AI-Luxembourg News Avril 2022

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LE BULLETIN D’AMNESTY INTERNATIONAL LUXEMBOURG DER NEWSLETTER VON AMNESTY INTERNATIONAL LUXEMBURG

A V R I L 202 2 APRIL 2022

AI-LUXEMBOURG NEWS Chères et chers membres, donateurs·trices et sympathisant·e·s,

Liebe Mitglieder, Spender*innen und Unterstützer*innen,

Depuis plus d’un mois, la guerre en Ukraine bouleverse le quotidien de millions de gens. La Russie fait suite à ses menaces des derniers mois et bannit toute voix contraire à la version officielle du gouvernement. Amnesty International œuvre chaque jour pour protéger les défenseur·e·s des droits humains, dénoncer les crimes de guerre et documenter les violations des droits humains. Dans ce bulletin d’information, nous avons tenu à vous expliquer comment Amnesty International agit dans le cadre de cette crise et ce qui ressort des analyses d’images de notre Laboratoire de preuves.

seit über einem Monat erschüttert der Krieg in der Ukraine den Alltag von Millionen von Menschen. Russland lässt seinen Drohungen der letzten Monate Taten folgen und verbannt jede Stimme, die der offiziellen Version der Regierung widerspricht. Amnesty International arbeitet jeden Tag daran, Menschenrechtsverteidiger*innen zu schützen, Kriegsverbrechen aufzudecken und Menschenrechtsverletzungen zu dokumentieren. In diesem Newsletter möchten wir Ihnen darlegen, wie Amnesty International im Rahmen dieser Krise agiert und was die Bildanalysen unseres Evidence Labs ergeben haben.

Malgré ce contexte, il ne faut pas oublier les autres régions qui connaissent des situations critiques pour les droits humains. Le Rapport international 2021/22 publié le 29 mars met en évidence que les gouvernements n’ont pas mis en œuvre leurs promesses d’une « reconstruction en mieux » pour un monde post-covid plus équitable et plus respectueux des droits humains en luttant contre les inégalités toujours croissantes et aggravées par la pandémie. Et ce sont les populations les plus marginalisées qui en payent le prix fort. De plus, la souffrance humaine a été aggravée par l’échec de la communauté mondiale de faire face et d’apporter des solutions à la multitude des conflits, nouveaux et anciens, dans le monde et qui engendrent leur lot de violations des droits humains. Enfin un grand nombre d’états ont continué à poursuivre et durcir leur velléité de faire taire les voix critiques.

Trotz dieses Kontextes dürfen wir nicht vergessen, dass es auch in anderen Regionen kritische Menschenrechtssituationen gibt. Der am 29. März veröffentlichte internationale Bericht 2021/22 macht deutlich, dass die Regierungen ihre Versprechen „eines besseren Wiederaufbaus” für eine gerechtere und menschenrechtsfreundlichere Post-Covid-Welt nicht umgesetzt haben und sie die ständig wachsenden und durch die Pandemie verschärften Ungleichheiten nicht bekämpft haben. Die am stärksten marginalisierten Bevölkerungsgruppen zahlen dafür den höchsten Preis. Das menschliche Leid wurde dadurch verschlimmert, dass es der Weltgemeinschaft nicht gelungen ist, die zahlreichen neuen und alten Konflikte in der Welt zu bewältigen und Lösungen zu finden. Zudem haben viele Staaten ihre Bemühungen, kritische Stimmen zum Schweigen zu bringen, fortgesetzt und verschärft.

Pour terminer sur une lueur d’espoir, nous souhaitons remercier les journalistes au Luxembourg auxquel·le·s nous avons décerné début mars nos prix médias pour leur engagement et leurs travaux sur les droits humains bafoués dans le monde et au Grand-Duché.

Um mit einem Hoffnungsschimmer zu schließen, möchten wir den Journalist*innen in Luxemburg danken, denen wir Anfang März unsere Medienpreise für ihr Engagement und ihre Arbeit über missachtete Menschenrechte in der Welt und im Großherzogtum verliehen haben.

Merci enfin de votre soutien de quelque manière que ce soit qui nous permet de défendre les droits humains au quotidien. Olivier PIROT

Nicht zuletzt danken wir Ihnen für Ihre Unterstützung in jeglicher Form, die es uns ermöglicht, die Menschenrechte in unserem Alltag zu verteidigen.

Directeur

Olivier PIROT Direktor

Accompagné·e·s par le violoniste Vincent Soubeyran, des manifestant·e·s déposent des tournesols en solidarité avec l’Ukraine. Begleitet von dem Geiger Vincent Soubeyran legen Demonstrant*innen Sonnenblumen als Zeichen der Solidarität mit der Ukraine nieder. © Etienne Grimée


LES LAURÉAT·E·S DE NOTRE PRIX MÉDIAS DIE GEWINNER*INNEN DES MEDIEPRÄIS Am 1. März standen bei uns luxemburgische Journalist*innen im Rampenlicht, die im Jahr 2021 über Menschenrechtsthemen berichtet hatten. Bei der Verleihung des „Mediepräis” in den Rotonden konnten die Nominierten in drei Kategorien – Artikel, Audiovisuelles und Multimedia – ihre Arbeiten vorstellen, bevor die Gewinner*innen von den Jurymitgliedern bekannt gegeben wurden.

Dans la catégorie « article », Luc Caregari de Reporter a gagné avec « L’exploitation derrière une façade légale », un texte sur la lutte contre le travail forcé au Luxembourg. Le jury a décerné le prix de la catégorie « multimédia » à l’équipe du Luxemburger Wort composée de JeanMichel Hennebert, Sibila Lind, Dominique Nauroy, et Christophe Olinger. Avec leur projet « Dans la peau d’une victime “criminelle” », ils racontent l’histoire d’une Brésilienne qui, quand elle porte plainte, se retrouve incriminée car elle est en situation irrégulière au Grand-Duché. La troisième catégorie a pour gagnante Diana Hoffmann de RTL radio qui a réalisé « La pandémie a mis de nombreux sans-papiers dans une situation précaire ». Le jury a également décidé de décerner une mention spéciale à Caroline Mart de RTL Télé pour le Kloertext « Abus sexuel et ses conséquences ».

In der Kategorie „Artikel” gewann Luc Caregari von Reporter mit dem Text „Ausbeutung hinter legaler Fassade” über den Kampf gegen Zwangsarbeit in Luxemburg. Die Jury vergab den Preis in der Kategorie „Multimedia” an das Team von Jean-Michel Hennebert, Sibila Lind, Dominique Nauroy und Christophe Olinger des Luxemburger Wortes. Mit ihrem Projekt „Vom Opfer zur Täterin” erzählen sie die Geschichte einer Brasilianerin, die, als sie Anzeige erstattet, selbst inkriminiert wird, weil sie sich illegal im Großherzogtum aufhält. In der dritten Kategorie gewann Diana Hoffmann von RTL Radio mit “D’Pandemie huet vill Migranten ouni Pabeieren an eng prekär Situatioun bruecht”. Die Jury beschloss, Caroline Mart von RTL Télé für den Kloertext “Sexuelle Mëssbrauch a seng Konsequenzen” eine besondere Erwähnung zu verleihen.

Photos : © Etienne Grimée

Le 1er mars, nous avons mis en avant les journalistes luxembourgeois·e·s qui ont travaillé sur des sujets touchant aux droits humains en 2021. La remise des prix médias aux Rotondes a permis à des nominé·e·s dans trois catégories – article, audiovisuel et multimédia – de présenter leurs travaux, avant que les gagnant·e·s ne soient annoncé·e·s par les membres du jury.

PÉTITION REMISE PAR AVIONS EN PAPIER PETITIONSÜBERGABE MIT PAPIERFLIEGERN

© Patrizia Ciurlia

C’est par une action inhabituelle que nous avons remis à l’ambassade de Chine les 1 300 lettres et signatures récoltées au Luxembourg pour une pétition qui demande la libération de la prisonnière d’opinion Zhang Zhan. Des membres de la section les ont envoyées sous forme d’avions en papier par-dessus les grilles de l’ambassade. Zhang Zhan était une des personnes mise en avant lors de « Write for Rights » 2021.

Mit einer ungewöhnlichen Aktion übergaben wir der chinesischen Botschaft die 1 300 Briefe und Unterschriften, die wir in Luxemburg für eine Petition gesammelt hatten, welche die Freilassung der Gewissensgefangenen Zhang Zhan forderte. Mitglieder der Sektion schickten sie in Form von Papierflugzeugen über die Gitter der Botschaft. Zhang Zhan war eine der Personen, für die wir uns mit der Kampagne „Write for Rights” 2021 einsetzten.


© Oleksandr Ratushniak / UNDP Ukraine © Amnesty International

GUERRE EN UKRAINE : UNE VIOLATION FLAGRANTE DU DROIT INTERNATIONAL KRIEG IN DER UKRAINE: EIN EKLATANTER BRUCH DES VÖLKERRECHTS Sans aucun doute, l’invasion russe en Ukraine est le sujet qui nous préoccupe tou·te·s depuis un mois. Sous nos yeux se déroule la pire catastrophe pour les droits humains dans l’histoire européenne récente. La Cour Pénale Internationale, saisie par 39 États membres, a décidé d’ouvrir une enquête sur les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité qui pourraient être commis en Ukraine.

AMNESTY INTERNATIONAL EXIGE QUE...

Zweifellos ist die russische Invasion in der Ukraine das Thema, das uns alle seit über einem Monat beschäftigt. Vor unseren Augen spielt sich die schlimmste Menschenrechtskatastrophe in der jüngeren europäischen Geschichte ab. Der Internationale Strafgerichtshof, der von 39 Mitgliedstaaten mit der Frage befasst wurde, ob in der Ukraine Kriegsverbrechen und Verbrechen gegen die Menschlichkeit begangen wurden, hat beschlossen, eine Untersuchung einzuleiten.

• la Russie mette fin à cette agression immédiatement ;

AMNESTY INTERNATIONAL FORDERT, DASS...

• toutes les parties respectent strictement le droit international ;

• Russland diese Aggression sofort beendet;

• les vies, les habitations et les infrastructures des civils soient protégées ;

• alle Parteien sich strikt an das Völkerrecht halten;

• les attaques aveugles et l’utilisation d’armes prohibées n’aient pas lieu ; • les agences humanitaires puissent fournir une assistance aux civils touchés par les hostilités.

NOS ENQUÊTES SUR LES ATTAQUES MILITAIRES EN UKRAINE Le Laboratoire de preuves du programme Réaction aux crises d’Amnesty recense à distance les atteintes aux droits humains à l’aide d’outils d’investigation numérique de pointe. Il contribue à faire en sorte que les informations provenant de zones de conflit soient exactes, diffusées rapidement et répondent aux besoins des activités de défense des droits humains en situation de crise. Ce travail est particulièrement important lorsqu’il est dangereux pour les chercheurs et chercheuses d’être sur le terrain, et à une époque où les informations fausses et trompeuses se diffusent rapidement. En se basant sur des témoignages de civils à Tchernihiv et sur la vérification et l’analyse de vidéos, l’équipe de Réaction aux crises est parvenue à la conclusion qu’il s’agit très probablement d’une frappe aérienne russe ayant utilisé au moins huit bombes aériennes non guidées (dites « bombes stupides », par opposition aux « bombes intelligentes » qui sont guidées). Amnesty International n’a pas identifié d’objectif militaire légitime à l’endroit de cette frappe ou à proximité. La majorité des victimes faisaient la queue pour acheter de la nourriture au moment de l’attaque des 8 bombes aériennes. L’autorité administrative régionale de Tchernihiv a indiqué que 47 personnes (38 hommes et neuf femmes) ont été tuées dans cette attaque. Il s’agit de l’une des plus meurtrières subies jusqu’à présent par la population ukrainienne.

• das Leben, die Wohnungen und die Infrastrukturen von Zivilist*innen geschützt werden; • wahllose Angriffe und der Einsatz von verbotenen Waffen unterbleiben; • humanitäre Organisationen den von den Feindseligkeiten betroffenen Zivilpersonen Hilfe leisten können.

UNSERE UNTERSUCHUNGEN ZU DEN ANGRIFFEN IN DER UKRAINE Das Beweislabor des Amnesty-Krisenreaktionsprogramms dokumentiert Menschenrechtsverletzungen aus der Ferne mithilfe modernster digitaler Ermittlungsinstrumente. Es trägt dazu bei, dass Informationen aus Konfliktgebieten korrekt sind, schnell verbreitet werden und den Bedürfnissen der Menschenrechtsarbeit in Krisensituationen entsprechen. Diese Arbeit ist besonders wichtig, wenn es für Forscher*innen gefährlich ist, vor Ort zu sein, und dies in einer Zeit, in der sich falsche und irreführende Informationen schnell verbreiten. Auf der Grundlage von Zeugenaussagen von Zivilist*innen in Tschernihiw und der Analyse von Videoaufnahmen kam das Krisenreaktionsteam zu dem Schluss, dass es sich höchstwahrscheinlich um einen russischen Luftschlag handelte, bei dem mindestens acht ungelenkte Fliegerbomben (sogenannte „stupid bombs”, im Gegensatz zu den „smart bombs”, die gelenkt werden) eingesetzt wurden. Amnesty International hat weder am Ort des Anschlags noch in dessen Nähe ein legitimes militärisches Ziel identifiziert. Die Mehrheit der Opfer stand zum Zeitpunkt des Angriffs in einer Schlange, um Lebensmittel zu kaufen. Die regionale Verwaltungsbehörde von Tschernihiw teilte mit, dass 47 Personen (38 Männer und neun Frauen) bei dem Angriff getötet wurden. Es handelte sich um einen der tödlichsten Angriffe, die die ukrainische Bevölkerung bislang erlitten hat.


RÉPRESSION CONTRE LES MANIFESTATIONS ANTI-GUERRE

UNTERDRÜCKUNG VON ANTI-KRIEGS-DEMONSTRATIONEN

Mais le non-respect des droits humains n’a pas lieu qu’en Ukraine. Face à une opinion publique de plus en plus hostile à la guerre et aux milliers de manifestant·e·s qui descendent dans les rues à travers la pays, les autorités russes continuent de durcir la répression : censure sévère des médias, menaces de blocage de sites internet, arrestations de manifestant·e·s… D’après OVD-Info, une ONG qui surveille les actions de la police russe, environ 13 800 manifestant·e·s pacifiques ont été arrêtés de manière arbitraire en Russie depuis le 24 février.

Die Missachtung der Menschenrechte findet nicht nur in der Ukraine statt. Angesichts der zunehmenden Ablehnung des Krieges durch die Öffentlichkeit und der Tausenden von Demonstrant*innen, die im ganzen Land auf die Straße gehen, verschärfen die russischen Behörden ihre Repression weiter: strenge Medienzensur, Androhung der Sperrung von Websites, Verhaftung von Demonstrant*innen usw. Laut OVD-Info, einer NGO, welche das Handeln der russischen Polizei überwacht, wurden seit dem 24. Februar rund 13 800 friedliche Demonstrant*innen in Russland willkürlich festgenommen.

Aussi, le régulateur des médias russe a bloqué l’accès au site en langue russe d’Amnesty International le 11 mars, ainsi qu’aux sites d’une association d’observation des élections et de deux médias indépendants. La semaine précédente, Amnesty avait été désignée comme une « organisation indésirable », ce qui rend son fonctionnement illégal et lui interdit de travailler en Russie. Quelques jours plus tard, le 15 mars, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a voté en faveur du départ de la Russie de l’organisation. Le même jour, le ministère russe des Affaires étrangères a notifié à la secrétaire générale du Conseil de l’Europe la décision de la Russie de se retirer de l’organisation et fait état de son intention de désavouer la Convention européenne des droits de l’homme.

Die russische Medienaufsicht blockierte am 11. März den Zugang zur russischsprachigen Website von Amnesty International sowie zu den Websites einer Wahlbeobachtungsorganisation und zweier unabhängiger Medien. In der Woche zuvor war Amnesty als „unerwünschte Organisation” eingestuft worden, was ihre Arbeit illegal macht und ihr die Arbeit in Russland verbietet. Einige Tage später, am 15. März, stimmte die Parlamentarische Versammlung des Europarats für den Austritt Russlands aus der Organisation. Am selben Tag teilte das russische Außenministerium der Generalsekretärin des Europarats die Entscheidung Russlands mit, aus der Organisation auszutreten, und wies auf seine Absicht hin, die Europäische Menschenrechtskonvention zu missbilligen.

LES PROGRAMMES DE FINANCEMENT D’AMNESTY LORS DE CRISES Le « Solidarity in Crisis Fund » a été créé pour permettre aux sections qui en font la demande d’accéder à des ressources financières pour protéger les équipes et assurer la continuité de leurs activités, comme c’est le cas d’Amnesty Ukraine. Le programme « Be There » se concentre sur le soutien aux personnes touchées par les crises et les conflits. C’est ce programme qui finance le Laboratoire d’analyse des preuves d’Amnesty International qui documente les violations des droits humains.

© Etienne Grimée

Le « Global Relief Fund » fournit une aide directe (logistique, médicale, juridique) aux personnes qui ont besoin d’assistance, notamment les défenseur·e·s des droits humains, les journalistes, et d’autres personnes à risque, tant en Ukraine qu’en Russie, et dans d’autres pays.

AMNESTYS PROGRAMME ZUR FINANZIERUNG IN KRISENFÄLLEN Der „Solidarity in Crisis Fund” wurde eingerichtet, um Sektionen auf Antrag Zugang zu finanziellen Ressourcen zu ermöglichen, um Teams zu schützen und die Kontinuität ihrer Arbeit zu gewährleisten, wie es bei Amnesty Ukraine der Fall ist. Das Programm „Be There” konzentriert sich auf die Unterstützung von Menschen, die von Krisen und Konflikten betroffen sind. Es ist dieses Programm, das Amnesty Internationals Beweislabor finanziert, welches Menschenrechtsverletzungen dokumentiert. Der „Global Relief Fund” leistet direkte Hilfe (logistisch, medizinisch, juristisch) für Menschen, die Unterstützung benötigen. Dazu gehören Menschenrechtsverteidiger*innen, Journalist*innen und andere gefährdete Personen sowohl in der Ukraine als auch in Russland und anderen Ländern.

Le 24 mars, plus de 80 manifestant·e·s ont suivi notre appel de se rassembler devant l’ambassade de Russie pour marquer le premier mois écoulé depuis l’invasion en Ukraine. À cette occasion, nous avons remis à l’ambassade les presque 500 signatures recueillies à ce jour pour notre pétition contre l’agression de la Russie. Am 24. März folgten mehr als 80 Demonstrant*innen unserem Aufruf und versammelten sich vor der russischen Botschaft, um den ersten Monat der Invasion in der Ukraine zu markieren. Bei dieser Gelegenheit überreichten wir der Botschaft die knapp 500 bisher gesammelten Unterschriften für unsere Petition gegen die Aggression Russlands.

PÉTITION : IL FAUT METTRE FIN À L’AGRESSION

PETITION: DIE AGGRESSION MUSS BEENDET WERDEN

En employant la force contre un autre pays sans aucune justification légale, la Russie bafoue de manière flagrante la Charte des Nations unies. Elle abuse de sa position de membre permanent au sein du Conseil de sécurité de l’ONU pour se soustraire à l’obligation de rendre des comptes.

Indem Russland ohne jede Rechtsgrundlage Gewalt gegen ein anderes Land anwendet, verstößt es in eklatanter Weise gegen die Charta der Vereinten Nationen. Russland missbraucht seine Position als ständiges Mitglied im UN-Sicherheitsrat, um sich der Rechenschaftspflicht zu entziehen.

Signez notre pétition adressée au ministre de la Défense de la Fédération de Russie pour lui demander de mettre fin à cette agression immédiatement, de protéger la population civile et de respecter le droit international.

Unterzeichnen Sie unsere Petition an den Verteidigungsminister der Russischen Föderation, in der Sie ihn auffordern, die Aggression sofort einzustellen, die Zivilbevölkerung zu schützen und das Völkerrecht zu achten.

www.amnesty.lu


© Amnesty International

RAPPORT 2021/22 : LES VICTIMES SONT LES POPULATIONS MARGINALISÉES REPORT 2021/22: MARGINALISIERTE PERSONEN AM STÄRKSTEN BETROFFEN Olivier Pirot, directeur d’Amnesty Luxembourg, et Audrey Perl, membre du conseil d’administration, ont présenté le rapport lors d’une conférence de presse. Olivier Pirot, Direktor von Amnesty Luxemburg, und Audrey Perl, Mitglied des Verwaltungsrates, stellten den Bericht auf einer Pressekonferenz vor.

Selon le Rapport 2021/22 d’Amnesty International sur la situation des droits humains dans le monde, les pays riches, aux côtés des multinationales, ont aggravé les inégalités mondiales.

Laut dem Bericht 2021/22 von Amnesty International zur Lage der Menschenrechte in der Welt haben die reichen Länder an der Seite der multinationalen Konzerne die globale Ungleichheit verschärft.

« 2021 aurait dû être une année de guérison et de redressement. Au lieu de cela, elle est devenue un incubateur d’inégalité et d’instabilité croissantes, qui auront des conséquences terribles pour les années à venir », a déclaré Agnès Callamard, la secrétaire générale d’Amnesty International.

„Das Jahr 2021 hätte ein Jahr der Einigkeit und Stärkung sein sollen. Stattdessen brachte es noch stärkere Ungleichheit und Instabilität hervor – ein auf Jahre hinaus toxisches Erbe“, so Agnès Callamard, internationale Generalsekretärin von Amnesty International.

L’INÉGALITÉ FACE À L’ACCÈS AUX VACCINS Le déploiement rapide des vaccins anti-COVID-19 est apparu comme une solution miracle laissant espérer la fin de la pandémie pour tout le monde. Cependant, malgré une production suffisante pour vacciner entièrement l’ensemble de la planète en 2021, à la fin de l’année, moins de 4 % de la population des pays à faible revenu présentait un schéma vaccinal complet.

PROPAGATION DES CONFLITS En 2021, des conflits ont éclaté ou persisté en Afghanistan, au Burkina Faso, en Éthiopie, en Israël et dans les territoires palestiniens occupés, en Libye, au Myanmar, au Yémen et récemment en Ukraine dans lesquels toutes les parties belligérantes ont commis des violations du droit international humanitaire et relatif aux droits humains. Des millions de civils en ont été les victimes collatérales.

LA RÉPRESSION DE LA DISSIDENCE EN PLEIN ESSOR La tendance mondiale à réprimer les voix critiques et indépendantes a gagné du terrain en 2021. Les défenseur·e·s des droits humains, les ONG, les organes de presse et les opposant·e·s ont été la cible de détentions illégales, d’actes de torture et de disparitions forcées, bien souvent sous couvert de lutte contre la pandémie.

DES SOLUTIONS POUR RECONSTRUIRE En 2021, plus de 80 pays ont connu des manifestations de grande ampleur et la société civile a trouvé diverses façons pour se faire entendre. Un formidable exemple de coopération pour combattre des violations de droits humains est le Projet Pegasus. Cette collaboration entre plus de 80 journalistes avec le soutien technique d’Amnesty International a révélé que le logiciel espion du NSO Group avait été utilisé contre de nombreux·euses militant·e·s et journalistes.

UNGLEICHHEIT BEIM ZUGANG ZU IMPFSTOFFEN Der schnelle Einsatz von Impfstoffen gegen COVID-19 erschien als Wunderlösung, die die Hoffnung auf ein Ende der Pandemie für alle Menschen weckte. Doch obwohl bis 2021 genügend Impfstoffe produziert wurden, um die gesamte Welt zu impfen, verfügten Ende des Jahres weniger als 4% der Bevölkerung in Ländern mit niedrigem Einkommen über ein vollständiges Impfschema.

AUSBREITUNG VON KONFLIKTEN 2021 brachen in Afghanistan, Burkina Faso, Äthiopien, Israel und den besetzten palästinensischen Gebieten, Libyen, Myanmar, Jemen und kürzlich in der Ukraine Konflikte aus oder dauerten an, in denen alle Konfliktparteien Verstöße gegen das humanitäre Völkerrecht und die Menschenrechte begangen haben. Millionen von Zivilpersonen wurden zu Kollateralopfern.

UNTERDRÜCKUNG VON DISSIDENT*INNEN AUF DEM VORMARSCH Der weltweite Trend, kritische und unabhängige Stimmen zu unterdrücken, hat sich 2021 verstärkt. Menschenrechtsverteidiger, NGOs, Medienschaffende und Oppositionelle waren das Ziel von illegalen Inhaftierungen, Folter und Verschwindenlassen, sehr oft unter dem Deckmantel der Pandemiebekämpfung.

LÖSUNGEN FÜR DEN WIEDERAUFBAU Im Jahr 2021 gab es in über 80 Ländern Großdemonstrationen und die Zivilgesellschaft fand vielfältige Wege, um sich Gehör zu verschaffen. Ein großartiges Beispiel für die Zusammenarbeit bei der Bekämpfung von Menschenrechtsverletzungen ist das Projekt Pegasus. Diese Zusammenarbeit von über 80 Journalist*innen mit technischer Unterstützung von Amnesty International deckte auf, dass die Spionagesoftware der NSO Group gegen viele Aktivist*innen und Journalist*innen eingesetzt worden war.


LES VICTOIRES POUR LES DROITS HUMAINS GUTE NACHRICHTEN FÜR DIE MENSCHENRECHTE NAZANIN ZAGHARI-RATCLIFFE ET ANOOSHEH ASHOORI RENTRÉ·E·S

Les deux Britanno-Iranien·ne·s ont retrouvé leurs familles au RoyaumeUni après des années de détention en Iran. Nazanin Zaghari-Ratcliffe était détenue depuis 2016 et Anoosheh Ashoori depuis 2017 pour des accusations fallacieuses liées à la sécurité nationale, une tactique couramment employée par les autorités iraniennes.

NAZANIN ZAGHARI-RATCLIFFE UND ANOOSHEH ASHOORI ZU HAUSE

Die beiden britisch-iranischen Staatsangehörigen sind nach Jahren der Inhaftierung im Iran wieder mit ihren Familien in Großbritannien vereint. Nazanin Zaghari-Ratcliffe war seit 2016 und Anoosheh Ashoori seit 2017 wegen falscher Anschuldigungen im Zusammenhang mit der nationalen Sicherheit inhaftiert, eine von den iranischen Behörden häufig angewandte Taktik.

RAÏF BADAWI ENFIN LIBÉRÉ APRÈS 10 ANS DE PRISON L’activiste et blogueur saoudien Raïf Badawi a été libéré le 11 mars après avoir purgé une peine de 10 ans de prison. Nous nous réjouissons de sa libération mais déplorons qu’il soit encore soumis à une interdiction de quitter le pays. L’histoire de Raïf Badawi est devenue un symbole de la répression qui sévit en Arabie Saoudite. C’est en 2012 que son enfer a commencé : en juin, Raïf Badawi a été arrêté et placé en détention pour « insulte à l’Islam ». Mais en réalité, c’est pour avoir créé un blog invitant à débattre des questions sociales et politiques qu’il a connu le pire.

Der saudi-arabische Aktivist und Blogger Raif Badawi wurde am 11. März nach Verbüßung einer zehnjährigen Haftstrafe freigelassen. Wir begrüßen seine Freilassung, bedauern jedoch, dass er weiterhin einem Ausreiseverbot unterliegt. Die Geschichte von Raif Badawi ist zu einem Symbol für die Unterdrückung in Saudi-Arabien geworden. Sein Leidensweg begann 2012: Im Juni wurde Raif Badawi wegen „Beleidigung des Islams“ festgenommen und inhaftiert. Doch in Wirklichkeit war es die Einrichtung eines Blogs, der zur Diskussion über soziale und politische Fragen einlud, die ihm das Schlimmste bescherte.

© Amnesty International/Tomi Asikainen

RAIF BADAWI NACH 10 JAHREN HAFT ENDLICH FREIGELASSEN

AGISSEZ PAR SMS – EN 3 ÉTAPES

HANDELN SIE PER SMS – IN 3 SCHRITTEN

1. Envoyez « AMNESTY + votre Nom + votre Prénom » au 67777.

1. Senden Sie „AMNESTY + Ihren Namen + Ihren Vornamen” an 67777.

2. Vous recevez deux pétitions par SMS pour 3 euros par mois. 3. Répondez « OUI » à nos SMS pour ajouter votre nom et prénom à la liste des signataires de la pétition. Il est tout aussi facile de se désinscrire : envoyez simplement « AMNESTY STOP » au même numéro. Ce réseau nous permet de nous engager rapidement et efficacement pour des personnes en danger. Sur les 3 euros par mois, 1,80 euros sont reversés à Amnesty International Luxembourg pour financer nos actions de défense des droits humains.

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Rédaction : Marieke Janssen, Anne Ploetz | Amnesty International Luxembourg | 23, rue des États-Unis, L-1019 Luxembourg | Tél. : +352 48 16 87 | Fax : +352 48 36 80 | E-mail : e-mail@amnesty. lu | Web : www.amnesty.lu | Compte : CCPL LU08 1111 0000 3333 0000 R.C.S. Luxembourg F545 | Imprimé par Lorgé (Luxembourg) | Tous droits de reproduction réservés. | Numéro 1/2022 | ISSN : 2354-4708 | Tirage : 5 671


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