Alexandre
DAGUERRE PAYSAGISTE DPLG PORTFOLIO 2020
profil
alexandre
3, Rue des Mortiers 49000 ANGERS
DAGUERRE
06.43.30.54.88 @
paysagiste dplg
1993 à Bayonne / Pyrénées-Atlantiques
Formations scolaires 2013-2018
Compétences Cad
Auto
Diplôme Paysagiste DPLG, École Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Bordeaux,
2008-2011
Maîtrise en Architecture de Paysage, Université de Montréal (année d’échange universitaire) BTS Design d’Espace, Lycée Cantau à Anglet Baccalauréat STI Arts-Appliqués, Lycée Cantau à Anglet
tosh
op
Illustrator
mention Félicitations du Jury
2011-2013
Pho
Pack Office
P(A)NSER L’ESTUAIRE DE L’ADOUR comme outil d’une nouvelle urbanité*
2016-2017
goony.ad@gmail.com
Sket
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sign
InDe
depuis
2019
Télépilote drone professionnel
Expériences professionnelles depuis sept.
2018
Chargé d’études - Télépilote de drone au sein de l’agence Résonance Urbanisme et Paysage à Écouflant (49). Conception pour projets urbains phases DIAG, ESQ, AVP, PRO. Assistant pour représentations graphiques (manuelles ou infographiques) de type axonométries, perspectives, coupes, plans, schémas de principe, etc. Télépilote de drone : prise de photos/vidéos aériennes pour suivis de chantiers, diagnostics et inspections paysagères ; montages vidéos pour présentation projets finalisés.
2017
Stage de 2 mois au sein de la Mission Urbanisme Opérationnel de la Communauté d’Agglomération Pays-Basque. Analyse paysagère d’un site en cours d’acquisition par la CAPB, découverte du rôle de maître d’ouvrage.
2016
Stage de 6 semaines au sein de l’agence de paysage « Ook » à Bordeaux (avec Hervé Gastel pour maître de stage) : phases de conception, simulations de projets, présentation concours, perfectionnement et application des connaissances informatiques.
2015-16
Monitorat au sein de l’ENSAP Bordeaux en tant que jardinier chargé de l’entretien et porteur d’initiatives dans les jardins de l’école.
2014
Stage de 8 semaines au sein du parc écologique IZADIA à Anglet. Réalisation de projets de valorisation d’aménagements, détaillés dans des fiches actions. Rencontres et échanges avec le service environnement ainsi que les élus et acteurs du site.
depuis
2012
Emploi durant l’ensemble des vacances scolaires en tant que crémier aux Halles de Biarritz pour la « Crèmerie Olga » : rapport direct et concret avec la clientèle.
2012
Stage de 6 semaines de fin de première année de BTS Design d’Espace chez l’architecte-paysagiste Xabi Arbelbide : suivi de chantiers, réalisation de diagnostics, perfectionnement et application des connaissances informatiques.
Mais aussi
+
Mon projet professionnel s’est élaboré progressivement dans le secteur de l’aménagement paysager. J’ai effectué des formations qui m’ont apportées des connaissances techniques, qui m’ont aussi rapproché du domaine artistique (dessin, couleurs, informatique...) et qui ont attisé ma sensibilité au paysage. Bien que mes expériences professionnelles se résument à une expérience en agence, des stages et des travaux saisonniers, cela fait près de 8 ans que je côtoie le monde du travail et ses valeurs. Trois de celles-ci me tiennent à cœur : investissement, précision et rigueur. Ainsi, ma curiosité, ma détermination ainsi que mon désir d’apprendre et d’enrichir mes connaissances me permettent de mettre en œuvre mes capacités dans de nouveaux domaines. En l’occurrence, le pseudonyme « Gizon » me permet d’approfondir mes investigations graphiques et m’ouvre de nouvelles portes extra-professionnelles (expositions, prestations graphisme, etc). Vous pouvez retrouver l’ensemble de ce travail sur www.gizon.fr
savoir-faire
Le PROJET de paysage PROJET FLASH - Concours Réhabilitation « flash » de la gare SNCF de St Eulalie / Carbon-Blanc PASAIA - Stratégies paysagères pour un territoire en mutation MAINTENIR LES BERGES ‘À FLOTS’ - Application des phytotechnologies en réponse à enjeu environnemental territorial LES PAYSAGES DE L’INNOVATION - L’utopie comme stratégie
etudeS de territoires TRAVAIL DE FIN D’ÉTUDE - P(a)nser l’estuaire de l’Adour 100 ANS Paysage - ANGLET, un littoral entre deux eaux
espaces & mises en scene SUR LES FLOTS - Parcours urbain pour révéler MENDIAK HARATAGO - Jardin particulier à Ahetze HISTOIRE DE CAGETTE - Questionner le matériau ASPIRER AU MOUVEMENT - Art & Paysage
& PUIS EXPÉRIMENTATIONS PLASTIQUES RENCONTRES PAYSAGÈRES DES RESTES DE DAGUERRÉOTYPE
travaux professionnels ou extra-scolaires travaux étudiants intérêts personnels
LE PROJET DE PAYSAGE Urbain ou rural, le projet de paysage rassemble de nombreux acteurs et facteurs tous spécifiques. Le principe est de révéler les enjeux clés afin d’établir une stratégie de projet percutante pour mettre en scène l’espace et enfin répondre à la problématique. Il convient donc de s’imprégner du contexte puis d’apporter un regard neuf et décisif sur le paysage.
LA CLAIRIÈRE CONNECTÉE LE SITE ET SES ENJEUX
Concours étudiant organisé par la SNCF et réalisé avec Anselme ARNAUD - Première MENTION.
Les développements urbains et paysagers de la gare de Ste-Eulalie-CarbonBlanc doivent s’inscrire à différentes échelles : ECHELLE TERRITORIALE La gare s’inscrit dans un réseau de transports collectifs qui est en cohérence avec la structure du territoire. ECHELLE URBAINE La gare comme entrée de ville qualitative. Elle peut également contribuer à la création d’un espace convivial et accueillant pour les habitants de la commune. ECHELLE DU SITE La gare est vouée à muter pour accueillir un nombre croissant de voyageurs.
un espace associé à un réseau métropolitain
intégration dans un maillage de clairière
la gare comme élément rayonnant à l’échelle de la commune
La nuisance sonore préserve les espaces de la gare et du pont de la pression foncière. Cette forme de « non hospitalité » à la construction leur confère une place singulière dans la ville. Ce territoire en pleine mutation aspire à acquérir une identité propre. L’aspect champêtre des lieux amène à développer un projet basé sur une réinterprétation de la nature en s’appuyant sur des attentes contemporaines. La situation géographique de la gare de St Eulalie Carbon-Blanc, ne permet pas de valoriser le transport ferroviaire local. L’espace en question est isolé visuellement. « L’axe vert » mis en place propose de reconnecter physiquement le lieu de vie des carbonblannais à cet voie de communication. En s’accrochant aux éléments identitaires de la ville ; de la Mairie à la zone commerciale en passant par l’entrée de ville et l’église Saint Paulin, il tente d’impulser une dynamique vers la gare. Associés à cela, des modules lumineux ponctuent le cheminement. Ils apparaissent comme des veilleuses qui guident le riverain vers la clairière. Ce désir de connexion est également mis en valeur par la présence de « flash code » positionné sur le module, qui renseigne sur les horaires de passage du train. La commune peut également s’approprier cet outil de communication afin de transmettre ses propres informations. Les modules deviennent de nouveaux supports de communication pour les différentes institutions.
E
UCTUR
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> les pieds de murs sont superficiellement creusés pour implanter une prairie fleurie > les fr une peinanchissements sont ma ture au sol térialisé s
par
Séquence - Clairière Cette valorisation doit passer par une forme paysagère marquante et emblématique des espaces naturels et ruraux présents à l’échelle du grand paysage. Les masses boisées existantes sur le site insèrent la gare dans un paysage champêtre. L’espace central, dépourvu de végétation, laisse entrevoir l’existence d’une clairière. Cet élément paysager est fortement ancré dans le paysage puisqu’un maillage de clairière préexiste localement. L’effet de surprise provoqué par l’aménagement repose sur le contraste entre la partie ombragée, insufflée par un renforcement de la dynamique végétale le long de l’axe routier et la partie lumineuse de la prairie fleurie centrale. Ce travail effectué sur la lumière se fait également ressentir par les voyageurs à l’intérieur du train lorsqu’ils arrivent en gare. Séquence – Sous-bois Le passage ombragé est propice à la fabrication d’un sous-bois. Il sera néanmoins éclairé pour le rendre plus praticable. La réinterprétation d’un élément paysager naturel permet d’articuler la promenade à la séquence précédente. Séquence - Connexion Pour connecter les habitants à ces séquences de paysages champêtres idéalisés, un fil fleuri associé de peinture verte viendra longer les façades le long des axes principaux. Des installations lumineuses « connectées » viendront également ponctuer ces circulations. Les séquences tentent d’apporter du sens au territoire en impulsant une dynamique naturelle dans un néo-paysage urbain.
PASAIA STRATÉGIES PAYSAGÈRES POUR UN TERRITOIRE EN MUTATION Projet réalisé en deuxième année DPLG avec Benjamin ETIEMBRE.
Comment des formes singulières et fédératrices peuvent provoquer de nouvelles rencontres dans l’espace public ?
?
La plaque portuaire de Pasaia est prise entre deux versants à l’ouest et à l’est. A la rencontre de deux époques d’aménagement, avec la ville associée au petit port à l’ouest et la ville composée de grands ensembles à l’est, la plaque correspond au seul espace plat, à la rencontre de deux temps. Le parti à été de conserver cette sensation de platitude en imposant un certain gabarit aux îlots bâtis, afin que ceux-ci apparaissent comme un trait d’union entre les deux versants. Un grand espace central fédère les habitants via un parc correspondant autrefois à des entrepôts industriels.
PANSER UN QUARTIER LA PHYTOREMÉDIATION AU CŒUR DU PROCESSUS DE PROJET
Plan de la plaque portuaire à 30 ans 1/2000e
N
BLOCS EVOLUTIFS DU RAPPORT ENTRE PARC & ILÔTS
L’objet de cet exercice est d’accompagner progressivement la ville vers cette mutation, autant structurelle que sociale. Ce processus requiert un certains temps. Le principe a donc été de s’appuyer sur ce temps de manœuvre pour mettre en place un système de phytoépuration et phytoremédiation afin d’assainir une partie des espaces habités jusqu’alors pollués par les anciennes pratiques industrielles. La démarche se décompose donc en différentes étapes et varie selon l’espace traité. Accessibles, inaccessibles, ces milieux naturellement artificiels absorbent les métaux plus ou moins lourds et les stockent dans leur feuillage. Une gestion tournante est mise en place afin de récolter ces déchets verts « toxiques ». Cela nécessite de gérer l’accessibilité ou non à certains espaces. Progressivement, des cheminements évoluent à travers ces espaces pour laisser place à quelques îlots bâtis. D’anciens entrepôts sont identifiés, conservés et réhabilités. Les fonctions évoluent progressivement pour laisser place à un véritable espace de vie au cœur de Pasaia.
MAINTENIR LES BERGES ‘À FLOT’
LA RIVIÈRE CHÂTEAUGUAY : PROPOSITION D’AMÉNAGEMENT CONTRE L’ÉROSION À L’AIDE DE TECHNIQUES DE GÉNIE VÉGÉTAL
Projet réalisé dans le cadre de l’année d’échange universitaire avec l’Université de Montréal. En groupe avec Louis-Philippe LÉTOURNEAU rivière Châteauguay fleuve Saint-Laurent
station 3 milieux humides
Depuis quelques années, le phénomène de l’érosion des berges fait de plus en plus les grands titres de l’actualité. Si, au départ, l’érosion des berges est un phénomène naturel, ses cycles s’en trouvent aujourd’hui fréquemment modifiés. En effet, en raison de nombreuses pressions anthropiques telles que le déboisement des berges, leurs artificialisations ou bien encore le réchauffement climatique pour ne nommer que celles-ci ; ce phénomène est régulièrement aggravé. L’érosion des berges est souvent néfaste pour la santé et l’environnement car celle-ci peut engendrer une dégradation de la qualité des cours d’eau en raison de l’important apport en sédiments, métaux et autres contaminants. Ce constat est particulièrement alarmant dans de nombreuses rivières du Québec, et ce principalement en Montérégie.
station 1
zone urbaine
N
station 2 zone agricole
station 1 PROMENADE SUR QUAIS
Coupe du projet envisagé // EMPIERREMENT DE PIED SURMONTÉ DE CAISSONS VÉGÉTALISÉS
ensemencement des surfaces travaillées agrafes de fixation du géotextile avec des fers à béton recourbés, Ø6 mm, longueur totale 80 cm (60 cm, 10 cm, 10 cm) -haut de berge : 2 pouces/m2 - caissons : 3 pièces/m/niveau ramilles de saules, Ø 1-3 cm, longueur ≥ 80 cm, et arbustes, h 60-90 cm, densité variable tiges d’acier d’’armature, Ø 14 mm, longueur 50 cm longrines, Ø 25-30 cm, longueur variable ≥3m moises, Ø 10-20 cm, longueur variable 1-4 m
matériaux gravelo-terreux en remblai chemise drainante, matériaux pierreux compacté par couche enrochement non gélif, diamètre moyen
profil de terrain initial Géotextiles
Sommet : treillis biodégradable de coco tissé, densité ≥ 700g/m2, largeur ≥ 2 m Hors eau : treillis biodégradable de coco tissé, densité ≥ 700g/m2, largeur ≥ 2 ou 3 m Enrochement : géotextile synthétique non tissé
station 2 SOUTIEN DE LA VOIE CARROSSABLE
ensemencement des surfaces travaillées
Coupe du projet envisagé // CAISSONS VÉGÉTALISÉS
agrafes de fixation du géotextile avec des fers à béton recourbés, Ø6 mm, longueur totale 80 cm (60 cm, 10 cm, 10 cm) -haut de berge : 2 pouces/m2 - caissons : 3 pièces/m/niveau ramilles de saules, Ø 1-3 cm, longueur ≥ 80 cm, et arbustes, h 60-90 cm, densité variable tiges d’acier d’’armature, Ø 14 mm, longueur 50 cm longrines, Ø 25-30 longueur variable ≥ 3 m
cm,
moises, Ø 10-20 cm, longueur variable 1-4 m matériaux gravelo-terreux en remblai chemise drainante, matériaux pierreux compacté par couche inclinaison de l’ouvrage
≥ 5°
station 3 MAINTIEN DE LA BERGE AGRICOLE
Coupe du projet envisagé //FASCINE DE SAULES EN PIED ET COUCHES DE BRANCHES À REJETS ensemencement des surfaces travaillées pieux de saules ou autres, battus mécaniquement, pour fixation des couches de branches, Ø 6-10 cm, longueur ≥ 100 cm, espacement longitudinal et latéral des pieux 80-100 cm et fil de fer recuit Ø ≥ 3 mm branches de saules vivantes avec ramilles, Ø 1-3 cm, longueur ≥ 2.0 m, 30 à 40 pouces/ml, recouvertes de matériaux terreux, épaisseur ~ 5 cm ; ajout d’un ensemencement herbacé
0
1
2
4 profil de terrain initial
branches de saules capables de rejeter, Ø 2-4 cm, longueur ≥ 2.0 m, environ 25 pouces/ml en alternant avec des matériaux terreux compactés et fil de fer recuit Ø ≥ 3 mm ramilles de saules, Ø 0.5 - 0.2 cm, longueur ≥ 70 cm, environ 40 pouces/ml
LES PAYSAGES DE L’INNOVATION
L’UTOPIE COMME STRATÉGIE DE PROJET
Projet réalisé dans le cadre de l’année d’échange universtitaire avec l’Université de Montréal. En groupe avec Marianne PASCUAL et Émilie LANGLOIS
Autrefois une porte d’entrée vers le site de l’Expo 67, le secteur Bridge Wellington de Montréal est intimement lié à l’histoire de l’exposition universelle de 1967. Bien que le lien physique entre les deux secteurs ait été rompu, celui-ci persiste dans la mémoire collective des Montréalais. Ainsi, l’Expo 67 agit comme ancrage conceptuel initial du projet des Paysages de l’innovation.
Nombreux sont les bâtiments et structures de l’Expo 67 qui marquent le paysage de Montréal. Ils sont des legs importants qui participent à créer l’identité visuelle de la ville. Toutefois, le secteur à l’étude a été marqué de manière différente par le passage de l’Expo 67. Contrairement au reste de la ville, l’événement y a laissé d’importants vides. Ces cicatrices défigurent et déconstruisent le secteur. Elles participent à l’enclavement du secteur et brouillent ses frontières.
> Création d’un circuit axé sur la découverte (Terre de Hommes et pavillons de l’Homme bâtisseur) > Pavillons dédiés aux nouvelles technologies (communication, cinéma, aérospatiale, etc)
LA MISE EN AVANT DES NOUVELLES TECHNOLOGIES
> Création d’un réseau complet de mobilité pour accéder à l’Expo et pour naviguer à travers le site > Système novateur qui emprunte une multitude de voies (sous-terraines, surélevées, sur l’eau) > Infrastructures dédiées à l’Expo maintenant disparues ; le vaporetto, l’aéroglisseur, le mini-rail, l’expo-express, la gondole Legs publics importants qui ont marqué le développement de Montréal
LA MISE EN AVANT DES NOUVELLES TECHNOLOGIES
> Création et expansion des îles du SaintLaurent pour accueillir l’Exposition Universelle > Lieu à l’écart de la ville où la découverte et la rencontre des nations est possible > Lien fort avec l’eau, typique des villes célèbres de l’Utopie
UN NOUVEAU RÉSEAU DE MOBILITÉ
L’ÎLE COMME SITE DE L’UTOPIE
L’UTOPIE ET L’EXPO 67 À MONTRÉAL > Valorisation d’une architecture d’avantgarde et internationale > Développement de nouveaux matériaux et de nouvelles méthodes de construction
LES THÈMES DE L’UTOPIE CONTEMPORAINE
VERS UNE NOUVELLE EXPÉRIENCE DE LA VILLE >
CONSTRUCTION DE L’UTOPIE
1
4 3 5
2
1. Le campus Peel 2. Les nouveaux silos 3. Le cœur du quartier 4. La station des silos 5. La forêt des industries > le bassin Peel comme amorce de l’utopie > la trame bleue comme fil directeur > un circuit de transports alternatifs pour connecter
LE CAMPUS PEEL
LES NOUVEAUX SILOS
etudes de territoire Quelle vaste thématique ! Une recherche de longue haleine afin de mettre en perspective les problématiques et enjeux d’un territoire. Plonger dans l’histoire puis analyser l’existant pour simuler quelques prospectives d’avenir. Un travail fastidieux mais qui paraît presque indispensable à chaque projet tant il met en exergue l’essence des paysages. Retrouvez l’ensemble de mes études territoriales sur la plateforme d’édition en ligne www.issuu.com en mentionnant « alexandre daguerre » dans la barre de recherche.
100 ANS PAYSAGE ANGLET, UN LITTORAL ENTRE DEUX EAUX Mémoire de recherche réalisé en deuxième année paysage DPLG.
LE SUJET
MON SUJET
Le mémoire « Cent ans de paysage » est un travail de fin d’étude et de recherche personnel. Il consiste en l’élaboration et en la présentation orale, graphique et écrite d’une lecture de paysage. Il est l’aboutissement d’un travail d’observation et de recherche d’explications, dont le but est de mettre à jour les règles qui organisent la matérialité évolutive du paysage étudié. L’objectif est de produire un document qui explicite les principaux déterminants naturels et sociaux de l’aspect du paysage, et replace ce dernier sur un axe histoire-prospective. La démarche mise en œuvre dans ce travail est celle qui permet de construire une représentation du paysage permettant à ce dernier de devenir un outil de médiation, c’est-à-dire un objet autour duquel peuvent se matérialiser échanges, points de vues et les débats que nécessite l’élaboration de projets concertés de territoire.
Certains diront « Dia ! Un angloy qui étudie Anglet ?! Ça peut être qu’un touriste ! » lorsque d’autres s’exclameront « Quoi tu travailles sur Anglet ? En même temps, un basque ça bouge rarement de chez lui ! » Si j’ai l’occasion de pouvoir m’exprimer sur le choix de ce sujet, je tiens à ce que vous en soyez informés avant de vous immiscer dans cette modeste étude. En effet, je suis angloy. Tout comme mon père et mon grand-père l’étaient avant moi. Mais le paysage évolue avec le temps et des souvenirs s’y ancrent. Le grand-père a connu Anglet jonché de parcelles agricoles depuis la Butte aux Cailles jusqu’à l’embouchure de la Barre, entre cultures de maïs et vin des sables. Le paternel, quant à lui, se remémore à la fois une chasse aux lapins le long des dunes du littoral et la course folle des chevaux damant la madrague de l’hippodrome. Moi-même, je ris encore des aventures intrépides à travers la forêt du Pignada jusque vers la plage. Un même paysage se vit différemment selon le temps. Le paysage d’Anglet évolue encore à une vitesse telle que certains souvenirs sont parfois balayés et enfouis par un quelconque projet immobilier en un rien de temps. À travers cette étude, je souhaite plonger dans la mémoire de mes paires et m’associer à leur vision, et surtout saisir le sens du fameux « ça a bien changé » de mes pères. L’étude permettra de retracer l’histoire d’une commune et de garder une trace qui pourra être communiquée aux plus jeunes afin qu’ils prennent conscience de la mutation de leur espace de vie et donc de leur paysage .
DIPLÔME DE FIN D’ÉTUDES P(A)NSER L’ESTUAIRE DE L’ADOUR
comme outils d’une nouvelle urbanité
Travail Personnel de Fin d’Étude (TPFE) en vue de l’obtention du diplôme de Paysagiste concepteur DPLG
De ses sources issues du massif pyrénéen à son embouchure atlantique, l’Adour dessine un large arc de près de 308 kilomètres. A la confluence des cultures béarnaises, gasconnes et basques, le fleuve génère une palette de paysages aussi riches que diversifiés. Chemin faisant, l’Adour fluctue à travers villes et campagnes sans accrocs. Mais soudain, le fleuve rencontre Bayonne ; repère identitaire phare de l’exutoire qui a, jadis, participé à la gloire économique de la région. Dès lors, l’Adour artificielle, pourtant au milieu d’un nouveau système urbain de plus en plus dense et d’une économie tantôt industrielle tantôt touristique, devient un simple support économique. Aujourd’hui, à distance des populations et absente des représentations du quotidien, l’intégration de l’Adour dans son bassin de vie pose question. Le travail présenté tente d’identifier les composantes sous-jacentes au fleuve, garantes de l’identité du territoire estuarien, pour penser une nouvelle relation de la ville au fleuve. A partir des opportunités foncières, l’idée est de dresser un « portrait » significatif du paysage estuarien à travers des interventions thématisées. Confortant l’idée d’une dynamique linéaire et d’une relation rive-à-rive, les interventions s’organisent en séquences sur le fleuve. Une évolution progressive pourrait certainement mobiliser les consciences (politiques et habitantes) et offrir au fleuve l’opportunité de redorer son image.
Plan mobilités_ Le fleuve, comme axe structurant du projet, peut servir de support pour développer les déplacements alternatifs comme par exemple la mise en place d’un réseau de navettes fluviales sur l’estuaire et peut également valoriser les infrastructures cyclables, le roller, la trottinette, ou tout simplement la marche...
l’eau comme vecteur culturel
Plan projet général_ Les thématiques prédéfinies s’appuient sur une structure existante et des opportunités foncières effectives.
Coupe intersection urbaine_ L’organisation urbaine tient compte d’une cohérence d’une rive à l’autre. Les quartiers réhabilités (rive gauche) ou en reconversion (rive droite) envisagent d’accueillir une diversité d’activités : activités tertiaires, résidences, espaces publics ouverts ou confinés, etc. Le pôle multimodal rayonne à l’échelle de l’agglomération et abrite de multiples initiatives en terme de mobilités (prêt de vélo, association Txirrind’Ola, siège du réseau navette fluviale et navette électrique, etc).
perspective intersection urbaine _ vivre le fleuve En rive droite, les opportunités foncières offrent des espaces ouverts sur le fleuve. Elles sont un atout pour développer un espace public en lien avec de nouveaux logements et activités tertiaires en pied de coteaux. Ainsi, le pôle multimodal se voit pourvu d’une large esplanade ouverte sur le fleuve et offrant des points de vue sur les nouveaux quartiers Marinadour, le pont Saint-Esprit, le Petit et le Grand Bayonne : entre passé et futur, entre patrimoine et innovation.
espaces & mises en scenes Ici, nous redescendons dans les échelles. Différents espaces associés au domaine de l’aménagement y sont présentés. Ceux-ci convoquent à la fois des notions d’architecture, de paysage voir même de scénographie. Ils mettent principalement en scène des sortes de micro-structures pour le moins spécifiques.
SUR LES FLOTS
LE PARCOURS URBAIN POUR RÉVÉLER
Concours d’idéation pour la conception d’une place publique avec aménagement comestible sur l’Avenue Louis-Colin à Montréal
AMBIANCE L’AVENUE SOUS DE NOUVELLES COULEURS
Le projet « Sur les flots », engage un dialogue avec son territoire. En effet, il met en scène la linéarité des lieux en s’appuyant sur le contexte géographique et sociologique de l’avenue. Située au pied de la montagne l’avenue Louis-Colin s’inscrit au sein d’un quartier étudiant et regroupant de nombreuses ethnies. Jouons de ces deux thématiques pour impulser une nouvelle dynamique au sein du quartier. Amusons-nous de l’espace public pour inciter les habitants à s’approprier leur cadre de vie. L’eau correspond à la ligne directrice du projet. Celle-ci stimule une esthétique qui prend source au sommet de la montagne et évolue sous différentes formes au fur et à mesure de sa descente. Le motif mis en place symbolise ce changement d’état : de la fonte des neiges au retour du printemps synonyme de belles journées ensoleillées. Cette liquéfaction s’étale à travers les différentes voies de circulation et apparait nettement comme un repère à l’échelle de l’Université de Montréal.
DU SOLIDE
1>
RÉVÉLER
peinture au sol : motifs rigides qui se liquéfient progressivement sur l’espace public.
AU LIQUIDE
2>
CREUSER
gestion des eaux pluviales à ciel ouvert, en connexion avec l’aménagement projeté de CIVILITI.
3>
PLANTER
dans la dynamique du projet Darlingtown, mise en place d’un corridor qui participerait aux continuités écologiques.
modules de repos en bois
N
échelle 1/250
MENDIAK HARATAGO Aménagement d’un jardin de particuliers sur les hauteurs de la commune basque d’Ahetze : phase de conception et suivi de chantier.
Le projet s’inscrit à l’échelle d’un relief atypique entre océan et montagnes. Marqué par la vallée de la Nive et de l’Uhabia, le relief collinaire mène progressivement vers la chaine pyrénéenne au Sud.
UN PÉRIMÈTRE DE PROJET INSCRIT DANS UN TERRITOIRE RURAL Parcellaire agricole affecté par le remembrement > mécanisation > parcelles plus étendues > déclin de l’agriculture > extension des boisements > extension des espaces urbains aujourd’hui
aujourd’hui
1954
1954
> boisement dense qui vient en frange de parcelle > arbres isolés absents > mise en place d’habitats individuels sur les crêtes le long des axes routiers > parcelles vastes où l’habitat est associé à des espaces jardinés > rupture avec le système agricole avoisinant
Le potentiel paysager, fort du cadre dans lequel s’inscrit la parcelle, peut agir comme structure de projet. La situation en hauteur nous permettra ainsi de traiter du rapport d’ouverture sur le grand paysage, et plus particulièrement avec le relief alentour.
AVANT INTERVENTION L’espace privé peut proposer d’engager un dialogue avec son environnement. Il est vrai que c’est bien lui qui fait exister la parcelle. Ici, le concept est d’associer ces deux échelles d’espace de manière visuelle et donc de jouer des propriétés évidentes de la bâtisse. Elle est isolée et sur un point haut, ce qui lui permet d’embrasser une partie de la chaîne pyrénéenne. Il semble intéressant de saisir ces potentialités afin de structurer l’espace extérieur, et donc d’ancrer la bâtisse au cœur de son territoire.
INTENTION DE PROJET
Col de St Ignace 169m
Mont Baïgura 897m N
Mondarrain 749m la Rhune 905m
Pena Plata 756m
CHANTIER EN COURS DE FINALISATION
Artzamendy 926m
HISTOIRE DE CAGETTE QUESTIONNER LE MATÉRIAU Projet réalisé au cours de la première année BTS Design d’Espace.
Cette micro-structure reprend l’aspect symbolique du nid et du coquillage. L’intérieur est semblable à un microcosme intime, à un espace chaleureux, notamment accentué par la présence du bois. Il privatise partiellement l’espace public. Au niveau formel, il fait référence à une sorte de cocon. Celui-ci protège en partie du soleil, du passage et des regards extérieurs. Le principe d’ajourage fonctionne par le biais du soleil, mais on peut également observer que ce principe permet, une fois dans la structure, de voir sans être vu. Le corps est dissimulé derrière un empilement de bois mais le regard se faufile et peut observer l’extérieur. Pour amplifier l’idée de cocon protecteur, le revêtement extérieur de la structure est composé de fragments de cagettes aux angles agressifs. Cela lui procure un caractère offensif voir menaçant. Cette micro-structure agit tel une carapace, isolant des aspects néfastes du monde extérieur.
L’ aspect fragile de la branche branlante de l’arbre induit la forme générale de la structure qui vient en soutien. La structure enveloppe l’espace afin de lui conférer un caractère protecteur.
PROJET RÉALISÉ
ASPIRER AU MOUVEMENT ART & PAYSAGE Projet réalisé lors de la première année DPLG.
« L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible. » Paul Klee A partir de l’expérience du lieu, élaborer et réaliser un projet plastique in-situ. L’acte plastique doit exprimer un dialogue personnel avec le lieu : déceler, révéler, signaler, interpréter, s’approprier le lieu… L’acte plastique in-situ est un acte sur l’espace et le paysage. Il relève de l’interprétation et de l’appropriation. C’est un travail sur les relations fondamentales à l’espace. Exemples : le point pour se situer, la ligne pour s’orienter, relier, poser une limite... Questionner la relation nature/artéfact, questionner le sens du lieu, exprimer une qualité plastique et paysagère, élaborer une poétique et une symbolique du lieu. Parcourir la forêt a permis de saisir le caractère du territoire. Au fur et à mesure du cheminement des scènes attirent mon attention. Une pente se dessine en direction de la saulaie en contre bas. Elle est accentuée par la présence de grands sujets tombés au sol et qui convergent vers la zone humide. Ces troncs montrent une direction et proposent une perspective, un point d’appel. Le mouvement est ici mis en valeur par le contraste d’un sol sombre ratissé au positionnement diffus de branchages hiérarchisé. Ces derniers se mêlent entre eux, créent des méandres, et finissent par s’organiser pour converger vers un même cap.
& puis « & PUIS », « et pas que » ! Voici la manière dont je qualifie le « reste » de mes réalisations. Celles-ci représentent un certains travail personnel, bien que je n’apprécie pas vraiment parler de « travail » dans ce cas de figure. La partie qui suit est une compilation visuelle, répondant ou non à une commande. C’est, en quelque sorte, le jardin d’expérimentation qui constitue ma personnalité et qui, quand l’occasion se présente, alimente mes projets. Retranscrire l’espace, questionner l’être humain (dans son fond et sa forme), immortaliser l’instant, etc… fait partie des sujets qui constituent mon travail et permettent de me rapprocher tranquillement d’une « vérité graphique », au plus proche de moi-même. Vous pouvez retrouver l’ensemble de mes réalisations sur gizon.fr
EXPÉRIMENTATIONS PLASTIQUES Série de personnages malmenées, populaires, fictifs ou inexistants.
‘La pause’ Techniques mixtes sur toile 100 x 100 cm
‘Pioo Pioo’ Stylo et acrylique sur bois 120 x 80 cm
‘La galoche’ Stylo et acrylique sur bois 64 x 54 cm
‘Fenix’ Acrylique toile 55 x 45 cm
‘Le top’ Stylo et acrylique sur bois 120 x 60 cm
‘La nariz del diablo’ Stylo et acrylique toile 46 x 37 cm
PAYSAGES EN DESSINS Afin d’affiner la perception d’un espace, il est parfois nécessaire de le retranscrire graphiquement. Voici donc quelques représentations de ces paysages parcourus.
La Madrague de Tarnos - Tarnos
Entre chemin de fer et centre-ville - Boucau
La rive gauche de l’Adour, ouverte sur la perspective mécanique landaise
Promenade sur les Quais de Bordeaux
Festival des Jardins de Chaumont-sur-Loire - Jardin Méditerrannéen
Populus nigra
Blockhaus de la plage du MĂŠtro - Tarnos
Machinerie des industries sur l’Adour - Tarnos
Grues sur l’Adour - Bayonne
Usines sur l’Adour - Boucau
DES RESTES DE DAGUERRÉOTYPE Loin de moi l’idée de me comparer à cet illustre ancêtre qu’était Louis Daguerre ! La photographie reste pour ma part quasiment indissociable de toutes études ou voyages entrepris. Système de collecte, elle peut également devenir source d’inspiration lorsqu’elle invite à mettre en évidence par inadvertance des situations paysagères inattendues.
Les clichés en réserve sont nombreux et témoignent de thématiques très diverses, mais gardent en commun un jeu de couleurs, de pleins et vides, d’ombres et lumières évidents.
Alexandre
DAGUERRE PAYSAGISTE DPLG goony.ad@gmail.com