Les carnets d’Aventures
Toareva d é c o u v r e
tahiti
‘ĀNĀPAPE Éditions
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À la découverte de Tahiti
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- 1 : Le Tombeau du Roi Pomare V - 2 : Le cimetière Royal Pomare - 3 : Le point vue du Taharaa - 4 : La Pointe Venus - 5 : Le Fare Hape - 6 : Le Trou du souffleur - 7 : Les trois cascades - 8 : Les cascades Vaihi - 9 : Le belvedère de Taravao - 10 : Teahupoo - 11 : Les jardins de Vaipahi - 12 : Les sources de Vaima - 13 : La plage de Taharuu - 14 : Les grottes de Maraa - 15 : Le Marae Arahurahu - 16 : Le jardin de Paofai - 17 : Le bain de la Reine - 18 : Le marché de Papeete - 19 : La place Vaiete
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Le tombeau du Roi
POMARE V
LE TOMBEAU DU ROI POMARE V Oui, c’est le tombeau de Pomare V, dernier Roi de Tahiti ! Il a régné de 1877 à 1880 – à peine trois ans ! Il abdique et fait don de Tahiti et ses dépendances à la France le 29 juin 1880. (Tahiti et ses dépendances : Tahiti – Moorea – Meheti’a – Teti’aroa) Ce sont les Etablissements Français de l’Océanie – EFO. Pomare V reçoit les titres d’Officier de la Légion d’Honneur et du Mérite Agricole. Sur ce tombeau, de forme imposante, il y a une amphore; ce serait une ARUE bouteille de Bénédictine que TAHITI Pomare V appréciait particulièrement. Ce tombeau est situé à la pointe Outu’ai’ai qui est un grand lieu de rassemblement de l’Église évangélique de Polynésie française. Ce monument est un site classé depuis le 23 juin 1952. PAPEETE
Cimetière Royal
POMARE
LE CIMETIERE ROYAL POMARE
PAPEETE
ARUE
TAHITI
Nous sommes ici sur un site sacré et important! Le marae Ahutoru, appelé aussi Taputapuatea, avait été démoli, sur ordre de Pomare II, pour faire place à l’actuelle école. Les pierres de ce marae auraient été récupérées par un japonais qui les utilisa pour bâtir le mur d’enceinte du cimetière royal de la famille Pomare. Ce cimetière regroupe les dépouilles de Pomare I, Pomare II, Pomare III, de la Reine Pomare IV, ainsi que leurs descendants. Chaque tombe royale est repérée par deux simples pierres. Depuis, un “ahu” (autel) a été reconstitué dans les années 1990 lors d’une rencontre des délégations du Pacifique.
Point de vue du
TAHARAA
BELVEDERE DU TAHARAA Regardez cette vue magnifique ! Une vue panoramique sur Arue jusqu’à Papeete ! Et, au loin, on voit Moorea ! Le col du Taharaa est considéré comme la frontière naturelle de Mahina et Arue. Nous dominons la baie de Matavai dans laquelle ont mouillé les premiers explorateurs au 18è siècle ! C’est là qu’ont débarqué pour la première fois, il y a plus de deux siècles, les missionnaires protestants anglais, arrivés du vieux continent. James Cook avait surnommé la falaise “One tree hill” – la colline de l’arbre solitaire –
PAPEETE
ARUE
TAHITI
La Pointe
VENUS
PHARE DE LA POINTE VÉNUS Le phare de la Pointe Vénus est situé dans la commune de Mahina dans la baie de Matavai. La pointe Vénus doit son nom à l’observatoire que construisit Cook en 1770 pour connaître la trajectoire de la planète Vénus. Cette pointe fut le lieu de débarquement de nombreux explorateurs comme Bougainville et Wallis. Le phare porte aussi les noms de Te-ara-o-Tahiti. Durant la Seconde Guerre mondiale, il bénéficia d’un camouflage par les habitants qui le peignirent de cocotiers avec leurs palmes et leurs noix pour enlever tout point de repère à la flotte de débarquement de l’ennemi japonais. Le phare actuel, C’est une tour carrée de huit étages, édifiée en moellons et coraux d’une hauteur de 25 TAHITI mètres. Elle a été surélevée de 7 mètres en 1963. Le phare est aussi utilisé aujourd’hui pour la navigation aérienne grâce à des lentilles additionnelles pour faisceaux aériens. PAPEETE
MAHINA
Marae de PAPENOO
FARE HAPE A PAPENOO
PAPENOO PAPEETE
TAHITI
C’est l’association Haururu qui a fait découvrir le mode de vie des anciens de la vallée : randonnée à la cascade, origine des noms de famille, légendes, histoire de navigateurs, marae, cérémonie du kava... En repartant du Fare Hape, on a le sentiment d’avoir été projetés dans l’histoire de la Vallée de Papenoo. Le site archéologique de Fare Hape, qui se trouve à environ 18 kilomètres de la mer, illustre bien l’un des types d’organisation de l’habitat ancien de la haute vallée de la Papenoo. Il est implanté sur une vaste terrasse alluviale de la rive droite de la rivière Vaitu’oru. Son occupation remonte à plusieurs siècles avec l’arrivée des missionnaires qui ont contraint les habitants à rejoindre le littoral. Fare Hape est une zone dense et riche en structures cérémonielles, comprenant des grands marae, des sites d’habitat, des paepae, des terrasses, une plate-forme d’archer et des pierres remarquables, la pierre tambour (ofai Pahu), l’Ofai Nati (pierre d’alliance) et la météorite de Pere (Opurei o Pere). Au nord-est du site, en bordure de rivière, on trouve un grand rocher qui abrite l’abri Apaapauai et les vasques de Apaapauai
Le trou du
Souffleur
PAPEETE
TIAREI
TAHITI
TERUAPOREA, le trou du souffleur de Tiarei A la pointe de Tiarei, au PK 22, le trou du souffleur, Teruaporea ! Une grotte où les guerriers jetaient les corps sans vie de leurs ennemis. C’est en fait une grotte sous-marine qui se prolonge par une cheminée dont l’extrémité donne au pied de la paroi rocheuse en bordure de route. Les personnes agées de Tiarei racontent que, lorsque le vent était favorable, le son de Teruaporea était audible jusqu’au village distant de 4km. Lorsque le rocher To’atea, qui se trouve dans la vallée de Faarumai est exposé, c’est le signe qu’une grande houle arrive.
Les trois
Cascades
PAPEETE
TIAREI
TAHITI
LES TROIS CASCADES DE FAARUMAI Le site des trois cascades de la vallée de Faarumai, à Tiarei, est un lieu très fréquenté par les promeneurs. Mais peu connaissent l’origine de son nom. Fauai, une jeune princesse, qui n’avait pas le droit de parler aux garcons, a rencontré l’amour dans cette vallée. Et, avec Ivi, le génie de la vallée, ils ont décidé de vivre cachés derrière les deux cascades, Haamaremare rahi et Haamaremare iti; la troisième cascade, Vaimahuta, a recouvert les gardes qui étaient partis à leur recherche.
Les Cascades de Vaihi
LES CASCADES DE VAIHI
PAPEETE
FAAONE
TAHITI
C’est une belle cascade à deux chutes située entre la rivière de Mapuaura et celle de Vaitoare, qui attire beaucoup de monde chaque weekend. Sa particularité est qu’elle possède deux grandes chutes d’eau qui se déversent dans un grand bassin, et on peut trouver à sa hauteur deux petits bassins, semblables à des jaccuzis. Un grand manguier est placé à cet endroit, ainsi que de grosses pierres près du bassin. Pour pouvoir se rendre aux deux petits bassins qui sont situés à hauteur de la cascade, un chemin en forme d’escalier est aménagé à cet effet pour faciliter le parcours.
Le Belvedere de Taravao
BELVEDERE DE TARAVAO
PAPEETE
TAHITI
TARAVAO A Afaahiti, une promenade incontournable : le plateau de Taravao et son Belvédère ! Dépaysement assuré ! Le Belvédère vous offrira un magnifique point de vue sur Taravao, son isthme et l’océan. C’est un parc naturel et protégé, avec de vastes étendues. Au sommet du Belvédère, le lac “Vaifaufau” (618 m).
TEAHUPOO
la vague mythique
PAPEETE
TAHITI
TEAHUPOO
TEAHUPOO
Nous voici au Sud de Tahiti, là où la route s’arrête ! Nous sommes à Teahupoo ! TEAHUPOO, spot de surf mondialement célèbre pour ses vagues. Reef à fleur d’eau et tubes monstrueux, la vague de Teahupoo est l’une des plus impressionnantes au monde mais aussi des plus dangereuses. Une vague qui peut monter jusqu’à 10 mètres de haut sans problème. En 2000, le waterman Laird Hamilton avait ridé un Teahupoo de plus de 15m, un record toujours pas égalé depuis. Chaque année, une compétition internationale y a lieu, la Billabong Pro Teahupoo, réunissant les surfeurs du Tour WCT.
Le Jardin de
VAIPAHI
LE JARDIN DE VAIPAHI Nous voici dans la commune de Tevai I Uta, dans le district de Mataiea, sur un site naturel avec un jardin tropical et des randonnées. Le site du Jardin d’eaux de VAIPAHI est frais, calme et reposant, avec ces espaces ombragés très fleuris. Des sentiers de randonnées pour petits et grands conduisent vers la colline où il y a une vue exceptionnelle sur le lagon. Profitons de l’ombre des pins et du cadre étonnant de ces jardins composés de nombreuses espèces de plantes tropicales comme les fleurs de “opuhi”, les héliconia, les fleurs de lune, les monettes, les roses de porcelaine ou encore les oiseaux de paradis. Nous traverserons des forêts de pins, de “mape” et nous terminerons notre marche sur les sites ancestraux sacrés, les “marae”.Vous sentirez le souffle puissant de l’esprit des eaux des ruisseaux, des cascades et TAHITI des sources de Tepumaroura. PAPEETE
PAPEARI
Les Sources de VAIMA
LE “VAIMA”
Vai = eau / Ma = propre Située à Mataiea, dans la commune de Tevai I Uta, cette rivière millénaire qui a voyagé sous terre, du mythique lac Vaihiria jusqu’au petit bassin si fréquenté par les Polynésiens: La rivière Vaima fait partie de la vie des habitants de Mataiea mais aussi de celles des nombreuses personnes venues s’y rafraîchir après une longue marche. Aux temps anciens, imaginez cette rivière : elle était alors bordée d’une végétation dense. Certains habitants de Mataiea racontent la légende mythique, relatant l’histoire de ce coco que l’on lançait dans un puits du côté du lac Vaihiria et qui ressortait décortiqué du bassin de Vaima. L’eau qui guérit le corps et l’esprit Le point d’eau situé à cet endroit de Mataiea contenait deux bassins : - le premier bassin plus en amont, se nomme « Vaituana » : il s’agirait de l’eau qui guérit les esprits, tout ce qui est lié aux troubles psychologiques, aux dépressions. - Le plus grand bassin, dénommé « Vaima » est connu pour apporter des guérisons aux corps et souvent, les femmes qui venaient d’accoucher, y allaient pour soigner leurs parties intimes. L’eau de Vaima est pure, purifiante, elle éclate de joie, parfois en sanglots sous la pluie. Elle doit être respectée, aimée et protégée. Elle le mérite de par TAHITI son histoire et aussi par la joie qu’elle nous MATAIEA apporte depuis plusieurs générations. PAPEETE
La Plage de TAHARUU
LA PLAGE DE TAHARUU
PAPEETE
TAHITI
Nous sommes ici à PAPARA 40 km de Papeete, par la côte Ouest, sur une superbe plage de sable noir et galets où se retrouvent les amoureux de surf! Les vagues sont très connues et les jeunes surfeurs aiment s’y entraîner. C’est également un spot très sympathique pour pique-niquer en famille. La légende : C’est l’histoire de Honoura, descendant de Maui, qui décide de tuer l’espadon géant Auora, qui a lui-même tué le célèbre guerrier Vavau de Hiva Oa. L’espadon est reconnaissable entre mille par les trois vagues qu’il engendre : la vague furieuse, la vague qui court et la vague lente. Quand enfin ils se trouvent face à face, l’espadon défie Honoura et l’attaque. Mais au troisième assaut, Auora se rend compte que Honoura est un adversaire plus que dangereux. Il s’enfuit alors et cours demander l’aide de Tauatea et Tauauri, les deux sorcières de la Taharuu...
Les Grottes de MARA’A
LES GROTTES DE MARAA
PAPEETE
TAHITI
La grotte de Maraa PAEA est située au pied d’une colline qui fait face à la route de ceinture à Paea. Elle est occupée par un petit lac qui présente une illusion d’optique, puisque l’on n’arrive pas à voir la profondeur de la grotte. Le plafond de cette grotte est en forme d’arche et donne l’impression d’aller en s’abaissant vers l’extrémité de la grotte qui parait très proche, mais le fond de la grotte s’éloigne au fur et à mesure que l’on s’avance.
Le Marae
ARAHURAHU
LE MARAE ARAHURAHU
PAPEETE
PAEA
TAHITI
Nous sommes ici sur le grand marae Arahurahu de Paea qui est l’un des plus beaux marae de Tahiti, grâce aux travaux de restauration réalisés par le Service de la culture et du Patrimoine. Autrefois, sur ce marae qui avait pour nom Tu-Matamata-Hia se déroula un terrible combat entre les héros des rois Tu-Mata-ira et Tutu-Ai-Aro. La bataille fut rude et dura jusqu’au coucher du soleil. Lors de cet affrontement, Tu-Mata-ira fut vaincu et sa lance sectionnée en quatre morceaux. Le roi Tu-Mata-ira, confus et troublé de la mort de son champion, ordonna de préparer une grande fosse et d’y mettre le feu. Ensuite, le roi prit une pierre très dure et la déposa au centre du four. Il commanda à ses guerriers d’étaler les pierres du four avec la lance brisée. Le corps du guerrier tué fut déposé au centre du four. On plaça une partie de la lance brisée sous sa tête, une autre sous ses chevilles. Les deux dernières furent disposées de part et d’autre de son corps. Le roi Tu-Mata-ira dit qu’il ne fallait pas recouvrir ce four avec des matériaux du commun, mais d’utiliser les feuilles jaunes du ti et d’attendre deux jours et deux nuits, tout comme la lance du guerrier avait été brisée en quatre morceaux. A la fin de ce délai, le four fut découvert. Les guerriers crièrent : – O notre roi, le four est bien chauffé, et iI ne reste que du charbon ! Alors, le roi Tu-Mata-Ira leur dit : « A partir de ce jour, ce marae ne s’appellera plus le marae Tu-Matamata-Hia, mais portera le nom de marae Arahurahu et ce jusqu’à la fin des temps. »
Les Jardins de PAOFAI
JARDIN DE PAOFAI Histoire de cette plage
PAPEETE
TAHITI
1) Plage Sigogne Anciennement, le rivage de Paofai abritait deux petites criques qui s’appelaient la plage des fara (pandanus) et la plage des orangers. Ce bord de mer s’est ensuite appelé plage Sigogne du nom de Lucien Sigogne. Celui-ci a été maire de Papeete du 4 octobre 1917 au mars 1920. Avocat, ancien élève de l’Ecole coloniale et docteur en Droit, il a travaillé à l’étude de Maître Goupil et a participé activement à la lutte contre la grippe espagnole en 1918. 2) Hokule’a En 1976, la pirogue double Hokule’a arrive en Polynésie française, après une navigation de 5 370 km effectuée en 32 jours reliant Honolua Bay (Maui, Hawaii) à Papeete. Elle apporte la preuve des migrations transocéaniques du peuple polynésien. En souvenir de cet évènement, un monument ressemblant à deux proues de la pirogue est dressé et la plage Sigogne prend le nom de Hokule’a. Le grand parc aménagé en remblais sur la mer en 2010 devait initialement prendre le nom « Parc Hokule’a ». 3) Jardins de Paofai C’est finalement le nom « Jardins de Paofai » qui est retenu pour ce parc, inauguré le 2 février 2010. D’une superficie totale de 5 hectares, ce parc paysager à dominance végétale est dédié au grand public pour offrir aux familles un espace de détente en plein Papeete. Des bancs pour se reposer, de l’herbe bien verte pour s’allonger ou jouer au ballon, des aires de jeux pour les petits, un parcours de santé pour les grands, des tables et bancs pour faire ses devoirs, lire ou manger, des fare pote’e pour contempler l’océan, des bassins pour rêver en regardant les poissons… La capitale avait grand besoin de ce poumon vert surtout depuis que les voitures ont pris possession des pelouses de la place Tarahoi au début des années 2000.
Le Bain de la
REINE
BAIN DE LA REINE AIMATA POMARE IV, PAPEETE
PAPEETE
TAHITI
« La Reine se baignait dans l’étroit ruisseau qui traversait son jardin. Elle restait longtemps plongée dans une sorte de vasque que l’on avait creusé dans le basalte, et elle ne se lassait pas de sentir sur sa peau, la caresse précipitée et fluide du courant » Le bain de la Reine Ce bassin a été aménagé en 1858. Les tahitiens venaient puiser l’eau particulièrement pure dans des gourdes placées dans des paniers. La reine ‘Aimata Pōmare IV qui ne buvait que du lait de coco ou l’eau de cette source se baignait chaque matin dans le bassin naturel qui entoure la source. Elle restait longtemps plongée dans une sorte de vasque que l’on avait creusé dans le basalte, et elle ne se lassait pas de sentir sur sa peau. Les serviteurs répandaient à son intention du monoï et le bain matinal se prolongeait d’ordinaire en causeries nonchalantes avec les filles de la cour jusqu’à l’heure du repas de midi. Le bain de la reine dans les années 1950-60 Avant la construction des bâtiments de l’Assemblée de Polynésie française, dans les années 1950 a 1960 les habitants de Tahiti, en particulier ceux de Papeete dont les enfants du quartier Orovini, avaient l’habitude de patauger dans le bain de la reine aussi appelé bassin de la Reine. Ils pouvaient effectuer des plongeons en sautant du trottoir de la rue Dumont d’Urville (en face de la Socredo).
Le Marche de Papeete
LE MARCHÉ DE PAPEETE
PAPEETE
TAHITI
Certainement l’un des meilleurs endroits où rencontrer l’authenticité polynésienne, le Marché de Papeete « Mapuru a Paraïta », demeure le pôle d’attraction de la ville. Au marché, la ville vit au rythme des années où le peuple tahitien s’ouvrait au monde, fier de ses coutumes, riche de son accueil inégalable et tout simplement heureux de vivre. L’animation y est perpétuelle, l’ambiance bat son plein chaque jour de 06H à 18H. Ce merveilleux lieu de vie, haut en couleurs et riche en émotions, reste le centre historique, culturel et surtout social de Papeete. Les acteurs du marché viennent des districts du tour de l’île pour converger vers cette place stratégique, véritable poumon, mais aussi cœur de la vie sociale tahitienne. Rénové il y a une dizaine d’années, la nouvelle architecture du marché conserve l’atmosphère et le charme d’antan, avec ses multiples stands colorés et les nombreuses échoppes d ‘artisanat. C’est sur plus de 7 000 m2 que le marché propose à ses visiteurs une palette complète de la vie quotidienne polynésienne.
La Place
VAIETE
TE TAHU’A VAIETE
PAPEETE
TAHITI
Jusqu’en juin 2000, Vaiete accueillait les troupes de chant et danses du Heiva, mais aussi les roulottes du front de mer. Désormais, les promeneurs ont retrouvé le chemin de Vaiete, la nouvelle place accueillant à la tombée de la nuit, en particulier le week-end, de plus en plus de touristes et de résidents attirés par les nombreuses manifestations organisées sur cette esplanade de 1200 m2, dotée de bancs et réverbères, de sanitaires publics et d’un kiosque à musique. Artistes et artisans se relaient chaque semaine pour en assurer l’animation. Etymologie : Vaiete ou vai’ete pourrait être l’ancien nom de Papeete, «vai» signifiant eau, tout comme «pape». C’est sur cette place aussi que fut implantée en 1945 la première assemblée territoriale. Cette partie du front de mer accueillait également, avant l’aménagement de motu uta en 1962, les pontons et les goélettes des comptoirs des négociants et, jusqu’au début des années 1970, les hangars liés à l’activité commerciale du port.
Remerciements Remerciements à Hinavai Brillant pour réalisation des illustrations, ainsi qu’à Terani, E’eva, Heirani et Michelle de l’association des Hôtels de Familles de Tahiti et ses îles pour leur soutien. Un remerciement particulier à l’auteur, Mélinda Bodin, pour ses idées et sa vision de nos îles Polynésiennes. Photographes : Anaud Simonnet, Hinavai Brillant, Mélinda Bodin. Tahiti Héritage - www.tahitiheritage.pf
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Mairie de Papeete - www.ville-papeete.pf
BIENTÔT DISPONIBLE
dans la même collection
Infographie : contact@arlisimo.com - www.arlisimo.com
Je m’appelle Toareva, le guerrier qui aime les voyages ! Grâce à son crayon magique, ma marraine, Hinavai m’a donné la vie et j’ai fait la connaissance de ma famille: mamie Mélinda, Arnaud, Terani, Eeva, Heirani et Michelle. Venez! Suivez-moi! Je vous emmène à la découverte de nos sites familiaux, culturels, historiques, remplis du « MANA » de nos ancêtres!
Ensemble, voyageons et visitons nos îles polynésiennes !
Cet ouvrage est imprimé sur un papier fabriqué au moyen d’une technique qui respecte l’environnement.
Achevé d’imprimer à Tahiti par Dépôt légal troisième trimestre 2017
ÉDITIONS
B.P. 8484 FAAA - TAHITI Email : contact@arlisimo.com
12,60€ 1500Fcfp
ISBN : 978-2-9561800-0-5 ÉDITIONS