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4 LA VOIE À SUIVRE

SECTION 4

LA VOIE À SUIVRE

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L’économie mondiale a chutée d’environ 3,5 pour cent en 2020 sous l’effet du choc économique provoqué par la pandémie de la COVID-19. Si la quasi-totalité des pays ont été affectés, l’impact de la crise a été plus marqué dans les économies émergentes et en développement.63 Plusieurs années seront nécessaires pour que l’économie mondiale se remette complètement des répercussions de la crise en termes de revenus des ménages, d’égalité économique, de pauvreté et d’autres paramètres associés aux ODD.

63 Selon les Perspectives de l’économie mondiale (FMI) d’avril 2021, les pertes de revenu par habitant cumulées de 2020 à 2022, par rapport aux projections antérieures à la pandémie, représentent l’équivalent de 20 pour cent du PIB par habitant de 2019 dans les pays émergents et les pays en développement (hors Chine), tandis que dans les pays avancés, ces pertes devraient être relativement moins importantes et s’établir à 11 pour cent. FMI. 2021. « The

IMF's Response to COVID-19 ». Disponible à l’adresse : https://www.imf.org/en/About/FAQ/imf-response-to-covid-19#Q4

En effer, cette période difficile a également fait naître des opportunités indiscutables et significatives, dont la communauté internationale pourrait profiter pour progresser vers une économie mondiale plus inclusive et plus durable, qui ne laisserait personne sur le bord du chemin. Pour tirer le meilleur parti possible des opportunités décrites dans le présent rapport, les pays devront œuvrer en étroite coopération.

Cette coopération devra s’appuyer sur les expériences acquises durant la pandémie, lorsque les parties prenantes nationales et la communauté internationale ont associé leurs efforts face à la crise sanitaire de la COVID-19. En outre, le modèle d’apprentissage par les pairs à l'origine des orientations pratiques fournies aux membres de l’AFI pendant la phase d’« atténuation » doit être exploité davantage afin d’accélérer la reprise. De même, il est indispensable que les autorités de régulation du secteur financier soient soutenues pour préserver les progrès réalisés au cours de la phase d’« atténuation », comme les mesures macroprudentielles et les initiatives ciblées qui ont facilité l’accès aux SFN, augmenté les liquidités pour les banques et les institutions financières afin de faciliter la progression du crédit auprès des segments productifs de l’économie, y compris le secteur des PME, ou la réduction des frais de transaction, entre autres mesures. Une levée progressive et programmée de ces mesures d’« atténuation » contribuera à assurer une reprise durable.

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