Hapshot Mag Dune du Pyla

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Hapshot un autre regard

mag

#4

numéro spécial

Dune du Pyla

une e-publication AquitaineOnLine


Toutes les photos présentées sur ce magazine sont protégées par leurs auteurs. Toute utilisation (site web ou impression papier à destination d’un public) nécessite leurs accords préalables.Photos soumises à droit d’auteur. © Marc C © Teranovela

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EDITO Contempler les couleurs du soleil couchant…L’expérience la plus agréable et sans doute la plus romantique est celle offerte par la Dune du Pyla. Autochtones, touristes, fous du Bassin venus pour admirer la vue sur l’horizon de la canopée sylvestre de la forêt des Landes de Gascogne d’un côté et sur les vagues bouillonnantes née de la rencontre de l’océan et des eaux du bassin de l’autre au niveau du banc d’Arguin, tous sont unanimes : pas besoin de partir à l’autre bout du monde pour s’offrir un spectacle naturel à couper le souffle. Sable cinglant sous les nuages chargés des bourrasques automnales, nuancier fractal de pourpre et d’or aux heures du soleil couchant, brise salvatrice après les chaudes journées en été ou bien encore bise ciselante sous un halo de lumière en hiver, la Dune du Pyla, site touristique le plus visité de Gironde, se partage en toute saison. Majestueuse, avec ses 60 millions de m3 de sable elle domine pour qui sait aller en extraire la quintessence ce monde naturel qu’est le Bassin d’Arcachon. Avec Hapshot Mag Edition Dune du Pyla, AquitaineOnLine décline l’esprit du sud-ouest à cette alcôve lovée entre mer et forêt, en publiant le 4ième numéro de son e-magazine. Parce qu’aujourd’hui un guide papier ne vit que l’espace d’une saison, parce que les dépliants avidement recherchés dès les premiers jours d’arrivée en vacances finissent inéluctablement à la poubelle au moment du départ dès lors que les valises sont refermées, nous avons fait le choix de créer ce magazine intemporel pour vous faire partager au travers de l’image ce territoire qui est un monde. Nos bons plans, nos découvertes sont autant de couteaux gascons – suisse ne faisant pas suffisamment local – pour vous accompagner sur les chemins de traverses à la découverte du Bassin d’Arcachon. Hapchot Mag Bassin d’Arcachon est la quatrième édition d’une longue lignée de petits frères régionaux .... Et comme on dit en gascon “Los des qui cau …” Soit fier de ce que tu es ….

P hiclou ≈A dishatz

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LES PARUTIONS

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Crédits Photos

Marc C photographies

Photographies, tirages, expositions, stages photo

Photos réalisées entre 2013 et 2016

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EN QUELQUES CHIFFRES longueur maximale transversale largeur maximale volume approximatif

2915 m

616 m

60 millions de m3

Altitude

70 m en 1936 114 m en 1989 103 m en 2015 110 m en 1851

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Création de panoramiques et visites virtuelles en haute définition pour le web, projection, salon d’exposition... Dossier web interactif et immersif

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Chaque balade rassemble un nombre limité de vignerons et de propriétés retenus pour la qualité et la régularité de leur production, pour leurs prix raisonnables ainsi que pour le plaisir qu’ils se font d’accueillir visiteurs et amateurs avertis. Edité, chaque année, à plus de 100.000 exemplaires, notre brochure est disponible gratuitement sur 1.200 points en Gironde et départements limitrophes (Hôtels, Chambres d’hôtes, Gîtes, Offices de Tourisme, Restaurants, Maisons des vins…). Le guide « Les Bordeaux – Itinéraires », accompagné d’actualités et d’articles sur le vin, est consultable sur le site www.itineraires-vignobles.fr.

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LE BON CAP PASSE PAR LES BONS CHOIX

L’EXPERT COMPTABLE, EXPERT CONSEIL EN CRÉATION D’ENTREPRISE

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La

dune du Pyla, ce monument naturel d'exception, bien connu des chanceux qui habitent le Sud, envié et apprécié par ceux qui y viennent en vacances. Aujourd'hui, essayons de lui donner sa pleine mesure. De la présenter à ceux qui ne la connaissent pas encore. De la rendre plus vivante à ceux qui la rejoignent durant l'été. De rappeler ses charmes à ses admirateurs.


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L ors

d’une énième promenade au Pyla, j’ai savouré le plaisir particulier de repasser en des lieux déjà affinés par une expérience antérieure. Un moment est d’autant plus riche et résonne mieux en nous qu’il a été précédé de beaucoup d’autres ; on se repère dans les grandes lignes, mais on découvre chaque fois de nouveaux axes. Nouveaux chemins à emprunter, nouveaux passages. La beauté s’offre et se dérobe. On se livre aux plaisirs primitifs de la sensation. Celui de s’asseoir dans le sable, de descendre la dune en courant, d’enlever ses chaussures, de se rouler dans la matière souple et jaune. La mer embrasse l’horizon, elle est le dénuement, la légèreté du sable, l’enfance qui s’accroche, l’irresponsabilité, l’insouciance.

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Même

si la dune, multiple, est rétive à tout résumé que nous pourrions en faire, tentons d’en saisir les contours et aujourd’hui, laissons-nous aller à nos rêveries ultramarines. On renoue avec une certaine mythologie, on y respire un climat de vacances et d’évasion.

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La

dune s’offre à moi dans ses lumières, blondes, changeantes, miraculeuses. L’ombre et la clarté se conjuguent, se contrarient parfois, nimbent le sable d’un halo doré ou d’une vapeur blanche presque aveuglante. En allant vers l’épure, le Pyla, avec son océan à perte de vue, ses collines noueuses ou déliées aux allures de femme endormie, est un lieu malléable à toutes les inventions. On est aventurier, vacancier, poète, marin, Jacques Mayol le temps d’une plongée éphémère. La dune est plurielle, parfois mélancolique, audacieuse le plus souvent. Au printemps, elle s’apprivoise sous une lumière champagne et tendre. La végétation, méridionale, demeure la même en chaque saison. Les pins, les arbousiers, les fragrances de résine dans l’air nous confirment que l’on est plein sud. Pas un sud tapageur et bruyant, sous une lumière écrasante face à la mer étale où la nature serait indolente et engourdie. Non, nous habitons un sud atlantique, pétri de contrastes.


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Et même si l’on cède volontiers à la latinité et que l’on a tendance à tropicaliser sa vie dans ce décor de bout du monde entre les bois flottés et les herbes folles, quelque chose dans la lumière un peu retenue, dans l’agitation des vagues, nous rappelle que ce balcon n’est pas sur la mer, mais sur l’océan. Avant le banc d’Arguin, l’Atlantique semble apprivoisé, presque balnéaire, vents et mer dessinent des ridins, ces arabesques maritimes qui se propagent à l’infini. De l’autre côté, il est sauvage, tempétueux, obscur.


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Parfois, un rideau de pluie et de vent se tend entre l’eau et le sable, accentue le bruit du clapot. Je découvre alors la dune en demi-teintes ; elle devient camaïeux de gris et de bleutés, eau lustrale. En me promenant dans la forêt, je cueille les premières mûres de la saison. J’y respire à pleins poumons les odeurs d’essences des pins maritimes, les agrumes des épineux, les épices des sous-bois chauffés par le soleil, brûlés par l’air salé. On aurait envie de sortir ses pinceaux d’aquarelliste: jaune d’or, bleu nacré, vert foncé ou teintes pastels selon les moments de la journée ou les saisons…La dune s’offre toute en nuances.


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Tout nous rappelle que l’on est au sud, dans un pays de sel et de soleil. Les oyats, ces herbes des dunes si familières de nos côtes, ploient et ondulent sous le vent, qui dans le même temps, happe le sable qui virevolte dans l’air, en suspension. A le voir tourbillonner ainsi aux cimes des dunes, on est dans le Patient anglais, sous les étoiles, aux côtés de Kristin Scott-Thomas et de Ralph Fiennes. La géographie est douce et sinueuse, entre crêtes des dunes et écume des vagues. A droite la pointe Horthense et le phare du Cap Ferret, dernier amer de la terre ferme pour les marins. 29


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Je me presse, le soleil descend et je ne veux rien rater de sa danse rougeoyante sur l’océan. Ne rien perdre de ces minutes de privilégiés. Les cormorans et autres oiseaux ont bien de la chance d’être déjà de l’autre côté. Le sable glisse sous mes pieds, je m’enlise, dérape. Un peu à l’image de nos vies. Je regarde le sommet, si loin encore, mais sais que de l’autre côté, m’attend le grand large, le dégagement, une échappée grâce à laquelle on abandonne le continent. Je trébuche. Et puis, un pas plus assuré me fait gagner quelques centimètres. Je reprends confiance, donne une seconde poussée qui m’élève davantage, et peu à peu, prends goût à l’effort tandis que le souffle s’apaise, se calque sur un rythme nouveau, celui de l’envie d’atteindre la crête. L’impatience « d’y » être. Mais où ? De l’autre côté, là où l’on peut rêver, face à l’horizon sans contrainte. Face à l’espace, au dépouillement.


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Une fois au sommet, la récompense : les noces du soleil et de l’eau. L’Atlantique à perte de vue, calme, lisse ou agité. J’essaie de retenir les couleurs, les moindres impressions, mais déjà, les teintes se métamorphosent et passent du cobalt à l’améthyste. Dans la lumière déclinante, le banc d’Arguin et l’Atlantique deviennent un morceau d’étoffe. On pourrait presque y découper un habit couleur de lune. Aller au Pyla, c’est l’assurance d’un moment de clarté, quand le vent entrebâille les nuages comme des persiennes et laisse affleurer le soleil sur les sinuosités ensablées. C’est une porte ouverte sur le large où l’on nourrit des rêves de marin à terre. Tout y est invitation au voyage. Le ciel est maritime dans sa densité bleutée et les lumières ouvrent chaque jour de nouveaux horizons. Au sommet de cette dune, je trace des lignes imaginaires avec toutes les côtes du monde. Cap sur le Brésil à l’Ouest, Goa après l’océan indien. Le détroit de Gibraltar n’est pas si loin, l’Adriatique est à portée de main. Et l’on rêve sur ces escales, sur les embarquements que l’on prendrait. Face à l’océan, j’ai toujours envie de filer à l’anglaise. Faire l’école buissonnière, puisque les voyages donnent l’illusion d’échapper à la loi des hommes. Main sur le hauban, partir.


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MERCI À BIENTÔT



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