LE BULLETIN D’AMNESTY INTERNATIONAL LUXEMBOURG DER NEWSLETTER VON AMNESTY INTERNATIONAL LUXEMBURG
P R I N T E M P S 202 1
AI-LUXEMBOURG NEWS Chères et chers membres, donateurs·trices et sympathisant·e·s,
Liebe Mitglieder, Spender*innen und Unterstützer*innen,
Alors que j’écris ces lignes, nous préparons la publication du rapport global d’Amnesty sur la situation des droits humains dans le monde en 2020.
während ich diese Zeilen schreibe, bereiten wir gerade die Veröffentlichung des weltweiten Berichts über die Menschenrechtslage im Jahr 2020 vor.
2020 restera dans les livres d’histoire comme l’année COVID et les stratégies mises en place pour lui faire face ont toujours un impact colossal sur l’exercice des droits humains pour tou·te·s, au-delà de ce que nous observons dans nos vies quotidiennes. Qu’il s’agisse de la pauvreté et des pénuries alimentaires, de l’accès à la santé, des protections du travail, de la violence domestique ou encore de la liberté d’expression, le COVID a joué un rôle partout. De plus, en s’arrogeant le quasi-monopole de l’approvisionnement en vaccins dans le monde, les pays les plus riches laissent les pays disposant des ressources les plus faibles subir les pires conséquences en matière de santé et de droits humains et, avec eux, les bouleversements économiques et sociaux les plus durables.
2020 wird in den Geschichtsbüchern als Jahr der Corona-Pandemie bleiben und die Strategien zu deren Bekämpfung werden stets für alle, über das hinaus, was wir in unserem Alltag erleben, eine gewaltige Auswirkung auf die Ausübung der Menschenrechte haben. Ob es nun um Armut und Lebensmittelknappheit, das Gesundheitswesen, den Arbeitsschutz, häusliche Gewalt, Meinungsfreiheit usw. geht, überall spielt COVID-19 eine Rolle. Zudem haben die reichsten Länder ein Quasimonopol der weltweiten Impfstoffvorräte und überlassen so den finanziell schwächeren Ländern die schlimmen Folgen auf dem Gebiet der Gesundheit und der Menschenrechte und damit die dauerhaftesten wirtschaftlichen und sozialen Umwälzungen.
Au-delà des conséquences de la pandémie sur les droits humains, 2020 a été aussi une année terrible en raison des attaques toujours plus nombreuses et d’une ampleur sans précédent contre celles et ceux qui revendiquent des droits fondamentaux et critiquent ouvertement les abus de pouvoir. Et Amnesty International n’est pas épargnée, voyant ses employé·e·s, militant·e·s et structures directement pris·es pour cible.
Über die mit der Pandemie verbundenen Konsequenzen für die Menschenrechte hinaus war 2020 mit den immer häufigeren und noch nie da gewesenen umfassenden Folgen für diejenigen, die ihre Grundrechte einfordern und offen Machtmissbräuche kritisieren, ein schreckliches Jahr. Auch Amnesty International ist dies nicht erspart geblieben, da seine Angestellten und Aktivist*innen sowie seine Strukturen direkt zur Zielscheibe geworden sind.
Heureusement, des victoires en faveur des droits humains arrivent également, comme celles que vous lirez ici. Mais malgré tous les succès que nous avons remportés au cours des 60 années qui ont suivi la création de notre organisation mondiale, la défense des droits humains est plus importante que jamais. Merci d’être à nos côtés dans ce combat !
Glücklicherweise stellen sich auch Erfolge für die Menschenrechte ein, wie Sie in diesem Newsletter nachlesen können. Aber trotz der Fortschritte, die wir in den 60 Jahren seit der Gründung unserer weltweiten Organisation erzielt haben, ist die Verteidigung der Menschenrechte wichtiger denn je. Vielen Dank, dass Sie uns dabei zur Seite stehen!
Olivier PIROT
Olivier Pirot
Directeur d’Amnesty International Luxembourg
Direktor von Amnesty International Luxembourg
© Jimmy Lam @everydayaphoto
FRÜHLING 2021
LA SITUATION DES DROITS HUMAINS DANS LE MONDE ZUR WELTWEITEN LAGE DER MENSCHENRECHTE
TORTURE ET AUTRES MAUVAIS TRAITEMENTS EN DÉTENTION AUX MAINS DE L’ÉTAT
58 % DES PAYS
MORTS EN DÉTENTION DUES À LA TORTURE OU À D’AUTRES MAUVAIS TRAITEMENTS
28 % DES PAYS
PRISONNIÈRES ET PRISONNIERS D’OPINION
36 % DES PAYS
NOUVELLES DISPARITIONS FORCÉES
27 % DES PAYS
EXÉCUTIONS EXTRAJUDICIAIRES
31 % DES PAYS
ARRESTATIONS FONDÉES SUR L’ORIENTATION SEXUELLE OU L’IDENTITÉ DE GENRE
16 % DES PAYS
EXPULSIONS FORCÉES
28 % DES PAYS
Le rapport 2020/21 d’Amnesty International sur la situation des droits humains dans le monde couvre 149 pays et présente une analyse détaillée des grandes tendances en matière de droits humains observées à travers le monde en 2020.
Der Bericht 2020/21 von Amnesty International über die weltweite Menschenrechtslage umfasst 149 Länder und analysiert ausführlich die großen Tendenzen, die 2020 rund um die Welt zu beobachten waren.
La pandémie de COVID-19, ainsi que certaines des mesures prises pour lutter contre elle, ont eu un effet dévastateur pour des millions de personnes. Elle a aussi révélé, et parfois aggravé, des abus et des inégalités enracinés dans nos sociétés, qui étaient parfois le fruit de discriminations fondées, entre autres, sur l’origine ethnique ou le genre et qui, en se cumulant bien souvent, rendaient certaines populations particulièrement vulnérables. Ces abus et ces inégalités ont été dénoncés et vigoureusement combattus par des mouvements citoyens tels que Black Lives Matter et certaines campagnes en faveur des droits des femmes, dont la résilience a permis un certain nombre de victoires remportées de haute lutte.
Die Pandemie COVID-19 und einige Maßnahmen zu ihrer Bekämpfung wirkten sich für Millionen Menschen verheerend aus. Sie zeigten auch in unseren Gesellschaften fest verwurzelte Missstände und Ungleichheiten auf, die teilweise auf rassistischer, geschlechtsspezifischer oder anderweitiger Diskriminierung beruhten, und verschärften diese teilweise sogar noch. Die „Black Lives Matter”-Bewegung, Frauenbewegungen und andere Initiativen engagierter Menschen rückten diese Missstände und Ungleichheiten in den Mittelpunkt, prangerten sie lautstark an und erreichten dank ihrer Beharrlichkeit einige mühsam erkämpfte Siege.
La pandémie a brutalement mis en évidence les conséquences sur les droits humains d’années de crises politiques et financières et et les carences des systèmes mondiaux de gouvernance et de coopération, que certains États ont accentuées en se dérobant devant leurs responsabilités ou en s’en prenant à des institutions multilatérales. Cette tendance lourde est particulièrement sensible dans trois domaines : les atteintes aux droits à la vie, à la santé et à la protection sociale ; les violences liées au genre et les menaces pesant sur les droits sexuels et reproductifs ; et la répression de la dissidence. Parallèlement à cela, les forces gouvernementales et les groupes armés engagés dans des conflits, aussi bien anciens que nouveaux, se sont livrés à des attaques aveugles et ciblées contre des civil·e·s, faisant ainsi des milliers de morts et provoquant des déplacements de population massifs et des crises humanitaires. Malgré quelques cas notables de condamnations pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, l’impunité est restée la norme, en temps de guerre comme en temps de paix, et, dans certains pays, l’état de droit s’est affaibli. Des millions d’êtres humains ont en outre été victimes de catastrophes exacerbées par la crise climatique. Pour résumer, le monde semble plongé dans un profond désarroi. Les dirigeants et dirigeantes de la planète ont cependant la possibilité, en adoptant des mesures visant à surmonter la pandémie et les autres crises mettant en jeu les droits humains, de faire renaître une véritable coopération internationale et de façonner un avenir plus juste.
Die Pandemie hat auf brutale Weise gezeigt, wie massiv sich jahrelange politische wie wirtschaftliche Krisen und Versäumnisse, was das politische Handeln und die Zusammenarbeit auf globaler Ebene betraf, auf die Menschenrechte auswirkten. Manche Staaten verstärkten dies noch dadurch, dass sie sich ihrer Verantwortung entzogen oder die Schuld multilateralen Einrichtungen zuschoben. In drei Bereichen zeigte sich besonders deutlich, wohin diese Entwicklungen führen: zu Verletzungen der Rechte auf Leben, Gesundheit und sozialen Schutz, zu geschlechtsspezifischer Gewalt und eingeschränkten sexuellen und reproduktiven Rechten sowie zur vermehrten Unterdrückung Andersdenkender. Währenddessen verübten Regierungstruppen und bewaffnete Milizen in seit Jahren andauernden wie neu ausgebrochenen Konflikten wahllose und gezielte Angriffe auf Zivilpersonen, töteten Tausende Menschen, verursachten Massenvertreibungen und humanitäre Krisen oder trugen zu deren Fortdauer bei. Trotz einiger bemerkenswerter Verurteilungen wegen Kriegsverbrechen und Verbrechen gegen die Menschlichkeit blieb die Straffreiheit – in Kriegs- wie in Friedenszeiten – die Norm und in manchen Ländern wurde die Rechtsstaatlichkeit sogar abgeschwächt. Millionen von Menschen wurden außerdem Opfer von Verschärfungen der Klimakrise. Zusammenfassend lässt sich sagen, dass die Welt in abgrundtiefe Unordnung geraten zu sein scheint. Doch die politisch Verantwortlichen haben die Möglichkeit, durch Maßnahmen zur Bewältigung der Pandemie und anderer Krisen eine echte internationale Kooperation herbeizuführen und eine gerechtere Zukunft zu gestalten.
© Jimmy Lam @everydayaphoto
CRI D’ALERTE : AMNESTY INTERNATIONAL EST ATTAQUÉE WARNRUF: AMNESTY INTERNATIONAL IM FADENKREUZ Dans le monde entier, les autorités utilisent les mêmes méthodes répressives pour faire taire les critiques, prenant notamment pour cibles les défenseur·e·s des droits humains et les ONG, dont Amnesty International. Les personnes qui continuent à défendre les droits humains sont confrontées à toute une série de tactiques et de mesures de rétorsion, allant du harcèlement et de la surveillance illégale à l’arrestation arbitraire, l’emprisonnement, la torture et parfois même la mort. Ces dernières années, Amnesty International elle-même a dû faire face à une vague d’attaques contre ses bureaux qui illustre l’audace croissante des gouvernements hostiles aux droits humains. Voici cinq tactiques qui ont été utilisées contre nos collègues et militant·e·s – et d’autres organisations de la société civile – au cours des dernières années.
Rund um den Globus wenden die Behörden die gleichen repressiven Methoden an, um Kritiker*innen zum Schweigen zu bringen, und nehmen dabei auch Menschenrechtsverteidiger*innen und Nichtregierungsorganisationen wie Amnesty International ins Visier. Personen, die weiterhin die Menschenrechte verteidigen, sind mit einer Reihe von Taktiken und Vergeltungsmaßnahmen konfrontiert, die von Schikanen und der illegalen Überwachung bis hin zu willkürlichen Verhaftungen, Haft, Folterungen und sogar zu Tötungen reichen. In den letzten Jahren sah sich Amnesty International einer Welle von Angriffen auf seine Büros ausgesetzt, die zeigten, mit welcher Unverfrorenheit menschenrechtsfeindliche Regierungen vorgehen. Hier sind fünf Taktiken, die in den letzten Jahren gegen unsere Mitarbeiter*innen – und andere Organisationen der Zivilgesellschaft – eingesetzt wurden.
1. LE GEL DES FINANCES
1. EINFRIEREN DER FINANZEN
Le gouvernement indien a gelé les comptes bancaires d’Amnesty International Inde en septembre 2020. La section a été contrainte de licencier son personnel et d’interrompre tous ses travaux de campagne et de recherche en cours. Ce gel a fait suite à un harcèlement quasi permanent, notamment à une série de raids menés par des agences gouvernementales, ceci pour avoir simplement exigé que la police de Delhi et le gouvernement indien rendent des comptes sur les graves violations des droits humains commises lors de manifestations pacifiques dans la capitale.
2. LA CALOMNIE
En Hongrie, où les organisations qui défendent les droits des réfugié·e·s sont criminalisées par un ensemble de lois communément appelé « Stop Soros », Amnesty a fait l’objet d’une campagne de diffamation incessante. En 2018, les noms de dizaines de personnes travaillant pour différentes ONG, dont Amnesty Hongrie, ont été répertoriés en tant que « Mercenaires de Soros » dans un hebdomadaire pro-gouvernemental. Quelques mois plus tard, des représentant·e·s de l’organisation pour la jeunesse affiliée au parti au pouvoir Fidesz ont apposé des autocollants portant la mention « organisations de soutien à l’immigration » aux sièges d’Amnesty et d’autres ONG en déclarant que ces organisations portaient atteinte aux intérêts nationaux et soutenaient les terroristes. Nos collègues ont ensuite reçu des menaces de mort.
3. LA MENACE
En novembre 2020, à la suite d’une publication d’Amnesty International Nigeria sur les tentatives des autorités de dissimuler le massacre du péage de Lekki, la section a reçu des menaces directes et subi un harcèlement de la part de personnes semblant être associées à des responsables gouvernementaux. Le 4 novembre 2020, celles-ci ont
Im September 2020 fror die indische Regierung die Bankkonten von Amnesty International Indien ein. Die Sektion wurde gezwungen, ihr Personal zu entlassen und ihre laufenden Kampagnen und Recherchearbeiten einzustellen. Diese Einfrierung folgte auf quasi permanente Schikanen, insbesondere auf eine Reihe von Razzien durch staatliche Behörden. Dies deshalb, weil unsere Kolleg*innen die Polizei von Delhi und die indische Regierung aufforderten, Rechenschaft über schwere Menschenrechtsverletzungen bei friedlichen Demonstrationen in der Hauptstadt abzulegen.
2. VERLEUMDUNG
In Ungarn, wo Organisationen, welche die Rechte von Flüchtlingen verteidigen, durch die gemeinhin als „Stop Soros“ genannten Gesetze kriminalisiert werden, unterliegt Amnesty einer unaufhörlichen Verleumdungskampagne. 2018 wurden Dutzende Personen, die für verschiedene NGOs, darunter Amnesty Ungarn, arbeiten, in einer regierungsfreundlichen Wochenzeitung als „Soros-Söldner“ eingestuft. Einige Monate später brachten Vertreter der mit der an der Macht befindlichen Fidesz-Partei verbundenen Jugendorganisation am Sitz von Amnesty und anderen NGOs Aufkleber mit der Aufschrift „Immigration unterstützende Organisationen“ an und verkündeten, dass diese NGOs die nationalen Interessen schädigten und Terrorismus unterstützten. In der Folge bekamen unsere Kolleg*innen Todesdrohungen.
3. BEDROHUNG
Im November 2020 erhielt Amnesty International Nigeria nach einer Veröffentlichung über die Versuche der Behörden, das Massaker an der Lekki-Mautstelle in Lagos zu verschleiern, Drohungen und war Schikanen von Personen ausgesetzt, die den Regierungskreisen nahe-
lancé un ultimatum à Amnesty International, lui enjoignant de quitter le pays dans les sept jours. Le porte-parole du groupe a également menacé de violences nos employé·e·s et militant·e·s. Il ne s’agit là que d’un des nombreux groupes qui organisent des manifestations devant les bureaux d’Amnesty et diffusent de fausses informations sur notre travail dans le but de nuire à notre réputation et d’intimider notre personnel.
4. LA VIOLENCE
En 2015, Carlos Lusverti, ancien président d’Amnesty International Venezuela et l’un de ses plus éminents porte-parole, a reçu une balle dans l’abdomen tirée à bout portant par un homme en civil non identifié, à 100 mètres des bureaux d’Amnesty. Une semaine plus tôt, Carlos avait été désigné comme membre d’Amnesty International et conspirateur à la télévision par l’un des plus importants dirigeants du gouvernement vénézuélien, dont le programme télévisé est fréquemment utilisé pour communiquer des positions officielles et donner des ordres aux militant·e·s et aux groupes armés. C’était la deuxième fois en 15 mois que des inconnus tiraient sur Carlos Lusverti sans motivation claire.
5. L’OBSTRUCTION AU TRAVAIL
Laith Abu Zeyad, responsable palestinien de campagnes d’Amnesty International sur Israël et les territoires palestiniens occupés (TPO) vivant lui-même en Cisjordanie occupée, est soumis à une interdiction arbitraire de voyager par les autorités israéliennes depuis octobre 2019 pour « raisons de sécurité », sans autre précision. Cette interdiction est directement liée à son travail en faveur des droits humains et l’a empêché d’assister à des événements importants à l’étranger. Ces dernières années, les autorités israéliennes ont considérablement intensifié leur harcèlement et leur intimidation des organisations de la société civile en Israël et dans les TPO. Les ONG sont confrontées à des attaques continues, à la faveur d’une législation restrictive et de politiques gouvernementales associées à des campagnes de diffamation visant à discréditer leur travail.
AMNESTY INTERNATIONAL N’EST PAS UN CAS ISOLÉ
Amnesty International est l’une des organisations de défense des droits humains les plus importantes et les plus visibles à travers le monde. Si les gouvernements et les personnes au pouvoir se sentent suffisamment en confiance pour nous attaquer, d’autres ONG et défenseur·e·s des droits humains moins visibles sont encore plus en danger. C’est pourquoi Amnesty International a lancé son premier appel mondial d’urgence afin de collecter des fonds. Avec l’argent recueilli, nous aiderons les défenseur·e·s des droits humains à poursuivre leur travail sans crainte de représailles, notamment en soutenant leurs campagnes, en leur apportant une aide juridique et médicale et en prenant en charge les frais de réinstallation d’urgence.
zustehen scheinen. Diese Personen stellten am 4. November 2020 ein siebentägiges Ultimatum, in dem sie Amnesty International aufforderten, das Land zu verlassen. Der Sprecher der Gruppe bedrohte unsere Angestellten und Aktivist*innen mit Gewalt. Diese Gruppe ist eine von vielen, die vor der Geschäftsstelle von Amnesty Demonstrationen abhalten und falsche Informationen verbreiten, um unserem Ruf zu schaden und unser Personal einzuschüchtern.
4. GEWALT
2015 wurde Carlos Lusverti, ehemaliger Präsident von Amnesty International Venezuela und einer ihrer wichtigsten Sprecher, aus nächster Nähe von einem nicht identifizierten Mann in Zivil 100 Meter von der Geschäftsstelle von Amnesty entfernt in den Unterleib geschossen. Carlos war eine Woche vorher im Fernsehen von einem der wichtigsten Vertreter der venezolanischen Regierung als Mitglied von Amnesty International und Verschwörer benannt worden. Das betreffende Fernsehprogramm wird oft dazu verwendet offizielle Positionen zu verbreiten und Einrichtungen, Aktivist*innen und bewaffneten Gruppen Anweisungen zu erteilen. Dies war das zweite Mal innerhalb von 15 Monaten, dass Unbekannte ohne erkennbares Motiv auf Carlos Lusverti schossen.
5. BEHINDERUNG DER ARBEIT
Für Laith Abu Zeyad, Amnesty-Campaigner für Israel und die besetzten Palästinensergebiete, der im besetzten Westjordanland wohnt, verhängten die israelischen Behörden ab Oktober 2019 wegen nicht bekannt gegebener „Sicherheitsgründe“ ein willkürliches Reiseverbot. Dieses Verbot steht in direktem Zusammenhang mit seiner Arbeit für die Menschenrechte und verhinderte seine Teilnahme an wichtigen Veranstaltungen im Ausland. In den letzten Jahren intensivierten die israelischen Behörden ihre Schikanen und ihre Einschüchterungen der Zivilgesellschaft in Israel und den besetzten Gebieten. Die NGOs sehen sich durch restriktive Gesetze und die Politik der Regierung in Verbindung mit Verleumdungskampagnen, die ihre Arbeit diskreditieren sollen, kontinuierlichen Angriffen ausgesetzt.
NICHT NUR AMNESTY INTERNATIONAL IST BETROFFEN
Amnesty International ist weltweit eine der bedeutendsten und sichtbarsten Menschenrechtsorganisationen. Wenn Regierungen und Machthabende sich trauen, uns anzugreifen, können wir sicher sein, dass auch andere, weniger sichtbare NGOs und Menschenrechtsverteidiger*innen in Gefahr sind. Deshalb hat Amnesty International seinen ersten weltweiten Notruf gestartet, um Spenden zu sammeln. Mit den eingegangenen Mitteln werden wir Menschenrechtsverteidiger*innen helfen, ihre Arbeit ohne Angst vor Repressalien fortzusetzen, indem wir ihre Kampagnen unterstützen, Rechts- und medizinische Hilfe leisten und die Kosten dringender Umzüge übernehmen.
PÉTITION : PROTÉGER LE TRAVAIL POUR LES DROITS HUMAINS EN INDE
PETITION: MENSCHENRECHTSARBEIT IN INDIEN SCHÜTZEN
La section indienne d’Amnesty International ne peut plus effectuer son travail depuis le 30 septembre 2020, date à laquelle le gouvernement a gelé ses comptes. L’organisation s’est vue contrainte de suspendre ses activités et de licencier nos collègues. Aidez-nous à continuer d’assurer la protection des droits humains en Inde. Signez la pétition adressée au Premier ministre indien Narendra Modi !
Seit dem 30. September 2020 kann die indische Sektion von Amnesty International nicht mehr arbeiten, da die Regierung ihre Konten eingefroren hat. Daraufhin musste die Organisation den Betrieb einstellen und unsere indischen Kolleg*innen wurden entlassen. Helfen Sie uns, damit die Menschenrechte in Indien weiter geschützt werden. Unterzeichnen Sie die Petition an den indischen Premierminister Narendra Modi!
Nous appelons le gouvernement indien à mettre un terme à la répression contre la société civile et à libérer les comptes d’Amnesty International Inde pour lui permettre de poursuivre son travail.
Wir fordern die indische Regierung dazu auf, die Repressionen gegen die Zivilgesellschaft zu stoppen und die Konten von Amnesty International Indien freizugeben, damit die Sektion ihre Arbeit fortsetzen kann.
HTTPS://WWW.AMNESTY.LU/NOS-PETITIONS/FERMETURE-AMNESTY-INDE/
LES VICTOIRES POUR LES DROITS HUMAINS ERFOLGE FÜR DIE MENSCHENRECHTE ARABIE SAOUDITE : LIBÉRATION DE LOUJAIN AL HATHLOUL Le 10 février, la militante saoudienne Loujain al Hathloul a obtenu une libération conditionnelle. Elle avait été condamnée en décembre 2020 à une peine d’emprisonnement de cinq ans et huit mois, à l’issue d’un procès profondément inéquitable. Amnesty International appelle les autorités à veiller à ce que sa condamnation soit annulée et à enquêter efficacement sur ses allégations de torture en détention.
SAUDI-ARABIEN: LOUJAIN AL-HATHLOUL IST FREI
© Private
Am 10. Februar wurde die saudi-arabische Aktivistin Loujain al-Hathloul auf Bewährung freigelassen. Sie wurde im Dezember 2020 nach einem vollkommen ungerechten Prozess zu fünf Jahren und acht Monaten Gefängnis verurteilt. Amnesty International fordert die Behörden auf, dafür zu sorgen, dass ihre Verurteilung aufgehoben wird und ihre Vorwürfe von Folter in der Haft effektiv untersucht werden.
PAKISTAN : PRÉCÉDENT HISTORIQUE
PAKISTAN: HISTORISCHER PRÄZEDENZFALL
La Cour suprême du Pakistan a commué les condamnations à mort d’Imdad Ali et de Kanizan Bibi, avec pour effet d’interdire l’application de la peine de mort aux personnes souffrant de déficiences mentales. Cet arrêt historique interdit dorénavant l’exécution de toutes les personnes en situation de handicap mental, dont beaucoup n’ont pas encore été diagnostiquées. Mais à la fin, c’est la peine de mort ellemême qui doit être abolie et Amnesty International appelle le Pakistan à rétablir un moratoire officiel sur toutes les exécutions.
Der Oberste Gerichtshof Pakistans hat die Todesurteile von Imdad Ali und Kanizan Bibi umgewandelt und damit die Todesstrafe für Menschen mit geistiger Behinderung effektiv verboten. Dieses bahnbrechende Urteil setzt der Hinrichtung von anderen Menschen mit ähnlichen Behinderungen, von denen viele noch nicht diagnostiziert wurden, ein Ende. Letztlich muss jedoch die Todesstrafe selbst abgeschafft werden, weshalb Amnesty International Pakistan auffordert, wieder ein offizielles Moratorium für alle Hinrichtungen einzuführen.
© Amnesty International (Photo:Tomás Ramírez Labrousse)
ARGENTINE : LÉGALISATION DE L’AVORTEMENT Nous saluons l’adoption historique de la loi autorisant l’avortement jusqu’à la 14e semaine de grossesse en Argentine. C’est une immense victoire pour les milliers de gens qui, depuis des années, se battent pour obtenir ce droit fondamental. Dorénavant, les personnes décidant de mettre un terme à leur grossesse auront accès à un service médical sûr et de qualité. Jusqu’ici, l’avortement n’était permis qu’en cas de viol ou de danger pour la vie de la mère.
ARGENTINIEN: LEGALISIERUNG DER ABTREIBUNG Wir begrüßen die historische Verabschiedung des Gesetzes, das Abtreibungen bis zur 14. Schwangerschaftswoche in Argentinien erlaubt. Das ist ein großer Sieg für die Tausenden von Menschen, die seit Jahren für dieses Grundrecht gekämpft haben. Von nun an haben Personen, die sich für einen Schwangerschaftsabbruch entscheiden, Zugang zu einer sicheren und qualifizierten medizinischen Dienstleistung. Bisher war eine Abtreibung nur in Fällen von Vergewaltigung oder Gefahr für das Leben der Mutter erlaubt.
POLOGNE : VICTOIRE POUR LES MILITANTES LGBTIQ
POLEN: ERFOLG FÜR LGBTIQ-AKTIVISTINNEN
Trois militantes des droits humains en Pologne, Elżbieta, Anna et Joanna, ont été relaxées. Elles encouraient jusqu’à deux ans de prison pour « offense à des croyances religieuses » parce qu’elles avaient distribué des affiches représentant la Vierge Marie avec une auréole aux couleurs de l’arc-en-ciel, symbole des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans, intersexes et queer (LGBTIQ).
Drei Menschenrechtsaktivistinnen in Polen, Elżbieta, Anna und Joanna, wurden freigesprochen. Ihnen drohten bis zu zwei Jahre Gefängnis wegen „Beleidigung religiöser Überzeugungen”, weil sie Plakate verteilt hatten, auf denen die Jungfrau Maria mit einem regenbogenfarbenen Heiligenschein abgebildet war – dem Symbol für Lesben, Schwule, Bisexuelle, Trans*, Intersexuelle und Queers (LGBTIQ).
Les poursuites absurdes et infondées qui ont été engagées contre ces militantes illustrent bien le schéma de harcèlement et d’intimidation des militant·e·s des droits humains en Pologne. Quelque 160 000 personnes ont participé à la campagne d’Amnesty International appelant le procureur général polonais à abandonner les poursuites infondées.
Die absurde und unbegründete Verfolgung dieser Aktivistinnen verdeutlicht die systematische Schikane und Einschüchterung von Menschenrechtsaktivist*innen in Polen. Rund 160 000 Personen schlossen sich der Kampagne von Amnesty International an und forderten den polnischen Generalstaatsanwalt auf, die haltlosen Anklagen fallen zu lassen.
24 AVRIL : ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
24. APRIL: GENERALVERSAMMLUNG
L’assemblée générale annuelle (AG) est l’occasion pour les membres d’exprimer leurs opinions, mais aussi et surtout de voter formellement et de faire entendre leur voix. C’est donc le moment le plus important de l’année pour la vie démocratique de notre section. C’est aussi lors de cette réunion que sont élus les futurs membres du conseil d’administration, organe bénévole mandaté par l’AG pour assurer la mise en œuvre effective du mandat de l’association et la représenter.
Die jährliche Generalversammlung bietet den Mitgliedern die Möglichkeit, ihre Meinungen zum Ausdruck zu bringen und vor allem formell ihre Stimme abzugeben und sich Gehör zu verschaffen. Sie ist daher der wichtigste Moment für das demokratische Leben unserer Sektion. Zugleich ermöglicht es die Versammlung, die künftigen Mitglieder des Vorstandes zu wählen, also des ehrenamtlichen Organs, dem die Generalversammlung die effektive Erfüllung des Mandats und die Vertretung unseres Vereins überträgt.
Cette année, l’AG se déroulera entièrement en ligne le samedi 24 avril 2021 de 14h à 18h. Les membres ont reçu une invitation formelle fin mars avec les données d’accès à l’espace membre sur notre site internet qui contient tous les documents pertinents à la préparation de l’AG. N’hésitez pas à vous adresser à ag@amnesty.lu afin d’obtenir plus d’informations.
Dieses Jahr wird die Versammlung am Samstag, dem 24. April 2021, von 14 bis 18 Uhr ganz online stattfinden. Die Mitglieder haben Ende März eine formelle Einladung erhalten, die ihnen Zugang zu allen für die Vorbereitung der Versammlung erforderlichen Dokumente auf unserer Website gibt. Bitte wenden Sie sich an ag@amnesty.lu für weitere Informationen.
© REUTERS/Denis Balibouse
NOUVELLE SECRETAIRE GÉNÉRALE Depuis le 29 mars 2021, l’experte en droits humains Dr Agnès Callamard est la nouvelle secrétaire générale d’Amnesty International. Forte d’une prestigieuse carrière internationale dans les droits humains et l’humanitaire qui l’a amenée à travailler pour différentes ONG et dans le domaine scientifique, la Française était jusqu’à récemment rapporteure spéciale des Nations Unies sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires. Elle a déjà travaillé pour Amnesty International entre 1995 et 2001 et a dirigé des enquêtes sur les droits humains dans plus de 30 pays. En tant que secrétaire générale, Dr Callamard dirigera le secrétariat international et sera la principale porte-parole du mouvement mondial d’Amnesty.
NEUE GENERALSEKRETÄRIN Seit dem 29. März 2021 ist die Menschenrechtsexpertin Dr. Agnès Callamard neue Generalsekretärin von Amnesty International. Die französische Staatsbürgerin kann eine hochkarätige Karriere im internationalen Menschenrechts- und humanitären Bereich vorweisen, während der sie in verschiedenen NGOs und in der Wissenschaft tätig war. Sie arbeitete bis vor Kurzem als Sonderberichterstatterin für außergerichtliche, standrechtliche oder willkürliche Hinrichtungen der Vereinten Nationen. Sie war bereits von 1995 bis 2001 bei Amnesty International angestellt und leitete Menschenrechtsuntersuchungen in mehr als 30 Ländern. Als Generalsekretärin wird Dr. Callamard das internationale Sekretariat von Amnesty leiten und die wichtigste Sprecherin der weltweiten Amnesty-Bewegung sein.
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Rédaction : Anne Ploetz | Amnesty International Luxembourg | 23, rue des États-Unis, L-1019 Luxembourg | Tél. : +352 48 16 87 | Fax : +352 48 36 80 | E-mail : e-mail@amnesty.lu | Web : www.amnesty.lu | Compte : CCPL LU08 1111 0000 3333 0000 R.C.S. Luxembourg F545 | Imprimé par Lorgé, Kehlen (Luxembourg) | Tous droits de reproduction réservés. | Entre 4 et 5 publications par an. | Numéro 3/2020 | ISSN : 2354-4708 | Tirage : 50