ANAC News-06

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anac news

Magazine de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile du Burkina Faso

No. 6 Octobre - Décembre 2014

JOURNÉE INTERNATIONALE DE L’AVIATION CIVILE : SEPT DÉCENNIES DE COOPÉRATION POUR LE PROGRÈS DU TRANSPORT AÉRIEN


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SOMMAIRE NO.06 2014 06

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Dans ce numéro : Editorial de M. Abel SAWADOGO, Directeur Général de l’ANAC........................ 3 A la une Journée internationale de l’Aviation Civile 2014 .................................................. 4 Focus sur l’ANAC Session de sensibilisation de haut niveau à Bobo-Dioulasso .......................... 8 Soutenance à l’EAMAC : brillante prestation de Arsène SOMA ..................... 18 Sécurité et Sûreté Deux Burkinabè certifiés auditeurs ................................................................................ 9 Règlement 10 UEMOA : outil d’appropriation des nouvelles dispositions de sûreté ........................... 10 Le secteur de l’aviation civile au chevet des victimes de l’insurrection populaire .................................................................. 16 Rencontre Hôtesse de l’air : métier passionnant mais contraignant .................................. 12 Météorologie 11e Forum des usagers d’EUMETSAT .......................................................................... 15 Bon à savoir Retard ou annulation d’un vol : le droit du passager .......................................... 17 Actus Afrique .......................................................................................................................... 19 Insolite ..................................................................................................................................... 22 Vœux de Bonne Année 2015 du DG de l’ANAC : .................................................. 23

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ANAC NEWS Revue trimestrielle de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile 01 BP: 1158 Ouagadougou 01 - Burkina Faso Tél: +226 50 30 64 88 / 50 31 63 32 Fax: 00226 50 31 45 44 Directeur de publication Abel SAWADOGO Directeur général de l’ANAC Directeur de rédaction Nouhou BERTE Equipe de rédaction Ibrahim Hassan KONE Issa BARRY Nouhou BERTE Léandre BAKYONO Azakaria TRAORE Salifou ZANGA Secrétaire Agathe KONSEIGA Correction Abdoul Salam ZOURE (Collaborateur) Maquette, mise en pages et impression Agence Schaffenskraft, Bornheim/Allemagne www.schaffenskraft.de Les droits d’auteur et tous les autres droits liés aux textes, illustrations, photographies et autres données du magazine sont sa propriété exclusive ou celle des détenteurs expressément cités. Toute reproduction est subordonnée à l’autorisation écrite préalable du détenteur des droits.


Editorial

Editorial de M. Abel SAWADOGO, Directeur Général de l’ANAC

Plans de gestion de crise :

un référentiel d’efficacité et d’efficience des mesures de sûreté au bénéfice de nos aéroports

L

es colis piégés, les actes de capture illicite ou sabotage d’aéronefs et d’installations aéroportuaires, les attaques à main armée à l’intérieur des limites de l’aéroport, contre les aéronefs, le camouflage des engins explosifs dans l’aéronef sont, entre autres, des actes d’intervention illicite aux conséquences catastrophiques contre l’aviation civile. Face à ces actes qui peuvent à tout instant surgir dans un secteur aussi sensible et stratégique que celui de l’aviation civile, il est nécessaire d’établir des plans conjoncturels ou plans de gestion de crise pour minimiser, voire anéantir les effets des attaques. Ainsi, l’on peut donc définir le plan de gestion de crise comme un plan de haut niveau d’intervention stratégique visant à contrôler un événement soudain ou prévisible dans l’aviation civile. C’est fort de la pertinence d’un tel dispositif que l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC), autorité compétente par excellence, a renoué depuis 2010 de disposer d’un plan de gestion de crise. Par conséquent, le plan de gestion de crise se veut être un outil indispensable à une bonne gouvernance d’une situation de crise relative à la sûreté de l’aviation civile en ce qu’elle est destinée à identifier et à éliminer toutes les carences et permet de s’assurer que les parties prenantes connaissent bien leurs responsabilités respectives et les assument convenablement. Dans ce contexte, les plans de gestion de crise simulent un évènement dans lequel toutes les ressources dont peut disposer « l’Etat » pourront être mises à contribution pour riposter efficacement et mettre fin de façon satisfaisante à un acte d’intervention illicite.

Il sied de rappeler que les objectifs visés à travers l’élaboration des plans de gestion de crise sont de permettre la transition ordonnée et efficace entre les opérations normales et celles d’urgence, la désignation de l’autorité assurant le commandement et l’indication claire des relations hiérarchiques, la coordination des efforts pour faire face à l’incident et enfin la continuation ou la reprise du trafic aérien dans des conditions de sécurité le plus tôt possible. Chaque plan de gestion de crise tient compte des contingences du moment et doit être un programme coordonné entre l’aéroport concerné et la collectivité environnante. La planification et les procédures nécessaires pour faire face à des urgences majeures en matière de sûreté de l’aéroport sont similaires à celles s’appliquant aux autres types d’urgence dont l’intervention des forces de sécurité et de défense ainsi que des organismes de secours. L’Agence Nationale de l’Aviation Civile du Burkina Faso (ANACBF) a, au cours des deux dernières années consécutives, organisé des exercices de gestion de crise en octobre 2011 dénommé « EXOGA 2 » et en novembre 2012, « TANGA 1 », et le troisième étant en cours de préparation pour se dérouler au premier trimestre de l’année 2015. Les enseignements qui en découleront à l’issue de la tenue de ces exercices de gestion de crise, bonifieront nos dispositifs de sûreté et seront mis à profit au cas où… ! Le plan de gestion de crise, en somme, doit être une action prioritaire et régulière au service d’un ciel sur et sécurisé et partant au bénéfice de nos aéroports.

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A la Une

MONSIEUR MOUMOUNI DIEGUIMDE MINISTRE DES INFRASTRUCTURES, DU DÉSENCLAVEMENT ET DES TRANSPORTS

MESSAGE DE MONSIEUR LE MINISTRE EN CHARGE DE L’AVIATION CIVILE

A L’OCCASION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DE L’AVIATION CIVILE CELEBREE LE 07 DECEMBRE 2014 La Communauté aéronautique mondiale célèbre la Journée Internationale de l’Aviation Civile le 07 décembre de chaque année pour sensibiliser l’opinion à l’importance de l’Aviation Civile dans le processus de développement économique, social et culturel des Nations. La Communauté aéronautique mondiale célèbre la Journée internationale de l’aviation civile le 07 décembre de chaque année. L’institution de cette journée a pour but de sensibiliser les opinions publiques des pays membres à l’importance de l’Aviation civile dans le processus de développement économique, social et culturel des Nations. Aussi, cette journée permet-elle de marquer une halte pour évaluer les progrès réalisés et appréhender les insuffisances en vue d’imprimer une dynamique nouvelle au processus du développement du transport aérien. Elle constitue également une tribune de promotion de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). Institution spécialisée du système des Nations-Unies, l’OACI se donne pour mission principale de favoriser le développement sûr et ordonné de l’Aviation civile dans le monde. Forte d’une politique consensuelle, l’OACI œuvre particulièrement pour l’élaboration et l’application de normes techniques et d’exploitation, de règlements et politiques nécessaires

à la sécurité, la sûreté, l’efficacité et la régularité du transport aérien international, ainsi que la protection de son environnement. Au fil des ans, elle s’est affirmée comme un instrument privilégié de coopération entre les 191 Etats membres dans tous les domaines de l’Aviation civile. 7 décembre 1944 – 7 décembre 2014 voilà exactement soixante-dix ans (70) que l’OACI a été créée. A l’occasion de ce soixante-dixième anniversaire, l’OACI a opté de placer la célébration de la présente journée internationale sous le thème : « Sept décennies de coopération pour le progrès du transport aérien ». Elle entend faire à cet effet, une introspection sur la portée et les enjeux des thèmes retenus, notamment au cours des deux dernières décennies. A cet égard, toute forme d’analyse et d’appréciation de la coopération pour le développement du transport aérien se fonde sur deux facteurs essentiels : la sécurité et la sûreté. Concernant le domaine de la sécurité, essentiel au développement sûr et ordonné de l’aviation civile, les

thèmes retenus respectivement en 1996, 1997, 1998, 2000 attestent toute son importance. Tour à tour, les Etats membres ont été appelés à réfléchir sur les thèmes suivants : « les satellites au service de la sécurité des vols ; la coopération mondiale pour le renforcement de la sécurité des vols ; la sécurité aérienne : cap sur le 21ème siècle ; la mise en œuvre des normes et pratiques recommandées (SARP) de l’OACI : la clé de la sécurité et de l’efficacité de l’aviation ». Dans cette dynamique de la sécurité du transport aérien, la 38ème session de l’OACI, tenue en octobre 2013 à Montréal, avait invité les Etats membres à plus de collaboration et de partenariat en vue de relever les défis de la sécurité et de produire des résultats positifs. Aussi, avait-elle pris la résolution de poursuivre ses efforts, en interagissant de façon intensive avec tous les acteurs régionaux et en partageant, s’il y a lieu, les renseignements critiques sur la sécurité. Le Burkina Faso dispose d’une politique de sécurité aérienne, à travers le Programme national de la sécurité


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(PNS) qui définit les rôles et les responsabilités de chaque acteur. Dans le cadre de sa mise en œuvre, les inspecteurs en sécurité de vols ont prêté serment afin d’exercer la plénitude de leur pouvoir et d’agir en toute légalité sur un aéronef jusqu’à l’élimination des risques identifiés pour la sécurité. En outre, le travail sans relâche mené par nos experts a permis à notre pays d’atteindre 61,6% de taux de conformité en sécurité, un score au- dessus de la moyenne mondiale dont s’honore la nation toute entière. Ces efforts nationaux et internationaux du Burkina Faso ont été récompensés par son élection lors de la 37ème Assemblée générale pour représenter l’Afrique de l’Ouest au sein du Conseil de l’OACI, après le Sénégal qui y a siégé durant 36 ans et le Ghana durant 12 ans. Cette confiance fut renouvelée lors de la 38ème Assemblée générale avec un nombre de voix qui nous classe deuxième des pays africains siégeant au conseil après l’Egypte. Cela témoigne de la grande confiance dont jouit notre pays au sein de la communauté des Nations-unies. Concernant le volet de la sûreté et de la facilitation qui sont indispensables pour le développement du transport aérien, l’OACI, au cours des années antérieures, a retenu des thèmes de nature à interpeller la communauté mondiale sur la réalisation d’un grand équilibre entre l’application des mesures et la réalisation d’un réseau offrant une bonne connectivité et de bonnes performances. Ces thèmes sont entre autres : « Cent ans de vol propulsé, continu et contrôlé ; La sûreté et la sécurité, toujours et avant tout la

priorité absolue ; sécurité, sûreté et durabilité de l’avion pour notre planète ». Dans l’objectif de la consolidation des progrès réalisés, l’OACI a pris l’engagement d’accroitre la sûreté de l’aviation civile par le renforcement des normes et pratiques recommandées (SARP) de l’annexe 17 relative au fret aérien et à l’achèvement du deuxième cycle du Programme universel d’audits de sûreté (USAP) de l’organisation. Au plan national, en vue de consolider notre position d’espace aérien sûr, notre pays procède régulièrement à la relecture du Programme national de sûreté de l’aviation civile (PNSAC) pour être en phase avec les dispositions internationales. En outre, la tenue régulière depuis trois ans des exercices de gestion de crise en sûreté a permis de rendre progressivement notre dispositif de sûreté performant. Ces indicateurs ci-dessus mentionnés étant « au vert », il convient de noter que le développement du transport aérien au cours de ces sept décennies a été possible grâce à la nécessaire et franche coopération entre les Etats membres de l’OACI. Ce qui a favorisé un essor du transport aérien, même si par région du monde, ce développement n’est pas au même niveau. C’est pourquoi, pour le prochain plan triennal, mandat a été donné à l’OACI pour conduire le développement d’accords internationaux facilitant la libéralisation de l’accès aux marchés, de la propriété et du contrôle des transporteurs et des services de fret aériens. Par ailleurs, dans le dessein de développer une coopération fructueuse pour le progrès du transport aérien dans le monde, l’OACI entend se don-

ner les moyens pour la définition de principes de base relatifs à la protection des consommateurs et à l’élaboration d’orientations sur l’incidence de la taxation et autres redevances imposées au transport aérien. Au nom de la coopération pour le développement du transport aérien, l’OACI s’implique à élaborer les orientations sur la fourniture de fonds et les modalités de financement pour le développement des infrastructures aéronautiques. Cependant, la propagation du virus Ebola à travers nos aéroports avait amené des compagnies à ne plus desservir certaines destinations africaines, toute chose qui non seulement pouvait freiner le progrès du transport aérien, mais participait à asphyxier l’économie de ces pays. Fort heureusement, la réaction proactive de l’OACI et de l’OMS a freiné un tant soit peu cette spirale de la marginalisation. Le Gouvernement du Burkina Faso voudrait, à l’occasion de cette journée renouveler sa gratitude et sa reconnaissance à la communauté aéronautique internationale, notamment l’OACI et sous régionale, l’ASECNA, la CAFAC, l’UEMOA pour leurs précieuses contributions au développement continu de ses ressources humaines et pour leurs appuis connexes et multiformes pour le rayonnement de l’aviation civile dans notre pays. • Vive la journée internationale de l’aviation civile ! • Vive l’OACI ! • Dieu bénisse le Burkina Faso ! Moumouni DIEGUIMDE Officier de l’Ordre National

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CELEBRATION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DE L’AVIATION CIVILE :

TABLEAU RECAPITILATIF

DES THEMES ANTERIEURS La Résolution A 29-1 de 1994 de l’Assemblée déclare le 7 décembre « Journée de l’aviation civile internationale ». Suite à une initiative de l’OACI et avec l’assistance du gouvernement du Canada, l’Assemblée générale de l’ONU a reconnu dans une résolution officielle le 7 décembre comme étant la journée internationale de l’aviation civile.

Photos: pingvin57 @ Fotolia.de

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Retour sur les thèmes des années précédentes NB : Désormais des thèmes anniversaires En 2013, des membres du conseil de l’OACI ont fait observer que les thèmes précédemment choisis reflètent des tendances sectorielles trop larges et ont par conséquent proposé qu’un thème anniversaire précis soit élaboré tous les cinq ans et qu’un nouveau thème soit adopté pour la période de quatre années entre les anniversaires. Afin d’harmoniser les thèmes et slogans anniversaires avec l’année anniversaire, il est aussi recommandé de les adopter le 7 décembre de l’année précédente de sorte que : • 2015 : nouveau thème quadriennal (qui sera en vigueur trois ans du fait de la transition) • 2018 : thème du 75ème anniversaire qui sera en vigueur pour l’année 2019

1994

50eme anniversaire de la signature de la convention de Chicago

1995

L’avion dans nos vies

1996

Les satellites au service de la sécurité de l’aviation civile

1997

La coopération mondiale pour le renforcement de la sécurité des vols

1998

Sécurité aérienne : cap sur le XXI siècle

1999

L’aviation civile internationale : au service de l’amitié et la compréhension dans le monde

2000

La mise en œuvre des SARP de l’OACI- clé de la sécurité et de l’efficacité de l’avion

2001

Liaisons aériennes entre les Nations-Dialogue entre les peuples

2002

Cent ans de vols propulsés, continus et contrôlés

2003

L’OACI - 60 ans d’établissement des normes de l’aviation civile internationale

2004

La coopération internationale : des solutions aux défis mondiaux de l’aviation

2005

Vers une aviation écologique - assurer le maximum de comptabilité entre le développement sûr et ordonné de l’aviation civile et la qualité de l’environnement

2006

La sûreté et la sécurité - toujours et avant tout la priorité absolue

2007

Le transport aérien mondial – moteur de développement durable sur les plans économique, social et culturel

2008

L’aviation de demain - un monde de possibilités pour le personnel aéronautique qualifié

2009

65 ans consacrés à stimuler la communauté internationale grâce à l’aviation civile

2010

Sécurité, sûreté et durabilité de l’aviation pour notre planète

2011

Tous unis pour le transport aérien international durable

2012

L’aviation : votre lien avec le monde

2013

Evoluer pour relever les défis du transport aérien au xxi siècle

• 2019 : nouveau thème quadriennal • 2023 : thème du 80ème anniversaire pour toute l’année 2024

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Focus

Renforcement des mesures de sûreté :

Session de sensibilisation de haut niveau à Bobo-Dioulasso

PHOTO DE FAMILLE À L’UNISSON POUR QUE NOUS SOYONS DE BONS RELAIS À UN AÉROPORT SÛR

En marge de la formation des administrateurs des établissements publics et sociétés d’Etat, le directeur général de l’ANAC et son staff ont mis à profit leur séjour à Bobo–Dioulasso pour tenir une session de formation en sûreté de l’aviation civile de haut niveau, les jeudi 18 et vendredi 19 septembre 2014. L’application des mesures de sûreté à l’aéroport international de Bobo-Dioulasso, aux dires de la représentante du directeur général de l’ANAC et des forces de défense et de sécurité, est un véritable casse- tête, car certains usagers même certaines personnalités à un certain niveau de responsabilité s’en moquent éperdument. Et c’est pour inverser cette tendance que l’ANAC a organisé cette session à l’attention des personnalités administratives, militaires et coutumières pour que celles-ci soient des relais d’une bonne application des mesures de sûreté à l’aéroport international de Bobo-Dioulasso. La cérémonie d’ouverture a connu la présence effective du conseiller technique représentant le gouverneur

de la région des Hauts Bassins et de Madame le Préfet de la commune du Houet. Cette session de renforcement des capacités a été animée par deux inspecteurs en sûreté, notamment Jean Pierre BAKOUAN, consultant et Rosette OUEDRAOGO, représentante du directeur général de l’ANAC à Bobo-Dioulasso. Pour s’approprier la problématique des mesures de sûreté et de ses enjeux dans un environnement aussi stratégique et sensible de l’aviation civile, les formateurs ont défini la sûreté et démontré en quoi elle est distincte de la sécurité. Ils ont ensuite présenté un inventaire des me-

Titre d’accès : les 10 commandements

- Tu porteras toujours ton badge bien visible évidemment - Tu ne prêteras jamais ton badge assurément - Tu déclareras sa perte ou son vol avant 48 heures, délai urgent - Tu accepteras sans manifester tous les contrôles également - Tu respecteras tous les matériels de sûreté chèrement acquis - Tu appliqueras les procédures de sûreté scrupuleusement - Tu signaleras toute situation anormale immédiatement - Tu transmettras à tes chefs toute menace faite anonymement - Tu signaleras tout bagage abandonné sur -le -champ - Tu connaîtras tous les signaux d’alerte, car ta vie en dépend

naces contre l’aviation civile et les contre-mesures. Après une présentation exhaustive des secteurs de sûreté, les deux experts ont présenté les titres d’accès en insistant sur les dix commandements d’un détenteur de ce titre. « Sécurité sur les aires de trafic et situations anormales ; comment réagir » étaient les deux derniers modules que les participants se sont appropriés. Cette session a été riche en enseignements et les débats étaient parfois passionnants tant le caractère plus que pressant de certains sujets était d’actualité. Mission accomplie pouvait se réjouir le directeur général de l’ANAC, car selon le conseiller technique du gouverneur, cette session venait à point nommé et les sujets abordés étaient tellement méconnus par les uns et les autres qu’il faille organiser une série de sessions de ce genre à Bobo-Dioulasso.

LE PRÉSIDIUM À LA CÉRÉMONIE D’OUVERTURE


Sécurité et Sûreté

Nouveau programme d’audits OACI en sûreté :

Deux Burkinabè certifiés auditeurs

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ne session de formation de certification et de re-certification d’auditeurs en sûreté de l’aviation civile sous l’égide de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) s’est tenue, du 06 au 14 Octobre 2014, à Dakar au Sénégal. L’objectif principal de cette certification est de doter la communauté aéronautique mondiale d’auditeurs afin de permettre à l’OACI d’assurer la supervision de la sûreté des Etats contractants. Cette session de certification intervient dans un contexte de mutation de l’ancienne méthode d’audits (USAP), qui se déroulait en cycle de six ans à une nouvelle méthode fondée sur un processus continu (USAP-CMA). Avec l’ancienne méthodologie, il fallait attendre un cycle complet pour réévaluer la sûreté d’Etat alors qu’en si peu de temps, les données peuvent évoluer considérablement. L’approche USAP-CMA, qui démarrera en 2015, consacre une évaluation continue de la sûreté de l’aviation civile des Etats. 18 personnes issues de sept Etats de l’Afrique centrale et de l’Ouest, du bureau régional de l’OACI, du centre AVSEC ERNAM et la commission de l’UEMOA ont pris part à cette session. Parmi ces candidats, six experts qui avaient été initialement certifiés en 2002 à la méthodologie du programme universel des audits de sûreté (USAP), devraient être soumis au test de la ré-certification. Les candidats ont passé en revue toute la méthodologie USAP-CMA. Ils ont également subi plusieurs examens écrits et oraux en relation avec ladite méthodologie et la sûreté de l’aviation civile. Pour un Etat donné, la nouvelle méthodologie USAP-CMA débute par une

Avantages et outils de la nouvelle approche USAP-CMA

Avantages : - une approche axée sur le risque pour déterminer le type, la fréquence et les priorités des activités d’audits et de surveillance qui conviennent le mieux à chaque Etat ; - des carences soumises à une évaluation des risques basées sur leurs impacts sur la sûreté ; - une utilisation optimale des ressources de l’OACI et des Etats membres ; - un retour d’information continue relatif aux activités d’assistance et de développement de politiques en générant des données utiles et à jour spécifiques à l’Etat et à la région ;

ALIDOU SINARE, INSPECTEUR CERTIFIÉ UEMOA

évaluation des paramètres clés dudit Etat. Ces paramètres sont obtenus des informations liées au risque sur la sûreté, des indicateurs de performance de l’Etat et des informations sur l’activité de l’aviation civile se découlant dans cet Etat. Pour le démarrage des activités de USAP-CMA, ces paramètres sont recueillis des deux cycles d’audit USAP et des missions de suivi. Au fur et à mesure de l’évolution des activités de USAP-CMA, les paramètres de chaque Etat sont mis à jour en conséquence. Ces paramètres permettent de déterminer la fréquence et d’orienter les activités de USAPCMA vers des audits axés sur la documentation, sur la conformité, sur la supervision ou sur autres activités d’audits et de surveillance. A l’issue de la formation, tous les six candidats à la re-certification ont été

- un nouveau type de rapport d’audit pour USAP-CMA fournissant des recommandations hiérarchisées qui aideront les Etats à élaborer et mettre en œuvre des actions correctrices à court moyen et long terme.

Outils : - le questionnaire des activités de sûreté de l’aviation civile de l’Etat concerné ; - la liste de contrôle de conformité, les questions de protocole de USAPCMA, le plan d’actions correctrices.

certifiés par l’OACI auditeurs USAPCMA. A l’issue des dix jours de formation et d’examen, le Burkina Faso, représenté par Salamato DOUMOUNIA/ ZARE et Alidou SINARE et de l’ANAC ont été certifiés auditeurs. Ce score, qui est de 100%, honore notre pays et permettra au Burkina Faso d’améliorer son taux de conformité par rapport à la supervision des mesures de sûreté de l’aviation civile. Alidou SINARE

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Sécurité et sûreté

Règlement 10 UEMOA :

Un outil d’appropriation des nouvelles dispositions de sûreté

L

’Agence Nationale de l’Aviation Civile du Burkina Faso (ANAC-BF), en collaboration avec le Département de l’Aménagement du Territoire communautaire et des transports de l’Union économique monétaire Ouest africaine (UEMOA) a organisé du 11 au 15 août 2014 à Kaya un atelier de familiarisation sur le règlement 10 et sur la décision 11-2013 de l’UEMOA. Les ateliers et séminaires de formation des formateurs pour une compréhension harmonisée en vue d’une application sans équivoque et sans ambages des textes et règlements communautaires dans le domaine de l’aviation civile ont toujours constitué un des axes majeurs de la feuille de route de l’Agence nationale de l’aviation civile du Burkina Faso. Dans un tel élan de renforcement des capacités, les mises à niveau sont nécessaires chaque fois que s’opèrent des

amendements dans les textes et règlements en vigueur. La tenue du présent atelier de familiarisation procède d’une des fortes recommandations issues des travaux de la 9ème réunion du comité consultatif de sûreté des Etats membres de l’UEMOA tenue du 14 au 18 avril 2014 à Dakar au Sénégal. Cette recommandation invitait la Commission à organiser une rencontre d’appropriation au profit des acteurs de la sûreté de l’aviation civile dans ses Etats membres, des nouvelles dispositions communautaires contenues, dans d’une part, dans la Décision n° 11/2013/CM/ UEMOA portant adoption des procédures et pratiques de sûreté des Etats membres de l’UEMOA et, d’autre part, dans le Règlement n° 10/2013/CM/ UEMOA du 26 septembre 2013 modifiant le Règlement n°11/2005/ CM/ UEMOA du 16 septembre 2005.


Sécurité et sûreté

Au-delà de ce premier exercice, Abel SAWADOGO, directeur général de l’ANAC, qui a présidé la cérémonie d’ouverture avec à ses côtés le maire de la commune de Kaya, qui n’a pas hésité de convier ses hôtes à visiter les merveilleux sites touristiques de sa ville, a invité les experts de revisiter les différents programmes nationaux pour une meilleure adaptation. Il s’agit notamment du Programme national de sûreté de l’aviation civile (PNSAC), du Programme national du contrôle de la qualité de sûreté de l’aviation civile (PNCQAC) et du Plan de gestion de l’exercice de crise de Bobo-Dioulasso prévu pour se dérouler dans les tout prochains mois. Aussi, le directeur général de l’ANAC a notifié à l’assistance composée essentiellement des experts de l’UEMOA, de l’ANAC, du gestionnaire des aéroports du Burkina, de la police spéciale des aéroports de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou, de la brigade des transports aériens de Bobo-Dioulasso, de la compagnie de sécurité aéroportuaire de Ouagadougou et de la brigade Douane de l’aéroport de Ouagadougouque la relecture de ces importants programmes de notre poli-

tique en matière de sûreté de l’aviation civile découle, de la volonté constante des plus hautes autorités et de l’ensemble de tous les acteurs de construire une aviation civile forte, sûre et sécurisée au Burkina Faso. Estimant que cette démarche de relecture devra conforter le taux de conformité honorable que vient d’enregistrer notre pays dans le domaine de la sécurité aérienne qui est au-dessus de la moyenne mondiale et le classe parmi les trois meilleurs pays de la zone de l’UEMOA, M. SAWADOGO dit attendre beaucoup des conclusions de cet atelier. Quatre jours durant, la familiarisation au R10/D11 a été l’occasion pour les participants de faire une lecture croisée entre la règlementation communautaire, d’une part et les programmes nationaux AVSEC du Burkina Faso, d’autre part. A l’issue de cette lecture croisée, ils ont fait des propositions d’amendement de la règlementation nationale en matière de sûreté. Ils ont également fait des propositions relatives à l’organisation de la sûreté au sein de l’autorité compétente.

L’atelier a enfin recommandé à l’autorité compétente d’organiser un atelier pour diagnostiquer, analyser et trouver des solutions aux différents problèmes liés à la mise en œuvre des mesures de sûreté de l’aviation au Burkina Faso. Quatre personnes ont pris part au programme de présélection d’auditeurs UEMOA en participant à des tests et à un examen final et le taux de succès est de 80%. Nouhou BERTE

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Rencontre

HÔTESSE DE L’AIR :

UN MÉTIER PASSIONNANT MAIS CONTRAIGNANT

M

adame Al BARRY DJIM fait partie de la première promotion des navigants de cabine d’Air Burkina, à l’époque Air Volta. Capitalisant une riche expérience dans la carrière de navigant de cabine, elle est aussi instructeur à Air Burkina. Al BARRY DJIM a débuté sa carrière sur FOKKER 28 MK 4000, le premier appareil à réacteurs de la compagnie. Etant toujours en activité au sein d’Air Burkina et au regard de son sens élevé de professionnalisme, de responsabilité et d’exemplarité, il a plu aux plus hautes autorités de lui décerner la médaille de chevalier de l’Ordre national en 2002. Quelle est la petite histoire de votre passion pour le métier d’hôtesse de l’air ? Je suis arrivée dans l’aérien en 1983 avec l’acquisition du Fokker 28. Jeune fille, j’avais une grande sympathie pour les hôtesses de la multinationale Air

Afrique qui desservait Ouagadougou. L’avion était pour moi un rêve qui paraissait inaccessible. J’étais curieuse de savoir comment s’organisait le travail dans un avion, en quoi cela consistait et tout ce qui va avec. Il ne faut pas aussi nier que la tenue vestimentaire toujours impeccable et la coiffure assortie des hôtesses m’avaient aussi séduite. Quand j’ai appris que Air Volta, dans le cadre de l’acquisition du FOKKER 28, désirait recruter des hôtesses, je n’ai pas hésité un seul instant. Encouragée par une amie, je me suis lancée et j’ai passé toutes les étapes du recrutement. Le début dans le métier n’a pas été facile pour moi avec mon papa, paix à son âme. Lui, il voulait la médecine et avait aussi peur pour moi dans l’aérien. J’ai tenu et réussi à le convaincre à accepter et à aimer ce que je voulais faire. Dieu merci. Quel type de formation faut-il faire pour devenir hôtesse de l’air ? Pour exercer le métier de PNC, il faut

être titulaire d’un Brevet de Sécurité et Sauvetage (BSS) ou d’un certificat de Sécurité et Sauvetage (CSS), délivré par un centre de formation aéronautique agrée. Le CSS qui porte sur la Sécurité, le Sauvetage et le Secourisme est un diplôme d’Etat qui est une reconnaissance de l’autorité qui le délivre après un stage aérien de 60 heures de l’aptitude à exercer le métier de PNC. L’exercice du métier de PNC est conditionné par la délivrance d’une licence PNC par l’Agence Nationale de l’Aviation Civile. La délivrance de la licence est conditionnée par une visite médicale d’aptitude physique et mentale délivrée par un médecin aéronautique. Alors, l’hôtesse ou le steward, car c’est la même formation, va travailler en tant que PNC sur les types d’avions dont il a la qualification. Vous arrive t- il d’accompagner des vols spéciaux comme celui du Président du Faso ? Comment se passent de tels vols ? Y a-t-il des similitudes


Rencontre

avec les vols commerciaux ? Pour tout personnel navigant de cabine, un vol programmé se prépare tant dans la tête que sur le papier. Sur les vols spéciaux ou les vols commerciaux, c’est toujours la sécurité et la sûreté qui priment, ce volet se faisant dans le professionnalisme et la discrétion. La rigueur est toujours la même. Sur les vols commerciaux, la configuration de l’avion, le plan d’hébergement, le nombre de passagers par rapport au temps de vol imposent au personnel navigant une manière standard de faire. Ce qui peut être différent lorsqu’il s’agit d’un vol spécial. Quelle a été votre plus grande satisfaction dans l’exercice de ce métier ? Et votre déception ? Pouvez-vous en parler ? La satisfaction est que je ne me suis pas trompée ; j’ai choisi un métier que j’adore et que je continue d’exercer avec amour malgré le temps écoulé. Déception, il n’y en a pas et je suis convaincue qu’il n’y en aura pas sur le temps qui me reste encore si la santé et la longévité s’yi prêtent, car à chaque vol sa spécificité. Les vols sont nombreux mais très différents. Ce qui fait que chaque jour est une nouvelle expérience. Cela fait énormément plaisir de découvrir, d’apprendre et c’est ce qui arrive tout le temps chez le personnel navigant. C’est une formation continue.

Une de vos filles - s’il en existe – voudrait-elle embrasser la carrière d’hôtesse ? J’ai deux filles. Elles ont choisi des voies différentes à la mienne. J’aime mon métier, mais en tant que mère, je ne peux que bénir leur choix et les encourager. Au regard du parcours fort enrichissant que vous avez capitalisé, quels conseils pouvez-vous donner à ceux qui veulent emboiter votre pas ? D’abord, il faut aimer ce travail, aimer les gens, être à l’écoute, disponible et serviable. C’est un métier qui demande du sérieux, du sang froid. On apprend beaucoup dans ce métier. Sur le plan social, il est formateur. C’est un beau métier. Après une vingtaine d’années passées à Air Burkina, quels enseignements tirez-vous ? Air Burkina a toujours gardé son image de petite compagnie aérienne qui fait la politique de ses moyens. Malgré la concurrence dans la sous-région, Air Burkina a toujours été présent là où il faut, comme il faut et avec ce qu’il faut. Comprendre en cela, que Air Burkina n’a jamais eu peur de la concurrence et tire sa force de là. Le patriotisme inné chez le travailleur d’Air Burkina fait qu’on se sent une famille et nous travaillons main dans la main. C’est un autre atout. Le savoir-faire est à tous les niveaux de-

puis le temps du FOKKER 28 où chacun se disait qu’il faut tout faire pour préserver ce seul outil de travail qui faisait la fierté du pays. Comme partout ailleurs, il y aura souvent des périodes difficiles, mais Air Burkina développe toujours la stratégie de ses moyens et son sérieux pour aller de l’avant. Air Burkina est en train d’amorcer une nouvelle politique commerciale avec l’arrivée des Embraers, quelle appréciation faites-vous ? L’arrivée des Embraers va redéfinir une nouvelle flotte pour Air Burkina. Ce sera une assurance au niveau de la clientèle surtout la plus fidèle. L’Embraer en remplacement du CRJ 200 valorise encore l’offre. Les clients n’auront plus à se plaindre de la petitesse de l’avion. Votre mot de fin A l’attention de la jeune génération de personnel navigant commercial, je ne peux que lui demander d’aimer son métier. C’est un beau métier avec certes beaucoup de contraintes. Dans le monde aérien hautement concurrentiel, il faudra appréhender le client non plus comme un simple passager mais comme un consommateur exigeant. Cependant, si le passager est notre raison d’être en tant que PNC, la sécurité est un impératif qu’il ne faut pas perdre de vue. Nouhou BERTE

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Météorologie

11e Forum des usagers d’EUMETSAT :

Un partenariat exemplaire sud-sud Le 11e forum a eu lieu à Benoni dans la région de Johannesburg, en Afrique du Sud du 8 au 12 septembre 2014. Diverses sessions traitaient de sujets tels que les produits et services d’EUMETSAT, les Centres d’applications satellitaires (SAF) et la diffusion des informations. D’autres visaient à engager une discussion et un échange de points de vue sur les actions pouvant être entreprises par EUMETSAT pour promouvoir l’utilisation des données satellitaires météorologiques en Afrique. Le pro-

collaboration avec le Service météorologique d’Afrique du Sud (SAWS). Il a regroupé près de 180 personnes en provenance de 58 nations – dont 50 africaines – représentant les Services météorologiques et hydrologiques nationaux africains, plusieurs institutions techniques spécialisées telles qu’ACMAD, AGRHYMET, ASECNA, CICOS, ICPAC, l’Institut océanographique de Maurice (IOM), le Centre de surveillance de la sécheresse de la SADC, le Centre régional pour la cartographie des ressources pour le développement

et l’Organisation météorologique mondiale (OMM), ainsi que des organismes tels que le Vlaamse Instelling voor Technologisch Onderzoek (VITO) en Belgique, l’Institut international des sciences de géo-information et de l’observation de la Terre (ITC) aux Pays-Bas, l’équipe de coordination du programme AMESD. Les travaux se sont déroulés en plénières et en sessions. Au terme, les participants ont adopté 34 recommandations relatives : - au Programme EUMETSAT et du Groupe d’experts pour la diffusion des données (RAIDEG) ; - au Climat et le cadre mondial sur les Services climatologiques (CMSC) ; - au Projet « Service régional de retransmission avancée (SRRA) » en Afrique ;

PRÉSIDIUM DE LA CÉRÉMONIE DE RESTITUTION DES TRAVAUX

VUE PARTIELLE DES PARTICIPANTS

gramme comporte généralement une session thématique pouvant porter, par exemple, sur l’hydrologie, le climat, la réduction de l’impact des catastrophes naturelles ou d’autres sujets connexes.

(RCMRD), des universités et des entités nationales d’information géographique.

Le Forum des usagers d’EUMETSAT en Afrique a pour objet de maintenir le dialogue déjà bien établi entre cette institution et la communauté des utilisateurs africains, en particulier les services météorologiques nationaux et leurs centres régionaux, afin d’optimiser l’usage des données satellitaires d’EUMETSAT sur l’ensemble du continent africain. Le Forum est également l’occasion d’identifier les mesures et initiatives qu’EUMETSAT et ses partenaires pourraient entreprendre pour mieux répondre aux besoins des utilisateurs africains. Le Forum des usagers d’EUMETSAT en Afrique se tient tous les deux ans. Le 11éme Forum des usagers d’EUMETSAT en Afrique a été organisé en

Des institutions politiques africaines ont également participé au Forum: la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Autorité intergouvernementale pour le Développement (IGAD), la Commission de l’Océan Indien (COI) et la Communauté pour le développement de l’Afrique australe (SADC), de même que la Commission de l’Union africaine, le Secrétariat du Groupe des États ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique et plusieurs institutions sud-africaines), et enfin diverses institutions européennes et internationales : le Centre commun de recherche (CCR), la Délégation de l’Union européenne auprès de l’Union africaine, le service météorologique allemand (DWD), le service météorologique britannique (Met Office)

- au Projet « Surveillance pour l’environnement et la sécurité en Afrique (MESA) » ; - aux Applications maritimes des produits satellitaires; - à la Formation et la recherche ; - à l’Observation de la terre et de l’espace. Ali Jacques GARANE

Les Forums précédents se sont tenus dans les pays suivants: 2012 · Addis Abeba, Ethiopie 2010 · Ouagadougou, Burkina Faso 2008 · Accra, Ghana 2006 · Maputo, Mozambique 2004 · Brazzaville, Rép. du Congo 2002 · Dakar, Sénégal

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Sécurité et sureté

Insurrection populaire du 30 octobre :

Le secteur de l’aviation civile au chevet des victimes

L

es blessés de l’insurrection populaire au centre hospitalier Yalgado OUEDRAOGO (CHU-YO) ont reçu la visite des différentes entités du secteur de l’aviation civile le vendredi 14 novembre 2014. Cette importante délégation était conduite par le conseiller Youssouf TRAORE, représentant le secrétaire général du ministère des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports. La chaine de solidarité entamée au lendemain de l’insurrection populaire n’est pas près de se rompre. L’élan de solidarité et de soutien continue. C’est dans cette dynamique que le secteur de l’aviation civile composé de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC), l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), la Délégation aux Activités Aéronautiques Nationales (DAAN), la Direction Générale de la Météorologie (DGM) et la Régie Administrative chargée de la Gestion en Escale (RACGAE) se sont rendus aux chevets des malades. A l’entame de ses propos, le chef de la délégation du secteur de l’aviation

L’HÔPITAL YALGADO OUEDRAOGO A REÇU DE NOMBREUSES VICTIMES DE L’INSURRECTION POPULAIRE DU 30 ET 31 OCTOBRE

civile devant le directeur général du centre hospitalier, Robert SANGARE et son staff a dit en ces termes « c’est pour exprimer la solidarité et la compassion du secteur du transport aérien au vu de la situation nationale que nous avons tenu à faire ce déplacement ». En réaction aux propos de ses hôtes, Robert SANGARE a dit combien ce geste emprunt de chaleur humaine prédispose et prépare les familles éplorées et celles des blessés à l’apaisement des cœurs et partant la réconciliation. Il a poursuivi en disant que les dommages collatéraux de cette insurrection ont fait que le programme des vols était sensiblement réduit, ce qui a affecté l’économie du secteur aérien et malgré cela, les premiers responsables ont tenu à exprimer leur soutien aux blessés. Cette hauteur d’esprit trace déjà les sillons d’une bonne réconciliation, propice à la reprise normale des

M. YOUSSOUF TRAORE REMETTANT AU DG DE L’HÔPITAL LA CONTRIBUTION DU SECTEUR DE L’AVIATION CIVILE

activités au pays des hommes intègres. Le chef de la délégation pour couronner cette visite en beauté, a remis un chèque d’un montant d’un million au locataire du centre hospitalier Yalgado OUEDRAOGO, reparti en 500000 FCFA pour son centre et l’autre moitié à l’hôpital Blaise COMPAORE. La visite s’est achevée par une visite aux blessés.


Bon à savoir

Retard ou annulation d’un vol :

Le droit du passager Le saviez-vous ? Le règlement N. 03/2003/CM/UEMOA établit les règles relatives aux compensations pour refus d’embarquement des passagers et pour annulation ou retard important d’un vol. Voici les grandes lignes de règlement. Tout d’abord le refus d’embarquement qu’est-ce que c’est ? Il s’agit selon le règlement No. 03/2003/CM/UEMOA, du refus par le transporteur aérien d’embarquer des passagers qui cumulativement disposent d’un billet en cours de validité, d’une réservation confirmée pour le vol concerné et se sont présentés à l’enregistrement dans les délais et conditions requis. Ainsi en cas de refus d’embarquement, le passager a le droit de choisir l’une des compensations suivantes : - le remboursement sans pénalité du prix du billet dans les meilleurs délais pour la partie du voyage non effectué ; - le réacheminement dans les meilleurs délais jusqu’à la destination finale ou, - le réacheminement à une date ultérieure à la convenance du passager. Indépendamment du choix effectué

par le passager, le transporteur aérien, immédiatement après le refus d’embarquement une compensation minimale qui est de : - 100 000 FCFA au passager en classe économique et 200 000 FCFA au passager en classe affaires pour les vols de 2 500 kilomètres au plus ; - 400 000 FCFA au passager en classe économique et 800 000 FCFA, pour les vols de plus de 2500 kilomètres, compte tenu de la destination finale. Ces compensations doivent être payées en espèces ou, en accord avec le passager, en bons de voyage et/ou autres services. Cependant, le transporteur aérien n’est pas tenu au paiement d’une compensation de refus d’embarquement lorsque le passager voyage gratuitement ou à des tarifs réduits non disponibles directement ou indirectement au public. Pour le cas d’un vol commercialisé à forfait, en cas de refus d’embarquement, le transporteur aérien est tenu d’indemniser l’organisateur du voyage qui devra à son tour indemniser le passager. En cas d’annulation d’un vol, les dispositions suivantes s’appliquent, sauf si le

transporteur aérien ou l’organisateur de voyages prouve que cette décision n’a été motivée que par des circonstances exceptionnelles n’engageant ni sa responsabilité ni celle de son sous-traitant : 1. Lorsque, avant l’heure initiale prévue de départ, un transporteur aérien ou un organisateur de voyages annule ou prévoit raisonnablement d’annuler un vol, il met tout en œuvre pour prendre contact avec les passagers concernés et convenir avec eux des conditions dans lesquelles ils accepteraient de renoncer à leur réservation confirmée. Au strict minimum, les passagers se voient offrir le choix entre : - Le remboursement intégral du billet au tarif auquel il a été acheté - Un réacheminement vers leur destination finale, dans des conditions de transport comparables et dans les meilleurs délais, ou - Un réacheminement vers leur destination finale dans les conditions de transport comparables à une date à leur convenance. 2. Les passagers avec lesquels le transporteur aérien ou l’organisateur de voyages ne parvient pas à un accord se

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Bon à savoir

voient offrir la compensation et l’assistance offertes en cas de refus d’embarquement. Pour ce qui est du retard important de vol, lorsqu’un transporteur aérien ou un organisateur de voyages prévoit raisonnablement qu’un vol sera retardé, par rapport à l’heure de départ initialement prévue, d’au moins trois heures pour les vols de moins de 2500 km et d’au moins 5 heures pour les vols de 2500km ou plus ; les passagers se voient offrir l’assistance prévue. Outre les compensations minimales ci-dessus citées, le transporteur offre

par ailleurs gratuitement aux passagers refusés à l’embarquement : - Le coût d’une communication téléphonique et/ou d’un message adressé par fax ou courrier électronique au lieu de destination ; - La possibilité de se restaurer suffisamment compte tenu du délai d’attente ; - L’hébergement dans un hôtel au cas où les passagers se trouveraient bloqués pour une ou plusieurs nuits. 3. Lorsqu’une ville ou une région est desservie par plusieurs aéroports et qu’un transporteur aérien propose à un passager refusé à l’embarquement un vol en direction d’un autre aéroport que

Soutenance à l’EAMAC :

Brillante prestation de Arsène SOMA

U

ne décennie après l’obligation faite par l’OACI de certifier les aéroports desservant des vols internationaux, la plupart des Etats contractants de l’Afrique subsaharienne n’ont pas pu satisfaire à cette exigence qui a pour objectif de garantir un minimum de sécurité au niveau aéroportuaire. Parmi les difficultés à surmonter pour aller vers la certification au niveau des États africains figure l’évaluation des différents indicateurs de l’état de surface des chaussées aéronautiques, notamment le coefficient de frottement longitudinal de la piste. C’est ainsi que Arsène SOMA du Burkina Faso et Stive ACHOUNNA du Cameroun, tous deux élèves ingénieurs de l’École africaine de météorologie et de l’aviation civile (EAMAC) ont planché sur le thème « caractérisation de l’état de surface des chaussées aéronautiques et sécurité des opérations aéroportuaires ».

REMISE DE DIPLÔME À ARSÈNE SOMA

Le thème a été proposé par deux ingénieurs de l’aviation civile, Alidou SINARE de l’ANAC du Burkina Faso et Amadou RoufaÏ MOUSTAPHA de la représentation de l’ASECNA auprès du Bé-

celui réservé par le passager, les frais de déplacement entre les aéroports de remplacement ou vers une destination de rechange toute proche, convenue avec le passager, sont à la charge du transporteur aérien. Notons que les transporteurs aériens doivent fournir à chaque passager refusé à l’embarquement, victime d’une annulation ou d’un retard important de vol, une notice exposant les règles de compensations financières. Hyancinthe SANOU

nin. Les travaux des étudiants, sous la supervision de leurs encadreurs ci-dessus mentionné ont permis de mettre en exergue deux types d’indicateurs essentiels: ceux caractérisant la qualité de roulement (l’uni et l’ intégrité) et ceux caractérisant l’adhérence de la surface de la chaussée (la texture et le coefficient de frottement). Les travaux ont permis la mise en place de procédure d’inspection des pistes. En sus, les étudiants ont développé un logiciel d’aide à la décision au profit de la caractérisation de l’état de surface des chaussées aéronautiques. L’aspect piste contaminé avec une hauteur d’eau sur la piste a été pris en compte pour donner l’état de service de la piste à n’importe quel instant et éviter aux avions une sortie de piste comme l’accident d’Air France survenu le 02 août 2005 à l’atterrissage au Canada à l’aéroport de Toronto. A l’issue de leur soutenance qui a eu lieu le vendredi 10 octobre 2014, le jury a attribué la note de 16,50 aux élèves ingénieurs. Arsène SOMA, le tout nouveau ingénieur, vient donc étoffer l’ effectif de l’ANAC en personnel technique.


Actus Afrique

Afrique du Sud :

Les compagnies en crise South African Express est insolvable. La compagnie régionale a demandé

une garantie de l’État pour un prêt d’urgence, confirme le gouvernement.

La direction a déjà pris des mesures pour réduire certains coûts et entamé de nouvelles négociations avec les créanciers et les fournisseurs de services. Même South African Airways (SAA) exige actuellement des garanties gouvernementales pour pouvoir se financer. En fait, « la compagnie aérienne est en faillite et ne survit qu’avec des crédits, avalisés par l’Etat » a déclaré récemment la ministre Lynne Brown, responsable des participations de l’État. Début novembre, le patron intérimaire de South African Airways, Nico Bezuidenhout, a soumis un plan de restructuration au gouvernement qui, entre autres, prévoit une réduction de routes non rentables et une renonciation partielle à la flotte Airbus A340600. (ia)

Cameroun :

Camair-Co certifiée IATA

Photos : southafrica.to, Camair-co

La compagnie camerounaise Camair-Co a reçu la certification délivrée par l’IATA (International Air Transport Association, en français Association internationale du transport aérien) après avoir été auditée par les experts de l’organisation commerciale internationale.

Avec cette certification IATA, Camair-Co «pourra prétendre vendre toutes les destinations du monde à ses passagers. Si vous êtes par exemple aux Etats-Unis et qu’on interroge un serveur, on verra beaucoup de compagnies dont celle du Cameroun dans le même système.

On pourra alors vous vendre directement le billet là-bas», se félicite Nana Sandjo, le directeur de la compagnie camerounaise, cité par le site Investir au Cameroun. Regroupant 240 compagnies qui représentent 84% du trafic mondial de passagers, l’IATA centralise les tarifs des compagnies aériennes et permet aux professionnels de l’aérien de les consulter. La certification IATA arrive au bon moment pour Camair-Co, qui pourra commercialiser les liaisons internationales de ses deux Boeing 787 Dreamliner délivrés l’année prochaine. La compagnie camerounaise exploite aujourd’hui trois appareils, deux B737-700 et un B767300ER, desservant principalement des villes africaines et Paris. (Air Journal)

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La RACGAE REGIE ADMINISTRATIVE CHARGEE DE LA GESTION DE L’ASSISTANCE EN ESCALE (RACGAE) FAX: 50 31 35 30 / 50 31 15 28 « Burkina Handling Service » TEL : 50 30 65 18 / 50 30 78 48

HORAIRES DES VOLS : DU 28OCTOBRE 2014 AU 28MARS 2015 Ed. du 20NOVEMBRE 2014 JOURS

VOLS

AVIONS

PROVENANCE

ARRIVEE

DEPART

DESTINATIONS

LUNDI

AT541 KP015 ET936 2J555/556 DN003 HF/2J4730/4731 DNOO4 2J522/523 SN255 KP014 AF548/547 2J530 SN256 AH5316 TK597 AT543

B738 DH8 B752/738 MD87 A320 A319 A320 CRJ A333 DH8 A330/340 CRJ A333 B 738 B737/A330 B738

CMN/NIM DKR/BKO DKR/BKO ABJ NIM ACC BRU LFW/ACC CDG/NIM ABJ ALG IST/NIM CMN

05.30 19.25 11.50 14.00 15.05 19.10 16.30 16.45 17.05 21.40 23.30 23.55 23.59

06.20 09.15 10.00 11.00 12..30 16.25 16.00 16.00 17.30 21.05 20.35 22.40 -

CMN ACC/LFW NIM/ADD BKO/DKR NIM ABJ BKO/DKR ACC ABJ NIM/CDG NIM BRU -

AH5317 AT543 TK597 AF6244 2J531 KP015 2J507 ET927 2J557 2J517/518 KP014 AF548/547 2J530 DHV190/191 TK567

B738 B738 B737/A330 B77X CRJ DH8 CRJ B752/738 MD87 CRJ DH8 A330/340 CRJ ATR4 B737/A330

CDG/NIM NIM ABJ ADD COO/LFW ABJ LFW/ACC CDG/NIM LFW IST/NIM

04.55 08.55 14.30 13.00 18.15 19.00 16.45 17.55 22.25 23.55

00.25 00.50 00.55 07.10 09.15 09.40 14.00 13.30 15.30 21..05 20.35 23.25 -

ALG NIM/CMN IST BKO/CDG ACC/LFW BOY/ABJ ABJ COO/LFW ABJ NIM/CDG NIM NIM -

TK567 TU395/396 AT545/544 2J531 KP015 2J514/515 ET926 2J512/513 CLX805 HF730/731 ET937 KP014 2J508 2J522/523 AF536/535 AH5318/5319 AT543

B737/A330 A320 B738 CRJ DH8 MD87 B752/738 CRJ B747 A319 B752/738 DH8 CRJ CRJ A330/340 B738 B738

TUN/ABJ CMN NIM DKR ABJ BKO LUX ABJ ADD/NIM LFW/ACC ABJ/BOY ACC CDG ALG CMN

02.35 02.00 08.55 16.15 10.05 13.25 14.00 14.00 14.25 16.45 22.05 20.40 20.55 22.30 23.59

00.55 03.20 02.50 09.15 09.50 111.05 10.15 15.00 16.25 17.00 17.30 23.55 23..25 -

IST TUN CMN ACC/LFW DKR ADD BKO LOS ABJ ABJ ACC CDG NIM/ALG -

AT543 2J507 KP015 ET936 DN003 ET927 2J557 DN004 2J557 2J517/518 KP014 AF548/547 AT327 DHV190/191 TK597

B738 CRJ DH8 B752/738 A320 B752/738 MD87 A320 MD87 CRJ DH8 A330/340 B738 ATR4 B737/A330

ABJ DKR/BKO ADD 19.15 NIM COO/LFW ABJ LFW/ACC CDG/NIM CMN/NIM NIM IST/NIM

00.50 08.30 09.15 10.00 12.30 14.00 14.30 16.00 14.30 16.30 21.05 -

00.50 08.30 09.15 10.00 12.30 14.00 14.30 16.00 14.30 16.30 21.05 -

NIM/CMN BOY/ABJ ACC/LFW NIM/ADD NIM ABJ COO/LFW BKO/DKR COO/LFW ABJ NIM/CDG -

MARDI

MERCREDI

JEUDI

OBSERVATIONS

NIGHT STOP

NIGHT

NIGHT STOP NIGHT STOP


Programme des vols

HORAIRES DES VOLS : DU 28OCTOBRE 2014 AU 28MARS 2015 Ed. du 20NOVEMBRE 2014 DESTINATIONS

JOURS

VOLS

AVIONS

PROVENANCE

ARRIVEE

DEPART

VENDREDI

AT327 DHV191 TK597 AT541 2J522/523 KP015 ET926 2J512/513 2J514/515 HF/2J4730/4731 ET937 SN255 KP014 AF548/547 2J530 SN256 TK567 AH5316

B738 ATR4 B737/A330 B738 CRJ DH8 B752 CRJ M87 A319 B725/738 A333 DH8 A330/340 CRJ A333 B737/A330 B738

CMN/NIM ACC ABJ BKO DKR ABJ ADD/NIM BRU LFW/ACC CDG/NIM ABJ IST/NIM ALG

05.30 11.10 10.05 15.20 19.00 14.00 15.25 16.30 16.45 17.55 21.40 23.55 23.30

00.40 00.40 00.55 06.20 08.00 09.15 11.05 12.10 12.35 16.25 17.30 21.05 20.35 22.40 -

CMN LFW IST CMN ACC ACC/LFW ADD BKO DKR ABJ ABJ NIM/CDG NIM BRU -

AH5017 TK567 AT545/544 2J531 KP015 2J517/518 ET936 DN003 DN004 2J508 2J557/558 KP014 2J530 AF536/535 AH5318 TK597 AT553

B738 B737/A330 B738 CRJ DH8 CRJ B725/738 A320 A320 CRJ MD87 DH8 CRJ A330/340 B738 B737/A330 B738

CMN NIM ABJ DKR/BKO NIM ABJ/BOY COO LFW/ACC CDG ALG IST/NIM CMN

01.50 08.55 13.45 11.50 15.05 19.35 19.30 16.45 20.55 22.30 23.55 23.59

00.25 00.55 02.45 09.15 09.45 10.00 12.30 16.00 15.00 15.45 20.35 23.55 23.25 -

ALG IST CMN ACC/LFW ABJ NIM/ADD NIM BKO/DKR ABJ COO NIM CDG NIM/ALG -

AT543 TK597 2J531 KP015 2J514/515 2J510/511 HF730/731 2J512/513 ET937 DHV190/191 KP014 2J517/518 AF548/547 2J522/523

B738 B737/A330 CRJ DH8 MD87 CRJ A319 CRJ B752/738 ATR4 DH8 CRJ A330/340 CRJ

NIM DKR LFW ABJ BKO ADD/NIM LOS/NIM LFW/ACC ABJ CDG/NIM ACC

08.55 15.55 13.00 14.00 17.10 14.25 15.05 16.40 20.35 17.55 21.10

00.50 00.55 09.15 09.30 10.00 16.25 14.00 16.10 16.55 21.05 18.00

NIM/CMN IST ACC/LFW DKR LFW ABJ BKO LFW ABJ NIM/CDG ACC

SAMEDI

DIMANCHE

DESTINATIONS

COMPAGNIES

LEGENDE

2J AIR BURKINA

Tél : 50 31 47 05

AF AIR FRANCE

Tél. : 50 30 63 65

AH AIR ALGERIE

Tél.: 50 31 23 02

ATR ROYAL AIR MAROC

-

DN SENEGAL AIRLINES

Tél. : 50 31 39 05

DHV DHL INTERNATIONAL

Tél. : 50 31 19 47

ET ETHIOPIAN AIRLINES

Tél. : 50 30 16 52

HF AIR COTE D’IVOIRE

-

KP ASKY AIRLINES

Tél.: 50 33 12 37/38

KQ KENYA AIRWAYS

Tél.: 50.33.18.14

SN BRUSSELS AIRLINES

Tél. : 50.33.14.44

TK TURKISH AIRLINES

-

ACC ......... ACCRA ADD ........ ADDIS ABEBA BKO ......... BAMAKO CDG ........ PARIS (CDG) CKY ......... CONAKRY CMN ........ CASABLANCA COO ........ COTONOU DKR ......... DAKAR IST ........... ISTANBUL LFW ......... LOME LOS .......... LAGOS NBO ........ NAIROBI NIM ......... NIAMEY ORY ......... PARIS (ORLY) TIP ........... TRIPOLI

OBSERVATIONS

NIGHT STOP NIGHT STOP

NIGHT STOP

NIGHT STOP

NIGHT STOP

NIGHT STOP NIGHT STOP

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Faits insolites

TURKISH AIRLINES : DROGBA, NOUVEL AMBASSADEUR Après Kobe Bryant, qui faisait le comparse de Lionel Messi dans deux précédentes publicités de Turkish Airlines, c’est aujourd’hui Didier Drogba, qui fait son entrée dans une nouvelle campagne de promotion Drogba vs Messi « Epicfood ». Mise en ligne le 14 novembre 2014, la vidéo, toujours aussi espiègle, de Turkish Airlines fait déjà le buzz avec près de 2 millions de visiteurs. Cette fois, c’est

5 HEURES DE RETARD À CAUSE D’UNE SOURIS

Didier Drogba, footballeur à la réputation planétaire (et qui est aussi passé 18 mois avec le club turc de Galatasaray), qui fait l’adversaire mutin de Lionel Messi.

Un vol de Norwegian Air Shuttle à destination de New York JFG a été récemment retardé durant 5 heures, suite à la découverte d’une souris dans le cockpit d’un 787 Dreamliner.

Dans cette vidéo promotionnelle, tous les deux parcourent le monde entier à bord de vols Turkish Airlines (Népal, Sahara, Sibérie…) pour découvrir des spécialités culinaires étonnantes dans des restaurants quelque peu singuliers. Mais à ce petit jeu, Messi devance toujours d’une petite longueur Drogba, qui va se démener pour découvrir dans ses pérégrinations un mets que son « rival » n’aura pas déjà goûté avant lui…

Les pilotes ont découvert une souris à l’intérieur du cockpit alors qu’ils s’apprêtaient à piloter leur Dreamliner, destination New York, depuis l’aéroport d’Oslo Gardermoen. « Cela n’arrive pas très souvent, mais cela arrive de temps en temps «, a confirmé la porte-parole de la compagnie low cost. Finalement, la petite bête a pu être retrouvée, mais non sans causer un important retard, l’avion décollant à 23 heures, soit avec 5 heures de retard.

Le concept vise bien sûr le panel pléthorique des destinations de Turkish dans le monde entier ainsi que l’importance de la nourriture à bord des vols de la compagnie turque. La campagne de promotion sera diffusée à la télévision, au cinéma, dans la presse, y compris digitale, ou les médias sociaux. aj

APRÈS UNE PRÉDICTION DE CRASH : TAM AIRLINES CHANGE UN NUMÉRO DE VOL TAM Airlines (Brésil) a modifié un numéro de vol entre Sao Paulo et Brasilia suite à des prédictions de crash par Jucelino da Luz, un célèbre médium brésilien.

NORVÈGE :

Jucelino Nobrega da Luz, qui affirme avoir prédit la mort de Lady Diana, du pilote de Formule 1, Ayrton Senna ou plus récemment du candidat socialiste à l’élection présidentielle brésilienne, Eduardo Campos (mort dans un crash d’avion avec six autres victimes le 13 août dernier), a aussi vu dans les astres, le crash d’un avion de la TAM pour raisons techniques, peu après son décollage de Sao Paulo-Congon-

« Nous devions nous assurer qu’il n’y avait pas de câbles ou de fils électriques qui avaient été mâchés », a expliqué la porte-parole Charlotte Holmbergh. aj

has, et plus précisément le vol JJ3720. Est-ce pour rassurer ses passagers ou pour écarter tout espoir au funeste sort, la TAM a décidé de changer à partir du 26 novembre 2014, le numéro de ce vol en JJ4732, les horaires de vol restant inchangées (départ à 8h30 de l’aéroport de Congonhas, arrivée à 10h12 à Brasilia). Dans un communiqué, la TAM indique que « la sécurité est une valeur essentielle dans toutes ses opérations. En conséquence de quoi, la compagnie annonce avoir pris en compte l’alerte et reste attentive à ses opérations pendant cette période. » Si le célèbre voyant affirme avoir des rêves prémonitoires qui se sont avérés véridiques par la suite, ce n’est pas le cas de nombreuses autres prédictions. aj


Voeux du Directeur Général

nom de l’Agence Nationale Au seuil de l’année nouvelle, je voudrais au nom propre, formuler à la mon à de l’Aviation Civile, de son personnel et bonne et heureuse année de grande famille de l’aviation civile, mes vœux 2015. Qu’elle soit par chacun d’entre vous et des année de santé, de paix et de prospérité.

êtres qui vous sont chers, une

cration de tous les efforts et Que l’année 2015 qui s’annonce soit la consé à l’évolution de notre tation adap sacrifices consentis pour une meilleure s pour une aviatation orien elles environnement qui nous impose de nouv e. mond tion civile forte, sûre et ordonnée dans le

Bonne et heureuse année 2015. Abel SAWADOGO DG ANAC

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l’Agence Nationale de l’Aviation Civile 01 BP: 1158 Ouagadougou 01 - Burkina Faso Tél: +226 50 30 64 88 / 50 31 63 32 Fax: +226 50 31 45 44

Le spécialiste de

l’Afrique www.brusselsairlines.com

Infographie/Mise en page du magazine: www.schaffenskraft.de

Revue trimestrielle de


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