DES ESPÈCES MENACÉES FICHE 2-06 De nombreuses espèces végétales et animales sont menacées par la transformation des habitats, la surexploitation, l’arrivée d’espèces exotiques envahissantes, la pollution et les changements climatiques, et sont en danger d’extinction. La diminution de cette diversité biologique représente l’un des plus grands défis pour la communauté mondiale : freiner l’appauvrissement de la diversité des espèces fauniques et floristiques, qui fournissent de nombreux services essentiels au fonctionnement de notre société et de notre économie. La faune, communément perçue comme une ressource d’intérêt récréatif et commercial, s’impose maintenant comme indicatrice de biodiversité et de développement durable et fait, par conséquent, l’objet d’études et de statuts de protection. C’est dans cette perspective qu’il faut prendre connaissance de ce qu’elle apporte et représente sur le territoire à l’étude. La flore est pour sa part universellement reconnue comme un élément essentiel de la diversité biologique et une ressource essentielle pour la planète. Plusieurs milliers de plantes sauvages ont une grande importance économique et culturelle. Les plantes jouent également un rôle clé dans le maintien de l’équilibre écologique de la Terre et de la stabilité des écosystèmes. Elles fournissent des habitats pour les animaux et les insectes (Convention sur la diversité biologique, 2002).
SITUATION AU QUÉBEC ÉCHELLE PROVINCIALE Adoptée par le gouvernement du Québec en 1989 (entrée en vigueur le 22 juin 1989), la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables (LEMV) vise la sauvegarde des espèces du Québec dont la survie est précaire ou pourrait le devenir. Le principal outil coercitif de la loi est la désignation, par règlement, des espèces et de certains de leurs habitats. Avec cette désignation, les interdictions énumérées aux articles 16 et 17 de la loi s’appliquent, à moins que le Règlement sur les espèces floristiques menacées ou vulnérables et leurs habitats ne le spécifie autrement. D’autres dispositions générales, comme l’établissement de programmes et la conclusion d’ententes, permettent également d’intervenir en faveur des espèces susceptibles d’être désignées menacées ou vulnérables (articles 7 et 8). Entre autres, ces dispositions ont pour but de freiner le processus de raréfaction des espèces avant qu'il ne devienne nécessaire de les désigner légalement pour garantir leur protection. C’est une des raisons pour lesquelles le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) fait connaître et met à
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