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LA SPIRITUALITÉ, C’EST BON POUR LA SANTÉ!

«SPIRITUALITÉ, FOI, RELIGION… QUELS EFFETS SUR LA SANTÉ ET LE BIEN-ÊTRE?», UN THÈME ABORDÉ PAR LA DOCTEURE MARIEDENISE SCHALLER LORS DE LA CONFÉRENCE SPIRITUELLE DU 1 ER MARS À STE-MARIE.

Quel croyant ne s’intéresse pas à l’incidence de la spiritualité sur la santé? Mais, avant toute chose, distinguons: «La spiritualité, dimension essentielle de l’être humain, est cet espace intime –au cœur de chacun – où se vit la transcendance. La foi, adhésion totale à un idéal nous dépassant, est inscrite dans une relation personnelle à Dieu. Quant à la religion, cet ensemble de croyances, pratiques, rites et dogmes, elle comporte une notion communautaire et souligne une appartenance.»

Dans un bref survol historique, la conférencière a mis l’accent sur les liens entre religion et médecine. Avec les découvertes scientifiques, peu à peu tronquée de la religion, la médecine est devenue «laïque». Jusqu’à la moitié du XXe siècle, il n’y avait quasiment pas de prise en charge des besoins spirituels des personnes malades. «S’occuper du bien-être physique des gens, c’est bien, mais il nous faut rester attentifs à leurs besoins spirituels».

Etudes Pid Miologiques Et Statistiques

Globalement, on peut affirmer que la foi ou la pratique d’une religion atténuent le stress, la dépression et les addictions. On a constaté aussi une limitation des douleurs et, d’une façon générale, une amélioration de l’état de santé dans de nombreuses pathologies. Pour les patients souffrant d’un cancer ou ceux qui sont en fin de vie, le soutien spirituel est particulièrement important. Marie-Denise Schaller a précisé qu’il apaisait les personnes et donnait du sens à ce qu’elles vivaient.

De nombreuses tranches de la population, de générations différentes et géographiquement diversifiées, ont été suivies et étudiées durant de longues années. On s’est aperçu que l’extrémité des chromosomes, les télomères, étaient mieux protégés chez les groupes ayant la foi. Enfin, la pratique religieuse diminuerait la mortalité d’environ 20 %. (Texte intégral sur www.cathberne.ch)

Christiane Elmer

M Decin Et Femme De Foi

Professeure honoraire de la Faculté de Biologie et Médecine de l’Université de Lausanne et médecin cheffe dans le service de médecine intensive adulte du CHUV, Marie-Denise Schaller a pris sa retraite en 2017. Régulièrement, elle donne des conférences sur les effets de la religion, de la foi ou de la spiritualité chez les personnes malades et dans la population. Catholique engagée, elle préside la Fédération ecclésiastique catholique romaine du canton de Vaud, est membre de l’Association Médicale Internationale de Lourdes et de l’Association des Amis du Vorbourg.

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