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Dinard, ville touristique
Dinard
l ville touristique
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La ville de Dinard est riche d’un patrimoine architectural classé de plus de 400 villas charmantes et désuètes aux noms évocateurs de la Belle Epoque telles que Bric à Brac, Ker Annick, Belle Rive où Pierre Hortense. Au milieu du XIXe siècle, Dinard n’est encore qu’un village à la périphérie de Saint-Enogat mais ses attraits climatiques et ses paysages côtiers favorisent l’émergence du tourisme. Les premiers établissements de bains apparaissent vers 1830 et suscitent un engouement pour la Bretagne. La plage de l’Écluse est à cette époque lieu de rencontre de l’aristocratie, celle du Prieuré plus modeste et familiale. L’influence des britanniques, arrivés en villégiature après l’installation du nouvel embarcadère à l’anse du Bec de la Vallée en 1836 se retrouve dans l’architecture des somptueuses maisons équipées de bow windows, selon le principe "more glass
than wall" (plus de verre que de mur), ainsi que dans les parcs aménagés par des paysagistes anglais. A partir de 1860, "Dinard la balnéaire", sa situation entre Rance et Manche, son climat doux et son tout nouveau casino attire de nombreux rentiers et étrangers qui édifient des demeures extravagantes et monumentales. Entre 1875 et 1885, Dinard atteint son apogée. Hôtels, équipements touristiques, tennis et champ de course fleurissent autour de la gare. Dinard, surnommée la Perle de la Côté d’Emeraude, devient le lieu de ralliement de la haute société nationale et internationale jusqu’à être considérée comme la première station balnéaire de France où se pressent les familles royales européennes aux côtés du monde politique, des artistes et des écrivains. En ce XXIe siècle, Dinard a conservé son charme désuet. Au détour d’un circuit découverte, le visiteur tombera sous le charme du panorama exceptionnel sur la Rance qu’offre la "Promenade au Clair de Lune". Entre deux épreuves de jumping, les amateurs d’art pourront également flâner dans la vieille ville et découvrir les galeries ou le Palais des Arts et du Festival.
par Béatrice Fletcher