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MÉMOIRE DE FIN D’ANNÉE HOME FOR LESS OPEN-AIR CINEMA SERRE COMME ARCHITECTURE CORPS DE VILLE MAISONS UNIFAMILIALES
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MÉMOIRE DE FIN D’ANNÉE BRUXELLES, BELGIQUE, 2017
VERS UNE ARCHITECTURE VERNACULAIRE CONTEMPORAINE Comment moderniser le traditionnel et retourner aux sources ? Les héritiers du Régionalisme Critique ?
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“Trop souvent, dans le domaine de la construction, l’aspiration à la modernité dans les pays en développement donne de mauvais résultats sur les plans économique et culturel. Techniques et matériaux traditionnels sont alors abandonnés au profit de matériaux et de produits d’importation coûteux et parfois peu efficaces sur le plan énergétique, une façon de faire qui ne profite qu’aux seuls fabricants des pays plus avancés. Au pire, cela se traduira par l’apparition de bâtiments aux formes et aux matières venues d’ailleurs, qui ne dureront pas et seront difficiles à entretenir. Leur seul mérite sera de donner une touche de nouveauté pendant un temps.” - Paul Finch
Nous sommes dans une ère où l’Occident se préoccupe des impératifs de constructions durables, tandis que les pays en voie de développement sont à la recherche de constructions fonctionnelles. Ces pays émergents, veulent à leur tour entrer dans la voie de la modernisation. En matière d’architecture, le progrès des techniques et des sciences occidentales, a été possible grâce aux échanges internationaux et leurs structures économiques. Due à la mondialisation, cette prouesse a eu pour répercussion d’influencer les cultures en voie de développement, comme modèle de constructions à suivre. Souvent copiée, la construction moderne ne s’adapte pas aux besoins des cultures traditionnelles sur les plans économique et culturel. La modernité technique et scientifique est basée sur un monde économique qui est propre à la culture occidentale. La globalisation de l’architecture engendre une réelle mise en question du rôle de l’architecte (occidental) dans les pays en voie de développement. “Pour entrer dans la voie de la modernisation, faut-il jeter par-dessus bord le vieux passé culturel qui a été la raison d’être d’un peuple ?” Ce dilemme est présenté par le philosophe français Paul Ricoeur dans son ouvrage Histoire et Vérité: “C’est souvent sous la forme d’un dilemme et même d’un cercle vicieux que le problème se pose; en effet la lutte contre les puissances coloniales et les luttes de libération n’ont pu être menées qu’en revendiquant une personnalité propre; car cette lutte n’était pas seulement motivée par l’exploitation économique mais plus profondément par la substitution de personnalité de que l’ère coloniale avait provoquée. Il fallait donc d’abord retrouver cette personnalité profonde, la ré-enraciner dans un passé afin de nourrir de sève la revendication nationale. D’où le paradoxe : il faut d’une part se ré-enraciner dans son passé, se refaire
une âme nationale et dresser cette revendication spirituelle et culturelle face à la personnalité du colonisateur. Mais il faut en même temps, pour entrer dans la civilisation moderne, entrer dans la rationalité scientifique, technique, politique qui exige bien souvent l’abandon pur et simple de tout un passé culturel. C’est un fait: toute culture ne peut supporter et absorber le choc de la civilisation mondiale. Voila le paradoxe: comment se moderniser et retourner aux sources ? Comment réveiller une vieille culture endormie et entrer dans la civilisation universelle ?” L’architecture des pays en voie de développement est retenue dans un conflit de deux nécessités divergentes : celle de la conservationLesd’un héritage culturel et d’autre part celle du héritiers du Régionalisme Critique ? progrès et de l’accès à la civilisation universelle. Aujourd’hui, l’exploration “arrière-garde”! : médiation critique du glocal (critique du global et local) culturelles anthropiques d’un lieu (lieux artificiels) & d’alternatives synthétisant cesidentités nécessités antinomiques est entreprise par de genius loci (Christian Norberg-Schulz) Fonction du Lieu-Forme Frampton) nouvelles constructions. Celles-ciRésistance s’inspirent de (Kenneth l’architecture vernaculaire, modes d’habiter c’est-à-dire d’une architecture sans architectes. Peut-on parler d’architecture identités culturelles naturelles d’un lieu (lieux naturels) & genius loci (Christian Norberg-Schulz) Nature vernaculaire contemporaine ou est-ce paradoxal ? Les propos émis par Paul Culture vs. Nature (Kenneth Frampton) de faire Ricoeur sur ce paradoxe, seront le thème manières principal de notre problématique: Visuel vs. Tactile (Kenneth Frampton) Conception Comment moderniser le traditionnel etmatériaux retourner aux sources ? & techniques
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FIG. 0! SYNTHÈSE D’ARCHITECTURE NÉO-VERNACULAIRE
CONCEPTION
IDENTITÉS CULTURELLES
CRITÈRES
MODES D’HABITER &
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MANIÈRES DE FAIRE
MATÉRIAUX
VERNACULAIRE LOCAL
espaces d’expériences lieux signifiants Genius Loci
UNIVERSALISME GLOBAL
MÉDIATION CRITIQUE DU GLOCAL
Fonction Résistance du Lieu-Forme Genius Loci Plus-value de l'architecte savoirs-faire de techniques industrielles apport d’un architecte ayant eu une formation occidentale
Nature Culture vs. Nature Genius Loci
Conception
TECHNIQUES
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HOME FOR LESS PROJET : IN-BETWEEN CONSTRUIT BRUXELLES, BELGIQUE, 2017
Initié et porté par la Cellule Capteur et Créateur de Logements Bruxelles (L’Ilot asbl) et réalisé en étroite collaboration avec les responsables de la section ‘Architecture construite’ de l’ULB, le Collectif Baya asbl, et l’Armée du Salut, le projet HOME for LESS entend lutter efficacement contre l’exclusion au logement, par la construction de modules de logements, qui seront ensuite positionnés dans les espaces vides. Partant du fait saillant que de plus en plus de personnes en situation de précarité vivant sur le territoire de Bruxelles-Capitale se voient, à titre temporaire ou plus durablement, exclues du logement, l’asbl L’Ilot, porteuse du projet, a décidé de lancer le projet HOME for LESS. L’Ilot ne cesse de constater que de nombreux immeubles sont vides dans la capitale bruxelloise, mais pourraient, par une action conjointe entre professionnels du social et de la brique, être remis sur le marché locatif. C’est ainsi que L’Ilot et ses partenaires, ont décidé d’unir leurs compétences et expertises spécifiques autour d’un projet visant la réhabilitation d’espaces inoccupés au bénéfice de personnes exclues du logement. Le projet HOME for LESS a pour objectif de mettre à la disposition de personnes sans abri des modules de logement conçus et réalisés par les étudiant.e.s architectes qui devront prendre en compte l’environnement direct et indirect d’espaces vides et travailler prioritairement à partir de matériaux de récupération. Le projet se développera dans des bâtiments vides appartenant à L’Armée du Salut, et les logements créés seront mis à la disposition de personnes accompagnées par les services professionnels d’aide aux personnes sans abri membres de la cellule Capteur et Créateur de Logements de L’Ilot. Ce projet représente une solution durable, innovante et inclusive et permettra de palier aux effets de la crise du logement, et, plus largement de la précarité et du « sans-abrisme ».
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page de gauche : plan d’implantation en bas : photo panoramique du projet In-Between
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croquis : variations de différents scénarios
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page de gauche : photos vue de l’espace «entre-deux» AVANT-APRÈS page de droite : plan & coupe AA’ A’
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page de gauche : mode d’emploi à la construction des murs et du sol page de droite : modélisation des détails constructifs du logement
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OPEN-AIR CINEMA HAY MOHAMMEDI CASABLANCA, MAROC, 2015
Aujourd’hui, le cinéma casablancais est en déclin. Pour promouvoir cette culture populaire du cinéma et de la musique, le projet propose un cinéma open-air. Vu le grand nombre de lycéens, d’écoles de formations et d’établissement scolaire, le projet apporte une activité extra-scolaire manquante dans le quartier de Hay Mohammedi. Un lieu qui permet aux jeunes lycéens du quartier de retrouver un entre-deux entre la ville et la maison. Le projet est un centre de deux salles de cinéma, l’un couvert , l’autre à ciel ouvert dans une cour entouré de plusieurs espaces de restauration, tels que des snacks, restaurant, café, bar. L’idée est de permettre d’adapter la notion de food-court, dans un lieu plus accessible et adapté d’un quartier populaire. Cet endroit pourra être géré par des jeunes et créer ainsi favorablement de l’emploi au travers du centre de formation Bachir El Kheir. Les espaces de détente et les terrasses se fondent avec l’espace du cinéma open-air, générant une nouvelle manière de partager une séance au cinéma.
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sur cette page: croquis vue dans la galerie du cinĂŠma plein-air
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sur cette page: plan rdc page de droite: coupe aa’
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sur cette page: plan r+1 page de droite: coupe bb’, cc’, dd’
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croquis : vue de nuit du cinema plein-air entrée principale de l’intérieur
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croquis: entrée principale de l’extérieur terrasses supérieur du cinéma open-air vue du cinéma intérieur
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SERRE COMME ARCHITECTURE CHARLEROI, BELGIQUE, 2014
Le projet propose une rétrospective sur le maraichage au coeur de Charleroi. Le maraîchage est la culture de légumes, des fruits à usage alimentaire, de manière organisée, c’est-à-dire dans le but d’en vivre ou même d’en faire un profit. À partir de cette thématique de groupe, le projet se présente comme un grand hangar de béton et de verre, ré-adapté en logements. La force du projet se situe dans le lien architectural entre le maraichage et les logements. Comme les travaux de Lacaton & Vassal, la serre est réutilisée comme architecture. La serre est intéressante, comme espace de transition entre bâti et non bâti, qui peut faire fonctionner un logement avec son extérieur, ce n’est donc pas un espace cultivable. La ruelle d’accès se présente comme une galerie qui fonctionne comme une serre, on peut donc y cultiver, des tomates, des concombres et autres. Au niveau des logements, il y a cinq types d’habitats différents, qui vont de un à quatre personnes. Les espaces jours sont au RDC, tandis que les espaces nuit au 1er. La serre est donc un espace complémentaire capable de produire un climat de façon remarquable. Il faut bien sur des dispositifs pour qu’elle soit habitable. Cette serre permet plusieurs usages selon les envies des habitants, par exemple :un espace bricolage comme garage, pour se changer après avoir travailler aux potagers, et surtout un espace secondaire de séjour selon les différentes envies des habitants. Plusieurs équipements, tels que des ouvrants automatiques pour la ventilation, un récupérateur de chaleur et une récupération des eaux de pluie pour les WC et les potagers, maintiennent le bon fonctionnement de la serre. Une salle commune, un lieu de stockage, ainsi que des pavillons de compost et une aire de jeux servent d’équipements communs.
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photomontages: Peace & Farm in Charleroi City
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page de gauche: plan de masse rdc sur cette page: les 5 typologies
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coupe et ĂŠquipements de la serre
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photomontage: dĂŠjeuner dans la galerie des habitations
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sur cette page: coupe-perspective page de gauche: schéma d’occupation
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CORPS DE VILLE BRUXELLES, BELGIQUE, 2014
« Le vide est la vraie richesse de la ville, non pas dans ce qu’elle est aujourd’hui, mais dans son devenir. Il matérialise la possibilité de sa métamorphose, avec des interactions entre ce qui est et ce qui va être. » - Dominique Perrault
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1. LA BARRE. Un parrallélipipède rectangle cadrant le square Jacques Brel par sa monumentalité.
3. Comme un mobilier urbain, il s’adapte à son environnement. Une étagère destinée à offrir des différents savoirs.
2. Soudain, il se soulèva pour libérer le sol.
4. Un lieu remarquable par une imposante structure, un lieu pour apprendre.
10. Chaque étagère se parcourt au travers d’espaces dilatés ou compressés. Tel un apprenti, on se laisse se promene
5. Chacun de ces quatres programmes sont métaphoriquement des boîtes d’apprentisage.
6. Ces boîtes sont positionnées selon un intêret commun: Apprendre & Rencontrer
7. Entre chaque programme se crée une interaction sociale
8. La création d’une circualtion verticale externe, casse l’horizontalité de l’étagère
er suivant une ligne continue, un fil rouge...
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de bas en haut: r+1, r+2, r+3
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coupe-perspective aa’
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MAISONS UNIFAMILIALES LIEU FICTIF, 2013
Dans une campagne s’implantent cinq maisons mitoyennes. Chacune comporte un patio de lumière auquel les pièces de la maison vivent autour. Les versants de toiture traditionnelle sont inversés, renforçant l’apport de lumière à l’intérieur. Pour accentuer les relations spatiales, la maison offre des espaces compressés ou dilatés, permettant ainsi des échanges visuels autour du patio. La circulation est adjacente au patio et les pièces de jour se situent au rezde-chaussée tandis que les pièces de nuits sont à l’étage.
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sur cette page: coupe axonomĂŠtrique
1. entrĂŠe 2. cuisine 3. sĂŠjour 4. terrasse 5. chambre
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sur cette page: plan du r+1 et rdc page de droite: coupes aa’ et bb’
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photomontage: vue depuis la cuisine
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photomontage: vue d’une chambre à coucher
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rendus numĂŠriques : ArchiCAD
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