Rapport annuel 2014 adafo

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RAPPORT ANNUEL 2014 ADAFO


Evènements majeurs en 2014 ADAFO L’année 2014 a été marqué par divers évènements qui ont impacté le développement et la vie de ADAFO. Une sélection parmi les évènements majeurs est présentée cidessous : -

Implantation de l’antenne ADAFO Mali

Dans le cadre de son projet d’expansion pour être davantage plus proche des destinataires de ses services et prestations, ADAFO a ouvert une antenne au Mali avec dans un premier temps, pour champ d’action les pays de la Guinée, du Mali et du Sénégal. C’est au mois de février 2014, avec la conclusion du premier contrat du 1er employé que les activités de l’antenne ont démarré. -

Lancement du projet « Co-partners in Development » avec VIS

En juillet 2014, ADAFO s’est représenté à Nairobi, au lancement du projet “Copartenaires dans le développement”, dont partie prenante. Ce projet, cofinancé par l’Union Européenne a été présenté par VIS – Volontariato Internazionale per lo Sviluppo en partenariat avec d’autres ONG Salésiennes pour développer les Bureau de Planification et Développement Salésiens dans 12 Provinces d’Afrique et 2 Provinces des Caraïbes. Durant 4 ans, il permettra la création et le renforcement des partenariats et des stratégies multi-acteurs pour l’intégration des stratégies de développement efficaces, participatives, basées sur les droits de l’homme et dirigées vers la jeunesse vulnérable dans 36 pays ACP. -

Lancement du PRG 2014-2016

En mai 2014, les antennes d’ADAFO au Mali et au Benin ont procédé l’une après l’autre au lancement officiel du Programme 2014-2016 au Mali - Promouvoir l'accès à une

formation de qualité pour la réinsertion socioprofessionnelle des jeunes marginalisés - cofinancé par la Direction Générale de la Coopération au Développement et Aide humanitaire (DGD) de la Belgique. Ces deux cérémonies ont vu la participation des officiels de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, du représentant de la DGD, de l’ONG Via Don Bosco et des Directeurs des centres de formation professionnel des salésiens de ces pays. Les antennes concernées se sont occupées de la préparation et de la facilitation de ces lancements qui marquent le début du projet prévu durée 3 ans : 2014-2016. -

Rencontre continentale de VIA Don Bosco à Bamako

Dans le cadre de son programme de développement, l’ONG VIA Don Bosco organise chaque année une grande rencontre régionale en Amérique latine et en Afrique. Ces


“rencontres continentales” ont pour objectif d'offrir à nos organisations partenaires, de Haïti au Pérou et du Bénin à Madagascar, la possibilité de partager leurs expériences, d'acquérir des connaissances, de résoudre des problèmes et de réfléchir à des thèmes actuels pertinents en matière de coopération. En septembre 2014, cette rencontre s’est tenue à Bamako au Mali. Elle a vu la participation de 42 personnes venant de 3 continents et de 11 pays différents. ADAFO en tant que partenaire direct de Via Don Bosco en Afrique de l’ouest s’est vu confié l’organisation de ladite rencontre. Durant la 1ère partie de la semaine, nous avons fait des échanges et appris comment mieux communiquer avec le monde extérieur. Autrement dit, nous avons appris comment “capitaliser” nos expériences. Dans la seconde partie de la semaine, nous nous sommes penchés sur le thème de la durabilité financière. Nous nous sommes intéressés plus particulièrement aux collaborations de longue durée entre le monde des entreprises et nos organisations partenaires, les écoles d'enseignement technique et professionnel. Ce fut un franc succès grâce à l’expérience qu’ADAFO dans l’organisation des évènements internationaux de même nature.

Hernán, Théodore, Abroulaye, Annick, Guillaume, Wisdom. L’équipe ADAFO


INTRODUCTION La société de Saint François de Sales (Salésiens de Don Bosco) est une congrégation religieuse reconnue à travers le monde pour sa vocation de promotion des populations jeunes surtout dans les milieux les plus défavorisés. Répondant à l’appel de son Recteur Majeur, elle s’est implantée presque partout et particulièrement en Afrique de l’Ouest depuis les années 1980. Les salésiens de Don Bosco sont présents dans la sous-région francophone de l’Afrique de l’ouest où ils forment la vice-province AFO Notre Dame de la Paix. Cette présence couvre 7 pays de cette sous-région et totalise 24 communautés réparties comme suit : Bénin (5), Burkina Faso (2), Côte d’Ivoire (3), Guinée-Conakry (3), Mali (3), Sénégal (3) et Togo (5). Avec des réalités pouvant varier d’un pays à un autre du fait de la

situation

géographique, ces pays présentent pourtant bien caractéristiques communes : - le Français comme langue officiel - Population à majorité jeune avec un grand nombre d’analphabètes - Taux de chômage élevé - Même si le niveau de scolarisation est acceptable, le taux d’échec scolaire est élevé. - contexte sociopolitique surchauffé presque partout - ... Dans cette quasi-province de l’Afrique de l’ouest, travaillent 158 salésiens dans les domaines suivants : - Education - Formation Professionnelle - Pastorale - Enfants à Risque - Assainissement, Eau et Santé

-...


BURKINA FASO

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Population : 17,42 millions hab. Superficie : 274 200 Km2 PIB : 12,54 milliards U$ IDH : 0, 388 (181ème sur 187 pays) Taus de pauvreté : 46,7 % Taux d’alphabétisation : 36 % Espérance de vie scolaire : 8 ans Chômage (15-24 ans) : 3,8 % Ratio de dépendance des jeunes : 86,6 %

Sources données : Rapport 2014 du PNUD sur le développement humain http://donnees.banquemondiale.org/pays/burkina-faso https://www.cia.gov

Projets réalisés en 2014 au Burkina Faso  OUAGADOUGOU « Formation des jeunes sans ressources à Ouagadougou ». Le centre Don Bosco du quartier Belleville, à Ouaga, a été construit avec l’appui de l’ONG Solidaridad Don Bosco et le financement de l’AACID (Agence Andalouse pour la Coopération Internationale au Développement), ainsi que le Parlement d’Andalousie, la mairie d’Utrera. Le projet a commencé en 2013 et a été fini en 2014. Les résultats du projet ont été obtenus, à savoir : -

Construction du Centre Don Bosco et équipement des différents ateliers. Mise en route des différentes formations visant l’emploi des jeunes. Formation de l’équipe des formateurs et réalisation des différentes activités ayant comme objectif l’autonomisation des jeunes vulnérables et surtout des femmes.


Extérieur du centre Don Bosco

Atelier de tissage

Atelier de coiffure « Projet d’animation socioculturelle des enfants du quartier Belleville ». Ce projet vise l’éducation au temps libre des enfants du quartier par la construction d’un petit hangar servant aux rencontres des enfants. Le hangar est alimenté en courant électrique pour qu’il soit éclairé les nuits et que les enfants puissent venir étudier. Il y a un petit magasin pour garder éventuellement des matériels sportifs ou autres. Ce projet a été financé par Don Bosco Mission (Bonn).


Les activités de l’oratorio et les petits matériels d’animation ont été financés par Alcalà de Guadaira (Espagne) à hauteur de 2.615.000 francs CFA pour 2014. « Alimentation en eau potable du Centre Don Bosco à Belleville - Ouagadougou » Ce projet a été financé par la CSI (Christian Solidarity International) de Luxembourg et réalisé en novembre –décembre 2014. Il s’agit d’un forage et un château d’eau ; le forage est doté d’une pompe solaire ; ainsi le centre est alimenté en eau potable pour son fonctionnement ordinaire. Le montant alloué est de 13.151.938 francs CFA.

 BOBO-DIOULASSO « Projet de renforcement et amélioration de l’attention aux enfants à risque dans la ville de Bobo-Dioulasso » Les Salésiens de Bobo-Dioulasso travaillent avec les enfants depuis quelques années, au niveau de l’école accélérée pour une réinsertion des enfants à l’école ordinaire, mais aussi avec les enfants en difficulté ou de la rue. Avec le soutien de l’ONG Solidaridad Don Bosco, un projet de réinsertion de ces enfants a été financé pour une année complète de fonctionnement. Ainsi la mairie de Malaga et la


mairie de Chiclana de la Frontera, et les salésiens de Cadiz et Badajoz (tous en Espagne) ont uni leurs forces pour couvrir les dépenses en éducation, santé, nourriture et habillement d’une trentaine d’enfants, qui sont suivis toute la journée par des éducateurs spécialisés. Certains de ces enfants sont déjà réintégrés dans leurs familles.

Malaga 6.285 €euros / Chiclana de la Frontera 7.151 €/ salésiens de Cadiz 280 €, salésiens de Badajoz 300 € / province Salésiens de Séville 1.075 € / apport local des salésiens de Bobo 1.650 € « Centre social d’alphabétisation et développement intégral de la communauté du secteur 24 - Bobo-Dioulasso » Ce projet de construction d’une grande salle polyvalente au secteur 24 vise à favoriser les associations du quartier, mais surtout les associations des femmes et leur alphabétisation. Le projet a été financé en 2013 par MANOS UNIDAS pour un montant de 22.340.000 Cfa et un apport local estimé à 11.400.000 francs CFA. La salle a une superficie de 250 m² et comporte un minimum d’équipement permettant le début des activités. L’alphabétisation et toute sorte d’association est soutenue par un apport propre des participants dans une caisse communautaire. L’association PIAF (Partenariat Informatique Afrique France) participe dans le projet avec une partie de l’équipement et la dotation en ordinateurs d’occasion.


La communauté locale participe avec la main d’œuvre, entre autres.

L’extérieur de la salle presque achevée.


BENIN

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Population : 9,9 millions Croissance démographique : 3,5% Superficie : 114 763 Km² Densité : 87,7 Habitants/Km² Espérance de vie : 60,67 ans Taux d’alphabétisation : 42 % Revenu annuel par habitant : 698 $ IDH 2012: 0,436 (166ème sur 186 pays); Climat pour les affaires en 2014 : 174ème sur 189 économies; Part des secteurs d'activité/PIB : Primaire: 33,4%; Secondaire: 13,3%; Tertiaire: 53,3% Incidence de la pauvreté : 36,2% en 2011 croissance économique : 6,2% en 2013 Part de l’informel/PIB : 68%

Les présences salésiennes du Bénin travaillent dans le secteur Enfants à risque à Porto-Novo, Cotonou et Kandi avec 4 foyers et d’autres actions en milieu ouvert, école accéléré, suivi des apprentis, etc. Le secteur de la formation professionnelle aussi étant important, par la présence de deux grands centres dans les villes de Cotonou et Parakou. Tous les deux centres accueillent des formations niveau CAP, BT, mais aussi de la formation duale pour des apprentis en plusieurs métiers. Projets réalisés en 2014 au Bénin  PORTO-NOVO « Protection des mineurs, Droits des Enfants et formation des enfants à risque au sud du Bénin » L’œuvre du secteur des enfants à risque de Porto-Novo est complexe. Elle comprend un foyer de premier accueil au centre ville, appelé Foyer Don Bosco, un deuxième foyer résidentiel au quartier Takpota, appellé Foyer Magone, qui comprends des


ateliers et des locaux scolaires pour l’école accélérée ; un troisième foyer à Cotonou, dans le quartier de Dantokpa, proche du marché du même nom et qui comporte également des locaux pour des cours et des petits ateliers. Le Foyer Maman Marguerite fonctionne dès 2014 Le secteur travaille dans le milieu ouvert pour la sensibilisation à travers des « baraques », celles-ci sont situés aux endroits stratégiques fréquentés par les enfants de la rue ; ces 3 baraques se situent à Cotonou, marché de Dantokpa, PortoNovo marché de Oando, à Sémé, frontière Bénin-Nigéria. Certains enfants optent pour des formations en agriculture et élevage et d’autres sont orientés vers ces formations à cause de leur niveau scolaire. Le secteur des enfants à risque compte aussi avec une ferme de formation à Sakété, sur la route de Kétou. Pour le fonctionnement de ces nombreuses structures et pour la réalisation de cet éventail des activités visant à protéger les mineurs de toute sorte d’exploitation ou du trafic des êtres humains, des nombreuses ONG contribuent au fonctionnement des foyers, écoles, baraques, et à la prise en charge des enfants. « Création d’un foyer pour la protection des enfants en difficulté à Dantokpa » Ce projet a été financé par INTERVIDA en 2013 et finalisé en 2014. La structure peut accueillir plus de 60 enfants. C’est un projet pour 4 ans, dont la construction est finie et employée dès 2014. Le montant global du projet est de 124.866.727 franc Cfa dont 92.396.000 francs Cfa financés par INTERVIDA.

Le foyer Maman Marguerite à Cotonou.


« Renforcement du programme de protection des mineurs en risque et des enfants travailleurs à Cotonou ». Ce programme vise à renforcer le travail scolaire qui se fait avec les enfants à Cotonou. Le financement a été octroyé par MANOS UNIDAS à hauteur de 70.757.425 francs CFA et vient complémenter le financement de Intervida avec des volets en construction et équipement, ainsi que personnel éducatif.

 KANDI « Una goccia per la vita » C’est un projet pour aider les populations de la région de Kandi à accéder à l’eau potable et aux services d’hygiène de base. En effet, les villages autour de la ville de Kandi ne possèdent pas des forages suffisants pour s’approvisionner en eau potable. Les écoles fonctionnant dans ces villages, souvent n’ont pas d’eau ni des latrines et les enfants sont obligés à faire leurs besoins en brousse. Cette action appelé « una goccia per la vita » nous a permis de faire au mois 6 forages dont 4 dans des villages en tant que forages publiques ; un forage dans une école primaire et un forage dans un hôpital. Du même, 4 bloques de latrines ont été faits dans 4 écoles primaires et un château d’eau dans l’hôpital de Fafa. « Una goccia per la vita » c’est le nom de l’action réalisée pour trouver les fonds. C’est à travers la Fondation Don Bosco Nel Mondo, à Rome que nous avons accédé à 73.150 euros qui ont permis de réaliser les actions citées ci-dessus. Ladite fondation réalise chaque année un concert de Noël et invite des artistes connus qui offrent leur prestation à la fondation. Ainsi le fruit du spectacle organisé va dédié à une action ciblée chaque année. C’est dons le concert de Noël 2013 qui a servi à collecter les fonds pour les forages, latrines et château d’eau qu’on été construits à partir de mars 2014 et ont fini en novembre de la même année. Toutes les actions de développement rural et d’accès à l’eau potable demandent que la communauté locale s’organise pour constituer une association, un comité de gestion d’eau (COGES) et un collectif villageois qui doit trouver la parcelle d’un hectare pour la rendre publique. Le projet comporte aussi des sensibilisations et des formations sur l’hygiène et l’emploi de l’eau potable dans la vie quotidienne et l’entretien des forages.


Un bloc de 4 latrines construit dans une école de la place.

Le père « Pancho » dans un village.

La population suit la réalisation du forage.

Le projet a permis à l’hôpital de Fafa « Regina Pacis » d’acheter un stock de Médicaments

Le château d’eau de l’hôpital


« Accès à l’eau potable à Banikani et Akoitchou » Projet de développement rural appliqué en 2014 et financé par l’ONG salésienne VOLS basée à Barcelone pour un montant de 23.485 euros. Le projet comporte un forage par village et des activités de sensibilisation et alphabétisation des femmes. Des activités pour promouvoir les cultures maraichères et autonomiser les femmes. « Appui au fonctionnement du Foyer Don Bosco de Kandi » La ville de Kandi est au nord du Bénin et elle joue le rôle de carrefour, proche du Niger, du Nigeria et du Burkina Faso. Cette ville connait le phénomène des enfants de la rue et trafiqués, des enfants en détresse pour lesquels un foyer a été crée. Aujourd’hui le foyer compte avec 35 enfants dont quelques filles ; on reçoit les enfants et on tente de contacter leurs familles pour leur réintégrer si possible, sinon ils restent dans le foyer en attendant le temps favorable de l’insertion sociale. Le foyer doit donc faire face aux dépenses d’hébergement des enfants, de leur éducation et des soins de santé. Il est nécessaire de faire un travail psychosocial et des démarches pour résoudre des problèmes légaux. A tout cela l’ONG VOLS a contribué en donnant 4.498 euros en 2014, dédiées au fonctionnement ordinaire du foyer.


CÔTE D’IVOIRE

Superficie : 322 462 Km² Population : 25,2 millions (2014) PIB : 34,25 Milliards Revenu annuel par habitant : 1.460 U$ IDH : 0.452 (2013) Croissance en 2014 : 9 % Espérance de vie : 51 ans Taux d’alphabétisation (>15 ans) : 41 % Taux de scolarisation primaire ; 96 % Religions : Christianisme (44 %), Islam (38%), Traditionnelles (18%)

Economie : Agriculture, Industrie, tourisme et services.

La présence salésienne en Côte d’Ivoire compte trois œuvres dont : Abidjan, Korhogo et Duékoué. La présence d’Abidjan, dans un quartier populaire appelé Koumassi, est composé de trois secteurs : - Paroisse - Centre de Jeunes - Foyer EDR (composé d’un foyer d’accueil et un autre résidentiel) La communauté d’Abidjan héberge la maison provinciale, et dans cette maison se trouve le siège du bureau de Planification et Développement ADAFO. A Duekoué, présence salésienne ouverte en 1981 nous comptons quatre secteurs différents : - Un centre professionnel : CPAR - Une paroisse, avec 100 communautés chrétiennes (villages et campements). - Un foyer - internat pour jeunes - L’oratorio A Korhogo, au nord du pays nous avons un lycée d’enseignement général, un foyer internat, la paroisse Saint Jean Bosco et l’oratorio. Cette présence a été ouverte en 1982.


Projets réalisés en 2014 en Côte d’Ivoire  ABIDJAN « Réinsertion des enfants en difficulté à Abidjan » La présence d’Abidjan a fait le pari de protéger les enfants et de les réinsérer dans le tissu social, spécialement les enfants de la rue. Pour cela deux foyers ont été ouverts pour le premier accueil et pour une permanence plus longue. Les enfants sont reçus, ils bénéficient d’un suivi psychologique et social pour identifier la famille et décrypter le problème qui fait que l’enfant soit dans la rue. Il y a aussi l’aspect légal, soit que l’enfant ait un extrait de naissance, une domiciliation un nom. Les enfants sont pris en charge 100 % ; cela comporte donc la santé, hébergement, nourriture, éducation, suivi psychosocial, etc. Grâce aux projets financés par des petites mairies ou préfectures en Espagne, le foyer peut couvrir partiellement les dépenses, à cela s’ajoute les dons en nature que l’on obtient auprès des paroissiens et des personnes de bonne volonté. Une année de fonctionnement a été assurée par la mairie de Pozo-Blanco, la mairie d’Astillero, et la marque sportive Mc Yadra, aisni que des campagnes faites par l’ONG Jovenes y Desarrollo dans la région de Bilbao. Le fonctionnement du Foyer par an c’est de plus au moins 32.000.000 francs CFA, autour de 50.000 euros, dont les organismes espagnols ont contribué pour 11.500 euros.

l

Les enfants du foyer nouveaux à gauche et en résidence à droite.  DUEKOUE Aire des jeux pour les enfants - Paroisse Projet financé par VOLS pour les enfants d’un montant de 16.989.286 f CFA dans une première phase en ensuite 4.591.699 CFA comme deuxième phase. C’est une aire des jeux mécaniques aménagés dans un joli jardin. Les enfants peuvent employer les installations lors des jours de l’oratorio.


L’oratorio au cœur de l’éducation à Duékoué. Appui au fonctionnement du CPAR Le CPAR (Centre Professionnel Artisanale Rural) compte quelques 240 élèves en 2014 en mécanique auto, mécanique générale, électricité, pâtisserie, coupe et couture. La formation dure 3 ans et aboutit à un diplôme CAP reconnue par l’Etat. D’ailleurs, après la crise de 2011 le CPAR est devenu centre d’examen pour la région du Cavally. LE fonctionnement du CPAR n’est pas couvert par le simple apport des élèves sous forme de scolarité à payer par an. Le fonctionnement ordinaire du CPAR est donc soutenu par « Help Human Network » uun réseau des écoles en Allemagne qui collecte des


fonds pour soutenir des écoles en Afrique qui ne bouclent pas leur budget. L’aide par an de la HNN au CPAR est de 20.000 euros qui rentrent dans les charges du fonctionnement ordinaire du centre.

Elèves du CPAR lors de la rentrée scolaire le 17 octobre 2014.

Les élèves travaillant dans les différentes filières. Education à la Paix. C’est un projet qui a connu le jour en 2013 et a été conclu en 2014 pour le secteur oratorio. C’est de l’animation du temps libre mais qui consiste à aller aussi visiter les villages environnants de Duékoué ou encore les écoles de la place et organiser des activités d’ensemble : des tournois, marathon, une caravane d’animation dans les villages, des jeux, etc. Le but étant que les enfants partagent leurs intérêts sans barrières ethniques ou de genre. C’est un volet très important de notre pastorale après la crise vécue en Côte d’Ivoire.


Sensibilisation dans les écoles environnantes

Cross dans la ville de Duékoué

Fête dans l’oratorio de Duékoué. Les enfants viennent de la ville, les villages et des écoles environnants qu’on a sensibilisés et le sujet de la Paix est abordé.


GUINEE

Population : 11.474.383 hab. Superficie : 245 857 Km2 PIB : 4,6 milliards de U$ dollars Revenu par habitant : 1.460 U$ Groupes ethniques : peulh 40,9 % Malinké 28,4 % Soussou 11,3 %. Religions : Islam (85 %), Christianisme (8 %), Traditionnelles (7 %) Economie : Agriculture, mines, commerce. Quelques industries.

Conakry : est une présence d’animation socioculturelle du quartier de Nongo où il y a la paroisse Anne Marie Javouhey qui nous a été confiée par l’archidiocèse de Conakry. De nombreux enfants fréquentent le centre pour des activités comme le sport et la musique, mais aussi l’alphabétisation. Kankan : C’est un Centre de Formation Professionnelle qui accueille quelques 270 élèves pour le niveau CAP dans les filières comme la Mécanique Générale, la Mécanique Auto, la Menuiserie et l’Electricité. Il y a aussi l’animation du quartier par l’oratorio et des tournois organisés pendant toute l’année. Siguiri : Paroisse à Saint Alexis, un village proche de la ville et une deuxième paroisse dans la ville même de Siguiri. Quelques communautés chrétiennes dans les villages environnants. L’école primaire nous a été restituée et compte élèves, avec un jardin d’enfants avec 150 enfants et les ateliers de soudure et construction métallique avec 67 apprentis. Il y a aussi l’oratorio qui anime me village


Projets réalisés en 2014 en Guinée  CONAKRY Paroisse sainte Anne-Marie Javouhey

La paroisse Anne Marie Javouhey dans le quartier de Nongo, nord-ouest de Conakry, a vu conclure les travaux en décembre 2014 et l’inauguration a été faite le 01 février 2015 à l’occasion de la fête de Saint Jean Bosco. Pour ce projet, commencé en 2011, les OPM (Œuvres Pontificales Missionnaires) ont contribué à hauteur de 50.000 U$, la congrégation salésienne pour 30.000 euros et l’Etat Guinéen a contribué en 2014 à hauteur de 300.000.000 FG, soit 36.845 euros.

« Construction du Centre Socioculturel »

Centre Socioculturel – réinsertion scolaire des enfants au primaire


Les travaux ont été finis en novembre 2014 sur le bâtiment qui héberge une grande salle polyvalente, 6 salles de classe où se fait le rattrapage scolaire et alphabétisation. Le Centre Socioculturel fonctionne depuis 2011, et cherche à répondre aux besoins d’éducation des mineurs qui ont quitté l’école. Le projet a été financé avec l’appui de VOLS et l’appui du Recteur Majeur pour la résidence des salésiens.

« Education au temps libre – Juan Bosco Soñador » C’est une petite association qui couvre des dépenses du fonctionnement ordinaire de la mission. A Conakry, Juan Bosco Soñador aide le centre socioculturel pour les petits matériels de l’oratorio.


 SIGUIRI «

Autonomisation des femmes de Saint Alexis »

Pour soutenir les femmes du village de Saint-Alexis, où les salésiens sont implantés depuis 25 ans, la fondation Raoul Follereau a financé un projet pour l’irrigation d’un jardin potager appartenant à l’association des femmes du village, une vingtaine de femmes âgées entre 25 et 55 ans. Le projet était doté d’un budget de 15.600 euros servant à faire un forage, monté une pompe solaire et un petit pour garder les outils de travail et les batteries de l’installation solaire. Le village avait déjà réalisé quelques préalables comme la clôture grillagée du terrain, des bassins en ciment pour pomper l’eau, etc. La parcelle fait 1.5 ha.

« Amélioration de l’Ecole primaire à Saint-Alexis » La présence salésienne de Siguiri en Haute Guinée est devenue une communauté canonique, avec 3 confrères stables, à partir de septembre 2014. Des installations scolaires prises par l’Etat pendant le régime de Sékou Touré ont été restituées à l’Eglise, ainsi l’école « Soundjata Keita » qui compte actuellement 400 élèves. L’école construit actuellement un nouveau bloc de salles de classe, des toilettes, une clôture, et réhabilite un des anciens blocs de salles, avec l’aide des divers organismes dont les travaux finiront début 2016.


« Energie Solaire » Réalisé dans la résidence des salésiens avec l’aide de « Casa de la Misericordia » de Barcelona. Le montant de l’installation est de 6.559.570 francs CFA. L’installation permet aussi d’éclairer des locaux employés par les écoliers pour les révisions des devoirs jusqu’à 21 :30 h.

 KANKAN « Amélioration de l’Atelier d’électricité du Centre Don Bosco »

La mairie de Guijón, à travers l’ONG « Jovenes y Desarrollo » (Espagne) finance l’agrandissement de l’atelier d’électricité et des consommables. Le centre Don Bosco de Kankan a 270 élèves dont une centaine dans la section électricité.


« Amélioration de la qualité de la formation au centre Don Bosco – Kankan » Don Bosco Soñador Finance le fonctionnement ordinaire du Centre Don Bosco, notamment pour des matériels de pratique des ateliers. Le montant financé en 2014 fut de 1.000.000 francs CFA.


MALI


Description Mali Le Mali est un pays enclavé de l’Afrique occidentale, avec une superficie de 1 220 190 km2, sa population est estimée à plus de 15 millions d’habitants avec un taux annuel d’accroissement d’ordre de 3 % selon « The world Population Data Sheet de 2014 ». Plusieurs facteurs entravent son développement : absence de débouchée sur la mer, crise socio politico-militaire, menace des groupes armées. Sa population est très jeune, environ 50% a moins de 20 ans, et plus de 60 % des maliens vivent en milieu rural avec comme principales sources de revenu l’exploitation agricole et minière. L’extrême pauvreté pousse la jeunesse à l’exode rural, c’est cette même situation de précarité qui favorise également le travail des enfants. Selon un rapport de « Human Rights Watch » rendu public le 6 décembre 2011, entre 20 000 et 40 000 enfants seraient par exemple soumis à des travaux dans les mines d’or artisanales. Situation de l’éducation au Mali Les statistiques sur le taux de scolarisation des enfants sont diversement appréciées. Par exemple les données de l’Institut de Statistique de l’UNESCO en 2013 sur le secteur de l’éducation au Mali se présentaient comme suit :

Scolarisation 2013 Pré-primaire

> 2 millions

Primaire

> 2,4 millions

Secondaire

> 1,9 millions

Supérieur

> 1,3 millions

Statistique 2013 100,00% 90,00% 80,00% 70,00% 60,00% 50,00%

Taux brut de scolarisation Fille

40,00%

Taux brut de scolarisation Garçons

30,00% 20,00% 10,00% 0,00%

Primaire

Secondaire

Superieur


La grande majorité inscrite à l’école ne parvient pas à achever leurs cursus scolaires pour diverses raisons : manque de moyens pour assurer les frais scolaires, manque d’infrastructure scolaire dans la localité des élèves, démission de l’état qui ne parvient pas par exemple à orienter les élèves après avoir eu le diplôme d’étude fondamentale communément appelé DEF. Autant de facteurs qui défavorisent les plus démunies et freinent ainsi leur développement dès le bas âge et à cela s’ajoute l’extrême crise que le pays traverse depuis trois ans, faisant alors du Mali, un pays dépendant de l’aide au développement. Le concours d’ADAFO dans l’éducation au Mali. Plusieurs ONGs interviennent ainsi dans le pays pour combler ce grand vide et c’est dans cette même logique qui anime l’ONG Antenne de développement de l’Afrique Francophone occidentale (ADAFO) dans sa recherche permanente de projets de développement pour les Communautés Salésiennes au Mali, devenus depuis plusieurs années une véritable machine de développement de la jeunesse Malienne, surtout les plus marginalisés. Les Salésiens de Don Bosco se sont ainsi investis dans la formation professionnelle pour les jeunes et le développement rural et certaines de ses initiatives de développement en cours au Mali sont le Programme VIA Don Bosco, financé par la Coopération Belge au Développement, intitulé « Favoriser l’accès à la formation pour la réinsertion socioprofessionnelle des jeunes marginalisés » et le « Projet de protection des moyens d’existence et sécurité alimentaire » financé par l’Autriche.

Projets réalisés en 2014

« Accès

à

la

formation

et

la

réinsertion

socioprofessionnelle

des

jeunes

marginalisés de BAMAKO, SIKASSO et TOUBA » Il s’agit d’un programme qui dure trois ans et qui a commencé le 01 janvier 2014 et jusqu’au 31 décembre 2016. En effet le Programme VIA Don Bosco s’étend sur trois ans (2014-2016) et intervient à Bamako, Sikasso et Touba. Les fonds sont financés par la Coopération Belge dans un cadre d’appui à l’employabilité des jeunes après la formation, appui à la formation professionnelle et technique, accompagnement des jeunes dans le monde du travail. Le centre « père Michel » de Bamako compte les filières de Machinisme Agricole, Electricité, Mécanique Automobile, Soudure et Construction Métallique ; l’effectif du CPM est de quelques 450 élèves. Le centre saint Jean Bosco de Sikasso compte avec l’Electricité, la Mécanique Automobile, la Soudure et Construction Métallique. Ce centre fait aussi de la formation duale, dans les mêmes filières et pendant les après-midi. Cette formation duale est soutenu en partie par le FAFPA (Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et Artisanale). L’effectif du centre à Sikasso est de 500 élèves. Sikasso est passé au niveau BT dans la filière d’électricité.


Au complexe Scolaire Saint Jean Bosco de Touba, dans le centre-est du Mali (100 Km de San vers la frontière burkinabé) le programme a débuté en 2014 pour la toute première fois. Etant un centre en zone rurale, le complexe scolaire offre des formations spécifiques à des groupes des jeunes en vue de leur insertion au monde du travail. La section Mécanique Deux Roues est fonctionnelle et compte avec 20 élèves.

Elèves de « mécanique deux-roues » à Touba

Le programme a un budget global pour le Mali de 768.881.769 CFA pour trois ans et dont le 80 % est financé par la Coopération Belge et 20 % apport de l’ONG VIA Don Bosco. Les résultats du programme sont 3 :

(1) l'amélioration de la qualité du processus

d'apprentissage de l'enseignement dans les centres de formation Don Bosco ; (2) l'amélioration de la qualité de la gestion de ces centres ; (3) l'amélioration de la qualité de l'accompagnement vers le monde du travail.


« Projet de protection des moyens d’existence et sécurité alimentaire » Le second projet en cours est celui de Jugend Eine Welt (JEW), exécuté à Touba et 20 villages environnants uniquement dans le cercle de Tominian. Ce projet a été développement rural s’étend sur trois ans 2014-2016 et il est financé à hauteur de 190.350.619 francs CFA. L’apport local nécessaire à l’obtention de ce financement est composé comme il suit : la communauté salésienne pour 3.339.355 francs CFA, VIA Don Bosco qui a contribué pour 3.500.000 francs CFA, ADAFO pour 3.000.000 francs CFA et la contribution des bénéficiaires eux-mêmes pour 2.775.019 francs CFA. Le projet a pour but l’amélioration de la sécurité alimentaire et le renforcement de la situation économique de 420 femmes de 21 groupements dans les villages (20 femmes par village). Le financement permet concrètement la construction de 12 puits, 7 retenues d’eau et la réhabilitation de 5 autres existants, 12 périmètres maraichers, équipements pour les groupements et des formations diverses.

Les femmes comme moteur du développement rural dans le cercle de Tominian. Construction des puits à grand diamètre et des périmètres maraichers allant d’un à deux hectares protégés avec grillages. Formation des femmes pour la création des pépinières.


SENEGAL

Population : 14.548.171 habitants Superficie : 196.710 km2 PIB ($ US courants) : 15,58 Densité en Hab./ Km² : 76 Chômage 15-24 ans : 15 % Abonnés à la téléphonie mobile : 99 % Utilisateurs Internet : 18 % Religion : musulmans 94 % chrétiens 5 % croyance traditionnelle 1 %

Source : http://www.worldbank.org/, www.cia.gov

La présence Salésienne au Sénégal. Les salésiens de Don Bosco ont foulé le sol sénégalais il y a trente ans, et la première présence dans le pays fut fondée à Tambacounda. Les centres de Saint Louis et de Thiès suivirent et tout au commencement, tous les centres étaient des centres des jeunes avec des petites formations aux métiers comme la menuiserie ou la soudure. La formation professionnelle a fait son chemin mais le centre de Saint Louis a connu une réponse très faible dans un contexte voué au tourisme surtout, l’œuvre a été fermé et en 2005 la présence de Dakar se construit en vue de l’accueil des confrères dans la capitale et de l’ouverture d’un centre socioculturel. Les centres du Sénégal sont reconnus par l’Etat pour les niveaux CAP et BT, dans les filières de Mécanique Automobile et Electricité à Tambacounda et les filières de Electricité et Mécanique Générale à Thiès. Le centre socioculturel de Dakar a ouvert ses portes en 2005, mais pour la formation qualifiante c’est en 2014 que l’on offre aux jeunes des filières comme la cuisine et transformation agroalimentaire, la couture et la plomberie. La présence de Tambacounda compte avec un terrain dans le quartier de Gourel, là se fait l’oratorio et l’animation d’une communauté chrétienne. Toutes les trois communautés font de l’animation sportive avec le soutient de la Fondation Real. La présence de Thiès a ouvert un collège en 2013 qui complétera le cycle progressivement et jusqu’au BEPC en 2016-2017.


Projets réalisés en 2014  DAKAR « Apprentissage des premiers métiers et qualification et des jeunes marginalisés ; alphabétisation des femmes dans le centre ‘Kër Don Bosco’ de Yoff – Dakar ». Le Centre socio-éducatif (centre de formation), pour l’apprentissage qualifiant dans les métiers de Cuisine-Restauration, Plomberie- Carrelage et la Couture. Alphabétisation des adultes. Construit en 2013 et 2014 a ouvert ses portes en novembre 2014 et forme quelques 70 jeunes aux différents métiers. L’alphabétisation se fait tous soirs avec la participation de 30 femmes.

Centre Socio-éducatif Ker Don Bosco Dakar

Coût total du projet : 310.605,26 euros. Le financement de ce projet a été acquis par l’ONG Solidaridad Don Bosco et c’est l’AACID (Agence Andalouse de Coopération au Développement) qui finance pour un montant de 247.410,63 euros. Le projet est cofinancé par la Diputation de Cordoue qui contribue à hauteur de 17.000 euros, le Parlement d’Andalousie pour 21.736 euros et un apport local de 8.860,2 euros. La même ONG Solidaridad Don Bosco contribue à hauteur de 15.598,61 euros tirés des campagnes en Espagne à faveur de ce projet. Un complément de ce projet a été appliqué en 2014 et allant jusqu’en 2015 pour couvrir le fonctionnement ; ce projet consiste au « renforcement de la formation professionnelle des jeunes défavorisés du centre Kêr Don Bosco de Dakar ». Le montant de ce projet est de 15.147,83 euros et il prendra fin en mars 2015.


« Centre Socioculturel Don Bosco » Appuyé par la fondation Real Madrid à hauteur de 10.000 euros par an et servant à organiser des activités extrascolaires en faveur des jeunes et des enfants de Yoff. Il y a des entrainements en football et basketball pour filles et garçons, la formation des encadreurs et d’arbitres, les premiers soins des destinataires, une collation est offerte une fois par semaine


 THIES « Bureau pour la Paroisse Marie Auxiliatrice de Thiès » Le diocèse de Thiès a confié aux salésiens une paroisse dans le quartier de Madina Fall. La communauté chrétienne est petite mais très active. En 2013 des cotisations ont été faites pour construire le bureau du curé à côté de l’église et améliorer les conditions d’accueil et de permanence du curé. La construction a coûté autour de 4.000 euros dont 1.851 euros ont été financés par la procure de Madrid.

 Tambacounda « Accès à la technologie de pointe pour dépistage des pannes automobiles » Le Centre de Formation Professionnelle Don Bosco de Tambacounda compte avec la filière de mécanique automobile qui reçoit des clients pour la réparation des véhicules. Cependant, la technologie automobile évolue rapidement et le centre n’est pas équipé pour le dépistage électronique des pannes. Pour améliorer le service aux clients, le centre a acheté un testeur KTS200 dont la valeur est de 5.140 euros. Le mini projet a été financé par la procure de Madrid à hauteur de 4.740 euros et le Centre Don Bosco a complété le reste.


TOGO

Capitale : Lomé Superficie : 56.785 km², Population : 5,7 millions (2014) Densité : 96 hab/Km² Langue officielle: français Groupe majoritaire: aucun Groupes minoritaires: environ 40 langues, dont l'éwé (20 %), le kabiyé (16 %), le watchi (8,3 %), le tem (4,6 %), le moba (4,3 %), le naoudem (3,3 %) et le lama (2,6 %) Système politique: république unitaire Articles constitutionnels (langue): article 3 de la Constitution de 1991 Accès à l’eau potable : 4,5 % Economie : L’économie du Togo repose sur la culture vivrière qui représente 65% des travailleurs. Le reste de la main-d’œuvre (30%) vit de la culture du cacao, du café, du coton mais surtout des mines de phosphates qui sont vitales au pays. Le Togo est d’ailleurs le cinquième producteur mondial de phosphates. Le Togo s’est doté d’une zone franche dès la fin des années 80. Ainsi, dans cette zone sont implantés des sociétés pharmaceutiques, des fabricants d’huiles végétales, des assembleurs informatiques, des distributeurs de produits cosmétiques, des prothésistes dentaires ou des entreprises de transport routier …Le port de Lomé, seul port en eau profonde de la sousrégion, la zone franche ne cesse de se développer pour couvrir les besoins de nombreux pays comme le Niger, le Mali ou le Burkina Faso. Le trafic conteneurisé (par conteneurs) à Lomé a doublé en trois ans pour atteindre 212.000 EVP (équivalent vingt pieds) en 2005, ce volume a doublé encore en 2010 et le port est en train de faire peu neuve en 2015 pour encore doubler sa capacité de stockage. Le Togo fait partie de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest et de l’Union économique et monétaire ouestafricaine.


Présence Salésienne au Togo Les salésiens sont arrivés au Togo le 06 avril 1982 et ont ouvert la paroisse Maria Auxiliadora à Bé, dans la capitale togolaise. A partir de l’année suivante on entreprend les démarches pour l’ouverture du CAMA, un centre d’apprentissage dans le quartier d’Akodésséwa. Les salésiens s’installent successivement à Kara, au centre du pays, et à la frontière avec le Burkina Faso dans une petite ville appelé Cinkansé et qui est en passe de devenir une grande agglomération. Le noviciat à Gbodjomé a été finalisé en 1994 et complété le nombre des présences à 4. Le secteur de la Formation Professionnelle s’est développé à Lomé et Kara, le secteur Collège à Cinkansé et Kara, le secteur enfants à risque et de la rue à Kara avec deux foyers dont un pour les filles. L’oratorio et les paroisses sont présents dans toutes les œuvres, ainsi que des actions de développement, bien que l’accent soit mis sur le développement rural surtout à Cinkansé et Kara avec des actions comme l’accès à l’eau potable, l’alphabétisation, le maraichage, santé, etc. Les maisons de formation se trouvent aussi à Lomé : Noviciat et Post-noviciat et ces maisons font des activités d’animation pastorale. Le post-noviciat, étant une communauté des étudiants s’est développée comme un scolasticat, mais à partir de 1998 l’Etat togolais reconnait les niveaux licence et master en Philosophie et Sciences de l’Education. L’Institut Supérieur de Philosophie et Sciences Humaines a inauguré ses nouveaux locaux en octobre 2013 bien que le projet n’est pas achevé, actuellement avec quelques 300 étudiants, devrait atteindre 600 étudiants en 2017. L’association Don Bosco Togo a le statut d’ONG de développement avec droit de siège, accordé par l’Etat Togolais en 2012.

Projets réalisés en 2014  LOME « Institut Supérieur de Philosophie et Sciences Humaines » L’ISPSH de Lomé fonctionne depuis 1998 avec ce nom et connais de plus en plus une fréquentation des étudiants religieux d’autres congrégations installées à Lomé et aussi des laïcs. L’Etat togolais a demandé aux salésiens de muter en université privée. En 2012 un premier financement a été trouvé pour débuter la construction des nouveaux locaux ; le projet complet est estimé à 1 milliard 400 millions de francs CFA, et il a été divisé en phases pour pouvoir accéder aux fonds. La congrégation avait constitué des fonds et un premier projet de la Fondation « Don Bosco nel Mondo » à Rome a injecté 1 millions d’euros en plusieurs tranches. Ce montant a permis la


réalisation de la première phase qui permet d’avoir un effectif proche de 300 étudiants en 2015.

L’institut a commencé les cours de l’année scolaire 2013-2014 bien que le projet ne soit pas achevé complètement.


 KARA « Appui à la réinsertion des enfants à risque dans la zone de la Kara ». L’œuvre salésienne de Kara compte plusieurs secteurs pastoraux, entre lesquels, un collège, un centre de formation professionnelle, une paroisse, un foyer résidentiel et deux foyers des enfants à risque. Un foyer pour les garçons et un foyer pour les filles. Le travail commence dans la rue, dans les marchés de la ville où plusieurs enfants arrivent après avoir fugué, ou encore pour travailler. Certains enfants sont accusés de sorcellerie et ne peuvent plus retourner en famille sans un procès d’insertion parfois long. Ils sont pris en charge et hébergés, éduqués et scolarisés jusqu’à ce qu’il y ait les conditions d’intégration en famille ou dans leur contexte familial. Plusieurs donateurs aident au fonctionnement de ces foyers qui hébergent une vingtaine des filles et une quarantaine de garçons. Des petits projets venant, dans sa majorité, de Misiones Salesianas – Madrid qui atteignent les 40.000 euros en 2014 et d’autres dons de Don Bosco Mission – Bonn pour quelques 10.000 euros aident à boucler le budget des deux foyers. Des volontaires de Don Bosco Mission viennent chaque année s’investir personnellement dans le travail cher à Don Bosco.

 « Appui au fonctionnement du CFP Don Bosco de Kara et mobiliers pour les salles de classe » C’est un projet financé par « Cabildo de Gran Canarias » pour un montant de 11.800 euros et servant à compléter le mobilier des salles de classe du Centre de Formation Professionnelle de Kara. Le Centre compte aujourd’hui quelques 300 élèves en électricité, y compris le niveau BT, en génie civil pour l’apprentissage mais aussi le niveau CAP, en soudure et en menuiserie pour l’apprentissage.


 « Construction d’un bloc administratif auCollège Don Bosco de Cinkassé » Cinkassé c’est une ville de frontière en pleinbe expansion où les salésiens ont ouvert un collège en 2009 et qui a complété son cycle en 2015. L’effectif actuel du collège est de 560 élèves et les résultats dans le BEPC ont été de 100 % jusqu’en 2015. La dernière année le collège a fait un résultat de 97 %, malgré une année irrégulière dans les cours suite aux multiples grèves qui ont été organisées dans le pays et qui ont perturbé les cours. Ce projet a été financé pour un montant de 31.800 euros par l’ONG salésienne VOLS (Volontari Solidari) de Barcelone qui cherche les fonds auprès des écoles salésiennes en Catalogne mais aussi auprès des petites mairies et préfectures de la région. Le projet comprenait uniquement la construction ; le mobilier étant un apport propre de l’œuvre de Cinkassé et don des plusieurs personnes.

Le bloc administratif fini et l’intérieur de la salle de professeurs.


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