PORTFOLIO
SANCHO DE LA ROSA ANAÏS
PRÉSENTATION
Ce portfolio regroupe une sélection des projets conçus en groupe ou seule depuis ma première année à l’ENSAPLV. Ils sont la trace de réfexions présentes, de ma construction en tant qu’architecte et de l’apprentissage de nos outils de représentation.
Anaïs Sancho de La Rosa
Date de naissance Adresse
25 mars 1995 75020 Paris
Téléphone E-mail Permis
06 59 59 36 03 ansancho@laposte.net B depuis le 29/07/2013
EXPERIENCE
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STAGE DANS L’ATELIER ARQUITECTOS ARTESANOS OAXACA | JANVIER - AVRIL 2018
Réhabilitation de maisons en adobe (terre) après le tremblement de terre de 2017 au Mexique.
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RESIDENCIA ARTÍSTICA DE TEATRO OJO EN TORNO A LA “CRUZ PARLANTE” YUCATAN | JUILLET 2017
Investigation autour d’une croyance maya puis atelier avec les personnes du théâtre La Rendija à Merida.
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STAGE DANS L’AGENCE D’ARCHITECTURE D’E. DONATO
LANGUE Français parlé couramment Espagnol parlé couramment Anglais niveau scolaire LOGICIELS Microsoft Office Suite adobe Autocad Sketchup Archicad
BARCELONE | FÉVRIER 2016
Réhabilitation d’un ancien projet, travail en coupes, plans et élévations ainsi que propositions de réaménagement et design d’objet.
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STAGE DANS L’ATELIER MERIGUET-CARRERE PARIS | FÉVRIER 2015
Rénovation de peintures dans un hôtel particulier à côté du Musée d’Orsay puis design de meubles.
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OBTENTION DU BAFA OPTION LOISIRS CREATIFS
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QUALITÉS PERSONELLES Sérieuse, aime aller au bout des choses. Indépendante, prend des initiatives. Créative, recherche et trouve des idées et des qualités dans tout. Joyeuse, voit le bon côté des choses.
BESANÇON | 19/06/2014
Formation dans des centres aérés ainsi que lors de l’animation de colonies de vacances (Abbaye Saint Maur et Belle-Ile-en-Mer).
PASSIONS
EDUCATION
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ECOLE NATIONALE SUPÉRIEURE D’ARCHITECTURE DE PARIS LA VILLETTE
ENSAPLV | 2013-2019
Architecte diplômée d’état avec les félicitations du jury
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Dessin
Photographie
Scénographie
Sport
UNIVERSIDAD NACIONAL AUTONOMA DE MEXICO UNAM | 2016-2017
Validation master 1
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LYCÉE SAINTE MARIE BELFORT | 2010-2013
Bac scientifique mention bien
SOMMAIRE
1 / The Grid......p 1-2 2 / Boites à lumière......p 3-4 3 / Ascension lumineuse......p 5-6 4 / Carré culturel......p 7-9 5 / Container......p 9-10 6 / Paris compact......p 11-16 7 / Entre deux......p 17-20 8 / Un peu de construction......p 21-24 9 / Sanctuaire......p 25-26 10 / Marché mexicain......p 27-28 11 / La Maravilla......p 29-32 12 / Bande urbaine......p 33-34 13 / Construire le périphérique......p 35-38 14 / Comprendre un territoire de l’ailleurs......p.37-40
1 INTUITION
THE GRID BALSA
Vue d’ensemble de la maquette
1ERE ANNEE LIPSKY & PERSON
1ERE ANNEE LIPSKY & PERSON
2 INTUITION
L’exercice the grid est la mise en lumière dans un petit musée des oeuvres de Patrick Rochon, artiste Montrealais qui travaille le light painting, peinture de lumière consistant à capturer le mouvement d’une ampoule dans le noir en un long temps d’exposition. La grille à base carrée est le premier élément avec lequel nous avons travaillé. Il nous a permis d’écouter nos intuitions en imaginant différents parcours basés sur la curiosité, les peurs et les goûts du visiteur en fonction des ombres, de la couleur et des différentes tailles de parois. Dans la proposition le sol est transparent afin de laisser passer la lumière à tous les niveaux mais aussi de façon à renforcer les jeux d’ombres aux sols et sur les oeuvres de l’artiste. Ce sont les parois qui guident le visiteur l’incitant à prendre un chemin plutôt qu’un autre tout en lui laissant l’oportunité de se perdre. L’escalier permet le franchissement vertical en s’appuyant sur certaines parois et double hauteur.
Vue extérieure dans laquelle on remarque les differentes tailles de parois, s’inclinant ici pour créer un balcon
Entrée du musée face à l’escalier central
Vue des circulations et aperçu des oeuvres
Parois disposées en ailes de moulin afin que chaque oeuvre possède son espace
3 INTUITION
1ERE ANNEE LIPSKY & PERSON
BOITES A LUMIERE OMBRE
Fissure, simplicité, réflexion
Contrôle, multitude, grandeur
Relief, coin, unique
1ERE ANNEE LIPSKY & PERSON
4 INTUITION
Les boîtes à lumière sont l’occasion d’une approche sensible de la relation que nous entretenons avec la lumière. C’est l’occasion de s’exercer au contrôle de celle-ci, la faire aller dans un sens plutôt que dans un autre mais également et ce qui me parait le plus important de partager un sentiment, réussir à faire passer une émotion au travers de ces rayons lumineux.
Motifs, répétition, croissance
Cheminée, infiltration, obscurité
Puzzle, décomposition, infiltration
5 MUSÉE
ASCENSION LUMINEUSE BOITES
Maquette avec ombre portée sur la place et photos d’ambiance de l’extérieur du musée
1ERE ANNEE LIPSKY & PERSON
1ERE ANNEE LIPSKY & PERSON
Logos associés à chaque boite
6 MUSÉE
Ce musée à été imaginé en binôme avec Pierre Julien Lee. Nous avons assemblé les boites à lumière proposées précédemment afin de créer un parcours lumineux, dans lequel le visiteur, durant son ascension passe dans des espaces de plus en plus lumineux. Ensuite, nous avons placé face au musée une place sur laquelle se projette à une certaine heure de la journée une ombre que nous avons retravaillé afin de créer les limites de la place. Les logos que nous avons inventés, représentent de façon simplifiée le graphisme de chaque boite à lumière et permettent une compréhension plus aisée du projet.
Plan 1er niveau et schéma distributif
Coupe et schéma distributif
7 MUSÉE
2EME ANNEE QUINTARD & CLEMENT
CARRÉ CULTUREL VOLUMES
Perspective intérieure de la bibliothèque
Croquis de différentes options du travail poteau, paroi, sous face
Croquis et texte d’intention
2EME ANNEE QUINTARD & CLEMENT
8 MUSÉE
En suivant le travail du groupe UNO, nous avons travaillé pendant plusieurs semaines la relation poteau, paroi et sous face. L’intuition ressentie lorsque l’on se trouve devant ces trois éléments est le chemin que nous suivons intuitivement. Ce musée est donc un complexe comprenant une bibliothèque, un amphithéâtre ainsi que plusieurs salles de reunion. On s’y déplace de façon intuitive. La lumière est l’élément venant souligner ce sentiment. En glissant, par exemple sur la sous face de l’amphithéâtre. Ainsi, la bibliothèque est le centre du projet et est illuminée par de la lumière indirecte. La rampe, l’escalier hélicoedal ainsi que l’esaclier menant à l’amphithéâtre prennent la forme d’un rectangle, d’un cercle et d’une équerre. Ces formes géometriques disposées dans le plan carré permettent une autre lecture de l’espace et présentent des points de repères dans l’ensemble du complexe pour le visiteur. De plus, chaque élément possède sa propre source de lumière, avec par exemple pour la rampe une faille dans la toiture.
Vue perspective depuis l’un des bureaux
Plan 1er niveau
Plan 3ème niveau
Plan toiture
Plan 2ème niveau
Plan 4ème niveau
Coupe longitudinale et transversale
9 ASSEMBLAGE
1ERE ANNEE LIPSKY & PERSON
CONTAINER COMPACITÉ
Plans de haut en bas allant du 1er niveau au dernier niveau
Intérieur du container
Espace réversé à la cuisine, équipement et mob
Façade du container
Dernier niveau permettant aux scientifiques l’ob leur environnement
1ERE ANNEE LIPSKY & PERSON
10 ASSEMBLAGE
L’exercice du container consiste en l’aménagement d’un espace réduit pour 4 personnes, des chercheurs, devant donc bénéficier d’un espace pratique. Nous nous sommes donc interessés à tous types d’emboitements comme les chambres en chicanes ou encore la baignoire qui crée un affaissement en-dessous duquel vient se loger la table de la cuisine. Le systeme de circulation est également important, le déplacement devant pouvoir se faire rapidement mais non uniquement verticalement. J’ai donc mis en place un système de meuble échelle permettant la modularité de l’espace. Pour finir, celui-ci est suspendu dans les arbres afin de n’être à la portée que des chercheurs.
bilier modélisés
bservation de
Container mis en situation
11 ANALYSE
3ERE ANNEE LEITNER & DENEURIER
PARIS COMPACT HABITER SON “LOGEMENT”
Planches analytiques
3ERE ANNEE LEITNER & DENEURIER
12 ANALYSE
Nous avons commencé l’exercice de “Paris compact” avec une analyse de notre logement et celui d’un binôme. Nous devions nous intéresser à la question de la densification des villes. Je me suis posé la question de l’habiter. En effet, on peut vivre dans un endroit sans réellement l’habiter. Le fait de vivre dans un espace passe premièrement par l’appropriation de celui-ci que ce soit avec des objets personnels, des meubles modulables ou encore la possibilité de répondre à ses envies, comme par exemple en béneficiant de l’espace proprice à la réception de ses amis ou de sa famille. Au contraire, on peut totalement s’approprier un espace dans lequel on ne vit pas comme un café, son lieu de travail. J’ai choisi de démontrer ces différents éléments dans des planches dessinées à la main.
Dessin représentant le hall, les services au rez-de-chaussée ainsi que les logements et la loge du gardien dans mon logement
Elévation des façades de l’avenue de Flandre
13 HABITAT COLLECTIF
3ERE ANNEE LEITNER & DENEURIER
PARIS COMPACT BOIS
Plan de situation
Perspective extérieure de l’édifice
Plan rez-de-chaussée dans son environnement proche
3ERE ANNEE LEITNER & DENEURIER
14 HABITAT COLLECTIF
Ensuite, nous avons choisi une parcelle dans Paris ou en Banlieue sur laquelle imaginer un projet de logement dense à ossature bois. Tout en restant dans une démarche d’appropriation de l’espace je me suis demandé comment les nouveaux habitants pourraient cohabiter avec ceux vivant dans les immeubles mitoyens. Pour cela, j’ai occupé le rez-de-chaussée par une bibliothèque, un service ouvert a tous. Ensuite, deux niveaux donnent accès aux toits des immeubles alentours, ces niveaux sont quant a eux occupés par des ateliers, des salles de rencontre et de partages. Les espaces extérieurs sont propices à des jardins collectifs cultivés entre nouveaux et anciens habitants.
R+1
Espace commun R+2
R+3
Chambre
R+4
R+5
Séjour
R+6
15 HABITAT COLLECTIF
3ERE ANNEE LEITNER & DENEURIER
PARIS COMPACT COHABITER
Coupe transversale
Plan perspectif et coupe d’un appartement
Coupe longitudinale
3ERE ANNEE LEITNER & DENEURIER
16 HABITAT COLLECTIF
Afin de renforcer le sentiment d’appropriation qui passe par le sentiment de securité, les logements sont desservis par des terrasses privatives qui rappellent le jardin d’une maison. Chacun de ces extérieurs à des vues panoramiques de la banlieue parisienne ou de Paris. L’un des appartement a été amenagé et permet de comprendre l’emboitement des differents appartements ainsi que leur organisation spatiale basée sur la compacité et la praticité.
Modélisation de l’édifice
R+7
R+8
Modélisation de l’édifice
R+9
Collage entre modélisation et photos du contexte
R+10
R+11
Collage entre modélisation et photos du contexte
R+12
17 MAISON INDIVIDUELLE
ENTRE DEUX VOLUMES
Perspective depuis l’escalier sur le sejour
2ERE ANNEE QUINTARD & CLEMENT
2ERE ANNEE QUINTARD & CLEMENT
18 MAISON INDIVIDUELLE
L’exercice de la villa entre deux à pour contrainte d’avoir deux parois complétement obstruées. Les volumes s’emboitent alors les uns dans les autres autour d’un jardin extérieur. Celui-ci est semi couvert et contenu par les balcons des chambres ainsi qu’un cube comportant une salle de bains. Une bande vient refermer le jardin tout en cadrant des vues : depuis les balcons sur l’horizon, depuis le jardin sur le ciel. Cette bande permet également une certaine privacité au niveau de l’espace de vie.
R+1
Maquette
R+2
R+3
Coupes montrant l’emboitement des espaces
19 MAISON INDIVIDUELLE
ENTRE DEUX CARRÉ
Maquette montrant la façade côté piscine
Maquettes montrant les differentes facades
2ERE ANNEE QUINTARD & CLEMENT
2ERE ANNEE QUINTARD & CLEMENT
20 MAISON INDIVIDUELLE
De l’intérieur, les volumes paraissent suspendus au-dessus de l’espace principal, laissant deviner le paysage. Les chambres se trouvent au second niveau et on y accède par une passerelle qui délimite le salon dans sa hauteur. De plus, il était important pour nous de laisser des “espaces gratuits” espaces qui n’ont pas de fonctionalité dans la maison mise à part celle de faire plaisir, d’émerveiller. Les jeux de niveaux entre les espaces permettent à la lumière de s’enfiltrer et les espaces gratuits prennent tout leur sens.
Perspective depuis la cuisine sur le séjour
21 CONSTRUCTION
3ÈP” ANNEE ATELIER PASCAL GONTIER ARCHITECTE
UN PEU DE CONSTRUCTION HABITAT COLLECTIF
Détails constructifs de la façade
DÉTAILS MENUISERIE 1:10
3ÈP” ANNEE ATELIER PASCAL GONTIER ARCHITECTE
22 CONSTRUCTION
Les détails constructifs, plans et coupes proviennent d’une analyse faite de logements collectifs concus par l’architecte Pascal Gontier, situés au 28, rue de Pixerecourt à Paris. Les 8 logements collectifs sont répartis dans 3 modules avec une structure bois mais des fondations, le sous-sol et le mur dos a la pente en béton. La toiture est végétalisée, c’est un bâtiment BBC.
Maquette d’ensemble
Photographie extérieure
Photographie d’un détail de construction de la maquette
Maquette detail jonction toiture mur Maquette d’un logement au-rezde-chaussée
Cadastre
Maquette d’ensemble
23 CONSTRUCTION
3ÈP” ANNEE ATELIER PASCAL GONTIER ARCHITECTE
UN PEU DE CONSTRUCTION DÉTAILS
Coupe transversale du troisième module de l’ensemble
3ÈP” ANNEE ATELIER PASCAL GONTIER ARCHITECTE
24 CONSTRUCTION
Nous nous sommes interessé à la comparaison entre une structure bois et une structure béton. Les murs en béton sont beaucoup plus épais que ceux en bois, de fait que l’isolation de ceux-ci est faite par l’extérieur. Nous avons par le biais de cet exercice compris le bâtiment dans ses moindre détails mais également appris les codes graphiques de plans structurels.
Plan d’un logement au rez-de-chaussée
PLAN D'UN APPARTEMENT 1:20
Elévation et coupe longitudinale
25 CONSTRUCTION
1ERE ANNEE LIPSKY & PERSON
SANCTUAIRE PAPIER
“ Le papillon bat des ailes comme s’il désespêrait de ce monde” Maquette du sancturaire
Intérieur du sancturaire
1ERE ANNEE LIPSKY & PERSON
26 CONSTRUCTION
Un sanctuaire est un endroit reposant, dans lequel on doit se sentir à l’aise, dans lequel on doit pouvoir se recueillir. La lumière y est douce et accueillante. L’idée est de créer un tissage grâce à la structure, la rendre presque immaterielle. Un haïku est choisi, le papillon rappelle la structure de part sa forme, la couleur et la brillance de celle-ci. On peut facilement imaginer un papillon battant des ailes. La structure du sanctuaire est faite d’aluminium pour sa légèreté. Le tissage est en réalité un assemblage entre deux feuilles d’aluminium d’environ 5 centimetres d’épaisseur. La structure n’a pas besoin de poteaux, seulement l’intersection de chaque lame d’aluminium doit faire environ deux centimétres carrés afin d’assurer la stabilité de la structure. Le toit est composé de motifs ressemblant à ceux de la facade dont seulement quelques lames sont prolongées et traversent dans sa largeur la structure, permettant ainsi d’assurer le maintien du toit mais aussi le contreventement. Pour finir, la structure présente une caractéristique particulière, celle de la croissance des feuilles d’aluminium en fonction de la hauteur. Cette croissance suit la suite de Fibonaccie, proche du nombre d’or celle ci permet de donner un aspect hamonieux à la structure. De plus, elle n’est pas fragilisée par la taille relativement petite des lames de métal puisque la descente de charge n’en dépend pas. La lumière joue un rôle très important dans un sanctuaire, elle permet au lecteur potentiel de se sentir ou non à l’aise. Ici la lumière suit les heures de la journée, elle se reflète sur l’aluminium et crée toutes sortes de réflexions, de rayons indirects. Etudiée artificiellement et de nuit la lumière donne un tout autre aspect à la structure, comme on peut le constater sur les photos. La curiosité du visiteur est éveillée par l’étrangeté du sanctuaire. Seulement, afin qu’il ne trouve pas trop facilement l’entrée, il est obligé de contourner l’édifice. Pouvant alors apercevoir ou non l’intérieur. Il est guidé par deux légers cours d’eau qui créent par la même occasion de nouveaux reflets. Lorsque le visiteur arrive enfin devant l’entrée, il est au centre d’une structure de dix-huit mètres de haut. Il entre alors dans un endroit baigné de lumière avec le haïku, au centre, illuminé. Le visiteur n’a alors plus qu’à s’asseoir, à l’endroit désiré.(La structure pouvant être déclinée en mobilier).
Perspective de l’assemblage
Face supérieure
27 CONSTRUCTION
MARCHÉ MEXICAIN ÉCHANGE
Maquette du marché
Insertion du marché sur le site
4ERE ANNEE RIGOBERTO GALICIA GONZALEZ
4ERE ANNEE RIGOBERTO GALICIA GONZALEZ
28 CONSTRUCTION
Travail réalisé au Mexique dans le cadre d’un exercice de structure, le marché San pablo Oztotepec réalisé par Mauricio Rocha a été pris comme sujet d’étude. Après avoir analysé sa structure, il nous a été demandé, en binôme de travailler sur un système constructif semblable mais de forme et spatialité différentes. Nous avons alors proposé une couverture de forme triangulaire reprenant le principe d’une construction poteau poutre mais en jouant sur des différences de niveaux. Ces différences ont crée un niveau en mezzanine sur l’espace du marché ainsi que des vides que nous sommes venus combler par un système d’ouvertures rectangulaires de 15x15 créant rythme et jeux de lumière.
Situation du marché à San Pablo Oztotepec, un village en Milpa Alta, une des regions les plus pauvres financièrement du Distrito Federal
Modélisation extérieure du marché montrant les triangles verticaux permettant la descente de charges de la toiture
Modélisation de la vue sur la terrasse
Modélisation extérieure du marché montrant les triangles verticaux permettant la descente de charges de la toiture utilisée à droite comme une terrasse
Modélisation de l’intérieur du marché
TERRAZA DE LOS TAILLERES
CANCHAS DE USO MULTIPLES
CALLE DEL FRESNO
Plan de rez-de-chaussée et contexte proche VACIO
NPT+45
TALLER DE ARTESANÍAS TALLER DE CARPINTERIA
TALLER DE PINTURA
TALLER DE ARTES PLASTICAS
W.C HOMBRES W.C H
DUCTO DE INSTALACIONES
CANCHAS DE USO MULTIPLES
NPT+0,65
DEPORTE
NPT+115
BODEGA
NPT+0.15
VESTIBULO
RECEPCION
EXPOSICION LA MARAVILLA PERMANENTES
EXPOSICION DE FOTOS E IMAGENES TEMPORAL
EXPOSICION DE PINTURAS TEMPORAL
EXPOSICION LA MARAVILLA PERMANENTES
B
GRADERIO
W.C M
VACIO
W.C H
SECRETARIA
NPT+0,65
AREA DE JUEGOS INFANTILES DE LA LUDOTECA
LUDOTECA
BODEGA TERRAZA CAFETARIA
CAFETERIA
COCINA
ZONA DE COMPUTADORA
DUCTO DE INSTALACIONES
W.C M
NPT+45
PROCESO DE RECICLAJE
D
TERRAZA COMEDOR
COMERCIO
COMERCIO
COMERCIO
COMEDOR
COCINA
W.C M
VACIO
W.C H
ENFERMERIA
DEPOSITO DE RECICLAJE
ACCESO VEHICULAR
C
CALLE SABINO
NPT+0.00
GRADERIO
B
29 Réhabilitation 4EME ANNEE ATELIER GAYOU
LA MARAVILLA NPT+0.00
INDUSTRIE
A'
4EME ANNEE ATELIER GAYOU
30 RÉHABILITATION
Ce projet a également été imaginé au Mexique. Nous avons travaillé à 3 : Gilberto Sanchez Jimenez, Raul Padilla et moi-même. Le projet a débuté avec l’analyse d’une colonie appelée Atlampa. C’est une zone industrielle à l’intérieur de la capitale, la CDMX. Ce lieu nous a tout particulièrement attiré car la majorité des constructions sont en mauvais état, c’est l’une des colonies les plus dangereuses de part la violence des gangs qui s’y affrontent. En plus de l’aspect social, elle possède une grande valeur historique et architecturale permettant un recyclage des espaces qui corresponde à l’époque et à la demande actuelle, pour la ville comme pour la population. Nous avons choisi une ancienne industrie textile pour proposer un projet primant les nécessités de la zone comme des commerces et des infrastructures culturelles, sportives en y intégrant une nouvelle utilisation des voies ferroviaires en face du terrain qui actuellement sont occupées par de l’auto construction précaire et toutes sortes de trafics.
UBIC
Retiro de pintura vinílica en elementos de cantera. Restauración de cornisa Sujección de piezas con adhesivos
Materiales: Jabon, detergente en polvo. Herramientas: Cepillos de plastico, esponja, estropajos, jergas, guantes de hule.
LA MARAVILLA
1992 VJ 08
1992 VJ 08
FACHADA PRINCIPAL Eliminación de flora parásita de los elementos arquitectónicos Materiales: ácido muriático, mezcla de cal y arena, herbicida comercial.
Estructura en un edificio antiguo : Cubiertas :
Herramientas: herramienta de albañilería y pintura, ganchos de alambrón con punta, brochas de ixtle, espátula.
Impermeabilizante a base de jabon Enladrillado Entortado de cal-arena Relleno de tierra Tablas o losa de ladrillo Vigas de madera
Refuerzos :
Cerramientos de madera Marcos de piedra o de tabique
Entrepisos :
Apuntalamiento de dinteles de puertas, ventanas, y otros elementos en fachadas.
Limpieza de elementos de cantera como dinteles, jambas, cornisas, ornamentos, hornacinas, almohadillados, etc.
Materiales: Madera de pino de tercera, clavo, alambre recocido..
Materiales: jabón neutro y/o canasol, agua pura.
Herramienta: Estructura metálica, herramienta de albañil
Herramientas: Cepillos de raíz, aspersor y andamio.
Loseta de barro Entortado de cal-arena Relleno de tierra Tablas o losa de ladrillo Vigas de madera
Relleno de juntas con mortero de cal natural
Muros :
SUPE
ÁRE
Muy gruesos de piedra, adobe, tabique o combinadas
ESC
1:2
Cimientos :
Muy gruesos, de piedra
DES
FACHADA NORTE Retiro de pintura esmalte en herrería. Materiales: Removedor industrial base agua, agua, cartón o plástico. Herramientas y equipo: Cepillo de plástico, brochas de pelo, andamio Demolición de aplanados de mezcla de cal y arena. Herramienta: Andamios, cincel, maceta, cuchara de albañil, garrucha y cuerdas.
Estructura en un edificio moderno : Cubiertas :
CLAV
Impermeabilizacion Enladrillado Entortado Relleno Losa de concreto,vigueta y bovedilla
Refuerzos :
Cerramientos, cadenas y castillos de concreto armado
D
PRO Cen
FACHADA OESTE
re-u ac
Entrepisos :
Losa de concreto o viga bovedilla Loseta vitrilica, masdico, alfombra, etc
Muros :
De tabique, tabicon o tabique de concreto, tabique refractato, etc
DIRE
Rehabilitación total de cubierta. Cambio de armadura y rebestimiento de la misma
C co C
Conservación de estructura existente. Columnas perimetrales de concreto armado a cada 7m con, de 40cm aproximadamente cada una.
INTE
Cimientos :
SA SÁ PA
De concreto armado, concreto ciclopeo
FACHADA ESTE
Façades du projet et details techniques
31 RÉHABILITATION
4EME ANNEE ATELIER GAYOU
LA MARAVILLA INDUSTRIE
Eclaté montrant l’emboitement de l’auditorium avec les niveaux ainsi que la structure
Eclaté de la zone de commerces ainsi que de l’espace de recyclage
Visualisation 3D du projet sans les toitures
Coupe perspective longitudinale de la Maravilla
4EME ANNEE ATELIER GAYOU
32 RÉHABILITATION
Nous avons alors imaginé un espace qui fonctionnerait comme une chaine, l’entrepôt principal serait un centre composé d’ateliers, d’un espace d’expositions avec une exposition permanente traitant de l’hisoire de la colonie et un espace d’expression pour les personnes, d’un auditorium, d’une bibliothèque et d’un restaurant. La barre qui longe l’entrepôt principal serait une zone commerciale dans laquelle pourrait être vendus les objets, recyclés puis travaillés dans les ateliers. Pour finir, l’espace au fond du terrain correspond au centre de recylcage dans lequel les personnes, sensibilisées à la sauvegarde de leur lieu de vie viendraient déposer déchets et matières premières réutilisables. La chaine ainsi bouclée est un point de départ pour la redynamisation de cette colonie mais surtout pour la sensibilisation de sa population quant à ce qui l’entoure.
Détail de la façade principale, classée historiquement et donc identique à Détails de la délimitation de la Maravilla sur l’espace public et la celle existente aujourd’hui continuité de celui-ci grâce à la place
Maquette de la Maravilla montrant la toiture vegtalisée de la zone de commerces et l’amgenagement extérieur qui permet l’intégration des voies ferrées dans le projet
Maquette de la Maravilla montrant l’espace de recyclage, la zone de commerces et le batiment rehabilité
33 URBANISME
BANDE URBAINE ARTISTES
²²
1ERE ANNEE LIPSKY & PERSON
1ERE ANNEE LIPSKY & PERSON
34 URBANISME
Nous avons chacun choisi un métier artistique, pour moi ce fut le pianiste. De ce métier, a découlé la création d’une maison individuelle. Cet exercice a ensuite eu pour but de créer une urbanité dans sa totalité en passant par la taille des trottoirs, l’insertion de logements mais également la liaison entre ceux-ci. La halle est pensée pour être centrale, le point de rencontre entre tous les habitants. Nos maisons sont en relation entre elles que ce soit par la continuité d’un matériau, le partage d’une terrasse ou d’un jardin. La végétation et le mobilier urbain sont également importants puisque participant à la vie quotidienne des habitants. L’urbanité est pensée de sorte que les rues et places doivent être tout aussi agréables que nos lieux de vie.
Projet personel pour l’ensemble urbain
Insertion de mon projet dans l’ensemble urbain, aménagement d’une rue et proposition de mobilier Exemple de liaison entre deux maisons et halle sur la place.
35 URBANISME
3EME ANNEE FAUCONNET & ROZE
CONSTRUIRE LE PERIPHERIQUE DU MASTER PLAN À L’HABITAT COLLECTIF
Ph
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3EME ANNEE FAUCONNET & ROZE
36 URBANISME
Cet exercice a été réalisé en binôme avec Alexandre Messina. Le terrain donné se situe sous le périphérique au niveau de porte de la Villette, il englobe une partie des rails de la SNCF et la contunuité du Boulevard Macdonald. C’est une zone qui constitue une véritable frontière entre Paris, Aubervilliers et Pantin. Après de nombreuses analyses nous avons proposé des masters plans prenant en compte les tissus urbains, les moyens de transports et les nécéssités des habitants pour parvenir à créer un tissu formant un lien, un “pansement” entre Paris et la banlieue.
1. Les bâtiments que nous imaginions étaient très larges, faisant penser à des tours dispersées sur le terrain de façon aléatoire. Les trames de la circulation rappelant celles des projets des années 70 nous nous sommes rapidement éloignés de cette intention. Cette idée nous a cependant fais comprendre que nous devions trouver une trame “élégante” et pour cela bien proportionnée. 2. Ici le problème se répète, il est difficile de comprendre la logique de la trame et les
formes proposées sont beaucoup trop agressives. Cependant, les circulations que nous commencions à proposer prennent des allures organiques. Nous commencions à penser à des dénivelés ainsi qu’à l’utilisation de la végétation comme fil conducteur de nos idées.
3. Dans cette proposition le tissu est moins dense et
pensé de façon plus organique grâce à des jardins collectifs et particuliers. La circulation principale est un chemin non accessible aux véhicules motorisés qui permet de traverser tout le site. Les accès à Paris et la banlieue se font par des chemins de même type mais plus fins. On accède ainsi à une place au niveau d’Aubervilliers, au boulevard Macdonald, au parc de la Villette et à des espaces réservés à l’agriculture urbaine. Existant et projeté se lient grâce aux circulations.
4. Cette proposition est celle que nous avons retenue. Elle a été pensée de façon à ce que le bâtit se regroupe sur des sortes de socles, à l’image des châteaux forts situés en hauteur. Cela nous a permis de travailler des principes de coupe intéressants mais aussi de trouver le fil conducteur du projet, le bâtit surplombe une plaine dans laquelle évoluent les habitants, les personnes vivant aux alentours proches mais également les personnes souhaitant venir se balader ou participer à la vie de cet espace.
37 HABITAT COLLECTIF
3EME ANNEE FAUCONNET & ROZE
CONSTRUIRE LE PERIPHERIQUE DU MASTER PLAN AU LOGEMENT COLLECTIF
R+7
Situation de l’ilot
3EME ANNEE FAUCONNET & ROZE
38 HABITAT COLLECTIF
Suite à la proposition d’un master plan, nous avons chacun dévéloppé un ilôt. Le socle a une partie en relation avec une circulation en belvédère sur les voies ferrées de la SNCF donnant une vue panoramique sur le parc de la Villette et Paris. L’autre côté du socle est en relation avec la plaine, se trouvant à 6 mètres de dénivelé. Les deux édifices sont alors travaillés de façons distinctes, dans l’un deux, l’espace enterré accueille des ateliers, librairie, fleuriste, en double hauteur offrant des vitrines vivantes aux passants. Le reste du socle est habité par un parking. Le second édifice est occupé au niveau 0 par des logements et les services tels que les locaux poubelles, à vélo, des appartement et la loge du gardien. Puis les deux édifices s’élèvent accueillant chacun différentes typologies d’appartements. Ceux-ci sont désservis par des passerelles végétalisées et il est possible de circuler d’un bâtiment à l’autre grâce à une passerelle située au R+2.
R0
R+2
R+1
Plan de toiture
6 HABITAT
5EME ANNEE BLANCOT & BOUCHERON
COMPRENDRE UN TERRITOIRE DE L’AILLEURS ASSIMILATION DU TERRAIN
Plan de situation réalisé à la main puis travaillé numériquement, en orange apparaissent les lieux pour lesquels nous avons proposé des projets.
5EME ANNEE BLANCOT & BOUCHERON
7 HABITAT
En février 2019, nous avons étudié le quartier de Thaketa, en trinôme composé de L. Lepage, A. Randazzo et moi-même, lors d’un voyage en Birmanie dans le cadre de notre projet de fin d’étude. Thaketa est un quartier périphérique situé au nord est de Yangon/Rangoon, la capitale économique de la Birmanie. Grâce à des entretiens, dessins d’ambiance, plans et coupes relevés sur place, nous cherchons à comprendre la façon dont les habitants occupent les espaces de vie tels que les rues, maisons et temples. Thaketa ayant été conçu comme un lotissement, l’une des thématiques principale consiste à comprendre si la planification d’une ville lotie (environ 220 000 habitants) influence la vie quotidienne. D’autre part, la gestion de l’eau, en saison des pluies ou non, nous permet d’étudier les différents systèmes mis en place par les représentants de la ville (canalisations, rivière et étangs). Nous nous sommes donc intéressées plus particulièrement à deux sites dont l’élément central est un étang. Le premier étant présenté ci-dessous. En tout, trois propositions de projets ont été faite, dont 2 sur ce site (un relogement sur place et une maison individuelle) puis 1 (un bassin de baignade et ces équipements) sur le site qui sera présenté par la suite.
Photographies de l’étang, des habitations et terrains de jeux présents sur le site
8 HABITAT RÉHABILITÉ
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COMPRENDRE UN TERRITOIRE DE L’AILLEURS SE RÉUNIR AU BORD DE L'ÉTANG :
DU RELEVÉ AU PROJET
Coupe
R+0
étang
passage
Coupe schématique explicative
espace public : déchets, mobiliers et jardins de certains habitants
cuisine, pièce d’eau et latrines de la maison
réservoir
relevés sur place, février 2019
R+1
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9 HABITAT RÉHABILITÉ
A Thaketa, en période de mousson, le rez-de-chaussé se retrouve inondé d’environ 1 métre d’eau. Dans la maison R+1 que nous avons relevée en saison séche, on a observé que le rez-de-chaussée n’est quasiment pas utilisé, le peu de meubles présents sont sur-élevés par des briques. Nous avons donc proposé de conserver la structure en bois, poteaux-poutres existantes et d’installer un système de passerelle amovible sous la maison. La passerelle permettant alors le passage des habitants en toute saison. Le rez-de-chaussée devient alors un lieu de passage dans lequel les élements naturels (ruisseaux, étang) sont respectés, ils traversent la maison, entourés d’un jardin et de terrasses pour les zones humides et de repos. Au niveau supérieur, on propose d’installer les chambres et lieux de vie. Nous avons remarqué que les espaces sont amovibles, aucun n’est uniquement consacré qu’à la cuisine, qu’au nettoyage, etc. Nous avons donc effectué un travail sur le mobilier, d’après le texte, Les Techniques du corps de M. Mauss. Le mobilier s’adapte donc aux nécessités des habitans.
BB’
AA’
Coupe BB’. Les espaces de cuisine et d’eau en terrasse
Plan proposé
Coupe AA”. Un système de passerelle sous la maison
10 HABITAT
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COMPRENDRE UN TERRITOIRE DE L’AILLEURS SE RÉUNIR AU BORD DE L'ÉTANG :
ADAPTATION DE L’EXISTANT
Plan proposé
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11 HABITAT
A côté de l’étang, un ensemble d’habitations a été construit par une cinquantaine d’habitants sur un terrain prêté par le gouvernement. Les habitants ne disposent cependant pas de droit d’occupation et peuvent être “déplacés” à n’importe quel moment. Les problématiques sont extrêmement nombreuses sur le site, nous avons donc consacré une longue phase à l’analyse du lieu, relevant à la main les dimensions des maisons, les matériaux utilisés, la matérialité des sols ainsi que les habitudes des habitants. Lors des relevés, nous avons constaté que la surface minimum d’une maison est de 6 mètres carré pour une famille. Lors des entretiens, les habitants nous confient leur volonté de rester sur le site, la proximité de l’étang et l’élevage d’animaux, donc la proximité avec les marchés leur assurent une stabilité vitale. Les maisons étant en très mauvais état, nous avons proposé, dans le cadre du projet, un phasage consistant en la démolition et la reconstruction des maisons à partir des mêmes matériaux. 1ère démolition
construction d’une structure de chantier et de logement temporaire
construction d’un 1er ensemble d’habitations mise en place d’une aire de chantier
construction d’un 2e ensemble d’habitations
salle communale
Phasage Processus de reconstruction du village
réservoirs
12 HABITAT
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COMPRENDRE UN TERRITOIRE DE L’AILLEURS SE RÉUNIR AU BORD DE L'ÉTANG :
UTILISATION DE L’ESPACE
Coupe AA’. Système de passerelles reliant les 3 habitations et occupation de l’espace par les habitants
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13 HABITAT
Toutes les maisons relevées sont sur pilotis et le schéma spatial est quasiment le même : une première terrasse, qui permet de se déchausser puis une salle dans laquelle des moustiquaires sont tendues et les activités quotidiennes ont lieu, une seconde terrasse, à l’arrière de la maison, servant aux activités humides. Cette dernière terrasse est reliée à un passage sur pilotis menant aux latrines (cabanon au dessus de l’étang). Nous nous sommes fortement inspirées de ce schéma dans nos propositions. Les maisons présentées ci-dessous partagent un système de passerelle et un bassin en commun (par soucis de place sur le site) mais chaque habitation dispose de latrines. D’autres part, même si l’eau courante et l’électricité sont pensées dans le phasage, nous conservons des espaces dédiés aux jarres utilisées traditionnellement par les habitants pour stocker l’eau.
Coupe BB’. Les différences de niveaux permettent l’accueil des animaux et des espaces ombragés pour les habitants
AA’
BB’
Plan RDC. Le bassin au centre des 3 habitations
14 HABITAT
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COMPRENDRE UN TERRITOIRE DE L’AILLEURS SE RÉUNIR AU BORD DE L'ÉTANG :
LA PRATIQUE DE L’ESPACE
BB’
AA’
Plan des possibilités d’assemblage des habitations
Coupe BB’
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15 HABITAT
Dans les deux propositions présentées nous souhaitions que la famille puisse obtenir une surface d’habitation plus importante. Nous avons donc pensé les circulations afin que les espaces puissent s’assembler. En Birmanie plus généralement en Asie, l’utilisation du bat-flanc est commune. C’est une pièce de bois permettant de réaliser la plupart des activités quotidiennes hors de l’eau et des insectes. Nous avons donc pensé les habitations avec ces éléments. Notre décision de proposer deux types d’habitations différents découle d’une volonté d’insertion dans le paysage de Thaketa mais également la nécessité de conserver de nombreuses places et espaces dédiés aux activités autour de l’eau (pêche, aquaculture, nettoyage, culte) et des animaux.
Coupe AA’
16 ÉQUIPEMENT
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COMPRENDRE UN TERRITOIRE DE L’AILLEURS UN ÉTANG DE LAGUNAGE DANS LA VILLE
Axonométrie du site. Au centre, on observe la progression du remblai sur l’étang cultivé
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17 ÉQUIPEMENT
Nous avons passé beaucoup de temps autour de cet étang. Quelques familles installées dans des maisons sur pilotis pratiquent l’aquaculture, les récoltes sont ensuite vendues au marché. Cependant, depuis quelques années la ville tente de racheter ce terrain afin de remblayer et construire de nombreux immeubles. C’est un problème récurrent à Thaketa où les maisons et bassins sont détruits au profit de l’urbanisation. Au cours de notre arpentage nous avons constaté que les bassins dans lesquels aucune culture n’est pratiquée par les habitants, sont utilisés pour la baignade mais également pour l’évacuation de déchets en tous genres. Nous avons donc proposé sur ce terrain un bassin de baignade entouré de différents bassins de phytoremédiation et d’une couverture en bambou permettant la réception des habitants pour les rassemblements religieux mais également un espace de sport, demande récurrente de la part des habitants.
Photographies des cultures sur eau, des habitants lors de la récolte et d’une maison donnant sur l’eau
18 ÉQUIPEMENT
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COMPRENDRE UN TERRITOIRE DE L’AILLEURS ADAPTATION AU SITE
Plan d’insertion du projet, continuité des passages et disposition des bassins
Coupe AA’. Enchainement des différents bassins
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19 ÉQUIPEMENT
Nous avons donc décidé de déblayer la friche et d’y installer un ensemble de bassins dans lesquels les plantes permettent au final d’obtenir un bassin apte à la baignade. La terre du remblai permet un terrassement des bassins, pour un écoulement naturel. Au point le plus haut se situe l’espace couvert de réunion et de jeu. Celui-ci offre des vues sur les bassins mais surtout sur l’ensemble de l’étang.
2. Bambouseraie
1er bassin d’épuration
1. Eau de l’étang de laguage
Bambous
Phragmites australis Roseau commun
Acorus calamus Acore commun
Iris pseudacorus Iris des marais
3. Bassins
d’épuration Plantes épuratrices
5. Bassins de baignade Scirpus sylvaticus Scirpe des bois
Carex riparia Laîche des rives
Sparganium erectum Rubanier ramifié
4. Bassin d’affinage et de pêche
Carex acutiformis Typha angustifolia Laîche des marais Massettes
Glyceria maxima Phalaris arundinacea Glycérie aquatique Alpiste faux roseau
Principes de fonctionnement des bassins de phytoremédiation Epuration de l’eau de l’étang de lagunage.
Guppy
20 ÉQUIPEMENT
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COMPRENDRE UN TERRITOIRE DE L’AILLEURS PÉRÉNISATION DES PRATIQUES
Coupe
Stade
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21 ÉQUIPEMENT
Notre parti pris pour ce projet consista en un acte symbolique, déblayer le remblai mais permet également la conservation des pratiques autour de l’étang et dans Thaketa : la pêche, la baignade, la culture, les maisons en bois sur pilotis. La Birmanie étant un pays en plein développement est en proie aux promoteurs immobiliers. Il nous semble important de conserver et mettre en valeur les caractéristiques d”un endroit et les pratiques des habitants.
Vue depuis le bassin de natation
Piscine
Eaux de lagunage