anac news No. 10
Magazine de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile du Burkina Faso
Janvier – Mars 2016
ACCORD AÉRIEN :
L’AXE OUAGADOUGOUABIDJAN SE RENFORCE
AUDIT DE SÛRETÉ DE L’OACI :
L’ANAC ACTIVE SON DISPOSITIF
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SOMMAIRE NO.10 2016 05
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Dans ce numéro : Editorial de M. Abel SAWADOGO, Directeur Général de l’ANAC ..................... 3 Focus Le Ministre s’imprègne des réalités du terrain ....................................................... 4 ANAC-CSA : un partenariat fructueux .......................................................................... 4 DG ANAC : visites pour renforcer les partenariats ................................................ 5 Sécurité et Sûreté Audit de sûreté de l’OACI ................................................................................................... 6 IFP: Une procédure et un d’outil d’aide à la conception ................................. 13 Nouvelle aérogare pèlerins ........................................................................................... 16 Le cri du cœur de la FENAM ........................................................................................... 16 AFI-CIS : Atelier d’orientation et de recyclage ...................................................... 21 Congrès APCAB : aux pas de la culture du radar ................................................. 22 ANAC interne Conseil d’Orientation et de Contrôle: deux documents majeurs adoptés ............................................................................... 8 Coopération UEMOA : Les acteurs sensibilisés pour une approbation des fondamentaux ............................................................... 9 Togo : l’expertise du Burkina sollicitée ...................................................................... 12 Publicom Aïda, opératrice de camion minier .............................................................................. 14 A la une Accord aérien : l’axe Ouagadougou-Abidjan se renforce ................................. 19 Actus Afrique Compagnies aériennes : à la défense de la faune africaine .......................... 25 Actus insolites .............................................................................................................. 26/27
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ANAC NEWS Revue trimestrielle de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile 01 BP: 1158 Ouagadougou 01 - Burkina Faso Tél: +226 50 30 64 88 / 50 31 63 32 Fax: 00226 50 31 45 44 Directeur de publication Abel SAWADOGO Directeur général de l’ANAC Directeur de rédaction Nouhou BERTE Equipe de rédaction Ibrahim Hassan KONE Nouhou BERTE Léandre BAKYONO Salifou ZANGA Secrétaire Agathe KONSEIGA Correction Abdoul Salam ZOURE (Collaborateur) Maquette, mise en pages et impression Agence Schaffenskraft, Bornheim/Allemagne www.schaffenskraft.de Les droits d’auteur et tous les autres droits liés aux textes, illustrations, photographies et autres données du magazine sont sa propriété exclusive ou celle des détenteurs expressément cités. Toute reproduction est subordonnée à l’autorisation écrite préalable du détenteur des droits.
Editorial
Pour un ciel burkinabè sûr et sécurisé, adoptons ensemble une veille stratégique ! Horreur sans précedent, Ouagadougou été frappé en plein cœur par une attaque terroriste le vendredi 15 janvier 2016. Cela vient nous rappeler que tous les secteurs névralgiques CD MNSQD O@XR CNHUDMS ¥SQD RTƧR@LLDMS OQNS¤F¤R BD PTH M¤cessite des mesures préventives, adéquates pour faire face à la menace. Eu égard à son caractère sensible et stratégique, l’aviation civile avait déjà un certain niveau de protection à travers les mesures de sûreté édictées par le programme National de Sûreté de l’Aviation Civile (PNSAC), lui-même émanant des normes et pratiques recommandées de l’Organisation de Kŗ@UH@SHNM BHUHKD HMSDQM@SHNM@KD . "( +@ R¶QDS¤ DRS C¤ƥMHD comme étant comme l’ensemble des mesures visant à protéger l’aviation civile contre les actes d’intervention illicite ou de malveillance. D’ailleurs comme obligation normative, la norme 3.1 .1 de l’annexe 17 de la convention de Chicago relative à l’aviation civile internationale fait obligation aux Etats contractants d’élaborer, de tenir à jour et de mettre en œuvre KD /QNFQ@LLD M@SHNM@K CD R¶QDS¤ CD Kŗ@UH@SHNM BHUHKD @ƥM CD protéger celle-ci contre les actes d’intervention illicites. Dans cette dynamique, l’ANAC n’a de cesse de faire sienne adage selon lequel : « mieux vaut prévenir que guérir » en convoquant de manière expresse une réunion de concertation au lendemain des évènements. Avec tous les acteurs de sûreté intervenant sur la plateforme aéroportuaire (gendarmerie, police, douane, gestionnaire de l’aéroport), il s’est agi de faire un diagnostic de la situation et de réévaluer les vulnérabilités. A partir des risques associés aux vulnérabilités, des mesures ont été prises et ajustées au niveau actuel de la menace. Ces mesures s’étendent tant au niveau de la zone publique qu’au niveau de la zone réservée.
de sûreté, les sociétés d’assistance, les compagnies aériennes, les structures de restauration et de nettoyage. Chaque maillon, pour ce qui le concerne, doit mettre les mesures de sûreté qui lui sont dévolues dans la répartition des responsabilités selon les dispositions édictées par le PNSAC. Certes, le renforcement de ces nouvelles mesures au regard du niveau de la menace provoquent des désagréments pour les voyageurs et les usagers de la plateforme aéroportuaire mais elles sont l’émanation des prescriptions de l’aviation civile. De ce fait, l’ANAC en tant que garant et coordonnateur du dispositif national de sûreté de l’aviation civile au Burkina Faso demande la compréhension de toutes les parties prenantes. Elle invite le public, les voyageurs, le personnel aéroportuaire, les compagnies aériennes, les riverains de l’aéroport à une franche et étroite collaboration et à signaler aux forces de défense et de sécurité de l’aéroport tout cas suspect. Face à la montée en puissance des actes d’intervention illicite, tout citoyen quel que soit son rang social est instamment invité à se conformer aux prescriptions en vigueur en matière de sûreté de l’aviation civile. Toute attitude contraire serait potentiellement préjudiciable à la sûreté de l’aviation civile en particulier et à la sûreté de l’Etat en général. Aussi, rien de tout ce que nous avons élaboré et mettons en œuvre avec détermination ne saurait connaitre un succès EQ@MB R@MR KŗHLOKHB@SHNM DƤDBSHUD CD SNTSDR DS CD SNTR Alors adoptons ensemble une veille stratégique pour un ciel burkinabé sûr et sécurisé ! Abel SAWADOGO
La menace plane, l’ANAC et ses partenaires en sûreté veillent ! En matière de sûreté de l’aviation civile, chaque maillon a un rôle important à jouer : du gestionnaire du parking aux agents de fret en passant par les boutiques, les forces de défense et
Directeur général de l’ANAC
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Focus
LE MINISTRE SOULAMA (CRAVATE ROUGE) À L’ÉCOUTE DU DG ANAC
PRISE DE CONTACT :
Le Ministre en charge des transports s’imprègne des rÊalitÊs du terrain A peine installÊ dans ses fonctions de Ministre des Transports, de la MobilitÊ Urbaine et de la SÊcuritÊ Routière, Souleymane HEMA est allÊ à la rencontre des directions gÊnÊrales rattachÊes et dÊconcentrÊes de son dÊpartement miMHRS¤QHDK ONTQ SNTBGDQ CT CNHFS KDR Q¤@KHS¤R CT SDQQ@HM @ƼM CD C¤QNTKDQ @UDB DƧB@BHS¤ DS DƧBHDMBD KDR LHRRHNMR KTH BNMƼ¤DR par les plus hautes autoritÊs du Burkina Faso, car c’est un euphÊmisme de dire que les attentes des populations sont
Ênormes surtout dans un secteur important et stratÊgique comme celui des transports. Son halte à l’ANAC le jeudi 19 janvier 2016 le convainc à plus d’un titre que sous impulsion, le transport aÊrien peut davantage jouer un rôle dÊterminant dans le dÊveloppement socio- Êconomique du Burkina Faso. Bonne arrivÊe et tous nos vœux de plein succès M. le ministre !
ANAC-CSA :
Un partenariat fructueux
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’ANAC a procĂŠdĂŠ le mercredi 20 janvier 2016 Ă la rePLVH RĆŤFLHOOH GĹ›XQ Y¨KLFXOH GRXEOH FDELQH Â&#x; OD &RPpagnie de sĂŠcuritĂŠ aĂŠroportuaire (CSA). C’est le PrĂŠsident du Conseil d’Orientation et de ContrĂ´le, M. Pascal YAMEOGO qui a remis au commandant de la gendarPHULH D¨URSRUWXDLUH /DPRXVVD =281', OHV FO¨V GXGLW Y¨KLcule et lui a demandĂŠ d’en faire un bon usage.
LE PCA DE L’ANAC, PASCAL YAMEOGO REMETTANT LES CLÉS DE LA DOUBLE CABINE AU COMĘ˜ MANDANT ZOUNDI
Signalons que cette dotation de l’ANAC à la CSA fait suite › TM BDQS@HM MNLAQD CD CHƧBTKS¤R PTD QDMBNMSQD K@ BNLO@gnie dans l’exÊcution de ses missions. La rÊaction prompte de l’ANAC vient une fois de plus attester que son directeur gÊnÊral a toujours une oreille attentive aux sollicitations de ses partenaires et cette modeste contribution vient accroitre la capacitÊ opÊrationnelle de la CSA lors de ses tournÊes de ronde dans l’enceinte aÊroportuaire.
Focus
… AVEC LA POLICE SPÉCIALE DE L’AÉROPORT
DG ANAC :
Série de visites pour renforcer les partenariats
A
l’entame de l’année 2016, le Directeur général de l’ANAC a initié et a rendu une visite GH FRXUWRLVLH HW Gś¨FKDQJH sur les questions d’intérêt commun auprès des compagnies aériennes représentées au Burkina Faso. Tout d’abord, ce fut la compagnie d’Air Algérie qui a reçu M. Abel SAWADOGO le mercredi 10 février 2016. Avant tout propos, le Directeur général de l’ANAC a tenu à remercier la direction générale d’Air Algérie et son représentant pour avoir assumé sa pleine et entière responsabilité lors du crash. Ensuite, les deux responsables ont passé en revue les points de leur coopération qui, juget-on, s’avère fructueuse avant d’insister sur la question relative à la validation par l’ANAC du programme de sûreté d’exploitant d’aéronef de la compagnie d’Air Algérie. Selon le représentant d’Air Algérie, tout est prêt, et l’ANAC recevra dans un bref délai ledit document. L’hôte du représentant de la compagnie a, en outre, tenu à le remercier et à le féliciter et partant, l’ensemble des compagnies aériennes pour l’accompagnement dans l’apurement des arriérées des heures extra-légales avant de
conclure qu’un comité de travail est à OHDC CŗĎTUQD SQNTUDQ TMD RNKTSHNM C¤ƥnitive à cette récurrente question. Avant de prendre congé, Abel SAWADOGO a informé le représentant d’Air Algérie que l’ANAC soumettra très bientôt un projet, objet qui sollicitera l’adhésion des compagnies aériennes. C’est aux environs de 10 heures de ce même mercredi que le Directeur Général d’Air Burkina a reçu à son siège le Directeur général de l’ANAC. Les deux responsables ont échangé sur des sujets se rapportant au dynamisme du transport aérien en Afrique en général et dans l’espace UEMOA en particulier. Au plan bilatéral, les échanges ont porté sur la vitalité de la compagnie Air Burkina après l’acquisition de deux Embraer. Pour Abderrahmane BERTE, l’optimisme est au rendez-vous car les objectifs ƥW¤R @UDB RDR CDTW @¤QNMDER RNMS DM voie d’être atteints de manière satisfaisante. Il a tenu à remercier l’ANAC pour sa franche et étroite collaboration et ¤LHR KD UĎT PTD BDKKD BH RD Q@ƤDQLHRRD
ICI, AVEC LE DG AIR BURKINA
l’Aéroport international de Ouagadougou. Là, il n’a pas tari d’éloges à l’endroit du commissaire Mahamoudou SANA et ses hommes qui remplissent de façon satisfaisante leurs rôles, tels qu’édictés dans le programme national de sûreté de l’aviation civile (PNSAC). Le directeur général de l’ANAC a exhorté la police aéroportuaire de continuer à remplir sa mission dans la courtoisie et dans la bonne humeur mais dans la fermeté. Il a terminé ses propos en disant que l’ANAC sera bienveillante à la résolution de leurs doléances et ce, selon les limites de ses moyens. Nouhou BERTE
Deux jours après, M. Abel SAWADOGO a pris son bâton de pèlerins pour aller à la rencontre de la Police spéciale de LA DÉLÉGATION DU DG ANAC CHEZ AIR ALGÉRIE
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Le Burkina active son dispositif
SĂŠcuritĂŠ et SĂťretĂŠ
AUDIT DE SÛRETÉ DE L’OACI :
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LE DG ANAC (CENTRE, EN BOUBOU) PRÉSIDANT LES TRAVAUX DE LA RÉUNION
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’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) mène rÊgulièrement des audits dans divers domaines auprès de ses Etats membres qui s’emploient à mettre en œuvre les normes et pratiques recommandÊes en matière de sÊcuritÊ et de sÝretÊ. Cette annÊe, le Burkina fera l’objet d’un audit dans le domaine de la sÝretÊ de l’aviation civile. Six mois avant la date de cet audit, l’Agence Nationale de l’Aviation Civile, autoritÊ compÊtente du Burkina Faso en matière de sÝretÊ de l’aviation civile a procÊdÊ au lancement des prÊparatifs le lundi 7 mars 2016 à travers une rencontre de concertation. Celle-ci a rÊuni tous les acteurs de l’AÊroport international de Ouagadougou.
Il convient de souligner que cet audit s’inscrit dans un triple contexte. D’abord, il intervient après une assistance de Kŗ. "( @T OQNƼS CT !TQJHM@ %@RN CD à 2015. Ensuite, il intervient trois ans après le dernier audit sÝretÊ du Burkina Faso. C’Êtait en 2013. Notre pays avait brillamment atteint un taux de conforLHS¤ ƼW¤ O@Q K@ "NLLHRRHNM EQHB@HMD CD Kŗ UH@SHNM "HUHKD " % " $MƼM BDS @TCHS intervient dans un contexte de menace accrue avec les ÊvÊnements qu’a connu le pays des hommes intègres. Un très bon score constituera un label pour attirer plus de desserte de la destination Burkina Faso. Les enjeux pour l’audit à venir sont entre autres d’amÊliorer le niveau de mise en œuvre des mesures de sÝretÊ du Burkina Faso dans un contexte de menace accrue
Sécurité et Sûreté
LE COORDONNATEUR NATIONAL, ALIDOU SINARE PRÉSENTANT LE PROGRAMME DES ACTIVITÉS
et de maintenir au minimum son score dans un contexte de changement d’approche. Il convient de signaler que cet audit marque également le début d’une approche dite continue. La surveillance de la mise en œuvre de la réglementation internationale se fera de manière continue et non par cycle comme ce fut le cas dans les années antérieures, notamment, les audits de 2006 et 2013. L’évaluation va concerner deux indicateurs clés : - Indicateur de conformité : degré de conformité par rapport aux normes et pratiques recommandées de l’Annexe 17; - Indicateur de supervision: niveau de mise en œuvre des éléments cruciaux du système de supervision de la sûreté de l’Etat Pour réaliser des performances honorables au niveau de ces deux indicateurs, l’équipe de coordination s’attèlera à : - Au niveau national, veiller à la bonne préparation de l’audit avec toutes les parties prenantes : gestionnaire d’aéroport,
police, gendarmerie, douane, compagnie aériennes, société d’assistance en escale, fournisseurs des services de la circulation aérienne … Elle devra prendre toutes les dispositions pour emmener tous les acteurs à jouer leurs partitions tout en demandant l’accompagnement des hautes autorités nationales. - Au niveau de l’OACI, coordonner avec le chef d’équipe basée à Montréal. Des informations nécessaires devront être fournies aux auditeurs. De commun accord, les deux parties (OACI et Burkina Faso) devront désigner le chef d’équipe et arrêter le plan du déroulement de l’audit qui se tiendra probablement en aout 2016. /NTQ TM SDK C¤ƥ QDKDUDQ KD !TQJHM@ @ C¤RHFM¤ , KHCNT 2(- 1$ @TCHSDTQ BDQSHƥ¤ . "( DM R¶QDS¤ CD Kŗ@UH@SHNM BHUHKD comme coordonnateur national. Alidou SINARE
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ANAC interne
OPÉRATIONNALISATION DE L’ANAC :
Le Conseil d’Orientation et de Contrôle adopte deux documents majeurs
L
e Conseil d’Orientation et de Contrôle de l’Agence nationale de l’Aviation civile (ANAC-BF), organe d’orientation et de dÊcision a adoptÊ au cours de la session extraordinaire du 28 janvier 2016 deux importants documents de travail, suite à la mutation institutionnelle de celle-ci intervenue en juillet 2015 par le conseil des ministres en sa session ordinaire. Le Conseil d’Orientation et de Contrôle a tout d’abord adoptÊ le statut du personnel. Se rÊfÊrant aux dispositions du dÊcret 2015/PRES-TRANS/PM/MIDT/MEF CT ITHKKDS ONQS@MS LNCHƼB@SHNM des attributions, d’organisation et de fonctionnement de l’ANAC, ledit conseil @ @QQHL¤ SNTS @TSQD @U@MS@FD ƼM@MBHDQ CD l’ANAC sur ce en vigueur à l’ASECNA au plan national. CrÊÊe en dÊcembre 2009 sous la forme d’un Etablissement public de l’Etat dans le cadre de la rÊforme de l’aviation civile, l’ANAC s’est vue toutefois, à l’entame de son fonctionnement en avril 2012, confrontÊe à des dysfonctionnements. Ces dysfonctionnements ont mis en relief l’inadaptation de son statut d’EPE E@BD › RDR LHRRHNMR RO¤BHƼPTDR DS @TW contraintes de son environnement institutionnel, marquÊ d’une part, par son rattachement fonctionnel à l’Agence Nationale pour la SÊcuritÊ de la Navigation AÊrienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) et d’autre part, par sa soumission aux normes, aux recommandations et aux exigences de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI). Tirant leçon de ces dysfonctionnements, le Gouvernement a ÊrigÊ l’ANAC en Institution Administrative IndÊpendante, dotÊe de la personnalitÊ juriCHPTD CD Kŗ@TSNMNLHD ƼM@MBH£QD DS CD gestion, aux termes du dÊcret N°2015-
788/PRES-TRANS/PM/MIDT/MEF du 03 ITHKKDS ONQS@MS LNCHƼB@SHNM CD ses attributions, de son organisation et de son fonctionnement. Le Statut du personnel et le code de rÊmunÊration viennent conforter l’ancrage institutionnel de l’ANAC au regard de sa mission stratÊgique de supervision de la sÊcuritÊ et de sÝretÊ aÊrienne. Sous rÊserve de leur approbation par la STSDKKD SDBGMHPTD DS ƼM@MBH£QD K@ LHRD en œuvre de ces deux dÊlibÊrations devraient permettent de : - uniformiser les conditions de travail des personnels des activitÊs aÊronautiques nationales et leur mise en adÊquation @UDB KDR BNMSQ@HMSDR DS RO¤BHƼBHS¤R CT CNmaine ; - contribuer au renforcement des capacitÊs de l’agence en gÊnÊral et plus particulièrement de sa capacitÊ de conception, CD OK@MHƼB@SHNM DS CD FDRSHNM @T QDF@QC de son rôle d’administration nationale en charge de la supervision et du contrôle de la sÝretÊ et de la sÊcuritÊ de l’aviation civile ; - renforcer la sÊcuritÊ juridique du personnel de l’Agence, à travers la prÊservation des droits et avantages antÊrieurement acquis ; - harmoniser les conditions de rÊmunÊration des personnels de l’aÊronautique à l’Êchelon national, - prÊserver les droits et avantages antÊrieurement acquis des agents, - dÊvelopper l’attractivitÊ des services de Kŗ@UH@SHNM BHUHKD @ƼM CD ƼC¤KHRDQ KD ODQRNMnel technique face aux actions de dÊbauchage systÊmatique de l’industrie de l’aÊronautique, des organismes et des grands groupes internationaux. De toute Êvidence, la mise en œuvre rÊussie du statut du personnel et l’arrimage de son code de rÊmunÊration à l’ASECNA
AVEC CE NOUVEAU STATUT, DES DÉFIS EN PERSPECTIVE À RELEVER
au niveau national commandent au plan organisationnel l’adoption et la mise en œuvre concomitamment d’un code de rÊmunÊration du personnel de l’ANAC, du règlement intÊrieur de l’ANAC, d’un nouvel organigramme conforme au nouveau statut de l’Agence et la mise à jour des dossiers individuels des agents. Toutefois, au-delà de l’adoption du statut du personnel et de l’arrimage des salaires, rÊmunÊrations ou tous autres @U@MS@FDR L@S¤QHDKR DS ƼM@MBHDQR RTQ KD code de rÊmunÊration de l’ASECNA au niUD@T M@SHNM@K CDTW C¤ƼR L@IDTQR QDRSDMS à relever pour confÊrer à l’ANAC toute RNM @TSNMNLHD ƼM@MBH£QD (K Rŗ@FHS CD KŗHCDMSHƼB@SHNM CD RDR QDRRNTQBDR OQNOQDR et de leurs collectes et de l’institution de redevances telles que la redevance de concession et/ou la redevance de dÊveloppement aÊronautique (RDA) au regard du statut de l’ANAC et de la pratique dans la sous-rÊgion. L’adoption de ces deux instruments importants de travail par les administrateurs du Conseil d’Orientation et de Contrôle convainc la direction gÊnÊrale et l’ensemble du personnel que le processus de l’opÊrationnalisation de leur institution administrative et indÊpendante est en marche et nous devrons à tout niveau nous persuader que les clignotants Êtant au vert, nous devrons alors travailler à être l’administration de la rÊfÊrence en matière d’aviation civile au Burkina Faso. Nouhou BERTE
DES MEMBRES DU CONSEIL D’ORIENTATION ET DE CONTRÔLE LORS DE LA SESSION
Coopération
TRANSPORT AÉRIEN DANS L’ESPACE UEMOA :
Les acteurs sensibilisés pour une approbation des fondamentaux La Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) du Burkina Faso ont organisé un séminaire national de sensibilisation sur la règlementation communautaire du transport aérien des Etats membres de l’UEMOA, les 21 et 22 décembre 2015 à Ouagadougou. Ce séminaire national, dans le cadre de la vulgarisation des textes communautaires, visait d’une part, à permettre aux participants de se familiariser aux textes communautaires économiques du transport aérien et d’autre part, à améliorer la mise DM ĎTUQD DƤDBSHUD CDRCHSR SDWSDR @T !TQJHM@ %@RN (K @ ¤S¤ @MHmé par deux experts de la Commission de l’UEMOA, Raphaël Marie SALAMBERE, Chef de la Division de la Réglementation et du Développement du Transport Aérien et Laurent Christophe KIELWASSER, Team Leader du Projet COSCAP-UEMOA. O@QSHBHO@MSR QDOQ¤RDMS@MS CHƤ¤QDMSDR RSQTBSTQDR M@SHNM@KDR entre autres, le Ministère des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports, l’ANAC, la Chambre de Commerce et de l’Industrie, la Représentation de l’ASECNA au Burkina Faso, la Délégation aux Activités Aéronautiques Nationales (DAAN), la Régie Administrative chargée de la Gestion de l’Assistance en Escale (RACGAE), la compagnie Air Burkina S.A., la Police Spéciale de l’Aéroport de Ouagadougou (PSA), la Compagnie de Sécurité Aéroportuaire (CSA), le Bureau des Douanes Aéroports, les compagnies aériennes et l’Association des représentants des compagnies aériennes (ARC) ont pris part audit séminaire. Cette session de renforcement des capacités a permis de passer en revue sept 7 textes communautaires : - le Règlement N°6/2013/CM/UEMOA du 26 septembre 2013 portant Code communautaire de l’aviation civile des Etats
M. MEDA D. JOACHIM, CONSEILLER DU DG ANAC, A PRÉSIDÉ LA CÉRÉMONIE D’OUVERTURE
membres de l’UEMOA a pour but d’établir et de maintenir un niveau uniforme élevé de sécurité de l’aviation civile dans les Etats membres. Le Code communautaire de l’aviation civile prend en compte les nouvelles exigences de supervision de la sécurité et de la sûreté de l’aviation civile et impose une plus grande transparence dans la gestion de la sécurité et de la sûreté. Il permet également de répondre aux préoccupations des Etats membres sur la capacité de prendre rapidement en compte les amendements aux Annexes de la Convention de Chicago, en prévoyant la faculté de faire adopter la réglementation communautaire technique sous forme de règlements d’exécution par la Commission. - le Règlement N°08/2002/CM/UEMOA du 27 juin 2002 relatif à l’agrément de transporteur aérien au sein de l’UEMOA vise à doter l’Union d’un cadre juridique communautaire harmonisé pour l’activité de transport aérien en édictant les conditions et les procédures d’obtention de l’agrément de transporteur aérien. Ledit Règlement tout en garantissant la promotion de K@ KHAQD DMSQDOQHRD DS KD ƥM@MBDLDMS OQHU¤ C@MR KD CNL@HMD CT SQ@MRONQS @¤QHDM UHRD @L¤KHNQDQ K@ FDRSHNM DS K@ ƥ@AHKHS¤ des entreprises de transport aérien intracommunautaires de Kŗ4$,. DS K@ R¤BTQHS¤ DS KŗDƧB@BHS¤ CDR RDQUHBDR CD SQ@MRONQS aérien au sein de l’Union. - le Règlement N° 24/2002/CM/UEMOA du 18 novembre 2002 ƥW@MS KDR BNMCHSHNMR Cŗ@BB£R CDR SQ@MRONQSDTQR @¤QHDMR CD Kŗ4$,. @TW KH@HRNMR @¤QHDMMDR HMSQ@BNLLTM@TS@HQDR C¤ƥMHS KDR
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CoopĂŠration
conditions d’accès des transporteurs aÊriens de l’Union aux liaisons intracommunautaires pour les services aÊriens rÊguKHDQR DS MNM Q¤FTKHDQR +DR NAIDBSHER RO¤BHƼPTDR UHRDMS › Q¤server un accès prioritaire au marchÊ intracommunautaire du transport aÊrien aux transporteurs aÊriens de l’Union, à assurer l’ÊgalitÊ d’accès au marchÊ du transport aÊrien intracommunautaire sans discrimination aux transporteurs aÊriens de l’Union et la libre compÊtition entre les transporteurs aÊriens NƤQ@MS CDR RDQUHBDR @T RDHM CD Kŗ4MHNM - le Règlement N° 07/2002/CM/UEMOA du 27 juin 2002 relatif aux tarifs passagers, fret et postes applicables aux services aÊriens dÊtermine les règles d’attribution des crÊneaux horaires dans les aÊroports de l’Union, permet d’assurer l’ÊgalitÊ d’accès des aÊroports de l’Union aux transporteurs aÊriens et la libre concurrence entre les transONQSDTQR @¤QHDMR NƤQ@MS CDR RDQUHBDR C@MR Kŗ4MHNM
une gestion participative dans l’attribution des crÊneaux horaires, d’amÊliorer la coordination et la compÊtitivitÊ des aÊroports de l’Union. La mise en œuvre de ce Règlement est BNMEQNMS¤D @TW CHƧBTKS¤R CŗHMSDQOQ¤S@SHNM LHRD DM OK@BD de comitÊ ad hoc d’attribution des crÊneaux et dÊsignation d’un coordonnateur). - le Règlement N°03/2003/CM/UEMOA du 23 mars 2003 relatif aux compensations pour refus d’embarquement des passagers et pour annulation ou retard important d’un vol prÊvoit des droits en faveur des passagers aÊriens dans les circonstances suivantes : dÊbarquement involontaire, vol retardÊ, dÊclassement et annulation de vol. Il n’est pas apOKHPT¤ KŗHMENQL@SHNM CDR O@RR@FDQR MŗDRS O@R DƤDBSHUD DS KDR compagnies aÊriennes ne versent pas les compensations règlementaires qu’elles jugent excessives.
- la Directive N° 01/2003/CM/UEMOA relative à l’accès au marchÊ de l’assistance en escale dans les aÊroports de l’Union. Elle vise à amÊliorer la compÊtitivitÊ, la qualitÊ des prestations servies aux usagers des aÊroports de l’Union et la sÊcuritÊ des services aÊroportuaires de l’Union. Elle prÊconise une libÊralisation de l’accès au marchÊ communautaire et des activitÊs de prestation de services. Les Etats membres sont tenus de prendre un acte formel de transposition de la Directive et informer et communiquer copie à la Commission. La Directive permet la pratique de l’auto assistance par les transporteurs aÊriens nationaux.
L’Êtat de mise en œuvre des textes communautaires Êconomiques du transport aÊrien au Burkina Faso a ÊtÊ fait par Madame Lucie ZEBA/TRAORE, Chef du Service RÊglementation du Transport AÊrien à l’ANAC et Point focal du Programme Commun du transport aÊrien (PCTA) du Burkina Faso. Elle a indiquÊ que le Burkina Faso a fait l’objet au cours de l’annÊe 2015 de deux Êvaluations de la Commission de l’UEMOA, à savoir : le suivi-Êvaluation de la mise en œuvre du PCTA, cinquième Êdition, du 08 au 10 avril ; la revue annuelle des rÊformes politiques, programmes et projets communautaires de l’UEMOA au Burkina Faso, du 26 au 28 juillet.
- le Règlement N° 04/2003/CM/UEMOA du 20 mars 2003 ƼW@MS KDR Q£FKDR BNLLTMDR ONTQ Kŗ@SSQHATSHNM CDR BQ¤MD@TW horaires dans les aÊroports de l’Union : son objectif est d’assurer l’ÊgalitÊ d’accès et de traitement des transporteurs aÊriens aux aÊroports de l’Union en levant les entraves à l’octroi discriminatoire de crÊneaux horaires, d’instaurer
Sur les sept textes communautaires prÊsentÊs au cours du R¤LHM@HQD M@SHNM@K RHW BNMM@HRRDMS TMD @OOKHB@SHNM DƤDBtive au Burkina Faso à l’exception du Règlement n°03/2003/ CM/UEMOA du 20 mars 2003 relatif aux compensations pour refus d’embarquement de passagers et pour annulation ou retard important d’un vol.
RECOMMANDATIONS
A l’endroit de la Commission de l’UEMOA: 1. Organiser les prochaines sessions de sensibilisation sur une pÊriode de 4 à 5 jours ouvrables et Êlargir la participation à toutes les parties prenantes, compte tenu de l’importance des questions abordÊes. 2. Organiser sous l’Êgide de la Commission de l’UEMOA une concertation entre les administrations d’aviation civile des Etats membres de l’Union en vue d’une position commune sur OHV TXHVWLRQV GśRFWURL GHV GURLWV GH WUDƲF GH FLQTXLŠPH OLEHUWª dans l’espace de l’Union. ,QLWLHU OD UªƳH[LRQ SRUWDQW VXU OD PXWXDOLVDWLRQ GHV PR\HQV HW
l’harmonisation des modalitÊs d’organisation du transport aÊULHQ GHV SŠOHULQV GX +DGM DX VHLQ GHV (WDWV PHPEUHV GH Oś8QLRQ 4. Poursuivre la sensibilisation des acteurs et renforcer la comPXQLFDWLRQ HQ YXH GH OD YXOJDULVDWLRQ GHV WH[WHV FRPPXQDXtaires en collaboration avec l’ANAC. 3RXUVXLYUH OD PLVH HQ ĔXYUH GX 5ŠJOHPHQW Qq &0 8(02$ GX VHSWHPEUH SRUWDQW &RGH FRPPXQDXWDLUH GH l’aviation civile des Etats membres de l’UEMOA. )LQDOLVHU OD UHOHFWXUH GX 5ŠJOHPHQW Qq &0 8(02$ GX PDUV UHODWLI DX[ FRPSHQVDWLRQV SRXU UHIXV GśHPEDUTXHU des passagers et pour annulation ou retard important d’un vol.
CoopĂŠration
LE STAFF CHARGÉ DU DÉPARTEMENT DES TRANSPORTS DE L’UEMOA
#DR QDBNLL@MC@SHNMR NMS ¤S¤ @CQDRR¤DR @TW CHƤ¤QDMSDR DMSHtÊs concernÊes (Commission de l’UEMOA, ANAC, compagnies aÊriennes) pour une application dudit Règlement et une relecture des textes communautaires notamment en ce qui concerne le texte sur la protection des passagers aÊriens. +@ OQ¤RDMS@SHNM CDR CHƤ¤QDMSR SDWSDR @ ¤S¤ OQ¤B¤C¤D O@Q TM point sur l’introduction au Programme Commun du Transport AÊrien des Etats membres de l’UEMOA (PCTA) qui a ÊtÊ axÊ sur les organes de l’UEMOA, les objectifs statutaires et le rÊgime juridique des actes de l’Union, l’impact du contexte de la libÊralisation sur l’industrie du transport aÊrien en Afrique et les ITRSHƼB@SHNMR CT /"3 Au titre des objectifs du Programme, il faut retenir : la prÊvention CDR @BBHCDMSR @¤QHDMR Kŗ@L¤KHNQ@SHNM CD K@ R¤BTQHS¤ DS KŗDƧB@BHS¤ du transport aÊrien, le renforcement des capacitÊs des directions des aviations civiles des Etats membres et la crÊation à terme d’une agence communautaire de supervision de la sÊcuritÊ et de
7. RÊaliser avec diligence une Êtude sur l’amÊlioration de la desserte aÊrienne communautaire, les tarifs aÊriens et la compÊtitivitÊ des transporteurs aÊriens de l’Union. A l’endroit de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC): 1. Poursuivre la vulgarisation au niveau national, avec l’appui GH OD &RPPLVVLRQ GH Oś8(02$ GHV WH[WHV FRPPXQDXWDLUHV HQ PDWLŠUH GH WUDQVSRUW DªULHQ 2. Sensibiliser et impliquer les associations des consommateurs et les usagers du transport aÊrien dans la mise en œuvre des WH[WHV FRPPXQDXWDLUHV VXU OHV GURLWV GX SDVVDJHU DªULHQ
la sÝretÊ de l’aviation civile. Dans la prÊsentation, il a par ailleurs ÊtÊ relevÊ que malgrÊ les importants progrès enregistrÊs, des CHƧBTKS¤R DS C¤ƼR QDRSDMS › QDKDUDQ CŗN´ KŗHLONQS@MBD CD OQ¤RDQver et renforcer les acquis communautaires. Deux exposÊs sur le Projet COSCAP-UEMOA et le ComitÊ Permanent des Transporteurs AÊriens de l’Union (CPTA) ont ÊtÊ faits respectivement par le Colonel Laurent Christophe KIELWASSER et Monsieur Louis YAMEOGO, SecrÊtaire Permanent du CPTA. Au terme des deux jours de travaux, l’objectif assignÊ au sÊminaire de sensibilisation a ÊtÊ atteint : une meilleure appropriation des dispositions communautaires en matière de règlementation du transport aÊrien. Les participants au sÊminaire ont formulÊ des recommandations à l’endroit de la Commission et de l’ANAC en vue d’une meilleure application et une vulgarisation des textes communautaires. Lucie ZEBA
3. Mettre en place un Bureau de rÊclamations et de plaintes GHV SDVVDJHUV HW LQIRUPHU SDU YRLH GśDƴFKDJH GDQV OHV DªURSRUWV GH 2XDJDGRXJRX HW GH %RER 'LRXODVVR VXU OH 5ŠJOHPHQW Qq &0 8(02$ GX PDUV UHODWLI DX[ FRPSHQsations pour refus d’embarquer des passagers et pour annulation ou retard important d’un vol. 4. Veiller au dÊpôt des tarifs au dÊbut de chaque saison, par les FRPSDJQLHV DªULHQQHV DXSUŠV GH Oś$1$& TXL GRLW HQ DVVXUHU OH suivi.
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Coopération
SUPERVISION DE LA NAVIGATION AÉRIENNE AU TOGO :
L’expertise du Burkina Faso sollicitée Dans le cadre de la coopération bilatérale entre l’ANAC du Burkina Faso et le Projet COSCAP-UEMOA portant sur les activités de surveillance continue notamment la formation théorique et OJT des inspecteurs des services de la navigation aérienne (ANS) d’une part et d’autre part pour la préparation de l’audit de la mission de validation coordonnée (ICVM), l’expertise burkinabé a été sollicitée pour prêter main forte à l’Agence sœur du Togo. Cette mission d’assistance s’est déroulée du 1er au 12 février 2016.
Cette mission d’assistance entendait aussi mettre à jour l’exécution de son Plan d’Actions Correctrices (PAC) en matière ANS, issu de l’audit de supervision de la sécurité et ceci dans le cadre de l’ICVM. Bel exemple de coopération et d’échanges d’expérience Sud-Sud, elle fait suite à celle de l’ANAC du Niger (22-26 novembre 2015) et a mis à contribution l’expérience du Burkina Faso en matière de règlementation et de supervision de la sécurité des fournisseurs de services de la navigation aérienne (ANSP).
+DR NAIDBSHER BK@HQDLDMS @ƧBG¤R BDSSD coopération sud-sud sont d’assister le Togo à améliorer :
Dans une dynamique d’assistance, le renforcement des capacités étant la pierre angulaire, cette mission a permis la sensibilisation de 19 cadres de l’ANAC Togo aux principes de supervision, la formation de 15 cadres de l’ANAC Togo sur les indications techniques, le manuel de l’inspecteur ANS et les techniques d’audit/inspection. Ensuite, 9 agents du personnel technique d’inspection ANS ont été évalués sur l’appropriation et la maîtrise du référentiel d’audit, la mise en œuvre du manuel de l’inspecteur ANS, la préparation d’un audit/inspection ANS et l’élaboration de check-lists.
- son système de supervision de la sécurité par la formation théorique sur la supervision de la sécurité, sur les publications techniques de l’OACI (normes et pratiques recommandées contenues dans les annexes à la Convention de Chicago, procédures pour les Services de la Navigation Aérienne, procédures complémentaires régionales, les manuels techniques, les plans de navigation aérienne et les circulaires), - ses Règlements Aéronautiques Nationales du Togo (RANT), - les techniques d’audit/inspection de la navigation aérienne et une formation pratique en cours d’emploi (OJT) des inspecteurs ANS.
SÉANCE DE TRAVAIL AVEC L’EXPERT BURKINABÉ, IBRAHIM HASSAN KONE
Ces agents se sont, en outre, familiaQHR¤R @TW MNSHNMR QDK@SHUDR K@ MNSHƥcation d’audit/inspection, à la réunion d’ouverture, à la conduite de l’audit sur
AVANT QUE L’ÉQUIPE NE SE RENDE SUR LE TERRAIN
le terrain, aux visites des installations, à la catégorisation des constatations, à la réunion de clôture, la rédaction du rapport d’audit/inspection et à la résolution des problèmes de sécurité à travers l’émission de consignes de sécurité et d’études de cas. Ces sensibilisations et formations ont été sanctionnées par la délivrance d’attestations aux participants et l’évaluation de l’OJT par la délivrance aux staFH@HQDR Cŗ@SSDRS@SHNMR CD PT@KHƥB@SHNM d’inspecteurs ANS. Par ailleurs, cette mission a mis un point d’honneur sur la préparation de l’ICVM. Aussi, les constatations et les actions correctrices proposées par le Togo ont été analysées par la mission d’assistance. Celle-ci a aussi noté que beaucoup CŗDMF@FDLDMS DS CŗDƤNQSR NMS ¤S¤ DMtrepris par l’ANAC Togo depuis l’audit pour améliorer sa capacité de supervision de la sécurité. En somme, cette mission de supervision et d’assistance a constaté une progresRHNM C@MR K@ ENQL@SHNM DS K@ PT@KHƥB@SHNM du personnel technique d’inspection dans le domaine ANS avec la signature de contrat avec 6 experts couvrant plusieurs secteurs ANS (ATS, AIS/MAP, CNS et MET), et un contrat est en cours de signature avec un expert de la direction générale de la cartographie pour couvrir le volet cartographie aéronautique (MAP). Avec la formation théorique et OQ@SHPTD .)3 DƤDBST¤D O@Q K@ LHRRHNM le GAP de six 6 inspecteurs ANS nécessaires est largement couvert, ce qui accroît la capacité de supervision de la sécurité au Togo. Cette performance est @T CDRRTR CD KŗNAIDBSHE BHAKD C¤ƥMH O@Q la conférence ministérielle d’Abuja (EI de 60% au 31 Décembre 2015). La participation du Burkina Faso à cette importante mission témoigne de son engagement au développement sûr et ordonné du transport aérien, à la reconnaissance du Burkina Faso comme leader dans les audits et inspections ANS dans l’espace ASECNA d’une part et à la mise en application de la célèbre déclaration du Président du Conseil de l’OACI « No country left behind » d’autre part. +DVVDQH ,EUDKLP .21(
Sécurité et sûreté
CONCEPTION DES PROCÉDURES DE VOL AUX INSTRUMENTS (IFP) :
Une procédure et un outil d’aide à la conception
L
es enjeux de la sécurité sont ¨QRUPHV HW VHV G¨ƩV UHOHYHU toujours pressants. La production intellectuelle apporte des éléments de réponse aux lancinantes préoccupations qui s’imposent à nous au fur et à mesure. Dans ce lot de réSRQVHV ƩJXUH OH WK§PH m $VVXUDQFH qualité dans le processus de conception des procédures de vol aux instruments (IFP) et élaboration d’un outil d’aide a la validation au sol des IFP » sur lequel les élèves ingénieurs Hamidou NIAMPA du Burkina Faso et Moussa SAMAKE du Mali ont travaillé. Une procédure de vol aux instruments (IFP) est la description d’une suite de manœuvres en vol prédéterminées (que doit exécuter un aéronef en vue de son atterrissage ou son décollage) se rapportant aux instruments de vol. Dans le domaine de l’aviation civile, elle constitue une composante essentielle dont la conception et l’exploitation efƥB@BD BNMSQHATDMS Kŗ@L¤KHNQ@SHNM CD K@ sécurité des vols. Ces procédures, selon les exigences de l’OACI, doivent être approuvées par l’autorité aéronautique nationale de l’aéroport pour lequel elles sont conçues. Or, dans l’espace aérien des pays membres de l’ASECNA, les procédures sont conçues par le
Bureau procédures des vols (BPV) de l’ASECNA basé à Dakar. Ce qui fait apparaître une possibilité de multiplicité de critères auxquels doit se soumettre le BPV en vue de l’approbation des procédures élaborées ; chaque autorité aéronautique des 17 États membres de l’ASECNA lui soumettant des critères d’élaboration qui lui sont propres. L’objet de l’étude a été de mettre en place une procédure permettant de démontrer qu’une procédure de vol aux instruments ainsi que les éléments d’entrée de sa conception respectent les exigences en la matière et d’élaborer un outil d’aide à la validation au sol des procédures de vol. Ce processus qui permet d’harmoniser les pratiques au sein de l’espace ASECNA relate l’ensemble des étapes à suivre ainsi que les activités associées, et permettant de démontrer qu’une procédure de vol aux instruments ainsi que les éléments d’entrée de sa conception respectent les exigences en la matière. Ils ont également conçu et proposé une application informatique destinée à aider les concepteurs dans la validation au sol des procédures. Cette application permet d’évaluer entre autres, le facteur de charge subi par l’aéronef, le franchissement des obstacles et le suivi
de la trajectoire. Ils ont fait de l’application de l’outil sur une procédure vectorisée de l’aéroport de Cotonou, ont HCDMSHƥ¤ DS C¤BQHS TM OQNBDRRTR QDK@SHE la conception des procédures IFP. Notons que l’encadrement des deux étudiants a été assuré par les ingénieurs Alidou SINARE de l’ANAC Burkina et Amadou Roufaï MOUSTAPHA de l’ASECNA Bénin. -( ,/ UHDMCQ@ ¤SNƤDQ KŗDƤDBSHE CD l’ASECNA au Burkina Faso tandis que SAMAKE servira à l’ASECNA au Mali. Alidou SINARE
LA TOUR DE CONTRÔLE, MAILLON DÉCISIF
LES ÉLÈVES STAGIAIRES AVEC LEURS ENCADREURS
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Publicom
ESSAKANE :
Aïda, opératrice de camion minier !
A
®GD $OKDPGRX VH G¨GLH OśDFtivité de la conduite ; elle a une passion inexpliquée pour le camion qui doit probablement lui venir de sa grande famille ‘’Carrière Dicko’’ qui a produit des FKDXƨHXUV GH UHQRPP¨H GDQV OD U¨JLRQ GX 6DKHO /D FRQGXLWH HVW DXVVL XQ environnement qui l’a attirée forcement lorsqu’elle était vigile à la mine (VVDNDQH R¸ HOOH YR\DLW G¨ƩOHU GHV GLzaines de camions par jour.
Pendant la construction de la mine, les opérateurs étaient tous des hommes. Dans ses patrouilles de vigile, Aïda admirait le vrombissement de ces gros camions miniers qu’elle n’avait jamais vu auparavant, à chaque fois qu’un
responsable des opérations minières traversait la guérite de la mine elle lui demandait si la fosse n’avait pas besoin d’un renfort féminin. Lorsqu’elle a abandonné ses études secondaires en classe de 3ème en 2007, Aïda avait 19 ans et elle ne savait pas vers quoi s’orienter. Elle accompagne d’abord sa mère Fati, une dame animatrice bien connue dans le milieu associatif et des ONG au Sahel. Aïda suit des formations pour la fabrication du savon
local pendant un bout de temps, avant de devenir vigile à la mine Essakane pour le compte d’une société sous-traitante en gardiennage. Elle ne se voyait pas rester dans l’activité professionnelle de gardiennage. C’est dans ses fonctions de vigile qu’une amie lui donne l’info en 2010 : l’Agence Nationale de la Promotion de l’Emploi, ANPE de Dori recherche des jeunes pour des formations dans des ƥKH£QDR KH¤DR @TW L¤SHDQR CD K@ LHMD i Pourquoi ne pas s’inscrire pour cette formation notamment pour la conduite d’engins lourds? D’autant plus que j’adore conduire et que j’aime le contact humain » nous confesse la jeune sahélienne.
Aïda envoie immédiatement son dossier de candidature qui est accepté. Elle renonce à son boulot de vigile malgré les promesses de reclassement et rejoint Dori, ville qu’elle habitait depuis sa naissance pour suivre assidûment TMD ENQL@SHNM PT@KHƥ@MSD @T BDMSQD ANPE. Un choix délibéré et une reconversion «pour l’amour du camion». Elle passe son permis et se forme sur les engins des travaux de chantier. A l’ANPE, elle apprend aussi à connaître le matériel propre à l’entreprise industrielle,
ainsi que des règles de santé-sécurité et environnement. Quelques mois après sa sortie de l’ANPE, IAMGOLD Essakane SA lance TMD NƤQD ONTQ QDBQTSDQ CDR NO¤Q@teurs d’engins lourds. Elle envoie son CV malgré son manque d’expérience mais IAMGOLD lui donne sa chance. En janvier 2011, Aïda intègre la mine d’or Essakane comme opératrice. « Quand je me suis retrouvée au volant d’un Dumper à manœuvrer, j’ai tout de suite su que le métier était fait pour moi ! J’ai obtenu ma compétence après quatre mois de formation interne sur la mine Essakane avec la diligence de mon équipe et de mes superviseurs. Mes collègues opérateurs ont douté de mes capacités à mes débuts mais je les
ai vite convaincus à la grande satisfaction de mes responsables. Pour moi, ce PTD ENMS KDR ƥKKDR K@ LHMD MD CNHS O@R surprendre, en général nous sommes plus exigeantes que les hommes que je trouve lourds dans l’action » raconte Aïda toute sereine. +@ IDTMD ƥKKD F¤D CD @MR @ ¤LDQUDHKK¤ KD ITHM CDQMHDQ NƧBHDKR DS communautés qui ont assisté à la cérémonie d’inauguration de la ‘’fosse Falagountou’’ liée au projet d’expansion
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de la mine Essakane. C’est elle qui est arrivée en premier avec son Dumper 150 tonnes chargé de minerais en direction de l’usine après la coupure symbolique du ruban qui consacrait le K@MBDLDMS NƧBHDK CD KŗDWOKNHS@SHNM CD cette fosse. « Je me sens aussi en sécurité au volant de mon camion, car je suis en liaison constante avec la salle de contrôle et mes superviseurs, qui peuvent intervenir dans les plus brefs délais en cas de nécessité. De plus, l’ambiance aux opérations minières n’est pas du tout « macho » : hommes et femmes étant considérés sur un strict pied d’égaliS¤ y MNTR DWOKHPTD BDSSD IDTMD ƥKKD @T caractère bien trempé. Fini, le temps N´ KD L¤SHDQ ¤S@HS OQDRPTD DWBKTRHUDment masculin. Aujourd’hui, la profession d’opérateurs d’engins lourds s’est féminisée à la mine Essakane et mieux K@ L@INQHS¤ CDR ƥKKDR PTH BNMCTHRDMS KDR engins lourds sont originaires de la localité du Sahel, région hôte de la mine. Sous le matricule 2951, Aïda a fêté le 31 janvier 2015 ses quatre années en tant qu’opératrice de camion minier chez IAMGOLD Essakane SA. Elle espère encore longtemps rouler pour la OKTR FQ@MCD LHMD CŗNQ CT !TQJHM@ N´ elle a acheminé déjà des milliers de tonnes de minerais et de stériles entre @TSQDR DMSQD K@ ENRRD DS KDR CHƤ¤QDMSDR haldes. Elle sourit encore à l’évocation de ses premières journées au volant de son Dumper. « J’étais stressée et je crois que ça se voyait sur mon visage », lâche-t-elle. Les années ont passé et aujourd’hui encore, Aïda prend toujours autant de plaisir à conduire son Dumper.
Aïda a trouvé son équilibre, elle ne craint pas la pression du travail, elle dispose d’un salaire qui lui convient. « J’aime ce métier parce qu’il me procure de l’autonomie professionnelle et un épanouissement social », souligne la IDTMD ƥKKD PTH DRS Kŗ@HM¤D CŗTMD EQ@SQHD CD RDOS FNRRDR CNMS DKKD E@HS K@ ƥDQS¤ Dans son travail, elle peut compter sur l’aide de ma mère. « Elle est toujours là pour me soutenir et c’est une dame formidable », avoue Aïda. Mais que siFMHƥD SQ@U@HKler chez IAMGOLD pour Aïda ? « Je me sens à l’aise chez IAMGOLD, une société qui fait la promotion des valeurs telles que l’excellence, le respect, la solidarité, la responsabilité ; une entreprise moderne et novatrice, N´ RDTKDR BNLOSDMS KDR BNLO¤SDMBDR DS la motivation », déclare-t-elle. Son rêve aujourd’hui est d’opérer tous les équiODLDMSR QNTK@MSR CD K@ LHMD @ƥM Cŗ¥SQD très polyvalente. +@ IDTMD ƥKKD DRS @RRDY CHRDQSD RTQ RNM métier. La course contre la montre est le quotidien d’Aïda. « Mes activités au quotidien, ce sont la séance MBA, la réunion d’avant quart de travail pour prendre le programme, l’inspection et la préparation de mon camion, le réglage,
le transport des matériaux ou l’arrosage de la fosse avec le camion-citerne, ma O@TRD K@ QDOQHRD DS K@ ƥM CD LNM PT@QS de travail. Je travaille en 7/7. Je suis seule dans mon poste d’opératrice, et il y a une bonne ambiance et une relation de travail très agréable avec les collègues. Dans une mine, c’est très dange-
AÏDA, UNE FEMME BATTANTE QUI DOIT INʘ SPIRER LES AUTRES FEMMES
reux de ne pas respecter à la lettre les consignes de santé-sécurité ; il faut utiliser à bon escient les équipements de protection personnelle et les outils de travail. Le travail n’est pas le même tous les jours et j’aime le fait qu’il n’y ait pas de routine. Il faut être très organisée, méthodique et précise. Ce n’est ni notre physique de femme ni notre taille qui déplacent des charges lourdes de minerais mais des camions que nous conduisons », explique la jeune Aïda qui poursuit inexorablement son parcours ZERO Incident à la mine Essakane. Ag Mohamed
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SĂŠcuritĂŠ et SĂťretĂŠ
AÉROGARE PĂˆLERINS :
Nouvelle bâtisse de confort pour un voyage religieux Presque chaque annÊe, la gestion du pèlerinage relève du B@RRD S¼SD BGHMNHR /@QLH KDR CHƧBTKS¤R Q¤BTQQDMSDR ƼFTQD la pÊriode prÊ-embarquement, tant à l’extÊrieur qu’à l’intÊrieur de l’aÊroport. Eh bien, depuis septembre 2015, cet Êtat de fait doit relever du passÊ. Un site extÊrieur amÊnagÊ de 10 000 m2 et une aÊrogare de 1600 m2 ont ÊtÊ construits pour un plus grand confort des pèlerins et de leurs accompagnants. Le premier espace, dÊgagÊ et ÊquipÊ de toilettes, a ÊtÊ amÊnagÊ pour accueillir le grand public caractÊristique qui accompagne habituellement les pèlerins. Un parking et des lieux de restauration sont aussi prÊvus. Le second endroit, au sein de l’aÊroport, est totalement ÊquipÊ. Cette aÊrogare est construite dans un espace de 4800 m2 entièrement pavÊ, clôturÊ et sÊcurisÊ. Le 8 septembre 2015, c’Êtait un ministre
des Transports particulièrement satisfait qui a visitÊ ces infrastructures. Le soulagement Êtait plus grand qu’on Êtait à 48 heures du premier vol à destination de la Mecque. Toutes les modalitÊs de frÊquentation des lieux et d’embarquement à bord de l’avion ont ÊtÊ expliquÊes au membre du gouvernement qui s’est inquiÊtÊ pour les personnes âgÊes au moment d’accÊder à l’intÊrieur de l’avion. Cette inquiÊtude a ÊtÊ prise en compte par les responsables de l’aÊroport. Les rÊalisations ont ÊtÊ entièrement prises en charge par l’ASECNA et ont coÝtÊ près d’un milliard de FCFA. Avant de quitter, le ministre des Transports a tenu à prÊciser que l’aÊrogare est destinÊe à toutes les confessions religieuses, ainsi qu’aux vols RO¤BHƼPTDR BNLLD BDTW GTL@MHS@HQDR NT PTH BNMBDQMDMS KDR opÊrations de maintien de paix des Nations-Unies. ,VVD %DUU\
AVEC CETTE NOUĘ˜ VELLE INFRASTRUCĘ˜ TURE, ADIEU LES DÉSAGRÉMENTS
COÛT DE LA SÛRETÉ DANS LES AÉROPORTS :
Le cri du cœur de la FENAM Les transports aÊriens, c’est un peu comme la bourse. Il sufƊW GśXQH DOHUWH RX GśXQH VLWXDWLRQ GH FULVH GDQV XQ FRLQ GX globe et c’est parti pour la courbe descendante. C’est le cas pour la France, après les attentats du 13 novembre 2015. C’Êtait la grisaille côtÊ transports aÊriens, d’oÚ cette doO¨DQFH GH OD )¨G¨UDWLRQ QDWLRQDOH GH OśDYLDWLRQ PDUFKDQGH )1$0 OD SULVH HQ FKDUJH QH VHUDLW FH TXH SDUWLHOOH GHV coÝts liÊs à la sÝretÊ dans les aÊroports français. Avec les attentats du 15 janvier dernier qui ont ensanglantÊ notre pays, est aussi d’actualitÊ sous nos tropiques, ce cri du cœur de la FÊdÊration nationale de l’aviation marchande (FNAM), qui reprÊsente plus de 95% du secteur du transport aÊrien français. A la suite des attentats de Paris du 13 novembre 2015, qui a nÊgativement jouÊ sur l’activitÊ aÊrienne, elle plaide pour une participation de l’Etat français dans la
prise en charge de la sÝretÊ dans le transport aÊrien. Dans une lettre rapportÊe dans le journal français La Tribune, Alain Battisti, prÊsident de la FNAM s’en inquiÊtait en ces termes :  A la suite de attentats du 13 novembre 2015, les perspectives pour notre secteur se sont brutalement assombries . En rappel, Air France avait annoncÊ qu’à l’Êpoque, les attentats parisiens du 13 novembre 2015 lui avaient coÝtÊ plus de 50 millions d’euros, avec des destinations plus particulièrement @ƤDBS¤DR BNLLD KD )@ONM NT KDR $S@SR 4MHR $M LNXDMMD K@ recette avion s’est dÊgradÊe durablement de près de 5% . La FENAM demande alors à l’Etat français de mener une action de RNTSHDM › SQ@UDQR CDR @HCDR ONTQ ƼM@MBDQ KD BNœS CD K@ RœQDS¤ qui fait 800 millions d’euros par an. Et pour son argumentaire, il prendra le cas des Etats-Unis qui prennent en charge 57% des coÝts complets de la sÝretÊ dans le transport aÊrien. ,VVD %DUU\
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ACCORDS AÉRIENS :
L’axe Abidjan-Ouagadougou se renforce
LE MINISTRE SOULAMA (CENTRE) À L’ÉCOUTE DES GESTIONNAIRES DE L’AÉROPORT
L
e Ministre des transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Souleymane SOULAMA a conduit une forte délégation de son département dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail à Abidjan en République de Côte d’Ivoire du 15 au 18 mars 2016. Cette visite a servi de tribune pour la UHFKHUFKH FRQFHUW¨H GH PHVXUHV DSSURSUL¨HV SRXU OD ƪXLGLW¨ GX WUDQVSRUW routier, ferroviaire, de facilitation et de transit et surtout aérien. Les deux délégations, ivoirienne et burkinabè, au cours des travaux se sont penchées sur quatre groupes thématiques qui sont : - Réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya ;
+DU¤D CDR DMSQ@UDR K@ ƦTHCHS¤ CT SQ@ƥB KD KNMF CT BNQQHCNQ AHCI@M .T@F@dougou - Appui budgétaire régional ; - Accord aérien Côte d’Ivoire-Burkina
Faso et actualisation du protocole de coopération technique du 13 mai 1997. Sur ce dernier point relatif à l’accord aérien et à l’actualisation du protocole de coopération technique, le commuMHPT¤ ƥM@K PTH R@MBSHNMMD KDR SQ@U@TW donne la teneur suivante : Au titre de l’accord aérien entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, les deux délégations ont convenu de faire signer à Ouagadougou à une date qui sera arrêtée par les autorités compétentes, l’accord de services aériens entre le gouvernement de la République de Côted’Ivoire et le gouvernement du Burkina Faso, négocié et paraphé le 22 octobre 2015 à Antalya (Turquie) abrogeant celui du 13 mai 1977. Ce nouvel accord aérien contient les clauses modernes de sécurité et de sûreté de l’aviation civile, conformément aux recommandations de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI).
LES MINISTRES SOULAMA ET TOURÉ VISIBLEMENT SATISFAITS
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LA DÉLÉGATION BURKINABÈ AVEC LES RESPONSABLES GESTIONNAIRES DE L’AÉROPORT
Au titre du protocole d’accord entre le gouvernement de la République de Côte d’Ivoire et le gouvernement du Burkina Faso relatif aux opérations de UHFKHUFKH HW VDXYHWDJH, les deux délégations ont examiné la question de reBGDQBGD DS R@TUDS@FD DS NMS Q¤@ƧQL¤ leur attachement à l’application des normes et pratiques recommandées par l’OACI portant sur l’harmonisation et la mutualisation des moyens dans le domaine des recherches et sauveS@FD BDSSD ƥM KDR CDTW C¤K¤F@SHNMR ont décidé de mettre en place un comité technique de travail pour actualiser le protocole d’accord. La première réunion de ce comité se tiendra dans la deuxième quinzaine du mois d’Avril 2016. %HQFKPDUNLQJ VXU OD FRQFHVVLRQ GH contrôle sûreté à l’aéroport internaWLRQDO )HOL[ +RXSKRXªW %RLJQ\ Gś$ELdjan : La délégation burkinabè s’est informée sur l’expérience de la Côte d’Ivoire qui a concédé à un opérateur
privé, le contrôle de sûreté de l’aéroport International Felix Houphouët BoiFMX Cŗ AHCI@M +ŗDƧB@BHS¤ CT CHRONRHSHE mis en place a été constatée par des audits avec un taux de conformité largement au-dessus de la moyenne mondiale (OACI 78% et UEMOA 94%). En réponse, la délégation ivoirienne a rappelé tout le processus suivi pour cette concession qui a permis d’atteindre le haut niveau de sûreté enregistré. K@ ƥM CDR SQ@U@TW KD ,HMHRSQD 2NTKDXmane SOULAMA a visité les infrastructures de l’aéroport international Felix Houphouët Boigny et s’est informé sur le dispositif de son fonctionnement. Lisons plutôt ses impressions : « Je sors rassuré de cette visite guidée parce que dans le communiPT¤ ƥM@K HK @ ¤S¤ MNSHƥ¤ PTD le taux de conformité de sûreté de l’aéroport d’Abidjan est au-dessus de la moyenne mondiale. A l’issue de cette
visite, je suis davantage conforté par ce qui avait été dit. Un travail de qualité est abattu : de la gestion des centaines CD B@LDQ@R K@ ƦTHCHS¤ CDR O@RR@FDQR cela est admirable. Nous comptons nous inspirer de l’expérience de l’ANAC Côte d’Ivoire et la capitaliser. C’est dans cette dynamique que nous enverrons le personnel de sûreté de l’ANAC du Burkina pour une mission d’information et d’échange d’expérience » Nouhou BERTE LE MINISTRE SOULAMA EN ENTRETIEN AVEC /(6 '*6 '( /ś$1$&ʘ5&, (7 /ś$1$&ʘ%)
LES DÉLÉGATIONS IVOIRIENNE ET BURKINABÈ EN SALLE
SĂŠcuritĂŠ et sĂťretĂŠ
AFI-CIS :
Atelier d’orientation et de recyclage des inspecteurs ANS et AGA
L
a Commission Africaine de l’Aviation Civile (CAFAC), en collaboration avec le Projet du Plan Afrique et OcÊan Indien (Plan AFI) de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) a organisÊ du 22 au 26 fÊvrier 2016 à $GGLV $EHED HQ (WKLRSLH XQ DWHOLHU d’orientation sur la mise en œuvre des Plans d’actions correctrices et de recyclage des Inspecteurs Afrique2F¨DQ ,QGLHQ GX 6FK¨PD &RPSOHW GH mise en œuvre (AFI-CIS).
+@ SDMTD CD BDS @SDKHDQ Q¤@ƧQLD KŗDMgagement de la CAFAC à rÊpondre aux besoins de dÊveloppement des ressources humaines des inspecteurs de l’aviation civile africaine. Cette dÊmarche est en droite ligne avec l’objectif premier des missions du Projet AFI-CIS qui est de fournir une assistance aux Etats africains à travers TMD Q¤RDQUD CŗHMRODBSDTQR PT@KHƼ¤R et disponibles, choisis dans la rÊgion AFI. Aussi, faut-il le souligner, le projet AFI-CIS vise à combler un grand nombre de lacunes constatÊes par les analyses des Êcarts dans le cadre du Programme de mise en œuvre complet AFI. La vision conjointe du Projet AFI-CIS et de la CAFAC vise à l’amÊlioration de la couverture de l’assistance aux Etats AFI dans la rÊsolution des carences en matière de sÊcuritÊ y compris les problèmes graves de sÊcuritÊ (SSC ou PGS) HCDMSHƼ¤R KNQR CDR @TCHSR CT /QNFQ@LLD
universel OACI des audits de supervision de la sÊcuritÊ (USOAP). En rappel, suite à la signature du MÊmorandum d’Entente (MOU) entre la CAFAC, les Etats africains et les organisations rÊgionales de supervision de la sÊcuritÊ, le projet AFI-CIS a ÊtÊ Êlargi pour couvrir les domaines des services ANS, AGA, en plus des domaines traditionnels OPS, AIR et PEL (licences du personnel aÊronautique). Cet atelier auquel ont pris part principalement les inspecteurs de la Navigation aÊrienne (ANS) et ceux de l’AÊrodrome et Aides au sol (AGA) s’Êtait assignÊ comme objectif de fournir des orientations sur la mise en œuvre des plans d’actions correctrices dÊveloppÊs en rÊponse aux constatations des audits de supervision de la sÊcuritÊ 42. / DS CDR AQHDƼMFR RO¤BHƼPTDR des missions d’assistance en AfriqueOcÊan Indien du schÊma complet de mise en œuvre (AFI-CIS). En outre, l’atelier avait pour objectif de former les nouveaux inspecteurs ANS et AGA aux manuels des politiques et procÊdures AFI-CIS et sur les audits USOAP CD Kŗ. "( @TW ƼMR Cŗ@ANTSHQ › TMD ENQmation de recyclage des inspecteurs dans les domaines NavigabilitÊ (AIR) et Exploitation technique des aÊronefs (OPS). C’est dans cette dynamique de renforcement des capacitÊs que les inspecteurs ANS et AGA se sont appropriÊs les fondamentaux des thèmes qui leur ont permis de :
LES INSPECTEURS AU NIVEAU DU SIMULATEUR BOMĘ˜ BARDIER Q400
HCDMSHƼDQ KDR CNL@HMDR BK¤R ONTQ TMD amÊlioration notable de la supervision de la sÊcuritÊ des fournisseurs des services de la navigation aÊrienne (ANSP) et des exploitants d’aÊrodromes et de C¤ƼMHQ KDR L¤SQHPTDR BNQQDRONMC@MSDR - Êchanger sur des stratÊgies pour une supervision indÊpendante de l’ANS et de AGA, basÊe sur les huit (08) ÊlÊments cruciaux du système de supervision de la sÊcuritÊ de l’OACI ;
C¤F@FDQ CDR RTIDSR RO¤BHƼPTDR DS HCDMSHƼDQ KDR CHƧBTKS¤R KH¤DR › K@ RTpervision de la sÊcuritÊ des services dans les domaines ANS et AGA. - Au cours de cet atelier, la CAFAC a indiquÊ aux participants que les missions d’assistance AFI-CIS seront conduites sur la base de recouvrement des coÝts par l’Etat demandeur. La demande de mise à disposition de l’inspecteur est faite par la CAFAC auprès de l’Etat de dudit inspecteur. Une fois l’audit menÊ, le rapport de mission d’assistance est remis à la CAFAC qui le transmet à l’Etat demandeur pour suivi et corrections des Êcarts. Par ailleurs, pour la sÊlection d’inspecteurs ANS et AGA par la CAFAC et l’OACI en vue de la participation au bon fonctionnement du projet AFI-CIS, le candidat proposÊ par le Burkina Faso, M. Hassane Ibrahim KONE a ÊtÊ retenu. Nouhou BERTE
LES INSPECTEURS AU NIVEAU DU SIMULATEUR
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Sécurité et sûreté
DES MEMBRES DE L’APCAB AVEC LES PREMIERS RESPONSABLES EN CHARGE DE L’AVIATION CIVILE
CONGRÈS ORDINAIRE DE L’APCAB :
Aux pas de la culture du radar
L
’Association Professionnelle des Contrôleurs Aériens du Burkina (APCAB) a tenu son 10ème congrès ordinaire le mardi 1 er mars 2016 dans la salle de conférence de l’ANAC. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Secrétaire Général du Ministère des Transports, de la Mobilité Urbaine et de la Sécurité Routière (MTMUSR), M. Issiaka SIGUE. Cette cérémonie a connu avec la préRDMBD DƤDBSHUD CT #HQDBSDTQ &¤M¤Q@K CD l’ANAC et du Représentant de l’ASECNA auprès du Burkina Faso. Dans son allocution d’ouverture, le président de l’APCAB, M. Fulbert BEMBAMBA a souligné que la tenue du congrès qui a lieu chaque deux ans est un moment d’introspection et
de projection. Le congrès se présente comme un moment privilégié pour adapter les textes régissant le fonctionnement de l’association et procéder au renouvellement les membres du bureau exécutif. De telles assises sont égaleLDMS TMD NBB@RHNM ONTQ Q¤Ʀ¤BGHQ RTQ KDR enjeux à court, moyen et long termes de la profession du contrôleur aérien et pour se pencher par anticipation sur les C¤ƥR QDKDUDQ En plaçant cette 10ème édition du congrès sous le thème: « Mise en œuvre de la surveillance radar à l’aéroport international de Ouagadougou : enjeux et perspectives », les contrôleurs aériens du Burkina Faso entendent s’approprier les fondamentaux pour mieux gérer le
système radar. Ce nouvel instrument de travail est considéré comme l’œil du contrôleur. Selon le président de l’APCAB, « Le radar révolutionne le contrôle et améliore considérablement la sécurité. Il permet de mettre en adéquation la BQNHRR@MBD UHRHAKD CT SQ@ƥB @HMRH PTD K@ complexité avec les exigences technologiques de notre époque ». Pour cela, les contrôleurs aériens ont pris l’engagement de suivre avec assiduité et attention soutenue les modules qui leur RDQNMS CHRODMR¤R @ƥM CD E@HQD CT BDMSQD de Ouagadoudou un centre de radar. « C’est l’aboutissement d’un long processus mené par l’Etat burkinabé et l’ASECNA » a mentionné le président de l’APCAB. Tirant les enseignements des
Sécurité et sûreté
M. ISSAKA SIGUE, SG DU MTMUSR OUVRANT LES TRAVAUX DU CONGRÈS
événements survenus à Niamey au Niger, l’APCAB rappelle la nécessité d’installer des passerelles de dialogue sincères en veillant à la mise en œuvre des recommandations suite à cet incident. Dans son allocution d’ouverture, le représentant du ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière note que les questions de sécurité et de sûreté aériennes se posent de manière préoccupante au regard des menaces et attaques terroristes. A cet égard, il déduit qu’une veille permanente doit être de mise et la prise CDR LDRTQDR OKTR @ƧM¤DR KDR TMDR PTD les autres participent au renforcement
de ces mesures et les contrôleurs devant jouer une place de choix dans ce dispositif. Selon M. SIGUE, c’est dans une dynamique de renforcement continue des capacités qu’une nation comme la nôtre trouve son chemin de développement. Le thème de ce 10ème congrès s’insère dans cette vision et vient à propos au regard des informations que nous fournit l’actualité. L’outil de travail du contrôleur aérien doit sans cesse faire l’objet d’innovation parce que les proFQ£R RBHDMSHƥPTDR DS SDBGMNKNFHPTDR sont constamment en évolution. L’action politique doit donc accompagner
toute initiative de renforcement du savoir et du savoir-faire, surtout dans un secteur particulier comme celui de l’aviation civile. Terminant ses mots à l’endroit des contrôleurs aériens, le Secrétaire Général du ministère les a exhortés à se BNMBDMSQDQ RTQ KDR DWHFDMBDR CŗDƧB@BHté, de responsabilités et d’exemplarité pour accompagner la mise en œuvre DƧBHDMSD CT /QNFQ@LLD -@SHNM@K CD Développement Economique et Social (2016-2020) dans lequel le transport aérien occupe une place de choix. Nouhou BERTE
CE BÂTIMENT FLAMBANT NEUF SERVIRA À L’UTILISATION DU RADAR
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Actus Afrique
COMPAGNIES AÉRIENNES :
A la défense de la faune africaine
A
u nom de l’industrie aérienne, l’Association du transport aérien international (IATA) a signé une déclaration visant FRQWUHU OH WUDƩF LOO¨JDO GśDQLPDX[ sauvages et soulignant l’engagement de l’industrie aérienne envers la durabilité écologique.
Fotolia: by-studio, powerbold
Le réseau interconnecté de transport aérien est exploité par des bandes criminelles pour faire la contrebande d’animaux ou de produits animaux entre les terrains de chasse et les marchés. L’industrie aérienne peut aider à faire cesser ce commerce en fournissant aux autorités des renseignements additionnels sur les envois suspects. « Peu de causes suscitent autant d’intérêt et de mobilisation dans le secteur mondial du transport et de la logistique PTD KD OQNAK£LD CT SQ@ƥB Cŗ@MHL@TW sauvages », a déclaré M. Tony Tyler, directeur général et chef de la direction de l’IATA. Le projet « United for Wildlife », mis sur pied par la Royal Foundation of The Duke and Duchess of Cambridge and Prince Harry a invité des représentants de l’industrie du transport au palais de
Buckingham pour obtenir leur soutien. L’IATA, le Conseil international des aéroports, l’Association des compagnies aériennes d’Afrique et plusieurs compagnies aériennes ont signé des documents d’engagement en vue de sensibiliser les passagers au problème du SQ@ƥB HKKHBHSD DS CD ENQLDQ KD ODQRNMMDK pour qu’il puisse reconnaître et signaler les envois et les comportements suspects. Le premier axe d’action portera sur la contrebande d’animaux protégés à haut risque, notamment certains grands félins, les pangolins et les produits d’ivoire, sur des routes à haut risque, en particulier en provenance ou via l’Afrique de l’Est. « Aujourd’hui, nous franchissons une étape dans la protection de l’environnement, un engagement que nous prenons très au sérieux. Dans les années 1990, l’industrie s’est attaquée au problème du bruit. Plus récemment, nous avons uni nos forces en vue de gérer notre impact sur les changements climatiques en prenant un engagement visant une croissance neutre en carbone à compter de 2020 et une réduction de nos émissions nettes de moitié d’ici 2050, par rapport au niveau de 2005. Nous nous engageons maintenant à jouer un
Q¯KD @BSHE C@MR K@ KTSSD BNMSQD KD SQ@ƥB HKlicite d’animaux sauvages. Nous allons collaborer avec les autorités policières gouvernementales pour faire cesser ce commerce infâme », a poursuivi M. Tyler. La collaboration avec les autorités policières et les organismes internationaux de conservation, comme la Convention sur le commerce international des esO£BDR CD E@TMD DS CD ƦNQD R@TU@FDR menacées d’extinction (CITES), est déjà en place. Deux ateliers de sensibilisation à l’intention du personnel des compagnies aériennes et des aéroports ont été tenus aux aéroports internationaux de Nairobi et de Bangkok. De plus, l’IATA s’est jointe au partenariat de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) visant à réduire les possibilités de transport illicite d’espèces menacées (projet ROUTES). De nouveaux documents d’orientation ont été publiés à l’intention des compagnies aériennes, et le Groupe de travail sur la faune du Comité de l’environnement de l’IATA a été mis sur pied pour suivre les progrès et formuler des recommandations sur les étapes à venir. iata
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Insolite
DEUX PILOTES DE LA RAM
PAY TO FLY:
Royal Air Maroc attaque France 3 en justice La compagnie aĂŠrienne Royal Air Maroc YD SRXUVXLYUH )UDQFH HQ GLƨDPDWLRQ VXLWH Â&#x; XQ UHSRUWDJH DĆŤUPDQW TXĹ›HOOH a recours Ă un cabinet lituanien pour trouver de jeunes pilotes candidat au SD\ WR ĆŞ\ Ĺ˜ SUŠWV Â&#x; SD\HU SRXU DFTX¨ULU de l’expĂŠrience. +ŗ¤LHRRHNM i /HÂŁBDR › BNMUHBSHNM y CHƤTsĂŠe par la chaine de tĂŠlĂŠvision française explique que la compagnie nationale marocaine a recours Ă un cabinet lituanien pour trouver les candidats pilotes, la responsable de ce dernier prĂŠcisant qu’il ÂŤ n’y a pas d’Êvaluation prĂŠalable. Vous payez et vous commencez aussitĂ´t Âť. Ces candidats intègrent alors l’Êcole CD OHKNS@FD CD 1NX@K HQ ,@QNB N´ heures de formation sont facturĂŠs environ 62.500 euros ; ils servent alors sur des lignes rĂŠgulières, Ă bord d’avions transportant des passagers. Cette praSHPTD CT O@X SN ĆŚX DRS K¤F@KD @T ,@QNB et dans bien d’autres pays, mais interdite DM %Q@MBD N´ KDR RXMCHB@SR C¤MNMBDMS la mise en danger des passagers de par leur inexpĂŠrience. Dans un long communiquĂŠ publiĂŠ le 28 mars 2016, Royal Air Maroc a rĂŠagi aux i HMENQL@SHNMR CHƤ@L@SNHQDR y BNMSDMTDR
dans le reportage de France 3, qu’elle  dÊment catÊgoriquement . Elle estime mensongers les propos de la responsable du cabinet lituanien, d’autant plus qu’elle  n’a jamais collaborÊ avec ledit cabinet . Aussi,  et en regrettant que les rÊalisateurs du reportage se soient appuyÊs sur un faux tÊmoignage pour avancer des conclusions erronÊes , la compagnie a saisi les autoritÊs judiciaires compÊtentes au regard du prÊjuCHBD RTAH 1NX@K HQ ,@QNB @ƧQLD PTŗDKKD ne fait  aucun compromis sur la sÊcuritÊ de ses passagers , et qu’elle reste  très vigilante sur les processus de sÊlection de formation et de suivi de ses pilotes , avant de revenir en dÊtail sur la façon dont elle forme les pilotes. Durant toute leur formation, explique la RAM, les pilotes marocains et Êtrangers (depuis 2002 pour ces derniers)  sont encadrÊs par des Commandants de bord Instructeurs qui totalisent chacun plus de 10 000 heures de vol, et rÊpondent aux plus hauts standards d’exigence au niveau mondial . Pour accÊder à ces sessions de formation, les pilotes doivent  impÊrativement être titulaires de diplômes et de quaKHƼB@SHNMR C¤KHUQ¤R O@Q KDR @TSNQHS¤R
europÊennes , au même titre que les pilotes Êvoluant dans les grandes compagnies europÊennes. Royal Air Maroc ajoute qu’elle impose  des conditions de sÊlection rigoureuses et soumet les candidats à des examens et des contrôles draconiens  pour accÊder à ces formations. Une fois retenus, les candidats sont obligÊs de refaire entièrement le stage de  quaKHƼB@SHNM CD SXOD y BNMENQL¤LDMS @TW normes et standards de Royal Air MaQNB i PTH ƼFTQDMS O@QLH KDR OKTR ¤KDU¤R dans le domaine . A l’issue de ce processus, ils sont obligÊs de passer un contrôle sur simulateur supervisÊ par la Direction GÊnÊrale de l’Aviation Civile marocaine (DGAC), avant de pouvoir assurer des vols en ligne sous supervision du Commandant de bord instructeur de la RAM. Qui conclut que la formation des pilotes Êtrangers  n’a aucune vocation commerciale. Elle s’inscrit dans la dynaLHPTD CD LDSSQD › OQNƼS RNM DWODQSHRD et ses infrastructures de premier plan de la compagnie au service d’une forL@SHNM PT@KHƼ@MSD y aj
Photos: RAM
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Insolite
TRAIN D’ATTERRISSAGE EN PANNE :
TRAIN D’ATTERRISSAGE EN PANNE :
L’avion se pose... sur le nez
Un Ethiopien retrouvĂŠ vivant dans la soute
n avion de la compagnie DP¨ULFDLQH ORZ FRVW -HW%OXH s’est posÊ sans train d’atterrissage avant sur la piste de OśD¨URSRUW GH 1DVVDX DX[ %DKDPDV OH 25 mars dernier.
Les agents de piste de l’aÊroport de Stockholm-Arlanda ont eu la surprise le lundi 07 mars de dÊcouvrir dans la soute d’un avion venu d’Éthiopie un homme cachÊ là pendant le voyage et qui a demandÊ l’asile, a indiquÊ la police. Le personnel de l’aÊroport d’Arlanda ont trouvÊ un homme dans un conteneur de fret sur un vol arrivÊ d’Éthiopie. L’homme a ÊtÊ pris en charge, mais est vivant et a demandÊ l’asile en Suède, a Êcrit la police dans un communiquÊ.
U
L’Embraer ERJ-190 en provenance de Washington DC a subi un dysfonctionnement du train d’atterrissage à l’approche de l’aÊroport. L’atterrissage a donc ÊtÊ acrobatique mais les pilotes l’ont parfaitement nÊgociÊ. Il n’y a pas eu de blessÊs. Bravo aux pilotes !
JUSTE AVANT LE DÉCOLLAGE :
Une passagère dÊclenche le toboggan d’urgence
/GNSNR )TKH@M 'DQYNF %NSNKH@ BNQK@ƤQ@ '!
8QH IHPPH FKLQRLVH TXL SUHQDLW SRXU la première fois de sa vie un avion, est SDUYHQXH Â&#x; G¨FOHQFKHU OH WRERJJDQ d’urgence croyant qu’il s’agissait des toilettes de l’avion. L’incident a eu lieu le samedi après-midi du 26 mars 2016 Chongqing sur un Airbus A321 de China Southern Airlines qui s’apprĂŞtait Ă dĂŠcoller depuis Chongqing vers Shenzhen. Une passagère âgĂŠe de 50 ans, complètement novice en matière d’aviation, et avec une envie manifestement pressante, a tentĂŠ d’ouvrir une porte de secours, placĂŠe juste derrière les toilettes, dĂŠclenchant accidentellement le toboggan d’urgence. Les passagers ont ĂŠtĂŠ dĂŠbarquĂŠs.
La soute des avions est souvent pressurisÊe et maintenue à une tempÊrature positive, même s’il y fait froid. La nationalitÊ et l’âge du demandeur d’asile n’ont pas ÊtÊ prÊcisÊs, mais l’agence de presse TT a indiquÊ qu’il avait 27 ans. Il n’est pas le premier à rÊussir à entrer en Suède de cette manière. En aoÝt 2014, un employÊ de l’aÊroport d’Addis-Abeba s’Êtait glissÊ dans la soute d’un avion d’Ethiopian Airlines dans l’intention lui aussi de demander l’asile. La Suède l’a accordÊ à 174 Éthiopiens en 2015, soit 37% des demandeurs de ce pays, selon l’Office des migrations.
La carte d’embarquement de la passaF£QD @ ¤S¤ BNMƼRPT¤D O@Q KD ODQRNMMDK navigant, et qu’en place de baptême de l’air, elle a eu droit à un interrogatoire en règle par la police. Les ouvertures de sorties de secours par des passagers (avant le dÊcollage ou après l’atterrisR@FD RNMS TM ƌ¤@T DM "GHMD RNTUDMS expliquent les  maladroits , pour des raisons assez banales. Le mois dernier, un passager a dÊclarÊ avoir ouvert la porte car il voulait un peu d’air frais et un autre en 2014 parce qu’il Êtait pressÊ de dÊbarquer. aj
AIR INDIA :
Un passager veut passer par le convoyeur Ă bagages
U
n passager, visiblement novice dans l’art d’embarquer Ă bord d’un avion, s’est posĂŠ Ă cĂ´tĂŠ de sa valise sur le convoyeur Ă bagages de l’aĂŠroport ,QGLUD *DQGKL GH 1HZ 'HOKL DĆŠQ GH pouvoir embarquer sur un vol d’Air InGLD Â&#x; GHVWLQDWLRQ GH 5L\DGK HQ $UDELH Saoudite.
L’homme a d’abord passÊ un scanner à rayons X, rapporte The Indian Times. Il a parcouru de 150 à 200 mètres sur le convoyeur à bagages avant qu’un employÊ ne le remarque, et juste avant qu’il ne franchisse le niveau 2 du système de balayage oÚ les bagages sont triÊs automatiquement. S’il y Êtait entrÊ, il aurait mis sa vie en danger. Ni le personnel supervisant le système de camÊras, ni celui sur la zone bagages rÊservÊe, n’ont rien remarquÊ, prÊcise le journal indien. Il a ÊtÊ ensuite remis à la police par les forces sÊcurisant l’aÊroport. InterrogÊ, il semble avÊrÊ que l’homme prenait pour la première fois l’avion de sa vie. TroublÊ après qu’on lui a dit de se diriger vers le poste de contrôle, il a cru que lui aussi devait prendre la même direction que son bagage. Vite libÊrÊ, on lui a permis de prendre le vol suivant pour Riyadh. aj
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l’Agence Nationale de l’Aviation Civile 01 BP: 1158 Ouagadougou 01 - Burkina Faso Tél: +226 50 30 64 88 / 50 31 63 32 Fax: +226 50 31 45 44
Infographie/Mise en page du magazine: www.schaffenskraft.de
Revue trimestrielle de