Actu'elle n° 16 decembre 2014 by Actu'elle magazine Sénégal

ACTU’ELLE ISSN:2337-1501

Le magazine qui s’offre à vous

Rencontre

Marième Demba Ly " Du Bidew aux Etoiles "

Coup de cœur

Dr Abdoul Aziz Kassé " Sa lutte contre le tabac "

Société

Nicolas Hulot à Dakar " Un optimiste désespéré "

Michaëlle Jean E

Evasion

Ski insolite

Soir de fête N°16 Décembre 2014

DISTRIBUTION GRATUITE

Un nouvelle ère

édito

sommaire

Dakar a connu une période d’effervescence durant novembre avec le XVe sommet de la Francophonie. Chefs d’état et de gouvernement ont fait le déplacement pour y assister et élire le successeur d’Abdou Diouf au poste de Secrétaire Général de l’OIF. Michaëlle Jean a été plébiscitée, et devient la première femme élue à ce poste. Une présentation s’imposait donc pour en faire la connaissance et comprendre son parcours. En marge du sommet, Nicolas Hulot, venu continuer son travail de sensibilisation pour la sauvegarde de l’environnement, nous a fait l’honneur de nous accorder un entretien. La Terre est en danger, et tout un chacun doit prendre conscience de sa responsabilité. En nous unissant, nous devons arriver à limiter les dégâts, et espérer laisser à nos enfants une planète où il fait bon vivre. La pollution est partout. Même dans notre proche entourage avec la cigarette, véritable fléau. Le Dr Kassé, cancérologue et fondateur de la Ligue Sénégalaise Contre le Tabac raconte son combat pour que les lois antitabac soient adoptées au Sénégal et par extension, aux pays membres de la CDEAO. 2014 touche à sa fin, avec son lot de bonnes résolutions. Pourquoi ne pas prendre exemple sur ces personnalités qui prêchent la bonne parole en adoptant des initiatives d’utilité publique et sanitaire...? Nous aspirons à une fin d’année des plus heureuses en gardant une pensée pour tous ceux qui faute de moyen, santé ne pourront y prendre part. Joyeuses fêtes et bonne année à toutes et à tous en souhaitant vous retrouver en 2015 pour continuer l’aventure Actu’elle, le magazine qui s’offre à vous. Sonia Elamri

Photo de couverture : © www.michaellejean.ca Graphiste Couverture : Julien Fayal

Décembre 2014

Société 16 Conférence de Nicolas Hulot à Dakar 22 Marième Demba Ly 24 Dr Abdoul Aziz Kassé Santé & bien-être 28 Mon enfant n'aime pas les légumes... c'est grave Doc ? 29 Astuces de grand-mère 32 L'alimentation chez le sportif Lambda

n°16 Edito

Brèves

Carnet d’adresses

Spécial Francophonie Michaëlle Jean 10 Nos Présidents 12 francophonie avec 14 ou sans majuscule ?

Beauté 34 Tendances de fêtes il faut que ça brille ! 36 Les bons accessoires Divers 42 Belle & bien dans sa peau Total color 56 Brèves maison 58 Brèves technologiques 62 Des repas équilibrés en ligne 64 Mode Coin du chef 66 38 Robes de soirée 44 EMMA STYLE - Show 6 54 Brèves mode Évasion 68 Ski insolite 73 Brèves du monde 74 Roman Le lac

Culture Les livres du mois 77 Agenda 78 Horoscope 80

brèves INSOLITE : UN HOMME FAIT SA DEMANDE AVEC 99 IPHONE Un jeune homme en Chine a décidé d’impressionner son grand amour en achetant quatre-vingt-dix-neuf iPhone qu’il a achetés avec deux ans de salaire. Le but de cette proposition de geek, c’était d’arranger les téléphones en forme de cœur et d’impressionner sa belle. Malheureusement pour lui, la réponse de la fille n’a pas été celle qu’il espérait parce qu’elle a dit « non ». Espérons pour lui qu’il pourra alors revendre tous les téléphones et récupérer son argent.

DEMBA DIA, ALIAS ROCK MBALAX N’EST PLUS Le célèbre chanteur sénégalais Demba Dia est décédé dans la nuit du 28 au 29 novembre dernier. Plus connu sous le nom de Rock Mbalax, titre de son tube des années 90, il a eu une belle carrière dans la musique avant de se lancer dans la politique. Il a croqué la vie à pleine dents en vivant ses passions jusqu’au bout : course automobile, lutte sénégalaise… Actu’elle présente toutes ses condoléances à sa famille et ses proches. Adieu l’artiste… !

POLEMIQUE SUR « EATEN ALIVE » La chaine américaine Discovery, prévoit, le 07 Décembre, la diffusion d’un documentaire à sensation titré « Eaten Alive » (mangé vivant). Ce doc met réellement en scène un anaconda et un homme, Paul Rosolie, qui se laisse manger vivant par un anaconda à l’intérieur duquel il pourra survivre grâce à une combinaison spéciale. La mise en ligne de sa bande annonce a bien évidemment fait du buzz avec 11 millions de visionnages. Toutefois, une pétition a été signée par 21 000 personnes contre la diffusion de cet émission qui serait « cruelle » contre les animaux car pouvant tuer l’anaconda. En attendant de connaître la réponse de la chaine, ils menacent de boycotter le programme si elle n’accepte pas d’annuler la diffusion. 6

ANGLETERRE : LE DENTISTE AUX MAINS SALES Les autorités sanitaires londoniennes s’inquiètent pour la santé de plus de 22 000 personnes. La raison en est que certains sont actuellement des porteurs potentiels de maladies graves telles que le VIH, l’Hépatite B et C dû au simple fait de s’être fait soigné par leur dentiste. Le docteur Desmond D’Mello est aujourd’hui sous radar de la National Health Service, alerté de ses pratiques par une vidéo montrant les conditions assez négligées dans lesquelles il travaille, mais également de la police qui enquête sur la mort de deux personnes ayant fait appel à ses soins.

INDE : TREIZE FEMMES MEURENT SUITE à UNE stérilisation Pour contrôler la croissance de la population, le gouvernement indien a entamé une campagne de stérilisation massive des femmes. Elles sont environ 4,6 millions à subir cette opération par an. Pour les inciter à l’accepter, des "agents de santé" leur propose 600 roupies soit environ 5000 FCFA. C’est ainsi que dans l’Etat de Chhattisgar, 83 volontaires ont été opérées dans une clinique abandonnée. Elles étaient allongées à même le sol et le temps imparti était de 4 minutes par personne alors que l’acte chirurgical nécessite au moins 20 minutes de travail. Malheureusement les conditions d’hygiène n’étant pas respectées, treize d’entre elles sont mortes d’infection et une cinquantaine a été hospitalisée dans un état critique.

LA MALEDICTION DES ARMES A ENCORE frappé AUX USA Après l’incident de Ferguson où un policier blanc a tiré sur un jeune noir de 18 ans, c’est à Saint-Louis, au Missouri, qu’un autre adolescent de 12 ans a été abattu par la police. Il jouait avec une arme factice ce qui a provoqué la confusion. Des associations ont demandé également aux fabricants de jouets de différencier les armes factices en les présenter en couleur. Il est vrai qu’elles sont d’un réalisme bluffant. Des manifestations de contestation et de colère ont éclaté. Le port d’arme étant autorisé aux Etats-Unis, la psychose de se faire braquer s’est bel et bien installée.

MALALA, HEROINE OU PAS ? La jeune adolescente pakistanaise de 17 ans, tantôt lauréate du prix Nobel de la paix, est aujourd’hui ennemie du Pakistan. En effet, son propre pays a élu à jamais le 10 novembre comme étant la journée « antiMalala ». A cet effet, des séminaires, des promenades et des conférences de presses ont été organisés pour marquer cette date. Tout cela à cause de son livre « I am Malala » où elle décrit la vie au Pakistan dans les années 2000. Son ouvrage a été jugé « anti-pakistanais ». C’est une fédération d’écoles privées représentant 150.000 établissements scolaires qui est à l’origine de ce mouvement.

LE MONDE BIENTÔT EN MANQUE DE CHOCOLAT Le chocolat, très apprécié de tous, surtout pour ses vertus bénéfiques, se trouve être en voie vers une pénurie mondiale. En effet, depuis 2012, la consommation en chocolat a été supérieure à la production. Et le pire dans la situation c’est la baisse de l’offre en cacao, notamment parce que le plus grand producteur de cacao a connu une période très sèche qui en a diminué la production. Toutefois, pour faire face à ce manque, les chercheurs sont entrain de développer de nouveaux cacaoyers qui produiront sept fois plus de cacao avec des ingrédients qui rapprocheront le goût de ces derniers au cacao naturel. Vers un cacao transgénique ?

brèves

DILMA ROUSSEF, PRéSIDENTE DU BRéSIL TROPHéE ROSE DES SABLES AU MAROC Le Trophée Roses des Sables est un raid féminin qui a lieu au Maroc. Chaque année, des femmes toujours plus nombreuses tentent l’aventure de ce rallye 100% féminin, et s’élancent en 4×4, buggy, moto ou quad dans le désert Marocain. Eco-citoyenneté et solidarité sont également au rendez-vous, avec une remise de dons aux enfants du grand sud marocain, et le Roses-Eco-Challenge qui récompense le meilleur projet en faveur de l’environnement mené au Maroc ou dans un autre pays à l’occasion de ce raid réservé aux femmes. La notion de vitesse n’est pas retenue. Le classement est basé sur deux critères principaux : l’orientation dans le désert et le franchissement des dunes.

AMAZON SE TROMPE, IL RECOIT POUR 4 500 EUROS DE CADEAUX Un jeune britannique a eu la surprise de recevoir ses cadeaux avant l’heure. Et pourtant sa liste au père Noël n’était pas aussi longue. En effet, suite à une erreur informatique, le célèbre site de vente en ligne a fait livrer à Robert Quinn 46 articles en tout genre dont des tablettes, des jeux vidéo, des consoles, et même un rasoir, une bibliothèque, un radiateur et un lit. En beau joueur, le jeune homme a voulu rendre les colis craignant que d’autres clients soient floués et perdent leur argent. Mais Amazon a tenu à ce que le tout soit conservé en assurant que personne ne perdait rien dans l’affaire. Robert a promis d’en distribuer une bonne partie à des organisations caritatives. Belle initiative… ! 8

Dilma Rousseff est née le 14 décembre 1947 à Belo Horizonte, au Brésil. Pendant la dictature militaire, Dilma Rousseff a intégré le commando de libération nationale, mouvement de résistance. Arrêtée en 1970, elle est torturée pendant vingt-deux jours, condamnée par un tribunal militaire à trois ans de prison, dont elle sort en 1973. Elle est surnommée désormais la Jeanne d'Arc de la guérilla, en raison de son importance idéologique dans le mouvement. À la fin des années 1970, elle épouse un autre membre du mouvement guérillero, Carlos Franklin Paixão de Araújo, avec qui elle a une fille. En 1977, Dilma obtient un diplôme universitaire de sciences économiques, tout en participant à la restructuration du Parti démocratique travailliste (PDT). Entre 1991 et 1995, elle occupe le poste de secrétaire d'État à l'Énergie, et rejoint le parti des travailleurs (PT) en 2001. En janvier 2003, le président Lula nomme Dilma Rousseff Ministre de l'Énergie, et en 2005, elle devient chef de cabinet et la dauphine de Lula. Dilma Rousseff est aussi présidente du conseil de direction de l'entreprise d'État pétrolière. Elle est candidate du Parti des travailleurs à l'élection présidentielle de 2010, qu'elle remporte avec le soutien du très populaire président Lula. Elle devient ainsi la première femme élue à la présidence fédérale du Brésil et celle qui a reçu le plus grand nombre de suffrages au monde. La première année de son mandat est notamment marquée par plusieurs scandales de corruption. Dilma Rousseff est aussi très critiquée par des associations écologistes et les Amérindiens, dont le Chef Raoni, depuis qu'elle a accepté la construction d’un groupe de barrages sans développer aucun projet de conservation de la forêt amazonienne ni des peuples qui y vivent. En 2014, son gouvernement dépense 11 milliards d'euros pour la 20e édition de la Coupe du monde de football, des manifestations ont lieu dans tout le pays. Candidate à un second mandat, elle a pourtant été réélue le 26 octobre dernier.

BIO- CHARBON AU SéNéGAL

Le bio-charbon appelé “keirin na tangué” est de plus en plus utilisé au Sénégal. Il existe deux formes de fabrication. La première initiée par Pro-Natura International à Saint-Louis utilise les résidus agricoles ou sauvages non alimentaires habituellement incinérés. La deuxième a été initiée par l’Union des presseurs de bio-charbon de Kaolack et l’association Nebeday. Le processus est de prendre du charbon de paille mélangé à de l’argile pour obtenir la matière première appelée « poussier » pour ensuite être pressée afin d’obtenir des briques de combustible. Ces initiatives apportent des solutions économiques aux utilisateurs et écologiques au pays. L’utilisation du bio charbon permet de réduire les frais de gaz butane et de charbon de bois et par le même biais du limiter la déforestation. « Avec 80000 ha de couvert forestier déboisé chaque année, dont 30000 ha imputés à la production de charbon de bois, le Sénégal aurait perdu la moitié de sa superficie forestière en 20 ans ». Gageons que ces techniques s’étendent à toutes les régions du pays et au-delà des frontières.

VISION RESPONSABLE DU SéNéGAL, COMPRENDRE AFIN D’ENTREPRENDRE Vision Responsable du Sénégal est un mouvement de portée national à vocation régionaliste. Il a pour ambition se positionner comme une force de propositions, qui fera la promotion non seulement de la RSE, mais dans un cadre plus général d’un comportement responsable et citoyen. La RSE (Responsabilité Sociétal) est donc considéré comme un moyen et non pas une fin. L’approche de VRS est rigoureusement apolitique et se détachera de toute considération partisane. Pour impacter sur un pouvoir de décision responsable et conséquent, le Mouvement va cibler les jeunes en priorité mais étendra le dialogue et la communication à toutes les couches sociales. Les membres du groupe d’analyse et d’initiative seront choisis dans les secteurs privés, universitaires, monde des ONG, de l’entreprise, des syndicats, de la société civile, du secteur public, de l’armée, de la finance, de l’Education et de la Santé. @VisionRSN. Fb : Vision Responsable du Sénégal.

EFUA DORKENOO, GUERRIèRE CONTRE L’EXCISION EST DéCéDéE FRANCOIS HOLLANDE REND HOMMAGE AUX TIRAILLEURS DU CAMP THIAROYE

Soixante-dix ans après le massacre du camp Thiaroye, François Hollande a officiellement rendu hommage aux tirailleurs sénégalais tués par l’armée française après une mutinerie. Le président français a remis à Macky Sall les archives françaises qui permettront de faire la lumière et toute la vérité sur ce massacre. François Hollande tenait à « réparer l’injustice ».

Ghanéenne émigrée en Angleterre depuis les années 1960, scientifique formée en biosociologie, Efua a travaillé à l’OMS de 1995 à 2001 où elle a lutté contre les mutilations génitales des femmes. Elle en a fait son cheval de bataille et a fait reconnaître l’excision comme violation des droits humains et problème de santé publique. Elle a reçu plusieurs décorations et a édité un livre, Cutting de Rose, qui fait partie des 100 meilleurs livres africains du 20è siècle. Elle est décédée en octobre d’un cancer. 9

Spécial Francophonie MICHAëLLE JEAN

UNE VIE À CONVAINCRE

C’est ainsi que Michaëlle Jean se présente, sans aucun secret. Fille d’enseignants, elle va pouvoir à présent grandir paisiblement dans la province du Québec, où le français est la langue de la grande majorité de la population. Quelques années plus tard, le Canada offre la citoyenneté pleine et entière à toute la famille. Après des études en lettres et littératures comparées à l’Université de Montréal, Michaëlle devient militante au sein du mouvement féministe du Québec, ce qui deviendra très vite une partie importante de sa vie active. Elle travaillera aussi d’arrache-pied sur la reconnaissance de la situation et les besoins de milliers de femmes victimes de violence conjugale et ceux de leurs enfants, ainsi qu’un réseau de centaines de refugiés, de ressources et de services d’urgence pour les femmes. Ce réseau va finir par s’étendre sur tout le territoire québécois et dans d’autres provinces canadiennes. « Le combat pour les droits des femmes a été pour moi une formidable école, l’occasion d’un vaste état des lieux des mentalités, de nos conditionnements, de nos valeurs, de nos politiques, des lacunes au sein de nos institutions et de notre société et des forces citoyennes à rassembler pour sensibiliser, éduquer et impulser le changement social ». 10

« Je suis née le 6 septembre 1957, à Port-au-Prince, en Haïti. Cette même année, François « papa doc » Duvalier arrive au pouvoir et installe un régime dictatorial des plus répressifs, décadent et d’une extrême brutalité. Le pays est barbelé de pied en cap par la funeste milice armée des « macoutes ». Je me souviens du silence de plomb, des exécutions publiques, des disparitions, des arrestations arbitraires, du visage horriblement tuméfié de mon père lorsqu’ils l’ont relâché après l’avoir torturé, ses vêtements souillés de sang, le sien et celui d’un compagnon de cellule, mort dans ses bras. Ma famille, comme des milliers d’autres, sera forcée de fuir. Le Canada nous accordera l’asile ».

En 1986, Michaëlle rentre en Haïti, dans la liesse du pays libéré de son dictateur et où tous les espoirs sont de nouveau permis. Elle raconte à travers ses articles le bouleversement, le changement que son pays est en train de vivre. Retour en 1987, mais c’est de nouveau le cauchemar, la violence aveugle des militaires, un atroce carnage. Le chemin de notre jeune Canadienne, d’origine Haïtienne est tout tracé. Elle sera journaliste. Les années passent, nous sommes en 2005, le 27 septembre exactement et Michaëlle Jean va être assermentée comme la 27e gouverneure générale et commandante en chef du Canada, la troisième femme seulement à se voir confier cette responsabilité. Dans la constitution canadienne, le gouverneur général représente la Couronne, la plus haute autorité, et assume de facto, hors de toute allégeance partisane, les responsabilités de chef d’État. Madame Jean devenait ainsi la représentante d’Élisabeth II, reine du Canada. Sa Majesté a d’ailleurs eu « le plaisir d’approuver » cette nomination. Quel signal puissant, pour le Canada et pour le monde, qu’une femme de descendance africaine, d’Haïti, arrivée au Canada avec sa famille en situation de réfugiés politiques,

Michaëlle Jean

Yvan Honorat

soit appelée à exercer une aussi haute fonction. Elle restera en poste jusqu’en septembre 2010, après avoir vécu et géré de façon plutôt courtoise, la crise parlementaire du gouvernement canadien en 2008. « Durant mon quinquennat, j’ai aussi parcouru la scène internationale et mené 40 visites d’État à travers le monde, dont 10 en Afrique. Partout, avec une égale détermination, j'ai déployé la même énergie, la même approche de grande proximité, la même volonté d’engager et de faciliter le dialogue, d’entendre et faire entendre, de fédérer et d’associer, d’encourager des actions concertées dans une éthique de partage, de solidarité et de fraternité. J’ai su forger des liens solides et cultiver la confiance. Je crois fermement à une diplomatie politique, culturelle et à échelle humaine ». En 2010, elle accepte sans hésitation l’appel d’Irina Bokova, la directrice générale de l’UNESCO, pour agir en tant qu’envoyée spéciale pour Haïti afin de soutenir tous les efforts et les objectifs de reconstruction du gouvernement et de la population de son pays Haïti. L’année suivante Michaëlle Jean devient chancelière de l’Université d’Ottawa, la plus grande université bilingue (français et anglais) dans le monde. Mais les ambitions de Madame Jean ne s’arrêtent pas là. L’OIF, (Organisation International de la Francophonie) organisme institutionnel traitant les relations entre les pays francophones, se trouve à un tournant de son histoire. En effet, malgré des années d’existence, la Francophonie reste encore une nébuleuse pour de nombreuses personnes depuis sa création en 1970. Même si cette organisation fonctionne de manière correcte et efficace, l’impact réel de ses actions sur le terrain est quasi inconnu alors qu’elle réalise des actions de grands intérêts. L’OIF souffre d’un problème majeur, la communication ! La francophonie a du mal à se vendre au sein même des pays francophones et ne parlons pas auprès des anglophones et des lusophones. Il y a quelques jours, Dakar était sous les projecteurs du monde entier, pour accueillir le XVe Sommet de la francophonie afin de nommer le nouveau Secrétaire Général à la tête de l’OIF, Abdou Diouf en ayant été depuis 2002. Cinq candidats étaient donc en lice pour lui succéder et pour la première fois, une femme, Michaëlle Jean. A 56 ans, elle a le profil idéal, Haïtienne, Française, Canadienne et Québécoise. Une femme aux identités multiples, une femme qui sait ce qu’elle veut et qui le crie haut et fort à qui veut bien l’entendre. « Toute ma vie, j’ai cherché à créer des conditions qui permettent le dialogue même là où on le croyait improbable, voire impossible. J’ai su favoriser des espaces d’écoute, de débat et de concertation pour faire prospérer des idées.

Je crois en la Francophonie, parce que c’est un espace de réalisation dont il faut maximiser tous les acquis et le potentiel. J’en suis convaincue. La Francophonie peut montrer au monde ce qu’il est possible d’accomplir lorsque toutes les volontés sont à l’œuvre. » Mais cela n’enlève en rien aux autres candidats comme Henri Lopes (ancien ministre de la République du Congo), Jean Claude de l’Estrac (Ile Maurice), Pierre Buyoya (Burundi) et Augustin Nez Nfumu (Guinée Équatoriale) de vouloir le poste de Secrétaire Général de l’OIF. UNE VICTOIRE SUR LA LAME DU RASOIR Malgré les efforts (plus ou moins poussés) des autres candidats, Michaëlle Jean a su convaincre par consensus les chefs d’états des pays francophones en lui confiant le poste de Secrétaire Général de l’OIF, le 30 novembre dernier. Sa force, sa persévérance et son charisme lui ont permis de passer outre cette fameuse « tradition » qui veut que le Secrétaire général de l’OIF soit Africain et que l’administrateur soit du Nord. Le combat a été difficile, il aura fallu se battre contre certains clivages, des à priori et des craintes africaines, surtout quand on est plus du Nord que du Sud. Michaëlle Jean, première femme à accéder à ce poste depuis l’existence de l’OIF, « et pourquoi pas ? Les femmes doivent faire partie de l'équation, à tous les niveaux. Nous avons une façon particulière d'aborder les réalités du quotidien et du monde. Tout simplement parce que nous les percevons à travers les combats que des femmes comme moi et d'autres ont menés et continuent de mener. Les femmes sont aujourd'hui incontournables. Mais attention, être une femme ne suffit pas. Il faut aussi avoir de l'expérience, du contenu, être dans l'action. Ce n'est pas qu'une simple question de genre et de parité ». En espérant tout de même que le fait d’être une femme, permette de mieux faire connaître cette organisation à toutes et à tous, vous, moi, cultivateurs, menuisiers ou couturières, parce que la francophonie c’est grâce à eux qu’elle existe et qu’elle perdurera. Il ne reste plus qu’à Michaëlle Jean d’appliquer son programme, comme présenté pendant toute sa course à la candidature de Secrétaire Générale de l’OIF et nous démontrer que l’OIF n’est pas une organisation comme les autres, opaque et sourde aux plaintes, mais bien une francophonie libre, indépendante et à l’écoute des hommes, des femmes et des enfants francophones de ce monde. Il est évident que nous ne pouvons que nous réjouir de cette nomination, qui est une avancée majeure dans le monde, restreint des hommes. 11

Nos Présidents

Spécial Francophonie

Macky Sall, pour un monde meilleur

Le président français, François Hollande

Le Président Macky Sall a ouvert le XVe sommet de la Francophonie dans une allocution pleine d’espoir. Après avoir rendu un vibrant hommage au présidentpoète Léopold Sédar Senghor, il a exposé le thème de la session : « Les femmes et les jeunes, vecteurs de paix et acteurs de développement ».

François Hollande ne pouvait que rendre hommage à Abdou Diouf, Secrétaire Général de l’OIF pendant douze ans : « Abdou Diouf est un président qui a développé son pays et accepté l’alternance démocratique, il a fait en sorte aussi que la francophonie porte les valeurs de démocratie et de liberté ». Le président français pense que « le français est une langue pour changer un certain nombre de réalités, pas que pour se parler. Le français est une langue qui peut aussi simplifier les mouvements des décideurs ».

Comme l’a affirmé le Président, les femmes et les jeunes sont indispensables dans nos sociétés, mais malheureusement, trop souvent exposés et vulnérables. Étant au cœur du monde, les femmes doivent fédérer contre les guerres, la violence et agir pour la paix, la sécurité et la stabilité. Elles sont au centre de nos sociétés pour lutter contre l’ignorance et les dérives extrémistes. Édifier des systèmes d’éducation et de formation doit être une priorité pour notre jeunesse. La dégradation de l’environnement est à prendre très au sérieux. La responsabilité nous revient à tous pour un développement solidaire et durable. Le Président Macky Sall a été chaleureusement applaudi à l’issue de son discours. Gageons que son appel à la communauté francophone soit entendu et que le monde tende à un avenir meilleur dans la paix et la prospérité. 12

Le président français a tenu à préciser que « la Francophonie, ce sont des valeurs culturelles, mais c'est aussi un instrument économique ». Le chef de l'Etat a souligné l'idée selon laquelle « les entreprises françaises et francophones doivent former en français ». Un dialogue qu’il a d’ailleurs tenu lors de sa visite dans notre capitale. Il s'est également dit favorable à l'assouplissement des déplacements des étudiants, chercheurs et enseignants, grâce à une « simplification de l'attribution des visas ». Une déclaration pleine de promesses et de grandeur pour un tel sommet.

Spécial Francophonie

avec ou sans majuscule ? Cette institution regroupe aujourd'hui une soixantaine de pays. À quoi sert vraiment l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) ? Quel est son rôle ? Comment faire évoluer cette organisation ? Que devons nous attendre d’elle depuis la nouvelle nomination de Michaëlle Jean comme Secrétaire générale ? francophonie ou Francophonie ? La francophonie, c’est une communauté de gens qui parlent le français. C’est aussi tous les pays ou régions où on parle français. Dans le monde entier, il y a au total 57 pays francophones. La Suisse ou la Belgique ou a des milliers de kilomètres comme la province du Québec et du NouveauBrunswick au Canada, la Guadeloupe ou encore le Gabon. On dit que le français est une langue officielle quand celleci est utilisée par les hommes politiques, dans les médias, et qu’elle est apprise dans les écoles. C’est le cas en France, bien sûr, mais aussi dans les DOM-TOM (Départements et Territoires d’Outre-Mer), et dans des pays d’Afrique comme le Bénin, le Burkina Faso ou la Côte d’Ivoire. Il y a en tout 26 pays dans le monde qui ont le Français comme langue officielle. Mais pour certains autres ce n’est pas la seule, comme en Suisse ou l’on parle aussi allemand ou au Canada l’anglais. Et puis il y a aussi ces pays où la langue française n’est pas la langue officielle, mais où elle est utilisée par ses habitants. Le Maroc, l’Algérie ou la Tunisie en sont des exemples frappants. Et ce qui est encore plus incroyable c’est que le français est plus courant dans les rues qu’il ne l’est ici au Sénégal, pays soit dit en passant francophone. Pour vous aider à y voir un peu plus clair, il est important de remonter le temps et de comprendre comment est apparue la francophonie. Premièrement, ce qui a fait le terme « francophonie » est apparu pour la première fois en 1880 sous la plume du géographe français Onésime Reclus pour désigner l’ensemble des habitants de la planète qui parlent français à des titres divers et l’ensemble des régions du monde où on parle cette langue. Bien que Reclus soit géographe et échafaude son idée de la francophonie surtout autour d’arguments géographiques, linguistiques et démographiques, il ne reste pas moins un ardent républicain et défenseur de la cause coloniale qui 14

essaie de surmonter la défaite de la France par la Prusse et l’Empire allemand en 1871 par une aspiration expansionniste dans le cadre du partage du monde. La France doit prendre sa place dans le jeu de force des puissances européennes et Reclus appelle à ériger une « Afrique française », unifiée par « la diffusion de la langue nationale ». Bien qu’on trouve le terme « francophone » dans le Grand Larousse de 1930, le terme « francophonie » n’entrera dans le dictionnaire qu’en 1962. Pendant toute la période de 1880 à 1960, la francophonie est surtout considérée comme un ensemble géographique regroupant la France et ses colonies, mais le terme n’est presque pas utilisé et remplacé successivement par « francité », inventé par le grand poète et président sénégalais Léopold Sedar Senghor. Par «francité», le Grand Larousse désigne « l'ensemble des caractères propres à la civilisation française ». C’est seulement à partir de 1960 que le terme devient à nouveau populaire (le mot resurgit dans un numéro de la revue Esprit en 1962) dans le contexte de la décolonisation. Les différentes significations du terme « francophonie » se retrouvent aussi dans une variante orthographique qui correspond à deux, voire trois réalités différentes : aujourd’hui on entend par francophonie avec une minuscule initiale tout d’abord l’ensemble des peuples et des groupes de locuteurs répartis dans le monde qui, à des degrés divers, utilisent le français soit comme langue maternelle, soit comme langue officielle ou tout simplement comme langue véhiculaire, de culture et d’enseignement. En Afrique francophone par exemple, la plupart des gens sont au moins bilingues. Le français est souvent la langue officielle, mais pas la langue maternelle. Pour 80% des Sénégalais le wolof est la langue la plus comprise et parlée dans le pays. Un vrai casse-tête pour la Francophonie puisque la langue de contrat elle, est en Français, alors que la majorité de la population ne parle plus cette langue.

avec ou sans majuscule ?

Yvan Honorat avec la collaboration de O. Manfred

Il y a ensuite le terme « Francophonie » avec un F majuscule, initiale qui désigne le plus souvent les organisations francophones sur le plan politique, c’est-à-dire l’ensemble des gouvernements, pays adhérents ou instances officielles qui ont en commun l’usage du français dans leurs travaux et leurs échanges et qui poursuivent des missions communes sur le plan politique, éducatif, culturel, économique ou langagier. L’idée d’édifier un Commonwealth à la française est lancée sous l’impulsion de trois chefs d’État africains, Léopold Sédar Senghor du Sénégal, Habib Bourguiba de Tunisie, Hamani Diori du Niger et du Prince Norodom Sihanouk du Cambodge lors du sommet de l’Organisation commune africaine et malgache (OCAM) en juin 1966 et ceci afin d’éviter le morcellement des pays africains nouvellement indépendants. Senghor et ses homologues nigérien et tunisien exposent leur projet de créer « une communauté spirituelle de nations qui emploient le français ». La première pierre institutionnelle de la Francophonie est posée à Niamey

le 20 mars 1970 lors de la deuxième conférence constitutive intergouvernementale des États francophones (ACCT). Cette première organisation officielle regroupe 18 pays en 1970. Selon un rapport publié dernièrement par l'OIF, on recense actuellement environ 250 millions de locuteurs francophones à travers le monde. La Francophonie compte 128 millions de francophones réels (langue maternelle) capables de parler couramment le français, et 92 millions de francophones partiels ou occasionnels (Français Langue Seconde, FLS). Selon une étude publiée en 2014 par la banque d’investissement Natixis, le français pourrait devenir la langue la plus parlée dans le monde en 2050, en raison de la démographie explosive de l'Afrique francophone et d'un ralentissement démographique en Chine, ainsi que dans les pays anglo-saxons et hispaniques. Pour l’instant, la langue française est la 9e langue la plus utilisée dans le monde derrière le mandarin, l'anglais, l'hindi, l'espagnol, le russe, l'arabe, le bengali et le Portugais. Avec l'anglais, c'est l’une des deux seules langues parlées sur tous les continents.

Conférence de Nicolas Hulot à Dakar Un optimiste désespéré

«L’Histoire a déjà démontré que l’Homme est capable, quand il a bien intégré la contrainte, de réaliser l’improbable ». Nicolas Hulot était à Dakar du 5 au 8 novembre dernier, au titre d’Envoyé spécial du Président de la République française pour la protection de la planète. Ce poste qu’il occupe depuis deux ans, unique au monde, reflète bien le fait que nous vivons, à l’échelle planétaire, une situation inédite.

Société

Nicolas Hulot était ce journaliste, réalisateur de documentaires, passionné, capable de survoler en parapente un précipice ou de descendre un canyon en canoë, caméra embarquée, qui écumait la planète. Il y a 25 ans, il a créé la Fondation pour la Nature et l’Homme. Il fait partie de ceux qui pointent la dégradation climatique, proposent des solutions. Dans sa ligne de mire immédiate, la Conférence Climatique Internationale de Paris (processus des Nations Unies), du 30 novembre au 11 décembre 2015, dont l’objectif est de faire signer aux 195 états un accord juridique pour réduire les changements climatiques à 2°C maximum d’élévation de température dans le siècle. La Conférence de Paris devrait marquer l’entrée en action de la communauté internationale. Les pays les plus touchés par les changements climatiques, dont le Sénégal, aimeraient que les promesses de financement faites lors de la dernière conférence climatique de Copenhague, pour leur permettre de s’adapter, soient tenues.

À Dakar, Nicolas Hulot, et Monique Barbu, secrétaire exécutive d’une des trois conventions-cadres des Nations Unies et qui connaît bien le terrain, ont pris connaissance d’initiatives écologiques locales. D’après Monique Barbu, « dans le domaine de l’adaptation aux changements climatiques, le Sénégal fait partie des pays les plus concernés. Les écovillages sont de bonnes initiatives en ce sens, peu coûteuses, qui ne demandent pas beaucoup de transfert de technologie, demandent de la main d’œuvre, créent des emplois ». Ils ont aussi expliqué les enjeux de leur visite et fait le point sur la situation environnementale. Bien que réalistes et conscients de l’urgence, habités par l’espoir, ils ont su faire comprendre ce qui nous attend et l’impact que nous pourrions avoir sur le cours des évènements. Nicolas Hulot, devant un public très attentif,

pendant plus d’une heure de conférence, à l’Institut Français de Dakar, a déroulé le fil de notre drame collectif dont l’humanité est responsable. Monique Barbu a fait une courte et percutante intervention pour plaider une attention soutenue à la Terre, demandant de mettre tous nos efforts dans le même panier pour sauver la planète. L’échange passionné avec le public qui s’en est suivi a paru trop court.

« Nous ne sommes pas dans une impasse » À l’échelle planétaire, aujourd’hui, annuellement, les changements climatiques tuent 430 000 personnes et en déplacent 47 millions, quatre fois plus que les conflits, prioritairement dans les pays les plus vulnérables. Le réchauffement climatique inquiète les pays du nord, passés de 40 en 2010 à 300 milliards de dollars en 2013 de coûts dus aux extrêmes climatiques (cyclones, etc.). L’état de la biodiversité et de l’écosystème est dramatique. À ce rythme, 50% du vivant va disparaitre. La lutte contre la désertification est une condition et un outil majeur de la lutte contre le changement climatique. Monique Barbu a souligné que « depuis 2000, le seuil critique des 2°C de hausse de température a été dépassé dans les zones sahéliennes. Nous sommes passées de 14% de zones arides à 25% à l’échelle planétaire. Dans ces mêmes zones, les inondations fréquentes sont très lourdes économiquement. La population migre des zones rurales désertifiées vers des forêts qu’on déboise, puis la ville, puis l’étranger. D’après le Ministère des Affaires étrangères anglais, 135 millions de personnes ont déjà migré pour des questions de sécheresse ». Heureusement, la désertification n’est pas un problème irréversible. Partout, on expérimente des solutions intégrées. Multiplier les zones protégées est une priorité. 17

séquestration de gaz à effet de serre important, protège la biodiversité. La Voute Nubienne : Des maisons bioclimatiques à très bas prix. Construites avec des principes connus depuis longtemps, et des matériaux locaux. Ces maisons permettent de baisser la température intérieure de 6° quand il faut chaud à l’extérieur, et de l’augmenter d’autant quand il fait froid. Cela inclut de fortes économies d’énergies.

Nicolas Hulot avoue passer « dans une même journée du désespoir à l’espoir », et découvrir de magnifiques initiatives, à toutes les échelles, associatives, individuelles, pour combattre et s’adapter au changement climatique. « Nous ne sommes pas dans une impasse ». Soulagementgénéral dans le public. « Le génie humain est en marche dans beaucoup de domaines, comme l’agroécologie, l’agroforesterie, des pratiques agricoles qui permettent de combattre l’effet de serre, mais aussi de redonner de l’autonomie aux populations qui en ont besoin ». lI citera quelques exemples locaux :

La Grande Muraille Verte, mise en œuvre avec d’autres pays africains, qui devrait traverser le continent africain. Avec les cultures vivrières, on crée une bande végétale. En luttant contre la désertification, on améliore l’autonomie alimentaire, on nourrit la terre, on fixe du CO₂. Ce projet en cours allie adaptation, atténuation, capacité de 18

Un nouveau modèle de développement adapté « Plus on tarde à agir, plus le coût est important. Agir coûterait dix à cinquante fois moins cher que les conséquences » a souligné Ban Kimoun au vu des derniers rapports sur le changement climatique du GIEC. Cette limite de 2°C, « à notre portée », avec des efforts, ne sera pas supportable pour un bon nombre d’humains. Mais c’est un moindre mal auquel on pense pouvoir s’adapter. Idéalement, il faudrait ne pas excéder 1,5° d’augmentation, ce qui est devenu impossible vu notre mode de vie, à changer d’urgence. Monique Barbu a précisé que « la discussion sur les changements climatiques ne devrait pas se résumer à remplacer les énergies fossiles par des énergies renouvelables. Il faut changer notre mode de consommation, et de production. Les matières premières sont des ressources finies, et le système est en expansion permanente». «L’humanité est sous addiction des énergies fossiles (gaz, charbon, pétrole), grâce à auxquelles elle a prospéré. Mais ce qui pour une partie de l’humanité a été une solution hier, devient un problème aujourd’hui. On a besoin de tout revoir. Je pense que l’on doit s’en réjouir », nous rassure Nicolas Hulot, relayé en cela par Monique Barbu : « En 2050, il faudra nourrir 9,6 milliards d’individus, et si le volume de calories consommé par individu reste le même, cela demanderait une augmentation de 45% de la production alimentaire. Il faut choisir une économie adaptée à ce futur catastrophique annoncé, qui permette d’en limiter les conséquences, et peut-être d’en freiner le déroulé. Pourquoi pas, même, de le déjouer ? D’autres modèles économiques sont possibles, à l’échelle des moyens de chacun. Il faut se battre pour les mettre en œuvre». Il faudrait commencer par laisser 80% de ces énergies fossiles sous terre. Cela demande des innovations, un changement radical de comportement, de manière de penser l’économie. C’est ce que l’on appelle passer à une économie dé-carbonée, dite « verte ». Si on pousse la réflexion, on tend vers une économie circulaire, dite

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« bleue » : « Il faut que notre économie reprenne les lois de la nature, où rien ne se perd, tout se transforme. On peut faire en sorte que les déchets deviennent des ressources, des matières premières. Les pays du nord ont des technologies pour cela, et les pays du sud font souvent de l’économie circulaire sans le savoir ! ». La facilitation de l’accès aux énergies renouvelables, et des transferts de technologie est essentielle. Heureusement, l’évolution est formidable dans ce domaine. On va pouvoir stocker des énergies intermittentes, utiliser le potentiel énergétique des océans… Il faut des instruments juridiques, technologiques, des réglementations économiques, pour passer d’une « croissance grise » à une « croissance verte ». Mais Nicolas Hulot avoue craindre que ces interrogations essentielles ne soient pas encore à l’ordre du jour des gouvernants de cette planète. La problématique fondamentale lui semble être dans la définition de ce qui est essentiel, et de ce qui est superficiel. Il lui semble sur ce point que l’on ait « inversé l’échelle des valeurs ».

La logique de l’emballement Répondant à un jeune homme du public, demandant des précisions sur des « repères dans ce qui nous attend », Nicolas Hulot a répondu clairement, se référant aux indicateurs du 5e rapport du GIEC d’octobre 2014. Comme depuis 20 ans, malgré les avertissements des scientifiques, rien n’a été fait, nous sommes maintenant dans une logique d’emballement inquiétante : « le changement climatique n’est pas un phénomène qui évolue de manière linéaire. Il évolue par paliers, avec des effets de seuils et d’emballement ».

Les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère n’ont jamais été aussi fortes depuis 800 000 ans. Ceci a provoqué la hausse régulière de la température de l’atmosphère. Sachant que 2°C de plus ailleurs veut dire 5 à 6° dans les zones arctiques et antarctiques, la banquise, qui renvoie une quantité d’énergie importante vers l’espace, diminue. Les températures y passent régulièrement en positif. Les matériaux organiques issus de ces périodes chaudes, en se décomposant, émettent du méthane, un gaz 27 fois plus impactant sur les changements climatiques que le CO₂. Le niveau des océans augmente, entraîne l’érosion des côtes. Leur température augmente, ce qui diminue leur capacité de stockage de carbone. De plus, les scientifiques pensent qu’un excès de température est concentré au fond des océans. Un phénomène du type « El Niño » pourrait le faire ressurgir dans l’atmosphère.

La vie est l’exception, pas la norme, dans l’univers Nicolas Hulot a commencé sa conférence en rappelant combien la Vie est extraordinaire : « Nous devrions être confrontés à nos limites, et nous en sommes incapables. Les lois humaines ne peuvent pas s’exonérer des lois de la nature qui ne sont pas des lois morales, mais des lois physiques que nous devons respecter, et que nous transgressons. La vie est l’exception, pas la norme, dans l’univers. On n’a pas encore trouvé, malgré la sound manager sortie de notre système, la preuve que la vie existe ailleurs. La combinaison de facteurs pour que la vie ait trouvé un chemin sur terre est improbable. Nous vivons sur un seuil étroit de tolérance. Et nous avons perdu cette conscience que la vie tient à un fil. Ceux qui vivent en contact avec la nature ont conscience que leur vie en 19

Conférence de Nicolas Hulot à Dakar

dépend. Mais dans nos sociétés de consommation, la technologie hypertrophiée s’est substituée à tout, y compris à notre lucidité. Nous n’avons plus conscience que notre sort est dans les mains de la nature, que nous en faisons partie. La vie sur Terre est un privilège ! Nous sommes la partie consciente de la nature. Mais que faisons-nous de cette conscience ? ». Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas. L’information circule, elle n’a jamais aussi vite circulé. Pourtant, à plusieurs reprises Nicolas Hulot a souligné combien ce combat était peu entendu, peu soutenu. « Nous tous, connus et anonymes, nous battons pour simplement préserver le futur, convaincre l’humanité de se sauver d’elle-même… Pourquoi est-ce si difficile ? ». J’aime à penser que la « logique d’emballement » s’applique aussi à l’humain. Que chaque jour les idées circulent, qu’une initiative en entraîne une autre, et que chacun, à son niveau, va gagner le combat pour la survie de notre espèce de mammifère pensant bien maladroit avec son environnement. Arriverons-nous un jour à nous envisager dans un espace global et précieux auquel nous appartenons, et qui ne nous appartient pas ? La Terre peut vivre sans nous, mais nous ne pouvons vivre sans elle. Si Nicolas Hulot semble par moment désespéré, c’est qu’il ne sent pas de cohésion, de volonté collégiale, à la hauteur de l’enjeu. « Nous sommes une petite famille de naufragés, sur une île insignifiante à l’échelle du cosmos, perdus entre l’infiniment grand et l’infiniment petit. On devrait à un moment se débarrasser de tout ce qui nous divise, privilégier tout ce qui nous rassemble, pas ce qui nous ressemble. Ce qui fait tant défaut, notamment de la part de nos responsables politiques, c’est cette notion d’universalité. » Nicolas Hulot ne parle pas de science-fiction, mais de l’avenir de nos enfants. L’humanité confrontée à un enjeu commun ne pourra se sauver qu’elle-même. Tout espoir n’est pas perdu, si chacun y met du sien. Nicolas Hulot conclut avec un brin de cynisme, « nos meilleurs alliés, ce sont les évènements climatiques eux-mêmes ». Après la conférence, Nicolas Hulot a été assailli de jeunes, venus le remercier, lui parler de leurs actions. Une demande revenait, parlons, encore, ensemble, plus longtemps… Il y a tant à dire… Tant à faire. Texte Laure Malécot

Entretien Excusif avec Nicolas Hulot Existe-t-il une cohésion globale entre les écologistes au niveau international ? Le poids des écologistes est différent suivant les pays. Tout dépend de ce que l’on met derrière écologiste (politiques, associatifs). Pour l’instant, l’écologistes ne fait pas le poids par rapport au lobby traditionnel. Mais des réseaux sont en train de se structurer. Ce sera une des conséquences de la Conférence de Paris. Cela va mettre en lumière tout ce qui peut fonctionner, connecter les problèmes et les solutions. Il va y avoir des événements parallèles qui vont permettre aux collectivités territoriales, aux acteurs économiques, d’identifier ce qui peut leur permettre de lutter contre le changement climatique. Il y a maintenant un foisonnement de technologies qui permettent vraiment efficacement de réduire son impact. Le problème c’est que cela a été assez vite et pour l’instant la connaissance des responsables de ces alternatives n’est pas encore très au point. Je vais participer en créant dans ma propre fondation, une plateforme pour 2015, pour essayer de mettre en lumière tout ce qui peut au niveau micro, mais également macro, être reproductible à grande échelle. Est-ce qu’il y a des gestes particuliers au quotidien à recommander ? Ce qu’il faut apprendre à ses enfants, c’est le choix. Un geste de consommation, d’achat ou de destruction est-il évitable, est-il nécessaire ? Est-ce que je peux faire mieux avec moins ? Avec cette petite étincelle de conscience, dans la vie de tous les jours, quand il aura un choix à faire, il fera le choix le moins impactant. Quand on se brosse les dents, fermer le robinet, ne pas jeter mécaniquement, acheter le produit qui a le moins d’emballage, faire tourner une machine quand elle sera bien remplie, etc. Se donner bonne conscience par quelques gestes, ça ne me va plus. Essayer de s’améliorer en permanence, c’est mieux.

Fondation de Nicolas Hulot (reconnue d’utilité publique) www.fondation-nicolas-hulot.org

Marième Demba Ly Du Bideew aux Etoiles

Si vous avez vu le film Des Étoiles, réalisé par la Franco-Sénégalaise Dyana Gaye, sorti en janvier 2014, vous avez forcément remarqué la prestation confondante de naturel de Marième. Le film raconte les destins croisés, entre New York, Dakar et Turin, de Sophie, Abdoulaye et Thierno. Marème y campe le personnage de Sophie qui quitte Dakar pour rejoindre son mari Abdoulaye à Turin. Mais entre-temps, Abdoulaye est déjà parti à New-York par l’intermédiaire d’un réseau de passeurs. Thierno, 19 ans, voyage lui pour la première fois en Afrique. Peut-être aviez vous déjà remarqué Marième au restaurant Le Bidew (étoile en wolof) de l’Institut français de Dakar, où elle travaille comme serveuse, toujours avec sourire et gentillesse. C’est là qu’elle a rencontré Dyana Gaye. Quand Dyana lui a proposé le rôle de Sophie, Marième a, simplement, accepté. Lorsque le 20 octobre, vous l’avez vue, sur TV5, monter sur scène, à Toronto, pour recevoir son trophée de meilleur interprète féminine des mains de l’actrice Aïssa Maïga, vous avez, forcément, applaudi. Vous aviez raison d’applaudir, car c’est une belle histoire. Marième, à 28 ans, n’avait jamais pensé sérieusement être actrice, n’a jamais pris de cours de théâtre. Marième est juste naturelle, sincère, et c’est ce qui fait sa force, et son charme, c’est cela, sa bonne étoile. 22

A la rencontre de Quelle a été votre réaction à la lecture du scénario ? Ce que raconte le film est vécu par beaucoup de jeunes femmes sénégalaises, tantôt ce sont des maris qui partent et qui ne reviennent plus, et qu’on attend. J’en connais qui vivent toujours dans l’espoir de revoir leur mari après, alors qu’ils sont là-bas, partis depuis plus de 15 ans, qu’elles sont sans nouvelles d’eux. Cela me tenait à cœur de participer l’existence de cette histoire, pour qu’on en parle. Jouer dans ce film, c’est une façon de rendre hommage à ces femmes. Pour le personnage de Sophie, quand j’ai lu le script j’ai eu l’impression que c’était un peu moi, cette jeune fille. Cette simplicité que j’ai vue en elle… C’était la première fois qu’elle quittait son pays natal, et moi aussi ! J’ai vraiment aimé ce rôle.

Qu’avez-vous aimé dans le fait de jouer dans un film ? Tout ! C’est un monde nouveau et magique pour moi ! C’était un rêve de gamine… Quand je regardais Cendrillon, Peau d‘Ane, l’univers que ces films m’offraient, que je vivais à travers les personnages, je m’en souviens comme quelque chose de magique. J’ai aimé jouer, me fondre dans le personnage de Sophie, découvrir d’autres formes de vie, de personnalités, d’autres façons de voir les choses qui

diffèrent de la mienne. J’ai vraiment appris avec les gens avec qui j’ai travaillé, c’était formidable. Les techniciens, que ce soient des Sénégalais ou Français, des Italiens, étaient tous très professionnels et très chaleureux. Je ne pouvais pas imaginer que c’était si dur ! Mais j’ai pris beaucoup de plaisir à le faire. J’ai juste ouvert mon cœur, j’ai parlé comme je suis. Je n’ai pas triché, j’ai juste voulu donner aux autres ce que je suis. Réellement. J’aimerais vraiment recommencer cette aventure.

l’autre, et pourquoi pas l’autre facette du monde… Le tournage, en Italie et en France, a été une belle occasion de la découvrir. J’ai vu une autre partie de la vie que je ne connaissais pas, une autre civilisation, d’autres façons de vivre. J’ai trouvé que l’Europe n’est vraiment pas comme l’Afrique ! La chaleur humaine manque ! Au Sénégal, mon pays natal, j’ai toujours cette envie de connaitre tout le monde, et c’est un monde bien vivant. L’Europe je l’ai vue froide, comme le climat !

Recevoir un trophée d’interprétation pour une première expérience au cinéma, c’est rare ! Oui, et j’étais vraiment émue. Quand j’ai vu les nominations, c’était déjà grand pour moi, pour un début, aux côtés d’actrices connues du monde du cinéma ! C’était inespéré ! Quand j’ai été lauréate, j’étais vraiment aux anges. Mes parents sont très fiers du travail que j’ai accompli. Je ne m’y attendais vraiment pas ! C’est donc beaucoup d’émotion, et de joie.

La plupart du temps les gens sont réservés. Découvrir, c’est bien, mais rester ce n’est pas mon objectif. J’ai plutôt envie d’aller dans chaque pays découvrir un peu. J’adore mon pays. Je veux y rester : peut-être que je travaillerai à l’extérieur de temps en temps, mais pour revenir. Ce tournage m’a fait murir sur beaucoup de choses, comme ma façon de voir l’occident. C’est comme un monde dans lequel je peux évoluer, mais qui n’est pas le mien. Propos recueillis par Laure Malécot

Avez-vous aussi déjà pensé à émigrer ? J’ai toujours eu l’esprit aventurier, j’ai toujours aimé découvrir

2014 e n o h p o a Franc, Souleymane Seye N’diaye. m é n i C es du leur Second rôle masculin é h p o r T meil Les s pour le e il to é s e D

Dr Abdoul Aziz Kassé Président de la Ligue Sénégalaise contre le Tabac

r u e o c e d p u co

ssé, ziz Ka n A l u o bd médeci cteur A logue, o D t e L cancéro e et enseignan n e i g r u chir est trait à la re h Anta Diop, e r i a t i l mi civile. Cheik é é t t i é s i r c e o v i s la se à l’un ti dans igue Sénégalai s e v n i L très ion r de la t de l’associat u e t a d n Fo s de er e le Canc i à coaliser plu ue e r t n o c ss ig , il a réu de la L us Prévenir tions au sein no bac. Il cia 22 asso e Contre le Ta loi qu’il a la ais Sénégal tails de é d ar faire s p e l , i e c c i n a e r vé . expos de persé n mars der nier e c r o f à e , ent les fini, le parlem si de revenir sur t r a p r e t vo aus gen pour la ccasion t ’o l u t o t s r ’e u C c, s du taba méfaits e. féminin

Comment vous est venue la motivation pour fonder la Ligue contre le tabac ? En 1984, je suis arrivé à l’institut de cancérologie de l’Hôpital Le Dantec. Je sortais de mes premières années d’internat des hôpitaux en gynécologie obstétrique. En débutant ma formation de chirurgien généraliste, quand je suis arrivé en cancérologie, j’ai été étonné de constater que 75 % des cancers étaient diagnostiqués à des stades très avancés, et que 30% des cas étaient liés au tabac. Alors, jeune interne, je fumais jusqu’à 50 cigarettes par jours ! Je ne me suis arrêté de fumer que cinq ans plus tard… Devant cette situation, je voulais apporter quelque évolution. La solution ne me semblait pas d’essayer de convaincre ceux qui fumaient d’arrêter, mais plutôt de sensibiliser les non-fumeurs de ne pas s’y essayer. J’ai commencé à donner des conférences dans les collèges. J’avais également compris qu’il n’était pas possible de lutter contre le tabac sans légiférer. Il fallait une loi qui en définisse les règles de production, de conditionnement, de commercialisation, et d’usage. Sous feu le Président Senghor, il y avait eu un embryon d’une loi extrêmement courageuse et très en avance. Malheureusement, après le départ de Senghor, les ingérences de l’industrie du tabac dans les politiques et l’administration ont progressivement abouti à vider cette loi de son sens et de sa substance dès 1986. Ce fut donc une rude bataille, qui n’avait pas été soutenue. En 1991, je suis allé me faire former sur le tabac, à la Faculté des Saints-Pères, à Paris. J’y ai mieux compris les enjeux non seulement médicaux, mais aussi financiers, économiques et stratégiques. À mon retour au Sénégal, en 1994, j’ai axé l’essentiel de mon activité sur la sensibilisation et le plaidoyer. Mais ce n’était pas suffisant. J’ai donc créé une association. Mon statut de médecin militaire rendait mes actions complexes. J’ai finalement regroupé des associations de malades dans la Ligue Sénégalaise contre le Cancer, (LISCA), dans laquelle j’avais inclus une activité de lutte contre le tabagisme. Très rapidement, je me suis rendu compte que les membres de la ligue contre le cancer s’intéressaient beaucoup plus à identifier les malades et à les traiter. Sur le terrain, j’ai appris qu’il valait mieux prévenir plutôt que d’identifier des formes avancées. J’ai donc créé l’association Prévenir, qui ne s’occupe que de prévention des risques sanitaires. 90% des fumeurs sont initiés à l’âge du secondaire ; c’est pourquoi nous avions axé notre travail de prévention du tabagisme au niveau scolaire. Nous avons fait un travail énorme d’enquête de prévalence et d’identification des déterminants du tabagisme. Quelles sont les grandes lignes de la loi contre le tabagisme qui a été votée en mars dernier ? Il faut d’abord savoir qu’il est important d’harmoniser la législation contre le tabagisme entre les pays.

Les bénéfices d’une loi forte peuvent être annulés par l’absence de loi dans un pays voisin. C’est pourquoi l’OMS a créé le seul traité de santé des Nations Unies : la conventioncadre de la lutte anti tabac. Ce traité international devait contraindre tous les pays signataires à en appliquer les dispositions dans les cinq ans suivant sa ratification. Après avoir réuni 22 associations dans la Ligue Sénégalaise Contre le Tabac (LISTAB), nous avons réussi à faire voter une loi exemplaire en mars 2014. Cinq dispositions phares font la force de cette loi. 1. Le Sénégal s’interdit toute ingérence de l’industrie du tabac dans la définition de ses politiques sanitaires et administratives. Cette disposition permet d’éviter le lobbying de l’industrie, pour éviter des dispositions contraignantes qui réduiraient la consommation et donc leurs revenus. 2. L’interdiction formelle de toute forme de publicité directe ou indirecte, de promotion ou de parrainage permet de protéger les jeunes contre l’industrie du tabac qui dépense des sommes incroyables pour les convaincre que le tabac n’est pas dangereux et que fumer serait même glamour, chic, ou rendrait intelligent. 3. Le vendeur a le devoir d’avertir le consommateur des dangers liés à l’usage des produits commercialisés. Je salue le courage des députés du Sénégal qui ont imposé à l’industrie d’imprimer, sur 70% de chacune des deux faces de tout emballage du tabac, des avertissements sanitaires comprenant un texte et des images en couleur. 4. Il sera interdit à tout fumeur d’enfumer les autres dans tous les lieux publics à l’exception de cabines fumeurs autorisées dans les aéroports, les hôtels, bars et restaurants. 5. Il faut rappeler que 90% des fumeurs ont été initiés à l’âge du secondaire. Augmenter les taxes sur les produits du tabac constitue le meilleur moyen d’en limiter l’accessibilité aux plus pauvres et aux jeunes. Le Sénégal s’est doté d’un principe de taxation élevée, indexée sur le coût de la vie et respectant les règles communautaires. L’UEMOA a fixé, du fait du lobbying de l’industrie de tabac, un plafond de taxation de 45% qu’avait adopté le Sénégal. Par contre, la CDEAO préfère un plafond de taxation à 125%, qu’exerce, par exemple, le Ghana. Nous demandons au gouvernement du Sénégal de passer au plafond de la CEDEAO. La LISTAB et le CRES ont porté le plaidoyer au plus haut niveau communautaire, pour remplacer le plafond par un plancher de taxation visant à harmoniser les politiques fiscales sans favoriser la contrebande. Nous avons, avec la collaboration de l’Académie Nationale des Sciences des États-Unis, édité un document de politique antitabac pour accompagner notre plaidoyer au plus

Dr Abdoul Aziz Kassé

haut niveau de l’Union Africaine. La loi interdit aussi de vendre de cigarettes aux mineurs, et de fumer dans les lieux publics. Est-ce faisable dans des bars en plein air ? La bataille a été très rude sur ce point avec le ministère de la santé. Vous savez que le tabagisme passif est responsable de 600.000 morts chaque année. Autant que le paludisme. Ce serait dommage que l’Afrique rajoute le fléau du tabagisme passif aux deux problèmes de santé publique que sont le paludisme et le sida. Les fumeurs ont le droit de fumer, mais les non-fumeurs ont le droit d’être protégés contre le tabagisme. La fumée de tabac comprend une phase gazeuse, volatile, et une autre phase qui contient des particules très nocives qui restent en suspension ou se déposent sur les objets et les lieux enfumés, qu’ils soient ouverts ou fermés. Les non-fumeurs doivent être protégés contre ces expositions qu’ils n’ont pas choisies. Le Ministère de la Santé a obtenu du parlement des cabines réservées aux fumeurs dans les aéroports, certains lieux de récréation. Les députés ont gravé dans la loi des dispositions très strictes sur leurs taille, volume, dispositions, systèmes de ventilations, portes, etc. Je doute fort que ces lieux de récréations se donnent les moyens de s’équiper de cabines si coûteuses. Des études internationales très précises ont montré que les restaurants devenus non-fumeurs augmentaient leurs recettes, car les non-fumeurs sont majoritaires et acceptent de retourner vers les lieux de récréation devenus non-fumeurs. La LISTAB et les parlementaires ont été très loin, car le Sénégal est le seul pays au monde où les cités religieuses sont désormais des espaces non-fumeurs. Les Layennes l’avaient fait, dès 1886, à Cambérène. Tienaba et Touba avaient suivi et, aujourd'hui, les députés leur ont donné, à tous, un support légal et républicain. C’est unique au monde. Dans sa globalité, quand cette loi sera-t-elle appliquée ? Il appartient aux différentes administrations de s’approprier ce texte, d’en définir les conditions d’application comme l’ont fait d’autres pays malgré les manœuvres des lobbies du tabac. La société civile s’impliquera dans la vigilance et avec persévérance. D’autres pays l’ont fait, pourquoi pas nous ?

Y a-t-il ici, comme dans le reste du monde, un nombre croissant de femmes fumeuses, et de cancer féminins liés au tabac ? Oui, nous faisons exactement le même constat au Sénégal. Les filles d’aujourd’hui fument dix fois plus que leurs mères, hier. Elles commencent très tôt. Avant 15 ans, on note des prévalences qui frôlent les 10% ! De quoi vient cet engouement pour le tabac ? L’influence des médias est dévastatrice. La publicité pour le tabac est devenue plus subtile. La publicité du tabagisme est partout. Elle fait appel à des choix mieux étudiés et des techniques très sophistiquées. Rien que des couleurs peuvent suffire à rappeler une marque. L’esprit des très jeunes est marqué par des images subliminales et les couleurs de certaines marques cultes sont savamment incrustées dans des supports audiovisuels. Les cigarettes produites ici sont-elles de moins bonne qualité que celles produites en Occident ? Je sais qu’elles sont différentes. La technologie de la fabrication fait appel à des lignes de goûts spécifiques qui flattent mieux les papilles gustatives des fumeurs des pays pauvres. L’OMS a fait un travail très précis pour montrer que toutes les formes de tabagismes étaient dangereuses. Même si la fumée reste la partie la plus dangereuse, les tabacs chiqués, machés ou snifés demeurent, aussi, très nocifs. Toutes les formes de tabagisme entrainent l’addiction, et provoquent des effets systémiques étendus et variés responsables de morts, de maladies et de handicaps graves pouvant entrainer des troubles graves de la sexualité (impuissances sexuelles difficilement réversibles) et de la reproduction (stérilité). Le tabagisme passif expose aux mêmes risques.

Propos recueillis par Laure Malécot

rices : t c le x u a il e s Con ritable martyr.

ntent à un vé ces qui s’appare sti ju es in s se eu br ences conjugal de nom lygamie, les viol ricaines est fait po af la es , m es m oc no fe éc s mes ou s ges pr Le quotidien de és et les maria s filles, nos fem rc no fo e s ge qu e ia ar ag m m ttrisme, les s. Ce serait dom se replient dans s sexuelles, l'ille s de tabac qui parfois mortelle ie et gn s pa te m an Les mutilation co lid s le va t in par , une part aladies souven sacre orchestré chaque semaine as , m ne du ur to es m dé font le lit de m cti se n eu on celle de vi es. Chaque fum s, victimes de to t à leur conditi lement acheté nse à tes enfant ab pe ér is ue m iq s mères rajouten fr de A ité n d’ ic to pl e et jette ce bâ tabac. Femmes s avec des com énage dans le de cet esclavag m s les pays pauvre ne du ai et ch rette. dg s ga le bu ci pt importante du tabagisme, rom 26

Un style dans l’air du temps, décontracté et élégant

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Santé et bien-être MON ENFANT N’AIME PAS LES LÉGUMES… C’EST GRAVE DOC ?

Chou-fleur, carottes, brocolis : à chaque repas, votre enfant laisse systématiquement les légumes de côté. Quant au plus jeune, il est loin de raffoler des petits pots à la courgette. Comment dans ces conditions, éduquer le palais de nos petits ? Le Dr Patrick Tounian, membre de la Société française de pédiatrie (SFP), nous livre quelques conseils. Passé l’âge de deux ans, les plus jeunes commencent à s’affirmer… jusque dans l’assiette. Si les coquillettes au beurre remportent souvent plus de succès que les haricots verts, rien ne sert de passer en force. Bien au contraire ! « Il n’est pas recommandé d’obliger un enfant à terminer son assiette de légumes ni de le priver de ses plats préférés. Trop de pression à table ne peut que générer des carences ainsi qu’une forte frustration, car le petit aura tendance à systématiquement rejeter les aliments qui lui seront présentés », explique le Dr Patrick Tounian, responsable de l’unité Nutrition pédiatrique à l’Hôpital Trousseau de Paris. Cette période de « néophobie alimentaire », c’est-à-dire de rejet des aliments nouveaux, est très fréquente. Elle constitue même une étape dans le développement du goût de beaucoup d’enfants. Il n’y a donc là rien de surprenant… ni d’alarmant. « L’essentiel pour les parents est de ne pas se focaliser sur ce problème, qui n’en est pas un », précise le Dr Patrick Tounian. Légumes plaisir Riches en eau, en vitamines, en minéraux et en fibres, les légumes sont une véritable réserve de vitamines C et E, de bêta-carotène et de provitamine A. Autant de micronutriments indispensables à la croissance et au bon développement du corps comme du cerveau. « Mais si les

apports en légumes sont insuffisants, il faut savoir que les fruits, le lait et les viandes, très riches en protéines et en vitamines, permettent à l’organisme de compenser. Et il est très rare de voir des enfants qui ne mangent aucun végétal ». Pour commencer à introduire en douceur les légumes à table, rien de tel … que la pomme de terre. « Ce légume favori » des enfants est idéal pour lier un légume vert. En grandissant, les carottes, potirons ou patates douces qui sont riches en vitamine A et en bêta-carotène, plaisent souvent grâce à leur saveur acidulée. En revanche - et on le sait bien - haricots verts, épinards et courgettes sont bien mieux acceptés s’ils sont assaisonnés de fromage râpé, d’un peu de crème ou de beurre. Pour autant, rien ne sert de dissimuler totalement le goût des légumes si vous voulez que votre petit puisse les apprécier un jour. Habituez-les à ces saveurs inconnues. Encore faut-il que l’enfant puisse les identifier ! « Mieux vaut donc servir une toute petite portion de légumes accompagnée d’un féculent et d’une viande, plutôt que cacher les épinards dans des boulettes de viande hachée », précise le Dr Patrick Tounian. Un dernier conseil ? Veillez à ne proposer qu’un seul légume par jour. Ainsi l’enfant retiendra-t-il plus facilement le goût de chacun. Source : Santé et Bien-Être

Astuces de grand-mère Déco Noël fait main

C’est bientôt la fête des enfants. Nous pensons à habiller nos maisons aux couleurs de Noël. Sapin, guirlandes, boules… Qu’y a-t-il de plus magique que les yeux de nos chers petits remplis d’étoiles et fiers d’avoir pu contribuer à leur manière à l’enjolivement de la maison ?

Rideau d’étoiles

Matériel Papier Canson rouge et blanc Fil de nylon Scotch ou agrafeuse ou cintre peint en blanc ou rouge Ciseaux ou cutter Consignes Découpez des étoiles de différentes tailles dans le papier. Pour bien faire, préparez un patron des tailles désirées. Faites un petit trou à l’aiguille dans une pointe de l’étoile pour passer le fil. Le plus facile est de construire le rideau à la verticale. Agrafer ou scotcher les longueurs de fil sur un mur ou une porte ou attachez-les sur le cintre, et enfiler les étoiles une à une.

Photophore pomme

Matériel Pommes rouges couleur Noël Bougies chauffe-plat Couteau Consignes Sortez une bougie de son étui en aluminium. Appuyez l’étui à l’envers dans la pomme pour avoir le bon diamètre. Creusez la pomme, insérez dans le trou la bougie dans son étui. Les pommes ne brûlent pas mais ne dureront que le temps d’une soirée.

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Sanofi Pasteur - SN.000.14.08.48

Mommy’s book est un carnet de santé digital disponible sur smartphone gratuitement, initiative de Sanofi, leader de santé disposant du plus large portefeuille pédiatrique, en synergie avec Sanofi Pasteur (division Vaccins de Sanofi). Après son lancement au Kenya, Mommy’s book est maintenant disponible en Afrique de l’Ouest, plus précisément au Sénégal et en Côte d’Ivoire. Mommy’s book répond au troisième engagement de l’initiative Pédiatrie de Sanofi de s’engager pour l’information et l’éducation du grand public sur des thématiques pédiatriques. Mommy’s book, c’est un carnet de santé pédiatrique digital qui présente plusieurs avantages pour les parents : - Suivre le calendrier de vaccination de vos enfants. Les rappels vous sont signalés par des alertes. - Suivre la croissance de chaque enfant en renseignant des informations importantes comme son poids, sa taille. L’application génère des courbes de croissance automatiques selon les standards de l’Organisation Mondiale de la Santé - Avoir à portée de main les informations santé de vos enfants en cas de déplacement, vacances ou autre. - Envoyer par mail le profil médical de chaque enfant à son médecin pédiatre, l’infirmière de l’école ou autre destinataire. - Enregistrer toutes les questions relatives à la santé de son enfant pour le futur rendez-vous chez le médecin Ainsi toutes les informations santé de votre enfant sont sauvegardées, même les premiers pas de son développement ! Cette nouvelle application pédiatrique qui allie facilité d’utilisation, grâce à une navigation claire et intuitive, et gain de temps, est absolument révolutionnaire. Pratique et utile, elle a été présentée au grand public et aux pédiatres lors de plusieurs événements courant novembre à Abidjan et Dakar.

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Santé et bien-être

L'alimentation chez le sportif Lambda (part 1) Des millions de personnes hommes et femmes pratiquent une activité physique régulière, individuellement ou collectivement, en salle ou à l’extérieur. La diversité de ces activités, leur rythme, leur intensité modulent des réponses physiologiques très variables. À chacun ses besoins nutritionnels Selon son niveau et ses objectifs, chacun doit pouvoir trouver du plaisir tout en préservant sa santé. Plus le corps est poussé à ses limites, plus le risque est marqué de s’éloigner d’un état de santé idéal, tant sur le plan musculaire, que cardiaque, respiratoire, ostéo-articulaire, etc. Offrir à son corps tous les nutriments dont il a besoin pour conserver cet état est une règle de base qui s’applique aux sportifs. En première ligne, l’eau est une des clés de l’équilibre alimentaire du sportif. Il faut élaborer des plans hydriques afin de boire avant, pendant et après l’effort. Les muscles étant constitués de 73 % d’eau, son renouvellement régulier doit compenser les pertes liées aux activités. Le sportif peut perdre jusqu’à 1 litre voire 1,5 litre d’eau par heure. Sachant que 1 % de perte hydrique (500 ml chez un individu de 70 kg) déclenche la soif et engendre déjà une diminution de 10 % des capacités physiques, il ne faut pas attendre de recevoir ce signal, boire avant d’avoir soif est un réflexe à acquérir. Dans la quasi-totalité des sports, le corps utilise des groupes musculaires pour courir, pédaler, nager, lancer… Les muscles ont besoin d’énergie pour se contracter, se construire ou se régénérer. Cette énergie est amenée par l’alimentation : Glucides, Lipides et Protéines en fournissent la base, mais des substances comme les vitamines, minéraux et oligoéléments sont également indispensables. Les apports nutritionnels L’organisme utilise plusieurs voies métaboliques avec ou sans apports d’oxygène pour transformer ces nutriments en ATP

(Adénosine Tri Phosphate), cette molécule essentielle à nos muscles pour leur activité. À ce stade, l’élément magnésium est incontournable et selon l’âge, le sexe, le poids, le niveau du sportif, les conditions climatiques, l’apport peut varier du simple au triple. Ainsi une gymnaste de 40 kg aura besoin de 200 à 250 mg alors que chez un cycliste de bon niveau, 400 à 600 mg seront utiles. Les céréales complètes, légumineuses, fruits secs, légumes verts, certaines eaux minérales sont des aliments à privilégier quotidiennement pour parvenir à respecter ces apports conseillés et profiter aussi de ses propriétés myorelaxantes et de la capacité qu’a le Magnésium à réguler l’influx nerveux. Quotidiennement, le principal carburant doit être apporté par les glucides avec près de 55 à 60 % de l’apport énergétique journalier (AEJ), puis viennent les lipides avec 25 à 30 % des AEJ et 12 à 15 % pour les protéines. Cette répartition peut varier selon l’activité physique : force, endurance ou mixte. Mais la principale source de réserve énergétique est constituée par les lipides sous forme de triglycérides stockés au niveau du muscle, du foie et des cellules adipeuses. Une autre source de réserve est le glycogène des muscles et du foie qui selon l’effort peut s’épuiser entre 60 et 90 minutes. À l’inverse même chez l’athlète le plus svelte, sa fine couche de graisse lui permettrait de courir 700 km ! En revanche, utiliser les protéines pour faire de l’énergie, c’est chauffer la maison en brûlant les meubles ! Pour progresser, il faut veiller à surveiller les proportions.

Beauté

Tendances de fêtes Voici venu le temps des fêtes de fin d’année. Périodes pendant lesquelles on se permet toutes les folies, tant gourmandes que vestimentaires. Être la plus belle de la soirée, profiter de la compagnie chaleureuse de votre famille, celle d’Ibrahima ou de vos amis et danser jusqu’au bout de la nuit. C’est à cela que ces jours festifs sont dédiés. Alors il n’est pas question d’adopter un look à faire pâlir. Vous l’aurez compris, l’expression la plus commune veut que vous vous mettiez sur votre 31 !

Petit tour d’horizon des tendances Le 24 décembre, on se prête au jeu de mère Noël sans piocher dans les vêtements de « Grand Ma ». Cette année, la petite robe rouge revient en force et se décline en tons divers pour célébrer la naissance du petit Jésus. Le rouge vermillon et le rouge bordeaux pour les peaux foncées aux peaux plus claires seront associés à des accessoires de couleur, noirs ou blancs selon les goûts. Pour celles qui assument leurs looks décalés, la tendance est aux vêtements androgynes. Pour un total look homme, ne cherchez pas plus loin qu’une veste, un pantalon cigarette et des derbys en cuir lisse ou des mocassins à strass. Néanmoins, au risque que l’on ne vous méconnaisse, des talons et une chevelure lâchée mettront en valeur votre féminité. Et pour celles qui sont pour la parité hommes/ femmes, la combinaison noire à fines bretelles et la robe tailleur sauront faire la part des choses.

Accessoires

il faut que ça brille ! Enfin pour illustrer le titre de cet article, place aux vêtements et accessoire dorés ou argentés. Les pièces à sequins, à paillettes ou tissus brillants sont à privilégier, mais avec précaution si vous ne voulez pas ressembler au sapin de la boutique du coin aussi beau soit-il. Si vous choisissez une robe à sequins comme pièce principale de votre look, vous éviterez simplement les bijoux proéminents et les accessoires qui brillent autant. A contrario, si votre pochette ou vos escarpins en jettent, misez sur des vêtements plus sobres. Une robe, une occasion… Deux options de figure pourraient se présenter à vous. Concernant la première, si vous dinez avec les parents « d’Ibra », ne sortez surtout pas la robe la plus courte de votre dressing alors que vous n’êtes pas sans savoir, comme nous d’ailleurs, que belle-maman n’a pas la langue dans sa poche et qu’elle ne vous fera pas de trêve la veille du Nouvel An. Concernant la deuxième option, celle de « la night out » avec votre chéri ou vos amis, nous avons juste envie de vous dire : lâchez-vous !!! Sur ces mots, quel que soit le bilan de l’année écoulée, gardez la tête dans les étoiles, mettez les voiles sur 2015 et continuez de croire en vos rêves. Bonne année ! Hilda Latzoo

Beauté

Les bons accessoires Noël, réveillon… décembre est bien là avec ses paillettes et sa bonne humeur… on ne parle pas de froid non ! Mais de fête. Actu’elle vous a fait une sélection shopping de robes alors n’hésitez pas à être élégante, royalement chic et sexy, mais surtout n’oubliez pas d’être belle !!! Impossible de faire la fête sans les bons accessoires ! Parlons sacs et bijoux ! Pour une soirée, les sacs sont plus petits que pour le jour. On ne se pointe pas en fourre-tout pour une soirée ! Il existe trois modèles phares :

la pochette

le sac à main avec l'anse

clutch c’est plus petit et plus

rigide qu’une pochette

Accessoires

Mais attention ! Pour être chic, l’anse doit être sur l’épaule et non pas croisée devant ! Et le sac doit arriver juste sur les hanches : ni plus long, ni plus court. En cuir, vernis, dorés, argentés ou avec des pierreries, il faut en avoir un ! Maintenant pour les bijoux… Vous devez les choisir par rapport à votre robe ! Si vous avez une robe travaillée : les bijoux doivent calmer le jeu. Sinon, c’est de la pollution visuelle ! Mais si vous avez une robe plus sobre : les bijoux peuvent être plus élaborés, plus voyants. D’ailleurs c’est hyper tendance ! Mais attention ! Pas plus de trois bijoux : collier, bague et bracelet, d’accord ? Tout ça sur des talons vertigineux pour le glam, et vous serez MAGNIFIQUES !

Mannequin : Fatou Joe Maquilleuse : Louisa Diandy Robe courte ‘Chanel’ et soie et le collier en perle fine assorti (Recto Verso)

Robe sexy prêt du corps en crêpe pochette vernie UNISSA (Recto Verso), escarpins bout ouvert (Kadel)

Robe de soirée en mousseline verte (Silhouette), chaussures et sac en cuir assortis (Recto Verso)

Robe de soirée en crêpe et tulle sur tout le dos pour un effet recherché (Loubess)

‘Fatal Dress’ en crêpe noir tout en strass (Loubess), chaussures de sortie noires et dorées (Kadel)

Robe en soie rouge et tulle doré garnie de perles (Silhouette)

Beauté

Belle & bien dans sa peau

Avoir confiance en soi et trouver le juste équilibre entre « être » et paraître »... voilà notre définition de la beauté

Le NOUBAMAT que je conseille à toutes les femmes "On the go". C'est un produit deux en un ( base et poudre minérale) avec une texture soyeuse de couvrance moyenne à élevée unifie le visage d'un coup de pinceau, laissant la peau mate tout la journee. Pas besoin de retouche. Le MILLEBACCI 7, vous donne un fini mat, longue tenue toute la journée.

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L'approche des fêtes se fait sentir, vous pouvez dès à présent choisir le maquillage qui vous sublimera. Je vous propose deux maquillages sophistiqués, glamour qui pourront vous inspirer, tous deux réalisés avec les produits NOUBA. Pourquoi cette fixation sur cette marque? Bien qu’elle soit une marque italienne, Nouba propose une large gamme de teintes pour toutes les carnations allant de la plus claire au noir d’ébène. Contrairement aux autres marques, les produits NOUBA sont à base de minéraux, naturels, et ne contiennent pas de produits toxiques qui peuvent être à l'origine des poussées d'acnés.

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Accessoires S'il y a bien un événement où l'on peut se permettre l'extravagance d'un maquillage pailleté, c'est bien les fêtes de fin d'année. Regard charbonneux pailleté, lèvres rouges. Cut crease doré, lèvres roses le maquillage est loin d’être un acte anodin… Bien au contraire, bien dompté, ce rituel beauté est souvent une manière de se révéler à soi-même, de retrouver l’estime qui nous fait parfois défaut. L’important est ce nouveau regard que l’on se porte. Produits utilisés : TEINT : NOUBA SOFT COMPACT, EARTH POWDER en highlight, BLUSH ON BUBBLE YEUX : fard QUATTRO, mascara NOUBAMATHICK, crayon EYE PENCIL BLACK LÈVRES : LIPSHINE VOLUME te s Blush : rose, orange ça donne un réel éclat de fraicheur au teint

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Gloss transparent, rose pour effet frais Rouge à lèvres : rouge passe-partout, pour un effet longue durée, glamour

Fards : Couleurs claires (neutres) sur toute la paupière mobile Couleurs foncées (marron mat) dans le creux de l'oeil Couleurs claires lumineuses (doré, blanc, argenté) sur l'arcade sourcilière Crayon noir, mascara

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Astuc es

Avant tout, rester naturelle. Pouvoir se reconnaître quand on se regarde dans une glace. Le maquillage n'est pas là pour nous transformer, bien au contraire, il nous aide à mettre en valeur nos atouts, à mieux ressortir nos traits. Soyons FIÈRES DE NOTRE PEAU NOIRE et optimisons notre beauté au quotidien.

Po m

our début an up p te e ak

la coquette - Maquilleuse Professionnelle Zozo la Zozo Coquette - Maquilleuse professionnelle 43

EMMA STYLE - Show 6 Glamour… glamour… et luxe ! On a été servi au King Fahd Palace le 7 novembre dernier. La grande Emmanuelle n’a pas lésiné sur les moyens pour satisfaire son public venu nombreux au Emma Style Show 6. On a eu droit à la totale : une belle décoration by Rada Fawaz, numéro 1 des wedding planners en Côte d’Ivoire, un excellent buffet, une ambiance digne des grands défilés de Paris. En effet, entre le batteur de tambour sénégalais Pape Ndiaye Tiopet et l’Ivoirien Meiway, la salle était surchauffée, toute à l’honneur de l’Afrique. Vivement le show 7 dans deux ans.

Lina Youness d’Allure

Grace Wallace présentant sa collection avec Fatou Joe

Dasha Nicoué avec Alphie

Pape Thiopet et son groupe 44

Maquillage et coiffure sur Mami Sobel

Emma Style et son guest star le grand Meiway

Emma Style

Da Fashion

BazembĂŠ

Dasha Nicoué

Emma Style

Silla Maserima

Grace Wallace

Enzo Itzaki

brèves mode Par Rose Samb

Noël est à nos portes ainsi que la fin de l’année ! C’est déjà la fête dans nos cœurs et normalement dans nos gardesrobes! Toutes ces festivités sont une occasion parfaite pour saupoudrer de quelques paillettes nos allures et laisser souffler un vent nouveau dans notre style vestimentaire. Ne serait-ce que pour finir l’année… en beauté ?

Jamais sans ma veste Élégante et confortable. Mis à part nous tenir chaud, c’est le moins que l’on puisse demander à une veste n’est-ce pas ? Si en plus elle est glamour, c’est le top ! On peut facilement la sortir le soir avec notre paire d’escarpins favoris. Ni trop longue, ni trop courte, elle épouse bien les courbes de notre corps et s’associe aussi bien à une robe qu’avec un jean ! Pour les coloris, toutes les audaces sont permises. Création lanvin

Black and white Les saisons se suivent et ne se ressemblent pas ! Mais cette tendance ultra-chic qui consiste à allier le blanc au noir fait recette. Apparu en 2013 sur les podiums, le duo classique est maintenant adopté par tous. Ses atouts ne laissent personne indifférent. Faites-en votre allié fashion et il laissera le champ libre à vos goûts et couleurs en matière d’accessoires. Tout vous est permis. À vous de choisir la couleur que vous voulez associer à votre tenue. Vous êtes certaine de remporter la palme de l’élégance et de la classe. Création Givenchy

Louboutin Le chausseur de star mondialement connu pour ses élégantes et vertigineuses chaussures à la semelle rouge dévoile une nouvelle collection intitulée The Nudes. Un hommage plus qu’original à toutes les femmes, couleurs et nuances de peaux confondues. Magnifique ! 54

Le luxe serait une arme ! Une étude nommée « consommation ostentatoire et relativité » prétend que les femmes achèteraient des produits de luxe pour faire passer le message suivant aux autres femmes : « mon homme est une chasse gardée » ! Et pas par n’ importe qui. L’étude révèle donc qu’une femme portant des produits de luxe et des bijoux onéreux est perçue comme ayant un partenaire plus dévoué et les autres femmes seraient ainsi moins tentées de flirter avec celui-ci. Une précédente étude avait-elle démontré que les hommes utilisent plutôt le luxe comme appât pour attirer leur proie. Ainsi nous serions d’un côté chasseur et de l’autre proie tandis que les maisons de luxe elles, se frottent certainement les mains.

Tout est dans l’accessoire

Effet cuir Un petit air rock and roll ça vous dit? Avec le temps qui se rafraîchit et cette tendance à la peau vraie ou en imitation, vous pouvez vous permettre "d’oser" le cuir ! Une petite veste par ci, une jupette par là et le tour est joué pour un style jeune et un tantinet sexy. Bien-sûr le pantalon en cuir ou « simili » près du corps est plus que jamais d’actualité pour vous donner une allure un peu rebelle et particulièrement « rock star ». Création Mamata Lopy

Ce sont les accessoires qui font la véritable élégance, toutes les « fashionistas » vous le diront. Sac, chaussures, bijoux, chapeau entrent dans la danse pour vous donner un style unique et c’est par ces « détails » de mode que vous ferez la différence. En tout premier lieu vient le sac. Lui qui mieux que n’importe quel autre accessoire sait joindre l’utile à l’agréable. C’est le meilleur ami de la femme ! Les chaussures ont également leur rôle à jouer pour booster et féminiser la tenue la plus banale. Un chapeau vous rendra remarquable et pour les bijoux, vous pouvez toujours choisir entre la quantité dans le genre tape-à-l’œil et la pièce unique qui captive les regards : manchette ou plastron, XXL bling-bling ou XS discret ! À vous de jouer et de vous surpasser. Le chic est avant tout un jeu dans lequel plus on joue bien, mieux est cela. 55

L A T O T color Lustre argenté chez INNOVA

Cadre photo SECRET D’INTÉRIEUR

Rafraichisseur et panier à pain en inox alimentaire chez MASTERCHEF Veilleuse en verre argenté chez INNOVA

Robe mini paillettes chez RECTO VERSO

Sandales à petits talons chez KADEL

Série de trois cadres photos en inox chez SECRET D’INTÉRIEUR

Ballerine ‘jeune fille‘ chez KADEL

Claquettes femme avec talon reposant chez KADEL

Couscoussier en inox alimentaire SCHUMANN chez MASTERCHEF

Coupe décorative en verre fumé chez INNOVA

Table basse en bois imitation peinture chez INNOVA

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brèves maison C’est bientôt Noël mais les traditions et le folklore vous parait kitch, dépassé et vous ennuie ? Il est temps de mettre un peu de folie dans votre sapin pour créer la surprise et en finir avec la monotonie des boules rouges et vertes. Avant de se lancer, une déco d’exception, ça se prépare ! Ce n’est pas aussi évident que de se contenter de quelques achats aux rayons décors de fêtes, mais le résultat en vaut la chandelle.

Des décorations hors du commun

Un sapin différent Premier élément, le sapin en lui-même : certes, il ne s’agit pas de s’en passer, mais de trouver des alternatives drôles et originales. Eh oui ! On peut remplacer l’arbre de Noël naturel ou artificiel par un modèle imaginaire. En s’inspirant de la forme de l’arbre de Noël et de ses branches pointues, les idées ne manquent pas pour se fabriquer une décoration atypique. Une forme en carton découpée et peinte sera fixée au mur puis ornée de quelques boules et guirlandes, créant un arbre de Noël original. Vous pouvez y ajouter de nombreux détails, paillettes, rubans, collages, qui agrémenteront votre « sapin ». On fera de même avec du fil de fer argenté qui prendra la forme du contour du sapin. Autre exemple : sur un support quelconque, fixez des clous traçant la silhouette de l’arbre autour de laquelle vous ferez passer un ruban ou un fil. Bien sûr, ces sapins simplifiés feront tout leur effet une fois ornés de décorations et guirlandes, qui leur donneront vie. Autre option pour le sapin : lui faire voir de toutes les couleurs en optant pour un modèle peint, dont il existe tout un éventail ou n’hesitez pas à peindre votre ancien arbre de Noël en plastique. Pour valoriser l’originalité de sa couleur, on peut l’agrémenter de guirlandes lumineuses ou de décorations non moins originales, mais il est conseillé d’avoir la main légère sur les teintes pour ne pas tomber dans la surcharge. Il existe aussi le sapin floqué ou givré de blanc mais il est devenu assez courant. 58

Pour varier les décorations, on peut sortir des codes habituels en couvrant son sapin de tout autre chose que des boules traditionnelles. Comme pour les branches, les couleurs excentriques des décorations donnent à l’arbre une touche « fun ». Les tons les moins communs, comme le rose, le violet, le noir, ainsi que les teintes pastel et fluo, donnent un style décalé. Si vous êtes créatif, vous pouvez avoir recours aux boules transparentes dans lesquelles on peut créer tout un univers. De même, bricoler des décorations personnalisées grâce aux boules en polystyrène offre beaucoup de possibilités. L’avantage est de pouvoir jouer des matières et des couleurs comme on le souhaite. Pour les gourmands, une idée originale consiste à garnir son sapin d’une décoration comestible. Avec un paquet de papillotes et d’autres sucreries aux emballages scintillants, votre arbre brillera de mille feux. Mais ne vous étonnez pas si la décoration disparait sans tarder ! Encore une idée originale : donner à la fête des accents exotiques grâce à un sapin couvert d’ornements venus d’ailleurs. Des souvenirs de l’étranger attachés à des rubans font un arbre qui appelle au voyage : plus c’est atypique et plus le résultat est dépaysant. Pour trouver son harmonie, une table de fête se construit sur une thématique ou un code couleur. Le repas de Noël peut appeler un camaïeu traditionnel de rouges et verts. Le blanc et doré apportent une touche d'élégance, plus moderne, mais le noir et argent, résolument design, est aussi possible. Le choix de vos couleurs fait, vous êtes en mesure de sélectionner les différents accessoires assortis. Vous choisirez des sets de tables en verre transparent, papier irisé, voile étoilé ou tissus noir, selon l'ambiance choisie.

4 jours, une visseuse et des bras ? Pour tous ceux qui ne sont pas encore propriétaires, voilà une solution à ne pas négliger.

Mouchoir de poche Paris, septième étage sans ascenseur, accessible par une porte de service puis par un très long couloir, voici une chambre de seulement 8 m². Pas le rêve et pourtant cette chambre de bonne est passée entre les mains et surtout les cerveaux du studio d’architecture Kitoko qui ont eu l’idée d’en faire un véritable couteau Suisse géant. www.positivr.fr

C’est un cabinet d’architectes de Marseille (France) qui a créé un prototype de maison presque incroyable. Voici la Pop-Up house, une maison passive, recyclable, facile à monter et particulièrement accessible financièrement. Quatre jours, de bons bras, une bonne visseuse et le tour est joué. 200€ le mètre carré (environ 30.000€ au total). La structure est composée de blocs isolants en polystyrène expansé séparé par des lames Lamibois et monté sur une dalle de béton. Multi pod studio, les concepteurs du projet sont à la recherche de partenaires industriels … intéressés ?

Des idées déco pour nos amis à quatre pattes. Voici en quelques images des astuces pour intégrer des idées déco dans notre environnement quotidien, qui ne manqueront pas de plaire à nos compagnons à poils.

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www.tramisarl.com

Trami est une société en activité depuis 2012 spécialisée dans l’assistance aux maîtres d’ouvrage. Choisir Trami, c’est l’assurance de bénéficier de professionnels qui vous guideront dans vos prises de décision et qui veilleront à la bonne conduite de vos projets immobiliers. Trami travaille en étroite collaboration avec vous, le maître d’ouvrage, afin d’améliorer les points suivants : • L’écoute et la compréhension des enjeux et des contraintes de l’opération • Un rapport régulier et détaillé avec des outils permettant un suivi clair, synthétique, actualisé au fil du projet • Le respect du programme, des coûts et des délais • L’adaptabilité et la traçabilité des différentes actions menées dans le cadre du projet

Services proposés par Trami : • Programmation et budget afin d’accompagner le maître d’ouvrage dans la conception et le montage financier de son projet • Suivi de chantier pour veiller au respect du cahier de charges de chaque intervenant : qualité des travaux, ordonnancement des travaux, respect des délais • Gestion foncière grâce à une équipe juridique spécialisée dans le droit immobilier • Assistance à la maîtrise d’ouvrage en effectuant pour votre compte tous les services précédemment cités et plus encore. La gestion financière est assurée par Trami qui se contente d’exprimer vos souhaits et vous permettre de remplir pleinement vos obligations en tant que maître d’ouvrage

brèves technologiques

« OPEN SESAME » Une start-up israélienne du nom de Sesame Enable a créé un nouveau Smartphone à l’égard des personnes à mobilité réduite ou handicapées. Pour ouvrir ce Smartphone, « Open Sesame » est le mot magique et il s’ouvre sans que vous l’ayez touché. Son principe est simple : une fois le téléphone ouvert, grâce à la reconnaissance faciale, il enregistre les points clés du visage de l’utilisateur. Ensuite, un curseur apparaît et il ne vous suffira plus alors que de bouger de la tête et ce dernier en suivra les mouvements. Ainsi, sans avoir usé de ses mains, l’utilisateur pourra envoyer des SMS, passer des appels et même jouer à Candy Crush. Pour le refermer, il vous suffira de dire « Close Sesame ».

BIBLIOTHÈQUE NUMÉRIQUE POUR LES ÉTUDIANTS AFRICAINS Nouvelles Éditions Numériques Africaines (NENA) est une entreprise basée au Sénégal qui propose aux étudiants africains d’universités ou d’écoles d’enseignement supérieur d’Afrique un accès à des bibliothèques de livres numériques africains reliés à leurs études. Au départ, ce service proposera des ouvrages sur le droit communautaire africain et le droit des affaires sénégalais. Grâce à un abonnement annuel de l’institution, l’étudiant pourra consulter les ouvrages sur son propre ordinateur, tablette tactile ou smartphone. Ce projet apporte donc une solution aux étudiants africains qui ont des difficultés à consulter les livres se rapportant à leurs études.

« ALARMY », SLEEP IF YOU CAN (DORMEZ SI VOUS POUVEZ) Alarmy est une petite merveille idéale pour ceux qui n’arrivent pas à se tirer du lit le matin. En effet, cette application pour Android ne vous laissera pas tranquille tant que vous ne serez pas hors de votre lit, car contrairement aux réveils habituels, Alarmy ne vous propose pas de reporter votre réveil de 5 ou 10 min. Ses développeurs ont décidé d’utiliser le concept de la reconnaissance visuelle. Ainsi, vous devez prendre la photo d’un endroit (loin du lit) qui servira de référence et lorsque le réveil sonnera, vous devrez reprendre la photo de ce même endroit sinon le réveil ne s’arrêtera pas de sonner. Alarmy est aujourd’hui présentée comme « le réveil le plus énervant au monde »

PORTAL : LE SMARTPHONE RÉVOLUTIONNAIRE Après le Smartphone holographique, voici le Smartphone incassable, pliable et… waterproof ! Pour l’instant, Portal est juste un projet proposé par Arubixs sur indiegogo, une plateforme de financement collaboratif, car la fabrication de ce gadget aussi sophistiqué que révolutionnaire requiert la somme de 300 000 dollars. Mais la somme est encore loin d’être atteinte. Portal, à sa sortie pourrait être la crème de la crème de tous les smartphones.

« L’ARBRE À VENT », UNE ÉOLIENNE EN VILLE L’idée est venue à Jérôme Michaud-Larivière, fondateur de la start-up qui commercialisera cet Arbre à vent en 2015, en regardant les feuilles frémir dans les arbres même en absence de vent. Grâce à un fonctionnement totalement silencieux, les pales, logées dans les feuilles, tournent dans le sens du vent, quelle que soit sa direction. Les mini-turbines tournent dès que le vent atteint 2 mètres par seconde contre 4 m/s pour les éoliennes traditionnelles. Le but est d’exploiter ces courants d’air qui circulent en ville afin d’alimenter une vingtaine de réverbères à leds ou un foyer bien isolé de quatre personnes. Si son coût reste encore élevé (29.500 euros), les particuliers pourront acheter quelques feuilles à installer sur les toits.

DES REPAS ÉQUILIBRÉS EN LIGNE Il y a des jours où les idées ne viennent pas : « Que manger ce soir ? », « Qu’y a-t-il dans le réfrigérateur ? », « Quel est le prix des produits du marché ? ». Comment choisir également de bons petits plats qui nous feront plaisir en alliant une alimentation équilibrée et saine… bonne pour la santé et la ligne ?

feuilles vertes que d’autres ingrédients. Ce n’est pas le cas avec la salade composée qui est un repas merveilleusement équilibré avec beaucoup de saveur en bouche comme l’avocat, le poulet, la salade verte habituelle comme la laitue et certains pourraient même y rajouter du vinaigre balsamique.

Aujourd'hui, la plateforme de commande et de livraison de repas www.hellofood.sn a sélectionné les mets indispensables à déguster tous les jours. Des plats venant du monde entier pour le plaisir de nos papilles.

La pizza maison La pizza est considérée comme le repas de la facilité par excellence. De plus, nous pensons tous que la santé et la pizza ne vont pas paire. La combinaison de jambon de dinde, d'ananas et de la pâte faite avec une variété de graines et les grains entiers rend cette pizza exquise. Généralement la pizza fait dormir du fait de sa lourdeur, mais celle avec les ingrédients qui la compose la rend légère et facilement digérable.

Le Gun Bao au poulet Ce repas est exceptionnellement agréable parce qu’il associe deux aliments qui, combinés, offrent de délicieuses saveurs en bouche : noix de cajou et poulet. La viande blanche sans graisse ne présente aucun danger pour la santé. La noix de cajou aurait un effet hypocholestérolémiant et diminuerait le risque de maladies cardiovasculaires, de diabète de type 2, les calculs biliaires et d’ablation de la vésicule biliaire, et de cancer du côlon chez la femme. La salade composée Généralement, les gens qui mangent constamment de la salade sont vus comme des personnes qui compensent leur non-satiété en consommant mal en dehors des heures de repas. Il s’agit bien entendu de fausses idées. Beaucoup ne savent pas comment faire une salade et l'option achat en laisse beaucoup dubitatif du fait qu’il y a toujours plus de

Poisson traditionnel au persil Contrairement à certains plats qui doivent être assaisonnés, mariés à d’autres ingrédients pour avoir du goût, le filet de poisson grillé se suffit à lui-même. Le poisson est riche en oméga-3 acides gras. Le poisson soulage également les règles douloureuses tout comme le persil. Le muffin à la banane Dernier, mais non le moindre, le muffin banane. La banane à elle seule présente plusieurs vertus pour la santé. Associé à un muffin, ce grand dessert s’associe bien avec du chocolat chaud, du café ou du lait nature.

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Maison

CAILLES FARCIES AU FOIE GRAS Préparation Coupez les blocs de foie gras en petits cubes. Salez et poivrez l’intérieur des cailles. Farcissez le ventre de dés de foie gras. Cousez l’ouverture avec du fil de cuisine. Faites chauffer le beurre avec l’huile dans une cocotte. Faites-y dorer les cailles sur toutes les faces. Arrêtez le feu, arrosez-les de Cognac et flambez-les immédiatement. Salez et poivrez. Versez le bouillon de légumes, le vin blanc dans la cocotte, ajoutez le bouquet de thym, les baies roses et les grains de genièvre. Couvrez et faites cuire 30 minutes à feu doux. Servez aussitôt avec la sauce.

Ingrédients 2 blocs de foie gras 6 belles cailles (ou 12 petites) 50 g de beurre 1 c. à soupe d’huile 2 verres à liqueur de Cognac 10 cl de bouillon de légumes 10 cl de vin blanc 1 bouquet de thym 1 c. à soupe de baies roses 1 c. à café de grains de genièvre Sel et poivre du moulin Fil de cuisine

LES RECETTES Du CHEF

PANNA COTTA AU CITRON VERT Ingrédients 10 cl de jus de citron vert zeste d’un citron vert 10 cl de lait 50 cl de crème liquide entière 35 g de sucre 3 feuilles de gélatine

Préparation Faites tremper les feuilles de gélatine dans de l’eau froide. Dans une casserole, faites chauffer la crème et le lait doucement avec le sucre et coupez le feu dès le début de l’ébullition. Essorez la gélatine et mettez-la à fondre dans la crème. Mélangez et ajoutez alors le jus de citron vert ainsi que le zeste. Répartissez dans des coupes ou des verrines, laissez refroidir avant de mettre au frigo pour quelques heures avant la dégustation. Décorez avec une demitranche de citron.

Evasion

ski insolite Noël s’en vient à grands pas et la neige va bientôt tomber, même si pour nous cela n’arrive que dans nos rêves, il n’en est pas moins que certains vont en profiter au maximum. Nous avons voulu vous faire partager un peu de fraicheur, en vous faisant voyager de villes en montagne à la découverte des stations de ski incroyables. Bonne glisse!

L’Olympe à ski Qui l’eut cru ? Skier en Grèce, c’est possible. Le pays plus connu pour ses plages et ses vestiges archéologiques abrite une vingtaine de stations de ski. C’est sur le Mont Parnasse que se trouve l’une des stations de sports d’hiver les plus populaires du pays. On peut y pratiquer le ski sur une trentaine de kilomètres de piste, entre 1600 et 2200 mètres d’altitude avec au total 29 pistes. Les plus intrépides s’aventurent, quant à eux, du côté du mont Olympe, le plus haut sommet de Grèce (2917 m) pour une escapade à ski sur fond de mer Égée et les plus fêtards eux prennent la direction de 3-5 Pigadia.

Chypre, une seule station À Chypre, le mercure peut atteindre des sommets en été (plus de 47°C) et descend rarement en dessous de 15°C en hiver. Dans ces conditions, on imagine difficilement pouvoir s’adonner aux joies de la poudreuse. Pourtant à l’ouest de l’île, en prenant de la hauteur, au cœur de l’imposant massif du Troodos, on tombe sur une station de sports d’hiver, la seule du pays, nichée à 1500 m d’altitude sur un versant du Mont Olympe (à ne pas confondre avec son homonyme grec). On peut y skier de début janvier à fin mars sur sept pistes qui portent toutes des noms de dieux grecs : Aphrodite, Hermès, Zeus, Héra, de quoi vous emmener au ciel. Les Britanniques, fous de glisse Aussi étonnant que cela paraisse, les Britanniques sont fanas de sports de glisse. Ils disposent de cinq stations de ski dans le nord de l’Écosse, dans les Highlands, mais aussi, de petites stations ou clubs de ski gérés principalement par des bénévoles et passionnés sur les collines et les vallées du Pays de Galles et du nord de l’Angleterre. Certains s’adonnent aussi aux plaisirs de la glisse sur les collines d’Irlande du Nord ! Mais depuis quelques années, le 70

réchauffement climatique menace la tombée de neige et le futur du ski british. Il y a encore trente ans, les montagnes de Cairngorm, en Écosse, attiraient près de 200 000 skieurs par an. Deux fois plus de visiteurs qu’aujourd’hui.

À défaut de neige naturelle, la station a décidé d’investir dans le canon à neige. De toute façon, neige ou pas, les Britanniques skient quand même. Il y a environ soixante pistes sèches de surface artificielle à travers le pays que les amateurs de glisse peuvent dévaler tout au long de l’année. Et dernière nouveauté, le fantasque maire de Londres, Boris Jonhson, prévoit de créer une piste de ski artificielle en plein cœur de la capitale britannique. Le projet fait partie intégrante du réaménagement du Queen Elisabeth Olympic Park. Le maire entend rivaliser avec la plus grande station intérieure au monde, à savoir Ski Dubaï, aux Émirats Arabes Unis et ses 22.500 m² de pistes enneigées, en plein désert.

Israël, ça ne rigole pas quand on skie Cela parait presque incroyable et pourtant Israël possède un peu plus de 45 km de pistes, 5 télésièges, des commerces,

des cafés, sur un site de 5 000 hectares… Le Mont Hermon, sommet le plus élevé d’Israël (autour de 2 236 m), abrite la seule et unique station de ski en Israël où les Israéliens viennent régulièrement, tous les hivers, goûter aux sensations de la glisse. Appelé en hébreu : Har Hermon ; et en arabe : Djabl al-Sheikh, soit « montagne du cheikh » où « mont enneigé ». Cette montagne fait partie de la chaine de l’Anti-Liban. Le sommet est à la frontière entre la Syrie et le Liban. Même si ses installations restent modestes par rapport aux Alpes, la station du Mont Hermon permet de skier de janvier à mars et de profiter de ses magnifiques paysages enneigés et connait un réel succès d’année en année auprès des Israéliens avides de sensations avec plus de 300 000 visiteurs (2014) malgré le coût très élevé et le peu de logements sur place.

De quoi skier à Barcelone Koos Hendriks, président de la société néerlandaise SnowWorld a présenté son projet de construire à Barcelone une piste de ski couverte dans la Zona Franca de Barcelone. Le projet, estimé à environ 45 millions d'euros, propose de construire une piste d'atterrissage de 300 mètres de long à côté de la Ronda Litoral dans un complexe sportif dédié aux sports de neige. L'initiative a le soutien de la Fédération catalane des sports dont le président Oscar Cruz, accompagné hier de développeurs en vue de l'endroit où ils veulent élever ce bâtiment aura une hauteur maximale de 62 mètres, l'équivalent de quinze étages et 330 mètres de long. Cependant, cette initiative n'a pas encore le feu vert municipal. Chaque fois des changements doivent être apportés dans le plan de l'utilisation actuelle des terres pour la région. Pour l'instant, l'équipe gouvernementale, qui soutient les développeurs, a trouvé des alliés parmi les partis, mais tout reste à jouer pour les investisseurs.

50 Degrés à Dubaï et ça glisse aussi La piste de ski de Dubaï est sans doute l'une des attractions touristiques les plus médiatisées des Émirats arabes unis. Pas forcément à juste titre, d'ailleurs. Même s'il est vrai que faire du ski alors même que la température frôle les 50°C dehors est certainement quelque chose que l'on n'a pas l'occasion de faire tous les week-ends, les vrais amateurs se lasseront assez vite du "domaine skiable". La piste de ski est située dans le Mall of the Emirates, un des principaux centres commerciaux de Dubaï, dont la superficie est immense. De l'extérieur, on voit d'ailleurs facilement l'excroissance dans le bâtiment provoquée par la piste de ski. Ski Dubaï comporte deux pistes de ski, d'une difficulté allant de facile à modérée (disons que la pente la plus pentue s'apparente à peine à une petite piste rouge). La piste la plus longue (donc la moins pentue) fait 400 mètres de haut en bas. La neige (artificielle, ça va de soi) est damée tous les soirs par une dameuse importée de France, et est de bonne qualité. Au total, ce sont plus de 22 500 m² qui sont recouverts de neige. La température à l'intérieur est maintenue entre -1°C et -2°C pendant les heures d'ouverture, et est plus basse pendant la nuit. Au milieu des pistes se trouve le Saint Moritz Avalanche Café, où les plus frileux viennent se réchauffer (ironique non?). Quelques rampes de freestyle et un petit snowpark pourront venir vous divertir lorsque vous connaîtrez les pistes par cœur. Ce projet fou a coûté près de 250 millions de dollars, et il a fallu près d'un mois pour faire descendre la température jusqu'en dessous de zéro. Entre 2000 et 4000 personnes y viennent tous les jours.

Le projet a souvent été décrié par les écologistes, à juste titre. Faire du ski à -2°C quand il fait plus de 40°C à l'extérieur est plutôt contre nature. Et de fait, malgré les murs d'un mètre d'épaisseur pour assurer l'isolation, la consommation énergétique du bâtiment est assez élevée. De manière plus générale, on constate assez rapidement que les Emiratis sont peu regardants sur leur consommation énergétique, et qu'un projet tel que celui-ci n'est pas choquant à Dubaï. Cependant, et si on veut se faire l'avocat du diable, on remarquera que la première piste de ski intérieure a été construite en Australie, qu'il en existe une cinquantaine dans le monde (dont une en France), que la plus grande se situe en Allemagne, et que le pays qui en a le plus est le Japon (avec 6), suivi des Pays-Bas et du Royaume-Uni. C’EST UN PEU FOU On savait que les stations de ski cherchaient à proposer un maximum d’activités à leurs clients pour en finir avec le “tout ski”, mais là ils sont allés chercher loin ! La grosse tendance cet hiver c’est le golf sur neige ! L’une des pionnières, et on peut facilement le comprendre, dans ce sport d’hiver “huppé”, c’est la station de ski de Megève. Douze ans que la station organise la « Vacheron Constantin Snow Golf Cup », qui au fil des années est devenue un rendez-vous important pour les passionnés de golf “tout court”. Un parcours de neuf trous sur le mont d’Arbois qui vous permettra de vous balader, club à la main, petit bonnet en laine sur les oreilles, dans les superbes paysages enneigés de la station de Megève. Mais rassurez-vous, on ne joue pas au golf de neige qu’à Megève. Un peu partout, vous voyez naître des initiations et des parcours de golf de neige, comme par exemple à La Clusaz, St Moritz… Pour jouer au golf de neige, il n'est pas nécessaire d'être 72

un grand pro pour prendre du plaisir avec le golf "blanc", un minimum d'équipement s'impose : des raquettes, un équipement chaud, smart et un peu chic (oui c'est du golf) en pensant de bien changer la couleur de la balle blanche pour un vert ou orange bien soutenu. Un truc complètement fou, mais pas bien compliqué à réaliser. Reste plus qu’à réussir votre swing par -5°C . Pour les mordus de neige et de liberté, pour eux cet hiver

une seule solution, le kitesurf des neiges, la nouvelle tendance du ski ! Que vous ayez choisi pour vos vacances les Alpes ou les Pyrénées, changez vos skis et tentez le kitesurf des neiges : le skieur se laisse tracter par la force du vent avec une sorte de voile de cerf-volant. Ce sport se pratique soit en ski soit en snowboard. Ce qui compte dans ce sport d’un genre nouveau, ce sont les sensations fortes et découvrir son sens de l’orientation. Jack Scala

Brèves du monde « LA COMPAGNIE »

Comme annoncé dans notre numéro de juin 2014, le transporteur aérien 100% classe affaires qui a débuté son activité le 21 juillet dernier, passera à une fréquence quotidienne entre Paris et New York. La Compagnie propose des vols (sauf le mardi) vers la métropole américaine à bord d’un Boeing 757-200 équipé de seulement 74 sièges inclinables à 180 degrés. Côté technologie, les passagers profitent d’un système de divertissement sur Samsung Galaxy, auquel s’ajoutera le WiFi d’ici la fin de l’année.

BAGAGES

Air France a récemment testé à Paris la possibilité de déposer et d’enregistrer ses bagages à l’aérogare des Invalides pour des vols partant le lendemain de Charles-De-Gaulle. Face au succès rencontré, la compagnie devrait renouveler cette offre de service au moment des grands départs en vacances.

NOUVEL HÔTEL PROTEA À LAGOS

C’est dans le quartier chic d’Ikeja que la marque, récemment entrée au sein du groupe Marriott, a ouvert son nouvel hôtel, le Protea Select Ikeja. L’établissement compte 117 chambres, dont huit suites. Le groupe américain attend cinq autres hôtels d’ici 2018, à Lagos et Abuja, la capitale fédérale du pays.

LES MEILLEURS AÉROPORTS EN AFRIQUE

Pendant longtemps, les aéroports africains ont été les parents pauvres du transport aérien, donnant l’image d’aérogares désuètes, dont les critères de confort semblaient restés bloqués dans les années 70. Pourtant depuis une dizaine d’années, un grand nombre de villes ont investi dans des aérogares modernes offrant une qualité de service équivalente au reste du monde. L’Afrique du Sud, sous l’impulsion de la coupe du monde de football 2010, mais aussi Le Caire, Marrakech, Addis Abeba, Alger ou l’ile Maurice offrent autant d’exemples d’aéroports modernes, parfaitement adaptés aux besoins des voyageurs et gens d’affaires. TOP 5 des aéroports africains 1 - Johannesburg Tambo international Airport (Afrique du Sud) 2 - Aéroport International du Cap (Afrique du Sud) 3 - Durban King Shaka International Airport (Afrique du Sud) 4 - Mauritius International Airport (Ile Maurice) 5 -Le Caire International Airport (Égypte)

AIR FRANCE INSTALLE LA SUITE LA PREMIÈRE

Après son lancement fin septembre des lignes de Paris vers Singapour et Jakarta, la compagnie française va proposer ses suites haut de gamme à bord des Boeing 777-300 quadriclasse volant vers New York à partir du 22 décembre, puis vers Dubaï et Houston à partir de début février. Suivront la desserte Shanghai fin décembre avec Sao Paulo en février et Douala en mars avec le nouveau Boeing 777-200 triclasse équipé de la nouvelle cabine business.

LE LAC Première partie

Khadiatou L. Almaz Camara, connue sous le pseudonyme de Khady Jah, est née à Addis-Abeba en 1988, d’un père guinéen et d’une mère éthiopienne. Elle a suivi son cursus universitaire en Sociologie du Développement au Sénégal où elle vit depuis près de 18 ans et qu’elle considère comme son pays. En dehors de la routine professionnelle, elle travaille sur différents projets de romans. Cependant, elle s’intéresse davantage à l’écriture cinématographique qu’elle apprend en autodidacte. D’ailleurs, « Le Lac », dont elle dévoile ici un extrait en exclusivité, est à l’origine un projet de film qu’elle a décliné sous forme littéraire. La sortie du livre est prévue pour bientôt, tout en espérant qu’il fasse un jour l’objet d’une adaptation cinématographique. Khady Jah est une passionnée d’Art dans son sens large, et la Spiritualité est au centre de sa vie. Le Lac est à la base un projet de film. C’est une histoire qui combine à la fois science-fiction et fantastique, où des créatures de différents mondes se rencontrent. C’est l’histoire d’une ville qui, autrefois connue pour son histoire, ses traditions et sa chaleur humaine, devient très vite une grande métropole et va par la suite traverser une période sombre causée par l’échec d’une découverte scientifique, un faux miracle : Les Tenks. C’est l’histoire de la légende du Lac de la Montée, un lac qui ressuscite les morts. C’est l’histoire d’une femme surdouée qui ne connaît rien de son passé, d’un jeune homme qui a le mal de vivre et décide de mettre fin à ses jours. Enfin, c’est l’histoire de personnes que le destin unit alors que tout conspirait à les diviser. Kard, mercredi 1er janvier 2025, 3h du matin Elle était perdue dans sa tasse de café, toujours aussi rêveuse. Elle ne dormait presque jamais et pendant que le commun des mortels savourait les premières heures du Nouvel An, la femme la plus bizarre de Kard était la seule à hanter les locaux de Dimensions, son lieu de travail. Indigo n’était pas une femme comme les autres. Cela faisait deux ans que la jeune dame était employée dans l’une des plus grandes compagnies maritimes. En deux ans seulement, elle avait déjà conçu une dizaine de projets de navires et d’automobiles hybrides. Même à son époque, elle avait réussi à ébahir les plus grands scientifiques. C’était le génie de sa compagnie. Elle avait une créativité incroyable, elle ne se fatiguait jamais, ne mangeait presque pas. Elle préférait son café au diarr et son bon jus de bissap à un copieux plat de riz. La jeune dame avait une capacité de mémorisation incroyable et pourtant, la nature des choses avait voulu qu’elle ne se rappelle plus de rien concernant son passé. Tout ce qu’elle gardait en mémoire, c’est que deux ans plus tôt, un vieux couple l’avait retrouvée mourante sur le bord de la route, à 200 km de la ville. Avant ça, rien. Le noir total. Indigo avait fini par se résigner. Elle ne se posait plus de question. La seule chose qui comptait désormais c’était son travail. Elle était petite de taille, svelte avec une chevelure crépue. Elle avait le 74

teint si noir, que le vieux couple la nomma Indigo. Il l’hébergea pendant presque deux ans, avant de s’installer dans un autre pays. Après les évènements de mars 2023, il ne voulait plus rester vivre dans un endroit comme Kard qui était devenu pour eux, une ville hostile, une ville qui avait perdu tout son charme d’antan. Indigo était d’ailleurs, la seule raison pour laquelle ils étaient restés plus longtemps. Dès qu’elle trouva un emploi et un peu de stabilité, le couple s’en alla vers le sud. Dans la rue, Indigo passait inaperçue. C’était une femme très belle, mais discrète. À son lieu de travail, c’était une célébrité. Tout le monde l’admirait, non pas pour sa beauté, mais plutôt pour son ingéniosité et son caractère agréable. Elle faisait la fierté de la compagnie. Elle aimait son travail et le partageait avec des gens formidables. À Dimensions, les employés se demandaient d’où lui venaient toutes ces facultés tellement elles paraissaient surhumaines. On l’appelait la Tenk. Les Tenk n’étaient pas des êtres humains, du moins ils ne l’étaient plus. Pendant de longues années, une compagnie de recherche et d’innovations scientifiques et technologiques travaillait sur un projet qui visait à récupérer les corps de personnes mortes pour en faire de nouveaux êtres intelligents. Le plus souvent, les corps venaient de pays étrangers généralement touchés par la guerre. Les corps étaient récupérés puis exploités en laboratoire. Il arrivait également que certaines personnes vendent à des receleurs, les corps des membres de leur famille morts. Les receleurs, secrètement, revendaient ces corps à la compagnie. C’est ainsi que naquit un business sordide et illégal qui ne laissait pas les mains de certaines autorités locales et internationales très propres. Les Tenks ressemblaient trait pour trait à des êtres humains, mais sous cette apparence, se dissimulaient des machines aux potentialités extraordinaires. Après dix ans de recherches, le projet avait enfin été lancé. Il avait fini par faire des ravages. C’était une révolution. Les Tenk étaient la nouvelle mode. Ils avaient remplacé les animaux domestiques. Tout le monde voulait son super humain personnel. Cependant, personne ne connaissait l’histoire macabre qui se cachait derrière.

roman Cette euphorie tourna très vite au vinaigre. La fameuse invention avait fini par causer bien plus de tort que de bien. Un phénomène inattendu avait fait surface. En effet, au fur et mesure que le temps passait, les Tenks commençaient à développer des comportements humains inexpliqués. D’aucuns disaient que ceci était dû au lien qui liait les robots à leurs maitres. En effet, les Tenks fonctionnaient avec un liquide appelé le « sure ». C’était un métal qui, comme le mercure, avait un aspect liquide avec une couleur rougeâtre pareil au sang humain. Mais cela ne s’arrêtait pas là. Afin de connecter davantage les robots à leurs maîtres, les scientifiques avaient trouvé l’idée de mélanger le sang de ces derniers au sure. Une seule goutte de sang suffisait pour que la connexion s’établisse, que le lien se noue. Dès lors, toutes les données personnelles des propriétaires pouvaient être transmises au robot. Le Tenk était à la fois le coffre-fort et la mémoire du maître. Il était également, ses mains et ses pieds. Il servait pour les tâches ménagères. Il pouvait se rendre aux endroits où le maître ne pouvait aller, par contrainte de temps. Les Tenks pouvaient faire mille et une choses à la fois et la vie des individus était plus simple comme ça. Deux ans plus tôt : mars 2023 Les Tenks avaient commencé à développer ce que jusquelà, seuls les humains possédaient : une conscience. Certains théoriciens et scientifiques émirent l’hypothèse selon laquelle ce phénomène aurait été causé par la connexion créée entre les propriétaires et les robots à partir de la fameuse goutte de sang humain. Selon eux, cette goutte serait ce qui a régénéré les facultés humaines des Tenks et aurait ainsi fait renaitre les êtres humains qu’ils furent autrefois. Tout portait à croire que le sang humain était réellement le vaisseau de l’âme, tel que le soutenaient certaines sciences spirituelles. En réalité, il y avait peu de réponses pour des milliers de questionnements. Les Tenks avaient pris conscience de leur assujettissement, ils étaient furieux et ça, c’était un gros problème pour la population de Kard. C’était ainsi, le début des troubles. Des enquêtes judiciaires commencèrent. Le dossier Tenk fut ouvert, mais très vite clos. La compagnie fut trainée en justice, les recherches furent par la suite interrompues sous la demande des autorités politiques, alors que le Directeur de la compagnie ainsi que sa garde scientifique rapprochée disparurent sans que des explications solides fussent données aux populations. Certains journalistes et inspecteurs insatisfaits et surtout sceptiques continuèrent secrètement leurs recherches. Les plus connus étaient la journaliste Naara Samba et l’inspecteur Mbéyi. Le dossier Tenk dissimulait des choses qu’il fallait absolument élucider. Pendant ce temps, la ville était sous une psychose générale. Les machines humaines saccageaient certaines maisons pendant que les autorités

elles, cherchaient un moyen afin de maitriser la situation. Hélas, elle était bien plus complexe qu’elle ne le paraissait. Pendant ces évènements tumultueux, les autorités avaient envoyé des agents sur place pour saisir les Tenks. Ces deniers ne se laissaient pas faire et certains furent finalement détruits. Le 23 mars 2023, lors d’une confrontation, cinq robots furent détruits par les agents. Quelques jours plus tard, on réalisa que les propriétaires de ces cinq robots avaient tous perdu la mémoire. Ils ne se souvenaient plus de rien, même pas de leur nom. « Kard amnésique ! », « Les machines se rebellent », « les Tenks envahissent Kard » tel étaient les gros titres des journaux. Kard, 1er janvier 2025, 7h du matin Comme tous les matins, Indigo se dirigeait vers la pâtisserie du coin pour acheter son café. - Pourrais-je avoir un café au diarr, très fort s’il vous plaît ? avait prononcé un homme qui se tenait de dos. Le café au diarr était le préféré d’Indigo. Elle n’en buvait pas d’autres. C’était un café qui avait naturellement un goût très fort. La majorité des gens le prenait léger, apparemment sauf elle et ce monsieur. Elle se dirigea vers la sortie. Maintenant qu’elle avait son café, elle pouvait entamer sa promenade matinale. Elle aimait se promener le matin très tôt. La ville était presque déserte. Les gens devaient certainement être en train de se reposer après avoir fait la fête toute la nuit. Elle marcha jusqu’au Lac de la Montée et s’assit sur son banc favori. À côté d’elle, une vieille dame jetait un bout de papier dans le lac. C’était une chose fréquente chez les habitants de Kard. Ils formulaient des prières sur un bout de papier qu’ils jetaient ensuite dans le Lac en mémoire des personnes qu’ils avaient perdues et pour lesquelles, ils n’avaient pas encore réussi à faire le deuil. L’histoire du Lac date d’il y a très longtemps. C’est une des histoires les plus populaires de Kard. On raconte qu’il y avait autrefois une gentille dame qui avait pour l’habitude de donner de l’aumône à un jeune homme que tout le monde pensait fou. On l’appelait le Fou du quartier. Les gens l’évitaient et prenaient plaisir à dire de mauvaises choses à son égard. Selon les Kardiens, il serait devenu fou après avoir assassiné sa femme et son enfant en les brûlant vifs. Malgré tous les dires, la dame ne pouvait pas laisser cet homme mourir de faim. Elle avait beaucoup de compassion pour lui. C’était une dame très riche. Sa fortune n’avait jamais corrompu son cœur, bien au contraire. Tous les matins, elle lui donnait des beignets et un verre de lait. Le soir elle lui faisait livrer son dîner. Elle le faisait tous les jours sans jamais en rater un. Un jour, le fou attendit son repas, mais en vain. Ceci était anormal. Après le deuxième jour de jeûne, il chercha à se rendre chez la dame pour voir si tout allait bien. Bien évidemment, on ne le laissa pas 75

roman entrer dans sa demeure. Il essaya à plusieurs reprises, mais à chaque fois on le chassait à coup de bâton. Un crépuscule, alors qu’il se tenait assis sur un banc, un homme passa en l’insultant de tous les noms. « Pauvre fou, sale meurtrier ! Tu verras maintenant qui sera là pour toi ! Maintenant que ta sainte nitouche est morte, tu crèveras de faim et personne ne sera là pour toi ! » C’est ainsi que le fou apprit la mort de sa bienfaitrice. Assis sur son banc, il pleura à chaudes larmes. Il pleura toute la nuit. L’histoire dit que ce lac est né cette nuit-là. L’histoire dit aussi que la femme ressuscita et que sa fortune demeura éternelle. L’histoire dit enfin que seules les larmes d’un Saint ou d’un martyr pouvaient faire revenir les morts. Le fou n’était plus le fou du quartier. Il était devenu le Saint-Fou. Depuis, en jetant leurs prières dans le lac, les gens espèrent secrètement par la grâce de ce dernier que les gens qu’ils ont aimés et qui sont partis trop tôt reviendront. Indigo s’asseyait presque tous les jours sur ce fameux banc. Pourtant, elle n’avait pas de prière à formuler ni de papier à jeter. Elle se sentait attirée par le Lac sans savoir vraiment pourquoi. On l’appelait le Lac de la Montée ou le Lac de la vie. Il était déjà 8h00. Même si elle ne prenait presque jamais de jour de repos, ce 1er janvier-ci, elle n’avait pas envie de travailler toute la journée. Elle allait donc rester un peu plus longtemps. Environ une heure plus tard, elle se mit en route. Elle avait assez pris d’air comme ça. Quand elle arriva chez elle, Indigo se rendit compte qu’elle avait égaré son téléphone portable. Il fallait absolument qu’elle le retrouve. Elle y tenait trop. C’était un modèle qu’elle avait conçu elle-même et qu’elle devait soumettre à une compagnie téléphonique. En attentant, elle l’utilisait afin de tester son efficacité. Il fallait absolument qu’elle le retrouve. Mais cela n’était pas une tâche compliquée. Avec le système de localisation intégré, elle pouvait repérer l’endroit exact où se trouvait son appareil. Le téléphone était pratiquement connecté à tous les sens de son usager. Elle pouvait identifier la personne à partir de son empreinte digitale, de sa pupille ou de son souffle. Elle s’était débrouillée pour avoir accès à une base de données des habitants de la ville. Mais tout ceci n’avait de sens qu’en cas de vol. La première méthode et certainement la plus naturelle était tout simplement de faire sonner son portable et de prier de tomber sur une personne honnête. Indigo fit donc sonner son téléphone. Quelqu’un décrocha. Une voix d’homme. Elle avait effectivement oublié son téléphone sur le banc, près du lac. Il donna rendez-vous à la jeune dame au même endroit une demi-heure plus tard. Cinq minutes plutôt, elle était déjà sur place. La « Tenk » de Dimension avait toujours une marge d’avance. Quinze minutes plus tard, le monsieur n’était 76

toujours pas là. Elle commençait à perdre patience. Elle attendit un quart d’heure de plus, puis une demi-heure. Rien. Énervée, elle décida de rentrer chez elle et passer au plan B. Elle n’aurait pas trouvé meilleure occasion pour mettre à l’épreuve son invention. Au moment de se lever, elle aperçut la silhouette d’un homme. Non il ne venait pas vers elle. Il prenait une autre direction. Ah ! Comment avais-je pu être aussi naïve pour croire qu’on me rendrait aussi gentiment mon téléphone ? Pensive et de plus en plus énervée, elle prit le chemin des bois marchant à grande foulée, la tête baissée. De l’autre côté, un homme marchait également très vite. Si vite que les deux se rentrèrent dedans comme deux voitures tamponneuses. Un objet tomba. Le téléphone. Le Monsieur était venu. Il se baissa pour le ramasser puis se redressa. Leurs yeux se croisèrent. À ce moment précis, le temps s’arrêta. Ce tiers de seconde fut aussi long que des vies entières. Plus de temps. Plus d’espace. Indigo pénétra dans un étrange songe. Il faisait sombre. On ne voyait que le lac. Un vent frais soufflait et caressait le visage de la jeune femme. Elle se tenait devant le Lac. Il était tout lumineux, la pleine lune en avait fait son miroir, jalousement elle s’y contemplait. Indigo était venue de loin. C’était la première fois qu’elle venait à cet endroit-ci. Elle avait marché longtemps, très longtemps. Elle avait peur. Elle était anxieuse. Elle craignait que les choses ne se passent comme elle le souhaitait. Elle ne se sentait pas elle-même. Non elle n’était pas elle-même. Elle était différente. Elle se sentait plus forte et à la fois plus faible. Elle regarda la paume de sa main. Il y’avait une boule implantée au centre. Qui était-elle ? Elle était venue pour une chose bien précise. Mais laquelle ? Le Lac. Elle devait se jeter dans le lac. Mais pourquoi donc ? Elle ne le savait pas. Elle sentait juste qu’il l’attirait comme un aimant. Avec beaucoup de doute, elle s’en rapprocha. Elle avait peur de mourir. La peur de perdre quelqu’un l’asphyxiait également. Soudainement, d’autres images défilaient dans sa tête : un homme noir se tenant sur le haut d’une falaise. Il voulait mettre fin à ses jours. Elle le connaissait. Elle avait de l’affection pour lui. Non pas seulement de l’affection. Elle aimait cet homme. Pourtant, elle ne le reconnaissait pas. Le visage de l’homme était constamment là. Il hantait son esprit. D’autres images se bousculaient dans sa tête : des gens qui prenaient la fuite, elle les voyait courir de gauche à droite dans les rues. Des explosions. Des agents avec des camisoles et des machines à laser. L’image du jeune homme lui revint à l’esprit. Il se jeta de la falaise. La mer était agitée et rocailleuse. Son cœur battait la chamade. La peur la rongeait. Puis soudainement, une sérénité totale envahit son cœur alors qu’elle se noyait dans la pâleur du Lac. Indigo ouvrit ses yeux. Il se tenait là devant elle, Niir. Ecrit par Khady Jah

Culture

LIVRES dU mois L'Afrique en partage

Odia, Jason Kibiswa, Hector Sonon, Al’Mata et TT Fons Bande dessinée- Editions Dapper- novembre 2014 Le neuvième art, qui approche de son centième anniversaire en Afrique subsaharienne, offre un véritable espace de liberté pour mettre en scène les images et les mots. Pour enrichir le propos de l’exposition Formes et Paroles, à Gorée, le musée Dapper a sollicité cinq bédéistes talentueux qui ont produit des planches originales, réunies dans l’ouvrage L’Afrique en partage. L’ouvrage est disponible en librairie.

Histoire du football sénégalais

Daour Gaye Beau Livre- Éditions Akila- Août 2014 En cent ans de pratique footballistique au Sénégal, malgré la diversité des livres déjà parus et traitant du sport, aucun ouvrage explorant l’histoire complète du football, des clubs, des pratiquants, des encadreurs et des dirigeants n’avait encore été publié. C’est désormais chose faite avec cet ouvrage en deux volumes dont le premier tome est paru cette année. Ce livre est l’aboutissement d’un long travail, initié il y a plus de vingt ans par Daour Gaye, ancien sociétaire du Casa Sport. Auteur de la préface de ce livre, Abdou Diouf, secrétaire général de la Francophonie, salue la « véritable prouesse par laquelle Daour Gaye a pu amasser un tel trésor qu’il offre pour la postérité, au moment où l’Afrique se bat pour la réappropriation de sa propre histoire ».

« 60 solutions » pour lutter contre le changement climatique

publié par la Fondation Goodplanet / photographies de Yann Arthus Bertrand L’équipe de recherche de CDC Climat a contribué à l’ouvrage, qui sera distribué par le secrétaire général des Nations-unies aux personnalités invitées au Climate Summit.

Les absents

Georgia Makhlouf Roman- Éditions Rivages, collection L’orient des livres juin 2014 Prix Léopold Sédar Senghor du premier roman francophone et francophile Le premier roman de Georgia Makhlouf, critique littéraire dans le quotidien francophone libanais L'Orient Le Jour, est à l'image de sa vie en deux parties. La première se déroule dans son pays de naissance, le Liban, et la seconde dans son pays d'adoption, la France, avec en filigrane la guerre.

Culture Musique

Maréma Fall

Maréma Fall est la lauréate du Prix Découvertes RFI 2014, et du prix du BEMA délivré lors du Salon International de la Musique Africaine. Son single « Femme d’affaires » est n°2 dans le TOP30 des titres qui cartonnent en Afrique.

Jam ak Salaam

(Jean-Pierre Senghor Emily)

Le musicien-compositeur-arrangeur et producteur sénégalais Jean-Pierre Senghor Emily nous livre un album qui réunit des artistes et des styles musicaux d’univers différents, électro afro-dance, mbalax, afro-pop rock, rap, reggae, rumba congolaise. 78

Concert

Un nouveau centre culturel pour toute la famille

La compagnie DJARAMA fondée par Patricia Gomis, une référence en matière d’art clownesque et de marionnettes, inaugure son théâtre le 27 décembre de 16h à 18h à Toubab Dialaw. Au programme récital de poèmes de Gérard Chenet lus et dits par des artistes d'ici et d'ailleurs suivi d'un pot amical. Le lieu sera dédié au jeune public. Seront donnés des formations de théâtre et de marionnettes aussi bien pour les enfants et leurs familles que pour les professionnels.

FESTIVAL AFRICA FETE SENEGAL 14ème édition

Du 3 au 27 décembre 2014 Depuis 14 ans, l’équipe d’Africa Fête organise le festival dédié à la découverte musicale, dans la capitale et dans les régions du Sénégal. Cette année, le grand maître de la kora, Toumani Diabaté, ouvre le bal. Samedi 6 décembre grand concert populaire et gratuit sur la place de l’Obélisque avec: Titi la Lionne, le grand Canabasse, Marema, Ombre Zion. Le samedi 13 décembre à Kaolack et le samedi 20 décembre à Saint Louis, les régions accueilleront la grande Titi accompagnée de El Bachir et le groupe de percussions Thioumboukh pour l’Alliance française de Kaolack ; Khadim Tall et Louise pour l’Institut français de Saint Louis. Le samedi 27 décembre, Coumba Gawlo Seck assurera la clôture du festival à l’alliance franco-sénégalaise de Ziguinchor, avec les Frères du Sud en première partie.

AGENDA Concert

Festival rythmes et formes du monde

Du 26 décembre 2014 au 4 janvier 2015, Toubab Dialaw. (Théâtre de l’engouement, Sobobade, Ecole des Sables, Centre culturel Diarama). Scène ouverte le 26 décembre, de 21h à minuit et de 1h à 6h Afters et DJ’s, Sobo Badè’s band - Guinée/ Sénégal Alibeta & Baraka Nomads - (Fusion) Sahad Sarr & the Natal Patchwork - (Afrobeat, afro jazz Felwine Sarr) - (Musique acoustique) DIVAS – Belgique (Concert lyrique) Malick Diop Fall - (soliste flûte) Soussou & Maher Cissoko Sénégal/Suède (Musique du monde) Cinéma/ Théâtre/Danse; Conférences-débats ; ateliers d’écriture. Programme détaillé sur le site du Festival www.gerardchenet.wix.com/festival-des-rythmes

HUMOUR, SPECTACLE

4e édition du festival international du rire de Dakar

Danse

Stages de danse gratuits

du 08 au 11 décembre 2014, de 10H à 16h The Dance HALL - Centre de danses urbaines À l'occasion de la Nuit de la danse, l'association Sénégal Battles en partenariat avec The Dance HALL - Centre de danses urbaines organise des stages de danse gratuits pour amateurs et danseurs professionnels. Des professeurs venant du Sénégal, de la France, du Japon et de la Suède donneront des cours de : KRUMP - POPPING LOCKING - WAACKING - CAPOERA - HOUSE DANCE – KIZOMBA / SALSA - DANSE TRADITIONNELLE AFRICAINE- APPROCHE AU SOL - HIP HOP. Plus d'informations sur le site www.AgenDakar.com Et n'oubliez pas, SORTEZ PLUS VIVEZ MIEUX !

Marché de Noel

Institut Français de Dakar 13 décembre à partir de 10h00 Entrée libre

Design, stylisme, accessoires, street wear, sous verres, produits de beauté naturels, céramiques, textiles, chaussures et maroquinerie, récup’art, coton et alimentation bio…Une sélection de créateurs pointue et des prix affichés pour vos cadeaux de fin d’année ! Nouveauté de cette année : défilé et soirée DJs

Cinéma Le festival du rire reprend du service pour sa 4e édition ! Du 17 au 20 décembre 2014, Yass et les Doff du rire vous donnent rendez vous à Dakar pour un spectacle inoubliable.

Le documentaire Une simple parole, de Khady et Mariama Sylla, a été primé au Diversity Award à Hollywood au Women’s international Film and Television Show case.

Horoscope Bélier

Taureau

Gémeaux

Ce mois est extrêmement dynamique pour votre vie sociale et relationnelle. Vous serez entrainée dans des situations riches en possibilités de changement.

Vous mènerez un quotidien plus serein, surtout par rapport à votre entourage. Vous serez de ce fait moins facilement dans la polémique ou le rapport de force.

Vous vivrez des montagnes russes sur le plan émotionnel jusqu’au 23. Attendezvous à des demandes, des revendications nombreuses de la part de votre entourage familial tout particulièrement.

Cancer

Lion

Vierge

Ce mois va vous mener à prendre des décisions importantes pour votre avenir, et votre statut social tout particulièrement. Vos planètes vous aideront considérablement à remettre en question nombre de vos habitudes.

Vous allez ressentir un grand besoin de retrait, de recul, pendant qu’en parallèle, les évènements extérieurs progresseront à un rythme plus lent. Ce qui est susceptible de provoquer en fin de mois des sursauts d’impatience.

Vous serez poussée dans une quête de vérité qui va vous donner de grandes satisfactions. Dans tous les domaines, vous verrez plus nettement le faux, votre instinct s’aiguise. Ce qui est positif dans tout ce qui touche aux recherches au sens large.

Balance

Scorpion

Sagittaire

Vous allez vivre un climat agréable, dans lequel vos liens dans tous les domaines vont vous donner des satisfactions et vous permettre d’évoluer dans un climat de légèreté et d’optimisme.

Ce mois vous pousse à des approfondissements dans votre vie sentimentale. En effet, vous serez plus sérieuse dans vos amours, mais aussi plus avide de tendresse. En revanche, votre expression ne sert pas spécialement ces besoins.

Décembre vous conduit à des aboutissements qui seront synonymes de consécrations de vos efforts passés, tout particulièrement dans le domaine professionnel et dans le domaine familial.

Capricorne

Verseau

Poissons

Vous aurez de vifs besoins de mettre de l’ordre dans votre vie. Vous n’aurez de cesse de vérifier vos comptes ou vos affaires pour accroitre vos revenus financiers. Ceci pour gagner en sécurité tant intérieure qu’extérieure. Votre vie professionnelle ne vous laissera pas de répit, il y a de l’ouvrage en perspective.

Vous serez transportée vers des envolées d’imagination qui ne sont pas aussi utopiques que ça pourra le paraître au premier abord. Votre inventivité sera dynamisée. Le tout sera de ne pas vous emballer et de planifier vos projets de façon réaliste ! Votre cercle amical vous semblera trop pesant ou indiscret.

Vous serez incitée à davantage d’efforts de collaboration, sur le plan relationnel. Nombre d’entre vous vont entamer un projet collectif qui sera profitable à long terme. Dans votre vie sentimentale, c’est la fusion émotionnelle, l’embrasement des sens.

21 mars - 19 avril

20 avril - 20 mai

22 juin - 22 juillet

23 juillet - 22 août

23 sept. - 23 oct.

24 oct. - 22 nov.

22 déc. - 19 janv.

20 janv. - 18 fév.

21 mai - 21 juin

23 août - 22 sept.

23 nov. - 21 déc.

19 fév. - 20 mars

CLASS

Chaussures - Sacs - Accessoires pour dames et enfants Tel : 33 842 15 54 34 Avenue Georges Pompidou - Dakar - Senegal

carnet d‘adresses INNOVA

Vente de vaisselle, meubles et décorations Fenêtre Mermoz Tél. : 70 580 60 80

C .C Sea Plaza Tél. : 33 824 77 70

Prêt-à-porter, chaussures et accessoires pour femmes 83, rue Joseph Gomis Tél. : 33 823 18 16

107, Avenue Lamine Guèye 179, Avenue Lamine Guèye 75, rue Abdou Karim Bourgi Tél. : 33 842 66 80 / 70 728 78 44

SECRET D’INTÉRIEUR

LOUBESS

Prêt-à-porter féminin 40, rue Victor Hugo (en face Café de Rome) Tel. : 33 823 53 00 / 77 544 40 41

117,avenue Lamine Guèye Tél. : 77 467 03 74 Email : secretdinterieur@outlook.fr

SILHOUETTE

LOUISA

Maquilleuse professionnelle Tél. : 77 515 97 66

Prêt-à-porter et lingerie 50, rue Amadou Assane Ndoye Tél. : 77 645 04 98

MASTERCHEF

ZOZO LA COQUETTE

23, rue Wagane Diouf Tél. : 77 599 40 30

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MISSAKA

RECTO VERSO

KADEL

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Ndèye Astou Sèye Maquilleuse professionnelle Tél. : 77 577 15 88

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N°14 Octobre 2014

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