Magazine de l'ACS 319 2024

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Le réseau routier doit demeurer un allié

Dans les quelques instants qui ont précédé la rédaction de ces quelques lignes, un (énième) important accident de la circulation s’est produit sur un tronçon de l’autoroute A9 dans le Valais central. L’accident en question, qui a nécessité l’intervention de nombre d’ambulanciers, pompiers et agents de police, a entraîné la fermeture de l’autoroute sur une période de plus de quatre heures et engendré de nombreux bouchons sur les axes routiers annexes.

Ce carambolage étant survenu en tout début de matinée aux heures de pointe, nul besoin d’investiguer davantage pour savoir que la forte densité du trafic figure à l’évidence parmi les causes qui l’ont entraîné. Ce qui est par ailleurs inquiétant, et ce depuis plusieurs années, c’est que ce genre d’accidents sont désormais réguliers. En effet, alors que tel n’était pas le cas il y a encore une dizaine d’années environ, l’on constate désormais que des accidents à proximité des entrées et sorties d’autoroutes dans le Valais central sont monnaie courante. En tous les cas, cela ne surprend malheureusement plus.

Une telle situation, qui trouvera à l’évidence son équivalent dans les autres cantons, est une parfaite illustration de la nécessité d’adapter le réseau routier aux besoins actuels. Il est en effet une réalité dont on ne peut faire abstraction : d’une part, l’automobile demeure encore et toujours le moyen de transport privilégié des Suisses et, d’autre part, le nombre de véhicules a progressé de plus de 40 % depuis l’an 2000. Ainsi, et en particulier, une

Sommaire

Portrait

Où s’arrêtera Simona de Silvestro ? 4-7

Rallye

RIV : Hirschi domine, Burri Jr champion 8-9

F.I.C.C. Rallye Taïwan 17

Énergie

Powerfacts, les chiffres de la mobilité 10-11

Voiture d’exception

La nouvelle chevauchée des Valkyries 12-15

Votations

Oui à une infrastructure performante ! 16

Page juridique

Obligation des Pneus d’hiver : que dit la loi ? 19

Thomas Hurter, président central de l’ACS

Oui pour garantir la fonctionnalité des routes nationales 21

Sécurité routière

Les risques d’accident liés à l’automne 22-23

Xavier de Haller, président ACS Vaud 24 novembre : un élément clé 23

24-30

planification continue et une adaptation des autoroutes apparaissent indispensables, d’autant que le trafic d’évitement est généralement considéré comme néfaste et source de dangers, notamment dans les localités.

Bien qu’il ne faille pas omettre la responsabilité de principe des conducteurs, un réseau routier de qualité et fluide demeure indéniablement un gage de sécurité, et ce pour tous les usagers. Tel sera précisément l’un des objectifs des votations du 24 novembre 2024. Ainsi, votons «Oui pour assurer le futur des routes nationales» !

8-9
Johann Fumeaux, président ACS Valais

Où s’arrêtera Simona de Silvestro ?

Peut-on passer du bitume à la glace, de quatre roues à une paire de patins, du volant d’une monoplace de Formule Indy à celui d’un bobsleigh ? Telle est l’intéressante suite interrogative «quasi algébrique» à laquelle Simona de Silvestro répond sans détour par l’affirmative.

Peut-on passer du bitume à la glace, de quatre roues à une paire de patins, du volant d’une monoplace de Formule Indy à celui d’un bobsleigh ? Telle est l’intéressante suite interrogative «quasi algébrique» à laquelle Simona de Silvestro répond sans détour par l’affirmative.

Auteure d’une riche carrière en sport automobile, qui l’a vue passer du karting au championnat américain Indycar, l’équivalent US de la Formule 1, en passant par pratiquement toutes les formules de promotion, mais aussi par l’incroyable championnat Supercar australien, Simona de Silvestro, actuellement sous contrat avec Porsche, a pourtant comme un goût d’inachevé dans ce parcours. La cause de cette «amertume», notamment un passage un peu trop furtif au sein de l’équipe Sauber de F1, comme elle nous l’explique au cours de cette interview.

Tout d’abord, en commençant par le début, et on peut le dire, ta tendre enfance, qu’est-ce qui incite une petite fille à faire du karting ?

Mon père était dans le business automobile, ce qui m’a fait grandir dans cet environnement, puis il était aussi un grand fan de Formule 1. Toute petite, je regardais les Grands Prix à la télé avec lui, et c’est certainement ce qui a déclenché ma passion. Pour preuve, il paraît que la maison était très calme quand il y avait une course à regarder. Donc, je crois que c’est

vers mes 4 ans que j’ai découvert le karting lors d’une manifestation organisée au garage avec des clients. J’étais trop petite pour conduire, mon père m’a prise sur ses genoux pour ma toute première fois derrière un volant. J’avais tellement aimé ça que j’ai pleuré toute la journée parce que je n’avais pas pu conduire toute seule. Pour me calmer, papa m’a dit que peut-être, lorsque je serais un peu plus grande, il me ferait conduire un kart. Depuis là, tous les trois mois, je lui disais que j’avais grandi, et finalement, vers 5 ou 6 ans, j’ai enfin eu mon karting. L’histoire est partie de là, en enchaînant par des journées de roulage au circuit de Levier, sans aucune arrière-pensée, juste pour s’amuser. Puis… à 7 ans j’ai pris le départ d’une course. Il pleuvait, j’ai gagné. Mon aventure en sport automobile avait commencé.

Tu es passée du karting à la monoplace ?

Oui, mais pas tout de suite, j’ai fait dix ans de karting avant de débuter en Formule Renault 2.0. J’allais avoir 17 ans, quand je me suis dirigée vers le championnat italien. Venant du kart, il a fallu apprendre à piloter une monoplace durant cette première saison, ce qui a donné quelques bons résultats. Ensuite, le budget trop élevé en Europe m’a poussée à m’exiler aux États-Unis pour faire de la Formule BMW, à la moitié du coût en Europe. Je me suis dit rétroactivement que c’était assez «courageux» de partir sans avoir de contacts, mais finalement c’était le bon choix. Cela m’a permis de trouver un sponsor pour m’accompagner dans ce nouveau chapitre. Je me suis classée troisième du championnat, avec une victoire, qui m’a aidée à passer en Formule Atlantic.

«À CETTE ÉPOQUE, J’AVAIS 21 ANS, LE BON ÂGE POUR DÉBUTER EN INDYCAR, L’ÉQUIVALENT AMÉRICAIN DE LA F1..»

Encore une étape dans la progression de ta carrière ?

C’était vraiment les débuts, mais un pas en avant avec cette voiture plus puissante. J’ai fait trois saisons, gagné des courses, fait des podiums, pour un bilan plutôt satisfaisant. Ces résultats m’ont permis de me faire suffisamment connaître en 2010, pour passer cette fois-ci en Indycar, la catégorie reine de la monoplace aux US.

Ce passage de la Formule Renault à l’Indycar en cinq ans seulement représentait-il un très gros écart en matière de performances ?

Je considère que c’était une progression assez normale, si on la compare à l’Europe et au passage de la F4 jusqu’à la Formule 1. Pour autant qu’en Europe ce chemin soit réalisable sur tous les autres critères que le seul pilotage, mais c’est un autre sujet. À cette époque, j’avais 21 ans, le bon âge pour débuter en Indycar, l’équivalent américain de la F1.

Malheureusement, la distance faisant, comme le souligne le vieux proverbe «Loin des yeux, loin du cœur», nous n’avons pas vraiment mesuré le niveau de tes performances au cours de tes quatre saisons en Indycar…

C’est possible, mais malheureusement, le sport automobile en général n’est plus trop une préoccupation pour les médias,

qu’ils soient écrits ou audiovisuels. De mon côté, j’avais fait quatre saisons Indycar avec beaucoup de satisfactions, de beaux classements et surtout un podium en deuxième place à Houston en 2013. Cette année-là, je me suis classée douzième du championnat devant des pilotes qui sont maintenant plusieurs fois champions d’Indycar. Après ce passage dans cette discipline, je me sentais prête pour suivre mon rêve de F1.

Comment concrétises-tu ce rêve ?

En 2014, avec le soutien de mon entourage et de mes partenaires, nous avons essayé d’entrer chez Sauber. Nous savions que la F1 est un univers compliqué, et nous l’avons confirmé, puisque l’expérience a rapidement pris l’eau. J’ai eu l’occasion de faire quelques journées de tests,

mais on a compris très vite qu’il faudrait apporter beaucoup trop d’argent que nous n’avions pas. Alors, j’ai changé de cap, après avoir reçu des offres pour retourner en Indycar pour deux ou trois courses. Un retour plutôt positif, avec une quatrième place à New Orleans, mais malgré ça, je n’avais pas le budget pour continuer. À ce moment, Andretti m’a proposé un baquet en Formule E que j’ai accepté. J’ai fait une expérience intéressante sur cette saison 2015-2016 ; ensuite, j’ai eu l’opportunité de partir en Australie pour faire le championnat V8 Supercar.

Tout semble simple de la manière dont tu racontes ton parcours, mais, en réalité, c’est incroyable !

C’est vrai, je ne peux pas me plaindre, j’ai roulé pas mal de trucs cool, dont six fois Indy 500 ! On sait que le championnat Indycar peut-être dangereux, et tu en as fait l’expérience. Le sport automobile en général peut être dangereux et en Indycar c’est parfois amplifié par les très hautes vitesses atteintes sur les ovales. J’ai eu deux accidents assez spectaculaires, dont un au cours duquel j’ai eu des brûlures aux mains.

Ce qui ne t’a pas empêchée de prendre le départ de la course, et pas n’importe laquelle, puisqu’il s’agissait d’Indy 500 ! Oui, parfois il faut être un peu fou… (Rires.) Mais c’est un peu l’histoire du cheval, il faut tout de suite te remettre en selle. Un Suite page suivante

accident marque toujours l’être humain, et il digère plus vite en reprenant tout de suite l’activité.

Parlons maintenant de la présence féminine dans ce sport et notamment dans l’univers de l’Indycar, puis surtout en Australie, dans ce championnat V8 Supercar si «viril» vu de l’extérieur.

C’est peut-être parce que je suis maintenant dans le business depuis quelques années, mais je ne ressens pas vraiment le sport automobile comme un univers macho. C’est peut-être encore un peu le cas en Europe, mais absolument pas en Amérique et en Australie. Ces pays sont plus ouverts à donner une chance. Ils ont compris qu’il est positif d’avoir des femmes dans ce sport. J’ai disputé des championnats durs, avec des voitures exigeantes en Indycar et V8 Super. Mes résultats et mes performances n’étant pas trop mal, j’ai acquis le respect de mes concurrents et tout s’est toujours très bien passé. Peutêtre qu’en Europe cela aurait été un peu plus compliqué, mais je ne peux pas le dire.

Cette difficulté, tu l’as vécue avec Sauber F1 ?

C’est un peu particulier, je pense, parce qu’il s’agit de Formule 1, un univers en soi compliqué, et que, à cette époque, Sauber n’était pas dans une bonne situation au niveau des sponsors, ce qui fait que les pilotes devaient amener des budgets

astronomiques. Une situation frustrante pour un pilote : tu touches du doigt ton objectif, et malheureusement cela ne se réalise pas pour divers facteurs qui sont hors de ton contrôle. C’est un peu amer, mais je ne suis pas la seule à qui c’est arrivé. Le sport automobile n’est pas facile, mais il faut garder la niaque et continuer à croire qu’un jour tu seras au bon endroit au bon moment.

Malgré cela, tu as vécu l’expérience F1 de l’intérieur.

J’ai eu quand même cette petite chance de piloter une F1, c’est vrai. Ce qui a amplifié mes regrets de ne pas avoir eu la chance de participer vraiment en course. Physiquement, j’ai découvert une voiture plus facile à piloter que l’Indycar, avec notamment la direction assistée. La seule chose était de prendre confiance avec les performances de la voiture, mais j’avais prouvé en Indycar que je pouvais être rapide. On ne saura jamais ce qu’aurait pu donner mon engagement en F1.

Finalement, si on tire un rapide bilan de ton parcours, on se demande par quels moyens tu es passée par toutes ces catégories de voitures, de championnats et de continents. Tu as un agent ?

Non, je pense que tout est parti de la Formule BMW aux États-Unis. Mes résultats m’ont permis de me faire connaître

rapidement et de trouver un sponsor, puis divers soutiens, dont certains ont cru en moi pour m’amener en Indycar. Un chemin qui semble «logique», mais qui se construit au fil du temps, des rencontres, des résultats, etc. Pareil en Australie avec la rencontre d’une femme qui m’a ouvert les portes du championnat V8 Supercar, parce qu’elle voulait des femmes dans une voiture portant les couleurs de ses magasins.

T’intéresses-tu au programme Iron Dames ?

Oui, je suis ce qui se passe en restant en contact avec Rahel Frey, avec laquelle j’ai grandi depuis le karting. C’est une démarche aussi importante que sérieuse pour amener les femmes au sport automobile qui porte ses fruits. On constate que les résultats des femmes sont tout à fait similaires à ceux des autres pilotes, ce qui en fait non plus des femmes, mais des pilotes à part entière. Iron Dames est un exemple à copier.

Quel est le meilleur souvenir de ta carrière à ce jour ?

Oh, il y en a plusieurs, naturellement, mais le premier est assez spécial. Avoir été «Rookie of the Year» à Indy 500 reste extraordinaire. Quand on regarde la liste des pilotes qui ont reçu cette distinction, on peut être impressionné. Être montée sur la deuxième marche d’un podium Indycar, à Houston, restera aussi dans ma mémoire. Il y a plein de hauts et de bas, mais j’ai eu la chance d’avoir eu une carrière aussi longue.

Il y a aussi un plus mauvais souvenir ?

Malheureusement, il me reste ce goût amer de ne pas avoir pu concrétiser mon objectif de F1, en l’ayant touché des doigts. J’y étais presque, après beaucoup de sacrifices pour y parvenir. Il a été difficile de digérer ce revers.

À ce jour, tu es sous contrat Porsche, avec un programme à déterminer, mais, surtout, tu as un nouveau challenge avec le bobsleigh ?

Il ne s’agit pas d’une reconversion, mais effectivement d’un nouveau challenge en parallèle du sport automobile. À nouveau, l’histoire débute quand j’étais enfant

devant la télévision. Je regardais les Jeux olympiques, qui me fascinaient. Un jour, il y a environ dix ans, je me suis dit que ce serait cool de participer aux JO, alors je me suis posé la question de savoir comment je pourrais y arriver. Dans cette réflexion, je me suis rendu compte que le bob, le plus proche de la voiture, serait le meilleur chemin pour moi. Il s’agit de piloter et d’avoir une idée des trajectoires, ce que je sais faire. J’ai fait un essai à La Plagne, et c’est parti.

Ce qui signifie que tu t’entraînes pour chercher une qualification aux JO de 2026, et sous les couleurs de l’Italie ? Effectivement, à partir d’octobre et jusqu’à la mi-mars, je suis à fond dans le bob. On a commencé l’année passée en participant au championnat d’Europe, tout se passait bien jusqu’à ce que je me casse la clavicule. Il faut apprendre. Le but est la qualification pour 2026, qui est très proche, donc il y a beaucoup de boulot, surtout pour moi. La plupart des concurrents viennent de l’athlétisme, pendant que moi je viens d’un sport que j’ai toujours pratiqué assise… (Rires.) C’est le plus gros morceau, sur lequel je dois travailler dur. Quant au choix de la couleur du drapeau, il s’explique facilement. J’ai commencé sous les couleurs helvétiques, mais comme l’origine de ma famille est du côté de Cortina, et que les prochains JO d’hiver sont à Milan, j’ai pris cette option «émotionnelle» de m’inscrire sous la bannière italienne.

Simona de Silvestro,

Née le 1er septembre 1988 à Thoune / double nationalité suisse et italienne en retrait face aux Chevrolet et Honda. En 2013, Simona de Silvestro change d’équipe pour KV Racing Technology. Pour sa quatrième saison en Indycar, elle montera sur la deuxième marche du podium du Grand Prix de Houston, rejoignant ainsi Danica Patrick et Sarah Fisher, les seules femmes ayant un résultat similaire dans l’histoire de l’Indycar. Progression «logique» dans la poursuite de ses objectifs, en 2014 Simona devient pilote d’essai de l’équipe Sauber F1. Elle réalise deux journées de roulage au volant d’une Sauber C31 de 2012, afin d’obtenir la superlicence, nécessaire pour rouler pendant les week-ends de Grand Prix. Hélas, cette aventure n’aura pas de suites.

1996, débuts sur quatre roues en karting. En 2005, Simona passe en Formule Renault 2000, en Italie, avant de quitter l’Europe pour les États-Unis. En 2006, elle intègre le championnat américain de Formule BMW. Une transition réussie, avec une victoire à Lime Rock, six podiums, dont deux lors des manches d’Indianapolis, disputées en ouverture du Grand Prix de Formule 1. À noter que la jeune Simona devient la première femme à monter sur le podium de l’Indianapolis Motor Speedway. Forte de ces résultats, elle accède au championnat de Formule Atlantic, l’antichambre du Champ Car (actuel Indycar). Les débuts sont difficiles, mais dès la seconde saison, Simona s’impose à Long Beach, et devient la deuxième femme à remporter une course dans cette discipline. En 2010, elle franchit le cap de l’Indycar avec HVM Racing et participe à ses premiers 500 miles d’Indianapolis. Elle termine à la quatorzième position, raflant au passage le trophée «Indianapolis 500 Rookie of the Year». Au cours de cet exercice 2010, Simona est victime d’un accident au Grand Prix du Texas, occasionnant des brûlures à une main. Poursuivant avec la même équipe, HVM Racing, pour les saisons 2011 et 2012, elle se fera remarquer en haussant son niveau de pilotage, pour se classer quatrième à Saint-Pétersbourg, avant de signer le meilleur tour en course à São Paulo. Lors de l’Indy 500, elle sera victime d’un très spectaculaire accident. Après avoir heurté le mur, sa monoplace s’envole pour terminer en tonneaux et en feu au milieu de la piste. À nouveau brûlée aux mains au deuxième degré, Simona prendra néanmoins le départ de la course, mais sera contrainte à l’abandon. La saison 2012 sera décevante, par la faute d’un nouveau moteur Lotus nettement

Poursuivant sa carrière en monoplace, De Silvestro passe par la case Formula E pour la saison 2015-2016, au sein de l’équipe Andretti Autosport, avec laquelle elle avait également un contrat Indycar. On relèvera deux neuvième place en FE, à Long Beach et Berlin et une quatrième en Indycar en Louisiane. En 2016, vingt ans après ses débuts en karting, Simona de Silvestro passe aux voitures fermées, avec une première expérience à Bathurst 1000, dans la série australienne V8 Supercars. Une découverte d’un nouvel univers très exigeant qui occupera Simona durant les trois saisons 20172018 et 2019, avec plusieurs bons résultats, dont une septième place en 2019. Forte de cette expérience en voitures fermées, elle reviendra en Europe pour signer un contrat avec Porsche pour participer aux championnats ADAC GT Master 2020 et 2021. En parallèle, elle retrouvera sporadiquement le volant de monoplaces Indycar et FE, avec notamment une sixième participation aux légendaires 500 miles d’Indianapolis.

BIO EXPRESS

Rallye International du Valais Hirschi domine, Burri Jr champion

Placée sous le signe d’un certain renouveau, cette soixantequatrième édition du Rallye international du Valais a tenu toutes ses promesses. Par Mario Luini

Au bout du compte, le Neuchâtelois Jonathan Hirschi – navigué par Mélanie Tendille – a fait parler son talent pour imposer sa Citroën C3 R2 dans une épreuve dont les difficultés ont fait du dégât. Parmi les malheureux, les deux candidats au titre Mike Coppens –Christophe Roux et Michaël Burri – Gaëtan Aubry, dont les sorties de route respectives ont fait de ces derniers les nouveaux champions de Suisse des rallyes 2024…

Capable de se battre pour les podiums au volant d’un prototype LMP2 aux 24 Heures du Mans (deuxième de la catégorie et sixième du classement général en 2018) ou sur le redoutable Nürburgring en GT, Jonathan Hirschi s’est pris de passion pour le rallye avec le même niveau de performance qu’en circuit, donnant la preuve d’un talent éclectique rarissime, couronné par deux titres de champion de Suisse en 2022 et 2023. Déjà vainqueur du RIV l’an dernier, Hirschi a fait honneur à son statut de favori, menant les débats dès les premières épreuves spéciales, malgré la forte opposition. «C’est parti sur un rythme très élevé, résume-t-il, mais sans prendre de risques inconsidérés, puis ça s’est écrémé derrière, et ça a rendu les choses plus simples pour la deuxième journée. Mais le RIV reste une épreuve difficile, même par temps sec ; il

y a toujours des pièges, tant l’adhérence est changeante.»

DUEL ÉCOURTÉ

Paradoxalement, ces bonnes conditions météo étaient probablement à la source des nombreux rebondissements de cette épreuve, seuls 59 des 116 engagés ayant terminé : «On se sentait davantage en confiance sur ces routes, on pouvait se lâcher, et tout le monde était plus près de la limite…» analyse encore Hirschi, finalement vainqueur devant une armada de huit Škoda Fabia R2, dont celles des Polonais Koltun – Pleskot (deuxièmes à 1’17’’) et des Allemands Von Turn und Taxis – Hain (troisièmes à 1’35’’), ainsi que Nicolas Lathion – Marine Maye (quatrièmes mais deuxièmes du classement

suisse) et Pascal Perroud – Yannick Roche (cinquièmes et sur la troisième marche du podium suisse). Manquaient à l’appel – entre autres – les Fabia des deux prétendants au titre national 2024, les Valaisans Coppens – Roux et les Jurassiens Burri –Aubry. Entre les deux protagonistes, c’est un féroce duel à coups de secondes qui se terminait hélas prématurément dans la cinquième des 12 spéciales, une nouvelle épreuve disputée sur 16 km entre Bramois et Saint-Martin.

600 m. DE CHUTE !

C’est là, dans les premiers kilomètres, que Coppens partait à la faute, heurtant un mur. «La plus grosse déception de ma vie !» déplorait-il, écœuré. Quatrième à prendre le départ, Burri était donc aux premières loges : «J’ai vu Mike dehors, on a immédiatement réalisé qu’on était champions», raconte le Jurassien, arrivé au départ du RIV avec un point d’avance. Déconcentré ? «Je ne crois pas, je n’étais plus à la super-attaque, on voulait juste finir. Pour moi, c’est une note que j’ai mal comprise, un virage à gauche plus serré que je pensais. On n’allait même pas vite – 61 km/h – mais on a touché le talus à l’intérieur, ça nous a fait glisser vers l’extérieur, et on est tombés dans le trou…»

Le trou ? Un précipice, heureusement parsemé d’arbustes qui ont contribué à

Jonathan Hirschi, dominateur et vainqueur de cette édition du RIV.
Michaël Burri, une grosse frayeur mais champion de Suisse des rallyes.

ralentir la Škoda folle alignant les tonneaux par dizaines: «Ça n’en finissait pas de tourner !» évoque Burri Jr. «D’après l’hélico qui est venu nous treuiller, on était… 613 mètres en dessous ! Je ne sais pas comment on s’en est sortis.» Avec, tout de même, un traumatisme crânien pour le pilote et des ligaments déchirés pour son navigateur. Un moindre mal : de la Škoda Fabia, il ne reste pratiquement que la cage de protection, qui a parfaitement rempli sa mission.

29 ANS APRÈS SON PÈRE

Drôle de façon de «fêter» ce titre national, qui était le but avoué de leur saison, et un aboutissement : «C’est le premier titre officiel de ma carrière», relève Michaël Burri, «à l’issue d’une belle saison –deuxièmes au Critérium jurassien et au Rallye du Chablais, premiers au Rallye de Bourgogne et au Rallye du Mont-Blanc, troisièmes au Tessin – on le voulait, ce titre !» Au passage, «Mick» devient aussi le premier «fils de» à inscrire son nom au palmarès du Championnat de Suisse des rallyes, remporté à quatre reprises (entre 1991 et 1995) par son père, l’inoxydable Olivier Burri. Lequel officiait d’ailleurs en tant qu’ouvreur dans ce Rallye du Valais 2024 – dont il est aussi le recordman absolu des victoires avec pas moins de neuf succès ! Des records que son fils ne lui disputera probablement pas : «C’est un peu chaud pour en parler maintenant, mais là, je n’ai pas du tout envie de remonter dans une voiture.»

Dans la famille Verstappen, Jos…

Comptant également pour la Mitropa Cup, une série européenne disputée sur neuf rallyes, la manche suisse du RIV 2024 a attiré une vingtaine d’équipages étrangers. Dont, vedette particulière, l’ex-pilote de F1 Jos Verstappen – 106 GP entre 1994 et 2003, et père de l’actuel triple champion du monde Max – qui a découvert le rallye voici deux ans, à 50 ans, et milite avec brio dans le championnat de Belgique. C’est par son navigateur Renaud Jamoul, ex-coéquipier d’Adrien Fourmaux en WRC et de Mike Coppens en championnat de Suisse, et grand amoureux du Valais, que le Hollandais est venu se frotter à l’épreuve. «Non seulement il a adoré les spéciales et l’ambiance générale, mais il a bien marché», relève son navigateur belge. Ils étaient même quatrièmes, pas loin d’un possible podium, avant de perdre deux minutes sur une

crevaison dans les 30 km de l’ultime spéciale des Cols, entre Vollèges et Le Guercet. Sixième finalement, Verstappen a sérieusement envie de revenir l’an prochain pour prendre sa revanche sur le sort. «Et pourquoi pas disputer d’autres rallyes en Suisse, comme le Chablais ?» évoque Renaud Jamoul. Bienvenue !

La bagarre à tous les niveaux

Ce soixante-quatrième RIV a aussi vu le dénouement des Trophées Michelin, avec la victoire en OPEN des Valaisans Nicolas Lathion – Marine Maye (Škoda Fabia R2), par ailleurs superbes quatrièmes (et deuxièmes des Suisses) du classement général, qui gagnent l’étape et le titre. Conclusion un peu différente dans le challenge Alps (rapport poids/puissance égal ou supérieur à 5 kg par Ch.) avec la victoire du jour pour Mathieu Sermier –Yvan Thurre (Peugeot 208 R4) devant les Français Alexandre Bastard – Mathieu

Genoud-Duvillaret (Renault Clio R3 Maxi), couronnés pour la deuxième fois consécutive. Excellents dixièmes du classement général (sixièmes des Suisses), Sergio Pinto – Charlène Greppin hissent leur Alpine A110 en tête des deux roues motrices, tandis qu’en catégorie VHC (véhicules historiques de compétition), c’est le couple Eddy et Florence Bérard qui mène sa BMW M3 à la victoire du jour et dans la Coupe suisse. Enfin, Laurent et Florence Pernet (BMW 325iX) s’imposent dans l’épreuve de régularité, autre nouveauté du RIV 2024.

De retour à 72 ans, Philippe Roux s’est fait plaisir après quelques années difficiles.

Powerfacts : les chiffres de Carburants, énergie et objectif

Aujourd’hui, les pistes pour sortir de la spirale «pollutive» sont nombreuses et remplies d’inconnues. Que ce soit au niveau des nouveaux carburants ou de l’approvisionnement en électricité, bien malin est celui qui pourrait prédire l’avenir sans se tromper.

Le pouvoir politique s’efforce de fixer des dates butoirs : 2035, 2050 entre autres… Dans la réalité des faits et des actes, ils découvrent au fil du temps qui passe les difficultés de tenir les échéances qu’ils se sont fixées. Quelles solutions, et, surtout, comment ne pas verser dans l’absurdité de certains choix à l’image de voitures électriques qui roulent avec du courant créé à partir de… charbon ?

SYNFUELS : LE CARBURANT

RENOUVELABLE DE DEMAIN ?

Il est aujourd’hui techniquement possible de produire des carburants et combustibles synthétiques à partir de courant électrique et de CO2, appelés E- ou synfuels. Les avantages de ces synfuels sont les suivants : ils sont aussi faciles à transporter et à stocker que les huiles minérales traditionnelles, mais contrairement à ces dernières, ils sont neutres en CO2, à condition que l’électricité utilisée provienne de sources renouvelables ou de l’énergie nucléaire. De plus, la combustion des synfuels émet moins de polluants que celle des produits pétroliers actuellement

sur le marché. L’entreprise Synhelion utilise un procédé qui permet de produire des synfuels en utilisant directement la lumière du soleil, et qu’elle a baptisés Solar Fuels. Le procédé promet une capacité de production de 875 millions de litres par an d’ici à 2030 – et de 50 milliards de litres par an à partir de 2020.

HYDROGÈNE ET SYNFUELS : JUDICIEUX

MALGRÉ UN FAIBLE RENDEMENT

Dans le débat sur les différents systèmes de propulsion des véhicules, la question «du puits à la roue» revient régulièrement, c’est-à-dire de savoir quelle quantité d’énergie de la source parvient finalement au pneu. Les véhicules à pile à combustion (hydrogène) affichent un rendement de seulement 30 %, et les synfuels atteignent des valeurs encore plus faibles. C’est souvent l’argument principal avancé contre l’hydrogène ou les synfuels. Mais c’est un mauvais argument : le principal avantage de la mobilité à l’hydrogène est le stockage à moyen ou long terme, donc saisonnier, de l’électricité renouvelable.

Si, pour produire de l’hydrogène ou des synfuels, on utilise exclusivement du courant solaire estival excédentaire (ou toute autre énergie renouvelable qui ne peut pas être utilisée directement), la perte ne joue qu’un rôle secondaire.

LES BIOCARBURANTS RÉDUISENT CONSIDÉRABLEMENT LES ÉMISSIONS DE CO2 DUES AUX TRANSPORTS

De nombreux automobilistes ne sont pas conscients du fait qu’une part de biocarburants, c’est-à-dire de carburants issus de résidus végétaux, est mélangée au carburant disponible dans le commerce. En 2021, cette part s’élevait à environ 4 %. En chiffres absolus : sur un total de ventes de carburants d’environ 4,9 milliards de tonnes, la part du bioéthanol et de biodiesel s’élevait à 195 millions de tonnes. Cela a permis d’économiser environ 490 000 tonnes d’émission de CO2 pour la seule année 2021. Les biocarburants sont donc de loin la mesure de protection climatique la plus efficace de toutes – et sans doute aussi la plus discrète.

la mobilité en Suisse (suite) objectif climatique

BIOCARBURANTS : PAS DE CONCURRENCE

POUR L’ASSIETTE OU LA MANGEOIRE

La Suisse adhère au principe selon lequel les plantes sont d’abord utilisées comme denrées alimentaires, puis comme fourrage et seulement en dernier lieu comme carburant. Selon le principe «assiette-cuvette-réservoir», les biocarburants ne peuvent être produits qu’à partir de déchets et de résidus biogènes. Ainsi, toute concurrence éthique entre la production de denrées alimentaires et la fabrication de biocarburants est exclue. En suisse, environ 15 500 000 litres de biodiesel ont été produits en 2022 à partir d’huiles alimentaires usagées, comme l’huile de friture.

OBJECTIFS CLIMATIQUES : RÉNOVATION DE BÂTIMENTS

Dans sa dernière «stratégie pour un approvisionnement en chaleur neutre en CO2 d’ici à 2050», la Confédération écrit : «D’ici 2050, environ 900 000 chauffages fossiles devront être assainis sur le plan énergétique.» Il faudra encore attendre près de 25 ans. En suisse, on travaille cinq jours par semaine, 52 semaines par an. Une année compte ainsi 260 jours de travail et il reste environ 7000 jours de travail jusqu’en 2050. Il faudrait donc, à partir d’aujourd’hui, chaque jour, procéder à 128 rénovations énergétiques de bâtiments et installer 128 pompes à

chaleur, chauffage au bois ou raccordement à un réseau de chauffage urbain. Cela fait environ 33 000 par an.

COMPENSATIONS DE CO2

La compensation de CO2 est une possibilité d’équilibrer ses propres émissions de gaz à effet de serre ailleurs. En 2012, l’Union pétrolière de l’époque (aujourd’hui Avenergy Suisse) a créé Klik, la Fondation pour la protection du climat et la compensation du CO2

Cette communauté de compensation du CO 2 à l’échelle de la branche remplit, sur mandat des sociétés pétrolières qui mettent en circulation des carburants fossiles, leur obligation légale de compenser une partie des émissions de CO2 générées par l’utilisation des carburants. Pour ce faire, la fondation soutient, tant en Suisse qu’à l’étranger, des projets visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Jusqu’à présent, 13 682 166 tonnes de CO2 ont pu être compensées de cette manière.

LE RÉSEAU ÉLECTRIQUE SUISSE DU FUTUR

Le développement des énergies renouvelables dans les années à venir affectera également le réseau électrique de la Suisse. La production d’électricité sera de plus en plus décentralisée et le réseau

électrique devra pouvoir faire face à des fluctuations plus importantes. Le transport de l’électricité sur de plus longues distances devient plus important. Avec ce que l’on appelle le «réseau stratégique 2040», Swissgrid planifie la prochaine étape d’extension du réseau électrique suisse.

Axpo estime que la modernisation du réseau électrique suisse coûtera entre 20 et 30 milliards de francs sur une période de 20 à 30 ans, soit environ 1 milliard de francs par an. Comme jusqu’à présent, ces dépenses seront financées par les consommateurs via leur facture d’électricité. Cela se traduirait par une augmentation de prix de 1 à 2 centimes par kWh.

RÉFÉRENCES

Synhelion startsconstructionofDawn(2022)

Auto Gewerbe Verband Schweiz AGVS : Fokus Technik–wievielantriebsenergiekommtam Rand an?

Biofuels suisse : Biodiesel Office fédéral de l’énergie OFEN : Stratégie Chaleur 2050.

Fondation pour la protection du climat et la compensation de CO2 Klik : Décompte des compensations de CO2 (2023)

Swissgrid : Réseau stratégique 2040

Axpo : Das Netz des Zukunft ist smart

La nouvelle chevauchée des Valkyries

Opéra célèbre de Richard Wagner, «La Chevauchée des Valkyries» est une des musiques de films guerriers les plus célèbres. Une racine qui n’a certainement pas échappé aux créateurs de l’Aston Martin Valkyrie, cette voiture totalement hors normes, dont la déclinaison compétition partira à l’assaut des circuits l’année prochaine

Par Gérard Vallat

Hypercar ! Issue de la créativité sans limite du génial Adrian Newey, l’Aston Martin Valkyrie a vu le jour au forceps. Conçue, développée et fabriquée dans les locaux de Red Bull Advance Technology, cette voiture hors normes est néanmoins homologuée pour un «usage» routier. Un détail qui nous a permis de tester en passager l’Aston Martin Valkyrie, qu’il conviendrait de nommer «megacar», étant donné que le terme supercar, surclassé par hypercar, n’est pas approprié à ce chef-d’œuvre, tant esthétique que technologique.

LA PASSION ET LA RAISON

Pour nous aider à décortiquer la genèse de l’Aston Martin Valkyrie, nous avons donné la parole à son propriétaire, qui souhaite garder l’anonymat.

Quelle démarche amène à faire l’acquisition d’une telle voiture ?

C’est un cheminement particulier qui commence en priorité par mon intérêt pour la technique et la créativité des hommes. L’histoire de cette voiture débute en 2015-2016 : Adrian Newey avait tout gagné en F1 et semblait prêt à prendre sa retraite. Informés de cette situation, les dirigeants de Red Bull n’en étaient pas satisfaits et ont posé cette question à leur ingénieur : «Que veux-tu faire ?» À cela, il a répondu qu’il avait envie de travailler sur la conception d’un bateau pour la Coupe de l’America. «OK, lui a répondu le ‹board› de Red Bull, mais, s’il te plaît, garde un œil sur la F1.» Une bonne idée, car à la transition Vettel/Verstappen, la Red Bull n’était plus à son niveau précédent. Newey est revenu à son activité, mais il lui restait un goût amer concernant la limite trop

contraignante des règles de la F1. En clair, il voulait laisser libre cours à sa créativité et s’est mis en tête de créer une voiture de route aux performances équivalentes à celles d’une F1. Pour synthétiser l’histoire, on fera l’impasse sur la description du montage financier, comme du business plan. Les bases posées, le projet Aston Martin a débuté dans les locaux de Red Bull Advanced Technology (RBAT). Personnellement, j’ai vu les dessins de la Valkyrie sur la planche à dessins d’Adrian Newey, avant que le montage définitif de l’opération n’ait été entériné.

Comment parvenez-vous à concrétiser l’achat ?

Au Grand Prix d’Australie 2016, le partenariat Aston Martin/Red Bull annonce la création de la Valkyrie. Immédiatement, quatre mille acheteurs potentiels se sont

«ADRIAN NEWEY A LAISSÉ

LIBRE COURS À SA CRÉATIVITÉ

POUR CRÉER UNE VOITURE DE ROUTE AUX PERFORMANCES ÉQUIVALENTES À CELLES

D’UNE F1. »

annoncés. Après un premier écrémage, il restait encore plus de deux mille personnes, qui posaient énormément de questions. Bien sûr, personne ne s’attendait à un tel succès, étant donné qu’il était envisagé de produire 99 à 150 voitures. Décision était alors prise de présélectionner 500 clients, auxquels proposer un précontrat exigeant qu’ils déposent un demi-million de livres sterling à la commande. Sur 150 retours de contrats envisagés, 400 sont revenus ! C’était un peu la «panique à bord» avec ces 200 millions de livres sterling de provenances diverses. Je passe sur le temps et les démarches effectuées pour faire le tri final des 150 heureux élus, constitués pour moitié de clients historiques de la marque et, de l’autre, de nouveaux clients, dont j’ai la chance de faire partie.

Aujourd’hui, les dirigeants du projet prétendent qu’ils ont peut-être mal choisi certains acheteurs, qui râlent sur certaines imperfections de la voiture à sa livraison. De leur côté, d’autres clients, qui n’avaient pas reçu leur voiture, étaient inquiets quant à la pérennité de leur argent du fait des difficultés financières que connaissait Aston Martin. Personnellement, ayant eu la chance d’acquérir un exemplaire, je me rendais souvent à l’usine, pour être en contact avec les ingénieurs, en m’intéressant de près au développement de la voiture.

Avez-vous été impacté par les défauts de jeunesse de la Valkyrie ?

Pour être honnête, je dois répondre par l’affirmative, j’ai reçu ma voiture en 2022, mais il m’a fallu être patient avant de pouvoir l’utiliser. Je rappelle qu’on parle d’une voiture technologiquement très sophistiquée, produite par une petite entité. Certaines maladies de jeunesse auraient probablement pu être évitées, mais, je le redis, la technologie est au sommet de la pyramide automobile et surtout elle correspond au génie d’Adrian Newey. Quand on a la passion, on a la patience que requiert la mise au point d’un tel objet.

Peut-on évoquer ces «maladies de jeunesse» ?

Les principales sont résolues, mais je peux décrire le problème que nous avons eu à Magny-Cours, le jour de l’essai par Gary Hirsch. Je me suis retrouvé avec les pieds mouillés par une fuite de liquide hydraulique. Énormément d’éléments sont gérés par un réseau de conduites hydrauliques, tels que les suspensions, tous les flaps, etc. Ces conduites

extrêmement fines exigent une pression de fonctionnement de 3000 psi (250 bars). L’équivalent se retrouve sur les avions de ligne, ce qui explique l’utilisation d’une pompe haute pression que l’on retrouve sur les hélicoptères Augusta. D’ailleurs, c’est la première chose que l’on entend lorsque la voiture démarre. Un son pas très agréable que l’on pourrait prendre pour le moteur, mais ce n’est pas le cas, Suite page suivante

le V12 s’enclenche en phase deux, 5 à 6 secondes après. Me concernant, j’ai fait l’acquisition de cette voiture pour l’utiliser. De cette manière, les problèmes se manifestent et sont résolus, ce qui ne sera pas le cas des Valkyrie de propriétaires de collections statiques.

J’ai vu que vous utilisiez une check-list pour faire démarrer la voiture. On parle de F1 pour la route. Ce n’est pas tout à fait le cas, quoique ! Pour démarrer une F1, il y a dix ingénieurs, mais avec la Valkyrie, le conducteur est seul, et il y a une procédure à suivre. Au début, je me suis retrouvé au centre de Zurich, plein de monde autour de la voiture. J’ai mis le moteur en route, mais impossible de passer une vitesse. Trois fois de suite, j’ai fait la procédure de démarrage. Elle a fini à accepter de rouler, mais je ne savais pas pourquoi. En fait, la procédure de démarrage est bien décrite dans le mode d’emploi, mais je ne l’avais pas forcément en tête. J’avais appuyé au mauvais moment sur la pédale de freins, ce qui a perturbé le processus, et la boîte ne voulait rien entendre. La Valkyrie nécessite ce processus particulier en raison de la batterie haut voltage qui est reliée au système d’hybridation. On pourrait se demander pourquoi Adrian Newey est allé se compliquer la vie avec l’hybridation. Ce n’est pas pour des raisons écologiques, mais bien pour gagner du poids. Très ingénieux,

le système électrique de 300 volts a plusieurs fonctions. Démarreur, puis alternateur, première demi-vitesse et marche arrière. Il fait également office de Kers, pour gagner encore un peu de puissance, mais également – et c’est très important –, il compense la perte de couple entre les passages de vitesses de la boîte à simple embrayage. Tout ce système est alimenté par une petite batterie, qui se décharge très vite et peut compliquer la vie en cas de non-respect de la procédure de démarrage. Voilà la raison pour laquelle j’ai établi ma check-list.

En conclusion, on revient aux raisons qui vous ont fait craquer pour cette voiture. Exactement, je suis passionné de technique et en admiration devant la créativité d’hommes et de femmes capables de développer des monstres pareils. En vérité, cette voiture n’aurait rien à faire sur la route, il y a un nombre de règles à respecter pour l’homologation qui sont totalement incompatibles avec ce projet. Et pourtant, ils y sont arrivés.

Au volant de la Valkyrie !

Chanceux parmi les chanceux, Gary Hirsch (champion ELMS 2015) a pris les commandes de cette Valkyrie sur le circuit de Magny-Cours.

Comment t’es-tu retrouvé au volant de cette voiture ?

L’histoire a débuté il y a environ cinq ans, lorsque je pilotais une Aston Martin GTE, et qu’un de mes amis m’aidait à financer ma saison. Passionné, il m’a accompagné sur les circuits, où il a fait la connaissance de différentes personnes, dont certaines étaient à l’origine de la Valkyrie. Par la suite, pour faire court, il a fait l’acquisition de cette voiture que j’ai eu la grande chance de piloter à Magny-Cours. Pour la petite histoire, je rajouterai que je lui avais fait remarquer, bien avant qu’il achète cette Valkyrie, qu’elle ferait une excellente base pour une hypercar de compétition. Comme quoi !

Quelle impression t’a fait la Valkyrie ?

En la regardant, on comprend que c’est une voiture de course, avec le «petit plus» qui fait qu’elle peut rouler sur route ouverte ! L’habitacle rappelle immédiatement l’atmosphère du sport prototype, tu claques la porte et «we are back at it».

Alors, ce premier tour ?

Tu commences par entendre ce V12 qui hurle en montant dans les tours. À 10 000 tours/minute, il délivre une telle puissance que tu as l’impression que cela ne s’arrêtera pas. Ensuite, ce qui frappe le plus, c’est l’ensemble de vibrations que transmet la voiture, à certains régimes c’est presque dérangeant. Cela m’a rappelé un moment déjà vécu lors d’un test avec une F1. Comme dans ce genre de voitures, il y a différents modes de conduite : pluie, sec, sport et off, mais comme la voiture était en rodage, on est restés tranquilles.

On a découvert des systèmes très sophistiqués, comme le passage de vitesses ralenti en fonction de la température de la boîte. Les sensations au volant débutent dès que tu arrives à Estoril. Je n’étais évidemment pas aux limites de la voiture, mais je n’ai ressenti aucun sous-virage. L’aérodynamique de cette Valkyrie est extrêmement élaborée. Tu commences à sentir la caisse avec les suspensions pneumatiques qui travaillent et te suppriment le roulis, ce qui te fait ressortir de la courbe comme avec une monoplace. Ensuite, j’y reviens, l’accélération est incroyable, jusqu’à ce que tu tapes dans la pédale de freins à Adelaïde. Là encore, avec les freins carbone, tu as une puissance de décélération phénoménale. Les changements de direction sont superincisifs, comme un proto, en fait. Et toute cette expérience avec des pneus Michelin homologués pour la route, bien aidés par les qualités aéro de l’Aston. Cerise sur le gâteau, comme on avait épuisé l’essence, nous sommes allés faire le plein à la station du coin, comme avec n’importe quelle auto. Bref, une expérience incroyable, et je n’ai qu’une envie, y retourner !

Adrian Newey, la providence d’Aston Martin ?

Ingénieur de génie, considéré comme le meilleur de la F1, Adrian Newey a été le centre du monde du sport automobile, après que la rumeur ait anticipé son départ de la galaxie Red Bull. Tous les scénarios ont été envisagés, McLaren, Williams, Aston Martin, mais aussi la prestigieuse et historique Scuderia Ferrari. Finalement, la rumeur s’est transformée en réalité, une réalité qui se vivra au sein de la formation Aston Martin de Lawrence Stroll dès la saison 2025. Mais qu’est-ce qui anime cet homme qui a tout gagné en F1 (13 titres pilotes – 12 titres constructeurs) ? Certainement la volonté de donner la possibilité de se battre pour la victoire à Fernando Alonso et, dans une moindre mesure, à Lance Stroll. Mais n’y a-t-il pas un autre moteur dans ce transfert de Milton Keynes à Silverstone ? Et ce moteur ne serait-il pas l’aventure des 24 Heures du Mans avec «sa» Valkyrie, la voiture ultime construite de son temps pour Aston Martin chez Red Bull ? Engagée en 2025 en double exemplaire en championnat du monde d’endurance et donc au Mans, l’Aston Martin Valkyrie ne pourra pas être passée loin des radars d’Adrian Newey. Une affaire à suivre…

BIOGRAPHIE

Nom

Adrian Newey

Né le 26 décembre 1958 à Stratford-upon-Avon (GB) Formation Université de Southampton. Diplôme d’ingénieur-designer en construction automobile en 1980

Activités F1 Fittipaldi Automotive

Leyton House Racing : 1990

Williams F1 Team : 1991-1996

McLaren Racing : 1997-2004

Red Bull Racing : 2005-2024

Aston Martin F1 Team : Dès 2025

Distinctions Segrave Trophy en 2010

Officier de l’ordre de l’Empire britannique

Photos : Gérard
VallatArthur Truffer

Oui à une infrastructure de transport intacte et performante : chaque voix compte !

Pour nous, en tant qu’automobilistes, le 24 novembre est un jour déterminant. Ce dimanche, nous votons sur l’arrêté fédéral sur l’étape d’aménagement 2023 des routes nationales du 29 septembre 2023, tel est le nom officiel du projet visant à garantir la fonctionnalité future de notre réseau de routes nationales.

Cette votation sera capitale pour l’avenir de nos routes nationales. Nous comptons donc sur vous pour mettre un Oui dans l’urne – car chaque Oui compte !

Avec les investissements planifiés pour éliminer les goulets d’étranglement sur les routes nationales, nous assurons l’avenir de notre mobilité individuelle. Car les limites de capacité de notre réseau de routes nationales sont atteintes aujourd’hui déjà. Depuis 1990, le trafic sur les routes nationales a augmenté de 136 % ! Cela signifie que sans l’élimination planifiée des goulets d’étranglement, la situation des embouteillages s’aggravera davantage. En raison de la croissance démographique et économique, la demande de trafic routier continuera de croître. «Les routes nationales sont le pilier du trafic routier en Suisse. Sur environ 3 % de l’ensemble du réseau routier se déroulent plus de 40 % du trafic ; pour le transport de marchandises, ce sont même plus de 70 %. Des routes nationales performantes délestent de manière fiable les villes et les villages du trafic d’évitement et permettent la croissance économique ainsi que la prospérité. Le réseau doit remplir cette fonction à l’avenir aussi. Pour ce faire, des extensions de capacité ponctuelles sont nécessaires», déclarait le conseiller fédéral Albert Rösti, notre ministre de Transport, dans une interview publiée dans l’édition 5/2024 de notre magazine ACS Auto.

Pourquoi un oui est d’importance capitale Les suppressions de goulets d’étranglement prévues éliminent les problèmes là où il y a urgence. Des tronçons de routes

nationales particulièrement fréquentés tels que les agglomérations de Genève, Lausanne, Berne, Lucerne, Bâle, Zurich, Winterthour, Saint-Gall et Lugano sont régulièrement surchargés et provoquent embouteillages et circulation bloquée. Il ne sera pas procédé à des extensions pour faire des réserves de routes, comme nous l’assure le conseiller fédéral Albert Rösti.

L’année passée, on a enregistré une valeur record : 48 800 heures d’embouteillage sur le réseau des routes nationales ont été actées. Comparé à l’année précédente, cela signifie une augmentation de 22,4 %. C’est énorme. Les autoroutes surchargées entraînent un trafic d’évitement sur les routes cantonales et communales, avec des effets négatifs de grande envergure sur la population, la sécurité routière, les transports publics, mais aussi le trafic piéton et cycliste. Si le flux de trafic sur les routes

nationales est garanti, le réseau routier environnant est débarrassé du trafic d’évitement. Par conséquent, les suppressions de goulets d’étranglement rendent les routes nationales fiables et performantes à nouveau. De plus, elles augmentent la sécurité routière et améliorent la qualité de vie de la population dans les villes et les agglomérations.

Le conseiller fédéral Albert Rösti, notre ministre des Transports, a précisé dans son interview avec l’ACS : «Grâce aux projets PRODES, le réseau des routes nationales conserve sa capacité d’entretien, reste résilient et robuste et peut remplir sa mission, à savoir absorber les flux de trafic.»

Pour cette raison, le 24 novembre : mettez un oui dans l’urne pour approuver l’arrêté fédéral sur l’étape d’aménagement 2023 des routes nationales du 29 septembre 2023 !

Nous vous remercions pour votre soutien. Chaque oui compte, le vôtre avant tout !

F.I.C.C. Rallye Taïwan,

25.4 – 4.5.2025

L’ACS est membre de la Fédération internationale de camping et de caravaning (F.I.C.C.). La F.I.C.C. organise, une fois par année, une rencontre internationale entre ses membres.

En 2025, le pays hôte s’avère être Taïwan. En collaboration avec la Fédération suisse de camping et de caravaning (FSCC), l’ACS planifie un voyage de groupe à Taïwan. Vous avez le choix entre les variantes suivantes :

1. Rallye uniquement, du 25 avril au 4 mai 2025, vol aller-retour Suisse-Taipei.

2. Rallye et post-rallye, du 4 mai au 10 mai 2027, 7 jours à la découverte de l’île.

3. Rallye et post-rallye ainsi qu’un voyage complémentaire vers la Thaïlande du 11 mai jusqu’au 18 mai 2025 (date de fin encore à confirmer).

TARIFS RALLYE

(DROIT D’ENTRÉE UNIQUE)

Participation au rallye, env. CHF 140.– par personne.

En cas de logement en hôtel, ce tarif se limite à env. CHF 70.– par personne.

TARIFS HÉBERGEMENT

Hébergement sous tente gratuit. Supplément pour Hôtel Fullon env. CHF 145.–par nuit pour 2 personnes (taille de la chambre, env. 45 m2, petit déjeuner inclus).

TARIF POST-RALLYE

Supplément post-rallye, par personne environ CHF 1350.– (3 repas par jour inclus).

EXCURSIONS

Pendant le rallye, des excursions sont prévues tous les jours. Prix entre CHF 50.– et CHF 100.– par personne (en fonction de vos vœux).

PROGRAMME

VOYAGE COMPLÉMENTAIRE (PRÉVU) :

Thaïlande : Phuket avec excursions et vacances balnéaires. Guide : H. P. Hiltbrand.

Le prix des vols Suisse-TaïwanThaïlande-Suisse, transferts inclus, environ CHF 1600.– par personne (hors frais de rallye, hébergement lors du rallye et du post-rallye). Prix des vols pour le rallye et le post-rallye (24.4-10.5) env. CHF 1100.– par personne. Nombre minimum de participants : 10-15 personnes.

Il s’agit de tarifs indicatifs. Les personnes intéressées par ce voyage sont priées de s’adresser à:

H. P. Hiltbrand Wielandplatz 2 - 4054 Bâle

Pour de plus amples détails.

E-mail : campingmedia@gmx.ch

tél. : 061 302 00 12.

LE DÉLAI D’INSCRIPTION

Il est fixé pour ce voyage en groupe au 4 janvier 2025.

Les programmes détaillés, les prix, etc. seront envoyés directement aux personnes intéressées.

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Obligation des pneus hiver : que dit la loi ?

La saison froide en Suisse apporte non seulement de la neige et du verglas, mais aussi des défis particuliers pour les automobilistes. En cette période, les pneus hiver sont indispensables pour beaucoup de conducteurs afin de circuler en toute sécurité.

Mais que dit la loi en Suisse sur l’utilisation des pneus hiver : obligation, responsabilité des conducteurs ?

Obligation des pneus hiver en Suisse ?

En Suisse, il n’y a pas d’obligation légale générale de monter des pneus hiver contrairement à certains pays voisins, comme l’Allemagne ou l’Autriche. Cependant, cela ne signifie pas que les automobilistes peuvent circuler sans souci avec des pneus été en hiver. Chaque conducteur est responsable de s’assurer que son véhicule est adapté aux conditions météorologiques. Cela découle des règles générales de circulation qui stipulent qu’un véhicule doit être conduit en toute sécurité et implique indirectement l’obligation d’utiliser des pneus adaptés aux conditions hivernales.

RESPONSABILITÉ EN CAS D’ACCIDENT

Même s’il n’existe pas d’obligation d’installer des pneus hiver, des conséquences juridiques peuvent survenir si un conducteur circule sans pneus adaptés dans des conditions hivernales. La règle générale est la suivante : si vous êtes impliqué dans un accident alors que vous circuliez avec des pneus été, vous pourriez être tenu partiellement responsable – même si vous n’avez pas directement causé l’accident.

Les assurances peuvent refuser de couvrir les frais ou réduire les indemnisations si le conducteur circulait sans pneus adaptés, car on attend d’un conducteur responsable qu’il utilise des pneus hiver. Grâce à leur composition spéciale et à leur profil plus profond, ces pneus offrent une meilleure adhérence et donc une sécurité accrue.

QUAND MONTER DES PNEUS HIVER ?

Rien d’imposé par la loi, mais ils sont conseillés d’octobre à Pâques, car ils offrent de bien meilleures performances

dès que les températures sont inférieures à 7 degrés. Ces pneus se reconnaissent par le marquage M+S ou 3PMSF et le symbole du flocon de neige, qui indique que le pneu est conforme aux exigences des conditions hivernales. En plus de l’adhérence améliorée, il est important de vérifier la profondeur des rainures. Le profil minimum légal pour tous les pneus en Suisse est de 1,6 millimètre (pour des raisons de sécurité, 4 millimètres sont recommandés pour les pneus hiver).

CONSÉQUENCES EN CAS

DE NON-RESPECT

Des sanctions et des mesures administratives peuvent être appliquées si l’utilisation de pneus inadaptés met en danger la sécurité routière. Si un accident est causé par l’utilisation de pneus été, l’assurance peut refuser partiellement ou totalement de couvrir les dommages. Cela signifie que le conducteur pourrait devoir assumer une partie ou la totalité des frais. En outre, les autorités judiciaires peuvent infliger une amende si l’utilisation de pneus inadaptés dans des conditions hivernales est prouvée. Dans le pire des cas, le bureau des véhicules pourrait également prendre des mesures administratives et retirer le permis de conduire. Ces sanctions visent à garantir que les conducteurs assument leur responsabilité en matière de sécurité routière.

RÉGLEMENTATIONS PARTICULIÈRES POUR LES RÉGIONS MONTAGNEUSES

Dans les Alpes et sur les routes de montagne à haute altitude, des équipements hivernaux supplémentaires comme les chaînes à neige peuvent être obligatoires. Dans ces zones, il est essentiel de prêter attention aux panneaux de signalisation qui indiquent l’obligation des chaînes.

LA RESPONSABILITÉ DES CONDUCTEURS

La responsabilité du choix des pneus incombe principalement aux conducteurs. Ceux qui choisissent des pneus non sécurisés mettent non seulement leur propre sécurité en danger, mais aussi celle des autres usagers de la route. D’où l’importance de pneus adaptés. En plus des pneus, le comportement de conduite en hiver joue un rôle crucial. La prudence est de mise, car les conditions routières hivernales augmentent le risque d’accidents. Une vitesse adaptée, des distances de sécurité accrues et une conduite et un freinage plus prudents sont essentielles pour arriver à destination en toute sécurité.

MIEUX VAUT PRÉVENIR QUE GUÉRIR

Même s’il n’existe pas d’obligation stricte d’installer des pneus hiver en Suisse, les automobilistes responsables ne devraient pas renoncer à cette importante mesure de sécurité. Les pneus hiver offrent un avantage décisif dans des conditions hivernales et peuvent prévenir des accidents. En outre, en cas d’accident avec des pneus été, les conséquences juridiques pourraient être coûteuses. Investir dans des pneus hiver et les monter à temps est une contribution importante à la sécurité routière – non seulement pour sa propre protection, mais aussi pour la sécurité des autres usagers de la route. Ceux qui se préparent à l’hiver à temps circulent de manière plus sereine et plus sûre pendant la saison froide.

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OUI pour garantir la fonctionnalité des routes nationales

Votez impérativement !

Le 24 novembre est un dimanche de votation. Entre autres sujets, l’arrêté fédéral sur l’étape d’aménagement 2023 des routes nationales du 29 septembre 2023 se trouve sur l’agenda des votations.

Hurter, président central de l’ACS

En votant OUI pour cet arrêté fédéral, vous soutenez la suppression des goulets d’étranglement sur notre réseau routier national ainsi que la décongestion du trafic d’évitement dans les villes et agglomérations. Nous comptons sur un large soutien de nos membres et vous prions de garantir la fonctionnalité de nos routes nationales par un OUI.

Cette votation sera déterminante en matière de politique des transports tout comme pour notre infrastructure de transport. Concrètement, il s’agit de la mise en œuvre de six projets prêts à être réalisés dans les régions de Bâle, Berne, GenèveLausanne et Saint-Gall. Après la décision du Parlement en septembre 2023, diverses associations ont lancé le référendum. C’est pourquoi nous allons devoir nous prononcer, le dimanche 24 novembre, sur le paquet d’investissements.

Schweizerische Eidgenossenschaft

Confederation suisse

Confederazione Svizzera

Confederaziun svizra

Avant même les débats au Parlement, l’ACS a soutenu le paquet d’investissements proposé par le Conseil fédéral dans le cadre de PRODES 2030. Il s’est

Bulletin de vote pour la votation populaire du 24 novembre 2024

Réponse

Acceptez-vous la sécurisation des routes nationales ?

aussi engagé dans les deux Chambres en faveur d’une acceptation de ces projets. C’est pourquoi nous sommes actifs également dans la campagne de votation et nous battons pour un OUI en faveur du futur de notre réseau de routes nationales. Avec ce paquet d’investissements, il s’agit avant tout de sécurité – avec p. ex. la séparation des sens de circulation dans les tunnels – et de fiabilité : il ne faut pas oublier que plus de 70 % du trafic de marchandises ainsi que plus de 40 % du trafic individuel motorisé s’écoulent sur les routes nationales.

Peu importe si vous avez déjà reçu vos documents de votation ou non – marquez le 24 novembre en rouge sur votre agenda et exercez votre droit de vote. C’est le seul moyen de garantir la fonctionnalité de nos routes nationales à l’avenir aussi. Merci beaucoup pour votre OUI et votre soutien !

Les risques d’accident liés à l’automne

La saison automnale est synonyme d’un risque accru pour tous les usagers de la route. Pluie battante, feuilles mouillées sur la route et mauvaise visibilité requièrent une attention particulière de notre part.

Voici quelques conseils à prendre en compte par les automobilistes, afin de rouler en toute sécurité en cette saison :

ROUTES SALES

En automne, les nombreuses feuilles tombées des arbres sont mouillées et peuvent rendre les routes glissantes. Cela augmente la distance de freinage. Il faudra éviter les freinages brusques et les coups de volant pour éviter que la voiture ne se mette à déraper.

VISIBILITÉ DU VÉHICULE

Le mauvais temps et une obscurité précoce peuvent réduire la visibilité. Vérifiez que vos phares, feux arrière et clignotants fonctionnent de manière impeccable. Si la visibilité est restreinte pour cause de tempête de neige, de brouillard ou de pluie forte, il faut allumer les feux de brouillard et les feux arrière de brouillard ainsi qu’adapter sa vitesse.

HUMIDITÉ ET ROUTES GLISSANTES

Avec les températures en baisse, la probabilité de rosée matinale et de gel augmente. Faites dégivrer toutes les vitres avant de démarrer (attention : une visibilité restreinte peut être amendée !) et maintenez les essuie-glaces en bon état.

PASSAGE DE GIBIER

En automne, de nombreux animaux tels

que les biches sont plus actifs. Il faut s’attendre à des passages de gibier, en particulier dans les zones rurales. Restez prêt(e) à freiner et adaptez votre vitesse.

VISIBILITÉ DES USAGERS DE LA ROUTE

Le passage à l’heure d’hiver peut influencer la manière de conduire. Les changements de luminosité rendent la visibilité des piétons et des cyclistes plus difficile.

Dans ces cas, il faut redoubler d’attention envers ces usagers de la route.

ENTRETIEN DU VÉHICULE

Les pneus, les freins, l’éclairage et les essuie-glaces doivent être contrôlés régulièrement afin de vous assurer que l’ensemble de l’équipement est en bon état.

Zone de sécurité pour cyclistes

De plus en plus fréquemment, on note des marquages rouges sur les routes. Certaines zones des routes particulièrement dangereuses pour les cyclistes sont en effet marquées de cette couleur. Ce marquage a pour but d’attirer l’attention de tous les usagers de la route sur la nécessité de faire preuve d’une prudence particulière à cet endroit.

PISTES CYCLABLES

Dans de nombreuses villes et communes, les pistes cyclables sont clairement identifiées. Ces marquages peuvent être placés le long des chemins ou aux carrefours pour indiquer la zone de circulation des cyclistes.

BANDES DE PROTECTION

Parfois, des marquages rouges sont utilisés pour mettre en évidence les bandes de protection pour les vélos sur les chaussées. Ces bandes de protection ont pour but d’offrir une zone plus sûre sur la route et d’attirer l’attention des automobilistes sur la nécessité de prêter une attention toute particulière à cette zone.

CROISEMENTS ET PASSAGES

Les marquages rouges peuvent être placés également aux croisements ou lors

de passages de pistes cyclables sur des routes principales. Cela pour faire comprendre aux cyclistes comme aux automobilistes qu’à cet endroit, une attention particulière est requise.

ZONES DANGEREUSES

Dans certains cas, les marquages rouges peuvent être utilisés pour mettre en évidence des zones dangereuses pour les cyclistes telles que virages serrés, croisements ou zones à visibilité réduite.

CONSEILS POUR LES CYCLISTES ET LES AUTOMOBILISTES

POUR LES CYCLISTES

VIGILANCE : Soyez particulièrement vigilant(e) aux croisements et aux endroits pourvus de marquages rouges. Ces zones requièrent souvent une attention particulière.

VISIBILITÉ : En cas de visibilité réduite, utilisez toujours l’éclairage et des vêtements réfléchissants pour augmenter votre propre visibilité.

COMPORTEMENT : Respectez le code de la route et préparez-vous aux réactions des automobilistes, particulièrement dans des zones aux marquages rouges où, potentiellement, il pourrait y avoir des conflits de passage plus fréquents.

AUTOMOBILISTES : VIGILANCE

Respectez les marquages rouges sur la route et gardez une distance de sécurité par rapport aux cyclistes. Ces marquages signalent une zone où les cyclistes sont prioritaires ou dans laquelle une attention particulière est requise.

Rouler lentement : Afin d’éviter des accidents et d’être préparé(e) à une présence de cyclistes, réduisez votre vitesse aux endroits signalés par des marquages rouges.

Bifurquer : Lorsque vous bifurquez aux intersections, faites particulièrement attention aux cyclistes qui peuvent avoir la priorité ou se trouver sur un marquage rouge.

D’une région à l’autre, les règles et significations exactes peuvent varier ; il est donc important de se familiariser avec les règles de circulation locales.

Votation du 24 novembre un élément clé de la politique routière

Le 24 novembre prochain, la population votera sur le projet PRODES. Ce projet comprend notamment l’élargissement de l’autoroute entre Nyon et Le

Vengeron. Par Xavier de Haller, avocat, président de l’ACS Vaud

Il est manifeste que cet élargissement est nécessaire pour des questions de sécurité et de fluidité du trafic. En outre, il permettra de délester le réseau routier cantonal et communal et, partant, d’améliorer la qualité de vie des habitants des communes concernées. Cette votation revêt donc un intérêt matériel et immédiat à court terme. Par ailleurs, à moyen terme, cette votation donnera le ton pour tous les dossiers d’infrastructures routières. En effet, il est patent que les autorités cantonales attendent le résultat du 24 novembre avant de se positionner et de faire avancer

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Tél. 079 571 18 20 d’autres dossiers. Dès lors, il est essentiel de se mobiliser afin que le projet PRODES soit validé par le peuple et, ainsi, donner un signal fort aux autorités cantonales.

La prospérité économique passe par des infrastructures routières et ferroviaires adaptées aux besoins de l’économie. La population a également besoin de ces infrastructures pour ses activités sociales, familiales et de loisir. Il faut donc montrer que nous voulons avancer dans le développement de ces infrastructures. Seul un «oui» le 24 novembre prochain nous permettra de le faire.

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Neuchâtel

Partage de passion

Mon histoire en tant que jeune pilote a toujours été marquée par une passion inébranlable pour l’automobile, une passion transmise et partagée avec Christophe Hurni. Avec ses nombreuses années d’expérience dans le sport automobile, Christophe incarne pour moi l’esprit de la compétition avec simplicité et amitié. Notre rencontre a marqué le début d’une aventure unique, où j’ai pu bénéficier de ses conseils avisés et de son expérience précieuse pour progresser et nourrir mon propre talent.

J’ai commencé ma carrière en monoplace par un stage de pilotage en Formule Renault 2.0L. Après une solide formation en Formule 4 avec des journées de roulage, j’ai poursuivi en Formule Renault 2.0L (moins onéreuse que la Formule 4). J’ai appris la discipline, affiné ma technique et perfectionné mon pilotage pour atteindre le titre de vice-champion de France en 2020. Ces expériences m’ont ensuite ouvert les portes de la Formule 3 régionale pour deux saisons d’affilée.

Christophe Hurni a joué un rôle essentiel à mes côtés à chaque étape de ma carrière. Grâce à lui, j’ai appris à gérer les moments cruciaux et à toujours chercher à m’améliorer. Ensemble, nous partageons une passion commune pour l’automobile, un lien qui dépasse les générations.

à travers les générations

En 2023, tout a pris une tournure décisive lorsque j’ai été repéré par l’académie jeune pilote de chez Aston Martin. Mes performances en monoplace ont attiré l’attention de la célèbre marque britannique, qui m’a soutenu pour mes débuts en Championnat de France GT4. C’était une nouvelle étape pour moi, où j’ai dû m’adapter aux voitures GT et à une nouvelle forme de compétition. Grâce à cette transition, j’ai pu prouver ma polyvalence et ma capacité à évoluer dans des environnements différents avec des résultats très encourageants dès les premières courses.

Les résultats prometteurs de 2023 ont été récompensés lorsque j’ai été reconduit par Aston Martin pour la saison 2024, cette fois pour le Championnat d’Europe GT4. C’est un honneur de pouvoir représenter une équipe aussi prestigieuse et de me confronter à des pilotes de très haut niveau sur la scène internationale. Chaque course est une nouvelle occasion de montrer ce dont je suis capable, toujours guidé par l’influence et les enseignements de Christophe Hurni.

CHRISTOPHE HURNI , PILOTE ET COACH

Depuis toujours, j’éprouve du plaisir à partager mes passions sportives et permettre aux gens autour de moi de découvrir et pratiquer un sport dans les meilleures conditions.

Le sport automobile que je pratique en compétition depuis 42 ans ne déroge pas cette règle. Cela m’a permis d’accompagner de nombreux jeunes et de les conseiller pour leur début en compétition. Il n’y a pas de structure dans notre pays et je suis régulièrement sollicité. Avec plaisir, je prends toujours du temps pour orienter et aider les futurs jeunes pilotes dans leur découverte du sport automobile. C’est toujours une belle satisfaction de les suivre et les voir évoluer dans leur carrière.

Avec les années, c’est plutôt une jolie amitié qui se crée avec eux. C’est une belle passion et je ne peux que les motiver, bien que le chemin soit long et pas toujours facile. Certains ont réussi des carrières de haut niveau.

Votation du 22 novembre 2024 pour l’aménagement des routes nationales

Cette votation est pour nous, les automobilistes, l’occasion de manifester notre désir d’avoir un réseau routier adapté et de qualité afin de garantir la mobilité dans notre pays et d’inverser la courbe croissante des bouchons (plus de 50 000 heures en 2023). Chaque voix compte pour un signe fort à nos politiciens afin de défendre nos droits d’automobilistes !

Témoignage du vainqueur du concours ACS sur simulateurs !

Gilles Faivre : «Suite à mon inscription au concours ACS, je me réjouissais de participer à cette expérience virtuelle sur simulateurs. Un super accueil et une démonstration par le pilote et champion Christophe Hurni pour faire monter la pression. Une belle immersion virtuelle dans une super ambiance !

Alors quelle surprise lorsqu’on m’a annoncé avoir remporté le concours ACS et l’opportunité de participer à un stage de pilotage en monoplace !

Après une longue attente marquée par l’impatience, une certaine pression et beaucoup d’excitation… nous y voilà ! Le 16 septembre, c’est parti pour le stage ! Ça y est, on ne rigole plus, cette fois c’est du réel, et si je finis dans le bac à sable, il n’y a pas de touche «Restart». Organisé d’une main de maître par Catia, de Sports-Promotion, et accompagné par le staff pour le coaching, les débriefings et les aspects de sécurité notamment, m’y voilà ! Une reconnaissance de la piste, une installation dans le cockpit exigu, sanglé comme jamais, un bruit à faire siffler les oreilles, et c’est parti ! De fortes et de belles sensations dans cette découverte du pilotage, in vivo cette fois-ci ! Quel plaisir de rouler et de s’amuser, se voir progresser et aussi prendre conscience que c’est un sport exigeant. Sur la piste, les erreurs se paient cash en tête-à-queue.

Dans une belle ambiance où se côtoient tous les niveaux d’apprentis pilotes, ce fut une opportunité unique pour découvrir ce monde et y éprouver un énorme plaisir. Un tout grand merci à l’ACS et à SportsPromotion pour ce moment magique et cette expérience unique !»

Si vous souhaitez faire un essai sur un simulateur, ne ratez pas nos prochaines soirées Découverte qui auront lieu les jeudis 31 octobre et 14 novembre 2024 ! Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter notre page dédiée à ces soirées

https://www.acs.ch/fr/sections/neuchatel/VIPACS-Challenge/Soir-es-D-COUVERTE.php

ou à nous contacter directement par téléphone au 032 725 81 22 ou par e-mail à l’adresse acs.neuchatel@acs.ch.

Passion Cars & Coffee – évènements riches de passion

Immense engouement pour ces magnifiques évènements que sont les Passion Cars & Coffee suite à leur mise en place en 2024 ! En effet, nombreux encore sont les passionnés, enthousiasmés par ce concept, qui se sont déplacés lors des deux derniers rassemblements de cette année dans le parking du Centre Service Porsche à Marin, ainsi que celui du garage Lanthemann à Champagne. Ces évènements, ouverts à tous et gratuits, ont connu un vif succès dans notre

région de Neuchâtel cette année. Un grand nombre d’amateurs de voitures se sont rassemblés autour d’un bon café chaud afin de partager et d’échanger autour de leur passion commune, l’automobile.

La magie de ces évènements est sans doute la grande mixité des voitures. En effet, que votre voiture soit nouvelle, ancienne, sportive ou originale, nous nous faisons un plaisir de l’accueillir et de la contempler.

Restez connectés avec nous, et ne manquez pas les dates des prochains Passion Cars & Coffee 2025 qui sont déjà en cours de planification. Retrouvez toutes les prochaines informations au sujet de ces évènements sur notre page internet

https://www.acs.ch/fr/sections/ neuchatel/evenements/

ou contactez-nous par e-mail à l’adresse acs.neuchatel@acs.ch ou par téléphone au 032 725 81 22.

Vaud Guy Trolliet et Sébastien Moulin en route pour un podium européen

Après leur belle performance à bord de leur Porsche 911 lors du récent Rallye Elba Storico (2e place de leur catégorie), Guy Trolliet et son copilote Sébastien Moulin se rapprochent fièrement d’un podium dans le championnat d’Europe FIA des rallyes historiques, catégorie 3, réservée aux voitures de 1976 à 1981.

À quelques jours du Rallye Sanremo, l’équipage valdo-valaisan occupe la 2e place au classement du championnat. Bien qu’ils ne prévoient pas de participer à la dernière manche en Grèce, ils conservent de solides chances de terminer sur le podium final, à condition de briller sur les routes sinueuses de l’arrière-pays ligure.

ADAPTATIONS DES COTISATIONS 2025

Ayant décidé de ne pas répercuter sur ses membres l’augmentation des primes d’assurance au 1er janvier 2024, nous rappelons aux membres concernés la décision de l’assemblée générale du 16 mai 2024 d’augmenter les cotisations des membres Classic et Light de CHF 20.– à partir du 1er janvier 2025. Cette décision avait déjà fait l’objet d’une publication dans le numéro 317 du magazine Auto qui est, statutairement, l’organe de publication officiel de l’association.

ACS Vaud à la Migros de Romanel-sur-Lausanne

Du 18 au 23 novembre 2024, l’ACS Vaud sera présent dans le hall central de la Migros de Romanelsur-Lausanne pour proposer une activité ludique aux clients du centre commercial. Au programme, un circuit de course miniature sur lequel petits et grands pourront se défier en toute sécurité. Un championnat sera organisé pour l’occasion avec, peut-être, une attraction surprise en présence de vrais pilotes de

course. N’hésitez pas à nous rendre visite pendant les heures d’ouverture du centre (migros1032.ch).

Vous aimez la voiture et le sport automobile ?

Nous aussi !

Join the Club !

Soutien au sport automobile

L’ACS Vaud propose aux membres qui désirent soutenir son action en faveur de la passion automobile de se manifester pour lui faire un don via le Fonds pour la promotion du sport automobile en Suisse en utilisant le QR-code (exclusivement pour paiements par e-banking ou mobile banking).

L’IBAN du compte est CH37 0900 0000 1406 1708 2.

Les montants seront exclusivement utilisés dans les buts prévus par ledit fonds.

L’Union Vaudoise des garagistes propose un réseau de professionnels performant et défend les intérêts de chacun.

upsa-vaud.ch

Fribourg

Lprésentation de la voiture BMW de course de Grégory de Sybourg

’ACS Fribourg a convié ses membres le 29 octobre pour la présentation au garage Dimab de Rossens de la voiture BMW de course de Grégory de Sybourg. Une quarantaine de membres ont répondu à l’appel et Grégory nous a fait le résumé de sa saison prometteuse et nous a fait part de ses ambitions pour le futur, dont une participation aux mythiques 24 Heures  du Mans. Un apéritif dînatoire offert par la section a clos la soirée.

Jeudi 24 octobre, le comité de la section, par l’intermédiaire de son vice-président Philippe Maridor ainsi que de son secrétaire général Pierre Piccand, a participé à l’hommage du 53 e anniversaire de la mort de Jo Siffert au Jo Siffert Corner de Corminbœuf. Une cinquantaine de passionnés se sont retrouvés au local et ensuite au restaurant La Détente, jouxtant le lieu. Neel Jani avait été invité par les organisateurs pour faire part de son parcours de coureur automobile, et l’assistance a écouté avec intérêt les différentes facettes de sa vie professionnelle sur les circuits, dont une magnifique victoire aux 24 Heures du Mans.

À VENDRE

Porsche Cayenne GTS 07.2016 Automatic, essence, SUV, Tout terrain, 440 PS, noir, occasion - CHF 46 900.Tél. 079 639 37 11

À VENDRE

Audi A3 Cabriolet 35 TFSI Sport S-tronic, 04.2019 / CHF 24 990.–, semi-automatic, Essence, Cabriolet, 150 PS, Bleu, Occasion, Tél. 079 639 37 11

Valais

PMagnifique sortie sur le circuit de Vaison Piste

our la première fois, nous avons eu l’occasion de participer à une sortie sur le circuit de Vaison Piste, en France, aux côtés de notre partenaire ACD Motorsport. Avec une météo idéale et un large éventail de voitures, allant des classiques aux plus sportives, l’événement s’annonçait déjà sous les meilleurs auspices.

Les participants ont particulièrement apprécié l’opportunité d’être coachés par le pilote expérimenté Yoan Loeffer, qui a prodigué de précieux conseils pour améliorer leur technique de conduite et accompagné certains pilotes en cours privé pour améliorer leur technique. Que ce soit pour les novices ou les habitués des circuits, chacun a pu tirer parti de ses recommandations pour vivre une expérience enrichissante et palpitante.

Durant la pause dîner, nous avons eu la chance de visiter le gigantesque atelier de Vaison Piste. Une véritable caverne d’Ali Baba pour les amateurs de voitures insolites, certaines ayant même été conçues

spécialement pour des productions cinématographiques, notamment pour Disney. Cet atelier, chargé d’histoire, a su captiver l’imagination des participants. L’infrastructure impressionnante de Vaison piste témoigne de leur passion pour l’automobile.

Les participants sont repartis ravis, avec des souvenirs inoubliables, marqués par les sensations fortes ressenties tout au long de

la journée. Une expérience mémorable, où plaisir, apprentissage et découverte étaient au rendez-vous.

Nous sommes impatients de vous proposer de nouvelles sorties et activités du club dans le futur ! Rendez-vous au mois de décembre sur notre agenda

www.acs.ch/fr/evenements/

Salon des voitures vintage - retour sur images

Le salon des voitures vintage a été créé en 2021 par Valérie, une passionnée de voitures anciennes.

Pour la deuxième fois notre club se devait de soutenir et être présent à cette manifestation qui s’est déroulée du 11 au 13 octobre 2024 dans la galerie marchande de la gare des Eaux-Vives.

De nombreux visiteurs présents ont pu admirer durant ces 3 jours de magnifiques voitures anciennes.

Notre concours a rencontré un vif succès ! 9 heureux gagnants se sont vus offrir des bons pour des sessions de 25 minutes sur un simulateur de course automobile au centre RacExperience – Place du Métral 8 à Thônex.

Merci à tous pour votre visite et à l’année prochaine !

ACS Fribourg

Case postale 37 1701 Fribourg

T +41 26 341 80 20 acs.fribourg@acs.ch

ACS Vaud

Ch. des Gavardes 7

CP 136 | 1073 Savigny

T +41 21 331 27 22 acs.vaud@acs.ch

ACS Genève

Ch. de Grange-Collomb 4 1212 Grand-Lancy

T +41 22 342 22 33 acs.geneve@acs.ch

ACS Centrale

Wasserwerkgasse 39

3000 Berne 13

T +41 31 328 31 11 info@acs.ch

ACS Neuchâtel

Avenue de la Gare 2

2013 Colombier

T +41 32 725 81 22 acs.neuchatel@acs.ch

ACS Section Berne

Helvetiastrasse 7 3005 Berne

ACS Les Rangiers

Avenue de la Gare 50 2800 Delémont

T +41 32 422 33 22 acs.lesrangiers@acs.ch

T +41 31 311 38 13 info@acsbe.ch HOTLINE

ACS Valais

Rue du Scex 33

1950 Sion

T +41 27 322 11 15 acsvalais@acs.ch

+41 31 328 31 11

NUMÉRO DE DÉPANNAGE +41 44 283 33 77

Les Rangiers

LNos conseils pour passer un hiver sans encombre

e choix et l’état des pneus restent évidemment le critère déterminant pour garantir une sécurité optimale, puisqu’ils sont le seul point de contact avec le sol. Les pneus d’hiver sont spécialement adaptés lorsque les températures descendent, même sans que les routes ne soient glissantes !

CARACTÉRISTIQUES DES PNEUS D’HIVER

Les pneus d’hiver se reconnaissent à leur profil très découpé, avec des lamelles en zigzag qui améliorent l’adhérence sur la neige et la glace. De plus, pour être certifiés pneus d’hiver, ils doivent arborer sur leur flanc le symbole M+S (Mud & Snow) et obligatoirement un flocon de neige. Ce dernier garantit que le pneu a passé les tests d’efficacité sur neige.

QUAND UTILISER DES PNEUS HIVER ?

Dès que la température descend sous les 7 degrés Celsius, il est recommandé de passer aux pneus d’hiver. En dessous de cette température, les pneus d’été perdent en efficacité, car leur gomme devient trop dure pour adhérer correctement à la route. Les pneus d’hiver, au contraire, sont fabriqués avec une gomme plus souple qui reste performante même par temps froid.

RISQUES DE ROULER

AVEC DES PNEUS D’HIVER EN ÉTÉ Même s’il est autorisé de rouler en pneus d’hiver durant toute l’année, il est important de les retirer dès le retour des beaux jours. Avec la hausse des températures, leur gomme devient trop tendre, s’use rapidement et perd énormément d’adhérence. En été, les distances de freinage d’un pneu d’hiver s’allongent jusqu’à 30 % par rapport à un pneu d’été ! En cas d’accident, il n’est pas exclu que le conducteur écope d’un retrait de permis de quelques mois supplémentaires ainsi que d’une amende plus salée.

POSITIONNEMENT DES PNEUS :

OÙ METTRE LES MEILLEURS ?

Contrairement à une idée reçue, les meilleurs pneus doivent toujours être montés à l’arrière du véhicule. Cette pratique améliore la stabilité et évite le risque d’une perte de contrôle, en particulier pour les conducteurs non expérimentés qui maîtrisent plus difficilement une glissade de l’arrière.

DURÉE DE VIE

ET USURE DES PNEUS HIVER

Vous pouvez «finir» vos pneus hiver au printemps ou les installer dès l’automne avant de les changer avant l’hiver. Les pneus hiver comportent généralement deux indicateurs d’état :

• Le témoin d’usure, indiquant le minimum légal de 1,6 mm de profondeur de sculpture.

• Un 2e témoin, à mi-hauteur, marquant le niveau recommandé pour une efficacité optimale dans la neige.

ATTENTION À L’ÂGE DES PNEUS !

Même si des pneus paraissent en bon état, nous faisons régulièrement l’expérience, lors des cours deux phases au Centre Top-Conduite, que la gomme se durcit au fil des années et réduit terriblement l’adhérence ! Il est donc crucial de vérifier l’âge des pneus, indiqué sur leur flanc (par exemple, «DOT 4218» signifie que le pneu a été fabriqué la 42e semaine de 2018).

QUE VALENT LES PNEUS QUATRE

SAISONS ?

Souvent moins performants que les pneus hiver en conditions extrêmes et si la sécurité est correcte pour des climats modérés en cas de chutes de neige ou de verglas, des pneus dédiés à l’hiver c’est mieux.

QUELS PNEUS ACHETER ?

Il est conseillé de demander l’avis d’un professionnel pour choisir ses pneus. Plusieurs critères peuvent être pris en compte : leur rapport qualité/prix (adhérence), leur longévité et leur «étiquette énergie».

APPRENDRE À MAÎTRISER SON VÉHICULE

Pour ceux qui veulent perfectionner leur conduite en conditions hivernales, il est recommandé de suivre un cours de conduite sécuritaire dans un centre spécialisé comme Top-Conduite. Une simple heure avec un moniteur passionné peut faire la différence.

ÉVÉNEMENTS À VENIR ET AVANTAGES POUR LES MEMBRES DE L’ACS

• Sortie sur circuit glace à Flaine organisée par l’ACS Les Rangiers le samedi 1er février 2025. Une expérience unique pour tester vos compétences en conduite hivernale !

• Les membres de l’ACS Les Rangiers bénéficieront cet hiver d’un cours gratuit d’une demi-journée (Centre TopConduite) sur la maîtrise du véhicule en hiver, une autre bonne raison de rejoindre cette association dynamique.

CONCLUSION

Les pneus d’hiver sont essentiels pour rouler en toute sécurité lorsque les températures baissent. Pour améliorer votre maîtrise de la conduite en hiver, n’hésitez pas à participer aux événements et cours proposés par des professionnels.

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Cette action est valable du 1er novembre au 15 décembre 2024 pour tous les membres actifs de l’ACS domiciliés en Suisse et n’est pas cumulable. L’envoi de la vignette commencera à la mi-novembre. La demande de carte, les prix et les prestations, les conditions générales de l’ACS Visa Card et les conditions générales d’assurance sont disponibles sur acs.ch/visacard

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