INTRODUCTION A LA PHYSIOLOGIE DES FONCTIONS
PHYSIOLOGIE DES FONCTIONS I - De la cellule à l'organisme
Nutriments
O2 Nutriments + O2
ATP H20
Energies utiles chimiques électriques mécaniques osmotiques
+ H2O + CO2 + déchets + chaleur
urée produits du métabolisme toxines
chaleur
CO2
Cellule = transformateur d'énergie
Diffusion d'une molécule d'eau
1,7 m
Plusieurs années
1,5 µ
0,003 sec
Diffusion d'une molĂŠcule d'O2 environnement 100% O2
1 cm
0,7 mm
7 Âľm
saturation du cylindre en O2 obtenue en : 11 000 sec ~ 3 heures
54 sec < 1 min
0,0054 sec 5,4 ms
Pour assurer les flux de matières et d'énergie de toutes les cellules
les êtres pluricellulaires ont du : 1) s'organiser en compartiments = milieux dans lesquels plongent les cellules 2) développer des fonctions spécifiques au niveau d'organes
PHYSIOLOGIE DES FONCTIONS I - De la cellule à l'organisme II – Les principales fonctions viscérales
O2 CO2
Eau DĂŠchets
Chaleur Energie = ATP
Nutriments
COEUR
O2 CO2
Eau DĂŠchets
Chaleur Energie = ATP
Nutriments
POUMONS O2 CO2
COEUR
O2 CO2
Eau DĂŠchets
Chaleur Energie = ATP
Nutriments
POUMONS O2 CO2
COEUR
O2 CO2
Eau Déchets
Chaleur Energie = ATP Aliments Boissons
Nutriments
TUBE DIGESTIF Eau, nutriments Sels, vitamines
Féces
POUMONS O2 CO2
COEUR
O2 CO2
Eau Déchets
Chaleur Energie = ATP Aliments Boissons
Nutriments
TUBE DIGESTIF Eau, nutriments Sels, vitamines
R E I N
Urine ± Eau ± Electrol. ± H+ Toxines Féces
POUMONS O2 CO2
COEUR
O2 CO2
PEAU
Boissons
Déchets
Chaleur Energie = ATP
Aliments
Eau
Nutriments
TUBE DIGESTIF Eau, nutriments Sels, vitamines
R E I N
Urine ± Eau ± Electrol. ± H+ Toxines Féces
Les fonctions physiologiques : Bien qu'individualisées et spécialisées sont interdépendantes conséquences physiologiques, physiopathologiques et cliniques Doivent être en permanence ajustables pour s'adapter aux besoins de l'organisme
nécessité de contrôle et de coordination
PHYSIOLOGIE DES FONCTIONS I - De la cellule à l'organisme II – Les principales fonctions viscérales III – Contrôle et coordination des fonctions viscérales
Le contrôle et la coordination des fonctions viscérales impliquent des informations permanentes sur : l'état exact du fonctionnement de chacune des fonctions viscérales les besoins spécifiques d'un tissu donné les besoins globaux de l'organisme un besoin particulier ne doit pas mettre en péril l'équilibre global
les effets que ces changements entraînent sur les fonctions ellesmêmes l'environnement dans lequel vit l'organisme (T°, P, humidité) il se meut (lumière, obscurité, relief) en fonction des périodes d'activité : alternance veille-sommeil, notion de rythmes biologiques
PHYSIOLOGIE DES FONCTIONS III – Contrôle et coordination des fonctions viscérales III.1 – Système nerveux
Système spécialisé dans traitement et transfert des informations perception décryptage mémorisation circulation utilisation à la demande Réseaux interconnectés de structures excitables: Neurones – synapses – dendrites
Dendrites
Axone Cellule bipolaire de la rétine Axone
Cellule amacrine de la rétine
Cellules de Pürkinje du cervelet
SYSTEME NERVEUX CENTRAL Reçoit et traite informations du milieu extérieur : vision, audition, olfaction, somesthésie nociception, thermoréception, proprioception Génère des réponses motrices, réflexes ou non, mais complexes Fonctions élaborées : langage parlé et écrit, lecture, fonctions cognitives, actes volontaires
SYSTEME NERVEUX AUTONOME
Sympathique, parasympathique et mésentérique Reçoit et traite informations chimiques et mécaniques du milieu intérieur Contrôle, gère, coordonne les fonctions viscérales, les comportements, les rythmes, le sommeil Système "autonome" mais sous contrôle du SNC
PHYSIOLOGIE DES FONCTIONS III – Contrôle et coordination des fonctions viscérales III.1 – Système nerveux III.2 – Système hormonal
Système de communication et coordination cellulaire Système endocrine * hormones diffusées à tout l'organisme message "irradiant" * récepteurs cellules cibles localisées * temps de latence parfois élevé * concerne tous les organes
Système paracrine substance libérée agit sur les cellules situées à proximité : neuropeptides Système autocrine substance libérée agit sur la cellule qui l'a sécrétée : facteurs de croissance, NO, endothéline
PHYSIOLOGIE DES FONCTIONS III – Contrôle et coordination des fonctions viscérales III.1 – Système nerveux III.2 – Système hormonal III.3 – Système immunitaire
Finalité propre = défense du "soi" contre le "non-soi" Non-soi = ¢ "étrangères" ou "devenues étrangères" susceptibles de modifier le fonctionnement Reconnaissance assurée par récepteurs tissulaires (système HLA) et lymphocytes circulants et contrôle par cytokines Système qui confère "l'originalité" à chaque individu
PHYSIOLOGIE DES FONCTIONS III – Contrôle et coordination des fonctions viscérales III.1 – Système nerveux III.2 – Système hormonal III.3 – Système immunitaire III.4 – Synergie de fonctionnement
L
MAIS R
Second messager AMPc, GMPc, DAG, IP3, Ca++ Activation protéines kinases
Effets biologiques
Récepteurs peuvent avoir de l'affinité pour des ligands différents Les protéines kinases, responsables des effets biologiques peuvent différer d'une cellule à l'autre
Des molécules différentes peuvent avoir la même action au niveau d'une cellule L2
L
R
PK
EB
L3
Une même molécule peut avoir des actions différentes selon la cellule cible Cellule 1
Cellule 2
Cellule 3
L
L
L
R
R
R
PK1
PK2
PK3
EB1
EB2
EB3
SYSTEME NERVEUX I - Organisation générale du SN I.1 – Neurones et névroglie
Neurones = cellules excitables Homme : 1011 Ă 1012 neurones
Cellules non excitables = cellules gliales (30 x neurones) = astrocytes, oligodendrites, c. de Schwann forment la nĂŠvroglie
rôle trophique pour les neurones transfert de substances, sécrétions de facteurs trophiques (NGF) maintien de l'environnement ionique neuronal modulation fréquence propagation PA et transmission synaptique remodelage nerveux, récupération après lésions tissu nerveux
SYSTEME NERVEUX I - Organisation générale du SN I.1 – Neurones et névroglie I.2 – Circuits et systèmes neuronaux
Neurones ne fonctionnent pas seuls mais sont organisĂŠs en circuits neuronaux = organisation et fonctionnement complexes permettant le traitement des signaux
Notion de divergence et de convergence des neurones Facilitation (temporelle ou spatiale) et occlusion Circuits inhibiteurs (antagoniste, de Renshaw, latérale directe) = rôle modulateur
INHIBITION ANTAGONISTE +
-
Fléchisseur
activé
Extenseur
inhibé
INHIBITION DE
-
-
-
-
RENSHAW Interneurones inhibiteurs de Renshaw
Motoneurones Îą
Notion de divergence et de convergence des neurones Facilitation (temporelle ou spatiale) et occlusion Circuits inhibiteurs (antagoniste, de Renshaw, latérale directe) = rôle modulateur Rétroaction positive (réverbération) = prolongation temporelle du signal
"Neuropile" = substance grise Centre de traitement
N. AffĂŠrents
Interneurones
N. EffĂŠrents
Substance blanche
SYSTEME NERVEUX I - Organisation générale du SN I.2 – Circuits neuronaux I.3 – Principales régions du SN I.3.1 – Encéphale, système ventriculaire
Cerveau antérieur
Hémisphères cérébraux Diencéphale
D'après "Neurosciences", Purves et al. eds, 1999, De Boeck Université
HC = télencéphale
Sillon central = scissure de Rolando
très enveloppants 85% poids cerveau surface plissée 1,6 m² cortex cérébral s. blanche souscorticale noyaux gris centraux (amygdale, n. caudé, putamen …..)
D'après "Neurosciences", Purves et al. eds, 1999, De Boeck Université
Diencéphale
Thalamus dorsal
Corps calleux
Hypothalamus Tige pituitaire Hypophyse Glande pinéale = épiphyse D'après "Neurosciences", Purves et al. eds, 1999, De Boeck Université
Hémisphère cérébral Thalamus Diencéphale Hypothalamus
Tronc cérébral
Mésencéphale Pont Bulbe Cervelet
D'après "Neurosciences", Purves et al. eds, 1999, De Boeck Université
Ventricule latéral G
Ventricule latéral D
4ème ventricule
3ème ventricule
Plexus choroïde
D'après "Neurosciences", Purves et al. eds, 1999, De Boeck Université
SYSTEME NERVEUX I - Organisation générale du SN I.2 – Circuits neuronaux I.3 – Principales régions du SN I.3.1 – Encéphale I.3.2 – Moelle épinière
Nerfs cervicaux
Renflement cervical
Nerfs thoraciques
Nerfs lombaires Nerfs sacrés
Renflement lombaire D'après "Neurosciences", Purves et al. eds, 1999, De Boeck Université
S. grise S. blanche Nerfs rachidiens Chaîne sympathique paravertébrale
Racine ventrale Racine dorsale Ganglions rachidiens Dure - mère Vertèbre
Ganglions sympathiques
D'après "Neurosciences", Purves et al. eds, 1999, De Boeck Université
SYSTEME NERVEUX I - Organisation générale du SN I.2 – Circuits neuronaux I.3 – Principales régions du SN I.3.1 – Encéphale I.3.2 – Moelle épinière I.3.3 – Les méninges
Granulation arachnoïdienne Pie-mère
Arachnoïde
Dure-mère
Sinus londitudinal supérieur Espace sous-arachnoïdien Plexus choroïdes
Liquide céphalo-rachidien
D'après "Neurosciences", Purves et al. eds, 1999, De Boeck Université
SYSTEME NERVEUX I - Organisation générale du SN I.3 – Principales régions du SN I.3.1 – Encéphale I.3.2 – Moelle épinière I.3.3 – Les méninges I.3.4 – La barrière hémato – encéphalique
SYSTEME NERVEUX I - Organisation générale du SN I.3 – Principales régions du SN I.3.1 – Encéphale I.3.2 – Moelle épinière I.3.3 – Les méninges I.3.4 – La barrière HE I.3.5 – Apport de l'imagerie médicale
Tomographie assistée par ordinateur = scanner Imagerie par résonnance magnétique = IRM
D'après "Neurosciences", Purves et al. eds, 1999, De Boeck UniversitÊ
Tomographie assistée par ordinateur = scanner Imagerie par résonnance magnétique = IRM IRM fonctionnelle et tomographie par émission de positrons (TEP) = mesures de faibles variations des débits cérébraux locaux
SYSTEME NERVEUX I - Organisation générale du SN I.3 – Principales régions du SN I.4 – Corticalisation chez l'humain
E = log10 pds encéphale Homme
E = k x P0,63
30
Simiens Prosimiens Rongeurs Insectivores P = log10 pds corporel
S télencéphale : rat = 5 cm², chimpanzé = 8 dm², homme = 160 dm²
1
SYSTEME NERVEUX I - Organisation générale du SN II – Principes de fonctionnement du SN II.1 – Axes sensoriels et moteurs
Axe sensoriel Système visuel, auditif, olfactif, gustatif et somesthésique Récepteurs = voies afférentes Nerfs sensitifs Formation médullaires réticulée Centres de traitement Thalamus Cortex somesthésique
Axe moteur ou effecteur Centres "moteurs" Cortex moteur
Hypothalamus (SN autonome et neuro-endocrine) vo ie s
Faisceau pyramidal
ef
fĂŠ r
Sympathique Parasympathique
en te s
Motoneurones mĂŠdullaires
Muscles lisses Glandes Effecteurs Muscles
Axe sensoriel
2 manières
Axe effecteur
± directement : répercution ± directe des informations de l'axe sensoriel sur l'axe effecteur = fonction réflexe du SN Par l'intermédiaire des centres supérieurs informations sensorielles traitées et mémorisées avant leur répercution sur l'axe effecteur détermine action la mieux appropriée = fonction intégratrice du SN
SYSTEME NERVEUX I - Organisation générale du SN II – Principes de fonctionnement du SN II.1 – Axes sensoriels et moteurs II.2 – Fonctions réflexes du SN
Réflexe = réponse motrice involontaire et stéréotypée déclenchée par un stimulus particulier Notion d'arc réflexe Axe Récepteur
Axe Centre ?
sensoriel
Effecteur moteur
La réponse motrice réflexe est le plus souvent destinée à s'opposer au stimulus localisation de réponse effectrice proche de celle de zone réceptrice
Réflexe monosynaptique = connexion directe entre les neurones sensoriel et moteur : ex. : le réflexe myotatique rotulien Fibres sensitives
Fibres motrices Fuseau neuromusculaire
Réflexes polysynaptiques : plusieurs synapses latence plus longue font appel à des interneurones : r. de flexion ne sont plus segmentaires : r. de posture obéissent à des programmes : r. de grattage peuvent impliquer les centres supra-médullaires
Intérêt clinique
SYSTEME NERVEUX I - Organisation générale du SN II – Principes de fonctionnement du SN II.1 – Axes sensoriels et moteurs II.2 – Fonctions réflexes du SN II.3 – Fonctions integratrices du SN
Traitement de l'information afférente : l'analyser lui donner un sens la conserver en mémoire établir comparaisons et classements générer la décision la mieux adaptée Fonction de filtre = choix des informations pertinentes pour réaliser l'acte précis sollicité par l'organisme
Fonction de mémorisation des informations afférentes et des réponses comportementales : apprentissage et possibilité d'anticipation Fonctions intégratives et mnésiques : contingent important de neurones : pour 1 neurone afférent 105 à 106 neurones cérébraux Organisation hiérarchisée
SYSTEME NERVEUX I - Organisation générale du SN II – Principes de fonctionnement du SN II.1 – Axes sensoriels et moteurs II.2 – Fonctions réflexes du SN II.3 – Fonctions integratrices du SN II.4 – SN et rythmes
Le temps est un paramètre fondamental dans tous les processus cellulaires Réponse à cette contrainte temporelle : horloges biologiques = systèmes oscillants capables de générer des rythmes Rythmes circannuels : T > 24 heures glande pinéale (épiphyse) rôle de la mélatonine
Rythmes circadiens : T ~ 24 heures rôle prépondérant du noyau suprachiasmatique qui contrôle plusieurs horloges biologiques rôle des synchronisateurs externes : lumière, vie sociale, activité physique Rythmes ultradiens : T < 24 heures hypothalamiques (T ~ 90 minutes) rôle physiologique peu connu
SYSTEME NERVEUX I - Organisation générale du SN II - Principes de fonctionnement du SN III – Le système somesthésique
Le système somesthésique est responsable des sensations somatiques et viscérales issues de la peau, des muqueuses, des viscères et des organes locomoteurs, à l'exclusion des sensations issues des appareils spécialisés (vision, audition, olfaction, gustation)
SYSTEME NERVEUX III – Le système somesthésique III.1 – Les récepteurs III.1.1 – Types de récepteurs
Récepteurs classés selon : l'information qu'ils transmettent : extériocepteurs entérocepteurs propriocepteurs le stimulus auquel ils sont sensibles : mécanoréc. : toucher, pression, vibration chémoréc. : pH, PCO2, PO2, histamine… thermoréc. : chaud et froid nocicepteurs : sensation douloureuse
Récepteurs peuvent être : Encapsulés myéline
axone
= mécanorécepteurs tactiles : corpuscules de Pacini, Meissner, Ruffini, Merkel
ď&#x192;&#x2DC; A terminaisons libres
= nocicepteurs et thermorĂŠcepteurs
SYSTEME NERVEUX III – Le système somesthésique III.1 – Les récepteurs III.1.1 – Types de récepteurs III.1.2 - Transduction du signal
= transformation d'un stimulus quelconque en potentiel de récepteur qui par sommation peut générer un potentiel d'action propageable
SYSTEME NERVEUX III – Le système somesthésique III.1 – Les récepteurs III.1.1 – Types de récepteurs III.1.2 - Transduction III.1.3 – Propriétés des récepteurs
Adaptation : réponse à un stimulus continu
stimulus
ad. lente
= réc. toniques (Merkel, Rufini)
ad. rapide
= réc. phasiques (Meissner, Pacini)
Champ récepteur d'un neurone sensoriel : = région cutanée dans laquelle un stimulus tactile évoque une réponse sensorielle de la cellule Pulpe des doigts
1-2 mm
Paume de la main
5-10 mm
Abdomen Mollet
30-35 mm 45 mm
Codage des stimuli
Par la durée : dépend du type d'adaptation Par l'intensité : fréquence de décharge des PA
SYSTEME NERVEUX III – Le système somesthésique III.1 – Les récepteurs III.2 – Les voies sensorielles III.2.1 – Le système des colonnes distales = s. lemniscal
Concernent tous les récepteurs à fibres myélinisées (exclusion des thermo- et nocicepteurs)
Neurone de 3ème ordre
Cortex cérébral Thalamus (noyau ventropostero-latéral)
Neurone de 2d ordre Bulbe inférieur Neurone afférent primaire Aα Aβ Aγ Peau Muscle
Ganglion rachidien Moelle épinière
3 neurones en série
Notion de dermatomes
D'après "Neurosciences", Purves et al. eds, 1999, De Boeck UniversitÊ
SYSTEME NERVEUX III – Le système somesthésique III.1 – Les récepteurs III.2 – Les voies sensorielles III.2.1 – Système lemniscal III.2.2 – Le cortex somesthésique
Scissure de Rolando Cortex somesthésique
D'après "Neurosciences", Purves et al. eds, 1999, De Boeck Université
Représentation somato-topique
"homunculus" D'après "Neurosciences", Purves et al. eds, 1999, De Boeck Université
SYSTEME NERVEUX III – Le système somesthésique III.1 – Les récepteurs III.2 – Les voies sensorielles III.3 – La douleur
"Une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, associée à une lésion des tissus, réelle ou potentielle, ou décrite en termes d'une telle lésion" Association Internationale pour l'Etude de la Douleur, Seattle, 1994
Par cette définition, la nociception diffère de la somesthésie classique par 2 aspects La douleur n'est pas forcément associée à un stimulus nociceptif Elle reconnaît une composante subjective à la sensation douloureuse, résultant du vécu de chacun et de sa propre perception
SYSTEME NERVEUX III – Le système somesthésique III.1 – Les récepteurs III.2 – Les voies sensorielles III.3 – La douleur III.3.1 – Une certaine finalité à la douleur
Forme aiguë : liaison stimulus - réponse système d'alarme pour l'organisme et éviter des lésions douleur = "mal nécessaire" ? Forme chronique reflète lésions dues à diverses causes pathologiques nécessité de prise en considération pour s'y opposer
SYSTEME NERVEUX III – Le système somesthésique III.1 – Les récepteurs III.2 – Les voies sensorielles III.3 – La douleur III.3.1 – Une certaine finalité III.3.2 – Genèse de la douleur
mécanismes physiopathologiques générateurs de la douleur très variés Douleur par excès de stimulation nociceptive : traumatismes, abcès, inflammation, agressions chimiques ou thermiques Douleur neurogène : compression prolongée, lésion racines nerveuses, zona, douleurs des amputés Douleur psychogène : céphalées, forte émotion ou anxiété
NOCICEPTEURS Récepteurs à terminaisons libres Localisation : peau, périoste, parois artérielles Pas (ou peu) adaptables + seuils de réponse élevés réponse appropriée quand risque de lésions
Stimulations mécaniques : tensions extrêmes, chocs, pression soutenue, extension tendons thermiques : chaud ou froid intense électriques chimiques : capsaïcine (piment rouge) lésions tissulaires histamine, ATP, sérotonine, bradykinine, cations (K +, H+), prostaglandines, NO…..
LESION TISSULAIRE nécrose µorganismes
coagulation sanguine
inflammation histamine
PGE 2
bradykinine
ischémie protéines
sérotonine
vasodilatation perm. vascul.
[K+]e
oedème
dépolarisation
press. tissul. sensibilisation hyperalgésie (stim. doulour.) allodynie (stim. indolore)
libération K+
NOCICEPTEURS
DOULEUR
SYSTEME NERVEUX III – Le système somesthésique III.3 – La douleur III.3.1 – Une certaine finalité III.3.2 – Les nocicepteurs III.3.3 – Voies ascendantes : spino-thalamiques
Neurone de 3ème ordre S. limbique Cingulum
C. somesthésique Thalamus (n. v-p-latéral)
Neurone de 2d ordre Tronc cérébral Substance P Neurone afférent primaire
Croisement des voies 1ère synapse médul.
Aδ myélinisée : 30% C amyélinique : 70%
6-30 m/s 0,5-2 m/s
SYSTEME NERVEUX III – Le système somesthésique III.3 – La douleur III.3.1 – Une certaine finalité III.3.2 – Les nocicepteurs III.3.3 – Voies ascendantes III.3.4 – Perception de la douleur
Douleur = expérience sensorielle déclenchée par un stimulus qui détruit (ou menace de détruire) un tissu réaction d'alerte pour le cerveau
SYSTEME NERVEUX III – Le système somesthésique III.3 – La douleur III.3.1 – Une certaine finalité III.3.2 – Les nocicepteurs III.3.3 – Voies ascendantes III.3.4 – Perception de la douleur 2 types de douleur provoquée
Douleur rapide, aiguë (100 ms), bien localisée, de courte durée = douleur vive : type piqûre, décharge électrique Douleur lente (1 à 10 secondes), durable (plusieurs minutes), mal localisée = douleur chronique (type brûlure), lancinante, nauséeuse et peut devenir atroce et intolérable Rôle des fibres myélinisées Aδ et amyéliniques C
SYSTEME NERVEUX III – Le système somesthésique III.3 – La douleur III.3.1 – Une certaine finalité III.3.2 – Les nocicepteurs III.3.3 – Voies ascendantes III.3.4 – Perception de la douleur 2 types de douleur provoquée Douleur rapportée
Douleur liée aux organes profonds et mal localisée Prostate droite
Œsophage
Coeur
Cause : fibres nociceptives viscérales font synapse avec fibres cutanées au niveau d'un même segment médullaire douleur viscérale faussement interprétée comme celle du dermatome correspondant
SYSTEME NERVEUX III – Le système somesthésique III.3 – La douleur III.3.1 – Une certaine finalité III.3.2 – Les nocicepteurs III.3.3 – Voies ascendantes III.3.4 – Perception de la douleur 2 types de douleur provoquée Douleur rapportée Douleur centrale
Survient en l'absence de stimulation nociceptive : = lésions nerfs périphériques ou voies centrales Douleur du "membre fantôme" après amputation
SYSTEME NERVEUX III – Le système somesthésique III.3 – La douleur III.3.1 – Une certaine finalité III.3.2 – Les nocicepteurs III.3.3 – Voies ascendantes III.3.4 – Perception de la douleur III.3.5 – Contrôle de la douleur Analgésie endogène
Substance grise périacqueducale
Mésencéphale
stimulation sensation douleur
Bulbe
β endorphines Enképhalines Dynorphines
Noyau du raphé -
Sérotonine, Noradrénaline Peptides opioïdes
Voie descendante
5 HT NA
Inhibition libération subst. P
+ -
Endorphines Hyperpolarisation mb dépolarisation n. 2d ordre
n. aff. Iaire
-
+
réc. subst. opioïdes
Subst. P
SYSTEME NERVEUX III – Le système somesthésique III.3 – La douleur III.3.1 – Une certaine finalité III.3.2 – Les nocicepteurs III.3.3 – Voies ascendantes III.3.4 – Perception de la douleur III.3.5 – Contrôle de la douleur Analgésie endogène Analgésie latérale = "théorie du portillon"
Aα, Aβ Aδ, C
+ n. 2d ordre
+
-
SYSTEME NERVEUX III – Le système somesthésique III.3 – La douleur III.3.1 – Une certaine finalité III.3.2 – Les nocicepteurs III.3.3 – Voies ascendantes III.3.4 – Perception de la douleur III.3.5 – Contrôle de la douleur III.3.6 – Lutte contre la douleur
traitement psychologique (perception douleur)
narcose alcool
morphine
électro-acuponcture stim. transcutanée Aα, Aβ
section
morphine
refroidissement bloqueurs cx Na+
refroidissement prostaglandines
SYSTEME NERVEUX III – Le système somesthésique III.1 – Les récepteurs III.2 – Les voies sensorielles III.3 – La douleur III.4 – La somesthésie orofaciale III.4.1 – Importance des sensations buccales
Face et région buccale sont les sources d'information dominantes chez les Mammifères Dents : sensibilité tactile parodontale sensibilité nociceptive pulpaire Cavité buccale = lieu exclusif de la gustation
Informations sensorielles utilisées lors de multiples performances motrices : manducatrices contrôle des sphincters labiaux, oesophagien et laryngien, de l'isthme du gosier, de la préhension des aliments et de la manipulation du bol alimentaire entre langue et joues… articulation de la voix
Cavité buccale = zone frontière entre extérocepteurs et entérocepteurs importance des sensations buccales dans le développement de l'individu et la place qu'elles occupent dans les pathologies psychiatriques
SYSTEME NERVEUX III – Le système somesthésique III.1 – Les récepteurs III.2 – Les voies sensorielles III.3 – La douleur III.4 – La somesthésie orofaciale III.4.1 – Importance des sensations buccales III.4.2 – Les voies sensorielles spécifiques = système trigéminal
Cortex Thalamus : n. ventro postéro médian ganglion de Gasser du trijumeau (V)
Mésencéphale
br. ophtalmique Pont médian
br. maxillaire
Complexe sensitif tri-géminal
br. mandibulaire n. principal n. spinal
Neurone 3ème ordre
Neurone 2d ordre Voie somesthésique Noyau principal
Noyau spinal
Neurone afférent primaire Voie nociceptive
Homunculus sensoriel D'après "Neurosciences", Purves et al. eds, 1999, De Boeck UniversitÊ
SYSTEME NERVEUX III – Le système somesthésique III.1 – Les récepteurs III.2 – Les voies sensorielles III.3 – La douleur III.4 – La somesthésie orofaciale III.4.1 – Importance des sensations buccales III.4.2 – Les voies sensorielles III.4.3 – La douleur pulpaire
Douleur dentaire = douleur ressentie au niveau des dents non odontogénique : neuralgie du trijumeau, zona, neurone accoustique… odontogénique douleur pulpaire
Pulpe dentaire met en jeu des messages exclusivement nociceptifs pulpe innervée par fibres Aδ et C uniquement stimulation de la pulpe ne fait apparaître que des sensations douloureuses, quel que soit le type de stimulus : chaud, froid, acide, solution hyperosmotique de glucose, percussion…
Perception des douleurs pulpaires fibres Aδ et C douleur rapide et douleur lente douleur rapportée localisation de la douleur est confuse avec incapacité d'identifier de manière précise la dent affectée
GENESE DES DOULEURS PULPAIRES Stimuli électriques ("pulpe testeur") Dépolarisation de l'axone des fibres Aδ au niveau des nœuds de Ranvier Stimuli thermiques (chaud, froid) et hyperosmotiques (sucres, CaCl2) théorie hydrodynamique de Brömström
Jet d'air
Système d'étanchéité
Dentine
Pulpe
Mouvement de liquide
Dentine très poreuse (tubules) mouvements de fluide (pulpe dentine) par capillarité Mouvements de fluide déforment la membrane des terminaisons libres nociceptives PA Changements brusques fibres Aδ changements progressifs fibres C
GENESE DES DOULEURS PULPAIRES Inflammation pulpaire (pulpalgie) libération de vasodilatateurs locaux (histamine, sérotonine, bradykinine) Histamine appliquée sur pulpe douleur + hyperalgie vasodilatation œdème pulpaire pression mouvements de fluide genèse douleur
SYSTEME NERVEUX I - Organisation générale du SN II - Principes de fonctionnement du SN III – Le système somesthésique IV – Le système moteur et la motricité
SYSTEME NERVEUX IV – Le système moteur et la motricité IV.1 – Fonctions motrices réflexes médullaires IV.1.1 – Structures médullaires responsables
Fibres sensorielles "intersegmentaires" "suprasegmentaires"
Racine dorsale
Fibres sensorielles afférentes "segmentaires"
Interneurone inhibiteur = inhibition réciproque
+ Interneurone de Renshaw Motoneurone α (60-80 µ ∅ )
+
- -
+
Racine ventrale Motoneurone γ
Unités motrices
Fuseau neuromusculaire
SYSTEME NERVEUX IV – Le système moteur et la motricité IV.1 – Fonctions réflexes médullaires IV.1.1 – Structures responsables IV.1.2 – Motricité réflexe
ETIREMENT du muscle
Fuseau neuromusculaire
Organe tendineux de Golgi
CONTRACTION du muscle
SYSTEME NERVEUX IV – Le système moteur et la motricité IV.1 – Fonctions réflexes médullaires IV.1.1 – Structures responsables IV.1.2 – Motricité réflexe IV.1.3 – Le réflexe myotatique IV.1.3.1 – Fuseau neuromusculaire
m. γ
Fibres intrafusales ( 9 à 12)
Ia Capsule
II m. α
m. γ Fibres extrafusales
Ia
mγ Fibres à sacs nucléaires n=3
II
mγ
Terminaisons Iaires
Fibres à chaînes nucléaires n=6à9 Terminaisons IIaires
Réflexe monosynaptique = connexion directe entre les neurones sensoriel et moteur : ex. : le réflexe myotatique rotulien Fibres Ia
+
Motoneurones α Fuseau neuromusculaire
Motoneurone γ n'intervient pas
SYSTEME NERVEUX IV – Le système moteur et la motricité IV.1 – Fonctions réflexes médullaires IV.1.1 – Structures responsables IV.1.2 – Motricité réflexe IV.1.3 – Le réflexe myotatique IV.1.3.1 – Fuseau neuromusculaire IV.1.3.2 – La boucle gamma
BOUCLE GAMMA Ιa
+
m. α m. γ
+
BOUCLE GAMMA Ιa
+
m. α m. γ
+
1ère possibilité : α et γ stimulés simultanément maintien efficacité du FN durant la contraction
Stim.
Enreg.
mot. α
Stim.
Enreg.
mot. α Ia
Ia mot. γ
1 kg
Activité FN
Contraction
1 kg
Activité FN
Contraction
BOUCLE GAMMA Fibres inter- ou suprasegmentaires
Ιa
+ +
m. α m. γ
2ème possibilité : γ stimulé indépendamment rôle dans tonus musculaire et maintien de la posture
SYSTEME NERVEUX IV – Le système moteur et la motricité IV.1 – Fonctions réflexes médullaires IV.1.1 – Structures responsables IV.1.2 – Motricité réflexe IV.1.3 – Le réflexe myotatique IV.1.3.1 – Fuseau neuromusculaire IV.1.3.2 – La boucle gamma IV.1.3.3 – Innervation réciproque
INNERVATION RECIPROQUE (Sherrington)
Ia
+
Fuseau neuromusculaire Muscle extenseur
activation
+ -
m. α
Muscle fléchisseur
inhibition
SYSTEME NERVEUX IV – Le système moteur et la motricité IV.1 – Fonctions réflexes médullaires IV.1.1 – Structures responsables IV.1.2 – Motricité réflexe IV.1.3 – Le réflexe myotatique IV.1.4 – Le réflexe myotatique inverse
Fibres musculaires
Capsule
ORGANE TENDINEUX DE GOLGI
Ib Fibrilles de collagène
Tendon
REFLEXE MYOTATIQUE INVERSE
Ib
-
+
+ +
m. α Muscle extenseur
inhibition Organe tendineux de Golgi
Muscle fléchisseur
activation
SYSTEME NERVEUX IV – Le système moteur et la motricité IV.1 – Fonctions réflexes médullaires IV.1.1 – Structures responsables IV.1.2 – Motricité réflexe IV.1.3 – Le réflexe myotatique IV.1.4 – Le réflexe myotatique inverse IV.1.5 – Le réflexe de flexion
Fibres nociceptives Aδ + +
+ -
m. α
activation
F E inhibition
Aie !
Réflexe de flexion = r. nociceptif = r. de défense
Réflexe de flexion – extension croisée
Fibres Aδ
E -
Flexion retrait jambe stimulée
F +
F -
E +
Extansion appui jambe opposée
SYSTEME NERVEUX IV – Le système moteur et la motricité IV.1 – Fonctions réflexes médullaires IV.1.1 – Structures responsables IV.1.2 – Motricité réflexe IV.1.3 – Le réflexe myotatique IV.1.4 – Le réflexe myotatique inverse IV.1.5 – Le réflexe de flexion IV.1.6 – Les circuits spinaux de la locomotion
Régions initiant la locomotion : pont, mésencéphale, subthalamus
Cervelet Tronc cérébral
Générateur médullaire de rythme
Motoneurones Interneurones
Muscles Articulations
SYSTEME NERVEUX IV – Le système moteur et la motricité IV.1 – Fonctions réflexes médullaires IV.1.1 – Structures responsables IV.1.2 – Motricité réflexe IV.1.3 – Le réflexe myotatique IV.1.4 – Le réflexe myotatique inverse IV.1.5 – Le réflexe de flexion IV.1.6 – Circuits spinaux de locomotion IV.1.7 – Application à la mastication
Extenseurs = élévateurs de la mandibule (masséter, temporal, ptérygoïdien interne) fléchisseurs = abaisseurs mandibule (ptérygoïdien externe, digastrique) Présence de récepteurs proprioceptifs FN (+ nombreux dans élévateurs) organes tendineux de Golgi récepteurs articulaires Ruffini (position de la mandibule) Pacini (début et fin de mouvement)
Facilitation agoniste : contraction du masséter facilite celle du temporal inhibition antagoniste des abaisseurs sur les élévateurs Tonus musculaire élévateurs (activité γ continue du noyau masticateur) empêche machoire de tomber sous l'effet de la pesanteur Tonus + forces visco-élastiques position de repos de la mandibule (arcades dentaires en inocclusion de 2 mm)
Réflexe de flexion = réflexe d'ouverture de la bouche pour éviter morsure langue réfl. nociceptif avec réponse effectrice du digastrique Générateur de la mastication noyau masticateur = noyau du V au niveau du mésencéphale programme moteur aboutissant au fonctionnement alterné des abaisseurs et des élévateurs et des propulseurs latéraux (diduction)
SYSTEME NERVEUX IV – Le système moteur et la motricité IV.1 – Fonctions réflexes médullaires IV.2 – Contrôle suprasegmentaire de la motricité IV.2.1 – Organisation du contrôle suprasegmentaire de la motricité
Cortex moteur
Ganglions de la base
Planification, commandes et guidage des mvts volontaires
filtrage des commandes appropriées du mvt
Cervelet
Tronc cérébral
coordination sensori-motrice
Mvts de base contrôle postural Voies extrapyramidales
Voies pyramidales 20% 80%
Musculature axiale
Musculature distale
activité réflexe posture
mvts fins, précis, volontaires
MOTRICITE TONIQUE
MOTRICITE PHASIQUE
SYSTEME NERVEUX IV – Le système moteur et la motricité IV.1 – Fonctions réflexes médullaires IV.2 – Contrôle suprasegmentaire de la motricité IV.2.1 – Organisation du contrôle suprasegmentaire IV.2.2– Les voies descendantes IV.2.2.1 – Les voies pyramidales
VOIES PYRAMIDALES Cortex Faisceau corticospinal Mésencéphale
Faisceau corticonucléaire
Noyaux des nerfs III, IV, V, VI, VII
Pont Bulbe caudal Faisceau corticospinal ventral : 20% Moelle épinière Musculature axiale
Faisceau corticospinal latéral : 80% Motoneurones α et γ Musculature distale
SYSTEME NERVEUX IV – Le système moteur et la motricité IV.2 – Contrôle suprasegmentaire de la motricité IV.2.1 – Organisation du contrôle suprasegmentaire IV.2.2 – Les voies descendantes IV.2.2.1 – Les voies pyramidales IV.2.2.2 – Les voies extrapyramidales
VOIES EXTRAPYRAMIDALES Tectum optique Noyau rouge Noyaux vestibulaires
Formation réticulée
Voie tecto-spinale Voie vestibulospinale Voie (cortico-) rubro-spinale
Voie (cortico-) réticulo-spinale
SYSTEME NERVEUX IV – Le système moteur et la motricité IV.2 – Contrôle suprasegmentaire de la motricité IV.2.1 – Organisation du contrôle suprasegmentaire IV.2.2 – Les voies descendantes IV.2.3 – Les fonctions motrices du tronc cérébral
Rôle de contrôle dans la motricité respiratoire, cardiaque, squelettique Noyau Rouge contrôle de la motricité des articulations comme le poignet Tectum optique reçoit afférences du système visuel contrôle de la position de la tête en relation avec la vision
Noyau vestibulaire afférences du VIII (cochléo-vestibulaire) issues des récepteurs de l'équilibre efférences vers FR et moelle épinière contrôle muscles nuque, dos, épaule, hanche Formation réticulée contrôle de la respiration, cardiovasculaire, veille-sommeil contrôle musculature axiale des ceintures scapulaire et pelvienne
FR + NV contrôle de l'équilibre postural mécanismes "rétroactifs" et "proactifs"
EMG biceps
gastrocnémien
Son
EFFET PROACTIF Adapté de "Neurosciences", Purves et al. eds, 1999, De Boeck Université
Commande centrale
Signal "proactif"
Mouvement d'un membre
Ajustement postural
agit en cas d'instabilité posturale anticipée
Instabilité posturale
Signal "rétroactif"
agit en cas d'instabilité posturale non anticipée
SYSTEME NERVEUX IV – Le système moteur et la motricité IV.2 – Contrôle suprasegmentaire de la motricité IV.2.1 – Organisation du contrôle suprasegmentaire IV.2.2 – Les voies descendantes IV.2.3 – Fonctions motrices du tronc IV.2.4 – Le cortex moteur
Cortex moteur supplémentaire Cortex prémoteur
Cortex moteur primaire Cortex somesthésique Voies éfférentes = f. pyramidal
réponses à intensités + élevées que CMP seul mouvements obtenus + complexes que CMP
60 % 20 % 20 %
D'après "Neurosciences", Purves et al. eds, 1999, De Boeck Université
Représentation somatotopique du CMP
Homunculus moteur
D'après "Neurosciences", Purves et al. eds, 1999, De Boeck Université
Appui sur 1 bouton activation CM + CS
Séquence mvts doigts (exécution) act. CM + CS + CMS
Séquence mvts doigts (répétition mentale) activation CMS seul
CM contrôle les mvts simples : exécution CP et surtout CMS interviennent dans la programmation et la planifications des mvts volontaires beaucoup plus complexes D'après "Neurosciences", Purves et al. eds, 1999, De Boeck Université
SYSTEME NERVEUX IV – Le système moteur et la motricité IV.2 – Contrôle suprasegmentaire de la motricité IV.2.1 – Organisation du contrôle suprasegmentaire IV.2.2 – Les voies descendantes IV.2.3 – Fonctions motrices du tronc IV.2.4 – Le cortex moteur IV.2.5 – Modulation de la motricité par le cervelet et ganglions de la base
GANGLIONS DE LA BASE Cortex
Entrées modulatrices
CERVELET Cortex
Caudé et putamen
Cortex cérébelleux
Noyaux de relais
Noyaux de relais
Thalamus
Thalamus
Entrées modulatrices
GANGLIONS DE LA BASE
rôle dans la planification, le démarage et l'arrêt des mvts surtout ceux à dimension cognitive complexe lésions déficits incapacité à planifier et exécuter des actes moteurs entiers : par exemple la maladie de Parkinson
CERVELET exécution harmonieuse et achèvement adapté des actes moteurs, particulièrement ceux avec guidage visuel le cervelet est capable de "prévoir" le déroulement probable d'un mvt et d'y apporter les corrections nécessaires durant son déroulement corrections indispensables dans les mvts rapides (balistiques) qui, sans le cervelet, dépasseraient leur but
Bien qu'il puisse y avoir des mouvements en l'absence des ganglions de la base ou du cervelet, ces systèmes assurent aux mouvements une planification adaptée et une exécution sans à-coups
SYSTEME NERVEUX I - Organisation générale du SN II - Principes de fonctionnement du SN III – Le système somesthésique IV – Le système moteur et la motricité V – Le système nerveux autonome V.1 – Généralités sur le SNA
SN central Axe effecteur secréteur
SN somatique
SN autonome
Environnement interne
Innervation viscérale
Axe sensoriel
Axe moteur
Environnement externe
Fonctions viscérales Glandes endocrines
Homéostasie
Vie de relation
Le SNA contrôle le rythme cardiaque, le fonctionnement du tube digestif ou de la vessie et participe à de multiples régulations : PA, T° corporelle Caractéristique du SNA = rapidité et intensité avec laquelle il modifie les fonctions viscérales : FC x 2 en 3-5 sec, PA x 2 en 10-15 sec et déclenche sudation en qques sec Autonome mais pas indépendant : reste sous contrôle de certaines structures supramédullaires
Le SNA fournit une capacité d'adaptation exceptionnelle autonomie de vie et de mouvement : ex. thermorégulation homéothermique
SNA
X
SNA
SYSTEME NERVEUX V – Le système nerveux autonome V.1 – Généralités sur le SNA V.2 – Organisation anatomique et fonctionnelle du SNA
2 grandes composantes au SNA système sympathique (ortho-) (Σ) système para-sympathique (paraΣ) (système mésentérique)
A l’inverse du neurone efférent unique du SN somatique, les voies efférentes Σ et paraΣ constituées de 2 neurones en série Ach (paraΣ) Ach Nor (Σ) effec teur
Ganglion n. préganglionnaire n. connecteur
n. postganglionnaire n. effecteur
fibres myélinisées au niveau du SNC
fibres amyéliniques périphérie
SYSTEME NERVEUX V – Le système nerveux autonome V.1 – Généralités sur le SNA V.2 – Organisation anatomique et fonctionnelle du SNA V.2.1 – Les voies efférentes sympathiques
Nerfs rachidiens
Chaîne sympathique paravertébrale Rameau communiquant blanc Rameau communiquant gris Ganglions sympathiques
Racine ventrale Racine dorsale Ganglions rachidiens
Vertèbre D'après "Neurosciences", Purves et al. eds, 1999, De Boeck Université
Centre primaire sympathique
Chaîne sympathique paravertébrale Fibres myélinisées B
? Rameau communiquant blanc
Zone intermédiolatérale Racine antérieure
Rameau communiquant gris Ganglion sympathique
neurones postganglionnaires (amyélin. C)
Organe cible
neurones préganglionnaires (myélin. B) Nerfs splanchniques coeliaque Ganglion prévertébral mésentérique sup mésentérique inf
1) g. cerv. sup. 2) g. c. moyen 3) g. étoilé
Dilate la pupille Inhibe la salivation Dilate les bronches diamètre vaisseaux
Crânien Cervical
T1
1 2 3
fréquence cardiaque et force contraction Inhibe la digestion Stimule piloérection et sécrétion sueur
Thoracique
Stimule production de glucose
g.c.
Lombaire
L2 g.m.s.
Sacré
g.m.i.
Diminue le péristaltisme Relâche la vessie Stimule l'éjaculation
SYSTEME NERVEUX V – Le système nerveux autonome V.1 – Généralités sur le SNA V.2 – Organisation anatomique et fonctionnelle du SNA V.2.1 – Les voies sympathiques V.2.2 – Les voies efférentes parasympathiques
Réduit le diamètre pupillaire et stimule la salivation Réduit le diamètre des bronches fréquence cardiaque et force contraction
1 2
VII
1 : g. ciliaire 2 : g. ptérygopalatin 3 : g. sousmaxillaire
III
3
IX
Crânien X
III oculomoteur VII facial IX glossopharyngien
Stimule la digestion
X pneumogastrique
Stimule libération de bile et sécrétions glandes digestives Stimule péristaltisme intestin et rectum Contracte la vessie
Sacré
Stimule l'érection nerfs pelviens et sacrés
g.c.
g.m.s. g.m.i.
SYSTEME NERVEUX V – Le système nerveux autonome V.1 – Généralités sur le SNA V.2 – Organisation anatomique et fonctionnelle du SNA V.2.1 – Les voies sympathiques V.2.2 – Les voies parasympathiques V.2.3 – Neuromédiateurs et récepteurs
NEUROTRANSMETTEURS
Para Σ
PRE
POST Ach (N,M)
Σ
PRE
PRE
Σ
médulo surrénale
effec teur
Ach (M) POST
effec teur
Ach (N,M)
Noradrénaline
(Dopamine) (GnRH)
(Ach)
effec teur
Ach (N,M)
(Somatostatine) (Neuropeptide Y)
Adrénaline et Noradrénaline dans le sang
RECEPTEURS CHOLINERGIQUES NICOTINIQUES Récepteurs canaux Na+ K+ rapides MUSCARINIQUES Récepteurs couplés à protéines Gq et phospholipase C DAG, IP3 et Ca++i , relativement lents Cohabitation réc. N et M au niveau de la synapse pré-ganglionnaire permet l'obtention d'un PPSE rapide suivi d'un PPSE lent modulation du signal (surtout au niveau Σ : dopamine et GnRH)
RECEPTEURS ADRENERGIQUES RECEPTEURS α α 1 (post-synaptiques) et α 2 (pré- et postsynaptiques α 1 couplés à protéines Gq et phospholipase C DAG, IP3 et Ca++ : contraction artérioles et sphincters, gluconéogénèse α 2 couplés à protéines Gi AMPc : sécrétion insuline, agrégation plaquet.
RECEPTEURS ADRENERGIQUES RECEPTEURS β β 1 et β 2 couplés à protéines Gs AMPc : β 1 tachycardie β 2 sécrétion insuline, vasodilation des vaisseaux musculaires Adrénaline stimule α et β Noradrénaline stimule plutôt α sensibilité à Adr ou Nor dépend de la répartition de ces récepteurs au niveau des cellules effectrices
Actions possibles sur durée de vie des neurotransmetteurs et sur stimulation ou blocage des récepteurs
nombreux agents pharmacologiques susceptibles de modifier l'activité du SNA parasympathomimétiques : agonistes réc. M, anticholinestérasiques parasympatholytiques : antagonistes réc. N et M, cholinestérasiques sympathomimétiques : agonistes α et β, inhibiteurs recapture, inhib. MAO sympatholytiques : antagonistes α et β, inhib. libération Nor et stokage granulaire
SYSTEME NERVEUX V – Le système nerveux autonome V.1 – Généralités sur le SNA V.2 – Organisation anatomique et fonctionnelle du SNA V.2.1 – Les voies sympathiques V.2.2 – Les voies parasympathiques V.2.3 – Récepteurs V.2.4 – Système mésentérique
Activité ± indépendante du SNA MAIS requiert l'intégrité du SNA S'étend dans la paroi de tout le tractus gastrointestinal sous forme de 2 plexus connectés : myentérique (motricité m. lisse) et sousmuqueux (sécrétion et absorption GI) Fonctionnement intrinsèque (selon profils moteurs pré-programmés) et extrinsèque par action du SNA Activité S et paraS modulée par les nombreux neurotransmetteurs du SN entérique (CCK, dynorphine, somatostatine, substance P…)
SYSTEME NERVEUX V – Le système nerveux autonome V.1 – Généralités sur le SNA V.2 – Organisation anatomique et fonctionnelle du SNA V.3 – Mise en jeu du SNA
Réponses du SNA pas de règle générale : Σ excitateur et paraΣ inhibiteur (ou inverse) Réponses Σ et paraΣ peuvent s'opposer, se conjuguer se succéder, mais toujours de manière coordonnée
SYSTEME NERVEUX V – Le système nerveux autonome V.1 – Généralités sur le SNA V.2 – Organisation anatomique et fonctionnelle du SNA V.3 – Mise en jeu du SNA V.3.1 Effets des stimulations Σ et paraΣ
Stimulation Σ
Dilatation pupille (effet α)
Stimulation paraΣ
Contraction pupille : éclairement contraction Contraction muscle ciliaire : convexité cristalin mise au point vision proche
Stimulation Σ
PEUT diminuer sécrétion par débit sanguin (vasoconstriction) Stimule fortement sécrétion glandes sudoripares (effet Ach)
Stimulation paraΣ
GLANDES SECRETRICES Sécrétion abondante au niveau : gl. nasales, lacrymales, salivaires, digestives buccales et gastriques
Stimulation Σ Très forte progression du bol alimentaire sécrétion pancréatique stimule glycogénolyse et néoglucogénèse hépatiques métabolisme de base
Stimulation paraΣ
péristaltisme et relâche sphincters accélère progression du bol alimentaire
Stimulation ÎŁ
Dilate les bronches
Stimulation paraÎŁ
Contracte les bronches
Stimulation Σ activité globale du cœur : effets chronotrope, inotrope, dromotrope >0 Vasocontriction des vx systémiques (effet α) Vasodilatation vx musculaires et coronaires (effet β 2) tend à PA
Stimulation paraΣ
activité globale du cœur Peu d'effets sur vx sauf vx de la face (vasodilatation rougissement)
tend à PA
Stimulation Σ par neurone préganglionnaire cholinergique Libération massive de NOR (20%) et d'ADR (80%) dans le sang NOR et ADR synthèse séparée innervation distincte stimulus différent hypoglycémie ADR asphyxie NOR Effets noradrénergiques + effets β adrénergiques : métabolisme + débit cardiaque effet anxiogène
Intérêt de ce type de sécrétion :
mise en jeu rapide (stim. Σ) effet durable ( jusqu'à 2 minutes ) effet généralisé sur toutes les cellules effets adrénergiques spécifiques
forte implication de la médullo-surrénale dans le "syndrome général d'adaptation" (stress)
SYSTEME NERVEUX V – Le système nerveux autonome V.1 – Généralités sur le SNA V.2 – Organisation anatomique et fonctionnelle du SNA V.3 – Mise en jeu du SNA V.3.1 - Effets des stimulations Σ et paraΣ V.3.2 - Activité tonique du SNA
Activité tonique du SNA permet à un système unique (Σ ou paraΣ) d' ou de l'activité d'un organe stimulé, par ou de ce tonus
Activité tonique Σ
artère relachée
act. Σ
Vasodilatation
act. Σ
Vasoconstriction
Tonus Σ
Activité tonique paraΣ Rythme cardiaque sinusal (cœur dénervé) : 95 bpm Tonus paraΣ frein vagal : 70 bpm Si act. paraΣ bradycardie ( Fc) Si paraΣ tachycardie ( Fc)
SYSTEME NERVEUX V – Le système nerveux autonome V.1 – Généralités sur le SNA V.2 – Organisation anatomique et fonctionnelle du SNA V.3 – Mise en jeu du SNA V.3.1 - Effets des stimulations Σ et paraΣ V.3.2 - Activité tonique du SNA V.3.3 - Conditions de mise en jeu du SNA
Système sympathique Mise en jeu souvent rapide, massive et globale, même si actions plus localisées et Activé, dans ce cas, en réponse à un traumatisme ( physique, psychique, nociceptif ou non) et pour lui faire face (réaction de type " flight or fight ")
Réponses "cataboliques" destinées à mettre l'organisme en conditions optimales pour faire face au traumatisme déclenchant : stimulation des fonctions métaboliques, cardio-respiratoires, vasculaires et de la vigilance Réponses peuvent se faire aux dépens des régulations homéostasiques MAIS possibilité de réponses plus localisées : vasomotricité cutanée locale
Système parasympathique Mise en jeu plus localisée, plus ponctuelle et concernant un nombre restreint d'organes Système paraΣ fonctionne dans la durée et " plus silencieusement " que système Σ: particulièrement impliqué dans le maintien de l'homéostasie ( fonction anabolique)
Réponses Σ et paraΣ parfois opposées les deux systèmes ne peuvent être fortement sollicités en même temps notion de balance sympatho-vagale
SYSTEME NERVEUX V – Le système nerveux autonome V.1 – Généralités sur le SNA V.2 – Organisation anatomique et fonctionnelle du SNA V.3 – Mise en jeu du SNA V.3.1 - Effets des stimulations Σ et paraΣ V.3.2 - Activité tonique du SNA V.3.3 - Conditions de mise en jeu du SNA V.3.4 - Mise en jeu réflexe du SNA
Informations sensorielles et nociceptives
Récepteurs viscéraux Organe cible
REFLEXES SYMPATHIQUES
Exemples : Réflexe sympathique de sudation en réponse à un échauffement local de la peau
Sécrétion de rénine au niveau du rein en réponse à une chute de la volémie
Noyaux du IX et X Vers cœur et poumons IX X
IX X
Formation réticulée
Noyau du tractus solitaire
Barorécepteurs ( ou de PA) Chémorécepteurs ( ou de PO2 et/ou PCO2) Crosse aortique Sinus carotidien
REFLEXES PARASYMPATHIQUES
Autres exemples : réflexes viscéraux digestifs activation paraΣ des sécrétions salivaires et gastriques à la vue et l'odeur des aliments réflexe de vidange vésicale ou rectale en réponse à la distension de la vessie ou du rectum
SYSTEME NERVEUX V – Le système nerveux autonome V.1 – Généralités sur le SNA V.2 – Organisation anatomique et fonctionnelle du SNA V.3 – Mise en jeu du SNA V.3.1 - Effets des stimulations Σ et paraΣ V.3.2 - Activité tonique du SNA V.3.3 - Conditions de mise en jeu du SNA V.3.4 – Mise en jeu réflexe du SNA V.3.5 – Contrôle supramédullaire de l'activité du SNA
La mise en jeu du SNA se fait le plus souvent par le biais d’arcs réflexes MAIS possibilité de contrôle volontaire de ces réflexes : respiration, défécation, miction
SNA sous contrôle de structures supramédullaires
SYSTEME LIMBIQUE Thermorégulation Contrôle prise eau Contrôle prise aliments
c. de contrôle vésical c. vasoconstricteur
c. apneustique "centre" respiratoire
c. cardiomodérateur
Merci de votre attention