PROJET DE FIN D’ÉTUDES La friche studieuse
Reconversion d’un immeuble d’activité en logements étudiants
Établissement et département Enseignants
ENSA Marseille, DE1.3
Alexandre CHAPUIS & Jérôme GUENEAU
Étudiant
Adrien GUITARD Année
2018-19
5
INTRODUCTION
7
ANALYSE CONTEXTUELLE
23
REQUALIFICATION D’UN QUARTIER
27
LE COMPLEXE DU CAPITOL RETROUVÉ
31
DE LA CELLULE AU LOGEMENT
47
CONSTRUCTION
53
CONCLUSION
Des bâtiments menacés
Des superstructures vides
Un abandon d’activité
Bucarest et ses « carcasses vides » A Bucarest, les friches urbaines marquent le paysage et se définissent comme des parties du territoire dont le caractère résulte d’une activité passée révolue. Ces friches sont la résultantes de plusieurs contextes. Le premier est un contexte géographique. Depuis le tremblement de terre de 1977, de nombreux bâtiments ont été classés à «hauts risques» dû à leurs dégâts et leurs risques d’effondrements. Le second est un contexte administratif. Beaucoup de bâtiments sont laissés au stade du gros œuvre après avoir perdu les autorisations administratives nécessaires à leur construction. Le troisième et dernier point est un abandon d’activités. A la chute du régime communiste, beaucoup de bâtiments ont été rendus à leurs propriétaires. Par manque de moyens, la plupart de ces bâtiments n’ont pu conserver leurs fonctions et ont été abandonnés. La ville se retrouve confrontée aux enjeux de reconversion de ces bâtiments et se caractérise par de nombreuses carcasses vides, des superstructures oubliés. Les délaissés urbains constituent, quelle que soit leur catégorie, une rupture et un vide dans le territoire dans lequel elles s’implantent. Issus de mutations ou de délocalisations d’activités, ils sont associés à un processus d’abandon et se définissent ainsi comme des territoires en attentes. Dans le cadre du renouvellement urbain et de la ville durable, ces délaissés urbains constituent des ressources potentielles, qu’elles soient de valeur foncière, économique patrimoniale, symbolique, ou mémorielle. Au delà de leur dépréciation, la présence de friches sur un territoire représente de véritables opportunités de développement pour les villes. Leur régénération s’inscrit pleinement dans les objectifs du renouvellement urbain et de la reconstruction de la ville sur ellemême. Une des problématiques avec de forts enjeux serait donc de se questionner sur le devenir de ces bâtiments qui marquent le paysage urbain Bucarestois. La réhabilitation peut notamment permettre deux objectifs. Le premier est d’ordre mémoriel. La capacité à intégrer et à présenter une partie de la culture existante et ses rôles, en les ramenant à notre époque. Le deuxième objectif est une régénération urbaine continue . Les enjeux sont d’autant plus importants que la Roumanie, se relevant à peine du communisme, possède une économie en croissance mais faible. Les bâtiments se doivent d’être économe en énergie et en moyen de mise en œuvre et la réhabilitation peut être un moyen de répondre à cette problématique.
5
ANALYSE CONTEXTUELLE
Place Romana
Gare du Nord
Quartier ArmĂŠnien Quartier Cotroceni Parlement
Place Unirii
Situation La quartier analysé se situe dans le centre de la capitale Roumaine. Positionné au niveau de l’entrée Nord du vieux centre, il est composé du tissus traditionnel. Le nord de la ville est considéré comme la «bonne» partie de Bucarest. Les démolitions et l’urbanisation mégalomane des années 1980 ont isolées le sud du reste de la ville. Il est devenu difficilement accessible, avec des inégalités sociales, une ségrégation ethnique et des disparités évidentes dans les infrastructures, les équipements sociaux et culturels. Entouré par le quartier des universités et le quartier du parlement, ses limites sont définit à l’Ouest, par la gare du Nord et le quartier Cotroceni, à l’Est par le boulevard Général Gheorghe Magheru et le quartier Arménien, au Sud par le quartier du parlement et au Nord par la place Romana.
9
Recensement des bâtiments abandonnés dans la zone étudié
Recensement des équipements culturels dans la zone étudié
Recensement des espaces verts dans la zone étudié
Grands axes urbains
Le quartier La plus forte concentration de bâtiments abandonnés se trouve dans le centre de la capitale, non loin du centre historique. L’analyse de cette zone permet de relever plusieurs points intéressant. Diversité des équipements : La zone compte avant tout une grande diversité des équipements, et surtout, des équipements culturels. En effet le quartier est historiquement connu pour ses activités culturelles et de loisirs. On retrouve ainsi de nombreux théâtres, librairies, bars/clubs, cinémas et salles de concerts. Abondance d’espaces verts : On observe également de nombreux espaces verts bordant le site ainsi qu’un des plus grand parc de la ville, le parc « Cismigiu ». Infrastrure urbaine : Bordé par deux axes majeurs de la ville, le quartier est également très bien desservis par les transports en commun, métro bus ou encore tramway.
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Logements étudiants de l’école d’architecture Ion Mincu
Faculté d’arcchitecture Université de Bucarest Faculté d’économie Faculté d’agronomie Université polytechnique Université Génie Civil Université privé
Recensement des unniversités de la ville et de leurs résidences associées
Un manque de logements étudiants C’est également le quartier qui concentre la majorité des universités de la ville (l’unniversité d’architecture et l’unniversité générale de Bucarest) avec une forte concentration d’étudiants et de jeunes travailleurs. Lors de notre workshop, au début du semestre, j’ai eu l’occasion de discuter avec les étudiants de l’école d’architecture. A Bucarest, chaque université se voit dotée d’une cité étudiante et il se trouve que les logements pour étudiants sont tous délocalisés en périphérie de la ville. Encore plus ceux attitrés à l’école d’architecture Ion Mincu. Les étudiants se retrouvent donc sans lieux pour travailler le soir, pour se retrouver ou pour discuter et sociabiliser. Ils se retrouvent directement dans leurs chambres à des kilomètres du centre ville. Autant pour dire que la première chose qu’ils font, est de rester cloitrés dans leurs chambres pour se reposer. J’ai également eu la chance de récupérer des photos des logements étudiants existants pour l’école d’architecture. Ces logements sont souvent en colocation de 4 ou 5 par chambres, sans réel espace intimes ou lieux pour se retrouver ou travailler. Il serait nécessaire de prendre en considération la problématique de la réhabilitation en centre Bucarestois mais également de réaliser du logement étudiant. Le quartier étant favorable au développement culturel, à la mixité sociale et se trouvant à proximité des universités, il devient un lieu propice à la création de nouveaux logements étudiants. Couplé à ce programme de logements, il pourrait être chaleureux d’y intégrer un pôle culturel pour les universités, des lieux de travail ainsi que des espaces capables, pouvant accueillir toute sorte de programmes destinés à la ville.
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Plan de situation
Des carcasses historiques L’opération de réhabilitation sur laquelle je me concentre est un ensemble composé de trois parcelles. Une parcelle vide, aujourd’hui utilisées comme parking « sauvage », l’ancien complexe du Capitol, composé d’un théâtre de verdure et d’un cinéma, aujourd’hui à l’abandon et classé monument historique, et de l’ancien siège d’un grand journal Roumain lui aussi classé monument historique. Le premier bâtiment est surnommé « Palatul Adevarul », ce qui signifie « le Palais de la vérité » car il abritait le quartier général d’un des plus célèbre journal Roumain, « La vérité ». Conçu par l’architecte Stefan Ciocârlan sur le modèle du palais Figaro à Paris. Il fut inauguré en 1898. En 1904, le journal prit de l’ampleur, le journal «Diminea» et le directeur de l’éditorial, Constantin Mille, achetèrent également la fabrique de sacs Saint-Frères, annexée au palais, pour intégrer la nouvelle équipe. Cependant, l’unification des deux bâtiments fut stoppée par l’arrivée de la Première Guerre mondiale et le palais fut réquisitionné par le commandement allemand qui imprima ici le journal Bukarester Tageblatt. En 1940, Constantine Mille vend les deux publications qu’il détenait au banquier Aristide Blank et le directeur du comité de rédaction devient Constantin Graur. Il démolit l’ancien bâtiment pour le remplacer par un bâtiment à cours et achète un bâtiment voisin pour y placer l’imprimerie. Il l’équipa avec les matériels les plus avancés de son époque et commença à imprimer ici six autres publications hebdomadaires, donnant ainsi naissance à la période de gloire des publications rassemblées sous le chapeau Adevarul. Adevarul fut fermé en 1951 par les communistes et remplacée par le journal Luceafarul, qui fut privatisé après la Révolution. Aujourd’hui, les propriétaires actuels n’ont pas les moyens de réhabiliter ou conserver le bâtiment. Ce qui fut l’ancien palais est désormais dans l’oubli, s’effondrant petit à petit.
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Plan de RDC de l’ensemble des parcelles étudiées
Bulevardul Regina Elisabe
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Façade Nord du Palatul Adevarul et du théatre extérieur du complexe du Capitol
GSEducationalVersion
Le bâtiment se compse de 5 niveaux équivalent de 4m de hauteur (de dalle à dalle) ainsi que d’un sous sol. Sa structure porteuse est composée d’un système poteaux poutres en béton armé de trame variable dû aux nombreuses extension. Des voiles en béton viennent partionner l’espace sur chaque niveau. La façade, quand à elle, est bien composé et emprunte aux proportions mordernes avec des ouvertures pour chaque trame, un soubassement et un atique marqués. Au delà de sa localisation précédemment expliquée, son volume, sa hauteur, l’espace disponible proposé ainsi que son ossature constituent également des qualités spatiales riches et singulières pouvant définir de réels atouts pour sa réaffection. Construit de façon rationnelle pour répondre à des besoins fonctionnels, le bâtiments se présente sous la forme d’un grand voulme rigide, mais non immuable. En effet, sa trame struturelle et ses façades non porteuse offrent au bâtiment une grande flexibilité. Il est ainsi possible d’envisager une recomposition géométrique et spatiale du bâtiment en fonction des fonctions du nouveau programme. Le complexe du Capitol, quand à lui, fut construit en 1912 pour finalement être fermé au public en 1990 par le ministère de la culture. En ce qui concerne cette affaire, le Cinéma Capitol / Théâtre d’été est au bord de la destruction à cause des dégâts causés par le tremblement de terre de 1977 et son désinterêt de la part des autorités. L’ensemble détient un potentiel intéressant en tant qu’espace de manifestations culturelles et de production artistique. Dans le cas particulier des monuments historiques, la dimension du temps est un facteur d’importance majeure et toute intervention, telle qu’une conversion, doit non seulement souligner cette dimension, mais aussi l’amplifier.
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Palatul Adevarul, 1928
Palatul Adevarul, aujourd’hui
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Plan RDC du Palatul Adevarul
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R+4 + 17.30
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Bulevardul Regina Elisabeta
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Coupe transversale du Palatul Adevarul
Esquisse façade du Capitol, 1938
Complexe du Capitol, aujourd’hui
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Coupe longitudinnale du complexe du Capitol 5.00
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Plan RDC du complexe du Capitol
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R+2 + 8.60
R+1 + 4.30
RDC + 0.00
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REQUALIFICATION D’UN QUARTIER
Requalification des voiries
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Enchainement d’espaces publics
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Plan urbain existant
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Plan urbain projetĂŠ
Redonner la place au piéton en centre Bucarestois Le projet s’implante sur trois parcelles contigues. On trouve d’autres non bâties, délaissées proche du site. D’un point de vue urbain, le projet permet la construction de ces parcelles abandonnées pour connecter le parc du Concert Hall avec le nouveau programme de logement étudiant et le boulevard Elisabeta à travers un enchaînement d’espace public. Le premier enjeu est d’éradiquer le parking sauvage. En effet les rues sur ce site sont surchargées de voitures garées, aucun parking n’est offert aux habitants du quartier. Un encombrement visuel mais aussi pratique car la majorité des trottoirs sont encombrés par les voitures. La première démarche fut donc de requalifier les dimensions des voiries et les sens de circulation pour offrir plus d’espace au piéton et empêcher le parking sauvage. Un parking public est créé sur une des parcelles abandonnées et pourra être étendu dans le bâtiment en friche adjacent. Dans un second temps, il est question de bâtir ces parcelles en proposant des volumes capables permettant de définir l’espace public. Du logement et des programmes bénéfiques à la ville et au quartier pourront y prendre place. Pour finir, l’aménagement des espaces publics et la plantation de nouveaux arbres permettent de définir un corridor piéton connectant logements, commerces et parcs, à travers un enchaînement d’espaces publics. De l’espace est redonné au piéton dans un quartier très vivant, une réactivation des commerces et locaux en RDC et une nouvelle connexion entre différents équipements est créée.
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LE COMPLEXE DU CAPITOL RETROUVÉ
R+5 21.40
R+4 + 17.30
R+3 + 13.30
R+2 + 9.30
R+1 + 5.30
RDC int. + 0.90 +0.70
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Réactiver la culture Le quartier étant connu historiquement comme haut lieu culturel, la ville l’avait pourvu d’un complexe artistique et ludique dans les année 1920. L’ensemble détient un potentiel intéressant en tant qu’espace de manifestations culturelles et de production artistique correspondant à une nouvelle génération d’équipements où le dialogue entre l’art, les pratiques culturelles et les territoires doit être permanent, le Capitol a été pensé pour s’inscrire dans une démarche de renouvellement urbain dans un secteur en pleine mutation. Le complexe du Capitol sera restauré dans sont intégralité et modernisé avec les dernieres équipements en terme de lieu de représentation, de distribution et de sécurité. Il se verra également bénéficier d’une extension de deux niveaux pour accueillir des locaux artistique, un espace de manifestation (expositions, conférences..) ainsi que de studios d’enregistrements. L’extension, dans un registre sobre et moderne et compsé d’une structure légère, permettra d’animer les façade sur rue mais également de signaler, à l’échelle du quartier, le complexe.
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DE LA CELLULE AU LOGEMENT
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Locaux associatifs
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La résidence étudiante, une évolution du programme Outre le fait qu’il s’agit d’un enjeu de société, une résidence étudiante est un programme particulier pour un architecte. De prime abord, il peut paraître simple : il s’agit de construire de petites pièces, qui se répètent et qui sont desservies par un couloir, le tout complété de locaux communs tendant à se réduire. Pourtant, ils jouent un rôle important dans la vie sociale des résidences : c’est le seul endroit où les étudiants peuvent se rencontrer, échanger. Avec ou sans espaces communs de taille suffisante, ce type de programme s’apparente à d’autres programmes comme les hôpitaux, les hôtels ou même les prisons, qui, comme les résidences étudiantes, reposent sur le principe d’espaces individuels construits à l’identique à grande échelle. Si différence il y a entre la résidence étudiante et les autres programmes à vocation collective, elle réside aussi dans le statut du résident. Un étudiant reste libre de ses mouvements comparativement au patient d’un hôpital ou à un prisonnier. L’Europe a vu, ces dernières années, muter la condition étudiante : augmentation du nombre d’étudiants, précarité de leur situation, allongement de la durée des études. À Ljubljana, Mendrisio ou Copenhague, la résidence étudiante est devenue un terrain privilégié de recherche et d’expérimentation où se jouent avant tout : la flexibilité des surfaces, la mixité programmatique, la mutualisation des services et l’optimisation de micro-espaces. On assiste également depuis quelques années à une diversification assumée de l’offre au sein des résidences (x chambres, x studios, x T1 et T1’, x T2, espaces de colocation, de service et d’aménité en partage avec la ville). L’échelle des unités est plus modeste (entre 150 et 300 étudiants), son intégration, voire son éclatement dans le contexte urbain et l’objectif du développement durable sont autant de perspectives qui renouvellent ces programmes. La résidence étudiante est un sujet sensible, qui mérite d’être mieux étudié, car les étudiants représentent les énergies de demain et l’avenir du pays. Le logement étudiant d’aujourd’hui doit répondre à une série d’enjeux et s’inscrire dans une problématique bien plus que large que la simple création de chambres. 5 thèmes permettent de comprendre et décrire la réponse apporteée à ces enjeux par le projet.
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VILLE ACTIVITÉS CULTURELLES CHAMBRES ESPACES COMMUNS
COURS INT.
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UNIVERSITÉS
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ACTIVITÉS PUBLIQUES
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LOCAUX ASSOCIATIFS Espace évolutif / flexible
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Lien et porosité avec l’environnement Le rayonnement d’un bâtiment, c’est d’abord sa capacité à interagir avec son environnement mais aussi sa capacité à accueillir. Sur un site au centre d’une capitale, la question de la porosité avec l’environnement se pose. Quelle est la philosophie du lieu ? Sur le site choisi, la grande chance du bâtiment, c’est la proximité de l’équipement avec les activités culturelles et les universités. Le quartier représente un des quartiers les plus dynamique de la ville avec une population jeune et volontaire. La résidence offrira un espace de résonance faisant lien entre l’équipement, la ville et l’université. Imaginons des espaces en correspondance : une salle en location au rez-de-chaussée pour des cours de théâtre ou de répétition et quelques chambres d’accueil pour les chercheurs ou étudiants en déplacement. Il serait également possible de créer un espace spécifique dont le service serait en partage avec la ville : une librairie, un bar associatif ou un restaurant communautaire géré par les habitants dans un RDC commun en lien direct avec la ville. Tous ces programmes sont organisés autour d’un espace public commun central au bâtiment, la cour intérieure.
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GSEducationalVersion
1. Un RDC commun pour la ville
GSEducationalVersion
2. Vivre le commun verticalement GSEducationalVersion
3. Des espaces de partage pour tous
4. Habiter les toits collectivement
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Coupe perspective
GSEducationalVersion
Valoriser le partage et le commun La résidence proposera un cadre de vie plus qu’un logement, un environnement qui incite aux études, à la réussite et s’inscrive dans l’esprit de la vie étudiante. De manière générale, la résidente étudiante peut être considérée comme un lieu privilégié d’articulation entre vie privée et vie collective. Il y a quelque chose de l’ordre de la communauté dans une résidence étudiante qu’il ne faut pas perdre de vue. Elle offrira donc des espaces de co-working pour encourager le partage de connaissances et l’entraide. Située à proximité des locaux de l’université, la résidence accueillera des locataires aux profils variés (pas uniquement des étudiants célibataires) pour des séjours à durée variable. Les chercheurs, les professeurs, le personnel administratif et leur famille, des professionnels en formation continue pourront y être hébergés. L’agencement des zones de vie prévoiera moins d’espaces privés et plus d’espaces publics partagés et multifonctionnels. Elle donnera un accès facilité aux services et aux commerces, aux infrastructures sportives et associatives. Les étudiants seront associés à la gestion de la résidence, ainsi amenés à être acteurs auprès de la communauté (Services d’aide, autogestion des locaux, etc.). Les logements s’articuleront autour des espaces communs pour créer une économie circulaire, limitant les charges financières participant à la création d’un climat de vie collaboratif. Les chambres s’articulent toutes autour d’espaces communs. L’ensemble des circulations horizontales font l’objet d’un traitement particulier et sont pensées comme lieux d’usages autant qu’objets fonctionnels. Cet espace sera un lieu de croisement, de partage, de rencontre, depuis la rue et jusqu’au toit, à travers le bâtiment. Aujourd’hui, la majorité des bâtiments fonctionnent horizontalement, et généralement les populations d’un étage ne se mélange pas avec ceux d’un autre étage. Un système de coursives accessible depuis une seule cage d’escalier commune permettra de desservir mais aussi de connecter chaque niveau.
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Chambres individuelle / salle d’eau partagée Chambres individuelle
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Chambre PMR Duplex collocatif pour 4
Plan étage courant
Répartition typologique
Diversifier le programme Les étudiants sont sensibles au mode de vie plutôt qu’au logement stricto sensu, de plus en plus d’étudiants vivent en couple, les étudiants étrangers toujours plus nombreux emporte avec eux leur vision de la vie étudiante. Aujourd’hui les étudiants peuvent être seul, en couple, avec un enfant ou en collocation. Le défi est de répondre à plusieurs situations différentes en considérant l’évolution actuelle de la génération étudiante. Le programme offre aux étudiants la possibilité de choisir pour une formule d’habitation plutôt qu’une autre. La diversité typologique de l’offre et l’introduction d’une mixité des habitants sont non seulement soutenues par des arguments sociaux mais également économiques et désormais le développement durable. Le bâtiment permet une pluralité de situations. Il propose des espaces partagés à deux dont une formule accessible PMR beaucoup plus spacieuse, il y a des appartements pour 3 (2+1) un couple et une personne, ou trois personnes ou seulement deux personnes avec une possibilité d’accueillir un visiteur temporaire. Puis des appartements pour la colocation à quatre. Le bâtiment peut ainsi accueillir de jeunes actifs en mobilité, étudiants, des doctorants, des chercheurs, des artistes en résidence, des migrants, des personnes en difficultés, seuls ou en couples, des professeurs émérites... À chaque étage, on retrouve plusieurs types de logements, chacun offrant une habitabilité maximale, des espaces pour l’intimité, le repos et le travail, et des espaces collectifs réservés: cuisines, salons, laveries... il peut également y avoir une économie de charges, la chambre à deux peut être moins chère que la chambre seule, l’étudiant peut choisir.
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GSEducationalVersion
Gradation de l’intimité
Coursive commune
Cuisine / Séjour commun pour 4
Salle d’eau commune pour 2
Espace privé individuel
Extérieur rue
Extérieur cours 66 237 473
237 89
76
875
491
266
94
94
18
1 290
49
48 12
473
93 231
18 271
366
60
51
200 100
55
55
695
5
1995
145
360
74
135
60
491
10
40
10
180
Principe type de la mutualisation des esapces
GSEducationalVersion
Mutualiser des fonctions pour agrandir les espaces habitables Aujourd’hui, dans une chambre type d’environ 18m2, on exige des salles de bain de 5m2. A quoi s’ajoute la kitchenette en cas d’absence de salle de restauration collective. Finalement, le gain d’espace de vie s’en trouve réduit d’autant. Avec les normes PMR et le souhait d’avoir des cellules individuelles seulement, les espaces de vies sont réduits à 6m2 sur 18. Le but est donc de mutualiser des fonctions pour agrandir cet espace habitable. On peut penser à une mutalisation des salles d’eau pour deux chambres et une cuisine pour 2,3 ou 4 chambres. On récupère ainsi de l’espace qui pourra être dédié à des espaces communs. L’essentiel est de ménager en premier lieu, pour chacun, un espace de l’intimité. Cet espace d’intimité étant assuré, on peut penser aux espaces mutualisés, non pas comme des « salles communes » imposées, mais comme des possibilités réelles de partage, à inventer. La pensée architecturale revient alors en force, posant la question de la surface, de la lumière, de la distribution, mais aussi celle de l’appropriation, des initiatives, de la possibilité d’un projet. Avec cette stratégie, cela permet de réduire considérablement le budget technique. Moins d’équipement technique, signifie plus d’espace de vie et moins de frais d’exploitation, il y a une réelle économie d’échelle sur les fluides. Cette mutualisation à également un second effet bénéfique,. L’agencement des espaces communs permet de générer une gradation dans l’intimité de l’étudiant. Même si le commun est très important à cet âge, la sphère intime et les moments de recueillement le sont tout autant. Cette gradation s’effectue depuis l’intérieur du bâtiment, la cours, qui elle est commune, jusqu’à l’extérieur, la façade sur rue du bâtiment. Elle est effectuée par une succession d’espace de plus en plus privé pour aboutir à la fenêtre sur rue, le lieu le plus intime de la chambre ou l’on observe le monde extérieur depuis sa bulle.
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Laisser place à l’appropriation L’idée est de générer des espaces communs, appropriables, où il fait bon d’y rester et ou chacun puisse s’y retrouver. Un lieu commun, rajouté au bâtiment, appropriable à souhait. Pour se faire, le bâtiment accueille une structure légère métallique permettant de générer des coursives, assez larges pour accueillir différents usages, à chaque niveau et de les utiliser au gré des initiatives de chacun. Le toit, à l’usage partagé, sera également habité et permettra au gré des initiatives de chacun, de faire sécher du linge ou tout autre petit détournement spontané.
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Habiter les toits Il est peut-être utile de rappeler que la toiture habitée est l’un des cinq points de l’architecture moderne. La toiture est la cinquième façade, elle peut être habillée et ludique, c’est un espace public pour les habitants. Une autre question est celle du rapport au site, au paysage et de sa mise en valeur, notamment par l’intégration de mobilier, de jeux de niveaux, de rapport à la structure. Je propose d’intégrer des services dans cet espace commun. La terrasse accueillera ici des espaces collectifs prévus par le programme : terrain de sport, cinema en plein air, jardin portager. Toutes ces fonction prendront place dans une trame structurelle totalement appropriable. Cette nouvelle trame completera la structure déjà existante de l’extension sur le toit. Le jardin pourra être nourricier, le potager sera exploité et entretenu par les habitants qui bénéficieront en retour de ses fruits et du miel de ses ruches. Elle accueillera également une grande «pièce du ciel», espace de rapport au site et de jonction avec le ciel en toiture : espace de détente, bar, lieu de retrouvailles, observatoire céleste, autant d’usages que le gestionnaire définira avec ses habitants.
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CONSTRUCTION
66 237
66
237 473 473
237 237 89
76
875
94
491
266
1 290
49
1 290
49
473
266
93
491
94 12 48
94
18
89 94
76
875
18
48 12
473
93 231 231
18 180
40
491
271
366
60
18 271
366
60
74
60 60 200
51 74 10 51
10 135 135
200 100 100
55
695
55 5
695
5
145
1995 1995 55 55
Plan et coupe des chambres types
360
145
360
491
10
40
10
180
Vue axonomĂŠtrique des chambres types
Une type adapté La trame constructive de ce bâtiment m’a imposé un travail sur la chambre type assez différents des programmes courants. En effet, une structure en poteaux poutre avec une trame aléatoire allant de 4m20 à 5m et une façade historique m’ont contraint dans l’agencement et la conception des plans courants. En m’adaptant à cette trame, j’ai pu ainsi créer de la diversité typique au sein du bâtiment. Une trame par chambre n’étant pas rentable, il était nécessaire de travailler 2 chambres par trame, et, par conséquent, de travailler des chambres étroites et en longueur. La surface des chambres se trouve dans une fourchette allant de 12 à 18m2 avec pour chacune, des espaces habitables minimum de 7m2. D’un coté, une bande fonctionnelle, avec un WC privatif et le mobilier nécéssaire à un étudiant s’adaptant aux dimensions de la chambre, et de l’autre, une bande «espace de vie» laissant place à un vaste espace bien éclairé par de grandes ouvertures. Le couchage quant à lui, se situe au dessus des pièces d’eau, en mezzanine. En effet, le bâtiment, de part son programme antérieur, comporte une hauteur de dalles à dalles, sur chaque niveau, de 3 m 60. Cela permet de libérer de l’espace «habitable» dans la chambre. La surface des chambres se trouve dans une fourchette allant de 12 à 18m2 avec pour chacune, des espaces habitables minimum de 7m2. Un WC par chambre de 2m2 et une douche commune de 2,6 m2 viennent compléter le programme. Les larges ouvertures existantes de la façade permettent d’offrir, divisé dans le sens de la hauteur, une fenêtre par chambre.
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1,5
8
9
5 21
1,5 6
12 1,5
C
2
9
9
11
1,5
A
18 1,5 6
9
1,5
8
5 21
B
D GSEducationalVersion
9
Coupe longitudinale
2
11
Boites isolées
12 1,5
9
1,5
18 1,5
1
2
2
3
3
4
1
2
3
4
11
2
5
4
A
B
1. Profil métallique
1. Profil métallique
1. Dalle béton
1. FInition sol 1,5cm
2.1,5Finition intérieure 1,5cm
2. Finition intérieure 1,5cm
2. Finition intérieure 20cm
2. Chape 2cm
3. Isolant chanvre 6cm
3. Isolant chanvre 9cm
3. Isolant chanvre 9cm
3. Isolation chanvre 5cm
4. Ouate de cellulose 9cm
4. Finition intérieure 1,5cm
4. Profil métallique
4. Dalle béton
C
D
8
5. Bardage métallique 1,5cm 5 21
12 9
2
3
4
1,5
1
8
1
5 21
9
9
1,5 6
Acoustique et thermique D’un point de vue thermique, tout le problème d’une réhabilitation est d’isoler le bâtiment sans que cela ne coùte trop cher. Isoler par l’extérieur tout le bâtiment telle une boite n’est pas envisageable dans un contexte Roumain et n’aurait pas été rentable compte tenu des nombreux espaces communs extérieurs générés par le plan. Afin de préserver une perméabilité et un échange entre l’extérieur et l’intérieur, l’isolation est traitée au niveau des espaces internes selon un principe de boite dans la boite. Ce parti pris permet de préserver la matérialité et la dimension esthétique de la structure existante en assurant l’isolation indépendamment dans chaque espace de vie. Des blocs en ossature métallique isolés avec des matériaux écologiques tels que du chanvre sont insérés dans la structure béton existante. Ainsi des « blocs » représentant les chambres et espaces communs seront isolés et chauffés. Concernant les zones bruyantes (ateliers, espaces communs..), un système d’isolation acoustique est mis en œuvre dans les parois en structure métallique. L’utilisation de revêtement souple au niveau du sol permet également de limiter les nuisances générées.
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CONCLUSION
La réhabilitation La situation économique du quartier dans lequel s’implante la réhabilitation, l’état de dégradation du patrimoine architectural et la pollution de l’environnement urbain, sont autant d’éléments qui doivent être pris en considération pour permettre la réutilisation et la réintégration dans le milieu. Ces contraintes une fois considérées, peuvent alors se définir comme des ressources qui guident et enrichissent la définition du projet dans son dialogue avec l’existant et amorce la réintégration de ces héritages dans la ville. A la frontière entre l’urbanisme, le dialogue social et l’architecture, mon intervention tend à renouer avec l’histoire du lieu afin de faire renaître de ces carcasses abandonnées, un quartier dynamique et multifonctionnel pouvant générer à l’échelle urbaine, une nouvelle attractivité dans le centre Bucarestois. Pour y parvenir, j’ai fait le choix de préserver et valoriser ce qui fait la spécificité de chacun de ces héritages bâtis, tout en proposant une ouverture et de nouveaux usages, permettant à différents acteurs et publics de se rencontrer et d’arpenter ces espaces auxquels ils n’avaient jamais eu accès. A l’échelle architecturale, le projet de reconversion de l’éditorial Adevarul s’inscrit dans une démarche de valorisation et adaptation du langage constructif de l’édifice. Il tend à conserver autant que possible l’état existant, tout en lui permettant d’acquérir une nouvelle utilisation. Une intervention qui se veut à minima. Favorisant une économie de moyens et un aménagement simple, flexible et reversible, l’intervention proposée, permet d’investir durablement le lieu, en lui offrant la capacité de s’adapter en fonction des besoins et usages de ses habitants. Enfin une reflexion et des expérimentations sur le logement et la chambre étudiante permettent d’apporter une réponse nouvelle à un programme quelque peut délaissé.
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Notice de PFE Adrien GUITARD 2018/19