anac news
Magazine de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile du Burkina Faso
No. 15 Avril-Juin 2017
AIR BURKINA :
UN NOUVEL ENVOL AVEC L’ETAT BURKINABÈ
FINANCEMENT SAR : LES GOUVERNEMENTS AFRICAINS SONT INTERPELLÉS
2
SOMMAIRE NO.15 2017 04
10
18
Dans ce numéro : Editorial de M. Abel SAWADOGO, Directeur Général de l’ANAC ................... 03 Focus Conseil d’orientation et de contrôle : Les administrateurs de l’ANAC s’outillent sur le budget programme ........................................................... 04 Deux nouvelles nominations aux postes de directeurs .................................... 06 A la une Air Burkina : un nouvel envol avec l’Etat burkinabè ............................................ 07 Air Burkina : BERTHE passe le flambeau à SANOU ................................................ 09 Coopération Concertations : le DG de l’ANAC s’imprègne des préoccupations des entités ............................................................................................. 10 Sécurité & Sûreté Conférence Service de recherches et de sauvetage (SAR) en Afrique ...... 12 AIR / OPS : Deux agents de l’ANAC décrochent leur sésame .......................... 20 Météorologie Prévisions saisonnières 2017 : D’abondantes pluies en perspectives ..... 23 Publicom Journées portes ouvertes à Bobo-Dioulasso .......................................................... Les portes ouvertes en images ...................................................................................... 1er mai : les travailleurs de la RACGAE sacrifient à la tradition .................... 1.120 millions Fcfa injectés par IAMGOLD pour trois PCD .............................. Le challenge de l’éducation dans la zone d’impact de la mine ESSAKANE ......................................................................................
14 16 18 21 25
International L’OACI tient à promouvoir l’accord de Paris ............................................................. 26
ANAC NEWS Revue trimestrielle de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile 01 BP: 1158 Ouagadougou 01 - Burkina Faso Tél: +226 50 30 64 88 / 50 31 63 32 Fax: 00226 50 31 45 44 Directeur de publication Abel SAWADOGO Directeur général de l’ANAC Directeur de rédaction Nouhou BERTE Equipe de rédaction Ibrahim Hassan KONE Nouhou BERTE Léandre BAKYONO Salifou ZANGA Secrétaire Agathe KONSEIGA Correction Abdoul Salam ZOURE (Collaborateur) Maquette, mise en pages et impression Agence Schaffenskraft, Bornheim/Allemagne www.schaffenskraft.de Les droits d’auteur et tous les autres droits liés aux textes, illustrations, photographies et autres données du magazine sont sa propriété exclusive ou celle des détenteurs expressément cités. Toute reproduction est subordonnée à l’autorisation écrite préalable du détenteur des droits.
Editorial
Editorial de M. Abel SAWADODO, Directeur Général de l'ANAC
Financement des Services de Recherches et Sauvetage (SAR) d’aéronefs : Les gouvernements africains sont interpellés Plusieurs tragédies aériennes ont, de manière douloureuse, rappelé à la communauté aéronautique africaine combien il est essentiel d’avoir des systèmes efficaces de recherches et de sauvetage (SAR) en Afrique. Pourtant, on trouve de nombreuses lacunes dans ce domaine dans la plupart des Etats africains. En effet, conformément aux dispositions de l’annexe 12 à la convention relative à l’aviation civile internationale, la responsabilité de mettre en place un système SAR efficace incombe aux Etats contractants. Cependant, un grand nombre de carences dans ce domaine persistent encore dans la plupart des Etats de la région Afrique et Océan indien (AFI). Les résultats globaux des Etats évalués font ressortir des écarts importants. Ces évaluations ont montré des résultats tout à fait hétérogènes sur l’ensemble du continent. Les lacunes semblent cependant toucher la plupart des Etats évalués dont le Burkina Faso. Il s’agit, notamment du manque d’équipements et de matériels appropriés, d’exercices SAR, des niveaux insuffisants de dotation en personnel, du manque de formation, de graves carences de financement des services SAR (aucun organisme formel de financement des services SAR dans la plupart des Etats évalués), de l’absence de contrôle de la qualité. Pour ce qui est des équipements, du cadre réglementaire, de la coopération internationale, les situations varient
considérablement d’un Etat à un autre. Les processus de coopération sous-régionale peuvent mettre l’accent exclusivement sur les aspects relatifs au financement, ou bien ils peuvent également inclure des éléments opérationnels. La conférence (Saly-Portudal, Sénégal, 25-28 octobre 2004) et celle tenue à Lomé, au Togo du 10 au 12 mars 2017 qui se sont penchées, entre autres, sur le financement des services de recherches et de sauvetage notent que la responsabilité de la fourniture d’assistance aux aéronefs en détresse incombe individuellement à chaque Etat contractant de l’OACI aux termes de l’article 25 de la convention relative à l’aviation civile internationale (Convention de Chicago) et interpellent les Etats parties à la Convention de Chicago d’assumer leurs responsabilités en mettant tout en œuvre pour réagir promptement et efficacement pour porter secours aux aéronefs et aux personnes en danger grave et imminent quels que soient leur nationalité, les circonstances et le lieu. Cependant, la fourniture de services SAR efficaces nécessite l’affectation de crédits destinés à financer notamment des moyens de coordination fixes (y compris des équipements de communication), du personnel (y compris la formation), des équipements de survie (y compris des équipements largables) ainsi que les coûts de fonctionnement des organes SAR (tant pour les opérations réelles que pour les exercices).
Face aux responsabilités des états en matière de recherches et d’assistance aux victimes d’accident d’aviation il faut : 1. que les autorités gouvernementales fassent des besoins de financement des activités SAR une préoccupation majeure. 2. affecter des lignes budgétaires à l’organisation d’exercices SAR pour l’amélioration de la qualité du système SAR et la réduction des pertes en vies humaines lors de la conduite des opérations SAR réelles. 3. instaurer les opérations SAR comme une obligation de service communautaire. 4. établir, dans la mesure où c’est techniquement possible et réalisable d’un point de vue opérationnel, des RCC conjoints aéronautiques/maritimes. 5. explorer toutes les sources possibles de financement des activités SAR, y compris les redevances aéronautiques. 6. envisager l’établissement d’un mécanisme sous-régional de financement des activités de recherches et sauvetage. Face à cette interpellation de nos gouvernements, il est d’une impérieuse nécessité que nos décideurs agissent maintenant !
3
FOCUS
LE FORMATEUR DR ZEBA REMETTANT L’ATTESTATION DE PARTICIPATION À L’ADMINISTRATEUR BAZIE
CONSEIL D’ORIENTATION ET DE CONTRÔLE - SESSION DE FORMATION :
Les administrateurs de l’ANAC s’outillent sur le budget programme A l’heure où le budget programme devient le référentiel de la politique du gouvernement du Burkina Faso en matière de la gestion des finances publiques, il était de bon ton que les administrateurs de l’ANAC s’insèrent dans cette dynamique pour être en phase avec les grandes mutations de gestion en cours. Cet atelier de formation des administrateurs sur le budget programme s’est déroulé, du mercredi 26 au samedi 29 mai 2017, à Bobo-Dioulasso avec la participation des directeurs de l’ANAC. Après la session de formation l’an dernier sur la technique de l’analyse budgétaire
et financière, les membres du conseil d’orientation et de contrôle de l’ANAC se sont ouillés cette année sur le budget programme. Cette session de formation a été dispensée par le cabinet Aurec Afrique BF. Le budget, aux dires du formateur Adama Zeba est l’objectif chiffré d’une entreprise et vise essentiellement à mettre l’accent sur la gestion prévisionnelle. S’agissant de l’ANAC dont la mission est la supervision de la sécurité et de la sûreté aériennes, il était donc tout à fait évident que les administrateurs aient une notion très précise sur l’importance de la logistique
dans l’activité de l’ANAC. Les modules dispensés à cet effet sont la technique d’élaboration budgétaire et les programmes et rapports d’activités. Cette session de formation vise entre autres à avoir une bonne maîtrise du budget d’investissement qui a un lien direct avec l’exercice de l’activité. En plus du fait que le budget programme est une innovation en matière de gestion des fonds publics, le formateur a jugé nécessaire de faire ressortir la particularité qu’il y a entre le budget programme et le budget objet. Le budget programme met l’accent sur les activités et les actions liées à ces activités alors que le budget
Fotolia: bloomicon
4
FOCUS
LE PRÉSIDENT DU CONSEIL A EXHORTÉ LES ADMINISTRATEURS À S’APPROPRIER LES FONDAMENTAUX DU BUDGET PROGRAMME
LES PREMIERS RESPONSABLES DE L’ANAC ONT ÉTÉ ASSOCIÉS À LA FORMATION
objet met l’accent sur les actions. Pour cerner cette réalité des choses, M. Zeba a fait la présentation sur la technique d’élaboration du budget programme et l’analyse de l’appréciation des données du budget programme. A travers ce séminaire de trois jours, les administrateurs ont été outillés pour avoir une bonne approche du budget programme pour assurer à l’ANAC la gestion prévisionnelle nécessaire à la stabilité et à l’amélioration de sa situation financière. A l’issue des études de
cas pratiques, les participants ont réalisé que l’appropriation du budget programme n’était pas aussi évidente que cela. Ainsi, ils ont émis le vœu que ce séminaire soit suivi d’autres pour leur permettre de s’approprier cette innovation dans la gestion des fonds publics de l’Etat. A l’issue de cette session de formation, deux des participants n’ont pas obtenu leurs attestations de succès. Nouhou Berté
5
6
FOCUS
PROMOTION À L’INTERNE :
Deux nouvelles nominations aux postes de directeurs En application des dispositions relatives à la politique de la promotion à l’interne telle qu’édicté par le manuel de procédures administratives, financières et comptables de l’ANAC, M. Tunikpier SOME et Mme Lucie ZEBA,
respectivement et précédemment chef de service financier et comptable et chef de service de la réglementation du transport aérien a l’ANAC ont été promus directeurs à la Direction de l’administration, des finances et
comptables et Directrice du transport aérien en remplacement des prédécesseurs admis à la retraite.
Mme Lucie ZEBA, directrice du transport aérien (DTA)
Instructeur AVSEC, celle qui prend les rênes de la Direction du transport aérien est aussi point focal du Burkina Faso du programme commun de transport aérien des Etats de l’UEMOA.
service financier et comptable à l’ANAC depuis 2012 à nos jours.
Titulaire d’un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en transport aérien, Mme ZEBA a été Chef de service et contrats à Air Burkina, puis Chef de service réglementation du transport aérien à l’Agence Nationale de l’Aviation Civile. Sa longue et riche expérience à ce dernier poste a permis à l’agence de bénéficier des points de vue très avisés, de rédiger des documents de qualité, notamment des accords aériens et de les soumettre à la hiérarchie en vue de leurs signatures au profit de l’Etat burkinabè.
Tunikpier SOME, Directeur de l’administration, des finances et de la comptabilite (DAFC) Titulaire d’un master (bac+5) en finance– comptabilité et audit, il a, lors de ses expériences professionnelles, occupé les fonctions d’auditeur/réviseur comptable dans un premier temps au cabinet d’expertise comptable ACECA International. Il est ensuite chef comptable à la Société Nationale des Postes et enfin, chef du
Qui sont ces deux nouveaux directeurs ? Quelques traits de leurs portraits …
Sa parfaite maitrise du référentiel comptable a été un atout ayant permis de mettre en place la comptabilité privée à travers le bilan d’ouverture dès juillet 2013 et d’élaborer les états financiers annuels de l’ANAC.
L’équipe rédactionnelle d’ANAC News souhaite bons vents et pleins succès aux deux nouveaux directeurs dans l’exercice de leurs fonctions ! Nouhou Berté
A la une
ECHANGE DE DOCUMENTS ENTRE LE MINISTRE SOULAMA ET LE DGA DU GROUPE AKFED, M. MAHMOUD RAJAN
LES PERSONNALITÉS DU SECTEUR DU TRANSPORT AÉRIEN LORS DE LA CÉRÉMONIE DE PASSATION DES CHARGES
Air Burkina : un nouvel envol avec l’Etat burkinabè Le gouvernement burkinabè et le groupe Aga Khan pour le Développement économique (AKFED) ont signé, le jeudi 11 mai 20 17 à Ouagadougou, un contrat de cessation de la gestion de la compagnie Air Burkina. Désormais, l’Etat du Burkina Faso devient le repreneur de ladite compagnie. La cérémonie de signature du contrat de cession s’est déroulée, le jeudi 11 mai 2017, dans la salle de réunion du Ministère des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière. Après s’être retiré de la gestion de plusieurs compagnies notamment Air Côte d’Ivoire, Air Uganda et Air Italie, le groupe AKFED a décidé de poursuivre cette politique de retrait en confiant désormais la gestion d’Air Burkina à l’Etat du Burkina Faso. En effet, dans le cadre de changement d’option stratégique de se rétirer de tout ce qui est du transport aérien, le groupe AKFED a exprimé son souhait de se voir confier la gestion d’Air Burkina en 2016 et à l’Etat et de lui céder ses parts à un (1) franc symbolique. A la cérémonie cérémonie de signature de cession d’actions, l’Etat du Burkina Faso était représenté par Souleymane
SOULAMA et Edith Clémence YAKA, respectivement Ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, et Ministre déléguée auprès du Ministre de l’Economie, des finances et du développement, chargée du budget. Le groupe AKFED avait pour représentant Mahmoud RAJAN, directeur général adjoint. Dans son allocution, le ministre SOULAMA a, au nom du gouvernement du Burkina Faso, adressé sa reconnaissance au prince Aga Khan qui a accepté de laisser au gouvernement le temps de se préparer pour la reprise de la gestion d’Air Burkina en agréant les reports sollicités par l’Etat. Pour le ministre, aujourd’hui, c’est une nouvelle page de l’aviation qui se tourne dans notre pays avec la signature du contrat de cession d’actions entre l’Etat du Burkina Faso et la compagnie de participation, d’une part, et, d’autre part, par la signature de l’avenant au contrat de sous-location d’aéronefs entre air Burkina et Finaircraft. L’annonce du retrait d’AKFED a suscité des inquiétudes légitimes quant aux risques de rupture d’exploitation,
mais cette exploitation continuera grâce à la volonté manifeste des deux parties, à savoir l’Etat du Burkina Faso et AKFED. Le gouvernement a pris toutes les dispositions nécessaires et travaillera à insuffler à Air Burkina un dynamisme nouveau, source de progrès, a dit le ministre SOULAMA au cours de son allocution. Il soutient par ailleurs que le développement du Burkina Faso passe par le développement du transport aérien et à ce titre, le gouvernement fera tout pour que Air Burkina vole toujours plus haut et plus loin. Le ministre SOULAMA a saisi l’opportunité pour saluer la contribution du comité interministériel composé des cadres venant de la Présidence du Faso, du Premier ministère et des Ministères en charge des transports, des finances, du commerce ainsi que du Travail et de la protection sociale, qui ont répondu promptement aux différentes rencontres préparatoires et aux séances de négociations avec AKFED, six mois durant. (CP Air Burkina)
AVEC LA REPRISE D’AIR BURKINA PAR L’ETAT, DE NOUVELLES AMBITIONS SE PROFILENT À L’HORIZON
7
8
A la une
Quelques traits du portrait du nouveau Directeur général
SIGNATURE DES DOCUMENTS ENTRE LE DG SORTANT M.BERTHE ET LE DG ENTRANT M. SANOU, SUIVIE …
AIR BURKINA :
Changement de cap : BERTHE passe le flambeau à SANOU Suite à la reprise de la compagnie Air Burkina par l’Etat du Burkina Faso, un changement s’est opéré à la tête de la direction générale de cette compagnie. La cérémonie de passation des charges entre le directeur général entrant et celui sortant s’est effectuée dans l’après- midi du jeudi 11 mai 2017, à la suite de celle de la signature de contrat de cessation. M. Issiaka SIGUE, secrétaire général du Ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière a présidé cette cérémonie de passation de charges. Une page de l’histoire d’Air Burkina se ferme avec Abderahmane BERTHE. Prenant la parole le premier, le DG sortant d’Air Burkina, s’est réjoui de la franche collaboration dont il a bénéficié de la part du personnel pendant ses quatre années passées à la tête de la direction générale. Certes, si des avancées ont
… DES ÉCHANGES
été enregistrées avec l’acquisition de deux Embraer, de nombreux défis restent à relever. C’est pourquoi, le Directeur général sortant dit partir avec le sentiment de n’avoir pas totalement accompli sa mission. Il souhaite que son successeur, Blaise SANOU puisse poursuivre les grands chantiers qu’il laisse. Le DG sortant a invité les collaborateurs du nouveau DG à garder le cap et à œuvrer aux côtés de son successeur afin qu’Air Burkina puisse continuer à satisfaire la clientèle. Monsieur SANOU est désormais le nouveau Directeur général de la compagnie Air Burkina. La cérémonie de passation de charge et d’installation du nouveau locataire de la flotte aérienne burkinabè a eu lieu, le jeudi 11 mai 2017, en présence des premiers responsables du ministère. C’est le secrétaire général du Ministre en charge des Transports, Issiaka SIGUE qui a procédé à l’installation du DG entrant. Pendant que le sortant remercie ses collaborateurs pour l’accompagnement dont il a bénéficié, l’entrant imprime sa marque en déclinant les « grandes orientations » et son engagement à relever les défis dans le sillage des grands projets d’Air Burkina. (Source : Air Burkina)
BLAISE SANOU, NOUVEAU DG DE AIR BURKINA L’homme qui prend le gouvernail d’Air Burkina est un pur produit de la maison. Après des formations en aéronautique aux Etats Unis, en France et au Maroc, Blaise SANOU devient de 2011 à 2013, instructeur IATA et OACI en sûreté de l’aviation civile, option AVSEC. Cet homme, pétri d’expériences en aéronautique, est aussi un homme très averti dans le domaine de la gestion. En effet, titulaire d’une maitrise en sciences économiques, option gestion des entreprises privées et d’un DESS finance-comptabilité-contrôle de gestion, M. SANOU a participé à de nombreuses formations en 2008 dont celles relatives à l’élaboration du diagnostic d’entreprise et à l’élaboration d’un business plan. Ses solides connaissances sont indéniablement des atouts pour aider la compagnie Air Burkina à rependre très rapidement le cap du nouvel envol. De 2008 à 2011, il a été le directeur des opérations aériennes et de 2011-2014, il a occupé le poste de directeur central chargé des affaires techniques et opérationnelles avant d’être en 2015, DGA en charge des opérations Air Burkina. En 2009, Blaise SANOU a conduit la première certification IOSA et ses reconductions en 2011 et 2013. Le nouveau Directeur général est un pilote chevronné qui a totalisé 11.900 heures de vol et vient de faire son dernier vol le 06 mai 2017 et est officier de l’ordre national. Nouhou Berté
9
10
Coopération
LE DG ANAC ET LE CHEF DE LA BRIGADE SPÉCIALE DE LA DOUANE
PHOTO DE FAMILLE DG ANAC ET LA PSA
L’ AV L’ESPACE DE L’UEMOA :
Série de concertations : le Directeur général de l’ANAC s’imprègne des préoccupations des entités Après les séances de travail et d’échanges avec les compagnies aériennes desservant la plateforme aéroportuaire de Ouagadougou en 2016, c’est le tour cette année des Forces de Défense et de Sécurité de l’aéroport international de Ouagadougou de partager avec le Directeur général de l’ANAC les préoccupations qui sont les leurs. Cette série de rencontres et d’échanges qui s’est effectuée du 09 au 11 mai 2017, entend trouver des pistes de solutions aux entraves pour le bon fonctionnement des différents services qui concourent à la mise en œuvre des mesures de sécurité et de sûreté.
La brigade spéciale de la douane Dès le premier jour, le Directeur général, Abel SAWADOGO, est allé à la rencontre de la brigade spéciale de la douane. Reçu par le chef de la brigade spéciale, M. Moumouni Guillaume MOUMWE, le Directeur général de l’ANAC a dit que cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement de la collaboration entre les deux structures. Abordant les préoccupations de cette entité spécifique, il ressort que sa présence est plus visible dans la salle d’arrivée, or elle devrait l’être aussi au niveau de
la salle d’embarquement. A l’issue des échanges avec le premier responsable de l’ANAC, le chef de la brigade spéciale de la douane a émis le vœu que les bureaux de son service soient logés dans l’enceinte de l’aéroport pour faciliter les formalités de douane. En outre, le corps a souhaité les formations continues, notamment en imagerie et marchandises dangereuses pour renforcer ses capacités opérationnelles sur le terrain. Il faut rappeler que la brigade spéciale de la douane a deux axes de compétence. Le premier
VISITE DES TROUPES
LE DG ANAC ET LA CHEF DU BUREAU DE LA DOUANE
axe est la surveillance générale et permanente des zones aéroportuaires en vue de détecter les transports frauduleux des marchandises et les manipulations suspectes. Le deuxième axe est le contrôle à l'entrée et à la sortie des voyageurs qui doivent remplir deux opérations : les formalités à l’importation et celles à l’exportation. Le bureau de la douane Ensuite, le cap a été mis sur le bureau de la douane. Là, le Directeur général de l’ANAC a eu un entretien avec la chef du bureau de douane, Mme Bertille DERRA. Le renforcement des capacités a été au menu des échanges surtout au profit des nouveaux agents affectés dans ledit bureau. Le premier responsable de l’ANAC a promis d’instruire ses services compétents pour dispenser les modules appropries en pareilles circonstances. Par ailleurs, Abel SAWADOGO a profité de cet entretien pour mettre en exergue le rôle fédérateur et régalien que joue l’ANAC dans l’environnement institutionnel aérien du Burkina Faso. Le bureau de douane a pour missions, entre autres, de : - inspecter et filtrer les personnes accédant en zone à accès règlementée dans les aérogares de fret ; - inspecter et filtrer le fret, la poste et les colis express à l’exportation ; - assurer l’escorte des marchandises des boutiques Duty free shop ; - participer à la gestion de la riposte aux actes d’intervention illicite. A ce titre, il élabore un plan conjoncturel qui lui est propre.
La compagnie de sécurité aéroportuaire (CSA) Abel SAWADOGO a été accueilli, le mardi 10 mai 2017, par le commandant du groupement du transport aérien, Léonide DIABRI avec un dispositif de la compagnie de sécurité aéroportuaire des grands jours. Après une visite des troupes, l’hôte du jour a pris connaissance de la nouvelle organisation des unités d’intervention et s’est entretenu avec les responsables, ensuite les troupes. Appréciant les efforts déployés par le commandement de la gendarmerie et la DAAN pour l’amélioration de leurs conditions de travail, les troupes ont formulé quelques doléances qui se résument à la motivation, la formation, les équipements. Les troupes ont aussi sollicité du Directeur général de l’ANAC de les proposer aux décorations nationales en témoignage des sacrifices consentis pour la mise en œuvre des mesures de sécurité. Prenant acte de ces requêtes, Abel SAWADOGO a dit qu’il fera au mieux de ses possibilités pour satisfaire les doléances qui relèvent de son champ d’action. Au terme de cette concertation, le premier responsable de l’ANAC a tenu à remercier le groupement du transport aérien et lui a traduit toute sa satisfaction pour le travail abattu. La police spéciale de l’aéroport (PSA) Rappelant le score honorable enregistré par le Burkina Faso lors de l’audit USAPCMA en septembre 2016, le Directeur général de l’ANAC a tenu à remercier la police spéciale de l’aéroport pour la qualité de sa contribution à l’atteinte de
ce résultat de 70% de taux de conformité. Abordant les préoccupations des agents de la police spéciale de l’aéroport, des points comme les formations, l’organisation des exercices de crise et la délicate question des heures extra-légales ont été au centre des échanges. En outre, la PSA s’est interrogée sur la suite qui sera donnée aux arriérés des factures relatives à ces heures. Par ailleurs, pour ce qui concerne les montants forfaitaires qui seront servis aux agents de la police spéciale, les intéressés se sont posé la question sur le montant. Le Directeur général de l’ANAC a pris acte des doléances formulées par la PSA et a signifié que pour ce qui concerne le dernier point un dossier est soumis au Conseil des ministres ; la sagesse recommande d’attendre les conclusions des travaux dudit Conseil sur ce dossier.
LE DG ANAC ET LE COMMANDANT DU GTA
12
Sécurité & Sûreté
G.À.DR. : LES DG DES ANACS CÔTE D’IVOIRE-SÉNÉGAL-BURKINA FASO-TOGO ET MALI PRÊTS POUR RENFORCER LA COOPÉRATION SAR ENTRE LEURS ETATS RESPECTIFS
SERVICE DE RECHERCHES ET DE SAUVETAGE (SAR) EN AFRIQUE :
Une conférence de haut niveau en vue des avancées significatives L’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), de concert avec la Commission Africaine de l’Aviation Civile (CAFAC), et sous l’égide de la Commission de l’Union Africaine a organisé du 10 au 12 avril 2017 à Lomé au Togo, une conférence ministérielle de haut niveau sur l’amélioration de la fourniture des services de recherche et sauvetage (SAR) en Afrique. Cette conférence a connu la participation de la délégation du Burkina Faso conduite par le Directeur général de l’ANAC, Abel SAWADOGO. La tenue de cette conférence sur l’amélioration de la fourniture des services de recherches et de sauvetage a connu deux niveaux de débats. Le premier niveau, celui des directeurs généraux des administrations de l’aviation civile et des experts et le second niveau était celui des ministres. Ces deux cérémonies étaient présidées respectivement par le Ministre togolais des infrastructures et
transports, M. Ninsao GNOFAM et le second par le Premier ministre de la République du Togo, M. Komi Selom KLASSOU. Le président de l’OACI, M. Benard ALIU et la Secrétaire générale de la CAFAC, Mme IYABO Sosina ont pris part aux deux niveaux des débats. D’entrée de jeu, il convient de rappeler que les services de recherches et de sauvetage sont organisés de manière à intervenir lorsqu’un aéronef et ses occupants semblent en danger et ont besoin de secours immédiat. L’annexe 12 - Recherches et Sauvetage (SAR) - contient un ensemble de normes et pratiques recommandées dont le but est de permettre de localiser et de secourir rapidement les survivants des accidents d’avions.
Plusieurs tragédies aériennes ont été cruellement rappelées à la communauté aéronautique africaine, il est essentiel de disposer de dispositifs de recherches et sauvetage (SAR) efficaces en Afrique. En effet, à la suite des récents accidents aériens et des difficultés rencontrées dans la fourniture des services SAR, la nécessite d’une collaboration et d’une organisation PHOTO DE FAMILLE DES ETATS PRÉSENTS À CETTE régionale en charge de ces CONFÉRENCE AVEC LE PREMIER MINISTRE DU TOGO
services est devenue une préoccupation mondiale. Ainsi, dans le but d’aider les Etats de la région Afrique et Océan indien (AFI) dans ce domaine, un projet SAR a été mis en place récemment dans le cadre du plan AFI. Cependant, si la mise en œuvre d’un dispositif de recherches et de sauvetage efficace est une responsabilité des Etats contractants de l’OACI, conformément à l’article 25 de la Convention relative à l’aviation civile internationale et aux dispositions de l’annexe 12 à la convention, force est de constater que de nombreuses lacunes perdurent dans ce domaine, dans la plupart des Etats africains dont le Burkina Faso, qui peine à rendre opérationnel le Centre secondaire de coordination et de sauvetage de Ouagadougou (CSCSO). La tenue de cette conférence de haut niveau est le résultat de cet état des lieux peu reluisant. Ces insuffisances se résument à la lenteur des progrès dans la mise en œuvre des normes et pratiques recommandées de l’OACI telles que contenues dans l’annexe 12 à la Convention de Chicago, à l’absence de législation adéquate et des plans nationaux SAR, au nombre insuffisant de personnel technique formé qualifié et compètent, à l’insuffisance des ressources financières pour assurer le fonctionnement efficace des unités avec l’équipement adéquat pour honorer les obligations. A cet ensemble de faits s’ajoutent l’absence des exercices réguliers conformément aux dispositions de l’annexe 12 et du manuel international de recherches et de sauvetage aéronautiques et maritimes – doc9731 de l’OACI et de l’Organisation maritime internationale (OMI). 48 heures durant, la réunion des experts a passé en revue l’état de mise en œuvre de la fourniture des services SAR en Afrique et a ensuite écouté les communications du Togo, du Kenya, de l’Égypte et de l’Afrique du Sud sur les meilleures pratiques et expériences. A l’issue de ces deux importantes sessions, les experts ont proposé des solutions pour améliorer les services SAR en Afrique en revisitant les objectifs et les avantages du concept du système mondial de détresse et de sécurité aéronautique (en anglais « global aeronautical distressand safety system », GADSS) et son niveau de développement. Ils ont examiné les conclusions de l’atelier sur les services SAR organisé en juillet 2015 aux Seychelles, et la mise au point des compétences des experts SAR. A l’issue
Sécurité & Sûreté
des échanges, les experts ont proposé sept importantes mesures avec un échéancier précis pour améliorer significativement la fourniture des services de recherches et de sauvetage en Afrique (voir le tableau récapitulatif des mesures). La conférence ministérielle qui s’est déroulée en une journée a entériné les conclusions des travaux des experts, notamment les sept mesures proposées et a décidé d’assurer l’engagement politique au niveau national, régional et continental et de soutenir la mise à disposition des moyens suffisants pour les services durables. En outre, les ministres ont pris l’engagement d’intensifier la coordination et la coopération nécessaires entre les organisations civiles et militaires
impliquées dans les opérations SAR et de veiller à la signature et à la mise en œuvre d’accords avec les Etats voisins pour le renforcement de la coopération et la coordination en matière SAR. Cependant, étant donné que la mise en œuvre des opérations SAR demande d’importantes ressources financières, la conférence ministérielle a sollicité l’OACI en collaboration avec la CAFAC de mener des plaidoyers auprès des partenaires financiers pour des financements conséquents et durables en vue de l’amélioration de la fourniture des services SAR en Afrique. Le SAR relevant de la responsabilité directe de l’Etat, il serait indiqué de prévoir une source de financement pérenne de cette activité dans le budget de l’Etat.
CETTE IMAGE DE L’AÉRONEF EN MORCEAUX VIENT NOUS INTERPELLER SUR L’IMPORTANCE DU SAR
LA DÉLÉGATION DU BURKINA FASO AUX TRAVAUX
Tableau récapitulatif des mesures à prendre pour l’amélioration des fournitures des services SAR en Afrique Mesures
Echéancier
1. Financement Les Etats veillent à la mise en place d’un cadre juridique pour un mécanisme de financement durable et adéquat pour les systèmes de service SAR
Décembre 2018
2. Conception d’un projet pour améliorer les services SAR en Afrique Il est demandé à la CAFAC de concevoir un projet pour accompagner l’amélioration des services SAR en Afrique.
Mai 2017
3. Accords bilatéraux / multilatéraux en matière SAR Les Etats veillent à ce que les accords bilatéraux / multilatéraux nécessaires en matière SAR tels qu’exigés dans les Décembre 2018 annexes 12 de la Convention de Chicago soient négociés, signés et mis en œuvre avec toutes les régions de recherche et sauvetage (SRR), régions d’informations de vol (FIR) voisines et adjacentes. 4. Accords multilatéraux entre Etats Les Etats s’efforcent à négocier, signer et mettre en œuvre des accords multilatéraux avec autant d’Etats et organisations partenaires pouvant combiner des opérations efficaces de recherches et de sauvetage en mettant en commun les res- Décembre 2018 sources et les capacités. Les Etats veillent à la signature d’accords internes entre les organisations nationales pouvant soutenir les services SAR.
Fotolia: Leigh Prather
5. Exercice SAR Les Etats organisent des exercices régionaux SAR multi-agences, multi-Etats et combinés en vue de tester les sys- Décembre 2019 tèmes SAR en place, en impliquant autant d’unités SAR que possible.
6. Dispositifs des communautés économiques régionales/arrangements sous régionaux Les Etats doivent tirer parti de la plateforme des communautés économiques régionales telles que CEDEAO, UEMOA, CEMAC, EAC, CEEAC, SADC, COMESEA, UMA ou autres arrangements sous régionaux pour mettre en place des dispositifs SAR sous régionaux harmonisés.
Décembre 2019
7. Renforcement des capacités en matière SAR Les Etats veillent à élaborer et mettre en place des programmes et plans de formation pour le renforcement de Décembre 2018 capacités du personnel SAR y compris ceux impliqués dans la supervision SAR.
NOUHOU BERTE
13
14
Publicom
JOURNÉES PORTES OUVERTES :
Après le succès de Bobo-Dioulasso, les regards se tournent vers Ouaga !
COUPURE DU RUBAN PAR LE MINISTRE SOULAMA
L’ANAC a organisé, du 30 mars au 02 avril 2017, les journées portes ouvertes à Bobo-Dioulasso. Elles ont été une véritable communion entre les professionnels du secteur de l’aviation civile et les populations de la ville de Bobo-Dioulasso. La tenue de ces journées a été une réussite au regard de la forte mobilisation des jeunes autour de ces activités. Présidées par le Ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, coparrainées par le président du Conseil régional des Hauts-Bassins, Célestin KOUSSOUBE et le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bobo-Dioulasso, Lancine DIAWARA avec pour sponsor officiel Air Sarada International, ces journées portes ouvertes ont connu trois activités phares. Celles-ci se sont axées sur une série de communications sur la présentation de l’ANAC, les services techniques de l’aviation civile et les métiers de l’aérien. Sur ce dernier point, les jeunes ont été invités à faire carrière dans ce secteur car le personnel est vieillissant. Ces journées portes ouvertes sont une tribune pour connaître les opportunités d’emploi qui s’offrent à eux et permettront d’assurer une bonne relève et une brillante carrière dans un proche avenir. Le ministre SOULAMA s’est réjoui de la tenue d’une telle manifestation qui vise à démystifier l’environnement de
l’aéronautique et à faire de ce secteur un véritable tremplin pour le développement d’une région comme les Hauts-Bassins aux potentialités agricoles et minières importantes. C’est pourquoi, M. Célestin KOUSSOUBE dit avoir accepté de parrainer lesdites journées parce que le transport aérien est un maillon essentiel de la relance économique de Bobo-Dioulasso. Pour lui, cette relance économique interpelle non seulement les premiers responsables de la ville de Sya, mais reste une préoccupation majeure du gouvernement. Le président du conseil régional termine ses propos en souhaitant que ces journées portes ouvertes sur l’aviation civile ne s’arrêtent pas à la première édition. Quant au président de la Chambre de Commerce de Bobo-Dioulasso, Lancine DIAWARA, il nourrit l’espoir que ces journées portes ouvertes suscitent des réflexions pour que Bobo-Dioulasso soit le hub aérien de l’Afrique de l’Ouest. Il a, à cet effet, invité les opérateurs économiques à prendre des initiatives audacieuses pour se lancer dans la création de compagnies aériennes à l’image du PDG d’Air Sarada International. Pour le sponsor officiel Air Sarada International, représenté par Daniel Rasmane SAWADOGO, bien que sa compagnie aérienne soit la benjamine, celle-ci entend réinventer le transport aérien à travers la
desserte des lignes comme Ouagadougou-Bobo-Dioulasso-Dédougou-Ouahigouya-Fada N’gourma. Cette compagnie, qui verra bientôt le jour, fera des affrètements de jet privé, et des vols de loisir. M. Sawadogo ambitionne de créer un centre de maintenance de référence sous-régional à Bobo-Dioulasso. Les journées portes ouvertes sur l’aviation civile ont été aussi l’animation et l’exposition des stands. Les services techniques comme l’ASECNA, la délégation aux activités aéronautiques nationales (DAAN), la Régie Administrative Chargée de la Gestion de l’Assistance en Escale (RACGAE), l’Agence nationale de la Météorologie (ANAM), les compagnies aériennes comme Air Burkina, Air Sarada International, Colomb Airlines, Royal Air Maroc, Turkish Airlines et des sociétés comme SECURICOM, la régionale de la CARFO de Bobo-Dioulasso, IPFA n’ont pas désempli. Les journées portes ouvertes ont connu aussi une forte participation pour les baptêmes de l’air. En effet, les compagnies aériennes de la société Iamgold Essakane et Air Sarada International ont transporté gratuitement environ 200 personnes qui ont survolé la ville de Bobo-Dioulasso. Le pari a été gagné aux dires des organisateurs, et le public demande qu’une telle manifestation soit aussi organisée à Ouagadougou. nb
Publicom
REMISE DU CERTIFICAT DE NAVIGABILITÉ À M. DANIEL RASMANE SAWADOGO, PDG DE AIR SARADA PAR LE MINISTRE
UNE BRILLANTE PRÉSENTATION DE LA RACGAE FAITE PAR SES AMAZONES
Souleymane SOULAMA, Ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière : « L’aéroport international de Bobo-Dioulasso possède des infrastructures économiques insuffisamment exploitées comme le montrent les chiffres de 2016 : 16 815 passagers, 713 mouvements d’avions et zéro tonne de marchandises transportées, pourtant l’aéroport dispose d’un terminal fruitier … je ne doute pas que ces journées portes ouvertes seront une plateforme d’échanges avec les opérateurs économiques pour booster le transport aérien, levier incontestable pour la relance économique de la ville de Sya »
Lancine DIAWARA, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bobo- Dioulasso : « développer le secteur du transport aérien à travers la création d’autres compagnies aériennes, c’est renforcer la vitalité de notre économie. A cet effet, je voudrais inviter le secteur privé à davantage s’intéresser à cette entreprise, à travers les regroupements et la prise d’initiatives audacieuses pour réaliser ce vœu si longtemps nourri mais jusque-là non effectif : celui de faire de Bobo-Dioulasso le hub aérien de l’Afrique de l’ouest. Je reste convaincu que cela est possible donc, nous le pouvons ».
Célestin B. KOUSSOUBE, Président du Conseil régional de la région des Hauts Bassins : « comment pouvons-nous, Lancine et moi, ne pas accepter le parrainage des journées portes ouvertes sur l’aviation civile à Bobo-Dioulasso ? Alors que le transport aérien est un maillon essentiel de la relance économique de notre cité. En effet, comme vous le savez, l’unanimité se dégage pour la dynamisation de tous les secteurs qui soutiennent l’économie de Bobo-Dioulasso. Cette relance interpelle non seulement les premiers responsables de la ville de Sya, mais également elle est devenue une préoccupation majeure du gouvernement ».
Daniel Rasmane SAWADOGO, Administrateur, DG Air Sarada, sponsor officiel des journées portes ouvertes : « les politiques sectorielles du Ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, à travers la tenue de ces journées, se veulent être le signal fort de l’engagement et de la volonté manifeste des plus hautes autorités de notre pays, à promouvoir un secteur aérien émergent, apte à satisfaire les besoins pressants des clients et partenaires de plus en plus exigeants et en quête d’excellence. Cependant, nous profitons de l’occasion pour interpeller les autorités en charge du secteur aéronautique à développer des politiques visant à alléger certaines taxes dans l’exercice des activités aéronautiques et aussi à réviser les conditions pouvant favoriser les promoteurs du domaine ». Propos recueillis par nb
LANCEMENT DES OPÉRATIONS DE BAPTÊME DE L’AIR PAR LE MINISTRE SOULAMA
15
Publicom
LES JOURNÉES PORTES OUVERTES EN IMAGES
Cérémonie d’ouverture : les différents actes
Les officiels lors de la campagne de sensibilisation sur les mesures de renforcement de sûreté dans les aéroports internationaux de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso
Le présidium lors de la cérémonie d’ouverture
M. Jean-Pierre BAKOUAN expliquant aux officiels les bienfondés des mesures de sûreté appliquées aux aéroports.
Fotolia: LeonART
16
Officiels à la cérémo nie de lancement des jou rnées portes ouvertes
Publicom
Visite des stands : le Ministre, les deux parrains et le Gouverneur de la région des Hauts Bassins visitant les stands de :
Air SARADA
Turkish Airlines
Agence Nationale de l’Aviation civile
Régie Administrative Chargé de l’Assistance en Escale
Direction régionale des Hauts Bassins CARFO
Chambre de Commerce de Bobo Dioulasso
Colomb Airlines
Délégation aux activités aéronautiques
17
18
Publicom
L’ALLOCUTION-RÉPONSE DU SUPERVISEUR GÉNÉRAL, M. ISSOUF TRAORE
1er mai : les travailleurs de la RACGAE sacrifient à la tradition A l’occasion de la Journée internationale du Travail commémorée le 1er mai de chaque année, les travailleurs de la Régie Administrative Chargée de la gestion de l’Assistance en Escale (RACGAE), à l’instar des autres associations syndicales du Burkina Faso ont sacrifié à la tradition. Cette année le thème retenu était : « amélioration des conditions de vie des travailleurs ». A cette occasion, ils ont organisé une cérémonie pour présenter leur plateforme revendicative à la supervision générale. C’était à l’aéroport international de Ouagadougou. Le 1er mai est pour tous les travailleurs depuis plus d’un siècle, une date très particulière en ce sens que cela rappelle les luttes et l’esprit de sacrifice de leurs devanciers. Faisant une rétrospective de l’état de leurs doléances de l’année passée, le porte-parole Dominique ELOLA a tenu à saluer l’esprit de dialogue qui a prévalu ; toute chose ayant permis d’arracher des acquis qui se résument à la reconversion de certains agents régis LES TRAVAILLEURS DE LA RACGAE À L’ÉCOUTE
par le contrat à durée déterminée en contrat à durée indéterminée, à l’augmentation des indemnités des transports et à la prise en charge des contrats à durée déterminée. La revendication syndicale étant une lutte perpétuelle pour un mieux-être des travailleurs, le porte-parole de la RACGAE a donc exprimé leurs préoccupations de cette année en souhaitant à court terme, la relecture de textes fondamentaux de la Régie, le renforcement de la promotion à l’interne, la résolution à court terme du problème de salle de replis pour les travailleurs et la sauvegarde des intérêts et des acquis des travailleurs face à la velléité d’une éventuelle privatisation de l’aéroport international. Pour la résolution de cette plateforme revendicative des travailleurs, la cohésion et la paix sociales sont le socle de la réussite. Cette commémoration du 1er mai fut l’occasion de traduire toute leur reconnaissance aux camarades Victorine YARO et So MADIADA appelés faire valoir leur droit à la retraite.
Le superviseur général de la RACGAE TRAORE Issouf n’est pas resté insensible face aux préoccupations exprimées par les travailleurs. Il a témoigné son attachement particulier à la célébration de la journée dédiée aux travailleurs. Pour lui, la fête du travail a un double sens car elle rappelle les luttes historiques des travailleurs pour la reconnaissance de leurs statuts et leurs droits. Ensuite, elle est la célébration de la capacité de l’homme et de la femme à changer leur vie, la vie de leur famille, de leur communauté, de leur entreprise et de leur pays. Le superviseur général reconnaît les efforts déployés par des travailleurs pour l’atteinte des objectifs fixés par la RACGAE. Nonobstant les doléances qui ont déjà été satisfaites, il réitère son engagement à rester toujours attentif aux revendications et préoccupations des travailleurs afin de prendre les décisions qui s’imposeront. Sonia PALE et Jessica SAWADOGO (stagiaires)
LES PRÉOCCUPATIONS SOULEVÉES PAR M. ELOLA
20
Sécurité & Sûreté
MM. KOURA ET KI VENUS PRÉSENTER LEUR PRÉCIEUX SÉSAME AU DG ANAC
INSPECTORAT EN OPÉRATIONS AÉRIENNES ET EN NAVIGABILITÉ :
Deux agents de l’ANAC décrochent leur sésame Deux sessions de formation d’inspecteurs en OPS et AIR ont été organisées du 27 mars au 29 avril 2017, à Dakar au Sénégal par le constructeur d’aéronefs Airbus en collaboration avec le projet COSCAP-UEMOA et l’Agence de l’Aviation civile et de la Météorologie du Sénégal (ANACIM). Dans le cadre de sa politique de soutien au développement de l’aviation civile en Afrique, le constructeur d’aéronefs Airbus en partenariat avec l’Enac, Egis et Horizons Academy ont organisé des sessions de formation pour l’obtention du diplôme d’inspectorat au profit des administrations de l’aviation civile des pays membres de l’UEMOA et de la Mauritanie. Ces sessions de formation étaient dispensées pour les opérations aériennes et en navigabilité. L’ensemble des pays de l’UEMOA n’a pas voulu manquer ce rendez-vous très important au regard de l’importance des objectifs qui visent à améliorer qualitativement le niveau de sécurité des états africains. Ces objectifs sont la mise en œuvre des prescriptions et des recommandations de l’OACI relatives à la formation du personnel technique, à
la réponse au besoin de certification et de surveillance continue des exploitants d’aéronefs, aux opérateurs d’assistance en escale, aux organismes de maintenance d’aéronefs, aux organismes de gestion de la navigabilité et des centres de formation aéronautique. En outre, ces objectifs visent aussi à une appropriation de la conformité avec la convention de Chicago et d’autres documents pertinents de l’OACI y relatifs pour atteindre un niveau de sécurité acceptable dans la sous-région et une sensibilisation des participants à la règlementation et aux procédures européennes.
de l’Etat et système de gestion de la sécurité et le spécial autorisations. A la fin de la formation, les différents participants ont subi une évaluation finale pour permettre de s’assurer de la transposition efficace des connaissances acquises. Pour être admis, chaque participant était tenu d’avoir une note supérieure à 14/20 pour l’ensemble de la formation. Les deux participants de l’ANAC du Burkina, Nicolas Z. KOURA et Armel KI ont réussi brillamment aux épreuves de fin de formation et deviennent désormais respectivement des experts en AIR et OPS.
Au total 25 stagiaires venant des Etats membres de l’UEMOA dont la Mauritanie ont pris part à ce renforcement des capacités d’inspecteurs dont 14 participants en AIR et 11 en OPS. L’on notait une représentation forte du Mali avec cinq stagiaires.
Rentrés au bercail, les deux inspecteurs ont tenu à présenter leur attestation de succès au Directeur général, Abel SAWADOGO qui a toujours fait de la valorisation des ressources humaines de son institution, la priorité de son action.
Pour les besoins de cette session, les modules dispensés sont la certification et la supervision, la gestion de la navigabilité, le QMS et audit technique, le basics to OPS régulations AMCS, les facteurs humains dans la maintenance des aéronefs, le programme de sécurité
Pour assurer la plénitude de leurs fonctions, KOURA et KI devront prêter serment incessamment devant le tribunal de grande instance. Les deux lauréats viennent agrandir la famille des inspecteurs dont le nombre passe de 20 à 22. Sonia PALE (stagiaire)
Publicom
PRÉSIDIUM DU COMITÉ DE COMMUNICATION DE LA MINE ESSAKANE
1.120 millions Fcfa injectés par IAMGOLD pour les PCD de Gorom-Gorom, Falagountou et Dori entre 2014 et 2016 Mercredi, 1er mars 2017 s’est tenue, dans la salle de réunion du Conseil régional du Sahel, la dixième rencontre du Comité de communication de la mine d’ESSAKANE (CCME), structure de dialogue et de concertation qui regroupe plus de 200 personnes. Ce comité est animé par les autorités régionales, les représentants des communautés, les élus et autres acteurs locaux, la société civile, les équipes de la compagnie minière .
Fotolia: Anja Kaiser
Pour faire l’état des lieux des différentes réalisations et activités menées par les communes bénéficiaires dans le cadre du financement des plans communaux de développement (PCD), les maires de Gorom- Gorom et de Falagountou ainsi que le 1er adjoint au maire de Dori sont intervenus tour à tour à la tribune. Saidou MAIGA, maire de Falagountou, reconnaissant pour l’appui de la mine dans sa commune, a énuméré les différents projets PCD exécutés grâce au financement de la compagnie minière IAMGOLD ESSAKANE SA. Dans un premier temps, il a dressé le tableau de tous les investissements réalisés avec l’appui PCD 2015, comme la construction d’une maison de la femme, et celle d’une maison des jeunes. Dans un deuxième temps, le maire a présenté les réalisations du PCD 2016,
à savoir : électrification solaire de 13 écoles et d’une inspection de l’enseignement de base, la récupération de 70 ha de terres dégradées, l’acquisition de 14 moulins, la réfection du centre de santé (CSPS) de Falagountou, la réalisation de 10 forages d’eau (en cours). Visiblement satisfait, Ibrahim AG ATTAHER, maire de Gorom-Gorom se réjouit de la disponibilité du partenaire IAMGOLD à accompagner le processus de développement de sa commune. Le maire a d’abord passé en revue les réalisations du PCD 2015 : acquisition de deux ambulances pour Gorom et ESSAKANE site, construction de 6 boutiques, réhabilitation du CSPS urbain de Gorom …il a par la suite commenté les réalisations PCD 2016: construction du mur du centre médical de Gorom, construction d’un complexe de santé à Petabouli, réalisation de 15 forages d’eau (en cours). Le premier adjoint au maire de la commune de Dori, Boureima BOKOUM a exprimé sa satisfaction de l’appui de la mine pour sa collectivité. Il a présenté le projet phare réalisé avec l’appui 2015 qui est celui de la construction d’un large et long caniveau de 750m mais surtout il a évoqué la réalisation en cours de 4 forages et la réhabilitation de 4 forages pour le PCD 2016.
En dehors des PCD, la mine ESSAKANE soutient directement des micro-projets de ses communautés hôtes. Grâce à la vente aux enchères de la ferraille de sa déchetterie, un ‘’fonds fer’’ a été mis en place. Ce fonds sert à financer des projets de développement au profit des communautés originaires de la zone d’impact direct de la mine et dont le projet s’exécute dans ladite zone. Le montant global des recettes s’élevait à environ 150 millions de franc CFA, en 2016. Promouvoir les achats locaux à 3 milliards FCFA en 2017 : L’achat de biens et services au niveau local fait partie des valeurs de IAMGOLD, la représentante du DG de la mine ESSAKANE, rappelle que « la politique actuelle de la société minière IAMGOLD en termes d’achats locaux, est une approche basée sur la transparence et l’équité ». L’engagement de la mine est de réorienter ses achats « prioritairement vers les opportunités nationales et locales » a souligné Gwenaël GUILLEN. En 2014, le chiffre d’affaires des marchés locaux s’élevait à 1,623 milliards en 2014, ce chiffre a atteint près de 2,717 milliards en 2016. Depuis 2012, près de 10 milliards FCFA ont été injectés directement dans l’économie locale par l’unité industrielle d’ESSAKANE. L’engagement 2017 de la mine ESSAKANE est d’augmenter les achats locaux
21
Publicom
LE COMITÉ DE COMMUNICATION
de 10% par rapport à 2016 en les portant à 3 milliards de FCFA. La mine veillera aussi au renforcement des capacités des fournisseurs locaux et procèdera par appel d’offre pour la fourniture locale de biens et services. 2.264 emplois directs dont 95,8 % d’employés nationaux : Le nouveau directeur des ressources humaines, William OUEDRAOGO, a présenté les résultats de la mine en termes d’emplois. Pour lui, « la mine ESSAKANE est un des plus importants employeurs dans le pays avec 2.264 emplois directs dont 95,8 % d’employés nationaux, et 37,19% originaires de la région du Sahel. Le DRH fait remarquer que 252 femmes travaillent à ESSAKANE (11,13% de la main-d’œuvre). Sur le chapitre emploi indirect, environ 500 emplois sont créés dans la région par des entrepreneurs sous-traitants de la mine. William OUEDRAOGO a entretenu les participants du CCME sur le projet de développement des employés nationaux aux fonctions de gestion stratégique et organisationnelle dans le domaine minier. Il a ajouté qu’une « base de données des journaliers avait été créée pour favoriser un plus grand nombre de personnes habitant dans les villages directement impactés de manière équitable et transparente. La mine a recruté 1123 journaliers en 2016. Ce qui représente en moyenne 94 journaliers par mois ». Un programme de stage a été mis en place il y a trois ans. « En 2016, le programme de stages a touché 78 personnes dont 10 sont issues de la
région du sahel, ce qui donne un taux de 12,82% pour les locaux», a mentionné le DRH. Communiquer de manière régulière et transparente avec un plus grand nombre de représentants des villages environnants : Durant une journée, le CCME a offert l’occasion aux participants de débattre des questions de développement durable des communautés vivant dans la zone d’influence de la mine ESSAKANE. Il a aussi donné l’occasion à l’équipe de la mine, aux autorités administratives et politiques, aux services techniques de l’Etat et aux populations d’exprimer mutuellement leurs préoccupations et leurs besoins. L’expérience d’ESSAKANE contribue à instaurer un climat d’apaisement, d’entente et de franche collaboration, gage de la réalisation d’activités créatrices de richesse et d’emplois dans la région hôte de la mine. En rappel, c’est en 2012 qu’IAMGOLD ESSAKANE SA, en collaboration avec ses principaux partenaires,
s’est doté d’un mécanisme d’informations et de consultations plus permanent pour communiquer de manière régulière et transparente avec un plus grand nombre de représentants des villages environnants.
UNE VUE DES PARTICIPANTS DU CCME
Fotolia: Anja Kaiser
22
LE PRÉSIDIUM DE LA CONFÉRENCE DE PRESSE (DG ANAM AU MICRO)
Météorologie
LES JOURNALISTES ONT RÉPONDU MASSIVEMENT À L’APPEL DE L’ANAM
PRÉVISIONS SAISONNIÈRES 2017 :
D’abondantes pluies en perspectives L’Agence nationale de la Météorologie (ANAM) a tenu le mercredi 31 mai 2017 un point de presse pour la restitution des résultats de la prévision saisonnière des mois de juin à août et de juillet à septembre de la campagne agricole de l’année au Burkina Faso. Le Directeur général de l’Agence nationale de la Météorologie (ANAM), Ernest. K. Ouédraogo et son staff technique ont indiqué que la saison hivernale sera généreuse dans l’ensemble du territoire avec quelques poches de sècheresse dans l’extrême Nord-Est, Les dates de début précoce de la saison pluvieuse : - Du 1er au 15 mai 2017 pour la partie Sud du pays, notamment les régions du Sud-Ouest, des Cascades, des Hauts-Bassins, la moitié sud des régions du Centre-Ouest, du CentreSud, du Centre-Est et de l’Est ; - Du 16 au 25 mai 2017 pour les régions du Centre, de la Boucle du Mouhoun, du Plateau central, de la moitié Nord des régions du Centre-Ouest, du Centre-Sud, du Centre-Est, le Centre de la région de l’Est et l’extrême Sud de la région du centre Nord ; - Du 26 mai au 15 juin 2017 pour les régions du Nord, du Centre-Nord, du Sahel et l’extrême Nord des régions de l’Est et du Plateau central. Les dates moyennes de début de la saison pluvieuse prévue : - 15 mai 2017 pour les régions du
en ce qui concerne la zone normale à tendance excédentaire, les experts du temps mentionnent qu’on pourrait s’attendre à des cumuls pluviométriques variant de 400 mn à 650 mn pour la partie Sud et Sud-Est , entre 300 mn et 600 mn pour la partie Centre et enfin entre 300 mn et 500 mn pour la partie Nord du Burkina Faso.
Nord, Nord-Ouest, Ouest et Sud-Ouest. Selon les prévisions de cette année, le Burkina Faso connaîtra une installation précoce des pluies et une fin tardive sur l’ensemble du territoire avec un cumul pluviométrique normal en juin, juillet et août à tendance excédentaire. Pour la période de juillet-août et septembre, cette même tendance va se poursuivre dans les différentes régions de notre pays. Cependant, les experts de la météorologie notent qu’il est prévu des séquences sèches à durée plus longue ou équivalente à la moyenne dans la zone sahélienne. Par contre,
Pour le Directeur général de l’ANAM, Ernest K. Ouédraogo, l'élaboration et la diffusion des prévisions saisonnières donnent les grandes tendances de la pluviométrie de l’année et permettent aux agriculteurs, aux agropasteurs, aux gestionnaires des ressources en eau de faire des choix conséquents et optimaux pour aborder la saison avec plus d’optimisme. Aux décideurs, c’est un outil d’aide à la décision. La présente conférence de presse se veut donc un relais de diffusion de ces informations au profit de vaillantes populations de nos campagnes.
Sud-Ouest et des Cascades et de la zone sud des Hauts-Bassins ;
Les dates de fin tardives prévues : - Après le 20 septembre 2017 pour la partie Nord du pays ; - Après le 10 octobre 2017 pour la partie Centre du pays ; - Après le 20 octobre 2017 pour la partie Sud du pays ;
- 21 mai 2017 pour la moitié Sud des régions du Centre-Ouest, du CentreSud, du Centre-Est, de l’Est et de la Boucle du Mouhoun ; - 10 juin 2017 pour la région du Plateau central, la moitié nord des régions de l’Est, du Centre-Est, du Centre-Sud, de la Boucle du Mouhoun et de la moitié Sud des régions du Nord, du Centre-Nord ; - A partir du 20 juin 2017 pour la région du Sahel, la moitié nord des régions du Nord, du Centre-Nord. Les dates de fin de la saison des pluies : Il est attendu selon les modèles de prévision pour la saison pluvieuse 2017, une fin tardive avec une tendance normale sur les zones soudaniennes et soudano-sahéliennes du pays et une situation normale à tendance tardive dans la zone sahélienne.
Les dates de fin moyenne prévues : - Entre le 10 et le 20 septembre 2017 pour la zone Sahélienne ; - Entre le 21 septembre et le 10 octobre 2017 pour la zone soudanosahélienne ; - Entre le 11 et le 20 octobre 2017 pour la zone soudanienne.
23
Publicom
Le challenge de l’éducation dans la zone d’impact de la mine ESSAKANE
BRUNO LEMELIN, DG ESSAKANE ET SES COLLABORATEURS SSDD DANS UNE SALLE DE CLASSE
Fotolia: Jeanette Dietl, karandaev
En fin janvier dernier, le directeur de la mine ESSAKANE, M. Bruno LEMELIN et son équipe des relations communautaires ont rendu une visite de courtoisie aux communautés du village ESSAKANE site. Cette tournée a permis au premier responsable de la mine ESSAKANE de visiter des infrastructures sociocommunautaires réalisées avec l’appui de la mine. C’est ainsi que la délégation a marqué une halte dans l’établissement secondaire du village pour s’entretenir avec les élèves, leurs parents et les enseignants.
cantines, d’enseignants ... on rencontre encore dans cette partie du pays des écoles sous paillotes (abris précaires de fortune). Dans ce milieu social, le mariage précoce est une tradition qui compromet dangereusement la scolarisation des filles. A ce sombre tableau, s’ajoutent le fléau de l’orpaillage entrainant l’exploitation des enfants dans les mines artisanales au détriment de l’école et les longs parcours que font les enfants issus des campements pour rejoindre une école.
Le challenge de la scolarisation des jeunes burkinabè est au cœur des projets de développement durable d’Iamgold ESSAKANE SA. Les actions de la compagnie minière en matière d’éducation ont un impact important sur l’amélioration des indicateurs de l’éducation dans cette région.
Iamgold ESSAKANE joue un rôle essentiel dans l’amélioration de l’offre éducative au Sahel burkinabè : construction de classes, de cantines, de logements pour enseignants, équipement des classes, don de matériel éducatif, alphabétisation des communautés, renforcement des capacités, formation aux métiers, octroi de bourses, implantation de bosquets scolaires …
Les conditions d’apprentissage sont difficiles dans la région hôte de la mine ESSAKANE : manque de salles de classe, de tables-bancs, de fournitures scolaires, de
Au niveau de l’enseignement primaire, deux nouvelles écoles de 6 classes chacune avec leur équipement et dotées de 6 logements ont été construites à
Falagountou et à ESSAKANE site. Dans le souci d’assurer l’alimentation des enfants dans une meilleure hygiène sanitaire, Iamgold ESSAKANE a construit 16 cantines scolaires. Les écoles des villages riverains de la mine ont été dotées de 80 foyers améliorés et de 10 foyers à gaz. Pour assurer une éducation environnementale aux enfants de cette zone désertique, quatre bosquets ont été implantés dans des enceintes scolaires. Au niveau de l’enseignement secondaire, les populations du village ESSAKANE site ont été soulagées par la construction à ESSAKANE site d’un collège d’enseignement général (CEG) comprenant quatre classes, un logement et latrines ainsi que tout l’équipement nécessaire d’un coût total 270.000 $ CAD. Il faut souligner aussi que des bourses scolaires sont attribuées aux élèves des familles relocalisées par la mine ESSAKANE. AG Mohamed
25
International
L’OACI tient à promouvoir l’Accord de Paris
L
e Président du Conseil de l’OACI, M. Olumuyiwa Benard Aliu, a transmis un message clair et résolu aux Directeurs généraux des transporteurs aériens internationaux au sujet du Régime de compensation et de réduction de carbone pour l’aviation internationale (CORSIA). « Nous devrions dissiper toute inquiétude liée aux faits nouveaux concernant l’Accord de Paris et à leurs incidences négatives éventuelles sur notre planification commune visant à réduire les émissions de l’aviation de manière efficace et harmonisée à l’échelle mondiale », a souligné M. Aliu. « Je vous encourage vivement à promouvoir énergiquement et sans plus tarder la mise en œuvre intégrale du CORSIA. Cet accord mondial témoigne non seulement d’un esprit d’initiative concret et d’une véritable responsabilité sociale face aux changements climatiques, mais il répond aussi à une logique économique pour les compagnies aériennes du monde entier ». A la 39e Assemblée de l’OACI, en octobre dernier, des gouvernements du monde ont donné leur adhésion au CORSIA et des pays, qui représentent plus de 80 % des vols internationaux effectués, se sont portés volontaires pour participer à la phase pilote du
Fotolia: Sam
26
International
Régime, dès 2021. Depuis lors, l’Arabie Saoudite, le Gabon, le Salvador et, plus récemment, le Nigéria ont annoncé leur intention d’adhérer au régime.
le système de suivi, de compte rendu et de vérification (MRV) et le cadre qu’il sera nécessaire de fixer pour l’établissement de registres.
Depuis la conclusion de l’accord à l’Assemblée de l’OACI en octobre dernier, l’Organisation s’est employée à assurer la mise en œuvre du CORSIA dans les meilleurs délais, notamment la définition de critères des unités d’émissions,
Une fois le CORSIA lancé, les effets du système de compensation compléteront les autres mesures principales de réduction des émissions prises par les gouvernements et le secteur du transport aérien par l’intermédiaire de
l’OACI. Actuellement, ces mesures sont centrées sur l’accélération du développement de technologies innovantes, la rationalisation des opérations pour réduire la consommation de carburant et le bruit des aéronefs qui en résulte et le développement et l’utilisation de carburéacteurs alternatifs durables. (OACI)
27
Revue trimestrielle de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile Tél: +226 50 30 64 88 / 50 31 63 32 Fax: +226 50 31 45 44
Mise en page du magazine: www.schaffenskraft.de
01 BP: 1158 Ouagadougou 01 - Burkina Faso