PORTFOLIO 2016 - Ariane Peyronnard

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PORTFOLIO Ariane Peyronnard


00. FORMATIONS

CURRICULUM VITAE

2015 : Diplôme d'Etat d'Architecte // ENSA Grenoble Projet de fin d'études : "Le (S)PACE-MAKER, une plateforme entre services et DIY à Newcastle" Studio PROKOP, Architecture entre usages et paysages urbains

• •

2012-2013 : Echange universitaire Master 1 // IAU de São Carlos, Brésil 2009 : Baccalauréat Scientifique, option Sciences de l’Ingénieur // Vizille (38)

EXPÉRIENCES

2015 : Architecte stagiaire Mairie de Champ Sur Drac (38560) Conception d’un projet d’aménagement de la médiathèque municipale Étude d’une extension du bâtiment Réalisation de documents écrits et graphiques (vues, plans, budgets, carnets de présentation, rendus intérieurs/extérieurs) Participation à des rendez-vous avec les artisans, demandes de devis

2014 : Architecte stagiaire // DOMINO Architectes, Vizille (38220) Création de mobilier Réalisation de plans en phase APS/APD/DOE Réalisation de documents écrits et graphiques (note d'intentions, demande de permis de construire, rendus, vues) Participation à des réunions de chantiers

2013 : Ouvrière // TETO BRASIL, São Paulo (SP), Brésil Construction d’habitat d’urgence dans différentes favelas de São Paulo Ouvrière // Projeto Sol, São Carlos (SP), Brésil Réalisation et peinture de mobilier

2011 : Architecte stagiaire // CAYROL Architectes, Nouméa, Nouvelle Calédonie (98800) Participation à des réunions de chantiers et à des réceptions de travaux Dessin de mobilier pour une villa privée Initiation à la construction en climat tropical Réalisation de documents écrits et graphiques (note d’intentions, demande de permis de construire, rendus, vues)

2010 : Dessinatrice stagiaire // Maisons Métral, Bron (69500) Réalisations de relevés de terrain et d’implantations Participation à des rendez-vous clientèles


Ariane PEYRONNARD

ARCHITECTE DIPLÔMÉE D’ÉTAT COMPÉTENCES

ariane.peyronnard@gmail.com Permis B - mobilité géographique

ARCHITECTURE Analyser un site de projet de concours, diagnostiquer ses potentiels, ses besoins, ses faiblesses. Réaliser des documents architecturaux à différents stades d'avancement. Interpréter une demande, un programme et formaliser les intentions de réponse au travers d'une esquisse. Réaliser des relevés de site, de bâtiments. Participer à des réunions de chantier.

COMMUNICATION Concevoir des maquettes d’architecture. Réaliser des vues et rendus de projet à partir de modèles 3D informatiques. Développer des modèles 3D informatiques à partir de plans architecturaux et topographiques. Communiquer avec les différents acteurs du projet. Hiérarchiser les informations pour réaliser des documents graphiques efficaces et compréhensibles.

LOGICIELS

LANGUES Anglais : courant, vocabulaire technique Portugais : courant, vocabulaire technique Espagnol : scolaire

CAO / DAO

INTÉRÊTS

Com. graphique

Bureautique

Sports : Plongée sous-marine (N2), ski, snowboard, danse, natation, Intérêts : Photographie, dessin, peinture, cinéma, art contemporain, voyages Concours d’architecture : Loire et Loges 2014 en équipe de 4.


PERSO

PRO

SCOLAIRE // ENSAG - IAU

00.

SOMMAIRE

• M2 / 2014-2015

• M1 / 2013-2014

p. 6

p. 16

• M1 - Brésil / 2012-2013

p. 8

p. 18

• L3 / 2011-2012

p. 12

p. 20

• L2 / 2010-2011

• Mairie de Champ Sur Drac / 2015 •

p. 42

p. 48

• DOMINO Architectes / 2014

• G. J.-G. CAYROL Architectes / 2011• • •

• Concours • Travaux personnels

p. 60

•URBAINE

ÉE NS AGE E P YS PA

4

S

NT

E EM P I U S EQ BLIC PU


Travaux d’école

Travaux professionnels

Travaux personnels

p. 22

p. 28

p. 38

p. 32

p. 40

p. 30

p. 34

p. 56

p. 52

p. 58

p. 62

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p. 64

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01.

L’enclave, Saint Égrève (38)

(avec Célia Rodmacq, Mélina Ramondenc et Paul Boiron) Séminaire «Habiter les non-lieux, le dilemme de la désindustrialisation», dir. Tricia MEEHAN et Stéphane SADOUX / Master 1 / 2013

L’enjeu était de redynamiser différents sites d’une zone artisanale de Saint-Égrève, aussi bien au niveau des tracés urbains que des programmes à imaginer. Nous devions travailler selon quatre thématiques: Habiter-S’approvisionner / Se déplacer / Créer / S’amuser. Notre site de projet accueille actuellement une fabrique de meubles et cuisines. Il n’est que très partiellement exploité. Après un premier examen sur place suivi d’un entretien avec le gérant de l’entreprise, nous avons commencé à faire des propositions selon les différentes thématiques.

CRÉER Dans l’esprit de réappropriation, nous avons proposé le «pôle des 3R» (récupérer, réparer, recycler). Il s’agit d’espaces de collectes des encombrants liés à des ateliers collectifs de réparation (en lien avec les compagnons d’Emmaüs). L’idée étant de favoriser le lien social à travers le partage, l’apprentissage et la sensibilisation à une consommation responsable. La forme du bâtiment, faite de superposition de volumes rend possible cette cohabitation, en offrant de grands plateaux au rez-de-chaussée, pour l’artisanat, et des étages «morcelés» pour les start-ups.

HABITER/S’APPROVISIONNER A l’Est de la parcelle, nous conservons la maison existante en y réintégrant des logements. Par ailleurs, de nouvelles habitations s’implantent dans le prolongement, le long de la route. Elles bénéficient toutes d’un jardin à l’Ouest, du côté de la place. L’effet de front bâti séparant les zones de circulation des zones douces est ainsi renforcé.

S’AMUSER A l’Ouest, en prolongement des locaux existants de la cimenterie, de nouvelles constructions sont créées pour accueillir des équipements collectifs en lien avec le groupe scolaire existant à proximité (médiathèque, artothèque, salles pour les activités périscolaires, micro-crèche ...) L’autre totem est converti en café, en lien avec la brasserie donnant sur la place et les équipements culturels. Des espaces végétalisés, en lien avec la place, sont créés. Ils accueillent des jeux d’extérieur publics pour les enfants.

SE DÉPLACER La rue à l’Est est rénovée, elle dessert les logements, les parkings publics ainsi que les ateliers d’artisans et le centre de tri en fond de parcelle. L’accés piéton/vélo se fait par le portique, encadré des deux «totems», marquant l’entrée. Le site est connecté à un nouveau réseau de pistes cyclables, reliant les différents sites d’études entre eux mais aussi aux axes majeurs de la ville et aux principaux équipements. Un point Métrovélo est installé dans l’un des totems.

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Accessibilité aux sites via le train

Accessibilité aux sites via la voiture

Lyon

Accessibilité aux sites via le vélo

Accessibilité aux sites à pieds

P

P P

N

Grenoble e

Connexion des sites par différents moyens de transports

Pôle des 3R : Récupérer, Réparer, Recycler

Logements et jardins

Diagramme programmatique

Salles de danse

Les deux totems marquant le site depuis la rue

Artothèque

Brasserie

Aide aux devoirs

Classes de musique

Nuage de mots/images sur les différents thèmes Logo du pôle des 3R

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Bar

Médiathèque

Restaurant d’entreprises 25


02.

Praças citadinas, série de places à São Carlos,

Brésil (avec Mariana Téo Reche et Barbara Botteon) PAISAGISMO / Master 1 en échange au Brésil/ 2012

Les cours de paysagisme que j’ai eu la chance de suivre au Brésil pendant mon année d’échange ont été un complément très intéressant à ma formation d’architecte. Le caractère social des projets était très intéressant. Ce projet consistait en un réaménagement d’une série de 4 places dans un quartier de São Carlos. Il s’agissait de donner à ces places une lecture globale entre elles et de réaffirmer leurs statuts dans le quartier. Ainsi, en plus de la dimension du paysage, il y avait un vrai projet social de revitalisation d’une zone de la ville au travers de ses places. Re-dynamiser les places, offrir des espaces de «vivre-ensemble», redonner des éléments qui manquent pour une vie de quartier étaient autant de points que nous avons tenté de travailler.

Vues perspectives sur deux places

Les deux places sur lesquelles j’ai travaillé sont situées au coeur de quartiers résidentiels. Éloignées du bruit et du mouvement des rues, elles étaient propices à la détente et à la vie de quartier. Sur l’une d’elles, plus ombragée, nous avons choisi d’implanter un espace qui s’adapte à la pente, avec des terrasses en bois, pouvant accueillir des personnes (bancs, chaises, tables) et un marché certains jours. L’autre place a été dédiée aux sports, avec des pistes de courses, et des machines de musculation en plein air comme on peut en trouver souvent au Brésil. A travers le travail du traitement des sols, de la végétation et du mobilier urbain, nous avons réussi à créer un lien entre toutes ces places.

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N

Plan masse de deux places, dessin à la main

Coupe longitudinale sur les deux places montrant les différences de niveaux et les différents aménagements du terrain

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03.

Cidade Aracy, quartier à São Carlos, Brésil

(avec Maria Gabriela Nascimento et Henrique Berni)

PAISAGISMO / Master 1 en échange au Brésil / 2013

Ce projet prenait place dans la Cidade Aracy, quartier éloigné du centre-ville de São Carlos et plutôt défavorisé, sans grandes infrastructures (routes inachevées, ...). Il s’agissait, d’une zone très grande et avec un dénivelé important, incluant plusieurs blocs d’habitation. L’objectif du projet était de tenter de revitaliser les espaces communs, d’offrir des environs plus agréables, de rénover les infrastructures, et d’en apporter de nouvelles afin de reconnecter le quartier au reste de la ville (passage du bus à plusieurs endroits). Le groupe avec lequel j’ai travaillé était constitué de 8 personnes et nous avons abordé les différents espaces de la zone de projet par sous-groupes de 2 ou 3. Il était crucial de travailler en concertation pour garder une lecture des espaces assez claire et ne pas faire de « répétitions». Les différents espaces créés étaient reliés par une promenade piétonne qui circulait dans la zone, desservant à la fois les habitations et ces nouveaux espaces.

par les artistes locaux mais aussi par une délocalisation de certains programmes du centre culturel de la ville de São Carlos. Nous avons dédié une des parcelles à la création d’un skatepark. Du côté ouvert sur la montagne et la vallée en contrebas, nous avons cherché à aborder davantage le côté visuel, sensoriel, à travers des balades aux traitements de surfaces particuliers. Nous avons effectué au sein de ces grandes zones vierges, un travail important sur la végétation et l’éclairage. Au Brésil, la culture du hamac est importante, nous avons donc décidé de créer un espace dans ce grand parc où les personnes pourraient amener leurs propres hamacs, et s’installer en plein air.

Au coeur même de la Cidade Aracy, du côté plus résidentiel, nous avons cherché à offrir des espaces de vie de quartiers, avec des marchés, des jardins communs, des espaces de jeux pour les enfants... Le travail dans la pente s’est avéré très intéressant car il nous a permis de travailler sur des hauteurs différentes, des paliers, des rampes qui permettaient de délimiter les espaces sans créer de limites franches. Par ailleurs, dans cette zone de la ville, le côté culturel étant secondaire du fait de son caractère plutôt résidentiel, nous avons pris parti de créer des espaces d’expositions, de concerts, qui seraient animés à la fois

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Images d’ambiance des diÊrentes zones du projet

Maquette du projet : le parc en premier plan, rejoint par les cheminements

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04.

Si proche, si loin, Parc de la Marliave, Grenoble

(38) (avec Célia Rodmacq et Eline Gaudet-Traffy) Studio LÉNA-POMMIER / Licence 3 / 2011

Dans le cadre du studio Léna - Pommier, il s’agissait de s’appuyer sur l’étude et le relevé d’un quartier de Grenoble (ici le parc Marliave et ses environs), et de mettre en évidence les points qui fonctionnaient bien et pourquoi. Par la suite, il s’agissait de recréer ces atouts dans une zone du quartier des Eaux Claires que l’on a choisie, au moyen d’un collage.

du site étudié, en le rapportant sur le site d’implantation future. C’est un point de départ, un appui concret, à l’opération de transformation qui va suivre. Il révèle ce qui est absent sur le site, ce qu’on doit travailler. Il permet une réappropriation de ce qui existe, et qui fonctionne, pour le réinjecter là où il y en a besoin.

Ce projet m’a permis d’acquérir de nouveaux outils, tant au niveau de la compréhension d’un site, de son analyse, qu’au niveau de la représentation des objectifs de projet. C’est une nouvelle façon de projeter, avec une réelle importance donnée au travail sur l’urbain et l’existant. Le travail de relevé, en amont du projet à proprement parler, permet de rendre compte de la totalité des éléments composant le site (typologie, réseau viaire, dimensionnement, zones vertes...). Ces différentes strates d’éléments peuvent être regroupées afin de former des «schémas relationnels». Par ailleurs, le relevé implique une attention très précise de notre part et nous permet de voir des choses qu’un aperçu global n’aurait pas permis. Nous avons porté une grande importance à l’analyse de scènes de vie, selon les différentes temporalités, les différents publics. De ce fait, ce travail permet un diagnostic du site. Par ailleurs, c’était une grande première pour moi d’aborder le projet selon un collage. Malgré quelques incompréhensions au départ sur la manière de faire, j’ai découvert un outil très utile dans le processus de projet. Le collage rend compte de la mesure

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N

1

6

7

2

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3

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Plan masse relevé du parc de la Marliave et ses environs, encadré de façades et de scènes de vie Coupe transversale sur le parc montrant les différentes échelles et les dispositifs de seuils

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04.

Si proche, si loin, Parc des Eaux Claires, Grenoble (38) (avec Célia Rodmacq et Eline Gaudet-Traffy) Studio LÉNA-POMMIER / Licence 3 / 2011

À la suite du travail de relevé, nous aboridions un projet dans le quartier des Eaux Claires dont l’objectif était de conserver un espace de parc, de grande qualité, tout en lui apportant un statut particulier, une ambiance nouvelle. Il s’agit de réinjecter du calme au sein de cet espace, de l’isoler par rapport à la ville et à l’autoroute, de l’intimiser. Par ailleurs, ce parc a aussi pour enjeu d’instaurer un lien entre les différentes typologies d’habitat tout autour, ainsi qu’entre leurs résidents. Ainsi, plusieurs épaisseurs, bâties ou non, viennent successivement faire écran entre la rue et le parc : des immeubles en R+4 (3 sur le plan), puis les jardins collectifs des immeubles, la rue de desserte, puis des maisons individuelles avec leurs jardins et leur cour à l’arrière (2).

Schéma relationnel du parc de la Marliave Schéma relationnel montrant le collage adapté du tissu urbain du parc de la Marliave dans le quartier des Eaux Claires

Bien que nous ayons pour volonté de déconnecter le parc de la ville pour y instaurer du calme, nous voulions pourtant garder un lien avec le tissu urbain. C’est pourquoi le travail sur les séquences d’entrées du parc est très important : elles doivent faire office de seuil, de transition. Elles permettent d’établir le statut du parc à l’échelle urbaine, matérialiser sa présence, sans trop l’exposer. Ces entrées créent un cadrage en profondeur sur le parc. Ces séquences d’entrée sont mises en valeur par des équipements locaux : une crèche (1), une médiathèque (4), une maison pour tous (8) ou encore des ateliers d’art (5).

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N

Séquences des entrées au parc. Pincements entre bâtis et poches d’espaces intermédiaires créées :

Entrée Nord Est, entre ’artistes et collectif d’artistes logements co ctifs collectifs

3

E Entrée Sud-Est, entre box d locations de vélos et de propriété privée

5

7

2

3

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Entrée Sud Ouest, uest, entre crèche et immeuble, et entre artier maison de quartier vée et propriété privée

4

2

3

1

Constructions : Existants Nouveaux Espaces verts : Publics / collectifs Privés

Plan masse du projet avec explications des différentes dispositifs Coupe transversale du parc en projet montrant les différentes épaisseurs bâties et les statuts des sols

3

2

Espaces publics :

Stationnement

Piétons

Logements :

Collectifs

Individuels

Jardins :

Collectifs

Individuels

Voirie

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Parc


05.

Au fil de l’eau, École de formation aux métiers du bois, Tencin (38) (avec Aline Fortunato Cruvinel) Studio PROKOP / Master 1 / 2014

Ce projet faisait partie d’un ensemble de trois projets implantés le long de la rivière du Merdaret entre Theys et Tencin. Au cours de nos relevés, nous avons repéré de nombreuses forêts d’exploitation et diverses scieries dans la vallée du Grésivaudan. Cependant, malgré la proximité directe de ces ressources locales, il n’existe pas d’école de formation aux métiers du bois dans la vallée du Grésivaudan, la plus proche étant à Echirolles. Nous avons donc décidé d’implanter une école en lien avec les entreprises existantes liées au bois (élaguage, scieries, exploitations forestières). Au sein de cette école, on pourra trouver des formations pour la menuiserie, la charpente mais aussi l’ébenisterie. Par ailleurs, elle propose aussi des espaces d’atelier pour des artisans. Les ateliers de travail pourront être exploitées le weekend par des habitants des villes environnantes, pour bricoler.

HABITANT / MATERIAUX DE CONSTRUCTION LOCAUX

PROFESSEUR / FORMATION

HABITANT / MISE A DISPOSITION D’ ESPACES DE BRICOLAGE

ARTISAN / MISE EN PLACE D’ESPACES DE TRAVAIL AVEC MACHINES

HABITANT / AMEUBLEMENT DE QUALITE

HABITANT / BOIS DE CHAUFFAGE

MAGASIN DE BRICOLAGE / BOIS D’OEUVRE

Schéma d’occupation et d’usage de la scierie selon les divers profils d’usagers

Ebenisterie

Pôle artisanat

Menuiserie

Scierie Charpente

Pôle vie scolaire

Schéma programmatique des bâtiments encerclant la cour commune

Le bâtiment s’articule autour d’une cour qui s’ouvre sur la rivière. Un passage abrité fait le tour et dessert les différents espaces. Le parcours dans l’école tient lieu de narration du travail du bois : on part de la scierie (le bois brut), on continue par la charpente, la menuiserie, et enfin, on termine par l’ébenisterie (le plus transformé). Au fil de ce chemin; on trouve en pivot le pôle artisanat : grand plateau de deux niveaux pouvant accueillir plusieurs artisans. À l’autre extrémité de la cour, on trouve le pôle vie scolaire, avec l’accueil, les cuisines, le self, le foyer, les salles de classes et tout en haut, la salle d’exposition liée à un espace documentation.

Le passage abrité aide à la narration du travail du bois Les 2 pôles identifiables (vie scolaire et artisanat)

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N

Plan masse du projet avec la cour centrale et les deux pôles (vie scolaire et artisanat) bien différenciés des salles d’ateliers

Élévation Sud, montrant le travail en façade des ateliers, avec des rais vitrés et celui du pôle vie scolaire, en bardage bois

Coupe montrant l’espace de la cour occupé par les élèves

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06.

UPA Unidade de Pronto Atendimento, Unité

Médicale, São Carlos, Brésil

PROJETO III-B / Master 1 en échange au Brésil / 2013

Ce projet était une unité de santé. Du fait du caractère médical et donc très ordonné du projet, il y a une multitude de règles en tous genres qui brident quelque peu le projet. Le cahier des charges était très complet et plutôt strict (nombreuses pièces techniques, pré-organisées, calibrées,...). Nous avons choisi d’implanter notre projet sur un terrain avec une topographie intéressante, qui permettait de construire sur deux niveaux sans toutefois créer un impact visuel trop grand, dans un quartier où la plupart des bâtiments environnants étaient en R ou R+1. Dans un souci d’accessibilité, nous avons chois de situer toutes les pièces d’accueil des patients sur le niveau haut, en lien avec la rue principale. On y trouve donc l’accueil, mais aussi toutes les salles d’observation, celles d’intervention d’urgence et celles de premiers secours. Au niveau R-1, on trouve le secrétariat, les pièces de logistique ainsi que l’espace détente du personnel.

Insertion paysagère montrant le rapport à l’existant Rendu photoréaliste de la terrasse avec la salle d’accueil qui s’implante en saillie

Du fait de son caractère médical et normé, le projet était très contraint. L’aspect sur lequel nous avions plus de liberté était les salles de repos et de vie commune et nous avons cherché à dessiner des espaces agréables, tranquilles, isolés du stress des urgences avec de la végétation, des vues sur la ville, ...

Rendu photoréaliste de la salle d’attente/accueil avec la vue sur la terrasse

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N

Plan coté du niveau R0, avec la salle d’accueil/ attente au Nord et les salles d’intervention/prise en charge tout le long du couloir

Détails structurels : Le drywall, Le deck s’appuyant sur la poutre, Liaison du deck

Rendu photoréaliste montrant les différents niveaux et l’implantation dans la pente permettant la création d’une terrasse d’accueil

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07.

Séquences et décalages, École élémentaire, Saint Martin d’Hères (38)

Studio POMMIER-SALERNO / Licence 3 / 2012

Le projet du second semestre de licence 3 était un projet d’école à Saint-Martin d’Hères. Il y avait trois façons de procéder, trois choix pour la future école : une réhabilitation, une destruction partielle ou une destruction totale de l’école primaire Paul Langevin existante. Pour ma part, j’ai choisi de traiter cette école à la fois par une réhabilitation liée à une destruction partielle. La première grande destruction permettait d’ouvrir la cour de l’école sur le contexte envrionnant (école maternelle, bibliothèque, foyer pour personnes âgées, complexe sportif, et un parc) et de recréer un volume d’accueil. L’école, telle qu’elle est traitée, exprime à la fois un rapport au contexte, en s’y intégrant et en générant de nouveaux espaces, mais aussi une identité forte. Le volume du hall est un élément essentiel dans l’école, car il est celui qui asseoit son statut dans l’espace public, mais aussi celui grâce auquel sont générées des séquences d’entrées.

Distribution existante. Aucune transition entre les espaces de circulation et ceux des classes.

Glissement des boites.

Nouvelle distribution. L’accés aux salles de classes se fait par des seuils intermédiaires, où les élèves déposent leurs vêtements et se calment avant de rentrer en classe.

Par ailleurs, un jeu de décalage est créé dans la structure afin d’agrandir les salles de classes et de créer des seuils d’entrées. Les espaces situés entre deux salles de classes sont des espaces d’ateliers, qui peuvent être occupés de trois façons différentes : complètement fermés, ouverts sur une seule classe ou ouverts sur les deux. La façade et ses jeux de tablettes de bois ont été pensés aussi bien de l’extérieur (pour diminuer la lumière directe) que de l’intérieur, afin d’offrir plusieurs configurations d’usage (assises de différentes hauteurs, rangement de différentes hauteurs, tablette d’appui...)

Nouvelle organisation programmatique. Les ateliers sont encadrés par deux salles de classes. Principes de glissement et nouveaux espaces engendrés

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Jeu de décalage des dallettes engendrant différentes occupations de l’espace.

Ranger en bas - Exposer Hauteur de la dallette : 0.75m

S’asseoir (notamment pour l’attente dans le hall) Hauteur de la dallette : 0.43m

Ranger en hauteur Hauteur de la dallette : 1.80m

Cadrer sur une vue, selon les âges des enfants. Hauteur de la dallette pour un enfant de CM1 de taille moyenne : 1.30m

Se nicher Hauteur de la dallette : 0.43m

Schèmas des différentes configurations tablettes et de leurs usages

des Vues d’ambiance : la cour, le hall d’accueil

Schèmas d’occupation des espaces d’ateliers selon les configurations choisies

Cloisons séparatives fermées. Espaces bien distincts selon les activités.

Une cloison fermée, l’autre ouverte. Une classe profite de l’atelier.

Cloisons ouvertes. Espaces mélés, activités diverses.

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08.

Le (S)PACE MAKER, Une plateforme entre services et D.I.Y, Newcastle (RU) (PFE) (avec Adrien Rodallec) Studio PROKOP / Master 2 / 2015

Ce projet de fin d’études a été une occasion de me confronter au redéveloppement d’une ville sortant d’une période postindustrielle.

détriment des activités tertiaires. Pourtant, c’est cette mixité d’usages qui fait la force de la vallée, et qui contribue fortement à sa mixité sociale. Nous avons décidé de travailler en continuité avec le masterplan proposé, mais en conservant et favorisant les activités tertiaires et industrielles, oubliées dans le masterplan au profit de nouveaux logements. En restant dans l’esprit présent de la vallée de s’appuyer sur ce qui existe pour en faire quelque chose d’autre, nous avons pris le parti de travailler en nous appuyant sur les ressources présentes dans la vallée, aussi bien humaines que matérielles, afin d’agir à une échelle locale.

A Newcastle, la culture ainsi que la recherche et le développement sont les leviers de la politique urbaine, misant sur un rayonnement à grande échelle de ses polarités. C’est sur une stratégie de l’image que la politique s’appuie pour rayonner au delà de la région. Depuis plus de vingt ans de grands projets de régénération urbaine, la ville tend à faire table rase de son passé industriel en valorisant une image nouvelle, plus dynamique.

PROBLÉMATIQUES Comment le village urbain d’Ouseburn peut-il devenir une nouvelle polarité de la ville de Newcastle ? De quelle facon peut on réemployer les ressources locales pour participer au renouveau urbain déjà engagé dans la vallée d’Ouseburn ?

La vallée d’Ouseburn, que nous avons étudié, est située à l’articulation entre différentes polarités : à la fois proche du centre-ville, en lien avec le Quayside culturel, et à proximité de la couronne résidentielle. La vallée accueille aujourd’hui une grande diversité d’usages, du loisir au résidentiel en passant par les espaces de travail et d’apprentissage. Cette mixité est d’ailleurs reprise dans le slogan de la vallée : «OUSEBURN : LIVE/WORK/PLAY/ LEARN». Ouseburn se définit elle-même comme un urban village, avec un cœur où se concentrent des activités cerné par une périphérie résidentielle. Au contraire de Newcastle, la vallée d’Ouseburn a été l’objet d’un renouveau plus lent, s’appuyant sur les bâtiments existants, témoins du passé industriel. Aujourd’hui, elle est au coeur d’un projet de renouvellement urbain de grande ampleur. Cependant, le masterplan donne une place très importante aux logements au

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N

Trames verte et bleue de la ville. La rivière était un vecteur majeur de son developpement pour la rapatriement à Newcastle du charbon depuis les mines du nord. On observe une nette concentration d’espaces verts à Ouseburn

Transport automobile

VERS EDINBURGH VERS TYNEMOUTH HEATON

VERS CARLISLE

Transport ferroviaire Transport métro Transport piéton

BYKER WALL

GARE CENTRALE

VERS WALKER RIVERSIDE

Une vallée marquée par les flux et les réseaux de la ville reliant l'Est résidentiel au centre-ville. Traversée par le train, le métro les automobiles et piétons, les infrastructures contribuent au paysage de la vallée.

VERS CARLISLE

VERS SUNDERLAND

VERS DURHAM VERS LONDRES

25 ‘

20 ‘

15 ‘ CENTRE-VILLE

15’

20’

9min

18min

13min

12min

6min

11min

9min

9min

3min

4min

5min

6min

25’

CENTRE-VILLE

NEWCASTLE CENTRAL STATION

Arrêts de métro

Arrêts de bus

Voie cyclable

Gares

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La vallée d’Ouseburn possède la particularité d’être située à l’articulation entre ces polarités. Sa situation géographique et sa bonne connexion au centre-ville ainsi qu’aux quartiers résidentiels périphériques sont des éléments qui travaillent à cette mixité d’usages et d’usagers.


08.

Le (S)PACE MAKER, Une plateforme entre services et D.I.Y, Newcastle (RU) (PFE) (avec Adrien Rodallec) Studio PROKOP / Master 2 / 2015

Sur ce site nous fixons le programme du projet: – un atelier professionnel de préfabrication de module bois – un atelier pédagogique attenant pour l’autoconstruction – une ressourcerie mettant en vente des objets, vêtements, mobilier d’occasion et matériaux de construction récupérés. – une requalification des 4 garages automobiles présents sur la parcelle haute - un espace en coworking pour des petites entreprises - et un café, lieu fédérateur de la plateforme

4 garages

Le (S)pace Maker est pensé comme une plateforme au service des résidents de la vallée et de la ville. C’est un projet aux ambitions sociales, qui fait le pari d’une mutualisation des espaces pour retrouver une mixité sociale et d’usages. L’architecture des bâtiments puise dans les ressources existantes et dans le passé de la vallée, pour proposer des bâtiments au services des usagers, avec une attention particulière portée à leur confort. Avec la nouvelle impulsion amenée par le projet, la vallée d’Ouseburn pourrait être en passe de devenir une nouvelle polarité à part entière de la ville de Newcastle. En mélangeant services et logements, elle permet l’articulation et la mise en réseau de différents profils d’usagers.

Le café L’ a t e l i e r pédagogique

La ressourcerie

L’ e s p a c e de coworking L’ a t e l i e r professionnel

Schéma programmatique

Évolution par étapes du terrain et du projet

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Existant

Démolition des bâtiments en conservant les briques et les tôles

Redessin du terrain, en différents niveaux

Implantation des premiers bâtiments, les ateliers face à la berge, la ressourcerie et les garages sur plusieurs niveaux

Avancée du café et des bureaux de l’atelier professionnel

Système de toiture unifiant pour les trois bâtiments

Adaptation de la trame de toiture

Percements de la toiture

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08.

Le (S)PACE MAKER, Une plateforme entre services et D.I.Y, Newcastle (RU) (PFE) (avec Adrien Rodallec) Studio PROKOP / Master 2 / 2015

L'atelier professionnel s'implante sur la parcelle basse, il fait 800m2 pour une hauteur de 10m. L’ambiance intérieure est liée à l’activité avec des revêtements bois, un sol béton permettant la manipulation de charges lourdes, et les ouvertures zénithales permettent un éclairage diffus avec une lumière du nord. Un espace en coworking est situé au dessus des bureaux de l'atelier professionnel, sous le toit. Il comporte un espace en openspace et des bureaux individuels.

’Latelier professionnel avec les ouvertures zénithales Le co-working en sous-pente avec vue sur la rivière

Le café est le lieu fédérateur de la plateforme, il s’ouvre sur la place publique et permet d’investir l’espace public par beau temps. L’espace intérieur reprend l’ambiance générale du projet : matérialité bois et ouvertures zénithales. La ressourcerie comporte un espace principal en double hauteur d'expositionvente accessible depuis la rue requalifiée. La mezzanine accueille des objets plus lourds, qu’on peut venir chercher grâce à la voie de desserte. On trouve aussi des ateliers de réparation/recyclage et des espaces de stockage. Le café La ressourcerie

Les matériaux employés en façade dialoguent avec l'histoire du lieu : le passé potier de la vallée et l'utilisation massive de la brique dans la construction britannique. La céramique apporte aussi la dimension sensible en accord avec l'esprit de la vallée.

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Maquette du projet à l’échelle 1/100 faisant ressortir les différentes strates de construction anisi que les éléments de charpente

Coupe perspective transversale sur l’ensemble des deux parcelles montrant l’organisation en strates successives Coupe perspective longitudinale sur les ateliers et les programmes annexes

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09.

Mouvements,

École de danse et logements collectifs, Quartier Jean Macé, Grenoble (38) Studio PROKOP / Master 1 / 2013

Ce projet prend place dans le quartier Jean Macé, à Grenoble. On assiste à une rupture urbaine entre de nouveaux projets urbains (constructions de 11 tours en R+10, projet urbain de la Presqu’île,...) et le tissu de faubourg existant. Par ailleurs, le quartier est enserré et traversé par de nombreux flux (automobile, ferroviaire, naturel). Ces différents flux renvoient à une dynamique de mouvement, de déplacement. La place Paul Huiller est une articulation entre ces différentes entités. Aujourd’hui plutôt lieu de passage que lieu d’usage, il s’agit d’en faire un véritable élément fédérateur, pour les différentes entités comme pour les usagers. En lui offrant des limites claires, on lui redonne du sens et crée une étape d’un nouveau parcours urbain.

L’espace détente en toiture Une salle de danse et la circulation

L’offre de logements au sein du projet est diversifiée, allant du studio au T4. Ils sont situés en R+1/+2/+3, protégés de la vue depuis la rue. Le programme bis est une école de danse, en référence au dynamisme et au mouvement qui animent le quartier. L’école offre une activité rayonnante à la fois au sein du quartier mais aussi à l’échelle de l’agglomération. Il fallait penser à une cohabitation des deux programmes, voire des interactions. La circulation au sein du bâtiment crée une mise en scène des espaces, donnant à voir les différentes salles de l’école de danse. La façade est pensée dans une dynamique du corps dans l’espace. Les grandes ouvertures du rez-de-chaussée et du 2ème étage sont filtrées grâce à une certaine opacité. Les fenêtres du 1er et 3ème sont elles encadrées par un matériau qui change de couleur selon l’angle de vue.

La terrasse partagée entre logements et école Le hall d’accueil de l’école

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Vue d’insertion urbaine Un nouveau front bâti permet de délimiter la place. Le fait de bâtir à cet endroit donne aussi plus de force au tissu de faubourg face aux tours, au lieu de l’espace actuellement vide.

Coupe longitudinale montrant les resserrements d’espaces

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L’espace de danse aérienne et la circulation

Coupe montrant les liens entre logements et école

HFK

La façade est pensée dans un rapport de dynamique du corps dans l’espace. Les grandes ouvertures filtrées permettent de travailler avec les ombres et la lumière, pour stimuler le regard

Coupe séquentielle : Les espaces sont mis en valeur grâce à la circulation, comme si la chorégraphie ne commençait pas dans la salle de danse, mais déjà avant d’y parvenir.

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10.

Le pli, Atelier/Galerie pour un artisan, site fictif Studio LIVENEAU / Licence 2 / 2010

Ce projet s’implantait dans un site fictif urbain. C’était un programme mixte, où devaient cohabiter, dans un même bâtiment, un atelier d’artisan avec ses dépendances (bureaux, sanitaires, ...) et un espace d’exposition de ses travaux. A mon sens, c’était très intéressant de pouvoir mêler le travail de l’artisan en cours et les travaux finis, de pouvoir offrir au public un aperçu de différentes étapes du processus de création, depuis la matière brute jusqu’à l’aboutissement final. Pour guider cette démarche, la notion de parcours m’est apparue comme indispensable. Il fallait d’une part offrir à l’artisan un parcours privé, pour acheminer les matières premières et les outils facilement depuis la rue. Et d’autre part, il fallait guider le public à travers des espaces spéciaux, dédiés au travail de l’artisan, avec des ambiances différentes. Il fallait lier l’utile à l’artisan et la promenade agréable pour le public. Le travail sur les vues offertes au public tout au long du parcours était aussi important. Le parcours commence dans une salle très lumineuse, profitant de la baie vitrée sur la rue et d’une paroi semi-opaque sur l’atelier. Puis, on emprunte l’escalier, on continue la visite avant d’arriver au final du parcours: la vue plongeante sur l’atelier de l’artisan, où on peut assister en direct à son travail.

Vue depuis l’atelier de l’artisan

Les différentes circulations

La luminosité était très importante, autant pour le travail de l’artisan que pour la mise en valeur de ses œuvres.

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N

Plan niveau 1 : la surface accueille le reste des espositions et offre une vue imprenable sur l’atelier de l’artisan en contrebas.

Coupe AA’ montrant les vues sur l’atelier

Plan niveau 0 : à l’ouest le hall d’entrée qui dessert : au nord les expositions et à l’est l’atelier de l’artisan. Une cloison translucide sépare les espaces privés et publics.

Façade Ouest grandement vitrée

Coupe perspective montrant les différents espaces d’exposition et les vues sur l’atelier

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11.

Os limites, Installation plastique, São Carlos, Brésil

(avec Paulina Ascensio Ramos et Filipe Abreu) LAC / Master 1 en échange au Brésil / 2013

Ce projet de Langages de l’Architecture et de la Ville avait pour objectif de mettre en place des interventions plastiques dans le campus de l’école et dans les salles d’ateliers. Il s’agissait de travailler sur les limites, la perception qu’on peut en avoir, la façon dont elles sont mises en place et leurs évolutions. Pour cela nous avons chois de travailler à la redéfinition de limites, à l’aide d’éléments blancs (tissus ou bande adhésive).

points de vue, certains plus lointains que d’autres, ou avec un angle différent. Les photos montrées ici sont prises à proximité d’un arrêt de bus. Ce projet est resté en place plus de deux semaines, et c’était chaque fois intéressant d’observer des personnes qui en attendant leur bus, cherchaient des points de vue où les nouvelles limites fonctionnaient.

Pour le projet dans la salle d’atelier, nous avons regroupé des objets faisant partie de notre quotidien à l’école que nous avons disposés sur une bande blanche au sol. Les parties des objets situées sur la bande ont été recouvertes de bande adhésive blanche, pour affirmer les limites de la bande au sol. Pour le projet dans le campus, nous avons choisi de travailler sur les différents plans (premier plan, second plan, arrière plan) en essayant de recréer une limite qui puisse englober chacun d’eux. Dans un jeu sur l’horizontale et la verticale, nous avons pris le parti de travailler sur les palmiers du campus en contraste avec les plateformes bétonnées devant les bâtiments et la ligne du terrain qu’elles forment. Ainsi, nous avons défini où se trouvaient les horizontales des plateformes, depuis différents points de vues. Nous avons par la suite enveloppé les arbres de grandes bandes de tissus blancs en suivant ces nouvelles lignes fortes, montrant ainsi les nouvelles limites. L’enveloppe des arbres était disposée de manière à montrer cette ligne de force horizontale selon différents

Premières expérimentations sur des objets du quotidien L’installation depuis un certain point de vue L’installation dans sa globalité

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33


12.

Lumière, matière, atmosphère,

Workshops collectifs aux Grands Ateliers de l’Isle D’Abeau (69) Studio LIVENEAU / Licence 2 / 2011

Dans le cadre du Studio Liveneau, en seconde année de licence, nous avions l’occasion de travailler aux Grands Ateliers de L’ Isle d’Abeau (GAIA). Nous travaillions en groupe de workshop sur un sujet lancé auparavant en studio. L’expérimentation à l’échelle 1:1, avec mise à disposition de matériel professionnel, était une expérience très enrichissante. Le travail à l’échelle humaine apporte une mesure à nos projets. On peut se rendre réellement compte du trajet de la lumière, des détails de textures, des ambiances au sein d’un espace. Le travail sur la souplesse du contre-plaqué, sous forme de poteaux ou de parois nous a permis de générer des objets architecturaux traduisant une recherche sur la lumière, sur ce pouvoir qu’elle possède de mettre en exergue les textures, les détails d’une structure, le jeu des percements ou des ondulations d’un matériau. L‘un des objectifs de ces travaux d’expérimentations est l’apprentissage d’une méthode de projet pour laquelle les facteurs d’ambiance sont intégrés au sein du processus de conception. Ces exercices m’ont rappelé l’importance, après d’autres considérations d’ordre contextuel ou encore fonctionnel, de la qualité d’un espace de vie, grâce, notamment, à la lumière qu’il reçoit.

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13.

Expérimentations,

Grands Ateliers de L’Isle

d’Abeau /

Studio DOAT / Licences 1-2 / 2009-2011

Au cours des deux premières années de licence, nous avions la chance de pouvoir participer à des expérimentations à échelle 1:1 aux Grands Ateliers de l’Isle d’Abeau. Ces travaux se sont révélés très intéressants non seulement pour comprendre les enjeux à la fois structurels et esthétiques des matériaux, mais aussi pour comprendre leur mise en œuvre. Nous avons ainsi l’opportunité de pouvoir travailler avec des briques, du bois (plaques d’OSB, tasseaux, contreplaqué, ...). Ces expériences m’ont permis de mettre en parallèle la partie conception et la partie mise en œuvre. Je pense que c’est crucial dans le travail de l’architecte. Cela m’a permis d’appréhender mieux ce qu’implique, en terme de dispositifs structurels, lumineux ou encore esthétiques, chaque trait au crayon sur une feuille.

Construction d’une poutre composite en bois Construction d’un mur à double courbure en briques Construction de la maison de Mari en briques

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14.

Mémoire : «Vieillir en ville, Quels modes

d’habiter en ville pour des populations âgées ?» Studio PROKOP / Master 1 / 2014

RÉSUMÉ «Aujourd’hui, les personnes âgées représentent une proportion de plus en plus importante de la population des pays développés. En soixante ans, la part des personnes de plus de soixante-cinq ans a doublé.

usagers. Il s’agit aussi, par l’analyse, de montrer l’adéquation entre projet de vie et projet architectural, et les éventuels changements à apporter, suite à un retour critique des usagers.

Dans un contexte global de vieillissement démographique, il s’agit d’engager une réflexion sur les modes d’habiter des personnes âgées, notamment en zone urbaine, pour permettre une amélioration de leur qualité de vie. D’autant plus que cette hausse de l’espérance de vie ne s’accompagne pas toujours d’une bonne santé. La canicule de 2003 a malheureusement montré les lacunes des logements des personnes âgées et leur isolement social. Ces dernières trente années, on a assisté à l’émergence de solutions alternatives qui remettent en cause la dualité maintien à domicile / placement de institution. Elles démontrent aussi la volonté des personnes âgées d’être acteurs de leur lieu de vie, en élaborant un projet de vie qui soit porteur du projet architectural en obéissant à un certain droit-devoir de se construire sur mesure, de façon libre et créative, un habitat et un contexte relationnel pour sa vieillesse et conforme à son identité, ses valeurs et son futur.» Ce mémoire a été l’occasion pour moi d’étudier de plus près deux des différentes solutions envisagées pour l’habitat des personnes âgées en ville et à les questionner dans ce qu’elles apportent, et pour quels

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SchÊmas de configurations des espaces par l’architecte et habitant du projet : Paul Giaume Graphique de Paul Giaume

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15.

Dossier de presse : «L’architecture abordée

dans son parcours»

Dir. Henri BONTEMPO / Licence 3 / 2012

RÉSUMÉ «Il s’agit, à travers ce dossier de presse d’interroger de quelle façon l’architecture compose avec l’espace pour créer un parcours sensible, à l’aide de lectures d’ouvrages et d’articles. La définition du mot «parcours» dans le dictionnaire est : «Ensemble des étapes, des stades, par lesquels passe quelqu’un ou quelque chose.» Il est question de trouver en quoi l’architecture peut être abordée comme un parcours, au travers d’un territoire, d’une ville ou d’un édifice. Pour ce faire, il s’agit d’analyser les multiples questionnements que pose la notion de parcours dans l’architecture. Le parcours architectural serait l’acte de traverser des espaces offrant chacun différentes sensations, différentes expériences. La notion de parcours est inhérente à celle de mouvement, et donc de vitesse. Cette question de mouvement aborde aussi l’importance de prendre en compte toutes les échelles du parcours : une petite échelle (la ville, le territoire), une échelle moyenne (le bâtiment), une grande échelle (le détail). En effet, on ne ressent pas les espaces de la même manière selon qu’on parcourt une ville ou une pièce. Il s’agit donc d’interroger les différentes manières dont peut être vécu le parcours architectural, selon les échelles abordées.

quartier, un bâtiment, ou même une pièce. Ce qui est vu de façon linéaire, comme un trajet presque évident à une certaine échelle, perd cette lisibilité en changeant d’échelle. Il s’agit pour moi d’étudier de quelle manière ces différents parcours sont liés ou au contraire déconnectés, en fonction de l’échelle étudiée. La forme comme élément du parcours. La forme d’un édifice, d’un espace public, ou encore d’un élément qui les compose, offre différents aspects dans le cadre d’un parcours. Ces espaces peuvent à la fois, de par leur situation, leur forme, leur orientation, guider, contraindre, accompagner, empêcher. Dans tous les cas, ils offrent différentes perspectives dans la lecture d’un espace, en continuité ou en rupture. L’espace architectural, sensiblement. Le parcours architectural permet d’aborder l’espace de manière sensible. Il s’agit, le long d’un itinéraire, d’offrir à celui qui l’aborde, différentes ambiances sensibles, visuelles, acoustiques, tactiles... Le parcours est vécu comme une expérience du corps dans un espace et se doit de proposer des stimulations sensorielles à celui-ci.»

Question d’échelles. La notion de parcours dans l’espace architectural me paraît indissociable de la question de l’échelle. En effet, la notion de parcours n’est pas la même selon qu’on regarde sur un territoire entier, une ville, un

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Esquisses des points de vue selon des parcours inversés dans une route périphérique à Boston. (Extraits de Donald Appleyard, Kevin Lynch, John R. Myer, The View from the Road).

Le parkour, hors des sentiers battus des rues

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16.

Agencement intérieur de la Médiathèque municipale, Champ Sur Drac (38) Stage facultatif / Mairie de Champ Sur Drac / 2015

COMMANDE «Repenser l’espace de la médiathèque en partant d’un plateau vide et créer différents pôles thématiques.»

d’exposition, et autres. Il permet aussi de séparer l’espace d’accueil et le pôle roman. L’espace d’accueil est rapproché de l’espace de travail du personnel, pour faciliter leurs déplacements et être facilement repérable depuis l’entrée.

ETAT DES LIEUX Le plan actuel de la bibliothèque rend compte d’un espace peu défini. L’espace d’accueil est peu repérable depuis l’entrée, la circulation du public est rendue compliquée par la disposition du mobilier. Des tables permettent de créer des espaces de présentation/aide aux devoirs/réunions. Enfin, les documentaires comme les bandes dessinées sont différenciés selon les âges, ce qui est contraire à la volonté de décloisonnement.

Vue générale de la médiathèque Le pôle presse-informations, avec des fauteuils

Mon travail a donc été de proposer une nouvelle organisation spatiale. Pour ce faire, une grande travée de circulation centrale distribue les différents pôles thématiques : accueil du public en lien avec l’espace de travail du personnel et à proximité de l’entrée, espace presse avec le coin convivialité, l’espace bandes dessinées/mangas avec les deux postes de consultation informatique. Plus loin on trouve le pôle documentaires adultesenfants, avec en face le grand pôle romans/ policiers/science-fiction, tout regroupé. Et enfin, l’espace enfance repérable dès l’entrée grâce à ses murs de couleurs vives.

Le pôle documentaires, à proximité des ordinateurs et avec des tables de travail

Les rayonnages sont orientés de manière à laisser passer la lumière naturelle. Un nouveau placard de stockage est créé, pour ranger les serveurs informatiques et autres mobiliers tels que les tables, les grilles

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Plan actuel de la bibliothèque, les espaces sont encombrés et pas assez définis

ESPACE ENFANCE

PÔLE DOCUMENTAIRES

PÔLE PÔLE BD + espace PRESSE + de consultation convivialité

ACCUEIL DU PUBLIC PÔLE ROMANS BUREAU DU PERSONNEL

N

Plan du projet de médiathèque, avec les différents pôles clairement identifiés Pôle romans, avec les têtes de gondoles crées pour pouvoir réutiliser les structures d’étagères existantes

Pôle enfance, avec des sièges et des tapis pour permettre différentes positions de lecture

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16.

Agencement intérieur de la Médiathèque municipale, Champ Sur Drac (38) Stage facultatif / Mairie de Champ Sur Drac / 2015

Dans un souci d’économie de projet, la commande qui m’a été faite était de conserver le plus de mobilier existant, dans la mesure du possible. Ainsi, la majeure partie des rayonnages mobiles sont réemployés et repeints. Certains rayonnages fixes sont aussi réemployés, de même que les bacs BD et enfance. Cependant, tout le mobilier ne pouvait être réemployé. D’abord parce qu’un désherbage va être effectué dans la médiathèque, allégeant ainsi le nombre d’ouvrages. Mais aussi parce que certains meubles ne sont pas adaptés (et pas adaptables car trop anciens) aux nouveaux usages proposés (documentaires, presse.) C’est pourquoi de nouveaux meubles sont ajoutés aux existants. Afin de conserver le mobilier existant tout en lui donnant un aspect plus contemporain, j’ai créé de nouvelles têtes de gondoles pour habiller latéralement les rayonnages existants. Elles permettent par ailleurs de faire la présentation des nouveautés, et de remplacer les grilles existantes, pas très pratiques à l’usage et peu esthétiques. Ces nouvelles têtes de gondoles seront fabriquées par une entreprise de la commune de Champ Sur Drac. Les petits rebords évitent la chute des ouvrages. Un espace important est dégagé en haut, afin de laisser de la place pour la signalétique. Elles sont constituées de tôle métallique pouvant être peinte.

d’appareils connectés). Pour ce faire, après avoir pris conseil auprès des artisans, j’ai fait des simulations sur Archicad pour rendre compte des différentes ambiances et luminosités créées. Afin de faciliter le repérage dans la médiathèque, un travail doit être fait sur la signalétique. L’idée que j’ai proposé est de créer un premier groupe de pilotage, assisté d’un graphiste, qui proposera des scénarios de signalétique, qui seront ensuite votés lors de concertations publiques. Dans le cadre du stage, étant seule aux commandes, j’ai dû traiter avec les artisans, pour demander des devis, des conseils, des informations. Ça a été une grande première pour moi que de devoir m’occuper seule de ce genre de mission.

Les dispositifs d’éclairage de la médiathèque datant des années 80, il était demandé dans le cahier des charges de les repenser, ainsi que les installations électriques (insuffisantes au vu du nombre

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70 600 560

1500 600

1200 900

1500

25

100

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élévation latérale cotée

élévation de face cotée

Image photoréaliste de la nouvelle tête de gondole

Essai assisté par ordinateur (ArchiCad) afin de rendre compte de la luminosité et de l’ambiance selon le type d’éclairage

Sur l’image : - 3 lampes Ø200m à 2m de hauteur - 2 lampes Ø300mm à 2.30 de hauteur - 2 lampes Ø400mm à 2.60m de hauteur

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16.

Possibilité d’extension de la Médiathèque municipale, Champ Sur Drac (38) Stage facultatif / Mairie de Champ Sur Drac / 2015

COMMANDE «Réfléchir à une possible extension du bâtiment.» Cette extension est pensée comme un espace multi-activités qui soit modulable. Une autre entrée est créée sur la terrasse pour accueillir du public en dehors des heures d’ouverture de la médiathèque. La nouvelle salle pourra servir aux Temps d’Activités Périscolaires (T.A.P) ainsi qu’à l’aide aux devoirs. On peut ainsi accueillir au moins 16 enfants. Un grand placard est créé pour ranger le matériel et le mobilier. Une fois les tables rangées, on laisse les chaises sur place et on installe des tapis pour l’heure du conte. Dans cette configuration, la salle peut accueillir jusqu’à 35 personnes, tous publics confondus. La salle multi-activités pourra aussi servir à des expositions culturelles (peinture, photo, documents d’archives, ....). Un système de cimaises pourra être mis en place ainsi que des spots orientables, pour une meilleure gestion de la luminosité sur les œuvres. Par ailleurs, grâce à son accès indépendant, cette salle pourrait aussi être louée à des associations ou des organismes pour des réunions, des formations, ...

Bibliothèque existante

Dépose de deux parties de la toiture (non structurelles)

Création de l’extension, avec une toiture en accord avec l’existant

Enfin, à l’articulation entre le bâti nouveau et l’existant, on trouve une terrasse orientée sud qui bénéficiera d’un bel ensoleillement. Accessible des deux côtés, la terrasse pourra servir pour les TAP des enfants ou comme espace convivial, pour une médiathèque hors les murs, avec des chaises longues et des chiliennes pour apprécier un bon livre au soleil.

Création de la terrasse EXTENSION SHOB : 78.70m² SHON : 56.52 m² Capacité d’accueil pour l’heure du conte : 35 personnes Capacité d’accueil pour les T.A.P : 16-20 enfants SHON TOTALE avec extension : 224.97m²

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N

EXTENSION

PRÉFABRIQUÉ

TERRASSE

MÉDIATHÈQUE ACTUELLE

ECOLE MATERNELLE

Plan masse du projet montrant l’implantation de l’extension ainsi que la création de la terrasse Sud

Plan du projet avec l’extension en configruation «Heure du conte». La terrasse est appropriable Rendus photoréalistes de l’extension et de la terrasse

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17.

Boulodrome de la Matheysine, Susville (38) Stage 2de pratique / DOMINO Architectes / 2014

Le Boulodrome de la Matheysine, à Susville, a été le projet sur lequel j’ai le plus longuement travaillé au sein de l’agence, abordant divers aspects du projet, des détails techniques et de matériaux jusqu’aux images d’ambiances photo-réalistes.

existante et la partie rénovée était très intéressante à traiter car avec beaucoup d’enjeux à respecter (isolation, traitement de matières, structure, conforts thermique et lumineux, ...). La recherche et le dessin des détails techniques m’ont permis de comprendre plus précisément la manière de concevoir et de représenter un bâtiment.

Le projet était mené par la Communauté de Communes de la Matheysine. Il s’agissait de rénover le bâtiment pour le mettre aux normes de la fédération française du sport boules (remise aux normes de l’électricité, du sol des pistes) et de mettre en place une extension (gradins, sanitaires) et une nouvelle entrée (salle de convivialité, pièces annexes, vestiaires, ...).

J’ai aussi dû me préoccuper des normes (nombres de places sur les gradins, sanitaires PMR, accessibilité PMR des espaces, normes des pistes pour la fédération française ...). Le travail sur l’isolation était aussi une facette très importante du projet car la partie existante n’était pas ré-isolée par manque de financement, mais la partie ajoutée, elle, devait être conforme à la RT2012. Les raccords d’isolation entre existant et extension étaient délicats à traiter aussi bien pour l’espace du boulodrome que pour celui de l’entrée et des pièces annexes.

Ce projet était le plus approfondi sur lequel j’ai travaillé, en allant du dessin de la structure dans le détail (dimensionnement des poutres et poteaux, ...) jusqu’aux détails d’aménagement intérieurs très poussés (intensité et positionnement des éclairages, détail de menuiseries, définition des revêtements muraux...) L’extension se greffant à la structure existante, il fallait donc déposer une partie du boulodrome pour la construire. Il y a eu plusieurs réunions avec les différents bureaux d’études techniques (structure, fluides, environnement, ...) pour proposer un projet en APD qui soit le plus proche de la réalité. J’ai eu la chance de pouvoir assister à ces réunions ainsi qu’à tout le processus proposé par les BET pour apporter des solutions satisfaisantes.

La mise à jour des plans, coupes et élévations en dessin 2D a été l’occasion pour moi de découvrir le logiciel VectorWorks.

La compréhension de la structure du bâtiment, avant et après rénovation était très importante. L’articulation entre la partie

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N

Extrait du dossier d’APD (avant-projet définitif) Plan masse du projet montrant les zones d’extension

Extrait du dossier d’APD (avant-projet définitif) Coupes du projet montrant les différents traitements de l’isolation, verticale, en toiture, ou encore au sol.

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17.

Boulodrome de la Matheysine, Susville (38) Stage 2de pratique / DOMINO Architectes / 2014

J’ai aussi eu l’opportunité de pouvoir travailler sur le mobilier de l’entrée du boulodrome, compris dans le contrat de l’architecte. Il s’agissait d’un comptoir d’accueil et de meubles bas dans la salle d’accueil/ convivialité. Pour ce travail, j’ai commencé par dessiner à la main plusieurs modèles avant de les soumettre à mon maître de stage. Les matériaux, formes et couleurs étaient libres, cependant il fallait des meubles qui ne soient pas trop chers. Je suis donc partie sur une base modulaire de 60cm de large, pour pouvoir y insérer des éléments électroménagers (lave vaisselle, mini frigo, ...). La forme est volontairement simple, rectangulaire. Des panneaux viennent souligner le découpage en modules sur la face vue par le public. J’ai ici fait le choix de coloris vifs, tout en laissant aux clients le choix de les changer. Une fois le modèle choisi, je l’ai modélisé sur SketchUp et inséré dans la maquette 3D du boulodrome pour avoir une vue dans l’ensemble. Par la suite, j’ai réalisé sur VectorWorks le dessin et dimensionnement des meubles en plan et coupes métrés, pour les transmettre au menuisier.

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1.

2. 1. Localisation

des deux proposés et vues 3D

meubles

2. Plans, coupes et élévations cotés du meuble 1

3. Plans, coupes et élévations cotés du meuble 2

3.

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18.

Villa Nawa, Nouméa, Nouvelle-Calédonie Stage Première Pratique / G. J-G. CAYROL / 2011

Faire un stage en Nouvelle-Calédonie permet de se rendre mieux compte des contraintes liées au climat dans l’élaboration d’un projet. Pour le projet de la villa Nawa, les enjeux de l’habitat intertropical étaient traités avec le plus grand intérêt dans le dessin comme dans la mise en œuvre. La Villa Nawa est une grande maison située à Nouméa. Elle est composée de deux parties, bien distinctes : les pièces de jour, dont le dessin est basé sur des triangles équilatéraux et des trapèzes, et la partie nuit, rectangulaire. Cette composition permet à toutes les pièces, de vie ou de réception, d’être ouvertes le plus largement possible sur la piscine et le jardin.

gravillons, à la terre et aux plantes qu’elle accueille. RAFRAÎCHIR Il s’agit d’apporter de la fraîcheur dans l’habitat. La présence de la piscine et des bassins, sur lesquels s’ouvrent les pièces de vie, permet de rafraîchir l’air, grâce à l’évapotranspiration. De plus, la villa est entourée de végétaux, dans le jardin, et sur le toit, qui apportent de l’ombre et de la fraîcheur. DISSIPER Il s’agit de dissiper l’air chaud dans l’habitat. C’est pourquoi la plupart des pièces de la villa profitent d’une aération transversale, qui permet une bonne ventilation. Par ailleurs, les dalles Nymphéas tout autour de la terrasse permettent une bonne aération grâce aux systèmes de transfert de chaleur.

L’étude de cette villa a été une bonne occasion de réfléchir à la stratégie du froid, selon ces cinq principes : PROTÉGER Il s’agit de se protéger au maximum des entrées solaires. Ainsi, la villa bénéficie de systèmes de brise-soleil horizontaux. Les pièces de vie profitent de larges terrasses donnant sur la piscine, couvertes par les dalles Nymphéas. Par ailleurs, toutes les ouvertures sont protégées par des persiennes.

MINIMISER Il s’agit de minimiser les apports énergétiques dus, notamment, à l’éclairage. La bonne orientation des pièces de vie leur permet de bénéficier de beaucoup de lumière naturelle, et ainsi d’éviter d’utiliser des éclairages artificiels.

ÉVITER Avec un climat comme celui de Nouvelle Calédonie, il s’agit d’éviter au maximum le transfert de chaleur de l’extérieur vers l’intérieur par les matériaux. Les murs, en béton de scories, possèdent de bonnes résistances thermiques, renforcées par une isolation. De plus, la toiture terrasse végétalisée est bien isolée, grâce aux

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Dalles Nymphéas et grandes terrasses font office de protection contre le soleil.

Protéger contre le soleil

Eviter les transferts de chaleur.

Schéma toiture végétalisée.

Rafraîchir, refroidir.

Bassins en cascade.

Air surchauffé.

Dissiper, ventiler.

Air frais venant de la piscine en contrebas.

Courant d’air pour rafraîchir la terrasse et les pièces de vie

Minimiser. Principes de la stratégie du froid et dispositifs de mise en application employés pour la maison Nawa

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18.

Villa Nawa, Nouméa, Nouvelle-Calédonie Stage Première Pratique / G. J-G. CAYROL / 2011

TRAVAILLER AVEC LE CLIMAT, LES DISPOSITIFS STRUCTURELS. Le terrain d’implantation de la villa est très humide, c’est un problème courant dans un pays au climat tropical comme la Nouvelle Calédonie. C’est la raison pour laquelle on trouve des dispositifs de drains un peu partout sur le terrain, et c’est aussi pourquoi les fondations sont faites sur pieux. Les poutres forment une ceinture de renfort, afin de former un ensemble solidaire, conçu pour résister aux tempêtes que subit parfois la Nouvelle Calédonie. La structure est prévue pour résister à des vents de 204 km/h (selon les normes en vigueur en Nouvelle Calédonie). Nouvelle Calédonie

APPRENDRE A TRAVAILLER / A PROJETER AVEC DES MATÉRIAUX LOCAUX Les matériaux employés pour la construction de la villa Nawa sont de qualité. La plupart du temps, le choix a été pris de privilégier les matériaux locaux ou de provenance peu éloignée. La qualité des matériaux assure la pérennité de la maison. Ce stage m’a vraiment montré l’importance et les avantages de travailler/projeter avec des matériaux locaux, que ce soit au niveau structurel (béton de scories volcaniques), mobilier (bois de Kohu) ou encore d’agrément (plantes endémiques adaptées au climat).

Ile des Pins

Ouvéa Lifou Maré La Nouvelle Calédonie et les îles Loyauté.

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Nouvelle Calédonie


Vue d’insertion photoréaliste Rendu photoréaliste montrant la piscine et les bassins ainsi que les brises soleils

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19.

Cabinet Dentaire, La Cluse et Mijoux (25) Stage 2de pratique / DOMINO Architectes / 2014

Le projet s’implante dans la commune de La Cluse et Mijoux. Il est mené par d’autres architectes, l’agence DOMINO s’occupant de l’aménagement intérieur de l’une des unités, pour un cabinet dentaire. Le cabinet était situé au sein de ce complexe de commerces et services. Il comporte l’espace pour trois cabinets, avec un accueil commun.

apport de lumière naturelle agréable. Après plusieurs essais sur calques, j’ai pu présenter plusieurs versions à Stéphane qui a tranché pour l’une d’elles. Puis j’ai redessiné cette version en 2D sur VectorWorks.

Pour ce projet, mon travail était dans un premier temps de penser à un meilleur aménagement de l’espace intérieur, notamment au regard des séparations entre les différents espaces : public (accueil, sanitaires, salle d’attente), médical (les trois cabinets, l’espace de radiographie, la chambre de stérilisation, le local technique), et privé (salle de repos et sanitaires du personnel). Il fallait délimiter ces trois espaces en fonction de leurs interactions et des accès nécessaires, tout en veillant à éviter la place perdue. Ce premier travail était intéressant notamment au niveau des normes et de règles d’hygiène. Le redessin des espaces s’articulant autour d’une circulation a fait l’objet de plusieurs tentatives, sur calques dans un premier temps, puis en dessin 2D sur VectorWorks. Dans un second temps, il s’agissait de mettre à jour les plans et les coupes de la phase PRO. Une des volontés des acquéreurs était de voir s’il était possible de mettre en place une mezzanine en sous-pente. Mon travail était donc de projeter en coupe pour rechercher si une solution satisfaisante pouvait être trouvée, permettant à la fois d’agrémenter le cabinet d’un espace supplémentaire tout en conservant un

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17.90 3.38

14.52 +7.94

79

+7.84

+4.53

±0.00

photoréaliste

(travail

3.73

hauteur enseigne 2.98

+845.03

Coupe transversale afin d’étudier les entrées de lumières Vue d’insertion infographiste)

2.97

3.71

69

+3.71

Terrain naturel

+4.46

77

40

+4.16

2.20

+4.45

45

3.57

20° pente

d’un

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20.

Le Lys Rouge, Nouméa, Nouvelle-Calédonie Stage Première Pratique / G. J-G. CAYROL / 2011

L’immeuble du Lys Rouge était un immeuble de promotion immobilière de la Loi Scellier Outremer mise en place lors de la loi de Finances de 2009, afin de dynamiser le secteur de l’investissement locatif. Il est situé sur la rue de la République, près de la Baie Moselle, à l’Ouest de Nouméa. L’immeuble est divisé en deux parties, l’une qui accueille des parkings, et l’autre des logements. Le projet était déjà en phase de construction lors de mon stage. De par sa situation d’immeuble concerné par la défiscalisation, la construction ne pouvait pas être retardée. Épaulée par l’un des collaborateurs de l’agence, j’ai assisté aux réunions de chantiers et j’ai dû plusieurs fois contacter les artisans pour assurer le suivi du planning. Par ailleurs, j’ai pu m’occuper de l’aménagement intérieur de trois appartements, qui n’étaient pas vendus sur plans mais au choix des acheteurs.

Photos de chantier

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Coupe longitudinale montrant l’intérieur de l’îlot Insertion photoréaliste et élévation sur la rue de la République

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21.

Loire et Loges, cabane pour cyclistes (avec

Ysaure De La Chapelle, Célia Rodmacq et Inès Vidal) Concours étudiant / 2014

Avec trois amies, nous avons participé à un concours étudiant de micro architecture dont le thème était «Un fleuve, des vélos, un abri».

À l’intérieur, nous avons choisi d’installer des bancs, pour la lecture, les repas, le repos. Nous avons aménagé plusieurs petits espaces de rangement grâce à cette structure en palettes : la porte permet de stocker des outils de réparation pour les cyclistes. Sous le banc intérieur, on trouve des espaces de rangement, où des livres seront mis à disposition des promeneurs, qui pourront les remettre à leur tour en circulation après lecture.

Le défi : imaginer une petite construction sur le mode des loges ou cabane de vignes, véritables totems des paysages viticoles de Loire, un refuge le temps d’une pause, pour ceux, toujours plus nombreux, qui sillonnent la Loire à Vélo. Les candidats, de moins de 30ans, étaient invités à concevoir un abri, réversible et écoresponsable de dimensions réduites : 2.50m de large X 4.00m de long X 3.00m de haut soit 10m² au sol. Afin d’être dans le thème de l’écoresponsabilité, nous avons choisi de travailler avec des ressources locales, en réutilisant les palettes de stockage récupérées dans les supermarchés à proximité. Nous avons donc dans un premier temps dressé l’inventaire et la localisation des différents supermarchés dans les environs directs du projet. Puis nous avons choisi de partir sur un module simple, avec des ouvertures qui cadraient sur les différents paysages : la voie cyclistes, la rivière à proximité. Afin de protéger le matériau bois de la structure, nous avons pris le parti de l’élever par rapport au sol. Le plancher est donc renforcé par des poutres qui forment un ceinturage et prennent appui sur des poteaux de soutènement fixés au sol. Ainsi la hauteur de l’abri pouvait être modifiée grâce aux crans des étais. L’ensemble de l’abri est isolé dans le vide des palettes par une isolation en ouate de cellulose soufflée.

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N

Site de projet : Commune de Savonnières Supermarchés à proximité (moins de 20 minutes en voiture) Tracés viaires principaux Itinéraire Loire à Vélo®

Vue extérieure façade Nord Ressources matérielles locales

Vue extérieure façade Sud

Coupe longitudinale 1/20

Coupe transversale 1/20

Plan 1/50

Entrée

Façade Ouest 1/50

Façade Nord 1/50

Vue intérieure

Façade Est 1/50

Façade Sud 1/50

Ouverture en polycarbonate ép. 32mm Montant avec avec jet d’eau Banc extérieur en paleƩe IsolaƟon en ouate de cellulose souŋée 32mm d’épaisseur Détail fenêtre 1/10 Extraits de la planche de rendu

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de maisons dans les favelas de São Paulo, Brésil Échange universitaire Brésil / 2013

TETO - Um Teto para meu pais est une organisation humanitaire qui a pour objectif principal de donner un toit un peu plus décent aux familles des favelas. Elle a été créée en 1997 et depuis elle est présente dans 19 pays d’Amérique Latine. Les constructions se répartissent sur l’année en périodes de deux jours de construction, et parfois une semaine entière. Les volontaires viennent de toute l’Amérique Latine, et les constructions sont réparties selon les besoins et les possibilités d’accueil des pays et des villes.

8

7

6

5

Le principe constructif est simple : une fois les pilotis enterrés, fixés et mis à niveau (1), on renforce la structure qui supportera le plancher avec cinq poutres (2), liant les rangées de pilotis. Puis, on pose le plancher, fait de 3 plaques d’OSB préfabriquées (3). Commence alors le montage des murs, la fixation, la vérification de l’horizontale et de la verticale (4). La charpente vient se fixer, avec la panne faîtière et les pannes sablières (5), puis les chevrons (6). Enfin, la mousse d’isolation (7), puis la toiture en tôle (8) achèvent la mise hors d’eau.

4

3

2

Ces journées de construction permettaient de renouer un peu avec l’architecture au sens basique du terme, en construisant des abris. C’était une occasion unique de travailler à la construction avec le minimum, avec les outils les plus simples, en construisant une maison selon un principe basique. Une occasion aussi de (ré) apprendre les bases de la construction et remettre la main à la pâte, se sortir un peu la tête de la bulle du projet et retrouver un peu l’ambiance du chantier.

6.10

m

1

3. 00 m

22.

TETO, Um teto para meu pais, Construction

Schéma d’assemblage Matériel

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15 pilotis 5 poutres de planchers 1 plancher préfabriqué en 3 parties à assembler 4 murs préfabriqués en 8 parties à assembler 3 pannes 6 chevrons 1 mousse isolante de toiture 1 toiture en tôle


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23.

A eminência das poéticas, Affiches pour la 30ème biennale d’art contemporain de São Paulo LINGUAGENS VISUAIS / Brésil, São Carlos / 2013

Lors du cours d’option de Langages Visuels, nous avons eu comme sujet de réfléchir à des affiches pour la 30ème Biennale d’Art Contemporain au parc d’Ibirapuera à São Paulo, entre septembre et décembre 2012. C’était un travail de groupe de neuf personnes.

cet élément, qui forme un tout, figuratif ou abstrait mais ayant un sens fort. Ma réflexion pour ce travail est partie de cette question : quelle est la chose la plus importante au départ, et notamment dans le travail d’un architecte ? Une idée ? Oui, mais nous devions travailler avec un objet concret du quotidien. D’où l’idée du stylo : chaque dessin, chaque illustration, chaque explication d’un concept est rendue possible par l’utilisation d’un stylo. Ainsi, la ligne de force est littéralement redessinée par le radical quotidien.

ESPRIT DE L’AFFICHE COMMUNE Nous avons établi comme lignes directrices de travailler sur l’unité, le radical, la partie qui génère un tout, mais aussi le développement, la série. En accord avec cette notion de radicaux qui forment un tout, nous avons décidé de créer une grande affiche composée de chacune de nos affiches individuelles. Le total de nos neuf affiches composent une affiche unique, définie par une ligne de force qui reprend le thème de la 30ème biennale. Cette ligne de force devait être incorporée à l’image produite individuellement. Chacune de nos affiches devaient répondre à des instructions générales, telles que la police, la taille ou les couleurs (bleu et jaune primaires ainsi que noir et blanc). Elles devaient par ailleurs présenter les mêmes informations (nom de l’événement, thème, date, lieu, site internet). Nous avons décidé que chacun d’entre nous travaillerait avec un objet/radical de son choix, l’idée étant de prendre des objets du quotidien, et de les intégrer au monde artistique. ESPRIT DE L’AFFICHE PERSONNELLE La notion de radical pour moi, au delà de la question des couleurs, est surtout celle d’un élément unique qui génère les autres, une accumulation pensée ou aléatoire de

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24.

(Contre)forme, Collage, création d’affiches LINGUAGENS VISUAIS / Brésil, São Carlos / 2012

Le cours de Langages Visuels était un cours en option. Il nous amenait à nous interroger sur le sens des images, des mots, de l’association des deux. Pour cet exercice, il s’agissait de partir d’une page de magazine de notre choix. Puis, à l’aide de collages, de photocopies à différentes échelles, il fallait recomposer neuf nouvelles affiches, qui fassent dire autre chose à l’image. Le choix ici était de partir sur une image épurée, avec un seul sujet, en noir et blanc. C’était une photographie faite par Laurent Croisier, parue dans le n°41 du magazine Kiblind de juin/juillet/août 2012, en page 57. Le visage neutre, presque résigné de la jeune femme, ses mains derrière le dos, le nœud que formait le bas de son vêtement étaient autant d’éléments sur lesquels jouer. Au gré des collages, des essais, une trame de fond est sortie du travail. On y trouvait la femme comme une prisonnière, une personne parfois censurée, parfois sans identité, femme statue aux mains liées, soumise. C’était finalement un vrai questionnement sur la place de la femme dans la société, sujet d’autant plus fort au Brésil, où le machisme est encore très fort et les droits des femmes encore bien discutés (droit à l’avortement notamment). En effet, une femme peut se voir emprisonnée pour avoir eu un avortement. L’image à droite du texte parle de ce sujet, avec une image qui renvoie aux mugshot (photos d’identité judiciaires) avec toutes les informations sur la personne, ainsi que les lignes horizontales qui renvoient aux lignes de taille normalement en arrière plan.

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25.

Séminaire «Univers et imaginaire spatial» Sous la direction d’Agnieszka KAROLAK / 2013

Ce séminaire était une occasion de questionner le projet non pas dans ces enjeux contextuels, programmatiques ou encore structurels mais vraiment dans son aspect plastique, à travers des montages photographiques. Les images que nous choisissions de présenter révélaient les aspects du projet qui nous paraissaient importants. A travers les premières images, en noir et blanc, pour bien faire ressortir les contrastes, on recherchait un aspect plastique qui nous intéressait, on faisait dialoguer le fond et la forme, le positif et le négatif. Ces images permettaient de faire ressortir très clairement des aspects qui finalement ont été des guides, pour ma part en tout cas, du projet tel que dessiné par la suite. La liberté de circulation, l’ouverture, les contrastes entre les différents espaces et la volonté d’une narration sont clairement ressortis lors de ces expérimentations plastiques. «Selon le principe de perception figure/ fond, l’espace entre les figures doit faire l’objet d’autant d’attention que les figures elles-même. L’espace est dit négatif s’il n’a pas de forme définie après le placement des figures. S’il en a une, il est qualifié d’espace positif. On circule dans des espaces négatifs ; on vit dans des espaces positifs. Les espaces positifs sont presque toujours ceux que l’on préfère pour flâner ou nouer des relations sociales ; à l’inverse, les espaces négatifs favorisent plutôt la circulation»1 1 «101 petits secrets d’architecture qui font les grands projets», FREDERICK Matthew, éd DUNOD, 2013.

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Ariane PEYRONNARD ariane.peyronnard@gmail.com issuu.com/arianepeyronnard


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