EDITO
Cover : Alex Baret by Alex Piechta
Et voici le Cream 36, une petite préparation spéciale pour Noël, avec un peu de tout, un savant mélange de la culture BMX. L’univers du BMX étant si large, c’est assez simple de sélectionner les meilleurs ingrédients pour vous montrer une fois de plus tout ce qui entoure cette passion. Ce numéro met une nouvelle fois en avant des riders inconnus, comme Erico ou Isaac qui ne sont pas des stars. Oui, ces personnages restent dans l’ombre volontairement : quand le riding passe avant la célébrité... Il y aussi ceux que l’on ne peut pas ne pas connaitre et qui ont changé le destin du BMX. Que ce soit Monsieur Van Doren (Vans) ou Ron Wilkerson (2-Hip bikes), notre culture en est imprégnée. Il y a aussi tous ces évènements, de tous les pays, de la Russie au Québec, en passant par le Portugal, Paris et Los Angeles. Beaucoup d’évènements dans ce numéro, car c’est aussi très important pour nous autres riders. Plus il y aura d’évènements et plus on parlera du BMX. Ils font avancer le sport, nous nous devons de les soutenir. De tout ça sort une image qui peut être différente pour chacun de nous. Les photos de Andrew White ou Alex Piechta nous montrant plusieurs façons de voir le BMX. Toujours à la fois artistiques et pertinentes. Cette diversité, c’est notre richesse, c’est ce qu’on aime ici. La bonne image du BMX à travers le monde, les riders, les contests et tout ce qui fait notre culture. Alors une fois de plus, bonne lecture ! Ou plutôt : bon voyage au pays du BMX !
Moto Sasaki, photo Green G
So here’s Cream #36, a little special Christmas concoction, with a bit of everything thrown in, a wise mix of BMX culture. The world of BMX is so wide; it was quite easy to select the finest ingredients that would show you once more all that surrounds this passion. This edition puts forward, once again, unknown riders like Erico or Isaac who aren’t famous. Yes, these people stay voluntarily in the shadow, as for them riding comes before celebrity... There are also the people one cannot not know, and who changed BMX’s destiny. Whether it’s Mr Van Doren (Vans) or Ron Wilkerson (2-Hip bikes), they are now immersed in our culture. There were also all these events, in all those countries, from Russia to Quebec, passing through Portugal, Paris, and Los Angeles. Lot’s of events in this edition, but that’s also what makes it important. The more events there are, the more BMX will be talked about. They bring the sport forward and it is in our duty to support them. From all this, a picture becomes apparent that may be different to each and every one of us. Andrew White and Alex Piechta’s photos both show us different ways in seeing BMX riding. Always both artistic and relevant. This diversity is our richness, and this is what we like. The positive image of BMX throughout the world, the riders, the contests; all that contributes to our culture. So, once again, good reading! Or, in fact, have a nice journey to the land of BMX!
PROGRAMME 16 18 20 22 24 26 26 36
RENDEZ-VOUS CULTURE SHOPPING PATOCHERIE MARTTISTIQUE ADRENALIN GAMES LE GANG DES MOBILETTES ERICO MELO
Los Angeles, 2 hip rider, photo Vanhanja
44 48 52 54 61 68 74 78
EAT THE BOWL BRIGHTON JAM FISE FINAL RUSSIAN STREETS BLACK IS BACK VANS KILL THE LINE FABIAN GIESS ANDREW WITHE
86 91 92 94 100 102 104 110
FINIST’AIR FIELD CONTROL COSTA RICA JAM PESSAC VIBRATIONS VENISE X JAM INTERBIKE RON WILKERSON & 2HIP ALEX PIECHTA
114 116 120 124 128 132 138 142
ROBERT WILLIAMS RIDING ON FIRE STEVE VAN DOREN HOPPY TRAIL PEPSI PRO-AM ISAAC TRIP MESSIGNY OLDSCHOOL ABONNEMENT
TEAM
Arc’ad+ • 01 30 21 50 50
Résistance . Design . Technologie . Histoire
Maxime CHARVERON dans le Team G-Shock “
La G-Shock est pour moi la seule montre ayant trouvé le juste milieu entre résistance et design puisque je peux rouler et faire le beau gosse, le tout sans risquer de la casser. Elle a su traverser toutes les modes et tendances grâce à sa robustesse et ses designs toujours innovants. Ma montre évoque un phénomène, une histoire… qui ne fait que commencer. ” Mise à l’heure exacte et automatique
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Louis Pion, Europa Quartz, Goldy, Piery, Marc Orian, Cléor, Heures & Montres, Horlogers bijoutiers, Citadium, Hawai Surf, Wallkicks, Black Rainbow, Lukalimiti, Chez Maman, Kiliwatch, Colette… Économique et écologique
www.g-shock.fr
RENDEZ-VOUS
14.11.09 / ATLANTA FLATLAND JAM / USA 14.11.09 / ZUPERMARKET FLATLAND JAM / GERMANY / TRIER 21-22.11.09 / THE BIKE XPERIENCE / LA CLAU BICIPARK / ESPAGNE 28-29.11.09 / REVOLCON BMX ROUND 5 / GUADALUPE SKATEPARK / MEXICO 6.12.09 / LEVEL VIBES: GOD SAVE FLATLAND / CRAYFORD / UK 6.12.09 / EXTREME PLAYGROUNDS STREET SESSION / VELODROME, BERLIN / GERMANY 6.12.09 / BMX WAR JAM / NICOYA / COSTA RICA 11-12.12.09 / KING OF THE ANIMAL HOUSE / GREENVILLE / USA 12-13.12.09 / FLATMASTER 2K9 / PHILIPPINES 13.12.09 / CIRCUITO FLATLAND BOGOTA ROUND 6 / BOGOTA / COLOMBIA 19.12.09 / BMX FLASHBACK AND THE OCEAN AVE FLATLAND JAM / ASBURY PARK, NJ / USA 09.01.10 / BMX FLATLAND WORLD CLASSIC / YOYOGI GYMNASIUM, TOKYO / JAPAN 16-17.01.10 / CORE BMX CONTEST / SKATEPARK INDOOR DE DIJON / FRANCE 30.01.10 / KULTE CONTEST / GEMENOS / FRANCE 30.01.10 / CAEN BMX INDOOR / CAEN / FRANCE 5-7.02.10 / SIMPEL SESSION / TALLINN / ESTONIA 12-16.05.10 / FISE / MONTPELLIER / FRANCE 22.05.10 / KING OF PACA / BOWL DE MARSEILLE / FRANCE
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CULTURE
NIRVANA “Bleach” (Deluxe edition) (Sub Pop) Le grunge, souvenez-vous ! Ce truc sorti d’une ville ricaine dont personne n’avait jamais entendu parlé avant, Seattle, et ces gars portant de vieux futals pourris et des t-shirts pas moins miteux “jouant” un rock crade qui se seraient certainement moins fait entendre si Kurt Cobain et son posse n’avaient attiré l’attention sur ladite scène. 20 ans plus tard, le premier et méconnu premier album de Nirvana, “Bleach”, ressort en version deluxe (live de 90 à Portland et livret 16 pages avec photos inédites) et nous rappelle qu’on n’a plus 15 ans. Si vous les avez, appréciez donc ce disque comme il nous est venu à l’époque. À fond !
MUSTANG “A 71” (A*Rag) Mustang ? Pas des ricains, mais trois jeunes killers, “straight from Clermont-Ferrand”, juste nés des décennies trop tard et singulièrement capables, en 2009, de se différencier en musique tout en revendiquant leurs rencontres adolescentes avec Elvis (Presley), Bo (Diddley), Suicide (tout court), Iggy (et ses Stooges), Serge (Gainsbourg) ou Roy (Orbison). Classe, finement joué, hors de l’époque, rock’n’roll, surf, stylé et propice à la castagne à Saint-Ouen comme au cul sur le parking d’un dancing du Cantal.
“BLACK PANTHERS 1968” Howard L.Bingham (Ammo Books) L’impact permanent des photographies (essentiellement en noir et blanc) présentées dans “Black Panthers 1968” explique en partie leur exhumation plus de 40 ans après leur réalisation (essentiellement en Californie). Commandées, en 68, par le magazine Life au photographe Howard L.Bingham pour illustrer un reportage au cœur du mouvement de défense de la communauté afro-américaine Black Panthers, elles n’apparaîtront jamais dans les pages du célèbre périodique, le récit les accompagnant, écrit par le journaliste Gilbert Moore, n’ayant, semble-t-il, pas été du goût de sa rédaction. L’Amérique qui discrimine s’est, depuis, mutée en une Amérique capable d’élire ceux qu’elle lynchait, au prix de bien des combats. Celui des Black Panthers, magistralement documenté par les photos de cet ouvrage ne mérite surtout pas d’être oublié.
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JACK OF HEART “Jack Of Heart” (Born Bad) Et oui, ENCORE une nouvelle sortie du label francilien Born Bad ! Jack Of Heart, groupe perpignanais de “ghetto rock’n’roll” et bien plus encore (psyché halluciné, garagepunk...), avec Piero Ilov, sosie de Patrick Dewaere, au micro. On ignore si Depardieu s’écoute ça en s’envoyant ses hectolitres de pif, mais il est sûr que “Jack Of Heart” est un album aussi essentiel à la musique française que “Les Valseuses” le furent au cinéma français. (“Chronique” validée par Frédéric Mitterrand, depuis Bangkok)
MF DOOM “Unexpected Guests” (Gold Dust) Attention, ceci n’est pas un nouvel album du rappeur masqué à la voix vrombissante. “Unexpected Guests” est en fait une compilation de prestations de MF Doom sur les disques des autres, de prestations des autres sur des disques de MF Doom ou de titres des autres remixés par MF Doom. Soit vous êtes un acharné de MF Doom qui se doit de tout avoir de lui, et vous vous jetez là-dessus, soit vous n’y connaissez rien en Doom et c’est l’occasion d’approcher l’univers fou de cet étrange MC avant de vous perdre dans sa gigantesque discographie. Soit ni l’un ni l’autre et vous apprécieriez juste que Doom vous sorte un putain d’album en 2010 !
RUSTY EYE “Possessor” (Epoché) On associe le jeune groupe mexicano-californien Rusty Eye au genre “horror-rock” plus cinématographique (on parle d’ambiance de films d’horreurs) qu’un autre genre, le “shock rock”, dont le plus fameux des représentants fut le grand G.G Allin. G.G déféquait sur scène, se castagnait sur scène, s’astiquait sur scène, choquant son public et la nation (se payant du coup des apparitions d’anthologie chez Jerry Springer). Chez Rusty Eye on est loin des exploits de G.G, mais ça vaut tout de même le coup. La batteuse, Miss Randall, joue en jupe et talons, et ils ont invité sur ce “Possessor” (artwork de pochette redevable à Joe Petagno, connu pour celles de Mötorhead) un type de chez Goblin, le groupe italien qui ambiançait les films terrifiants de Dario Argento et dont tout fan de Justice se devra d’écouter la B.O de “Tenebrae”. Avant de se poser quelques questions sur son duo électro favori...
SLAYER “World Painted Blood” (American) Les dieux du métal américain sortent un nouveau disque à la pochette plutôt sobre par rapport à l’esthétisme morbide qui était associée, au siècle dernier, à leurs premiers et mythiques albums produits par Rick Rubin (Public Enemy, Beastie Boys, Jay-Z...). Niveau son, on est également bien loin de la grande époque, mais les fans de ce groupe réunis sous la “sympathique” bannière de la “Slaytanic Wehrmacht” banderont du début à la fin à l’écoute d’un Dave Lombardo, le batteur originel un temps disparu, plus qu’au top ! (Ne pas confondre avec David Lombard, le “boucher de Montpellier”, œuvrant désormais en Angleterre pour la marque Proper après des années d’une implication, parfois jugée dictatoriale, au sein de Cream)
“GIG POSTERS ROCK SHOW ART OF THE 21ST CENTURY” (Quirk Books) À l’heure où la pochette de disque ne pénètre quasiment plus notre quotidien (si ce n’est sur de cheaps CD ou de minuscules formats dans nos divers lecteurs MP3), les posters se révèlent (avec les t-shirts) les derniers supports populaires illustrés liés à la musique. Ce livre, d’une envergure imposante, contient plus de 700 posters issus du site américain GigPosters.com. Plus d’une centaine d’artistes US sont à découvrir dans un ouvrage massif qui ne contient pas exclusivement des œuvres liées à des groupes à guitares. Le “+ produit” de ce livre ? Tous les posters en pleines pages (au nombre de 101) sont détachables et n’attendent qu’un cadre adapté pour envahir vos murs. par PH Camy
SHOPPING OLYMPUS SUPERSTAR
FLY BIKES
O’NEILL
CASIO / PULL-IN ORCHID
DC SHOES
S&M
EASTPAK
PRIMO
LOTEK
ST MARTIN
GOTCHA
PUMA
ÉCLAT
PULL-IN
PREMIUM
TWENTY
NIKE
NIXON ECKO
NIKE
MACNEIL
TWENTY KHE BIKES
FIT BIKES
VANS
GO-PRO
020
VERDE
PATOCHERIE Ça y est, les Vibrations Urbaines de Pessac sont finies, et l’hiver prend place, à notre grand regret. Comme chaque année, cette édition marquera les esprits, et c’est avec grand plaisir qu’on voit de nouveaux tueurs débarquer en masse pour bousculer les classements ! Il n’est pas rare aujourd’hui de découvrir des riders de 15 ans ou moins n’ayant pas à pâlir face aux pros. Ce constat ne peut être que très optimiste quand à l’avenir de notre sport et ça me pousse à croire à encore de belles générations de BMX ! Ce n’est que grâce à tous ces riders, d’expérience ou bien nouveaux arrivants, que notre impact ne cessera d’augmenter et fera de notre sport une discipline légitime. Cependant, puisque nous parlons d’unité et de progression fulgurante, je pense qu’il ne faut pas pour autant oublier les personnes qui ont fait de ce sport ce qu’il est aujourd’hui et qui continuent à se battre dans le bon sens, j’entends par là les organisateurs, speakers, riders blessés et autres motivés qui encadrent un peu partout en France pour que les nouveaux prodiges éclatent. Je ne vais pas m’attarder sur mon texte, mais je me dois de revenir sur les riders qui ont tout donné au BMX et qui pour certains, malgré un lourd accident, continuent à faire du BMX ce qu’il est aujourd’hui. Pour ne citer que Stephen Murray et sa fondation, j’estime qu’il va de soi de se serrer les coudes et de participer à l’évolution de ses projets. Alors, comme vous avez pu nous voir, avec grand nombre de riders, porter ses t-shirts, n’hésitez pas à vous procurer l’un de ses produits et à le porter lors de chaque événement ou vous irez. Ce n’est que grâce à des gestes simples comme ceux-là que l’on se rend réellement compte de votre volonté d’implication dans le BMX. Une seule phrase pour terminer... Stay strong ! www.staystrongapparel.com et www.delairpoursebastien.com P.S : Une énorme pensée pour Freddy King, mon pote de longue date, et Sébastien des Roues de l’Espoir qui poursuivent chaque jour leur combat !
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The Vibrations Urbaines, in Pessac, are over, and winter is taking its toll to our greatest regret. Like every year, this edition will mark minds and it’s thrilling to see a load of new killer riders turning up on the scene and shaking up the ranks! It’s no longer rare to see riders of 15 or less whom no longer pale in comparison with the pros. Realizing this can only bring even more optimism as to the future of our sport, and I certainly believe in many excellent generations of BMX to come! It is thanks to all these riders, pros as well as beginners, that our impact will increase and eventually make our passion a legitimate sport. However, as we are on the subject of unity and incredible progress, I think we should not forget the ones who made this sport what it is today and carry on the good fight, I’m talking about the organisers, speakers, wounded riders and other active people who lead the movement in France and help discover new whiz kids. I won’t go on, but I must come back to the riders who gave their all to BMX, and for some, despite severe injuries haven’t given up making BMX what it is today. To mention just one, Stephen Murray and his foundation, I believe it is only natural to support and participate actively in the development of his projects. So as you may have seen us as well as many other riders wearing his tee shirts; don’t hesitate to purchase one of his products and wear it at each and every event you go to, because it is through simple acts like these that people truly realize your level of involvement in BMX riding. Just one thing to round this off... Stay Strong! www.staystrongapparel.com and www.delairpoursebastien.com P.S: Big thought goes out to Freddy King, my old mate, and “Wheels of freedom’s” Sébastien who carry their fight each day! Devotedly, Patrick Guimez
MARTTISTIQUE
“Sacrifie tes démons pour atteindre ta liberté. Sacrifie tes démons sans user de tes hormones”
”Sacrifice your demons in order to reach your freedom. Sacrifice your demons without using your hormones.”
LES FUNÉRAILLES DES DÉMONS
La quête sans fin pour être meilleur est le voyage d’une vie de l’être solitaire, celui choisi pour recevoir toute cette douleur et ce poids dans son cadavre vivant. Le cadavre vivant définit la limite de la non appréciation, qui rend la vie sans signification, là où personne n’est à même de vous bénir. Faites votre possible pour ne pas être le meilleur et mériter vos vies à votre façon. Ne les capturez pas dans des dossiers mais congratulez-vous pour les choses que vous avez accomplies avant que les larmes ne coulent. Comment pouvons-nous mesurer l’importance de notre existence sans chercher à savoir ce qui se trouve de l’autre côté du mur ? Est-ce une balle ? Ou un coup de fil ? Ou as-tu besoin de chuter pour te considérer plus malin que ton père ou ta mère. Rassemblons nos visions du futur pour pouvoir nous appeler des “frères”, audessus des autres. Pour dire les choses plus gentiment, es-tu libre ou dans la prison de tes propres pensées ? Ou dans des circonvolutions. Je n’ai pas arrêté de me répéter les mêmes choses, des années durant, sans jamais progresser, dans le même cercle de pensées et de luttes pour ma liberté. La balle de l’autre côté du mur n’a cessé de rouler. Il s’agit en fait de comprendre comment faire changer le sens de rotation de cette balle. Trop de visages souriants, trop d’endroits, des millions de cas toujours stupéfiants. Des sessions, pas des obsessions, ou tu comprendras la leçon. Quel est le point de perfectionnisme si tu ne sais admettre tes perfections et celles des autres ? J’ai laissé mon esprit errer pour se demander les raisons, sans être un bison. Tue quelques démons et ne les rapporte jamais. Prends ton sabre, le sabre de la débrouille et de la logique, et combine le à ton fusil, le fusil des émotions et des sentiments, et commence à assassiner tes démons. Laisse leur sang couler sur tes pieds, sourire aux lèvres. Plus tard, chez toi, sois satisfait de ces jours de sacrifice de démons. Au bon plaisir d’avoir massacré des démons, bien comme il faut. À quoi bon essayer de devenir de plus en plus bon si cela doit te vider de tout ton bonheur. Une fois meilleur, seras-tu plus heureux qu’avant ? Apprends à te pardonner autant que tu pardonnes quand tu chutes parfois stupidement. Seul le démon est dans ta tête, tout autant qu’un seul dieu y a sa place. Une fois contrôlée, la douleur s’en va et tu peux te considérer prêt à passer au niveau supérieur d’une lutte qui ne devrait plus jamais être mental.
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Martti en whooper bar spin one hand !!! photo Kai Kuusisto
FUNERAL OF THE DEMONS
Endless seek for being better is a life lasting journey of a lonely one, the chosen one to have all this pain and weight inside the living corpse. Living corpse defines the term of unenjoymentness which makes life meaningless where no one is able to give you the bless. Try your best not to be the best to have your real test on the way to earn your fest of living lives. Never capture yours into the files but give yourself props for the things you achieved before you see the tears drop. How can we measure the importance of our existence without seeking further to see what is on the other side of the wall? Is it a ball? Or is it a phone call? Or did you have to fall down to call yourself smarter than your father or mother? Let’s gather our visions of future sights together to call each other brothers who are above others. More likely to say it nicely is the reason to be here freedom or prison of your own thoughts? Or go around in the loops to say oops, I repeated myself and my thoughts over and over again for years and years without progression at all and still in the same sick circle of thoughts and freedom fights. The ball on the other side of the wall keeps rolling. It is just a matter of understanding how to change the direction of the rotation of the ball. Too many nice faces, so many nice places, millions of cases always amaze. Have sessions not obsessions or you will learn your lessons. What is the point of perfectionism if you cannot admit your perfectness for yourself or to others? I let my mind to wander to wonder the reasons without being a bison. Kill some demons and never take them back. Take your sword, the sword of smartness and logical thinking and combine it together with your rifle, the rifle of emotions and feelings and start the sessions of murdering your demons. Let them bleed on your feet while you keep the smile on your face. Later on at your place enjoy your days of sacrificing the demons. Give the props of well-deserved massacre of demons. What is the point of trying to be better and better if that takes out all the happiness of the life? Once you better are you really happier than before, on the way there? Learn to apologize yourself as much as you forgive yourself the stupidity you fall down at times. Only demon is in your head as much as the only god is in your head. Once controlled, the pain is removed, and you can call yourself ready to move to the next stage of struggle, which should not be mental any longer. Martti Kuoppa
LIFE VROOM VROOM LA MOBYLETTE
Nan mais, franchement, les cainris sont trop forts, quel que soit le type de deux roues, ils en font un kiff. Après avoir imaginé toutes sortes de jackasseries à vélo (voir Cream #35) place à un mobylette revival. Bon, j’avais bien grillé une ou deux copines modeuses se balader en vieille mob dans Paris, oui oui, de la race de celles que ta grande tante ridait dans son village normand, Motobécane rules quoi, mais là, v’là pas le truc : les jeunes Américains à la cool forment des gangs de riders en mobylette, les moped gangs. La majorité des machines date des seventies, nombreuses mobs ayant été abandonnées au fond d’un garage au moment du crack pétrolier. Près de 40 ans plus tard, ils les ressortent pour le kiff de rouler les cheveux au vent, même si t’as un casque, et que tu dois être lundi à ton taff. 50 cm3, c’est la seule contrainte pour faire parti d’un gang. Ensuite, les nerds du piston customisent à gogo et pimpent à souhait, du pot Ninja au guidon torsadé, en passant par la selle à imprimé léopard, si si, tout est possible. Avec des crews aux logos aussi cool que leurs blazes, dans les principales villes du pays, des “Creatures of the loin” de San Francisco aux “Garelli Dad Dudes” de Minneapolis, la mob est désormais une véritable culture jeune aux US. La Moped Army, un site web rassemblant les différents gangs, permet aux plus fondus d’organiser des rides d’une ville à l’autre; NYC-Chicago en mobylette, c’est jouable, enfin, si t’as le temps. Après le train pour les hobos, le stop pour les beatniks, la mob permet donc aux hipsters de poursuivre cette quête typiquement américaine de la liberté par la route. En 2010, c’est en 103 SP que Kerouac serait parti “on the road”.
Tous les crews font partis de la Moped Army : www.mopedarmy.com
Garelli Bad Dudes of Minneapolis
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VROOM VROOM GOES THE MOPED
Honestly, the yanks are simply the best, cos’ when it comes to any type of two-wheeler, they turn it into a fad. After having imagined all kinds jackass style bike stunts (see Cream #35), it’s now time for a moped revival. Ok, so I had seen a few fashion friends riding around Paris on a battered old moped, yes, you know; the kind that your great-aunt Edna rides in her old Norman village, moped biking rules you know? But in this case, you wouldn’t believe it; young trendy Americans are forming moped gangs. The majority of these bikes date back to the seventies, forgotten at the back of a garage after the petrol crisis. 40 years on, they’ve dragged them out for the fun of riding with the wind in your hair, even if you have to wear a helmet and be back at your job for Monday morning. 50 cm3 is the only obligation to be part of the gang. And then the piston nerds customise and pimp their ride to the max, from the Ninja exhaust pipe to the twisted handlebars, without forgetting the leopard skin seat, yes, yes they can. With crews and logos as cool as their blazons, in every major city, from the “Creatures of the loin” from San Francisco to the “Garelli Dad Dudes” from Minneapolis, the moped is now a real youth culture in the US. The Moped Army, a web site dedicated to rally the different gangs, allows the craziest to organize rides from one city to the next; NYC-Chicago is doable, that is, if you‘ve got that kind of time to spare. After the trains for hobos, hitchhiking for beatniks, mopeds give hipsters the chance to pursue the typically American dream road-trip. In 2010, Kerouac would have gone “on the road” on a 103 SP. Olivier Schmitt
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0 2 S E K I B E COMPLET
BJÖRN ELVERING | PHOTO: SVEN GRUBER
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ADRENALIN GAMES PAR KOTSYUMAKHA MAXIM
Egorov Alexei - tabletop
ADRENALIN GAMES 2009 Le début de l’automne, comme d’habitude, n’a rien de bon. Aucun rider, peu importe qu’il existe un park couvert dans sa ville, n’aime le froid, la pluie et, surtout, la neige. Mais cette période annonce aussi, et ce pour la quatrième fois consécutive, la joie procurée par les Adrenalin Games, auxquels participèrent des riders de toute la Russie, et de pays plus ou moins lointains. Les guests annuels étant ceux de Lettonie, qui vinrent cette fois dans un bus. Étaient également présents des stars du BMX comme Senad Grossic, Eduards Zunda et le jeune prodige russe de 13 ans, Rogatkin Nicolai. Beaucoup de russes s’étaient préparés pour cet événement, comme Misha Rostomyan qui a ridé tous les jours dans son park favori, sous un pont à Vorobievy. Michael a tout simplement retourné le park avec ses tail-whips. Sous la pression du public et désireux d’apporter quelque chose de nouveau, il a envoyé un triple tail-whip. Ce trick lui a permis d’inscrire son nom dans l’histoire du BMX russe ! Rogatkin Nicolai s’est quant à lui jeté sur la fun box et, malgré son jeune âge, a envoyé des tricks allant du 720 au 360 double tailwhip. Le tout sur un vélo spécialement conçu pour sa petite taille et avec un casque de moto-cross particulièrement adapté à ce genre de prestations extrêmes. Impossible de ne pas évoquer un autre rider russe, Anton Evstifeev, qui a déjà roulé au plus haut niveau en Europe. Il a montré une grande variété de tricks, notamment des 540 nosedive et du backflip de la box avec réception sur le sol. Merci à tous les organisateurs et participants. Chaque année, le niveau augmente de plus en plus... À quoi peut-on rêver pour l’an prochain ?! Les gars, vous avez un an pour préparer vos nouveaux tricks ! Began autumn, as usual, it’s nothing good, every BMX rider, it doesn’t matter is there are any covered skate park in his town or not, does not like cold, rain and especially snow. But, at this time, already four year in succession, we got happiness by such event, the Adrenalin Games, on which riders from whole Russia, near and distant foreignness comes. BMX part of contest portended the real show, that happened actually in the final day. The annual guests of Adrenalin Games were our BMX friends from Latvia and this year they arrived on a whole bus. Similarly did not treat and without valuable BMX stars as Senad Grosic, Eduards Zunda and thirteen years old Russian infant BMX prodigy from the USA, Rogatkin Nicolai. To this competition long prepared and Russian boys for example Misha Rostomyan which was riding every day in his favorite park under a bridge on Vorob’evy halls. As appeared later – knowingly, in fact Michael simply “tore” a park by his tail-whips. Being warmed-up public and desire to do anything new he decided and carried out triple tail-whip. By that trick he entered his name in the history of Russian BMXing! Rogatkin Nicolai justified itself he rushed about on a line with fan box executing simply unreal for his years tricks from 720 to 360 double tail-whip over the box. Nicolai was riding on specially done for him small bike and in a motocross’s helmet, witch can give large safety the more in such extreme kind sport as BMX. It is impossible to go round attention for another Russian BMX rider – Anton Evstifeev. This man a long ago already goes for a ride at European level. Anton was strongly selected a variety and class of the tricks on a general background, what to talk after 540 nosedive barspin and back flip from fan box on the floor. Thank organizations and all participants of measure are desirable in the total. With every year a level grows all anymore and anymore, what will be in the next year it is impossible to dream of! Guys head yet whole year for working of new tricks! 034
Artem (Chester) Agapov - hangover toothpick
Daniel Wedemeijer - 360 to footjam tailwhip
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FACE
ERICO MELO ITW MARTTI KUOPPA, PHOTOS KAI KUUSISTO
Nom : Érico Melo. Age : 29 ans Années de flat : Depuis 95, soit 14 ans. Années de rampe : Depuis mes 10 ans, soit 19 ans. Pays d’origine : Portugal. Pays de résidence : Finlande.
Name: Érico Melo Age: 29 Years riding flat: Since 95, so 14 years. Years riding ramps: Since I was 10, so 19 years. Country of origin: Portugal. Current home country: Finland.
Pourquoi t’es-tu installé en Finlande ? La principale raison est ma copine, car elle est finlandaise. Nous nous sommes rencontrés au Portugal et nous sommes fréquentés pendant deux ans en vivant dans nos payes respectifs. Puis ce fut ingérable. Nous avons donc décidé, afin que notre relation se passe “correctement”, que l’un d’entre nous devait s’installer dans le pays de l’autre. À cette époque elle finissait ses études, il nous a semblé que ce serait plus simple pour moi. Je me suis trouvé un endroit pour suivre mes études à Helsinki et j’ai décidé de bouger. Comment as-tu trouvé la Finlande ? Tellement de Finlandais m’ont posé cette question : “Pourquoi avoir quitté ton Portugal ensoleillé pour la froide Finlande ?”. La Finlande est, selon moi, un pays très beau et exotique, avec des gens exotiques, où le terme bureaucratie n’existe juste pas et où le système semble fonctionner comme il faut. Plus pratiquement, je peux dire qu’il est plus simple de gagner sa vie en Finlande qu’au Portugal. En Finlande, j’ai l’impression d’être payé trois fois plus qu’au Portugal. Tu peux appeler ton patron par son prénom et il te demande si tu veux prendre quelques jours de congé s’il t’entend tousser. Quelles sont les bonnes et mauvaises choses dans chacun de ces pays ? Je pourrais écrire un livre à ce sujet, mais je vais essayer de faire court. Même si l’on pense d’abord au climat, pour moi, la différence culturelle, et les gens en particulier, sont les choses qui m’ont le plus marqué. En Finlande, le climat est plus “froid” qu’au Portugal, et les gens également. J’ai mis du temps à prendre conscience qu’il n’est pas très sûr de rouler
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tout seul en street en Finlande, car si tu te plantes et restes sur le sol, personne ne va te regarder, et s’ils le font, ils vont penser que tu es bourré. Au Portugal, les familles sont plus liées qu’en Finlande où ce n’est pas un souci si tu ne vois tes parents qu’une fois par mois et ta grandmère une fois l’an, ou à Noël. De même, les étrangers vivant en Finlande se plaignent souvent qu’il est très difficile de se faire des relations, ce ne fut pas mon cas et je me suis fait de très bons amis ici. Le BMX est peutêtre une raison à cela. Les Finlandais sont généralement plus timides et calme que les Portugais, la différence est si grande que chaque fois que je retourne au Portugal après avoir passé pas mal de mois en Finlande, les premiers jours, j’ai mal à la tête rien que d’entendre les gens parler. Mais si je devais décrire un Finlandais en un mot, ce serait “pratique”. Alors qu’au Portugal les gens ont tendance à tout compliquer et contourner les problèmes, les Finlandais vont droit au but. La culture culinaire est bien plus développée au Portugal qu’en Finlande, bien que les poissons grillés de mon père et les ragoûts de calamars de ma mère me manquent énormément, j’apprécie beaucoup la cuisine finlandaise. L’hiver est rude en Finlande ? Je mentirais si je disais non. Après mon premier hiver passé en Finlande, j’ai eu le plus grand respect pour tous les riders locaux. Même s’il est évident qu’ils sont mieux préparés à des froids extrêmes que qui que ce soit d’autre, on se doit de montrer du respect envers ces riders qui progressent sans cesse en traversant ces hivers glaciaux, année après année, roulant dans des garages sombres et froids, ou des skateparks indoor étroits. Pour moi, l’hiver en Finlande est rude d’une certaine manière, mais il est
aussi exotique et fabuleux. La chose la plus importante est d’essayer d’en tirer des avantages, comme le ski ou même la natation en eaux froides que j’apprécie durant l’hiver. Et concernant la langue ? Il paraît que tu parles parfaitement le finnois, tu as pris des cours ou appris en le parlant ? Quelques mois avant de bouger en Finlande, j’ai étudié le finnois par moi-même. Quand je suis arrivé, je savais juste assez de choses pour le quotidien, sans me servir de l’Anglais. Ensuite, j’ai étudié le finnois à l’école pendant deux ans, ce qui m’a beaucoup servi pour apprendre correctement les bases. J’apprends toujours le finnois car je veux savoir comment l’écrire correctement. Où as-tu rencontré ta copine ? Elle parle portugais ? Je l’ai rencontrée dans mon village. Ses parents y avaient un appartement de vacances où elle passait ses étés depuis ses trois ans. On s’est rencontrés un été, et ce qui n’aurait pu être qu’un amour de vacances s’est transformé en quelque chose de bien plus grand. Oui, elle parle portugais parfaitement. Quand nous avons commencé à sortir ensemble, nous parlions anglais, mais nous avons rapidement trouvé qu’il était inutile de pratiquer une langue qui n’était pas notre langue maternelle. Aujourd’hui, nous parlons portugais ou finnois. As-tu été confronté au racisme en France ? Les rares fois où j’ai eu des ennuis, c’est quand on m’a pris pour un Russe. Certains vieux Finlandais ont encore pas mal de rancœur envers les Russes, du fait de l’historique entre la Finlande et la Russie.
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Qu’est-ce qui a été le plus dur à gérer en Finlande ? Mis à part ma famille et mes amis du Portugal qui me manquent, je pense juste au fait de devoir faire face aux différences culturelles. À propos des études, où en es-tu ? J’ai été diplômé il y a trois mois et j’ai un Master en gérontologie. Flatland ou street ? Lequel te tient le plus à cœur ? C’est une question trop dure, car je ne perçois pas ces deux disciplines comme indépendantes l’une de l’autre. Elles font toutes les deux parties de mon riding, comme un ensemble, et se complètent. Elle me tiennent toutes les deux autant à cœur. Tu te sers du même vélo pour le flat et le street ? Non, j’ai deux vélos. J’ai roulé avec le même vélo pendant pas mal d’années, mais c’était dur, il ne me convenait ni en street ni en Flat. Les frères Melo... Toi et ton frère êtes si originaux dans votre riding, vous
venez d’une famille d’artistes ou bien ? Certaines personnes mettent beaucoup d’énergie dans la consistance de leurs combos, d’autres en mettent dans un bon flow pour leurs combos, mais pour moi le riding consiste surtout à s’éclater en apprenant de nouveaux tricks issus de mon imagination. Je pense que la façon dont mon frère et moi avons commencé a eu une grande influence sur cette originalité. À l’époque, nous n’avions accès à aucune vidéo ou magazine de BMX, rien du tout, donc nous étions surtout un groupe de gosses d’un petit village essayant de sortir les tricks les plus fous. Je pense à quelques tricks que j’ai inventés quand j’avais environ 15 ans, que d’autres viennent juste d’exposer au plus grand nombre, les rendant presque tendance. Les sensations quand je viens de rentrer un tout nouveau trick issu de mon imagination sont les seules raisons pour lesquelles je suis tombé amoureux du BMX. Ce sont encore celles pour lesquelles je roule encore aujourd’hui. Parfois, j’aime juste sortir avec mon “street bike” et cruiser en faisant des manuals, mais au final, je ne peux pas m’en empêcher... cette envie de faire des choses différentes est toujours présente.
As-tu toujours roulé avec ton frère avant de t’installer en Finlande ? Oui, nous roulions toujours ensemble au Portugal. C’est toujours super cool de rouler avec lui, car nous nous motivons beaucoup tous les deux. Les efforts que je le vois développer pour rentrer des tricks dingues me motivent à fond, donc dès que j’ai la chance de rouler avec lui, je ne m’en prive pas. Des projets ? Finlande ? Portugal ? Les deux ? Ces prochaines années, je pense surtout vivre en Finlande, mais tu ne sais jamais ce que le futur te réserve. À long terme, ce serait parfait de passer une moitié de l’année au Portugal et l’autre en Finlande. Un dernier mot ? Grand merci pour leur soutien à Mankind, Signaturebmx.com et My Cup of T, un petit shop de t-shirts avec les modèles les plus cool jamais vus. Suivre la tendance c’est abandonner sa créativité.
ERICO MELO Why did you move to Finland? The main reason was my girlfriend, as she is Finnish. We met in Portugal and then we were dating for two years while living apart. Just going back and forth whenever it was possible. Then we decided that in order to make our relation work “properly” one of us would have to move to the other’s country. And because at the time she was still finishing her high school studies, we decided that this would be easier for me. I then found a study place in Helsinki, and after that, I decided to make the move. How have you find Finland as a country to live in? So many Finnish people have asked me the question: why moving from sunny Portugal to cold Finland? But I must say it has been a really nice experience to live in Finland. Finland, from my point of view, is a very beautiful and exotic country, with exotic people, where the word bureaucracy literally does not exist and the whole system seems to work pretty well. In practical terms I could say that it is much easier to make a living in Finland than in Portugal. In Finland, I feel like I get paid 3 times more than I would in Portugal, and the boss is someone that you can call by the first name, and that asks if you want to take a few days off if he hears you coughing. Compare Portugal’s and Finland’s good and bad things? I could write a book about this subject, but I will try to make it short. Although the weather is probably the first thing one thinks about when comparing the two countries, for me the cultural difference and people in particular was the aspect that stood out as the big difference. In Finland, the weather is much “cooler” than in Portugal and that reflects in the people as well. It took me a bit of time to realize this but it is not very safe to ride street by oneself in Finland. The reason for this is that if you crash and you stay lying in the ground, people don’t even look at you, and if they do look they will probably just think you are a drunky. In Portugal, families are much closer than in Finland where it is not a big deal if you only see your parents once a month or if you only meet your grandmother once a year on Christmas. Although foreigners living in Finland usually complain that it is very hard to make friends in Finland, I personally did not face this difficulty and I have made really good friends in Finland. One of the reasons behind this could be BMX. Finnish people are in general more shy and much more quiet than the Portuguese, the difference is so big that every time I visit Portugal after a few months in a row in Finland, in the first days, I get I huge headache just because of listening to people talk. But if I had to describe a Finnish people in one word, I would say practical. While in Portugal people tend to complicate things and go around the problems Finnish people go straight to the point. Culinary culture is more valued in Portugal than in Finland, and although I miss a lot my dad’s grilled fish and my mum’s squid stew, I am also a big appreciator of Finnish cuisine. Do you find the wintertime harsh in Finland? I would be lying if I answered no. After the first winter I spent in Finland, I got a bit more of extra respect for the Finnish riders. Although it is obvious that they are more used to the extremely cold weather than anyone else, you still have to give extra credit for riders who have kept progressing while going through many freezing winters years after years, riding in dark cold garages or sketchy indoor skateparks. For me the winter in Finland is tough in a way, but on other hand is so exotic that I find it amazing. The most important thing I do to cope with the winters is to find ways to take advantage of it, and skiing, snow-skating, and even ice swimming are among some of the activities I enjoy doing during the winter. How about the language? From what I’ve noticed is that you speak nearly perfect Finnish. Did you learn it by talking or did you go to school to study it?
Before moving to Finland I studied Finnish language just by myself, for a few months. When I moved to Finland, I knew just enough to manage in the daily activities without needing to use English. But after that, I did study Finnish at school for 2 years, which helped me a lot to get some proper basis. Nowadays, I am still studying Finnish because I want to learn how to write it properly. How did you meet up your girlfriend and does she speak Portuguese? I met my girlfriend in Portugal in the village where I am from. Her parents have a summer apartment there and she has spent her holidays there since she was 3 years old. We met during one of her summer holidays and what could have just been a teenagers’ summer romance, end up in something bigger than that. Yes, she can speak Portuguese perfectly. When we first started to date we spoke English, but soon we realized that there is no point in talking a language that it’s not the mother tongue of any of us. Nowadays we use both languages Portuguese and Finnish. Did you face any racism in Finland? The only few incidents I have had occurred when someone thought I was Russian. Some older Finnish people still keep some rancor towards Russians due to the history of Finnish-Russian relations. What has been the most difficult thing you have faced in Finland? Besides missing my family and friends in Portugal, I guess just coping with all the cultural differences. How about studies? Are you studying currently? If so, what?
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I actually just graduated 3 months ago and I am now a Master in Gerontology. First I studied 4 years in Finland, where I did my bachelors degree, and after that I moved back to Portugal for 2 more years, and did the masters degree there. Flatland or street? Which one is closer to your heart? This question is too hard, because I don’t think about the two disciplines as being independent from each other. They are both part of my riding as a whole, and they complement each other. So I have to say they are both equally close to my heart. Melo brothers... How come both of you brothers are extremely original when it comes riding your bike? Artist family or what? Some people put a lot of energy in getting consistent with their combos, others put energy in getting a good flow in their combos, but for me riding is most of the time just about having fun learning new different tricks straight from my imagination. I think the way my brother and me started to ride also had a big influence in the aspect of originality. At that time we didn’t have access to almost any BMX videos, magazines or anything like that, so we were pretty much a group of kids in a small village trying to see who comes up with the most ridiculous tricks. I could think of a couple of tricks I invented when I was around 15 years old that only recently someone else brought it up to the mainstream and are quite trendy. The feeling that I get after pulling a completely new trick straight from my imagination is the main reason why I fell in love with BMX and it is still the reason why I ride today. Sometimes, I really like to take my “street bike” out and just cruise around doing manuals, but in the end
I can’t help it, that feeling of wanting to do something different it’s always there. Have you been riding always with your brother before you moved out from Portugal? Yes we used to ride together all the time when I was living in Portugal. It is always so cool to ride with him because we motivate each other a lot. The effort I see him putting in trying to learn some incredibly impossible tricks it’s what motivates me the most, so any time I have a chance to ride with him I will do it. Do you use the same bike for flatland and street? No I have two different bikes. I rode with the same bike for quite many years but it was quite hard, I had a bike that was neither what I really wanted to ride street nor what I really wanted to ride flatland. Future plans? Finland? Portugal? Both? For the next few years I will most probably be living in Finland but you never really now what the future will bring. In the long term, it would be perfect to be able to spend one half of the year in Portugal and the other half in Finland. Last words A big thanks to Mankind, Signaturebmx.com, and My Cup of T (a small t-shirt shop with the coolest shirts ever) for their support. Following the trends means giving up on your own creativity.
EVENT Départ Amiens, sous la pluie... Arrivée à Paris, sous la pluie. Ça sent la journée moisie... RER jusqu’au Stade Charléty, et me voilà devant le combo mini-rampe/demi-bowl/spine vertical. Tout ça à l’initiative de l’association parisienne Time2ride. Toute la scène parisienne est là : Dimitri Ivanov, Thomas Caillard, les Litteuls (en grande forme !), Mickael Grossi et tous les différents crews que compte Paris (Bédouins, Liteuls, Reno, Clandés, Puzzle, Boloss, Nochromes) et quelques extérieurs comme Edouard “Flair Master” Martin, Elliot Pillet et moi-même. Niveau ambiance, un Caillard au micro, ça vaux un Guy Lux, et l’équipe Monster Energy présente pour nous rincer en boisson énervante ! Le Eat The Bowl s’est déroulé en deux parties : jam sur la mini et jam sur le ledge avec Monster Bunny Up Contest... C’est cool, le niveau monte, j’ai halluciné sur les routines d’Elliot sur le ledge, Jordan Thibeaux progresse comme il faut aussi, ça fait plaisir à voir... Bon, pour les tricks, c’est dans la tendance quoi : condor, bus et j’en passe... Un beau 540 bus de Dimitri Bardin ! Edouard m’a fait rêver en flair à hauteur d’épaule ! Pour ma part, je finis en double whip réception genoux dans la roue arrière... No comment. On voit bien que ça practice sec sur le ledge : truck, manual to bus ou combo de grinds ! Bref, sympa ! À noter, la super collection de cols V (Dim et Alex... au top !). Pour ma part, j’ai un train à reprendre, la journée est passée super vite et j’ai une pendaison de crémaillère qui m’attend... Forcément, c’est la mienne.
I left Amiens in the rain, got to Paris in the; the promise of a rotten day... I took the RER to the Charlety stadium, and found myself in front of the combo vertical miniramp/half-bowl/spine. All this is organized by the Parisian association Time2ride. The whole Parisian scene is there: Dimitri Ivanov, Thomas Caillard, the Litteuls (who were in great shape!), Mickael Grossi and all the various crews from Paris! (Bedouins, Litteuls, Reno, Clandés, Puxxle, Boloss, Nochromes) and a few from elsewhere like Edouard “Flair Master” Martin, Elliot Pillet and myself. Atmosphere wise a Caillard at the microphone is worth any TV game show host and the Monster Energy team keeping us loaded in energy drinks. The Eat the Bowl was divided into two parts; a jam on the Mini and a Jam on the ledge with a Monster Bunny up contest... It’s impressive, the level of skills is increasing, I was stumped Elliot’s routines on the ledge, Jordan Thibeaux is really improving too, and it’s great to see... As for the tricks, they were in with the times, Condors, Busses and more... A great 540 bus by Dimitri Bardin! Edouard had me amazed by a shoulder height Flair! As for myself, I ended my double whip with my knees in the back wheel... No comment. They were practicing hard on the ledge... trucks, manuals to bus or grind combos! Nice, basically! Oh and another thing worth noticing was the fantastic collection of V necks (Dim and Alex... awesome!), as for me I have a train to catch and a house warming party to attend... (my own of course).
EAT THE BOWL PAR JULIEN MANGOOSE MASSÉ, PHOTOS CHRISTIAN VANHANJA
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Bunny sur le mur monster, Michel Dos Santos
Le Barspin... les mecs l’appelais “Fashion”....
le Mangoose....
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Feeble sortie barspin... Yohan.
180 condor... “Fashion”
Bunny destruction du mur, Jordan Thiebaux
EVENT
MISSION BRIGHTON WORDS PAUL CHAMBERLAIN, PHOTOS JOHANN CHAN
Paul Chamberlain
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Jason Forde
Effraim Catlow
Jason Forde
DÉPARTEMENT DE L’ATTRIBUTION DES MISSIONS ZONE D’INTERVENTION : Ville : Brighton Autorité unitaire : Brighton et Hove Comté de commandement : East Sussex Région : Sud Est Pays : Angleterre Etat souverain : Royaume-Uni
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Steve Green
88 pegs Une grande zone rectangulaire Au moins 4 freins ?? bières 1 maillot moule paquet 1 tonneau de rires
PARAMÈTRES : Gravité Climat anglais
OBJECTIFS DE LA MISSION : Prendre plaisir à rouler en flat sans se soucier des conditions météo et privilégier la convivialité à la progression personnelle. Pas de caméra. Pas de récompense.
MUNITIONS : 44 roues
OFFICIER : Phil Dolan
DEPARTMENT OF MISSION ASSIGNATION Location Town: Brighton Unitary authority: Brighton and Hove Ceremonial county: East Sussex Region: South East Constituent country: England Sovereign state: United Kingdom Parameters Gravity British Weather Allocated Resources : 44 wheels
88 pegs 1 large rectangular promenade At least 4 brakes ?? lagers 1 pair of swimming trunks 1 barrel of laughs Mission Objective Enjoy riding flatland regardless of weather conditions and socialise at the expense of personal progression. No video cameras. No prizes. Assigning Officer Phil Dolan
À tous les flatlanders. Je pense que nous sommes trop sérieux, car parfois le riding se transforme un peu trop en un genre de mission. C’est l’une des raisons pour lesquelles les gens ne se pointent pas aux jams. Je suis moi-même coupable. Par le passé, j’ai roulé pour “assurer” et ne “pas perdre de temps”. Point de vue misérable. Surtout quand les nouvelles générations nous observent et attendent de notre part conseils et inspiration. Après tout, nous étions eux il n’y a pas si longtemps. Et ils seront bientôt nous... L’idée derrière cette jam était que, par la toute-puissance de la parole de Phil Dolan, les riders du Royaume-Uni, quels qu’ils soient, se pointent à Brighton Beach pour rider toute la journée. Rétrospectivement, la plage était une bonne motivation, car famille et amis se sont également pointés à la jam. Phil s’est rendu à Brighton la semaine précédente et a vu un gars rider sur le tout nouveau front de mer. “Ça m’a l’air d’être un bon spot”, s’est-il dit. Après un mouvement général sur Internet, une date fut calée. J’ai aiguisé mon fidèle crayon Faber-Castell et me suis mis à l’ouvrage : “Flatland, Brighton Beach, Samedi 30 Août”. Le flatland au Royaume-Uni était de nouveau d’actualité. Le jour J arriva et de nombreux coups de fils furent passés : “Le temps à l’air pourri, vous confirmez?”, “Carrément, on est en route, et Phil est déjà dans la place !”. “Couvert” est un terme qui ne fait désormais plus partie de certains vocabulaires. Comprenez par “couvert” 95% du ciel nuageux... Soit l’Angleterre. Malgré le temps, 22 riders sont venus à Brighton l’un des dimanches les plus froids de ces dernières années. Quelques vielles gueules connues étaient présentes mais il y eut surtout de nouveaux visages, ce qui prouve que le Flat au Royaume-Uni ne cesse de se développer, malgré les rumeurs. Nous sommes venus, nous avons vu, et Phil a même conquis les mers impitoyables et hivernales. Comme le gris a tourné charbon, le riding a tourné à l’apéro, parfait, dans la nuit noire. Tout le monde a pris du bon temps sauf un. À la gare, nous avons rencontré le rider solitaire que Phil avait aperçu la semaine précédente. Il rentrait du boulot quand nous lui sommes rentrés dedans. Malgré notre ivresse, je me suis senti profondément désolé pour lui. Ne t’inquiète pas mon frère, tu n’as rien manqué. Nous étions tous trop occupés à nous marrer pour pouvoir apprendre de nouveaux tricks.
Phil Dolan
Flatlanders. I believe that we are too serious. Sometimes riding can be a little too much like a mission. This is one of the reasons why people don’t make an effort to attend jams. I’m guilty myself. In the past I’ve gone riding alone to ‘get it done’ and not ‘waste time’ - A poor stance to take. Especially as the next generation looms at the fringes, looking to us for guidance and inspiration. After all, we were them not long ago. And more importantly, soon they’ll be us... The idea behind this jam was that on the almighty strength of Phil Dolan’s word, UK riders from all walks of life would head to Brighton beach and ride for the day. In hindsight the beach was a good selling point because family and friends alike eagerly attended the jam. Phil had been to Brighton the previous week and seen somebody riding on the newly remodelled waterfront: “It looks like a nice spot”, thought Phil. A general Internet assembly ensued and a meeting was scheduled. I eagerly sharpened my trusty Faber-Castell, and set to pencilling: “Flatland, Brighton beach, Sunday August 30th”. UK flatland was finally back in the diary! The day came and many phone calls were made: “The weather’s looking dodgy are you guys still going?”, “Yeah we’re on the way and Phil’s already down there!”. Now ‘overcast’ is a word that a lot of languages don’t contain. For the benefit of foreign readers, overcast is the meteorological condition of clouds obscuring 95% or more of the sky. In other words, England. Despite the weather’s warning signals 22 riders headed down to Brighton on one of the coldest summer days in recent memory. A few old hands showed but it was mostly new faces, which proves that UK flat is still growing despite the rumours on the global radar. We came, we saw and Phil even conquered the unforgiving and wintry seas. As the grey turned to charcoal the riding turned to drinking; which lasted well into the black of night. A good time was had by all but one. We met the lone rider that Phil saw the previous week in the train station. He was on his way home from a work function when he bumped into us. Despite the drunkenness I felt profoundly sorry for him. Don’t worry brother, you didn’t miss anything. We were all too busy having fun to learn new tricks.
EVENT
FISE FINAL
FINALE FISE EXPERIENCE Après avoir voyagé d’Est en Ouest, du Nord au Sud, au Sud du Nord, la tournée Fise Experience nous donne cette fois-ci rendez-vous pour la grande étape finale de Toulouse. Après la Foire de Marseille, en septembre, on se retrouve une nouvelle fois dans un parc des expositions, celui du Salon des Sports et de l’Extrême ! Notre park à nous est installé en indoor, Hall 3, au milieu de tous les autres farfelus de l’extrême : monocycle, street surf, échasses sur ressors, vélo étranges... et dans les autres halls, on peut se distraire comme des kids en essayant le golf, le poney, le body fitness, l’escalade, ou le body building (oui oui !). Côté BMX, ce fut un samedi long et riche en découvertes avec plus de 50 inscrits en Amateurs venus du Grand Sud avec un niveau extrêmement bon. En Pro, messieurs Bonfil, Peytavit, Doremus, Khone ou encore Augris nous on donné du gros spectacle. Le dimanche, grosse journée de riding, JB Peytavit survole le contest et remporte l’étape devant Maxime Bonfil et Georgy Doremus. Étape à marquer dans les annales. C’est Alessandro Barbero qui repartira au volant de la Fiat Qubo cette année. Rendez-vous pour la première étape à Paris, les 20 et 21 février 2010. En attendant, peace and ride ! Having travelled from East to West, from North to South, from South to North, the Fise Experience Tour met up this time in Toulouse. After the Marseille Show in September, we meet again in the exhibition park at the meet-up for extreme sports! Our park is installed at the indoor hall number 3, right in the middle of all the other extreme sports whackos: unicycle, street surf, spring stilts, strange bikes... And in the other halls, you could have fun like a kid, trying out golf, pony riding, body fitness (I kid you not!). In terms of BMX, it was a long and rewarding Saturday where much was discovered; more than 50 amateurs signed up from all over the big south with an extremely high level. For the pros, Mr Bonfil, Peytavit, Doremus, Khone, Augris put on a real good show. On Sunday, it was a big riding day; JB Peytavit flew through the contest and won the stage before Maxime Bonfil and Georgy Doremus. Stages that are going to go down in history. Alessandro Barbero was the one to drive off in the Fiat Qubo this year, so see you next year for the first stage in Paris, on the 20th and 21st of February 2010. Until then, peace and ride! www.fise-events.net 052
REPORT
RUSSIAN STREETS BY DIMA STOROGENKO
This was taken on federal route M5 that cross through the whole Russia, under the bridge was this banks that even very hard to stand without slip off, going from very top of bank right under the bridge and into a wall. Ruben tire just blow up because of super hard smash into the wall. it’s very steep.
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First russian fullpipe. found near small town in urals region -Kamensk-Uralskiy. 2008 year.
La scène BMX russe grandit telle un petit enfant. Elle prend tout ce qui se présente dans l’industrie, la mode, le style, mais à sa façon. Le riding est apparu à la moitié des années 90. Quand je roulais en ville, j’entendais tant de rires, d’étonnements et de cris du genre : “Mon dieu, tu l’as volé à ton petit frère ! Ton vélo est trop petit pour toi !” Comme un écrivain le disait, “le temps est une bombe que tu ne peux arrêter”, et désormais n’importe quel gosse sait ce qu’est un BMX. Même dans les petits villages avec une toute petite population, tu n’as plus besoin d’expliquer pourquoi ton vélo est petit. Après la chute de l’Union Soviétique, pas mal de bâtiments historiques sont tombés en banqueroute, et aujourd’hui encore il n’y a plus de gardien pour t’en foutre dehors. À Moscou, Saint-
Manual the whole long ledge near Ekaterinburg Museum of Art.
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Pétersbourg, Ekaterinbourg, Novossibirsk, même Kamchatka, les riders sont partout. Les gens commencent à soutenir le BMX, on trouve des parks indoor, de bons vélos et pièces, une industrie qui grandit, comme les riders. Je vois deux à trois générations de riders se succéder. Certains restent, d’autres trouvent un autre mode de vie. Je n’appelle pas le BMX un sport, car pour moi c’est un mode de vie. Ce truc peut te faire te lever à 5 heures du matin, conduire 150 bornes dans le brouillard et te donner la meilleure sensation, celle de découvrir le premier full-pipe au milieu de nulle part. Je pense que chaque rider se souvient de ce genre de choses comme si c’était hier. C’est bien de cela dont il s’agit : de bons moments.
Comme pour les photos, je ne fais aucun de ces tricks new school de jeunes, j’aime juste aller vite, envoyer jusqu’à ce que mes jambes abandonnent. Travailler toute la journée ne vous offre pas beaucoup d’occasions pour rider, donc, je roule avant d’aller me coucher et je roule tôt le matin avant d’aller bosser. Seul, ce qui procure d’autres sensations. Quand tu ressens ton vélo comme une partie de ton corps. Attendre les bonnes conditions météo, le bon moment, trouver le bon angle, installer l’appareil ; et alors, avec l’aide de ma femme, qui appuie sur le déclencheur, toutes ces images apparaissent. Chaque rider à sa façon de rouler. Pour moi, le riding c’est la créativité, l’individualité, la sensation de vitesse et un esprit ouvert au monde. J’espère que chacun trouvera sa voie. Merci.
Russian BMX scene is growing like a little kid. It takes all things that appear in the industry, fashion, style, but with some native notes. Bike riding appears in the middle of 1990’s. When I rode down the streets I heard so many laughs, wonders and scream like: “Oh my god, you stole it from you little brother! Hey your bike is too small for you”. So, like some writer say, “time is a bomb that you can’t stop”, and right now every other kid know what is BMX. Even in small villages with micro population you wouldn’t describe why your bicycle is small. After the collapse of Soviet Union many well-known historical buildings with good architecture just went to bankruptcy. Even nowadays there is no security guard that
wants to kick you off. Moscow, Saint Petersburg, Ekaterinburg, Novosibirsk, even Kamchatka - riders are everywhere. Good point that people start to support BMX, indoor parks, good bike parts, industry grown up, and riders grown up. I see 2-3 generation of riders that comes and go. Some people stay, some find another way of life. I don’t call BMX a sport, for me it’s just the way of life. This thing may wake you up at 5 am, drive for 150 km in a fog, and gives a best feeling just to discover first Russian full-pipe in the middle of nowhere. I think every rider have this memories that he remember if it was yesterday. That is all about - good times. As for the photos, I don’t do any tricks like all this new school kids; I just
like to go fast, just crank until legs alive. Working on a fulltime job 9am8pm, don’t give you many opportunities to ride, so I ride before going to sleep, ride in early morning before start to work, riding alone, that gives you some another feeling. When you feel your bicycle like it’s your part of a body. And after all, you wait for good weather, wait for right time, find angle, set you camera, and with help of my wife after pressing the shutter button all this pics appear. So every rider have his way to ride a bike. For me riding is creativity, individuality, feeling of speed and open mind for the world. I hope that every person find his way. Thanks.
Another very high speed photo of hop into this mellow bank. Ekaterinburg, Russia
Backyard of whitehouse of urals region. just fast hop to flat. Ekaterinburg, Russia
8 or 9 am, -1 celsius, right when the sunset begin and the sunshine gave light into the wall. This road is very busy and this is 1 of a rare moments without cars there. Ekaterinburg.
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STYLE
NICO Bonnet: Animal Veste: Converse Gilet: Eastpack Jean: Cheap Monday Shoes: Lotek WILLY Teddy: Qhuit T-shirt: Unkut Pants: Carhartt Shoes: Nike Casque: WESC Casquette: Animal
BLACK IS BACK PAR ALAIN MASSABOVA, PHOTOS CHRISTIAN VANHANJA
ANNE-LAURE Teddy: Nike Jean: Mango Shoes: Nike Lunette: Puma Bike : Verde
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NICO Shoes: Lotek Pant: Cheap Monday Sweat: Qhuit Bike: Twenty
STEPHANE Shoes: Vans Gants: Carhartt Hoodie: American Apparel Bike: Quamen
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WILLY Shoes: Nike Pant: Carhartt T-shirt: Unkut Cap: Animal / New Era Doudoune: Eastpak Montre : Casio Bike: Sunday
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THANKS TO : LA CREMERIE, L’ECURIE (INTERSECTION MAG), NICO & ANNE LAURE BAUTISTA, WILLY BELJIO
EVENT
VANS KILL PAR ROMUALD NOIROT, PHOTOS MANU SANZ
Jeremy muller nous gate avec un bon gros 36 invert comme on les aime...
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THE LINE Matt Priest était passé à Peynier avec le team Vans UK pendant le let it ride malheureusement la session a été écourtée après la perte du photgraphe, il est donc revenu en force avec ses potes anglais pour profiter pleinement du spot.
La météo annonçait la pluie, après quelques mois de soleil, et pas de bol, Catherine Laborde s’est encore plantée... Je ne vais pas vous refaire l’historique du trail qui a eu un magnifique article dans un numéro précédent, mais presque 20 ans d’exploitation sur ce terrain séparent les premiers dos d’ânes pour cyclos et la section Kill The Line avec la première place de JB et ses double whips oppos et moult tricks. Alex, assisté de bras cassés, s’est bien bougé pour démarcher quelques marques afin d’avoir un soutien matériel et financier pour récompenser un maximum de riders, et payer tout ce qu’il y a à payer, bien sûr. Après avoir communiqué avec les visuels des marques, certains ne se privent pas pour nous lâcher la semaine avant l’événement pour un budget qui correspond certainement à un repas d’affaires de base, donc “merci” à eux, et pour les autres : mille mercis du soutien ! Quelques papiers plus tard, pour rendre officiel l’asso de Peynier, les rendez-vous avec la mairie fusent, et portent leurs fruits. Les potes de la mairie nous font tout le spot aux petits oignons, débroussaillage et élagages des arbres font apparaître les tas de terre érigés au tracto avant l’été par Markus et tout le crew.
Alex Bourguignon
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Direct ça a un peu plus de gueule, et un petit week end pique-nique la semaine avant l’événement peaufinera la bande roulante de la section, car oui, pour ceux qui n’ont pas suivi, le contest se déroulera sur une seule line érigée pour l’occasion. Oui, on avait assez de sections, petites ou grosses, pour faire un contest, mais pour satisfaire tout le monde c’était la meilleure des solutions. Les petites sont trop petites et tech pour la majorité des gens et les grosses trop grosses pour l’autre majorité... Donc, une nouvelle ligne accessible, pas trop tech, bien roulante en léger faux plat, et facile à dirter, était nécessaire pour faire de ce week-end un beau contest. Neuf bosses, sur un trail, un petit parcours original, que demande le peuple, hein ? Les Anglais se sont déplacés en masse, avec Matt Priest, Bob Manchester, Scott Edgworth, Liam Eltham, Benn Hennon, et ont planté les tentes chez Max, près de la piscine. Les Autrichiens étaient dans la place avec Patzy à la binche, Polipocket au fish embarqué, et max devant et derrière la caméra. Les 3i1 eux se sont directement installés au camping après une nuit dans une compression du trail, sympa, mais bon, “un peu dangereux avec trop de passage” qu’ils disent... Les Allemands ont fait deux ou trois bornes pour honorer le travail de Markus, Bern, Simon
Mauratz, le Ranger, Paolo. Dusan Antalik a fait le déplacement de Slovaquie avec des potes à lui et squatte aussi chez Max. Les practices commencent pépère le samedi matin avec un Fafa aux inscriptions assisté de quelques 3i1, plus DJ Lageule à la sono. Le Geon prend place au fur et à mesure que le riding monte d’un cran et chauffe le public. Les Frères Lacondeguy ont chaussé leurs BMX et laissé leur VTT en Espagne. Du 3.6 whip, superman, flip au fil de la section emmènera Andreu en finale. Fred Borel se blesse et ne ride pas à son mieux du coup, Elian quant à lui se tord la cheville avant les qualifs. Lilian passe de justesse une place devant La Machine qui nous régalera en finale. Le Louis père enchaine propre tout comme Sig Cools qui roulera bien mieux après le contest, hé hé, un classique. Max conteste un peu sa place de 16e aux qualifs, mais il n’est jamais content ce gamin. C’est peut-être Patoche qui lui met la pression avec des passages bien variés. Yacine pose sa routine qui est une bien belle routine, du double whip, des flips turn en section, 3.6 whips et 720 bien stylés avec un look hommage à Michael Jackson. Le Jeremy Muller fait bien plais’, des tricks bien poussés. Ben Hennon ride avec le guidon plus en avant que tout le monde ; ride bien foufou, mais une chute le vendredi dans un vieux fourré plus une belle soirée feront
qu’il ne roulera pas en finale. Matt Priest et Bob Manchester roulent bien à l’anglaise avec de belles cascades. Jb Peytavit se balance dès la première double avec de bonnes prises de risque tout au long de la ligne : ses meilleurs combos sont double whips enchainés de double whips oppo, du triple whip et 3.6 double whip. “Mais il fait que des whips ouai, c’est relou !” Mais nan, je dis nan messieurs, il sait aussi faire, et nous l’a bien montré, de joli 3.6 bus to turn, flips avec variations, 3.6 turn down... Markus était en mode Markus, un peu de riing, un peu de chilling, un peu de fête... Propre quoi, un bon classement en overall quoi. Du flip, du 3.6 whip, 3.6 no hand et moult 3.6 avec variations en opposite. Tellement propre que ça ne se voit pas. Qui dit contest dit soirée. Oui, mais pas soirée dans un bar où on ne peut pas discuter, on n’est pas entre nous, les voisins qui font chier, un videur prêt a se battre... Nan, un petit spot bar-barbeuk en haut du trail, à 100 mètres, dans la pinède, où là tu peux dire merde au monde entier et tu fais chier personne. Un spot de dingue pour la soirée quoi. DJ Lageule nous balance deux ou trois bons sons dance, du Patrick Sébastien et quelques clubs sound systems pour le plus grand bonheur des Anglais qui mâchent un peu le pastis. Débutants va !
Georgy nous fait une démo de bite. Raph Chiquet, flatteux qui a fait le déplacement pour prendre du bon temps, n’est pas venu les mains vides, mais avec une petite bouteille de champ’ du fameux Gaston. Moana (le BMX racer célèbre) a bien représenté et c’est quelques centaines de riders et quidams qui ont bien rigolé jusqu’à 4h. Les finales sont prévues vers les 15h vu l’état des troupes de la veille, enfin du matin, ça commence donc à rider pépère. Les spectateurs arrivent en masse et se posent un peu partout dans le trail. Shelby met quelques passages, Jaco enchaîne des suicides de 1h à 13. Nan, c’est nul ça, mais bon, ça fait bien plaisir de revoir tout ce monde qui a participé à l’évolution du dirt au cours des 10 dernières années. Car c’est aussi ça que le crew de Peynier voulait : voir des gars qu’on ne voit pas habituellement sur les contests. Un petit rafraîchissement de taureau rouge et une bruschetta plus tard, les riders sont prêts à partir, comme l’électricité. Bon, ça arrive, c’est la première. Les riders jouent le jeu et enchaînent des passages en suivure pour le plus grand plaisir des spectateurs. Quelques minutes et branchements hasardeux, les riders peuvent reprendre, et là, c’est un festival ! Je ne vais pas vous lister tous les passages et je vous conseille donc de
Tristan Musso nous claque un gros turndown suivit en louzedé par babat et son beau t-shirt jaune... jaune moresque...
mater les vidéos de Mayol sur le site www.peynierbmx.com. Ce que l’on voulait, c’était surtout rassembler la communauté Trail/Dirt ce week-end là autour d’un contest au format à l’ancienne, de la musique plaisante et pas trop forte, un speaker motivant et surtout une section plaisante à rider. Une jam aura lieu au printemps pour fêter les 20 ans du trail, ceci sans classement et sur toutes les lignes, et toujours avec une belle petite soirée pour fêter le BMX avec une organisation 100% BMX. On espère voir fleurir plus de contests comme celui-ci. On ne prétend pas avoir les clefs d’un contest parfait, mais aux retombées et dire de tous c’était plutôt un très bon week-end, hein ? Allez, on se dit au printemps, et aussi à en septembre prochain pour un second Kill The Line. Un grand merci à tous les bénévoles, le Maire et son adjoint pour leur confiance, les potes de l’espace vert de Peynier, Markus Hampl, Vans, Wakang, Marie, MOD Georgy, Redbull, Régis, Troyan gloves, Fafa, Yannick, Geon, Fabrice Linfinidade, TSG, Mr Pascal Blouin, Bruschetta, Seb, Mumu, Tatie, Fifou, Denis, Audrey, Mayol Green et tous les locaux de Peynier. La bisette.
The weather forecast predicted rain after a couple of months of sunshine, but surprise surprise, once again they were wrong. I’m not going to go back onto the history of the trail, as there was a brilliant article about it a few issues back, but I will say that 20 years of use on this land separate the early years of cycling, and the Kill The Line section with JBs first place, his double whips and numerous tricks. Alex, not helped by a broken arm, really had it together to get a few brand names in on it, for financial and material support and paying what needed to be paid. Obviously, after having spoken with the brand’s visuals, some had no qualms in dropping us a week before the event for a budget amounting probably to a single business lunch for them (thanks a bunch), but to the rest we are really grateful for the support. A little paperwork later to make the Peynier organization legal, we had a load of meetings with the council, which were happily successful. The council’s mates got the spot sorted out really nicely, cutting back weeds and pruning the trees and clearing the earth mounds made by Markus and the crew before the summer. Straight away you could see the improvement, and a little pick nick the week end before helped add the finishing touches to the riding team for the section; because, yes, for those who’d missed it, the contest was going to be on a single line specially made for the occasion. We did have enough small and large sections to have a contest, but this was the best solution to make everybody happy, as the small ones were too small and technical for most people, and the big ones too big for the rest. So it was necessary to have a new line, not too tech, nicely rideable, slightly slanted and easy to dirt ride on, to make this a good contest. Nine bumps, on a single trail with a nice little original course what more could you want? The Brits came in crowds with Matt Priest, Bob Manchester, Scott Edgeworth, Liam Eltham, Ben Hennon, and planted their tents by the pool in Max’s garden. The Austrians were representin’ with Patzy serving the beer, Polipocket at the cooking and Max as filming. The Troyans were, as for them, straight at the campsite after a fist night in a part of the trail, nice, but apparently too much passage made it a little dangerous, they said... The Germans did 2 or 3 miles to honour the work done by Markus, Ben, Simon, Mauratz, the Ranger and Paolo.
Moana Moo caille avec un beau petit wheel grab, tout ça sans dropper la machine qui le suit... waip waip... locals only...
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Dusan Antalik came all the way from Slovakia with some of his mates, and also crashed at Max’s place. Practices started gently on Saturday morning, with Fafa doing the registration, helped by a few 3ils, and with DJ Lagueule for music. Le Geon took place as the riding cranked up a notch and starts getting the public hot. The Lacondeguy brothers tried on their BMX’s and left their mountain-bikes in Spain. In mid-section, a 3.6 whip, a superman and flip brings Andreu to the final. Fred Borel hurt himself and therefore didn’t ride at his best, and Elian twisted his ankle before the qualifications. Lilian only just passed one place ahead of the machine that floored us in the final. Max objected a little to his 16th place, but that boy is never happy. Maybe it was Patoche who put too much pressure on him with his well-varied passages. Yacine had a nice little routine, some double whips, flip turns in section, 3.6 whips and 720s looking classy with his style in homage to Michael Jackson. Jeremy Muller was a real pleasure to see, awesome tricks. Ben Hennon rides with his handlebars further than everyone else, kinda crazy but a fall on Friday into some old bushes with extra partying in the evening prevented him from riding in the final. Matt Priest and Bob Manchester rode in a typically British way, with nice stunts, JB Peytavit got in the swing straight into the first double with pretty risky stuff all the way through, his best combos were opposing double whip, triple whip and 3.6 whip. You may say he only does whips and that’s boring, but I assure you that, no, my friends, he also can do more and proved it to us through some nice 3.6 to turns, flips with variations and 3.6 turn downs... Markus was in Markus mode, a little riding, a little chilling out, a bit of partying, neat you would say and a good ranking overall. Some flips, some 3.6 whips, 3.6 no hand and many 3.6 with variations in opposites. So neat you can hardly see it. Who says contest says party, yes, but not in some bar where you can’t talk, filled with strangers, the neighbours are assholes, the bouncers are about to knock your teeth in, no; this was a nice little bar/barbecue place at the top of the trail, a 100 metres away, in the pines where no one can fuck with you and you don’t bother anyone. All in all; a great place to party.
DJ Lagueule threw out a couple of good dance numbers, some Patrick Sébastien and some club beats for the Brits who are having trouble with the pastis. Amateurs. Georgy showed us his dick. Raph Chiquet the flatlander, who came just to have a good time, had brought a nice little bottle of Champagne. Moana (the famous BMX racer) was representing and about a hundred riders and onlookers had a good laugh until 4 in the morning. The finals were planned to start at 3.pm, considering the state most were in, from the night before. People started riding gently, and soon spectators start crowding in onto the trail. Shelby did a few moves, Jaco combined suicides from 1.am to 1.pm, which was crap, but still, it was nice to see all these guys who had been part of the evolution of dirt during these past 10 years, also, it was the kind of crew Peynier wanted to see; that is, the kind of guys you don’t generally see in contests. A refreshing Red Bull and a bruschetta later, the riders were ready to go like bullets. Here we go, it’s the premiere. The riders got into it and combine a tchoutchou to the greatest pleasure of the spectators. A few technical problems occurred and after some doubtful repairs, the riders carried on, and then the festival began. I’m not going to describe every passage, so I’ll advise you to go see for yourselves Mayol’s video on the web site www.peynierbmx.com. What we really wanted was to assemble the entire Trail/Dirt community that weekend, around a contest with an old fashioned format, good music, a motivating speaker, and especially a fun section to ride. There’s gonna be a jam at the spring to celebrate the trail’s 20th birthday, this time without ranking and on all its lines, and as always a nice little party to celebrate BMX riding with an organisation which is 100% BMX. We hope to see the birth of more contests like these, because although we’re not saying we have the key to a perfect contest, at the end of the day it was generally recognised as a great weekend, wouldn’t you agree? A massive thank you to all the helpers, the mayor and his deputy for their trust, all our mates from “l’espace vert de Peynier”, Markus Hampl, Vans, Wakang, Marie, MOD Georgy, Redbull, Regis, Troyan gloves, Fafa, Yannick, Geon, Fabrice L’infinidade, TSG, Mr Pascal Blouin, Bruschetta, Seb, Mumu, Tatie, Fifou, Denis, Audrey, Mayol Green and all of Peynier’s locals. Love.
Encore un musso mais la c’est est le frère. Mathieu en condor. Et en bonus Max Bimar au premier plan et son plus beau pantalon... big up.
Masters of what? Masters of dirt et on peut vraiment dire qu Andreu Lacondeguy en est une superstar du VTT, il est autant a l’aise en bmx et en fmx. Allez va on le valide le superman seat grab... difficile de faire plus tendu.
FACE
FABIAN GIESS
PAR TIMUR KARADSCHAJEW PHOTOS NONDA COUTSICOS
Qui es-tu ? Je suis Fabian Giess, j’ai 20 ans et j’habite à Lucerne, au centre de la Suisse. Je roule depuis le nouveau millénaire, l’an 2000.
Un jour normal pour Fabian Giess ? Il commence à 7h. Je sors prendre mon petit-déjeuner avec ma chérie. Ensuite, je retourne chez moi gérer quelques trucs ou je vais aux bureaux d’Insidercars. L’après-midi, c’est riding. Je passe pas mal de temps dans les parks de Zurich. Malheureusement, il n’y en a que deux et plus une seule rampe. Je dois bouger à Strasbourg, à Corby, en Angleterre, ou aux States pour m’entraîner sur des rampes. Ensuite, je rentre pour chiller avec ma chérie et me relaxer. Qu’est-ce qui t’as conduit au BMX ? L’influence d’un bon pote du Canada. J’ai économisé et je me suis payé un Haro Mirra 540 Air. C’était le début, et je m’éclate encore sur ce vélo. Qui est ton rider favori ? Ceux qui m’ont le plus influencé sont Dave Mirra et Jamie Bestwick, mais il y a aussi Zach Shaw, Sven Kabosch, Timur Karadschajew et Daniel Caccavo.
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Tes tops 5 en musiques, vidéos, tricks, contests, bouffe ? - J’écoute des musiques très différentes, mais surtout de l’électro et du hip-hop, et tout ce qui sonne bien. - Je regarde toujours les vidéos sur le web de Jamie Bestwick, Mark Webb et Dave Mirra. - Le no hander est mon trick favori ces temps-ci. J’adore apprendre de nouveaux tricks et développer. - J’aime tous les contests de vert, mais il y en a peu, le choix est donc limité. - Je mange surtout de la nourriture saine, mais je vais parfois au fast-food. Un message ? La vert n’est pas morte, on veut plus de contests. À mort les trottinettes ! Des remerciements ? À ma famille et Daniel Caccavo, Timur Karadschajew, Sven Kabosch, Zach Shaw, Max Bente, Bart de Jong, Nonda Cutsicos, Ilame.ch, Bmxzh.ch et tous mes sponsors : Insidercars, Lauterbach Distribution, King Kong, Wethepeople, Vans.
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Who are you, where are you from, years of riding? My name is Fabian Giess, I’m 20 years old and live in Lucerne, in the middle of Switzerland. I’m still riding since millennium, the year 2000.
It was the influence of a good friend, from Canada. I saved my money and bought me a Haro Mirra 540 Air. This was the beginning and I still have fun on the bike.
What’s your life all about? Please describe a normal day for you. My Day starts at 7 am. I go out for breakfast with my girlfriend. Afterwards I go home and finish my housework or I go to the Insidercars’ office. In the afternoon, it is time for BMX riding. I spend a lot of time in Zurich’s skateparks. Unfortunately, they only have two of them and there is no vert ramp anymore. I have to travel to Strasbourg, France, Corby, UK, or USA for vert exercising. After all, I go home for hanging out with my girlfriend and relaxing.
Who is your favorite rider, your influencer? Dave Mirra and Jamie Bestwick had the most influence on me from the beginning, moreover Zach Shaw, Sven Kabosch, Timur Karadschajew and Daniel Caccavo.
What/who brought you to BMX riding?
Your top 5 music, video, tricks, contest, food? - I listen to a lot of different music directions, I most listen to electro, hip-hop and everything that sounds well. - I always watch the web videos from Jamie Bestwick, Mark Webb and Dave Mirra.
- The no hander is my absolute favorite at the moment. I like to learn new tricks and always develop. - I like all vert contests, but there are only a few ones, so the choice is very limited. - Mostly I eat healthy food, but sometimes I like to eat fast food. Do you have a message? Vert isn’t dead, do more contests and ban kickboards. Your thanks? I thank my family, Daniel Caccavo, Timur Karadschajew, Sven Kabosch, Zach Shaw, Max Bente, Bart de Jong, Nonda Cutsicos, Ilame.ch, Bmxzh. ch, and all my sponsors: Insidercars, Lauterbach Distribution, King Kong, Wethepeople, Vans.
PORTFOLIO
ANDREW WHITE, 22 ans, Nashville, Tennessee. Mon premier appareil photo fut un DSLR I d’occasion trouvé dans les petites annonces. J’avais fait un peu de cash suite à mon stage et je voulais un truc à trimballer quand je ridais en street tandis que les autres filmaient. Je n’aurais alors jamais pensé que la photo deviendrait, bien plus qu’une occupation, ma passion au quotidien. Depuis que j’ai pris ma première photo il y a deux ans et demi, ma vie s’est enrichie et la perception du monde qui m’entoure a été transformée à jamais. J’espère que vous apprécierez mes photos comme j’aime les prendre. ANDREW WHITE, 22 years old. Living in Nashville, TN. The first camera I had was a used DSLR I bought off Craigslist. I had some cash from my internship and wanted something to carry around when I rode street and others were filming. I had no idea that I would be in the position I am now where photography is not only my occupation, but my everyday passion. Since I shot my first photo two and a half years ago, my life has been enriched and my perception of the world around me forever altered. I hope you enjoy my photography as much as I enjoyed taking them.
ANDREW WHITE 078
Alex Magallan J’ai attendu longtemps le bon moment avant de shooter. C’est l’une des mes premières photos et l’une de mes favorites, donc quelle meilleure occasion pour vous la montrer ? I’ve been sitting on this photo for a while, waiting for the right outlet. This is one of my earliest and favorite photos, so what better time to show it than now? Gap from the fourth stair across the alley and up the one stair.
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Alex Magallan Alex est considéré comme l’un des meilleurs riders du Tennessee et il le prouve continuellement. Laissant les whips et spins aux autres, Alex roule avec un style éternel et envoie, comme sur ce wallride. Alex is regarded as the one of the best riders in Tennessee and he continually proves this. While leaving the whips and spins for others, Alex rides with timeless style and banger gaps like this wallride. A creative hoist up to the roof leading to a difficult exit down the wall.
Corey Martinez Corey vient souvent à Nashville, et même si l’on pourrait croire qu’il se pointe exclusivement pour se taper un Starbucks dans cette grande ville, on a parfois droit à du riding. Corey visits Nashville often, and although it may seem like he drives here exclusively to drink Starbucks in the big city, some riding does occasionally go down. Bump jump over the fence.
Seth Kimbrough Seth a du pop. Beaucoup de pop. Un flat table dans ce qu’on appelle le “Ghetto Banks”. Faites-y un tour et vous comprendrez pourquoi on lui a donné un tel nom. Seth has pop. Lots of pop. Flat table at what is known as the Ghetto Banks. Visit this spot and you’ll find out exactly why it was given such a name.
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Nathan Williams Je prends des photos depuis le premier jour où j’ai eu mon appareil. J’ai conscience d’être très chanceux d’avoir cette opportunité. Certains de mes meilleurs souvenirs de riding et de prises de vues sont associés à Nathan, et ces photos sont de bons moyens de s’en souvenir.. I’ve been shooting with Nathan since the first day I had a camera. I’m very fortunate to have this opportunity and I don’t take it for granted. Some of my best riding memories are riding and photographing Nathan, and the photos are good reminders of these times.
Johnny Devlin J’ai rencontré Johnny récemment, lords d’un trip, et je le prends en photo depuis. Sur un vélo, c’est un destructeur, et un grand méditant dans la vie. Je n’ai pas su trop quoi penser quand il a attaqué ce rail, mais il est sûr qu’il y est allé sans hésiter. I got to meet Johnny recently on a trip and have been able to shoot with him since then. He is a destroyer on a bike and a great meditator off. I wasn’t sure what to think when he called out this railing ride, but sure enough it got done with no hesitation.
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EVENT
FINIST’AIR SHOW PAR PATRICK GUIMEZ
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FINIST AIR SHOW 2009 Pour la deuxième année consécutive, Pascal Le Page nous a conviés à son évènement international : le Finist’Air Show. Après le succès de notre show de 2008, pascal m’a demandé d’agrandir l’équipe et d’y mettre une touche encore plus internationale. L’event se déroulant la semaine d’après le Lords Of Dirt, j’en profite donc pour garder chez moi une troupe de riders étrangers, soit Ben Wallace, Bob Manchester, Dusan Antalik, Simon Moratz, Markus Hampl et Ricardo Laguna. Pour compléter le show avec des top français nous y rajoutons Vincent Massardier et Thomas Gaudin. Nous voilà donc partis en terre bretonne pour un week-end des plus animés ! Arrivés là-bas deux jours avant pour fignoler les bosses, c’est avec une grande surprise que l’on découvre les sets de bosses très bien shapés. Juste deux ou trois heures de boulot suffiront à le parfaire. J’en profite donc pour remercier les locaux qui nous auront donné une aide précieuse pour la construction ! Merci les gars. Les bosses lissées, nous pouvons commencer les practices ; le set est agréable et comporte un gap puis trois doubles de 7m, 5m et 4m. Rapidement un jeu s’installe entre nous et nous attaquons une session barspin dans tous les sens. Ben Wallace nous mettra tous d’accord avec d’énormes deep truck drivers ! Le lendemain, notre terrain d’entraînement a changé d’aspect et nous arrivons au milieu d’une pluie de spectateurs . Une chose est sûre, l’organisation n’a pas rigolé sur les moyens ; un espace VIP énorme, du son à faire pâlir un festival de rock et un plateau de riders FMX digne des X Fighters ! Début d’après-midi, les shows commencent et nous ouvrons le bal. Tout le monde est bien chaud et, sous les ovations de la foule, nous décidons d’envoyer du lourd. À base de tchoutchou à plus de 10 riders et de lignes bien techniques, notre contrat est rempli avec succès ! Les riders FMX se prêtent au jeu aussi et nous offrent un spectacle d’anthologie. Les démos terminées, l’organisation nous convie tous à un repas, puis nous nous dirigeons vers la soirée de l’event qui sera de loin l’une des plus grosses de l’été. Une boite de nuit réservée pour l’event et le tout aux couleurs de la marque Pussy. Après quelques verres (ou bouteilles), la boite se transforme en champs de bataille avec concerts de rock, plongeons dans la piscine et autres conneries en tous genres. Nos amis bretons savent faire la fête et nous ne sortirons de là qu’au petit matin, avec quelques plumes en moins ! Le lendemain, c’est l’heure de faire chemin inverse, nous prenons la route en fin de matinée. Après quelques kilomètres, mon camion tombe en rade et nous devons réorganiser les voitures pour permettre aux étrangers de rentrer afin d’être à l’heure pour leurs avions respectifs. Vince et moi restons sur place avec le dépanneur et nous ne repartirons que le jour d’après (du coup, bien obligés de refaire la fête, à deux, dans un restau de la zone commerciale, ha ha !) Voilà donc une nouvelle édition du Finist’Air Show qui se termine ; et nous tenons à remercier Pascal et son équipe pour leur événement de qualité. Je n’ai qu’une chose à dire : l’an prochain, ne ratez pas ce show qui vous réservera encore plus de surprises ! Merci à tous !
088 Bob Manchester
For the second consecutive year Pascal Le Page invited us to his international event, the Finist’Air Show. Because of last year’s success, Pascal asked me to increase the size of the team, and give it a more “international” touch. Being that the event was happening the week after the Lords Of Dirt, I jumped on the occasion to keep a few foreign riders with me, who were: Bob Manchester, Dusan Antalik, Simon Moratz, Markus Hampl and Ricardo Laguna. To complete the show with some French stars we added Vincent Massardier and Thomas Gaudin. Off we go to Bretagne lands for an extremely lively weekend! We arrived two days early to prepare the bumps, but we were surprised to discover a set of bumps nicely shaped. In just a couple of hours, we’d got them perfect. I’d like to take the opportunity to thank the locals whose help was indeed valuable! Thanks guys. Once the bumps were smooth, we could start practising; the set is comfortable, and has a gap with three doubles of 7, 5, and 4 metres. Quite rapidly, a game starts among us and we get into a barspin going in every direction. Ben Walllace will get us all to agree with some huge deep truck drivers! The next day when, we arrive, a shower of spectators has transformed our training ground. One thing’s for sure; the organisation didn’t act cheap: a huge VIP lounge, quality sound enough to make a rock festival jealous and a selection of riders good enough to be X Fighters! Every one is nicely warmed up and to the sound of the crowd’s ovation we decide to start big. With a tchootchoo with over 10 riders and pretty technical lines, we successfully respected our contract! The FMX riders get into the game and do a classic show. Once the demos are over, the organisers invite us to a meal and then we head off to the event party that is by far one of the biggest this whole summer. There is disco reserved for the event, sponsored by the brand Pussy. After a couple of drinks (or bottles) the disco becomes a battlefield with a rock gig, plunges into the pool and other shit like that. Our Bretagne’s friends know how to party and we will only leave in the early hours of the morning with a few cuts and bruises! The next day, it’s time to head back the way we came, and we get on road in the late morning. A few miles in, my truck breaks down and we have to reorganise the cars to manage to get the foreign guys back in time for their respective planes. Vince and I have to stay with the mechanic and will only be able to leave the next day (so we had to party, just the two of us, in a restaurant in the industrial zone, ha ha!). So here’s another edition of the Finist’Air Show coming to an end; and we would like to thank Pascal and his team for their quality event. I only have one thing to say: don’t miss next year’s show which will be even more packed full of surprises! Thanks everyone!
Wallace
Markus Hampl
Au-delà des difficultés financières, l’édition 2009 du Fieldcontrol, par Carhartt, fut le plus réussi. Au même endroit et avec la même stratégie que l’an dernier, la cuvée 2009 a fait la différence grâce aux infrastructures installées, la quantité de riders pros et leur implication, une forte affluence, un nombre incroyable de visites sur le site de l’événement et par la plus grande variété d’activités annexes. Tout a débuté un vendredi, comme d’habitude, avec une session libre et les inscriptions. Samedi fut le jour des qualifications pour les deux catégories (Stunt Boy et Stunt Man) dans le format normal de runs individuels. Durant les deux jours, il y eut aussi une expo photo, du graffiti, du break, des DJs, des boutiques et des bars, et une soirée le samedi. Pour les finales du dimanche, il y eut beaucoup de monde. On sentait dans leur concentration que les riders étaient responsabilisés et désireux de s’octroyer la première place. Les finales eurent lieu en mode battle pour les deux
FIELDCONTROL IN PORTUGAL par Valter Guerreiro
catégories, mais celle des Stunt Man fut complètement différente des battles habituelles. Elle permet en effet de revenir dans la compétition si on a été sorti de la battle, ce qui permet un meilleur “filtrage” des riders et leur permet d’être moins stressés, donc de tenter des tricks inhabituels qu’ils n’oseraient pas tenter dans un contest normal, car ils savent qu’une deuxième chance leur est offerte. Si vous voulez en savoir plus, faites un tour sur le site du contest et checkez les battles de cette édition 2009. Ainsi, la finale Stunt Man a atteint un niveau que je n’avais jamais observé auparavant, débutant par la plus belle battle de tout le contest : Daniel contre Matthias, beaucoup de vitesse et des tricks difficiles, jusqu’à la battle finale avec Michael contre Matthias, qui fut remportée par Michael. L’édition 2010 est désormais en vue, nous espérons voir encore plus de riders s’y présenter, car notre seule motivation est de voir des riders faire le déplacement et apprécier tout le travail fait pour eux.
Sebastian Pospischil
Beside all the financial difficulties, the 2009 edition of Fieldcontrol Powered by Carhartt was the most successful one. In the same location and with the same strategy as previews years, 2009 as made the difference by the infrastructures placed at event location, the quantity of pro rides present and their dedication, the affluence of a big crow to the event, the huge number of visits to the official website and by the bigger variety of side activities. The event starts as usual on Friday with a free ride session and inscriptions. Saturday was the day for qualifications on the too categories (Stunt Boy and Stunt Man) on the normal individual runs format. During the too days there was also a photo exposition, graffiti show, break dance show, DJ session, shops and bar, and party Saturday night. Sunday time for the finals, big crowd present. The sensation of responsibility and desire for the first place was very well present on the rider’s concentration. The Finals run on the battle format for the too categories, but the battle format for the Stunt Man was complete different from the usual ones, this battle format that as been used since the be-
ginning of Fieldcontrol is now getting more well accepted by the riders that are getting more used to it and understand it now better. This battle format is hall about giving a new chance to get inside the contest if you lose one battle, like this the riders that will reach the final will be better filtered and during all the battles the riders are more unstressed and confident to try unusual tricks that usually they don’t try on a contest because they know if they lose they will get other chance to get in again. Well, if you would like to know more about it, just visit the official site and check the battle board from the 2009 edition. In this way the Finals on Stunt Man had a level that I never saw before, starting with the better battle from all the contest with Daniel against Matthias, a lot of speed and hard trick, till the final battle with Michael against Matthias, that was won by Michael that had a very tremble way till there with some losing and winning. The 2010 edition is on the way now, we hope to see even more riders present, because the only motivation for us is to see riders coming and enjoying our work for you.
Adam Kun
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NATIONAL BMX CHAMPIONSHIP IN COSTA RICA
La saison des pluies au Costa Rica touche à sa fin, et c’est une bonne nouvelle ! Vous regrettez vraiment votre petit vélo quand il pleut comme vache qui pisse, et ce durant six mois. Cette saison, les pluies n’ont pas été si intenses, mais octobre ça craint, pour sûr ! Qu’importe, il semble que la chance ait été avec nous en ce dimanche 1er novembre, ensoleillé comme jamais, pour ce Championnat National de BMX Freestyle, organisé à San José. L’événement incluait du street et du flat, mais j’ai décidé de manquer le street car je n’avais pas vu mes amis depuis longtemps et je voulais passer du temps avec eux. Le format du contest de flat consistait en deux runs par rider. Les trois premiers empocheraient l’argent récolté lors des inscriptions. Harry Sanchez, d’Heredia, fut le premier rider à exposer son talent. Très consistant, comme d’habitude, avec des enchaînements très rapides. Mais cela n’a pas impressionné le juge Michael Meza, et il fut éliminé. Les riders de Guápiles se sont fait remarquer en se bougeant le cul ! Adrián, Jorge et Douglas ont envoyé de nouveaux enchaînements, avec style et constance. Seul Douglas “futuro” Vásquez a pu atteindre les finales. Max Muñoz s’est déchaîné sur sa roue arrière et s’est placé troisième. Alonso Rodríguez, venu d’Hojancha, a retourné la place avec des pedaling time machines et des no handed time machines (façon Matt), et d’autres combos sur l’avant et l’arrière qui lui ont permis d’atteindre le sommet du podium. Après le contest, tout le monde est rentré dans sa région, avec la satisfaction d’une journée de riding intense. À ceux qui souhaitent venir nous rendre visite durant notre bel été, prenez note que, le 6 décembre, aura lieu la BMX War Jam. Ce sera certainement une tuerie ! Keep on riding!
The rainy season in Costa Rica is about to finish and this is good news! You really miss riding your little bike when it’s raining cats and dogs out there for almost six months. Actually, the rainy season hasn’t been so harsh this year, but October definitely sucks! Nevertheless, it seems like the good luck was on our side last Sunday November 1st, as the sun was shinning like never before during the National BMX Freestyle Championship, held in San José. The event included street and flatland, but I decided to miss the street part because I hadn’t seen my friends for a very long time and I wanted to share with them. The format of the flatland contest consisted of two runs per rider. The first three places would take the money gathered during the registration. Harry Sanchez, from Heredia, was the first rider who showed what he got. He was very consistent as usual with his fast-paced moves; however, this didn’t impress the judge Michael Meza and he was out. The riders from Guápiles have been noticeably riding their asses off! Adrián, Jorge, and Douglas busted out new moves with lots of style and consistency. Only Douglas “futuro” Vásquez could advance to the final, though. Max Muñoz rocked the back wheel and got third. Alonso Rodríguez, from Hojancha, shredded the place with pedaling time machines, no-handed time machines (Matt’s style), and some other front and back wheel combos that took him to the first place of the podium. After the contest, everybody went back to his hometowns with the satisfaction of a day full of riding. For those who would like to visit us during our beautiful summer, remember that the BMX WAR JAM will take place on December 6th. It will definitely be a blast! Keep on riding! on riding!
par Luis Elías Benavides Madrigal
Alonso Rodríguez
Max, Douglas and Alonso
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Harry Sánchez
EVENT
PESSAC VIBRATIONS PAR PATRICK GUIMEZ & EASY HENNON, PHOTOS CHRISTIAN VANHANJA
VIBRATIONS URBAINES PESSAC 2009 12e édition des Vibrations Urbaines... que dire ? Une claque qui va nous clouer sous la couette pour quelques semaines ! Comme chaque année, le niveau n’a cessé d’augmenter et l’événement a pris une réelle tournure internationale. Cette fois, nous avons eu le plaisir d’apprécier la venue de nombreux américains, anglais, tchèques, allemands, hollandais et j’en passe. Pour ne pas m attarder sur les tricks que vous verrez en photos ou vidéos, je vais vous donner mon impression sur l’ensemble du festival.
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Nicolas Pillin
12th edition of the Vibrations Urbaines... what can I say? It was the kind of event that hit you hard enough to keep you stuck in bed for a few weeks! Like every year the level in riding just keeps on rising and the event is now taking an international turn. This year we had the pleasure of seeing many riders from America, England, the Czech Republic, Germany, Holland and more. I won’t go on about the various tricks that you can see in the photos and videos, I’m gonna give you my own impressions on the whole of the festival.
Le dirt, de l’intérieur : Venus une semaine avant pour faire les bosses avec Markus et Ben Hennon, nous décidons de créer un set accessible à tous mais avec pour nouveauté un gap. Autre nouveauté 2009, nous décidons d’ajouter à la terre 30 sacs de ciment pour éviter trop d’entretien et pour permettre à la section d’être super roulante. Deux jours de boulot plus tard, les bosses sont shapées et la ligne est prête à être ridée. Une chose est sûre, le ciment est l’arme pour la construction de bosses sur les contests : facile et pratique ! Ha ha ! C’est avec une bonne surprise que, le vendredi des practices, on voit que les riders passent le set sans souci et que les tricks tombent en masse. Le samedi, le temps est avec nous et nous informons les riders que nous ne ferons peut être qu’une qualif ’ car le temps risque de s’aggraver le dimanche. Peu importe, il y aura du dirt cette année et pas sous la pluie, en comparaison à l’année passée où nous avions ridé comme lors d’une étape d’enduro. Le contest commence par les Amateurs et très vite une poignée de riders se détache du lot. Les flips en variant whip, 3.6 whip et autres combos font partie de leur routine. Que dire si ce n’est que le niveau grimpe d’années en années et que c’est un pur plaisir de voir que le dirt, revenu en force, a bien sa place. Après quelques retouches sur le spot, nous attaquons les practices Pro. Une trentaine de riders participe au contest et le niveau est élevé. Les contests Pro sont de plus en plus dur et l’écart entre les riders ne se joue qu’à quelques points ou différences techniques. Chaque rider a sa routine bien placée et les erreurs ne sont que rares. Je voulais également souligner le fait que de nombreux riders ne pratiquant d’habitude que le park nous rejoignent à présent, et ce n’est que mieux ! Le contest débute et d’entrée la pression monte : les lignes sont chaudes et, à présent, les tricks que l’ont faisait avant en fin de section sont effectués en milieu de ligne. Le contest est serré avec une super ambiance, tant au niveau du public que des riders entre eux. Les pros finiront même par un gros tchoutchou tous ensemble pour remercier tout le monde. Pour boucler la partie dirt, je tenais à remercier : l’organisation, Olive en tête de file, pour continuer à faire grandir le BMX ; Greg pour nous avoir aidés à obtenir le matériel souhaité et nous avoir supportés lors de nos changements de dernière minute ; John pour motiver tout le monde en permanence et Nico pour nous avoir fabriqué un beau plancher pour la tour ! Sans oublier toute l’équipe d’organisation qui nous a chouchoutés du matin au soir à base de thé, etc. Merci la family !
Dean Cueson
Le park par Easy Hennon Après des finales de dirt sous la pluie, nombre de riders et de spectateurs étaient très chauds pour le street. Les kids ont envoyé comme des Pros. Un niveau hallucinant pour des moins de 15 ans, de plus en plus haut. De quoi rendre ma mission de juge bien difficile. L’atmosphère dans le park était folle, ce qui a semblé motiver les riders. Certaines lignes furent top et ont surpris pas mal de monde, moi compris. Voir des types de 15-16 ans envoyer des whips et des 720, c’est juste dingue. Les Pros arrivaient juste après, et vu le niveau des kids et Amateurs, on pouvait s’attendre à un compétition d’enfer. Il était temps de sortir ma feuille de juge et m’installer pour observer la folie qui allait nous être dévoilée. Le niveau a été super haut, je pense que ça a dû surprendre beaucoup de monde. Les lignes et tricks de pas mal de riders furent insensés. Avec des styles différents : du gros envoyé par des mecs comme Michael Baren et Maxime Charveron ou du tech’ à la sauce Karl Pointer et Alex Valentino. Juger ce contest fut super dur, avec quatre à cinq riders déchirant la place. J’attendais vraiment de voir rouler Matt Priest mais il semble qu’il se soit fait voler son vélo, le seul point noir de tout le week-end. C’était ma première fois à Pessac et j’en ai pris plein la vue, plus les discussions avec les riders et les gens présents, ce qui a donné un contest réussi. De bons gens, du bon riding, de bons endroits pour rider et une putain de bonne ambiance. Je serai là l’an prochain, pour sûr, bravo à tous pour tout ce beau boulot. Le flat, après quelques boissons : Cette année, et grâce à des qualifs le vendredi, nous pouvons tous aller voir le flat qui, l’année précédente, s’était retrouvé à cheval sur le street. Un bon nombre de riders ont fait le déplacement et le format du contest sera sous forme de battles, ce qui est selon moi top pour le public, qui a également le droit de vote. Pour faire monter la pression, deux speakers (Bamako John et Pascal), et si je vais avoir du mal à vous parler en termes techniques, avec mes yeux de dirter imbibés, j’ai pris mon pied ! Tous les riders ont joué le jeu et se sont mis la pression entre eux, le tout dans une bonne ambiance. Une chose est flagrante : il y a un écart considérable entre certains riders, dont un que vous connaissez bien et qui enchaîne des lignes de dingue avec une facilité déconcertante (mais oui, vous voyez de qui je parle : il est un peu frisé et son corps est taillé dans une saucisse
Mickael Beran
Herta!). Respect à toi mec. Pas besoin non plus de parler de résultats, je pense que vous les connaissez mieux que moi. La seule chose que je puisse dire, c’est que chaque discipline du BMX a sa place et apporte un grand plus aux autres. Et le flat est pour moi l’une des catégories qui a connu le plus de changement de riding et intègre même aujourd’hui des mouvements plus street. Un grand respect à tous ces riders de talent qui ont mis le feu au parquet de Bellegrave ! La soirée, dans la salle : Alors là, je dois dire que pour ma première soirée lors des VU je n’ai pas été déçu. Les années précédentes, nous restions entre nous à l’hôtel, et je ne regrette en rien la soirée de cette année ! Olive et son équipe sont restés après le flat pour proposer des boissons qui font bizarre après quelques verres et autant dire qu’on s’est fendu la pêche ! Pour faire bref, je vais juste parler des choses qui m’ont bien fait marrer: - Tout d’abord, les gens déguisés, dont une dame déguisée en veuve qui selon moi aurait mieux fait de rejoindre son défunt mari ! Ha ha ! Mais aussi des gens déguisés en racailles des bois (ha non, c’était des vrais ! Hé hé !) qui proposaient tous types de produits interdits dehors : un véritable supermarché pharmaceutique. - Tous les riders bourrés et, ma foi, bien rigolos. À noter, surtout et comme chaque années, l’équipe de Bretons à la pointe des soirées de contests. On ne pourrait pas leur remettre un trophée ? - Un DJ et un gars en beatbox qui ont retourné la salle. - Les verres offerts par Olive, car étrangement, j’avais super soif. En même temps, il faisait super chaud, c’est peut être pour ça ! - Enfin, pour finir, un bon débile qui a failli perdre deux ou trois dents à nous bloquer le passage avec le camion. Je pense qu’il avait du sang de vigile qui lui coulait dans les veines, mais il lui manquait la tenue, le chien et les couilles ! Ha ha ! Voilà pour cette soirée des VU, merci à tous, j’ai kiffé, comme bon nombre! Voilà une édition 2009 qui s achève avec pleins d’images en tête. Une fois de plus, un immense merci à Olive et son équipe pour rendre cet event possible et de qualité. Nous ne souhaitons qu’une seule chose à cette équipe : longue vie, et à l’année prochaine !
Dean Cueson
Thomas Py
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Patrick Guimez
vincent massardier
Tristan musso
Dirt, from the inside: We came a week ahead to make the bumps with Markus and Ben Hennon, where we decided to build a set that would accessible to all but for a change we added in a gap. Another novelty for 2009 was that we decided to add 30 sacks of cement to the earth so as to avoid too much maintenance and also to make the section extra rideable. Two days work later, the bumps were shaped, and the line was ready for riding. One thing is certain; cement is a must for building decent bumps in contests, easy and practical! Ha-ha! It was a pleasant surprise to see that on the practices on Friday the riders used the set with no bother and the tricks were raining down. On Saturday, the weather was on our side and we informed the riders that we may only be able to do one set of qualifications as the weather would probably get worse on Sunday, but whatever; there would be dirt this year as opposed to last year where the rain turned our riding into an endurance contest. The contest began with the Amateurs and straight away a handful stood out from the rest with varying flips, whips, 3.6 whips and other combos as a part of their routine. What can I say apart from the fact that the level of skill is rising from year to year, and it’s a real thrill to see that dirt jumping is coming back into fashion. After a few alterations to the spot, we moved on to the Pros practices. About thirty riders were participating and the level was high. The Pro
Karl poynter
contests are getting more and more difficult and the gap between riders was based only on a few points or technical differences. Each rider had his own well-set routine and mistakes were a rarity. I want to stress the fact that many riders who only do park joined us and made it even more fun! The contest began and the pressure was amped to the max; the lines are tough and what used to be the end section tricks are now presented as middle ones. A tight contest with a great atmosphere, from the audience and the riders likewise. The pros finished up with a huge tchoutchou all together as a way to thank every one. As an end to the dirt section I wanted to thank the people who organised this with Olive at the head for contributing to the growth of BMX riding, Greg for helping get the necessary gear, John for his constant motivational skills and Nico who built a great floor for the tower! Without forgetting the entire organization team who pampered us all day with tea, etc. Big thanks to the family. Park by Easy Hennon So after the dirt finals were rained off a lot of the riders and people watching were really pumped for street. The kids were killing the place like pros. Amazing levels for under fifteen and the level of just kept on getting higher and higher. Watching made my job as a judge incredibly hard.
The atmosphere inside the park was really pumped, witch the riders seemed to respond too. Some of the lines were awesome and surprised a lot of people me include people doing whips and 720s at fifteen sixteen is sick. The pros were last up and after watching the kids and amateurs go off we could tell it was going to be one hell of a competition So I picked up my sheet with all the riders on for the final and sat back to watch the craziness unfold. The riding level was so high. I think it surprise a lot of people. The tricks and lines coming from a lot of the riders was hit the deck amazing. With a lot of different styles for big banger from people like Micheal Baren and Maxime Charveron to super technical lines from Karl Pointer and Alex Valantino. Judging the contest was so hard with around four to five riders totally killing the place. I was really looking forward to watching Matt priest riding after he smashed it in qualifying but I guess someone stole his bike witch seemed to be the only bad point of the whole weekend. For me it was my first time at Pessac and I had a blast with guess from talking to the riders and people just hanging out there it was once again another great comp. Good people, good riding, good place to ride and one hell of a good vibe. I’ll be there next year for sure good job everyone. Next up? Flat riding, after a few drinks! This year and thanks to the fact that the qualifications were on Friday,
Dean cueson
Barry Khöne
we were all able to go and see the Flat which, the year before, had been at the same time as the street riding. A fair number of riders had made the trip and the contest was going to be a battle, which in my opinion is brilliant for the audience who is able to vote as well. To amp up the pressure there were two speakers (Bamako John and Pascal). I am going to find it hard to speak in technical terms but even through my drunken dirt rider eyes I had one hell of a time! All the riders got into the game and were battling each other but all in good spirits. One thing stood out; there was a considerable gap between the riders and particularly one of them, known to you all, who churned out some crazy lines (you know the one I’m talking about: curly hair and a body like made out of a frankfurter!). Maximum respect, man. I don’t need to mention the results either; I bet you know them as well as I do. The one thing I will say is that each BMX discipline has it’s own place that always brings more to the next and for me, flat riding is the category that has been through the most changes and still today it incorporates moves that are more street than anything else. 098
So big respect to all the talented riders who set the Bellegrave ground on fire! The party: Well, I have to say that for my first evening at the VUs, I wasn’t disappointed. The previous years, we would stay amongst each other in the hotel, but I don’t regret a single moment of the party this year! Olive and his team stayed on after the Flat and offered the kind of drink that make you feel funny after you’ve had a few, so easy to say we had a good laugh! To cut the story short I’ll mention a few things that made me laugh: - First, the people who came in disguise, particularly a lady who had come dressed as a widow who in my opinion should have gone back to her deceased husband! Some people who came dressed as chavs from the woods (damn, no they were for real! Ha-ha!) who were offering all sorts of illicit substances; a real druggie supermarket. - All the riders who were drunk and I must say, a lot of fun; I should note
that like every year, the Breton team were at their best for the evening contest. Shouldn’t they get some sort of prize? - A DJ and a guy doing beat box really raised the roof. - Olive’s drinks were welcome because strangely I was incredibly thirsty; the fact that it was really hot may’ve hinted to why! - Towards the end of the evening, some massive prat nearly lost a few teeth by blocking the passage with his van; I guess he had some security guard blood in him, although he lacked the uniform, the dog, and the balls. So there you go, that was the VUs party! Thanks to everyone, I had a great time, and I believe I’m speaking for many more!!!! So there you have it, a 2009 edition ending full of great images. Once again, a big thanks you to Olive and his team for having made this event possible and enjoyable. We have only one thing to say to this team: “Long live to you and we’ll see you next year!”.
EVENT
VENICE X PAR JESSE PUENTE, PHOTOS ALAIN MASSABOVA
La jam de Venice fait partie des nombreux contests/jams que nous avons organisés par le passé chez Foundations BMX avec Eric Hough. Nous avons toujours pu compter sur les riders pros de la Californie du Sud : Chad Johnston, Ben Swoden, Pete Brandt, Sean Loden, Hucker, Mike Saavedra, Raul Ruiz et beaucoup d’autres. Vous pouvez “googléiser” Foundations BMX ou le site web de Foundations Freestyle BMX, les jams du bowl de Long Beach, de Venice ou le street de L.A via les différentes vidéos dispos sur YouTube. Nous organisons tous ces événements pour tous les kids qui ne savent pas où rouler. Désormais, notre priorité est de faire changer la vision d’un BMX que l’on veut interdire et légaliser le BMX au nouveau skatepark de Venice Beach, comme dans les autres parks réservés au skate. Merci à tous les sponsors qui nous soutiennent dans ce combat, à Cream, Innertwine, Khe, Quamen, Revenge et S&M. À la prochaine. Ride on ! This jam in Venice Beach was one of many contest/jams we at Foundations BMX organized with the founder Eric Hough in the past couple years. We also had the top pros in Southern California volunteers, Chad Johnston, Ben Snowden, Pete Brandt, Sean Loden, Hucker, Mike Saavedra, Raul Ruiz and many many more. You can Goggle Foundations BMX, or the Foundations Freestyle BMX’s website, Long Beach BMX bowl jams, Venice BMX jams and the L.A street swarm, that’s just a few videos on YouTube. We do all these events for kids that need some place to ride BMX, street or flatland. Right now the agenda is to change the view on why BMX is not allowed and legalize BMX at the new skate park in Venice Beach along with other skate only parks in Southern California. Thanks to all the sponsors that contributed to the fight, Cream BMX magazine, Innertwine clothing, KHE bikes, Quamen, Revenge, S&M bikes. Hope to see you next time... Ride on!
Jesse at home 100
EVENT
Chad Degroot
INTERBIKE NORA CUP LAS VEGAS PHOTOS ALAIN MASSABOVA & ARTHUR DIETRICH
Andy Zeiss
Céline de Sunex
Edwin Delarosa
Chase hawk
Morgan Wade
Fids
102
Mark Webb Brian Hunt
Bart de Jong, Mike Hucker, Aaron Ross, Shaun Butler, Ryan “Biz�
Big Dave Harrison
Kay clauberg Austin Coleman
Bart De Jong
Paul De Jong and Paul Roberts
Garrett Reynolds
RON WILKERSON & 2HIP BIKES PAR CHRISTIAN VANHANJA
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FACE
Ces dernier temps, la mode du old school est partout. Les marques de nos débuts et leurs héros sont de retour. Une des raisons est sans doute qu’il est salvateur pour les vieux comme moi, incapables de faire une sortie dans un park sans se faire humilier par un minot de 12 ans qui roule depuis six mois, de trouver une raison de continuer... Le old school nous permet de retrouver une légitimité perdue à coup de selles devenues bien trop basses pour nos dos abimés, ou de jeans slims et de tricks dans lesquels on ne rentrera plus jamais, ou que l’on ne rentrera plus jamais. Le old school est notre dernier bastion et l’argument ultime à toute discussion BMX actuelle et future, quelque chose qui nous appartient à jamais : notre époque, nos marques, nos héros sont devenus intemporels, incontournables. Les pièces has been qui pourrissaient dans les caves de nos parents sont devenues des objets de culte, les pros de l’époque sont devenus des légendes, des icones que les marques new school s’arrachent, et de plus en plus de jeunes commencent peu à peu à s’intéresser à cette histoire.
Nowadays, the old school is everywhere. The brands we use to ride, the heroes we use to praise are back. For me, one of the reasons of this is that it might be salvation and a way to keep going for oldies like me who get punked by any 12 years olds kid every time he gets at the local skatepark. The oldschool makes us reclaim the legitimacy lost in a world with saddles too low for our painful backs or tricks and slim pants in which we will never fit in both case. The old school is the ultimate argument we could end any discussion with from now and for the future. Something that belongs and can never been taken away from us. Our brands, our heroes are now above time and above of fashion. The left over parts that were rusting in our parents basements now worth their weight in brand new CroMo, the guys we used to admire are now legends, icons that any new school brand try to buy themselves credibility with... and more and more kids are getting into the history of the sport.
Dans cette histoire, il y a un homme qui compte tout spécialement à mes yeux. Pas parce qu’il a vraiment été l’un des pionniers. Pas parce qu’il a été l’un des pilotes les plus doués et médiatisés de l’époque, roulant en tant que pro pour les plus grandes marques. Pas non plus pour avoir inventé bon nombre de figures comme le no foot to no hand, ou le nothing. Ce n’est pas pour avoir passé deux semaines dans le coma suite à une chute. Ce n’est pas parce qu’il a organisé le premier vrai contest de street, ou est toujours, à ce jour, capable de rentrer une bonne partie de ses tricks malgré son corps meurtri. Si à mes yeux cet homme est remarquable, c’est pour son engagement total à l’égard du BMX, dont il a fait sa vie. Sa devise est simple et le résume à merveille : “Si tu ne te crashes pas, c’est que ce que tu tentes est trop facile”... Allez les mômes, lâchez cinq minutes Facebook, éteignez les portable, la dernière vidéo à la mode attendra bien un peu. Je vous emmène faire un tour chez l’inventeur de la rock star attitude dans l’univers du BMX, le premier Pro a avoir dit merde au système quand il gagnait 100 000 $ par an, et le père spirituel trash que vous n’avez jamais connu, le plus barré des pionniers : Ron Wilkerson.
In this history there is one man that counts especially in my eyes. Not because he was one of the true pioneers, not because he was one of the most talented and known riders of that time, ridding for the top brands of that period. Not because he invented tricks such as the no foot to no hand, or the nothing. Not for spending two week in the coma after a crash. Not because he organized the first true and significant half-pipes and street contests on the surface of the globe, or because now he can still do most of his tricks despite his broken body. If, in my eyes, this man is remarkable, it is because of his dedication and commitment to the sport he actually makes is life from. His favorite quote is speaking for him: “If you don’t crash, you’re not trying hard enough”. C’mon kids, just give up Facebook for a sec and turn of your cell, the latest hot video on YouTube can wait. I’m taking you for a tour in the world of the inventor of the rockstar attitude in the BMX history, the first pro who said f*ck *ff to the big sponsors when he was making 100 000 $ a year, and who might be the trash spiritual daddy you have been looking for, the wildest of the pioneers: Ron Wilkerson.
Ron Wilkerson ? Qui ça ? Mon gars, si tu penses que la mode des jeans déchirés, du perfecto, de la barbe de bûcheron, et de la tignasse de Jésus c’est vraiment frais, je vais te décevoir. Si pour toi, la vraie nouveauté, c’est que le fluo c’est fini, maintenant que tu écoutes du métal, que tu te sers d’un vieux lacet en guise de ceinture, sûr d’avoir bien niqué le système car ton style est vraiment original, là encore tu va être déçu. En 1983 Ron construit sa première rampe : un quarter de 1,5m de large et de 2m de haut, sans plateforme, et commence a faire des démos pour un shop local de BMX. Début 1984, il fonde 2-Hip, signe un contrat pro chez GT et sa carrière est lancée ! Fin 1984, Haro rachète très cher son contrat à GT pour remplacer un Mike Dominguez parti chez Hutch. Pendant cinq ans il va sillonner le monde pour faire des shows et participer a des contests. Le 7 décembre 1985, Ron lance les “2-Hip King Of Vert”. C’est le début de la vert comme on la connait en half-pipe. Ron milite pour que les contests se fassent désormais sur des half-pipes, plus sur des quarters, mais l’AFA ne veut pas en entendre parler... Une vingtaine de riders, un format de jam, jugée et organisée par des riders. C’est l’âge d’or du BMX, et à cette époque Ron gagne 100 000 $ par an. En 1987, il cherche une maison ayant un jardin assez grand pour réaliser son rêve:
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avoir son propre half-pipe. Il construit alors le Saint Graal des rampes : “The enchanted ramp”. Ce half-pipe verra plus de riding et de contests que n’importe quelle rampe au monde. Le 30 avril 1988, il organise le premier contest de street : le “2-Hip Meet The Street”. La scène BMX a suivi celle du skate dans la rue. Le street moderne est né. Pendant la finale AFA de 1988, à Wichita, Ron se crash en nothing. Il reste dans le coma durant deux semaines. À son réveil, il est complètement amnésique. Il doit tout apprendre à nouveau. Selon le magazine Freestylin’, cet événement marque la fin d’une époque. À la fin des années 80, le BMX a mangé son pain blanc, la disette commence. Les grosses marques ont raflé tout le business et se mettent a faire des VTT ; les pros du BMX qui étaient de véritables stars retombent peu à peu dans l’anonymat ; quelques marques fondées et toujours détenues par des BMXers tentent de survivre ; les magazines disparaissent... Le monde du BMX a la gueule de bois, après s’être gavé pendant cinq ans. La résistance s’organise, au fur et à mesure, les riders décidant de prendre les choses en main. Ron Wilkerson, après avoir roulé pendant deux ans pour GT et cinq ans pour Haro, fonde Wilkerson Airlines en
1989 car il ne supporte plus l’immobilisme et le pessimisme ambiants. En 1990, il dessine le cadre WAL Riot, avec un sabot démontable. Depuis ce jour, 2-Hip/Wilkerson Airlines continuent à fabriquer des vélos un peu différents, le dernier en date étant le pro model de Jarrod Allen. Ron est l’un des riders les plus respectés dans le monde du BMX, il a été un pionnier dans beaucoup de domaines, notamment dans l’organisation de contests et dans son riding. Son caractère complètement exubérant et son optimisme démesuré en font une personne à part, un extraterrestre têtu qui ne fait que ce qu’il veut, et qui va là où son instinct le guide, donnant des pièces de sa marque à des mômes du skate park local, non pas parce qu’ils sont bons, mais parce qu’il ont “une bonne mentalité”. À 43 ans, quand on lui demande quel est son meilleur souvenir, il répond : “C’était le matin, il y a deux semaines, il faisait beau et j’allais au bureau en BMX, j’étais heureux de pouvoir le faire en pédalant malgré toutes mes blessures, et de sourire en pensant que personne autour de moi ne savait ce qu’il y avait dans mon cœur...”. En janvier 2009, il a fêté dignement son 43e anniversaire, sur la vert de Woodward, en faisant des airs de 11 pieds... plus fidèle a sa devise que jamais : “Reste authentique !”.
Ron, peux-tu nous parler de ta société, 2-Hip ? Ron W. : À la base, 2-Hip était le “2-Hip Freestyle Team”, fondé en 1983 par Rich Avella et moi. Nous faisions des démos dans le nord de la Californie pour prêcher la bonne parole de ce nouveau sport qui s’appelait le “BMX Freestyle”. Rapidement, 2-Hip a été sponsorisé par les poignées Oakley et les roue Skyway. Puis, GT, qui se lançait dans le freestyle, a commencé à sponsoriser le team en 1984, ce qui nous a permis de faire le premier tour de démos freestyle devant tout les shops de BMX des États-Unis. En 1986, les seuls contests qui existaient se déroulaient sur des quarters et des kick-turn ramps, mais les rampriders roulaient tous sur des half-pipes, donc 2-Hip créa la première série de contests sur half-pipes : les “2-Hip King Of Vert”. Après un peu plus d’un an de contests de KOV, en 1988, 2-Hip créa le premier contest de street baptisé “2-Hip Meet The Street Jam”, avec pour but d’ouvrir les contests à plus de riders de différents styles, pas seulement au “pros de la démo ou des contests”. En 1989, 2-Hip a commencé à produire des cadres et des pièces pour les riders qui envoyaient... L’industrie du BMX était en plein marasme, mais le noyau dur tenait bon et avait besoin de pièces.
On a arrêté d’organiser des contests pour se concentrer sur la qualité de nos produits, et on a développé le premier cadre de street à sabot amovible, le WAL Riot. Après des années de développement de pièces hardcore, en 2003, 2-Hip a commencé à produire des vélos complets, pour devenir la société qu’elle est aujourd’hui. Nous continuons à organiser des contests de temps à autres, et à fabriquer des produits dans le pur esprit BMX hardcore, que ce soit pour les pros ou pour les débutants, et on organise toujours une tourné d’été des shops partout aux États-Unis. Que penses-tu de cette “mode old school” ? Ron W. : Non ! Ce n’est pas une “mode du old school”, c’est un respect du old school ! Je trouve ça vraiment génial de voir les riders de maintenant s’intéresser aux racines du BMX, et se demander comment tout cela a commencé. C’est marrant, mais l’un de nos riders m’a demandé récemment si je n’avais pas des vidéos de l’époque à lui envoyer... Car à l’époque, même si les tricks n’étaient pas aussi fous que maintenant, on repoussait les limites exactement de la même façon. Et nous n’avions pas de bacs à mousse ! Alors, bon, tu n’avais pas beaucoup le choix, pour rentrer une nouvelle figure dont tu avais rêvé la nuit précédente, ou en classe la veille, il n’y avait qu’une seule solution : mettre tes protections
et te lancer ! En fait, quand tu y penses, on n’avait même pas de vidéos à mater ! Tu ne pouvais pas te faire une idée en matant une vidéo, ni te regarder pour voir ce qui n’allait pas. La seule chose à faire était de se lancer. J’ai appris toutes mes figures à la dure. En fait, le plus souvent, je terminais à l’hosto suite à un gros crash à chaque nouvelle figure que je tentais d’apprendre. Je me prenais boite sur boite, jusqu’à ce que ça rentre. Donc, pour répondre à ta question, c’est mortel de voir les gens s’intéresser à la façon dont tout a commencé. Peux-tu un peu nous parler de ton team rider, Jarrod Allen ? Ron W. : Jarrod Allen est team rider 2-Hip depuis 6, 7, 8 ans ? La première fois où je l’ai vu, c’était un môme à la dégaine de clando, mais qui pétait des airs super stylés sur la funbox 2-Hip, juste avant notre démo à Santa Cruz. Je me suis dit qu’il fallait que je l’aide et qu’il se sente soutenu pour progresser, car il risquait bien de devenir un tueur. Donc, j’ai commencé à lui filer des pièces et à le pousser un peu, tentant de lui donner des occasions et des opportunités pour qu’il s’améliore. Maintenant, c’est devenu un tueur qui a son pro model chez nous... C’est rad !
Ron Wilker... who? Ron Wilkerson? Who’s that man? If you think that wearing cracked slim jeans, perfecto, the Jesus’ bear and hair allover your face is fresh, you are about to be disappointed. If for you the new trend is that fluo is over, now that you are listening to metal, and holding your pant with a shoe lace make you that original smart guy who has fucked the system, once again, you might be disappointed In 1983, Ron built his first ramp: a 5’ large, 8’ high kinked platformless quarter pipe, and start doing shows for a local BMX shop. At the beginning of 1984, he starts 2-Hip and signs a sponsorship deal with GT, his carrier is on track! At the end of 1984, Haro buy his contract from GT to replace Mike Dominguez, who went to Hutch. During the next 5 years Ron will be traveling around USA and the rest of the world to bring the BMX freestyle to the crowd and entering contest. On the 7th of December 1985, Ron organizes the very first 2-Hip King Of Vert. This is the actual birth of the modern vert riding on half-pipe. This contest offers what all the vert riders were waiting for: a jam format on a half-pipe. At this time, Ron is living large, making 100 000 $ a year, this is the BMX golden age. Ron looks for a house with a big enough garden to make his dream come true: his own half-pipe. This will be the Holy Grail of vert: “the enchanted ramp”. There has been more ridding on this ramp than on any other ramp of the world. The 30th of April 1988, Ron organizes the first true street contest: the “2-Hip Meet The Street Contest”. The modern street is born... In 1988, at the AFA finals in Wichita, Ron crashes, hanging up front from a 10 feet nothing air that will send him unconscious to the hospital. Ron stays in the coma for two weeks and wakes up almost amnesic, and needs to re learn everything. According to Freestylin’ magazine, this particular crash is the end of an era. We are at the end of the eighties, the golden age is gone and the dark cloud starts building up in the sky of BMX. The major brands have trusted the market and they now turn to the more profitable mountain-bike market, the BMX pros that used to be stars slowly starts to fade away. The few brands owned by riders, for riders, are struggling to survive, the magazines are closed. But a hardcore resistance is organized slowly, and riders take the business in their hands. After ridding 7 years for big company, Ron quits and builds his own company: Wilkerson Airlines, in
2-Hip rider
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1989, because he can’t bear the pessimistic and slowing down attitude of the industry. In 1990, he designs the first ever removable bash-guard frame: the WAL Riot. Since that day, 2-Hip/Wilkinson Airlines would keep going and gain momentum building hardcore parts and bikes for hardcore riders, the latest one would be the Jarrod Allen’s Signature frame. Ron is one of the most respected riders on earth, he have been a leader in many way. His totally enthusiast temper and his strange personality make him a special person, a stubborn alien who only does what he wants and who goes where his instinct drives him. Giving parts to a local skate park kid, not because he is good, but only because the kid has “a good mentality”. At 43 years, when you ask him what is his best memory, he answers: “I think my smiting moment was last week, riding my bike to work. The fact that I can still ride my bike, even after all the injuries, and I’m just pedaling the whole way and smiling, and no one else knows what’s going on in my heart”. In January 2009, he celebrated his 43th birthday, doing 11’ airs on Woodward vert ramp... faithful to his motto: “Keep it real!”. Ron, can you tell us a little bit more about 2-Hip? Ron W.: 2-Hip started originally as the “2-Hip Freestyle Team”, including Rich Avella, and me in 1983. 2-Hip began doing shows all around Nor Cal, introducing people to this brand new thing called “BMX Freestyle”. 2-Hip got Oakley grips and Skyway wheels as co-sponsors; then when GT was just beginning in Freestyle, GT sponsored the team in 1984 and we did our very first USA shop-demo-tour. Then, 2-Hip organized the first BMX Vert Half and first BMX Street contests in 1986... The only contests happening at the time were quarter-pipe/kick-turn ramp events, but riding vert half ’s had become what all riders were riding, so the 2-Hip King Of Vert was born... After 1 year of KOV’s, 2-Hip did the first BMX Street event, called the “2-Hip Meet The Street” jams, making contests become a much more open thing for all types of riders, not just the “show” or “contests” guys. Then, 2-Hip began producing frames and parts for the serious riders in 1989. The “industry” of BMX had all but collapsed, except for the hardcore riders. 2-Hip had stopped organizing contests to focus on products, and developed the first removable “bash-guard” frame, the Wilkerson Airlines “Riot”.
After years of hardcore “parts” production 2-Hip began producing complete BMX bikes in 2003, leading up to today having grown into the company it is, still organizing contests here and there, still hooking up pure, hardcore BMX’rs, still organizing a BMX-show tour across USA in the summer, and still making products for the beginner and the hardcore riders... What do you think about this “old school trend”? Ron W.: No, it’s not an “old school” trend, it’s old school respect! I think it’s really awesome to see the modern-day riders looking to the roots of BMX and seeing how it all came about. (Funny, one of our riders just asked if we would send him some old videos to watch, ha) Because during those times, even though the tricks weren’t nearly as gnarly as what riders are doing these days, the tricks were pushing the limits just the same, and back then there were no foam pits! So, back then, to learn a new trick that you had dreamed up the night before, or dreamed up that day during class, you would just pad-up and go for it. In fact, crazy to think about now, but back then there weren’t even videos to watch! You could not get any ideas from videos, and you could not even watch yourself on video to see what you were doing wrong! You just had to go for it! My experience learning tricks was that I had to take at least one hard slam, going to the hospital at least once, before I got a new trick down. I would just slam, and slam, and slam, until I got it. So, to answer your question, it’s rad to see people recognizing the beginnings of the BMX Freestyle-thing... Can you tell us a little bit more about your team rider, Jarrod Allen? Ron W.: Jarrod Allen has been a 2-Hip rider for 6-7-8 years? I first saw this punk-kid, Jarrod, hitting the 2-Hip box before a team demo in Santa Cruz. He was just doing strait-airs with so much style, and I said to myself, “Hmmm, I should hook this guy up, and give him some support to expand his riding in BMX and take it more seriously, he could be a shredder...”. So I began hooking him up with 2-Hip parts, and pushing him through the years, giving him the opportunities and motivations to take it further, until he became the shredder that he is today, worthy of a 2-Hip Bikes signature frame... Rad!
PORTFOLIO
COLLABORATIONS AVEC TWENTYBIKES La photo est un loisir pour moi, au même titre que le BMX. Il y a environ un an, je découvrais le site de partage d’image Flickr, où j’allais voir régulièrement les productions de Mr Vincent Perraud (big up Vince). C’est con à dire, mais ça m’a ouvert les yeux ! Je suis tombé sur des images complètement folles ! Et bien sûr, ne nous cachons pas la vérité, toutes retouchées... Pour ceux qui pensent que “ retoucher c’est tricher”, faut savoir que la retouche a toujours existé, et je parle ici de la photo argentique. Certains grands photographes avaient même leurs propres tireurs auxquels ils demandaient de plus ou moins exposer certaines zones du négatif. Bien sûr, c’était pas facile. La retouche numérique et les softs l’accompagnant (Photoshop, the Gimp...) facilitent bien l’histoire. Ce serait con de passer à côté ! S’il faut retoucher, et bien on va l’faire ! Et ainsi proposer une autre alternative à l’image, dans la prise de vue, mais surtout dans le rendu ! Photography is a hobby to me, as is BMX riding. About a year ago, I discovered the sharing site Flickr, where I would go and look at the productions of Mr Vincent Perraud (big up to Vince). It sounds dumb, but it was a real eye-opener! I saw such crazy pictures! And of course, for let us not hide from the truth, all altered... For those of you that think that “altering is cheating”, it would be wise to remember that altering has always been around, and even on silver film. Some great photographers had their own printers to whom they would ask to expose the negatives. Of course it wasn’t easy. Digital altering and the software that goes with it (Photoshop, the Gimp...) make things so much easier. It would be stupid to not use it! If altering is needed then so be it! And therefore offer an alternative perspective to the photo, in the shot but especially in the execution!
ALEX PIECHTA
ChocoTom - Ponts Jumeaux - FootJam
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Chez A. DONG
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Alex et Kevin
Je ne sais même plus depuis combien d’années je fais des photos produits avec Alex. Peut-être cinq. Les premiers shoots pour le cata TWENTY sont mémorables. Derrière la TWENTY house, à Flourens, orienté plein sud, avec comme fond un drap blanc froissé, le soleil accompagné d’un flash cobra pour la lumière. Fallait attendre quand un nuage passait. Pour finir, Alex détourait tout sous Photoshop, jusqu’aux rayons au lasso. Et donc, entre deux packshots, manière de souffler un peu, c’est l’occasion de faire quelques portraits... I don’t even know how long it’s been since I started doing photos of Alex’s products. Maybe five. The first shootings for the TWENTY catalogues are memorable. Behind the TWENTY house, in Flourens, south facing, with a crumpled white sheet as a background, with only sunshine and a cobra flash as lighting. As soon as a cloud came by we had to stop and wait. In the end Alex would alter everything with Photoshop, right down to the lasso rays. So, between two pack shots, as a breather, we took the opportunity to do a few portraits. Alex Baret
Fuck - Amandine et Alex
ART
ROBERT WILLIAMS
Robert Williams, the notoriously subversive artist J’ai découvert le travail de Robert Williams dans une boite de Vans ! Normal tu me diras pour cet artiste longtemps interdit de musée. Je n’ai malheureusement pas eu le droit à l’une des treize paires customisées par la main du master à l’occas’ de sa collab avec la marque, mais juste à des chukka aussi belles que la box qui allait avec. Mes gros pieds de thrasher les ont liquidées en l’espace d’un été; les bâtards. M’en fous, tel un sneakerhead obsessionnel, j’ai gardé la boite. Pour continuer dans la destruction, sans le savoir, l’une des toiles les plus connue de Robert Williams a accompagné mes années collège : “Appetite For Destruction”. Oui oui, comme le titre du premier album des Guns’N’Roses. Madeleine spatio-temporelle, nous v’là en Cali à la fin des 80’s. Axl Rose est en plein kif sur la toile de Williams et insiste méchamment auprès de son label pour qu’elle devienne la front cover de son album. Chose faite pour la sortie vinyle, mais l’équation femme + sexe + violence = scandale. Du coup, le visuel est relégué à l’intérieur de la sortie CD. Pas grave, j’ai bien dû ouvrir ce disque un bon millier de fois. Voilà pour Robert et moi. Pour vous la faire façon bio, la carrière de Robert Williams commence avec Ed “Big Daddy” Roth; le daron de la Kustom Kulture. Début 60, Williams est directeur artistique de l’atelier de caisses pimpées à l’extrême de Ed Roth; “Le Salvador Dali du mouvement”, dixit le rock critique Tom Wolf. En parallèle à cette activité de graphiste-illustrateur pour les pubs, les catalogues et le Choppers Magazine du Big Daddy, Williams peint à l’huile ses rêves les plus dingues peuplés de très hot cocottes. Fin 60, il intègre l’équipe de Zap Comix, la bible de la contre-culture US alors en plein boom. Au sein du Zap collectif, les underground cartoonists ont alors la volonté de choquer un maximum. Ils dessinent avec des crayons trempés dans du LSD, et c’est entouré de doux dingues comme Robert Crumb et Gilbert Shelton, le papa des Freak Brothers, que Williams part encore plus loin dans son imagerie déjà furieusement tripée. “Cartoon expressionism”, “cosmic surealism”, “pshychedelic punk”, avec parfois dix tableaux en un, Williams peut passer jusqu’à un an sur une même toile. En 79, Shelton lui propose ce qu’aucun éditeur n’avait encore osé : un recueil de ses peintures édité par sa boite Rip Off Press. Ils appellent le livre “The Lowbrow Art of Robert Williams”, titre qui va enfin permettre à la critique de référencer le travail de Williams sous l’étiquette “lowbrow art”, un style très éloigné de l’art académique et de ses musées. Robert Williams devient alors pour l’establishment l’ambassadeur de la “West Coast outlaw culture” et des mouvements artistiques ricains dit “alternatifs”, tels les comic books, les affiches de films, les trading cards, le surfer art ou celui des hot rods.
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PAR OLIVIER SCHMITT
I discovered the work of Robert Williams on a Vans shoebox! You could say that was pretty normal for an artist who for a long time was kept out of museums. Sadly I didn’t get one of the thirteen pairs customised by the master’s hand, done when he had collaborated with the brand; just a pair of chukkas as awesome as the box that they came in. My big thrasher feet (the bastards) had destroyed them over the course of a single summer, but, as a true obsessive sneaker head, I kept the box. So there. If that ain’t pop, I don’t know what is! To carry on with the theme of destruction, without knowing it, one of the most famous paintings of Robert Williams had followed me throughout my teen years; “Appetite For destruction”. Yep, just like the name of the Guns’N’Roses’ first album. A Proustian Madeleine later, we are in California in the late eighties. Axl Rose is in awe over Williams’ painting and absolutely insists that it should be the front cover of his album. It happened for the vinyl, but the equation of women, sex and violence always ending in scandal, the CD version relegated it to the inside. Who cares, I must’ve opened it a good thousand times. That’s for Robert and me. To go into the whole biographical side, Robert William’ career begins with Ed “Big Daddy” Roth; the father of Kustom Kulture. Early sixties, Williams is artistic director in the workshop of Ed Roth’s over-pimped cars; “The Salvador Dali of the movement” as he was described by rock critic Tom Wolf. Whilst being a graphic designer and illustrator for Big Daddy’s adverts, catalogues and Chopper Magazine, Williams oil paints his wildest dreams. In the late sixties he joined the Zap Comix team, the bible of American counter-culture, booming at that time. In the Zap collective, the underground cartoonists are willing to shock people to the core. They draw with their pen dipped in acid, and surrounded by gentle crazies like Robert Crumb or Gilbert Shelton (the creator of the Freak Brothers), Williams goes even further into his already incredibly trippy imagery. Cartoon expressionism, cosmic surrealism, psychedelic punk, painting sometimes ten pictures in one, Williams can spend up to one year on a single painting. In 79, Shelton offered what no publisher had ever dared offer; a selection of his paintings published by his own firm, rip-off press. They called the book “The Lowbrow Art of Robert Williams”, title which will allow critics to reference Williams’ work as “lowbrow art”; a style so far removed from the academic art, and it’s museums. For the establishment, Robert Williams then became the ambassador for the West Coast outlaw culture, and American artistic movements considered as alternative, such as comic books, movie posters, trading cards, surfer art, and hot rod illustrations.
“Dream Detective” Avec “Dream Detective et les Aventures de Jack Clum”, les principaux thèmes de l’univers de Williams se retrouvent en dessins animés; soit le monde des rêves, du cirque, et des bonnes meufs un peu partout. Williams revisite le grand classique US du détective, mais son privé est narcoleptique et son sommeil squatté par un cirque. 23 minutes de kif en 7 épisodes à voir sur le site du master : www.robtwilliamsstudio.com.
Le terme freak semble avoir été inventé pour Robert Williams. Son monde est littéralement monstrueux, de l’authentique kitsh vu à travers une goute de lsd, l’inconscient de l’amérique. “The white knuckle ride” en VO; un tour de manège qui fait peur en VF.
PORTFOLIO
LA TERRE, LE FEU ET L’EAU EARTH, FIRE & WATER 116
Photo: Christoph Jorda www.christophjorda.com Rider: Thomas Kaiser Fire: Tobias Ellinger Location: Mindelheim, Bavaria, Germany
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FACE
STEVE VAN DOREN PAR PH CAMY. INTERVIEW ET PHOTOS PAR DIMITRI COSTE
LA MÉMOIRE DE VANS
En septembre, Vans inaugurait son second shop sur Paris et y conviait quelques pontes: Steve Van Doren, fils du fondateur de la marque Vans et son ambassadeur officiel, Ray Barbee, skateur mythique de l’ère Bones Brigade, et Tony Alva, la légende de Dogtown. Cream s’est entretenu avec monsieur Van Doren, à propos de... Vans ! Pour celui qui a un peu skaté durant les années 80 (dénoncez-vous !), se pointer par hasard, en ce 9 septembre, dans la nouvelle boutique Vans du Faubourg St Antoine fut une hallu. Ray Barbee et Tony Alva chillant dans le shop et discutant avec n’importe qui, juste terrible. Plus précieuse encore, la présence de Steve Van Doren, “héritier” du mythe Vans, et de fait un historien sans pareil sur la marque au damier, qui se lance rapidement dans une conversation endiablée avec notre spécialiste maison, Dimitri “Slip On” Coste. Et l’on apprend d’entrée que le performer Weird Al Yankovic, connu pour sa parodie fabuleuse du “Bad” de Michael Jackson, serait un gros fan de Vans. “Il est vraiment cool”, explique Van Doren, “le magazine Fortune m’avait sollicité pour un sujet consacré à des fans de marques, et c’est Weird Al qui s’y était collé pour Vans. Il avait l’habitude de passer à nos bureaux deux à trois fois l’an. À l’époque, on recevait des centaines de retour de paires “custom made” invendues et il se jetait là-dedans, cherchant des modèles qui lui plaisaient, en ramenait des dizaines et des dizaines chez lui.” Custom made La conversation embraie sur de très rares modèles de Vans, les “street style” : “C’est à la fin des années 80 que nous avons produit ces paires. Après le freestyle et la pool en skate, il y a eu la vert, et puis la vert a eu un peu moins de succès, et le street a commencé. Alors j’ai pris un camion de la société, je l’ai chargé des trucs en ciment de parkings, des barils, de mannequins, des pierres, et je ne sais quoi encore... Car les mecs disaient que ça se faisait sur un sol plat mais qu’ils voulaient skater des trucs. Je me suis pointé avec tout ça, sur un parking, et 300 kids ont débarqué. Rien d’officiel, ils devenaient fous. C’est pour ça qu’on a crée les “street style”. On les a produites pendant un an, en 1987, juste avant que la société ne soit vendue. C’est là que toute inscription Van Doren a totalement disparu, mais ils ont gardé le “off the wall” qui n’était alors 120
utilisé que pour les chaussures de skate et les “custom made”.” Exceptionnelles, les Vans “custom made” sont alors produites à la paire, à la demande du client, selon ses goûts. Les envies des BMXers furent aussi honorés dès le milieu des années 70, comme nous l’explique Van Doren : “Les Vans étaient créées pour le skate, mais les gars du BMX voulaient des couleurs différentes, assorties à leurs tenues. Beaucoup de deux tons. C’est pour eux que nous avons fait les semelles grises qui permettaient aux pieds de gars costauds comme Pistol Pete Loncarevich de bien faire corps avec les pédales.” Et le fameux damier associé à la marque ? “Les kids dessinaient des damiers sur les contours en caoutchouc des shoes. Alors on a fabriqué des contours en damier. Et puis on s’est rendu compte que les kids dessinaient également sur le dessus des shoes, alors on a mis à dispo dans nos shops des patrons en papier au format du dessus des chaussures. Comme ça, les kids pouvaient y créer les motifs qui leur plaisaient, et tous les mois je désignais un motif gagnant : on produisait des chaussures au motif et on invitait le kid et sa famille à visiter nos usines, puis à Disneyland. Chaque mois, j’avais une pile gigantesque de papiers sur mon bureau. La meilleure manière de trouver des idées était de se pointer dans les usines et de voir ce que les gens avaient commandé en “custom made”. Chacun des 50 managers de nos boutiques avait la possibilité de commander 15 à 20 types de chaussures particulières aux motifs et combinaisons de couleurs qui leur semblaient au top. On créait sans cesse. Mais il y avait pas mal d’invendus, alors on a eu l’idée de s’installer sur la LA Fair, un grand festival (ndlr : type fête foraine géante) annuel où se pointaient un million de personnes. On a pris un stand, vers 71-72, ça a duré 20 ans. On faisait venir tous les invendus, et on vendait un nombre incroyable de chaussures. Les gens faisaient la queue des heures pour acheter des Vans, on leur offrait des paires gratos. Tu pouvais repartir avec 12 paires pour 25 dollars ! On vendait des camions entiers de chaussures, 2000 pairs par jour, 4000 le samedi...” 1h après notre entretien, alors que Ray Barbee et Tony Alva offrent un bœuf basseguitare au rez-de-chaussée du shop Vans, Steve Van Doren et sa plantureuse fille préparent et distribuent des gaufres pour les kids, à même le trottoir, faisant souffler un air doux et sucré de Californie sur Paname.
Steve Van Doren, “on the wall”
Un pied essentiel à l’histoire du skate, celui de Tony Alva, dans une Vans.
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STEVE VAN DOREN : VANS’ MEMORY
In September, Vans opened it’s second store in Paris and had cordially invited a few big shots: Steve Van Doren, the son of the creator of the Vans brand and it’s official ambassador, Ray Barbee, mythical skater of the Bones Brigade era, and Tony Alva, the Dogtown legend. Cream had a chat with Mr Van Doren about... Vans! On that 9th of September for any guy who did a bit of skateboarding in the eighties (come on, show yourselves!) walking in by chance into the new Vans store in the Faubourg St Antoine was like a hallucination. Ray Barbee and Tony Alva chilling in the shop and chatting to anyone; it was so awesome. Better still, the presence of Steve Van Doren, “heir” of the Vans myth, and therefore an incomparable historian on the subject of the chequered brand, and who rapidly got into a crazy discussion with our own specialist, Dimitri “slip on” Coste. We learnt that the performer Weird Al Yankovic, famous for his fabulous parody of the song “Bad” by Michael Jackson, is a huge fan of Vans. “He’s really cool”, explains Van Doren, “Fortune Magazine had approached me for a subject on brand fans, and it was Weird Al Yankovic who got Vans. He would come to our quarters two to three times a year. At that time, we would get sent back hundreds of unsold “custom made” pairs and he would dig in, looking for patterns he liked, and would take dozens and dozens back with him.” Custom made The conversation turned to very rare types of Vans, the “street styles”: “It was towards the late eighties that we produced those pairs. After the freestyle and the pool in skate, there was the vert, and then the vert was a little less successful, and then the street started. So I took one of the company’s trucks, and I filled with a bunch of breeze blocks, barrels, rocks, dummies and I don’t know what else... Cos the guys said this was done on a flat surface but that they wanted to skate stuff. I turned up with all this stuff, onto a parking lot, and 300 kids appeared. Nothing official, they were going crazy.
That’s why we created the “street styles”. We made them for a year, in 87, just before the company was sold. That’s when the Van Doren inscription totally disappeared, but they kept the “off the wall” tag which was actually only used for skate shoes and the custom made ones.” Exceptionally, the custom made Vans are then made by the pair, designed by the customer, according to his tastes. BMXers’ desires were also honoured as early as the seventies, as Van Doren tells us: “Vans were created for skate, but the BMX guys wanted different colours that would go with their outfits. A lot of two tones. It was for them that we created the grey soles that would able big guys like Pete Loncarevich to be at one with the pedals.” And what about the famous checkerboard associated with the brand? “Kids would draw checkerboards on the shoes’ rubber. We then realised that the kids were also drawing all over the shoes, so we made available in our shop blank patterns of the top of the shoes. That way, kids could create patterns they liked, and every month I would choose a winner; we’d produce the shoes and invite the kid and his family to Disneyland. Each month I’d have a huge pile of papers on my desk. The best way to find ideas was to go to the factory and see what people had ordered in the custom mades. Each of the fifty managers of our shops had the possibility to order 15 to 20 types of shoe with the combinations and colours that seemed the best to them. We were constantly creating. But there were quite a large stock of remainders, so we then had the idea of getting a stall at the L.A. Fair, a huge annual festival that gathers a million people. We got a stall, in around 71, 72, and it went on for 20 years. We’d gather up all the remainders, and we’d sell an incredible amount of shoes. People would queue for hours to buy Vans, we were giving away free pairs. You could walk away with 12 pairs for 25 bucks! We’d sell truckloads of shoes, 2000 pairs a day. 4000 on Saturdays...” An hour after our chat, as Ray Barbee and Tony Alva were treating us to a guitar and bass jam on the ground floor of the Vans store, Steve Van Doren and his voluptuous daughter prepare and give out waffles for the kids, right there on the pavement, blowing a sweet, soft air from California through Paris.
REPORT
Situé sur les berges du Canal du Midi, à Ramonville, près de Toulouse, le Hoppy Trail se transmet de riders en riders depuis près de 10 ans et on peut dire que c’est un peu une entreprise familiale où chacun apporte sa pierre a l’édifice. Ce terrain est un peu l’histoire de plusieurs générations de riders qui se bougent pour le faire évoluer... Connaissant cet endroit depuis peu de temps et étant tombé sur le cul quant je l’ai vu, je me dis que ces jeunes ont une motiv’ comme peu l’ont aujourd’hui. Étant issue du ski et du snowboard, je sais que nous on cherchait toujours du monde pour creuser ; c’est cool de voir des mecs qui se serrent les coudes et qui croient en ce qu’ils font... En effet, depuis environ un an, Hoppy est menacé de destruction pour être remplacé par une maison de l’environnement ; concernant ce projet, actuellement en stand-by, je me demande bien ce qui a le plus à voir avec l’environnement : une maison ou un terrain de trail ? Surtout quand on sait qu’à sa place, il y avait à l’époque des déchets en tous genres. Bref, on ne comprend pas toujours la nature humaine ; c’est comme ca... Toujours est-il que depuis peu, une association s’est créée pour avoir plus de poids fasse aux craintes de voir disparaitre ce lieu où trois générations de riders se sont succédées. Les premiers à creuser ont été David Andre et Stéphane Laffite, plus tard Ludovic Andre, Fredy, Anto Lille et Guigui. Ces gens-là ont commencé à faire trois séries : “Macflurry, Sunday et Cochonou”. Les derniers arrivés dans le crew sont Papy Vince, Greg, Benny, Valentin, Kidz fou, Masto, BMX, Clément et Joseph. Tous ensemble, ils ont mis au jour la dernière série, et donc le plus grosse “binouse”, ainsi qu’un gros double bowl. En voyant le travail de ces mecs, je me dis que, au-delà de l’envie de se mettre de gros tirs, ils aiment plus encore avoir des ampoules aux mains... (Rire) Il y a un mois environ, a eu lieu leur jam “bon petit évènement entre potes” où il y a eu pas mal de monde. Elle ne demande qu’à grandir... En attendant l’édition 2010, et je suis sûr que le Hoppy Trail fera parler de lui bien avant, je vous invite à aller faire un tour par là-bas, parler avec les gens qui roulent, et pourquoi pas rouler... et bien sur les aider à creuser. Voici quelques petits liens Internet pour passer le temps entre deux runs : http://hoppytrail.free.fr et sur Facebook, rejoignez le groupe “Pétition contre la destruction de Hoppy Trail”. 124
THE HOPPY TRAIL PAR SASTOURNÉ DIDIER
HOPPY TRAIL Located on the banks of the Canal du Midi, in Ramonville, near Toulouse, in the south of France, the Hoppy Trail has been passed on from rider to rider for the last 10 years; one might say that the hoppy could be like a family enterprise where each one puts their shoulder to the wheel. This land is little bit like a history of different generations of riders who got together to make it evolve... Having known the spot for not very long, and having been gob smacked when I saw it, I must say that those kids have more motivation than most these days. Coming from the skiing and snowboarding scene, I know how much people are needed to do the digging; it’s awesome to see guys getting together and believing in what they do... For about a year now the Hoppy has been in danger of destruction to build a house of the environment in its place; this project is on stand-by at the moment. I wonder what is the most harmonious with the environment, a house, or a trail, particularly when it is in a place that used to be covered in garbage. Well, I suppose that’s human nature for you; not always logical... The first to dig were David Andre and Stéphane Laffite, and later Ludovic Andre, Fredy, Anto Lille and Guigui. Those people started 3 series; “Mac Flurry, Sunday and Cochonou”. The last to arrive in the crew were Papy Vince, Greg, Benny, Valentin, Kidz fou, Masto, BMX, Clément and Joseph. Together they created the last series and therefore the biggest, “Binouse” and a big double bowl. Just seeing these guys’ work, I can’t help thinking they must prefer huge blisters to riding... ( joke) They did a jam about a month ago called “nice little event amongst friends” where there was quite a crowd and only begging to grow... Whilst waiting for the 2010 edition and I’m sure the Hoppy trail will be mentioned before then, I advise you to go see for yourselves, chat with the people there who are riding and why not do a little riding yourself ? Not to mention give them a hand to dig. http://hoppytrail.free.fr 126
RIDERS - Valentin Plassard, 18 ans, originaire de Carcassonne, étudiant, passe un bac pro et roule depuis quatre ans. Figures préférées : 3.6 et turndown. - Thomas Masto Bernard, 18 ans aussi, il vient de Marmande, roule depuis trois-quatre ans. Figures préférées : condor, foot jam. - Valentin Plassard, 18 years old, from Carcassonne, is a student that has been riding for four years. Favourite tricks: 3.6 and turndown. - Thomas Masto Bernard, 18 as well, from Marmande, been riding for three four years. Favourite tricks: condor and foot jam.
128 Max Vincent - Huge Table.
EVENT
PEPSI PRO-AM PAR RICHARD DESAULNIERS
Lorsque que le nouveau Taz a finalement ouvert à la fin mars, la communauté retrouvait un lieu de ralliement pour les jeunes (et moins jeunes) adeptes de sports alternatifs. Présentant le plus gros skatepark intérieur au Canada, les amateurs ne se demandaient pas si mais bien quand est-ce qu’une compétition d’envergure ferait sont chemin vers le Taz. Or, le 24 octobre dernier, le Taz ralliait TenPack, Pepsi, le bike shop Element 51, Macneil, Animal, Federal, Kink, Démolition, Norco, WeThePeople et Oakley pour présenter la plus grosse compétition de BMX au Québec à ce jour : le Pepsi Pro-Am. La compétition fut intense. Autant chez les pros que chez les amateurs. Elle fut divisée en heat, qui opposait quatre riders à la fois, pour une période de huit minutes. Chez les amateurs, Rob Bessis et James Mcklean ont dominé la compétition en sortant de gros trucs de pros pour aller chercher la première et deuxième place (respectivement). Personne ne leur arriva à la cheville. Joel Marchand nous montra de bonnes choses avec un bon bagage de trucs, du style et de l’effort. Il remporta la troisième place. Puis, les pros envahir le parc. L’action ne manqua pas. Quelques jeunes riders locaux ont grandement surpris les juges. Dillon Lloyd a super bien ridé en enchainant un front flip avec quelques gros trucs, mais il ne put atterrir sont flair tailwhip, une huitième position honorable. Joey Paul,
Louis PÇpin - Turndown
quant à lui, a atterri le plus gros move qu’on a vu au Québec depuis fort longtemps, en atterrissant un énorme front flip gap. Une première compétition très satisfaisante pour Joey avec une septième place. Mais la surprise de la journée fut Louis Pépin. Ridant comme s’il n’y avait aucun lendemain, Louis était déchainé. D’énormes gaps, beaucoup de style, de gros trucs. Pépin su bien combiner tous ces éléments pour nous sortir d’énormes 360, un très gros 360 lookback gap et autres, tout en gardant un style démoniaque et la pédale au plancher. À 100 à l’heure jusqu’en quatrième place ! Plus que satisfaisant pour sa première grosse compétition. Le style de Hamlin en a mis plein la vue au public avec, entre autres, un énorme nose manual sur le ledge-down et un 360 par-dessus le set de marches qui côtoie le ledge. Du gros style pour une troisième place méritée. Alistair Whitton, quant à lui, nous a sorti un tuck no hander digne des jeux vidéos. En utilisant tout le skatepark pour se trouver de la vitesse, il a gappé le box principal avec un tuck. Revenant avec la vitesse, Alistair a sorti un énorme wallride gap en sortant du quarter Element51. Du riding solide pour une cinquième place. Le clou de cette finale, le meilleur moment de cette compétition, a été le duel entre Steven Moxley et Max Vincent. Moxley, avec les gros trucs tech, nous en a mis plein la vue. 360 barspin pour commencer un de
Joey Paul - Frontflip Gap
ces runs, un très gros 360 doublewhip par-dessus le curved spine, un hang-five nose manual to footjam whip qu’il n’a malheureusement pas pu lander en finale, et autres. Moxley est un des riders les plus tech qu’il existe. Pour un rider normal, vaincre Moxley aurait été une tâche presque impossible. Pour un rider normal. Or Max Vincent est tout sauf normal. En utilisant vitesse et amplitude, Max Vincent épata la galerie en sortant quelques gros trucs, incluant un gros wallride to tailwhip out, et en allant vraiment, mais vraiment haut. Il utilisa les deux à son avantage en sortant d’un des quarters, pour aller faire un Icepick huit pieds plus hauts. Mais ce serait mal connaitre Max que de croire qu’il se serait arrêté là. Dès qu’il put prendre un autre essai, il sortit de son icepick en barspin. Solide performance qui lui donna la première place. Un très bon heat pour clore la compétition, les spectateurs en ont eu pour leur argent et la foule était heureuse. Les compétiteurs se sont réunis pour la remise des prix amateurs et pros pendant que les spectateurs se massaient pour les prix de présence lancés dans la foule. Le Pro-Am fut un énorme succès. Avec des partenaires comme ceux-ci, une inscription réussie et une foule enjouée et aussi grosse que celle qui était présente au Taz, ce ne sera pas la dernière fois qu’on entend parler du Pepsi Pro-Am ! Le photographe que je suis a déjà hâte d’être à l’année prochaine.
PEPSI PRO-AM When the new Taz finally opened at the end of March, the community had found rallying place for young (and less young) adepts of alternative sports. Presenting the biggest indoor skate park in Canada, amateurs’ requests for an important competition in the Taz was no longer a question of if, but definitely a question of when. However, last October the 24th, the Taz rallied TenPack, Pepsi, the bike shop Element 51, Macneil, Animal, Federal, Kink, Demolition, Norco, WeThePeople, and Oakley to present the biggest BMX competition in Quebec to this day: the Pepsi Pro-Am. The competition was intense, for the amateurs and pros alike. It was devised as a heat, opposing four riders at a time, over a period of 8 minutes. Amongst the amateurs, Rob Bessis and James Mcklean dominated the competition by doing really pro moves, fetching them the first and second place (respectively). No one came anywhere near to their level of skills. Joel Marchand showed us good stuff with a good mix of tricks, style and effort. He won third place. Then the pros invaded the park, and didn’t lack in action. A few young local riders really surprised the judges. Dillon Loyd rode really well, com-
130 Alistair Whitton - Huge Tuck No Hand
bining a front flip with a few big moves, but didn’t manage to land his flair tailwhip, and came in at an honourable 8th place. Joey Paul, for his part, landed the biggest move seen in Quebec in a long time, landing him in 7th place, a very satisfying first competition for him. But the real surprise of the day was Louis Pépin. Riding like there was no tomorrow, Louis was blazing. Huge gaps, lots of style, some big moves. Pépin skilfully combined all these elements to throw out some huge 360s, a massive 360 lookback gap among others, and all with a demonic style and speed. 100 mph right to 4th place! More than satisfying for his first competition. Hamlin’s style blew the public away with, among other moves, a huge nose manual on the ledge down and a 360 over the steps bordering the ledge. Lot’s of style and a well-deserved 3rd place. As for Alistair Whitton, he did a tuck no hander like out of a video game. In using the entire skate park to accumulate enough speed, he gapped the principal box with a tuck. Coming back with equal speed, Alistair threw out a huge wallride coming out of the Element 51 quarter. Solid riding for a 5th place. The high point of the final, the best moment of this competition was the dual between Stephen Moxley and Max Vincent. Moxley with his big
technical stuff blew us away. A 360 barspin to start one of the runs, a very big 360 double whip over the curved spine, a hang-five nose manual to footjam whip that unfortunately he didn’t manage to land in the final and many more. Moxley is one of those riders who is as tech as you can get. For your average rider, beating Moxley would be practically impossible. For your average rider, that is. However, Max Vincent is anything but average. Using speed and amplitude, Max Vincent impressed everyone doing a few big moves, including a big wallride to tail whip out, and going really, really high. He used both to his advantage by going out of one of the quarters, to go do an icepick 8 feet higher. But it would be not knowing Max to think he would stop there. As soon as he could get another try, he got out of his icepick with a barspin. A solid performance that won him first place. A really good heat to end the competition, the public really had for their money’s worth and the crowd was happy. The competitors got together for the amateur and pros’ prize giving whilst the spectators crowded in for the presence prizes. The Pro-Am was a huge success. With partners such as these, a good inscription and a crowd as large and jolly as the one present at the Taz, it won’t be last we hear of the Pepsi Pro-Am! As a photographer I already can’t wait for next year.
Chris Doyle
FACE
THE
ISAAC
THEORY PAR EDOUARD PIERRE & PEKA DEVÉ
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Quand et pourquoi as-tu commencé à rider? La raison pour laquelle je ne me souviens pas pourquoi j’ai commencé à rider est due au moment où j’ai commencé à rider. Je ne peux que trouver une vague conclusion basée sur la raison pour laquelle je ride a présent, et supposer que les origines du chemin que j’ai choisi sont liées d’une manière ou d’une autre, ou peut-être n’ont elles jamais changé. Peut-être ne l’ai-je jamais choisi, et en fait, se pourrait-il... que ce soit-elle qui m’a choisi ? C’est un peu comme si j’avais été façonné pour ce style de vie. J’ai commencé à rider quand j’ai commencé à faire du vélo, il y a à peu près cinq ans. Bien évidemment, je ne comprenais pas entièrement de quoi il s’agissait à l’époque. J’ai fait mon premier contest à l’âge de 10 ans, à l’époque où le BMX faisait sa transition vers le trail. Je passais beaucoup de temps dans les bois, et j’ai grandi sous les ailes des riders locaux plus âgés qui construisaient des trails et m’ont appris à “roaster” vite et bien, ce qui a été mon but et ma vision principale depuis. Ces premiers pas, ces premières leçons, ces premières méthodes sont toujours restés gravés dans mon esprit. Pourquoi n’as-tu jamais été sponsorisé depuis tout ce temps ? Rider, pour moi, c’est sacré, tout comme ma religion, alors il est impératif que cela demeure pur. Je garde ceci près de mon cœur, car parfois, j’ai l’impression que c’est la seule chose qui m’appartienne vraiment. Je peux à tout moment laisser glisser toutes les réalités de ce monde lorsque je monte sur la Bête. Tu appelles ton vélo “La Bête”. Quelle est la signification de ce nom ? C’est un T1 Ruben avec un head tube mellow. La Bête est le nom qui lui fut donné par son ancien maître, Joe Rich. C’est un nom approprié pour un agro Ape approprié. C’est une bête car il est construit comme un tank, modelé d’après le truck Mack dans “Mad Max”. Il est couvert de rouille, il pèse une tonne, il est moche, il est méchant, c’est un monstre. Mes fourches ont huit ans et pèsent presque autant que le cadre, les poignées sont vieilles et déchirées, pas d’embouts de guidon, pas de pegs, pas de freins, juste
des roues et un moteur. Quel est ton lieu favori pour rider ? De gros bowls profonds avec des transitions bien raides partout, mais sinon c’est New York City et ChiTown meeec ! C’est là-bas que j’ai tous mes potes. À Chicago, j’ai les Lost Boys et le Gypsy Manor dans le South Side, à Pilsen, et on traîne ensemble en mangeant des noix de coco, des bananes et en fumant des spliffs toute la journée. Ces villes sont bruyantes et chaotiques et la sauvagerie y passe inaperçue. On peut être rien ni personne dans ces villes... invisibles. Seul dans ces jungles de béton, je peux charger, me cacher derrière mon guidon, proche de l’arrière des voitures. Je capture le réseau complexe des veines de la cité. Tandis que ma roue libre hurle, telle un lion en chasse, qui se tapis, traquant sa proie, et qui bondit : c’est un plaisir primitif. Ces villes sont un jeu. J’ai entendu que tu voyageais beaucoup. Peux-tu me parler un peu de tes voyages ? J’ai voyagé la plupart du temps au sein des Etats-Unis et au Canada, en stop, en train, en grattant le train, des road trips en solo et avec des amis, et dans le fauteuil de capitaine d’un semi-remorque en livraison qui a couvert bien des kilomètres. J’en ai planté un dans le Montana, puis j’ai bougé à Chicago pour conduire des camions Mack et vivre dans un dépôt de camion. À cette époque, j’ai également passé pas mal de nuits sur les canapés et sols des apparts de potes. Cette dernière année, je suis allé en Australie, en Nouvelle-Zélande, à Hawaï, et je suis rentré aux US pour bosser dans le transport au printemps. J’ai fait un tour du lac Michigan en vélo, sans carte ni chaussures, juste un sac à dos. Cela m’a pris 16 jours, et après être retourné à Chicago (d’où j’étais parti), cinq jours plus tard j’ai pédalé jusqu’à Cleveland, en quatre jours. Ensuite, j’ai continué jusqu’au centre de la Pennsylvanie, en trois jours, et de là je suis allé à New York en stop. Je suis resté à Manhattan avec mon pote Grady et tous mes meilleurs potes pendant près de deux semaines, puis retour en stop à Chicago. Trois jours plus tard, j’ai pris l’avion pour Paris. Ici, en Europe, j’ai parcouru le sud
de la France en stop avec un crew de ouf, à travers l’Allemagne, jusqu’à Prague, explorer la ville aux mille cimes, retraversé l’Allemagne, jusqu’à Paris, puis la Hollande et Amsterdam, le temps de quelques semaines, retour à Paris en passant par la Belgique et Anvers. Je suis descendu sur Bordeaux pendant quelques jours et à présent je suis de nouveau sur Paris, jusqu’à ce que je rentre à Chicago. Il existe une vidéo de toi en train de rider sans chaussures, pourquoi ? Je crois que je me prenais pour Tarzan. Je ne prenais pas de douches et j’avais des petites dreads en queue de rat. Les sandales suivaient cette lignée. Quelles ont été tes influences et inspirations principales ? La musique a toujours eu une grande influence sur ma vie. Bob Dylan, Woody Guthrie. Le Blues. Howlin’ Wolf, Nusrat Fateh Ali Kahn. En livres : Hemingway, Steinbeck, Hesse, Whitman, Thoreau, Mary Shelley, Shakespeare, il y en a tant que je ne peux pas tout lister. Mes amis sont mes plus grandes influences. Quel est ton régime alimentaire et son importance pour toi ? La nourriture végétale est la plus saine, et donc cruciale. Les bananes plantain, les noix de coco, les oranges, le gingembre, les amandes, les noix du Brésil, les dates, les graines, les pousses, les épinards, le tahini, les currys et le riz, des salades énormes, des enzymes, des repas de viande bio. Vie comme un animal et tu vivras mieux. As-tu aimé la France et y rider ? La France... J’adore la France. Je veux y être enterré. Pour finir, quel est ton souvenir préféré sur “La Bête” ? Ce fut de descendre en trombe d’une montagne en Australie cet hiver, trippant sous champis avec mes Lost Boys, en plein milieu d’une tempête de pluie. On n’y voyait que dalle, mais ça n’a pas stoppé mes gars, meeec !
ISAAC HOEFLING When and why did you start riding BMX? The reason I don’t remember why I started riding is because of when I started riding. I can only draw a vague conclusion based on why I ride now and suppose that the origins of my chosen path are somehow related or possibly never have deviated. Maybe I didn’t choose this at all, in fact, could it be...it has chosen me? It’s almost as if I’ve been groomed for this lifestyle from the beginning. I started riding BMX when I started riding a bike, around 5 years old. Of course, I didn’t exactly understand fully what it was at the time. My first BMX race came at the age of 10, then was also the time when BMX racing was transitioning into “trail riding.” Spending a lot of time in the woods, I grew up under the elder wings of local racers who built trails and showed me the way of “roasting” fast and smooth which has been my principle pursuit and vision in riding all terrains ever since. It has always stuck with me, these first steps, my first lessons, the first methods. So why have you been unsponsored for all this time? Riding to me is sacred, like my religion, so it’s imperative that it remains pure. I guard this close to my heart because sometimes I feel it’s all I have that’s mine. I can always get on my bike and feel all the things of the world wash away when I start crankin’ on The Beast. You refer to your bike as “The Beast.” What is the significance of the name? It’s a T1 Ruben with a mellow head-tube. The beast is the name given to the bike by its former master, Joe Rich. An appropriate name from an appropriate agro Ape. It’s a beast because it’s built like a tank, modeled after the Mack truck in “Mad Max”. It’s covered in rust, it weighs a ton, it’s ugly, it’s mean, and it’s a monster. My forks are 8 years old and weigh almost as much as a frame, old torn up grips, no bar ends, no pegs, no
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brakes, just wheels and an engine. Where’s your favorite place to ride? Big deep bowls with steep trannies anywhere, but New York City and ChiTown boyeeee! That’s where I gots all my boyees. In Chicago I got Lost Boys and the Gypsy Manor on the South Side in Pilsen, and we all hang out eating young coconuts, bananas, and burnin’ spliffs all day. These cities are loud and chaotic and wildness goes unnoticed. One can be no one and nothing in these cities...invisible. Alone in these concrete jungles I go charging, ducking behind my bars, close behind cars. I capture and clinch blazing through the complex network of the city’s veins. While my freewheel screams beneath me, like a lion on the hunt, crouching low, stalking the prey, and pouncing: its primal pleasure. These cities are game. I’ve heard that you have been traveling quite a lot. Can you tell me a little about your voyages? I’ve been traveling most of my years within the U.S. and Canada, hitchhiking, riding trains, hopping trains, road trips solo and with friends, and from the captain’s chair of a semi-truck on delivery missions of many miles. I crashed one in Montana then moved to Chicago to drive Mack trucks and live in a truck yard. In that time, I’ve also spent many nights on floors and couches of mates. This past year I’ve traveled to Australia, New Zealand, Hawaii, and returned to the States for truck work in the spring. I went on a solo bike tour around Lake Michigan without a map or shoes, just a backpack. That took 16 days and after returning to Chicago where I began, 5 days later I pedaled to Cleveland in 4 days, and to the middle of Pennsylvania in three more days, from there I hitch hiked the rest of the way to NYC, stayed in Manhattan with my boyee Grady and all my best mates for about two weeks then hitched back to Chicago and three days later flew to Paris. Here in Europe I’ve hitch hiked to the south
of France touring around there with a Crazy crew, through Germany to Prague, explored the city of a thousand spires, back through Germany and back to Paris, then up to Holland and Amsterdam for a week, back to Paris through Belgium and Antwerp, down to Bordeaux for a few days, then back again in Paris where I am now for a few more days until I go to Chicago. There is footage of you riding without shoes, how come? I think I thought I was Tarzan. I didn’t take showers and had ratty little dreadlocks; the sandals were in the same direction. What would you say your main inspirations and/or influences are? Music has been a big influence in my life. Bob Dylan. Woody Guthrie. The Blues. Howlin’ Wolf, Nusrat Fateh Ali Kahn. Books: Hemmingway, Steinbeck, Hesse, Whitman, Thoreau, Mary Shelly, Shakespeare, there are so many I can’t list. My friends are my biggest influence. You mentioned your diet and how important it is for you, can you explain what you mean? Plant based food is cleanest and crucial. Plantains, bananas, coconuts, oranges, ginger, almonds, brazil nuts, dates, seeds, sprouts, spinach, tahini, curries and rice, gorilla salads, enzyme parties, agro animal meals. Live like beast live best. How do you like France and riding through it? France...I love France. It’s where I wanna be buried. Lastly, what is your “best” memory on “The Beast”? Bombing down a mountain in Australia, tripping on Byron Bay mushrooms with my Lost Boys in the middle of a rainstorm this winter. We couldn’t see anything, but that didn’t stop the boyees, boyee.
OLDSCHOOL
MESSIGNY OLD SCHOOL BMX REUNION 2009 Les 19 et 20 septembre derniers eu lieu à Messigny, près de Dijon, la deuxième édition de la “23mag Old School BMX Reunion”, à l’initiative de Yannick Lety et des membres du 23mag.com. Soit l’un des plus importants rassemblements bicross old school français. Pour ne pas dire LE plus important ! Cette année encore, c’est le “Bicross Club de Messigny et Vantoux” qui accueillait cet événement, en mettant a disposition des “anciens” la structure et l’espace nécessaires à l’exposition de plus d’une centaine de vieux bicross des années 80 et à l’organisation de courses old school. Le week-end commence doucement. Les participants arrivent petit à petit et
s’empressent d’installer leurs trésors... GT, Skyway, Haro, MBK, Hutch, Kuwahara, Patterson, National Pro et autres PK Ripper apparaissent de tous les côtés ! Les tenues d’époque, les casques... tout y est ! les riders aussi : Claude Villemot, Xavier Redois, José Delgado, Bobby, Thierry Minozzi, Dany Gicquel, Christophe Gallardo, pour n’en citer que quelques-uns. C’est un bon en arrière de plus de 25 ans. Un gros flashback ! Une réunion de gosses de 40 ans et leurs jouets. Mais la qualité de certaines restaurations et le nombre de vélos exposés laissèrent pantois. Des modèles rares et exceptionnels. www.myspace.com/francevintagebmx
BACK TO MESSIGNY
PAR MANO PHOTOS 23MAG.COM
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MESSIGNY OLD SCHOOL BMX REUNION 2009 Last September, on the 19th and 20th, the second edition of the “23mag Old School BMX Reunion” got together at Messigny, near Dijon, on the initiative of Yannick Lety and the members of 23mag.com. One of the most important French old school BMX gatherings, if not THE most important gathering! Once again this year, it was the “Bicross Club from Messigny and Vantoux” who organized this event, making available to the “elders” the structure, the necessary space for exhibiting over a hundred old motocross bicycles from the eighties and organizing old school races. The weekend began slowly. The participants arrive bit by bit and are quick to install their treasures... GT, Skyway, Haro, MBK, Hutch, Kuwahara, Patterson, National Pro, and other PK Rippers appear from every side! Period outfits, helmets... Everything was here! And the riders too: Claude Villemot, Xavier Redois, José Gallardo, Bobby, Thierry Minozzi, Dany Gicquel, Christophe Gallardo, to name only a handful. It was a jump back to over 25 years ago. A huge flashback! A meeting for 40-years old boys and their toys. But the shear quality of some restorations and the number of bikes exhibited was jaw dropping. Rare and exceptional models.
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San Diego beach, photo Alain Massabova CREAM - BMX LIFESTYLE MAGAZINE #36 - novembre / décembre 09 EDITION AM / DK sarl - RCS PARIS 501 747 414 12 rue du Petit Thouars 75003 Paris tel/fax : +33 140 35 05 73 www.creamofbmx.com info@cream-bmx.com DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Alain Massabova Tel +33 611 171 826 alain@cream-bmx.com INTERNET news@cream-bmx.com
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