CREAM BMX magazine #28

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EDITO



PROGRAMME

12 NEWS / 14 RENDEZ-VOUS / 16 CULTURE / 18 SHOPPING / 20 CONCOURS PHOTO 22 PATOCHERIE / 24 FLATERIE / 26 SANTIAGO FLATLAND / 29 ARTHUR & CARCASSONNE 37 PIN-UP LOVING BMX / 44 SERGIO LAYOS PORTFOLIO / 50 COLOMBIA TRIP / 56 TEST CASQUE AUDIO / 58 LE BOWL DE MARSEILLE / 61 RIDE4NORTH CONTEST / 63 KOXX DAYS 64 KOG / 65 DJ KISS / 66 WILLY URBAN STYLE / 73 DIRTY VEGAS / 81 OBEY PORTFOLIO 89 1988, BACK TO CONVERSE / 96 MACNEIL FRENCH MANŒUVRES / 102 HOMEBOY : FISE BACKSTAGE / 108 NATHAN’S CUBA STORIES / 113 FISE 2008 / 120 REDBULL IN FRANCE 126 MAN AND MAN / 128 ABONNEMENT





NEWS

BMX FLATLAND WORLD CIRCUIT 2008 Voici les dates du circuit mondial du Flat, le total des 3 manches designera le champion du monde 2008 : Flatland Voodoo Jam – New Orleans, Louisiana USA - May 31st Suzuki BMXMasters – Cologne, Germany - July 4th – 6th King Of Ground Round 3 – Tokyo, Japan - October 18th – 19th The finals will be in Tokyo and we will have a trophy presentation along with a purse for the champion. We are looking forward to Hiroya Morizaki 2007 Champion defending his title. He was the Champion last year. But there are some riders in the USA and Europe that will make a strong push this year to try and get this title of World Champion. www.bmxflatlandworldcircuit.com NOUVEAU TEAM EASTPAK 08/09 Voici le team rider Eastpak qui représentera l’image et l’esprit de la marque à travers le monde : Ben Hennon - UK Arthur Dietrich - FR Mike Miller - UK Stefan Lantschner - IT Tobias Wicke - GER Hannu Cools - BE Raphael Chiquet - FR Andy Zeiss (team manager): “I am super stoked on our team. It’s hard to say team because it’s more of a family anyway. Some of the riders have been with us for a while now and I am very happy even to add some more fresh names with that certain attitude. That’s what Eastpak is about and looks out for. All of the guys are super individual and have a unique view

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on bmx, but all of them connect to each other perfectly. And of course needless to say that they are kick ass riders too, hahaha.” www.Eastpak.com

web edit for the last couple of months. Sas busted his ass for this one and we’re glad that he’s still in one piece. The clip will be dropping in early May.

KHE NEWS Un nouveau boitier de pédalier est en test et devrait voir le jour rapidemant, une réelle nouveauté, à la fois léger et résistant : le AFFIX. -Bastian Gross, long-time KHE team rider, is currently testing a new kind of BB cup that features the “patent pending” AFFIX© bush system and the proven quality of igus© bush bearings. The bush bearings are named iglidur® and are used in various industries, primarily on permanently running applications at high temperatures. Each of them can sustain a weight of more than 3 tons. The AFFIX© bush system features strong alloy cups to provide the most resistant end-product. One alloy cup (including the iglidur© bush bearing) weighs only 36g/.079lbs. Compared to a regular MidBB (including spacers), the AFFIX© saves 120g/ 0.265lbs, and is very durable and maintenance-free at the same time. -Mac2 and Mac2 Dirt tires will soon be available as 24” and 26” foldable versions. -KHE is coming out with a new Park bike in 2009 called the “Specter”. The bike will appr. weight 8kg/17.6lbs! -Harry Main (UK) and Alfredo Mancuso (USA) are getting their own signature bikes for KHE that will be available by the end of the year. -Up-and-coming rider Janek Wentzky from Essen/Germany has joined the KHE team and is now riding an indigo Barbados frame. Janek has only been riding for three years and he rips. Web clip is in the works. Keep your eyes peeled for that one!! -KHE flow rider Sas Kaykha has been busy filming his upcoming KHE

CARHARTT SORT SON BMX Après 10 ans d’implication dans le BMX, Cahartt (notre partenaire depuis toujours) sort son 24” cruiser : le Murder City Nights. www.carhartt-streetwear.com FISE EXPERIENCE AURON Ce week-end à Auron s’est déroulée la 2ème étape FISE EXPERIENCE. Samedi 5 avril, plus de 100 riders se sont affrontés sur une aire de street FISE AREA (rampe d’escalier, courbes...), installée au cœur de la station sur la patinoire. Des amateurs mais aussi les meilleurs professionnels européens en roller et bmx ont assuré le spectacle devant un public venu nombreux. En roller professionnel Stephane Alfano se qualifie pour les finales de dimanche 6 avril. En bmx, notons la présence de Maxime Charveron, Lyon, ce jeune rider est en train de devenir un des meilleurs riders mondiaux. Il rentre tout juste des USA où il s’est entraîné avec la légende Dave Mirra à Woodward. Il gagne les qualifications devant Louis Peyre (Picardie) et Justin Fouque (Marseille). Les finales de dimanche s’annoncent très bien ! La météo et la chaude ambiance d’Auron aidant ! A l’issu de cet événement, tout ces riders et des centaines d’autres, venus des 4 coins du monde, se retrouveront à Montpellier du 30 avril au 4 mai prochain. Notons que le FISE de Auron est l’étape d’une tournée nationale (Vannes, Montpellier, Rennes, La Plagne et Paris) à l’issue de laquelle le vainqueur en bmx gagnera une voiture (FIAT panda 4X4). www.fisexperience.com



RENDEZ-VOUS

AGENDA 2008

17.05.08 / King of Bowl Paca / Marseille / France 17/18.05.08 / Breizh World Tour / St Avé / France 18.05.08 / Wheelnuts Jam / Wheels Bike Park, Birmingham / UK 24.05.08 / Roula 3 / Troyes / France 24/25.05.08 /Rennes sur Roulettes / Breizh Roll’08 Fise Experience / France 27/28.05/08 / FAST / Argeles sur Mer / France 30.05.08 / Flatland Voodoo Jam / New Orleans / USA 30.05.08 / Austrian King of Dirt / Linz / Austria 31.05/01.06.08 / Breizh World Tour / St Malo de Guersac / France 13/15.06.08 / Nass 2008 / Bath & West / Summerset / UK 14/15.06.08 / Breizh World Tour / La Chapelle Caro / France 14/15.06.08 / ASC Flatland Battle Jam / Mississauga / Canada 15.06.08 / La journée de la glisse / Eguilles / France 13/15.06.08 / 100 Contests / Cergy / France 19.06.08 / Dew Tour stop 1 / Camden Yards Complex, Baltimore, Md / USA 27.06.08 / Flatfighters / shopping center Flora, Prague / Czech Republic 28/29.06.08 / Breizh World Tour / Redon / France 04/06.07.08 / Suzuki BMX Masters / Germany 12/13.07.08 / Straight Outta Indy / USA 12.07.08 / Straight Outta Indy / Indianapolis, Indiana / USA 14/20.07.08 / Summer Gypsy Games / Ajka / Hungary 17.07.08 / Dew Tour stop 2 / Cleveland, OH, North Coast Harbor / USA 20.07.08 / King of Ground Round 2 / Ishikawa, Komatsu / Japan 20.07.08 / Circuito De Flatland En Bogota Round 4 / Bogota / Colombia 21.07.08 / Extreme Battle / Tartu / Estonia 24.07.08 / Hollywood Jam 11 / Zume Beach, California / USA 25.07.08 / Empire of Dirt / Newton Abbot, Devon / UK 1/3.08.08 / Bad Holidays / Lido Adriano / Italia

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CULTURE

INSTRUCTION VINYLIQUE GENERALE VOL.1 “Futur Antérieur, France 75/85” (Born Bad) Nous vous avons déjà parlé dans la présente rubrique du label/shop parisien Born Bad, donc on ne redira pas la messe. Trois pater noster et un Ave Maria pour les impies, voilà de quoi vous assurer l’ouverture des portes du Paradis : une très intéressante compilation de titres de “punk rock français minimal” bizarroïdes enregistrés entre 75 et 85. A l’époque, certains d’entre vous n’étiez encore que des enfants de choeur tenant ferme le cierge pascal de leur cher bedeau et ne se doutaient pas que le diable pouvait se faire entendre sur microsillon. Voir satanas dans le rétro est assez jouissif et il faut bien se rendre à l’évidence à l’écoute de cet I.V.G : le rock underground français existait bel et bien quand Téléphone trustait les ondes.

OCEAN BITCH ! d’Olivier Schmitt (The Lazy Dog) Sacré Schmitto ! Fondu des ondes sur Radio Nova (“Yoho c’est Schmitto !”), reporter de l’impossible pour l’émission Tracks d’Arte, journaliste urbain oeuvrant pour la crème des magazines tendances internationaux et BMXer old school, Olivier Schmitt est un mec passionné, plein d’entrain et débarquant toujours accompagné de tonnes de bonnes histoires à vous conter. Récemment en errance du côté d’Ocean Bitch (Californie), il en est revenu avec l’envie d’un livre quasi sociologique honorant les phénomènes à deux pattes locaux qu’il a pu y côtoyer. On découvre ainsi dans “Ocean Bitch” (par le texte et l’image) un spot où viennent s’échouer tous les kids ricains à la dérive, où l’on vit et survit sur le sable comme sur le bitume, où demain est bien trop loin pour s’en soucier... Un endroit impeccable pour Schmitto tant l’homme aime les rencontres, les humains pas comme les autres, les expériences de toutes sortes ( jusqu’aux illicites) auxquelles invitent celles et ceux qui ont choisi de vivre à l’envers de la société puritaine ricaine... Si vous croisez le Schmitto ici ou ailleurs, offrez-lui une bine et/ou une clope customisée et peut-être ferez-vous partie de sa prochaine galerie de freaks... www.myspace.com/obpp PH Camy 016

REVO “Artefacts” (Jarring Effects) Reçu de Jarring Effects, label lyonnais notamment spécialisé dans le dub moderne, on pouvait s’attendre avec l’album “Artefacts” à une nouvelle sortie du genre. Surprise, il s’agit presque de “métal” ! De l’électro chargée en grosses guitares pour être précis, pardon, de “l’électro noise” pour être vraiment précis. Les responsables de cette excellente formule ? Revo, un duo venu de Morlaix, dans l’Ouest. On ne connaissait pas du tout, nous voilà donc heureux d’avoir découvert un groupe talentueux sortant un très bon premier album, très ambiancé, instrumental et prenant, une véritable pièce musicale plutôt qu’un album conventionnel. Comme on le dit si bien à leur propos : “Le son s’est levé à l’Ouest” !

HEARTBREAK HOTEL “Snake Eyes” (Bonus Tracks Records) A l’Hôtel des Cœurs Brisés, il y a toujours une chambre pour le cowboy errant que sa lady a délaissé pour un notable véreux. A l’Hôtel des Cœurs Brisés, il y a toujours une bouteille de whisky (sans étiquette) qui attend le worker éjecté du dernier saloon de la ville. A l’Hôtel des Cœurs Brisés, il y a toujours deux types assis au coin du feu jouant des chansons avec leurs guitares, banjo, mandoline et harmonica. A l’Hôtel des Cœurs Brisés, Yarol Poupaud (FFF) et Nikola Acin (The Hellboys) ambiancent toujours les soirées de leur “sentimental country music” et de leur “cowboy blues”. A l’Hôtel des Cœurs Brisés, on ne sait pas si les yeux du serpent sont ceux de Plissken, mais on sait que ceux de l’auditoire sont toujours emplis des larmes de l’espoir...

NINE INCH NAILS “The Slip” Saluons tout d’abord l’initiative des Nine Inch Nails qui offrent leur “Slip” en téléchargement gratuit sur leur site www.nin.com (dispo dans les bacs en juillet) ! Ceci étant dit, côté musique, qu’a à nous proposer ce groupe de rock industriel bientôt vieux de 20 ans ? Et bien du bon, et ce pour une raison simple, la formule reste inchangée, même si bien moins sombre qu’à leurs débuts, parfois “popisante”, mais toujours bien dosée en ambiances mélancoliques. Bref, du NIN : une douce agression auditive où se clashent rythmiques robotiques, shoots de machines, guitares martiales et les fameux vocaux de Trent Reznor entre violence et soupirs... Un disque à télécharger et à garder dans un coin de votre iTunes histoire de mieux l’apprécier l’hiver et sa glauquitude venus !



SHOPPING

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PHOTO CONTEST

Mickael Zimbardo en turnfackie au Freaks park Photo : Thibaut Galy

Bruno Faucon en footjam ‘condor’ à Venelles Photo: Thibaut Galy

Pour ce numéro, c’est Thibaut Galy qui remporte le grand prix avec du tricks et une lumière là où il faut. Le genre de photo qui plait à la rédaction... En 2ème position, Florent Delahaye nous fait partager une session à Lille mettant plus l’accent sur le riding. Ce pho tographe ne restera pas longtemps dans l’ombre, à suivre.... Pour participer et tenter de gagner un goodies Cream (page 124), continuez à nous envoyer 2 à 3 de vos meilleures photos en indiquant les infos utiles : rider, photographe, spot... Par email : cream@cream-bmx.com

Sebastien Declercq qui gap une Mercedes toujours à Lille. Photo : Florent Delahaye

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Julien Massé aka Mangoose en Whip. Photo : Florent Delahaye



PATOCHERIE

« Arrête de cracher sur ton voisin » Bonjour à tous et merci avant tout à ceux qui prennent le temps de me lire chaque fois. Cette fois-ci, je voudrais parler d’un phénomène que beaucoup critiquent mais qui à mon goût prend une trop grosse ampleur dans notre sport. J’ai nommé les « FORUMS». A la base un forum est un lieu de rencontre, d’échange où l’on débat de notre passion et où on y puise des infos, des conseils en tout genre. Cependant depuis quelque temps, lorsque je me rends sur l’un d’entre eux, je ne constate quasiment que des choses négatives. Les forums sont devenus un lieu où l’on vide son sac et de manière plus ou moins anonyme (on se sent fort mais seulement devant son écran). Cela doit donner de l’assurance à certains de balancer des infos douteuses ou alors de cramer un rider pour la simple raison qu’il ne correspond pas au style du moment. Une seule chose me rassure : si on regarde en profondeur, ca ne rassemble que quelques fanatiques qui à tour de « posts » font grandir les rumeurs ou bannissent quelqu’un. je trouve ca vraiment stupide dans un milieu comme le nôtre de se polluer à ce point . nous ne sommes pas beaucoup de pratiquants mais nous trouvons tout de meme le moyen de nous détruire . En commencant ce sport j étais loin de penser qu un jour il y aurait tant de rivalité ou de jalousie . et pour quelle gloire ? A l époque ou j ai commencé , nous courrions après le premier mec avec un bmx dans la rue afin qu il se joigne à nous . aujourd hui ca se regarde de travers dans les parks et il en devient dur de se dire bonjour . Une fois de plus , je ne me place pas en tant que donneur de lecon mais juste comme une personne qui constate et s exprime . Utilisez les forums à bon escient et n en détournez pas l utilité pour des fins néfastes ; au final vous serez les premiers perdants !!! Je ne veux pas dire par là qu il faut qu on s aime tous , mais juste que l on se tolère malgré les différences de chacun . Aller je vais aller balancer deux trois post sur mon forum préféré plutôt que rider , à ce qu il paraît ca donne du style !! Ps : en tout cas, même si des choses me font halluciner aujourd hui je continu à croire en ce sport et si l on évolue tous dans le même sens , nous n en serons que plus fort. La bise les internautes de chantier.....

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“Stop hating on your neighbour” Hello everyone. Before I start anything, I just want to say thanks to everyone who actually takes their time to read what I write. This time I’d like to talk about a phenomenon that a lot of people criticize, but in my opinion grows way too much in our sport. I call them “FORUMS.” Basically, a forum is meeting point on the internet. A place where where you can exchange information, ask for advice, and debate about our passion. However, lately when I go online to visit one of them, all I see are negative things. Forums somehow changed into a place where you go to hate on everyone and the worst part? They’re anonymous (you feel stronger in front of your computer, huh?) It must feel good for someone’s self-confidence to throw up some weird informations or to talkashit on a rider just because he is not “IN”. There is only one thing which make me feel better, When you look deeper, it’s only about very few fanatics who, with their topics grows rumours or banish anyone. I think it’s very stupid in our small world to pollute things like this. We are not a lot of practitioner but still, we find a way to destroy ourselves... When I started this sport, I was far, far away to think one day it would have so much rivality or jealousy, and for which glory? Back in the days, We were running after the first guy with a bmx in the street to know if he wanted to join us... Nowadays everybody look to everybody with jealousy in parks, and barely say hello... Once again, I ‘m not at the place of a teacher, but just a guy who note and express itself... Use forums the proper way they should be use, and don’t change their utility to make bad things... At the end, you will be loosers... I don’t want to say you HAVE to love everybody in a miraculous world, but just tolerate differences of anyone. Well, I’m going to throw 2 or 3 topic on my favourite forum instead of riding, As I heard, It gives style!! Ps: Nevertheless, If some stuff make me hallucinate nowadays I keep believing in this sport . If we keep growing in the same way, We would be much stronger... Kiss Nerds! Patoche


A RY G N U H N A DA M K U

u Sa nz Ph ot o: M an


FLATERIE

Ces dernières années, les “Web vidéos” ont vraiment explosé. On voit des riders qui produisent des part vidéos complètes et les mettent en ligne, Inspirant les autres riders du monde entier et leur donnant l’envie de progresser. Le Flatland est regardé par bien plus de personne qu’il ne l’a jamais été... Cela ne peut qu’aider le sport-La forme d’art. Plus spécifiquement je voudrais parler des parts vidéo de Cory fester, Green Mile videos, (Celle de Phil à été vu plus de 100.000 fois), Les video Watchbmx avec Matthias Dandois/Circle Cow: Lotfi Hamaadi est à un autre niveau dans la production vidéo. Aujourd’hui je regardais les videos Shonan du japon, des nouveaux riders comme Yuki, de nouveaux talents, de nouvelles inspirations. Je ne peux que parler pour moi-même, mais je suis inspiré par ces web-videos qui sont, que ce soir positif ou négatif, beaucoup plus rapide qu’autre chose de nos jours. Nous sommes une culture en perpetuel renouvellement, nous regardons un nombre de fois limité et puis nous passons à autre chose, un autre niveau d’inspiration. nous sommes dans une période très interessante pour le Flatland, La révolution est en marche, les riders casse les limites de la gravité tous les jours, Diversion TV est la première a réellement capter l’imagination. Ca ne peut marcher que si nous louons les vidéos faites part Bobby Carter, avec des royalties allant au riders comme récompense. La partie “Collector” des Dvd’s peut être perdu, mais une nouvelles ère est née. Peu être que le flat n’est pas mort du tout, ca ne fait que commencer....

In the last year, Internet videos have really taken off, we are seeing riders produce full video parts online, fuelling the progression and inspiration of riders all around the globe...Flatland is being seen by more people than it ever has been... This can only help the sport/artform. More specifically I talk about the video parts of Cory Festor, Green mile videos (the Phil Dolan video has had over 100,000 hits), the Watch Bmx videos with Matthias Dandois/Circle Cow, Lotfi raised the bar on production, today I watched the Shonan videos from Japan, new riders such as Yuki, new talent, more inspiration. I can only speak for myself, but I am inspired by internet videos, which are rightly or wrongly a lot more instant now, we are in essentially a throwaway culture, watch it maybe a couple of times and move onto the next fix of inspiration. We are in exciting times with flatland, there is a revolution happening, riders are stepping up their game, Diversion TV is the first to really capture the imagination, it can’t be long until we are renting solo video parts from Bobby, with royalties going to the riders as a result. The collector side of DVD’s may be lost but another era has born, maybe flatlands not dead at all, it’s only just getting started.... Enjoy flatland. Effraim Catlow

Effraim Catlow, Southsea, photo Andy Calver 024



REPORT

FLATLAND EN SANTIAGO

After Sudamericano Extremo in Santiago de Chile, most of the Latin Flatlanders stayed in this beautiful City to have a Flatland Jam with Viki Gomez. El Circulo is a great Flatland spot in the middle of Santiago de Chile with a nice environment and amazing atmosphere. Under 30 degrees and a hot day, we ride 5 hours with a lot of people watching the session. For the first time almost 30 flatlanders from around the continent ride together without pressure of competition, just riding and enjoying this Flat Jam. New generation of riders appear this time and show to old school riders that Bmx roots are enough strong to development in the right way.

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BY CAMILO GUTIEEREZ

Flatland in South America is growing up faster than you think and our scenes are stronger than other time. Good level and new styles of ride were seen. Young riders with big motivation are the next generations of Flatlanders in this Continent. After the Flatland Jam, we have a Photography Session with Viki and a local rider, Pepon Olivares. We hope to keep this great moment in this part of the world. See you next time! Thanks to Cream, Flatland Peru, Area Flat, Flatland Peru, Colombia Flat!



• une coproduction Ville de cergy / longues Focales •

cd

13 • 14 • 15 juin de 14H À 00H • gratuit ba

concerts • skate • BMX • roller • street Ball DouBle-Dutch • trial • Flat • Dirt • GraFF • Danse • stanD up ba Infoline : www.100contests.fr • 01 34 33 77 55


STYLE

ARTHUR & CARCASSONNE PHOTOS MANU SANZ

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Comme beaucoup d’entre vous je voyage toute l’année sur des contests, démos ou pour des trips entre amis et ceux sur des périodes qui varient entre un à dix jours en générale. Cette fois –ci j’ai eu l’occasion d’aller , dans le cadre de mes étude , à Carcassonne pour deux mois. L’approche de ce périple était bien différente des autres fois, de part la durée et car il m’ a fallu découvrir une ville que je ne connaissait pas et sans avoir de contact sur place. Une belle aventure... As a lot of you does, I travel all year long on contest, shows or trips between friends which ususally last between 1 and 10 days. This time, I had the occasion (thanks to my studies) to go to Carcassonne for 2 months. This trip was way more different than the others because of the lenght and because I had to discover a city I didn’t know before, without any contact there. A great adventure...

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Découvrir c’est le mot qui revient le plus lors des voyages que ce soit des spots, des endroits insolites, des bars, des monuments. “Discover” is the word we use the most during trips. It can be spots, insane places, Bars, monuments.


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Rouler un nouveau spot est toujours quelque chose d’incroyable... Un mélange d’appréhension et d’excitation. Riding a new spot is always something incredible... A mix of apprehension and excitation.


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On se sent comme sur un nuage quand on apprivoise son “trésor“, mais le spot reprends vite ses droits... You feel like a cloud when you tame your “treasure”, but sometimes the spot takes fast his rights back...



FASHION

LOVING BMX BY CHRISTIAN VANHANJA

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PORTFOLIO

SERGIO LAYOS BY MANU SANZ

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REPORT

COLOMBIA STORIES

PAR RAPHAEL CHIQUET & MATTHIAS DANDOIS

Après quelques années a écumer les contests flat de la planète, nous nous sommes rendu compte que nous n’étions jamais allé en Amérique latine. Nous savions que la scène colombienne était assez active et importante, c est pourquoi nous sommes parti a l’ aventure las-bas, malgré notre entourage qui tente de nous dissuader prétextant que le pays n’est pas sure... Day 1 Apres un périple de 14 heures d’avion avec une escale a NewYork, nous arrivons à l’aeroport de Bogota. Justin est censé arriver 5 minutes apres nous, cela nous rassure, on se dit qu’ au moins on ne sera perdu, seuls dans un pays qui est censé etre un des plus dangereux au monde. Et bien, on était loin d’être seuls car il y a avait au moins 20 riders colombiens criant nos noms a la sortie de l’ aerogare. Apres 1heure d attente a prendre des photos avec les locaux et a attendre Balu qui finalement n’ arriva jamais, nous partons dormir chez Esteban et Sebastian Palencia, les deux frères organisateurs du contest. Day2 On découvre enfin Bogota, en tout cas le quartier ou l’ on réside. C est situé au sud de la ville, c’est assez populaire, les rues grouillent a base de marché improvisé au mégaphone et toutes sortes d’étalage sauvage, bref on est bien ambiancé... Le soir , nous découvront le mall (centre commercial)ou le contest va se

dérouler le lendemain. On est une douzaine a tester le sol et practiser un peu. C est assez dur de respirer au cause de l’ altitude (2000m). Au début on a assez peur car le sol est très glissant, vous savez ce genre de sol qu’ il y a dans tous les centres commerciaux du monde. Qu’à cela ne tienne, Esteban balance quelques poignée de magnesi (poudre blanche utilisé notamment en gymnastique) par terre et en dix minutes, la magie opère: le sol passe du pire au meilleur sol du monde, rapide, roulant, plat et ça ne glisse même plus. Le top!! Day3 premier jour de contest avec les qualifs, nous sommes agréablement surpris du monde présent pour assister au contest. L’ ambiance est bonne et tout le monde s’ éclate sans trop de pression. Les locaux sont très honorés de rouler avec nous. âpres une bonne heure de dédicace, photos, bisous etc.. avec le public, nous partons manger affamé. Sur le chemin, petit incident: la lunette arrière de la voiture du père d’ edward (moskito parcielo big-up) ne résiste pas aux cing vélo entasser dans le coffre( il faut dire qu’ on se déplace à parfois sept par voiture avec toujours cinq vélos dans le coffre!!!!!) Enfin on mange les plus hamburger que j’ ai jamais vu, mème chez l’ oncle Sam on en trouve pas des comme ça!! Day4 C’ est le jour des finales et ça tombe un dimanche, le mall est bien

entendu ouvert et plein de consommateurs venus en famille. Les runs se déroulent dans une ambiance de folie, peut-etre même la meilleure ambiance a ce jour pour un contest de flat!!! Il y a au moins deux milles spectateurs en permanence pendant les trois heures de competiton qui couvrent la musique pourtant assez forte a chaque fois qu’un combo est replaqué: c’ est de la folie!!! Le speaker qui ne connait rien au bmx met le feu et les battles pros transcendent la foule. Matthias , pourtant remonté a bloc laisse trainer quelques pieds, il laisse donc Justin prendre la victoire. On notera que le niveau des sud-americains est train d’ exploser: des mecs comme Jeronimo le colombien ou William le péruvien vont sûrement atteindre le niveau pro mondial d’ ici peu. Apres une journée chargé en émotion, nous décidons de fêter ça avec une vingtaine de locaux à coup de bières, tequila et nectar(sorte de goutte locale un peu crado certes mais très bon marché). Day5 On part visiter une mine de sel dans les montagnes à quelques kilometres de Bogota. Il s’ avere que c’ est une des plus grosses mines du monde, une partie est dédié au tourists l’ autre est toujours exploitée. Au fur et a mesure que nous descendons dans les entrailles de la terre, nous sommes conquis par la beauté de ce paysage lugubre parsemé de croix catholiques et de statues d’ ange. Le clou du spectacle, c’ est une énorme pièce transformé en cathédrale!!! Un énorme croix (la plus grosse


croix souterraine du monde) surplombe cet immense espace sombre. On hallucine. Le soir , retour a Bogota ou on sort dans les beaux quartiers de la ville. Petit bar sympa, bonne musique, bonne ambiance, le cousin des palencia nous présente ces amis avec qui nous nous entendons super bien. day6-10 Cafam chaine de supermarché, centre de vacances) qui est le principal sponsor de l’évènement est très content et nous invite a passer quelques jour dans l’ un de leur centre de vacance. Coooool! Apres 4 heures de bus dans la pampa(on traverse même des zones militarisés pas très rassurante!!), nous arrivons a huit riders dans un énorme village clôturé, donc sécurisé. le camp est énorme: une douzaine de piscine et de bars qui vont avec, quatre ou cinq restaurants, deux hotels de luxe, un golf, un étang, un zoo, un parc d attraction pour les minos, un karting, un discotheque, enfin bref, fat le truc.On passe quatre jours de rêves en alternant bronzette, piscine, riding, apéro et drague de gonzesse (ils ont

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eut le malheur de nous placé dans un bingalot a coté d’ une équipe de 25 pom-pom girl, j’ vous explique pas le carnage!!!!) Après ces vacance de folie, on a du mal a partir mais bogota le round1 du circuito de flatland nous attendent. day11 Le petit contest se déroule a la cool sur un pur spot, les péruviens sont resté pour l occasion ( en même temps, ils sont pas pressé de repartir pour un trip de 4 jours de bus dans les routes escarpés d’ Amérique Latine). Organisation un peu à l’ arrache, du genre le battles de finale se déroule dans le noir, pas de musique... mais bon petit moment entre rider. Le soir, nous plongeons notre desespoir une derniere fois dans l’ alcohol colombien, et oui parce qu’ après une dizaine de jours passé lasbas, et ben on y serait bien resté quelques jours, voir quelques semaines de plus. Ce pays nous a conquis et nous retiendrons: l’accueil chaleureux des riders, le contest magicflart qui fut une victoire pour le flat, le camp de vacance Cafam a Melgar, les voyages a sept par voitures + cinq vélos,

les taxis qui grillent les feux en pleine nuit en klaxonnant a 120km!!!, les hamburgers démesurés, et surtout de loin, le péchos colombien(petit 90C de rigueur, ou pas?!?) day12-15 Après une dernière nuit colombienne assez agitée, nous décollons vers New York sans avoir dormi, la tète embourbés dans des souvenirs tous plus fous les uns que les autres...Et pour finir en beauté, notre escale a durée trois jours, histoire de claqué notre pricemoney en shoesbats et en tacobell. Un petit coup de shopping qui nous remonte le moral, NY est vraiment magique. On se fait une petite session avec les locaux (Roy, Mike, etc..) sur Union square, on sort en club avec le Todd, le dude trop sympa qui nous hébergent en plein coeur de Manhattan, bref, on finit le trip en beauté... day15,5 retour paris: no comment!


After few years rocking flatland contest all over the planet, We realized that we never been to Latin America. We knew that the Colombian scene was pretty activ and important, That’s why we went to explore new landscape from a new country althought our entourage tried to stop us to go there because the country is not safe (they said)... So here is a lil diary of our awesome-fullofsurprise-andmuchmore-trip! Day 1 After a 14 hours trip by plane and a stop in NewYork, We arrive at the Bogota airport. Justin used to arrive 5 min after us it reassures us, we won’t be lost, in a country which is “the most dangerous country in the world”... Well We were far to be alone, At least 20 colombian riders were waiting for us at the exit of the airport screaming our names... Welcome to Colombia!! After 1 hour taking pix with locals, waiting for Balu (who eventually never come), we go to rest at Palencia’s brother house, the event organisators. Once arrive there, we check Sebastian bedroom. Oh My god, there is a flatland shop inside the room! A lot of parts, arranged in a small room... It’s actually the “Tienda Flatland”, the only one bmx flatland shop in Colombia. We are glad to see that those

2 guys manage to organise bmx in their country... Congrats. Day 2 We finally discover Bogota, actually the hood where we stay. It’s located at the south of the city, Its quite popular, Streets are full of small market made with megaphone and all sort of wild booth, Well... here we are Bogota city! In the evening, We discover the mall where the contest is going to take place the following week end. We are a dozen testing the floor and practise a bit. At the beginning we are pretty affraid because of the floor (You know the typical mall floor, really slippery), No problem! Esteban throws some white powder (No way it’s cocain, It’s actually magnesy, You know they use that for gymastic) on the ground. 10 min after, It’s like magic, The ground goes from the worst to the best: Fast, rolling, flat and not slippery anymore: The TOP! Day 3 First contest day with qualification. We are agreeably surprised by the crowd here to check out the contest. Really good athmosphere, everybody have fun without

too much pressure? Locals are really honored to ride with us. After a whole hour of autograph, pictures and kiss with the crowd, We are starving, we go to eat. On the way to go, Small incident, The back window of Edward’s father (Moskito Parcielo Big up) Doesn’t resist to the pressure of 5 bikes in the trunk and Explodes!! (We always are at least 7 people and 5 bike in small cars!!!) Finally we eat the biggest hamburgers I have ever seen. Even at Uncle Sam’s, No way you can find some like this! Day 4 It’s Final time! and it’s a Sunday. Ofcourse the mall is open and a load of consumers are here with their family. Runs take place in a Crazy Atmosphere. It’s just HUGE! Maybe the best vibes ever for a flatland contest!! At least 2000 people permanently during 3 hours of contest. You can’t even hear the loud music everytime a combo is pulled: Its craziness. BAAAHHHHHH! The speaker (who doesn’t know a word of BMX)and pros battles put the crowd on fire, the mall is going to fall down! Matthias is at his top but let some foot on the ground while justin Pulls everysingle tricks. We note the level of few south


american rider is exploding: Guys like Jeronimo (the columbian) and William (The chilian) will reach the best pro level in the world soon. After a day full of emotion, We decide to celebrate this with beer, tequila and Nectar (A really nasty local liquor, but that cheap!) Day 5 Tourist day! We go to visit a salt mine lost in Columbian mountains few kilometers away from Columbia. It’s acyually one of the biggest mine in the world. One part dedicated for tourist, the other still in activities. progressively we go to the center of the earth. we are conquered by the beauty of this dark place full of catholic cross and angel statues. The end of the show: A HUGE room, transformed in cathedral!! A enormous cross (the biggest cross underground) overhang this Huge space. It’s unreal. In the evening back to Bogota where we go out in the rich part of the city. Small bar, Good music, good athmosphere, Palencia’s cousin introcduce us to his friends with whom we had a lot of fun! really nice people. Day 6 to 10 Cafam a big supermarket industry and a holiday center) which is the main sponsor

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of the event is really happy of the contest and decide to invite us few days in one of their vacational center COOOOOL!! After 4 hours of bus in the Pampa (we even crossed militarised area not really safe!!!). We arrive in a Huge enclosed village (which mean safe). We are 8 riders. The camp is just FAT: A dozen of different pool and bars, 4 or 5 F**** cheap restaurant, slides, 2 luxuous hotel one golf, a zoo, a lake, a park for kidz, a discotech, Well, everything you need to have fun. We have for DREAM days between sunbathing, riding, swimming pooling, drinking and trying to make it with chicks. Why the fuck they decided to put us in the bungalow next door with 25 cheerlader... WHY? I can’t tell you.. After those crazy holidays, we had hard time to leave to Bogota but another contest is waiting for us: round 1 of circuito de flatland... Day 11 The small contest takes place on a rad spot. Peruvians are here for the occasion (Well, they are not ready for another 4 days trip in the jungle). Wild organisation (Pro final battle in te middle of the night without light, no music... but a really good moment between riders. In the evening we put our sadness in the columbian alcohol... yes because after A dozen days spent there, we would have stay more

days, more week... I mean, More! This country conquered us! Seen in Columbia: The super dope greeting from riders, The contest magicaflart who was a victory for flatland (another one), The vacational center in Melgar, Travels with 7 riders and 5 bikes by bikes, Taxis which burn ALL redlight at night hooting at 120 km/h in the middle of Bogota, Huge Hamburgers, and by far, THE columbian tits (Small 90C is the MINIMUM!) Day 12-15 After a last wild columbian night, we take off to new york without have been sleeping, the head full of memories... To finish the trip, our transit in new York lasted 3 days just the time to fuck our pricemoney up buying shoes and Tacobell’s. really good shopping session, but really good riding session aswell with New York City locals (Roy, Mike...) on union Square. We went out With Todd, the really nice dude who take care of us in the middle of Manhattan. Well, we have a really nice trip end. Day 15,5 Back to Paris, Fuck that... No comment.



TEST

CASQUE AUDIO La musique fait parri du riding. Le casque audio est donc devenu indispensable pour toute bonne session. Voici un échantillon de ce qu’on trouve dans le marché avec un test rigoureux. Casque Skull Candy (vert noir) -points forts: très bonne tenue sur la tète, anti-bruit, câble court avec rallonge, prise compatible iphone(fine) design flashy, son de très bonne qualité dans les basses. -points faibles: la petite télécommande sur le fil(parfois le son se baisse tout seul en ridant), peut être un peu trop voyant, l’arceaux ne permet pas d accrocher un ipod shuffle. Casque Skull candy ( jaune et vert) points forts: a peu de choses près, les même que le premier points faibles: un peu moins confortable que le premier car les oreilles sont un petit peu plus compressées. Casque Mix-Style (blanc, Japon) points forts: gros, original et tres voyant, pas cher points faibles: qualité sonore, la tenue sur la tète( il a dégagé au bout d’ un megaspin)

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PAR RAPH CHIQUET, PHOTO VANHANJA

Casque Koss Porta Pro I Argent points forts: la qualité sonore qui fait sa réputation depuis près de 10 ans, pratique: on peu le plier aisément (ainsi, il ne prend pas de place et le fil ne s’ emmêle pas) très bonne tenue même en forçant sur le spinning. points faible: design un peu dépassé, câble long Casque Audio-Technica (camouflage, Japon) ATH55 points forts: le camouflage, câble court: on peut le coupler a l ipod shuffle qui peut s’accrocher sur l’ arceau, très pratique car on ne sent rien en roulant, pas de fil qui traîne. points faible: le cuir est vite inconfortable (âpres deux heures de riding, les oreilles chauffent), ne tient pas très bien en place, qualité sonore pas terrible. Casque Wesc Oboe points forts: sans doute le plus fashion de tous, très confortable, disponible de toutes les couleurs ou presque. bon rapport qualité/prix. câble court avec rallonge, adaptable évidemment a l iphone, points faibles: la tenue de tète ( facilement résolu à l’aide d’ un lacet transformé pour l’ occasion en bandeau)

Casque Panasonic RPHT227 points forts: qualité sonore, cuir confortable, sobre points faibles: dégage de la tète en 180 bunny, câble de 5 m de long(ou presque) Casque Bose Triport ou Circum points forts: c’ est le plus anti-bruit, c’ est de loin le plus confortable, c ‘est celui qui tient le mieux sur la tête c’ est aussi le plus cher.... on aime aussi sa qualité sonore qui n’ a rien a envier au koss. points faibles: le prix quand on roule avec et qu’ on risque de le défoncer à chaque enchaînement, le fil un peu long. Résultat : classement riding: 1er: Bose, 2 koss, 3 skull vert, 4 wesc, 5 Audio technica, 6 skull jaune, 7 panasonic, 8 mix style classement qualité sonore: 1 bose, 2 exaequo koss/ wesc, 4 skull vert, 5 skull jaune, 6 panasonic, 7 Adio-Technica, 8 mix style Le Bose remporte donc haut la main ce match.



SPOT

MARSEILLE BOWL PAR CHLOÉ SANTERIELLO

Marseille est une ville magique. C’est un endroit paradisiaque, un petit coin reculé de tout où il fait toujours beau et chaud, où le pastis coule a flot à n’importe quelle heure. Les filles sont toutes belles et célibataires et on ne bosse jamais. On passe notre temps à la mer ! Et puis quand on ne fait pas ça, on va dans un endroit connu de tous, une légende de béton : le bowl. Le célèbre bowl de Marseille. Ce petit bijou existe depuis le 13 juillet 1991, et on doit ça à un certain monsieur Jean Pierre Collinet. Il a fait construire le bowl en 6 mois et dès le départ a imposé son projet comme étant un lieu de pur riding accessible à tous. Il a créé le bowl en s’inspirant d’une coque de bateau. Il voulait des vagues, qui ne finissent jamais et qui pourraient faire rêver tout le monde y compris les débutants. Pari risqué mais réussi, le bowl de Marseille est devenu incontournable, une sorte de pèlerinage dans le pays du soleil permanent et de la pétanque. Mais qui sont ces petits veinards qui ont le bowl sous les

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yeux toute l’année ? Parce que le bowl c’est avant tout une grande famille, des potes du coin qui se retrouvent tout les jours pour profiter de ces courbes aux limites de la perfection. J’ai rencontré plein de types sur place, et j’ai dégoté trois mecs qui n’ont pas forcément l’allure des riders de magazines que nous connaissons. Ils sont pourtant ici tout les jours à vivre leur passion, trois types vraiment sympa et accessibles qui ont accepté de répondre à mes questions sans prise de tête, juste pour le fun et pour le plaisir de rouler devant mon objectif. Parce que le bmx ce n’est pas que la course aux sponsors et aux premières places. Parce qu’à Marseille les riders, même s’ils boivent beaucoup de pastis, sont toujours partant pour une bonne session au soleil, loin de la pression, dans leur petit coin envié de tous ! Merci à eux pour leur sympathie, et un message spécial pour Justin qui s’est fracassé le coude à Auron et n’a pas pu rouler ce jour là. Rétablis toi bien.

Marseille is a magic city. It’ a paradisiac place, in the middle of nowhere, where the sun shine all year long, where you drink a lot of Pastis whenever you want. All the girl are beautifull and single and you never have to work, you spend your time at the beach. And when you are not doing this you go to the most famous concrete place in Marseille: The bowl. The famous bowl of marseille. This small jew exists since 13th july 1991, thanks to Jean Pierre Collinet. He did the bowl in 6 months and since the beginning, He imposed his project as a place of pur riding. He created the bowl while being inspired by a hull of boat. He wanted waves, Never ended, making even the beginners dream. Tricky bet, but succesful, the Bowl of Marseille became one of the most enjoyable riding place in the world. But who are those lucky boys who have the bowl under teir eyes every day all day long? Because the bowl is a big family, Friends from the hood who meet each other in this awesome place to enjoy a good session of riding. I met a lot of guy at this place, I found 3 dude who doesn’t have the typical rider “look” from magazines but still, they ride their everyday and they live their passion. 3 guys really sweet and accessible who accepted to answer few of my questions. Just for the fun and the pleasure to ride in front of my lens. Because Bmx is not a sponsor/first place race... Because in Marseille, even if riders drink a lot of Pastis, are always ready to ride a good sunny session, far from pressure, in their small corner of paradize. Thanks to them for their simpathy, and special thanks to Justin who broke his elbow in Auron and couldn’t ride the bowl this day. Get healthy soon!!


3 MINI ITW : présentations: Alexi Ladisse, 19 ans de conneries. depuis combien de temps est ce que tu rides? 2 ans, 2 piges de chutes. derniers tricks rentrés au bowl de Marseille? backflip turndown et air invert. les riders que tu admires? josh striker, adam baker. les avantages du bowl de Marseille? Les hip tu peux prendre des hauteurs de folie. trois mots pour décrire le riding à Marseille? Arrêtez de chiller, de draguer et ridez. le mot de la fin? Hé ronge !

Présentations: Martin Bozon, 16 ans, vis à Marseille. Puis voila c’est déjà bien. depuis combien de temps est ce que tu rides? ça doit faire 2 ans. derniers tricks rentrés au bowl de Marseille? Motox one foot, 180 lookback, disaster to foot jam. les riders que tu admires? Aaron ross, chase dehart, tom white, jared chilko. les avantages du bowl de Marseille? J’en vois plein, alors pour commencer c’est près de chez moi, c’est grand, il y a toujours de nouvelles lignes à faire, c’est près de la mer et y a toujours du monde pour rouler. trois mots pour décrire le riding à Marseille? De la bombe! le mot de la fin? Bien ronger c’est le début du bonheur! Heu... voila je crois que c’est tout.

présentations: Je m’appelle Thomas Py, j’ai 14 ans, je vis à Marseille à 30 minutes du bowl à vélo. Je suis en classe de troisième mais je vais néanmoins faire de longues études car j’ai la ferme intention de devenir un grand homme très riche. depuis combien de temps est ce que tu rides? Je roule depuis 4 ans, ouais... Et depuis toujours à ce bon vieux bowl. derniers tricks rentrés au bowl de Marseille? Si ma mémoire est bonne je crois que c’était de vrais air bus. les riders que tu admires? En France il y a Luc Legrand et Kevin Guerdner qui ont un très chouette style. Sinon à l’étranger il y a Sergio Layos bien sûr, Dominic trovato, Ashley Charles, Zac Costa... Y’en a vraiment un paquet que j’admire, ça varie selon le moment et l’humeur. les avantages du bowl de Marseille? Il y a cette fameuse

infinité de lignes qui caractérise l’endroit. Sinon il y a de place pour que tout le monde puisse se faire plaisir à n’importe quelle heure pratiquement, et ça c’est fun. Il faut juste savoir être patient à certaines heures. Il y a aussi l’éclairage qui est bien pratique pour des sessions nocturnes pour ne citer que les meilleurs. Ceci dit, comme partout il y a des inconvénients. trois mots pour décrire le riding à Marseille? Oh, pas évident, je dirais Varié, Tech, Brakeless. Mais bon chacun a son style quand même, il y en aurait bien plus long à dire. le mot de la fin? J’aimerais juste remercier Steeve et John de Nike parce que j’y tiens. Pour en revenir au mot de la fin, je ne sais pas trop, tout le monde le sait que ce bowl est éternel et irremplaçable, il a encore de belles années devant lui.



RIDE4NORTH CONTEST C’est le Nooord!!! Premier grosse compétition sur le site du skatepark de lille, peu d’extérieur on fait le déplacement mis a part notre nordiste d’adoption j’ai nommé Arthur Dietricht et nos amis belges la Grosse majorité des rideurs sont du coin...ça fait plaisir de voir la scène nordiste réunie... Dunkerque, Calais, Lille, St amand, Cambrai present à l’appel! Nous avons un Jury de choix composé de Greg Herbecq, Yann Collignon et de Renaud “Bmxgrocery.com” chakal la journée se déroule tranquillement avec un bowl contest Arthur casse le bowl à coup d’invert et de no hand condor, Seb declerq tout fraichement repeind “XL ant” rentre un wall tap stratosphérique et un fufanu sympathique tandis que Mangoose taquine les aérials et les whips avec variantes... on enchaine ensuite avec le contest sur la table de picnic whip, barspin et manual 180 dessus sont de routines à noter le passage en whip au dessus de Mangoose et l’énorme 360 du petit julien

(14ans) au dessus de la table...respect bonhomme! on termine sur le rail avec la belle performance de Damien “Rotulos” Lejarle en remonté de rail to barspin Le contest dans le park sera remporté par arthur et seb declercq ex-eaquo du fait de leur utilisation différente du park et de leurs lignes folles...360 double whip pour arthur vraiment super propre et transfert whip de Seb courbe a courbe énorme...mangoose lui n’aura pas de chance (3 crevaison, un pneu et un blackout lumière du park en finale) pas de classement pour lui...Tibo lui nous rentreras des flairs et des flips tandis que Mike lefebvre utilise tout le park de manière propre et stylé! Petit Bémol...la journée à été vraiment super longue...!en espérant que la prochaine édition se fera avec plus de rideur venu d’ailleurs! Merci aux organisateurs pour l’ambiance et pour le boulot qu’ils ont réalisés...c’était la première édition du Ride4north Contest... à l’année prochaine! Julien Massé

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ELUSION IN LONDON

On the 6th of April the london scene had the chance to witness the preview of the Elusion Film. The event was organised by Jason Forde at the Carhartt store based in central London and it was a real success. Many people turned out for this non-narrative experimental documentary. Produced, directed and edited by Tex Thayer, meant as a historical document for future generations, this film shows flatland as flatlanders see it. From the non-flatlander to the pro riders everybodies eyes were fixed on the screen to look at a great piece of Flatland riding featuring riders from the USA as Terry Adams, Jesse Puente, Day Smith, Aaron Frost, Pete Brandt and the list goes on and on..... Jason did a great job by introducing flatland riding to everyone interested to see it. The presence of James White, Phil Dolan, Effraim Catlow and the Green Mile locals was another awsome touch. Elusion was the main event of this evening dedicated to Flatland. The first movie that was shown was actually a little treat sent on time to Jason by Colin Smith who came all the way to the Green Mile Jam last year to record some footage of this incredible event regrouping the new London Flatland scene, this was another great movie showing the ambition and dedication towards Flatland BMX. Expect another one of those Jams very soon. More info on: www.myspace.com/thegreenmilebmx Sending you some Peace from London Town. Marie Meuret

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KOXX DAYS Les 29 et 30 mars derniers ont eu lieu les koxx days à buthiers en région Parisienne. Etant pour ma part à ma deuxième participation cet événement devient une date incontournable de mon calendrier et me séduit par la transversalité de ses disciplines . En effet koxx , leader du marché mondial en vtt trial s est lancé le challenge d être présents dans d innombrables disciplines d horizons bien distincts . Cet événement est donc le parfait moyen à koxx de présenter sa large gamme et d ainsi réunir tous ces pratiquants et passionnés. Aux commandes de cet événement, serge froissard qui a su une nouvelle fois allier compétitions et shows sans oublier bien sur l aspect festif !!! Tout au long du week end des shows bmx flat et dirt ont rythmé les journées . tandis qu en flat nous retrouvions le team a bad thing quasi au complet ; en dirt , pour donner du renfort au team , pascal guerard et jeremy muller avaient fait le déplacement . Le team 24 bicycle était là aussi avec une belle tentative de flip 360 par l un d entre eux ... Que dire si ce n est que cet événement est une réussite et que nous ne pouvons que saluer l énergie mise en œuvre par toute l équipe koxx pour offrir un week end de qualité au public , riders et adeptes de la marques . Un grand merci à sergio , dominique hermance , l équipe koxx au complet , les riders de toutes les disciplines mais aussi tous les bénévoles et le public pour avoir fait le déplacement . A l année prochaine bien entendu !!! par Patoche, photo VanHanja

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Eastpak presente le King of Ground Round 1 Yokohama, connu comme le plus gros port du Japon fut le lieu du King of Ground Round 1. Le spot est situé juste au dessus de la gare de Minato-Mirai dans le plus gros centre commercial de Yokohama: Queen’s square. 147 inscrits, et 10 fois plus de spectateurs qui entouraient l’aire de practise. Ce qui était cool fut les nombreux Kids assis en premiere ligne qui poussaient les riders. Dans la classe expert, Les premiers du classement de l’année précedentes sont montés en classe pro, Donc ce sont 3 jeune, petit nouveau, qui se sont emparés des 3 premieres places. 2eme place pour Takahiro “Ike” Ikeda, 17 ans est un petit nouveau qui tire profit des spinning tricks: Rolling Lawnower to jump au dessus du cadre to réatterissage sur les pédales est l’une des bases de sa routine, et Ike l’a constamment mis pendant son run. Eastpak presents KOG Round 1 Yokohama, known as the biggest port in Japan was the venue of 2008 King of Ground Round1. The venue is located just above Minato-mirai train station in the biggest shopping mall in Yokohama, Queen’s Square. 147 riders showed up for the contest and many spectators surrounded the contest area. What was really nice was many kids who were sitting in the front row cheered the riders on. In Expert class, top rankers of the previous year have already stepped up to the Pro class, so young, new comers appeared in the top 3 this time. 2nd place, Takahiro “Ike” Ikeda, 17 years old, is a new up-comer taking advantage of spinning tricks. Rolling lawnmower to step over to the other side of pedal is one of his appealing routines and Ike constantly pulled it during his run. Another rider, Yosuke Sakuma, 32 years old veteran ex Pro rider, who stayed away from the contest scene for over a year because of serious injury on his leg, was finally back. Speedy rear tricks to decade and touching the ground with his hand was sheer proof that he was back in shape. Yosuke succeeded to make his come back special with a victory and a ticket to the Pro class. In Pro class, Akira Okamura qualified and showed many odd tricks with his street riding set-up. Bar-ride hang-5, tail-whip decade were stunning, but not consistency to beat Justin Miller’s precise routines. The Pro final ended up in the battle between two overseas riders, Sam Fokes and Justin Miller. Sam showed no handed backwards whiplash and a long fluent routine. Justin looked confident and was very consistent at any of the hard tricks in his arsenal. The result of the final was carried over to the commendation ceremony. The director of KOG, Takashi Ito, picked up a piece of paper that the judges wrote their result on. Taking it out from a sealed box one by one, and announced the name on it. During the announcement, Sam seemed so nervous every time Justin’s name was called. At the last 2 votes, As soon as Sam’s name was called as a winner, his friends in Japan threw him in the air for cerebration. Next stop is at Komatsu on July 20th, hometown of co-founder of King of Ground, York Uno. The venue is a theater, so a totally new look of KOG is expected. Stay tuned for the next report! Peace! by Yasuyuki “Green-G” Takeo

KING OF GROUND

Autre rider, Yosuke Sakuma, 32 ans, veteran et expro rider, qui est resté un an en dehors de la scene des contest due a une sale blessure a la jambe est finalement de retour. Des tricks a fond sur la roue arrière to decade en touchant le sol avec sa main en reatterissant, fut la preuve qu’il est de retour en grande forme. Yosuke réussi son come back en s’offrant la première place et un billet pour la classe pro. En pro, Akira se qualifia en montrant des tricks de taré avec son style bien typé street: Barride hang 5, Tailwhip decade sont vraiment des tricks dingue, mais pas assez consistant pour battre la routine réglé comme une horloge suisse de Justin Miller. La final pro se termina avec la battle de deux riders outre-mer que j’ai nommé justin miller et sammy foaks. Sam rentra no hand backward wiplash et sa routine bien fluide, Justin avait l’air con-

fiant et consistant avec tous les tricks de son arsenal. Les résultats de la finale furent donnés lors de la cérémonie des récompense. Le directeur du KOG, Takashi Ito, pris la feuille des juges avec les noms du vainqueur, la découpa et la mis dans une boite fermé. Il les enleva un à un de la boite en annoncant a chaque fois le nom du rider inscrit dessus. A chaque fois que le mot “Justin Miller” était prononcé, Sam samblait hyper nerveux. Mais à la fin du vote, lorsqu’il fut désigné comme vainqueur du KOG, son ami japonais l’envoya dans les airs pour fêter sa victoire. Prochaine arrêt a Komatsu, le 20 juillet, La ville natale de l’un des co-organisateur du KOG, York Uno. Le lieu est un théatre, donc nouveau look pour le KOG. restez connectez pour le prochain reportage! Peace!


DJ KISS

DJ K.I.S.S est une irrésistible blonde de 25 ans (d’origine Ch’ti !) à suivre de très près, car attention, derrière les platines, Christina se donne à 10.000% pour l’électro (toute l’électro) et assure une vibe “vénère” mais mélodieuse. Dans le Nord, la techno et la house sont “couramment playlistées” et il n’est pas étonnant que Chris se soit essayée au synthé à cinq ans. Dès ses premières sorties en boîte, elle se rend compte qu’elle connaît tous les titres joués par les DJ’s et se sent donc à même de s’y mettre. Déterminée et besogneuse, la voilà de l’autre côté des platines, les cabines DJ des clubs les plus prestigieux s’offrant rapidement à elle : Flèche d’Or, Rex, Paris Paris et feu le Pulp à Paname, sans oublier des sets d’anthologie à Amsterdam ou Londres. Marquée par Björk, Josh Wink, les Beastie Boys, Chemical Brothers, Prodigy et autre Biosphère, Christina chavire également pour “la folk, des sons 60’s, les premiers sons électro psychédéliques teintés de rock, trippant...”. Sa vie est actuellement rythmée par Björk (le remix des Simian Mobile Disco), HiJack (“Possessed”) ou encore George Pringle, les Baseball Furies et Dolby Anol étant quant à eux à l’honneur dans ses mixs. Tentée par des sets outdoor, Christina a joué lors du denier FISE : “C’était vraiment puissant de participer à l’ambiance générale du show. Il y a un véritable échange, le contexte est agréable, un bon mix entre festival et compétition”, nous raconte-t-elle, à peine remontée de Montpellier. Le mix en contest semble s’apparenter pour K.I.S.S. à un véritable soutien envers les riders : “J’espère être une sorte de coup de pouce “ondulaire” qui les aide à dépasser leurs limites”... www.myspace.com/kissconnexion par PH Camy, photos Johann Selles

ANIMAL Seat post Prix : 33€

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ANIMAL Edwin Grips Prix : 11€

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STYLE

WILLY BELJIO PHOTO RIDING MANU SANZ PHOTOS STUDIO GUILLAUME LANDRY

WILLY MON POTE Bad boy en apparence Willy n’en est pa moins un mec cool, amitié et complicité définissent notre relation. Une amitié que nous avons lié par des goûts et des passions communes comme la musique, la danse, le BMX... Pédagogue de part son métier (coach sportif ), il me donne les bases du BMX et m’aide à affronter mes peurs des chutes, il reste l’un de mes principaux mentor. Bon danseur il aime bouger son corps sur des musiques Hip Hop, Saoul, Funk..., nostalgique des années 80, 90 il est fidèle au soirées GROOVE DELUXE dans lesquelles on se retrouve une fois par mois avec John Petit, Armen, et d’autres encore... et bien sur Nico (Magasin la Crèmerie) avec qui il a dernierement noué une amitié au delà de leur passion commune le BMX. Semmingly BadBoy, Willy is none the less a cool dude, Friendship and complicity define our relation. A friendship that we have bound by common passions as music, dance, Bmx... Pedagogue because of his Job (Sport Coach), He give me Bmx basics and help me to face my fear from bails, he his one of my main mentor. Good dancor, he loves move his body on Hip-Hop, Soul, Funk music... Nostalgic from the 80’s 90’s, he is faithful to GROOVE DELUXE party in which we meet each other one a month with John Petit, Armen, and many more... of course Nico (La crémerie shop) with who he bend a friendship over their common passion: BMX. Punky Jack

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REPORT

DIRTY VEGAS PAR ROMUALD NOIROT PHOTOS ALEX DROPSY & ROMUALD NOIROT

Bim, mail du Ricardo Laguna qui tombe fin de matinée, Markus et Alex sont à coté de moi. Oh les gas, ça vous branche Vegas dans 3 semaines? Tout le monde a l aire OK, reste plus qu a trouver les tunes pour les billets d avion et le trip, et hope, tout le monde decolle... Petit mail coup de file a VANS pour alex et hope billet en poche, pareil pour moi. Markus s’est un peut fait planter, donc pas moyen de venir pour lui... Nous decollons alex et moi meme triste car sans markus, mais content car on va retrouver notre petit Max deedee ramons qui est residant a Los angeless pour quelques mois afain d y etudier la langue anglosaxon, enfin etudier...quant il ratte pas les cours. Apres quelques heures de vols, Max ramons nous acceuil avec son petit pick-up qui est assez dingue, peinture flaming au pinceau, jantes acier, la classe. On passe nos 2 premieres journée a chilelr un peut, ballader autour de L.A dont une journée surf a huntigton beach pour se reveiller du decallage. Quelques coups de files plus tard tout se goupille bien et on se retrouve au BRICK trail.Champ de bosses assez mithyque ou on peut voir pas mal de videos ou heath pinter, biz, Dave Dillaward, et Bohan dechires un peut le trail. Le trail est vide, just Heath est en train de reffaire quelques trucs car il n avait pas retouché au trail depuis la St patrick’ jam quelques semaine auparavant. Max qui avait deja roulé ici pendant la Jam nous fait visiter un peut, on enfile les genouilleres et s attend a dechirer du jean. Il y a 4 sections différentes qui reviennent toute au même endroit, tout est en décente avec des parties vraiment teck, en contrebas, c’est des éjecte qui ressemble a des quarter de rampe, smooth et bien haut , puis des saut plus pépère moins tech qu on utilisera pour s échauffer en se faisant peur quand même... Une section attire tout particulierement notre attention, c’est pas celle ou il y a les bricks, c’est une succetion a enrouler de 5 domes, puis 2 saut qui plongent dans une putain de recep qui te dirige

directement sur un eject assez enorme qui te fait plonger dans une autre encore plus grosse que celle d avant.Alex s’y amusera a faire du tobogant, moi je me contenterai de racrocher du pedalier sur celle d apres et donc de ce fait, passer directement pas l avant, premiere session finie, les jeans sont plissés mais pas dechirrés, les lacet de shoes sont bien chiqués quand meme... Heath nous propose gentiment de squatter chez lui mais on reffuse l invit pour eviter des faire trop a la francaise, on choppe donc un petit Motel6 a Riverside et ca nous permet d’ aller a la session du matin chez Nasty a quelques kilometres de la. Adam Aloise nous choppe sur un parking, quelques minutes de routes plus tard on arrive dans une proprietée en plein milieu d un endroit asser pomé entre quelques colines et champs de terre bien sec, un endroit plus que calme. Il y a deja quelques riders plus ou moins connu, mais le fait qu il y ai le contest quelques jours plus tard fait qu on est que 5 ou 6 a rouler, parfait, car essayer un trail qu on connais pas met un peut de pression... Parltrow est la mais ne roule pas car il est bléssé au cotes, un autre gas super cool surnomé BO est en train de creuser, Adam aloise roule donc avec nous, on voit qu il connaît ien le spot, enchaine des gros wip au hipe, suivi de truck to turn down pour nous regaler les yeux,Fernando d argentine roule vraiment fort aussi, des fronts, flip x-up, no foot seat grab bus, Max ballance quelques flip et son velo, alex nous regale de beau 3.6 X-up et voilà, le vent commence a se lever donc la session s arrete. Petit repas, chilling puis on retrouve Heath, bohan, Robi morales, Dave dilaward, chase hawk au Brick trail, on roule vraiment pepere, alex shoot un peut et on assiste a un show de ouff, des hauteures de dingue du Bohan et hawk, des 3.6 look back poussé a l extrem , une amplitude de foux furieux, trop beau a voir rouler. Mais bon, je vous cache pas que de rouler en petit comité la bas met un bon coup de pression, les types vont 2 fois plus haut que nous, La nuit arrivé, on retourne donc dans notre motel favorit pour passer une nuit de plus.

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Le lendemain matin on prevois de rouler chez Nasty et de tracer direct apres a Vegas pour pouvoir practice un peut pour le contest, amsi bon la session du matin etait trop bonne, 4 a rouler, avec Bo, on roule dans la 2 eme section du trail, de onnes petit double, des virages de dingue puis ca rejoint la section dirt vers la moitiée ou nous emmene vers un long speed jump fraichement construit avec notre aide sur une bosse de dirt qui n etait pas fini, amis qui je pense va vraiment envoyer la poudre... On se fait vraiment plaisir a rouler les sections sans faire de tricks, les bosses sont pas tres dure a passer, amis nous envois vraiment haut.Les receps sont super dure, un melange de sable et terre, mais qui seche sous un cagnard de dingue, je crois qu il connaissent pas la pluie la bas, on craaaam. On se decide a partir, on demonte les bettes et file direction Las Vegas, certe un peut tard, ce qui fait qu avec les embouteillages, on arrive un poile tard pour les practices, il viennent just de finir...merd...en meme temp, on est habitué. Ricardo nous dit qu il y a petu etre moyen de rouler un peut plus tard apres qu il ai reffait les jumps, on monte donc nos bettes et enfile les protechs, mais on se rend compte que ca va etre mort, on decide de repartir demonter nos velos pour se diriger vers notre chaine d hotel favorite qui est toujours le Motel6, celui de vegas est certainement le moins chere des US, mais bon, vu qu on ets chanceux, on tombe la bas le jour ou c’est un week end special et on paye donc le double pour une chambre...la classe...ca fait chier un peut et ruine notre budget clope car on est partit light en tunes quand meme...mais bon, si faut sautter un repas pour pouvoir se payer une cartouche de 100’s, on se privera, c’est tout. Le lendemain, donc le jour du contest, on est prêt pour practice, on a nos bracelet qui nous on couté 1OO dollars d inscription, aille...le soleil est bien present, meme plus que present, il risque d y avoir de la nuque rouge cette aprem, pneu gonflé, guidon plus ou moins serré, et hope, on

s elance, les bosses sont assez facile a passer, 2 doubles qui se suive de taille pepere, virage puis bosse courte en pro, avant derniere avec un rolling apres la recep pour choper plus de speed et derniere de petite taille avec sable dans la recep pour se ballancer. On practice un poile, fait le tour du site, vitte fait, car ce contest est pendant un week end concert, demo de catche, et d autres activitée cheulou, concert de pennywise apres le contest mais on ne restera pas longtemp car avec nos coup de soleil de la journée, ba le froid du desert nous a fait fuir, ah les touristes je vous jures. Si non, comme ca vitte fait , le conteste tait sympa, de bons riders avaient fait le deplacement, de la bonne machine a tricks, du 3 wip sur la premiere, du bus to wip, du bus to cancan no foot des 2 cotés, ca m a bien fait plaisir, du 3.6 downside wip to wip, mais pas replaqué, du 2wip et flip wip a tout va en section, Fernando Sabat, TJ Elis, adam aloise manque de chance pendant le contest et ratte pas mal de passages, James fosters rentre tout a tous els coups, c’est assez dingue, Dennis Enarson gagne le contest a lui, bravo.Riacardo a tenté double flip mais sans succes,Parltrow roule toujours pas a cause d une blessure , Cam wite enchaine les tricks proprement, alex dropsy from France yeahhhhh premier passage jusqu au bout, pour le 2 eme et 3 eme il a decidé de s arreté entre la premiere et la 2 eme double pour eviter de revenir a pied du bout de la piste de dirt, enfin, je dis ca.mais le principal, c’est qeu les lacets tiennent toujours. Moi, j essaye de finir mes passages, je chille, Max se manque pas mal, ballance 2 ou 3 combos dont il a le secret, remise des prix, je comprend pas on a pas été appelé ? peut etre parcequ on a mal roulé tout simplement, ouai, ca doit etre ca, petit bout de concert et hope , velo demonté dans la caisse et direction retour sur LA pour la nuit, on arrivé assez tard, ou tot, comme vous voullez, petit repas et direction le trail de mike saverda, Bo a gentiment fait le deplacement pour metre une session avec nous.

On reffait quelques ejects et receps et craak, le trail ets prêt a etre dechiré. A non, il ets prêt a ME dechiré. Apres quelques passage, je crois que j ai trop pris confiance et un trop long en hip sur une bosse qui n ets pas un hipe en one foot me fera goutter le sol, egratignure a la geule, chicos qui on bougés un peut et voilà, session fini pour moi, alex essaye de battre le record de garry young au tour de trail, car le champ de bosse est pleins de virage, bosses qui se croisent entre elle et donc pour ceux qui on de bons poumons, il y a moyen d enchainer la section sans s arreter.Garry a 2 tours a son actife, alex en a fait 1 et demi je crois, ce qui ets deja plus que bien, respect. Ca fait chier de partir car le trail est vraiment fumant de chez fumant, trop bien fait, tech l endroit ets trop beau sous les palmiers, du bon quoi. Un peut de footage, quelques clichés puis etour chez deedee pour la nuit puis rangement des sacs car on trace dans la vion dans l aprem, on en profite pour faire un peut de shopping vu que le dollars est bas, plus 50 pourcent de remise, je dis oui moi, merci American apparel. Petit passage a l observatoir de Los angeles pour bien confirmer que niveau polution, on ets large encore en France, il on vraiment de l avance ici, il sont fort ses riccains, puis direction l aeroport. Un de mes trip US court ou j ai le plus roulé, 3 trails differents conpletement dingue plus les bosses du contest, petite soirées pepere, vomit, machines a sous, clopes, et fast food, on etaient en place, vous inquiétez pas . La bisette à vous et profitez bien. Mille merci a Vans pour le soutien, wakang, arnaud JG, A jauzion, tous les gas des trails ou on a ete accueuilli super gentilment, heath pinter, Adam aloise, BO, le pick-up a Deedee, nig up au collocs de Max aussi pour nous avoir laissé squatté quelques nuits et voilà. See ya dudes.


It’s the end of the morning, I just got an email from Ricardo Laguna, Markus and Alex are just beside me. Hey guys, Are you ready to go to Vegas in 3 weeks? Everybody seems okay. We just need to find money to buy planes ticket and Hop, everybody take off. One mail to VANS for Alex, Ticket in da Pocket, Same for me, Ticket in da pocket!. Markus didn’t have our chance... No LAs Vegas for him... Alex and I take off, Sad without Markus, But happy to meet Max Deedee Ramons who his in L.A for few months to study the Shakespeare Language, study when he doesn’t screw his lessons up... After few hours flying, Max Ramons welcome us at the airport with his crazy pick up: Flaming painting work hand made, iron wheels... Class!!! We spend our first 2 days chilling a bit, walking across L.A and one day surfing in Hungtington beach to get away from jetlag. Few phone calls later everything is getting ready and we got at the BRICK trail: Mythic trail where we can see a bunch of video where Heath Pinter, Biz, Dave Dilleward and Bohan rock it up. The trail is empty, just Heath is trying to get the trail ready because he didn’t touch it since St’ Partick jam which took place few weeks before. Max Who already rode there during the jam show us the trail. We put the pad on and expect to Crack our jeans! There we go: 4 different sections which join themselves in one point. Everything is downhill, really tech parts, and few big jumps looking like

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fun box, really high, and small jump aswell that we used to warm up, but we actually felt scary aswell... Alex had fun doing tobbogans on a huge section. I crash really bad casing my crank in the 2nd jump. End of session, my pant is not Crack but really fucked up, and my laces are done... Heath nicely propose us to stay at his place but we refuse, we don’t want to make it french style, so we find a Motel6 at Riverside so we can go to Nasty’s morning session which take place few miles away from there. Adam Aloise took us up in a parking and few minutes driving after, we arrive in a house in the middle of nowhere. Really quiet place. Few rider less or more famous are already here but only 6 guys rode because the contest is only in few days. It’s perfect because a unknown trail always put you under pressure. Parltrow is here but he doesn’t ride because of an injury. Another really cool guy (BO) is digging, Adam Aloise ride with us and we can see he know the spot well. Huge whips into Truck to turndown just for our eyes. Fernando from Argentina ride really good too: Fronts, flip x-up, no foot seat grab bus, Max throw some flips and his bike aswell, Alex does some really cool 360 x-up, The wind is getting too strong so the session is done. Small diner, Chilling and we meet Heath, Bohan, Robi Morales, Dave Dilleward, Chase Hawk at the Brick rail. We ride really smooth, Alex shoot a bit and we watch a awesome show. Crazy high from Bohan and Hawk, 360 lookback over clicked, so beautifull to see.

I don’t hide you that riding in small group there put the pression on you. The guys go twice higher than us. The night arrives, we go back to our favourite motel to spend another night. The following morning we go to Nasty’s trail to ride a lil bit and plan wto go straight to Vegas during the afternoon to practise a bit for the contest. The morning session was so good. we really had fun to ride sections without doing any tricks, the jumps are not hard to pass, but bring you really high. Reception are really hard... It’ really dry.... We decide to leave direction Las Vegas, a bit late. Due to traffic Jam, we arrive too late foe practise, shit... We are use to it anyways... Ricardo told us that we may ride after he fix jumps so we put the bikes on... But we see that it will be impossible so we put them down and we go to our favourite motel: Motel 6. The one of Vegas is definitely the cheapest from U.S but luckily, we arrive a special wek-end and we have to pay double price. That sucks because we went there without money and this screwed our cigaretts budget up... Well, If we have to stop eating to buy a 100’s Top box... No problem! the following day is the contest day, We are ready to practise , we have our bracelet which coast us 100 dollars... Ouaille. the sun shine... A lil bit too much maybe... Red necks soon, that’s for sure. The jumps are easy to take: 2 normal size double, then a turn, a short jump, another with a rolling after reception and the last one, a small one



with sand et the reception for huge tricks. We practise a bit, we chack the site out, not much because the contest id taking place during a week edn of concert, Catch shows and other weird activities. Pennywise concert right after the contest. We don’t stay that much because with our sun burns, the desert is so cold that we had to leave... Fucking tourist! ahaha. Speaking about the contest, it was cool, many good riders made it, tricks machine, Triple whip on the first, bus to whip, bus to no foot cancan, 360 downside whip to whip back (not pulled), 2 whip and flip whip in section... Fernando Sabat, TJ ellis and Adam Aloise got a lack of chance during the contest and screw many runs up, James Foster pulls everything and Dennis Ennarson win the contest, Props to him. Ricardo tried double flip without success, Paltrow couldn’t ride, Cam White links tricks, Alex Dropsy from France Yeaaaah first run till the end, but 2nd and 3rd run, he decided to stop between the first and the second because he was to lazy to walk back from the end of the area... I

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say that I say nothing.... Laces still okay... I try to finish my runs, I chill, Max screw up a lot, Pull 2 or 3 combo home made. Price giving, I don’t understand nobody called us. Maybe because we rode bad? It must be this! Anyway, small concert right after and Hop, we put the bike down, and direction L.A for the night. We arrive late , (or early) it’s up to you. And we go to Mike Saaverda Trail. We fix few eject and I’m ready to Rock the trail. Well actually the trail is ready to rock ME up. After few run, I feel (too) confident and after a too long jump on a hip, I hit my face. Few scares and few moved teeth, end of session for me. Alex Try to beat Gary Young record (it’s about trail tour). The trail is made of turn, cross and those kind of stuff. If you have good chest you can link section without stop. Gary did 2 tours, Alex did one and a half, which is more than good,

Respect! It sucks to leave because the trail is really good. A bit of footage, few pix and we go back to Deedee’s house for the night. We pack our stuff because we have to leave during the afternoon. We make a bit of shopping (thanks to U.S dollars), and 50 percent back, I say Yes, Thanks American Apparel. A small turn by Los Angeles observatory to check that the level of pollution is really higher here than in France. We are LARGE. Americans are really strong for those kind of stuff... Let’s go to the airport. One of my short US trip where I really rode a lot. 3 different trails, tottaly crazy, Small parties, Pucking, Casino, Cigarettes and fast food, don’t worry, we where in da place! Kiss, and enjoy! Thanks to VANS for the support; Wakang, Ranaud, JAuzion, all guys from rails who welcomed us, Heat Pinter, Adam Aloise, BO, The Pick-Up. see ya dudes.




PORTFOLIO

MAKE ART NOT WAR PAR PH CAMY

Impossible d’évoquer le “street art” sans citer l’un de ses maîtres : Obey. Graphiste, illustrateur, colleur d’intrigantes affiches, artiste d’opinion, Shepard Fairey a en effet imposé ses images/impacts sur les murs de la plupart des grandes villes de la planète avant de décliner son style “propagandesque” sur du textile, dans des galeries, au service de musiciens ou de firmes internationales via son agence Studio Number One. En juillet, sortira le livre “E Pluribus Venom” présentant des œuvres exposées à la Jonathan LeVine Gallery de New York l’an dernier ainsi que les actions de rues dont Obey n’a su se priver en parallèle de l’exhibition. Comme chez Cream on ne se refuse rien, on a téléphoné à Mr Shepard Fairey afin qu’il nous présente cet ouvrage, nous explique son soutien à Barak Obama ou encore sa vision de l’art contestataire lié à mai 68... Pourquoi ce nouveau livre, “E Pluribus Venom” deux ans après ton précédent, “Supply and Demand” ? Shepard Fairey/Obey : J’ai beaucoup travaillé ces deux dernières années et j’ai fait une grosse exposition à New York nommée “E Pluribus Venom”. Elle présentait beaucoup de nouvelles oeuvres sur deux espaces distincts : à New York et Brooklyn. L’un présentait surtout de grosses installations et l’autre de petites oeuvres d’art, au total environ 130 oeuvres ont été exposées. Et pendant que j’étais à New York, j’ai aussi beaucoup oeuvré dans la rue. Donc, en publiant le livre “E Pluribus Venom”, je peux montrer tout ce qui a été exposé et toutes ces nouveautés dans la rue. “Supply and Demand” était important pour moi car il présentait l’ensemble de mon projet, mais je ne comptais pas sortir un seul livre. Que veut dire “E Pluribus Venom” ? Sur la monnaie américaine, sur pas mal de pièces et de billets, il y a une phrase qui dit “E Pluribus Unum”, ce qui veut dire “De beaucoup : un”. C’est supposé signifier que les gens aux USA sont unis derrière ce que font les Etats-Unis, ce que leur monnaie représente ou ce que le capitalisme représente, et je pense que beaucoup de gens aux Etats-Unis qui pensent que le capitalisme et la politique menée par les Etats-Unis ne les représentent pas, donc ils sont en colère. Donc, à la place d’”Unum”, j’ai juste mis “Venom” (venin), une expression de colère. Peux-tu nous parler des élections présidentielles américaines et de ton soutien à Barack Obama ? Je pense que beaucoup de gens sont motivés à présent car la présidence de Bush a été extrêmement frustrante, ils se préoccupent vraiment de qui sera le prochain président et je pense que ça explique cet énorme revirement lors des primaires pour Obama. Parce que beaucoup de gens n’ont jamais pensé qu’un candidat présentait les caractéristiques qu’ils voulaient, le potentiel de transformer les choses pour les rendre positives, donc ils se révèlent et supportent Obama. En temps normal, je critique ce que fait le président, ce qui se passe en politique et je n’apporte jamais mon soutien quoi qu’il puisse se passer. C’est la première fois que se présente un candidat que je pense pouvoir être un grand président capable de refléter mon point de vue sur pas mal de sujets. C’est pourquoi je le supporte et pourquoi j’ai créé des images pour lui qui semblent coller avec l’état d’esprit de pas mal de gens. Je ne m’y attendais pas, j’en suis très content car c’est une élection très importante pour le futur des Etats-Unis, ce que les gens y vivent au quotidien et la façon dont le pays est globalement perçu. On pense que les Etats-Unis font ce qu’ils veulent, sans se soucier de la manière dont ça affecte les autres pays et leurs cultures, et je pense qu’Obama est quelqu’un qui ne se comportera pas de la sorte et sera plus sensible à la façon dont les USA dealent avec d’autres pays. Je pense qu’il sera plus diplomate.

Si Obama est élu, cela aura-t-il une influence sur ton art ? Je pense qu’il y aura toujours des problèmes qu’il faudra mettre en avant, et peu importe qui sera le président. Mais si Obama nous fait quitter l’Irak ça sera cool de moins me concentrer sur des oeuvres anti-guerre, parce que ça commence franchement à me saouler. (rires) Mais je pense que j’ai fait des trucs anti-guerre parce que c’est un point de vue qui doit être exprimé. Bien sûr, peu importe qui sera aux commandes et quelle politique il mènera, ça affectera mon travail jusqu’à un certain point, mais je pense que pas mal de mes thèmes seront encore valides qu’Obama soit président ou non. On verra ce qui va se passer. As-tu entendu parler de mai 68 en France et de l’art associé à ces événements ? Je suis très familiarisé avec cet art, j’ai une de ces oeuvres chez moi, celle où l’on voit un CRS avec son bouclier, sa matraque et un logo SS sur son bouclier. C’est très puissant car c’est simple mais le message est vraiment clair, cette approche de l’art à la française ou dans d’autres oeuvres de propagande dans l’histoire, simples, efficaces et puissantes, m’ont toujours inspiré. Ce que j’aime dans ce genre d’oeuvre c’est son côté organique, fait à la main. J’orient mes oeuvres dans une direction plus organique, m’éloignant d’une imagerie clean à la soviétique. Qu’est-ce que l’agence Studio Number One ? Studio Number One c’est moi et sept autres artistes, nous travaillons sur des projets variés allant de la création de pochettes de disques à des travaux pour de grosses sociétés jusqu’à des oeuvres pour des organisations caritatives comme celles impliquées au Darfour. Ce sont des projets variés, mais nous sommes principalement une agence de création, de création commerciale. Nous nous occupons également de galeries et sortons le magazine Swindle. Nous essayons de maintenir une balance entre des projets commerciaux et d’autres artistiques. Ton art est très virulent à l’encontre du capitalisme, comment appréhendes-tu tes travaux pour des firmes ? Je n’ai jamais pensé que le capitalisme est un mauvais système, je pense que le capitalisme a des problèmes... Si je ne voulais pas travailler au coeur même du capitalisme, je ne vivrais pas aux Etats-Unis. J’ai toujours essayé d’agir de la manière la plus positive qu’il soit dans le système capitaliste. Je ne travaille jamais pour des sociétés avec lesquelles j’ai des conflits éthiques. On m’a proposé de bosser pour Hummer ou les cigarettes Camel, mais j’ai refusé car je ne veux pas soutenir ces sociétés. Ce qui est formidable quand je travaille pour de grosse boîtes, c’est que je me sers de l’argent qu’elles me donnent pour l’injecter dans des choses qui me paraissent positives. Ça me permet de propager cet argent pour soutenir des galeries qui n’en font pas, publier le magazine Swindle et employer des personnes vraiment créatives. Quand j’ai débuté dans le graphisme, je ne pouvais vivre de mon art, je devais donc faire du graphisme. Beaucoup de gens disent qu’il vaut mieux ne faire que de l’art mais ne jamais travailler pour de grosses sociétés, mais si ça implique que tu ne fais pas d’argent, ça implique d’une certaine manière que tu n’as pas le pouvoir pour faire les choses que tu as envie de faire. Je vois un peu ça à la manière de Robin des Bois : prendre aux riches pour donner aux pauvres. C’est un peu cette philosophie. Ça marche pour moi car j’ai des relations très constructives et positives avec mes clients. S’ils me demandent de faire quelque chose que je ne veux pas faire, je ne le fais tout simplement pas. (rires)

Artiste, tu es également DJ... Parle nous de ta culture musicale ? J’adore la musique, toutes les musiques, mais lorsque je me suis mis au skate, en 1984, le skate et le punk rock allaient ensemble. Je me suis donc jeté sur les Clash, les Sex Pistols, Dead Kennedys, Black Flag, les Circle Jerks, Misfits, Minor Threat, Bad Brains... Un peu plus tard, je me suis mis à Run DMC, aux Beastie Boys, Eric B. & Rakim, Public Enemy, LL Cool J, Slick Rick, N.W.A, Boogie Down Productions... Je pense qu’à cette époque le hip-hop était très punk rock, ces deux cultures me touchaient. Maintenant, j’aime plein de genres musicaux : classic rock, garage, punk rock, disco, Metallica, Motörhead, Peaches, M.I.A, Portishead... Il y a tellement de musiques que j’aime et faire DJ m’offre l’opportunité de jouer un peu de tout. Tu as un background de skater, qu’en est-il du BMX ? Quand j’avais 12 ans, mes parents ne voulaient pas me payer un BMX car ils disaient que j’allais le casser en sautant avec. Mais mon pote en avait deux, et je lui piquais toujours son PK Ripper. Pendant deux ans, avant de commencer le skate, je sortais rouler, faire des sauts dans les bois et piloter mon PK Ripper... C’était super drôle, j’étais un gamin. Quand le skate est devenu LE truc, j’ai lâche le BMX et le skate a pris le dessus pour toujours... Une dernière question : si le monde devait s’éteindre (optons pour une explosion nucléaire), quelle serait ta dernière oeuvre ? Je ferais probablement des portraits de ma femme et de mes filles. Je passerais le plus de temps possible à regarder leurs visages... “E Pluribus Venom” est publié par Gingko Press www.obeygiant.com www.studionumber-one.com www.gingkopress.com Merci à David (Gingkopress) et Tina (Studio Number One)

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No one should talk about “street art” without quoting one of his masters: Obey. Graphic designer, illustrator, father of schemers posters, artist with an opinion, Shepard Fairey indeed imposed his images/impacts on walls of most big cities of the planet before declining his propaganda style on posters, wear, in galleries, for musicians or international firms via his Studio Number One agency. In July, his book “E Pluribus Venom” gonna be out and will present the works exposed in the Jonathan LeVine Gallery (New York) last year as well as the street actions which Obey did in parallel of the exhibition. At Cream, we don’t play, so we phoned Mr Shepard Fairey in order to know more about this book, his support for Barak Obama or is opinion on the art that emerged with French revolution in May 68... Cream: Why this new book 2 years after the Supply and Demand one? Shepard Fairey/Obey: I’ve been doing a lot of work in the last 2 years and I did a big show in New York called “E Pluribus Venom”, it had a lot of new work and there was 2 different spaces: one in New York and one in Brooklyn. One space mostly had really large installations and the other space had smaller fine art pieces but between the two spaces there were over a hundred and thirty pieces of work. And also while I was in New York for that show I did a lot of art on the street as well. So, by doing the “E Pluribus Venom” book, I could show all the work for that show and the new work on the street. “Supply and Demand” was important for me to pout out because it had the entire history of the project but I never attended that it’ll be the only book I would do. What does “E Pluribus Venom” means? On the US money, on lot of the coins and some of the dollar bills, there’s a phrase that says “E Pluribus Unum”, which means “from many: one”. And what that is supposed to be saying is that people in the USA are united behind what the United States is doing, behind what the currency represents or what capitalism represents, and I think there’s a lot of people in the United States that feel like capitalism and United States policy don’t represent them and they are angry. So, instead of “Unum”, I just replaced “Unum” by “Venom”, an expression of anger. Can you tell us about the elections and your support to Barack Obama? I think that a lot of people are motivated right now because the Bush presidency has been so frustrating, they very much care who the next president is gonna be and I think that’s why there has been such a huge turnout on the primaries for Obama, because a lot of people never thought like a candidate for presidency had the characteristics that they wanted, the potential to turn things round in a positive way, so they’re coming out and supporting Obama. Usually, I am criticizing what the president is doing, what’s happening in politics and I’m never supporting what is going on. This is the first time there’s ever been a candidate who I thought could really be a great president and reflect my viewpoint on a lot of issues. So, that’s why I’m supporting him and I created some images for him that seem to be catching the spirit of what a lot of other people are feeling as well. That wasn’t something that I expected, I’m very pleased because it’s an extremely important election for the future of the United States, and how people live their lives domestically, and how the United State are perceived global way. Right now there’s a feeling that the United States just does whatever it wants without any concern for how it affects other countries or other cultures and I think that Obama is someone who’s not gonna behave that way and will be more sensitive how the United States are dealing with other countries. He’s gonna be more diplomatic, I think. If Obama is elected, do you think it’ll have an influence on your art? I think there are always gonna be problems that need to be addressed no matter who’s president, but if Obama puts us out of Irak it’ll be nice to shift my focus away from doing so much anti-war stuff because honestly I’m getting sick of it. (laughs) But I feel like I’ve been making anti-war stuff because it’s a point of view that needs to be out there. Of course who ever is in office and whatever policies they have is gonna affect the content of my work to a degree but I think a lot of the themes of my work will be still valid whether Obama is president or not. We’ll see what happens. Have you heard about May 1968 in France, its student’s riots and the art associated to this era? I’m very familiar with that art, I have one of those pieces in my house, the riot policeman with the shield with the bat and he’s got a SS logo on the shield. It’s very powerful because it’s simple but all the messages are very clear, that approach of art from the French stuff or other propaganda art in the history, simple, powerful and effective, as always inspired me. One thing that I like about that work is that it’s a little bit more organic, it feels a little bit more handmade and I like that. I’ve been moving with my work in a more organic direction less of a clean sort of soviet design direction. What is Studio Number One? Studio Number One is me and 7 other designers, we work on various projects from album packaging to things for bigger companies like Toyota and free stuff for supporting non profit that are working in Darfur. It’s a range of different projects but we are basically a design firm, a commercial design firm. But we also do a gallery and we work on Swindle magazine too. What we are trying to do is balance commercial projects with art projects. Your art is very violent towards capitalism, so how can you manage working for big companies? My opinion has never been that capitalism is a wrong system; my opinion has been that capitalism has problems... If I didn’t want to work within capitalism I wouldn’t be living in the United States. My way of doing things has always been to try to work positively as possible within capitalism. I never work with companies that I have an ethical conflict with. I was asked to work for Hummer and Camel

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cigarettes and I turned that down because those are companies I don’t want to support. But the great thing about working with big companies is that I take the money that I make from that and I put it in the things that I see as positive. It allows me to spread that money to support the galleries that make no money or to do Swindle and to employ some really creative people. When I started doing graphic design I couldn’t make a living from art, so I had to do graphic design. A lot of people say that it’s better to just make art on a side and not do anything for any commercial companies, but if that means that you have no money it also means that in someway you may have no power to do things that you want to do. I look it a little bit like Robin Wood, taking to the rich and giving to the poor. It’s a little bit of that philosophy. It works for me because I have a very constructive and positive relationship with all our clients, if they ask me to do something I don’t wanna do, I just don’t do it. (laughs) When not doing art, you’re also DJing, what is your musical culture and its impact in your art? I love music, all music, but when I first started being in skateboarding, in 1984, skateboarding and punk rock went together. So I really got into the Clash, the Sex Pistols, the Dead Kennedys, Black Flag, the Circle Jerks, the Misfits, Minor Threat, Bad Brains, bands like that. A little bit later, I got into Run DMC, the Beastie Boys, Eric B. & Rakim, Public Enemy, LL Cool J, Slick Rick, N.W.A, Boogie Down Productions... I think at that time hip-hop was very punk rock, so there were 2 cultures that affected me, but now

I love all sorts of music: classic rock, garage, punk rock, disco, Metallica, Motörhead, I like Peaches, M.I.A, Portishead... There’s so many different kinds of music that I like and when I DJ it’s an opportunity to play a little bit of everything. We know that you have a skateboard background, and a BMX one? When I was 12, my parents wouldn’t buy me a BMX because they said that I was gonna break it by doing jumps, but my friend had 2 bikes, he had a PK Ripper that I always borrowed to him. For about a year before I started skateboarding I would just ride around, do jumps in the wood and ride his PK Ripper... It was lot of fun, I was a little kid. When skateboarding started to be THE thing I dropped the BMX and started skateboarding and skateboarding took over forever... A last question: if the world was about to end (let’s say a nuclear blast) what would be the last piece of art you want to create? I’ll probably do some portraits of my wife and daughters. Spend as much time as possible looking at their faces... “E Pluribus Venom”, published by Gingko Press www.obeygiant.com www.studionumber-one.com www.gingkopress.com Special thanks to David @ Gingkopress and Tina @ Studio Number One




OLDIES

UN SIECLE DE CONVERSE C’est en 1908, dans le Massachussets, que le Marquis Mills Converse plus connu sous le nom de Mike Converse, fonde une entreprise de confection de chaussures en caoutchouc. La converse Rubbers Shoes Compagny. De cette petite société sortira en 1917, la Célébrissime ALL STAR une paire qui va faire des émules lorsqu’un dénommé Charles « Chuck » Taylor va commencer à la porter. Pour célébrer son centenaire, la marque Converse va s’afficher partout. Pour cet anniversaire qui durera jusqu’à la fin 2008, de grands noms vont être mis en avant : James Dean, M.I.A, Ian Curtis, Sid Vicious, Joan Jet, Billie Joe Armstrong et Jane Birkin... Il faut avoir que Converse est aussi reconnu dans la musique que dans le sport, même Mike Jagger s’est marié en Converse...

BACK TO CONVERSE 1988

REALISATION & PHOTOS DIMITRI COSTE

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CHUCK TAYLOR ALL STAR 1917, la Converse All Star l’une des premières chaussures de Basket Ball 1918 : Charles H « Chuck » Taylor, un joueur universitaire de la All America professionnelles enfile sa première paire de chaussures Converse All star. 1930s : Converse ajoute le nom de Chuck Taylor sur le renfort de la cheville. La chaussure Chuck Taylor All Star servant toujours de porte drapeau de la marque qui incarne désormais une icône américaine historique.


THE WEAPON A partir de 1986, elle devient immédiatement « l’arme de choix » sur les terrains de Basket- Ball. Sa campagne publicitaire intitulée « choisissez votre arme » dans laquelle apparaissent deux grands noms du Basket- Ball professionnel, capitaines de leurs équipes respectives et incarnant la rivalité la plus épique de ce sport durant les années 80. La chaussure Weapon est également adopté par la sous culture Hip-Hop naissante.

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PORTFOLIO

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MACNEIL

FRENCH MANÅ’UVRES PAR MANU SANZ


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HOMEBOY

FISE LIFE STYLE

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PAR OLIVIER THEBAUD


PORTFOLIO


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NATHAN’S

TRIP IN CUBA

Arrivant encore une fois au magnifique Chili, revenant d’une autre aventure cubaine, Une d’entre elle qui a servi a soutenir notre sport maintenant-complétement-global. Ce fut grace a Red Bull que ma deuxieme visite dans cette ile coloré, chargé d’histoire a été possible. Bien qu’il plu le samedi ( jour du contest), Les kid étaient vraiment reconnaissant de la présence de rider etranger comme Le dirt master colombien Alejandro caro, et l’acrobate Venezuelien Daniel Dhers. J’ai visité tant de scènes a travers le monde, mais jamais je n’avais été témoins d’une telle passion pour la progression ici a Cuba. Différentes villes forment un groupe qui connecte l’ile tropicale étendu à l’ horizontale. La Havane bien sur en est le centre, Pinar del rio et ses champs de Tabac d’or, Santa Clara et son tout puissant Che guevara, Sancti Espiritus, toutes ces villes mises bout à bout pour révolutionner notre sport, qui comme partout, au Cuba, n’est pas reconnu officiel. Cela dit, Dans un pays complétement coupé de l’influence des USA (guerre froide oblige, petit cours d’histoire N.D.L.R) L’accès aux pièces n’est vraiment pas facile. Beaucoup de vélos sont improvisés ou inventés, les cubains sont des génies pour ça!, La necessité a pris le pas sur les inventions! Beaucoup de kidz ont contracté une forme d’addiction au riding. par exemple, on a donné à Mariano, le champion national, Une nouvelle chambre à air. Il enlève l’ancienne, la je lui demande si il pouvait compter toutes les Rustines qu’il y’avait dessus, ce qui donnait approximativement 25, Et pendant que j’étudiais la chambre à air qui ressemblait à tout sauf à une chambre à air, Je lui demandait ou il l’avait eu. “Je l’ai fabriqué, C’est fait à partir de l’intérieur d’une vielle bouche d’incendie. Et la valve, je l’ai aussi fabriqué, Je ne sais même plus combien de temps ça fait que j’ai cette chambre à air. Mais c’est cool d’en avoir une nouvelle, y’avais des fuites de partout!” Nous avons tous deux rigolé. C’est un de ces petits exemples qui vous laisse avec des souvenirs mémorables de Cuba, des choses que vous ne pouvez pas expliquer, mais qu’il faut accepter. Le problème n’est même plus de faire des économies. Même si vous avez

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de l’argent pour acheter des pièces, ou un pneu, ou même quoi que ce soit, Vous ne pouvez pas. Il n’y a aucun magasins, pas de boutiques en lignes, Tous les vélos ont été ramenés par des étrangers, par des membres de la famille ou ont été fabriqués sur place. Au cas ou vous ne saviez pas, Il est techniquement impossible de sortir de Cuba, Juste au cas ou vous ne saviez pas... Un matin, Chaud et humide, Je me suis réveillé à la Havane mon billet retour de cuba ayant été changé gratuitement, je devais errer autour de l’île un peu plus de temps. Je fus gracieusement invité par Pedro Pin Pon, un des Flatlanders originaux de cuba et sa belle femme Susleidy dans une voiture, un genre de Taxi dans lequel nous avons inventé une histoire au cas ou la police nous arrêtaient. Je devais dire que j’étais la pour donner une conférence à Santa Clara sur les relations canado-Cubaine. En effet, les touristes sont interdits dans ce genre de taxi privés... Je passais pas mal de jour dans la ville paresseuse. je roulais le soir sur une petite place ou se retrouvaient les skaters et des spectateurs silencieux avec des visages amicaux, des gamins jouant au baseballs avec des balles faites à la main et des bâtons de bois. Il n’arrêtait pas de jouer, nous regardant parfois glider, rouler, rentrer nos switches tordus. El negro et Pin Pon, des riders qui roulent depuis un bout de temps, ont passés une décennie tournant, whippant la place. Ils étaient content de partager leur spot avec nous, s’asseoir et parler, racontant comment les choses étaient et sont maintenant, et comment ils espéraient qu’elles soit. une de ces soirées ou nous revenions a la maison, Nous avons croisé un jeune rider de 7 ans, enthousiaste, les pieds nus, roulant et sautant sur les trottoirs avec confiance, ces petits pieds pédalant, faisant des framestands et des seats glides. Tandis que je prenais des photos, sa famille était sorti et semblait très fier de leur petit casse-cou de fils qui souriait constamment. Alors que l’on se promenait dans les rues de Santa Clara sous un de ces soleil bleu typiques des caraïbes l’après midi, Les riders m’ont amenés dans une petite excursion historique, pleine de révolution et de guarapo (sucre de canne). Nous avons notamment vu les

trains et les tracteurs que les rebelles utilisaient pour conduire l’armée Batistas a la havane, les fossés d’où les troupes de Che Guevarra ont pris le contrôle stratégique, Mes compagnons de voyages m’ont aussi emmenés sur la tombe de Guevarra, ou son image immortel et ses mots resteront dans la lumière d’une flamme éternel. je me sens l’homme le plus endetté au monde après l’hospitalité que j’ai reçu a Santa Clara et dans tout Cuba, et la plupart des riders que j’ai vu pendant ma courte visite. Mes pompes n’auront jamais été aussi blanche après une bonne session de riding... Le riding en général et la scène des sports extrêmes peut être considérés comme une grande famille: Skaters, rollers et les Bmx partage le même spot sans aucun problème, comme il était commun dans notre sport lorsque l’unique but était de prendre plaisir, et se faire des amis a travers le sport. Il y’a un seul “skatepark” qui, merci Red Bull, a pu bénéficier de quelques extensions décentes, incluant une fun box, et avec la collaboration d’Alejandro Caro, un set de bosse de dirt. Nous avons creusé toute l’apres midi dans la chaleur des caraîbes, Les pieds nus et avec un minimum d’eau nous avons fini les atterrissage. Un fait marquant: La terre qui est venu par camion vient tout droit du vieux centre colonial de la Havane. Lorsque il détruisent des buildings, le ciment et la brique sont broyés et deviennent cette matière, idéal pour la construction. Dans un sens, les réceptions sont les plus historiques au monde. Un autre point des plus agréables qui témoignent encore une fois de cette scène au Cuba est que tout les riders font de toutes les disciplines. Les kid sont autant enthousiaste d’apprendre time machine que de faire 360. Un peu comme les jours d’or de notre sport, lorsque de nouvelles sensations t’amenait a une nouvelle compréhension, une nouvelle coordination entre le corps et l’esprit. Que ce soit s’envoyer en l’air, passer un set de marche, ou rouler sur un axe sur un pauvre parking... C’était un plaisir de voir les kids exciter et près à decouvrir toutes les facettes que ce sport offre.



Arriving once again to wonderful Chile, looking back on another adventure to Cuba, one that was in the name of supporting our now completely global sport. It was thanks to Red Bull that my second visit to the historical coloured Island came to be. Although it rained on the sunday when the event was to take place, the kids were extremely grateful for the presence of fellow riders such as Colombia ‘s dirt master Alejandro Caro, and Venezuela’s spinal acrobat Daniel Dhers. For all the scenes worldwide I’ve seen, never before have I witnessed such unconditional passion for progression there is in Cuba. Various cities form a group that connects the tropical elongated island, La Habana of course being the center, Pinar del Rio in fields of golden Tabaco, Santa Clara and it’s powerful Che Guevara, Sancti Espiritus together revolutionize our sport which in Cuba, as in most all countries, is not considered official. This being said, in a country cut off completely from the hands of the U.S. it is not easy the access to parts, many bikes are improvised or inventions, which Cubans are geniuses for, the necessity leads to invention, and many of these kids have formed a need to ride addiction. Mariano, National Champion, took out his old tube when we gave him a new one, I asked him if he could count the patches on it, which came to around 25, as I studied the tube, being from a strange material for a tube, I asked him where he’d got it, “I made it, it’s made from the inside of an old fiehose, and the valve I also made, I can’t remember how long I’ve had this tube, but will feel good putting a new one in, it was starting to leak air”, We both laughed. This is one small example of things that leave you with strong impressions of Cuba, things that cannot be explained but have to be accepted; the economy is not always a factor of need for the riders, even if you have money to buy parts, or a tire, or whatever, you can ‘t, there is no store, no mail order, all the bikes that are in Cuba have been brought by forei-

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gners, or family members, or made by hand. In case you didn’t know, you technically can’t leave Cuba, just incase you didn’t know. One warm and humid morning I awoke in La Habana Cuba, my return ticket to Chile had been changed, free I was to roam about the island a little more time. A most inviting invitation from Pedro Pin Pon, one of the original Cuban Flatlanders and beautiful wife Susleidy had me in a car, kind of Taxi car, in which we invented a story with the driver, incase we were stopped by the police I was to be giving a speech in Santa Clara about international relations between Canada and Cuba, as no tourists were allowed in these taxi type private cars. I spent a number of days in the slow moving city, riding in the evenings in a small plaza, out came the skaters and quiet spectators of dark friendly faces, kids throwing homemade baseballs and swinging sticks, they would hold the game, stop to watch us glide, roll and pull our odd and twisted switches and tricks. El Negro and Pin Pon, long time riders, who have spent a decade whipping and spinning around the plaza were happy to share their spot, and sit and talk to tell stories of the way things were and are, and the way they wish things were. One of those evenings on the way back to the house, I was introduced to a young and enthusiastic young rider at 7 years old, barefoot he wheeled with quickness and confidence up and down the sidewalk his little feet pedaled, doing framestands and seat glides, as I took photos his family came out, proud of their daredevil little son who wore a constant smile. Down and through those streets of Santa Clara we rode One of those thick blue skied caribbean afternoons the riders took me on a small historical adventure, full of revolution and guarapo (sugar cane water). The trains and tractors the rebels used to run Batistas army towards La Habana, the trenches from where Guevaras troops took strategic control. My hosts also took me to Guevaras’tomb,

where his immortalized image and words rest in the light of an eternal flame. Much indebted I am for the hospitality I received in Santa Clara, and in all Cuba, and much richer I feel for my short visit. My shoes will never be so white after a good riding session. The general riding and extreme sports scene, could be considered as one big family, skaters, inliners, and BMXers all share the same space in peace, like the familiar days of our sport when the only interests were to have fun, and bridge friendships through sport. There is one “skatepark” in the Habana, which thanks to Red Bull has had a few recent additions, including a box jump, and with the collaboration of Alejandro Caro a set of dirt jumps. We shovelled away a whole afternoon in the heat of the Carribean, barefoot and with minimal water we packed the new landings. One interesting fact, the “dirt” that was brought in by trucks, is the rubble of the old colonial Habana, when they tear down buildings the cement and brick are milled into this material ideal for construction, in a sense, those are the most historical landings anywhere in the world. Another of the many enjoyable things as a witness to this scene in Cuba is that everyone rides everything, the kids are as enthusiastic to learn a time machine as they are to do a 360, something like the golden days of our sport, when new sensations brought you to a new understanding of your body and mind, no matter it was hucking yourself into the air, throwing yourself off stairs, or rolling on an axis in some desolate parking lot. It was a pleasure to see the kids excited and keen to learn all aspects the sport has to give. Nathan Penonzek, On the Argentinean Chilean border, the 20th of March, 2 thousand 8.


RED BULL ELEMENTS CUBA, 20 MARS 2008 Il est très difficile de décrire le Cuba, peut importe le niveau de vocabulaire que vous possédez. Il y’a tant de mots qui me viennent a l’esprit lorsque je repense à l’un des trips les plus incroyables de ma vie dans un pays Merveilleux, Intéressant, Historique, coloré, amical, différent. Cuba est un pays ou les être humain ont évolué d’une manière plus “sociale”: l’art, la littérature, la musique, le sport, la médecine, l’éducation. Toutes ces choses parmis tant d’autres font partit intégrante de la culture cubaine. Il n’y a vraiment qu’un seul mot qui pourrait décrire un Cubain en tant que personne: Respectueux. Une personnes emphatique envers les autres. Peu importe votre pays, votre race, votre religion; Une personne qui a ses propres idées, mais qui sera toujours disposé à écouter les vôtres. En passant à travers la grande et vielle ville, nous étions quotidiennement fasciné par la vue, les façades coloniales, les monuments dans la rue, l’architecture, le château a coté de la baie, Le malecon le long de la mer. Tandis que nous nous baladions sur nos vélos, mixant le flat et le street, on se faisait souvent arrêter par des passant qui voulait savoir d’où on venait, “Venezuela, Colombie, Canada” En découvrant le gros événement qui se préparait le dimanche, tous les gens était désireux de venir participer à un week end de sport extrêmes façon Cubaine. Le seul jour ou il a plu pendant mon séjour, fut celui de l’événement. Malheureusement il fut annulé... Les riders locaux furent très ouvert et ont écouté attentivement tout ce que nous avions à leur dire, et furent reconnaissant du support amené par Red Bull dans leur pays. Je me souviens maintenant d’un moment, Lorsque un des kidz s’est mis a pleuré lorsque Daniel Dhers a rentré un Backflip sur la toute nouvelle box. Je regardais Alejandro Caro et sa patience légendaire, assis avec les autres riders, il leur expliquait différentes choses a propos de notre sport, et tard dans la nuit, il montra aux Kidz comment construire une transition pour faire un éjecte. C’est cool

de voir qu’un tel sentiment existe encore, comme lorsque nous avions commencé il y a plus d’une décennie, Comment tous ces gens sont amis, quelque soit leurs disciplines, et aussi comment les riders font de leur mieux dans chaque discipline, Flat, Street, Dirt. Il y a de nombreux rider Cubain qui ont un futur dans notre sport, Luis Mariano et “El Pulga” (La puce N.D.L.R) pour n’en nommer que quelques uns. J’espère retourner la bas pour voir qu’est devenu leur désir de progression, et partager des histoires et des idées une fois de plus. La réalité qui existe ici au Cuba pour les habitants autant que pour les riders est qu’il est très dur de partir, et qui que ce soit qui participe ou connaît quelque chose a notre sport, est au courant que voyager et visiter d’autre pays sont une des clés pour la réussite de chaque individu (rider), et dans un sens, de toute la scène. Pour ceux qui ne le savent pas, jusqu’à ce que le sport soit reconnu comme officiel par le gouvernement, Vous n’aurez pas d’avenir à quitter cette île avec pour intérêt le BMX, mais plutôt le coeur et la passion que les riders ont pour lui. Les barrières ne sont pas importantes, la difficultés à surmonter n’ont pas d’importances, Il n’y a pas de police ni de lois qui briseront un jour la foi que ces riders ont pour notre sport. J’espère voir un Cubain dans un autre pays, représentant son ile et sa scène dans le future. Le Cuba est pour moi un endroit pleins d’honnêteté, d’empathie et de sécurité, un endroit ou vous êtes accueilli comme une famille, peu importe votre fond, C’est un endroit de compréhension pour les autres, ou on vous appelle “Hermano” ou “mon frère” avec sincérité. La culture de Cuba est une de ces choses qui n’a jamais changé, Grâce a elle, les gens construisent une vie social viable. Toujours dans mon esprit sera gravé la citation connu: “No es facil, no es facil hermano mio” (“c’est pas facile, c’est pas facile mon frère”).

It’s hard to only describe Cuba no matter how good your vocabulary is. There are a number of words that come to my mind when I reflect back to one of the most incredible journeys of my life to such an amazing place; interesting, historic, colourful, friendly, different. Cuba is a country that has progressed human beings in a much more “social way”. The art, literature, music, sport, medicine, education, these things above all others are could be notably said as being part of the Cuban culture. There is one word that really could describe the Cuban as a person; respectful, a person that is empathetic towards others, no matter what country, race, religion you come from, a person that has his ideas very clear, but is very willing to listen to yours. Passing through the grand old city, we were daily fascinated by the constant surprising sights, the colonial facades, the buildings and monumental streets, statues, the castle across the bay, the Malecon along the see wall. As we cruised on our rides, mixing flat riding with street, trading bikes, and integrating with the locals in the city often asked where we were from, “Venezuela, Colombia, Canada”, finding out about the big event on Sunday, everyone we met was eager to make it out for a weekend of extreme sports Cuban style, the only day it rained while I was there was on the day the event was planned, unfortunately it was cancelled. The local riders were very open and listened hard to all we had to say, and were grateful for the support that was brought thanks to Red Bull. I remember one moment when one of the riders cried as Daniel Dhers did a backflip over the newly made box jump. I watched how Alejandro Caro in his patient attitude sat with the riders explaining different things about our sport, and the late night he spent showing the kids how to pro-

perly build the transition for a launch ramp. It is nice to see that the feeling still exists here like when we started riding more than a decade ago, how all are friends, no matter what discipline you practice, also how the riders still try their hardest doing each discipline, Flat, Street, Dirt. There are a number of Cuban riders that we saw that have a future in our sport, Luis Mariano and “El Pulga” to name a couple. I hope to return one day in the future to witness what has become of their desire for progression, and to share stories and ideas once again. The reality that exists today in Cuba for the people as well as for the riders, is that it is very difficult to leave, and anybody that participates or knows anything about our sportis aware that traveling and visiting other places is key to the success of each individual rider and the whole scene in a sense, for those who don’t know, unless officially recognized by the government as a sport, you will have no future to leave the island with an interest like BMX, but the heart and passion the riders have for it, no matter how big the barrier, no matter the difficulties to overcome, there is no policy or law that will ever brake the tie these riders have with our sport. I hope to see a Cuban in another country representing his island and his scene in the future. Cuba to me is a place full of honesty empathy and security, a place where you are welcomed as family no matter what your background, it is a place of understanding for others, where you‘re called “hermano” or brother with sincerity, all this forms the culture of Cuba, one that has survived without turning on itself, amongst themselves people make a social life livable, but always in my mind will be stuck that famous saying, “No es facil, no es facil hermano mio”, ( It’s not easy, it’s not easy my brother ).



REPORT

FISE 2008 PAR JULIEN MASSÉ PHOTOS CHRISTIAN VANHANJA

Une fois de plus le Fise est un succés. Depuis 12 ans, le Fise à évoluer et a su écouter les riders pour finalement devenir la référence mondiale. Dans chaque discipline, le moment était fort. On ne rate pas le Fise car c’est maintenant là que ça se passe, les meilleurs s’y retouvent pour donner un vértable show. Bien plus qu’une compétition, c’est un festival de tricks auquel nous avons assité. La France et l’Europe peuvent être fier de cet événement où les ricains viennent s’affronter sur un site extraordinaire. Merci au Fise, et aux riders qui sont derrières, pour nous offrir ces moments inoubliables...

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LE FISE Le Street catégorie reine du Fise a encore une fois de plus cette année tenu ses promesses... du grand n’importe quoi! repeind pour l’occasion en couleur Chocolat et avec un plancher en bois de meilleure qualité que l’année précédente, cette édition 2008 nous à proposé un park compact avec des lignes multiples et la présence d’un step-up assez massif, funbox, courbes de toutes tailles, wallride et volcano. Beaucoup de monde à fait le déplacement, le team mirraco,le team Macneil,Colin Mackay, Daniel dhers,Chase Hawk, un bataillon d’anglais (Webb, Hennon, Mahoney, watkinson...) pareil la france c’est déplacé...

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Arthur dietricht, Dech, Mangoose, Max charveron, thierry françois, Alex valentino, des bretons foufou, des Nordistes en quête de soleil et des sudistes en quête de Fiesta...et j’en oublie beaucoup!!!. Pour ce qui est des Faits Marquants, J’ai vu un Dech faire un double pegs tout en haut du wall...énorme! Max nous replaque un bikeflip en courbe d’une propreté déconcertante,Alex bourgignon Puni la rembarde d’un gros quarter en Barspin to Fufanu, Chase Hawk explose l’altimètre sur la box en 360 invert et travers de tout genre, Arthur nous paye un gros whip no foot cancan de toute beauté sur la jersey,Watkinson replaque bus to whip en quarter,Bruno Hoffman roule tout le park vraiment de manière clean, Webb de retour prématuré après sa blessure charge le park de tout

les cotés, il roule partout...fait tout...rentre tout! Ali Whitton nous fait les plus beau backflip Superman que j’ai jamais vu!...Le trio Mirra, Dhers et Spinner assure le show sur la funbox à coup de Flip360nohandcondor, 720flatpin nohandcondor et de 1080...et Barbero rentre un triple whip tout propre, ah oui! j’ai aussi le souvenir d’un petit anglais de 13 ans qui pête un superman seat grab barspin, ça promet! Je tenais aussi à faire passer tout mes voeux de soutien pour Mouton qui c’est salement bléssé en frontflip...on pense à toi mouton, Soigne toi bien et bon rétablissement! Mangoose



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REDBULL IN FRANCE

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PAR MATTHIAS DANDOIS PHOTOS MANU SANZ & CHRISTIAN VANHANJA


REPORT


Red Bull débarque en France!!!! Quoi, Comment ça, Ou, et Comment? En France les cocos!! Le célèbre taureau rouge a foncé tout droit dans l’hexagone tel une bête blessé lors d’une corrida sur le torréador OLéééééé! Bref, pour parler sérieusement, Redbull n’a pas fait les choses à moitié: A l’occasion de l’intronisation de la boisson en France le 1er Avril, Tous les regards étaient tournés vers la Tour Eiffel ou l’un des base jumpers Redbull a sauté du dernière étage de l’édifice, mais aussi sur le C.N.I.T de la défense ou le trialiste Moto julien Dupont a escaladé puis descendu le bâtiment a bord de son engin motorisé, et enfin sur la place Charles de Gaulle étoile ou plus de 150 Redbull Cars ont envahi le rond point le plus fréquenté de France... Et ce n’est pas tout!! Tous le team Europe de Skate, Bmx (street-dirt-Flatland) et aussi Trial a été invité dans la Capital française pour une semaine de ridingshooting video photo intense, tout ça pour le plaisir de vos yeux. On vous laisse donc méditer sur les magnifiques photos de ce Portfolio RedBull. It Gives You Wings...

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On notera également: -l’incroyable beauté des sampling girls... Y’en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes... Ou pas?? -La bonne humeur et le respect de tous par tous pendant toute la semaine: Visites des meilleurs spots de Paris en Street, Flat, Skate et Trial, accompagné des 150 Wings Car qui distribuaient des canettes aux Parisiens pour leur filer de l’énergie . Grosse session de riding en Perspective. Pour le flat, Viki Gomez a envoyé la purée et est aussi capable (en tant que bon showman) de faire la quête a la fin d’un gros enchainement... ahahahha -Les histoires du Van-Hanj’ -Sergio Layos qui vole 3 metres au dessus du coping du bowl du skatepark de Paris. -Patoche le streeter-Flatlander d’une semaine... Il a appris Hang10 en 5 minutes et prend des remontés de plan incliné to bunny hop au dessus d’un gros rail au premier essai.

-L’énorme Bus RedBull “façon London” qui a baladé les riders dans Paris toute la semaine. -Putain, mais en faite y’ a des spots à Paris!! -Les slims American Apparel Bleu (Moi), Blanc (Raph Chiquet), Rouge (Patoche), Parce qu’on est chauvin... -Les soirées a la flèche d’or, comment ca c’était le bazar?? -La soirée de cloture: Mettez plus de 300 sampling girl, Une trentaine de pro riders et l’organisation d’une soirée redbull dans le palais de Chaillot (en face de la tour Eiffel), Secouez bien avec pleins de Vodka et de Champagne, attendez un peu, rajouter une tripoté de star (Yannick Noah, tout ca tout ca) et vous obtenez une p****** de soirée mémorables. Parce que le riding est aussi une fête... L’abus d’alcool est dangereux pour la santé Pour résumer vous l’aurez compris, une semaine extraordinaire, un lancement reussi...



RedBull arrives in France!! What? How and Where? In France guys! The famous Red Bull ran straight into France as a injuried animal run straight into the Torreador while a Corrida... Oléééééé! Well, Speaking seriously, as always, Redbull did good... The first april (date of the intronisation of redbull in France), all the parisian eyes where focused on the eiffel tower where a base jumper jumped from the last floor of the tower, as well as on the C.N.I.T located in the CBD of Paris where Julien Dupont the moto-trial french rookie climbed up the building with his motorbike, and finally on the place “Charles de Gaulle-Etoile”, where 150 wings car full of girl invaded the most crowdy place in France... And that’s not finish, All the European team (Skate, Bmx and trial) where invited for one week of riding, photo and video shoot for the pleasure of your eyes... We let you enjoy the wonderfull photos of this Portfolio. It gives You Wings... Seen on the tour: -The incredible beauty of sampling girls... Some tried, they had problem... Or not?? -The great athmosphere and the respect of all riders for all riders during one week: Visit of the best spot in Paris (street, Flate, skate, Trial) with 150 Wings car which gave redbulls to the parisian to give them wings. Fat riding session... For Flatland , Viki Gomez went big, but he is also capable (as a great showman) to ask for money at the end of a big link... ahahahha just kidding! -Van Hanja’s story. -Sergio Layos flying 3 meters over the coping of the Parisian Bowl... -The HUGE Rebull Bus “Made in London” who drop the riders everywhere in paris during a week. -Damnit, There are spots in paris!! -American Apparel’s slim cut jeans (Blue for me, White for Raph Chiquet and Red for Patoche Guimez), Because we are f***** nationalist. -”La fleche d’or” Parties. How that? It was the mess?? -The last party: Put over 300 sampling girls, Thirty of the best pro rider in the world and the organisation of redbull for a party in “Le palais Chaillot” (In front of the eiffel tower), Shake it with a bit of Vodka and Champagne, wait a lil bit, Put some more french showbiz stars (Yannick Noah....) and there you go, a HUGE Party never seen before... Because he riding is also a party... Take it easy with alcohol! To resume, as you could see, It was a Great week, a succesful launching !

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MUSIQUE

MAN & MAN CLUB MADE PAR PH CAMY

Auto qualifiée de “Rap Club”, la musique électro des français de Man&Man percute comme un hadoken de Ryu dans Street Fighter, est en passe de s’imposer dans l’essentiel des endroits de nuit européens qui le font et cartonne auprès de l’élite du flatland hexagonal. Trois bonnes raisons pour aller à la rencontre d’Alex, Nelson et Luc, soit les men derrière Man&Man.

Qui sont les Man&Man ? Alex : Le noyau dur est aujourd’hui composé de Nelson, Luc et moi. On est tous les trois né en 1985 en Californie, mais on ne s’est connu que bien plus tard, à Paris. Je vis à Madrid en ce moment. Nelson : J’ai entre 22 et 24 ans, j’essaie de rapper et de chanter, et je bidouille un peu les prods, notamment la structure et la postprod des morceaux. Sinon, dans la vie, je suis étudiant et j’habite à Barbès. Luc : J’ai 16 ans 1/4. J’aime pas les ordinateurs, je fais un peu de basse et un peu de guitare. Alex : Je m’occupe principalement des instrus et pose ma voix de temps en temps... En général, j’écris les textes avec Nelson. On taffe tous ensemble de manière un peu bordélique : on s’envoie beaucoup d’emails et ça nous coûte très cher en téléphone car on habite entre Paris et Madrid. Quand ont débuté les Man&Man et pourquoi ? Nelson : On est un groupe de jeunes, on boit des vodka-Sprite et on fait de la musique. On est producteurs et DJs, mais on a commencé par organiser nos soirées. Alex : J’ai commencé avec des potes par organiser une première soirée en avril 2004 dans une boîte de Reims qui s’appelait Le Tigre. C’était un mercredi soir et on a fait environ 35 entrées. Six mois plus tard, on organisait un open bar dans une laverie automatique du XVe arrondissement de Paris. Il y a eu un gros effet boule-de-neige sur Internet et deux heures avant le truc, on recevait des emails d’inconnus nous invitant à notre propre teuf. Au final, on s’est retrouvé à 200 personnes dans cette petite laverie à boire des coups en écoutant notre ghetto-blaster. Encore six mois plus tard, en septembre 2005, on organisait notre première vraie soirée, cette fois-ci au Triptyque et avec un vrai line up : les Plastiscines, The Hellboys, Benoît Sabatier, Yuksek, Frédéric Beigbeder et Mirwaïs en guest star. La soirée était vraiment mortelle. C’est à partir de ce moment-là-là qu’on s’est rendu compte que le truc pouvait vraiment marcher... C’est aussi à ce moment que Nelson m’a rejoint dans le crew. Depuis, on a enchaîné les soirées au Triptyque, au Paris Paris puis à la Flèche d’Or où nous sommes maintenant résidents. En avril dernier, un des trois Man&Man de l’époque décide de quitter le navire, et quelques semaines plus tard Luc nous a rejoints. Ça a marqué un gros tournant, c’est là qu’on a commencé à se faire booker en DJ set et qu’on a commencé à produire nos propres tracks. Depuis, on a un graphiste qui sait dessiner (Batbat) et un producteur (Kreiss) qui bossent avec nous. Quel est votre processus de création sonore ? Nelson : C’est un peu le joyeux bordel... D’autant qu’on est entre Paris et Madrid. Il n’y a pas de processus particulier et rien de figé. On essaie d’avancer quand on est ensemble, mais c’est pas obligatoire. Luc : Très lent, on est un peu des glands. Alex : On n’a vraiment pas de méthode. Pour “Flushing Meadow” par exemple, c’est mon frère qui me rabâchait le crâne avec le sample de “Sweet Child O’ Mine” des Guns’n’Roses. Tout est parti de là. Pour “Kids”, c’était une démarche différente, on a redécouvert par hasard un vieux vinyl d’Ottawan dans la collection de disques du père de Nelson (qui a eu 126

une courte carrière de DJ durant l’été 83 à Biarritz). On a écouté le morceau “T’es Ok” et on s’est pris une claque : on trouvait l’instru vraiment mortel, même si le résultat final était plus que craignos. On a donc sorti notre sampler, on a fait des boucles, Luc a branché sa basse et sa guitare et puis on est parti. Très vite s’est imposé l’idée de poser sur le morceau. On voulait un truc à la fois brut et naïf. Pour “JPP”, c’est encore un autre processus. On a bossé pour rigoler sur un sample de 2Unlimited et ça sonnait comme de la musique de stade, comme le “Jump” de Van Halen ou le “Final Countdown” d’Europe, donc on l’a appelé “JPP”. Ensuite, en rajoutant d’autres pistes, c’est devenu un truc de lover, donc on en a fait une chanson d’amour. Enfin, pour les prochains morceaux, la démarche a été encore différente. On est parti de thèmes qu’on voulait aborder et on a composé les instrus en fonction de ça. Que se passe-t-il avec les années 80 et les émissions TV de l’époque ? Pourquoi sont-elles tant présentes dans votre univers ? Alex : Les années 80 ont de bons et de mauvais côtés, le Club Dorothée et l’Eurovision. L’année 1983, notamment, a marqué un véritable tournant dans l’histoire de la pop culture internationale avec l’invention du CD, le “Thriller” de Michael Jackson, le “Blue Monday” de New Order et le “Rock It” d’Herbie Hancock. C’est cette idée de rupture qu’on aime. C’est une année charnière, c’est un peu notre mai 68 à nous. Et puis on est nés en 1985... Nelson : C’est notre enfance, ça a forcément été marquant. En plus, les années 80, ça sonne bien kitsch, parce qu’il y a plein de bouses qui ont été faites... Mais il y a aussi des bêtes de trucs qui ont influencé l’ensemble de la musique électronique et hip-hop actuels (New Order, Taxi Girl, Debbie Deb...) et quelque part c’est cool d’aller fouiller là-dedans pour sortir des samples ou des références. C’est un peu un hommage en fait... Et ça va être encore complètement assumé dans certains prochains titres... On écrit un morceau sur l’année 1983 en ce moment... Comment expliquez vous l’utilisation d’Ottawan autant que des Guns’n’Roses dans votre musique ? Faut-il y voir le symbole de vos goûts musicaux éclectiques ? Luc : Ça c’est la faute des deux autres, moi je connais pas bien les ordinateurs. Nelson : Le sample, c’est un peu un hommage pour nous. On choppe que des trucs qui nous font rigoler. Les Guns, bah, c’est solide, et Ottawan, c’est un groupe du père de Thomas Bangalter (ndlr : membre de Daft Punk) qui faisait aussi la Compagnie Créole... Alex : Il y a pas mal de samples plus ou moins cachés dans nos morceaux qui sont le reflet de nos goûts éclectiques... Sur “JPP”, il y a un sample de 2Unlimited et un de ZZ TOP qui sont planqués... Et il y aura bientôt des morceaux avec des samples de Hakuna Matata et de la musique du jeu vidéo de Super Nes, Starfox... Comment en arrive-t-on a consacrer une chanson à JPP ? Marcel Dib et Eric Di Meco ne méritent-ils pas eux aussi une chanson ou l’O.M de l’époque dans son ensemble ? Luc : Insolente question...

Alex : Pour le “JPP”, la première version sonnait comme de la musique de stade, donc on l’a appelé JPP pour rigoler. Sinon, pour L’O.M en général, moi je m’en branle pas mal du foot, donc je vais laisser Nel te répondre. Nelson : C’est un truc qu’on nous demande souvent... On n’a pas réussi à écrire un texte plausible sur JPP sans que ça fasse caricature. Mais on avait pris l’habitude d’appeler l’instru “JPP”, donc c’est resté. Je suis fan de l’O.M... Disons que JPP c’est l’idole suprême, mais il y a eu plein de joueurs remarquables... Pourquoi Double Dragon plutôt que Street Fighter ? Vous comptez produire des musiques pour des bornes arcade ? Alex : Tu mets là le doigt sur un sujet sensible, on a tous un truc qu’on adore et que les autres ne peuvent pas supporter. Luc par exemple, il est fan de Trentmoller (qui est, il faut reconnaître, un pur artiste) mais Nel et moi, ça nous gonfle. Nelson lui, il est fan des rousses, et bon ben voilà. Et moi, mon péché mignon c’est le 8 Bit, la musique de jeux vidéos. Donc pour produire de la musique d’arcade, il faudrait trouver un compromis géant, genre un GTA dans lequel le personnage principal serait une rousse qui arrive a Berlin et qui essaie de s’introduire dans le monde très fermé de la techno minimale. Comme tu vois, c’est pas gagné. Parlez-nous de vos relations douteuses avec le monde du BMX ? Alex : Notre premier contact avec le monde du BMX, ça a été le premier jeu Dave Mirra sur Playstation. Ensuite à 20 ans, on a acheté notre premier t-shirt Stéréo Panda et je suis très pote avec Romain Camus (qui habite maintenant à Londres et fait du BMX chelou). C’est par lui qu’on a rencontré Raphaël, Remy et toute la clique... Nelson : Raphaël et Matthias kiffent bien “Kids”... Ça fait super plais’ quand ils nous disent qu’ils la passent pour rider... Luc : Faire des trucs en dehors du monde de la musique, c’est une idée qui me plaisait beaucoup dès le début, c’est pour ça que ça nous a fait plaisir de jouer pour une association de courts-métrages par exemple... Et puis le BMX, ça me fascine. J’ai essayé d’en faire une semaine et je me suis cassé le petit doigt ! Selon vous, quel mouvement va succéder à la Tecktonik et comment vous situez-vous par rapport à cette tendance remuante autant que gominée ? Nelson : La “New Teck” sera la nouvelle tendance... On ne se situe pas par rapport à ce truc, on ne connaît pas les gens et on ne s’y intéresse pas. Ce n’est pas du tout notre style, mais s’il y a des gars qui dansent pendant nos sets, c’est cool, on peut se moquer d’eux. On était à la Loco hier pour jouer avec les Minitel Rose, y’avait plein de Tecktonik boys, c’était juste dur pour les yeux... Luc : J’espère que la Tecktonik s’évanouira comme une odeur de pet dans une chambre bien aérée... Alex : Moi j’aime bien le “Cheerleading”, donc j’ai envie de te dire le “Cheerleading”, mais faut être réaliste : c’est le “Téléachat” la nouvelle tendance. Laurent Cabrol en idole des jeunes, ça le fait non ? www.myspace.com/lecrewmanandman



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