Magazine de l'ACS no 317 juin 2024

Page 1


Allianz Assistance

Le numéro un mondial en matière de prestations d’assistance et d’assurance voyage.

ACS & Allianz Assistance – Un partenariat solide avec des avantages précieux pour les membres de l‘ACS:

Centrale d’assistance suisse joignable 24 heures sur 24 compétente et accueillante

Service dépannage et accident en Suisse et partout en Europe

Conseil-santé par téléphone et assistance médicale 24 heures sur 24, dans le monde entier, en cas de maladie et d’accident

Réseau mondial de partenaires en service dans le monde entier et à tout moment pour nos clients

Tous ensemble avec l’ACS pour faire valoir nos droits

En tant que président de l’ACS Neuchâtel, je suis régulièrement sollicité par nos membres pour les problèmes de circulation qui les excèdent : «Zones 30, gendarmes couchés trop hauts, pots de fleurs et obstacles divers au milieu des chaussées, bouchons perpétuels, radars, suppression des places de parc, lignes de bus fermées nous obligeant ainsi à attendre à chaque arrêt (formation de bouchons), etc., la liste complète serait trop longue.»

Nous sommes 4,5 millions d’automobilistes dans notre pays et je pense que nous devons réagir ! L’ACS est la seule organisation active au niveau politique pour défendre les droits des conducteurs. Pour réaliser notre tâche, qui est énorme face à une vague verte très virulente, nous avons besoin d’une mobilisation de chacun.

Devenez membre et proposez à vos amis, à votre famille de se réunir tous ensemble autour de l’ACS. Plus nous serons nombreux et plus nous serons en capacité de défendre nos droits de citoyens et la liberté d’utiliser une voiture dans des conditions normales sur un réseau routier de qualité et adapté aux besoins actuels.

Sommaire

Actu automobile 4-5

Reportage

La vie des petits garages 7-11

Rallye

Éric, Jordan : passion rime avec organisation 12-14

De Sébastien Loeb à Ari Vatanen 15

Énergie

Les chiffres de la mobilité en Suisse 16-17

GIMS - Salon international de Genève

La triste fin du salon de Genève 18-19

La page de Megan

Mazda CX-60 à travers l’Atlas et le désert 20-21

Sécurité routière

Ronds-points et vacances en voiture électrique 22-23

Sport automobile

Les Suisses au Mans... 24-27

Technique

De l’énergie en abondance pour demain ? 28-29

Ambassadeur de l’ACS

Christophe Hurni, trophée Ferrari Challenge Europe 30

Page juridique

Location d’une voiture à l’étranger.. 31

Page ACS - Votations

De nombreux clients satisfaits 32-33

Routes nationales : les piliers de la mobilité 34-35

Thomas Hurter, président central de l’ACS

Pour une décongestion des villes et agglomérations 36

Pascal Étienne, président ACS Les Rangiers

Un bruit de réforme 37

Pages des sections ACS 38-46

Imaginez un ACS de 4,5 millions de membres au lieu de près de 100 000 actuellement. Nous serons ainsi plus forts dans les discussions politiques fédérales, cantonales et communales !

Alors, si nous voulons changer quelque chose, il est temps de réagir !

Vive la passion automobile avec l’ACS.

Christophe Hurni, Président de l’ACS Neuchâtel

12-15

FERRARI 12CILINDRI

Non électrifiée (la dernière ?), la Ferrari 12Cilindri est une GT biplace à moteur central avant qui prend la relève de la 812 lancée en 2017 en s’affranchissant au niveau du style. Dans la lignée de la marque, elle répondra à tous les passionnés avec sa ligne épurée. Longue de 4,73 m, la 12Cilindri a un empattement réduit à 2,70 m. Des éléments aérodynamiques dissimulés, mais efficaces, qui assurent de grandes performances tout en gardant un ligne impressionnante.

MERCEDES CLASSE G 2025

Près d’un demi-siècle plus tard, la Classe G continue de défier l’inconnu avec les toutes nouvelles G550 Mercedes-Benz et G63 Mercedes-AMG 2025. Nouvel habitacle hors route pour franchir les terrains difficiles, les renseignements les plus pertinents pour la conduite hors route, comme le positionnement du véhicule, l’altitude et l’angle de braquage et la nouvelle fonction «Capot transparent», qui utilise la caméra à 360 degrés pour une vue virtuelle des obstacles situés sous le véhicule. Le nouveau groupe motopropulseur fournit 20 Ch et 148 lb-pi de couple supplémentaires pour des performances et une efficacité accrues.

LAMBORGHINI TEMERARIO

Nom d’un taureau que le matador mexicain Arturo Salvidar a gracié lors d’une corrida au Mexique en avril 2023, ce nouveau modèle devrait remplacer la Lamborghini Huracán. Les informations sont rares, mais on sait que le véhicule sera propulsé par une motorisation hybride V8 biturbo placée dans le dos du conducteur. Au niveau puissance, les 640 Ch de la Huracán ne sont plus d’actualité mais augmenter en raison du système hybride.

AUDI GRANDSPHERE CONCEPT

Avec une longueur de 5,35 mètres, 2 mètres de large et 1,39 m de haut, l’Audi Grandsphere Concept annonce le futur de la marque dans le segment des grandes berlines de luxe. Moteurs électriques, essieux avant et arrière (puissance combinée de 530 kW pour un couple de 960 N.m). Ce concept atteint 100 km/h en moins de 4 secondes. La batterie centrale (120 kWh de stockage) assure une autonomie de plus de 750 kilomètres. La technologie de charge 800 volts (270 kW de puissance) permet une recharge en dix minutes pour 300 kilomètres, et il faut moins de 25 minutes pour passer de 5 à 80 % de recharge.

FORD EXPLORER 100 % ÉLECTRIQUE

Ford commence la production du premier modèle d’une nouvelle génération de véhicules particuliers 100 % électriques. Le Ford Cologne Electric Vehicle Center est un élément clé du plan «Road to Better» de Ford, visant à atteindre la neutralité carbone pour sa production européenne.

ALPINE ALPENGLOW HY4

Le prototype Alpine Alpenglow (nommé Hy4) a été présenté le 10 mai dernier. Son nom combine la notion d’hydrogène «Hy» et «Four» pour quatre cylindres. Le moteur V6 spécifiquement conçu pour être alimenté en hydrogène a été entièrement développé par Alpine. Le prototype Alpine Alpenglow Hy4 alimenté à l’hydrogène raffine encore son design en faisant le lien entre la course et la route. Cockpit biplace et nombreux détails synonymes de performance, comme son véritable volant de course et ses nouvelles jantes.

PORSCHE 911 RESTYLÉE PASSE À L’HYBRIDE

Véritable révolution pour le constructeur allemand que cette première 911 hybride (disponible uniquement dans la version GTS). Nouveau moteur 3.6 à simple turbo (entraîné par un moteur électrique), le six-cylindres est complété par un moteur électrique de 55 Ch (sis dans la boîte à vitesses) pour mieux redistribuer l’énergie. Côté performance, 610 N.m de couple (541 avant), une amélioration des performances et le désir de réduire les émissions de CO2

NOUVEAU MINI COUNTRYMAN E

Mini élargit sa gamme de modèles entièrement électriques. Le modèle est 13 centimètres plus long et 8 centimètres plus haut que le Mini Countryman de deuxième génération, et dispose donc de plus d’espace intérieur avec des nouveaux compartiments de rangement. Le moteur électrique de 150 kW/204 Ch du Mini Countryman E atteint un couple de 250 N.m. Le véhicule polyvalent passe ainsi de l’arrêt à 100 km/h en 8,6 secondes et atteint une vitesse de pointe de 170 km/h. Avec la charge rapide DC jusqu’à 130 kW, 29 minutes suffisent pour charger la batterie de 10 à 80 %.

NOUVELLES BMW M3 SEDAN ET TOURING

Pour cette nouvelle édition de la célèbre série de modèles, la version la plus puissante du moteur six cylindres en ligne doté de la technologie M TwinPower Turbo développe une puissance de 390 kW/530 Ch. La berline s’inscrit dans une lignée de voitures de sport hautes performances qui remonte à près de 40 ans. La première génération de la BMW M3, dévoilée en 1986, est devenue le modèle le plus couronné de succès dans les courses de voitures de tourisme du monde entier.

MODÈLES DS 7 ANTOINE DE SAINT EXUPÉRY

Nouvelle campagne, nouveau chapitre de sa signature «Le voyage est un art», le Petit Prince poursuit son étoile au volant d’une DS 7 Antoine de Saint Exupéry. Gérée par la technologie E-Tech, l’association du moteur thermique, des trois moteurs électriques et de la batterie offre 300 Ch et un rendement optimisé en permanence avec un ratio performance / efficience au meilleur niveau du marché. La consommation mixte WLTP est établie à 0,7 l / 100 km, et reste mesurée à 5,8 l/100 km batterie vide.

Prévoyance professionnelle Suisse

helvetia.ch/lpp-invest

Caisse de pension. Innovante et flexible.

Organisez votre prévoyance du personnel sur mesure. Avec nous, son administration devient un jeu d’enfant. Helvetia LPP Invest vous accompagne et vous fait profiter de nombreux avantages.

La vie des «petits» garages…

Thème récurrent qui bouscule nos habitudes, nos repères et, inévitablement,

notre environnement automobile : «Le monde change» ! Par Gérard Vallat

Comme il est déjà loin, le temps où nous allions à la rencontre de notre garagiste de quartier, homme de confiance, confident et guérisseur de nos petits bobos mécaniques. Ces petits ateliers sont devenus rares. Pourtant, quelques derniers «dinosaures» subsistent.

Asphyxiés par les grands groupes, distributeurs de marques aux gammes et modèles

toujours plus sophistiqués, asservis à une technologie rythmée d’entretiens exigeant d’être suivis par ces mêmes distributeurs (garanties obligent). Nos anciens garagistes ont été contraints de réagir à ce nouveau paradigme, en n’ayant d’autres choix que de s’adapter, ou disparaître. Pour prendre la température de ce secteur, nous sommes allés à la rencontre de quelques-uns de ces artisans d’un monde de l’automobile en péril. Une première étape qui pourrait être élargie

à d’autres officines mécaniques dans nos prochains numéros.

DE L’ESSENCE DANS LES VEINES

Afin de ne pas être redondant, résumons les points communs des quatre personnalités concernées par ce sujet. Elles ont la passion, un amour immodéré de l’automobile chevillés au corps et un mélange sang/essence qui circule dans leurs veines.

Restaurateur de véhicules avec brevet fédéral

Conscients du vieillissement de la génération des mécaniciens actifs sur le domaine, ainsi que de la problématique du maintien des véhicules d’hier sur les routes de demain, l’Union professionnelle suisse de l’automobile (UPSA), l’Union suisse des carrossiers (USIC) et la communauté suisse d’intérêts «Restaurateur automobile» ont créé une formation modulaire de cette spécialisation, qui délivre un brevet fédéral de restaurateur de véhicule, au terme de deux ans de de formation.

Les restaurateurs de véhicules sont des professionnels spécialisés expérimentés dans la remise en état, la maintenance et l’entretien ainsi que dans la préservation, la conservation, la restauration, la réparation, la rénovation et la reconstruction de carrosseries et de composants de véhicules historiques relevant de la technique automobile. Ces professionnels se répartissent en plusieurs spécialisations : «Technique automobile», «Carrosserie-tôlerie» et «Carrosserie-peinture». Ils

reçoivent et traitent des véhicules automobiles utilisés activement, principalement produits dans les années 1945 à 1980 environ.

COMMUNAUTÉ D’INTÉRÊTS RESTAURATEUR DE VÉHICULES c/o AGVS/UPSA

3006 Berne info@fahrzeugrestaurator.ch

Stéphane Reuteler
Remo Palermo
Gianni et Anthony Sinopoli Michel Wyler
Suite page suivante

4R Performance - Stéphane Reuteler

«Enfant de l’automobile», comme il aime à se présenter, Stéphane

Reuteler a longtemps évolué dans l’environnement du sport automobile, au sein duquel il a participé dans ses jeunes années aux finales de l’école de pilotage Winfield de Magny-Cours. Par Gérard Vallat

Participant ensuite à différentes épreuves de sport automobile, comme notamment le rallye Paris-Dakar en 1988. Un cheminement qui l’a amené à la création de l’entité que nous présentons ici.

À quelle date avez-vous commencé votre activité d’indépendant, et pourquoi 4R Performance ?

Mes débuts remontent à 1988, le temps passe, ce n’était pas hier. Aujourd’hui, le garage se situe au cœur du village de Cossonay, et 4R, un clin d’œil à la famille, mes deux enfants, mon père qui est maintenant décédé et moi, passionnés d’automobile, puis Performance, parce que c’est ce que nous cherchons.

Quelles sont les activités et spécialités de votre garage ?

Elles consistent essentiellement à l’entretien et à la restauration de voitures, mais également à l’organisation et à l’assistance lors de journées de roulages sur circuits.

On voit deux rares Lancia Stratos dans vos locaux.

Effectivement, des autos exceptionnelles qui appartiennent à un même client, mais elles ne signifient pas que je sois concentré sur cette marque. Elles sont là actuellement, mais je suis un touche-à-tout, avec

une faiblesse pour l’univers Porsche, de par ma fonction de support technique pour le Porsche Club 3 Lacs. En parallèle, j’assure la maintenance et le suivi sur des rallyes historiques, tels que Mille Miglia, avec une Alfa Romeo CSS de 1957, et aussi de Formules Renault modernes, en circuit pour quelques clients. Ces activités d’assistance sur pistes et entretien de voitures de compétition et sportives me rendent particulièrement fier, puisqu’en près de dix ans aucune voiture n’est tombée en panne.

Entretenir ce genre de voitures engendre-t-il des difficultés pour obtenir les pièces de rechange ? Oui, bien entendu, c’est une des plus grandes difficultés que de s’approvisionner en pièces pour des voitures anciennes et rares. Nous avons noué de nombreux contacts au fil des années, mais beaucoup de pièces sont à refabriquer. Pour cela, j’ai la chance d’avoir d’excellentes relations avec Rechsteiner Racing, pour lequel j’ai travaillé à mes débuts. L’expérience et les relations sont déterminantes dans mon activité.

Comment développez-vous votre clientèle ?

Il n’y a pas de miracle, il faut être présent sur les événements, rallyes, sorties sur pistes, etc. C’est lors de ces journées où nous assistons nos clients fidèles, en démontrant la qualité de notre travail, que nous pouvons rencontrer de nouvelles personnes qui pourraient avoir recours à nos services. Notre leitmotiv reste «qualité et plaisir». Ce métier crée des relations d’amitié avec nos clients, de par le fait que nous vivons ensemble une passion commune.

Des projets en cours ?

On a toujours des projets, mais en voilà un très intéressant qui vient d’être validé par le client, avec la restauration et la mise en état Peeble Beach d’une très belle et rare Ferrari 365 qui vient d’intégrer le garage. Il s’agit d’un prototype, la version N° 1 qui a été présentée au salon de l’auto à Genève en 1971. Cette voiture unique figure sur tous les manuels d’atelier, les publicités de l’époque et le mode d’emploi Ferrari. Pour l’anecdote, une autre voiture était pressentie pour la présentation, mais elle était rouge, et comme à l’époque les images étaient en noir blanc, elle ne ressortait pas bien. Cette blanc/crème a été choisie, vraiment un objet intéressant et rarissime.

4R Performance

Route de la Sarraz 11 1304 Cossonay

BF-Bühler & Favre - Remo Palermo

Certificat de mécanicien sur automobiles en poche, Remo Palermo aspira rapidement à élargir son champ d’activités et de compétences. C’est fort de cette volonté qu’il a entrepris en 2012 l’aventure de l’entrepreneuriat, en reprenant la société.

Par Gérard Vallat

Une raison sociale que le nouveau patron a délibérément décidé de conserver. «Je cherchais à faire un pas dans la profession, les moteurs étaient ma passion, et puis je ne me voyais pas changer des freins et des embrayages toute ma vie. Je n’ai pas eu à chercher trop loin, puisque l’entreprise que j’ai reprise est voisine de celle de mon précédent employeur. Je connaissais le patron, on s’est vite compris et il m’a proposé de reprendre l’atelier. C’était un rêve pour moi, mais je lui ai avoué que je n’étais pas certain d’avoir le bagage nécessaire. Il m’a simplement dit ‹Tu sais prendre des mesures ?›, j’ai répondu oui, je me suis formé en 2011 et on a fait la passation sur ces mots en 2012.»

Quelques mots pour décrire votre activité ?

Depuis sa création par monsieur Bühler en 1989, Bühler & Favre SA est spécialisée dans la révision de moteurs, culasses, essence ou diesel, anciens ou modernes. Nous faisons également la réparation de diverses pièces, telles que pistons, turbos, soupapes, etc. Finalement, nous n’avons pas beaucoup de limites, si ce n’est parfois le porte-monnaie du client, notamment lors de gros travaux sur des moteurs d’oldtimers. En résumé, du vélomoteur à de gros moteurs stationnaires, en passant par les moteurs de bateaux, motos, oldtimers, machines de chantiers, camions,

etc., il n’y a guère de limites. Nous sommes deux pour absorber pas mal de travail.

Qui sont vos clients ?

Sur ce point également, la liste est longue, nous avons des garagistes, des clients privés, des propriétaires d’anciennes voitures, ou motos, bateaux, etc. Il n’y a pas vraiment de profil de client type.

Est-ce que vous fabriquez des pièces ?

Lorsque c’est dans nos cordes, et si nous disposons des machines et outils nécessaires, oui, nous sommes capables de fabriquer certaines pièces avec nos deux tours. Sinon, il arrive quand même que nous devions rechercher des pièces, et parfois c’est compliqué à trouver pour d’anciens moteurs, mais, en général, on y parvient. Chaque cas est particulier et on le traite en fonction.

Sur quoi travaillez-vous actuellement ?

Oh là là, regardez autour de nous, le travail ne manque pas. Parmi les travaux intéressants, il y a la révision d’un moteur de BMW 327 des années 50, un moteur

John Deere pour un tracteur, un Perkins de machine de chantier, un Seat Leon récent, un Jeep Willys 6 cylindres, moteur Mercedes des années 50, etc.

Parmi les moteurs que vous avez révisés, y en a-t-il un exceptionnel qui vous vient instantanément en mémoire ?

Je vais dire Rolls Royce 1936, un magnifique moteur sur lequel j’ai pris vraiment du plaisir à travailler. À cette époque, tout était fait à la main. Chaque vis fraisée, la lubrification des axes de pistons par un tuyau riveté sur la bielle, bref, une mécanique exceptionnelle. Mais il y en a eu plein d’autres.

On vous sent passionné, avez-vous des projets à réaliser ?

Nous sommes sur le projet de remettre en route un ancien gros moteur Sulzer de trois mètres de haut qui a pris l’eau. Pour l’entreprise, je souhaite engager un deuxième collaborateur pour nous soulager du travail, mais il n’est pas simple de trouver quelqu’un de motivé et passionné. En projet personnel, j’aimerais trouver le temps de terminer mon Alfa Romeo 4C qui dort sur un lift dans un coin de l’atelier.

BF-Bühler & Favre

Chemin de la Rosaire 3 1123 Aclens www.bf-moteur.ch

GSG Racing Concept SA

Gianni

& Anthony Sinopoli

Situés dans le village de Gingins, les locaux de GSG Racing Concept dégagent comme un petit parfum d’Italie. Faisant écho à l’impression visuelle, le délicieux accent de la Calabre natale du patriarche Gianni

Sinopoli confirme ce ressenti.

Très connu des milieux automobiles, le patron a la mécanique dans le sang. Mécanicien devenu essayeur, puis responsable du team d’essai de Fiat Suisse, Gianni a fréquenté très tôt le sport automobile comme préparateur. «Parmi toutes les Fiat que j’ai préparées, il y avait les Fiat 128 de l’Écurie Filipinetti», confie notre interlocuteur en désignant une de ces machines sur un lift. «Celle-là, c’est celle que pilote Anthony sur des rallyes de régularité», conclut-il avant que ce dernier vienne à notre rencontre.

Anthony Sinopoli, depuis quand avezvous rejoint votre père au garage ?

Avant de répondre, j’aimerais préciser que mon père ne dit pas tout. Il a d’abord suivi Catherine, ma sœur, pour laquelle il préparait des Lancia Delta pour les rallyes, avant de préparer ma Formule 3, puis plus récemment l’incroyable Maserati 6CM de 1936 qu’un client m’avait prêtée pour participer au Grand Prix de Monaco historique. Il est infatigable. Pour revenir à moi, mon parcours professionnel a pas mal bougé. À l’origine, j’ai une formation de comptable, puis je suis entré dans la police durant quelques années, avant de devenir professeur d’auto-école et finalement

rejoindre mon père au garage depuis 17 ans maintenant. C’est vraiment une entreprise familiale, devenue un garage, qui a commencé en 1997, lorsque mon père préparait les voitures de Catherine, puis les miennes pour la compétition.

Vos activités se partagent entre l’autoécole et le garage ?

Les règles pour le permis de conduire ayant changé, cette activité s’est fortement réduite, et je consacre maintenant l’essentiel de mon temps au garage. Au début, j’étais essentiellement axé sur l’administratif, mais depuis quelques années, je suis passé également à la pratique.

Comment un comptable devient-il mécanicien ?

Il y a sûrement des liens génétiques, de la passion et bien entendu également de la formation. J’ai entrepris les études durant deux ans pour obtenir le brevet de restaurateur d’automobiles. J’ai suivi toute la formation, mais je vais devoir repasser l’examen pour avoir échoué sur un poste. J’ai obtenu la moyenne générale, mais il faut réussir tous les postes pour obtenir le brevet. C’est vraiment un gage de sérieux, le métier se développe et il est important que l’on sache

à qui confier la restauration de voitures anciennes qui, pour certaines, peuvent faire partie d’un patrimoine.

Quelles sont les limites des travaux que vous effectuez ?

Nous nous concentrons essentiellement sur la mécanique, et en ce domaine nous n’avons pas réellement de limites. Pour ce qui est des travaux de carrosserie et sellerie, nous avons de bons sous-traitants auxquels nous confions ces travaux.

En regardant autour de nous, on s’aperçoit que les marques italiennes occupent une place importante. Effectivement, nous avons une spécialisation dans les italiennes, de par l’historique de mon père, mais aussi parce que le propriétaire d’une grosse collection nous confie ses voitures. Mais depuis un certain temps, nous avons entrepris de travailler également sur d’autres marques. En ce moment, nous restaurons une Volvo P1800, un Range Rover et une Porsche. Mais nous ne négligeons pas pour autant les modernes.

GSG Racing Concept SA

Chemin des Cheseaux 19 1276 Gingins www.gsgracingconcept.ch

Garage Michel Wyler

Alerte septuagénaire, un millésime qu’il revendique sans qu’on en distingue les marqueurs, Michel Wyler appartient

le métier a été transmis

certain

Paux mécaniciens dont
par une génération de professeurs proches d’un
«âge d’or de l’automobile». Par Gérard Vallat

our bien comprendre cette définition, il faut faire un saut dans le passé par soustractions. Michel Wyler a aujourd’hui 76 ans, son apprentissage a commencé il y a soixante ans, nous étions en 1964, ses professeurs avaient en moyenne la quarantaine, nous voilà donc au milieu, voire au début des années cinquante pour certains. Une période pas si éloignée de la fin de la Seconde Guerre mondiale. C’était le plein essor de l’industrie automobile, le début des Trente Glorieuses, avec elles le train de la modernisation et du progrès. Une époque qui a parfois généré des mécaniciens aux mains d’or. C’est là que nous placerons Michel Wyler.

Vous avez passé votre vie dans le métier, depuis quand êtes-vous votre propre patron ?

J’ai fait un premier pas vers l’indépendance en assurant l’entretien et la maintenance de voitures de sport, pour le compte d’un parc d’occasions très connu à l’époque. C’était au milieu des années 70, et au début de 1983, j’ai ouvert à Perly un premier atelier pour voler de mes propres ailes. La dernière étape a eu lieu en 1995, quand j’ai construit ma maison ici à Lully, en installant mon atelier sous la partie habitation.

Finalement vous êtes toujours resté dans ce périmètre très restreint de la région de Plan-les-Ouates ?

On peut le dire, et même mieux, cela fera bientôt 30 ans que je n’ai que quelques marches à descendre pour me rendre à mon travail. Tant que je pourrai descendre ces marches, le garage sera ouvert (rires) !

Quarante ans après vos débuts d’indépendant, le métier a beaucoup changé ? Énormément, nous sommes passés progressivement de l’âge de la mécanique pure à l’ère du tout électronique, puis électrique, en passant par ce que j’appellerai l’entrée en scène des changeurs de pièces. Cette période correspond au début de la fin de la réparation pure. Raison pour laquelle je me suis dirigé vers l’entretien, et parfois la restauration de voitures anciennes, des années soixante à quatre-vingt.

C’est pour cette raison que votre atelier est également équipé de machines-outils ?

Effectivement, c’est justement ce qui permet de refabriquer certaines pièces que l’on ne trouve plus dans le commerce. J’ai récemment fabriqué des supports de porte-moyeux pour des Porsche, ainsi que les boulons en titane.

Vous ne négligez pas pour autant l’entretien de voitures actuelles ?

Cette génération de voitures des années 2000 à 2019 reste l’essentiel de l’activité. Pour cela, je dispose de l’outillage approprié, ainsi que d’appareils de diagnostics et détections de pannes multimarques. Mais, garanties obligent, je ne touche généralement pas aux voitures «neuves». Malgré cela, quelques clients, qui ne sont pas satisfaits du service de certaines marques, préfèrent nous confier leurs véhicules.

Pourriez-vous intervenir sur la nouvelle génération de voitures électriques ?

Absolument pas, nous n’avons ni les outils, ni les compétences pour toucher à ces technologies. En dehors de cet aspect pratique, les ateliers comme le mien n’ont pas la formation requise obligatoire pour travailler sur les voitures électriques.

Et pour conclure, que fait ce sport-prototype dans le garage ?

C’est une Ligier LMP3 que je pilote avec mon fils sur des journées de sorties sur circuits. Cela me maintient en forme, et au fait de ce qui se passe dans le domaine fortement évolutif du sport, donc de l’automobile.

Garage Michel Wyler

Route de Soral 104 - 1233 Bernex www.garagewyler.ch

Éric Jordan, quand passion

Président du Comité d’organisation du Rallye du Chablais – qui fête cette année son vingtième anniversaire –, membre influent de la Commission Rallye d’Auto Sport Suisse, président de l’Association des organisateurs, impliqué dans divers autres évènements, ce Chablaisien pure souche et multitâche est, à 54 ans, à la tête du redoutable commando de volontaires qui veille aux destinées d’une épreuve devenue incontournable dans le paysage sportif automobile suisse. Par passion de l’organisation, et de la promotion de sa région.

Il y a comme ça, dans tous les domaines, des noms qui font référence. En matière de sport automobile – mais pas seulement –, celui d’Eric Jordan est devenu chez nous, en quelques années et autant d’étapes réussies, quasi incontournable. Le paradoxe est d’autant plus flagrant que le patron du Rallye du Chablais avoue lui-même ne pas être un vrai fanatique de l’automobile. Non, son truc à lui, c’est plutôt de mettre un évènement sur pied, quel qu’il soit. Et il le fait si bien qu’il est souvent sollicité de toutes parts.

ACS : Eric, quel est votre premier souvenir automobile ?

Eric Jordan : La conduite de la Mazda 626 de mon père, à 14 ans. Et les tracteurs quand on faisait les foins chez un copain d’école dont les parents tenaient une exploitation agricole, et que j’allais aider à Evionnaz, d’où je viens. Je suis un vrai Chablaisien… sauf que j’en pars le matin à 6 heures et que je suis rarement de retour avant minuit, donc je n’y passe pas beaucoup de temps ! Je travaille depuis une dizaine d’années à la Fondation Jan Michalski, à Montricher, où je m’occupe de la coordination générale.

Comment vous êtes-vous retrouvé dans ce domaine de la littérature ?

Après avoir travaillé 20 ans dans la vente de matériel de sport, j’avais fait le tour de la question. Je connaissais le directeur de la fondation, qui m’a dit «viens avec nous». Je n’ai pas hésité, internet arrivait fort sur le marché, je devenais avant

tout un marchand de pourcentage. C’est le problème des représentants de marque aujourd’hui, le rabais est plus important que le produit qu’ils vendent…

Et le sport automobile, dans tout ça ?

J’avais un collègue apprenti, dans une fiduciaire de Martigny, dont les parents sponsorisaient un équipage. Il m’a proposé de venir avec lui sur un rallye, participer à l’assistance, et j’ai mordu à l’hameçon. Mon maître d’apprentissage était le beau-frère d’un pilote qui cherchait un navigateur, et je me suis dit «pourquoi pas ?» J’aimais déjà le côté administratif et l’organisation qui vont avec ce rôle.

Et ce fut une découverte ?

J’ai fait trois saisons et demie entre 1992 et 1995 aux côtés de Nicolas Terrettaz sur une Renault Clio Williams Gr.N (n.d.l.r. : avec au passage plusieurs victoires et podiums de classe). Mais ça m’occupait trop de week-ends, en plus de mes autres activités, alors j’ai levé le pied. Après, je n’ai fait que du coup par coup, en naviguant François Bonny entre 1997 et 2001 au Rallye des Alpes vaudoises, en remplacement de son épouse Christiane, qui était retenue par ses obligations de présidente du rallye.

Piloter vous-même ne vous a jamais tenté ?

Je me débrouille au volant, mais je crois que je ne suis pas assez fou pour aller chercher la dernière seconde ! Et je n’en avais pas les moyens non plus… Je suis plus à mon aise à côté, ça me correspond bien.

Comment vous êtes-vous retrouvé à naviguer Philippe Roux au Rallye Monte-Carlo ?

Je le connaissais parce que j’étais un des fournisseurs de son magasin, Philippe Roux Sport à Verbier. Quand «Popaul» Corthay, son navigateur habituel, s’est retiré, fin 2003, il m’a proposé de le remplacer. Je voyais ça comme une grosse chance. C’était l’idéal pour moi : un programme léger, seulement quelques belles épreuves (n.d.l.r. : trois Rallyes Monte-Carlo en 2006, 2007 et 2008, le Tour de Corse 2006, quatre Rallyes du Valais entre 2004 et 2007), toujours sur de belles voitures, et le tout sans prise de tête, pour le plaisir, à la manière de Philippe. C’était top !

rime avec organisation

Quels sont les meilleurs souvenirs que vous gardez de cette époque ?

La victoire au classement Promotion (n.d.l.r. : réservé aux amateurs) au Rallye Monte-Carlo 2007. On termine seizièmes derrière 15 équipages «pros». C’était super-sympa ! On se prend au jeu au fur et à mesure de l’épreuve, et à la fin on y va à fond, parce qu’on sait qu’il y a possibilité de réussir quelque chose. Un super-souvenir. Et quand on gagne le Promotion, on est invités au dîner de gala, on se retrouve à table avec tous les grands noms. Ça crée des liens uniques entre pros et amateurs. Notre sport le permet, ça n’existe nulle part ailleurs…

Votre vaste expérience ne s’arrête pas là… J’ai aussi été team manager de l’équipe de Florian Gonon quand il courait pour le Team Annie Spiers, en 2011. Il gagne la catégorie Gr.N au Monte-Carlo, au Tour de Corse et au San Remo, trois des plus grandes épreuves du calendrier mondial. Auparavant, j’avais donné un coup de main à Jean-Philippe Patthey au Rallye d’Australie 2001. J’ai pas mal voyagé, finalement… aussi en tant que spectateur sur d’autres grands rallyes. Et j’ai même fonctionné comme ouvreur pour Sébastien Loeb aux côtés de Patrick Magaud !

Qu’est-ce qui vous a amené à la tête du Rallye du Chablais ?

En 2004, un nouveau comité de trois personnes s’est formé. Le Rallye des Alpes vaudoises s’arrêtait, parce qu’il n’était plus possible d’aller disputer les épreuves spéciales de hauts de Montreux, à cause des travaux du tunnel de Glion, sur l’autoroute. Mais pas question de laisser tomber un tel rallye. On m’a approché pour que je m’occupe du parcours, de par le réseau que je m’étais fait en étant impliqué dans plusieurs associations régionales et au travers de mon métier. J’ai accepté, ça m’a plu, et l’année suivante on m’a proposé de reprendre la présidence. Je me suis dit «pourquoi pas ?» et je suis passé de l’autre côté de la barrière. Là, c’est ma passion de l’organisation qui a pris le dessus. Mais je ne suis pas un monomaniaque de l’automobile : j’étais aussi dans

le comité d’organisation de la Coupe du monde de ski-alpinisme aux Marécottes, en 2016…

Ainsi est né le Rallye du Chablais ?

On s’était dit : «Pourquoi ne pas aller dans le Chablais, sur quelques épreuves du Rallye international du Valais ?» On s’est vite entendus avec Christian Dubuis, le patron du RIV, qui n’était plus intéressé à ce que son épreuve «descende» aussi bas. On a passé un accord oral, selon

lequel le RIV ne s’étendrait pas au-delà de Martigny, et le Rallye du Chablais récupérait les «spéciales» du Bas-Valais. Chacun restait dans sa région…

Pensiez-vous déjà «tenir» 20 ans ?

Je n’y ai jamais pensé. On a toujours pris les choses une année après l’autre. Ça n’a jamais été un but d’arriver aux 20 ans. Mais avec le recul, c’est assez fou. La majorité des membres du comité élargi Suite page suivante

Éric Jordan fête la 3e place de Philippe (et Christophe) Roux à l’arrivée du Rallye du Chablais 2008, une année après s’être imposé en Promotion dans la Peugeot 307 WRC de l’ex-skieur au Rallye Monte-Carlo.

«ON A LA CHANCE D’AVOIR DES AUTORITÉS DANS LE CHABLAIS

QUI VOIENT QUE CE QU’ON FAIT DEPUIS 20 ANS TIENT LA ROUTE.»

sont les mêmes depuis le début, et ça veut dire beaucoup. Le Rallye du Chablais, c’est un travail d’équipe. On est neuf au comité exécutif, 70 au comité élargi, et on peut compter encore sur 350 autres bénévoles.

L’organisation d’une telle épreuve ne souffre-t-elle pas de ce climat d’autophobie générale attisé par les politiques et les médias ?

Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas notre premier problème ! On a été sollicités, en 2013, pour être manifestation pilote pour le «Guide du développement durable des manifestations sportives du canton du Valais». Le paradoxe, c’est qu’un audit mené par un institut indépendant a démontré que les voitures de course en elles-mêmes ne constituaient que 3 % des nuisances totales. Le rallye n’émet pas plus de nuisances que n’importe quel autre évènement de même ampleur. On participe ainsi à des projets concrets, comme la reforestation de zones d’avalanches, par exemple, et ce n’est pas du greenwashing.

Je n’ai jamais parlé d’écologie, dès qu’il y a évènement, il y a des retombées, positives et négatives. Si les politiques, les médias, avaient décrété qu’il faudrait passer au charbon, on aurait suivi. On est des exécutants, pas des décideurs. Si en 2035 on est vraiment tous en électrique, on fera avec… et si, en 2032, on revient en arrière parce qu’on aura réalisé qu’on allait dans le mur… on longera le mur !

N’avez-vous pas d’oppositions à surmonter ?

On a la chance d’avoir des autorités dans le Chablais qui voient que ce qu’on fait depuis 20 ans tient la route, si j’ose dire. Elles sont très coopératives. Nous n’avons jamais eu de problème avec les autorisations. Il y a quelquefois des questions, des inquiétudes, légitimes, auxquelles je vais répondre en allant à la rencontre des communes concernées. On discute, j’explique, et ça se passe bien. C’est le gros avantage d’avoir un réseau. Sans ça, on ne fait rien. Il y a du répondant en cas de besoin. Le Rallye du Chablais est devenu un truc important, il y a quelque chose d’émouvant de voir à quel point les gens jouent le jeu. Plus la date se rapproche, plus on me pose la même question : «Alors, t’es prêt, avec ton rallye ?» Je réponds qu’on est prêts… avec tout ce qu’on peut anticiper. Après, les trois dernières semaines, ce ne sont que des imprévus – routes, personnel, fournisseurs, etc. - à gérer le mieux possible. Mais il y a aussi de belles surprises : cette année, pour le vingtième, nous avons quelque 200 commissaires inscrits, 60 de plus que l’an dernier ! C’est impressionnant… mais il faut les nourrir et les loger, il y a un budget, mon caissier s’arrache les cheveux ! Mais c’est une belle dépense. On essaye d’être généreux avec eux, et ça se redit.

Le Rallye du Chablais pourrait-il «monter» plus haut dans la hiérarchie des épreuves européennes ou mondiale ? On en a parlé avec le RIV, parce qu’on a les mêmes interlocuteurs à la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA). Au niveau des exigences (parcours, sécurité,

organisation, promotion, etc.) on est déjà aux normes du championnat du monde WRC ! Sauf qu’on a les limites d’une petite équipe de milice. Comme partout, c’est le nerf de la guerre qui fait loi. Les droits d’entrée et le budget de fonctionnement d’une épreuve du WRC (n.d.l.r. : World Rally Championship) sont exorbitants, au moins dix fois ce que nous coûte le Chablais. Il y a des frais hallucinants avant même d’avoir planté le premier clou. On est au sommet de ce qu’on peut faire, parce que le marché suisse n’est pas assez important pour les décideurs, les sponsors, les constructeurs, la politique sportive… Mais si je gagnais à l’EuroMillions, on serait en championnat d’Europe l’an prochain ! Cette année, le vingtième Rallye du Chablais compte pour le championnat de Suisse, c’est aussi une des 14 manches de l’ERT (European Rally Trophy), il fait partie du nouveau Trophée alpin (avec le Rallye d’Aoste, le MontBlanc et le Valais) réservé aux voitures à deux roues motrices, et il est aussi inclus dans le Trophée Michelin, ainsi que dans la Coupe suisse des véhicules historiques (VHC). C’est déjà beaucoup.

Eric Jordan multitâches : organisateur, navigateur (ici au Monte-Carlo 2007)...
...et racleur, lors d’une amicale réunion d’anciens du rallye, en mai dernier.

De Sébastien Loeb à Ari Vatanen

La notoriété de l’épreuve auprès du grand public a fait

un bond

lorsque

Sébastien Loeb, l’icône mondiale du rallye, est venu disputer le Rallye du Chablais

Un véritable petit exploit, réussi par Eric Jordan et son équipe. «Quand Sébastien habitait à Bougy-Villars, il venait skier à Verbier et louait ses skis chez Philippe Roux», se souvient Eric Jordan. «Philippe, un jour, a organisé un apéro, Sébastien avait le bras dans le plâtre suite à son accident de vélo, il avait un peu de temps libre. Je lui ai proposé de venir au Rallye du Chablais en spectateur, je l’ai promené de spéciale en spéciale, il a apprécié l’ambiance. Plus tard, en 2007, il gagne le Monte-Carlo, et, avec Philippe, on gagne le classement Promotion, c’est au souper de gala que je lui propose de courir un rallye pas trop loin de chez lui. Non seulement il a accepté, mais il est venu plusieurs fois, en ouvreur d’abord, puis en concurrent. Normalement, ce genre d’opération se réussit en posant un gros chèque sur la table. Pas avec lui : il est venu complètement gratuitement. De toute façon, on n’aurait pas eu les moyens de le payer !»

C’est aussi par relation qu’Éric Jordan a fait venir un autre grand du rallye mondial, Ari Vatanen. «ça s’est fait par son fil aîné Kim, qui travaillait pour Craig Pollock à l’organisation des 24 Heures de Villars, il

y a une vingtaine d’années. Ari ne connaissait rien de la Suisse, à part les bureaux de la FIA à Genève, entre deux avions. Il a découvert la région dans le cadre du Rallye du Chablais, et il a aimé ! Il aurait du revenir cette année, en observateur, pour le 20e anniversaire, mais malheureusement le décès subit de Kim, juste avant le rallye, l’en a empêché. Sébastien Loeb aurait aussi du participer encore une fois, mais sa nouvelle équipe Dacia pour le Dakar 2025 a organisé une séance d’essais pile aux mêmes dates !».

Bien évidemment, la présence de telles «stars» du sport automobile attire du monde sur les spéciales et dans la région : «Les gens savent que c’est chez nous que ça se passe», résume Éric Jordan. «Depuis que Sébastien Loeb a arrêté le WRC, les fans se déplacent de loin pour le voir en action.» Mais les retombées s’arrêtent là : «Jamais aucun sponsor ne m’a appelé le lundi pour me proposer un contrat pour l’année suivante ! Il y a chez nous cette espèce de réserve qui nous dessert, en tant qu’organisateurs d’évènements. Mais les pilotes apprécient, parce qu’ils peuvent boire leur café tranquille à la terrasse d’un bistrot, il y a du respect de la

part du public. Si c’était l’émeute, comme c’est souvent le cas chez lui en France, Sébastien ne viendrait pas…».

C’est évidemment une source de satisfaction pour le Rallye du Chablais. «Après avoir eu Sébastien Loeb au départ, difficile de faire mieux !» observe Éric Jordan. Ajoutant : «Mais je relativise, parce que j’essaye de faire un rallye autant pour le numéro 89 que pour le numéro 1. Il sait qu’on n’en fait pas trop parce qu’il est là, et ça fait partie de ce qui lui plaît.»

Powerfacts : les chiffres de la

Comme vous l’avez découvert (voir nos précédentes éditions), cette étude réalisée par Avenergy Suisse a pour but une réflexion approfondie basée

sur des chiffres pour analyser la mobilité en Suisse.

LA VIGNETTE AUTOROUTIÈRE

364 000 000 francs est le montant encaissé par la Confédération (chiffre de 2022) pour cette vignette autoroutière qui représente l’utilisation de ces voies et qui est fixe, contrairement au système à péage qu’ont adopté la plupart des pays. Depuis 1985, cette vignette est obligatoire pour tous les véhicules qui empruntent ce type d’axe routier (pour tous les véhicules de moins de 3,5 tonnes). De 30 francs au début, elle est passée à 40 francs en 1995 et n’a pas changé depuis. L’intégralité de la somme récoltée est versée au Fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomération (NAF), qui gère la construction et l’entretien des routes nationales. Depuis juin 2023, une version électronique a été introduite en plus de la version vignette adhésive physique.

2254 KM DE ROUTES NATIONALES

Elles représentent moins de 3 % du réseau routier total suisse (84 675 kilomètres). Malgré ce faible pourcentage, les routes nationales absorbent 41 % du trafic

routier total, soit environ 27,4 milliards de véhicules-kilomètres (sur 66,2 au total), ce qui montre bien leur importance aux niveaux économique et de la gestion de la mobilité.

AUGMENTATION DE L’EFFICACITÉ

DU TRAFIC ROUTIER

Depuis 1990, la Suisse a fait des progrès considérables dans la réduction des émissions du trafic routier, selon l’Office fédéral de l’environnement (OFEV). Les émissions de CO 2 ont diminué de 7 % depuis. Dans le même temps, le nombre de personnes-kilomètres parcourus a augmenté d’environ 26 %, passant de 78 à 98 milliards. Cela indique une puissance moyenne des moteurs nettement plus efficace et une baisse drastique de la consommation moyenne de carburant par kilomètre.

KILOMÈTRES PARCOURUS

PAR LA POPULATION SUISSE

Chaque personne qui réside en Suisse a parcouru 14 926 kilomètres en moyenne

Découplage de l’évolution du produit national brut et des émissions de CO2

(chiffre de 2021 qui tient compte des distances parcourues à l’étranger). Chaque habitant a parcouru en moyenne 30 km par jour à l’intérieur du pays. Le principal motif de cette mobilité était les loisirs, avec 43 % de la distance parcourue, suivis par les trajets domicile-travail (28 %).

BAISSE DES EFFETS DE SERRE

PAR HABITANT

37,1 % de baisse ! Les émissions de gaz à effet de serre se composent des éléments suivants : dioxyde de carbone (CO2), méthane (CH4), gaz hilarant (N2O) et, dans une moindre mesure, divers gaz synthétiques. Le CO2est de loin le gaz à effet de serre le plus important et représente un peu plus de 80 % des émissions totales en Suisse. Malgré la forte croissance démographique en suisse (+29,9 % depuis 1990), une nette réduction des émissions de gaz à effet de serre a pu être enregistrée. Au total, les émissions de gaz à effet de serre ont baissé de 18,2 %, ce qui représente une baisse de 37,1 %, soit de 8,3 tonnes à 5,2 tonnes d’équivalent CO2 par personne.

mobilité en Suisse (suite)

EFFET DE SERRE :

UNE TENDANCE GÉNÉRALE

Dans de nombreux pays industrialisés occidentaux, mais aussi dans de nombreux pays émergents en plein essor, on a pu constater ces dernières années un découplage de l’évolution du produit national brut et des émissions de CO2 (voir schéma page précédente). En d’autres termes, l’économie continue de croître, alors que les émissions de CO2 stagnent, voire diminuent. En 2016, c’était le cas dans 70 pays. Cette évolution montre que la croissance économique ne doit pas forcément se faire au détriment du climat.

AIDES FÉDÉRALES POUR LUTTER

CONTRE L’EFFET DE SERRE

On l’a découvert au travers des reportages sur la fermeture de l’usine Vetropack, l’Agence de l’énergie pour l’économie (AEnEC) aide les entreprises suisses à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à atteindre leurs objectifs climatiques depuis 2002. Jusqu’à présent, 4256 entreprises ont bénéficié de ce soutien.

Grâce à des conventions d’objectifs et à des mesures économiques mises en œuvre en collaboration avec l’AEnEC, l’économie suisse réduit continuellement et avec beaucoup de succès ses émissions

de CO2. Depuis 2013, il a ainsi été possible d’économiser 721 870 tonnes de CO2. Comme les mesures se poursuivent en continu, leur impact augmente encore d’année en année. C’est un exemple qui montre que la protection du climat peut aussi fonctionner avec succès sur une base volontaire et organisée de manière économique.

L’HYDROGÈNE :

UNE SOURCE D’ÉNERGIE D’AVENIR

L’hydrogène moléculaire est un élément composé de deux atomes d’hydrogène. Il est pertinent pour l’avenir de la mobilité, car il réunit les avantages de carburants liquides traditionnels et de la mobilité électrique. Produit avec de l’électricité sans CO2, il est totalement neutre pour le climat et permet de faire le plein d’un véhicule à pile à combustible en quelques minutes seulement, comme un véhicule traditionnel. En fonctionnement, le véhicule possède les caractéristiques d’un véhicule électrique, car la pile à combustion produit de l’électricité dans le véhicule avec laquelle un moteur électrique est alimenté et ne produit aucune émission nocive. Grâce à toutes ces caractéristiques, l’hydrogène peut apporter une contribution importante au stockage de l’électricité renouvelable.

15 STATIONS-SERVICE H2

C’est en novembre 2016 que la première station-service publique d’hydrogène pour automobiles et véhicules utilitaires a été ouverte en Suisse à Hunzenschwil (Argovie). Aujourd’hui, on compte 17 stations-service à l’hydrogène (deux sont en Suisse romande, à Crissier et à Puidoux) et deux sont en cours de réalisation. En outre, il existe aujourd’hui deux installations de production d’hydrogène et deux en construction. L’association pour la promotion de la mobilité H2 est à l’origine de ce développement. Les investissements dans l’infrastructure d’hydrogène sont supportés par ses membres, largement sans subvention publique. C’est une preuve que la protection du climat peut également être assurée par des initiatives privées et en couvrant les coûts.

RÉFÉRENCES

Office fédéral de l’environnement (OFEV)

Officefédéraldelastatistique

Office fédéral des routes (OFROU)

Office fédéral de la douane

Agencedel’énergiepourl’économie(AEnEC) Officefédéraldel’énergie(OFEN) www.avenergy.ch/fr/resultat/2-news/1095powerfacts-fr

La triste fin du salon de Genève…

Depuis quelques années déjà, on pressentait que l’intérêt des constructeurs pour les grands salons automobiles était en perte de vitesse, néanmoins on se forçait à croire que cette tendance fléchirait pour laisser place à un renouveau.

Hélas, fauché par le COVID en mars 2020, ce qui devait être la 92 e  édition du salon de l’automobile de Genève est annulé à quatre jours de son inauguration. Le début d’une longue agonie de quatre ans. Ils se sont donné de la peine et en ont eu !

À la tête de l’ultime Salon international de l’automobile de Genève, Sandro Mesquita s’est engagé dans un combat à la Don Quichotte pour maintenir en vie le soldat GIMS. Dans un monde devenu si hostile à l’automobile et à ses représentations, le vaillant directeur et ses troupes sont tout de même parvenus à mettre sur pied

Un constat responsable

Ne pouvant plus réaliser son but statutaire, le Conseil de la Fondation du Salon international de l’automobile de Genève assume ses responsabilités et demandera formellement à l’autorité de surveillance des fondations (ASFIP) l’autorisation de dissoudre la Fondation. Une décision qui fait suite au constat que les conditions de marché en Europe ne sont pas réunies pour la réussite des prochaines éditions. Sans l’engagement et la conviction des équipes opérationnelles du GIMS sous la direction de Sandro Mesquita, il n’y aurait eu ni salon à Genève, ni salon à Doha. Les équipes ont mis toute leur détermination pour faire revivre ce Salon après le COVID.

une ultime représentation en février 2024. Hélas, et malgré l’engagement de tous ceux qui voulaient croire à cette renaissance, le message n’est pas passé et c’est la mort dans l’âme que l’ensemble des parties prenantes a pris la décision d’enterrer définitivement le Salon international automobile de Genève.

(extraits du communiqué de presse)

Alors que l’édition de relance de février 2024 devait permettre de repositionner et de pérenniser le Salon international de l’automobile de Genève (GIMS) après quatre années d’absence liées au COVID19, le Conseil de la Fondation du Salon international de l’automobile de Genève fait le constat qu’il existe des incertitudes trop nombreuses liées à l’industrie automobile et à la perte d’attrait des grands salons européens pour prendre le risque de se projeter plus en avant dans l’avenir.

Cette décision extrêmement regrettable ne doit pas éluder tous les efforts et la conviction avec lesquels nous avons tenté

de renouer avec le succès. Mais force est de constater que le faible intérêt des constructeurs pour le Salon de Genève dans un contexte sectoriel difficile, la compétition des salons de Paris et Munich qui ont la faveur des groupes endogènes et les investissements nécessaires pour maintenir un salon sonnent le glas d’une prochaine édition.

Confrontée à des perspectives trop incertaines, la Fondation du Comité permanent du Salon international de l’automobile renonce à organiser une prochaine édition à Genève. Le Geneva International Motor Show Qatar, quant à lui, est prévu pour le mois de novembre 2025.

119 ans en images...

RENCONTRES PEOPLE

Réputé aux quatre coins de la planète, le salon attirait énormément de personnalités des mondes sportif, politique et économique. Il était de facto le point de rencontre des pilotes et sportifs suisses, à l’image de Sébastien Buemi en 2013, qui avait défié Matthias Sempach, champion suisse de lutte.

DÉCOUVERTE DU RÊVE ENFANTS GÉNÉRATION

Combien d’entre nous ont découvert intérêt et passion pour l’automobile lors d’une première visite en famille ?

SWISS SPIRIT

Un clin d’œil à 2006, lorsque votre serviteur vécu un grand moment en présentant le défi «Le Mans Swiss Spirit». Un projet qui aura peut-être modestement contribué aux extraordinaires succès de la Suisse sur cette course mythique.

PALEXPO

Le début d’un âge d’or de l’automobile qui nécessitera de déménager de Plainpalais aux halles de Palexpo en 1982. Le record absolu de 747 700 entrées sera atteint lors de la 75e édition en 2005, année anniversaire des 100 ans d’existence de la manifestation.

GRAND PALAIS-SALON PLAINPALAIS

ÉLECTRIQUE 2010

2010 marque la première grosse offensive des énergies alternatives, avec notamment une mise en évidence de la voiture électrique. Une proposition qui provoqua déjà d’énormes réactions.

HÔTESSES

La participation des «femmes objets» a suscité d’inévitables polémiques quant à l’abus de l’image de la femme, ce qui a entrainé leur disparition. Néanmoins, cette source de revenus non négligeable manquera sans aucun doute aux étudiantes qui profitaient de cette parenthèse pour mettre du beurre dans les épinards.

En 1905 pour la première fois en Suisse, un Salon de l’automobile se tient au Palais du Conseil Général, du 29 avril au 7 mai avec 59 exposants. Il sera encore organisé sur ce site en 1906, avant qu’il soit déplacé à Zurich en 1907. Il faudra attendre 1923 pour que le quatrième Salon suisse de l’automobile ouvre ses portes à nouveau à Genève, au Bâtiment électoral cette fois. Succès faisant, le Comité permanent du Salon international de l’automobile est fondé le 3 novembre 1923. Il organisera, du 14 au 23 mars 1924, le premier Salon international de l’automobile, de la moto et du cycle à Genève, avec 200 exposants et 68 000 visiteurs. Victime de son succès, et du nombre considérable d’exposants, le salon s’agrandit d’un bâtiment provisoire de 8 000 m2 sur la plaine de Plainpalais. La machine était lancée et en 1926, le salon déménage dans l’ancien Palais des expositions. 224 exposants sont recensés et ce chiffre continuera à augmenter, jusqu’en 1939. Interrompu pendant la guerre, il sera la première manifestation de ce genre à rouvrir ses portes en 1947 avec 305 exposants sur 9 608 m2. En 1967, le cap des 500 000 visiteurs est franchi pour la première fois.

Aventure au Maroc avec Mazda Découverte du nouveau CX-60

Le Maroc, un pays aux mille et une facettes, est un véritable paradis pour les amoureux de la nature. De ses montagnes majestueuses à ses étendues désertiques infinies, chaque virage révèle un nouveau paysage époustouflant. Par Megan

Lorsque Mazda Suisse nous a invités à découvrir son nouveau modèle, le Mazda CX-60, nous savions que cette aventure serait exceptionnelle. Durant deux jours intenses, nous avons parcouru des routes sinueuses, traversé des vallées verdoyantes et exploré les vastes déserts marocains. Ce voyage n’était pas seulement une découverte automobile, mais aussi une immersion profonde dans la culture et les paysages marocains.

PREMIÈRE RENCONTRE

AVEC LE MAZDA CX-60

Notre aventure commence à Marrakech, une ville qui allie tradition et modernité. Dès notre arrivée, l’équipe de Mazda nous accueille et nous présente le nouveau CX-60. Ce grand SUV attire immédiatement l’attention par son design élégant et ses lignes modernes. La robustesse de sa structure se marie parfaitement avec son raffinement, offrant un véhicule aussi agréable à regarder qu’à conduire.

Le CX-60, équipé des dernières technologies en matière de sécurité et de confort, promet une expérience de conduite exceptionnelle. Ses caractéristiques incluent une traction intégrale pour différents types de terrain et une suspension adaptative, des atouts indispensables pour affronter les routes variées du Maroc.

EN ROUTE VERS LES MONTAGNES DE L’ATLAS

Après un briefing sur l’itinéraire et les consignes de sécurité, nous prenons la route en direction des montagnes de l’Atlas. Quitter Marrakech, c’est abandonner l’agitation urbaine pour entrer dans un monde de sérénité et de beauté naturelle. Les routes goudronnées de la ville laissent rapidement place à des chemins plus sinueux et accidentés. La conduite dans le CX-60 se révèle fluide et confortable, même lorsque le terrain devient plus difficile. Ce SUV montre une stabilité impressionnante, essentielle sur des routes où une crevaison est toujours une possibilité.

Les montagnes de l’Atlas offrent des vues spectaculaires à chaque virage. Les routes serpentent à travers des vallées verdoyantes et des cols escarpés. Les

à travers l’Atlas et le désert

villages berbères, avec leurs maisons en terre cuite, s’intègrent parfaitement dans le paysage. Cependant, il est impossible de ne pas remarquer les traces du tremblement de terre de septembre 2023, qui a partiellement détruit certaines de ces charmantes habitations. Malgré ces difficultés, la résilience des habitants est palpable.

UNE NUIT ÉTOILÉE DANS LE DÉSERT

Après une journée intense de conduite, nous atteignons notre destination finale : un resort niché au cœur du désert. Le contraste entre les montagnes verdoyantes de l’Atlas et le désert est impressionnant. Le resort est un havre de paix, où chaque détail est pensé pour offrir une expérience immersive. Le ciel étoilé du désert, dépourvu de toute pollution lumineuse, est un spectacle dont nous nous souviendrons longtemps. La soirée est marquée par un dîner traditionnel marocain. Les saveurs et les arômes des plats locaux, préparés avec soin, sont une véritable invitation au voyage culinaire. Tajines, couscous et pâtisseries aux amandes. Le repas est accompagné de musique traditionnelle, ajoutant une dimension culturelle à notre aventure.

DÉPART MATINAL

Le deuxième jour commence tôt. Après un petit-déjeuner traditionnel, nous reprenons la route en direction de Marrakech. La transition du goudron aux pistes de sable et de cailloux représente un test ultime pour le Mazda CX-60. Quitter le riad pour des pistes de sable met à l’épreuve la traction intégrale du véhicule, qui ne montre aucun signe de faiblesse. En traversant le désert, chaque arrêt est une nouvelle découverte. Les oasis, véritables havres de verdure au milieu du désert aride, sont toutes plus belles les unes que les autres. Les villages isolés, avec leurs habitants, nous

offrent un aperçu de la vie dans ces régions reculées.

RETOUR À MARRAKECH

En retournant à Marrakech, nous avons le temps de réfléchir à cette aventure extraordinaire. L’aventure au Maroc avec le Mazda CX-60 a été une expérience inoubliable. Ce voyage nous a permis de découvrir non seulement les capacités exceptionnelles d’un véhicule moderne, mais aussi la richesse et la diversité d’un pays magnifique. Le Mazda CX-60, avec son design élégant, sa robustesse et ses technologies avancées, a parfaitement relevé le défi des routes marocaines.

Circuler sur des ronds-points à plusieurs voies

Ils sont de plus en plus nombreux, et ils sont de plus en plus grands : les ronds-points. C’est un élément d’infrastructure résolument capable de contribuer à un meilleur flux d’une circulation dense.

Aujourd’hui, il est de notoriété publique que sur un rondpoint, la priorité est toujours à gauche. Par conséquent, les véhicules qui tournent sur le rond-point sont prioritaires. Cependant, si vous devez changer de voie pour quitter le rond-point, vous n’avez pas la priorité sur le flux restant du trafic qui tourne sur le rond-point (telle que la voiture rouge sur l’illustration). Le changement de voie doit être annoncé par le clignotant.

Dès leur entrée dans le rond-point, les cyclistes peuvent rouler au milieu de la voie afin de ne pas être dépassés par des conducteurs. Ils doivent annoncer leur sortie du rond-point par un geste de la main.

Sur certaines entrées au rond-point, des panneaux et/ou des marques apposées sur la voie indiquent quelle voie doit être empruntée pour tourner à gauche, aller tout droit ou bifurquer à droite. Il n’existe aucune règlementation légale,

les signalisations varient et doivent être observées et respectées avant chaque rond-point. Une conduite défensive est indiquée lorsqu’à la sortie du rond-point,

un passage piéton est aménagé. Il faut donc freiner à temps, chercher le contact visuel avec les piétons et s’arrêter complètement.

Cours de conduite pour camping-cars

L’ École antidérapages Regendorf

ASSR propose des cours de conduite axés sur la pratique pour conducteurs de camping-cars dont la plupart vraisemblablement utilisent leur véhicule pour partir en vacances. Un cours pour rafraichir ses connaissances est requis : réagir de manière appropriée, manœuvres de freinage, sécurisation du chargement sont, entre autres, les sujets abordés lors du cours d’une journée à Regendorf.

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

Téléphone +41 44 843 30 30

E-mail info@assr.ch

Partir en vacances avec une voiture électrique

Pour les voitures électriques les plus récentes, les constructeurs mettent à disposition une application permettant de gérer diverses fonctionnalités pratiques à distance, telles que la planification de l’itinéraire, le niveau de charge de la batterie, le préchauffage de la batterie, etc. L’itinéraire indique les arrêts recommandés pour recharger la batterie.

Ces données peuvent être intégrées en temps réel dans le système de navigation de la voiture. Pour ceux qui ne souhaitent pas utiliser l’application du constructeur, il suffit d’installer l’application Shell EV Pass et de demander simultanément la carte de recharge réseau pour faire le plein de la batterie sans argent liquide (disponible à des conditions spéciales pour les membres ACS sur acs.ch). Avec ces dispositifs, même des trajets plus longs s’effectuent sans problèmes. Avec son réseau de 300 000 stations de recharge en Europe, notre prestataire Shell EV Pass est le plus performant. Pour profiter pleinement de vos vacances, veillez à rechercher les possibilités de recharge appropriées avant de partir.

ÉVITER LA CHARGE COMPLÈTE ET LA CONDUITE À VIDE

Pour préserver la batterie lors d’une utilisation au quotidien, il est recommandé de charger la batterie à 80 %. En cas de trajets plus longs, une charge maximale peut être envisagée. Il faudra éviter des décharges fréquentes et importantes. La

plupart des voitures électriques indiquent en temps utile quand la recharge est nécessaire.

NIVEAU DE LA BATTERIE

EN CAS D’ARRÊTS PROLONGÉS

Si la voiture électrique n’est pas utilisée sur un laps de temps prolongé, pendant des vacances balnéaires, par exemple, il est recommandé d’avoir un niveau de charge de la batterie (State of Charge = SoC) se situant dans la plage moyenne, c’est-à-dire entre 30 et 70 %.

CHARGE RAPIDE UNIQUEMENT

SI NÉCESSAIRE

Pour de nombreuses voitures électriques, la charge rapide fréquente est déconseillée. Elle pourrait avoir un effet négatif sur la durée de vie de la batterie. Il vaut donc mieux faire une pause allongée d’une demi-heure, bénéficiaire pour la voiture et ses passagers.

OPTIMISER L’AUTONOMIE

Le mode éco (ou efficience, selon le constructeur) augmente l’autonomie d’environ 10 %. Il peut s’avérer donc profitable

L’application du constructeur indique l’itinéraire de Lausanne à Valencia (E) et propose 5 arrêts de recharge. Ces données peuvent être intégrées en temps réel dans le système de navigation de la voiture.

de choisir le mode approprié à des trajets plus longs. Si vous effectuez un long trajet en voiture électrique sous une vague de chaleur (ou par temps froid en hiver), il y a quelques variables à prendre en compte :

Recharger et garer la voiture, si possible, à l’ombre (éventuellement. dans un parking souterrain). Activer la climatisation de l’habitacle pendant que la voiture est encore connectée à la station de recharge.

PARTIR AVEC SON PROPRE

CÂBLE DE RECHARGE

En règle générale, les stations de recharge publiques sont équipées d’un câble de recharge adéquat. Ce n’est pourtant pas toujours le cas dans des parkings souterrains publics, sur les parkings de restaurants ou hôtels.

Pensez donc à emporter en voyage votre propre câble de recharge.

De l’énergie en abondance

Dans un avenir proche, l’Albanie deviendra-t-elle l’Arabie saoudite des Balkans, la Lorraine le Koweït 2.0 ou le Mali, en Afrique de l’Ouest, une sorte d’Émirats arabes unis ? C’est tout à fait possible. Par Hans-Robert Richard

Car ce qui ressemble à de la science-fiction pourrait bien devenir réalité dans quelques années. Les chercheurs supposent en effet que le sol de ces pays recèle d’énormes réserves naturelles d’énergie qui, en matière de quantité, éclipsent tous les gisements fossiles et ne causeraient pas le moindre dommage au climat de la Terre. Il s’agit de l’hydrogène, l’hydrogène blanc.

C’est sur cet élément, dont la désignation chimique est H2, que reposent les plus grands espoirs de parvenir, dans un avenir proche, à la neutralité climatique dans le domaine du chauffage, de l’industrie et des transports. Ce gaz incolore et inodore peut par exemple être utilisé pour la production d’acier et dans les moteurs à combustion ou, au moyen d’une pile à combustible, avec l’oxygène pour produire de l’électricité, y compris dans les voitures électriques ou pour le chauffage.

DIFFÉRENTES COULEURS

L’hydrogène est certes incolore, mais la science le distingue néanmoins dans sa description par une série de couleurs différentes, selon qu’il influence plus ou moins le climat. En gris, l’hydrogène produit à partir de sources d’énergie fossiles par reformage à la vapeur, qui libère dans

l’atmosphère du dioxyde de carbone (CO2) nuisible au climat. Après tout, l’obtention d’une tonne d’hydrogène produit environ dix fois plus de CO2. Il est considéré comme bleu lorsque ce CO2 est stocké, et comme turquoise lorsque l’hydrogène dispose du gaz méthane comme matière première. Comme ce processus nécessite de la chaleur, la neutralité climatique n’est toutefois assurée que si celle-ci provient d’énergies renouvelables.

UNE DÉCOUVERTE INATTENDUE

L’hydrogène vert est considéré comme le pétrole de demain. Il est produit à l’aide de l’électrolyse, qui utilise de l’électricité verte pour séparer l’eau en ses deux éléments, l’oxygène et l’hydrogène. Inconvénient : ce processus nécessite de grandes quantités d’électricité. Depuis quelque temps, on parle aussi d’hydrogène blanc, un terme qui n’a guère retenu l’attention jusqu’à présent, car on entend par là l’hydrogène naturel. Jusqu’à il y a quelques années, les scientifiques s’accordaient à dire que l’hydrogène était certes l’élément le plus répandu dans l’univers, mais qu’il n’était généralement présent sur Terre qu’en

combinaison avec d’autres éléments, et très rarement à l’état pur. Jusqu’en 1987.

À l’époque, dans le village de Bourakébougou, à une soixantaine de kilomètres au nord-est de Bamako, la capitale du Mali, des ouvriers foraient un trou de plus de 100 mètres de profondeur pour creuser un puits. Mais au lieu de l’eau, c’est un gaz inodore qui est remonté à la surface et qui a pris feu de manière explosive lorsque quelqu’un s’est approché avec une cigarette allumée. Il a fallu des semaines pour éteindre le feu et boucher le trou –mais l’analyse n’a révélé que 20 ans plus tard que le gaz était de l’hydrogène pur à 98 pour cent ! En 2007, en effet, un homme d’affaires malien avait fait analyser le gaz du puits.

Depuis, il existe à Bourakébougou une centrale électrique unique en son genre, tant dans le Mali sous-développé que dans le monde entier, dans laquelle un générateur alimente le village en électricité sans émissions. La matière première utilisée est l’hydrogène, qui s’écoule de la terre à une pression constante de 4 bars. La localité

Prototype de camion Mercedes-Benz GenH2 fonctionnant à l’hydrogène liquide.
Daimler Truck

pour le monde de demain ?

dispose désormais de son propre éclairage public. On dit que 5 millions de tonnes d’hydrogène y attendent encore d’être utilisées.

DE GRANDS GISEMENTS

Tout comme en Afrique de l’Ouest, des chercheurs ont découvert par hasard en mai dernier un important gisement d’hydrogène naturel dans la région de la Lorraine, en France. Une équipe du laboratoire des géoressources de l’université locale, du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et du producteur d’énergie La Française de l’énergie a voulu y étudier la teneur en méthane du sol et a découvert de l’hydrogène naturel. Plus le forage gagnait en profondeur, plus l’hydrogène était abondant. Actuellement, l’équipe tente de déterminer la quantité exacte contenue dans ce gisement et, selon le CNRS, il pourrait s’agir d’environ 46 millions de tonnes, soit plus de la moitié de la production mondiale annuelle actuelle d’hydrogène gris.

Depuis, les choses s’accélèrent. Une autre équipe de chercheurs français de l’Université de Grenoble a découvert ce qu’elle pense être une énorme source d’hydrogène gazeux à l’intérieur d’une mine de chromite à Bulqiza, en Albanie, à une cinquantaine de kilomètres de la capitale Tirana. «Chaque année, au moins 200 tonnes d’H2 sont expulsées des galeries de la mine, ce qui représente l’un des taux les plus importants enregistrés à ce jour», ont annoncé les chercheurs, comme

le montre une étude publiée le mois dernier seulement. «Les lieux présentant une géologie similaire devraient être de bonnes cibles pour la recherche d’autres sources naturelles d’hydrogène», ont-ils ajouté.

Dans le nord-est de l’Espagne, la société d’exploration Helios Aragón a déclaré avoir découvert un gisement souterrain de plus d’un million de tonnes, qui sera foré cette année. D’autres gisements d’hydrogène naturel ont été découverts aux États-Unis, au Canada et en Australie. Les résultats obtenus jusqu’à présent pourraient laisser entrevoir une alternative prometteuse et bon marché à l’hydrogène vert, qui coûte

actuellement environ 5 euros le kilogramme. L’hydrogène blanc ne coûterait que 50 cents par kilogramme, estime le magazine américain d’information et de recherche «Science».

PAS UN CHEVEU DANS LA SOUPE Même le magazine «Greenpeace» n’a pas réussi à trouver un seul cheveu dans la soupe. En décembre 2023, on pouvait y lire : «L’hydrogène permet de faire le plein des véhicules, comme alternative au diesel et à l’essence ; l’hydrogène peut rendre l’industrie sidérurgique et chimique respectueuse du climat, car il ne reste que de l’eau lors de la combustion. Produire de l’hydrogène ‹vert› avec de l’énergie renouvelable est compliqué et coûteux. Mais il existe aussi des gisements naturels d’hydrogène dans le monde entier. Sur notre planète, l’hydrogène naturel permettrait de réduire massivement les émissions de CO2. On ne sait pas encore où trouver de ‹l’hydrogène blanc› en grande quantité. Des start-up sont à sa recherche.»

Mais ce qui compte le plus, c’est la patience. En effet, il faudra encore attendre quelques années avant que cet hydrogène blanc puisse être mis au jour en quantité suffisante et économiquement rentable. Mais au moins, un début a été fait. BVEG

Générateur à hydrogène dans le village de Bourakébougou, au Mali.
Hydoma

Les Suisses au Mans

Pour la deuxième année consécutive, Ferrari a remporté les 24 Heures du Mans au terme d’une course qui fera date dans l’histoire, tant l’intensité de l’action en piste que le suspense ont rendu le verdict final indécis. Par Gérard Vallat

Pas moins de vingt-trois hypercars de neuf constructeurs différents étaient au départ de l’épreuve mythique. Échangeant le leadership avec Porsche, Cadillac et Toyota, jusqu’au drapeau à damier, Ferrari a décroché une victoire nette et sans bavures. Engagés dans cette course folle, treize pilotes suisses, répartis en Hypercar (6), LMP2 (3) et LMGT3 (4), ont connu des fortunes diverses. Parmi ceux-ci, pour les plus en vue, Sébastien Buemi, finalement cinquième, s’est battu pour la victoire finale au volant de sa Toyota GR010, ainsi que Louis Delétraz, qui n’en finit plus de briller, cette fois en décrochant l’Hyperpole de la catégorie LMP2 et la deuxième position de la classe Pro/Am.

Louis Delétraz - Oreca

Des hauts et des bas

Toujours très prisées des pilotes suisses, les 24 Heures du Mans ne répondent pas toujours à leurs ambitions. Par Gérard Vallat

Cette année a été particulièrement difficile et parfois cruelle pour certains de nos compatriotes, à l’image de Grégoire Saucy (McLaren 720S), Nicolas Lapierre (Alpine A424), Thomas Flohr (Ferrari 296) et Raffaele Marciello (BMW M Hybrid), qui ont quitté la course prématurément. Quant à ceux qui ont franchi la ligne d’arrivée, seuls Louis Delétraz et Neel Jani ont connu l’ivresse du podium. Deuxième de la classe Pro/Am pour l’Oreca 07 LMP2 de Louis Delétraz et ses équipiers PJ Hyett et Alex Quinn, et troisième position Hypercar équipe privée pour Neel Jani, sur la Porsche 963 qu’il partageait avec Julien Andlauer et Harry Tincknell.

SÉBASTIEN BUEMI

Ce n’est pas encore cette année que Sébastien Buemi ajoutera une cinquième victoire à son palmarès manceau. Au contact des futurs vainqueurs jusqu’à une poignée de minutes de l’arrivée, Brendon Hartley, l’équipier de Buemi, a perdu beaucoup de temps lors d’un contact avec la Ferrari N° 51. Un handicap rédhibitoire qui a contraint Sébastien Buemi à se résoudre à la cinquième place finale.

NICOLAS LAPIERRE

Inaugurant les débuts de l’Alpine Hypercar au Mans, Nicolas Lapierre a quitté rapidement la course, après que le V8 de son prototype avait rendu l’âme.

LA FERRARI DES VAINQUEURS

Il n’y a rien de suisse dans cette voiture, mais saluons comme il se doit la seconde victoire de Ferrari aux 24 Heures du Mans.

EDOARDO MORTARA

Engagés sur les deux Lamborghini Hypercar, Edoardo Mortara et Romain Grosjean découvraient les 24 Heures du Mans au volant des belles italiennes, qui ont parfaitement rempli la mission de rallier la ligne d’arrivée.

NICO MULLER

Course difficile pour Nico Müller au volant d’une Peugeot 9X8 désormais fiable mais encore trop peu performante dans le concert Hypercar (12e Hypercar).

RAFFAELE MARCIELLO

Aligné pour la première fois aux 24 Heures du Mans, Raffaele Marciello disposait d’une arme capable de se battre pour la victoire avec l’Hypercar BMW Hybride. Malheureusement, une violente sortie de route de son équipier, suite à un accrochage avec une Ferrari, ruinait tous les espoirs du Tessinois.

NEEL JANI

Neel Jani disposait d’une bonne option pour un top 5 avec la Porsche 963 Hypercar du team Proton. Hélas, un problème de portière voyageuse a coûté trois tours au Seelandais, qui ont coûté cher au décompte final (16e Hypercar).

RAHEL FREY

Toujours aux avant-postes en LMGT3, Rahel Frey et ses équipières se sont classées au cinquième rang de la catégorie.

GREGOIRE SAUCY

Débutant au Mans, tout comme la McLaren 720S LMGT3 qu’il pilotait, Grégoire Saucy a malheureusement été contraint à l’abandon.

MATHIAS BECHE

Animateur régulier des 24 Heures du Mans, Mathias Beche a dans un premier temps réalisé l’exploit de se qualifier pour l’Hyperpole, une performance que n’a pas manqué de saluer son patron Olivier Panis (9e LMP2).

LOUIS DELÉTRAZ - HYPERPOLE

Engagé sur une Oreca 07 en classe Pro/Am, Louis Delétraz s’est distingué en signant le meilleur temps en Hyperpole. Deuxième de classe, le pilote Acura aux USA ne pouvait guère espérer mieux dans le contexte (1er Hyperpole – 6e LMP2).

KAREN GAILLARD

Elle a vécu une expérience exceptionnelle, Karen Gaillard, en découvrant le circuit du Mans au volant de la Lamborghini Huracán GT3 Iron Dames. Engagée sur les deux courses de support «Road to Le Mans», la Gruérienne s’est classée septième. «C’est le premier pas de mon objectif de participer un jour aux 24 Heures du Mans. J’ai découvert ce circuit incroyable, ainsi que l’atmosphère des 24 Heures du Mans. Maintenant il me tarde d’y revenir.»

Christophe Hurni Ambassadeur de l’ACS

Cette année, je participerai au Championnat d’Europe de Ferrari

Challenge avec la Scuderia Zénith sur la toute nouvelle Ferrari 296

Challenge. Cette voiture me permettra de disputer le trophée Ferrari

Challenge Europe, une coupe mono-marque qui voit les meilleurs pilotes s’affronter sur sept circuits européens.

Ce n’est pas ma première participation à ce championnat, mes débuts remontent à 2013, alors au volant d’une Ferrari 458 Challenge blanche. Vient ensuite une saison en 2017, à bord d’une Ferrari 488 Challenge noire, où on termine une année mouvementée avec une très encourageante 3e place au classement du championnat d’Europe. En 2018, au terme d’une saison exemplaire, on décroche non pas un mais deux titres; ceux de champion d’Europe et de champion du monde de Ferrari Challenge !

UNE BELLE RÉCOMPENSE

POUR MON TEAM ET MOI

Six ans après ma dernière participation victorieuse à ce championnat monomarque géré par la marque Ferrari, une nouvelle aventure redémarre avec un nouveau défi avec cette nouvelle voiture. On part d’une feuille blanche par rapport au précédent modèle, la 488 Challenge. Ferrari a développé une toute nouvelle auto de course sur la base de la Ferrari 296. Cette auto est magnifique et est meilleure à tous les niveaux (aéro, puissance, poids, etc.). Les performances seront 3 à 4 secondes plus rapides au tour que la 488, qui était déjà une référence dans le domaine de la course. La nouvelle Ferrari 296 Challenge développe 700 Ch, et c’est la première voiture de course de la marque à utiliser un V6 à 120 degrés.

L’aérodynamique est également poussée à l’extrême, notamment grâce à un énorme aileron arrière permettant de générer 870 kg d’appui à 250 km/h. De plus, de nouveaux freins en carbone céramique à ultra-hautes performances

ont été introduits pour (encore plus) raccourcir les distances de freinage de ces bolides.

Bien entendu, je reste fidèle à mon équipe de la Scuderia Zénith, je ne me vois pas me (re)lancer dans un Championnat Ferrari Challenge sans mes fidèles mécaniciens et assistants. Ensemble, nous avons réalisé de magnifiques performances et atteint de beaux objectifs. Je n’imagine pas repartir dans un grand projet comme celui-là avec une autre équipe ! Tout est

donc prêt pour affronter ce championnat de la manière la plus optimale possible.

Le premier week-end de course a eu lieu les 4 et 5 mai sur le circuit du Mugello, en Italie. Ensuite, les courses à Balaton, en Hongrie (1er et 2 juin), Jerez, en Espagne (22-23 juin), Portimao, au Portugal (6-7 juillet), Le Castellet, en France (2728 juillet), Nürburgring, en Allemagne (7-8 septembre), et la saison se conclura les 19 et 20 octobre à Imola, en Italie, à l’occasion des Ferrari Finali Mondiali.

Location d’une voiture à l’étranger

La plupart d’entre nous attendent avec impatience les vacances d’été.

Découvrir les plus belles plages en voiture de location, puis lever le pied pour pouvoir profiter du soleil en toute décontraction.

Pour que le plaisir perdure pendant et après les vacances, nous vous donnons sept conseils à suivre lors de la réservation d’une voiture de location à l’étranger.

FRAIS SUPPLÉMENTAIRES

Parfois, il y a des frais additionnels à payer sur place. Que ce soit pour un conducteur supplémentaire, des sièges pour enfants ou une restitution du véhicule de location en dehors des heures d’ouverture. Nous vous recommandons de lire au préalable le contrat de location ainsi que les conditions générales de vente (CGV) et de les avoir sur vous (imprimées ou numériques) afin de vous éviter des discussions et des désagréments ultérieurs. Les CGV peuvent être modifiées ou des parties peuvent être supprimées avec l’accord des deux parties. Le locataire et le bailleur doivent toutefois confirmer chaque modification (signature initiales) et annexer les CGV au contrat. Dans la pratique, il est plutôt rare que les CGV soient modifiées ou supprimées. Si des frais supplémentaires sont contestés, ils doivent néanmoins être payés pour que le véhicule de location vous soit remis. C’est pourquoi nous vous recommandons d’apposer une note écrite et signée sur le contrat de location, indiquant que vous contestez ces frais. Il est également préférable de noter le nom du collaborateur sur place ou de lui demander une carte de visite.

PRISE EN CHARGE DU VÉHICULE DE LOCATION

Avant de prendre possession du véhicule de location, nous vous conseillons de prendre suffisamment de temps pour l’inspecter. Les dommages déjà existants qui ne sont éventuellement pas mentionnés dans l’état des lieux de sortie doivent être documentés. Votre smartphone est l’outil idéal pour cela pour prendre des photos, plus nettes qu’un film (intérieur, extérieur et éventuellement dessous, les jantes, le compteur de vitesse, la jauge de carburant, les éventuels voyants d’avertissement, la propreté du cockpit, le compartiment moteur avec les niveaux de liquide et le permis de circulation. Si vous

en avez la possibilité sur place, demandez à la société de location de confirmer les dommages supplémentaires contre signature dans le procès-verbal de remise.

ASSURANCES NÉCESSAIRES

Lors de la réservation d’un véhicule de location, nous vous conseillons de conclure une assurance casco pour les dommages causés au véhicule, une assurance vol ainsi qu’une assurance responsabilité civile avec une couverture suffisante – dommages causés par le conducteur du véhicule de location à un tiers. Par ailleurs, il est avantageux de souscrire une assurance protection voyage ainsi qu’une assurance protection juridique en matière de circulation si un dommage est réclamé de manière injustifiée par la société de location.

DÉPÔT DE FRANCHISES ÉLEVÉES

En principe, la franchise sert à couvrir un éventuel dommage occasionné par le client. Il est souvent demandé à celui-ci de bloquer des montants élevés sur sa carte de crédit lors de la prise en charge de la voiture de location. Selon le type de véhicule choisi, la caution correspondante peut déjà grever considérablement la limite de la carte. Si vous souhaitez par exemple louer une belle décapotable et que vous avez déjà payé votre vol et votre hôtel avec la même carte de crédit, nous vous conseillons d’augmenter la limite de celle-ci de manière appropriée ou d’en utiliser une deuxième pour avoir encore une marge de manœuvre.

Choisir un régime de carburant équitableOn parle d’un régime de carburant «équitable» lorsque vous prenez le véhicule de location avec le plein de carburant et que vous le rendez également avec le plein de

carburant. Nous vous déconseillons la formule «plein/vide». Avec cette formule, vous devez prendre le véhicule de location avec le plein et le rendre à la société de location avec le réservoir vide – ce qui est rarement, voire jamais, le cas dans la pratique. De plus, vous payez sur place des frais de service et de carburant excessifs.

REMISE DU VÉHICULE DE LOCATION

Veillez également à prendre suffisamment de temps lors de la remise du véhicule. Le personnel peut constater les éventuels dommages et vous remettre un procès-verbal de remise qui, en cas de litige, vous procure un avantage important en tant que moyen de preuve. S’il n’est possible de remettre le véhicule qu’en déposant la clé et non en personne avec un procès-verbal de remise, nous vous recommandons, par mesure de sécurité, de documenter l’état du véhicule comme vous l’avez fait lors de sa réception.

LES AGENCES DE LOCATION DE VOITURES AUPRÈS DESQUELLES VOUS DEVRIEZ RÉSERVER

Comment se protéger au mieux contre les arnaques des agences de location de voitures à l’étranger ? Souvent, les clients réservent sur un portail de comparaison et passent ensuite par un intermédiaire pour arriver chez le véritable partenaire contractuel, la société de location de voitures. Veillez à réserver via les agences de location de voitures établies comme Sixt, Sunny Cars, etc. Même si vous payez un peu plus cher, cela vaut la peine de payer plus, car ces sociétés de location de voitures disposent d’un service clientèle professionnel et surtout joignable en cas de questions ou de désaccords.

De nombreux clients de

L’ACS est recommandé par ses nombreux clients satisfaits. En 2023 le taux de recommandation fut de 8,77 (sur 10), ce qui souligne la grande satisfaction des clients avec les prestations d’assistance de l’ACS. La qualité du service de dépannage ACS a de nouveau été récompensée d’une note de 4,5 (sur 5) par la clientèle.

En 2023, la Suisse et l’Europe ont à nouveau connu une forte activité de voyage. En conséquence, le nombre de pannes s’est maintenu à un niveau élevé, surtout durant les mois d’été. Au total, l’ACS a pris en charge près de 11 100 pannes en 2023, soit un léger recul d’environ 9 % par rapport à l’année précédente. 89 % des pannes ont eu lieu en Suisse et 11 % à l’étranger. Parmi elles, 62 % ont pu être résolues directement sur place, soit environ les deux tiers. En 2023, l’assistance médicale a, elle, connu une baisse des demandes de 40 % et a ainsi retrouvé son niveau de 2021. Il est réjouissant de constater qu’en 2023 encore, la clientèle a été très satisfaite des prestations

Raison des pannes en 2023

l’ACS satisfaits

« 8,77 personnes interrogées recommandent l’ACS (sur 10)»

d’assistance de l’ACS. Les clients ont attribué la note de 4,5 (sur 5) à la qualité du service de dépannage ACS. Ils ont par ailleurs consolidé leur grande satisfaction en l’accompagnant récemment d’un très fort taux de recommandation de 8,77 (sur 10).

Les quelque 11 100 pannes prises en charge par l’ACS pendant l’année 2023 ont eu des causes très différentes. Dans la plupart des cas, il s’agissait à nouveau de problèmes de batterie.

Veuillez trouver de plus amples informations sur l’année 2023 de l’ACS à l’adresse www.acs.ch/rapport-annuel.

Routes nationales : les piliers

Le 24 novembre 2024, nous nous exprimons dans les urnes sur l’étape d’aménagement 2023 du Programme de développement stratégique (PRODES) des routes nationales. Les investissements à hauteur de 5,3 milliards de francs, planifiés par la Confédération, doivent être affectés à six projets régionaux pour l’élimination de goulets d’étranglement.

Ce montant servira à maintenir la fonctionnalité de notre réseau de routes nationales. Un OUI à ce projet de loi est d’importance capitale pour l’avenir de notre réseau de routes.

Nous avons questionné Jürg Röthlisberger, directeur de l’Office fédéral des routes (OFROU), au sujet de l’importance et de la nécessité de la suppression prévue des goulets d’étranglement.

Jürg Röthlisberger, quel rôle et quelle importance ont les routes nationales dans notre système de transport ?

Jürg Röthlisberger : Les routes nationales sont les piliers du trafic routier et de la mobilité dans son ensemble. Sur 3 % environ de l’ensemble du réseau routier, se déroulent plus de 40 % du transport de personnes et plus de 70 % du transport de marchandises. La plupart des conducteurs utilisent l’autoroute pour des trajets régionaux. Elle soulage ainsi les villes et les agglomérations du trafic d’évitement. En raison de l’augmentation du trafic des dernières années, on rencontre de plus en plus d’embouteillages sur les autoroutes. Par conséquent, un trafic d’évitement se met en place sur les routes cantonales, communales et de quartier. Les autoroutes perdent de plus en plus leur fonction principale de drainage en faveur des localités et des agglomérations.

Un volume d’investissements de 5,3 milliards de francs est prévu pour l’étape d’aménagement du PRODES. Comment ces fonds sont-ils utilisés ?

J. R. : D’ici 2030, nous voulons améliorer avant tout le flux de trafic et

la compatibilité avec les autoroutes dans les agglomérations urbaines. Car presque la moitié des embouteillages se produisent autour des centres urbains de la Suisse – avec pour conséquence que le trafic d’évitement se fraie un chemin à travers les villes, les communes et les quartiers. Pour cette raison, l’étape d’aménagement 2023 prévoit six projets : A1 Wankdorf-Schönbühl, A1 SchönbühlKirchberg, A1 tunnel du Rosenberg à Saint-Gall, A2 tunnel du Rhin à Bâle, A4 tunnel du Fäsenstaub à Schaffhouse et A1 Le Vengeron-Nyon dans les cantons de Genève et de Vaud. Ces projets favoriseront un meilleur flux de la circulation, réduiront le trafic d’évitement indésirable et augmenteront aussi bien la sécurité routière que la robustesse du réseau.

Pourquoi ces investissements dans notre réseau de routes nationales sontils indispensables ?

J. R. : Depuis 1990, le volume du trafic sur les routes nationales a plus que doublé, et cette augmentation est fortement ressentie. Aujourd’hui déjà, en de nombreux endroits, le réseau des routes nationales est fortement sollicité, voire surchargé. Il en résulte plus de 40 000 heures d’embouteillage par an et des pertes économiques de 3 milliards de francs. Sans contre-mesures qui vont d’une meilleure utilisation des routes avec une gestion du trafic jusqu’à des aménagements ponctuels, un quart des routes nationales seront régulièrement saturées en 2040. Les conséquences seraient davantage de trafic d’évitement pesant sur la population dans les agglomérations, les communes et les

de notre mobilité

quartiers ainsi qu’une diminution de la qualité de vie des personnes concernées. De plus, nous souhaitons rendre le réseau des routes nationales plus robuste et plus facile à entretenir. Ces aménagements permettent non seulement de fluidifier le trafic sur l’autoroute, mais également de remettre en état les infrastructures de tunnel existantes à Schaffhouse et à Saint-Gall sans provoquer un infarctus de la circulation.

Le mythe que plus de routes entraîne davantage de circulation perdure obstinément. Les projets planifiés entraînent-ils réellement une augmentation du trafic ?

J. R. : Nous n’ajoutons pas un seul mètre de route nouvelle, mais aménageons ponctuellement des autoroutes existantes. Il est important de souligner que le nombre de personnes-kilomètres parcourus sur les routes continuera d’augmenter. Nous ne construisons donc pas des routes en provision, mais réagissons à une demande accrue en aménageant ponctuellement les routes existantes. Ces aménagements nous permettront de diriger le trafic routier où il doit être, à savoir sur l’autoroute. Un trafic accru sur l’autoroute n’est donc pas un effet secondaire négatif, mais un effet escompté. L’aménagement du contournement nord de Zurich en est, parmi d’autres, un excellent exemple : depuis la mise en service du troisième tube du tunnel du Gubrist, les heures d’embouteillage ont nettement diminué, de même que le nombre d’accidents. Par la suite, le trafic s’est redéplacé sur l’autoroute, les routes cantonales et communales ont été ponctuellement délestées jusqu’à 20 %. C’est un effet massif et très concret de gain de sécurité pour tous les usagers de la route.

Quelles sont les préoccupations par rapport aux suppressions de goulets d’étranglement prévues auxquelles l’OFROU est confronté le plus souvent ?

J. R. : Les surfaces d’assolement constituent un sujet important, ce qui est concevable. Comme trois des six projets comprennent la construction de tunnels,

nous en avons besoin de relativement peu, soit environ 8 hectares. Les surfaces correspondantes sont compensées à 100 %. Dans les discussions autour du développement, un aspect est particulièrement signifiant : ce sont les réserves fondamentales à l’égard du trafic routier et la logique en matière d’exclusivité. On entend bien trop souvent «il n’y a qu’à». Il faudrait juste promouvoir les transports publics et le vélo ou encore favoriser le travail à domicile pour résoudre les problèmes de transports. Malheureusement, la réalité n’obéit pas à des postulats aussi simples. Elle demande plutôt que nous tirions d’une part plus d’efficacité des offres et des possibilités technologiques existantes et que nous exploitions les opportunités de la numérisation et de l’électrification. À ce propos, je pense principalement à la conduite automatisée et à l’électrification du parc automobile. D’autre part, nous devons développer ponctuellement les infrastructures de transport (route et rail). La mobilité du futur requiert les meilleures idées et les solutions techniques les plus efficaces. En revanche, l’immobilité n’est pas une réponse aux défis à venir.

Les investissements planifiés pour la suppression des goulets d’étranglement ont justement pour but d’améliorer le flux de trafic sur les routes nationales. Qui en profite ?

J. R. : Tous les usagers en profitent, de

manière directe ou indirecte – de l’automobiliste sur les routes nationales jusqu’à l’enfant sur le chemin de l’école en passant par le chauffeur du bus dans une agglomération et le cycliste sur une route communale. En augmentant le flux de trafic sur les routes nationales, nous désencombrons les routes cantonales et communales ainsi que les rues de quartiers. Parallèlement, la sécurité routière sur ces voies est augmentée. En outre, le désengorgement de ces routes libère de l’espace pour la poursuite du développement des transports publics, de la marche et du vélo. La qualité de vie des habitants dans les localités et les régions touchées par le trafic s’améliorera donc de manière générale.

Quelles conséquences aurait un rejet du projet de loi par la population ?

J. R. : Un NON signifierait que nous ne pourrions pas réaliser les six projets d’étape d’aménagement 2023. Les autres projets de développement visant à désengorger les villages et les agglomérations seraient ainsi très fortement remis en question. Nous sommes convaincus que l’immobilité en matière de développement des infrastructures est une très mauvaise réponse à la dynamique de l’économie et de la société. Nous sommes donc convaincus de pouvoir démontrer à l’électorat les avantages d’un réseau de routes nationales qui fonctionne sur le long terme.

Photos : Office fédéral des routes (OFROU)

Pour une décongestion de nos villes et agglomérations

Chères lectrices, chers lecteurs,

Puisque le Conseil fédéral a fixé à la mi-mai les sujets de la votation du 22 septembre 2024, il est désormais définitivement établi que nous voterons le dimanche 24 novembre 2024 sur les extensions ponctuelles de nos routes nationales dans le cadre du Programme de développement stratégique (PRODES). Concernant notre politique des transports et notre infrastructure routière, cette votation montrera la voie. Il s’agit de fiabilité d’une part, de sécurité d’autre part. L’ACS s’engage pour que la fluidité du trafic puisse être assurée sur l’ensemble du réseau routier, de l’autoroute

à la route communale et de quartier, en passant par la route cantonale. C’est pourquoi nous nous engageons activement, avec nos associations partenaires, et en première ligne pour un OUI à l’élimination des goulets d’étranglement sur nos routes nationales. En effet, si le trafic peut circuler sur les autoroutes de manière fluide, les routes de nos villes et agglomérations seront significativement délestées. Par ailleurs, nous nous engageons pour la sécurité routière. En d’autres termes, nous veillons à ce que notre réseau routier soit également à la pointe de la sécurité.

Cinq mois restent jusqu’à la votation en novembre prochain. Mais le temps file,

et c’est pourquoi il est important pour nous de vous sensibiliser en temps utile à cette votation qui fera date et de vous informer sur la nécessité des investissements prévus à cet égard par la Confédération. Nous sommes donc heureux de pouvoir vous fournir des informations pertinentes de première main dans un entretien avec Jürg Röthlisberger, directeur de l’Office fédéral des routes (OFROU, pages 34 et 35).

Je vous souhaite une bonne lecture.

Bien à vous,

Thomas Hurter, Président central

100e anniversaire de l’ACS Les Rangiers

En 2023, l’ACS a célébré son 125e anniversaire le 27 octobre à Sursee, au bord du lac de Sempach, une année riche en événements ! Par Pascal Étienne, président de l’ACS Les Rangiers.

L’aventure de l’ACS Les Rangiers a débuté en 1924 il y a exactement 100 ans ! Rien d’étonnant, quand on y pense, puisque sa constitution est directement liée avec l’organisation de la Course de côte des Rangiers, qui a eu lieu pour la première fois le 16 mai 1926.

Dès ses débuts, le club incarnait l’essence même de la passion automobile, réservant cette course exclusivement à ses membres. Aujourd’hui encore, notre volonté est de réunir non seulement les amateurs de sport automobile, mais aussi tous les passionnés au sens large, de rassembler et de tisser des liens sociaux.

Le Jura, avec ses routes sinueuses et ses paysages pittoresques, offre un cadre idéal pour les balades et les rencontres entre passionnés. La réputation des Jurassiens, autrefois considérés comme des conducteurs intrépides, témoigne de l’influence du relief montagneux sur leur style de conduite. Le Jura a toujours été influencé par la proximité de ses frontières avec la France et son industrie automobile.

La Suisse compte encore de nombreux rallyes, courses de côtes et slaloms, reflétant l’engouement national pour l’automobile. Conscient des défis écologiques et énergétiques futurs, l’ACS restera pour longtemps encore un acteur important dans la défense des intérêts des automobilistes.

Pour que l’automobile reste toujours un plaisir !

Saint-Ursanne (pont haubané et viaduc ferroviaire en arrière-plan).

ACS Fribourg Case postale 37 1701 Fribourg T +41 26 341 80 20

@acs.ch ACS Genève Clos-de-la-Fonderie 19

Carouge

+41 22 342 22 33

@acs.ch

ACS Vaud

Ch. des Gavardes 7 CP 136 | 1073 Savigny

+41 21 331 27 22 acs.vaud@acs.ch

ACS Centrale Wasserwerkgasse 39

Berne 13

+41 31 328 31 11

@acs.ch

Neuchâtel

de la Gare 2

Colombier

+41 32 725 81 22

@acs.ch ACS Les Rangiers Avenue de la Gare 50 2800 Delémont T +41 32 422 33 22 acs.lesrangiers@acs.ch ACS Valais

du Scex 33

ACS Section Berne Helvetiastrasse 7

Berne

+41 31 311 38 13 info@acsbe.ch

Col des Rangiers (Petit-Susten).
Sommet du col du Pichoux.
Cascade du col du Pichoux.

Genève

Notre section a déménagé

Nous avons le plaisir de vous informer que notre secrétariat a déménagé son bureau dans les locaux du

Garage Classica Motors

chemin Grange-Collomb 4 1212 Grand-Lancy

Notre numéro de téléphone n’a pas changé, vous pouvez toujours nous joindre au

022 342 22 33.

Départ en vacances

N’oubliez pas de commander votre badge Télépéage «Fulli nomade» valable en France, en Italie, au Portugal et en Espagne.

RECHERCHE

VOTRE AVANTAGE ACS : prix du badge à CHF 29.–.

Frais de gestion mensuels du badge : (uniquement quand vous l’utilisez)

1,70 € par mois circulé sur le territoire français

2,40 € par mois circulé sur le territoire espagnol

2,40 € par mois circulé sur le territoire portugais

2,40 € par mois circulé sur le territoire italien

Collectionneur d’automobiles cherche oldtimer ou youngtimer dans un bon état, déplacement et paiement rapide.

Tél. 079 571 18 20

Café du Levant Stéphane

Taffonneau

Hard Top pour Alfa Spyder

Tél. 079 210 33 22

Un restaurant au cœur du village d’Aire-la-Ville, avec un cadre «bistrot», une véranda, et une terrasse charmante.

Rue du Vieux-Four 53 │1288 Aire-la-Ville

Réservations : 022 757 71 50 ou à The Fork (la Fourchette) Ouvert du mercredi au samedi, midi et soir

#CaféDuLevant #Gourmandise #BistrotVibes #cafedulevant #AireLaVille #TurbotEspagne #CuisineGourmande #SaveursLocales #RestaurantGastronomique @foodographygva

Fribourg

LRetour sur l’assemblée générale

es membres de l’ACS Fribourg se sont réunis le 23 mai 2024 pour l’assemblée générale annuelle. Ils ont eu le privilège de pouvoir visiter le Garage Dimab Rossens de fond en comble. À la pointe de la technologie, les installations ont su impressionner leurs visiteurs.

Après avoir accueilli les autorités cantonales, communales et l’OCN, le président Tony Baechler a ouvert l’assemblée. Il a présenté une approche critique de la politique des transports fribourgeoise, dans laquelle l’ACS Fribourg continuera d’agir en faveur des automobilistes. La saison de nos pilotes ambassadeurs, soit Karen Gaillard, Grégory de Sybourg, Jérémy Siffert et Danny Buntschu a été illustrée ; nous leur souhaitons encore de nombreux succès en 2024 ! L’assemblée était aussi l’occasion de revenir sur le rallye-balade 2023, qui a réjoui les participants. Une édition sera organisée cette année également, à l’automne.

Les comptes 2023, bénéficiaires, ont été approuvés à l’unanimité après leur présentation par Philippe Maridor, caissier. La section a pris acte de la démission du comité de Rocco Muscillo, où il œuvrait depuis de longues années. Il a notamment organisé plusieurs visites d’usines et de musées qui ont laissé d’excellents souvenirs. David Bürgy a également quitté le comité pour des raisons professionnelles. L’assemblée a élu à l’unanimité Corentin Georges, mécanicien de formation, technicien SAV et pilote automobile en championnat suisse des slaloms, ainsi que Ludovic Vipret, expert-comptable,

économiste d’entreprise et expert-réviseur, en plus d’être passionné d’anciennes voitures anglaises.

Pierre Piccand, secrétaire général, a remis les médailles aux membres fidèles

Sortie Dijon

depuis 25, 40, voire 50 ans. Après la clôture de l’assemblée,

les membres présents ont partagé un repas au restaurant La Chaumière, à Neyruz.

Course avec la participation de Jérémy Siffert

le week-end du 6-7 juillet, arrivée de manière individuelle, logement selon vos désirs.

L’ACS vous offre l’entrée VIP ainsi que l’apéritif sur le circuit.

Pour plus d’informations veuillez vous rendre sur notre site : www.acs.ch/fribourg

À VENDRE

Poster Ferrari (84x117 cm) Alonso GP de Montréal CHF 100.- (à discuter) Tél. 079 637 85 50

À VENDRE

Ferrari F12 Berlinetta 2013 65 000 km │ Parfait état Prix à discuter

Tél. 078 797 17 47

Neuchâtel

Premier Cars & Coffee Un moment riche en passion automobile

Malgré une météo très mitigée, notre premier Cars & Coffee du dimanche 28 avril a été un véritable succès. De nombreux passionnés se sont retrouvés et ont admiré l’impressionnante palette de voitures présente sur le parking du garage Robert à Cortaillod. Il y en avait pour tous les goûts, de la voiture radicalement sportive à la oldtimer, en passant par le SUV sportif.

Pour ceux qui ne les connaissent pas encore, les Cars & Coffee sont des évènements simples et gratuits permettant aux passionnés de se rencontrer autour d’un café et d’admirer de près des voitures qu’on ne croise pas tous les jours. Un moment entre découverte et émerveillement, il s’agit avant tout d’un lieu de rencontre et de partage ouvert à tous, membre ou non de l’ACS.

Nous avons déjà hâte de vous accueillir lors de nos prochains Cars & Coffee dès 9h30 et jusqu’à 11h30 :

DIMANCHE 22 SEPTEMBRE

Parking du Centre Service Porsche (rue des Indiennes 25, 2074 Marin)

SAMEDI 5 OCTOBRE

Parking du Garage Lanthemann (chemin de Praz 10, 1424 Champagne)

Bulletin d’inscription

(cochez ce qui vous convient)

r 22 septembre r 5 octobre

Nom et prénom :

Type de voiture :

Adresse e-mail :

Téléphone :

Merci de nous retourner le bulletin d’inscription par e-mail à l’adresse acs.neuchatel@acs.ch

ou par courrier postal à l’adresse suivante :

ACS Neuchâtel – Avenue de la Gare 2 – 2013 Colombier.

Vous pouvez aussi vous inscrire via le site ACS sur la page : https://www.acs.ch/fr/sections/neuchatel/evenements/

Restons connectés !

Suivez-nous sur les réseaux sociaux et sur le site internet https://www.acs.ch/fr/sections/neuchatel/evenements/index.php et ne manquez aucun évènement de l’ACS Neuchâtel !

Semaine conviviale pour notre stage permis express

Petit retour en arrière sur notre premier stage d’une semaine de préparation au permis de conduire qui s’est a eu lieu durant les vacances de Pâques du 8 au 12 avril à La Chaux-de-Fonds. Cette semaine s’est déroulée dans la convivialité et la bonne humeur, avec des élèves très enthousiastes face aux différents cours programmés (premiers secours, sensibilisation, théorie, pratique). Nous sommes très fiers de nos participants, qui ont terminé avec succès les différentes étapes nécessaires à l’obtention du permis de conduire. Retrouvez plus d’informations sur notre site internet https://www.acs.ch/fr/sections/neuchatel/cours-de-conduite/Permis-express.php.

Rencontre Passion automobile sur circuit le jeudi 29 août 2024

Une occasion unique de rassembler tous les passionnés d’automobile (voitures de courses, voitures sportives anciennes et modernes, voitures passion, voitures oldtimers et youngtimers, etc.) et de partager notre amour pour la passion automobile. L’ACS, en collaboration avec son partenaire Sports-Promotion, organise une rencontre le jeudi 29 août 2024.

Dès 16h00 au circuit de Lignières avec la possibilité de tourner sur le circuit ou d’exposer son véhicule. La rencontre sera suivie à 18 h 30 d’un petit déplacement et d’un repas fondue convivial entre passionnés (rabais de CHF 25.– pour tous les membres ACS).

ADRESSE

Centre de conduite circuit Lignières, chemin du Pré-Pury 20, 2523 Lignières

Exigences et conditions de participation pour le roulage sur le circuit :

PERMIS DE CONDUIRE CATÉGORIE B

Voiture personnelle avec admission à la circulation routière;

Pas de véhicule tout-terrain ni de véhicule de livraison, ou de véhicule à haut centre de gravité et des éléments sur le toit;

Véhicule équipé de bons pneus et préparé (aucun élément en vrac, freins, huile et liquides contrôlés);

Limite sonore max. 95 dB (A), contrôlée avant le début et tout au long du roulage

Chacun emporte son casque avec soi, les casques sont obligatoires;

Une déclaration de renonciation doit être signée avant le roulage;

Inscription obligatoire à envoyer par mail à info@sports-promotion.ch ou par courrier postal à Sports-Promotion Sàrl, chemin de la Chassagnettaz 2a, 2019 Chambrelien. Les places sont limitées, ne tardez pas à vous inscrire !

Nom prénom :

Adresse :

Tél. : E-mail :  @

Accompagnant(s):

N° membre ACS (rabais CHF 25.–) :

Voiture : Marque :

Immatriculation :

Préparez-vous, avec nous, pour vos prochaines vacances !

Êtes-vous suffisamment couvert en cas de panne de votre véhicule, annulation de voyage, rapatriement, etc. ? De l’adhésion «ACS Classic» à «ACS Premium» en passant par «ACS Travel», trouvez la protection dont vous avez besoin parmi notre assortiment. N’hésitez pas à nous contacter afin de contrôler votre couverture.

Aussi, si vous pensez prendre la route pour vous rendre à votre lieu de vacances, pensez à nos différentes prestations qui vous ferons gagner un temps précieux. En effet, nous pouvons vous faire profiter d’avantages sur les autoroutes ou voies rapides en Italie, en France, en Espagne, au Portugal et en Autriche :

• Badge Télépéage «Fulli Nomade +» : Gagnez du temps avec ce badge et limitez ainsi les files d’attente en empruntant les voies réservées signalées par le sigle «t» dont les barrières se lèvent automatiquement à votre passage ! Ce badge permet de payer vos trajets sur les autoroutes en Italie, en France, en Espagne et au Portugal.

• Pickerl pour l’Autriche : Sur les autoroutes et voies rapides d’Autriche, le paiement d’une redevance est obligatoire. Nous vous proposons la vignette autrichienne, communément appelée «Pickerl», d’une durée de validité de 10 jours.

Année :

Assurance RC :

r J’exposerai mon véhicule au circuit de Lignières

r Je prendrai part au roulage sur le circuit de Lignières au prix de CHF 85.–(2 sessions de 15 minutes de roulage)

r Je prendrai part au repas au prix de CHF 25.– par personne hors boisson

r Je souhaite venir comme visiteur au circuit de Lignières

Date :

Signature :

• Viacard pour l’Italie : Munissez-vous de cette carte prépayée vous permettant de vous acquitter, sans espèces, des péages en Italie. Plus besoin de chercher des pièces de monnaie ! Grâce à la Viacard, vous pouvez emprunter les voies de péage réservées et passer ainsi plus rapidement. Pour plus d’informations, contactez notre agence par téléphone au 032 725 81 22 ou par email acs.neuchatel@acs.ch. Vous pouvez également passer directement à notre agence, Avenue de la Gare 2, 2013 Colombier. Nousvoussouhaitonsunexcellentétésurlesroutes !

Assemblée générale 2024

La 120e assemblée générale de l’ACS Vaud s’est tenue le 16 mai 2024, au Centre de formation routière de Savigny. La manifestation statutaire a été l’occasion de décharger le comité de sa gestion de la section pendant l’exercice 2023, de statuer sur le montant des cotisations Classic et Light pour 2025 et de donner la parole à Lucien Willemin pour évoquer son ouvrage «Halte au gaspillage automobile!».

Une soixantaine de membres et invités se sont retrouvés le 16 mai dernier au Centre de formation routière de Savigny (CFR) pour assister à la 120e assemblée générale ordinaire de l’ACS Vaud.

Au nombre des membres et invités, il convient de relever la présence de Laurent Miéville, président du Grand Conseil du canton de Vaud, Daniel Ruch, conseiller national, Laurence Crétegny, députée et vice-présidente du TCS Vaud, Chantal Weidmann Yenny, députée, syndique de Savigny et présidente de l’Union des communes vaudoises, Nicolas Leuba, membre du comité directeur de l’ACS, de l’UPSA et président de l’UPSA Vaud, du président du TCS Vaud, du commandant de l’Académie de police, d’un représentant de la Gendarmerie vaudoise, du Service des automobiles et de la navigation, des représentants d’associations de défense des intérêts des utilisateurs de la route, ainsi que des partenaires de l’ACS. Plusieurs pilotes et organisateurs de manifestations automobiles soutenues par l’ACS Vaud étaient également de la partie.

Laurent Miéville, président du Grand Conseil, a présenté les salutations des autorités et rappelé que la mobilité est une problématique d’actualité qui occupe régulièrement les débats du Grand Conseil. Il a souligné à ce titre que le premier citoyen du canton est appelé à trancher en cas d’égalité des votes du plénum, raison pour laquelle il s’est réjoui de constater que l’ACS est un club qui suit l’évolution de la multimodalité, comme l’ont démontré la possibilité d’essayer, en préambule de l’assemblée, des vélos électriques, ainsi que le sujet de la conférence à suivre sur le gaspillage automobile.

Nicolas Leuba a porté les salutations du comité directeur de l’ACS, qui s’applique à défendre les automobilistes et les usagers de la route en matière de politique des transports et des infrastructures en veillant à toujours être une force de proposition de solutions d’avenir. À ce titre, il a rappelé l’importance de la votation STEP/PRODES à venir en automne 2024 en faveur du développement stratégique de cinq tronçons des infrastructures nationales, dont l’autoroute reliant le Vengeron (GE) à Nyon (VD) pour fluidifier le trafic autoroutier et décongestionner les villes et villages, améliorer la sécurité routière et la protection contre le bruit, diminuer les coûts et les temps de transport, enfin améliorer les synergies avec les transports publics. Ces mesures sont déjà financées dans leur intégralité et n’auront aucune implication financière, que ce soit pour la population ou pour le financement des transports publics et du rail, et doivent d’ailleurs être envisagés comme étant complémentaires. Quant aux zones agricoles, des compensations sont prévues.

Après une minute de silence en l’honneur des membres disparus en 2023 et la réception des jubilaires, la partie statutaire fut lancée.

Dans son rapport annuel, le président, Xavier de Haller, a rappelé l’importance pour le canton de mettre à disposition de sa population des infrastructures aptes à absorber une augmentation du trafic routier, chiffrée à 11 % à l’horizon 2050 sur les routes nationales. En ce sens, des autoroutes adaptées sont un gage de diminution de la circulation sur les routes secondaires et, partant, en faveur de la sécurité et de la qualité de vie. Il est à ce stade urgent de mobiliser la population sur l’importance des votations concernant l’élargissement de l’autoroute entre Nyon et le Vengeron et de l’échangeur de Crissier, malgré les craintes politiques du vote dans les villes. Cette situation met en péril les financements de la Confédération, sans que cela semble inquiéter les autorités cantonales, qui retardent leur prise de position sur ces dossiers, prenant ainsi le risque de renvoyer dos à dos la route et le rail, tout en prêchant la multimodalité. Situation en tous points regrettable.

Rémy-Pierre de Blonay, secrétaire général, s’est adonné à l’exercice du rapport du comité, dont il a relevé les combats politiques, la stratégie de développement des partenariats, du marketing, du recrutement et du soutien au sport automobile de la section vaudoise. Pour ce faire, le secrétariat

Vaud

fonctionne sur une base d’un taux d’activité de 130 % répartis entre une collaboratrice administrative et le secrétaire général qui œuvrent dans un souci permanent de garantir un service de qualité aux membres dans le respect des buts statutaires du club, tâche loin d’être aisée pour une section de plus de 4000 membres, dont les ressources sont en constante diminution.

Laurent Borgeaud, trésorier, a commenté des comptes 2023 déficitaires, présenté un budget 2024, lui aussi déficitaire, et donné lecture du rapport de l’organe de révision. Il a tenu à préciser que les charges sont contenues, mais que les recettes ne sont pas maîtrisées, puisque les primes des produits d’assistance augmentent, sans toutefois être toujours répercutées sur des membres de la section en diminution constante. Le comité suit de près la situation, a pris et prendra des mesures coordonnées pour réduire les charges et augmenter les recettes. À l’exception de la réduction du personnel au 1er juillet prochain, ces mesures ne déploieront leurs effets que pour l’année 2025.

Sur la base de ces rapports, la décharge a été donnée au comité de son activité et de sa gestion pour l’exercice 2023.

Dans la foulée, la proposition du comité d’augmenter au 1 er  janvier 2025 les

cotisations annuelles des membres Classic et Light de 20 francs a été acceptée par les membres présents, en rappelant que les primes d’assurance y relatives ont subi une augmentation de 10 francs par membre en 2024, augmentation qui n’a pas été répercutée sur les membres de l’ACS Vaud cette année-là, avec les implications budgétaires citées ci-avant.

Au chapitre des élections statutaires, l’assemblée a reconduit les mandats au comité de Laurent Borgeaud, trésorier, Nicolas Leuba et Susan Sax. Elle a pris dans la foulée congé de Roland Bandieri, Stéphane Grivat et Antoine Rochat, qui ont souhaité ne pas renouveler leur mandat. Xavier de Haller a été pour sa part réélu à la présidence pour un mandat de trois ans.

La partie statutaire a été suivie de l’intervention de Lucien Willemin, qui, en se référant à son ouvrage «Halte au gaspillage automobile, Prenez soin de vous, achetez d’occasion» (Éditions d’en bas, 2023), a répondu à trois questions qui figurent en quatrième de couverture dudit ouvrage : «Pourquoi garder sa vieille voiture pollue moins que d’en acheter une neuve ? Comment nos programmes politiques actuels poussent au gaspillage automobile ? Quel impact cette politique a-t-elle sur nos vies, notre santé, nos enfants ?»

Jubilaires

2024

L’ACS Vaud remercie de leur fidélité ses : 23 membres qui ont atteint 50 années de sociétariat, 66 membres qui ont atteint 40 années de sociétariat, 28 membres qui ont atteint 25 années de sociétariat.

Vous aimez la voiture et le sport automobile ?

Nous aussi !

Retour sur l’assemblée générale

En cette année 2024, notre section ACS Valais a eu le plaisir de tenir son assemblée générale ordinaire dans un magnifique cadre auprès de la Cave Gilliard, à Sion.

Suite à la présentation des activités, évènements et opérations menés durant l’année 2023, ce fut l’occasion pour notre section de récompenser pour leur fidélité à l’ACS neuf personnes jubilaires qui nous ont fait l’honneur de leur présence.

Lors de cette assemblée, ces personnes ont été chaleureusement remerciées pour leur fidélité et leur soutien, de sincères

remerciements ayant également été adressés à tous les membres présents, lesquels contribuent à entretenir la passion automobile et à soutenir la défense des intérêts des conducteurs au niveau national.

Nous profitons de l’occasion pour souhaiter un bel été à tous nos membres. Au plaisir de vous retrouver lors de nos prochains évènements !

Avec nos cordiales salutations.

Edita Fumeaux, directrice ACS Valais

JUBILAIRE 25 ANS

Monsieur Fuchs Jean-Paul

Madame Praz Murielle

Monsieur Tornay Pascal

Monsieur Perren Michel

JUBILAIRE DES 40 ANS

Monsieur Perruchoud Michel

Monsieur Schroeter Jean-Paul

JUBILAIRE DES 50 ANS

Madame Fasnacht Michelle

Monsieur Schäfer Jean-Jacques

Monsieur Vouilloz Jean-Pierre

Dernières places sur le circuit de Vaison avec ACS et ACD Motorsport !

Que vous soyez débutant ou conducteur aguerri, rejoignez-nous pour une journée de vitesse, de passion et de plaisir sur le circuit de Vaison !

INFORMATIONS PRATIQUES SUR L’ÉVÉNEMENT

• Date : 24 août

• Lieu : Circuit de Vaison, France

• Prix du roulage : CHF 300.– pour les membres ACS, CHF 350.–pour les non-membres

• Deuxième conducteur : CHF 120.–

• Accompagnant : CHF 50.– (sans conduite, mais assis à côté)

• Nuitée pré-événement : Réservez votre nuitée la veille pour CHF 120.– (hors repas)

DÉTAILS DU CIRCUIT DE VAISON

• Longueur : 2000 m

• Largeur : 10 m

• Limitation sonore : 95 dB

• Temps d’accès depuis Sion : 4h; et depuis Genève : 2h25

INSCRIVEZ-VOUS DÈS MAINTENANT ! Pour réserver votre place ou obtenir plus d’informations, contactez-nous par e-mail à acsvalais@acs.ch

Les places sont limitées, alors ne manquez pas cette opportunité unique de vivre la sensation de la course automobile aux côtés de professionnels aguerris.

Valais

Les Rangiers

LAssemblée générale de l’ACS Les Rangiers

a 98 e assemblée générale de l’ACS Les Rangiers s’est tenue le 26 avril 2024 au Garage Salomon, dans le petit village de Pleujouse. Cette famille de passionnés de sport automobile nous a accueillis chaleureusement, au beau milieu de magnifiques voitures de course, ainsi que de très beaux modèles de la marque Porsche.

Cet évènement a réuni une trentaine de membres, ainsi que des représentants des différentes courses automobiles régionales, des responsables d’Allianz Suisse, ainsi que monsieur Fabrice Macquat – vice-président du Parlement jurassien.

Pour rappel, lors de cette dernière période d’activité, l’ACS Les Rangiers a organisé une sortie circuit sur glace à Flaine le 6 janvier 2024 qui a accueilli 20 participants. Une prochaine date vous sera communiquée pour l’hiver 2024-2025.

Le Critérium jurassien, le Slalom de Bure ainsi que la Course de côte Saint-Ursanne-Les Rangiers ont pu compter sur notre traditionnel soutien financier.

Notre section a tenu un stand lors de la Course des Rangiers.

Des prix ont été remis aux différents pilotes de notre section, dans le cadre de notre championnat interne.

C’est après quatre années de franche collaboration que Mélissa Metafuni a transmis la présidence à Pascal Étienne, moniteur de conduite et passionné de sport automobile. Le nouveau président ainsi que son comité sont extrêmement motivés à donner envie à chacun de rejoindre notre section, par l’organisation prochaine de différentes activités.

Camps Juniors les 14-15 octobre 2024 (vacances scolaires)

Tu as entre 14 et 25 ans et tu n’as pas encore commencé les premières démarches pour ton permis de conduire ?

Ce cours est fait pour toi ! Tu vas adorer…

PROGRAMME

Cours sauveteurs (10 heures)

Conduite accompagnée sur piste (3,5 heures)

Cours de théorie (1,5 heure)

Le cours sauveteurs est valable 6 ans.

Le cours débutera les 2 jours à 8h30 et se terminera vers 17h30.

Pause de midi «barbecue» de 12h00 à 13h30.

Un programme détaillé te sera remis ultérieurement.

Prix : CHF 210.– membre ACS (toi ou tes parents) / CHF 250.– non-membre ACS.

Encore une bonne raison de devenir membre de l’ACS !

INSCRIPTIONS

www.acs.ch/fr/sections/les-rangiers

RENSEIGNEMENTS : 079 371 51 17 (Pascal Étienne auto-école)

En partenariat avec le Centre Top-Conduite à Develier

PROCUREZ-VOUS UN AVOIR DE CHF 100.- POUR FAIRE LE PLEIN!

Effectuer la demande aujourd’hui

Transformez votre carte de membre ACS en argent avec l’ACS Visa Card!

L’ACS Visa Card vous off re de nouvelles libertés: vous pouvez par exemple utiliser votre avoir initial de CHF 100.- pour faire le plein. Que vous ayez l’ACS Visa Card Classic ou l’ACS Visa Card Gold ra ffinée, vous pro fitez de nombreux avantages comme:

–Carte de membre ACS et carte de crédit regroupées en une seule carte

–Assurance accidents de voyage et d’avion incluse

–Moyen de paiement simple et sécurisé: sans contact, mobile et en ligne

–Programme de bonus attrayant

E ffectuez aujourd’hui la demande pour recevoir votre carte de crédit sous acs.ch/visacard et procurez-vous un avoir initial de CHF 100.-!

Cette promotion est valable du 10 juin au 15 août 2024 pour tous les membres ACS actifs résidant en Suisse, promotion non cumulable. Si vous recevez une réponse positive à votre demande, l’avoir de CHF 100.- sera crédité sur votre carte de crédit jusqu’au 9 septembre 2024. Vous trouverez la demande de carte, les prix et les prestations, les conditions générales de vente de l’ACS Visa Card et les conditions générales des assurances sur acs.ch/visacard

Pour en bénéficier, la personne qui effectue la demande doit posséder un numéro de membre ACS personnel et actuel (concerne aussi les cartes partenaires), la demande doit être arrivée jusqu’au 15 août 2024 auprès d’UBS Switzerland AG, Cards Only, DMR-CCSR28E, Postfach, 8098 Zürich et doit recevoir une réponse positive. Aucun paiement en espèces, aucun échange ou aucune cession à titre onéreux ou gratuit (telle que la revente, la vente aux enchères ou le don, etc.) n’est possible ou permis. Aucune correspondance ne sera échangée sur la promotion. La voie judiciaire est exclue. Cela relève exclusivement du droit matériel suisse.

New Škoda Kodiaq

Découvrez le nouveau Škoda Kodiaq avec son assistant de conduite innovant, son nouveau design et son espace généreux pouvant accueillir jusqu’à 7 personnes. Il est le compagnon de confiance de toutes vos aventures, également en version 4x4! Essayez-le maintenant. Škoda. Made for Switzerland.

Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.