ANAC News 17

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anac news

Magazine de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile du Burkina Faso

No. 17 Novembre – Décembre 2017

MISSION DE VALIDATION COORDONNÉE DE L’OACI :

LE BURKINA FASO PLANE DANS L’ESCADRILLE DE TÊTE

SOUS LE SCEAU DES CHOIX STRATÉGIQUES À OPÉRER …


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SOMMAIRE NO.17 2018 08

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Dans ce numéro : Editorial de M. Azakaria TRAORE, Directeur Général de l’ANAC .................... 03 A la une ICVM de l’OACI : Le Burkina plane dans l’escadrille de tête ........................... 06 Cinquantenaire de Air Burkina : Sous le sceau des choix stratégiques à opérer ...................................................... 10 Message du Ministre des Transports : Les avancées majeures du Burkina Faso dans les domaines de la sécurité aérienne et de l’environnement .............................................................................................................. 08 Focus L’ANAC enregistre trois nouveaux administrateurs ............................................. 04 Air Bukrina : ATR mène une opération de charme ................................................. 05 Mme Hélène ZOUNDI, élevée à l’Ordre national du Mérite ............................ 05 Sécurité et Sûreté Relecture du code de l’aviation civile ........................................................................ 14 Météo Les journalistes dans l’univers météorologique ................................................... 15

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ANAC NEWS Revue trimestrielle de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile 01 BP: 1158 Ouagadougou 01 - Burkina Faso Tél: +226 25 306488 / 25 31 63 32 Fax: +226 50 31 45 44 Mail: info@anacburkina.org Site web : ww.anacburkina.org Directeur de publication Azakarias TRAORE Directeur général de l’ANAC Directeur de rédaction Nouhou BERTE Equipe de rédaction Ibrahim Hassan KONE Nouhou BERTE Léandre BAKYONO Salifou ZANGA

Coopération Accords aériens : Les axes Ouaga-Malabo et Ouaga-Le Caire se renforcent ......................................................................................... 17

Secrétaire Agathe KONSEIGA

Environnement Carburant alternatif : L’étude de faisabilité présente le potentiel de la biomasse burkinabè .................................................. 19

Correction Abdoul Salam ZOURE (Collaborateur)

Publicom Dîner gala du cinquantenaire de Air Burkina en images .................................. 12 RACGAE : Une nouvelle offensive commerciale .................................................... 20 IAMGOLD Essakane SA : Deux bourses d’études canadiennes à deux bacheliers burkinabè .............................................................. 21

Maquette, mise en pages et impression Agence Schaffenskraft, Bornheim/Allemagne www.schaffenskraft.de

Insolite ............................................................................................................................... 24/25 Page noire Un départ inattendu, adieu Henriette ........................................................................ 26

Les droits d’auteur et tous les autres droits liés aux textes, illustrations, photographies et autres données du magazine sont sa propriété exclusive ou celle des détenteurs expressément cités. Toute reproduction est subordonnée à l’autorisation écrite préalable du détenteur des droits.


Editorial

Editorial de M. Azakaria Traoré Directeur général de l'ANAC

LE SAR, UN CHANTIER MAJEUR EN 2018 Toute nouvelle année est porteuse d’ambitions et de projets nouveaux. Pour l’année 2018, l’ANAC s’investira dans la consolidation des acquis et à l’ouverture de nouveaux chantiers dont l’exécution lui permettra de conforter sa position d’autorité nationale de référence en matière d’aviation civile. Sous l’angle de la consolidation des acquis, l’ANAC s’attèlera à la mise en œuvre diligente des mesures et plans d’actions correctrices élaborés à la suite des audits du Programme universel d’audits de sûreté de l’OACI, méthode de surveillance continue (USOPCMA). En rappel, ces audits ont crédité l’ANAC de scores honorables de 70% pour l’USAP-CMA et de 74, 73% pour la mission de validation cordonnée de l’OACI (ICVM), mettant ainsi en exergue son niveau de performance globale de service mais aussi l’expertise de ses ressources humaines. Aussi, voudrais-je inviter tous les partenaires impliqués dans cette œuvre de consolidation des acquis en matière de sûreté et de sécurité aériennes, à mettre un point d’honneur à corriger les écarts constatés dans leurs domaines respectifs. Sous l’angle de nouveaux chantiers, un accent particulier sera mis sur l’étouffement des dispositifs organisationnels et l’acquisition des outils et des moyens techniques nécessaires au démarrage graduel des services de recherches et de Sauvetage d’aéronefs en détresse (SAR).

Les services de recherches et de sauvetage sont organisés de manière à intervenir pour localiser et secourir immédiatement un aéronef et ses occupants qui semblent en danger et nécessitant un secours et une assistance immédiats. L’histoire de l’aviation civile rappelle que des tragédies ont occasionné de nombreuses et importantes pertes en vies humaines pour lesquelles, il sied de prendre des mesures et de dispositifs préventifs idoines. Il s’agit donc d’une préoccupation internationale majeure au regard de nombreux crashs aériens malheureusement enregistrés dans le monde face à laquelle une mobilisation et une responsabilisation s’imposent à tous les niveaux. Toutefois, la responsabilité première incombe aux Etats contractants de l’OACI, conformément à l’article 25 de la Convention relative à l’aviation civile et aux dispositions de l’annexe 12 à ladite Convention dans la mise en œuvre d’un dispositif de recherches et de sauvetage efficace. Au Burkina Faso, l’état des lieux en matière du SAR fait ressortir: - l’absence de législation adéquate et des plans nationaux SAR ; - l’absence de personnel technique qualifié et en nombre suffisant; - l’insuffisance des ressources financières pour assurer le fonctionnement efficace des unités avec les équipements adéquats ;

- l’absence des exercices réguliers conformément aux dispositions de l’annexe12 et du manuel international de recherches et de sauvetages aéronautiques et maritimes (doc 9731 de l’OACI et de l’OMI). Toutefois, un pas décisif a été franchi pour ce qui concerne la prise des mesures législatives et règlementaires lesquelles ont été saluées par la récente mission d’assistance technique de l’OACI conduite dans notre pays du 15 au17 novembre 2017 au Burkina Faso. En outre, nous entendons mener au cours de cette année une vaste campagne de sensibilisation et d’information en collaboration avec l’Armée de l’air auprès de tous les partenaires. Ces actions se veulent être un plaidoyer auprès des plus hautes autorités pour une adhésion totale à cette activité dont l’objectif premier est d’avoir des financements conséquents et pérennes pour une aviation civile davantage sûre et sécurisée.

Azakaria Traoré Directeur général

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Focus

CONSEIL D’ORIENTATION ET DE CONTRÔLE :

L’ANAC enregistre trois nouveaux administrateurs

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e Conseil d’orientation et de contrôle de l’ANAC a tenu sa deuxième session ordinaire le vendredi 29 décembre 2017 et a enregistré l’arrivée de trois nouveaux administrateurs suite à leur nomination au Conseil des ministres en sa séance ordinaire du mercredi 27 décembre 2017.

Le président leur a souhaité la bienvenue et émis le vœu que leur participation puisse consolider l’ancrage institutionnel de l’ANAC dans l’environnement de l’aviation civile au Burkina Faso. Il s’agit de :

MME MARINE ELIANE OUEDRAOGO/ GYENGUERRE, CONSEILLER DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, REPRÉSENTANTE DU MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, DE LA COOPÉRATION RÉGIONALE ET DES BURKINABÉ DE L’ETRANGER MME MAIMOUNA OUATTARA /THIOMBIANO, ADMINISTRATEUR CIVIL, REPRÉSENTANTE DU MINISTÈRE DE LA SÉCURITÉ

M. PÉPIN ZABRE, INGÉNIEUR EN INFORMATIQUE, REPRÉSENTANT DU PERSONNEL DE L’ANAC.


Focus

SUITE AU VOL DE SÉDUCTION, LE SOURIRE EST AUX LÈVRES DES PASSAGERS

AIR BURKINA :

Le concessionnaire ATR mène une opération de charme : Suite à l’audience que le Ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la sécurité routière le 03 octobre 2017, M. Dominique DUMAH, vice-président des ventes ATR en Afrique, au moyen orient et en océan indien dans le cadre de repérer le meilleur constructeur d’aéronefs pour un partenariat gagnant-gagnant a organisé un vol de charme sur l’axe Ouagadougou-Ouahigouya-Ouagadougou. Cette opération a été possible avec un ATR flambant neuf de 58 places, prêté

par Air Sénégal SA. Cette opération de séduction déroulée le mercredi 13 décembre 2017 a connu la participation du Ministre SOULAMA, du directeur de cabinet, du secrétaire général du ministère en charge des transports, du directeur général de l’ANAC et les responsables techniques de Air Burkina. Après ce vol de 45 mn, le ministre a exprimé toute sa satisfaction pour les commodités, la grande fiabilité et l’économie d’exploitation qu’offre cet aéronef. Quant au vice-président des

LE MINISTRE SOULAMA CONGRATULANT LE COMMANDANT DE BORD

UNE VUE DES PERSONNALITÉS DU MINISTÈRE ET DES RESPONSABLES DE L’ATR À BORD

ventes et son équipe, ils ont demandé au ministre de faire un plaidoyer auprès du Gouvernement pour qu'au cas où il serait question de renforcer la flotte de Air Burkina, que cela soit avec les ATR.

DÉCORATION :

Mme Hélène ZOUNDI, élevée à l’Ordre national du Mérite Apres 15 ans de bons et loyaux services rendus à la nation et sur proposition du ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, les plus hautes autorités du Burkina Faso ont élevé Mme Helene ZOUNDI, secrétaire de direction à l’ANAC au titre de l’ordre national du mérite. La rédaction de l’ANAC News lui présente toutes ses félicitations !!!

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A la une

PHOTO DE FAMILLE DE L’ÉQUIPE ICVM AVEC LES PREMIERS RESPONSABLES DE L’AVIATION CIVILE DU BURKINA

MISSION DE VALIDATION COORDONNÉE DE L’OACI (ICVM) :

Le Burkina Faso plane dans l’escadrille de tête

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a mission de validation cordonnée de l’OACI communément appelée ICVM évalue la performance du système de l’aviation civile en se fondant sur les éléments cruciaux. le Burkina Faso a fait l’objet de cette évaluation dans les sept premiers domaines ci-dessus définis du 24 au 31 octobre 2017 par une équipe de quatre experts commis par l’organisation de l’aviation civile internationale (OACI) et conduite par M. René TAVAREZ. Il sied de rappeler que les huit éléments cruciaux sont: la législation de base (LEG), l’organisation de l’aviation civile (ORG), licence du personnel (PEL),

exploitation technique des aéronefs (OPS), navigabilité (AIR), service de la navigabilité aérienne (ANS), aérodromes et aides au sol (AGA), enquêtes et accidents (AIG). Chaque état a l’obligation de faire cette évaluation pour autant que la communauté internationale accorde du crédit à son système d’aviation civile. Au regard des enjeux et de l’importance que l’ICVM représente pour le Burkina Faso(1), M. Azakaria TRAORE, fraîchement confirmé au poste de Directeur général de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile, a au cours de la cérémonie des travaux de l’ICVM, rappelé les objectifs de cette évaluation en invitant

chaque acteur dans son domaine d’intervention spécifique à faire montre d’abnégation et de professionnalisme. Ainsi, les experts de l’OACI abordant l’examen des domaines cruciaux ont passé au peigne fin les questions de protocole d’audit à travers des interviews, la revue documentaire et les visites de l’industrie. A l’issue de ces évaluations, même si certaines questions n’ont pas été principalement fermées, notamment la certification de l’aéroport international de Ouagadougou et la régularisation des procédures de certification de la compagnie nationale Air Burkina, force


A la une

est de constater que le Burkina Faso a fait des progrès dans tous les huit domaines dont les plus significatifs sont en OPS, ANS et ORG. En effet notre pays avait enregistré un taux de conformité en OPS de 88% ; ce taux est l’un des meilleurs en Afrique. S’agissant(1) du domaine ANS, le taux de conformité d’antan était de 47% contre aujourd’hui 75,35%. Enfin, dans le domaine ORG, le Burkina Faso enregistre aujourd’hui un taux de 85% contre 44% en 2007. En définitive, sur l’ensemble des sept éléments cruciaux, notre pays a enregistré, selon le rapport provisoire un taux global de conformité de 74, 73%. Le Burkina Faso occupe ainsi la deuxième place après le Togo dans l’espace UEMOA et la quatrième place dans l’espace CEDEAO après le Togo, la Mauritanie et la Gambie. Le Bénin représenté par M. Elysée DANSOU, directeur du contrôle de la sécurité a pris part à cette évaluation à titre d’observateur. Ce bond qualitatif repositionne le Burkina Faso comme l’un des pays leader dans la mission de validation coordonnée de l’OACI qui occupait l’avant dernier rang avec un taux de conformité de 61,90% après la Guinée Bissau. La particularité de l’ICVM est la présentation post- évaluation au pays concerné par l’équipe de l’OACI des observations sur le projet des rapports et les progrès documentés et la mise à jour des plans d’actions. À cette ultime étape, le Burkina Faso doit faire ses observations dans un délai de 45 jours après que dans un délai de 90 jours, le rapport provisoire lui a été envoyé. Enfin, notre pays devra procéder à la publication et à la mise en ligne du plan d’actions correctrices. Une telle performance honore les plus hautes autorités du Burkina Faso, en particulier, le Ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière qui vient de relever le challenge contenu dans le programme présidentiel qui stipule que: « porter les indicateurs de performance en matière de sécurité aérienne de 60% à 70% ». Nouhou Berté

M. RÉNÉ TAVAREZ, CHEF D’ÉQUIPE ICVM CRÉANT LE SUSPENSE AVANT LA PROCLAMATION DES RÉSULTATS LA PROCLAMATION DE CE RESULTAT ÉTAIT UN VÉRITABLE TEST POUR M. AZAKARIA TRAORE, FRAICHEMENT CONFIRMÉ AU POSTE DE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’ANAC

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Message de M. le Ministre des Transports

LE SIÈGE DE L’OACI

JOURNÉE INTERNATIONALE DE L’AVIATION CIVILE :

Les avancées majeures du Burkina Faso dans les domaines de la sécurité aérienne et de l’environnement Le 7 décembre de chaque année, la Communauté aéronautique mondiale célèbre la Journée internationale de l’Aviation civile. Instituée par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), institution spécialisée du système des Nations unies, cette journée offre l’opportunité de sensibiliser les opinions et les pouvoirs publics des 191 Etats membres à l’importance de l’aviation civile dans le développement d’une nation. L’OACI, qui a pour mission principale de favoriser le développement sûr et ordonné de l’aviation civile dans le monde, met à profit cette célébration pour, d’une part , évaluer les progrès réalisés en termes de sécurité, de sûreté et d’environnement et, d’autre part, pour appréhender les insuffisances dans ces domaines clés du secteur de l’aéronautique en vue d’imprimer une dynamique nouvelle au développement du transport aérien. Faut-il encore le souligner, l’OACI œuvre depuis sa création, à l’élaboration et à

l’application de normes techniques et d’exploitation, veille à l’application des règlements, à l’efficacité et à la régularité du transport aérien. Aussi, est-elle aujourd’hui, un instrument privilégié de coopération entre les Etats membres dans tous les domaines de l’aviation civile. Cette année comme les quatre dernières années, le thème de la journée est : « Travailler ensemble pour qu’on ne laisse aucun pays à côté ». Ce thème s’inscrit dans la vision de l’OACI quant à la gestion et l’administration du secteur aérien dans le monde. Cette vision met particulièrement l’accent sur la nécessaire et impérieuse coopération entre les nations au regard de la croissance exponentielle du trafic du transport aérien qui impose à tous, les défis du changement climatique et la récurrente lutte contre le terrorisme. S’agissant du changement climatique dans le secteur de l’aviation civile, force est de constater que plus d’un milliard cent millions (1 100 000 000) de touristes ont franchi des frontières

internationales, dont plus de la moitié voyagent par air pour atteindre leur destination finale. A cet effet, les émissions de gaz à effets de serre émis par ces millions d’aéronefs sont une grande menace contre notre humanité. C’est au nom de cette coopération entre les Nations du monde que le Plan mondial de navigation aérienne (GANP) et la méthodologie de mise à niveau par blocs du système de l’aviation (ASBU), intégré dans le GANP ont été mis en place. Ces deux instruments fournissent un cadre où des améliorations futures sur les technologies et les procédures de navigation aérienne sont structurées dans une approche consultative stratégique qui allie les capacités de performance globale spécifique et la flexibilité dans les délais pour les améliorations associées à chaque composante. La région Afrique et océan Indien (AFI) a adopté et classé par ordre de priorité (1 ou 2) les dixhuit modules du bloc 0 pour sa mise en œuvre dont les Opérations en montée continue (CCO en anglais) et les opérations en descente continue (CDO


Message de M. le Ministre des Transports

en anglais) dans le cadre de l’efficacité des trajectoires de vols.

Fotolia: Leigh Prather

Dans cette dynamique de lutte contre le réchauffement climatique, le Burkina Faso qui a été désigné comme pays pilote du projet de réduction du C02 dans la protection de l’environnement contre le changement climatique dans le secteur du transport aérien a mis en place l’Equipe du Plan d’Action (EPA), a élaboré et planifié douze(12) mesures d’atténuation dont deux(02) ont retenu l’attention pour des projets OACI, à savoir l’utilisation de carburants alternatifs et les opérations CCO-CDO. Ces deux mesures connaissent une avancée significative dont il faut s’en féliciter. Il s’avère que cette coopération est loin d’être satisfaisante en considération des deux facteurs essentiels qui fondent l’aviation civile, à savoir la sécurité et la sûreté. La situation est peu reluisante concernant l’atteinte des taux de conformité dans ces deux domaines suivant les normes édictées. L’’actualité internationale est marquée par la recrudescence des attaques terroristes et la coopération internationale doit davantage s’affirmer. Cela passe par le renforcement des mesures de prévention, la mise en place d’un système efficace d’échange d’informations entre les nations, la dotation des Etats aux économies faibles et fragiles en équipements de surveillance performants, la formation adéquate contre les nouvelles formes d’actes d’intervention illicites et l’assistance technique. A ce titre, La mission de validation cordonnée de l’OACI (ICVM en anglais) évalue la performance du système de l’aviation civile en se fondant sur les éléments cruciaux. Le Burkina Faso a fait l’objet de cette évaluation, du 24 au 31 octobre 2017, par une équipe de quatre experts commis par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). A l’issue de ces évaluations, force est de constater que le Burkina Faso a fait des progrès dans tous les huit domaines dont les plus significatifs sont l’exploitation

LE MINISTRE SOULEYMANE SOULAMA S’EST FÉLICITÉ DES PROGRÈS RÉALISÉS PAR L’ANAC LORS DE L’ICVM

technique des aéronefs (OPS), service de la navigation aérienne (ANS) et organisation de l’aviation civile (ORG). En effet lors de la précédente évaluation, notre pays avait enregistré un taux de conformité en OPS de 88% ; ce taux est l’un des meilleurs en Afrique. S’agissant du domaine ANS, le taux de conformité était de 47% contre aujourd’hui 75,35%. Enfin, dans le domaine ORG, le Burkina Faso enregistre aujourd’hui un taux de 85% contre 44% en 2007. La législation de base(LEG), organisation de l’aviation civile (ORG), licence du personnel (PEL), exploitation technique des aéronefs (OPS), navigabilité (AIR), service de la navigabilité aérienne (ANS), aérodromes et aides au sol (AGA), enquêtes et accidents (AIG). En définitive, sur l’ensemble des sept éléments cruciaux, notre pays a enregistré, selon le rapport provisoire un taux global de conformité de 74, 73%. Le Burkina Faso occupe ainsi la deuxième place après le Togo dans l’espace de l’UEMOA et la quatrième place dans l’espace CEDEAO après le Togo, la Mauritanie et la Gambie. Ce bond qualitatif repositionne

le Burkina Faso comme l’un des pays leader dans la mission de validation coordonnée de l’OACI qui occupait l’avant dernier rang avec un taux de conformité de 61,90% après la Guinée Bissau. Une telle performance honore les plus hautes autorités du Burkina Faso qui vient de relever le challenge contenu dans le programme présidentiel: « porter les indicateurs de performance en matière de sécurité aérienne de 60% à 70% ». Le Burkina Faso réaffirme son engagement à jouer sa partition de façon pleine et entière pour le rayonnement d’une Aviation civile internationale sûre, sécurisée et ordonnée dans le monde. - Vive la journée internationale de l’aviation civile ! - Vive l’OACI ! Je vous remercie ! Souleymane SOULAMA Officier de l’ordre national

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A la une

LE DG AIR BURKINA ET SES COLLABORATRICES

CINQUANTENAIRE DE AIR BURKINA :

Sous le sceau des choix stratégiques à opérer M. BLAISE SANOU, DG AIR BURKINA LORS DE SON ALLOCUTION

La compagnie aérienne nationale Air Burkina a commémoré ses 50 ans d’existence, le vendredi 22 décembre 2017 sous le signe de la sobriété, de la solidarité et de la réflexion. L’apothéose de cette commémoration s’est déroulée dans la principale salle de manifestation de l’hôtel Laico parée aux couleurs de la compagnie. Un cross populaire dans les artères de la ville de Ouagadougou, une exposition sur les métiers de l’aérien, une collecte de sang et un dîner-gala ont été les activités alléchantes savamment planifiées par le comité d’organisation pour donner toute la saveur à ce 50ème anniversaire de notre fleuron national. Le bouquet final de ces manifestations a été le dîner de gala. A cette rencontre aux allures de projection et de rétrospection, cette commémoration de 50 ans d’existence a été rehaussée par la

présence des ministres en charge des transports, de celui de l’habitat et de l’urbanisme, Larlé Naaba TIGRE et du Directeur de cabinet du Premier ministre.

ans. En effet, AIR BURKINA a été sollicitée à maintes reprises par des Compagnie sœurs telles que AIR AFRIQUE, AIR MALI, AIR IVOIRE, GHANA AIRWAYS….

M. Blaise SANOU, Directeur général a dit en ses termes : « 1967 – 2017, voilà 50 ans que notre chère et belle Compagnie AIR BURKINA sillonne le ciel sans discontinuer. Cette prouesse, nous la devons au professionnalisme, à l’engagement et au sens élevé du patriotisme du personnel. C’est pourquoi les résultats auxquels nous sommes parvenus en sont un témoignage éloquent. En témoignent la certification IOSA en mars 2010 et son renouvellement successif en 2012,2014, 2016, (celui de 2018 est en cours) et l’agrément EASA Part 145. Ces brillants résultats viennent confirmer notre savoir-faire. Le professionnalisme d’AIR BURKINA a été reconnu partout en Afrique; en témoignent les multiples sollicitations dont elle a fait l’objet pendant ces 50

C’est l’occasion pour moi de réaffirmer toute ma reconnaissance et mes remerciements à tous les pionniers dont certains se trouvent entre nous ce soir et qui ont permis à AIR BURKINA de décoller et à l’ensemble du personnel. La célébration d’aujourd’hui marque également le point de départ d’un projet ambitieux de développement de notre compagnie à travers l’élargissement de son réseau de desserte et l’acquisition d’une flotte adaptée à ce réseau. Notre vision est qu’Air Burkina soit une compagnie de référence internationale en matière de sécurité des vols et de qualité de service. Pour cela nous demanderons davantage d’engagement de tout le personnel, à redoubler d’ardeur au travail afin que l’héritage qui nous a été légué


A la une

PHOTO DE FAMILLE DES OFFICIELS AVEC LE PERSONNEL RETRAITÉ

puisse continuer à sillonner le ciel pendant encore plus de 100 ans. » Pour le parrain, le Larlé Naaba TIGRE, les performances réalisées par Air Burkina lui permettent d’être volontiers l’ambassadeur de cette compagnie aérienne partout où cela s’avère nécessaire. Terminant la série des discours, le président de la cérémonie, M. Souleymane SOULAMA, ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière a rappelé le contexte dans lequel est célébré le cinquantenaire d’Air Burkina marqué par son retour dans le giron de l’Etat après une expérience de

LE MINISTRE SOULAMA LORS DE SON ALLOCUTION

gestion privée par le groupe Aga Khan. Pour M. SOULAMA, la nouvelle vision est de faire d’Air Burkina un centre névralgique de l’économie nationale, une véritable plaque tournante du transport aérien sous régional et international. Pour son rayonnement dans les années à venir, Air Burkina devra être le fruit de courage, de l’audace et de la capacité d’imagination de l’ambition de l’ensemble des parties prenantes. Le Ministre SOULAMA, tout en espérant que l’engagement des plus hautes autorités ne fera pas défaut pour que notre compagnie nationale aérienne gagne en puissance, il a invité la direction générale à opter pour des

choix stratégiques qui capitalisent les résultats de ses 50 ans d’existence et de proposer un mécanisme efficace et efficient pour le renforcement des capacités opérationnelles et techniques. Cette soirée de diner gala a connu des tonalités musicales très variées puisées dans le terroir national et l’humoriste ivoirien a beaucoup fait couler les larmes du public. Joyeux anniversaire et longue vie à Air Burkina !!!

COUPURE DU GÂTEAU DU CINQUANTENAIRE PAR LE MINISTRE SOULAMA

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M. BLAISE SANOU POSANT AVEC LE COMITÉ D’ORGANISATION

Dîner gala du cinquantenaire de Air Burkina en images

QU’EST CE QUE LE MINISTRE SOULAMA ET LE LARLÉ NAABA TIGRÉ POUVAIENT BIEN SE DIRE ?

Fotolia: Anja Kaiser

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PHOTO DE FAMILLE DES OFFICIELS ET LES RETRAITÉS DE AIR BURKINA


Publicom

LA TROUPE TRADITIONNELLE DE ABIBOU SAWADOGO A ÉMERVEILLÉ LE PUBLIC COMME À SON HABITUDE

ARRIVÉE DU DG AIR BURKINA AU DÎNER GALA

LA FÊTE ÉTAIT BELLE. N’EST-CE PAS PERSONNEL DE AIR BURKINA ?

LES MINISTRES EN CHARGE DES TRANSPORTS, M. SOULEYMANE SOULAMA, CELUI EN CHARGE DE L’URBANISME, M DIEUDONNÉ BONANET ET LE PARRAIN LE LARLE NAABA TIGRÉ VENUS REHAUSSER L’ÉCLAT DU DÎNER GALA

UNE VUE DES PLUS PROCHES COLLABORATEURS DU MINISTRE SOULEYMANE SOULAMA

PHOTO DE FAMILLE DU PERSONNEL RETRAITÉ FORMANT LE « V » EN TERMES DE VICTOIRE

QUEL JOLI GÂTEAU PARÉ AUX COULEURS DE AIR BURKINA POUR UN NOUVEL ENVOL !!!

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Sécurité & Sûreté

M. ISSIAKA SIGUE, SG A PRÉSIDÉ LA CÉRÉMONIE D’OUVERTURE DES TRAVAUX

RELECTURE DU CODE DE L’AVIATION CIVILE :

Se conformer aux exigences nouvelles Les mutations technologiques et réglementaires dans le secteur de l’aviation civile évoluent très rapidement. Le code de l’aviation civile du Burkina Faso qui date de 2010 n’a pas pris en compte ces évolutions significatives. Et l’ANAC, étant l’institution par excellence en matière de la réglementation et de la supervision a décidé de mettre ledit code à jour à travers la tenue de l’atelier de relecture. L’ouverture des travaux a été présidée par M. Issiaka SIGUE, secrétaire général du Ministère en charge des transports, le lundi 27 novembre 2017, dans la salle de conférence de l’institution. Le transport aérien est un secteur constamment en pleine évolution compte tenu des enjeux qu’il représente en matière de sécurité et de sûreté qui imposent aux faits et actes des hommes des défis nouveaux, surtout

de nos jours avec la montée en puissance des actes d’intervention illicites. Ainsi, à chaque fois que de nouvelles réalités s’imposent, l’Organisation de l’Aviation Civile internationale (OACI) prend des dispositions nouvelles pour ne pas contrecarrer l’évolution de l’aviation civile. Ainsi, il est donc recommandé à chaque Etat, membre de l’OACI d’insérer ces nouvelles dispositions internationales ou communautaires dans la règlementation nationale en matière d’aviation civile. Ainsi, notre pays, le Burkina Faso qui joue et entend jouer sa partition dans le développement du transport aérien se devait de procéder à une relecture de son code pour une législation moderne, mise à jour concourant à la gestion encadrée des activités des autres institutions et structures spécifiques. En outre, à la suite des audits MME LUCIE ZEBA, DIRECTRICE DU TRANSPORT AÉRIEN, CHEVILLE OUVRIÈRE DES TRAVAUX DE LA RELECTURE DU CODE

dont l’ANAC a fait l’objet, un certain nombre d’insuffisances ont été relevées, la relecture de la loi n° 2010 – 13/ AN du 06 avril 2010 permettra de combler les lacunes et de se mettre à jour par rapport aux standards internationaux. Les travaux en plénière permettront aux participants de cerner et de se prononcer sur les aspects de la sécurité et de la sûreté à l’exemple des aéronefs téléguidés, de la question des drones, de celle des cyber attaques du système informatique qui ont nouvellement vu le jour parce que le cadre de 2010 ne prenait pas en compte ces aspects alors que ces appareils circulent dans notre espace. Ouvrant les travaux de l’atelier de validation, le secrétaire général, M. SIGUE, a rappelé que la question de l’aviation civile est importante parce que dans un tel domaine, les questions de sécurité et de sûreté ne sont pas à négliger et sont d’une extrême délicatesse car la vie des milliers de femmes et d’hommes est engagée. M. SIGUE a émis le souhait qu’à l’issue des travaux, les participants mettent à la disposition du Gouvernement une législation de base complète, moderne conforme aux exigences internationales et communautaires. Avant le discours d’ouverture, le Directeur général de l’ANAC, M. Azakaria TRAORE dans son allocution a dit que la relecture du code de l’aviation civile prendra en compte les huit domaines critiques à savoir :la législation de base (LEG), organisation de l’aviation civile (ORG),licence du personnel (PEL), exploitation technique des aéronefs (OPS), navigabilité (AIR), service de la navigabilité aérienne (ANS), aérodromes et aides au sol (AGA), enquêtes et accidents (AIG). Nouhou BERTE

LES ADMINISTRATEURS DE L’ANAC ONT PARTICIPÉ À LA CÉRÉMONIE Fotolia: bloomicon

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Météorologie

M. ERNEST OUEDRAOGO, DG ANAM

LES JOURNALISTES DANS L’UNIVERS MÉTÉOROLOGIQUE :

Pour un meilleur relais auprès des populations

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’agence nationale de la météorologie (ANAM), en collaboration avec la Direction de la communication et de la presse ministérielle du Ministère des Transports, de la Mobilité urbaine et de la sécurité routière a organisé, les 23 et 24 octobre 2017, dans les locaux de ladite agence une formation sur la compréhension et la diffusion des produits météorologiques et climatiques au profit des journalistes, communicateurs et organisations de la société civile. D’entrée de jeu, M. Ernest OUEDRAOGO, Directeur Général de l’Agence Nationale Météorologie (ANAM) a indiqué

les enjeux de cette formation. Selon lui, la variabilité et le changement climatique constituent des menaces dont les manifestations pourraient présenter de graves conséquences pour le Burkina Faso qui a une économie basée essentiellement sur l’agriculture pluviale fortement tributaire des aléas du temps et du climat. A cet égard, le concours des medias est indispensable pour la diffusion des différents produits élaborés tels que les prévisions et les bulletins météorologiques à l’intention du public, des décideurs, des producteurs et des utilisateurs. Il est donc important que les hommes de medias s’approprient le jargon de

la météo afin de diffuser l’information juste aux populations d’où la nécessité de cet atelier de formation. Prenant la parole à sa suite, le représentant du Ministre M. Bouma Jean-Paul BAZIE, directeur de cabinet, a mentionné qu’au regard du rôle des hommes de medias, ceux-ci se doivent de véhiculer l’information climatique auprès des producteurs et des utilisateurs et des différents secteurs socio-économiques. Pour accomplir au mieux une telle mission, l’appropriation des mots, terminologies et concepts météorologiques est la condition sine qua non afin de relayer efficacement les informations météorologiques.

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Météorologie

Il a d’ailleurs précisé que cet atelier de formation offre un cadre d’échanges en vue de tracer des pistes qui permettront une meilleure appropriation des informations et produits météorologiques par les utilisateurs finaux et les décideurs pour des prises de décisions responsables et avisées dans le domaine. Terminant son allocution, il a exhorté les participants à accorder plus d’attention aux débats afin de tirer profit des communications dispensées par les spécialistes. Pendant les deux jours de formation les différents modules dispensés lors de la formation étaient au nombre de six, à savoir les missions et attributions de l’Agence nationale de la Météorologie ; les conceptions et terminologies météorologiques courantes, le traitement des produits météorologiques et climatiques ; la variabilité et le changement climatiques (causes et impacts). Les participants ont appris qu’au regard de l’évolution actuelle du climat, l’ensemble de la population doit comprendre les variations du temps et du climat qui régissent la plupart de

LES JOURNALISTES SATISFAITS À L’ISSUE DE LA FORMATION

leurs activités. C’est pour cela que les hommes de medias doivent connaitre et appréhender les notions de variabilités climatiques, de changement climatiques, les causes et leurs impacts pour mieux sensibiliser les usagers afin qu’ils fassent des projections qui puissent leurs permettre de s’adapter aux réalités climatiques. Après avoir donné l’origine et la définition du réchauffement climatique, le formateur a alors noté que la variabilité et les changements climatiques ont pour conséquences l’élévation des océans, noyant certaines zones impliquant le déplacement de millions de personnes ; les répercussions sur les rendements agricoles menaçant les ressources alimentaires dans les pays déjà fragiles ; l’augmentation des sécheresses dans les pays du sud rendant l’accès à l’eau potable difficile etc. Le module suivant avait trait à la stratégie d’adaptation aux impacts de la variabilité et du changement climatique. Pour le formateur, le docteur Michel NIKIEMA, le réchauffement climatique de la planète est désormais

une certitude. Il a par ailleurs ébauché quelques stratégies d’adaptation dans différents domaines pour que les participants puissent ventiler ces stratégies telles que l’agriculture (la pratique du paillage et de l’agroforesterie; la promotion des variétés culturales adaptées ; un apport de fumure organique en quantité suffisante…) et l’élevage (pratiquer l’élevage intensif et la culture des plantes fourragères ; valoriser les résidus des récoltes etc.). Enfin le dernier module présenté par M. MALICK Victor portait sur la nécessité de transformer le contenu des messages pour faciliter la compréhension. A la fin de cette formation les participants après avoir posé des questions relatives à certaines notions incomprises étaient bien outillés pour faire passer les informations météorologiques. A l’issue de cette formation, les journalistes, disent avoir les rudiments nécessaires pour mieux jouer leurs rôles.


Coopération

ACCORDS AÉRIENS :

Les axes Ouaga-Malabo et Ouaga-Le Caire se renforcent

L

e désenclavement du Burkina Faso par l’amélioration de la desserte aérienne est l’une des priorités de l’ANAC dans l’accomplissement de ses missions. A cet égard, elle saisit les opportunités qui s’offrent à elle pour agrandir le cercle des compagnies aériennes désirant desservir nos plateformes aéroportuaires. C’est ainsi que M. Azakaria TRAORE, Directeur général de l’ANAC a effectué une mission auprès des autorités aéronautiques de la République de Guinée Equatoriale dans le cadre des consultations aéronautiques. C’était du 02 au 04 novembre 2017 à Malabo. Cette mission est intervenue suite à la demande Equato-guinéenne. Les deux autorités de l’aviation civile ont convenu alors d’élaborer une base juridique qui permettra la desserte de l’axe Ouagadougou - Malabo. Les délégations de la République de Guinée Equatoriale et du Burkina Faso étaient respectivement conduites par M. Leandro MIKO ANGUE, Directeur général de l’Autorité aéronautique et M. Azakaria TRAORE, Directeur général de l’Agence nationale de l’Aviation civile. Ces consultations aéronautiques ont consisté à l’examen et adoption d’un projet d’accord de services aériens (ASA) et la négociation d’un projet de Mémorandum d’entente (MOU). A l’issue des travaux, s’agissant de l’accord de services aériens, les deux parties l’ont paraphé et ont convenu d’intégrer les dispositions telles que la multi désignation, la non limitation de la capacité et des fréquences. L’exercice des droits de la 5eme liberté est libre à l’exception des points situés dans la zone de l’UEMOA et de la CEMAC où l’exercice est subordonné à l’approbation des autorités aéronautiques.

Les deux délégations ont convenu de recommander à leurs Gouvernements respectifs la signature de l’ASA et la conclusion d’un accord de non double imposition sur les bénéfices provenant des activités des entreprises désignées. Pour ce qui concerne le Mémorandum d’entente, sa signature intervenue permettra aux deux Etats de commencer la desserte aérienne en attendant celle de l’Accord de services aériens. Par ailleurs, les représentants de deux compagnies aériennes à savoir Air Burkina et Cronos Airlines se sont félicités de la

PROCÉDÉ AUX ÉCHANGES DESDITS PARAPHES

signature du Mémorandum d’entente et ont manifesté leur disponibilité à établir un partenariat gagnant- gagnant afin d’optimiser l’exploitation de l’axe Malabo-Ouagadougou. L’ouverture de cette ligne permettra l’amélioration de la desserte aérienne sur l’Afrique centrale. Dans cette dynamique de renforcement de la desserte aérienne, le Directeur général de l’ANAC du Burkina a conduit une délégation du 20 au 22 novembre 2017 au Caire, suite à la demande de

la partie égyptienne dans le cadre des consultations aéronautiques entre les deux Etats. Les deux parties ont tout d’abord relu le Mémorandum d’entente qui avait été signé le 10 mai 2010 lors de la session de la commission mixte de coopération à Ouagadougou. Cette relecture vise à conformer les dispositions du Mémorandum d’entente à celles de la Décision de Yamoussoukro entrant dans le cadre du Marché unique du Transport aérien en Afrique (MUTAA). A l’issue des travaux, les deux parties ont signé le Mémorandum d’entente qui intègre les dispositions telles que la multidésignation et l’exercice des droits de cinquième liberté dans sa limite de 30% de la capacité offerte. Ainsi, EgyptAir et Egypt Cargo et Air Burkina peuvent commencer la desserte en attendant la signature de l’Accord de services aériens paraphé et ont été encouragés à conclure les arrangements commerciaux notamment les accords de bloc sièges ou de partage de codes conformément aux règlements en vigueur en la matière afin d’optimiser l’exploitation. L’arrivée de cette nouvelle compagnie aérienne contribuera à l’amélioration de la desserte aérienne avec l’ouverture sur le moyen orient et permettra l’atteinte d’un des objectifs du Plan d’Actions prioritaires du Président du Faso dans son volet transport aérien. Nouhou BERTE

LES DEUX DIRECTEURS GÉNÉRAUX LORS DE LA SIGNATURE DES PARAPHES

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Environnement

CARBURANT ALTERNATIF DANS L’AVIATION CIVILE :

L’étude de faisabilité présente le potentiel de la biomasse burkinabè L’EXPERT WEBER ET LE POINT FOCAL ZANGA ONT ANIMÉ LES TRAVAUX DE LA RESTITUTION DE L’ÉTUDE DE FAISABILITÉ

L’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) en collaboration avec l’organisation de l’aviation civile internationale (OACI) a tenu le mercredi 29 novembre 2017 à Ouagadougou, un atelier de restitution sur l’étude de faisabilité sur les carburants alternatifs pour l’aviation. Les résultats de cette étude commandée par l’OACI dans le cadre du projet-OACI-UE qui ont défini le potentiel en biocarburant au Burkina Faso ont été rendus publics à travers un atelier. La tenue de cet atelier fait suite à la conférence de presse tenue le 18 mai 2017 à Ouagadougou sur l’étude de faisabilité sur l’utilisation des carburants alternatifs dans l’aviation civile. Au cours de cette conférence de presse, promesse avait été faite de rendre publics les résultats de cette étude. Pari tenu avec l’organisation du présent atelier où tous les intervenants dans le secteur de l’aviation civile ont été conviés pour s’enquérir des résultats de cette étude.

Fotolia: Leigh Prather

UNE VUE DES PARTICIPANTS LORS DES TRAVAUX

De l’étude de docteur Christoph WEBER, il ressort que le Burkina dispose d’un énorme potentiel. Les principales ressources de biomasse existantes au Burkina Faso comprennent, entre autres, la biomasse pour la production d’éthanol (sorgho, canne à sucre…) les résidus et déchets agricoles, les résidus de la biomasse ligneuse des plantes forestières. Selon l’étude, les principales ressources pouvant être transformées en biocarburant alternatif peuvent être identifiées parmi les herbes tropicales, les cultures oléagineuses à haut rendement telles que l’amélioration des accessoires de jatropha, les déchets solides municipaux et les eaux usées, le liquide des coques de noix d’anacarde, les coques de karité et les graisses animales. En outre, les résultats de l’étude attestent que la matière première lino-cellulosique offre un potentiel plus élevé en termes de volume avec des estimations de récupération d’énergie supérieures

à 9 millions de baril. Pour l’expert Christopher WEBER, la technologie de transformation est disponible et des essais en la matière sont développés à différentes échelles. La vaste gamme de matières potentielles implique une gamme tout aussi diversifiée de transformation de biocarburant adapté. Le potentiel existe et le principal défi reste la mobilisation des efforts à plusieurs niveaux dont notamment la question du financement. Pour Salifou Zanga, inspecteur de navigabilité à l’ANAC) et point focal Burkina Faso sur les questions environnementales relatives à l’aviation civile, cette étude a été commanditée par l’OACI pour définir le potentiel en biocarburant au Burkina Faso et cela à partir de la biomasse. Le présent atelier de restitution vise à rendre publics les résultats préliminaires de l’étude. Au regard du potentiel, a-t-il indiqué, l’on peut produire du biocarburant pour l’aviation à partir de cette biomasse moyennant des installations technologiques adaptées. Selon lui, l’utilisation du carburant alternatif va contribuer à réduire l’émission du co2 par l’aviation civile. Et à en croire l’inspecteur Salifou ZANGA, l’étude sera revisitée par les experts de l’OACI et à partir de 2018, l’on pourra véritablement mesurer la répercussion de l’étude sur l’économie du Burkina Faso. Pour Didier MOUKALAN, coordonnateur Afrique du projet OACI-UE, le Burkina Faso fait partie des pays qui se sont engagés à faire de la protection de l’environnement leur cheval de bataille. L’utilisation du biocarburant est déjà une réalité dans certains pays. L’OACI, précise-t-il, participe activement depuis 2007 à promouvoir et à faciliter l’utilisation du biocarburant. A l’en croire, 5000 vols ont déjà été effectués avec du biocarburant dont certains à 100% avec ce carburant. Nouhou Berte

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VUE DES PARTICIPANTS AU DINER

MME GERMAINE ZAN (EN JAUNE), ENTOURÉE DES CONVIVES SATISFAITES DE L’OPÉRATION ORGANISÉE PAR LA RACGAE

RACGAE : Une nouvelle offensive commerciale

ISSOUF TRAORE, SUPERVISEUR GÉNÉRAL DE LA RACGAE S’ADRESSANT À SES PARTENAIRES

D

ans le monde de prestation de biens et de services, la concurrence est de plus en plus âpre. Les entreprises qui survivent sont celles qui anticipent et innovent. La Régie Administrative chargée de la Gestion de l’Assistance en Escale (RACGAE) s’est insérée dans cette dynamique et a organisé à cet effet un dîner de reconnaissance à ses partenaires et à sa clientèle le vendredi 08 décembre 2017 à l’hôtel Sopal SILMANDE.

La RACGAE entend innover avec de nouveaux concepts de marketing et elle a mis les petits plats dans les grands pour réussir la mise en œuvre de cette approche. Ce fut une cérémonie riche en couleur qui se voulait un rendez-vous du donner et du recevoir. Comme l’on a l’habitude de le dire dans le monde des affaires: « le client est roi ». Une stratégie a été développée par les premiers responsables de cette structure en vue de rompre avec la pratique commerciale traditionnelle dont le but principal est la vente sans tenir compte des attentes de la clientèle. La nouvelle démarche de la RACGAE est d’intégrer une vision moderne qui s’appuie sur «la valeur du client», c’est la personnalisation et la fidélisation du client. Pour Mme Germaine ZAN, chef de service commercial de la RACGAE, son entreprise doit de façon continue perpétuer le rituel de la collaboration sur les lieux de travail et cela à travers le maintien de la communication avec le

client. Elle estime que cette première rencontre élargie dans un cadre institutionnel entend renforcer davantage la relation «entreprise-client». De ce fait, la responsable commerciale a invité ses convives à mettre à profit ce dîner pour exprimer leurs préoccupations et faire des suggestions afin que la RACGAE puisse parfaire non seulement la qualité de ses services mais également promouvoir les intérêts communs pour un partenariat gagnant-gagnant. Mme ZAN nourrit l’espoir qu’au sortir de cette rencontre la communication externe et interactive puisse s’améliorer et se renforcer. S’adressant à son auditoire, M. Issouf TRAORE, superviseur général de la RACGAE, a rappelé l’importance de la collaboration que son entreprise entretient avec la clientèle. Il a émis le vœu que cette collaboration s’accroisse pour répondre davantage aux exigences de la qualité telle qu’édictée par les organisations communautaires et internationales de l’aviation civile.


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LE SECRET DE LA RÉUSSITE DANS LES ÉTUDES : L’AMOUR DU TRAVAIL BIEN FAIT ET LA DISCIPLINE

IAMGOLD ESSAKANE SA :

Deux bourses d’études canadiennes à deux bacheliers burkinabè

Fotolia: Riccardo Niels Mayer

Mercredi 9 août 2017, le Professeur Alkassoum MAIGA, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation du Burkina Faso a présidé dans ses locaux, la cérémonie de signature du protocole d’accord d’octroi par IAMGOLD Essakane SA de deux bourses aux bacheliers burkinabè les plus méritants dans les filières scientifiques pour poursuivre leurs études au Canada. IAMGOLD Essakane SA, représentée par Monsieur Tidiane BARRY, a félicité le gouvernement du Burkina Faso pour l’excellence des relations avec la compagnie. Le directeur des Affaires Corporatives et de la Chaîne d’Approvisionnement a ensuite présenté le programme de la bourse d’excellence composé de deux bourses : une pour le ou la meilleur (e) étudiant (e) burkinabè admis au baccalauréat dans les filières scientifiques de l’année 2016 - 2017 et une autre pour le ou la meilleur (e) de la région du Sahel (hôte de la mine). Ces bourses, d’un montant annuel de 11 millions de francs CFA par boursier (25 000 $ CAD), au-delà de la responsabilité sociale d’IAMGOLD Essakane SA s’inscrivent en droite ligne dans la promotion et le développement du capital humain. Elles se justifient également par la promotion de l’excellence qui est

une des valeurs de la compagnie. Une bourse couvre la durée nécessaire pour l’obtention du diplôme de premier cycle soit quatre (04) ans, avec possibilité d’un seul redoublement. Le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation Alkassoum Maiga quant à lui, s’est réjoui de l’exemplarité du partenariat avec la mine d’Essakane qui contribuera à la formation des cadres et des compétences au service du développement du Burkina Faso. Le ministre a également traduit sa gratitude aux responsables de la compagnie IAMGOLD Essakane SA, qui a pensé à l’éducation de la jeunesse burkinabè. Selon lui, cette opération est considérée comme une première dans l’univers minier burkinabè et il a invité l’ensemble des sociétés minières à suivre l’exemple d’IAMGOLD Essakane SA. Ces deux bourses d'études au Canada sont un exemple des nombreuses actions témoignant de la volonté d’IAMGOLD d'investir dans l'éducation au Burkina Faso. Les deux bachelières reçues par le DG de la mine Essakane : Le 6 septembre dernier, le Directeur général de la mine d’Essakane, M. Bruno LEMELIN, a reçu les heureuses bénéficiaires des bourses IAMGOLD sur le site minier Essakane. M. Lemelin a d’abord félicité

les deux lauréates. Le DG leur a prodigué des sages et utiles conseils. Il a échangé avec les deux filles sur la vie estudiantine au Canada. M. Lemelin les a invitées à s’armer de courage et à viser toujours plus haut. Les deux bachelières ont promis de bien se concentrer sur leurs études au Canada afin de faire honneur à la mine d’Essakane qui leur a offert cette bourse. A la faveur de leur séjour à Essakane, les filles ont visité l’exploitation minière Essakane. Toutes les deux ont été émerveillées par la simplicité de Bruno LEMELIN, Directeur général de la mine, qui a su les mettre en confiance. Elles ont aussi été impressionnées par l’accueil chaleureux qui leur été réservé. Ouleymatou Rakiéta Elsa OOUEDRAOGO, une perle rare : Ouleymatou Rakiéta Elsa OOUEDRAOGO, élève du collège Tounouma de Bobo-Dioulasso, est la première du Burkina au Baccalauréat scientifique série D session 2017 avec une moyenne de 17,38 sur 20. Née à Bobo- Dioulasso et âgée de 17 ans, Ouleymatou Rakiéta Elsa a toujours été une étoile dans son parcours scolaire. Au Groupe scolaire Sainte Bernadette de sa ville natale où elle passera l’école maternelle et primaire, Ouleymatou est déjà une championne. En classe de CM1, elle remporte un prix


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au concours de « l’excellence à l’école primaire ». A l’examen du CEP, elle occupe le premier rang au classement de sa circonscription.

à l’honneur. A la nuit des TH (Tableau d’Honneur) édition 2014, elle reçoit le prix de l’élève au meilleur parcours du Burkina Faso.

Elle entame ses études secondaires en sixième au Complexe Scolaire Marie Gabrielle de Bobo. Ouleymatou vise toujours plus haut. Elle termine l’année avec une excellente moyenne de 18,46/20. Le corps professoral émerveillé par les performances extraordinaires de la petite fille décide de lui faire sauter la 5ème.

Avec un parcours hors pair, Ouleymatou obtient brillamment tous ses diplômes scolaires pour le plus grand plaisir de sa famille et de ses enseignants. En classe de terminale, alors qu’elle avait 17 de moyenne, son poursuivant immédiat s’en sortait avec 14 de moyenne sur 20. Ouleymatou est un exemple pour les élèves filles parce qu'elle ne peut que les inciter à croire en elles et en leur réussite dans les filières scientifiques. Mais, elle est un exemple aussi pour tous les jeunes pour qu'ils aient le désir de repousser les frontières de l'impossible. « Savoir que j’occupe la première place au niveau national me procure un sentiment de joie et de fierté. Je pense que c’est également une invite à redoubler d’efforts afin de maintenir le cap et ne pas décevoir tous ceux qui me soutiennent et comptent sur moi », se réjouit-elle.

En classe de quatrième, même sans avoir fait la cinquième, elle surclasse ses camarades en terminant l’année avec une moyenne de 18,19/20. Ouleymatou est un modèle de persévérance, et de détermination. En classe de troisième, elle réédite son exploit en décrochant son BEPC comme major de la Région des Hauts bassins. Toute la communauté scolaire de sa région est fière et satisfaite des résultats de la gamine. La perle Ouleymatou tape dans l’œil des organisateurs de l’émission tableau d’honneur diffusée sur la télévision nationale du Burkina qui la mettent

La lycéenne du collège Tounouma de Bobo, BAC D en poche, première

bachelière du Burkina et bénéficiaire d’une bourse canadienne offerte par la compagnie minière IAMGOLD souhaite faire des études de génie civil. C’est dans les disciplines scientifiques qu’Ouleyamatou a frappé fort avec des notes de 19 sur 20 au baccalauréat. Elle est devenue la preuve que les filles peuvent réussir dans les filières scientifiques. Le rêve d’Ouleymatou Ouédraogo est de devenir ingénieure en génie civil. « Je souhaite participer au développement de mon pays qui est en pleine construction, à travers des infrastructures plus soucieuses de l’environnement dans un contexte de changement climatique », déclare-t-elle. Le secret de la réussite dans les études, réside selon la championne Ouleymatou dans « l’amour du travail bien fait et la discipline ». Pour cela, elle exhorte ses jeunes frères et sœurs, à toujours se dépasser dans le travail et à respecter leurs enseignants dont la tâche, selon elle, est loin d’être aisée. Félicité COMPAORE, une élève à forte ténacité : La seconde bourse revient à Félicité Compaoré du lycée provincial


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Mine Essakane et Education M. BRUNO LEMELIN AVEC LES HEUREUSES BÉNÉFICIAIRES

1.Le challenge de la scolarisation des jeunes burkinabè est au coeur des projets de développement durable d’IAMGOLD Essakane SA. 2.IAMGOLD Essakane SA joue un rôle essentiel dans l’amélioration de l’offre éducative au Sahel burkinabè: construction de salles de classes, de cantines, de logements pour enseignants, équipement des classes, don de matériel éducatif, alphabétisation des communautés, renforcement des capacités, formation aux métiers, octroi de bourses, implantation de bosquets scolaires… de Djibo. Avec une moyenne de 15,67 sur 20, elle est la première de la Région du Sahel. Orpheline de père et de mère ménagère, Félicité a fait une partie de ses études chez son oncle à Djibo. Pour les efforts soutenus tout le long de son cheminement, Félicité est un exemple de ténacité et de résilience. Ambassadrice de la Région du Sahel pour la bourse IAMGOLD, Félicité arbore fièrement son titre de première au BAC D de la région hôte de la mine Essakane. Félicité est une battante, son histoire est marquante et son parcours est inspirant. Issue de famille modeste, elle se réveillait tôt pour aider sa famille dans les tâches domestiques et assister aux cours. Elle s’est toujours démarquée à l’école par ses rendements scolaires, son comportement, son sens de l’effort et son engagement. Elle n’a que de bons mots pour ses enseignants et sa famille qui l’ont motivée et l’ont menée vers la réussite. Bravo les filles, nous savons que vous irez loin !

3.La mine d’or Essakane a mis en place des programmes d’éducation qui encouragent l’accès et la rétention des enfants à l’école en mettant l’accent sur la formation pour la qualité de l’éducation 4.Pour assurer une éducation environnementale aux enfants de cette zone désertique, des bosquets ont été implantés dans des enceintes scolaires. 5.En 2014, construction à Essakane du site d’un Collège d’Enseignement Général comprenant 4 classes, 1 logement et latrines ainsi que tout l’équipement nécessaire à 127 millions FCFA. 6.Depuis 2007, la mine Essakane appuie l’alphabétisation des adultes membres des communautés hôtes. Plus de 2000 personnes ont appris à lire écrire et compter dans leur langue locale. Des centres d’alphabétisation éclairés avec l’énergie solaire fonctionnent dans les villages riverains pour faire reculer les frontières de l’ignorance.

7.Dans le cycle de la formation aux métiers, IAMGOLD développe l’employabilité des jeunes. En collaboration avec l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi, ANPE de Dori , plus de 1000 jeunes ont été formés en électricité, mécanique, soudure, menuiserie, mécanique, plomberie, sécurité, conduite d’engins lourds. 8.L’intervention d’IAMGOLD dans le domaine de l’éducation va au-delà de sa zone d’impact. IAMGOLD s’est engagée en 2011 dans un partenariat public-privé avec le gouvernement canadien et l’ONG Plan International pour améliorer les possibilités d’éducation et fournir un meilleur accès à la formation d'employabilité à plus de 6000 jeunes du Burkina Faso. Dans le but de soutenir l’effort du gouvernement burkinabè, ce projet dénommé : Développer les Capacités des jeunes (DCAJ) a été mis en œuvre dans les régions du Sud-Ouest et du Centre-Nord qui ne sont pas du Sahel. Le but était de permettre à 6400 jeunes filles et garçons âgés entre 16 et 18 ans de bénéficier de formation afin de répondre au marché de l’emploi à long terme dans le secteur des mines notamment. En outre pour soutenir leur formation professionnelle, une centaine des jeunes de ces deux régions du Burkina ont été reçus comme stagiaires à la mine Essakane. IAMGOLD Essakane SA a aussi souscrit en 2013 pour 500 bourses au Programme national de formation de 10 000 jeunes aux métiers (PFM) et parmi le lot des bourses, 150 ont été réservées aux jeunes du Sahel.

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Insolite

ATTERRISSAGE EN ESPAGNE :

Un Polonais impatient sort par l'aile de l'avion ! Un passager d'un avion Ryanair ne voulant pas patienter à bord de l'appareil, après l'atterrissage à Malaga, est sorti de manière surprenante. Aéroport de Malaga, Espagne. Un ressortissant polonais de 57 ans vivant en Espagne attendait la permission de quitter l'appareil qui avait décollé de Londres avec une heure de retard. Excédé, il a ouvert une porte de secours... afin de sortir par l'aile de l'appareil:

« Je ne veux plus attendre, je passe par l'aile!», a déclaré le gaillard, selon le Guardian qui relate l'affaire. L'homme a alors pris son sac et s'est rendu au bord de l'aile afin de sauter sur le tarmac de Malaga. Au sol, l'impatient a été renvoyé en cabine par le personnel de l'aéroport. Une plainte a été déposée contre lui.

EASYJET :

Un mécanicien répare un avion avec du scotch Les internautes étaient sous le choc à la découverte d’une vidéo, parue sur « Youtube », montrant un mécanicien réparer un avion d’EasyJet avec du scotch. Après l’annonce du retard d’un avion d’EasyJet à destination de Berlin, un des passagers voit et filme depuis son hublot, un mécanicien. Le technicien monte alors sur le réacteur afin de faire la réparation, avec un gros scotch dans sa main.

La toile s’est affolée face à cette vidéo. Face aux critiques et inquiétudes, la compagnie EasyJet a communiqué des explications : ce scotch est à base de métal et est spécialement conçu pour les voitures de course et les avions. Le mécanicien n’aurait, d’ailleurs, fait que changer le scotch qui y était déjà, celui-ci aurait été abîmé par le vol.

Fotolia: adimas ,Photos: youtube

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Insolite

AMERICAN AIRLINES :

Bette Nash, hôtesse de l’air depuis 60 ans

B

ette Nash, hôtesse de l’air de 81 ans chez la compagnie aérienne American Airlines basée à Washington D.C., a fêté fin 2017 son jubilé de diamant, 60 ans de service. Lors d’une cérémonie à l’aéroport de Washington-Ronald Reagan National, Jill Surdek, Vice-Président Flight Service, a offert à Bette Nash des boucles d’oreille en diamant pour célébrer cet anniversaire mémorable.

Fotolia: sayuri_k, lcrribeiro33@gmail

Doug Parker, Chairman & CEO d’American Airlines, a annoncé que la compagnie allait faire un don de 10.000 $ à la banque alimentaire de la Sacred Heart Catholic Church en son nom, l’hôtesse de l’air étant une bienfaitrice régulière de cette œuvre caritative. Pour Bette Nash citée dans un communiqué : « La chose que je préfère dans mon métier, c’est accueillir les passagers lors de l’embarquement et les remercier au moment où ils quittent l’appareil ». Elle ajoute être « ravie de célébrer ce soixantième anniversaire dans le terminal où j’ai choisi

d’être hôtesse de l’air. Exercer ce beau métier représente beaucoup pour moi ». Comme le souligne Doug Parker, au cours des 6 dernières décennies, Bette « s’est occupée de plusieurs millions

compagnie que les clients préfèrent. Au nom des plus de 120.000 collègues de Bette, nous sommes particulièrement honorés d’être présents ce jour pour célébrer ses 60 ans de service ». Au cours de sa carrière, Bette Nash a été témoin des évolutions majeures de l’industrie du transport aérien. Elle a commencé à voler en 1957 alors que Dwight Eisenhower était Président ; à cette époque, les billets coûtaient 12 $ et il n’y avait pas de système de réservation. Pour elle, c’était l’ « âge d’or » de l’aviation et elle se souvient avec émotion avoir volé avec les Kennedy et leur avoir servi de la langouste.

de nos passagers en provenance du monde entier. Jour après jour, elle les a accueillis avec un grand sourire, un bonjour chaleureux et des remerciements pour leur fidélité. Ce sont toutes ces choses, petites en apparence, qui ont contribué à faire d’American Airlines une

En sa qualité de plus ancienne hôtesse de l’air d’American Airlines, Bette Nash est libre de choisir ses affectations de vol. (aj)

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Page noire

Un départ inattendu, adieu Henriette !!!

C

hère collègue Henriette, à l’état civil, tu es Madame TRAORE née Ouedraogo Henriette Gisèle Sylvie Rounnyan Houmyam née le 10 novembre 1972 à Ouahigouya. Après de brillantes études sanctionnées par le diplôme de technicien supérieur option finances et comptabilité, tu fus recrutée à la Direction générale de l’aviation civile et de la Météorologie (DGACM) devenue aujourd’hui Agence nationale de l’aviation civile (ANAC). Depuis ce jour, tu t’es mise au service de l’administration publique avec le sens élevé du devoir et une abnégation au travail jusqu’à ce jour 10 novembre 2017, date de ton anniversaire, ou tu as été arrachée brutalement à notre affection. Chère collègue, nous te savons malade mais après des soins en Tunisie en 2015, tu es revenue avec une santé de fer et toujours avec ton sourire qui nous contaminait lors de ton passage dans nos bureaux ou dans la cour de l’ANAC. Tu étais tellement assidue au travail que tes états de services ont toujours été jugés excellents par tes superviseurs hiérarchiques qui n’ont pas hésité à le communiquer. Tu venais d’ailleurs de prendre un congé administratif de 25

jours pour compter du 20 septembre au 16 octobre 2017 afin de te reposer et personne ne pouvait s’imaginer que finalement ta maladie allait ressurgir et avoir raison de toi. Mais, la volonté de Dieu a été faite et nous l’acceptons humblement, en bons croyants que nous sommes. Le mardi 14 novembre 2017, nous étions là pour te dire adieu. Tu pars avant nous vers ce grand mystère qui se cache sous nos yeux fermés mais, nous pensons que la tombe n’est pas plus redoutable que le berceau car elle s’ouvre, elle aussi, sur un monde. Pour toi qui es une bonne croyante pratiquante, il ne fait pas de doute qu’une nouvelle vie pleine et joyeuse commence pour toi. Mais la séparation est difficile et en cet instant plein d’émotion, nous nous tournons vers ton époux et ta famille pour leur présenter nos sincères condoléances. Tu laisses un immense vide à une famille, à des collègues de service et à des amis inconsolables sachant qu’ils devraient désormais cheminer sur voies sinueuses de cette vie terrestre, sans toi. Nous n’aurons

LES DERNIERS ADIEUX À HENRIETTE

plus les explications sur les prêts, les différents éléments de salaires que tu savais nous donner avec professionnalisme et persuasion. Adieu chère collègue !!! Repose en paix et que la terre libre du Burkina te soit légère !!!



Revue trimestrielle de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile Tél: +226 50 30 64 88 / 50 31 63 32 Fax: +226 50 31 45 44

Mise en page du magazine: www.schaffenskraft.de

01 BP: 1158 Ouagadougou 01 - Burkina Faso


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