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Edition Publishing AS.Architecture-Studio Co-édition Co-publisher Alternatives Urbaines Coordination éditoriale Editorial coordination Anne-Charlotte de Ruidiaz Aline Kahhaleh Andréa Batany Traduction Translation Andréa Batany Sacha Leymergie Graphisme Graphic Design Nadia Grudinina Impression Printing Imprimerie Ed’Diwan © AS.Architecture-Studio Crédits images: les architectes participants et AS.Architecture-Studio
Sommaire /// Contents Introduction par Martin Robain
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Introduction by Martin Robain
Articles des membres du jury
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Articles by jury members
A propos de la CA’ASI
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About CA’ASI
Jury international
22
International Jury
Citations des membres du jury
24
Quotes from the jury
Les résultats du concours
26
Competition results
Les trois lauréats
30
The Three Winners
Les mentionnés
48
The Honorable Mentions
La mention spéciale
92
The Special Mention
Les autres œuvres 100 Other Entries Nouvelles cinématographies arabes 150 New Arab Cinematography Liste des participants 151 List of Participants Remerciements 152 Acknowledgements
Introduction Martin Robain
Architecte, Fondateur d’AS.Architecture-Studio
AS.Architecture-Studio a créé la CA’ASI à Venise il y a deux ans pour promouvoir l’Architecture et les Arts. CA’ASI est un laboratoire d’idées. Elle expose et pousse à la réflexion. Elle s’attache à marquer sa présence à toutes les biennales. La Biennale d’Architecture de Venise 2010 était organisée autour du thème « People meet in architecture », occasion unique de promouvoir la qualité de l’architecture chinoise encore largement méconnue en Occident. La connaissance d’AS.Architecture-Studio implanté depuis plus de 10 ans à Shanghai puis à Pékin, œuvrant dans de nombreuses régions de la Chine, a été très stimulante dans l’organisation de cette première manifestation de la CA’ASI.
A l’issue du concours entériné par un jury d’experts, les primés présentent leur projet dans une exposition sélective à la CA’ASI, Maison commune d’AS.Architecture-Studio à Venise dans le cadre de la 13ème Biennale d’Architecture, puis dans une présentation à l’IMA dans le cadre de son 25ème anniversaire.
Culture plurielle, langage commun, territorialité complexe et légitimités contestées, mais qu’en est-il de la vie, de l’avenir de la discipline architecturale dans l’ensemble de ces pays au lendemain du printemps arabe ? En 2012, dans une zone géographique sensible, que signifie ARCHITECTURE pour chacun? Que construiton ? Qui construit ? La profession est-elle organisée ? Quels en En 2012, AS.Architecture-Studio décide de réorganiser un sont les rêves d’architectes ? Les professionnels projettent-ils des « concours, suite au succès remporté par l’édition 2010, en offrant maisons », des villes pour demain ? Si oui, de quelle manière ?... cette opportunité aux architectes issus des pays de la Ligue arabe. La publication exhaustive du concours nous offre un aperçu, Le nouveau thème de l’édition 2012 de la Biennale, « Common l’idée d’une approche riche et sensible de la part d’une jeune Ground » ou « terrain d’entente », était une sorte d’appel, génération d’architectes pleine de promesses. permettant le questionnement des pays arabes. Une nouvelle fois, le contexte est favorable car l’expérience d’AS. Architecture-Studio dans les pays arabes est conséquente. Elle y conçoit des projets urbains à Lusail, à Doha, à la Mecque; elle y construit d’importants bâtiments : le centre culturel de Mascate, la tour Rotana à Amman, le théâtre de Bahreïn. Ce qui lui a permis de repérer sur place des pratiques plus ou moins fragmentées, ancrées ou non dans le traditionalisme. Favoriser l’émergence de l’architecture arabe, donner aux générations montantes la possibilité de se faire connaître afin d’accéder à la commande, tels sont les objectifs que se sont alors fixés AS.Architecture-Studio et l’IMA. Car l’IMA décide de s’associer à l’aventure et se positionne comme co-organisateur proposant d’exposer la compétition à l’occasion de son 25ème anniversaire. Le concours Young Arab Architects 2012 s’est donc adressé aux jeunes architectes exerçant une activité d’architecte depuis moins de 15 ans et ayant la nationalité des états suivants : Algérie, Arabie saoudite, Bahreïn, Djibouti, Egypte, Emirats Arabes Unis, Irak, Jordanie, Koweït, Liban, Libye, Maroc, Mauritanie, Oman, Palestine, Qatar, Somalie, Soudan, Syrie, Tunisie et Yémen. Ils ont présenté un projet réalisé ou non, implanté dans ces mêmes Etats.
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Introduction Martin Robain
Architect, Founder of AS.Architecture-Studio
AS.Architecture-Studio created the CA’ASI in Venice two years ago so as to promote Architecture and Arts. CA’ASI is a laboratory for ideas. It organizes exhibitions and fosters intellectual reflection. It strives to be part of all the biennales. The theme selected for the 2010 International Architecture Biennale –“People meet in architecture” was a unique opportunity to promote the quality of Chinese architecture which is still widely unrecognized in Western countries. AS.Architecture-Studio, who has been in Shanghai then in Beijing for over 10 years and has been active in many regions of China, benefits from a significant local knowledge which was highly beneficial and energizing in the organization of this first exhibition at the CA’ASI.
Following the competition concluded and endorsed by a jury of experts, awarded participants (winners and honorable mentions alike) shall present their projects in a selective exhibition at the CA’ASI - AS.Architecture-Studio’s Common House in Venice - during the 13th International Architecture Biennale, and then display them at the IMA on the occasion of this institution’s 25th anniversary.
Plural cultures, common language, complex territories and contested legitimacy, but what about the life, the future of the architectural practice in these countries after the Arab Spring? In 2012, in a sensitive geographical area, what does ARCHITECTURE means for everyone? What is being built, by whom? Is the profession organized? What are the architects’ In 2012, further to the success of the first 2010 edition, dreams like? Do the professionals plan to build “houses”, cities for AS.Architecture-Studio decided to organize a new competition tomorrow? If yes, how…? and to offer this opportunity to the architects from the Arab League The exhaustive publication of the competition results offers us member countries. The new theme selected for the 2012 International a preview, a glimpse of a rich and sensitive approach by a Architecture Biennale, “Common Ground”, was some sort of a call generation of young and promising architects. encouraging us to question the reality of Arab countries. Traduction /// Translation Once again, the context is stimulating since AS.ArchitectureStudio’s experience in Arab countries is significant. The practice designs urban projects in Lusail, in Doha, in Makkah; it constructs landmark buildings: Muscat Cultural Center, Amman Rotana Hotel Tower or Bahrain National Theater. This gave us the opportunity to identify some architectural practices more or less fragmented, rooted or not in traditionalism. Favoring the blossoming of Arab architecture and giving the new rising generations the possibility to make themselves known and gain access to projects were the objectives set by AS.ArchitectureStudio and the IMA (Arab World Institute). The latter decided to join the adventure and co-organize and exhibit the competition in the context of its 25th anniversary. The 2012 Young Arab Architects competition was thus open to the young architects having a maximum experience of 15 years as an architect and citizen of one of the following countries: Algeria, Bahrain, Djibouti, Egypt, Iraq, Jordan, Kuwait, Lebanon, Libya, Morocco, Mauritania, Oman, Palestine, Qatar, Somalia, Saudi Arabia, Sudan, Syria, Tunisia, United Arab Emirates and Yemen.
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Dominique Alba
Architecte, Directrice de l’Atelier Parisien d’Urbanisme - APUR Architect, Director of Atelier Parisien d’Urbanisme - APUR
L’initiative mise en place par Architecture Studio est heureuse à plusieurs titres : Pour ceux qui soumettent des projets, leur permettant de rencontrer d’autres équipes d’architectes, d’être exposés dans des biennales, d’être publiés, et de profiter du levier de la « communication » ; c’est une chance donnée à des jeunes équipes et pour ceux qui connaissent ce milieu, c’est vraiment nécessaire. Pour nous « experts » invités à siéger en forme de « jury », en tous cas pour moi, c’est une occasion toujours attendue de découvertes, de voir émerger (et de plus en plus) au côté des architectures dites « internationales » pas toujours attirantes, des écritures, des expressions riches, diverses, étonnantes et revigorantes. Et, plus largement, pour ce qui relève des évolutions de nos « sociétés », voir que, malgré la « mondialisation », l’architecture reste diverse, propose d’autres codes esthétiques, mais aussi d’autres façons de considérer les usages, d’autres relations aux paysages, à ce qui est là, à la ville. Si tout n’est pas égal, j’ai été frappée par l’affirmation d’une grande liberté : ces jeunes équipes expriment les attentes de « leur société » sans aucun tabou. L’un des trois projets lauréats, dans la force de son expression graphique, de son choix programmatique, du site dans lequel il s’inscrit en est une parfaite illustration. Il affirme une architecture « originelle » et ce choix du jury vient conforter cette nécessité du sens qui fait trop souvent défaut, que nous soyons ici ou ailleurs.
AS.Architecture-Studio‘s initiative has been successful for several reasons: The applicants thus have the chance to meet other architect teams, to have their works displayed during the Biennales, to have their projects published and to benefit from the leverage of “communication”; this is a chance given to young teams, and those who are part of the architectural profession know it’s more than necessary. For us, the “experts” invited to the jury session, and in any case for me, this is a sought-for occasion to make discoveries, to realize that rich, diverse, surprising and refreshing compositions and expressions increasingly emerge next to supposedly “international” and sometimes unappealing architecture. More widely, regarding the evolution of our “societies”, it enables us to see that despite the “globalization”, architecture is varied and provides different aesthetical codes, and also other ways to consider functions, other connections to the landscapes, reality and the city. Even if some projects are of an uneven quality, I was struck by the assertion of total liberty: these young teams freely express “their society’s” expectations. One of the three winning projects perfectly illustrates it, due to its strong graphics, its chosen layout and the site where it fits. It is the assertion of “original” architecture; the jury’s decision reinforces this quest for a meaning which is too often absent, be it here or somewhere else. Traduction /// Translation
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Roueïda Ayache Architecte Architect
Le monde arabe dans ses infinies nuances. Voilà ce que j’espérais voir révélé par le concours YAA, lancé comme autant de sondes dans les différentes régions de ce monde que je connais avec suffisamment de proximité pour en entrevoir la texture complexe et nuancée, les vibrations et les mouvements de fond, et souhaiter en savoir davantage.
The Arab world and its infinite shades. This is what I hoped the YAA competition would reveal. The competition was launched like many probes in the various regions of this world, that I know sufficiently well in order to seize its complex, subtle texture, its vibrations and in-depth movements, and in order for me to wish to know more.
A travers les projets reçus de presque tous les pays arabes, de Gibraltar à Ormuz se déclinent autant de paysages différents, de villes modernes et historiques, d’actualités apaisées ou en révolte. Comment se pense l’architecture, comment se pense la ville par les jeunes générations sur un territoire aussi vaste que diversifié ? L’un des points que ce monde a en commun c’est justement sa jeunesse : une histoire plusieurs fois millénaire y a vu naître au XXème siècle des jeunes états. Mais les constructions du XXème siècle y ont trop souvent brutalisé les villes, les paysages, l’histoire. Hormis quelques fleurons, des bâtiments amorphes ont proliféré et n’ont suscité auprès des populations qu’une indifférence morose et une vague nostalgie.
Through the projects received from almost all Arab countries, from Gibraltar to Ormuz, as many multi-faceted landscapes, modern and historical cities, current events – be they appeased or appalled – come to the fore. How do young generations imagine architecture and the cities on such a territory that is both wide and diverse? One of the things that this world has is common is its youth, more precisely: a history of several millennia saw the birth of young States all throughout the 20th century. Nevertheless, 20th century buildings have too often ill-treated the cities, the landscapes and the history of this world. Except for some architectural masterpieces, shapeless buildings have proliferated and have only aroused inhabitants’ gloomy indifference and Dans le monde arabe d’aujourd’hui, l’architecture contemporaine indefinite nostalgia. s’affirme enfin comme culture, et exprime les diversités des contextes historiques et contemporains, urbains et naturels, les In today’s Arab world, contemporary architecture finally aspirations sociales et culturelles. asserts itself as culture, and expresses the various historical, contemporary, urban and natural contexts, as well as social and Les projets du concours YAA en témoignent : la sérénité marocaine cultural aspirations. où le paysage accueille avec harmonie l’architecture; le tumulte beyrouthin où près de l’ancienne ligne de front, s’exprime la The projects of the YAA competition demonstrate it: the Moroccan beauté de façades criblées de jours ; le désert égyptien où se serenity where the landscape harmoniously accommodates cultive sous le soleil l’énergie renouvelable dans le champ du architecture; the uproar in Beirut, where next to the former Land Art ; l’extravagance de Dubai où éclatent la blancheur et frontline, one can admire the beauty of facades riddled with le silence d’une tour minimaliste ; le palimpseste de Damas d’où gaps; the Egyptian desert where renewable energy is grown in émerge un manifeste dédié à l’expression libre du corps… the sun, on the Land Art field; the eccentricity of Dubai, where the whiteness and the silence of a minimalist tower burst; the Dans le monde arabe d’aujourd’hui, la création contemporaine palimpsest of Damascus, from which a manifesto dedicated to architecturale et urbaine est attendue pour donner forme au body self-expression emerges… renouveau. In today’s Arab world, contemporary architectural and urban creation is awaited in order to shape the renewal. Traduction /// Translation
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(Section) (Zero Architecture) (Aziz Alqatami) (Marwan Basmaji) (Code Business Tower)
(Foot Print)
(Khalid Al Najjar)
(Paul Kaloustian)
(Cosmology)
(Nivine Ibeche)
(Ahmad Tahlawi)
(Saba Al Muhtaseb)
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Rasem Badran Architecte
(Macro)
(Micro)
AS.Architecture-Studio
29 (Honorable
AS.Architecture-Studio 16
13 Mention)
) (Context)
(Park (Aimad El Kanit)
(Hind Oudrhiri)
Solar in Tanghir)
(Vague(s))
(Honorable
13
Mention).
(Meriam Ghandi). (Tarik
(Archaeological Museum) Oualalou) Bauhaus
(Driss Kettani)
(Campus for Innovation (Meriem Guerba and Yamina Tebib)
(Chamss Oulkadi) (Youssef Tohme) Economics and Sport).
(Urban) (Skin) (Honorable Mention) 9
Rasem Badran Architect
To describe the attempt that AS.Architecture-Studio lead, in collaboration with the Arab World Institute in Paris; it is fair to say that it played a key role in shedding light on some of the young and promising architects in the region, ones who will have influential roles in their societies in the near future. This attempt became a success and earned great appreciation from the international judging committee, as it held a meeting in the Architecture Studio’s office in Paris on the 29th of May to choose 16 projects from between 140, sent from different countries from the Arab world, both in Africa and Asia. Abiding by the competition rules, the ages of the contestants were between 25 and 40, with project natures that ranged between graduation projects, competition entries, projects which were never built, and projects which were implemented and built in reality. One thing that we agreed on from the very start was to pick projects which were strong in both their design and relation with the context, in terms of culture and history, taking into consideration the contextual and geophysical dimensions of every project, and how sensitive it was to the society and environment. This attempt is accredited to be the first of its kind in the region, periodically focusing on projects from two continents, when compared to the Aga Khan Award, which works on shedding the light on the Islamic world with all of its knowledge and architecture, on all continents. If anything, this reflects how this attempt is working on paving the way for these young architects to one day become Aga Khan candidates and even go as far as winning the award. After going through the 140 projects, 3 projects were granted as winners and 13 named as Honorable Mentions. What highlighted the three winning projects was how strong they were in composition, and how strongly related they were to their environments and places. The Archaeological Museum, designed by Tarik Oualalou – from Rabat, Morocco, managed to use a very simple architectural language and create a very harmonious relation with its location’s agricultural nature, in a manner that reminded us of The Bauhaus, but in a more contemporary and simple manner, especially in the use of materials and composition. The second winning project was also from Morocco, designed by Chamss Oulkadi, and came as a sculptural masterpiece showing outstanding artistic abilities, creating a very simple and contextual project. The third winning project was designed by Youssef Tohme from Lebanon, an actual built project titled Campus for Innovation, Economics and Sport. What made this project stand out was how 10
creatively its outer skin was treated and how much it contributed to the surrounding public space, through the close attention to detail on the micro level, and the aesthetically balanced composition on the macro level. This project managed to create a very rich and interesting experience on the pedestrian level, weaving a hub for social and cultural activity, extending it beyond the built walls of the academy to the context of the surrounding public space, in a notion that portrayed to architects how important it was to engage the existing public context with the design, both through architecture and built space. Before moving on to discuss the 12 Honorable Mentions, it is important to note how 2 of the 3 winning projects were from Morocco, and even more importantly, how 4 of the projects granted Honorable Mentions were also from Morocco. This result reflects how innovative Moroccan architects have become, both in their design morphology and design composition, and how diverse their project entries were. Given for example, Solar Park in Tinghir, which is a project designed by Aimad El Kanit, whose main focus was the Ecological System, designing a project that utilizes natural sunlight, in a fashion that imitates the natural hills of that region. The second project is yet another technical, brave and contemporary project, designed by Hind Oudrhiri, which worked on utilizing the common prototype of the metal cottages of the lower class of the region, who build their residences using the simplest of available building materials. The architect worked on developing that simple prototype and introducing some advancement into its system to create modern and low cost houses for families with short income in the region. Meriam Ghandi, on the other hand, worked on developing an urban project that directs and guides the residents of one of the local villages, through the process of building their own houses, without having them designed and planned by professional architects. The fourth project was an academic institution whose great sensitivity to the site and high interaction with its natural context were what made it remarkable, harmoniously adapting it to its location in both its architectural and environmental implementation, putting the context before any personal taste or preferences of the architect. As if what the architect Driss Kettani was trying to say was: “This is Morocco”. In the very same region of North Africa, not far from Morocco, came the graduation project of two Algerian architecture students from the Ecole Polytechnique of Algiers, Meriam and Yamina, whose project focused on building architectural spaces within an
existing urban context, and how these react to the existing open As it has been previously stated, the natural context of the Arab public space, in addition to the existing urban fabric and shell. world, with its mountains, greenery and rivers, had always played a major role in shaping the architecture and the buildings that Another country which harvested a large number of awards was were designed and built on its land. Lebanon, with one winning project amongst the top three, and 2 projects granted Honorable Mention. In the project of Saba Al Muhtaseb, these principles were highly The first was a very simple yet rich museum, smartly interacting adopted, through her competition entry from Jordan. Allocating with its context, showing outstanding skill in dealing with the slope her project on a very steep site around rock quarries, the architect through the well-designed section. offered smart solutions to treat very steep natural systems and In this project, the architect Marwan Basmaji worked on cutting contexts. This project aimed to serve the city locals by creating through the land and having the museum sunken in the ground, as a series of recreational spaces, restaurants, and libraries that if it was hiding itself away from the surrounding environment, in a were to spread down the slope and adapt their form and design notion that gave the project a spiritual character, and categorized according to its steepness. it under the name of Zero Architecture. As for the Gulf area, two projects were chosen to complete the It is interesting to compare the way Marwan Basmaji cut and projects granted Honorable Mention. hid his project as a way of building on a slope, with the way It is very important to note that these projects in particular came his compatriot, Paul Kaloustian, dealt with the contours through from a context much different than that of Northern Africa, or the stepping his project and terracing it down the natural slope in his Fertile Crescent (Jordan, Syria and Lebanon). project, titled “House in the Woods”. Due to its desert and arid geography, the Gulf region is What’s remarkable about Kaloustian’s project was the way it offered characterized by flat, sometimes rocky land, as opposed to the a smart solution to balance the agricultural and mountainous nature likes of North Africa, which is mountainous, highly sloped, with of the site with the building’s envelope and design. large portions of green fields and waterfronts. That was clearly evident in the way he used Foot Print sections to The first of the two projects is relatively small in its size, located allow organic planting, and also evident in the ground floor plan in an existing urban context in Kuwait city, designed by Aziz and the high integration of trees in its design. Alqatami. The project was an adaptive reuse project, where the It is only fair to say, after looking at many of these projects, that the interior space of an existing building was redesigned to function architecture of the Arab world is highly integrated with the nature as a design office for the young architect. and the environment it is designed for, adapting their composition One thing the architect kept was the use of the mashrabiya, as a and systems into the context they will be implemented in. way to control the climate of the interior space of his office, whose This is a notion also highly evident in the Syrian competition design came as a very smart adaptation of the existing space, entries. For example, in the project presented by Nivine Ibeche, using the simplest and most contemporary of solutions. where she worked on recreating the prototype of a traditional To wrap up the 13 projects, we will discuss a competition entry Damascus bath, the water surfaces appeared as if they were from the United Arab Emirates, which came as a reaction to the building roofs in the old city, and the open courtyards were turned spreading epidemic of glass skyscrapers in the country. into water pools, reminding us of the traditional Shami courtyard. The Code Business Tower, designed by Khalid Al Najjar, focused This project in particular showed a great level of creativity and on how to treat the building’s envelope, especially in a hot imagination, especially when it comes to creating composition, climate, resulting in a unique and innovative design, particularly and in a morphological frame, drawing inspiration from heritage in its openings which highly respond to the cosmological system. and culture. To adapt to the hot climate of the region, the architect avoided Another Syrian entry was a project by Ahmad Tahlawi, where he large openings and substituted them with smaller openings on worked on reconstructing the water front with its huge watermills the northern and southern elevations, being the facades with across the shoreline. minimum direct sunlight. This design proposal came as a bold and smart solution that opposed all the huge glass buildings taking over the Gulf region. 11
Frédéric Edelmann
Journaliste au journal Le Monde
En 2010, Ca’asi, émanation vénitienne de l’agence française AS.Architecture-Studio avait organisé un premier concours ouvert, destiné à récompenser une bonne dizaine de jeunes architectes chinois. Rebelote en 2012 pour les jeunes architectes arabes. Et nous revoici à étudier dossier sur dossier avec un jury ouvert et globalement bienveillant. La tâche était cette année plus simple. L’exploration des pays où l’Islam a une place plus ou moins développée a été engagée depuis longtemps par l’Aga Khan et sa Fondation. Les pays arabes en sont une sous section et les problèmes que se posent les constructeurs sont relativement bien connus. Et d’autant mieux connus que certains pays ont depuis longtemps conservé ou développé des écoles performantes, et qui n’ont en tout pas connu l’éclipse dramatique de l’enseignement en Chine à partir de la Révolution maoïste. D’emblée, devant les dossiers, on perçoit quel rôle primordial a joué l’enseignement reçu par chaque candidat. Puis vient une seconde question devant le nombre de beaux projets venus de pays naguère dans le giron ou l’étouffoir français : Maroc et Liban surtout, Algérie, Syrie… Une communauté de regard ou de méthode s’est-elle silencieusement formée, qui conduit les lauréats à se rapprocher de nos archétypes ? Ou bien les membres du jury se retrouvent-ils insidieusement dans l’essence des projets présentés ? Ces questions valent pour l’architecture, telle que le genre s’en est élaboré sur un mode définitivement international, en fait. Et dès lors, Chinois ou Arabe, ou ce que l’on voudra, un tel jury finit par se retrouver aisément sur des critères croisés de qualité, d’efficacité, de respect des hommes et des sites. Même pour les concurrents qui cherchent à échapper à l’internationalisation de l’écriture architecturale, qui s’en vont à la recherche de leurs « racines », qui cherchent à retrouver un lien direct avec leur culture d’origine, les mêmes critères finissent par s’imposer : qualité (du dessin, des proportions) efficacité (rapports entre l’investissement et la réalisation, entre la situation écologique locale et les solutions proposées), respect des hommes, respect des sites et éventuellement des exigences religieuses. Tout cela peut se regrouper sous le beau terme d’humanisme, qui dans les bonnes périodes dépasse les frontières. L’architecture reste plutôt un acte de paix, construire, plutôt que détruire, est un geste de rassemblement, parfois de solidarité. Tarik Oualalou, trente-quatre ans est marocain. Avec Linna Choi, originaire d’Asie, il a fondé l’agence KILO (Rabat, Paris, Los Angeles) qui est tout sauf inconnue et débranchée. Le jury a hésité
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à les classer hors concours. Mais finalement pourquoi pénaliser un parcours d’excellence lorsqu’il parvient à livrer un projet aussi remarquable que celui du musée archéologique de Volubilis, près de l’actuelle Meknès au Maroc ? Chamss Doha Oulkadi, 28 ans, s’est attelée à une forme plus sacrée encore dans le registre de la construction avec le Mémorial qu’elle a dessiné en souvenir du séisme d’Agadir (1960) : qualité spatiale, maîtrise des matériaux, inspiration du trait et des couleurs presque magique, le jury n’a pas traîné… Le cas de Youssef Tohme, Beyrouthin diplômé à Paris et âgé de quarante trois ans, était tout aussi pendable que celui de Tarik Oualalou : aussi le prix reçu récompense, à travers son Campus de l’innovation, la capacité d’un architecte à imposer l’exigence là même où les règles de la promotion jouent volontiers les pires tours à cette profession. Les projets mentionnés, qu’il s’agisse de réalisations ou plus souvent de projections vers l’avenir, ont en commun de faire la part belle au rêve, même lorsqu’ils s’incrustent sur les marges déchirées d’un territoire, d’un édifice. Plus souvent ils vont chercher l’ombre et la douceur des replis de la terre, la sociabilité retrouvée avec plus d’habileté que d’argent, la sérénité du ciel, de la nuit ou d’un moment de prière. A la vue des dessins ou photographies ainsi rassemblées, c’est bien en effet un murmure ou une demande de paix qui s’élève d’un monde encore en peine. Les architectes chinois du concours 2010 cherchaient à rattraper le temps perdu. Les architectes arabes de l’édition 2012 semblent demander au temps de s’arrêter juste un instant, le temps de penser à l’avenir.
Frédéric Edelmann
Journalist at Le Monde newspaper
In 2010, CA’ASI, the Venetian entity of the French architectural practice AS.Architecture-Studio, organized a first open competition intended to award about a dozen young Chinese architects. This year, the same thing again with the Young Arab Architects competition. And here we are, analyzing each submission, with open-minded and globally benevolent jury members. The task was easier this year. The exploration of the countries where Islam holds a more or less important place was initiated a long time ago by Aga Khan and his Foundation. The Arab countries are part of this group; the issues raised by Arab builders are relatively wellknown. They are even more widely known as some countries have been preserving or developing efficient architectural schools for a long time, that have never experienced, unlike China after the Maoist Revolution, any dramatic teaching eclipse. From the very beginning, when looking at the submitted works, we realized the education received by each applicant had a fundamental role. Then a second question was raised, when we saw the large number of beautiful projects from countries that once passed into the French fold or stifling French domination: Morocco and Lebanon above all, Algeria, Syria…Has a common expression or method silently taken shape, thus enabling the award-winners to come closer to our archetypes? Or did the jury members insidiously do some soul-searching through the essence of the submitted projects? These issues are also true for architecture, as the genre has been actually processed in a definitely international manner. Consequently, be the competitors Chinese, Arab or have any other nationality, such a jury can easily agree on common criteria such as quality, efficiency, respect for the people and the sites. Even for the applicants who tried to set free from the internationalization of the architectural expression, who seek for their “roots” and who try to establish a direct link with their original culture, the same criteria eventually come out on top: quality (of drawings and proportions), efficiency (ratio in between investment and achievement, the local ecological situation and suggested solutions), respect for people, for the local sites and possibly of religious beliefs. All this can be brought together through a beautiful term called humanism, which goes beyond country borders when historical periods are favorable. Architecture is rather an act for peace and achievement and not a destructive one; it is an act of rally and sometimes an act of solidarity. Tarik Oualalou, aged 34, is Moroccan. He founded KILO architectural practice (Rabat, Paris, Los Angeles) together with Linna Choi, of Asian origin. Their practice is all but anonymous and untrendy. The jury hesitated about ranking them out of the
competition. But why would we penalize such an outstanding career resulting in the completion of such a remarkable project like the Volubilis archaeological museum, located next to the city of Meknes in Morocco? Chamss Doha Oulkadi, aged 28, has tackled an even more sacred form in the field of construction, by designing a Memorial that recalls the Agadir earthquake (1960): quality of space, perfect command of materials, inspired lines and almost magical colors. The jury did not drag their feet… The case of Youssef Tohme, a Beirut architect graduated in Paris and aged 43, was as ‘questionable’ as that of Tarik Oualalou: thus, the prize awards, through the Campus for innovation, the ability of an architect to impose the highest standards in a place where the developers’ rules easily play the worst tricks to this profession. The projects with an honorable mention, either completed or more often visions of the future, have a common feature: they gave a particular attention to dreams, even when they cling to the torn boundaries of a territory or a building. More often, they seek for the shade and softness of land folds, the sociality built thanks to skills and not to money, the calmness of the sky, of night or of a moment of prayer. When seeing the drawings or the photographs thus gathered, we heard a whisper or a claim for peace rising from a world still in torment. The Chinese architects that participated in the 2010 competition were trying to make up for lost time. The Arab architects of the 2012 edition seem to ask for time to come to a stop, so they can have the time to imagine the future. Traduction /// Translation
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Mona Khazindar
Directrice générale de l’Institut du monde arabe General Director of the Arab World Institute
L’ensemble des pays arabes constitue une aire géographique qui, du point de vue de l’architecture, est certainement l’une des plus riches au monde. Qu’il s’agisse des civilisations de la Mésopotamie et de l’Egypte antiques, il y a plus de cinq millénaires, ou de celle, ensuite, de l’ancien Yémen, cette région peut même être considérée comme ayant donné naissance à l’architecture et à l’urbanisme. Plus tard, la civilisation arabo-islamique favorisera, pendant plus de mille ans et selon les époques – omeyyade, abbasside, fatimide, ayyoubide, mamelouke, pour ne citer que les principales – et les lieux – de Damas à Sanaa, de Cordoue à Bagdad et au-delà même du monde arabe –, l’efflorescence de nombreux styles architecturaux, suscitant l’érection, sur une très vaste partie du monde, de bâtiments d’architecture sacrée et civile parmi lesquels figure un nombre incalculable de chefs-d’œuvre. A partir de la fin du XIXème siècle, dans le contexte de ce mouvement de renaissance nationale qu’on a appelé la Nahda, le monde arabe a commencé de saisir, puis de maîtriser, les outils et les concepts qui étaient ceux de l’architecture occidentale, ces derniers s’avérant indispensables à son accession à la modernité. Au XXème siècle, certains architectes arabes, tel l’Egyptien Hassan Fathy, tenteront de concilier les contraintes issues de cette modernité avec les traditions ancestrales et les techniques autochtones de construction. D’autres, sans perdre, pour autant, de vue les racines qui sont les leurs, seront ensuite les acteurs majeurs des évolutions les plus récentes en matière d’architecture, telle l’Irakienne Zaha Hadid, première femme récipiendaire du Pritzker Prize (2004), et figure du mouvement déconstructiviste.
The Arab countries constitute a geographical area which, from an architectural point of view, is certainly one of the richest in the world. Whether we think about the Mesopotamian or ancient Egypt civilizations, more than five thousand years ago or, more recently, about ancient Yemen, this region may even be considered as the birthplace of architecture and urban planning.
L’initiative d’AS.Architecture-Studio, d’organiser un concours d’architecture et une exposition destinés à montrer la vitalité de la jeune architecture arabe ne pouvait que rencontrer l’adhésion de l’Institut du monde arabe. Les projets présentés dans ce cadre, et ceux parmi eux qui ont été distingués par le jury, n’ont pas déçu l’attente qui était la nôtre. On pourra les découvrir dans les pages qui suivent et déceler parfois, dans les audaces les plus contemporaines, les échos bien vivaces d’un patrimoine qui ne cesse d’inspirer la création architecturale la plus novatrice.
Architecture-Studio’s initiative to organize an architecture competition and exhibition aimed at emphasizing the dynamism of young Arab architecture could only interest the Arab World Institute. The projects presented in this context, and those among them which were awarded by the jury, lived up to our expectations. While discovering them in the following pages, one may detect, sometimes, in the most audacious contemporary features, the highly vivacious echoes of the heritage which has been inspiring the most innovative architectural creations.
Later on, the Arab-Muslim civilization will favor, for more than a thousand years and depending on the times – Umayyad, Abbasid, Fatimid, Ayyubid or Mamluk periods just to name the major ones – and the places – from Damascus to Sanaa, from Cordoba to Baghdad and even beyond the Arab world –, the blooming of many architectural styles and trigger the construction, in a large part of the world, of worship and civil buildings among which stand an incredible number of masterpieces. Starting with the end of the 19th century, and in the context of the national renaissance movement which was called Nahda, the Arab world started to seize then to master the tools and concepts which were those of Western architecture, as they turned out to be key elements to access modernity. During the 20th century, some Arab architects, including the Egyptian Hassan Fathy, will try to conciliate the constraints arising from this modernity with the ancestral traditions and native construction techniques. Other ones will then, without losing sight of their roots, be the major players of the most recent architectural evolutions, such as the Iraqi Zaha Hadid, the first woman recipient of the Pritzker Prize and a key figure of the deconstructivist movement.
Traduction /// Translation
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Elias Sanbar
Ecrivain, Ambassadeur de la Palestine à l’UNESCO Writer, Ambassador of Palestine at UNESCO
Amicalement invité à me joindre au jury de ce concours de jeunes architectes arabes, j’ai été d’emblée confronté à plusieurs questions à commencer par celle de savoir si je saurais, l’espace d’une matinée, mettre de côté la séduction strictement esthétique, finalement abstraite et quelque peu artificielle, éventuellement exercée sur moi par tel ou tel rendu, telle ou telle présentation de projet. “Abstraite”. J’entends par là, non irréelle ou imaginaire, mais détachée de l’intimité avec les lieux prévus pour accueillir le projet concerné. Loin de moi le choix de plaider pour une architecture “folkloriste”, “authentique” telle que le réclament les intégristes de l’identité qui sévissent là comme ailleurs, telle que la pratiquent aussi certains architectes qui s’affirment bâtisseurs dans la continuité d’une “vérité arabe” d’autant plus figée qu’elle n’a jamais existé dans la réalité. Qu’est dès lors cette “intimité avec les lieux” ? Simplement, celle qui fusionne modernité et pesanteur de la terre concernée. Pesanteur des paysages/figures des pays, mémoire de l’endroit, identité en mouvement, jamais figée, bref, la vie vivante et non résiduelle d’un prétendu passé. Enjeu infiniment plus facile à formuler qu’à réaliser, attente d’une réelle et complexe modernité émergeant au sein des bouleversements sociaux en cours, défi relevé par les lauréats de ce concours, jeunes architectes qui, pris par leurs passions singulières, apportent leur part d’espérance en ces temps de changement de monde.
When kindly invited to be a jury member of this Young Arab Architects competition, I had to face several issues from the very beginning. First of all, I tried to realize whether during one morning, I would be able to put aside the strictly aesthetical, abstract and somehow artificial seductive power of such and such submission or project presentation. “Abstract”. I do not see this seduction as something unreal or imaginary, but as something detached from the intimacy with the places that will accommodate the concerned projects. I am far from pleading for a “folk”, “genuine” architecture, as requested by identity fundamentalists who are cracking down everywhere, and which is also practiced by some architects who declare themselves as builders of an “Arabic authenticity” all the more frozen that it never really existed. What does this “intimacy with the places” mean? It simply merges the modernity and the weight of the concerned land. Weight of landscapes/figures of a country, memory of the place, evolving identity, never frozen; in brief, it’s real life and not a residual of an alleged past. This is a stake much easier to express than to fulfill, the expectation of a real, complex modernity emerging from current unrest, a challenge that the winners of the competition took up. These young architects, who developed uncommon passions, bring their ray of hope as the world faces significant change. Traduction /// Translation
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Mohamed-Larbi Merhoum Architecte
L’entorse et la règle Une fois rentré à Alger, la doukha (étourdissement) d’avoir pris part aux travaux du prestigieux jury international de l’YAA passée, j’ai réfléchi à l’intérêt et l’impact qu’a suscités cette compétition chez mes consœurs et confrères jeunes architectes algériens. L’engouement incontestable pour le prix YAA a mis en exergue certaines réalités plus ou moins sympathiques. Premièrement, les « jeunes » architectes arabes revendiquent leur appartenance au monde. Les réseaux sociaux et internet aidant, il n’est plus possible de les enfermer dans des contingences locales idéologiques ou politiques. Cela a du bon. Paradoxalement, ils ne se sentent plus en mesure de lire leur réalité, tant cette dernière se confond avec la virtualité des rapports qu’ils entretiennent avec le monde. Deuxièmement, ils expriment, par leur intérêt, le besoin d’être « rassurés ». Ils vont chercher cette assurance dans le regard de l’autre, de l’autre côté de la Méditerranée. Une raison simple et terrifiante peut l’expliquer : ils ne disposent pas, dans leur propre pays, de repères fiables, que ce soit au niveau institutionnel ou professionnel. Troisièmement, les jeunes architectes s’identifient plus à leur travail d’étudiant qu’à leur production de professionnel, tant le choc avec la réalité de la pratique du métier est fatal à leurs aspirations. De plus, ceci confirme, de mon point de vue, leur profond « désarroi » quant à leur « utilité » dans une société - en recompositiondécomposition permanente - qui peine (pour rester optimiste) à formaliser des rapports et des enjeux sains et normaux. Il en découle alors le sentiment d’avoir été « trompé », entre ce qui leur a été « vendu » à l’école et ce qu’ils « achètent » dans la vie réelle. Les choix du jury, bien qu’âprement discutés, ont consacré, à mon plus grand bonheur, des valeurs importantes. La « modernité » ou la « contemporanéité » peuvent s’attacher à des réalités locales, les transcender et leur donner du sens, celui du progrès partagé par tous. Le désintérêt pour les attitudes, aussi bien « néo-cons » pastichantes que « dé-cons » extravagantes en ce qu’elles ont d’artificiel et d’éphémère par rapport à l’histoire des Hommes et des sociétés. L’intérêt affiché pour les travaux liés aux contextes géographiques, sociaux, symboliques, urbains, en ce qu’ils représentent comme matériaux indispensables à l’ancrage du projet d’architecture. 16
Enfin, la mention spéciale attribuée à l’équipe d’enseignants dirigée par monsieur A. Souami récompense une option tout à fait « marginale » à l’école d’architecture d’Alger qui, quant à elle, peine (pour rester optimiste) à œuvrer pour que le « savoir » et le « faire » aboutissent à l’éclosion du « savoir-faire » propre au métier d’architecte. Un petit regret : A quand le prix des jeunes architectes méditerranéens ! J’avoue, de par mon histoire, que je me sens plus proche de la « méditerranéité » que de « l’arabité ». Ainsi, je caresse l’espoir que cette mise en lumière, plus qu’une confrontation, donne aux jeunes architectes algériens et arabes la reconnaissance qui les conforte dans leur volonté d’agir sur leur propre réalité, qu’elle leur apporte l’énergie d’apprendre à marcher, malgré toutes les entorses, sur les sentiers caillouteux qui sont inévitablement les leurs, au lieu de vouloir à tout prix (et c’est devenu une règle), courir sur les chaussées virtuellement lisses des autres.
Mohamed-Larbi Merhoum Architect
The distortion and the rule Upon returning to Algiers, I eventually managed to put aside the doukha (excitement) caused by my participation in the prestigious YAA jury and started thinking about the interest and impact this competition aroused among my fellow young Algerian architects.
The interest demonstrated for the works associated with geographical, social, symbolic and urban contexts as they represent fundamental elements and materials for architectural projects to be anchored in reality.
The genuine interest for the YAA competition emphasized some bright aspects of our reality and some less enviable ones.
Lastly, the special mention granted to the team of teachers directed by Mr. A. Souami celebrates a highly “marginal” option offered by the Algiers architectural school which, on its side (and, First of all, the “young” Arab architects claim they belong to the once again, to remain optimistic), finds it hard to ensure that world. With the help of social networks and internet, it is no longer “know” and “how” participate in the development of a specific possible to enclose them in local ideological or political constraints. architectural “know-how”. This is certainly a positive thing. However, they don’t feel capable to decipher their own reality anymore, as it is getting increasingly I have only one small regret: will there be a prize that will award intertwined with the virtual links they establish with the world. young Mediterranean architects? I must confess that due to my background, I feel closer to the “Mediterranean world” than to Secondly, they express, through their interest, the need to be the “Arab world”. “reassured”. They will try to search for this recognition in the eyes of others, beyond the Mediterranean Sea. There’s a simple yet Thus, I hope that this competition, by highlighting more than terrifying way to explain this attitude: they do not have, in their confronting things, will give the young Algerian and Arab own countries, some reliable marks, be it from an institutional or architects the necessary recognition so that they keep changing professional point of view. their own reality, will give them energy to learn to walk, in spite of all the sprains, on the rocky paths which they have no choice but Thirdly, the young architects identify themselves with their student to use, rather than running at all costs (which became the rule) on work more than with their professional production, since the shock the virtually smooth paths of others. associated with their daily practice of architecture is lethal to their Traduction /// Translation aspirations. Besides, this confirms, from my point of view, their profound “confusion” as to their “usefulness” in a society - that is experiencing a constant reconstruction-deconstruction process – which finds it hard (to remain positive) to formalize sane and normal relationships and stakes. As a consequence, they feel they were “fooled” because of the discrepancy in between what was “sold” to them in school and what they actually “buy” in their real lives. The jury decisions, although they were strongly debated, reflect, to my great delight, some important values. “Modernity” or “contemporaneity” may be rooted in local realities, transcend them and enable them to make sense and give them a true meaning: progress for all. The lack of interest in attitudes, just as much for the “neo-cons“ and pastiche postures as for the “de-cons” and extravagant ones because of their artificial and ephemeral relationship to our history and our societies.
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Laurent Théry
Directeur général de la SPL Euralille Managing Director of SPL Euralille
Le regard que je pouvais porter sur le travail de ces jeunes architectes du monde arabe était évidemment empreint de mon activité en France : aménageur, pilote de projets urbains de grande taille dans lesquels peuvent se déployer les talents d’une grande diversité d’architectes essentiellement européens. Dans cet autre univers, il m’a semblé que l’importance des situations, les conditions historiques comme géographiques, le rapport à une culture longue comme l’évidence de nombreuses urgences façonnaient de façon extrêmement puissante la plupart de ces travaux et leur donnaient, pour les meilleurs d’entre eux, une force exceptionnelle. Leur architecture très contemporaine n’est pas antinomique avec une culture multiséculaire, la magnificence des paysages suppose une exigence de la simplicité, même le contexte de guerre peut être évoqué, le dénuement et l’urgence sont source de créativité, le renouvellement de la ville sur elle-même résonne d’une façon toute particulière.
My look on these young Arab architects’ works was obviously influenced by my activities in France. I am an urban developer and manage large-scale urban projects that display the talents of mainly European architects, with very diverse backgrounds. I am under the impression that in this different universe, the importance of situations, as well as geographical and historical circumstances, the connections with an ancient culture and many obvious emergency situations have shaped most of these works in an extremely strong manner and have given an extraordinary force to the best of them. Their very contemporary architecture is not antinomic to ageold culture; magnificent landscapes presuppose a request for simplicity; even a war situation can be evoked; destitution and emergency are a source of creativity; the renewal of the city rising from its ashes echoes in a very particular way.
These architectural works, either modest or ambitious, always show optimistic and more human future prospects, in the construction of Ces travaux d’architectes, modestes ou ambitieux, offrent toujours which they are already involved. une vision d’un avenir plus humain à la construction duquel ils Traduction /// Translation participent déjà.
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Expositions /// Exhibitions
CA’ASI Campiello Santa Maria Nova Cannaregio 6024 30121 Venise
Institut du Monde Arabe 1, rue des FossĂŠs Saint-Bernard Place Mohammed V 75236 PARIS
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A propos de la CA’ASI /// About CA’ASI
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L’association CA’ASI émerge à l’heure où la question de l’architecture va bien au-delà de la catégorie professionnelle et est traitée par tous les cercles sociaux en raison de l’accélération de l’urbanisation et de la mondialisation actuelle. L’association CA’ASI présidée par l’architecte Mr. Martin Robain offre un lieu de communication pour les personnes provenant du milieu de l’architecture de différents pays, et rend le dialogue possible entre architecture et art contemporain, entre les milieux architecturaux d’Orient et d’Occident, au moyen d’expositions, de conférences et d’autres activités culturelles.
CA’ASI Architectural Art Association emerges as the issues of architecture have gone far beyond the professional category and are addressed by all social circles with the accelerated urbanization and globalization today. CA’ASI Association chaired by the architect Mr. Martin Robain is to provide a venue of communication for people from the architectural circles of different countries, and make the dialogue possible between architecture and contemporary art, between Western and Oriental architectural circles by means of exhibitions, lectures and other cultural activities.
Le lieu Non loin du pont Rialto, l’espace d’exposition CA’ASI est un magnifique palace médiéval de trois étages situé au cœur du Cannaregio et à côté de l’ancienne demeure de Marco Polo. Le site de 400 m² a été rénové pour répondre à des usages multiples, selon les standards actuels : au rez-de-chaussée se trouve la salle d’exposition, qui ouvre directement sur la piazza Campiello Santa Maria Nova ; le premier étage se compose d’un vaste salon faisant office d’espace d’exposition et de réception.
The Venue Not far from Rialto, CA’ASI Art Exhibition Hall is a beautiful threestoried medieval palace located at the heart of Cannaregio and next to the former residence of Marco Polo. The 400sqm venue has been refurbished into one of combined functions according to current modern standards: on the ground floor is the exhibition area, opening up directly onto Campiello Santa Maria Nova piazza; on the first floor there is a spacious lounge used as an exhibition and reception area.
La philosophie du lieu Conçu comme un « club » ouvert à tous les amateurs d’architecture contemporaine, la CA’ASI sera un grand laboratoire d’urbanisme, de réflexions architecturales et artistiques mises en scènes par le biais d’expositions ou d’affichage ; ainsi, le débat professionnel sera ouvert à tous. Architectes, urbanistes, paysagistes, designers, artistes, écrivais ou philosophes trouveront ici les outils nécessaires tels que des cloisons, des écrans et autres outils pour partager leurs idées et leur expérience. Par le biais d’événements variés tels que des expositions, des réunions, des débats et des projections, la CA’ASI sera en phase avec les événements culturels à Venise et constituera une vitrine d’exposition et de communication pour les professionnels de tous pays.
Philosophy of the Venue Conceived as a “club” open to all those who love contemporary architecture, CA’ASI Art Exhibition Hall will be a large laboratory of urban planning, architectural and artistic reflections, that will be staged by means of exhibitions/display ; thus professional debate will be made available to everyone. Architects, urban planners, landscape designers, designers, plastic artists, writers or philosophers will find here the necessary tools such as partition walls, screens and the like to share their ideas and experience. By means of various events like exhibitions, meetings, debates, projections, CA’ASI will be in phase with the cultural events in Venice and be a stage of display and communication for professionals of all countries.
Š Georges Fessy
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Jury international
Dominique ALBA (Architecte, Directrice de l’Atelier Parisien d’Urbanisme - APUR) Roueïda AYACHE (Architecte) Rasem BADRAN (Architecte) Farrokh DERAKHSHANI (Directeur du Prix Aga Khan) Frédéric EDELMANN (Journaliste au journal Le Monde) Mona KHAZINDAR (Directrice générale de l’Institut du Monde Arabe) Mohamed-Larbi MERHOUM (Architecte) Martin ROBAIN (Architecte, Fondateur d’AS.Architecture-Studio) Amar SABEH EL LEIL (Architecte) Elias SANBAR (Ecrivain, Ambassadeur de la Palestine à l’UNESCO) Laurent THERY (Directeur général de la SPL Euralille)
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International Jury
Dominique ALBA (Architect, Director of Atelier Parisien d’Urbanisme - APUR) Roueïda AYACHE (Architect) Rasem BADRAN (Architect) Farrokh DERAKHSHANI (Director of the Aga Khan Award) Frédéric EDELMANN (Journalist at Le Monde newspaper) Mona KHAZINDAR (General Director of the Arab World Institute) Mohamed-Larbi MERHOUM (Architect) Martin ROBAIN (Architect, Founder of AS.Architecture-Studio) Amar SABEH EL LEIL (Architect) Elias SANBAR (Writer, Ambassador of Palestine at UNESCO) Laurent THERY (Managing Director of SPL Euralille)
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Citations des membres du jury
« Plusieurs thèmes se distinguent : la rénovation du patrimoine, l’habitat d’urgence, la recherche d’identités culturelles…La valeur des projets l’emporte toujours, et non le fait qu’ils soient construits ou pas. » Dominique Alba
« Nous pouvons remarquer la véritable recherche d’une identité culturelle. Les projets culturels et les projets militants se rejoignent finalement, par le biais de l’utilité immatérielle de la culture contemporaine. » Roueïda Ayache
« Il est intéressant de dégager les enjeux locaux sur lesquels portent les projets, qu’il s’agisse de projets de fin d’études, de concours d’idées ou de projets construits ». Rasem Badran
« Il faut adopter une approche adéquate par rapport aux catastrophes, afin de ne pas tomber dans la nostalgie ». Farrokh Derakhshani
« Lors de l’analyse du jury, il faut croiser la pertinence de la conception des projets avec leur contexte urbain, paysager, culturel, historique et social. » Frédéric Edelmann
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Quotes from the jury
« Le grand nombre de projets culturels présentés reflète un vrai besoin social dans tous ces pays. » Mona Khazindar
« Il est nécessaire de mettre en avant ce qui est utile par rapport aux besoins de la population locale. Malheureusement, les écoles d’architecture du Maghreb ne prennent pas assez en compte la question de l’habitat. Elle est également ignorée par les pouvoirs publics, qu’il faut dorénavant pousser afin qu’ils s’en préoccupent. Il ne faut pas oublier non plus que la construction d’un projet, dans ces pays, est un combat de tous les jours. C’est pourquoi cela ne doit pas être un critère de sélection. » Mohamed Larbi-Merhoum « Il existe une architecture exemplaire qui doit être mise en évidence, et qui s’exprime à partir de la prise en compte des réalités sociales et politiques des pays arabes en pleine mutation. Les thèmes abordés sont en réponse aux contextes spécifiques. Le fait de proposer une organisation urbaine et architecturale des camps de réfugiés palestiniens nous interpelle. » Martin Robain
« L’histoire d’un projet est souvent aussi importante que le projet lui-même. Les projets reçus sont non seulement remarquables au titre de l’excellence de l’architecture mais aussi, en ce qui concerne les enjeux actuels des pays arabes. Derrière cet ensemble géographique et culturel apparaissent des définitions de ce qui fait la diversité et l’unité du monde arabe. » Amar Sabeh El Leil
« Il ne suffit pas d’aborder le bon axe. Il faut rester dans la qualité. On peut se rendre compte de la forte tendance aux tours et aux centres culturels, car jugés plus réalisables du point de vue du financement [...] Que doit-on récompenser ? C’est bien là l’idée maîtresse lors des débats du jury. Si la situation de désastre est un élément fondamental, car elle correspond à la réalité de plusieurs pays, l’intégration du paysage dans le bâti est une preuve d’inventivité tout autant ». Elias Sanbar 25
Les résultats du concours de la Nouvelle Architecture Arabe
Le jury international du concours « Young Arab Architects » s’est réuni à Paris le mardi 29 mai 2012. Trois prix et douze mentions, dont une spéciale, ont été attribués. Les projets seront exposés à Venise et Paris. Plus de 140 architectes du Maroc, d’Algérie, du Liban, d’Egypte, de Tunisie, de Syrie, de Jordanie, de Palestine, des Emirats Arabes Unis, d’Arabie Saoudite, de Koweït, d’Irak, du Soudan, du Qatar et de Libye ont rendu leurs projets. Après l’examen des candidatures, trois lauréats ex-aequo ont été choisis et douze mentions ont été attribuées, dont une mention spéciale du jury. Les trois primés sont : • Tarik Oualalou (Kilo Architectures) de Rabat, Maroc, pour le projet « Volubilis Musée Archéologique ». • Chamss Oulkadi d’Agadir, Maroc, en équipe avec Khalid Ait El Madani pour le projet « Mémorial, histoire d’une ville détruite ». • Youssef Tohme (Y.Tohme / Architects & associates) de Beirut, Liban pour le projet « Campus de l’innovation, de l’économie et du sport ». Les mentionnés sont : • Saba Al Muhtaseb, en équipe avec Wala’a Mazahreh et Yaman Amr, Jordanie, pour le projet « The living voids » • Khalid Al Najjar, Emirats Arabes Unis, pour le projet « Code Business Tower » • Aziz Alqatami, Koweït, pour le projet « Atelier Aziz Alqatami » • Marwan Basmaji, Liban, pour le projet « Barbar temples visitor center » • Aimad El Kanit, Maroc, pour le projet « Parc solaire à Tinghir » • Meriam Ghandi, Maroc, pour le projet « Construire avec les habitants du village » • Hind Oudrhiri, Maroc, pour le projet « Vague(s) » • Nivine Ibeche, Syrie, pour le projet « Alif, LAM, Jassad : entre corps et Damas, une architecture dialogue » • Paul Kaloustian, Liban, pour le projet « House in a forest » • Driss Kettani, en équipe avec Saad El Kabbaj et Mohamed Amine Siana, Maroc, pour le projet « Faculté polydisciplinaire de Taroudant » • Ahmad Tahlawi, Syrie, pour le projet « Alkelania district archeological site » • La mention spéciale du jury a été attribuée à Meriam Guerba et Wydad Tedjini Bailiche, et Yamina Esma Tebib et Fatima Benmenni pour leurs projets d’étude respectifs réalisés sous la direction de Mohamed Adel Souami, professeur à l’Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme d’Alger. Elles sont toutes diplômées de l’EPAU d’Alger. A l’issue du concours, les primés et mentionnés sont invités à présenter leur projet dans une exposition à la CA’ASI, Maison Commune d’AS. Architecture-Studio à Venise dans le cadre de la 13ème Biennale d’Architecture, du 28 août au 14 octobre 2012 au Palazzo Santa Maria Nova, puis dans une exposition à l’Institut du Monde Arabe dans le cadre de son 25ème anniversaire, du 15 octobre 2012 au 3 février 2013. Les projets sont représentatifs et exemplaires. Ils ouvrent des perspectives. Youssef Tohme dans son projet « Campus de l’innovation, de l’économie et du sport » implanté à Beyrouth nous montre combien la symbiose entre la tradition et la modernité peut redéfinir l’espace architectural, lui donner un souffle, justement empreint d’innovation. « Volubilis Musée Archéologique » de Tarik Oualalou, intégre au site des lignes simples, rigoureuses. La matière constructive fait écho à la matière naturelle jouant des teintes, des opacités et des transparences. Le projet du « Mémorial, histoire d’une ville détruite » se développe autour des ruines de l’ancienne kasbah à Agadir. Il n’est pas construit, il s’agit d’un acte militant destiné à sensibiliser les habitants à la sauvegarde du patrimoine. Les projets primés et mentionnés donnent des réponses inventives, poétiques, pertinentes dans la grande diversité des contextes des pays arabes.
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Results of the Young Arab Architects Competition Revealed
The international jury for the « Young Arab Architects » competition gathered in Paris on Tuesday, May 29th 2012. Three prizes and twelve honorable mentions, including a special mention, were awarded. The projects will be displayed in Venice and in Paris. Over 140 architects from Morocco, Algeria, Lebanon, Egypt, Tunisia, Syria, Jordan, Palestine, United Arab Emirates, Saudi Arabia, Kuwait, Iraq, Sudan, Qatar and Libya submitted their projects. After reviewing applications, three winners tied for first place and twelve honorable mentions were also awarded, including a special mention. The three winners are : • Tarik Oualalou (Kilo Architectures) from Rabat, Morocco, for the project “Volubilis Archaeological Museum”. • Chamss Oulkadi from Agadir, Morocco, working with Khalid Ait El Madani for the project “Memorial, history of a destroyed city”. • Youssef Tohme (Y.Tohme / Architects & associates) from Beirut, Lebanon, for the project “Campus for innovation, economics and sport”. The honorable mentions go to : • Saba Al Muhtaseb, working with Wala’a Mazahreh and Yaman Amr, Jordan, for the project “The living voids” • Khalid Al Najjar, United Arab Emirates, for the project “Code Business Tower” • Aziz Alqatami, Kuweit, for the project “Atelier Aziz Alqatami” • Marwan Basmaji, Lebanon, for the project “Barbar temples visitor center” • Aimad El Kanit, Morocco, for the project “Solar park in Tinghir” • Meriam Ghandi, Morocco, for the project “Building with the villagers” • Hind Oudrhiri, Morocco, for the project “Vague(s)” • Nivine Ibeche, Syria, for the project “Alif, LAM, Jassad : between body and Damascus, an architectural dialogue” • Paul Kaloustian, Lebanon, for the project “House in a forest” • Driss Kettani, working with Saad El Kabbaj and Mohamed Amine Siana, Morocco, for the project “Polydisciplinary Faculty of Taroudant” • Ahmad Tahlawi, Syria, for the project “Alkelania district archeological site” • A special mention was awarded to Meriam Guerba and Wydad Tedjini Bailiche, and Yamina Esma Tebib and Fatima Benmenni for their respective graduation projects conducted under the direction of Mohamed Adel Souami, professor at the Polytechnical School of Architecture and Urbanism (EPAU) in Algiers. They are all graduates from the EPAU. After the competition, winners and participants with honorable mentions are invited to present their project in an exhibition at the CA’ASI, AS.Architecture-Studio’s Common House in Venice, as part of the 13th International Architecture Biennale, from August 28th to October 14th 2012, then in an exhibition at the Arab World Institute in the context of its 25th anniversary, from October 15th 2012 to February 3rd 2013. The projects are representative and exemplary. They open new perspectives. Youssef Tohme with his project “Campus for innovation, economics and sport”, located in Beirut, demonstrates how the symbiosis in between tradition and modernity can redefine the architectural space, by giving it a new breath of life that also carries innovation. “Volubilis Archaeological Museum” by Tarik Oualalou displays simple and rigorous lines. The selected materials echo the original natural elements by playing with tints, opacities and transparencies. The project entitled “Memorial, history of a destroyed city” is expanding around the ruins of the ancient Kasbah in Agadir. The project is not built. It constitutes an activist gesture aimed at making inhabitants more sensitive to heritage conservation. All the projects represent inventive, poetic and relevant answers within the great contextual diversity of Arab countries. 27
LaurĂŠats /// Winners
Tarik Oualalou Oualalou Tarik
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Chamss Oulkadi & Khalid Ait El Madani
Youssef Tohme
MentionnĂŠs /// Honorable Mentions
Saba Al Muhtaseb, Yaman Amr & Wala’a Mazahreh
Aziz Alqatami
Nivine Ibeche
Hind Oudrhiri
Marwan Basmaji
Paul Kaloustian
Ahmad Tahlawi
Khalid Al Najjar
Aimad El Kanit
Meriam Ghandi
Saad El Kabbaj, Driss Kettani & Mohamed Amine Siana
Meriam Guerba & Wydad Tedjini Bailiche
Yamina Tebib & Fatima Benmenni
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LAURÉATS /// WINNERS
Tarik Oualalou Kilo Architectures Né en 1977 à Rabat, Maroc Formation : Diplôme d’architecte D.P.L.G. de l’Ecole d’Architecture Paris-Malaquais
Site archéologique le plus important du Maroc, inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco, Volubilis est la ville romaine d’Afrique du Nord la mieux préservée. Inscrit dans le grand paysage de la plaine du Zerhoun, le site fait figure de moment d’histoire dans un territoire sauvegardé. Le rapport de la cité antique à son paysage fait de la visite de Volubilis une expérience unique. Redonner au visiteur la pleine perception de la ville antique dans son territoire prend une place fondamentale dans la stratégie d’implantation du musée et des installations de gestion du site. Construit à l’intérieur de l’enceinte romaine, le projet remplace des structures coloniales vétustes et s’implante dans la colline à la manière d’un parcours en filigrane. Tour à tour enterré puis suspendu, le projet est une trace dans le paysage. Cette ligne de 8m d’épaisseur s’étire sur plus de 200m, au long desquels se déroulent les programmes dans une alternance continue de pleins et de vides.
Tarik Oualalou
Fait de béton brut, de bois et de pierre le bâtiment s’inscrit dans des temporalités différentes. Comme une allégorie de la ruine, la matière inscrit dans le bâtiment sa propre disparition.
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© Elio Germani
Volubilis Musée Archéologique
Tarik Oualalou
© Elio Germani
Volubilis Musée Archéologique
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Kilo Architectures Born in 1977 in Rabat, Morocco Education: Architectural Certification (D.P.L.G.) from the Paris-Malaquais School of Architecture
Constructed within the Roman walls, the project replaces the dilapidated colonial structures and settles itself into the hill like an evanescent yet constant path. Alternately buried then suspended, it is a trace in the landscape. This trail of 8m width stretches for more than 200m, along which the different sections of the museum are in a continuous alternation of built and open spaces. The building’s materiality, rough concrete, wood and stone, makes it part of the different historical eras which surround it. Like an allegory of destruction, the material is part of the building’s demise.
Tarik Oualalou
Traduction /// Translation
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N
Volubilis is the best preserved Roman city in northern Africa and the most important archaeological site in Morocco, part of the UNESCO World Heritage List. Set in the wide landscape of the Plane of Zerhoun, the site creates a snapshot of history within its preserved territory. The link between the antique city and the landscape makes visiting Volubilis a unique experience. Displaying the antique city in its landscape for the visitor is fundamental in the strategy of the placement of the museum and site management facilities.
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© Luc Boegly
Tarik Oualalou
© Luc Boegly
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Tarik Oualalou
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© Elio Germani
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© Elio Germani
© Elio Germani
Tarik Oualalou
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LAURÉATS /// WINNERS
Chamss Oulkadi
En association avec Khalid Ait El Madani Chamss Oulkadi Née le 29 mars 1984 à Agadir, Maroc Formation : Diplôme DSA projet urbain à l’Ecole d’Architecture de Paris Belleville Diplôme d’Architecte d’état à l’Ecole d’Architecture et de Paysage de Bordeaux Khalid Ait El Madani Né le 30 décembre 1981 à Paris, France Formation : Etudiant en Master d’Architecture à l’Ecole d’Architecture de Paris La Villette Licence d’architecture à l’Ecole d’Architecture et de Paysage de Bordeaux
Le site Le site d’Agadir Oufla (Agadir le Haut) est un lieu stratégique et sensible quant à la notion de patrimoine culturel et de sa préservation. Il existe aujourd’hui une loi datant du lendemain du tremblement de terre de 1960 qui interdit toute construction sur le site. Cette loi a pour objectif d’empêcher toute spéculation immobilière qui anéantirait totalement les traces historiques de la vieille ville.
Chamss Oulkadi, Khalid Ait El Madani
Certains projets ont quand même failli voir le jour, notamment la construction d’un centre commercial ou même d’un restaurant.
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Mémorial, histoire d’une ville détruite
Il existe aussi un projet de fouilles archéologiques. Il est prévu de creuser la terre pour retrouver toutes les traces possibles de la vie sur Agadir Oufla ainsi que la trame urbaine. Malheureusement, ce projet prend du retard à cause de plusieurs oppositions sur le plan politique. L’opportunité de la construction d’un mémorial du tremblement de terre a aussi déjà été évoquée. Le projet La volonté de construire un mémorial sur ce site va dans le même sens que celle de révéler les ruines enterrées. Le mémorial sert d’élément de transition entre le passé et le futur. Il est l’élément indispensable pour la survie de la mémoire d’avant 1960. Sa construction, qui sera la seule autorisée sur le site, aura un aspect symbolique fort et puissant qui montrera au monde entier que la ville d’Agadir n’est pas née après le séisme de 1960 mais a une histoire beaucoup plus ancienne. La position du projet et son insertion dans le paysage auront un impact très fort sur les environs d’Agadir et le mémorial pourra peut-être devenir une icône de la ville.
Mémorial, histoire d’une ville détruite
Chamss Oulkadi, Khalid Ait El Madani
Ces projets avaient l’approbation des habitants qui ne comprennent pas pourquoi un tel endroit reste à l’abandon. Actuellement, la préservation du site ne tient qu’à la volonté du maire de ne pas saccager la mémoire de la ville.
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Chamss Oulkadi, Khalid Ait El Madani
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Chamss Oulkadi, Khalid Ait El Madani
Chamss Oulkadi Born 29 March 1984 in Agadir, Morocco Education: Specialist degree (DSA) in Urban Studies from the Paris-Belleville School of Architecture. Degree in Architecture from the School of Architecture and Landscape in Bordeaux. Khalid Ait El Madani Born 30 December 1981 in Paris, France Education: Master of Architecture student at the Paris-La Villette School of Architecture. Architecture degree from the School of Architecture and Landscape in Bordeaux.
The Site The site of Agadir Oufla (Agadir Heights) is strategic and sensitive about the notion of cultural heritage and its preservation. A law put in place after the earthquake of 1960 prohibits any construction on the site so as to prevent real-estate speculation which would totally destroy the historic traces of the old city. Some projects, a commercial centre or even a restaurant, have still almost been realised, with the approval of inhabitants who did not understand why such a place remained untouched. The survival of the site only depends upon the Mayor’s wishes of not destroying the memories of the city. There is also an archaeological excavation project which aims to find the urban grid of the city and all possible traces of life in Agadir Oufla, but unfortunately it is delayed because of political oppositions. The opportunity of constructing a memorial of the earthquake has also already been proposed. The Project The will to construct a memorial on the site goes hand in hand with that of revealing the buried ruins. The memorial will be a transitional element between the past and the future. It is an indispensable element for the survival of the memory of before the 1960s. Its construction, which will be the only one authorised on the site, will have a strong and powerful symbolic aspect which will show the entire world that the city of Agadir was not born after the earthquake of 1960, but has a much older history. The position of the project and its insertion into the landscape will have a very strong impact on the vicinity of Agadir and the memorial could perhaps become an icon of the city.
Chamss Oulkadi, Khalid Ait El Madani
Traduction /// Translation
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Chamss Oulkadi, Khalid Ait El Madani
LAURÉATS /// WINNERS
Youssef Tohme
En association avec 109architectes Y.TOHME/ARCHITECTS&associates Né en 1969 Formation : Diplôme de l’Ecole d’Architecture Paris-Villemin
Le campus de l’innovation, de l’économie et du sport se situe dans un îlot au bord d’une route où la structure de la ville traditionnelle est absente. Le contexte avoisinant ressemble à un collage de bâtiments juxtaposés le long de cette voie, contexte assez caractéristique de l’urbanisme du Liban d’après-guerre, même si cette zone a un passé historique indéniable. Nous avons essayé “en opposition” d’initier par ce projet un mode d’engendrement en venant à la limite de l’îlot tout en construisant un bâtiment assez autonome mais ouvert a la ville. Nous y avons essentiellement travaillé les vides pour favoriser l’échange. Partir de ce vide, c’était une solution pour maintenir ensemble les différences, car c’est un projet complexe avec plusieurs programmes.
Youssef Tohme
© Joe Kesrouani 2012
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Campus de l’innovation, de l’économie et du sport
Ce vide se prolonge en toiture comme une grande ballade en surplomb de la ville. Nous avons accentué les porte-à-faux, les tensions, les rapprochements des plans, les convergences géométriques pour constituer de formes de provocation que la culture « moderne » -au sens moderniste du termene cherchait pas à affirmer. Nous demeurons dans une logique de masse qui nous rappelle l’architecture libanaise, mais cette masse est mise sous tension, ce qui ressemble au Liban actuel.
Youssef Tohme
C’est cela qui nous intéresse car nous tendons vers la construction d’une identité propre.
Campus de l’innovation, de l’economie et du sport
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In association with 109architectes Y.TOHME/ARCHITECTS&associates
Youssef Tohme
Born in 1969 Education: Degree from the Paris-Villemin School of Architecture
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© Joe Kesrouani 2012
Youssef Tohme
© Joe Kesrouani 2012
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© Joe Kesrouani 2012
The campus for innovation, economics and sport is located on an urban lot at the edge of a road with no traditional city structure. The surrounding context resembles a collage of buildings put together along the road, a context which is characteristic of post-war urban planning in Lebanon, even if this zone has a genuine and significant past.
Youssef Tohme
We tried to introduce, through this project and in ‘contrast’ with the context, a system of creation and production where the construction extends to the limits of the lot while proposing a relatively autonomous building, open onto the city.
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We remain in a logic of the mass which reminds us of Lebanese architecture, but this mass is put under tension, which echoes contemporary Lebanon. This is what interests us, because we work towards the construction of an autonomous identity. Traduction /// Translation
Youssef Tohme
We worked mainly on the voids to encourage exchanges. Using the voids as structuring elements enabled us to maintain and bind together the differences of this complex project comprising of different programs. These voids are pursued by the roof which forms some kind of a vast promenade overlooking the city. We accentuated the cantilevers, the tensions, the mergers of the plans, the geometrical convergence to produce provocative shapes that “modern” culture – in its modernist meaning – did not want to emphasize.
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Saba Al Muhtaseb - Née le 31 décembre 1989 à Amman, Jordanie Yaman Amr Wala’a Mazahreh Formation : Licence en Architecture à l’Université de Jordanie
Saba Al Muhtaseb, Yaman Amr,Wala’a Mazahreh
MENTIONNÉS /// HONORABLE MENTIONS
Saba Al Muhtaseb, Yaman Amr, Wala’a Mazahreh
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The Living Voids
L’architecture arabe est connue pour son usage de la pierre : de nombreuses villes disposent de carrières de pierre de qualité qui alimentent leur industrie de construction. Il en est ainsi de l’histoire de la ville d’Amman: une petite cité entourée, loin du centre, de carrières, est devenue une agglomération qui finit par englober les carrières à l’origine de son expansion. C’est ainsi qu’aujourd’hui, lorsqu’on se promène à Amman, le rythme continu de la ville semble ici et là interrompu, «Moments de Pause», scènes silencieuses prenant place dans la narration continue d’Amman. Fouilles négligées et carrières de pierre laissent des vides énormes qui témoignent des sources de l’architecture de pierre. Ce phénomène a interpellé nos esprits, nous amenant à creuser plus profondément afin de trouver les causes de ces perturbations, ainsi que les manières dont elles pourraient affecter la qualité de vie, ou les dangers ou les conséquences qu’elles pourraient présenter, et à questionner la possibilité de restaurer ces sites endommagés. Ce projet, nous l’espérons, mettra en lumière ces vides comme une autre dimension ou l’autre face de l’architecture, et délivrera un message sur le mode de vie des gens d’aujourd’hui, leurs histoires et leurs rêves.
Saba Al Muhtaseb, Yaman Amr,Wala’a Mazahreh
Traduction /// Translation
The Living Voids
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Saba Al Muhtaseb Born 31 December 1989 in Amman, Jordan Yaman Amr Wala’a Mazahreh
Saba Al Muhtaseb, Yaman Amr,Wala’a Mazahreh
Education: Bachelor of Architecture from the University of Jordan
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Arabian architecture is well known with the use of stone: a lot of cities contain fine stone quarries that supply their construction industry. Amman is a similar case, starting as a small city with quarries located far away from the urban center, years later the city grew vastly and surrounded these quarries that were originally the source of its growth.
Saba Al Muhtaseb, Yaman Amr,Wala’a Mazahreh
Now, while strolling in Amman every once in a while this continuous rhythm seems to be interrupted, “Moments of Pause”, silent scenes are taking place in the continuous narration of Amman. Neglected excavations and stone mining quarries are leaving huge voids marking the source of stone architecture. This phenomenon triggered our minds, racing for a justification for this disruption, caused us to dig deeper to find the causes, the ways it could affect the living quality, the dangers and consequences and questioning the potential of rehabilitation of such damaged sites. This project will hopefully highlight these voids as another dimension or side of architecture and deliver a message about the life style, stories & dreams of today’s people.
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MENTIONNÉS /// HONORABLE MENTIONS
Khalid Al Najjar DXB Lab Architecture Né en 1967 à Dubai, EAU Formation : Master en Conception architecturale avancée à l’Université Columbia à New York Licence en Architecture au Southern California Institute of Architecture à Los Angeles
DXB Lab Architecture Born in 1967 in Dubai, UAE Education: Master of Science in Advanced Architectural Conception from Columbia University, New York Bachelor of Architecture from the Southern California Institute of Architecture, Los Angeles
Ground Floor Plan
Khalid Al Najjar
GORUND FLOOR PLAN
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Code Business Tower
découpés dans les façades codifient la tour ‘The Code’ comme une déclaration abstraite dans une ville à prédominance figurative. Les élévations sont organisées comme des plans. Les mêmes plans en 2 dimensions forment aussi le plafond du hall d’entrée, flottant au-dessus du sol de béton nu. Une façade tout en verre définit la 3ème élévation du bâtiment. Le granit noir qui habille la 4ème façade s’exprime aussi Plan ouvert sans colonnes, le poids directement à l’intérieur, retournant la tour des étages est soutenu par deux murs comme un gant. En effet, le noyau de la porteurs latéraux. Ces murs, tels des dalles tour est également vêtu de granit noir : à la perpendiculaires, définissent la verticalité fois trou noir et espace public, il concentre de la tour. Ici les murs et les dalles sont les circulations verticales du public. interchangeables. Les motifs abstraits
Le bâtiment n’est pas sans rappeler les projets modernistes du début des années 60, lors de la période d’édification de Dubaï qui fut probablement l’époque architecturale la plus significative de la courte histoire de la ville, pleine d’un esprit de nouveauté vivifiante, de confiance et de formes claires apposées à la surréalité du désert. Bienvenue dans la tour de Dubaï, décodifiée et revisitée à l’aune de la modernité du 21ème siècle. Traduction /// Translation
Code Business Tower
Khalid Al Najjar
La tour noire et blanche ‘The Code’ de DXB Lab à Dubaï témoigne d’une nouvelle façon de participer à cette ville déjà saturée de gratte-ciels qui essayent tous d’être différents mais se ressemblent tous. La tour ne cherche pas à ‘s’intégrer‘ ou à se fondre dans son environnement quoi qu’il en soit chaotique ; c’est plutôt comme si la ville s’inspirait de sa présence.
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Khalid Al Najjar
figurative city. The elevations are organized like a plan. The same 2-dimensional planes also become a ceiling for the entrance lobby that floats over the exposed concrete lobby floor. An entirely glazed façade defines the 3rd elevation of the building. Black granite on the exterior of the 4th façade and its direct expression in the interior turns the Open plan with no columns, the weight of building inside out. The core of the tower the floors is carried to the ground by the two is dressed in black granite as well: like a side load-bearing walls. These walls, like black hole and a public space, it is where perpendicular slabs, define the verticality the public vertical circulation is gathered. of the tower. Here walls and slabs are interchangeable. Abstract cutout patterns The building is reminiscent of the early on the façades codify the Code Tower as 1960s modernists’ projects during the an abstract statement in a predominantly period of the making of Dubai, possibly the
most architecturally significant time of the city’s short history of vividity, confidence and clear forms set against the surreal desert. Welcome to Dubai’s revisited and decodified tower of modernity in the 21st century.
Khalid Al Najjar
The Code black and white tower in Dubai by DXB Lab makes a different contribution to a city saturated with high-rise buildings that try to be different yet all look the same. The tower does not try to ‘fit in’ or imitate its otherwise chaotic surrounding but rather it is as though the city was inspired by its presence.
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MENTIONNÉS /// HONORABLE MENTIONS Aziz Alqatami
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Aziz Alqatami Atelier Aziz Alqatami Né en 1979 au Koweït Formation : Master en Architecture à l’Université Columbia à New York Licence en Architecture à la Pratt Institute’s School of Architecture à New York
L’Atelier Aziz Alqatami est situé dans une maison de ville des années 60 à Shaab il Khaled, dans un quartier menacé de « nettoyage » par la municipalité et les promoteurs. La maison présente un moucharabieh (peau modulaire) entourant l’extérieur de l’édifice, avec des ouvertures minimales. L’élargissement des ouvertures des fenêtres au travers du moucharabieh permet de créer un lien entre la ville et ce lieu interactif de vie et de travail. L’atelier occupe le dernier étage d’un vieil immeuble historique, mettant en oeuvre un usage mixte. L’espace fonctionne non seulement en tant que studio de travail, mais aussi comme lieu de vie et de convivialité dans un immeuble résidentiel. Le nouveau mobilier se développe à partir du mobilier ancien ou en l’intégrant, comme s’il désirait que la ville agisse de la même manière. A l’origine, les deux seules fenêtres découvrant le moucharabieh étaient de petites dimensions. Nous avons décidé d’abattre le mur et de créer des ouvertures plus larges, comme des cadres valorisant la beauté de l’architecture ancienne. Un mur éclairé derrière ces fenêtres permet aux passants de la rue Bagdad d’apercevoir la silhouette des membres de l’atelier. Une longue table de travail agit comme le noyau fondamental de l’espace. Face à cette table, un panneau mural magnétique pénètre dans la pièce de vie, reliant fonctionnellement les espaces de travail et de rencontre. Traduction /// Translation
Atelier Aziz Alqatami
Aziz Alqatami Atelier Aziz Alqatami
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Aziz Alqatami
of the Atelier’s staff. The core of the office consists of a long working table that acts as the nucleus of the space. Facing the worktable is a magnetic presentation wall, which wraps around the corner, protruding into the social room, functionally linking work and network spaces.
Aziz Alqatami
links the city to the interactive work/live environment. The atelier has occupied the Born in 1979 in Kuwait top floor of an old historic building in-order Education: Master of Architecture from to activate a new hybrid program. Columbia University, New York The space functions not only as a working Bachelor of Architecture from the Pratt Institute’s studio, but also as a living and social School of Architecture, New York plateau in a residential building. New furniture grows from old pieces or houses it, desiring a city that acts the same way. Atelier Aziz Alqatami is situated in a 1960s Originally, the only two windows viewing townhouse in Shaab il Khaled, an area at risk the mashrabeya were compact. We decided of municipal and developer’s “cleansing”. to knock down the wall and create larger The townhouse features a mashrabeya fenestration allowing for the beauty of the (modular skin) surrounding the exterior of the old architecture to be framed. A light wall building with a minimal exposure. Enlarging behind these windows allows passersby on the fenestrations through the mashrabeya Baghdad Street to view an active silhouette Atelier Aziz Alqatami
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MENTIONNÉS /// HONORABLE MENTIONS
Marwan Basmaji Basmaji and Bielinska Architects Né le 1er janvier 1975 Formation : Doctorat au laboratoire Chiba Manabu, option Architecture, à l’université de Tokyo
Les temples de Barbar, situés au nord de Bahreïn, font partie de l’ancienne culture Dilmun. Une intervention architecturale délicate s’est révélée nécessaire afin de préserver et de mettre en avant ce site archéologique. Notre projet, le centre d’accueil des visiteurs des temples de Barbar, porte sur quatre dimensions : 1 - La dimension contextuelle : le temple occupe l’espace central entre deux terrains accessibles, le lot ouest et le lot est, ce dernier offrant un meilleur terrain pour l’intervention architecturale, car il est vallonné, recouvert de végétation et se dévoile progressivement depuis la rue. 2 - La dimension historique : les temples de Barbar étaient dédiés au culte d’Enki, le dieu sumérien des eaux souterraines. Comme dans le passé, le puits sera le catalyseur de l’intervention architecturale. 3 - La dimension spatiale liée à la composition du lieu : les temples de Barbar ont été constitués, sur une longue période, par la succession de 3 temples sur le même site. Nous pensons que la nouvelle (et dernière) intervention doit prendre le dessus et finaliser ce développement cyclique, sous la forme d’un carré parfait de 40 m de côté. 4 - La dimension environnementale : les temples de Barbar composent un ensemble archéologique complètement enterré. Une intervention architecturale visible, au-dessus du sol, dominerait les temples et porterait atteinte au paysage, tandis qu’une intervention souterraine discrète préserve la préséance des temples et valorise le paysage. La nouvelle intervention se fond dans le site et s’insère parfaitement dans le paysage.
Marwan Basmaji
Traduction /// Translation
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Barbar Temples Visitor Center
Before
Marwan Basmaji
After
Barbar Temples Visitor Center
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Marwan Basmaji
Basmaji and Bielinska Architects Born 1 January 1975 Education: Ph.D from the Chiba Manabu Laboratory at the Architecture Department of the University of Tokyo
The Barbar temples, located in the north of Bahrain, are part of the ancient Dilmun culture. In order to preserve and promote this archaeological site, a sensitive architectural intervention was requested on the same ground. The “Barbar temples Visitor Center� that we propose embodies four dimensions: 1- The Contextual Dimension - The temple occupies the central area between two accessible plots, the western and eastern, the latter providing a better location for the architectural intervention being hilly, planted and having gradual discovery from the street. 2- The Historical Dimension - Barbar temples were devoted to the worship of Enki, the Sumerian god of subterranean waters, thus the well will be, as was in the past, the catalyst for the architectural intervention.
4- The Sustainable Dimension - Barbar temples form an archaeological site with no visible elements above the ground. A visible architectural intervention above ground will dominate the temples site and spoil the landscape, whereas a discreet underground intervention will keep the primacy of the temples and enhance the landscape. The new intervention merges with the common ground becoming part of the landscape.
Marwan Basmaji
3- The Compositional Dimension - Barbar temples are a series of 3 temples in 1, succeeding one another over a long period of time. We believe that the new (and final) intervention has to take over and close this cyclical growth, resulting in a temple with the shape of a perfect square 40m by 40m.
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MENTIONNÉS /// HONORABLE MENTIONS
Aimad El Kanit Né le 11 février 1986 à Tinghir, Maroc Formation : Diplôme d’Architecte d’état à l’Ecole Nationale d’Architecture de Rabat
Le projet est un concept de parc solaire au sud du Maroc dans le cadre de l’initiative marocaine pour le développement de l’énergie solaire. Il se compose donc de deux volets importants, à savoir les champs photovoltaïques ou le parc solaire qui s’étend sur une surface de 2000 hectares et l’entité de pilotage, administration et de recherche du Parc. Cette entité constitue le sujet de notre projet architectural et se compose donc de : - Administration du Parc - Ateliers de maintenance - Ecole du savoir en matière de l’énergie verte - Des laboratoires de recherche
Aimad El Kanit
Sur un site très particulier et dans un contexte présentant des spécifications naturelles, comment peut-on garder la continuité et traduire la mémoire des lieux tout en recherchant du nouveau, de l’innovant et de l’actuel?
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Parc solaire à Tinghir
Born 11 February 1986 in Tinghir, Morocco Education: Degree in Architecture from the National School of Architecture in Rabat
The concept of the project is a solar park in southern Morocco as part of the Moroccan initiative for solar energy development. It is comprised of two important parts, namely the photovoltaic field or solar park with an area of 2000 hectares and a facility for control, administration and research. The control facility is the subject of our architectural project, which is composed of: - Park administration - Maintenance facility - School of renewable energy technology - Research laboratories How can we, on a very particular site and in a natural context, keep the continuity and express the memory of places while creating something new, innovative and modern?
Aimad El Kanit
Traduction /// Translation
Parc solaire Ă Tinghir
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Aimad El Kanit
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Aimad El Kanit
MENTIONNÉS /// HONORABLE MENTIONS
Meriam Ghandi Née le 13 février 1981 à Fès, Maroc Formation : Diplôme d’Architecte D.P.L.G. à l’Ecole d’Architecture Paris-Malaquais
Ambitions : • Révéler le potentiel du village en prenant appui sur des réalités porteuses d’émotions et de repères. • Renforcer l’identité des lieux. • Sauvegarder le patrimoine architectural, paysager, humain, culturel et sonore de la zaouia. • Créer un village autonome énergétiquement et économiquement dans lequel il fait bon vivre. Méthodologie de travail : • Amener une conception novatrice pour une évolution naturelle du village. • Laisser la propriété du village aux mains de ses habitants : normaliser le village reviendrait à rendre le village inerte et à détruire ses vibrations. • Intégrer les actions dans une démarche de développement durable. • S’orienter vers une architecture participative et citoyenne. • Consolider les liens de solidarité déjà existants dans le village par l’aménagement de l’espace public. • Réaffirmer le rôle de cet espace en tant qu’espace commun et convivial.
Meriam Ghandi
L’enjeu de la réussite de ce travail dépend entièrement des échanges partagés avec les habitants et de la confiance instaurée entre nous.
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Construire avec les habitants du village de Zaouiat Ifrane, Province d’Ifrane. Maroc
Meriam Ghandi Construire avec les habitants du village de Zaouiat Ifrane, Province d’Ifrane. Maroc
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Work methodology: The success of this work depends entirely on • Bring about an innovative design for the the exchanges shared with the inhabitants natural evolution of the village. and the trust established between us. • Leave village property in the hands of Traduction /// Translation Ambitions: its inhabitants: normalizing the village • Reveal the potential of the village by would make it inert and destroy its relying on existing realities that provide vibrations. emotional and physical landmarks. • Integrate actions into the sustainable • Reinforce the identity of the area. development approach. • Preserve the architectural, landscape, • Move towards a participative and human, cultural and musical heritage civic architecture. of Zaouia. • Strengthen the existing solidarity of • Create an energetically and economically the village through the development of independent village in which it is good public spaces. to live. • Reaffirm the role of this space as a common, user-friendly one.
Meriam Ghandi
Born 13 February 1981 in Fès, Morocco Education: Architectural Certification (D.P.L.G.) from the Paris-Malaquais School of Architecture
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Meriam Ghandi
MENTIONNÉS /// HONORABLE MENTIONS Nivine Ibeche
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Nivine Ibeche Née en 1988 à Damas, Syrie Formation : Diplôme d’architecte DESA à l’Ecole Spéciale d’Architecture de Paris
Kayan fut le fruit de mon travail de recherche de diplôme « Alif, Lam, Jassad: Entre corps et Damas, une architecture dialogue ». Il est né du seul terrain vierge à Damas, situé à l’enceinte de la vieille ville. Le projet se développe entre l’échelle urbaine et architecturale. Son architecture est laïque et spirituelle, elle sollicite tous les sens de l’Homme, a un impact direct sur le corps et indirect sur la ville, traite le corps en tant que support de la culture. A travers Kayan, j’ai essayé de transformer la notion dynamique et rationnelle de l’espace en une notion sensible et émotionnelle, et vice versa. Le projet s’est construit à travers des scénarios qui étaient envisagés pour le corps. Les espaces donnent la parole (et l’acte) au corps individuel comme au corps collectif en s’appuyant sur la notion du paradoxe et d’autres mots clés liés à la société. Kayan s’inscrit dans le contexte de la ville autant sur le plan urbain que culturel, ce qui fait de lui un projet contextuel qui est né de Damas et créé que pour elle. Le projet est inspiré par l’expérience riche du corps que l’on trouve au sein de la vieille ville, entre ses interstices, dans ses ruelles, sur ses collines, sous ses voûtes, dans ses espaces et chez ses habitants. J’ai donc voulu que ce projet soit une continuité du tissu urbain de l’ancienne ville, qu’il présente une sorte de ville dans la ville et un négatif d’elle, où l’on cache ce qui est montré et l’on montre ce qui est caché. Cet aspect était abouti à travers le travail de la terre et de ses couches, où l’on sent à travers les espaces une invitation à une meilleure lecture et perception de la ville et du corps, et puis une invitation à une déconstruction du tout sacré qui empêche d’avancer. Alif, Lam, Jassad : Entre corps et Damas, une architecture dialogue – Kayan
Nivine Ibeche
Le dessein du projet était abouti à travers des règles et des partitions rationnelles du terrain que j’appelle la Genèse, qui est chargé de poésie et d’émotionnel, à travers les scénarios écrits et disposés pour chaque partie.
Alif, Lam, Jassad : Entre corps et Damas, une architecture dialogue – Kayan
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Born in 1988 in Damascus, Syria Education: DESA in Architecture from the Special School of Architecture in Paris
Nivine Ibeche
Kayan was the result of my research degree ÂŤAlif, Lam, Jassad : between body and Damascus, an architectural dialogueÂť. It was born on the only untouched land in Damascus, situated along the old city limits. The project develops between the urban and architecture scales. Its architecture is secular and spiritual, engaging all humanly senses, impacting directly on the body and indirectly on the city, treating the body as a cultural support. Through Kayan, I tried to transform the dynamic notion of the space into a sensible and emotional notion, and vice versa. The project was built around the scenarios that were envisaged for the body. The spaces give a voice (and action) to the individual as to the collective body relying on the idea of the paradox and other keywords related to society. Kayan fits into the context of the city, in both urban and cultural terms, which makes it a contextual project born of Damascus and created for it.
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The project is inspired by the rich experience of the body that we find within the old city, between its cracks, in its alleys, on its hills, under its arches, in its spaces and in its inhabitants. Because of this, I wanted this project to be a continuation of the urban fabric of the old city, which presents a kind of city in a city and a negative of it, where one hides what is shown and shows what is hidden. This aspect was a result of the work of the ground and its layers, where you feel around you an invitation to a better reading and perception of the city and the body, and then an invitation to a deconstruction of everything sacred standing in the way. The design of the project was led by the rational rules and partitions of the field I have called Genesis, which was responsible for poetry and the emotional side, through the scenarios written and arranged for each part. Traduction /// Translation
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Nivine Ibeche
MENTIONNÉS /// HONORABLE MENTIONS
Paul Kaloustian Né le 22 janvier 1972 à Bhamdoun, Liban Formation : Master en Architecture à l’Université de Harvard à Cambridge, Massachusetts Diplôme d’études supérieures en Architecture à l’Académie Libanaise des Beaux-Arts à Beyrouth
“La maison dans la forêt” symbolise le travail de l’architecte en général et plus particulièrement sa volonté de remettre en question et de repenser les éléments qui composent l’architecture. Cette maison pour un couple est située dans une forêt dense de pins. La structure porteuse est la caractéristique principale de la maison, définissant sa fonction et son identité spatiale. La maison est structurée par deux murs incurvés en béton qui définissent les espaces en créant un tunnel qui évoque un canyon. Ce dernier élargit puis rétrécit l’espace habité. La conception de la maison est en lien avec l’échelle de la forêt, laissant de côté l’échelle de l’habitat et se rapprochant davantage de l’échelle des arbres. Nous avons essayé, ce faisant, de concevoir un champ de référence commun entre la nature et l’architecture. Cette liaison est renforcée par l’insertion complète de la maison dans le paysage environnant, grâce aux transparences et aux reflets de ses surfaces vitrées. La limite entre l’intérieur de la maison et de la forêt est presque inexistante. Le paysage extérieur est aménagé comme un prolongement de l’espace intérieur. Ce projet a été inspiré par le travail de Robert Smithson sur les miroirs dans la forêt.
Paul Kaloustian
Traduction /// Translation
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House in a forest
“House in a forest” represents the architect’s work in general and specifically his will to question and re-think the elements of architecture. This house for a couple is located in a dense pin tree forest. The load-bearing structure is the main feature of the house, defining its function and spatial identity. The house is structured by two concrete curved walls that shape the spaces in between, creating a canyon like a tunnel that expands and contracts the inhabited space. The design of the house is related to the scale of the forest, thus leaving the domestic scale and reaching more to the tree level. By doing so, we tried to create a common ground between nature and architecture. This is also reinforced by the total integration of the house with its surrounding due to the transparencies and reflections of its glazed surfaces. The boundary line between the inside of the house and the forest is almost nonexistent. The outdoor landscape is developed as a continuation of the interior space. The work of Robert Smithson with his mirrors in the forest was an inspiration for this project. House in a forest
Paul Kaloustian
Born 22 January 1972 in Bhamdoun, Lebanon Education: Master of Architecture from the University of Harvard, Cambridge, Massachusetts. Master of Architecture (DES) from the Lebanese Academy of Fine Arts in Beirut
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Paul Kaloustian
MENTIONNÉS /// HONORABLE MENTIONS Saad El Kabbaj, Driss Kettani, Mohamed Siana
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Saad El Kabbaj, Driss Kettani, Mohamed Siana Saad El Kabbaj Né le 27 mai 1978 au Maroc Formation : Diplôme d’architecte de l’Ecole Nationale d’Architecture à Rabat Driss Kettani Né le 24 juin 1978 au Maroc Formation : Diplôme d’architecte de l’Ecole Nationale d’Architecture à Rabat Mohamed Amine Siana Né le 17 avril 1979 au Maroc Formation : Diplôme d’architecte de l’Ecole Nationale d’Architecture à Rabat
Ville séculaire, à la forte identité culturelle, Taroudant dispose d’un cachet architectural empreint d’histoire et de sens. Le projet de la Faculté polydisciplinaire de Taroudant est une occasion propice de réinterprétation de cet héritage au travers d’une institution porteuse d’une vision sur l’avenir : l’université. Ce projet puise donc son inspiration dans des ambiances, des symboles, des parfums qui dépassent le simple cadre physique de l’architecture. Le concept s’appuie ainsi sur un ensemble de principes architecturaux et urbains mis en résonance à travers un tracé d’ensemble où les échelles se démultiplient et se croisent, où l’usager fait corps avec l’architecture, en est véritablement partie prenante.
Faculté polydisciplinaire de Taroudant
Saad El Kabbaj Born 27 May 1978 in Morocco Education: Degree in Architecture from the National School of Architecture in Rabat Driss Kettani Born 24 June 1978 in Morocco Education: Degree in Architecture from the National School of Architecture in Rabat Mohamed Amine Siana Born 17 April 1979 in Morocco Education: Degree in Architecture from the National School of Architecture in Rabat
The concept is thus based on a set of architectural and urban principles which resonate through an overall composition where scales are multiplied and intertwined, where the user is genuinely involved and feels one with architecture. Traduction /// Translation
FacultĂŠ polydisciplinaire de Taroudant
Saad El Kabbaj, Driss Kettani, Mohamed Siana
A secular city with a strong cultural identity, Taroudant has an architectural style marked by history and meaning. The project of the Taroudant Polydisciplinary Faculty is a great opportunity to reinterpret this heritage through an institution bearing a vision for the future: the university. This project therefore draws its inspiration from ambiances, symbols, scents, which exceed the mere physical framework of architecture.
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Saad El Kabbaj, Driss Kettani, Mohamed Siana
PLAN DE MASSE RDC Y.A.A - FACULTE POLYDISCIPLINAIRE DE TAROUDANT EL KABBAJ / KETTANI / SIANA 6/10
01- Hall d'accueil
02- Espace d'expo
03- Administrao
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04- Amphithéâtre 05- Salles de TP / 06- Ateliers
01- Hall d'accueil
07- Salles de TP 1
08- Salles de cour
02- Espace d'exposion
09- Bibliothèque
03- Administraon
8
04- Amphithéâtres
10- Enseignants
7
11- Logement doy
12- Entrée admin
05- Salles de TP / recherche
13- Entrée princip
07- Salles de TP 1
6
08- Salles de cours / TD
10
09- Bibliothèque
3
5
4
10- Enseignants 11- Logement doyen 12- Entrée administraon
1 1
13- Entrée principale
1
2
12
6
13
Saad El Kabbaj, Driss Kettani, Mohamed Siana
06- Ateliers
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MENTIONNÉS /// HONORABLE MENTIONS
Hind Oudrhiri Née le 23 juillet 1987 à Oujda, Maroc Formation : Diplôme d’Architecte de l’Ecole Nationale d’Architecture de Rabat
L’objectif de ce travail est de s’extraire de la prétention de l’architecte, de trouver des solutions immuables aux maux de la société. Il s’agit principalement d’être réceptif à l’appel de la ville, pour essayer d’enrichir la pratique du métier d’architecture. En effet, sortir l’architecture de son domaine privé me semble nécessaire, étant donné le décalage entre ce qu’on produit, et la manière avec laquelle on vit au Maroc. Je crois que la vraie architecture se fait dans la rue, avec ceux qui la font tous les jours (en la bâtissant, en y habitant). Replacer l’architecture dans le cadre de l’expérience, de la pratique empirique, est le seul moyen à mon sens de se rapprocher de la réalité sociale au Maroc.
Hind Oudrhiri
C’est parce que je pense que l’architecture est un acte d’altérité, que j’estime nécessaire d’être à l’écoute des diverses formes d’expression des gens dans la ville. La capacité de ces derniers à s’adapter au jour le jour est impressionnante.
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Vague(s)
Dans l’effervescence de la ville de Casablanca, on assiste chaque jour à une célébration d’intelligence humaine, des exercices de bras de fer, et d’adaptation. On discerne une sorte de poésie dans le rapport stoïque à la vie de milliers de personnes livrées à elles-mêmes. De ce fait, l’idée du projet Vague(s)souligne la nécessité d’aborder dans l’architecture des idées comme le libre arbitre et le non définitif. Abandonner une architecture, c’est la laisser vivre, sans y avoir d’attachement égocentrique. Conserver les espaces vagues ou les créer à petite échelle permettra à des personnes qui se situent à des niveaux de questionnement liés à l’essentiel de décider de ce qu’ils veulent vraiment.
The objective of this work consists of putting aside the pretentious claims of the architects and finding sustainable solutions to the problems of society. It is mainly about being receptive to the appeal of the city and try to enhance the practice of the architectural profession. As a matter of fact, taking architecture out of its private domain is something I find necessary, given the gap between what is produced and the way people actually live in Morocco. I think that the real architecture is being made in the streets, with those who do it every day (by building those streets and living in them). Replacing architecture as part of the experience and the empirical practice is the only way, in my opinion, to get closer to social reality in Morocco.
Hind Oudrhiri
Born 23 July 1987 in Oujda, Morocco Education: Degree in Architecture from the National School of Architecture in Rabat
Vague(s)
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I believe architecture is an act of otherness and requires, as such, to listen and be in touch with the diverse forms of expression of the people in the city. Their ability to adapt daily to reality is impressive. In the bustling city of Casablanca, we witness every single day celebrations of human intelligence, conflicts of ideas, and adaptation. We discern a sort of poetry in the stoic philosophy of the life of thousands of people on their own, fending for themselves. Hence, the concept of the “Vague(s)� project underlines the necessity for architecture to address ideas like free will and the nondefinitive. Abandoning an architecture is letting it live, without any selfish attachment. Conserving vacant land or creating it on a small scale allows people confronted with primary matters and questions to decide what they really want.
Hind Oudrhiri
Traduction /// Translation
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Hind Oudrhiri
MENTIONNÉS /// HONORABLE MENTIONS
Ahmad Tahlawi Né le 17 mai 1981 Formation : Licence en Architecture à l’Université de Damas en Syrie
La ville de Hama fait partie des plus importantes villes historiques syriennes toujours habitées. Puisque le tissu architectural de la ville historique englobe la rivière Orontes et ses principales composantes, le projet doit se concentrer sur la rivière, afin de rendre possibles la reconnaissance et l’appréciation des caractéristiques et de l’identité de la ville. Le quartier Alkelania est au centre de la vieille ville de Hama, à l’est de la citadelle qui est elle-même située sur la rive est de l’Orontes. Les objectifs du projet sont : 1. La reconstruction de la partie urbaine du grand quartier Alkelania selon une méthodologie scientifique ; 2. La réhabilitation de ce secteur, qui a été partiellement détruit dans les années ’80, afin de mener à bien la reconstruction du tissu urbain et productif de la ville ; 3. La préservation du caractère architectural de la rivière Orontes, qui sépare en deux la ville historique de Hama. Ce projet doit être perçu comme un travail qui servira de base aux jeunes architectes spécialisés en restauration et en réhabilitation des monuments et des sites historiques. De même, il fera revivre l’artisanat associé à l’architecture traditionnelle et au patrimoine historique de la ville (comme par exemple la décoration, la sculpture sur pierre, l’ajami etc).
Ahmad Tahlawi
Traduction /// Translation
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Alkelania District Archaeological Site
Born 17 May 1981 Education: Bachelor of Architecture from Damascus University, Syria
Hama city is considered among the most important historical cities in Syria still inhabited up to date. The historical city’s architectural fabric treated the River Orontes as one of its spaces and its principal designing compounds; it is therefore a must to stay by the river, in order to recognize and admire the city’s characteristics and identity. The quarter of Alkelania is the center of old Hama at the east side of Hama’s historical citadel situated on the east side bank of the River Orontes.
Ahmad Tahlawi
The objectives of the project are: 1. The reconstruction of the urban section of the monumental quarter Alkelania according to a scientific methodology; 2. Rehabilitation of this sector, which was partially destroyed during the eighties, so that it could realize the reconstruction of the city’s urban fabric and its employment; 3. To preserve the architectural character on the Orontes River that divides the historic city of Hama into two halves. This project would be considered as a workshop that will form a base for young staff specializing in the restoration and rehabilitation of monumental and historical sites, in addition to reviving the traditional crafts relating to the traditional architecture and architectural heritage of the city (such as: the decoration, the stone sculpture, the ajami, etc).
Alkelania District Archaeological Site
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Ahmad Tahlawi
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Ahmad Tahlawi
MENTION SPÉCIALE /// SPECIAL MENTION Meriem Guerba, Wydad Tedjini Bailiche
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Meriem Guerba, Wydad Tedjini Bailiche Meriem Guerba Née le 17 février 1988 à Hydra, Algérie Formation : Diplôme d’Architecte d’état de l’Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme d’Alger Wydad Tedjini Bailiche Née le 13 août 1987 à Alger, Algérie Formation : Diplôme d’Architecte d’état de l’Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme d’Alger
L’intervention dans une ville soulève une multitude de problématiques dont celle sur les interstices urbains constitue l’une des plus importantes. Ces poches (interstices) sont considérées comme des réserves de « disponibilité » de la ville, ou des « délaissés » urbains qui ont un statut provisoire et indéterminé, ce qui est le cas de plusieurs parcelles dans la commune d’Alger centre. Tel est le cas de notre parcelle connue sous l’appellation « La Parisienne », qui a connu une destruction qui n’a laissé nulle personne indifférente et qui a suscité un débat sur le patrimoine urbain de la période coloniale. Bien que ce patrimoine n’ait été officiellement déclaré comme tel, il n’empêche qu’on peut le considérer comme patrimoine vu le symbolisme qui a marqué la mémoire de par le vécu et les souvenirs des usagers. C’est ainsi qu’il est de notre devoir de faire perpétuer et raviver cette mémoire et ce vécu ou ce trésor laissé et abandonné à son triste sort, qui n’est autre que notre parcelle sans jamais être pareil : originel et neuf.
Métempsychose d’une âme : à la recherche d’un lieu de seconde vie
Meriem Guerba, Wydad Tedjini Bailiche Métempsychose d’une âme : à la recherche d’un lieu de seconde vie
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Meriem Guerba Born 17 February 1988 in Hydra, Algeria Education: Degree in Architecture from the Polytechnic School of Architecture and Urbanism in Algiers Wydad Tedjini Bailiche Born 13 August 1987 in Algiers, Algeria Education: Degree in Architecture from the Polytechnic School of Architecture and Urbanism in Algiers
An intervention in a city raises multiple issues and the urban gaps are among the most significant ones. These pockets (gaps) are considered like reserves of “availability” in the city, or urban “abandonments” which have a temporary and undetermined status. This is what happens with several plots in Algiers’ city center. Such is the case with our site, named “La Parisienne”, upon which demolition provoked a strong debate on the urban heritage of the colonial period. Although it has never officially been declared as heritage, the fact remains that it may be a legacy, where the symbolism that marked memories of inhabitant experiences and recollections is evident. So it is our duty to perpetuate and revive this memory and past life or lost treasure left to its sad fate, which is none other than our plot, never to be the same again: original and new.
Meriem Guerba, Wydad Tedjini Bailiche
Traduction /// Translation
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Meriem Guerba, Wydad Tedjini Bailiche
Fatima Benmenni Née le 4 janvier 1989 à Alger Yamina Tebib Née en 1989 à Alger Formation : Diplômes d’Architecte d’état de l’Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme d’Alger
La clinique maternité s’implante sur un site surprenant autant par son emplacement que par ses caractéristiques. Incrustée comme un joyau rare, la parcelle est entre blancheur immaculée de l’architecture coloniale et le bleu de la mer et du ciel. Située au contrebas de la rue Dr Saadane (rue automobile rapide menant vers les quartiers résidentiels de la capitale), la parcelle est reliée à la très dynamique rue Ben m’hidi (ex Rue d’Isly) par deux impasses. Le site composé de plusieurs plateformes au contrebas de la rue Dr Saadane présente plusieurs atouts : vue sur la mer à une certaine hauteur, multitude d’accessibilités, calme, cachet historique imposant marqué par un talus rocheux et de grandes arcades…
Fatima Benmenni, Yamina Tebib
MENTION SPÉCIALE /// SPECIAL MENTION
Fatima Benmenni, Yamina Tebib
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Maternité à Alger Centre
Le style éclectique classiciste demeure dominant autour de notre parcelle. Cependant, à des emplacements clés, des bâtiments sont érigés dans un style néo-mauresque matérialisé par l’emprunt d’éléments de l’architecture arabomusulmane dans les façades (exemples : la grande poste, la dépêche algérienne…)
Fatima Benmenni, Yamina Tebib
Une relation harmonieuse des bâtiments avec leur environnement immédiat, et ce par : • L’organisation de la parcelle en suivant le principe d’introversion pour éviter le bruit, et le dégagement d’un « lieu », qui constituera une cour, afin de maximiser l’ensoleillement et d’offrir un véritable poumon au quartier ; • Profiter de l’opportunité de vue sur la mer dont notre site jouit ; • La gestion des avantages (vue sur la mer, multiples accès) et désavantages (manque d’éclairage naturel, manque de perméabilité, densité) de la parcelle. • Diminution du problème de perméabilité dans le quartier.
Maternité à Alger Centre
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Fatima Benmenni, Yamina Tebib
Fatima Benmenni Born 4 January 1989 in Algiers Yamina Tebib Born in 1989 in Algiers Education: Degrees in Architecture from the Polytechnic School of Architecture and Urbanism in Algiers
The maternity clinic fits into a surprising site given its placement and its characteristics. Embedded like a rare jewel, the site sits between an immaculate whitewash of colonial architecture and the blue of the sea or sky. Situated below the Dr Saadane street (fast vehicle street leading to the residential areas of the capital), the site was linked to the very lively Ben m’hidi street (previously named Rue d’Isly) by two dead-end streets.
Several elements enable a harmonious relationship between the buildings and their immediate surroundings: • The layout of the site follows the principle of introversion to minimize noise, and the clearing of an “area”, which will form a courtyard, in order to maximize the sunlight and to offer a veritable green space to the district; • The buildings take advantage of the site to offer a sea view; • The advantages (sea view, multiple access points) and the disadvantages of the site (decreased natural lighting, no permeability, density) were equally treated; • The proposal favors the reduction of the permeability issue in the district. Traduction /// Translation
Fatima Benmenni, Yamina Tebib
The site is composed of several platforms below the Dr Saadane street, which has a number of advantages: a view to the sea (from a certain height), many access points, calmness, imposing historic character marked by a rocky embankment and grand arcades... The eclectic classicist style remains dominant around our plot. However, at key locations, the buildings were created in a Neo-Moresque style, materialized by elements borrowed from Arab-Muslim architecture in the façades (examples: the grand post office, the Algerian telegram building...)
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AUTRES ŒUVRES /// OTHER ENTRIES
Yasmine Abd El Qader Fatayer, Abdallah Al Maddan, Raslan Al-Hawi
Ahmed Abdalla, Mohamed El-Findy
Sweileh Bus Terminal
A family dwelling
Abdallah Mohammad Abdallah Al Maddan Né le 9 octobre 1989 Formation : Diplôme d’Architecture de l’Université de Jordanie
Raslan M. Al-Hawi Né le 14 août 1989 en Arménie Formation : Diplôme d’Architecture de l’Université de Jordanie
Ahmed Omar Abdalla Né le 1er janvier 1986 en Egypte Formation : Licence en Architecture à l’Université Misr des Sciences et Technologies, Egypte
Born 9 October 1989 Education: Degree in Architecture from the University of Jordan
Born 14 August 1989 in Armenia Education: Degree in Architecture from the University of Jordan
Born 1 January 1986 in Egypt Education: Bachelor of Architecture from the Misr University for Science and Technology, Egypt
Yasmine Jawad Abd El Qader Fatayer Née le 24 octobre 1987 Formation : Diplôme d’Architecture de l’Université de Jordanie Born on 24 October 1987 Education: Degree in Architecture from the University of Jordan
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Faculté pluridisciplinaire de Taroudant - Maroc Mohammed Mahmoud El-Findy Né le 20 août 1984 en Egypte Formation : Licence en Architecture à l’Université du Caire, Egypte Born 20 August 1984 in Egypt Education: Bachelor of Architecture from the University of Cairo, Egypt
Né le 28 janvier 1967 à Casablanca, Maroc Formation : Diplôme d’Architecte de l’Ecole Nationale d’Architecture à Rabat Born 28 January 1967 in Casablanca, Morocco Education: Degree in Architecture from the National School of Architecture in Rabat
Elie Abs, Aline Fadous, Elie G. Haddad, Charbel Karam, Luana Mahfouz, Petia Ratzov, Nagham Tabaja Dead sea resort & Opera house Elie Abs Formation : Master professionnel en Architecture et Urbanisme de l’Architectural Association School of Architecture de Londres Education: Professional Master’s in Architecture and Urbanism from the Architectural Association School of Architecture, London (...)
Autres œuvres /// Other entries
Tahti Abdelkerim
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Jihad Abou Haidar, Samer Eid, Fadi Jilwan
Hiba-Tolla Abu Sweilem, Muna Al Sharif
Ordre des Ingénieurs et Architectes
An Eye on Autism - Rehabilitation School and Research Center
Samer Eid Né en 1977 à Beyrouth, Liban Formation : Diplôme d’Etudes Supérieures en Architecture à l’Académie Libanaise des BeauxArts Born in 1977 in Beirut, Lebanon Education: Master of Architecture (DES) from the Lebanese Academy of Fine Arts
Autres œuvres /// Other entries
(...)
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Hiba-Tolla M. Abu Sweilem Née le 15 mars 1989 à Amman, Jordanie Formation : Licence en Architecture à l’Université de Jordanie
Muna J. Al Sharif Née le 1er avril 1989 à Amman, Jordanie Formation : Licence en Architecture à l’Université de Jordanie
Born 15 March 1989 in Amman, Jordan Education: Bachelor of Architecture from the University of Jordan
Born 1 April 1989 in Amman, Jordan Education: Bachelor of Architecture from the University of Jordan
Ayat Adawy, Hesham Al-Farshooty, Youssef El Ansary, Amr El Sheikh Children & Youth Cultural Library of Abu Sleem Ayat Adawy Formation : Licence en Architecture de la Faculté des Beaux-Arts du Caire, Egypte
Youssef El Ansary Formation : Licence en Architecture de la Faculté des Beaux-Arts du Caire, Egypte
Education: Bachelor of Architecture from the Cairo Faculty of Fine Arts, Egypt
Education: Bachelor of Architecture from the Cairo Faculty of Fine Arts, Egypt
Hesham Youssry Al-Farshooty Né le 24 juillet 1980 en Egypte Formation : Licence en Architecture de la Faculté des Beaux-Arts du Caire, Egypte
Amr El Sheikh Formation : Licence en Architecture de la Faculté des Beaux-Arts du Caire, Egypte Education: Bachelor of Architecture from the Cairo Faculty of Fine Arts, Egypt
Autres œuvres /// Other entries
Born 24 July 1980 in Egypt Education: Bachelor of Architecture from the Cairo Faculty of Fine Arts, Egypt
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Sélim Adhoum, Karim Chaabane
Bakr Ahmed, Essam Gouda
Villa BH
Historic conservation of Opera and Arab squares
Sélim Adhoum arKé
Karim Chaabane arKé
Né en 1976 en Tunisie Formation : DESS de l’Ecole d’Architecture de Normandie
Né le 27 juillet 1970 à Bruxelles, Belgique Formation : Diplôme d’architecte de l’Ecole Polytechnique de Milan
Born in 1976 in Tunisia Education: Master of Architecture (DESS) from the Normandy School of Architecture
Born 27 July 1970 in Brussels, Belgium Education: Degree in Architecture from the Polytechnic School of Milan
Autres œuvres /// Other entries
© Karim Chaabane
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© Karim Chaabane
© Karim Chaabane
Bakr Hashem Bauomy Ahmed Né le 8 juin 1975 à Assiout, Egypte Formation : Doctorat intitulé « Transformation urbaine des villes méditerranéennes » Born 8 June 1975 in Assiout, Egypt Education: Ph.D titled “Urban transformation of Mediterranean cities”
Education: Ph.D in Urbanism from the University Paris 7
Cedric Al Kazzi
MADAR
In the Sky with Diamonds Sheltering the Obsession
Né en 1970 Formation : Licence en Architecture
Formation : Licence en Architecture de l’Université Américaine de Beyrouth
Born in 1970 Education: Bachelor of Architecture
Education: Bachelor of Architecure from the American University of Beirut
Autres œuvres /// Other entries
Essam Abdel Salam Gouda Formation : Doctorat en Urbanisme de l’Université Paris 7
Fadi Ajeeb
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Mohamed Al Mufti
Hisham Alaa
Ruba Alabed
Mosque, church edifice
All sense mall
Eco gestion des eaux grises de l’aéroport de Djeddah en Arabie saoudite
Né le 10 juillet 1976 en Syrie Formation : Doctorat en Architecture à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles
Phenomena Studio
Autres œuvres /// Other entries
Born 10 July 1976 in Syria Education: Ph.D in Architecture from the National Graduate School of Architecture in Versailles
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Né le 1er juin 1976 en Egypte Formation : Doctorat en Architecture à l’Université Ain Shams Born 1 June 1976 in Egypt Education: Ph.D in Architecture from Ain Shams University
Formation : Diplôme d’Etudes Supérieures en Architecture à l’Ecole Spéciale d’Architecture de Paris Education: Master of Architecture (DES) from the Special School of Architecture in Paris
Ahmad Al’Aqra, Hussam Elias, Diala Isid, Ru’a Jber, Hazem Kahala, Sara Khasib, Faiq Mari, Fuad Sleibi, Bissan Ziadeh Re-imagining the Palestinian Parliament Etudiants en Licence d’architecture à l’Université Birzeit à Ramallah, Palestine
Hussam Yousef Hanna Elias Né le 1er mai 1990 à Ramallah, Palestine
Bachelor of Architecture students at the Birzeit University in Ramallah, Palestine
Born 1 May 1990 in Ramallah, Palestine
Hazem Fareh Abdul Qader Kahala Né le 26 mai 1989
Sara Omar Khasib Née le 5 juin 1990
Born 26 May 1989
Born 5 June 1990
Autres œuvres /// Other entries
(...)
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Sultan Al-Ghamdi, Usamah Al-Haboob, Tareq Fadaak
Basma Al-Harbi
The garden tower
Dar Altababah Health Care Center
Sultan G. Al-Ghamdi Né le 18 décembre 1985 en Arabie saoudite Formation : Master en Sciences du Bâtiment et Technologie
Tareq Hussein Fadaak Né en novembre 1979 en Arabie saoudite Formation : Licence en Architecture à l’Université du Roi Faisal à Dammam, Arabie saoudite
Born 18 December 1985 in Saudi Arabia Education: Master of Science of Construction and Technology
Born in November 1979 in Saudi Arabia Education: Bachelor of Architecture from the King Faisal University in Dammam, Saudi Arabia
Usamah Hamad Al-Haboob Né le 15 novembre 1983 Formation : Master en Aménagement Urbain à l’Université de Dammam, Arabie saoudite
Autres œuvres /// Other entries
Born 15 November 1983 Education: Master of Urban Development from the University of Dammam, Saudi Arabia
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Formation : Licence en Architecture d’intérieur de l’Université du roi Abdulaziz à Jeddah Education: Bachelor of Interior Design from the University of King Abdulaziz in Djeddah
Abed Alhenbargi, Louai Al-Mamlouk, Hamdi Sairawan, Nour Sharkatly
Rami Ali
The house of wisdom
Publishing & press center
Abed Alrahman Alhenbargi Formation : Etudiant en Architecture Education: Architectural Student Louai Al-Mamlouk LAM Architects Né en 1984 en Syrie Formation : Licence en Architecture à l’Université de Damas
Nour Sharkatly Formation : Licence en Design d’intérieur
Né le 24 juin 1983 en Grande-Bretagne Formation : Diplôme en Architecture à l’Université de Damas
Education: Bachelor of Interior Design
Born 24 June 1983 in Great Britain Education: Degree in Architecture from the University of Damascus
Hamdi Sairawan Formation : Licence en Architecture d’intérieur Education: Bachelor of Interior Design
Autres œuvres /// Other entries
Born in 1984 in Syria Education: Bachelor of Architecture from the University of Damascus
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Autres œuvres /// Other entries
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Adil Alkenzawi
Eman Abdulmohsin Al-Mahmoud
Reema Al-Nsour, Hiba Gammoh, Alla Hmaid
Pont des civilisations
Mongrove heaven hospitality and cultural
The life center
Formation : Doctorat à l’Université Paris VIII, Ecole Nationale Supérieure d’Architecture ParisLa Villette
Née le 9 février 1990 au Qatar Formation : Actuellement en Bachelor d’Architecture à l’Université de Qatar
Education: Ph.D from the University of Paris VIII, Paris-La Villette National Graduate School of Architecture
Born 9 February 1990 in Qatar Education: Currently taking a Bachelor of Architecture degree at the University of Qatar
Reema M. Al-Nsour Née le 24 août 1989 en Jordanie Formation : Licence en Architecture de l’Université de Jordanie Born 24 August 1989 in Jordan Education: Bachelor of Architecture from the University of Jordan
Rawa’ah Alqdah, Mohammed Eimar, Faisal Majlaton
Hiba S. Gammoh Née le 23 janvier 1989 en Jordanie Formation : Licence en Architecture de l’Université de Jordanie
Rawa’ah Mohammad Abdel Razzaq Alqdah Née le 2 mai 1989 en Jordanie Formation : Bachelor d’architecture et ingénierie à l’Université de Jordanie
Mohammed Eimar Né le 24 juillet 1989 en Jordanie Formation : Bachelor d’architecture et ingénierie à l’Université de Jordanie
Born 23 January 1989 in Jordan Education: Bachelor of Architecture from the University of Jordan
Born 2 May 1989 in Jordan Education: Bachelor of Architectural Engineering from the University of Jordan
Born 24 July 1989 in Jordan Education: Bachelor of Architectural Engineering from the University of Jordan
Alaa Hmaid Née le 13 septembre 1989 en Jordanie Formation : Licence en Architecture de l’Université de Jordanie
Faisal George Issa Majlaton Né le 28 juin 1989 en Jordanie Formation : Bachelor d’architecture et ingénierie à l’Université de Jordanie
Born 13 September 1989 in Jordan Education: Bachelor of Architecture from the University of Jordan
Born 28 June 1989 in Jordan Education: Bachelor of Architectural Engineering from the University of Jordan
Autres œuvres /// Other entries
Maidan Amman interpretation square
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Omar Alsaleh, Raed Sawaged, Ahmad Seyam, Hadi Seyam
Skander Amine, Omar Tijani
Office Building A01
Académie de Football Mohamed VI
Ahmad Khamees Seyam Né le 8 octobre 1983 à Dubaï, Emirats Arabes Unis Formation : Licence en Architecture à l’Université de Jordanie à Amman
Skander Amine Formation : Diplôme en Architecture de l’Université Technique de Braunschweig, Allemagne
Born 8 October 1983 in Dubai, United Arab Emirates Education: Bachelor of Architecture from the University of Jordan in Amman
Autres œuvres /// Other entries
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Education: Degree in Architecture from the Technical University of Braunschweig, Germany
Omar Tijani Formation : Architecte D.P.L.G. de l’Ecole d’Architecture de Paris-La Villette Education: Architectural Certification (D.P.L.G.) from the School of Architecture of Paris-La Villette
Ouassim Amirou, Farid Ziani
Elias Anastas
Lina As’ad
Sustainable futuristic city, a century later: 2111
The Edward Said national conservatory of music
« Sanctuary of Light » Research Center & Museum
Ouassim Aghiles Amirou Formation : Master en Architecture et Master en Urbanisme à l’Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme d’Alger
Né le 16 janvier 1984 à Jérusalem Formation : Diplôme d’Etat d’Architecte de l’Ecole d’Architecture de Paris-Val de Seine
Née le 10 décembre 1978 au Koweït Formation : Licence en Architecture à l’Université de Jordanie à Amman
Born 16 January 1984 in Jerusalem Education: Degree in Architecture from the ParisVal de Seine School of Architecture
Born 10 December 1978 in Kuwait Education: Bachelor of Architecture from the University of Jordan in Amman
Education: Master of Architecture and Master of Urbanism from the Polytechnic School of Architecture and Urbanism, Algiers Farid Ziani Formation : Master II Recherche en Histoire et Civilisations comparées à l’Université Paris Diderot, en collaboration avec l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Val de Seine
Autres œuvres /// Other entries
Education: Master II of Research in History and Comparative Civilisations at the Paris Diderot University, in collaboration with the Paris-Val de Seine National Graduate School of Architecture
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Said Athmane, Hamza Mehazzem
Manel Ayadi
Forum d’art et d’échange culturel
Réflexion sur l’architecture judiciaire en Tunisie
Said Athmane Formation : Diplôme d’Architecte d’état de l’Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme d’Alger
Autres œuvres /// Other entries
Education: Degree in Architecture from the Polytechnic School of Architecture and Urbanism in Algiers
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Hamza Mehazzem Formation : Etudiant en Master professionnel spécialité « Ingénierie de la Production de Bâtiment » à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille Education: Professional Master’s student specialising in “Engineering of the Production of Buildings” at the National Graduate School of Architecture in Marseille
Née le 21 août 1983 à Béja, Tunisie Formation : Diplôme d’Architecte à l’Ecole Nationale d’Architecture et d’Urbanisme de Tunis Born 21 August 1983 in Béja, Tunisia Education: Degree in Architecture from the National School of Architecture and Urbanism in Tunis
Amel Bellala
Samia Ben Abdallah
Le mémorial du civil inconnu
Un microcosme urbain
Villa R. Djerba
Né le 30 septembre 1985 au Liban Formation : Master en Urbanisme à l’Académie Libanaise des Beaux-Arts
Née le 17 mai 1988 à Alger, Algérie Formation : Diplôme de maîtrise d’œuvre urbaine de l’Université de Cergy-Pontoise
Formation : Diplôme d’Architecte à l’Ecole Nationale d’Architecture et d’Urbanisme de Tunis, Tunisie
Born 30 September 1985 in Lebanon Education: Master of Urbanism from the Lebanese Academy of Fine Arts
Born 17 May 1988 in Algiers, Algeria Education: Degree in Urban Project Management from the University of Cergy-Pontoise
Education: Degree in Architecture from the National School of Architecture and Urbanism in Tunis, Tunisia
Autres œuvres /// Other entries
Philippe Bekhazi
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Amel Benaissa
Magda Bendani
Houssem Benhassine
Le labyrinthe de l’histoire
Ghirane Daya, les grottes de Daya à Ghardaïa
Tour emblématique
Née le 14 mars 1985 à Hassi Messaoud, Algérie Formation : Diplôme d’état en Architecture à l’Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme d’Alger
Formation : Diplôme d’Architecte de l’Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme d’Alger
Né le 21 mai 1980 à Sidi Bouzid, Tunisie Formation : Diplôme d’Architecte de l’Ecole Nationale d’Architecture et d’Urbanisme de Sidi Bouzid
Autres œuvres /// Other entries
Born 14 March 1985 in Hassi Messaoud, Algeria Education: Degree in Architecture from the Polytechnic School of Architecture and Urbanism in Algiers
116
Education: Degree in Architecture from the Polytechnic School of Architecture and Urbanism in Algiers
Born 21 May 1980 in Sidi Bouzid, Tunisia Education: Degree in Architecture from the National School of Architecture and Urbanism in Sidi Bouzid
Saber Bennegadi, Nadir Ouaret
Khadija Benis
Mehdi Benmakhlouf
Naturoscope Azeralda
Guide-lines : stratégie bioclimatique pour la palmeraie de Marrakech
Central camera : Projection centrale d’une ville des temps modernes
Nadir Ouaret Né le 29 juin 1978 Formation : Diplôme d’Architecte d’état de l’Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme d’Alger
Née le 1er février 1983 au Maroc Formation : Diplôme d’études supérieures à la Faculté d’Architecture de Lisbonne, Portugal
Né le 11 février 1990 à Alger, Algérie Formation : Diplôme d’état d’Architecte à l’Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme d’Alger
Born 29 June 1978 Education: Degree in Architecture from the Polytechnic School of Architecture and Urbanism in Algiers
Born 1 February 1983 in Morocco Education: Master’s (DES) from the Faculty of Architecture in Lisbon, Portugal
Born 11 February 1990 in Algiers, Algeria Education: Degree in Architecture from the Polytechnic School of Architecture and Urbanism in Algiers
Autres œuvres /// Other entries
(...)
117
Imane Berroug
Tarik Bey Ramdane
El Bachir Biad
Quel projet pour un village rural inondé?
Cheraga Towers
Siège de l’établissement autonome de contrôle et de coordination des exportations
Née le 3 avril 1987 Formation : Diplôme d’Architecte à l’Ecole Nationale d’Architecture à Rabat
Né le 28 décembre 1981 à Alger, Algérie Formation : Diplôme d’état en Architecture à l’Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme d’Alger
Atelier d’architecture El Bachir Biad
Autres œuvres /// Other entries
Born 3 April 1987 Education: Degree in Architecture from the National School of Architecture in Rabat
118
Born 28 December 1981 in Algiers, Algeria Education: Degree in Architecture from the Polytechnic School of Architecture and Urbanism in Algiers
Né le 18 octobre 1977 Formation : Diplôme d’architecte de l’Ecole Nationale d’Architecture, Maroc Born 18 October 1977 Education: Degree in Architecture from the National School of Architecture, Morocco
Cynthia Bou Aoun
Amira Boudraa
Taha Bouhassoun
La philarmonique de Beyrouth
Equipement hôtelier
Addar, choisis ton voisin avant ta maison
Née le 29 septembre 1987 au Liban Formation : Diplôme d’études supérieures en Architecture à l’Académie Libanaise des BeauxArts
Née le 25 juin 1988 à Constantine, Algérie Formation : Diplôme d’ingénieur d’état en Architecture
Tahabouhassoun Architecture
Born 25 June 1988 in Constantine, Algeria Education: Engineering degree in Architecture
Born 2 February 1979 Education: Ph.D in Architecture from the Faculty of Applied Sciences at the Free University of Brussels
Autres œuvres /// Other entries
Born 29 September 1987 in Lebanon Education: Master of Architecture (DES) from the Lebanese Academy of Fine Arts
Né le 2 février 1979 Formation : Doctorat en Architecture à la Faculté des Sciences Appliquées de l’Université Libre de Bruxelles
119
Autres œuvres /// Other entries
120
Zakaria Boujmal
Feriel Bounab
Jafaar Chalabi
Complexe agrotouristique à Oulad Haddou, centre d’hébergement, de restauration et de loisirs
Le forum des villes, une allégorie substantielle de l’espace universel
Sheik Zayed Desert learning center
Né le 20 janvier 1970 à Rabat, Maroc Formation : Diplôme d’Architecte D.P.L.G. de l’Ecole d’Architecte de Clermont-Ferrand, France
Formation : Diplôme d’état en Architecture à l’Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme d’Alger
Born 20 January 1970 in Rabat, Morocco Education: Architectural Certification (D.P.L.G.) from the School of Architecture in ClermontFerrand, France
Education: Degree in Architecture from the Polytechnic School of Architecture and Urbanism in Algiers
Chalabi architects&partners Né en 1962 à Bagdad, Irak Formation : Doctorat en Architecture à l’Université Technique de Vienne Born in 1962 in Baghdad, Iraq Education: Ph.D in Architecture from the Technical University in Vienna
© Antje Hanebeck
Aziza Chaouni
Joanne Choueiri, Roula Gholmieh, Maissa Naim, Choghag Ohanessian
Guy-Roger Conchon
Ain nsissa project : developing a new model of desert ecotourism & nature reserve for the Moroccan grand sud
Anjar Complex
Centre de recherches et d’études/ Musée des civilisations nordarabiques
Formation : Master en Architecture à l’Ecole de Design de l’Université de Harvard
7284grp (groupe d’architectes diplômées de l’Université Américaine de Beyrouth, Liban)
Formation : Diplôme d’Architecte de l’Académie Libanaise des Beaux-Arts
Education: Master of Architecture from the Harvard University Graduate Design School
7284grp (group of architects that graduated from the American University of Beirut, Lebanon)
Education: Degree in Architecture from the Lebanese Academy of Fine Arts
Joanne Choueiri, 25 ans 25 years old Roula Gholmieh, 23 ans 23 years old Maissa Naim, 24 ans 24 years old Choghag Ohanessian, 27 ans 27 years old
Proposed fixed dwelling
Autres œuvres /// Other entries
Proposed shifting dwelling
121
Tarik Dib
Namir El Andary
Hounaida El Douaihy Bou Daher
Complexe touristique
Habiter l’eau - New Ecopolis X
Reconstruction du camp des réfugiés palestiniens
Né en 1979 en Algérie Formation : Diplôme d’état en Architecture à l’Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme d’Alger
Formation : Master en Architecture à l’Université Saint-Esprit de Kaslik, Liban
Née le 11 septembre 1984 Formation : Diplôme en Architecture à l’Institut des Beaux-Arts de l’Université Libanaise
Autres œuvres /// Other entries
Born in 1979 in Algeria Education: Degree in Architecture from the Polytechnic School of Architecture and Urbanism in Algiers
122
Education: Master of Architecture from the University Saint-Esprit of Kaslik, Lebanon
Born 11 September 1984 Education: Degree in Architecture from the Fine Arts Institute of the Lebanese University
Mohamed El Hadi Fahem, Mustapha Helali
Khalid El Jaouhari
Rehab, centre de rééducation fonctionnelle
Agadir Connection
Education: Degree in Architecture from the Polytechnic School of Architecture and Urbanism in Algiers, Algeria
Mustapha Yahia Helali Né le 29 mai 1988 à Médéa Formation : Diplôme d’Architecte de l’Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme d’Alger, Algérie
Formation : Diplôme de l’Ecole Nationale d’Architecture de Rabat, Maroc Education: Degree from the National School of Architecture in Rabat, Morocco
Born 29 May 1988 in Médéa Education: Degree in Architecture from the Polytechnic School of Architecture and Urbanism in Algiers, Algeria
Autres œuvres /// Other entries
Mohamed El Hadi Fahem Formation : Diplôme d’Architecte de l’Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme d’Alger, Algérie
123
Hussam El Khrraz
Hadi El Murr
Abd El Rahman Zayed, Ahmed Hussein Amin
The Silphum Tours : Architecture + Communication
Aménagement du premier quai du port de Beyrouth
City of nature
Formation : Master en Architecture à l’Université Catholique Américaine de Washington, EtatsUnis
Né le 24 novembre 1985 au Liban Formation : Diplôme d’études supérieures en Architecture à l’Académie Libanaise des BeauxArts
Abd El Rahman Zayed Né le 5 septembre 1985 en Egypte Formation : Licence en Sciences de l’Ingénieur, option Architecture à l’Académie El Shorouk, Egypte
Autres œuvres /// Other entries
Education: Master of Architecture from the Catholic University of America, Washington, United States of America
124
Born 24 November 1985 in Lebanon Education: Master of Architecture (DES) from the Lebanese Academy of Fine Arts
Born 5 September 1985 in Egypt Education: Bacherlor of Science in Engineering, Architectural department, from the El Shorouk Academy, Egypt
Ahmed Hussein Amin Né le 25 avril 1986 en Egypte Formation : Diplôme d’Architecture à l’Académie El Shorouk, Egypte Born 25 April 1986 in Egypt Education: Degree in Architecture from the El Shorouk Academy, Egypt
Father & Son Skyscraper
La nomade vert
Né au Caire, Egypte Formation : Licence en Architecture à l’Institut Technologique Supérieur, Egypte
Né le 8 avril 1981 Formation : Diplôme d’Architecte à l’Ecole Nationale d’Architecture à Rabat
Born in Cairo, Egypt Education: Bachelor of Architecture from the Graduate Institute of Technology
Born 8 April 1981 Education: Degree in Architecture from the National School of Architecture in Rabat
Autres œuvres /// Other entries
Ahmed El-Sayed Mohamed El-Seyofi Mounir Essalhi
125
Adil Ettayebi
Yacine Fardeheb
Ahmed Fayez
De souk en souk, la ville fait place
Centre des études andalouses
Industrial cultural center
Formation : Diplôme d’Architecte d’état à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Normandie à Rouen
Né en 1971 à Tlemcen, Algérie Formation : Diplôme d’Architecture de l’Université des Sciences et de la Technologie d’Oran
Né le 23 mars 1980 en Egypte Formation : Licence en Sciences de l’Ingénieur, option Architecture à l’Académie El Shorouk, Egypte
Born in 1971 in Tlemcen, Algeria Education: Degree in Architecture from the University of Sciences and Technology in Oran
Born 23 March 1980 in Egypt Education: Bachelor of Science in Engineering, Architectural department, from the El Shorouk Academy, Egypt
Autres œuvres /// Other entries
Education: Degree in Architecture from the National Graduate School of Architecture of Normandy in Rouen
126
Abdelhak Fenijiro
Maria-Malak Fifani, Jamal Slitine
Construction de la Kasbah de la ville de Tamesna
ARGANA World Cultural Café
Né le 3 septembre 1966 à Rabat, Maroc Formation : Architecte D.P.L.G. de l’Ecole d’Architecture de Grenoble
Maria-Malak Fifani
Jamal Slitine
Born 14 July 1985 in Rabat, Morocco Education: Degree in Architecture from the National School of Architecture in Rabat
Born in March 1953 in Marrakech, Morocco Education: Degree from the Central School of Paris
Né en mars 1953 à Marrakech, Maroc Formation : Diplômé de l’Ecole Centrale de Paris
Autres œuvres /// Other entries
Born 3 September 1966 in Rabat, Morocco Education: Architectural Certification (D.P.L.G.) from the School of Architecture of Grenoble
Née le 14 juillet 1985 à Rabat, Maroc Formation : Diplôme d’Architecte de l’Ecole Nationale d’Architecture de Rabat
127
Youssef Fihri
Frederic Francis
David Daoud Gebara
Borj Al Mamlaka, unificateur d’une terre commune
St Nicolas public garden
Queen Palace Mall
Agence AWM
Francis Landscapes Limited Né le 8 décembre 1965 au Liban Formation : Diplômes d’architecte paysagiste en France et en Belgique
Formation : Diplôme en génie de l’environnement et de l’architecture durable à l’Ecole d’Architecture de Lyon
Formation : Diplôme d’Architecte à l’Ecole Nationale d’Architecture de Rabat
Autres œuvres /// Other entries
Education: Degree in Architecture from the National School of Architecture in Rabat
128
Born 8 December 1965 in Lebanon Education: Degrees in Landscape Architecture in France and Belgium
Education: Bachelor of Environmental Engineering and Sustainable Architecture from the School of Architecture of Lyon
Mahmoud Ghedjatti
Ettizan Ramzi Ghuzlan
Ouejdene Hachani
Complexe olympique « Dubai » / le stade omnisports
Spiritual awakening centre
Dieu dans la ville : centre culturel pour les religions monothéistes : judaïsme, christianisme, islam
Né le 27 mai 1986 Formation : Diplôme de l’Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme d’Alger, Algérie
Né le 5 août 1983 à Dortmund, Allemagne Formation : Licence en Architecture à l’Université de Damas, Syrie
Born 27 May 1986 Education: Degree from the Polytechnic School of Architecture and Urbanism in Algiers, Algeria
Born 5 August 1983 in Dortmund, Germany Education: Bachelor of Architecture from the University of Damascus, Syria
Née le 6 juillet 1984 à Bizerte, Tunisie Formation : Diplôme National d’Architecture de l’Ecole Nationale d’Architecture et d’Urbanisme de Tunis, Tunisie
Autres œuvres /// Other entries
Born 6 July 1984 in Bizerte, Tunisia Education: National degree in Architecture from the National School of Architecture and Urbanism in Tunis, Tunisia
129
Nizar Haddad
Farah et Meriem Hadji
Nour Harastani, Dima Meiqari
Mon village
Requalification du centre
Site in-Side / Site in Sight
Né le 9 novembre 1985 au Liban Formation : Diplôme en Architecture de l’Académie Libanaise des Beaux-Arts
Farah Hadji Née le 6 novembre 1991 à Blida, Algérie Born 6 November 1991 in Blida, Algeria
Nour Harastani Née le 15 mars 1986 Formation : Master en Design Architectural à l’Université de Damas
Farah et Meriem Lina Hadji Formation : Etudiantes en Architecture à l’Université Saad Dahlab à Blida
Born 15 March 1986 Education: Master of Architectural Design from the University of Damascus
Born 9 November 1985 in Lebanon Education: Degree in Architecture from the Lebanese Academy of Fine Arts
Autres œuvres /// Other entries
Education: Architectural Students at the University Saad Dahlab in Blida
130
Born 12 March 1987 Education: Bachelor of Architecture from the University of Damascus
Mohammed Hassan
Réhabilitation des docks par l’espace public
Dongola Mosque
Né le 21 août 1989 Formation : Diplôme d’Architecte d’état de l’Université Ferhat Abbas à Sétif
Formation : Licence en Architecture de l’Université Islamique Omdurman au Soudan
Born 21 August 1989 Education: Degree in Architecture from the University Ferhat Abbas in Sétif
Education: Bachelor of Architecture from the Omdurman Islamic University in Sudan
Autres œuvres /// Other entries
Dima Meiqari Née le 12 mars 1987 à Damas, Syrie Formation : Licence en Architecture à l’Université de Damas
Immad Harfouche
131
Anas Hosney, Maged Zagow
Egyptian exhibition
Urban development for children
Née le 6 mai 1987 en Egypte Formation : Licence en Architecture et Urbanisme de l’Université du Canal de Suez à Port Said, Egypte
Anas Mostafa Hosney Né le 8 novembre 1985 en Egypte Formation : Master en Architecture à l’Université Menofya à Shbien El-Kom, Egypte
Maged Zagow Né le 5 septembre 1981 à Tanta, Egypte Formation : Master en Architecture à l’Université de Tanta, Egypte
Born 6 May 1987 in Egypt Education: Bachelor of Architecture and Urbanism from the University of the Suez Canal in Port Said, Egypt
Born 8 November 1985 in Egypt Education: Master of Architecture from the University of Menofya in Shbien El-Kom, Egypt
Born 5 September 1981 in Tanta, Egypt Education: Master of Architecture from the University of Tanta, Egypt
Other Entries /// Autres œuvres
Autres œuvres /// Other entries
132
Sally Mohamed Rashad Ibrahim Hassan
Wiem Jemaiel, Rachida Ouar
Rasem Kamal
Revitalisation du quartier Dard El Labbanah - Le Caire, Egypte
Jabal Amman Community Center
Rachida Ouar Formation : DSA en Architecture et Patrimoine à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Belleville
Education: Specialist degree (DSA) in Architecture from the Paris-Belleville National Graduate School of Architecture
Education: Specialist degree (DSA) in Architecture and Heritage from the Paris-Belleville National Graduate School of Architecture
Né en 1986 à Amman, Jordanie Formation : Licence en Architecture à l’Université de Jordanie à Amman Born in 1986 in Amman, Jordan Education: Bachelor of Architecture from the University of Jordan in Amman
Autres œuvres /// Other entries
Wiem Jemaiel Formation : DSA en Architecture à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de ParisBelleville
133
Yasmina Kara
Tarek Karmani
Selma Kasbadji
Maison de l’architecture
Espaces universitaires de recherches interdisciplinaires
Un hôpital à Boumerdes
Née le 29 mai 1987 Formation : Diplôme d’état d’Architecte à l’Institut d’Architecture et des Sciences de la Terre de Sétif, Algérie
Né en 1984 en Tunisie Formation : Master à l’Ecole d’Architecture et d’Urbanisme de Tunis
Formation : Master I d’Architecture à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture ParisVal de Seine. Master II d’Histoire de l’Art et Archéologie Islamique à l’Université Paris I Sorbonne
Autres œuvres /// Other entries
Born 29 May 1987 Education: Degree in Architecture from the Institute of Architecture and Earth Sciences in Sétif, Algeria
134
Born in 1984 in Tunisia Education: Master’s from the School of Architecture and Urbanism in Tunis
Education: Master of Architecture from the Paris-Val de Seine National Graduate School of Architecture, Master II of Islamic Art History and Archaeology from Paris I Sorbonne University
Farah Kassab
Fady Kersit
Jamel Khorchani
Urban plank : projecting the city of El Mina back to the sea
Cité du savoir de la ville de Marrakech
Collège aux berges du lac nord de Tunis
Formation : Licence en Architecture à l’Université Américaine de Beyrouth, Liban
Né le 28 février 1987 Formation : Diplôme d’Architecte de l’Ecole Nationale d’Architecture de Rabat
Né le 20 juillet 1971 à Djerba, Tunisie Formation : Diplôme d’Architecture à l’Ecole Nationale d’Architecture et d’Urbanisme de Tunis, Tunisie
Born 28 February 1987 Education: Degree in Architecture from the National School of Architecture in Rabat
Born 20 July 1971 in Djerba, Tunisia Education: Degree in Architecture from the National School of Architecture and Urbanism in Tunis, Tunisia
Autres œuvres /// Other entries
Education: Bachelor of Architecture from the American University of Beirut, Lebanon
135
Sami Khoury
Zeina Koreitem
Assia Kouadri
Jabal Al Weibdeh Amman
White labyrinth in a cube
Musée de l’histoire de la lutte du peuple algérien
Né le 20 septembre 1978 en Syrie Formation : Master en études de design, en gestion de projet et développement immobilier à l’Université d’Harvard, États-Unis
Formation : Master en Architecture à l’Université de Toronto, Canada
Née le 4 août 1988 à Saida, Algérie Formation : Diplôme d’architecte d’état de l’université des sciences et de technologie “Mohamed Bodiaf “ d’Oran
Autres œuvres /// Other entries
Born 20 September 1978 in Syria Education: Master of Design Studies, Project Management and Property Development from the University of Harvard, United States of America
136
Education: Master of Architecture from the University of Toronto, Canada
Born 4 August 1988 in Saida, Algeria Education: Degree in Architecture from the “Mohamed Bodiaf” University of Sciences and Technology in Oran
Imane Lamaoui
Farid Latroch
Noaman Louah
Une goutte d’eau et une architecture dedans
Musée d’art contemporain
Place Ialla Yeddouna
Née le 2 janvier 1986 à Marrakech, Maroc Formation : Diplôme d’Architecte d’état à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-La Villette
Formation : Diplôme d’Architecte d’état
Formation : Master en Architecture à l’Université Agricole et Mécanique de Floride (FAMU), Ecole d’Architecture Education: Master of Architecture from the Florida Agricultural and Mechanical University, School of Architecture
Autres œuvres /// Other entries
Born 2 January 1986 in Marrakech, Morocco Education: Degree in Architecture from the Paris-La Villette National Graduate School of Architecture
Education: Degree in Architecture
137
Walid Maalouli, Richard Mehanna
Mariam Marei
Najib Matar
Escape to nature
Private residence at Burg El Arab
Dialogue entre le vernaculaire et le contemporain
Richard Mehanna Né le 13 juin 1972 Formation : Diplôme d’études supérieures en Architecture à l’Académie Libanaise des BeauxArts
Née le 15 février 1979 en Egypte Formation : Master en Architecture à l’Université du Caire, Egypte
Né le 5 novembre 1979 Formation : Master professionnel « Concevoir, réaliser avec le bois » de l’Ecole Nationale d’Architecture et de Paysage de Bordeaux
Born 13 June 1972 Education: Master of Architecture (DES) from the Lebanese Academy of Fine Arts
Autres œuvres /// Other entries
(...)
138
Born 15 February 1979 in Egypt Education: Master of Architecture from the University of Cairo, Egypt
Born 5 November 1979 Education: Professional Master “Design, construct with wood” from the National School of Architecture and Landscape in Bordeaux
Fateh Mekkari
Salwa et Selma Mikou
Ziad Georges Moutran
La spirale d’Allah
Centre d’enseignement et de formation aux métiers du développement durable
Conversion of an old silk factory to a youth hostel
Formation : Brevet de Technicien Supérieur
Mikou Design Studio
Education: Post-graduate degree in Technology
Formation : DEA d’Urbanisme à l’Ecole d’Architecture de Paris-La Villette Architectes D.P.L.G. de l’Ecole d’Architecture de Paris-Belleville
Formation : Licence en Architecture à la Lebanese American University, Beyrouth Education: Bachelor of Architecture from the Lebanese American University, Beirut
Autres œuvres /// Other entries
Education: DEA in Urbanism from the Architectural School of Paris-La Villette Architectural Certification (D.P.L.G.) from the Paris-Belleville School of Architecture
139
Hala Naji
Abdelghani Nakhli
Fatima Zohra Nedjem
Solid waste management complex
Gare routière de Marrakech
Nouvelle approche des relations ville/ campagne : le développement rural à travers la reconquête de la Mitidja (Plaine)
Née le 9 mai 1988 en Jordanie Formation : Licence en Architecture à l’Université Islamique de Gaza
Formation : Master de recherche identités territoriales à l’Université de Montpellier Master d’aménagement du territoire à l’Université d’Aix-Marseille
Née le 10 novembre 1990 Formation : Diplôme d’ingénieur en Architecture à l’Université de Laghouat
Autres œuvres /// Other entries
Born 9 May 1988 in Jordan Education: Bachelor of Architecture from the Islamic University of Gaza
140
Education: Master of Territorial Identity Research from the University of Montpellier Master of Town and Country Planning from the University of Aix-Marseille
Born 10 November 1990 Education: Engineering degree in Architecture from the University of Laghouat
Ahmad Raaft
Iskandar Rafeh
Complexe touristique et résidentiel « Louajriyine », Fès
Advanced modern school
House of Art & Culture Project
Formation : Diplôme d’Architecte d’état de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Saint-Etienne
Né le 20 septembre 1988 au Caire, Egypte Formation : Licence en Architecture à l’Institut Supérieur de l’Ingénierie, Egypte
Né en 1978 à Damas, Syrie Formation : Master en Architecture et Design à l’Université de Damas, Syrie
Education: Degree in Architecture from the Saint-Etienne National Graduate School of Architecture
Born 20 September 1988 in Cairo, Egypt Education: Bachelor of Architecture from the Graduate Institute of Engineering, Egypt
Born in 1978 in Damascus, Syria Education: Master of Architecture and Design from the University of Damascus, Syria
Autres œuvres /// Other entries
Mohamed Ibrahimi Ouazzani
141
Chaaraoui Rizkallah
Roula Salamoun
Nathalie Saleh
In.ters.tice – Masnaa La Grande Porte du Liban
Reconstruction through the Box
Peeking on the hidden city’s spaces
Né le 24 avril 1987 Formation : Diplôme d’Etudes Supérieures en Architecture de l’Académie Libanaise des Beaux-Arts
Formation : Master en Architecture à l’Université Colombia de New York, Etats Unis
Née le 24 décembre 1988 à Beyrouth, Liban Formation : Licence en Architecture à l’Université Américaine de Beyrouth
Autres œuvres /// Other entries
Born 24 April 1987 Education: Master of Architecture (DES) from the Lebanese Academy of Fine Arts
142
Education: Master of Architecture from the University of Colombia in New York, United States of America
Born 24 December 1988 in Beirut, Lebanon Education: Bachelor of Architecture from the American University of Beirut
Medhi Saoudi-Hassani
Mohamed Sbita
Abdellah Sellami
Residence rebrab à Alger, Maison d’hôtes à Marakech, Yachtman corner (magasin/atelier nautique)
Monument de la paix à Carthage
Fondation Mohammed VI
Formation : Diplôme d’études supérieures de l’Ecole Spéciale d’Architecture de Paris
Né le 3 octobre 1985 Formation : Diplôme d’Architecte à l’Ecole Nationale d’Architecture et d’Urbanisme de Tunis, Tunisie
Né le 16 avril 1965 à Taza Formation : Diplôme de “Licence spéciale en urbanisme et aménagement du territoire” à l’Institut d’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire, Université Libre de Bruxelles
Born 3 October 1985 Education: Degree in Architecture from the National School of Architecture and Urbanism in Tunis, Tunisia
Born 16 April 1965 in Taza Education: “Special Bachelor in Urbanism and Town Planning” degree from the Urbanism and Town Planning Institute, Free University of Brussels
Autres œuvres /// Other entries
Education: Master’s (DES) from the Special Architecure School in Paris
143
Aladin Siam
Osama Ezzat Mahmoud Siam
Aly Soliman
Al Marash Tower
The new official Kuwait Council of Ministers extension building
A Pulse of Sinai
Né le 16 octobre 1967 Formation : Diplôme d’études supérieures de l’Ecole Spéciale d’Architecture de Paris, France
Né le 3 novembre 1982 à Alexandrie, Egypte Formation : Master en sciences en gestion de projet (construction et infrastructure) à l’université de Liverpool
Né le 5 août 1987 en Egypte Formation : Licence en Architecture de l’Université du 6 Octobre, Faculté d’Ingénierie, Egypte
Born 3 November 1982 in Alexandria, Egypt Education: Master of Science in Project Management (construction and infrastructure) from the University of Liverpool
Born 5 August 1987 in Egypt Education: Bachelor of Architecture from the University of 6th October, Faculty of Engineering, Egypt
Autres œuvres /// Other entries
Born 16 October 1967 Education: Master’s (DES) from the Special School of Architecture in Paris, France
144
Ahmed Souguir
Myriam Soussan
Memia Taktak
Villa bioclimatique à Soukra
Module autonome
Hammam Ezzobar
Formation : Architecte D.P.L.G. de l’Ecole d’Architecture de Paris-La Villette
Née le 17 octobre 1974 à Paris, France Formation : Diplôme d’Architecte à l’Ecole Spéciale d’Architecture de Paris
DZETA Architecture
Born 17 October 1974 in Paris, France Education: Degree in Architecture from the Special School of Architecture in Paris
Née le 12 novembre 1973 à Tunis, Tunisie Formation : Diplôme de l’Ecole Supérieure des Arts Plastiques et Visuels de Belgique Born 12 November 1973 in Tunis, Tunisia Education: Degree from the Graduate School of Plastic and Visual Arts in Belgium
Autres œuvres /// Other entries
Education: Architectural Certification (D.P.L.G.) from the Paris-La Villette School of Architecture
145
Autres œuvres /// Other entries
146
Hossam Amir Mohammad Tork
Amira Tounsi
Basel et Basma Uraiqat
Preservation & restoration studies centre
Musée d’une vie communautaire à travers un lieu culte - l’Eglise de Monastir
Al Rawda Mosque
Né le 12 mars 1987 Formation : Diplôme d’Architecture à l’Université Ain Shams, Le Caire
Née le 27 novembre 1981 à l’Ariana, Tunisie Formation : Diplôme en Architecture de l’Ecole Nationale d’Architecture et d’Urbanisme de Tunis
Born 12 March 1987 Education: Degree in Architecture from the Ain Shams University, Cairo
Born 27 November 1981 in Ariana, Tunisia Education: Degree in Architecture from the National School of Architecture and Urbanism in Tunis
Basel M. Uraiqat Né le 15 mars 1982 en Jordanie Formation : Licence en Architecture à l’Université de Jordanie Born 15 March 1982 in Jordan Education: Bachelor of Architecture from the University of Jordan
Born 15 May 1982 in Jordan Education: Master of Architecture from the University of Nottingham, United Kingdom
Lotfi Zeroual
White Pearl « Tripoli Transbay »
Nouveau siège de l’ENG
Né le 7 juin 1985 Formation : Licence en Architecture et Design à l’Université Al-Manar de Tripoli, Liban
Né le 6 mai 1977 à Alger, Algérie Formation : Diplôme d’Architecte d’état à l’Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme d’Alger
Born 7 June 1985 Education: Bachelor of Architecture and Design from the Al-Manar University of Tripoli, Lebanon
Born 6 May 1977 in Algiers, Algeria Education: Degree in Architecture from the Polytechnic School of Architecture and Urbanism in Algiers
Autres œuvres /// Other entries
Basma Abdallah Uraiqat Née le 15 mai 1982 en Jordanie Formation : Master en Architecture à l’Université Nottingham, Royaume-Uni
Joseph Georges Yammine
147
Dorsaf Zid
Mourad Zoghlami
Tarik Zoubdi
Projet d’écotourisme au nord-ouest de la Tunisie
Siège de l’UGTT; Pavillon de la Tunisie
Les marches du savoir
Née le 29 juin 1984 à Tunis Formation : Diplôme en Architecture de l’Ecole Nationale d’Architecture et d’Urbanisme de Tunis
Formation : Diplôme d’Architecte de l’Institut Technologique d’Art, d’Architecture et d’Urbanisme de Tunis
Formation : Diplôme d’Architecte à l’Ecole Nationale d’Architecture de Rabat
Autres œuvres /// Other entries
Born 29 June 1984 in Tunis Education: Degree in Architecture from the National School of Architecture and Urbanism in Tunis
148
Education: Degree in Architecture from the Technological Institute of Art, Architecture and Urbanism in Tunis
Education: Degree in Architecture from the National School of Architecture in Rabat
A
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Nouvelles cinématographies arabes: cartographies, architectures, portraits de villes Valérie Jouve, Traversée, 2012, projection/7 portraits Oeuvre soutenue par le Centre national des arts plastiques 28 août > 15 octobre 2012 Biennale d’architecture de Venise Architecture Studio/Ca’Asi Dans le cadre de la 13ème Biennale d’Architecture de Venise, les lauréats et les projets primés lors du concours international Young Arab Architects (YAA) présenteront Young Arab Architects, à la Ca’Asi du 28 août au 15 octobre 2012. À cette occasion, des projections d’Une traversée de Valérie Jouve sont organisées tout au long de la manifestation. Si faire le bilan provisoire de « l’état des choses » a pu mener à une peinture de l’errance à travers des géographies nomades, la cartographie récente de l’état du monde à l’ère de sa globalisation dessine les états limites de la déshérence.
Valérie Jouve Traversée (Co Producciones SL, 2012)
Bien des films contemporains qui relèvent de ces « nouvelles représentations arabes contemporaines » mettent en exergue les points de friction, l’inadéquation entre des destins et des réalités géo-politiques, à travers le récit d’une montée vers le chaos, d’une déliaison systématisée des coordonnées spatio-temporelles. Le film de Valérie Jouve s’inscrit dans cette perspective d’un cinéma du réel précaire. >> Valérie Jouve, Traversée, 2012, projection / 7 portraits
Photographe et cinéaste, Valérie Jouve explore dans son oeuvre les territoires urbains en crise, sous la forme générique de la « Villes, lieux et non-lieux, zones de transit, fragments de continents, traversée » (Marseille, Munster). Dans ses photographies et ses ébauches de pays : la géographie se réorganise d’autres films, la ville constitue un espace collectif réinvesti en tant que logiques chaotiques, éloignées désormais des configurations mesure de la réalité, sous la forme de montages qui déroulent psycho-géographiques chères aux situationnistes, pour lesquels le récit de l’inscription des personnages dans le paysage urbain une reconfiguration poétique en dialogue avec l’imaginaire était complexe. revendiquée. L’artiste décrit ainsi son film Traversée qui constitue le portrait de La géographie contemporaine des migrations et ses paysages 7 villes palestiniennes, à l’exception de la Bande de Gaza : « La ressemble davantage à ce que Mike Davis nomme « les lignes du traversée du territoire est dictée par un trio décalé et improbable, cauchemar » aux sujets des mégapoles du présent les Dead Cities, d’une enfant, d’un marionnettiste et sa marionnette, son double qu’à la figure du vide liée aux représentations du cinéma moderne. mal identifié (comme élément vecteur de liens). Leur relation est L’essai intitulé Les paradis infernaux - les villes hallucinées du tendre mais tapageuse. Ces deux personnages ne sont pas les néo-capitalisme étudie comment « L’utopie d’espaces voués à protagonistes du film mais bien plus les passeurs de ce territoire, la consommation, à la propriété et au contrôle s’est elle-même remettant en jeu la relation humaine, extraite de la simple lecture diffractée en autant d’éclats de quartz, autant d’itérations de du conflit, pour redonner la réalité de la vie là-bas, avec ses heurts Los Angeles, dans le désert d’Iran, les collines de Kaboul, ou les mais aussi ses moments de tendresse, de rire, une terre dans sa banlieues encloses et sécurisées du Caire, de Johannesburg et de réalité débarrassée de son drame, une sorte de petite utopie, Pékin. » même si le drame peut réapparaître - seulement à un moment précis du film - pour ne pas être nié. » Depuis quelques années déjà la rencontre entre l’art contemporain et le documentaire s’est avérée particulièrement féconde, le Pascale Cassagnau, responsable des collections document et l’archive comme question et méthode constituent audiovisuelles, vidéo et nouveaux médias, CNAP un véritable horizon de pensée de la création contemporaine. En outre, l’élaboration des archives croise une interrogation sur l’Histoire et les histoires personnelles, singulières, qui témoignent de l’impossible déplacement de leurs personnages, confrontés à l’immensité des territoires hostiles et des architectures en ruine. Le territoire du documentaire désigne alors un travail du film << Ce film a reçu le soutien du Centre national des arts commun propre aux artistes et aux cinéastes : celui de disposer de plastiques (commission Image /Mouvement). façon non linéaire les éléments filmiques, en dehors des structures Remerciements : Valérie Jouve et Thomas Ordonneau (Shellac Films). >> strictement narratives. 150
Liste des Participants /// List of Participants Abd El Qader Fatayer, Yasmina Abdalla, Ahmed Abdelkerim, Tahti Abs, Elie Abou Haidar, Jihad Abu Sweilem, Hiba-Tolla Adawy, Ayat Adhoum, Sélim Ahmed, Bakr Ait El Madani, Khalid Ajeeb, Fadi Al Kazzi, Cedric Al Maddan, Abdallah Al Mufti, Mohamed Al Muhtaseb, Saba Al Najjar, Khalid Al Sharif, Muna Alaa, Hisham Alabed, Ruba Al’Aqra, Ahmad Al-Farshooty, Hesham Al-Ghamdi, Sultan Al-Haboob, Usamah Al-Harbi, Basma Al-Hawi, Raslan Alhenbargi, Abed Ali, Rami Alkenzawi, Adil Al-Mahmoud, Eman Al-Mamlouk, Louai Al-Nsour, Reema Alqdah, Rawa’ah Alqatami, Aziz Alsaleh, Omar Amine, Skander Amirou, Ouassim Amr, Yaman Anastas, Elias As’ad, Lina Athmane, Said Ayadi, Manel Basmaji, Marwan Bekhazi, Philippe Bellala, Amel Ben Abdallah, Samia Benaissa, Amel Bendani, Magda Benhassine, Houssem Bennegadi, Saber Benis, Khadija Benmakhlouf, Mehdi
Benmenni, Fatima Berroug, Imane Bey Ramdane, Tarik Biad, El Bachir Bou Aoun, Cynthia Boudraa, Amira Bouhassoun, Taha Boujmal, Zakaria Bounab, Feriel Chaabane, Karim Chalabi, Jaafar Chaouni, Aziza Choueiri, Joanne Conchon, Guy-Roger Dib, Tarik Eid, Samer Eimar, Mohammed El Andary, Namir El Ansary, Youssef El Douaihy Bou Daher, Hounaida El Hadi Fahem, Mohamed El Jaouhari, Khalid El Kabbaj, Saad El Kanit, Aimad El Khrraz, Hussam El Murr, Hadi El Rahman Zayed, Abd El Sheikh, Amr Elias, Hussam El-Findy, Mohamed El-Seyofi, Ahmed Essalhi, Mounir Ettayebi, Adil Fadaak, Tareq Fadous, Aline Fardeheb, Yacine Fayez, Ahmed Fenijiro, Abdelhak Fifani, Maria-Malak Fihri, Youssef Francis, Frederic Gammoh, Hiba Gebara, David Ghandi, Meriam Ghedjatti, Mahmoud Gholmieh, Roula Ghuzlan, Ettizan Gouda, Essam Guerba, Meriem Hachani, Ouejdene Haddad, Elie
Haddad, Nizar Hadji, Farah Hadji, Meriem Harastani, Nour Harfouche, Immad Hassan, Mohammed Hassan, Sally Helali, Mustapha Hmaid, Alla Hosney, Anas Hussein Amin, Ahmed Ibeche, Nivine Isid, Diala Jber, Ru’a Jemaiel, Wiem Jilwan, Fadi Kahala, Hazem Kaloustian, Paul Kamal, Rasem Kara, Yasmina Karam, Charbel Karmani, Tarek Kasbadji, Selma Kassab, Farah Kersit, Fady Kettani, Driss Khasib, Sara Khorchani, Jamel Khoury, Sami Koreitem, Zeina Kouadri, Assia Lamaoui, Imane Latroch, Farid Louah, Noaman Maalouli, Walid Mahfouz, Luana Majlaton, Faisal Marei, Mariam Mari, Faiq Matar, Najib Mazahreh, Wala’a Mehanna, Richard Mehazzem, Hamza Mekkari, Fateh Meiqari, Dima Mikou, Salwa Mikou, Selma Moutran, Ziad Naim, Maissa Naji, Hala Nakhli, Abdelghani
Nedjem, Fatima Ohanessian, Choghag Oualalou, Tarik Ouar, Rashida Ouaret, Nadir Ouazzani, Mohamed Oudrhiri, Hind Oulkadi, Chamss Raaft, Ahmad Rafeh, Iskandar Ratzov, Petia Rizkallah, Chaaraoui Sairawan, Hamdi Salamoun, Roula Saleh, Nathalie Saoudi-Hassani, Medhi Sawaged, Raed Sbita, Mohamed Sellami, Abdellah Seyam, Ahmad Seyam, Hadi Sharkatly, Nour Siam, Aladin Siam, Osama Siana, Mohamed Sleibi, Fuad Slitine, Jamal Soliman, Aly Souguir, Ahmed Soussan, Myriam Tabaja, Nagham Tahlawi, Ahmad Taktak, Memia Tebib, Yamina Tedjini Bailiche, Wydad Tohme, Youssef Tijani, Omar Tork, Hossam Tounsi, Amira Uraiqat, Basel Uraiqat, Basma Yammine, Joseph Zagow, Maged Zeroual, Lotfi Ziadeh, Bissan Ziani, Farid Zid, Dorsaf Zoghlami, Mourad Zoubdi, Tarik
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Nous voudrions remercier les personnes et entreprises ayant participé, à l’organisation de ce concours et à la publication de ce catalogue.
We would like to express our gratitude to the people companies who participated, in the organization of competition and the publication of this catalogue.
and this
Nous remercions toutes les institutions et ecoles qui ont aidé à la We thank all the schools and institutions that have helped with the diffusion du concours dans les pays de la Ligue arabe. distribution of the competition in the Arab League member countries.
Membres du jury /// Jury members
Dominique ALBA Roueïda AYACHE Rasem BADRAN Farrokh DERAKHSHANI Frédéric EDELMANN Mona KHAZINDAR Mohamed-Larbi MERHOUM Martin ROBAIN Amar SABEH EL LEIL Elias SANBAR Laurent THÉRY
Entreprises sponsors /// Sponsor companies
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PROCLIM
Achevé d’imprimer en août 2012 sur les presses de l’imprimerie Ed’Diwan à Alger, Algérie
les Alternatives Urbaines « ALUR éditions » 21, rue ABANE Ramdane 16100 - Alger Tél : +213 (0)21 73 99 67 - Fax : +213 (0)21 73 99 82 ISBN : 978-9931-9010-3-7 Dépôt légal : 3211-2012