CA’ASI, 2015
www.ca-asi.com Villes africaines en mouvement
Villes Africaines en Mouvement Safia Benhaïm, Nicolas Boone, Stéphane Couturier, Frédérique Lagny, Ange Leccia, David Yon
CA’ASI, Venise, 2015
Sommaire / Contents / Sommario
p.5 Edito par / Editorial by / Editoriale di AS.Architecture-Studio p.7 Stéphane Couturier - Climat de France p.17 La ville, l’architecture, la question urbaine Films soutenus par le Centre national des arts plastiques / The city, the architecture and the urban issue Screening of films supported by the Centre national des arts plastiques / La città, l’architettura, la questione urbana Proiezione di film promossi dal Centre national des arts plastiques p.41 Centre national des arts plastiques p.42 CA’ASI p.44 AS.Architecture-Studio p.46 Crédits / Credits / Crediti p.48 Colophon
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Edito AS.Architecture-Studio
Dans la suite des concours et expositions « Young Arab Architects » en 2012 et « Young Architects in Africa » en 2014, AS.Architecture-Studio confirme son intérêt pour le continent africain avec l’exposition « Villes Africaines en Mouvement ». À l’occasion de la 56 ͤ Biennale internationale d’Art de Venise, nous avons souhaité inviter Pascale Cassagnau et Françoise Docquiert à assurer le commissariat de cette exposition. Série de photographies et de vidéos réalisées à Alger, dans la cité dessinée par Fernand Pouillon, le projet Climat de France de Stéphane Couturier explore la vie inhérente à l’habitat collectif moderniste. Un ensemble de vidéos soutenues par le Centre national des arts plastiques complète cette présentation. Les films de Nicolas Boone, Safia Benhaïm, Frédérique Lagny, Ange Leccia et David Yon offrent une vision poétique sur l’Afrique urbaine d’aujourd’hui et de demain. Les métropoles représentent un enjeu essentiel au développement de l’Afrique. Ces projets ont le mérite, par leur engagement et leur puissance esthétique, d’enrichir notre rapport au monde. Ouvert à tous les amateurs d’architecture, d’urbanisme et d’art contemporain, le Palazzo CA’ASI accueille depuis 2010 des expositions et conférences. La manifestation « Villes Africaines en Mouvement », fait sens en regard de l’engagement d’AS. Architecture-Studio en faveur d’une architecture conçue comme « un art engagé dans la société et la construction du cadre de vie de l’homme ».
Following the contests and exhibitions “Young Arab Architects” in 2012 and “Young Architects in Africa” in 2014, AS.Architecture-Studio confirms its interest in the African continent with the exhibition “African Cities in Motion”. On the occasion of the 56th Venice International Art Biennale, we wanted to invite Pascale Cassagnau and Françoise Docquiert to become curators of this exhibition. A series of photographs and videos filmed on location in Alger in the housing project designed by Fernand Pouillon, the Climat de France project by Stéphane Couturier explores the life inherent in modernist collective housing. A collection of videos supported by the Centre national des arts plastiques complements this exhibition. The films of Nicolas Boone, Safia Benhaïm, Frédérique Lagny, Ange Leccia and David Yon, selected by Pascale Cassagnau, offer a poetic vision of urban Africa today and tomorrow. Metropolises represent an essential issue in the development of Africa. These projects have the merit of enriching our relationship with the world by their commitment and their aesthetic power. Open to architecture, urban planning and contemporary art lovers, the Palazzo CA’ASI has been hosting exhibitions and conferences since 2010. The event “African Cities in Motion” makes sense regarding the commitment of AS.Architecture-Studio to an architecture designed as “an art which is socially committed and engaged in the construction of mankind’s living environment”.
A seguito dei concorsi e delle mostre “Young Arab Architects” del 2012 e “Young Architects in Africa” del 2014, As.Architecture-Studio conferma il suo interesse verso il continente africano con la Mostra “Città Africane in Movimento”. In occasione del 56° Biennale internazionale d’Arte di Venezia, AS.Architecure-Studio invita Pascale Cassagnau e Françoise Docquiert come curatori di questa esposizione. Serie di fotografie e video realizzati ad Algeri nella città progettata da Fernand Pouillon, il progetto Climat de France di Stéphane Couturier esplora la vita relativa all’habitat collettivo modernista. A completare la presentazione, una serie di video promossi dal Centre national des arts plastiques. I film di de Nicolas Boone, Safia Benhaïm, Frédérique Lagny, Ange Leccia e David Yon offrono una visione poetica sull’Africa urbana di oggi e di domani. Le città rappresentano una sfida essenziale per lo sviluppo dell’Africa. Questi progetti hanno il merito, attraverso il loro impegno e il loro potere estetico, di arricchire il nostro rapporto con il mondo. Aperto a tutti gli appassionati di architettura, di urbanistica ed d’arte contemporanea, il Palazzo CA’ASI accoglie dal 2010 mostre e conferenze. L’evento “Città Africane in Movimento”, mette in luce l’impegno di AS.Architecture-Studio verso un’ architettura concepita come “un’arte impegnata nella società e nella costruzione del quadro della vita umana”.
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Stéphane Couturier Climat de France
Lauréat du prix Niepce en 2003, Stéphane Couturier est un artiste rare. Depuis maintenant presque vingt ans, il s’est attaché à construire une œuvre dédiée à la représentation des villes et à leurs transformations. Avec talent, il s’est inscrit plastiquement dans une réflexion contemporaine sur l’homme, son rapport au lieu et au temps, reprenant à son compte les différentes mutations de l’espace urbain théorisées dès les années 1980 par Paul Virilio et Jean Baudrillard. Ses photographies résistent à toute banalité, à toute interprétation, à toute connotation pour faire interruption, parfois même dans la démesure et une certaine étrangeté, dans la sphère du réel et de son actualité. Stéphane Couturier, pour l’élaboration de ses photographies, travaille à la chambre sans aucun trucage, jouant de la frontalité, de la couleur et du grand format, pour donner plus de sens à un scénario symbolique qu’il tisse au cœur des métropoles. Les premières séries – Archéologies urbaines (1995-1998) et Monument(s) (19992002) – vont laisser place au début des années 2000 à des images de lotissements résidentiels au Mexique et aux États-Unis – Landscaping (20012004) pour s’intéresser, dès 2006, aux grands architectes du siècle dernier : Le Corbusier et l’Inde avec la série Melting Point - Chandigarh (2006-2007), Lucio Costa et Oscar Niemeyer, avec Brasilia (Melting Point – Brasilia) (2007-2010). Dans le cadre de « Marseille 2013 », Stéphane Couturier s’est penché sur les réalisations de la deuxième moitié
du XXe siècle dans la cité phocéenne de l’architecte Fernand Pouillon. Très vite, il établit un parallèle avec une autre cité réalisée par l’architecte français : à Alger, Climat de France est une véritable ville construite dans les années 1950 au-dessus du quartier de Bab el Oued. Cet immense ensemble, qui abrite plus de 50 000 habitants, est aujourd’hui un espace morcelé : celui de la ségrégation croissante des ghettos urbains, de la relégation des quartiers, de la pauvreté, des classes défavorisées. Ce nouveau travail marque à la fois une continuité et une rupture avec ces dernières séries. Une continuité, car il porte sur un ensemble architectural et urbain, une rupture, car Stéphane Couturier délaisse la photographie pour s’emparer de la vidéo. Contemporain de son époque, l’artiste ne pouvait se résoudre à utiliser un seul médium même si l’image sous toutes ses formes – statique ou animée – n’est que le prolongement d’une réflexion plus théorique sur l’agencement des métropoles modernes.
immense cité moderniste. Avec cette série, Stéphane Couturier nous incite et nous force à regarder les brèches et les aspérités des explosions urbaines du XXI ͤ siècle et de ses populations. Mais aussi à entrer en empathie avec les déracinements du siècle. Françoise Docquiert Directrice adjointe du département Arts et Sciences de l’Art à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
C’est une partie de ce travail, exposé précédement à l’Hôtel des Arts de Toulon, centre d’art du Conseil Général du Var, et à la galerie Michel Journiac, Paris 1 Panthéon-Sorbonne, qui est présentée à la CA’ASI. Oubliant la rectitude du format photographique, Stéphane Couturier a choisi, pour enrichir son vocabulaire, de reproduire le grouillement de la cité à travers une seule photo courant sur une longue cimaise en continu, complété par des vidéos et des images fixes. L’artiste joue ici sur le recto et le verso des façades pleines de vie de cette 7
Winner of the Niepce prize in 2003, Stéphane Couturier is a rare artist. For almost twenty years, his aim has been to build a body of work dedicated to representing cities and their transformations. Skillfully, he is plastically part of a contemporary reflection on man’s relationship with place and time, endorsing the different mutations of urban space theorized in the 80’s by Paul Virilio and Jean Baudrillard. His photographs resist all banality, interpretation, and connotations to interruption, sometimes in excess and some strangeness, in the sphere of reality and its news. In developing his photographs, Stéphane Couturier does not work with any trickery, playing on frontality, color and large format to give more meaning to a symbolic script he weaves in the heart of the cities. The first series – Archéologies urbaines (1995-1998) and Monument(s) (1999-2002) – have given way to, since the early 2000s, images of residential developments in Mexico and the United States – Landscaping (2001-2004) to an interest in, since 2006, the great architects of the last century: Le Corbusier and India with the series Melting Point - Chandigarh (2006-2007), Lucio Costa and Oscar Niemeyer, with Brasilia (Melting Point – Brasilia) (2007-2010). As part of the “Marseille 2013” exhibitions, Stéphane Couturier examined the achievements of the second half of the 20th Century in Marseille by architect Fernand Pouillon. He established very quickly a parallel with another housing 8
development by the French architect: in Alger, Climat de France is a veritable city constructed in the 1950s above the neighborhood of Bab el Oued. This immense complex which is home to more than 50,000 residents is today a fragmented space: that of growing segregation of urban ghettos, relegation of neighborhoods, poverty and disadvantaged classes. This new body of work marks both continuity and a break with these last series. A continuity, because it relates to an architectural and urban ensemble, a break, because Stéphane Couturier abandoned photography to embrace videography. A contemporary of his era, the artist could not bring himself to use one medium even if the image in all its forms - static or animated - is only the continuation of a more theoretical reflection on the design of modern cities. It is a part of this work, previously exhibited at the Hôtel des Arts in Toulon, the Art Center of the General Council of the Var and at the Michel Journiac Gallery, Paris 1 PantheonSorbonne, which is presented at CA’ASI. Forgetting the propriety of the photographic format, Stéphane Couturier has chosen, to enrich his vocabulary, to reproduce the hustle and bustle of the housing development through a single photo running on a long continuous wall supplemented by videos and still images. The artist plays here on the front and back of vibrant façades of this immense modernist housing development. With this series, Stéphane Couturier encourages and forces us to look at
the gaps and unevenness of urban explosion in the 21st century and its peoples, as well as empathizing with the rootlessness of the century. Françoise Docquiert Deputy Director of the Arts and Sciences Department at Paris 1 Pantheon-Sorbonne University
Vincitore del premio Niepce nel 2003, Stéphane Couturier è un artista particolare. Da quasi 20 anni si dedica alla realizzazione di un’opera incentrata sulla rappresentazione delle città e delle loro trasformazioni. Ha saputo inserirsi, in modo armonioso e con talento, nell’ambito di una riflessione contemporanea sull’uomo, sul suo rapporto rispetto al tempo e allo spazio, riprendendo i concetti delle diverse mutazioni dello spazio urbano teorizzate a partire dagli anni ’80 da Paul Virilio e Jean Baudrillard. Le sue foto resistono alla banalità, all’interpretazione, alla connotazione, per irrompere, a volte anche con una certa estraneità, nella sfera del reale e della sua attualità. Per l’elaborazione delle sue fotografie Stéphane Couturier lavora nella camera oscura senza alcun trucco, giocando sulla frontalità, il colore e i grandi formati, per dare un senso ulteriore ad uno scenario simbolico che intesse al centro delle metropoli. Le prime serie – Archéologies urbaines (1995-1998) e Monument(s) (1999-2002) – lasciano spazio, all’inizio degli anni 2000, ad immagini di sobborghi residenziali in Messico e negli Stati Uniti – Landscaping (20012004) per poi interessarsi, dal 2006, ai grandi architetti del secolo scorso: Le Corbusier e l’India con la serie Melting Point – Chandigarh (20062007), Lucio Costa e Oscar Niemeyer, con Brasilia (Melting Point – Brasilia ) (2007-2010). Nell’ambito di “Marsiglia 2013”, Stéphane Couturier si è dedicato alle creazioni, nella seconda metà del XX
secolo nella città focese, dell’architetto Fernand Pouillon. Ben presto, crea un parallelismo con un’altra area realizzata dall’architetto francese: ad Algeri, Climat de France è una vera e propria città costruita negli anni ’50 sopra al quartiere di Bab el Oued. Questo enorme complesso, che ospita più di 50.000 abitanti, è oggi uno spazio frantumato: quello della crescente segregazione dei ghetto urbani, della relegazione dei quartieri, della povertà, delle classi sfortunate. Questa nuova opera segna al tempo stesso una continuità e una rottura con le ultime serie. Continuità, perché si basa su un complesso architettonico e urbano; rottura perché Stéphane Couturier abbandona la fotografia per dedicarsi al video. Contemporaneo alla sua epoca, l’artista non poteva ridursi ad utilizzare un unico mezzo di comunicazione, anche se l’immagine in tutte le sue forme – statiche o animate – non è che il seguito di una riflessione più teorica sulla disposizione delle metropoli moderne.
Con questa serie, Stéphane Couturier ci incoraggia e ci obbliga ad osservare le crepe e le asperità delle espansioni urbane del XXI secolo e delle sue popolazioni, ma anche ad entrare in empatia con gli sradicamenti del secolo. Françoise Docquiert Vice-direttrice del dipartimento Arti e Scienze dell’arte all’università Parigi 1 Pantheon-Sorbona
Una parte di questo lavoro - esposto in precedenza all’Hôtel des Arts di Tolone, al Centro d’arte del Conseil Général du Var, e alla galleria Michel Journiac, Parigi 1 PantheonSorbona – è presentato al CA’ASI. Dimenticando la linearità del formato fotografico, e per arricchire il proprio vocabolario, Stéphane Couturier ha scelto di riprodurre il brulichio della città attraverso un’unica foto che attraversa un lungo pannello continuo, completato da video e immagini fisse. L’artista gioca sul fronte e retro delle facciate piene di vita di questa immensa città moderna. 9
StĂŠphane Couturier Climat de France, 2011-2014
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La ville, l’architecture, la question urbaine [The city, the architecture and the urban issue] [La città, l’architettura, la questione urbana] Films soutenus par le / supported by / promossi dal Centre national des arts plastiques Contemporain de l’invention du cinéma, l’espace urbain moderne s’est constitué à la manière d’un film par collages successifs, montages, architecture de la lumière. La ville, l’architecture et le cinéma entretiennent de nombreux rapports croisés : des représentations aux métaphores, de l’architecture des images à la cinématique de la ville. Le cinéma des origines comme le cinéma moderne portent avec l’architecture qui leur est contemporaine les valeurs de modernité. Vecteurs d’une utopie pensée comme planétaire, les films Berlin, Symphonie d’une ville de Walter Ruttman, L’Homme à la caméra de Dziga Vertov, Les Hommes le dimanche de Robert Siodmak, en témoignent notamment. Établissant des carnets de villes dans l’espace filmique, les artistes contemporains se sont emparés de l’architecture propre au film et de l’espace urbain, pour questionner à nouveau, après Antonioni et Wenders notamment, la modernité et ses espaces publics, l’identité, le sujet, la singularité quelconque. L’espace urbain constitue le miroir et la scène privilégiés pour décrypter et inscrire les turbulences politiques du présent, les autobiographies collectives, les archives de la mémoire.
A contemporary of the invention of the cinema, the modern urban space is made in the style of a film by successive collages, montages and the architecture of light. The city, the architecture and the cinema maintain many cross ratios: metaphorical representations from architectural images to the kinematics of the city. Early cinema, as modern cinema, deals with architecture that is contemporary to the values of modernity. Vectors of a utopia thought to be worldwide, the films Berlin, Symphonie d’une ville of Walter Ruttman, L’Homme à la caméra of Dziga Vertov, Les Hommes le dimanche of Robert Siodmak, particularly testify to this. Establishing snippets of cities in the filmic space, contemporary artists have embraced architecture belonging to film and urban space to raise again the issue of, following in the footsteps of particularly Antonioni and Wenders, modernity and its public spaces, identity, subject and ordinary singularity. Urban space is the mirror and the privileged scene to decrypt and record the political turbulence of the present, the collective autobiographies and historical archives.
Contemporaneo all’invenzione del cinema, lo spazio urbano moderno si è costituito come un film, tramite collage successivi, montaggi, architettura della luce. La città, l’architettura e il cinema intrattengono molti rapporti incrociati: dalle rappresentazioni alle metafore, dall’architettura delle immagini alla cinematica della città. Il cinema delle origini ma anche il cinema moderno condividono, assieme all’architettura che gli è contemporanea, i valori della modernità. Vettori di un’utopia pensata come planetaria, i film Berlin, Symphonie d’une ville di Walter Ruttman, L’Homme à la caméra di Dziga Vertov, Les Hommes le dimanche di Robert Siodmak, ne sono una testimonianza. Creando delle memorie di città nello spazio filmico, gli artisti contemporanei si sono impossessati dell’architettura insita nel film e dello spazio urbano per interrogare di nuovo, soprattutto dopo Antonioni e Wenders, la modernità e i suoi luoghi pubblici, l’identità, il soggetto, la singolarità comune. Lo spazio urbano rappresenta lo specchio e la scena privilegiata per decodificare e comprendere le turbolenze politiche del presente, le autobiografie collettive, gli archivi della memoria.
Pascale Cassagnau Responsable des collections audiovisuelles, vidéo et nouveaux médias au CNAP In charge of the audio visual, video and new media collections at the CNAP Responsabile delle collezioni audiovisive, video e nuovi media al CNAP
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Safia Benhaïm Cap Tingis 2012, 6’
À Tanger, au bord d’une route, un panneau invite à venir visiter un appartement témoin dans une résidence en construction. Sur l’affiche, un homme est dessiné, habitant virtuel de la résidence dominant la mer. L’homme accoudé à son balcon regarde. Un grincement sourd résonne : deux enfants jouent à la balançoire. Les regards des enfants vivants et de l’homme virtuel s’échangent, se croisent, habitants d’un même entre-monde.
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In Tangiers, at the edge of a road, a sign invites you to visit a model apartment in a residence under construction. The poster depicts a man, a virtual resident of the residential complex overlooking the sea. The man is leaning on his balcony looking out. A loud squeaking noise resonates: two children are playing on the swing. The living children and the virtual man look at each other and exchange glances, inhabitants of the same world.
A Tangeri, sui bordi di una strada, un cartello invita a visitare un appartamento di prova in un palazzo in costruzione. Sul manifesto pubblicitario appare il disegno di un uomo, un abitante virtuale della residenza sul mare. L’uomo appoggiato al balcone osserva. Risuona uno stridio, sono due bambini che giocano sull’altalena. Gli sguardi dei bambini reali e dell’uomo virtuale si incrociano, abitanti di uno stesso mondo intermedio.
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Safia Benhaïm La Fièvre [Fever] [Febbre] 2014, 40’ Tourné au Maroc en février 2011 pendant les émeutes révolutionnaires, le film de Safia Benhaïm est un montage parallèle qui entremêle la vision du réel portée par une enfant prise de fièvre traversant une ville en voiture et l’évocation du retour d’une exilée politique dans son pays natal, sous la forme d’un fantôme entrevu. Les points de vue de l’enfant et du fantôme de l’exilée ne cessent de s’échanger, par éclats d’images, en un voyage dans le temps et l’espace qui fait coïncider par ailleurs le présent des luttes et le passé de l’exil politique. Le double récit ressucite l’histoire de la décolonisation et de luttes oubliées en éclairant les nouvelles luttes du présent.
Filmed in Morocco in February 2011 during the revolutionary riots, Safia Benhaïm’s film is a parallel montage that interweaves the vision of the real scope by a child with a fever crossing a city by car, with the evocation of the return of a political exile to his homeland, caught as a glimpse of a ghost. The views of the child and the exile’s ghost continue to intersect, by bursts of images into a journey through time and the space that also makes today’s struggles coincide with the political exile’s past. The double story resurrects the history of decolonization and the forgotten struggles illuminating today’s new struggles.
Production : Red Shoes A bénéficié d’une aide à la production Image/mouvement du CNAP en 2010. With the support of Image/mouvement from CNAP in 2010 A beneficiato di assistenza alla produzione Image/mouvement del CNAP nel 2010
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Girato in Marocco a febbraio 2011 durante le rivolte rivoluzionarie, il film di Safia Benhaïm è un montaggio parallelo che incrocia la visione della realtà da parte di una bambina in preda alla febbre mentre attraversa una città in auto, e l’evocazione del ritorno di un’esiliata politica nel proprio paese natale, sotto forma di un fantasma intravisto. I punti di vista del bambino e del fantasma dell’esiliata si scambiano costantemente, tramite schegge di immagini, in un viaggio nello spazio e nel tempo che fa coincidere il presente delle lotte e il passato dell’esilio politico. Il doppio racconto rievoca la storia della decolonizzazione e dei conflitti dimenticati, per illuminare le nuove lotte del presente.
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Nicolas Boone Hillbrow 2014, 32’
Depuis une décennie déjà, Nicolas Boone développe une œuvre cinématographique singulière qui met en œuvre une démarche participative, dans la perspective d’un cinéma performatif. Pour le cinéaste, le cinéma est avant tout une aventure collective engageant des recherches en amont, mettant en scène les personnages au sein du théâtre des actions qu’est le film. Qu’il se consacre à des territoires ruraux, qu’il explore les territoires urbains ou péri-urbains parcourus au cours de ses voyages, Nicolas Boone s’attache à mettre en forme des fictions qui interrogent les stéréotypes qui représentent ces lieux divers, en les mettant en exergue. Tel était déjà l’objet des films précédents BUP ou 200%. Fruit d’une résidence en Afrique du Sud, Hillbrow met en scène la traversée d’un quartier de Johannesbourg particulièrement déshérité et violent, par des personnages de fiction qui accomplissent diverses actions sur le mode de la performance, en se passant successivement le relais des gestes. Découpé en dix scènes, à partir de récits collectés à Hillbrow même, le film met en tension la fiction et la réalité : les non-lieux urbains que sont la rue, le supermarché, les parkings, les terrains vagues sont le cadre d’actions dessinant le portrait inversé de la ville et de ses communautés.
Over the past decade, Nicolas Boone has been developing a singular cinematographic work which implements a participatory approach from the perspective of performative cinema. For the filmmaker, the film is primarily a collective adventure engaging in upstream research, featuring the characters in the actions of the theater, which is the film. Insofar as he concentrates on rural areas and explores urban or suburban areas covered during his travels, Nicolas Boone strives to shape fiction that questions stereotypes that represent these various places, by highlighting them. This was already the subject of previous films, BUP or 200%. Produced during a residency in South Africa, Hillbrow portrays the crossing of a particularly deprived and violent neighborhood in Johannesburg, using fictional characters who perform various actions in the performance mode, by successively passing the baton. Divided into ten scenes, based on stories collected from Hillbrow itself, the film captures the tension between fiction and reality: urban non-places such as the street, supermarket, parking lots and empty land are part of the actions illustrating the inverted portrait of the city and its communities.
Production : Tournage 3000 A bénéficié d’une aide au développement Image/mouvement du CNAP en 2013 With the support of Image/mouvement from CNAP in 2013 A beneficiato di assistenza allo sviluppo Image/mouvement del CNAP nel 2013 24
Da un decennio Nicolas Boone sviluppa un’opera cinematografica singolare che mette in opera un percorso partecipativo, nella prospettiva di un cinema performativo. Per il regista, il cinema è prima di tutto un’avventura collettiva che prevede ricerche iniziali, e che mette in scena i personaggi nell’ambito di quel teatro delle azioni che è il film. Che si dedichi ai territori urbani o periurbani percorsi durante i suoi viaggi, Nicolas Boone dà vita a finzioni che interrogano gli stereotipi che rappresentano questi luoghi diversi, mettendoli in luce. Questo argomento è già stato oggetto di film precedenti come BUP o 200%. Frutto di un periodo di residenza in Sudafrica, Hillbrow mette in scena personaggi fittizi che attraversano un quartiere di Johannesburg particolarmente indigente e violento, compiendo varie azioni che passano dalla performance al passaggio di gestualità. Suddiviso in dieci scene che si svolgono sulla base di narrazioni raccolte nella stessa Hillbrow, il film crea una sorta di tensione tra realtà e finzione: i non-luoghi urbani come la strada, il supermercato, i parcheggi, i campi abbandonati rappresentano la cornice di azioni che disegnano un ritratto invertito della città e delle sue comunità.
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Frédérique Lagny À qui appartiennent les pigeons ? [To whom do the pigeons belong?] [A chi appartengono i piccioni?] 2012, 39’ Troisième volet d’une série d’essais réalisés au Burkina Faso, À qui appartiennent les pigeons ? s’inspire du livre L’histoire du fou, un roman de l’écrivain et essayiste Mongo Beti. Le film interroge la construction des identités culturelles en Afrique de l’Ouest, au Burkina Faso plus précisément, dont la culture est marquée par le fait colonial et qui s’ancre dans les problématiques des développements post-coloniaux. À travers le portrait croisé de deux personnages, le film tend au spectateur le miroir de deux solitudes appréhendées à travers l’exercice poétique du langage parlé et du langage gestuel. En puisant son inspiration dans la littérature de Mongo Beti et de Sony Labou Tansi, l’écriture filmique emprunte au dispositif du plan séquence sa puissance d’évocation et d’incarnation, dans l’espace même d’un théâtre sans théâtre.
À qui appartiennent les pigeons ? [To whom do the pigeons belong?] is the third phase of a series of essays produced in Burkina Faso. It is inspired by the book L’histoire du fou, a novel by the writer and essayist Mongo Beti. The film raises the issue of the construction of cultural identities in West Africa, particularly in Burkina Faso, whose culture is marked by colonialism and rooted in the problems of post-colonial development. Through the portrait of two characters who intersect, the film unveils for the viewer the mirror of two solitudes apprehended through the poetic exercise of the spoken language and sign language. Drawing inspiration from the literature of Mongo Beti and Sony Labou Tansi, the film writing borrows its powers of incarnation and evocation from the sequence shot, within the space of a theater itself without theater.
Ce projet a bénéficié d’un soutien pour une recherche artistique du CNAP en 2011 With assistance from CNAP for an artistic research in 2011 Questo progetto ha ricevuto il supporto per una ricerca artistica del CNAP nel 2011
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Terza parte di una serie di opere realizzate nel Burkina Faso, À qui appartiennent les pigeons? [A chi appartengono i piccioni?] si ispira al romanzo L’histoire du fou del saggista e scrittore Mongo Beti. Il film interroga la costruzione delle identità culturali in Africa occidentale, e più in particolare nel Burkina Faso, la cui cultura è caratterizzata dal colonialismo che si ancora alle problematiche degli sviluppi post-coloniali. Attraverso il ritratto incrociato di due personaggi, il film offre allo spettatore lo specchio di due solitudini comprese tramite l’esercizio poetico del linguaggio parlato e del linguaggio gestuale. Prendendo ispirazione dalle opere di Mongo Beti e di Sony Labou Tansi, la scrittura filmica trae tutta la sua potenza evocativa e di incarnazione dal dispositivo del piano sequenza, nello spazio stesso di un teatro senza teatro.
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Ange Leccia Azé 2004, 70’
Conçu sans paroles, Azé met en évidence une matière filmique extrêmement dense, dont les séquences tournées en Afrique du Nord, sont agencées selon un principe de dérivation : les images et les plans semblent toujours dévier de leur trajectoire première, par répétition, dédoublement ou segmentation. Le film invente son propre mode temporel étiré que souligne la matière sonore, faite de sons enregistrés, de bruits, de musiques. À son tour, le spectateur est invité à recomposer l’ensemble du récit qui est livré d’une manière dispersée et fragmentaire à l’ouverture du film.
Without words, Azé highlights extremely dense film material whose sequences filmed in North Africa, are arranged according to a derivation principle: the images and drawings always seem to deviate from their initial trajectory, by repetition, duplication and segmentation. The film invents its own elongated temporal mode, emphasized by sound, made from recorded sounds, noises and music. In turn, the viewer is invited to recompose the entire story that is delivered in a scattered and fragmented manner at the opening of the film.
Ideato senza parole, Azé mette in evidenza un materiale filmico estremamente denso, le cui sequenze girate in Nordafrica sono strutturate secondo un principio di derivazione: le immagini e i piani sembrano sempre deviare dalla loro traiettoria originale, per ripetizione, sdoppiamento o segmentazione. Il film inventa la propria modalità temporale dilatata che sottolinea l’aspetto sonoro, fatto di suoni registrati, rumori, musiche. Dal canto suo, lo spettatore è invitato a ricomporre l’insieme del racconto che all’inizio del film è presentato in modo disperso e frammentato.
Production : Camera Lucida A bénéficié d’une aide à la post-production Image/mouvement du CNAP en 2003 With the support of Image/mouvement from CNAP in 2003 A beneficiato di assistenza in post-produzione Image/mouvement del CNAP nel 2003
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David Yon La nuit et l’enfant, ou le Songe d’un habitant de Djelfa [Night and the kid, or the Dream of a resident of Djelfa] [La notte e il bambino o il sogno di un abitante di Djelfa] 2015, 60’ Se fondant sur la correspondance entre la philosophe Simone Weil et l’anarchiste espagnol Antonio Atares, qui fut interné dans les années 40 dans la ville algérienne de Djelfa, le film de David Yon prend la forme d’un essai rhapsodique pour évoquer au présent toutes les strates qui composent l’histoire architecturale et humaine de Djelfa, faisant ressurgir par bribes les fragments fragiles d’une mémoire et ses traces effacées.
Based on the writings between the philosopher Simone Weil and the Spanish anarchist Antonio Atares, who was interned in the 1940s in the Algerian town of Djelfa, David Yon’s film takes the form of a rhapsodic essay to discuss today all strata of the architectural and human history of Djelfa. It resurrects piecemeal the fragile fragments and erased traces of memory.
Production : Survivance A bénéficié d’une aide au développement Image/mouvement du CNAP en 2012 With the support of Image/mouvement from CNAP in 2012 A beneficiato di assistenza alla produzione Image/mouvement del CNAP nel 2012
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Basato sulla corrispondenza tra la filosofa Simone Weil e l’anarchico spagnolo Antonio Atares, che negli anni ‘40 fu inviato nella città algerina di Djelfa, il film di David Yon assume la forma di una rappresentazione rapsodica per evocare tutti gli strati che compongono la storia architettonica e umana di Djelfa, facendo riemergere poco a poco i fragili frammenti di una memoria e le sue tracce cancellate.
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Centre national des arts plastiques
Le Centre national des arts plastiques (CNAP) a pour mission de soutenir et de promouvoir la création contemporaine dans tous les domaines des arts visuels. Il enrichit pour le compte de l’État, le Fonds national d’art contemporain, collection publique constituée de plus de 95 000 œuvres, qu’il conserve et fait connaître en France et à l’étranger. Le CNAP met aussi en œuvre un ensemble de dispositifs – aides et bourses - destinés à soutenir les artistes et les professionnels de l’art contemporain. En accompagnant ces différents acteurs, le CNAP se définit comme un partenaire au service de la création contemporaine et contribue ainsi au développement et à la professionnalisation de la scène artistique. Il porte un regard prospectif sur la création, apporte son expertise et son soutien à l’émergence de nouvelles formes.
The Centre national des arts plastiques (CNAP) seeks to support and promote contemporary creative work in all realms of the visual arts. On behalf of the French State, it develops and expands the Fonds national d’art contemporain, a public collection comprised of over 95,000 artworks; it also is responsible for preserving and increasing awareness of this collection both in France and abroad. Further, the CNAP implements a number of forms of financial aid loans and grants - to support artists and contemporary art professionals. In providing such assistance to these various players, the CNAP becomes a partner to contemporary creative work, contributing to the artistic scene’s development and professionalism. It looks at creative work from the angle of its future, putting its expertise and support to work for the emergence of new artistic forms.
Il Centre national des arts plastiques (CNAP) ha come obbiettivo quello di sostenere e di promuovere la creazione contemporanea in tutti i settori delle arti visive. Arricchisce per conto dello Stato, il Fondo Nazionale per l’Arte Contemporanea, una raccolta pubblica costituita da oltre 95.000 opere, che conserva e ha fatto conoscere in Francia e all’estero. Il CNAP sta inoltre attuando una serie di misure - sovvenzioni e contributi – destinate a sostenere gli artisti e i professionisti dell’arte contemporanea. Accompagnando questi attori, il CNAP, inteso come un protagonista al servizio della creazione contemporanea, contribuisce allo sviluppo e professionalizzazione della scena artistica. Porta uno sguardo sulla novità della creazione, fornisce la sua esperienza e il suo sostegno per l’emergere di nuove forme.
www.cnap.fr
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CA’ASI
En 2009 AS.Architecture-Studio crée la CA’ASI, un lieu dont la vocation est de promouvoir le dialogue autour de l’art et de l’architecture contemporaine dans un espace culturel dédié : le Palazzo Santa Maria Nova à Venise, situé non loin du Rialto et du Palazzo Boldù. Architectes, urbanistes, paysagistes, designers, photographes, plasticiens, écrivains ou philosophes y trouvent les outils nécessaires pour partager leurs idées et leurs expérimentations durant le temps nécessaire à leur diffusion. Ouverte à tous les amateurs d’architecture contemporaine, la CA’ASI est un laboratoire de réflexion(s) urbaine(s), architecturale(s) et artistique(s), qui vise à rendre le débat professionnel accessible au plus grand nombre. Il accueille des expositions d’artistes et d’architectes contemporains, notamment dans le cadre des Biennales de Venise, mais aussi des conférences et événements. Depuis 2010, la CA’ASI a accueilli les expositions La Nouvelle Architecture Chinoise (2010), Dans le Palais de Cristal (2011), Young Arab Architects (2012), Construction Ahead (2013), Young Architects in Africa (2014). www.ca-asi.com
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The CA’ASI is a cultural space and association founded by AS.Architecture-Studio in 2009 as a means of promoting contemporary arts and architecture through the organization of exhibitions, seminars, debates or artistic interventions. This venue, located in Campiello Santa Maria Nova in the heart of Venice, functions like a laboratory dedicated to urban planning, architectural and artistic reflections, open to all those who want to share, dialog and confront their ideas and make professional debate available for the general public. The CA’ASI benefits from the incredible cultural dynamism and creativity of Venice and strives, through its programming, to echo, enrich and interact with the Architecture and Arts Biennales which bring together, every year, a vibrant, curious and multicultural audience. Since 2010, CA’ASI have hosted the exhibitions New Chinese Architecture (2010), Inside the Cristal Palace (2011), Young Arab Architects (2012), Construction Ahead (2013), Young Architects in Africa (2014).
Nel 2009 AS.Architecture-Studio crea la CA’ASI, un luogo il cui compito è quello di promuovere il dialogo tra arte e architettura contemporanea in uno spazio culturale dedicato: il Palazzo Santa Maria Nova a Venezia, situato non lontano dal Rialto e Palazzo Boldù. Architetti, pianificatori, paesaggisti, designer, fotografi, artisti visivi, scrittori e filosofi ritrovano gli strumenti necessari per condividere le proprie idee e le loro sperimentazioni per il tempo necessario per la distribuzione. Aperto a tutti gli appassionati di architettura contemporanea, la CA’ASI è un laboratorio di riflessione urbana, architetturale ed artistica che mira a rendere accessibile a molti il dibattito professionale. Essa ospita esposizioni d’artisti e di architetti contemporanei, in particolare nel contesto della Biennale di Venezia, ma anche conferenze ed eventi. Dal 2010, la CA’ASI ha ospitato l’esposizioni La Nuova Architettura Cinese (2010), Nel Palazzo di Cristallo (2011), Young Arab Architects (2012), Construction Ahead (2013), Young Architects in Africa (2014).
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AS.Architecture-Studio
Créée à Paris en 1973, AS.Architecture-Studio regroupe aujourd’hui, autour de douze architectes associés, une équipe d’architectes, urbanistes, designers, paysagistes et architectes d’intérieur de vingt-cinq nationalités différentes. AS.Architecture-Studio définit l’architecture et l’urbanisme comme « un art engagé dans la société, la construction du cadre de vie de l’homme » dont les fondements se basent sur le travail en groupe et le savoir partagé, la volonté de dépasser l’individualité au profit du dialogue et de la confrontation, transformant l’addition des savoirs individuels en un potentiel créatif démultiplié. Le Parlement Européen à Strasbourg, le Centre Culturel Onassis à Athènes, le master plan de l’Exposition Universelle à Shanghai, le Théâtre National du Bahreïn ou encore le développement urbain de la ville de Montpellier figurent parmi les réalisations emblématiques de l’agence. La présence d’AS.Architecture-Studio est particulièrement soutenue à international avec une implantation à Paris, Shanghai, Beijing, Venise et Saint-Pétersbourg. www.architecture-studio.fr
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Founded in Paris in 1973, AS.Architecture-Studio and brings together - around 12 partner architects - architects, planners, landscape architects and interior designers of 25 different nationalities. AS.Architecture-Studio defines architecture as “an art involved with society, the construction of mankind’s living environment”, based on group work and shared knowledge. The ambition to go beyond individuality and to favor dialogue and debate transforms individual knowledge into increased creative potential. The European Parliament in Strasburg, the Onassis Cultural Centre in Athens, the 2010 World Expo master plan in Shanghai, the National Theatre of Bahrain or the urban design of Montpellier’s Marianne district stand among the practice’s landmark completions. AS.Architecture-Studio is now based in Paris, Shanghai, Beijing, SaintPetersburg and Venice
Fondata a Parigi nel 1973, AS.Architecture-Studio raggruppa oggi circa dodici architetti associati, un gruppo di architetti, urbanisti, paesaggisti e designers di interni di venticinque nazionalità diverse. AS.Architecture-Studio definisce l’architettura e l’urbanistica come “un’arte impegnata nella società, la costruzione del quadro della vita umana”, le cui fondamenta sono basate sul lavoro di gruppo e la conoscenza condivisa, la volontà di andare oltre l’individualità a favore del dialogo e del confronto, trasformando la conoscenza individuale in un potenziale creativo aggiunto. Il Parlamento europeo a Strasburgo, il Centro Culturale Onassis di Atene, il master plan per il L’Expo di Shanghai, il Teatro Nazionale del Bahrain o ancora lo sviluppo urbano della città di Montpellier sono tra i progetti emblematici dello studio. La presenza di AS.Architecture-Studio è particolarmente forte a livello internazionale con una sede a Parigi, Shanghai, Beijing, Venezia e San Pietroburgo.
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Crédits / Credits / Crediti
Couverture Alger - Cité “Climat de France” - 2011-2012 - Façade #1 Courtesy of the artist Stéphane Couturier p.10-16 Climat de France, 2013 Par ordre d’apparence / In order of appearance / In ordine di apparizione: Alger - Cité “Climat de France” - 2011-2013 - Frise Façade #1 Alger - Cité “Climat de France” - 2011-2012 - Façade #1 Alger - Cité “Climat de France” - 2011-2013 - Cour #1 Alger - Cité “Climat de France” - 2011-2013 - Cour #2 Alger - Cité “Climat de France” - 2011-2013 - Façade #2 Alger - Cité “Climat de France” - Place des Deux Cent Colonnes - Travelling latéral - 8’01’’ Courtesy of the artist Stéphane Couturier p.19 Cap Tingis, 2012 Courtesy of the artist Safia Benhaïm p.20-23 La Fièvre [Fever] [Febbre], 2014 Courtesy of the artist Safia Benhaïm Production: Red Shoes With the support of Image/mouvement from CNAP in 2010 p.24-27 Hillbrow, 2014 Courtesy of the artist Nicolas Boone Production: Tournage 3000 With the support of Image/mouvement from CNAP in 2013 p.28-31 À qui appartient les pigeons [To whom do the pigeons belong?] [A chi appartengono i piccioni?], 2012 Courtesy of the artist Frédérique Lagny With assistance from CNAP for an artistic research in 2011 p.32-35 Azé, 2004 Courtesy of the artist Ange Leccia Production: Camera Lucida With the support of Image/mouvement from CNAP in 2003 46
p.36-39 La nuit et l’enfant, ou le Songe d’un habitant de Djelfa [The night and the kid, or the Dream of a resident of Djelfa] [La notte e il bambino o il sogno di un abitante di Djelfa], 2015 Par ordre d’apparence / In order of appearance / In ordine di apparizione: Ombres Doubles Orage Courtesy of the artist David Yon Production: Survivance With the support of Image/mouvement from CNAP in 2012 p.43 CA’ASI, Photo : Georges Fessy p.45 Parlement Européen de Strasbourg, Photo : Georges Fessy Théâtre National du Bahreïn, Photo : Nicolas Buisson
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AS.Architecture-Studio remercie tous ceux qui ont contribué à la réussite de l’exposition Villes Africaines en Mouvement. Ouvrage publié à l’occasion de l’exposition Villes Africaines en Mouvement à la CA’ASI, du 7 mai au 30 août 2015, Venise, Italie Commissariat d’exposition : Pascale Cassagnau Françoise Docquiert Éditeur : AS.Architecture-Studio Concept et suivi éditorial : Vanessa Clairet AS.Architecture-Studio, Pascale Cassagnau, Françoise Docquiert, Annabelle Oliveira - CNAP Design graphique : Tiphaine Riva AS.Architecture-Studio Traduction : Liingo, Giulia Patrizi Imprimeur : SCEI, Ivry Sur Seine, France
Partenaires/sponsors
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AS.Architecture-Studio woud like to thank those who took part in the success of African Cities in Motion. Published on the occasion of the exhibition African Cities in Motion at the CA’ASI, from May 7th to August 30th 2015, Venice, 2015, Italy Curators: Pascale Cassagnau Françoise Docquiert Publisher: AS.Architecture-Studio Editors: Vanessa Clairet AS.Architecture-Studio Pascale Cassagnau, Françoise Docquiert, Annabelle Oliveira - CNAP Graphic design: Tiphaine Riva - AS.ArchitectureStudio Translation: Liingo, Giulia Patrizi Printer: SCEI, Ivry Sur Seine, France
AS.Architecture Studio ringrazia tutti coloro che hanno contribuito alla riuscita dell’esposizione Città Africane in Movimento. Lavoro pubblicato in occasione della mostra Città Africane in Movimento presso la CA’ASI, dal 7 maggio al 30 agosto 2015, Venezia, Italia Commissari della mostra: Pascale Cassagnau Françoise Docquiert Editore: AS. Architecture Studio Concept et rassegna editoriale: Vanessa Clairet AS.Architecture-Studio, Pascale Cassagnau, Françoise Doquiert, Annabelle Oliveira - CNAP Progetto grafico: Tiphaine Riva AS.Architecture-Studio Traduzione: Liingo, Giulia Patrizi Tipografo: SCEI, Ivry Sur Seine, France
CA’ASI, 2015
www.ca-asi.com Villes africaines en mouvement