SEIFUKU , LE SACRE DE L’UNIFORME
La diplomatie du mignon
En 2008, le ministère japonais des Affaires étrangères a sélectionné trois Femmes comme ambassadrices du de mignon (kawaii taishi), y compris
L'actrice portant le Seifuku (l’uniforme des lyceeenes) Shizuka Fujioka,( 静香 藤岡) avait dixneuf ans.
Le ministère espérait capitaliser sur la popularité du mignon
Les choses japonaises à l'étranger et Fujioka ont vu sa sélection comme un Honneur énorme.
"Je pense qu'ils m'ont choisi parce que j'ai l'air bien un uniforme."
Fujioka était déjà diplômée du lycée, elle possède maintenant cinq ensembles de Seifuku achetés en magasin pour son rôle, Préférant le regard sur le blazer et la jupe à carreaux, car elle
dit: "Les combinaisons de marins sont bien difficiles à coordonner!" Elle emprunte
le reste de sa robe de paroisse de Conomi, "Si vous pensez que les uniformes scolaires sont mignons," ne pas hésiter à les porter - même si Vous avez déjà obtenu votre diplôme d'école! "
Aoki Misako est une mannequin et infirmière japonaise. Sa carrière a débuté lorsqu'elle a été prise en photo par le magazine KERA, pour leur "snap", alors qu'elle faisait du shopping à Harajuku avec une amie. Elle est d'abord contactée par un responsable pour faire des
photos de Nail Art, puis des photographes se sont intéressés à elle pour faire des photos de mode.
Elle est désormais une mannequin vedette des magazines KERA et Gothic & Lolita Bible. Elle a également été élue comme "Ambassadrice du Kawaii", leader de la mode Lolita (plus particulièrement Sweet Lolita) en 2009 avec Kimura Yu(leader de la mode Harajuku) et Fujioka Shizuka(conseillère chez CONOMI, un magasin qui vend des uniformes scolaires). Leur but est de présenter la mode kawaii dans le monde à des conventions telles que la Japan Expo, où Misako s'est rendue en 2009.
CHAUSSETTES BLANCHE EN ACCORDÉON
Loose rocks
Des chaussettes lâches.
Au milieu des années 1990, le kogal lo symbolise une certaine Écolière qui sexy, rebelle et très cool. Mais à l'origine Ces tristement célèbres chaussettes étaient américaines. Eric Smith, un avocat de Trade, salue trois générations de confectionneurs de chaussettes. En 1982, il a lancé la propre entreprise NIS,après avoir adapté une conception de chaussette de chasse en laine de la compagnie de son père.
Il a changé le matériau en coton et a réussi à capitaliser sur le fitness Flashdance des années 1980. Au début Smith cherchait à agrandir et à s’introduire dans la distribution japonaise traitant avec une entreprise textile à Osaka appelée Wix.
Il existe différentes histoires pour expliquer comment les chaussettes sont alors devenues populaires parmis les écolières japonaises, dont une à Miyagi les choisissant uniquement pour rester au chaud. Mais Smith et Le président de la société Wix, Takahiro Uehori, ont une autre histoire.
l'origine, nous avons lancé un e.6. Affichage de Smith à un service de SOGO grande chaine de grossistes à Yokohama en 1993.
Deux lycéens ont acheté les chaussettes et les portaient
« l’école et ses rigides codes vestimentaires appelés Tor avec les chaussettes E et les chaussettes de Smith étaient la norme. Les chaussettes furent surnommées
"chaussettes lâches" pour la façon dont elles glissent sur les jambes de l'écolière courtes, Ce fut le début d’une mode qui se répandit dans tout l’archipel.
(….)Mister Iceberg aime les petites filles en chaussette , il en a sur l’épaule nord comme une incertitude….(…)
D’après Serge Gainsbourg.
"À
….
Mister Iceberg
Mister Iceberg a sur l'épaule Nord
Une petite aux boucles d'or
Et sur l'épaule Sud
Une grande solitude
Mister Iceberg hausse l'épaule Nord
Pour secouer la fille qui dort
Puis hausse l'épaule Sud
Comme à l'habitude
Mister Iceberg
Mister Iceberg
Mister Iceberg
Aime l'amour on the rocks
Mister Iceberg
Mister Iceberg
Mister Iceberg
Aime les petites filles en socks
Mister Iceberg a sur l'épaule Nord
Une petite fille incolore
Et sur l'épaule Sud
Comme un interlude
Mister Iceberg hausse l'épaule Nord
Pour rayer son disque d'or
Et son épaule Sud
Esquisse un prélude
Mister Iceberg
Mister Iceberg
Mister Iceberg
Aime l'amour on the rocks
Mister Iceberg
Mister Iceberg
Mister Iceberg
Aime les petites filles en socks
Mister Iceberg a sur l'épaule Nord
Une petite qui dit encore
Et sur l'épaule Sud
Un peu d'lassitude
Mister Iceberg hausse l'épaule Nord
Pour lui faire voir qu'il est mort
Puis hausse l'épaule Sud
C'est son attitude
Mister Iceberg
Mister Iceberg
Mister Iceberg
Aime l'amour on the rocks
Mister Iceberg
Mister Iceberg
Mister Iceberg
Aime les petites filles en socks
Mister Iceberg
Mister Iceberg
Mister Iceberg
Serge Gainsbourg
Fétichisme
Les écolières les ont peut-être aimées, Mais les écoles non :quand des chaussettes lâchent…. interdit aux filles de les porter. Ce qui n’a fait qu’ alimenté leur prolifération. " Soudain, les chaussettes n'étaient pas seulement un déclaration de mode, une obsession nationale.
"Lors des voyages à Tokyo, Visitez la gare de Shibuya à 15h, "Et les écolières portent les chaussettes à hauteur de genoux En classe et dans des chaussettes lâches pour aller rencontrer leurs amis. Ce qui a provoqué le fétichisme des chaussettes lâches chez
certains hommes d'affaires " après avoir signalé que Les écolières rencontraient des hommes plus âgés pour l’ enjo kosai ( prostitution).
Mais avec le sexe, Enjo Kosai a fait les unes des tabloïds et le gouvernement japonais s’en est préoccupé.
la fin des années 1990 la prostitution juvenile a attind son appogee, en 2003 encore j’ai moi-même observe des lycéennes attednant leur client a Shinjuku,portable a la main. Mais
Les personnages d'écolières se présentaient déjà dan les films porno munie de leur fameuses chaussettes lâches, Les salons de massage et les clubs sexuels avaient parmis leurs « Staff » des femmes parées dans les chaussettes. La signification de rebelle otginale de la chaussette lâche avait été tordue par les médias pour devenir un symbole de relation sexuelles tarifées…. Les loose socks (ルーズソックス, rūzu sokkusu……..
Le port de l’uniforme étant obligatoire dans presque tous les établissements scolaires japonais, les élèves n'ont que peu de marge pour montrer leur propre style. Pour les jeunes Japonaises, les loose socks sont un moyen d'apporter des « personnalisations » à leur uniforme, au même titre que certaines manipulations comme le raccourcissement de la jupe.
Ces deux personnalisations sont d'ailleurs intimement liées : au début des années 90, la mode chez les jeunes Japonaises était de raccourcir la jupe de leur uniforme. Cette pratique s'est rapidement accompagnée du port de chaussettes montantes (comme des chaussettes de montagne) afin de protéger les jambes du froid. Les loose socks sont donc
des chaussettes beaucoup trop grandes (leur longueur peut atteindre 140 cm ou plus, voire 2 mètres dans les cas les plus extrêmes), presque toujours blanches, que les lycéennes enfilent par-dessus leurs chaussettes normales, les maintenant au niveau des mollets par de la pâte ou de la colle. Le haut des chaussettes se trouve généralement juste au-dessous du genou ; les chaussettes forment de nombreux plis au niveau du mollet et de la cheville (d'où le nom de loose socks, « chaussettes flottantes/lâches »). Les premières loose socks seraient apparues dans les préfectures de Miyagi avant de se propager vers les grandes villes.
Le phénomène prenant de l'ampleur dans les années 1996 à 1998, il devint possible d'acheter directement des loose socks et de la colle spécialement prévue à cet usage (socks glue1) dans le commerce. La popularité de ces chaussettes serait également liée au fait qu'elles font paraître les jambes plus fines.
En réaction au phénomène, beaucoup d'établissements japonais ont interdit à leurs élèves le port des loose socks. Quand c'est le cas, les élèves n'hésitent pas à changer de chaussettes sur le chemin de l'école, portant des chaussettes normales dans l'établissement et des loose socks une fois à l'extérieur.
La mode des looses socks commença à retomber à partir de 1998 mais ne disparut pas complètement. Relayées par les manges, les loose socks sont connues dans le monde entier et rattachées à l'image de la lycéenne japonaise au même titre que le saillir fuku(l'uniforme). Depuis 2006, il semblerait que ces chaussettes connaissent un regain de popularité ; leur fabrication et leur vente continue au Japon.
(WIKIPEDIA)
La fétichisation des lycéennes en jupe est un grand classique du répertoire pornographique japonais depuis les années 1970. Ce fantasme a donné naissance à une industrie spécialisée, le « JK Business ». Selon une enquête de la police de Tokyo , en 2016, 174 agences proposaient à leurs clients des rendez-vous tarifés avec des mineures en tenue scolaire.
Ce phénomène est tellement répandu que de multiples campagnes de sensibilisation ont été menées afin de protéger les lycéennes. « Tout le monde a conscience du fait qu’elles font l’objet de désirs, d’hypersexualisation, d’attouchements dans les transports en commun », souligne Julien Bouvard. Au point que les mœurs se sont adaptées.
Jupette à carreaux, chaussettes blanches, chemisier et cravate, l’uniforme des lycéennes japonaises est reconnaissable entre mille. Plus qu’une tenue, c’est un symbole, celui de la jeune fille kawaii, mignonne et sexy.le costume marin fut introduit en 1628 en tant qu'uniforme dans la marine anglaise. Dans les années 1840, le Prince Edward VII fut photographié à l'âge de cinq ans en costume de marin. Ce fut le commencement de tout et le costume marin devint aussitôt à la mode en Europe pour habiller les jeunes enfants, aussi bien les garçons que les filles.
Au même moment, le japon entra dans sa période de modernisation en copiant tout ce qui venait d'occident. Les jeunes filles cessèrent alors de porter le Kimono, le costume traditionnel, et se mirent à s'habiller à la mode européenne, c'est à dire, en sailor suit, très en vogue en Europe à ce moment là. A partir de cette époque, le sailor suit va rester profondément attaché à l'image des jeunes filles jusqu'à aujourd'hui.
L’esthétique euro-américaine du « cute » a pénétré au Japon au début du XXe siècle. Le Japon devient alors le premier producteur mondial de poupées en celluloïd dont le design est une réplique des poupées occidentales aux yeux ronds. Selon A. Gomarasca, spécialiste du Japon, le kawaï prend son essor lorsque la culture des filles, shôjo bunka, rencontre l’esthétique du « cute », après un moment de transformation des rapports intergénérationnels au début des années 1970. Mais qui sont les shôjos ? Le terme signifie
littéralement « femme à moitié » ou « pas vraiment femme ». Avec l’irruption du capitalisme, la figure historique et sociale de la shôjo se forge notamment par la redistribution des rôles entre les sexes et l’institutionnalisation du système éducatif au Japon. L’apparition de la société de consommation dans les années 1920-30 marque l’accession de la shôjo à la nouvelle culture de masse. C’est la période où voient le jour les premiers magazines pour adolescentes, les shôjo zasshi, et la célèbre revue de music-hall Takarazuka, où tous les rôles, même masculins, sont joués par des femmes. Le spectacle deviendra une véritable institution dans le développement de la culture shôjo ; il l’est encore aujourd’hui. Les Années folles du Japon voient aussi l’apparition de la figure de la moga, japonais pour modern girl, vêtue et maquillée à l’occidentale, considérée comme déviante, dangereuse pour l’intégrité des filles japonaises qui risqueraient ainsi d’être masculinisées et que l’on efforce donc de canaliser ou de réprimer.
Lo-li-ta, des sons sources de fantasmes, voire d’hallucinations. Lolo, lola, sont des phonèmes ronds, enfantins, on pense à des seins. Au Japon, la tendance vestimentaire Lolita existe en trois variantes : les « simples » Lolitas portent des vêtements roses avec du blanc et des dentelles ; chez les Gothic, le noir domine, avec cape ou pèlerine façon vampire ou chauve-souris ; enfin, la tendance de l’année 2005 est portée par les Gothuloli, en noir et en dentelles.
À quoi attribuer le succès de la sensibilité doucereuse et ambiguë du kawaï ? Que penser de ce qu’écrivait en 1989 le célèbre anthropologue O. Eiji : « La société nippone est en train de se “ shôjohiser ”, c’est-à-dire qu’elle tombe sous le joug du féminin et de l’infantile. » Le phénomène s’est répandu bien au-delà du Japon, il n’est donc plus seulement le fait des shôjos mais aussi de jeunes occidentales. Hello Kitty est une mascotte qui témoigne de la fascination qu’exerce l’univers de l’enfance et de ses séductions.
Parmi les clichés entretenus sur le Japon, on trouve celui des guerriers et des samouraïs, les valeurs de dévouement et de sacrifice qui prennent source dans le passé féodal. Au-delà de ces clichés, ces valeurs, recyclées par l’empire militariste, ont été mises au service des entreprises dont certaines sont aujourd’hui les plus puissantes au monde. Cependant, les jeunes générations jugent ces valeurs inacceptables. Le système des pères, guerriers armés de sabres et
La jeune lycéenne japonaise en uniforme, elle, téléphone multimédia à la main, brandit ses peluches et pratique la prostitution occasionnelle pour satisfaire ses besoins d’articles de luxe. Que dit-elle ainsi ? Son droit de disposer de ses accessoires de bébé et de son corps de jeune fille à son gré , Celui de jouer avec les deux, dans un état intermédiaire où il est encore permis d’adopter différents rôles, où l’éphémère et le provisoire sont les garants d’un espace de liberté . Le droit d’attirer les regards tout en conservant sa virginité . Précisons que les jeunes hôtesses dans les bars ou clubs de nuit peuvent s’en tenir à quelques caresses et frictions pour faire prospérer l’industrie de l’éjaculation.
À propos des regards et des yeux, rappelons qu’au Japon, si l’on voit ceux que l’on croise, on ne les regarde pas. Lorsque l’on salue quelqu’un, on s’incline, le regard suit le mouvement ; oblique voire furtif, il ne s’attarde pas sur l’autre, ce serait impoli et intrusif. À l’inverse, les personnages de mangas aux grands yeux posent leurs regards sur les lecteurs et sont impliqués dans des relations amoureuses et sexuelles qui les « regardent » particulièrement. Serait-ce une des raisons de leur succès ? La surenchère dans le look des jeunes serait-elle à la mesure du peu de regard que l’on est censé poser sur l’autre au Japon ? Dans une société en mutation où les repères s’étiolent, les jeunes auraient-ils besoin plus qu’avant d’être vus et regardés pour exister ?
Ce qui attire aussi notre attention, c’est la quête identitaire qui passe par une conquête de la féminité, une féminité qui ne pourrait s’indiquer qu’en empruntant les atours de l’enfance. En effet, ne peut-on pas considérer l’adoption du look et des attitudes kawaï comme une stratégie régressive pour trouver une impulsion vers la conquête de la féminité, au moment où la puberté vient confirmer une appartenance sexuelle ? En ce sens, ce serait une solution aux confusions et aux angoisses relatives à l’identité sexuée. La régression vers l’infantile ne pourrait-elle pas avoir, paradoxalement, un effet maturatif sur la voie d’une féminité nouvelle, génitale ? Comme le souligne C. Ternynck « toute régression, particulièrement à l’adolescence, contient un potentiel élaboratif et, en ce sens, porte la promesse d’élans nouveaux ».
Un peu effrayant, mais je veux le voir, un monde fermé uniquement pour les filles Le thème du troisième volume de "School
Girl Complex", qui est devenu un best-seller exceptionnel en tant que livre photo, est (l'école des filles ). Jetez un coup d'œil dans ce sanctuaire enchanteur et dangereux, aussi fantastique et vivant qu'un rêve éveillé.
Yuki Aoyama
Né en 1978 dans la ville de Nagoya, préfecture d'Aichi. photographe. Diplômé de l'Université de Tsukuba en 2005. A reçu le prix d'excellence Canon New Cosmos of Photography 2007. Après avoir été au lycée alors que je n'étais pas du tout populaire, j'ai rencontré une caméra à l'université alors que je poursuivais la fille dont je suis tombé amoureux au premier regard. En 2010, des collections de photos de lycéennes telles que "School Girl Complex" (East Press) et "Adolescence" (Pie Books) ont beaucoup attiré l'attention. Après cela, elle a publié des livres photo des meilleures actrices et idoles les uns après les autres, tels que "Yuriko Yoshitaka UWAKI" (Magazine House) et "Rino Sashihara 1st Photo Book 'Sashiko'" (Kodansha). Les publications récentes incluent How to Take Girls Photos (Seibundo Shinkosha), Je veux transmettre la joie de la photographie de toutes mes forces ! Company), etc.
Yuki Aoyama s'intéresse particulièrement aux uniformes et aux vêtements qui cachent le caractère individuel, comme les costumes d'affaires et les uniformes scolaires. Pour sa série "Schoolgirl Complex", il a travaillé avec des écolières en uniforme, essayant d'esquisser une réalité plus ludique, à laquelle nous ne sommes normalement pas confrontés.
yuki Aoyama
Le culte des écolières
À LA FIN DES ANNÉES 1990 et à l'aube du XXIe siècle, était une sorte de renaissance de 3 films avec une série de films d'exploitation qui rappellent ces films d'écolières du début années soixante-dix. Celles-ci mêlaient violence, nudité et, bien sûr, schoolgns. Des films comme l'extravagance gothique homo gore Eko Ba Azovalc Wizard of Darkness (1995), qui a un écolier portant un costume de marinsorcière battant des païens sataniques dans les couloirs d'un lycée. Ou du zoo film de zombies d'écolière Stacy dans lequel des shojo (jeunes filles) entre les les âges de quinze et dix-sept ans se transforment en filles en état de mort cérébrale et mangeuses de chair appelé Stacies. La seule façon d'arrêter ces collégiens zombies est de couper les en morceaux, alors signalez les lapines à la tronçonneuse et le Evil Deat hommages Ces films ont été réalisés par une génération de réalisateurs issus de l'âge de regarder des films de l'âge d'or de l'exploitation au Japon. "J'étais vraiment influencé par l'action japonaise et les films amateurs des années 1970 », déclare le cinéaste Noburo liguchi, "La raison pour laquelle vous voyez tant d’écoles types dans les vidéos japonaises pour adultes ", dit-il, " est que le costume uniforme lui-même est un réceptacle pour les fantasmes masculins sur la pureté féminine "Ce n'est pas simplement la fille au visage de bébé qui devient téléspectateurs, en d'autres termes, mais le vêtement qu'elle porte « traditionnel »….
Motoyuki Kobayashi pense que les écolières sont l'antidote au suicide, et il s'est fait un nom pour lui-même les prenant en photo.
Si la société regarde la pureté des écolières, elle peut voir l'avenir », dit Kobayashi. Il y a de l'espoir. Ces filles représentent le Japon de demain. «La pureté du cœur des jeunes filles est un thème commun au Japon », dit-il, "comme dans les travaux de Hayao Miyazaki." Kobayashi essaie de capturer cette pureté et a publié cinq livres photo de portraits d'écolières.Dans une nation de 120 millions d'habitants, environ la moitié de la population était , sont ou seront écolières. En les photographiant, Kobayashi capture ce bref moment de la vie d’une femme japonaise lorsque les possibilités infinies s’étalent : mariez-vous, ne vous mariez pas. Travaille, ne travaille pas. Avoir des enfants, ne pas avoir enfants. En ce sens, "écolière" ne signifie pas simplement des jeunes filles en costume de marin, il décrit la moitié du pays, c'est une étape danla vie d'une femme.
Dans son ouvrage, »L’imaginaire érotique au Japon » Agnès Giard explique que l’érotisme pré-pubère ou tout juste adolescent est une composante majeure de la culture japonaise. Elle cite ainsi Takashi Tanaka, un scénariste de jeux vidéos érotiques : “Les jeunes adultes veulent du sexe avec du romantisme, des histoires d’amour à l’école et des héroïnes mignonnes, à l’aspect enfantin, parce que cela les rassure de voir une jeune fille fragile, inachevée. Les Japonais ont d’ailleurs toujours aimé les jeunes filles inachevées”. Et note que le goût pour les femmes “en devenir” est très ancien au Japon. “En Japonais, le verbe « devenir » occupe la place royale dévolue au verbe « être » dans notre langue” remarque Alain Rocher dans son introduction à l’autobiographie de Dame Nijo (Splendeur et misère d’une favorite), que cite Agnès Giard. Le livre en question est consacré à Nijo, favorite de l’Empereur au XIIIème siècle alors qu’elle n’avait que 13 ans. Il l’appelait Agako, “mon enfant”, en témoignage de son affection, et cela ne choquait personne: à l’époque, on pouvait épouser une fille à 14 ans selon le mode de calcul japonais (12-13 ans selon notre mode de calcul occidental).
Dans ce panorama, Agnès Giard fait de l’écolier a jupe plissée la suite logique de cette tradition pour l’érotisme pré-pubère. Elle explique d’ailleurs qu’elle est née en avril 1984 avec une série de dessins animés grand public – Crime Lemon – dont le premier épisode – Be my baby – provoque un véritable scandale. Il faut dire que l’épisode raconte l’histoire d’un jeune et beau garçon qui tombe amoureux de sa sœur, une petite fille de 11 ans… “Les scènes d’inceste, très érotiques, suscitent à l’époque de vives protestations de la part des associations de parents, explique Agnès Giard dans son livre. Mais son succès propulse l’image de l’écolière en tête des fantasmes au Japon. Vêtue d’une jupe plissée bleue marine, d’un chemisier à col marin et de soquettes blanches montants jusqu’aux genoux, elle apparaît désormais dans une énorme majorité de productions érotiques qui mettent en scène son initiation à toute la gamme des pratiques sexuelles”.