Recherche à partir d’un événement communautaire Park(ing)Day 2015 Conseil Communautaire NDG
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MOTS-CLÉS : Aménagement, espace public, parc public, sécurité, implication citoyenne, événement communautaire.
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Coordination générale Andrés Toro Assistant de recherche Jorge Garza Cartes préparés par Kimberly Salt Vidéo préparé par Timothy Hunting Révision Annie Gosselin Directrice du Conseil Communautaire Halah AL-Ubaidi Coordination des secteurs Fielding-Walkley Nicole Fornelli Benny Farm Sharon Sweeney, Annick Munyana St-Raymond Steve Charters Westhaven Lora Milusheva
Montréal, Octobre 2015 3
TABLES DES MATIÈRES
Introduction du Secteur NDG 1. Planification de l’événement 2. L’événement 3. Méthodologie 4. Cadre théorique 5. Résultats 6. Conclusions Bibliographie
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Recherche à partir d’un événement communautaire Park(ing)Day 2015 Conseil Communautaire NDG
Andrés Toro Montréal, Octobre 2015
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Introduction du Secteur NDG
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La population totale en 2011 dans le quartier NDG était de 67 228 personnes. La superficie est de 8,8 km2, et la densité de 7639,5 hab. /km2. Selon le Plan stratégique 2013-2016, il y a quatre secteurs ciblés (vulnérables) dans NDG: Westhaven, Saint-Raymond, Benny Farm et Fielding-Walkley. La somme de la population dans les quatre secteurs est de 19 277, et elle est distribuée dans les quatre secteurs comme suit: Westhaven 2490, St-Raymond 3195, Benny 2359, Walkley 11233 (source: Milusheva, 2013).
L’âge moyen de la population dans les quatre secteurs est d’environ 30-40 ans. Fielding-Walkley est le secteur avec l’âge moyen le plus élevé (38.8), suivi par SaintRaymond (38.2), Benny Farm (37.95) et Westhaven (32.5). S’il est vrai que Fielding-Walkley accueille la population la plus âgée, Saint-Raymond accueille la plus grande quantité de personnes entre 50 et 64 ans, et Benny entre 65 ans et plus. La concentration la plus grande d’enfants et adolescents entre 0 et 17 ans se trouve à Benny Farm.
Cadre (1) (Source : Recensement, Milusheva, 2013).
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Cadre (2) Source: Origin-Destination Survey, Results for 2008 dans Milusheva, 2013 Également, le Plan stratégique souligne des éléments liés à la mobilité des secteurs de NDG, tels que: L’utilisation de la voiture est plus évidente dans le secteur de St-Raymond avec 39 % d’utilisateurs, suivi par Fielding-Walkley avec 30.9 %. Fielding-Walkley est le secteur où les gens se déplacent plus à pied (16.4 %), suivi par Benny Farm (16.2 %) et Westhaven (8.4 %). L’utilisation de bus STM est plus remarquable à Westhaven (25.3%) et Saint-Raymond (12. 6%). Westhaven est le secteur où les gens utilisent plus le métro (9.6 %) et le secteur où les résidents se déplacent le plus en transport public. Au contraire, Saint-Raymond est le secteur qui utilise moins le métro (4.7 %). C’est également le secteur où les résidents utilisent moins le transport public. Fielding-Walkley est le secteur où les résidents se déplacent le plus en transport actif.
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Planification de l’événement La structure du document est présentée comme suit: la section 1 contient les objectifs, la planification et le déroulement de l’événement «Park(ing) Day 2015». La section 2 soulève les commentaires sur les enjeux liés à l’espace public du quartier Notre-Damede-Grâce. Une troisième section contient la méthodologie utilisée pendant la mise en œuvre de l’événement, notamment la réalisation des sondages et l’enregistrement vidéo des activités. Le cadre théorique utilisé pour ce rapport est expliqué dans la section 4. Cette information est essentielle pour mieux comprendre les enjeux en lien avec l’espace public à Notre-Dame-de-Grâce, ainsi que la perception et l’appropriation qu’ont les gens de l’espace public. Ces concepts servent à planifier une future intervention durable. La section 5 contient les résultats recueillis à travers des sondages et l’enregistrement vidéo, ainsi que les commentaires des coordinateurs de l’événement. Cette section contient aussi les recommandations pour améliorer la qualité et l’appropriation des espaces publics à chaque secteur. Les conclusions sont trouvées dans la sixième section. La liste des références est ajoutée dans la section 7.
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1. Le concept de Park(ing) Day « Le Park(ing) Day est un événement annuel qui se déroule dans 162 villes réparties dans 35 pays à travers le monde. Il rassemble des artistes, citoyens, élus et organisations afin de transformer temporairement des cases de stationnement en lieux publics conviviaux. L’objectif principal de la réappropriation de ces cases est d’animer, de manière ludique et festive, un débat à propos du potentiel que pourrait offrir ces espaces de stationnement si nous en faisions une gestion optimale. Cet événement est donc l’occasion, une fois par année, de mener une réflexion citoyenne sur le rôle de l’automobile et la monopolisation de l’espace public pour un usage privé » (parkingdaymontreal.org).
Objectifs de l’événement Sur la basse des enjeux tels que : L’appropriation de l’espace public. La sécurité des piétons. Encourager le transport actif. La mise en œuvre du Park(ing) Day s’est fait en tenant compte des objectifs suivants : Un premier objectif est de comprendre les problématiques des secteurs vulnérables à NDG, telles que le manque des espaces publics et d’équipement de loisir, la
coexistence entre les riverains, le trafic des voitures et de l’insécurité routière, entre autres. Cet évènement nous sert à comprendre les problématiques avant mentionnées à partir de la recherche à basse sur anciens rapports faits et d’une communication avec les différents partenaires de NDG, permettant ainsi d’avoir un dialogue le jour de l’évènement entre le Conseil Communautaire et les riverains de chaque secteur. Ce dialogue permet de connaitre leurs besoins en ce qui concerne l’espace public, dans le but de pouvoir recommander une solution durable. Un deuxième objectif est de donner le coup d’envoi pour développer de futurs travaux de recherche qui favorisent la création des communautés à échelle humaine, l’appropriation de l’espace public et la sécurité du piéton dans les secteurs vulnérables. Nous avons fait le Parking Day dans les quatre secteurs vulnérables du Plan stratégique 2013-2016 : Westhaven, Saint-Raymond, Benny Farm et FieldingWalkley. Dans chaque secteur, nous avons développé des activités communautaires dans certains lieux problématiques. Ces activités ont un lien avec les problématiques identifiées par les coordinateurs et bénévoles pendant l’organisation de l’évènement. Les critères de sélection des points d’intervention sont liés aux endroits névralgiques de chaque secteur, dans le but de montrer une idée pilote sur une possible intervention future. 10
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Westhaven Localisation : Av. Elmhurst et Av. Trenholme. Problématiques : Manque de sécurité piétonnière, et de mobilier urbain dans le parc public. Transformation et vision : Sensibiliser la population à la nécessité d’espaces publics dans le quartier Westhaven. Nous avons tenté l’expérience en créant (construire) un espace de rencontre, où les gens peuvent s’asseoir, lire ou tout simplement prendre un repas tout en profitant de l’espace vert disponible dans le quartier.
Localisation : Coin Boul. Benny et Av. de Monkland. Problématique : Manque d’intégration sociale dans le secteur. Transformation et vision : La participation des citoyens et les espaces publics. Activités pour : - Sensibiliser à l’importance de l’espace public dans Benny Farm. - Mettre différents talents en valeur (promouvoir des artistes locaux). - Sensibiliser les résidents aux prochaines élections.
Saint-Raymond Localisation : Chemin Upper Lachine et Av. Oxford. Problématique : Développer communautés à échelle humaine.
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Transformation et vision : Café SaintRaymond, un nouveau café éphémère. Discussion sur le manque de sécurité piétonnière. 11
Fielding-Walkley Location : Av. Fielding et Av. Walkley. Problématique : Manque d’espaces de loisir dans le secteur. Transformation et vision : Imaginer ensemble un espace public pour FieldingWalkley qui encourage les résidents locaux à sortir et à rencontrer leurs voisins.
L’IMAGE DE L’ÉVÉNEMENT ET pièces graphiques
Poster
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Activités Les activités dans les quatre secteurs ont étaient accompagnes des sondages pour l’élection 2015 « élections nomades » pour plus d’information consulter www.ndg.ca 13
L’événement
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2. Démarche de l’événement Trois étapes ont été suivies pour l’aménagement de chaque point d’intervention. Premièrement, nous avons récupéré des palettes de bois pour construire le mobilier du Park(ing) Day. La construction du mobilier public a fonctionné comme un atelier pour engager les résidents de chaque secteur dans la création de l’espace public. Deuxièmement, l’arrondissement de NDG nous a facilité l’obtention des permis, et nous a fourni du mobilier complémentaire pour aménager les espaces de stationnement (banques, barrières de sécurité et poubelles pour chaque secteur). Troisièmement, dans chaque secteur il y a eu au moins un coordinateur engagé à travailler avec les résidents et les partenaires du secteur. Donc le rôle de chaque coordinateur était de : — Aider au choix des localisations appropriées (dans chaque secteur). — Faciliter le contact avec les partenaires de chaque secteur. — Coordonner et communiquer l’événement avec les différents partenaires de NDG tel que les centres communautaires, les résidents, les écoles, les commerces des proximités, ainsi que contacter des artistes du secteur pour une performance pendant l’événement, selon le cas. — Collaborer à l’aménagement et la mise en place du mobilier.
Le budget de l’événement a été distribué dans les domaines suivants: le transport, les outils, la nourriture, la décoration, les éléments pour la construction avec du bois (palets), l’impression d’affiches et dépliants, et le budget pour payer aux bénévoles.
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Des recommandations pour les prochains Park(ing)Day Améliorer la planification de l’activité de construction du mobilier avec les résidents : Il est recommandé d’organiser une communication plus tôt avant l’événement, dans le but de recueillir plus de participants. De plus, une meilleure planification contribue à mieux choisir les matériaux de construction. Pour améliorer l’intégration de l’équipe, il est important d’engager des bénévoles qui travaillent sur des tâches telles que : - le transport des matériaux - la construction du mobilier - la réalisation des enquêtes Améliorer la distribution des tâches avec les coordinateurs de chaque secteur : Il est recommandé d’organiser un budget général des quatre secteurs, dans lequel tous les matériaux, la nourriture et la décoration sont inclus. Il est également suggéré d’acheter ces éléments plus tôt.
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MĂŠthodologie
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3. Sondages Quatre types de sondages ont été réalisés auprès des résidents de chaque secteur pour mieux connaître les enjeux qui affrontent en matière de la qualité des espaces publics et la vie sociale.
relation entre les résidents et l’utilisation de l’espace public. Ces sondages sont également importants pour proposer la création de communautés à échelle humaine visant l’intégration sociale.
Chaque sondage a été modifié pour qu’il soit adapté aux besoins des secteurs. Les sondages sont basés sur les problématiques identifiées grâce aux commentaires des partenaires et aux documents recueillis par le Conseil Communautaire depuis 2008.
Les sondages révèlent des thèmes communs qui doivent être reconnus pour comparer le rôle de l’espace public dans chaque secteur. Le jour de l’événement, nous avons recueilli des commentaires additionnels de la part des résidents pendant la réalisation des sondages. Les paragraphes ci-dessous présentent une étude des résultats des sondages dans ces locations.
Il convient de noter qu’autour de 50 sondages ont été recueillis pendant l’événement. Ces sondages ont été distribués avec la collaboration des bénévoles et responsables de l’événement dans chacun des 4 emplacements du Parking Day. Bien que ces résultats contribuent à mieux comprendre l’opinion des résidents en matière d’utilisation de l’espace public, de sécurité et de socialisation. Ces opinions représentent seulement les idées des personnes passées en entrevue. De plus, ils comprennent un petit pourcentage de l’opinion publique. Par conséquent, les opinions exprimées ici ne sont pas destinées à représenter l’opinion générale de la population de NDG. Toutefois, ces sondages constituent une première étape pour comprendre la
Vidéo Vous pouvez regarder la dynamique de l’événement dans les quatre secteurs ici :
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https://vimeo.com/142526414 _______________________________________
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Cadre thĂŠorique
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4. Espace public : -Espaces verts (parcs, jardins communautaires). -Espaces récréatifs/de relaxation (parc, plaza, espace sportif, terrains de jeux, musées). -Bibliothèques, centres communautaires (espaces équipés qui donnent un service). -Espaces favorisant la mobilité (trottoirs, pistes cyclables, rues). -Bureaux publics (hôpitaux, bureaux de l’administration publique : arrondissement, centres éducatifs).
L’importance de l’espace public Andrés Toro, 2015, Régénération urbaine De nombreux auteurs parlent d’espace public non pas seulement comme un lieu physique, mais aussi comme un lieu qui laisse place à la vie sociale. Ainsi, les espaces publics permettraient une appropriation citoyenne d’un lieu, ce qui est un des objectifs de la vie communautaire. Dans Citizenship and Public Space (1998), Borja indique que l’espace public possède une dimension socioculturelle. Il s’agit d’un endroit, où des gens très variés peuvent interagir et se réunir. Ces espaces laissent ainsi place à l’expression citoyenne qui peut se manifester à travers une contemplation individuelle, une simple conversation, mais peut aussi aller jusqu’à des manifestations artistiques ou des activités communautaires. Aussi, Ash Amin, dans Collective culture and urban public space (2006) affirme qu’au sein de l’espace public, la socialisation entre citoyens permet l’acceptation générale
des codes de conduite et la formation d’une culture civique grâce à l’accès aux ressources publiques collectives. En effet, le fait de partager un espace avec d’autres personnes signifie accepter la présence de différents styles de vie (Gehl, 2012). Tonnelat (2010) apporte une autre dimension en se référant à l’espace public comme étant l’incarnation de la nature dans la ville, ce qui encourage la pratique de loisirs, permettant ainsi de trouver un répit face à l’agitation quotidienne. Cette idée est renforcée par Jan Gehl (2012) qui considère que l’espace public sert à faire des activités qui permettent de sortir de la routine. Quatre impacts positifs peuvent être associés à la création d’espaces publics. Ces impacts concernent l’économie, la santé et le bien-être, la socialisation, et l’environnement (Carmona et al., 2011). Du point de vue économique, la création d’espaces publics représente un coût
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important, mais cela peut être plutôt considéré comme un investissement, car, sur le long terme, la croissance économique autour de ces espaces peut être stimulée (Frontier Economics 2004). Concernant la santé, ces espaces encouragent les activités physiques, ce qui a un effet bénéfique sur la santé physique et mentale (en lien par exemple avec la gestion du stress) (Harting et al. 2003 ; Halpern 1995). Par ailleurs, la socialisation engendrée par ces espaces peut aider à réduire la criminalité et les comportements antisociaux dans le quartier ou l’agglomération (Carmona et al., 2011). Enfin, ces espaces ont des effets positifs sur l’environnement, car ils encouragent l’utilisation de modes de transport durables (Gelh, 2012) et améliorent la qualité de l’air en réduisant les îlots de chaleur (Littlefair et al. 2001 ; Shashua-Bar and Hoffman 2000; Upmanis 2000).
Caractéristiques des espaces publics Pour comprendre une intervention sur l’espace public. Les espaces publics ont quatre caractéristiques qui définissent l’aménagement de son espace (Bassand et al., 2001). La première concerne la mobilité : elle est liée à l’accessibilité et la perméabilité de l’espace public, c’està-dire de quelle façon les gens peuvent accéder à l’espace public. La deuxième caractéristique se réfère aux usages civils, c’est-à-dire les manifestations et événements festifs et culturels qui ont lieu dans l’espace public. La troisième caractéristique est la sociabilité, ce 21
qui signifie la manière dont les individus agissent en tant que société. Enfin, la dernière caractéristique met de l’avant l’identité. Celle-ci est liée à la forme physique de l’espace public et se constitue par rapport aux trois premières caractéristiques (Bassand et al., 2001). Ces quatre caractéristiques servent à saisir l’utilisation et la fonction de l’espace public, ainsi que ces caractéristiques sont importantes pour favoriser la fréquentation d’une intervention sur l’espace public.
La saisonnalité dans l’espace public Par ailleurs, un espace public n’est pas uniforme, dans le sens où son utilisation change en fonction du moment de la journée et de la saison. La fréquentation de l’espace public est influencée principalement par le moment de la journée, le bruit, le climat et la qualité de la lumière (Borja, 1998). L’utilisation d’un espace public en fonction du climat est particulièrement importante et peut varier d’un pays ou d’une région à l’autre (Kevin Lynch, 1982).
L’utilisation et l’inclusion Selon Borja, l’utilisation et l’inclusion partagent des traits sociaux communs. L’espace public donne la possibilité de l’inclusion sociale à partir de la disposition de moyens physiques. Ainsi, « la qualité de l’espace public peut être évaluée, surtout, par l’intensité et la qualité des relations sociales que ce dernier
suscite » (traduction libre, Borja, 1998). Cette qualité se basse sur l’intégration de différents types de comportements et sur sa capacité à stimuler le bien-être et l’expression culturelle.
Les activités dans l’espace public D’après Gehl, il y a trois types d’activités de la vie quotidienne qui ont lieu à l’espace public : les activités nécessaires, les activités optionnelles et les activités sociales. Les activités nécessaires sont influencées par la qualité physique de l’environnement en raison du fait que ces activités sont nécessaires pour la vie habituelle. Par exemple, il peut s’agir d’aller à pied au travail ou à l’école, attendre l’autobus ou acheter de la nourriture. Les activités optionnelles sont réalisées si le temps et le lieu y sont propices. Par exemple, il peut s’agir de marcher dans la rue ou d’être assis sur un banc et lire le journal. Finalement, les activités sociales dépendent de la présence des autres dans l’espace public. Il est question d’activités occasionnelles et spontanées comme des conversations ou des activités communautaires. Les activités sociales dépendent de la présence d’autres personés dans l’espace public comme des discussions, activités communautaires, etc. (Gehl dans Carmona et al., 2008). L’importance du fonctionnement des espaces publics afin d’analyser le rôle de ces espaces dans chaque secteur et proposer des recommandations appropriées selon le cas.
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Le secteur Benny Farm est un quartier qui présente des problématiques en matière d’intégration sociale et de participation citoyenne. Ce secteur est constitué principalement de propriétés construites pour les anciens combattants de la Deuxième Guerre mondiale et leurs familles dans les années quarante et cinquante. (Canada, 2006).
Le but de l’événement dans ce secteur était de favoriser l’intégration et la socialisation. Le parc Benny a été choisi du fait de sa popularité parmi les résidents du quartier, ainsi que pour sa représentation comme point de rencontre multiculturel. De plus, la création du Parking Day à Benny Farm est une manière d’inviter les résidents à s’engager à travers des activités communautaires développées par le Conseil. Chaque activité repose sur un but : - Sensibiliser sur l’importance de l’espace public dans le quartier de Benny Farm. - Promotion des artistes locaux : mettre différents talents en valeur. - Tableau d’information sur les élections : sensibiliser les résidents aux prochaines élections. Ces
activités
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informations afin d’identifier les préoccupations des participants liées à l’utilisation de l’espace public. Une observation intéressante est celle qui concerne le profil des participants. Grâce aux événements passés organisés par les organismes communautaires de NDG, ainsi que grâce aux commentaires recueillis à travers des sondages, nous avons constaté que la plupart des participants vivaient dans les bâtiments résidentiels de Benny Farm. En accord avec l’objectif de favoriser l’intégration et la socialisation dans le domaine public, 10 sondages ont été menés pendant les activités du Parking Day à Benny Farm. Les personnes interrogées ont en moyenne entre 35 et 64 ans. La prochaine section montre les résultats du sondage, et les commentaires des coordinateurs et bénévoles pendant la réalisation de l’événement.
L’utilisation des espaces publics l’intégration sociale à Benny Farm
et
Le sondage a fourni des renseignements importants afin de mieux comprendre l’utilisation de l’espace public à Benny Farm. Les résidents ont commencé par exprimer les raisons qui les ont amenés à visiter un espace public. Ils ont ainsi
indiqué qu’ils préfèrent se rendre dans des espaces publics pour profiter de la nature et de la qualité de l’air. Une autre raison est la possibilité de sortir de la maison et d’utiliser le mobilier urbain disponible. Par exemple, ils ont mentionné qu’ils aiment bien profiter des terrains de jeux pour les enfants et des espaces sportifs tels que la piscine du Parc Benny. Les espaces publics les plus fréquentés par les résidents sont les espaces verts et les espaces équipés de mobilier urbain pour enfants : terrain de jeux, tables de jardin, bancs. Les résidents interviewés ont mentionné que la présence d’espaces pour s’asseoir est un élément qui manque dans les espaces publics de Benny Farm.
coordinateurs et bénévoles, les résidents de l’avenue Westhill ont été la population la moins représentée au cours des activités du Parking Day.
Les réseaux sociaux jouent un rôle fondamental dans la communication et l’intégration entre les résidents de Benny Farm et les organismes qui gèrent les activités communautaires. Les résultats du sondage indiquent que les résidents aiment bien utiliser les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter pour s’informer sur les événements communautaires.
En ce qui concerne les activités communautaires pour favoriser l’intégration et la socialisation, les activités culturelles sont les plus attrayantes pour les personnes interrogées sur l’engagement dans la communauté. Cependant, ils ont proposé aussi l’organisation d’activités familiales et d’ateliers culturels pour renforcer l’intégration sociale.
La participation parmi les résidents du quartier a été signalée par les coordinateurs comme une situation à suivre. Selon les observations des 26
Recommandations L’intégration sociale, améliorer activités communautaires
les
Bien que le secteur possède assez d’espace public pour favoriser la coexistence entre les diverses populations de Benny, nous avons constaté qu’il est recommandable d’améliorer l’intégration sociale de Benny Farm, et ainsi de mettre en valeur ses espaces publics. Nous savons que pour arriver à des recommandations dans cet enjeu, il faut faire de la recherche plus à fond. Cependant, nous allons concentrer nos recommandations qui encouragent des activités qu’impliquant un important rayon de la population de ce secteur (âge, genre, etc.). — Les activités culturelles doivent impliquer toute la population, par la suite ce type d’activité peut être lié à des ateliers de peinture, musique, danse, agriculture, ou différentes manifestations artistiques. — Nous considérons qu’il est favorable que les résidents s’approprient l’espace public. Un aperçu peut être d’encourager les partenaires communautaires du secteur à impliquer les résidents dans la planification des événements et dans leur déroulement.
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— Ainsi il est recommandé que l’événement traite d’enjeux à améliorer dans le secteur dans le but d’impliquer la communauté et surtout de donner de l’importance (pouvoir) à la communauté. — Il est intéressant de créer des événements éphémères sur l’espace public qui permettent d’avoir une nouvelle perspective sur la disposition de cet espace et aussi sur la possibilité de créer de nouvelles activités communautaires dans le secteur. Par exemple Park(ing)Day, Restaurant Day. — Il est conseillé d’organiser une recherche plus concentrée sur l’intégration sociale dans le secteur de Benny. Cette recherche peut se concentrer sur le type de population, les activités de la population, ses loisirs entre autres.
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-Voir les sondages dans les annexes p. (48)
Onze sondages ont été menés pendant les activités du Parking Day à SaintRaymond. Les personnes interrogées ont en moyenne entre 30 et 39 ans. La prochaine section montre les résultats du sondage et les commentaires des participants au sujet de la sécurité routière dans les rues et les espaces publics. Trois éléments ressortent comme non favorables pour la sécurité routière à Saint-Raymond :
Le premier élément est l’existence de deux intersections névralgiques dans le secteur. Il y a une intersection à cinq voies entre l’autoroute 15, chemin Upper Lachine, boulevard de Maisonneuve et boulevard Décarie. Située du côté sud du boulevard Décarie, au sud de cette intersection, il existe aussi un passage pour le chemin de fer. Il y a une autre intersection à quatre voies entre le boulevard Girouard et chemin Upper Lachine. Les deux intersections sont des points névralgiques, car elles sont des points de passage est-ouest, et elles fonctionnent comme des artères d’incorporation des véhicules à l’autoroute Décarie.
Le deuxième élément est la circulation des camions et la limite de vitesse
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dans la rue Saint-Jacques et le chemin Upper Lachine. La rue Saint-Jacques fonctionne comme délimitation entre le secteur résidentiel et le secteur industrielcommercial. La limite de vitesse maximum dans la rue Saint-Jacques est de 50 km/h. Cette limite de vitesse est assez haute et ne favorise pas un aménagement amical pour les piétons (Sightline Institute). Bien qu’il faille reconnaître qu’il existe un trafic de fret dans la zone, la solution n’est pas une interdiction de la circulation de ces véhicules, mais la mise en œuvre de mesures favorisant une circulation en harmonie avec les piétons, telles que des bandes rugueuses ou des passages pour piétons. Le chemin Upper Lachine est une rue qui présente un passage important de véhicules et où la vitesse minimale est de 40 km/h dans le secteur résidentiel. La plupart des commerces de cette artère sont situés entre l’avenue Girouard et la rue Melrose.
La qualité de l’entretien des rues à Saint-Raymond est le troisième élément signalé dans le sondage. Les personnes enquêtées ont indiqué que le manque d’entretien de la rue Saint-Jacques était la principale cause du problème de sécurité routière. Ce manque se manifeste à travers un aménagement qui n’est favorable ni aux piétons ni aux cyclistes. Par exemple, la qualité des trottoirs n’est pas uniforme dans cette rue.
Recommandations
Dans le secteur, il y a une diversité des usages de l’espace public (variété de commerces, équipement public (la future École St-Raymond, L’École Étoile Filante, parc George-St-Pierre, Centre communautaire St-Raymond). Une densité résidentielle forte due à de nombreux bâtiments de deux étages ou plus. Plusieurs mesures ont été proposées pour favoriser une échelle plus humaine dans le quartier. La première consiste à créer un café éphémère pour fournir aux résidents des espaces de socialisation favorisant la créativité. Une deuxième mesure visant à donner une échelle plus humaine au quartier consiste à améliorer la mobilité à SaintRaymond. Le tunnel Melrose un des seuls passages piétonniers entre le nord et sud du quartier. Les participants ont expliqué que l’absence d’éclairage ainsi que la largeur du tunnel ne sont pas des éléments accueillants. La construction d’une piste cyclable sur Le Chemin Upper Lachine est une alternative suggérée par les personnes interrogées afin d’encourager la mobilité active à Saint-Raymond. C’est pour cela que nous croyons au potentiel de développement d’une piste cyclable sur le chemin Upper Lachine.
améliorations par rapport à la sécurité routière, située entre l’avenue Girouard et le boulevard Cavendish. La plupart des résidents pensent qu’il est favorable d’encourager les aménagements pour la mobilité à pied et le transport actif. De cette façon, la circulation dans ce secteur se trouve améliorée. Il est favorable d’encourager le développement d’un quartier à échelle humaine, attrayant pour le transport actif et la socialisation. Pour cela, nous considérons qu’il faut traiter l’échelle humaine à différentes dimensions, telles que :
— Réduire la limite de vitesse sur la rue St-Jacques. Dans le but d’avoir « plus de sécurité, davantage de fluidité, moins de bruits. Comment ? Marquages au sol, petits ronds-points, réorganisation du stationnement ou rétrécissement de la chaussée. Les voies principales de liaisons inter quartiers et d’accès au centreville restent quant à elles à 50 km/h. En France, des études ont démontré qu’une réduction de 25 % de la vitesse retranche trois décibels. L’effet est similaire à avoir le nombre de véhicules sur la route divisé par deux ». (La presse, 20 septembre 2014)
Dans le sondage, les résidents de Saint-Raymond ont demandé des
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Planification d’une piste cyclable situe sur Chemin Upper Lachine.
- Il est recommandé de développer le commerce de proximité du secteur entre l’avenue Girouard et Harvard. Ainsi que des endroits, type café, terrasse, coops.
Exemple.
Exemple.
— Améliorer l’utilisation du transport actif
Source : Ville de Gatineau. Rue Laval : futur lieu de rassemblement à Gatineau.
— Encourager la marchabilité du secteur Mettre en place des aménagements qui favorisent la sécurité des piétons par exemple de traitement pour réduire la vitesse de la rue Upper Lachine, à l’aide de stratégies de traffic calming.
— Planifier la connexion du Tunnel Melrose avec le Chemin Upper Lachine. Dans le but de mettre en valeur la perméabilité du secteur à partir de la marchabilité (entre le sud et le nord du quartier). Ainsi que de mettre en valeur la structure de ce passage comme un élément symbolique du secteur.
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-Voir les sondages dans les annexes p. (48)
Les résidents interrogés pensent qu’il manque de mobilier urbain pour les activités sportives et de relaxation. En outre, ils ont indiqué qu’il manque aussi d’espaces pour les enfants pour qu’ils profitent de l’espace public.
Douze résidents ont été interrogés pendant l’événement. L’âge des participants à Westhaven est plus diversifié que dans les autres secteurs. Environ cinq participants ont entre 18 et 34 ans, deux personnes ont entre 35 et 49 ans et deux autres personnes ont 65 ans et plus. Les paragraphes suivants présentent les commentaires des participants de Westhaven en ce qui concerne la qualité des espaces publics.
La perception de la qualité des espaces publics est acceptable parmi les participants de Westhaven. Cependant, ils ont indiqué qu’il manque d’espaces publics dans le secteur, spécifiquement des espaces de relaxation (terrains de jeux, espaces verts, espaces sportifs) et des espaces pour la mobilité active (pistes cyclables). De plus, les participants pensent qu’il y a une relation disproportionnée entre la quantité de rues et la quantité des espaces publics à Westhaven.
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Les participants ont signalé l’éclairage des rues et la mobilité active à proximité du chemin de fer comme les principaux défis du secteur en matière de sécurité routière.
En ce qui concerne l’aménagement de l’espace public, les participants pensent que les trottoirs sont assez larges. Pour favoriser la fréquentation des espaces publics, les participants ont choisi la végétalisation, le mobilier pour activités sportives et les espaces permettant de s’asseoir comme éléments à inclure dans les espaces publics.
Recommandations Les principales conclusions des sondages dans la journée du Parking à West Haven sont le manque de mobilier urbain pour l’espace public et la sécurité pour les piétons Nous recommandons les orientations suivantes : 1. Sécurité pour les piétons Les participants ont choisi une meilleure signalisation dans les rues et des mesures de réduction du trafic comme mesures pour améliorer la sécurité routière à Westhaven. Selon une étude par le ministère des Transports en France. La vitesse limitée dans les rues résidentielles « ont démontré qu’une réduction de 25 % de la vitesse retranche trois décibels. L’effet ; c’est comme si le nombre de véhicules sur la route était divisé par deux » (La presse septembre 2014)
2. L’espace public — Réaliser des études concernant le type de sport qu’aimeraient ou que pratiquent le plus les résidents de Westhaven, dans le but de savoir de quelle façon aménager l’espace public du secteur comme le parc Coffee. — Encourager la recherche sur la gestion de projet des terrains « semi-privés », et possiblement les transformer en espaces publics. Deux exemples : l’espace vert à côté de la Gare de train Montréal Ouest (photo1), ou la ruelle verte située sur les rues Trenholme et Connaught en face du terrain de la Gare de train (photo2), dans le but d’aménager ces espaces en espaces de relaxation de type plaza. Photo1
— Encourager la convivialité entre les utilisateurs de voiture, le transport actif et les piétons. Dans le but d’améliorer la sécurité routière et avoir moins de bruit dans le secteur. En utilisant une stratégie de réduction de la vitesse dans les zones résidentielles avec la mise en place des marquages au sol et de la signalisation dans les coins.
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Photo 2
— Encourager les des sorties afin de pratiquer des activités sportives dans les secteurs avoisinants. Dans ce cas, la piscine et autres équipements sportifs se situant au parc Benny. Il est envisageable d’utiliser la communication graphique à partir de campagnes (poster, flyers, Facebook, etc.)
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-Voir les sondages dans les annexes p. (47)
Treize sondages ont été remplis pendant les activités du Parking Day à FieldingWalkley. Les personnes interrogées ont en moyenne entre 24 et 65 ans. On a demandé leur opinion au sujet de la qualité des espaces publics à FieldingWalkley. La plupart des participants ont répondu qu’ils pensent que la qualité des espaces publics à Fielding-Walkley est faible. Les personnes interviewées ont soulevé le fait qu’il serait nécessaire de favoriser la construction d’espaces verts à proximité du secteur. Les résidents de ce secteur ont à leur disposition un centre communautaire et un parc. Cependant, les participants du sondage ont mentionné le manque d’espaces verts comme un élément les dérangeant.
De même, les participants ont exprimé leur préoccupation à propos de la largeur de l’avenue Walkley. Selon les observations fournies par les coordinateurs et les bénévoles, la rue Walkley a une largeur de presque 10 m. Ce chiffre est supérieur à la moyenne des rues de Montréal (6 m). La plupart des participants ont commenté aussi que la quantité de rues est supérieure à la quantité des espaces verts dans le secteur. En ce qui concerne l’Espaces publics le manque d’espaces verts 37
et la largeur de la rue Walkley sont les principaux défis identifiés à FieldingWalkley pendant la mise en œuvre du Parking Day.
Les résidents de Fielding-Walkley ont choisi plusieurs endroits qu’ils considèrent comme les espaces publics qu’ils visitent le plus souvent. La plupart de ces endroits sont situés dans l’arrondissement Côtedes-Neiges—Notre-Dame-de-Grâce, à l’exception du Parc du Mont-Royal, situé dans l’arrondissement Ville-Marie.
On a demandé aux résidents d’identifier les types d’espaces publics qui font défaut dans le secteur. Deux types d’espaces publics ont été mentionnés : les espaces pour les enfants et les espaces verts. Une remarque importante est que les résidents ont présenté leur intérêt d’avoir des espaces verts qui offrent des possibilités de jeux et des éléments permettant de s’asseoir.
Le tableau ci-dessous indique les éléments physiques identifiés par les participants comme les plus importants à inclure dans les espaces publics. Ces éléments sont présentés par ordre d’importance, où 1 est le plus important et 5 le moins important :
Éléments physiques les plus importants à inclure dans les espaces publics à Fielding-Walkley 1
Aménagement et entretien des espaces verts
2
Possibilités de s’asseoir.
3
Éclairage des rues.
4
Accessibilité.
5
Présence d’art public.
On a également demandé aux résidents leur opinion sur les éléments non physiques qui manquent dans les espaces publics à Fielding-Walkley. Le tableau suivant présente ces éléments par ordre d’importance, où 1 est l’élément le plus important et 5 le moins important. Éléments non physiques les plus importants à inclure dans les espaces publics à FieldingWalkley 1
Sociabilité.
2
Sécurité.
3
Accessibilité d’espace public pour tous
4
Présence d’ateliers et d’événements communautaires.
5
Présence et disponibilité du personnel s’occupant des services publics.
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Les participants ont fourni des commentaires divers au sujet de la sécurité à Fielding-Walkley. Au moins deux participants ont commenté qu’ils se sentent en sécurité du fait de leur genre (ce sont des hommes). Deux autres résidents ont indiqué qu’ils se sentent en sécurité du fait de la vitalité de la vie sociale dans le quartier, particulièrement parce que la plupart des résidents se connaissent entre eux. Un autre résident a expliqué qu’il se sent en sécurité pendant la journée, mais qu’il faut améliorer l’éclairage des rues pour assurer une sécurité à tout moment.
Sept résidents pensent que la taille des trottoirs est assez ample pour les piétons. Cependant, la moitié des personnes interviewées pensent que l’élargissement des trottoirs est une bonne option pour favoriser la sécurité des piétons à Fielding-Walkley. Les résidents ont exprimé aussi leurs préoccupations visà-vis le manque d’espaces verts et de mobilier urbain à Fielding-Walkley. À propos des espaces verts, les résidents ont spécifié qu’il manque d’arbres dans les rues et des parcs à proximité de Fielding-Walkley. En ce qui concerne le mobilier urbain, les résidents ont mentionné qu’ils voudraient profiter d’un bon système d’éclairage des rues, ainsi que d’une bonne qualité des trottoirs et de ralentisseurs. Un aménagement qui
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favorise la végétalisation des rues est, selon les résidents, un aménagement plus sûr et, par conséquent, plus amical pour les piétons.
Recommandations Manque d’espaces de loisir Fielding-Walkley est un secteur où le manque d’espaces publics est évident car le parc plus près est le parc Loyola au sud du secteur. Aussi, on a constaté qu’il n’y a pas des ruelles vertes dans le secteur. Pendant la planification du Park(ING) Day, nous avons fait une visite de terrain. Nous avons remarqué sur la rue Fielding et l’avenue Montclair un espace possiblement « semi-privé » ou public. Nous avons remarqué qu’il y avait un groupe des résidents en train d’y discuter, ils y ont apporté des bancs pour s’asseoir. Nous pouvons interpréter cela comme un type d’appropriation de l’espace public, cela témoigne aussi de la nécessité d’un espace aménagé pour ce type d’activités dans le secteur.
Nous avons constaté pendant l’événement du Park(ING) Day un intérêt de la part des résidents pour pallier au manque d’espaces publics dans le secteur. Nous sommes conscients de deux aspects concernant la rue Walkley. La première c’est une démesure de la rue par rapport aux autres rues du secteur. La deuxième est que cette rue est utilisée pour le passage de voitures d’urgence. Malgré tout, nous avons constaté pendant des visites de terrain ainsi que le jour du Park(ING) Day, qu’il n’y a pas un passage important de ce type de voitures (pendant les 8 heures de l’événement, seulement une voiture d’urgence est passée devant notre installation).
Il est recommandé de tester pendant quelques jours, une intervention sur l’espace de stationnement dans l’objectif de savoir si l’espace est bien fréquenté et quel type d’activités sont les plus adaptées au secteur. Cette invention est recommandable sur la sur Walkley et Fielding pour plusieurs raisons :
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Localisation (pourquoi ici)
Type d’espace public
— cette intersection est située dans une place centrale du secteur où nous avons constaté des arrêts de bus, des commerces de proximité, un axe (important du secteur).
— Ainsi on considère que l’espace public approprié pour ce secteur est un espace de détente (de type plaza) ou les résidents peuvent échanger des idées ou simplement se relaxer. Exemples :
— La taille de la rue Walkley est démesurée en comparaison des autres rues du secteur. Elle a la capacité d’espace pour générer un espace pour le loisir.
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Sources : Urbabillard, Partager la ville
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— Il est recommandé de prendre en compte le type de population du secteur, pour arriver à planifier un espace plus sécuritaire et fréquentable.
— Il est recommandé d’organiser de nouvelles recherches sur les bases suivantes : le type d’activités de loisir auxquelles s’adonnent les résidents, l’emplacement où les résidents vont faire ces activités de loisir. (Cela dans le but de savoir quel type d’espace est nécessaire dans le secteur de Fielding Walkley).
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Conclusions
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6. Le but du Park(ING) Day 2015 était de promouvoir l’appropriation de l’espace public parmi les résidents, ainsi que de développer des activités centrées sur les enjeux spécifiques de chaque secteur. Dans ce contexte on a identifié les principaux enjeux des secteurs à NotreDame-de-Grâce à travers la mise en œuvre des sondages et les notes remplies par les coordinateurs. Ces enjeux sont la sécurité, l’appropriation de l’espace public, le manque de mobilier urbain et le développement urbain basé sur l’automobile.
pour les années suivantes. La création de cet événement contribue à renforcer la socialisation et la participation publique dans le milieu urbain. De nouvelles recherches peuvent être conduites dans la façon dont les inégalités sociales déterminent l’utilisation et la perception de l’espace public, en particulier dans les secteurs tels que Benny Farm et Fielding-Walkley. Une autre ligne de recherche est dans l’amélioration des réseaux de transport pour faciliter la mobilité à Saint-Raymond et Westhaven.
On a également identifié qu’on peut favoriser l’appropriation de l’espace public par la participation active et la communication parmi les acteurs qui travaillent dans le secteur : le Conseil Communautaire, les partenaires, les résidents et les autorités publiques. Par conséquent, il est nécessaire de maintenir une surveillance des enjeux identifiés dans le paragraphe précédent et d’examiner les recommandations proposées dans ce rapport. La création de communautés à une échelle humaine est un exemple d’une recommandation créant des milieux sécuritaires. Il est important de pouvoir offrir à ces communautés des rues et trottoirs nécessaires pour favoriser la circulation des piétons et le transport actif. Une autre recommandation est de continuer l’organisation de Park(ING) Day
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Bibliographie
- Kevin Lynch, 1981, A theory of good city form - Stéphane Tonnelat, (2010), The sociology of urban public spaces - Michel Bassand, Anne Compagnon, Dominique Joye, Véronique Stein, (2001). Vivre et créer l’espace public - Matthew Carmona, Claudio de Magalhaes and Leo Hammond, 2008, Public space The management dimension. - Jane Jacobs, 1961 The death and life of great American cities - Gehl. J. (1996) Public Space, Public Life, Copenhagen, The Royal Danish Academy. - Ash Amin, 2006, Collective culture and urban public space - Jordi Borja, 1998, Citizenship and Public Space - Andrés Toro, 2015, Régénération urbaine, Le processus de régénération urbaine du Parque San Jacinto de Guadalajara et le résultat dans la perspective de la sécurité de l’espace public. - Jan Gehl, (2012), filme Human Scale. - Milusheva, Lora, (2013), A Socio-demographic Analysis of the Westhaven Neighbourhood/ NotreDame de Grace - http://www.parkingdaymontreal.org - http://www.cmhc-schl.gc.ca/en/inpr/bude/himu/inbu/upload/65180.pdf - https://www.cairn.info/revue-espace-geographique-2002-3-page-193.htm#no2 - http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201409/20/01-4801954-ruesresidentielles-la-vitesse-bientot-limitee-a-30-kmh.php - http://daily.sightline.org/2014/12/29/why-20-is-plenty-on-neighborhood-streets/
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Annexes
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