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La vallée sacrée
Ollantaytambo vu de la rive gauche et des terrasses agricoles
Terre sacrée des incas, terre bénie des touristes LA VALLEE SACREE
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La Vallée sacrée des Incas ou Vallée de l’Urubamba se situe près de Cuzco, à une altitude moyenne de 2 800 m d’altitude. C’est le chemin d’accès traditionnel au Machu Picchu. On y retrouve une succession de sites incas qui s’y sont installés pour la fertilité exceptionnel des terres. En fond de vallée, on retrouve la rivère d’Urumbamba où les collons espagnols, menés par leurs général « Pizzaro », ont pousuivit les armés incas pendant leur fuite vers la forteresse d’Ollanteytambo.
Nous allons y passer près d’une semaine pour remonter jusqu’à Aguas Calientes, au pied du Macchu Pichu. Nous partons de Cuzco pour nous rendre aux deux premier sites : Les salines de Maras (page 20) suivi du site Incas de Moray (page 24)
Une famille de Maras venant récupérer le sel dans leur parcelle.... de saline.
Notre première visite dans la vallée sacrée sont les salines de Maras. Elles abritent des centaines de bassins suspendus en terrasses sur les flancs de la montagne. Encore exploitées aujourd’hui, les salines datent de l’époque pré-inca et ont été développées au fil du temps. Nous payons notre ticket d’entrée et profitons du site presque entièrement pour nous. Nous passons quelques minutes à nous balader entre les bassins et à regarder les familles de Maras qui viennent travailler sur place.
DAN
« EH ! les mecs ! » sont les premiers mots qu’on a entendu dans notre dos de la part de « Dan », Daniel comme vous l’aurait compris. Il nous a accompagné toute la journées des salines de maras au site de Moray. Il nous dit qu’il est hollandais et vient de faire le chemin entre Mexico et Cuzco pour voir le Machu Picchu avant de retourner chez lui. Nous sommes émerveillé par ce jeune étranger très mystérieux et qui a tant de chose à nous apprendre. Il négocie pour nous toute la journée le prix des taxis et de nos repas, pratique quand on maitrise mal l’espagnol
Après notre rapide à Urumbamba nous prenons un collectivos pour nous rendre à Ollantaytambo quelques kilomêtres plus en amont dans la vallée. C’est une petite ville qui a conservé sa structure urbaine inca. Elle reste très autentique et nous avons le privilége d’y passer trois soirs qui nous permettent de découvrir ce village loin de l’effervescence touristique de la journée. Nous logeons dans une auberge en périphérie où les petits déjeuner à base de toast d’avocats que nous dévorons chaques matins restes encore aujourd’hui gravés dans nos têtes. Nous visitons la forteresse qui domine le village et le chemin inca qui lui fait face, nous passons 2 jours sur place à grimper autour du village pour admirer la vue et l’histoire qui semble s’être arrêter devant nos yeux.
Notre dernier matin à Ollantaytambo est joyeux , nous partons en direction de Santa maria, puis Santa Teresa, puis Aguas Clientes pour enfin aller jusqu’au Machu Picchu ! Nous dévorons plusieurs petits toasts à l’avocat que nous fait l’hotel, une longue route nous attends.. Le gérant nous propose de nous amener sur la route principale où passe les bus pour Santa-Maria. Ne sahcnat pas où est cette route et à quelle distance elle est de l’Hotel nous acceptons... nous comprendrons rapidement qu’il nous a eu. Il nous améne à même pas un kilometre de l’hotel , nous aurions pu y aller à pied..
Passé cette frustration d’avoir perdu un peu d’argent dans l’histoire nous attendons pendant près d’une heure le passage d’un pick up. Le chaffeur s’arrête à notre hauteur et nous prend à l’arrière. Quel sensation grisante de rouler à 80km et d’être à l’arrière du pick up, nous prenons tous les trois et des photos, tellement fière de se sentir aventurier ! Nous partageons l’arrière du pick up avec un péruvien qui a un énorme ématome au niveau de la machoir. Au bout de quelques kilomêtres nous arrivons presque au sommet du col au niveau de 3 petits habitations en toles frappé par le vent. Le chaffeur s’arrête et pose notre compagnon d’autostop en plein milieu de la montagne.
On rigole un peu de la situation pour éviter de parler de cette pauvreté qui vient de nous frapper au visage.. Nous continuons notre chemin...
« Le principe de conduite ici c’est que les deux voies sont à toi tant que tu klaxonne »