ÉDITO
En couv : Mike Hucker au Local trail (qui appartient à FDB, creusé par FDB, Sylvain TARO et Stéphane). Photo C. Vanhanja
Et hop l’été se termine. Comme vous allez le voir dans ce numéro bien rempli, il y a eu beaucoup d’événements, des gros contest, des show, des trips... On a fait une bonne sélection car on ne pouvait évidement pas tout publier. Et donc désolé pour ceux qu’on a dû mettre de côté, à toutes les propositions que j’ai dû refusées. Mais tout ça prouve une fois de plus la richesse du sport. Et donc merci encore à tous ceux qui font avancer les choses en créant ces évènements qui font vivre le bmx. Ce numéro 40 de Cream donne aussi la parole aux new riders des 4 coins du monde. Ce magazine qui n’arrête plus de grossir, se rapproche plus des riders grâce à la direction de Patoche qui sait vraiment de quoi il parle. Pour ma part, j’ai laissé la parole à un parent de Cream, le créateur de Soul qui nous raconte son parcours très intéressant. Enfin, prenez votre temps pour découvrir tout ce qui a fait l’été 2010 et bien plus encore... Bon voyage ! So the summer is ending. As you will see in this well-filled issue, there were many events, huge contests, shows, and trips... We had to do a good selection because of course we couldn’t publish everything. Sorry to those we were forced to set aside, to all the suggestions I had to drop. This all points to how well our sport is doing. So thank you to everyone who is bringing things forward, by creating these events that are making BMX live. This 40th issue of Cream also gives a voice to the new riders from all around the world. This magazine, which keeps on growing, is now getting closer to the riders, thanks to Patoche’s hand in running things, and who knows what he is talking about. As for myself, I listened to the words of one of Cream’s parents, the creator of Soul, who told us about his fascinating career. And, last but not least, take your time to discover all that made the summer of 2010, or more... Have a great trip! Alain
photo C. Vanhanja à Tosse
PROGRAMME 10 12 14 16 18 20 22 24 26 32 34
RENDEZ-VOUS SHOPPING CULTURE PATOCHERIE J.A.M PHOTO CONTEST BEN WALLACE BIKE BEST OF FLORENT SOULAS MADE IN GERMANY TOUR GROUND TACTIC ATTILA PHOTOS
Simon Stevens, Munich, photo Hannes Ortmann
38 42 48 50 58 63 66 68 70 79 80
ONDRA SLEZ BIG IN BAVARIA NIKE ID OLIVIER VARMA PULL-IN US TOUR NATURAL PARTS STEFAN LANTSCHNER ANDREAS KULTERER LORD OF DIRT SUMMER SESSIONS JORGE FROM PANAMA
82 84 86 90 94 96 98 100 104 106 110
AVORIAZ FISE EXPERIENCE GANJI TOUR MIKE HUCKER CLARK X-GAMES DESAXÉ BLACK BIKE JAM 100 CONTESTS BFWC #2 BARCELONA NEW PUSHER BEA IBANEZ ADRENALIN GAMES NATURAL BEACH RIDE
110 116 120 126 132 134 140 146 150 154 160
PARIS SLIDE BRY JAM BMX MASTERS OAKLEY ITALIA CONTESTS PARANO GARAGE TOUR NIKE 6.0 BCN BMX PRO BEL BACHIR KARIM PHOTOS TAKAHIRO IKEDA MOTO SASAKI HARO SHOW ABONNEMENT
RENDEZ-VOUS REVOLCON GUADALAJARA BMX / 11-12.09.10 / Guadalajara / Mexico END OF SEASON JAM / 11-12.09.10 / Linz / Austria TOUL BMX JAM / 11-12.09.10 / Toul / France REBEL JAM / 10-12.09.10 / Portimao / Portugal FISE EXPÉRIENCE TOUR / 11-12.09.10 / Besançon FIELDCONTROL / 18-19.09.10 / Portimao / Portugal KILL THE LINE / 18-19.09.10 / Peynier / France CHILIDOG 50 YEAR BIRTHDAY BASH / 18-19.09.10 / Pine Bluff, Arkansas / USA DA SPOKES JAM / 18.09.10 / Manhattan, N.Y.C. / USA C3 JAM (Creative Cycle City Jam) / 19.09.10 / Japan FLAT BREIZH / 18.09.10 / Châteaulin / France PSTA TROOP JAM #1 / 25.09.10 / Nohanent (63) / France FISE EXPÉRIENCE TOUR / 25-26.09.10 / Marseille / France INTERBIKE & NORA CUP / 23-25.09.10 / Las Vegas, Nevada / USA JAM DE ROANNE / 25-26.09.10 / Roanne / France REVIVAL TRAIL INVITATIONAL 6 / 2-3.10.10 / Cournon d’Auvergne / France BMX WILD GAMES / 09.10.10 / Roma / Italia FISE EXPÉRIENCE TOUR / 9-10.10 / Montpellier DEW TOUR FINALS / 14-17.10.10 / Las Vegas, Nevada / USA KING OF GROUND # 3 / 16-17.10.10 / Yokohama / Japan CARHARTT DAY OF GLORY / 16-17.10.10 / park 80-100 Abbeville / France VIBRATIONS URBAINES / 30.10-01.11.10 / Pessac / France BICYCLE FILM FESTIVAL PARIS / 5-7.11.10 / Paris / France FLATLAND FANATICS CONTEST / 06.11.10 / Minden / Germany PANAMA FLAT INTERNATIONAL / 14.11.10 / Panama City KING OF BMX PACA / 12.03.11 / Marseille / France
Rendez-Vous / page 10
SHOPPING SUPERSTAR SAINT MARTIN
QUAMEN POWER BALANCE
LE COQ SPORTIF
NIKE 6.0
STRANGER
EASTERN ALMOND
FENIX
TSG LEE SUPERSTAR
PULL-IN
NIXON CARDINAL
FLY BIKES
STRANGER TSG
DC SHOES BLACK LABEL
OSIRIS
REBELYELL
SAINT MARTIN
NIKE 6.0
AFFIX / KHE LEE THE SHADOW CONSPIRACY
PULL-IN REDLINE EASTERN
DC SHOES
SEASON STOLEN ARES
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CULTURE
BRODINSKI - BEST OF EVERYTHING (Electro & Hip-Hop) V’là le meilleur de tout ce qui se fait de bien en hip-hop et en éléctro mixé par Brodinski. Le mec se présente lui-même comme un music junkie, et c’est vrai qu’il semble au bord de l’od tellement il a de good shits à playlister. Pour filer la métaphore avec la gue-dro, sachez que ces deux mix, une hip hop side et une éléctro side, ont été compilés avec l’aide d’orgasmic de TTC, DJ/producteur qui s’est longtemps fait appeler le toxicologue. Mais comme la musique est devenue ce truc gratuit qui ne se deale plus mais qu’on se file sur le net, ce double mix fourré d’excellents produits est en téléchargement gratuit sur sound cloud : it’s dope !
KEEP IT GANGSTA ! De Compton à Paris par Sandy Lakdar. Elle n’est pas journaliste, mais actrice. Elle n’est pas fan de rap, mais de rock. Elle n’a pas encore sorti son docu, mais vient d’en publier le making-of en forme de bouquin. Après un kiff premier sur NWA, Sandy Lakdar décide en 2006 de faire un documentaire sur le gangsta rap. Pour résumer : pas de contact, peu d’argent, une forte propension à la loose, mais une putain de bonne étoile. Quand tu commences à lire ce gros livre, t’as direct l’impression d’avoir pécho le journal intime de Sandy, aka «Frenchie» dans la bouche de Daddy V, l’un des gangsta rappers qu’elle va croiser dans quelques pages. Cette rencontre, c’est le parfait exemple du coté lucky de sa loose. La première personne à qui elle adresse la parole dans Compton la mènera, par ghetto ricochets, jusqu’à la private party donnée pour l’anniversaire de Snoop Dog. Dingue! Mais attend, y a plus dingue : elle devra quitter la fête à peine arrivée. Je ne vous dévoile pas l’histoire, mais vous v’là familiarisé avec la «lucky loose» façon Sandy, concept clé de ce book qui aurait pu être titré: «Les folles aventures de Frenchie en pays gangsta». Le slogan omniprésent dans le gangsta game, le fameux «keep it real», s’applique à merveille à Sandy. Oui, cette fille de 29 ans est real. Contrairement aux jantes et aux dents dans le ghetto, rien n’est caché ou enjolivé dans le livre. Elle raconte tout, les moindres détails de ses rencontres, ses flips, ses kiffs, jusqu’au flavor de la pizza commandée à 7:35 pm par un soir de pluie à Miami. Au delà du côté carnet de route, ces 365p ont une vraie valeur journalistique grâce la re-
Culture / page 14
transcription fidèle et à la très bonne traduction des nombreuses interviews qu’elle a enchaînées. Chose rare dans ce rap monde aux acteurs en représentation permanente, Sandy est parvenu à dénicher des moments de vraie vie en sachant slalomer entre les rituels «you know how we do/ you do what you gotta do/it’s what it is». Du coup, loin des clichés véhiculés par MTV et ses centaines de clips photocopiés avec bitches et vie chromée, c’est une réalité nettement moins glamour qui transparaît. C’est celle de la low life, de la pauvreté du ghetto, de la violence de la rue, de la démerde comme unique voix de salut. Parce que le seul talent est loin d’être suffisant. Et Frenchie ne sait pas contenté du mythe Compton/ LA, mais est également parti à la recherche de la real life des gangsta rapper à New-York, Miami, Memphis et Paris. Docu à suivre. Livre en attendant. LARRY CLARK / KISS THE PAST HELLO Exposition : du 8 octobre 2010 au 2 janvier 2011 Alleluja, mazel tov, allah wakbar, soyons oecuménique, bordel, Larry Clark expose pour la première
fois à paris. Oui madame, l’ARC présente une rétrospective du taf de mon photographe et réalisateur préféré. Conçue en étroite collaboration avec Larry, elle revient sur 50 années de création à travers plus de 200 tirages d’origine, pour la plupart inédits. De ses clichés noir et blanc du début des années 1960 aux longs métrages qu’il réalise depuis 1995 tels que Kids (1995), Ken Park (2002) ou Wassup Rockers, Larry Clark, internationalement reconnu pour son travail, traduit sans concession la perte de repères et les dérives de l’adolescence. Ca, c’est le dossier de presse qui le dit, moi j’te dis que c’est le putain d’ambassadeur de tous les white-niggers et autres beautiful losers.
FOLIO GONZO Alors que toute la presse nationale va se branler sur plus de 600 nouveautés de cette rentrée littéraire, allant jusqu’à peser tous ces livres pour la plupart dispensable, préférez l’indispensable, et profitez de la réedition chez Folio de l’intégrale de Hunter S Thompson. Et si comme moi, vous êtes passés à côté de Gonzo Highway, magnifique collection de quelques unes des 20 000 lettres que le doc a ecrit dans sa vie - ça va de Nixon, à la crème des rédacs chef ricain, en passant par des réponses à ses fans - soit une source intarissable d’insultes de qualité supérieure, une drôlerie de tous les instants, pour vous la faire facon critique littéraire sa mère.
JUXTAPOZ / art and culture / remix 02 / ed ankaman Juxtapoz, c’est le plus gros carton des magazines sur l’art urbain créé par Robert Williams (voir ancien Cream). Ca vient de San Francisco, c’est la même famille que Upper Playground et Fifty24SF, et en vlà le best of de 2008, soit de longs interviews des meilleurs par les meilleurs: Dalek par Mike Giant, Andy Howell par Shepard Fairey et Lil Jon, Tomer par Aesop rock. Sont également présents les bigs de la old school, les inventeurs du truc, façon Haze, et Seen. Et dans Juxtapoz pas de place pour la pose : «La réalité, c’est que l’art urbain est devenu une marchandise
pour les départements marketing». Ca c’est la vision de Dave Kinsey, et comment ne pas partager celle de Dalek : «L’art c’est l’art, les idiots sont des idiots et le monde entier tourne autour d’un axe foireux fait de termes bidons». VAD / ed Classic VAD pour «Va au diable» ou un livre 100 % vandale fourré de tofs de graff sur trains, sur walls, et aussi de tofs de potes. Ben wai, quand on shoote son graff, on shoote aussi son crew. Et quand family rime avec grafitti, ça donne ce recueil de 144 pages de l’un des crews ayant le plus cartonné Paris : VAD. A la fin du book, y a des textes par les principaux membres avec des phases à te faire se dresser les poils sur les bras. Ça commence comme ça : «On a tellement tutoyé de fois le bonheur qu’on pourrait mourir demain». Et ensuite, avec Earl, ça donne : 1989, j’ai 14 ans à cette époque. Je m’ennuie, je traîne. Je rencontre Aye. On s’ennuie, on traîne, on commence à taguer. Le seul endroit où l’on doit se sentir bien, c’est chez soi, en famille... Ce n’est pas le cas. Alors sous prétexte de tag,
on se crée notre propre famille, les VAD. «Vengeance A deux». Honet arrive rapidement. On traîne au Trocadéro. Y a pas mal de passage. Y a des filles... Y a aussi Septo. On fait connaissance, on fait des toits. «Ligne 6» le QG. On fait des tunnels, la clé 11-01... Avec tout autant de simplicité arrivent les autres (Beedib, Hobsay, Ema kca, Adrie, Fars, Matthieu). C’est la bonne époque. Les 400 coups. On sort pas mal, on se dérègle petit à petit... par Olivier Schmitt
PATOCHERIE
Bmx freestyle or not ? Salut à tous, L’été est sur le point de s’achever, et encore une fois tout s’est passé bien trop vite ! Peut-être est-ce le fait de bouger partout et de n’avoir le temps de réaliser. Ou alors est-ce simplement le fait de vivre à toute vitesse ? Quoi qu’il en soit, l’important est d’en garder des souvenirs impérissables ! J’aimerai aborder un sujet assez délicat mais tellement important selon moi. Et pour cela j’aimerai tenter de parler du mot «freestyle» et lui donner un sens… Le mot qui saute aux yeux de tous est bien entendu la liberté, l’envie de ne pas être enfermé ou contraint par quoi que ce soit, simplement pratiquer. Selon moi ces manières de faire ou de penser sont loin de faire de nous des gens libres et bien au contraire nous emprisonnent chaque jour un peu plus. Et c’est là que le freestyle perd de son importance. Ne serait-il pas bien plus simple d’inciter des visiteurs de passage sur un trail à donner un coup de main après leur session afin de remettre le tout en état, ou bien d’aller voir cette fille qui veut rider à tout prix et lui donner un maximum de soutien et de conseils ? Je pense que notre liberté à tous sera encrée lorsque chacun d’entre nous prendra un peu de son temps pour discuter, échanger et surtout s’ouvrir aux autres ! J’ai pris la décision il y a quasiment 20 ans de dédier ma vie au freestyle et même après toutes ces années, j’ose encore croire à un spot uni et sain donc pourquoi pas le faire tous ensemble et avancer dans la même direction ? Vivons libre dans nos esprits et nos actes, et ne mettons pas de chaines ou de barrières là où tout devrait être ouvert !! Merci à tous.
PHOTO STEF BUCHETON
Patocherie / page 16
Hi everybody, Summer is coming to an end, and once again, it went by too fast ! Maybe it’s all that running around and not having the time to realise what’s happening. Or maybe it’s because I’m living too fast? Whatever the reason, the important thing is to keep wonderful memories ! I’d like to broach a delicate subject, which is very important to me. And for that I would like to talk about the meaning of the word “freestyle”... The word that stands out the most is of course “free”, the desire to not be locked or forced into anything, simply doing any level of riding without worrying about other’s judgment and of course sharing it. Yet, after a lot of thought, I can’t help but notice this isn’t so much the case. I feel that the word freestyle is getting lost bit by bit, and instead there’s a lot of negative feeling, jealousy, and even animosity. A number of things are shocking to me, like the fact that many riders are putting chains on trails to stop others from using them, or criticising the fact that a girl wants to do BMX, because supposedly it’s not a sport for women. I could mention many other examples, but those two are to me, the most shocking. I believe these kinds of attitudes are far from freeing us; quite the contrary, I think they imprison us a little more each day. And it cheapens and devalues freestyle. Wouldn’t it be so much easier to incite people who are visiting a trail to lend a hand in keeping it tidy after their session, or to go and see that girl who really wants to learn and give her a maximum of support and advice? I think our freedom will be set in stone when each and everyone of us will take a little time to discuss, exchange and especially open up to others!! I took the decision almost 20 years ago to dedicate my life to freestyle, and even after all these years, I still believe in a united spot, therefore a healthy one, so why not do it all together, and go in the same direction ? Let’s live on free in our minds and our actions, and not put down chains or barriers where everything should be open ! Thanks to all.
PHOTO MAXIME PRIEUR
J.A.M
Mes excuses... J’ai commencé le bmx en 86 et donc avec un vélo tout mou, fragile, grand et mal foutu. J’achetais des pièces pour le rendre beau et pour faire plus de figures. Avec un bon vélo, on est forcément meilleur. Plus je tunais mon bike et plus il m’en fallait. Avant d’acheter une pièce, je ne pouvais plus rider sachant que sans ça rien n’était possible. J’ai donc passé mon temps à attendre et vouloir cette dernière pièce pour avoir un vélo au top. Mon obsession d’avoir le meilleur vélo passait même avant ma passion. Car sans ce top bike, je ne pouvais plus rider. J’en étais persuadé, comme un mytho qui se raconte des histoires, comme une maladie. C’était simplement une excuse que je m’infligeais, sans le savoir. J’avais aussi un pote qui parlait beaucoup et passait son temps à trouver des excuses pour ne pas faire une figure. Il restera anonyme car il est connu dans le milieu. Ce con faisait Decade quand je l’ai vu la première fois en 87 puis en 90, il disait avoir les doigts trop courts pour faire un Decade. C’est vrai qu’il faut être grand pour faire du flat ou baraque pour le street ! Aujourd’hui le contraire est prouvé... J’ai perdu trop de temps à me mentir avec ces excuses pour ne pas rider. Avec mon vélo au top je ne fais plus les figures que je faisais avec mon Haro Master oldschool. Je n’ai plus aucune excuse ! Le plus frappant, ce sont ces riders si pauvres et si forts que j’ai croisés dans le sud du monde. Ceux-là mêmes qui ont des vélos-poubelle et qui sont bien meilleurs que moi. Ils ont pourtant toutes les excuses mais n’écoutent que leur passion. Une bonne leçon pour nous autres malades. Je m’en suis aperçu, un peu tard mais juste à temps pour réaliser que dans la vie, on trouve toujours des excuses pour ne pas faire les choses. Il n’y en a pas ! La motivation est la solution et donc la réponse aux problèmes. Quand on accepte ça, tout devient possible... Suite au prochain épisode...
J.A.M / page 18
My excuses... I started BMX riding in 86, and therefore my bike was soft, fragile, large, and badly made. I would buy gear to make it look good, and to be able to do more figures. With a good bike, you’re obviously better. The more I customised my bike, the more I wanted. Before buying a part, I could not ride, knowing that without this part, nothing would be possible. So I spent my time waiting, and wanting this latest part, to have the best possible bike. My obsession in having the best bike went before my passion. Because unless I had this top bike, I couldn’t ride. I was sure of it, like some compulsive liar who tells himself stories, like some disease. It was just some excuse I inflicted on myself, without realising. I also had a mate who would talk too much, and would spend his time finding excuses to not have to try out a figure. He shall remain anonymous, because he is rather well known in the scene. That prat would do Decades when I met for the first time in 87, and then in 1990, he said his fingers were too short to do Decades. True, you really need to be tall or big for street! Today, the opposite has been proved, and I have spent too much time lying to myself with all these bullshit excuses to not ride. With my top bike, I was no longer doing the figures I could do with my old school Haro Master. I no longer have any valid excuse ! What was the most striking were those really poor riders I met in the south of the world. Those guys have garbage can bikes, and yet are so much better than I am. They have every excuse, but they only listen to their passion. A well-learnt lesson for us nuts. I realised this, a little late, but just in time to understand that in life, we are always looking for reasons not to do stuff. There aren’t any! Motivation is the answer and the only solution to our problems. Once you accept that, everything becomes possible... To be continued next time... Alain Massabova
PHOTO CONTEST
Pour cette rentrée 2010, nous faisons dans la simplicité et l’efficacité avec les photos de Vivaudou Nicolas, qui gagne donc ce concours. Et sur la 2ème marche du podium, nous faisons plûtot dans l’original avec la photo de Thomas de Fleurian qui shoote en argentique (double exposition faite au Holga et Nikon F65).
Bieuron Yohan à Cergy Prefecture, Photo Vivaudou Nicolas
Photo Contest / page 20
Pour participer et tenter de gagner un goodies Cream, continuez à nous envoyer 2 à 3 de vos meilleures photos (en haute def ) en indiquant les infos utiles : rider, photographe, spot... Par email : cream@cream-bmx.com
Stefano (Turin, Italie) par Thomas de Fleurian
MY BIKE
PAR PATOCHE PHOTOS C. VANHANJA
BEN WALLACE On ne le présente plus, Ben Wallace est sûrement l’un de plus grands talents du moment, pouvant rider toutes les disciplines, Ben est aussi un rider attachant et engagé. Allons voir à présent sur quelle monture, le jeune anglais détruit tout sur son passage.
He no longer needs presenting, as Ben Wallace has to be one of the biggest talents at the moment. He can ride in any discipline, Ben is also a likeable and committed rider. Let’s go have a look at the bike with which the young Brit destroys everything in his way.
NOM : BEN WALLACE AGE : 23 ANS VILLE DE RÉSIDENCE : BASINGSTOKE, ENGLAND SPONSORS : PRIMO, ORCHID BY SEVENTIES DISTRIBUTION ANNÉES DE RIDING : 10
NAME : BEN WALLACE AGE : 23 CITY OF RESIDENCE : BASINGSTOKE, ENGLAND SPONSORS : PRIMO, ORCHID BY SEVENTIES DISTRIBUTION YEARS RIDING : 10
canonball à Tosse
CADRE : MON VIEUX CADRE ROY DE AMITY BIKE CO FOURCHES : PRIMO STRAND BARS : PRIMO TALL BOYS POTENCE : PRIMO ANEYELATER ROUE AVANT : PRIMO PRO N4 SANS AILE AVEC RAYONS PRIMO ET UNE JANTE PRIMO VS 7005 ROUE ARRIÈRE : PROFILE CASSET LHD 9T AVEC RAYONS PRIMO ET UNE JANTE PRIMO BALANCE 7005 MANIVELLE : PRIMO HOLLOWBITE AVEC AXE EN TITANE PIGNON : PRIMO NEYER 28T PÉDALIER : SHADOW RAVAGER PLASTIC POIGNÉE : ODI LONG NECKS WHITE FREINS : DIA COMP WHITE AVEC COUSSINETS CAOUTCHOUC DOUX
My Bike / Ben Wallace / page 22
LEVIERS DE FREINS : ODDESSEY SMALL LEVER GYRO : SNAFU CÂBLES : SST GYRO SELLE : PREMIUM PIVOTAL SEAT TIGE DE SELLE : PRIMO PIVOTAL POST PNEUS : À L’AVANT, TIOGA POWER BLOCK FOLDABLE 2.10, A L’ARRIÈRE, KHE PARK FOLDABLE 2.10 CHAÎNE : SHADOW INTERLOCK Choses que j’ai changées sur mon vélo : j’ai percé un trou dans la tige de selle pour que le câble de frein passe au travers ce qui évite les surtensions et donne une réponse plus rapide quand il est tiré, en plus, ça fait plus propre lorsque le câble est caché.
FRAME : MY OLD SIGNATURE TROY BY AMITY BIKE FORKS : PRIMO STRAND BARS : PRIMO TALL BOYS STEM : PRIMO ANEYELATER FRONT WHEEL : PRIMO PRO N4 FLANGLESS HUB WITH PRIMO SPOKES AND A PRIMO VS 7005 RIM REAR WHEEL : PROFILE CASSET LHD 9T WITH PRIMO SPOKES AND A PRIMO BALANCE 7005 RIM CRANK : PRIMO HOLLOWBITE WITH TITANIUM AXLE SPOCKET : PRIMO NEYER 28T PEDALS : SHADOW RAVAGER PLASTIC GRIPS : ODI LONG NECKS WHITE BRAKE : DIA COMP WHITE WITH SOFT RUBBER BRAKE BRAKE LEVER : ODDESSEY SMALL LEVER
GYRO : SNAFU CABLES : SST GYRO SEAT : PREMIUM PIVOTAL SEAT SEAT POST : PRIMO PIVITAL POST FRONT TIRE : TIOGA POWER BLOCK FOLDABLE 2.10 REAR TIRE : KHE PARK FOLDABLE 2.10 CHAIN : SHADOW INTERLOCK Things I have changed to my bike : drilled a whole through the seat tube for the brake cable to run straight to the brake so there is no stretching in the straddle cable which gives more response when pulled. Also it looks more tidy as the straddle cable is hidden.
MAXI BEST OF
FLORENT SOULAS Florent Soulas, vous voyez de qui je parle ? Ce rider qui déchaine les foules chaque année durant les VU et qui nous a tous cloué sur ses web videos. Florent est sans aucun doute l’un des acteurs du milieu qui tout en restant discret fait parler de lui uniquement avec son riding; même en retrait et présent que sur très peu d’évents, il gagne le cœur de tous et nous assomme avec ses lignes souvent impensables encore à ce jour. NOM : SOULAS PRENOM : FLORENT AGE : 27 ANS VILLE DE RESIDENCE : LA ROCHELLE SPONSORS : ROYAN BYCYCLE, COALITION, FBM, CINEMA Meilleurs souvenirs sur ton bike : Le jour où je l’ai acheté c’était vraiment cool. Ta plus grosse boite : A la Roche sur Yon, en transfert de bowl à bowl avec le béton qui t’arrache bien la peau. Tes potes de riding : Les Rochelais en général, Adrien, Alex, Ben, Topher, Jee, Léo, Nico... et les riders de la Roche. Ton meilleur trip : Barcelone cette année. Le type de musique qui influence ton riding : Je roule sans musique, ça me stresse, mais je suis plus métal à la base. Tes projets d’avenir : En ce moment nous faisons construire une maison dans les alentours de la Rochelle pour la petite famille. A part ça j’espère continuer à rouler régulièrement. Les riders qui t’influencent : Caleb pour ses nose, Garett et Matthias Dandois qui a un riding vraiment hallucinant. Ta nourriture favorite : Peu m’importe mais j’évite la bouffe chimique et trop industrielle. Ta vision sur le bmx en général : J’ai une vision positive du bmx. La seule chose que je trouve dommage c’est les barrières entre les disciplines, du genre race/dirt ou encore le flat qui est complètement isolé du reste. Un dernier mot : Un gros merci à ma copine pour sa patience et un gros bisous à Côme qui va avoir un an. Florent Soulas, you know who I mean? That rider who drives the crowds wild each year at the VUs and who renders us speechless with his web videos. Florent is possibly one of the main actors in the scene, who despite being very discreet, is famous only through his riding; even though he is so withdrawn, and only participating in few events, he has won everyone’s heart, and knocks us out with his unthinkable runs. NAME : SOULAS FIRST NAME : FLORENT AGE : 27 HOMETOWN : LA ROCHELLE SPONSORS : ROYAN BICYCLE, COALITION, FBM, CINEMA Best memory on your bike : the day I bought one was really cool. Your biggest fall : at La Roche sur Yon, in a transfer from bowl to bowl, with the cement tearing at my skin. Your riding mates : Generally guys from La Rochelle, Adrien, Alex, Ben, Topher, Jee, Leo, Nico... and also riders from La Roche sur Yon. Your best trip: Barcelona, this year. The type of music that influences your riding: I don’t ride with music, it stresses me out, but I’m into metal otherwise. Your projects for the future: at the moment, we are getting a house built for my little family. Apart from that, I hope I can carry on riding on a regular basis. The riders who influence you: Caleb for his noses, Garett and Matthias Dandois who really does incredible riding. Your favourite food: I don’t really care, although I do try to avoid stuff which is too chemical and industrial. Your vision of BMX in general: I see BMX in a positive light. The only thing I find a pity is the fact that there are so many barriers between the different sports, like between race and dirt, or flat which is completely isolated. A last word: a big thank you to my girlfriend for her patience, and a big kiss to Côme who will soon be one year old. Maxi Best-of / Florent Soulas / page 24
TEXTE: GUIOM JUNG PHOTOS: SEBASTIAN HECK ILLUSTRATIONS: TIMM HENGER
KHE MADE IN GERMANY TOUR - 11-18/07/2010 - Karlsruhe – Darmstadt – Lohhof – Berlin - Hamburg – Köln
BUS CREW: - Team : Daniel Dhers (VZ), James Foster (US), Sas Kaykha (GE), Basti Gross (GE), Janek Wentzky (GE), Sprosse Lehmann (GE), Fabian Fleig (GE), Markus Reich (GE), Jesse Puente (US) - Photo/Film: Nathan Beddows (UK), Martin X Ohliger (GE), Sebastian Heck (GE), Arpad Ikuma Csizmazia (GE) - Other: Guiom Jung (FR), Thomas Goring (GE), the crazy bus driver (GE) GUESTS : Adam Kun (HU), Bram Verhallen (NL), Daniel Fuhrmann (GE), Nicholi Rogatkin (US), Felix Kirch (GE), Kirsten Mayer(GE), Chris Hepp(GE), and many more Le but du KHE Made in Germany Tour était de pouvoir réunir le team avant les BMX Masters, de visiter certains shops pour signer des autographes et présenter nos nouveaux vélos complets 2011, rouler avec nos amis partout en Allemagne et plus simplement profiter au mieux de ce trip tous ensemble.
Report / KHE tour in Germany / page 26
The KHE Made in Germany Tour aimed at meeting with our team before the BMX Masters, visit some shops for signing and presenting our new 2011 bikes, ride with our friends around Germany and just have the best time all together.
REPORT
Sas, wallride doublepeg
JOUR 0 - Karlsruhe Daniel Dhers et James Foster arrivant le dimanche, une petite démo est organisée par le shop KGM à Karlsruhe, la ville d’origine de KHEbikes. Beaucoup de riders de la région sont là pour rouler le très petit skatepark de l’Europahalle. Malgré le décalage horaire et la fatigue, Daniel se jette en flair whip et passe la très petite jumpbox en flip. Pour une session annoncée tranquille, c’est assez sauvage ! La journée se finit avec un barbecue, des bonnes bratwurst et quelques bières! Bienvenue en Allemagne! JOUR 1 - Darmstadt Une grosse moitié des riders arrivent dans les bureaux de KHEbikes dans la matinée. Le bus enfin chargé de nos vélos et nos sacs, nous partons rejoindre le reste du groupe à Darmstadt. Après une petite session autographe au Twenty Inch shop, nous roulons le park à côté. La journée s’annonce parfaite : un bon park, des riders partout, des photographes à chaque coin et du riding bien solide. Les locaux sont motivés et le team KHEbikes est dans la place ! Beaucoup de jolis tricks: Fabian en 180 du park à la rue par dessus le grillage, James en énorme transfert turndown à travers le park et Janek prenant des gros vols dans la mini. JOUR 2 - Lohhof Rendez vous avec Thomas Stellwag et son équipe au shop 360grad à Lohhof avant d’aller au park. Le park est vraiment bien et tout le team en profite. Chacun trouve ses marques dans ce park. Les gars envoient du lourd sur la jumpbox dont Sprosse en frontflip, James en flip whip et Daniel avec son 720 no-hand signature. Leur routine est assez déconcertante ! Il est encore plus fou de voir Janek voler ici et là, Dhers faire des lignes de jeux vidéo et James trouver des énormes transferts. En fin d’après midi, Thomas Stellwag prépare un énorme barbecue pour tout le monde, puis le crew fini par squatter une station essence jusque tard dans la nuit avant de reprendre la route. JOUR 3 - Berlin Le bus a roulé toute la nuit afin que nous puissions nous réveiller devant le shop Impact à Berlin. Après une petite session proche du shop avec des locaux sympas, nous prenons un métro pour traverser toute la ville et arriver au Mellowpark. Le nouveau Mellowpark est encore en construction, mais il y a déjà une énorme mini à spine, un joli trail et quelques spots intérieurs. Plein de locaux sont là pour nous accueillir et la session est terrible ! James est content de faire du dirt. Daniel, Sprosse et Janek roulent la mini. Fab, Basti et Sas trouvent les idées les plus dingues pour rouler les spots les plus spéciaux. Markus Reich et Jesse Puente nous rejoignent dans le bus. Une partie du groupe fini par se baigner dans la Spree : la rivière à côté. Une corde accrochée à une branche permet de sauter dans l’eau et faire pas mal de cascades. C’est aussi une bonne excuse pour se baigner dans une eau un peu brune. JOUR 4 - Hamburg Le bus se gare juste devant le skatepark i-Punkt Halle. En sortant du bus, Basti détruit son genou sur un rail manual et passe quatre heures à l’hôpital pour se faire recoudre. La blessure est large et saigne beaucoup, ce qui est peu plaisant à regarder avant le petit déjeuner. Après ça, le team se rend au shop Flair bmx pour une nouvelle session autographe. Flair avait placé des modules sur le trottoir devant le magasin et quelques riders font une démo. Sprosse et Felix Kirch sont vraiment impressionnants! En partant du shop, le groupe se divise car Hamburg offre plein de possibilités. Certains retournent au park indoor, Markus et Jesse vont à la Kunsthalle pour faire du flat et les autres partent en street avec Sas. Hamburg est la ville où Sas habite, il connaît donc un tas de bons spots. Janek fait ses premiers rails, Sas nous offre des énormes gaps et plus tard dans la soirée, Fab pose un 540 bien propre sur un gros set de marches. Pendant ce temps, le park indoor est exploité par les autres dont Daniel qui rentre d’énormes cashroll ! Hamburg est une ville magnifique avec des riders cools et une tonne de spots. Nous avons aussi droit à un léger aperçu de la vie nocturne et c’est assez fou fou.
Janek
JOURS 5 à 7 - BMX Masters à Köln L’organisation des BMX Masters nous permet de placer notre bus directement dans l’aire du contest. Nous avons donc un bon spot pour monter notre stand, chiller avec nos amis et présenter les nouveaux vélos KHE 2011. Les résultats du team aux Masters sont vraiment remarquables. Lors des qualifications, James Foster fini premier au Dirt avec des runs bien smooth et très techniques, Daniel est premier en Park et sur la Mega ramp. Quant au Flat, Jesse Puente & Adam Kun arrivent respectivement 3ème et 4ème. Durant les finals, Adam Kun gagne le Flat et Jesse ‘’la Légende’’ Puente se plaçe 4ème. Daniel finît second en Park & Super Ramp. James tombe et ne finît que 8ème. Il hésite alors à rouler la finale Park. Finalement, il décide d’y aller et finit 4ème ! De plus, Sprosse, Fabian Fleig et Markus Reich ont eux aussi bien roulé lors du contest. Plus que la compétition, les BMX Masters est un super évènement ! Nous retrouvons tous de vieux amis, des guests s’invitent tous les jours dans le bus et tous les soirs c’est la fête. GROS MERCI à notre team et nos amis qui ont fait de ce tour un succès, les shops qui ont préparé notre arrivée et exposé les nouveaux vélos KHE 2011, tous les riders qui sont venus à notre rencontre, les BMX Masters pour organiser un événement aussi bon, le chauffeur de bus qui conduisait la nuit pour que nous puissions rouler le jour. Une pensée aussi aux membres de notre team qui n’ont pas pu venir, en particulier à Luke Padgett qui s’est cassé la cheville à la dernière minute. Les nouveaux vélos complets KHEbikes 2011 seront bientôt présentés et un nouveau site web est en route. Report / KHE tour in Germany / page 28
Sprosse
James
Janek
Report / KHE tour in Germany / page 30
James
Daniel
James
DAY 0 - Karlsruhe Since Daniel Dhers and James Foster arrived on Sunday, a little demo was organized by KGM shop in KHEbikes’ hometown. Many riders from the area showed up in the very small skatepark of the Europahalle and shredded the place. Despite the jetlag and the size of the course, Daniel managed to throw some flair whip and even a backflip on the very small jumpbox. For a chill session, it is quite wild! The day ended up with a nice barbecue, tasty bratwursts and some beers! Welcome to Germany! DAY 1 - Darmstadt Most of the riders arrived at KHEbikes office early in the morning. After bus was packed with all the bikes and bags, we headed to Darmstadt to join the rest of the crew. A signing session took place at the Twenty Inch shop before all the riders went to the local park. It was a perfect day to start our trip: a nice park, riders everywhere, photographers in every corner and some solid riding. The locals were killing it and the KHEbikes team was in the place too! Some good moves were done including Fabian’s 180 from the park to the street over a fence, James’ huge turndown transfer across the park and Janek flying really high in the mini. DAY 2 - Lohhof We met up Thomas Stellwag and his crew at the 360grad shop in Lohhof before going to their local park. The park is really cool and everybody had fun. Many things went down on the jumpbox including Sprosse’s fronty, James’ flip whip and Daniel’s signature 720 no-hand. They have a crazy routine! More than just the box, everybody did find his marks in the park and it was even more amazing to see Janek flying everywhere, Dhers doing video games lines and James huge transfers. Later in the afternoon, Thomas Stellwag prepared a huge barbecue for everybody which was awesome. We finished the night late
Janek
at the petrol station before jumping in the bus again. DAY 3 - Berlin The bus drove all night so that we could wake up in front of the Impact shop in Berlin. After a chill session with a bunch of cool locals close to the shop, we took a city train across the whole city to go for the Mellowpark. The new Mellowpark is still under construction but it features already a huge mini ramp with spine, nice trails and some indoor spots. Many locals came out and it was a blast. At this point Markus Reich and Jesse Puente joined the bus, James was happy to ride dirt, Daniel, Sprosse and Janek rode the mini, Fab, Basti and Sas were finding the craziest idea to kill all the spots. A part of the crew finished in the Spree River where a rope was hanging from a tree. Using the rope to jump in the river was really fun and also a good excuse to swim in the brown water. DAY 4 - Hamburg The bus parked right in front of the i-Punkt Halle. Straight out of the bus Basti killed his knee on a rail manual and ended up 4 hours in the hospital to get some stitches. The cut was large and bloody which was quite difficult to look at before breakfast. After that the team went to Flair bmx for a signing session. Flair put some ramps directly on the pavement in front of the shop and some riders did a demo for the crowd. Sprosse and Felix Kirch were wild! Jesse even tried to jump the thing on is flatland bike. After leaving the shop, there were so many possibilities that we split the crew. Some went indoor to the i-Punkt Halle, Markus and Jesse went to the Kunsthalle to ride flat and the other did some street with Sas. Hamburg is Sas’ hometown so he knows some sweet spots. Janek did his first rail, Sas jumped some huge gaps and later that day Fabian did a very clean 540 gap for
Martin’s camera. Meanwhile the park was being abused by the other and Daniel even landed a big cashroll! That was nuts! Hamburg is beautiful with cool locals and tons of stuff to ride. We had a glimpse of the night life too and it is pretty crazy. DAYS 5 to 7 - BMX Masters in Köln We made it to Köln and the BMX Masters let us place our bus directly in the contest area. So it was a perfect spot to have a booth, chill with our friends and present our new 2011 bikes. We were really stoked on our team results. On the qualification day James Foster was first on Dirt with amazing runs, smooth and tech, Daniel was first in Park and Mega ramp, and for flatland, Jesse Puente & Adam Kun placed 3 and 4 respectively. In the finals, Adam Kun won flatland and Jesse ‘’the Legend’’ Puente placed 4th. Daniel got second in Park & Super Ramp. James was not so lucky, bailed and finished 8th. At this moment he didn’t even wanted to ride Park but then he decided to do his run and finally placed 4th in Pro Park! Also Sprosse, Fabian Fleig and Markus Reich did a very good job. More than the contest itself, the BMX Masters was an amazing event. It was a good place to meet up with old friends, we had some funny guests in the bus all days and some wild parties all nights. MANY THANKS TO our team riders and all our friends that made this tour a success, the shops for preparing our venue and showcasing the new 2011 bikes, all the cool locals that came to us, the BMX Masters for such a great event and the parties, the bus driver driving all night so that we can ride all day. We have also a thought about our team members that did not make it for the Tour especially for Luke Padgett who broke his ankle at the last minute. Our new 2011 complete bikes will be presented soon as well as a fresh new website.
EVENT
GROUND TACTICS PAR MARRTI KUOPPA PHOTOS KAI KUSSISTO
Ground Tacticssssss…. L’idée des Ground Tactics m’est venu, il y a à peu près un an, lorsque j’ai commencé à poster mes clips vidéos sur youtube et j’ai pigé que ces clips étaient en train de motiver des riders dans le monde entier. J’ai commencé à imaginer un contest de vidéo en ligne, car je voulais voir s’il n’y avait pas des riders qui auraient des idées de tricks qui seraient nouveaux, originaux et difficiles, vu que le flat est un peu bloqué dans la redondance depuis quelque temps. Ensuite j’ai commencé à l’organiser et j’ai essayé de penser à un nom pour l’event mais rien de bien ne venait. À ce moment-là, je discutais souvent avec Chad Johnston d’Intrikat sur ce sujet, et c’est lui qui a suggéré Ground Tactics, et ça l’a tout de suite fait. Ground Tactics était né. Ensuite je me suis dit qu’il fallait que ça décolle le plus vite possible, alors j’ai contacté un concepteur de site qui a fait la mise en page du site. Ensemble avec Chad on a mis en place les règles et les dates, et le projet était prêt. A ce moment-là, on n’a pas planifié des finales en live, faute de budget.
Ikeda
Event / Ground Tactic / page 32
Des riders du monde entier ont commencé à poster des clips et le niveau est devenu de plus en plus élevé après chaque round. C’était vraiment plaisant, parce que jamais je n’aurais imaginé qu’une compétition sans prize money aurait un tel effet sur la progression des riders ! J’étais aussi très motivé à progresser parce que je voulais garder un bon esprit, alors je continuais à poster mes clips Ground Tacticssss sur le net, et je recevais des retours très positifs des riders, qui me confirmaient que le contest les motivait à se pousser jusqu’à la prochaine étape. Le temps a passé et j’ai été associé à mon idée au festival URB à Helsinki. Ce festival existe depuis dix ans et se déroule tous les étés à Helsinki. Il tourne autour des sports, des activités et de l’art urbain. Cette année, ils étaient motivés à y inclure du flat. Mais il restait le problème du financement, car ils avaient besoin de 5000 €, rien que pour le lieu, le son, les mc/dj, les juges et les riders jusqu’en Finlande. Étant donné la période des vacances et à cause d’un délai tardif lors des finales, j’ai réservé les billets assez tard, ce qui fait qu’ils étaient extrêmement chers et je n’ai pas pu faire venir Chad jusqu’en Finlande.
Je n’ai pas grand-chose à dire sur le contest en lui même, car il y a eu quantité de tricks. J’ai eu pour idée de format de faire 5 runs de 2.5 minutes pour chaque rider et l’on n’utilisait que le meilleur pour le score final. Pour Ike, ce fut son 1er run qui fut le meilleur, et Moto son 3e, alors nous avons pris ceux-là pour décider du vainqueur. Toon a eu quelques problèmes, car il est tombé après avoir fait des tricks géniaux, ce qui l’a ramené à la 3e place. Après tout, c’était une compet très lourde, mais la progression était parfois très hardcore. La première édition de Ground Tactics fut un véritable succès. Et cela me motive pour préparer la deuxième édition le plus vite possible, (en fait j’ai déjà commencé à planifier). Un grand merci à l’équipe de URB / Kiasma. Merci beaucoup à Nokia pour nous avoir donné l’opportunité de faire ces finales à Helsinki. Merci à tous les riders qui ont participé ou soutenu de quelque manière. Merci à tous ceux qui voulaient donner mais qui n’en avaient pas les moyens. Merci à tous ceux qui ont cru en moi pour réaliser ce truc. Ground Tactics.
Toon
Ground Tacticssssss…. The idea of Ground Tactics came to me around a year ago when I started posting my video clips on youtube and figured that these clips actually started to motivate riders around the globe. My mind started wandering around and an online video contest idea came to me and wanted to see if there is riders out there who can come up with some new, original and difficult tricks as flatland has been stuck in same circle for some time. Then I started planning for it and was thinking about the name for the event but nothing good came around. At this time I was also talking to Chad Johnston from Intrikat about this stuff and he proposed his name idea Ground Tactics for it and it clicked immediately. Ground Tactics was born. After this I thought that this whole thing needs to be getting off the ground as soon as possible and I contacted a web designer who did the layout of the website. Together with Chad we figured the guidelines and schedule and the project was ready to start. At this time we did not plan for the real live finals to be organized due to zero budget I had in my hands. Riders worldwide started posting clips and the level got higher and
Martti
higher after each round and that really felt good because I never thought that a competition without price money would make such effect on riders progression!! I was also quite motivated to progress because I wanted to keep up the spirit and I kept posting my Ground Tacticssss clips on internet and got a lot of good feedback from riders that this whole Ground Tactics is motivating them to progress to next levels. Time passed by and I got linked together with my idea to URB festival in Helsinki. This festival has been running for 10 years every summer in Helsinki and it is about urban sports, activities and arts. And this year they were keen to include flatland in it. However, still they had to figure out how to raise up the demanded budget which at this time was 5000 € just to get the place, sound system, mc/dj, judges and the riders in Finland. Of course it was a holiday season and due to a late deadline on the final round I booked the tickets quite late which made them to be extremenly expensive and therefore I couldn´t get Chad down to Finland. It was a big shame for me but at the end the most important thing was that the competition happened.
I haven´t got too many things to talk about the actual contest because a lot of tricks went down. I came up with an idea for the format and it was 5 runs (2.5 min) each rider and we only use the best run for the final scoring. Ikes first run was his best run out of 5 and Motos 3rd run was the best run of his 5 runs so we only took those scores to decide the winner. Toon had some issues after hitting some great tricks but end of his links he crashed and that kept him on the 3rd place. Afterall it was a heavy competition but also progression sometimes is extremenly heavy and hardcore. Ground Tactics season 1 was big success. And this is motivating me a lot to get started with Ground Tactics season 2 as soon as possible (actually I have started already plans for it). Big thanks to URB / Kiasma crew. Big thanks to Nokia for giving this opportunity to run the finals in Helsinki. Big thanks to all the riders who participated or supported somehow. Big thanks to everyone who donated for the budget. Big thanks to everyone who wanted to donate but couldn´t afford it. Big thanks to everyone who belived into me to make this thing happen. Ground Tactics.
Portfolio / Attila / page 34
PHOTOS
ATTILA
Je connais Attila depuis 6 ou 7 ans. Il vient de Debrecen, la deuxième plus grande ville de Hongrie, alors on y allait souvent pour rider. Husi (le surnom d’Attila) avait toujours des super vélos, et c’était un des premier riders freecoaster-street dans notre pays. Il parlait bien, avait l’esprit ouvert en matière d’art, et il avait une superbe petite maison dans sa cour où tous les riders pouvaient rester. Toutes ces choses ont fait qu’on est devenus amis, et j’ai vu comment Husi a dû arrêter de rider à cause de ses poignets qui lâchaient et ses genoux trop éclatés... Alors il a réussi un coup de maître. Il a attrapé le virus de la photo et ne l’a jamais perdu. Son art est unique en matière d’angle et la réalisation... c’est très important pour lui. Il travaille maintenant à Budapest, de manière underground dans des magasins de photos connus. Cet endroit a vraiment besoin de lui, car Husi connaît tout ce qu’il y a à connaître sur le matériel photo. Il utilise un Canon pour le dslr, mais son nouvel amour est un Mamiya format medium. Husi fait partie de la nouvelle génération de photographe de BMX dans ce pays. Je me souviens de ses premières photos... Elles étaient incroyables, j’avais l’impression de voir quelque chose de futuriste, et c’était vrai. Il est devenu professionnel, il a le talent pour ça, et maintenant qu’il vit a Budapest, le changement l’a fait progresser encore plus. Je suis vraiment content pour lui, car il montre une image forte de chez moi, la Hongrie. Une dernière chose... Si vous le voyez en train de faire la fête et qu’il a son appareil avec lui, dites lui de le ranger, car le lendemain serait un cauchemar pour lui s’il arrivait quelque chose à son outil de travail.
Adam Kun
I know Attila 6-7 years ago. He’s from Debrecen which is the second biggest city in Hungary so we travelled there to ride a lot. Husi (everybody calls Attila like this) rode always fancy bikes and he was one of the first freecoaster-street type a rider in our country. He was good in communication was open minded for arts and he also still have a nice little house in the back of their backyard so riders like us had place to stay. These things made us friends an I watched how Husi loosing bikeriding because of his wrists just got so loose, knees blown bad and stuff... so in the same time he also earned something really big. He started to feel how photography spreads in blood and he got addict. His art is about unique angles and the setup... he is really curious about it. Now he works in Budapest most underground and wellknown
Portfolio / Attila / page 36
photoshop. That place is just needs him Husi knows everything about the real photographic equipment. He uses Canon for dslr but he’s new love now a Mamiya medium format machine. Husi is the new generation of good BMXphotography in the country. I remember his fisrt shots... that was incredible how I felt like I see something from the future and yes. He made himself professional he got the skills and now he lives in Budapest so the changes also make him progress more. I’m really happy about that the world can see more of him because he is something which is standing strong for my home. Hungary. One more thing... if you see him party and his camera with him please tell him to pack it up ‘cause next day would be a nightmare for him if something happens.
FACE
ONDRA SLEZ PAR ARTHUR DIETRICH, PHOTOS TYLER SCOTT NORTHRUP
Salut mec, quoi de neuf ? Salut, je suis à Greenville en ce moment. Je suis partie aux US pour faire des qualifs d’une Dew Open Tour à Chicago, et puis à Greenville pour rider avec les Australiens, m’amuser, rider et m’entraîner. Je quitte Greenville bientôt, pour aller aux Baltic Games en Pologne et la semaine d’après, il y a la session d’été aux T-Mobile Extreme Playground en Allemagne !
une ville pour faire la fête, on est allé dans tellement de boîtes et on a tellement picolé. Je n’arrêtais pas de dire, « je viens d’Irlande et c’est mon anniversaire », juste pour se taper des meufs, puis on est rentré à la maison avec un autre pote et Chris a décidé de texter une fille pour lui demander ce qu’elle faisait... Je ne me souviens comment cela a fini, mais ce fut une bonne soirée ! J’adore l’Australie !
On dirait que tu passes beaucoup de temps aux Etats-unis, quelles sont les plus grandes différences entre la scène Tchèque et l’Amérique ? Il y en a plein... De la vie, les immeubles, les voitures, le riding, les skateparks, les riders... Bref... Et si tu parles en matière de BMX, nous n’avons pas de très bon spots, mais ce n’est pas si terrible. Et tu connais le progrès...
Où te vois-tu dans 5 ans ? J’aimerais emménager quelque part aux Etat Unis, ce serait cool, mais je ne suis pas encore sûr. J’aimerais trouver une maison ou un appartement, me trouver une copine, un chien, une voiture et toujours être sur mon vélo, et me faire assez d’argent pour en vivre, et avoir un bon sponsor ce qui aide beaucoup ! Et simplement apprécier la vie, car elle est courte, je n’aurais pas de seconde chance ! J’espère que cela va se passer !
Qu’est-ce qui te motive ? Qu’est-ce qui me motive ? Je pense simplement que je veux m’améliorer et j’adore rider ! Je regarde les autres riders et cela me motive énormément pour apprendre quelque chose de nouveau ou simplement m’éclater, ce qui est le plus important après tout. Et bien sûr, les Australiens me motivent ! De bons souvenirs de tes trips ? Je me souviens qu’en Australie, Chris Courtenay et moi sommes allés dans
Face / Ondra Slez / page 38
Y a t-il des gens que tu aimerais remercier ? J’aimerais remercier mes parents, maman et papa, mes amis en Tchéquie, en Europe, aux USA, en Australie et d’ailleurs, mes sponsors DC et Agang qui font tant pour moi, et simplement tout le monde qui m’a aidé ! Merci beaucoup ! Je devrais nommer tout le monde mais cela prendrait une page de plus haha. Merci Arthur pour l’interview !
Nosepick against the tree
Face / Ondra Slez / page 40
Hey man, what’s up dude? Hi, I’m in Greenville right now. I went to US for a Dew Tour Open Qualification in Chicago and then Greenville to ride with Aussies, have fun, ride and practise. I’m leaving Greenville soon to go to Poland for Baltic Games and week after that, there is T-mobile extreme Playgrounds summer session in Germany! It seems that you spent a lot of time in the US, what are the biggest differences between the Czech scene and the US? There are so many different things about that.. from the life, buildings, cars, to riding, skateparks, riders... whatever.. and if you mean BMX, we don’t have that good places to ride but it’s not that bad. And you know the progress... What keeps you motivated? What keeps me motivated? I think that I want to get better and I just love riding! I look up to other riders and it gives me a lot of motivation to ride and learn something new or even just have fun which is all about. And of course, AUSSIES are keeping me motivated!
flip spine (Greenville)
Any good memories from trips? I remember when I was in Australia, me and Chris Courtenay went to a city to do a party and we went to so many
clubs and we got drunk alot, and I kept saying that Im from Ireland and thats my birthday today, just to get some chicks, then we went home with the other friend and Chris decided to text some girl what is she up to... I don’t remember how did it end but it was a pretty fun night! I love Australia! Where do you see yourself in 5 years? I’d like to move somewhere in US which should be good, but I don’t know yet. And I’d like to get a house or apartment, find a girlfriend, get a dog, some car and be still on the bike, having fun and making some money to survive and have a good sponsor which helps a lot! And just enjoy my life, because it’s short and I’m not gonna get this chance anymore! Hope this gonna happen! Is there any persons that you would like to thanks? I want to thank my parents, mom and dad, my friends in Czech, Europe, US, Australia and whenever, my sponsors DC and Agang to do this for me and just everyone who ever helped me out! Big THANKS! I should write down a lot of names but it would take one more page haha. Thanks Arthur for the interview!
EVENT
BIG IN BAVARIA PAR PATOCHE PHOTOS DAVID ULRICH
Le Big in Bavaria est devenu en l’espace de deux ans, le contest de dirt international le plus réputé et primé de l’histoire du dirt en Europe. Organisé de main de maître par la société Rasolution avec à sa tête Tarek Rasouli, le Big in Bavaria donne au public venu en masse un show époustouflant sur un set de bosses hors normes ! Une organisation millimétrée et à l’écoute de tous les riders, leur offrant confort, luxe et attention. Je pense que beaucoup devraient suivre le pas de ce nouveau type de contest sachant mettre en valeur notre discipline. Après 15 jours acharnés avec Markus et son équipe afin de construire le plus gros set jamais ridé en Europe, le contest malgré quelques intempéries peut enfin prendre place en ce dernier weekend de juillet. Des riders venus du monde entier afin de tenter de remporter le lourd price money offert à cette issue. Une nouveauté, non négligeable cette année, la possibilité aux riders non invités de se qualifier le jour d’avant afin de pouvoir rivaliser avec les meilleurs. Sans rentrer dans le détail des tricks de chacun, il faudra souligner la performance des 3 riders couronnés du weekend en la personne de Markus Hampl montant sur la 3ème marche avec des runs toujours aussi clean et une facilité déconcertante; Ben Hennon qui avec sa seconde place a prouvé qu’un skatepark rider peut tout simplement rider n’importe quelle structure et ce avec des tricks sortis d’ailleurs ! Enfin et pour la plus haute marche du podium, Dane Searls qui tout droit venu d’Australie a simplement mis le feu aux bosses avec des tricks et une amplitude venue d’ailleurs ! Je tiendrai à remercier Rasolution et son équipe pour ce weekend incroyable et pour redonner ses lettres de noblesses au dirt bmx qui ne cesse de revenir en force ces dernières années ! Longue vie au Big in Bavaria.
Event / Big in Bavaria / page 42
Daniel Juchatz
Ricardo Laguna double whip de Ben Hennon
Event / Big in Bavaria / page 44
Patrick Guimez 3.6 whip de Dane Searls
3.6 tabletop de Alejandro Caro
Dane Searls
The Big in Bavaria event has become in the space of two years, the most awardwinning and respected international dirt contest in the history of dirt in Europe. Organised with a master’s hand by the rasolution society with at its head Tarek Rasouli, the Big in Bavaria gives the public an amazing show on incredible bumps!!! The organisation is perfect down to the utmost detail, and attuned to the riders’ needs, offering comfort, luxury and attention; I think that many should take heed to this new type of contest which knows how to put our sport forward. After two crazy weeks with Markus and his team, trying to build the biggest set ever ridden in Europe, the contest, despite a few unexpected problems, can finally take place during the last weekend of July. Riders came from all around the world to try and win the large prize money that was being rewarded. One of the sizeable novelties this year, was the possibility to qualify the day before, so as to be able to compete with the best. Without going into the details of each and every trick, it should be noted that the performances of the 3 winning riders of the weekend were extraordinary, that is Markus Hampl in third place, with runs always spotless and done with astonishing ease; Ben Hennon in second place who proved that a skate park rider could simply ride wherever he wanted, on any structure, and do tricks from outer space!!! And for the highest step of the podium, Dane Searls, coming straight from down under, simply set the place on fire with tricks and an amplitude that were just crazy! I would like to thank rasolution and his team for this incredible weekend, and for bringing back dirt BMX which enjoying such a comeback these past few years!! Long live Big in Bavaria. Markus Hampl
Event / Big in Bavaria / page 46
3.6 turndown de Bob Manchester
REPORT
NIKE ID PAR MEHDI MARTIN PHOTOS PEKA DEVE & NIKE
Customize me! Le custom est partout, voitures, fringues et même ordinateurs. C’est simple, aujourd’hui tout semble potentiellement customisable. Et devinez quoi? La nouvelle pompe Primo i.d de Nike 6.0 va encore plus loin. En bmx, la customisation est très répandue, beaucoup préfèrent personnaliser leurs vélos plutôt que de les acheter complet. Cadre de telle marque, pédales de telle autre etc... le but est toujours le même, disposer d’un bmx qui nous ressemble, d’un bike sur mesure, unique et adapté à nos besoins à nous et à ceux de personne d’autre. Cet été, Nike 6.0 est allé un peu plus loin dans la folie du custom en proposant un modèle de chaussure personnalisable sur tout un tas de critères plus insolites les uns que les autres. La chaussure en question c’est la Nike 6.0 Primo i.d, une shoe de skate et de bmx. L’originalité c’est que cette fois-ci le custom ne vise pas que l’aspect esthétique mais aussi et surtout le confort et la performance.
Alors petit rappel sur la place de la shoe dans le bmx. Quand on sort pour rider, on a bien souvent aux pieds notre paire de shoes fétiche. Une paire que l’on a depuis un bon bout de temps, que l’on regarde avec affection et que l’on réserve exclusivement au BMX. Superstition? Pas seulement. Dans ces vieilles chaussures, il y a ce « je ne sais quoi » de parfait. C’est comme si les années avaient permis à la shoe de nous épouser le pied à la perfection. La semelle est usée juste comme on l’aime, la languette se décolle et c’est pas déplaisant. La chaussure déformée par les chutes et le temps, est devenue super confortable, beaucoup plus qu’à l’achat, beaucoup plus qu’avant toutes ces chutes. Ce que Nike 6.0 veut? Définir ce « je ne sais quoi ». Rationnaliser tous ces critères que l’on a tant de mal à nommer. Et donc, en dehors de la customisation de couleurs, l’acheteur aura dorénavant son mot à dire sur l’épaisseur de la languette, la technologie de la bulle d’air, la hauteur de la semelle et bien d’autres critères encore.
Custom is everywhere. It is in cars, clothes and even in personal computers. It’s simple, today, just about everything seems customizable. And guess what? The new Nike 6.0 Primo i.d goes even further. In bmx, cutomization is widespread, many riders would rather create their own custom bikes than buying a « ready to go » bmx at the shop. Frame of that brand, pedals of another one etc...the objective is always the same, ending up with a bike that reflects us, a custom made bmx, unique and adapted to our own specific needs. This summer, Nike 6.0 put the stakes a bit higher in the custom madness. Nike 6.0 announced the creation of the ultimate customizable bmx shoe, the Nike 6.0 primo i.d. With that shoe, the custom goes beyond the purely esthetical, here guys, the comfort and the performance are what it’s all about. So, first, let’s look back at the shoe/bmx particular relationship. When we get out to ride, we often do so with our own favorite shoes. These worn out kicks that we have had for years and years, that we have had maybe for ever. Shoes that we grew attached to, and shoes that we only put on when we ride. Superstition? It’s much more than that. The shoes we ride with have that « thing » that creates perfection. It seems like the years have drawn the shoe to make one with our foot. The sole is beat up but beat up in a way we like. The tongue has loosened, which is far from unpleasant. The shoes are old, worn out, thanks to years of riding and years of painful falls and amazingly enough the kicks are even more comfortable than before. What Nike 6.0 wants to do? Define all of this. Try to rationalize all these « things » that we can’t name. Therefore, aside from the shoe coloring, the Nike 6.0 shoe purchaser has now his word to say on the type of the tongue, the thickness of the sole, the Nike air technology and much more. The ambitious Nike 6.0 aspires to become the best rider’s shoemaker, luring riders with seemingly endless choices to customize their kicks. The Nike 6.0 Primo i.d is an exciting project that bridges custom design with custom comfort. This may well be the future of the bmx shoe. The importance of the kicks is often underestimated in bmx, this needs to change. Comfortable shoes, and we got that point by keeping our old ones, are a key element to fully enjoy ourselves when we ride. It’s nothing new, you feel good in your kicks, you feel good on your bike. Anyway, Nike 6.0 opens up some nice perspectives to, at last, dump our beloved beat up kicks. Not to mention that it will please our girlfriends, because let’s be honest, they always have despised our old lucky charm shoes.
Report / Nike ID / page 48
L’ambition de la Nike 6.0 Primo i.d est de devenir la chaussure du rider par excellence en laissant à celui-ci une liberté de choix sans précédent. Une shoe qui allie esthétique personnalisée et confort sur mesure c’est une tentative excitante qui préfigure peut-être le futur de la shoe de bmx. La shoe en bmx a tendance a être plus sous estimée qu’en skate, c’est là sans doute une erreur. Une chaussure confortable, on s’en rend bien compte en s’attachant à nos vieilles shoes, c’est indispensable pour pouvoir rider dans de bonnes conditions. C’est pas nouveau, bien dans ses baskets, bien sur son bike. Et en tout cas Nike 6.0 ébauche une piste bienvenue pour pouvoir peut-être et enfin avoir le courage de se débarasser de nos vieilles pompes. Et puis esthétiquement la Nike 6.0 aura le mérite de faire plaisir à nos petites amies, elles qui ont toujours trouvé nos vieilles shoes de bmx si affreuses.
BACK IN THE DAYS
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Story / Olivier Varma / page 50
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WEIDEMAN
TU ES UN FREESTYLER DE LA VIEILLE ÉCOLE… LE BMX POUR TOI, ÇA A DÉMARRÉ COMMENT ? 1982… J’ai 12 ans et comme beaucoup de kids à cette époque, je suis attiré par tout ce qui vient des Etats-Unis. Il y a eu la 1ère vague de skate en 78… J’ai fait du skate. Après ça, y a eu le roller (quads)… j’ai fait du roller ! Ce dont je me souviens, c’est que je cassais tous les vélos que j’avais entre les mains. J’ai alors trouvé un vieux Solex et viré le moteur pour aller faire du vélo cross dans les «terrains vagues». C’était le seul truc capable de résister à des sauts sur un tremplin (une planche posée sur des parpaings !). Puis E.T. est sorti au cinéma... et là, c’était le choc ! (pas E.T… mais la poursuite en bicross !). Bicross Mag voit le jour… Je ne pense plus qu’à ça ! Je prends la tête à mes parents et réussis à me faire offrir mon premier BMX : un MBK BX 20. C’est l’heure des premiers wheeling et des premiers gaps. Rapidement, le vélo montre ses limites et sera remplacé par un Mongoose F4. Inscription dans un club de Bicross puis un an de race, avant de me rendre compte que la vitesse c’est pas mon truc... Pas assez créatif ! Du coup, le Mongoose reçoit des Skyway, un rotor, des pegs et là, j’attaque le free. En 1985, je me retrouve à m’entraîner au Trocadéro et passe pas mal de temps avec les Crazy Ducks (Team BH), entre autres. Le Troca, c’était "THE" spot à Paris, l’endroit où il fallait être pour progresser. Les mecs étaient vraiment bons et il y avait cette rivalité (bon enfant) entre chaque team qui faisait que chacun se défonçait pour sortir de nouveaux tricks. Du coup, chaque contest était un véritable événement ! Les ricains eux, étaient des superstars et chacun de nous avait ses riders préférés... Pour ma part, j’étais fan de Martin Aparijo, Dave Nourie, Dave Vanderspek, Dennis Mc Coy… Côté français, c’est Valéry Botéteme qui m’impressionnait le plus. TU AS FAIT PARTIE DES SPIN RATS… COMMENT EST-CE ARRIVÉ ? On est en 1986, Fred Jones des Spin Rats me remarque au Troca. Franck Petoud et Momo ayant quitté le team, Fred me propose de le recomposer, avec José Dias. Du jour au lendemain, je me retrouve avec un kuwahara tout neuf, et porte les couleurs des Spin Rats... la classe ! Fred Jones était un des premiers riders connus en France et faire partie de son team, c’était pour moi quelque chose d’énorme ! Bref, la vidéo GTV tourne en boucle, je mange, je roule et je dors... C’est la belle vie ! Ça a duré comme ça 2 ans. Quelques contests et démos plus tard, nous voilà déjà en 1988. Le BMX s’essouffle et une nouvelle vague de skate arrive : le Street. La totalité de mes potes étaient à fond là-dedans. Je n’ai pas pu lutter… j’ai lâché le BMX progressivement. Je partageais alors tout mon temps entre le skate, le hiphop et le tag. Ça a duré jusqu’en 1991, après quoi j’ai été admis pour une formation de maquettiste… Depuis, je suis graphiste. 1996, C’EST LA PREMIÈRE FOIS QUE L’ON SE RENCONTRE... Exact. En me baladant à Châtelet, je tombe par hasard sur un petit fanzine de BMX (photocopié) réalisé par le team Mexicos. J’ai tout de suite accroché aux textes engagés, genre "Bmx independanza" ! Frustré par ce que l’on me fait faire en agence, j’ai envie de m’exprimer un peu plus, d’être plus libre. Je regarde alors ce qui se fait dans la presse bmx française, mais je ne trouve rien ! Je prend alors contact avec le responsable pour proposer mon aide et me retrouve à boire un verre avec un certain... Alain Massabova, pilier du team Mexicos. Le courant passe et quelques semaines plus tard, le fanzine Bmxicos sort transformé, broché et en couleur. Pas de concurrence, des mecs qui roulent comme des brutes… Grâce à tout ça, le fanzine fait beaucoup de bruit. Dans la lancée, je me rachète même un bike de flat (Morales) et tente de suivre les autres… mais le décalage Old School / New School était bien présent. Du coup, je me suis vite calmé ! A la sortie du numéro 3, certains gars ne sont plus très motivés, les annonceurs se font rares et il y a des embrouilles dans le team. Ça s’essouffle, se tire dans les pattes et les bouclages deviennent très compliqués pour moi ( je bosse la journée). Peu à peu, on se perd de vue.
Story / Olivier Varma / page 52
QU’AS-TU PENSÉ DE NOTRE ÉVOLUTION PARALLÈLE ? En graphisme, avant de déconstruire, il faut déjà savoir construire… La base de Soul était trop complexe à reprendre pour un non initié. Chaque graphiste à sa propre vision des choses... Plutôt que d’essayer de pomper un truc qu’ils ne comprenaient pas, ils auraient dû faire leur propre maquette, ça aurait été sûrement plus personnel dès le départ. Chez Cream, le choix a été très différent... Après Bmxicos, vous avez travaillé avec un "vrai" graphiste qui a su comprendre les bases de ce magazine. Avec le temps, vous avez su devenir sobre tout en restant authentique... Les photos sont belles et les couvs au top, on sent votre souci de pousser vers la qualité. Le "Bmx way of life" de l’époque prend maintenant tout son sens !
TU ES À L’ORIGINE DU MAGAZINE SOUL... COMMENT EST-CE ARRIVÉ ? Je ne me souviens plus les circonstances exactes… On s’est réunis avec Olivier Weidemann, Cardoso (ex-Mexicos), Gervais et Alexis Desolneux pour discuter de ce que pourrait être un futur mag de BMX... Les idées fusent mais personne ne prend réellement les choses en main. De mon côté je continue mon taf de D.A en agence, mais l’idée de continuer ce que j’avais commencé avec Bmxicos me travaille. Je pars alors à NYC et je rencontre David Carson (pionnier de la déconstruction typographique) dans son studio. Ce mec est un monument du graphisme. Bien qu’hyper impressionné, je me démonte pas et lui sort les 3 Bmxicos que j’avais déjà réalisé et là, il m’encourage à continuer dans ce sens. Cool ! Je reviens gonflé à bloc, et sur un coup de tête prend RDV avec l’éditeur du magazine de skate Sugar. Je lui propose alors mon projet de magazine de BMX. L’ambiance est détendue… on cause un peu et on trouve un deal. Le Magazine "Soul" sortira en kiosque quelques semaines plus tard ! POURTANT EN CE QUI TE CONCERNE, L’HISTOIRE A TOURNÉ COURT ? En effet ! J’ai investi pendant des semaines tout mon temps libre pour mettre en place les 2 premiers numéros (identité, charte
graphique et rédactionnelle, scans, photogravure, montage, relecture...). J’ai tout pris sur mes épaules pour que ce mag soit vraiment différent. La sortie du numéro 1 a surpris pas mal de monde avec son format à l’italienne, et une maquette aux antipodes de ce qui se faisait à l’époque en France. Le numéro 2 a été encore plus loin dans le décalage. D’une certaine manière, c’était pour moi une autre façon de continuer à faire des tricks… mais sur le papier ! Encore quelques numéros et j’allais pouvoir poser une identité plus stable et affiner le graphisme au fur et à mesure. Malheureusement, je ne le ferai pas. Après avoir récupéré mes softs et mes fontes, le "rédac’ chef " de l’époque s’est improvisé graphiste et a tout simplement sorti le numéro 3, sans me prévenir... ! Des mois de boulot et d’investissement personnel balayés par un mec que je croyais être mon pote... Il voulait avoir la main mise sur tout le magazine… et il a réussi. Mais la méthode reste discutable. Comme quoi, même dans le petit milieu du Bmx, on n’est jamais assez méfiant. Heureusement, j’’avais un bon taf et pas mal de projets en cours. J’ai pas cherché à comprendre… Je suis vite passé à autre chose. Peu de temps après, j’ai revendu mon Morales… et pour la deuxième fois, j’ai tourné la page avec le BMX.
SOUL, CREAM… UNE DIFFÉRENCE POUR TOI ? Oui et non ! Il ne faut pas oublier que si ces 2 mags existent, c’est grâce à Bmxicos qui en était la trame. C’est en forçant un peu le destin que ces magazines ont pu voir le jour. Un coup de tél à Alain Massabova et Bmxicos sort transformé, devenant par ailleurs mon premier vrai projet créatif. Une rencontre avec les éditions Riva et Soul émerge de nulle part, sans réelle contrainte et en format panoramique… Puis Bmxicos reprit en main par Alain donnera naissance à Cream. En fait, Soul et Cream sont comme des cousins éloignés ! Bien que très différents aujourd’hui, ils se sont construits avec les mêmes bases. Chacun a suivi sa voie, c’est tout ! Le truc positif dans tout ça, c’est que plus de 10 ans après leur création, les 2 mags sont toujours en kiosque ! Des milliers de riders ont pu en profiter et finalement, c’est ça le principal. DE CETTE PÉRIODE, TU EN RETIRES QUOI AUJOURD’HUI ? Une époque hyper créative ! Beaucoup de choses n’avaient pas encore été tentées et les styles graphiques n’étaient pas encore aseptisées comme aujourd’hui. On pouvait se permettre pas mal de choses. C’était la "révolution typographique" et la mode était plutôt à la déconstruction. Tout casser, réinventer ses propres règles en ne respectant que certaines bases… Les agences de com et les éditeurs en redemandaient. On voyait des nouvelles typos sortir sans arrêt et le style "typo/trash" était partout. Tout cela mélangé au web, ça partait vraiment dans tous les sens ! De nouvelles modes se créaient tous les jours et des collectifs de graphistes fleurissaient un peu partout dans Paris. On sentait entre créatifs cette même rivalité que l’on voyait dans le Bmx, et ça se réglait en battles de magazines, de flyers ou de sites web ! Après, les tendances se sont inversées et sont devenues beaucoup plus subtiles. Il y a eu un retour à la simplicité qui a fait beaucoup de bien après cette surenchère typographique. L’illustration a aussi fait son retour en force et pris une grosse place dans la com’ aujourd’hui. APRÈS L’ÉPOPÉE BMXICOS / SOUL, QUEL A ÉTÉ TON PARCOURS ? Juste après Bmxicos et Soul, j’ai rejoint une grosse agence web, puis je suis devenu D.A freelance (www.ovarma.com). J’ai réalisé des magazines dans l’automobile, puis j’ai monté mon studio sous forme d’un collectif
(design graphique, exé, web, photo et vidéo). Je travaille maintenant un peu partout et pour tous types de clients. Malgré une très grosse orientation web (une centaine de sites internet réalisés), je reste toujours passionné par la presse magazine et le design graphique. COMMENT DÉFINIRAIS-TU TON STYLE GRAPHIQUE ? C’est très difficile à dire, c’est une constante évolution. La culture du graff et le tag ont été mes premières expériences graphiques, avec déjà un besoin de faire quelque chose d’interdit. J’ai ensuite été très influencé par la presse anglo-saxonne des années 90 et le style de David Carson, particulièrement adapté aux sports de glisse. Je nourrissais mon inspiration dans des magazines tels que Ray Gun, Blah blah blah, Vibe, Bikini, Lodown, Surface… tous ces mags étaient extrêmement graphiques. Je ne peux donc pas vraiment répondre à cette question. Généralement, je fais en sorte de rester dans l’air du temps sans trop rentrer dans les modes que l’on voit partout, parce qu’une fois que c’est à la mode, ça n’a plus vraiment d’intérêt créatif. Je prend maintenant autant de plaisir à travailler sur un projet hyper clean, voire minimaliste qu’un autre totalement barré. En fait je m’adapte et propose à mes clients un mélange tout ce que j’ai pu acquérir les 20 dernières années, en privilégiant ce qui colle le mieux à leur projet. Perso, j’aime ce qui est simple et épuré, un peu comme les magazines d’architecture. Avec un beau visuel et une Helvetica, je considère qu’on peut déjà tout faire ! QU’EST-CE QUI TE PLAÎT LE PLUS DANS TON MÉTIER ? La diversité ! Les gens que je rencontre, les projets, les supports de communication... Chaque client à sa propre problématique à régler et c’est ce qui rend ce job intéressant. On part souvent de rien pour construire un univers avec souvent très peu d’éléments. Il faut proposer des solution créatives et techniques viables en s’assurant que les divers intervenants soient "raccord". J’essaye de faire un maximum de choses par moi-même, en tout cas tout ce qui touche à l’esthétique et je sous-traite les parties purement techniques. Pour certains sites, il n’est pas rare que je change plusieurs fois de casquette (créa, photos, vidéo, gestion de projet, D.A). Tous les jours, il y a une avancée technique à prendre en compte et il y à un foisonnement d’images (et de graphistes) qui font très très mal ! Il faut donc sans cesse se remettre en question… C’est ce qui me stimule.
LE BMX T’A-T-IL APPORTÉ QUELQUE CHOSE DANS TON MÉTIER ? Oui. En fait, le BMX a eu une grosse influence sur ma façon d’aborder les choses. Le flat vient de la rue et il y a ce côté "mise à l’amende" que l’on garde toute sa vie. J’ai passé toute mon adolescence à essayer de rentrer des tricks sur des parkings, ou dans des gymnases. Ça m’a appris à être persévérent. D’un point de vue créatif, le free se rapproche énormément du métier de graphiste : essayer, se planter, recommencer, travailler son style, être polyvalent, repousser ses limites... Il y a dans les deux cas une part de risque à prendre pour imposer un certain esthétisme, et il faut être très précis et tenace pour que ça passe. LE MOT DE LA FIN… 22 ans après avoir arrêté le free et en pleine crise de la quarantaine, je viens juste de récupérer le Kuwahara (1984) de Fred Jones, dans son jus. Ce bike, je le connaissais… Spin Rats en 1985, il a traversé le temps dans un garage pour finalment être récupéré par un autre Spin Rats 25 ans plus tard (ça reste en famille!). Après avoir "grandi" avec le BMX et participé aux 2 principaux mags actuels, je récupère le bike de mes débuts, je "ride à l’ancienne" et je me retrouve dans Cream… La boucle est bouclée ! Merci à Olivier Weidemann (photographe des premiers Bmxicos et Soul) d’avoir joué le jeu pour la réalisation de cet article… (www.oweidemann.com).
Olivier Varma, The Soul of Cream… and vice versa Today Cream and Soul are an important part of BMX in France. In the late 90’s, one man forced destiny in helping these two magazines see light... A meeting with Olivier Varma, graphic designer, and ex-rider from the early days of BMX...
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YOU’RE AN OLD SCHOOL FREESTYLER... HOW DID BMX START FOR YOU? 1982... I’m 12 and like many kids in those days, I’m attracted to all things American. There was the first wave of skate in 78... I did skateboarding. Then there was roller-skating (quads)... I did roller-skating! As I can remember, I use to break any bike I got my hands on. So I found an old Solex moped, and got rid of the motor to go cyclo-cross biking on old wastelands. It was the only thing that could survive jumps off trampolines (well, an old plank on some breeze blocks!). Then E.T came out... And man, what a shock! (not E.T... The bi-cross race!). Bi-cross magazine comes out... It becomes like an obsession! I bust my parents’ balls to get my first BMX: an MBK BX 20. It was the days of the first wheelies and the first gaps. Rapidly, the bike starts showing its limitations, and is soon replaced by a Mongoose F4. I sign up with a Bi-cross club, then after a year of racing, I realised speed wasn’t my thing... Not creative enough for my taste! So the Mongoose is fitted with Skyways, a rotor, pegs, and then I took up freestyle. In 1985, I find myself training at the Trocadéro, and I spend quite a bit of time with the Crazy Ducks (Team BH), among others. The Trocadéro was THE best spot in Paris, the place to be if you wanted to get better. The guys were really good, and there was the rivalry (of the good kind) between each team, and everyone would try really hard to master new tricks. Which made every contest a huge event! The Americans were superstars and everyone had their favourite rider... I was a big fan of: Martin Apajiro, Dave Nourie, Dave Vanderspek, Dennis Mc Coy... In the French riders, I liked Valérie Botéteme who impressed me the most.
YOU WERE PART OF THE SPIN RATS... HOW DID THAT HAPPEN? It was in 1986, and Fred Jones from the Spin Rats noticed me at the Trocadéro. Franck Teoud and Momo having left the team, Fred suggested that I should recompose it with José Dias. Overnight, I found myself with a brand new Kuwahara, and wearing the Spin Rats’ colours... Awesome! Fred Jones was one of the first famous riders in France, and to be part of his team was just incredible for me! Basically the GTV video is constantly shooting, I eat, ride, and sleep... The good life, you know? It lasted for 2 years. A few contests and demos later, and we were already in 1988. BMX was tiring, and a new wave of skate appears: Street. All my mates were into it like crazy. I couldn’t fight it... I quit BMX progressively. I’d spend my time between skate, hip-hop, and graffiti. That went on until 1991, after which I was admitted into a model making training course... Since then, I’ve been a graphic designer. WE MET FOR THE FIRST TIME IN 1996... Precisely. I was wandering around Chatelet, and I found a small (photocopied) BMX fanzine, made by the Mexicos team. I took straight away to the committed articles, in the spirit of “BMX independanza”! Because I was frustrated by what I was being made do in the agencies, I want to express myself more, to have a bit more freedom. I had looked into what was being done in the French BMX press, but I couldn’t find anything! So I got in touch with the head of the fanzine, to offer my help, and found myself having a drink with a certain... Alain Massabova, pillar of the Mexicos team. We got on well, and a few weeks later, the fanzine Bmxicos
came out transformed, paper-bound, and in colour. No competition, just guys riding like beasts... Thanks to that the fanzine made quite a buzz. In the same run, I bought myself a flat bike (a Morales) and try to follow the others... But the gap between Old School / New School was really present. I quickly let that go! When we got to issue number 3, some of the guys weren’t so motivated, we had difficulties finding advertisers, and there were some troubles in the team. We were running out of breath, shooting each other down, and getting the magazine finished became more and more complicated for me, as I worked during the day. Slowly, we lost touch. YOU ARE THE MAN BEHIND SOUL MAGAZINE... HOW DID THAT HAPPEN? I can’t remember the exact circumstances... We had got together with Olivier Weidemann, Cardoso (ex-Mexicos), Gervais, and Alexis Desolneux to discuss what could be done for a future BMX publication... The ideas were many, but no one was really getting things done. I was still a graphic designer in an agency, but the idea of carrying on what I had started with Bmxicos was working on me. I went to NYC and I met David Carson (pioneer of typographical deconstruction) in his studio. I was really intimidated, but I didn’t let that get to me, and I showed him the 3 Bmxicos I had made, and he encouraged to carry on in that direction. Awesome! I came back really pumped, and on an impulse, made an appointment with the editor of the skate magazine Sugar. I suggested my idea for a BMX magazine. The atmosphere was pretty relaxed... We had a chat and made a deal. Soul magazine came out a few weeks later!
was everywhere. All this mixed in with the internet, it was really going in every direction! New fashions were being created each day, graphic designer collectives were flourishing all over Paris. We felt, as creators, that same rivalry that used to be around in the BMX scene, in we would take it out in the form of battles of flyers and magazines or even websites! Then tendency reversed, and everything became a lot more subtle. There was a return to simplicity, much needed after the typographical excesses. Illustration did a big comeback too, and became an important part of today’s communications. AFTER THE WHOLE BMXICOS/SOUL, WHAT DID YOU DO? Just after BMXicos and Soul, I joined a large web agency, and then I became a freelance Graphic Designer (www.ovarma.com). I produced some car magazines, then I put together my own studio, in the shape of a collective (graphic design, execution, web, photography, and video). I now work all over the place, and for all sorts of people. Although I am very much web-orientated (I’ve put together about a hundred websites), I am still passionate about paper press and graphic design. YET, AS FAR AS YOU WERE CONCERNED, THE STORY TURNED SHORT? Indeed, it did! For weeks, I invested all my free time to do the first two issues (identity, graphical and editorial guidelines, scans, photo-engraving, editing, proof-reading...). I took it all upon myself to make the magazine really different. When the first issue came out, many were surprised by its Italian format, and a model miles away from what was being done in France at that time. The second issue went even further and was really offbeat. In some ways, it was for me the possibility to do tricks, but on paper! Another few issues, and I would have been able to settle on a more stable identity, and get the design honed as I went along. Sadly, I was not to be. Once he had taken my softs and my fonts, the “editor” at that time decided he would improvise himself as a graphic designer, and just issued #3 without warning me! Months of work and personal investment brushed away by a guy I thought was my friend... He wanted to have total control over the magazine, and succeeded. His methods remain doubtful though. It just goes to show, even in the small BMX scene, you can never be too suspicious. Luckily, I had a good job, and many other projects. I didn’t try to understand... I moved on to other things. A little later, I sold my Morales... And for the second time, I moved on from BMX. WHAT DO YOU THINK OF OUR PARALLELE EVOLUTION? In graphic designing, you have to know how to build... The basis of Soul was too complex to take on for someone who didn’t know their stuff... Instead of trying to copy something they didn’t understand, they should have built their own model, it would have seemed more personal from the start. With Cream, the choice was very different... After Bmxicos, you worked with a “real” graphic designer who managed to understand the basis of the magazine. With time, you manage to become sober, but keeping it authentic... The photos are beautiful, and the covers are amazing, you can see the importance you put on quality. The BMX way of life of the olden days now takes on all its meaning! SOUL, CREAM... SAME DIFFERENCE? Yes and no! One must not forget that if these two mags exist, it’s thanks to Bmxicos, which started it. It’s by forcing destiny a little that these two magazines were able to exist. One phone call to Alain Massabova and Bmxicos is transformed, becoming in passing my first creative project. One meeting with Riva editions and Soul emerges from nowhere, without any real obligations and in panoramic format... And then, with Bmxicos, taken on by Alain becomes Cream. In fact, Soul and Cream are like distant cousins! Although today they are very different, they were both built from the same thing. Each followed its own track, that’s all! The positive thing in all of this is that ten years after their creation, the 2 magazines are still being sold! Thousands of riders are able to benefit from them, and in the end, that’s what counts. WHAT HAVE YOU KEPT FROM THAT PERIOD? They were really creative times! Many things hadn’t yet been tried out, and the styles weren’t as clinical as today. You had quite a lot of freedom. It was a “typographical revolution” and the fashion was to deconstruct everything. Break everything down, reinvent your own rules, respecting only a minimum of basics... The agencies and publishers were begging for them. Everyday, new fonts were being created, and the “trash/font”
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HOW WOULD YOU DEFINE YOUR STYLE? It’s difficult to say, as it evolves constantly. Graffiti culture was my first experience in graphic design, with very much a need to do things that were forbidden. I was then really influenced by Anglo-Saxon press of the nineties, and the style of David Carson, particularly in relation to surf culture. I would get my inspiration from magazines like Ray Gun, Blah blah blah, Vibe, Bikini, Lodown, Surface... All these mags were extremely graphic. So I can’t really answer your question. Generally, I try to remain aware of the times, without trying to be to much into fashions, because once something is fashionable, it is no longer really interesting creatively speaking. Nowadays, I find it just as fun to work on really clean and minimalist project, as I do with a totally wacky one. In fact, I adapt myself and suggest to my clients a mix of all the experience I’ve acquired over the last 20 years, favouring what would suit their project best. Personally, I like simple, pure stuff, like you find in architecture magazines. With a nice visual and a Helvetica font, I believe you can do most stuff!
WHAT DO YOU LIKE THE MOST ABOUT YOUR JOB? The diversity! The people I meet, the projects, the communication... Each client has his own problem to sort out and that’s what makes this job interesting. You often start out with nothing, and then build an entire universe out of very few elements. You need to suggest creative solutions that technically viable, and make sure that all the different people are “connected”. I try to do a maximum of stuff myself, or at least what is in relation with the aesthetics side of things, and I subcontract what’s purely technical. For some sites, I often have to change jobs (creation, photography, video, project management, graphic design). Every day, there’s some new technological breakthrough that needs to be taken into account, and there is a huge amount of images and designers that are really really good! You therefore have to constantly double check yourself... It’s really stimulating to me. HAS BMX BROUGHT YOU ANYTHING IN YOUR JOB? Yes, In fact, BMX riding had a huge influence on my way of approaching thing. Flatland comes from the street, and there’s that shown up side to it that you keep with you your entire life. I spent most my adolescence practicing tricks on parking lots, or in gymnasiums. It taught me to persevere. In the creative side of things, freestyle is very close to graphic designing; trying, getting it wrong, trying again, working on your style, being versatile, pushing back your limits... In both cases, there’s an element of risk that needs to be taken in order to impose a certain aesthetic value, and you need to be very precise and tenacious for it to work. A CLOSING WORD... 22 years after having given up freestyle and right in the middle of a midlife crisis, I have just managed to get Fred Jones’ Kuwahara (1984), in its juices. I knew that bike... A Spin Rats’ in 1985, it went through time in a garage to be finally picked up by another Spin Rats 25 years later (it stays in the family!). After having “grown up” with BMX and having been part of the two main magazines, I’m getting the bike from my beginnings, “riding Old School”, and I’m featured in Cream... It’s come to full circle!
REPORT
PULL-IN US TRIP PAR ATHUR DIETRICH, PHOTOS BRANDON DAVID COLE & BRYAN CLOSE
« Hey Eduards (Zunda), tu as 30 minutes pour me dire si tu veux partir aux US pour un road trip de 3 semaines pour Pull-In ? » Voilà comment tout a commencé ! Après un vol des plus minimalistes, télé cassée dans l’avion, pas de radio juste le bon sachet pour mal de l’air et le la revue shopping avec les snickers à 9 euros hors taxes, nous voilà arrivés à New-York. Pour la première année il faisait plus chaud à NYC qu’à L.A, si vous n’aimez pas les auréoles sous les bras, vous savez où ne pas aller. Installé dans un bel appart dans East Village (merci Alexis) nous voilà prêts à rider ! La première étape de notre trip était le légendaire King of New York. Cette année un set-up super original avec voiture de police comme module central a été mis en place par Danny Sparks et son équipe sur Manhattan. Avec plus de 120 riders présents à la jam le show était assuré. Le temps n’étant pas toujours de la partie nous en avons profité pour faire un peu les touristes, un petit tour à Time Square, Central Park, Apple store et pour finir la boutique Pull-In pour récupérer du stuff. Pour les 2 jours restant à New York nous avons pu rider avec Brad Simms et T qui ont pu nous montrer les spots qui vont bien sur Brooklyn et Manhattan, Eduards et Brad ont vraiment tout déchirer! Nous avons pu faire la connaissance de JZ pro skater qui nous a proposé de rider sa mini, un des spots les plus improbables que j’ai pu voir, situer dans un énorme loft de Tribeca (Manhattan) la mini sert à meubler le salon un peu trop grand. Après la session, nous sommes allés célébrer comme il se doit notre dernière soirée à NYC (thanks JZ). Le lendemain, pas très frais, nous voilà dans l’avion destination L.A. Le temps étant plus clément en Californie nous avons pu rider tous les jours. Les sessions street nocturnes sur L.A étaient top pour la fraîcheur, Eduards a fait de bons hop fence et bons combos sur des ledges (Icepick grind to up the ledge to truck). La particularité de L.A c’est que la ville est tellement grande qu’il faut prendre la voiture et rouler 15 minutes entre chaque spot ce qui laissait le temps de s’enfiler quelques cookies peanut butter sur la route. Nous avons également été invités à la 4130 Ride, une grosse street jam qui part d’Hollywood pour se finir sur Downtown L.A, plus de 200 riders étaient présents cette fois-ci ! C’était vraiment cool de voir se déplacer une meute de riders dans les énormes boulevards de L.A. Nous avons également rouler pas mal de spots atypiques comme la mini Spa offerte par les Xgames à une église ou des ditchs près d’un quartier bien ghetto. Histoire de bien rentabiliser le trip, nous sommes allés à San Diego pour rider différents spots tels que le YMCA Clairemont skatepark, Ocean beach park ou encore le park de Dennis Enarson. La chaleur était intenable sur place et il faut dire que la piscine passait bien après les sessions! Les 3 semaines sont passées vraiment très (trop ?) vite et Eduards et moi n’avons que garder des bons souvenirs de ce trip ! Un édit et un documentaire filmé et édité par Brandon David Cole devraient être en ligne à l’heure où vous lirez ces lignes. Nous tenions à remercier tout le staff de Pull-In pour ce trip et également toutes les personnes qui ont rendu ce trip agréable et possible (Alexis, David, Bertrand, Dennis, Aïda, Son, Brad, T, Bill etc…) et une grosse dédicace à Jedd et à Brandon@theprotagonistbmx.
Report / Pull-In trip in US / page 58
Arthur Flair, Manhattan, New York
Eduards Zunda Alley oop barspin, Los Angeles
Report / Pull-In trip in US / page 60
Eduards Zunda, Table, San Diego
Arthur, Handplant, San Diego
Pull-in US trip “Hey Eduards (Zunda), do you have 30 minutes to tell me if you fancy a trip to the US for a 3 week long road trip for Pull-In?” That’s how it all began! After the most minimalists of flights, TV broken on the plane, no radio, just the airsickness bag and 9€ (tax not included) snickers bars, here we are in New York. For the first time, it was hotter in New York than in Los Angeles, so if you don’t like sweat-stains, you know where not to go. Settled in a nice apartment in East Village (thanks Alexis), we are now ready to ride! The first stage of our trip was the legendary King of New York. This year an amazing set up, with a cop car as a central module, put together by Danny Sparks and his Manhattan team. With over 120 riders present at the jam, the show was awesome. The weather wasn’t always perfect, so we took the opportunity to be tourists for a bit; Time Square, Central Park, the Apple store, and the Pull-In shop to get some gear. For the next 2 days in New York, we were able to ride with Brad Simms and T who were able to show us the best spots in Brooklyn and Manhattan, Eduards and Brad really ruled! We also got the chance to meet JZ, a pro skater, who let us ride his mini, one of the most improbable spots I have ever seen, situated in a massive loft in Tribeca (Manhattan); the mini is half furniture for the sitting room which is way too big. After the session, we went and celebrated our last evening in NYC (Thanks JZ). The next day, not as fresh as we could have been, we were in the plane, destination; L.A. The weather was a little better in California, so we were able to ride everyday. The nightly street session in L.A. were ideal temperature wise; Eduards did some good hop fences and nice combos on some ledges (Icepick grinds to up the ledge to truck). The particularity of L.A. is that the city is so huge that you had to take the car, and drive 15 minutes between each spot, which gave us time to eat a few peanut butter cookies on the way. We were also invited to the 4130 Ride, a huge street jam from Hollywood to Downtown L.A, over 200 riders were present this time! It was really cool to see this huge gang of riders on the gigantic boulevards of L.A. We also got to ride some pretty weird spots, like the mini spa bought by the X-games, or a church, or even ditches near a ghetto. To make the trip worth its money, we also went to San Diego to ride some different spots like the YMCA Clairemont skate park, the Ocean beach park, or even Dennis Enarson’s park. The heat was pretty unbearable, so obviously the pool was welcome after the sessions! The 3 weeks went by way too fast, and Eduards and me only have good memories of this trip! An edit and a documentary filmed by Brandon David Cole should be online at the moment you’ll be reading these lines. We would like to thank the entire Pull-In staff for this trip, and also everyone who made this trip possible and pleasant (Alexis, David, Bertrand, Dennis, Aida, Son, Brad, T, Bill, etc...) and dedicate the lot to Jedd and brandon@theprotagonistbmx.
STYLE PAR ANNA GORVITS
NATURAL PARTS
couronne Saint Martin
Style / Natural parts / page 63
couronne United
couronne Primo
Style / Natural parts / page 64
jante Twenty
selle Odysey
FACE
PAR RICKY MONTI
24H WITH STEFAN LANTSCHNER
Stefan Lantschner est un rider excellent, connu dans le monde entier pour son style fluide et ses gaps et transferts énormes sur n’importe quelle structure street. C’est toujours un plaisir de le voir rider, tout semble être d’une facilité ! Il n’a pas une liste de tricks très longue, mais chaque trick qu’il fait est toujours au top, avec des lignes nouvelles et variées. Stefan est souvent en voyage autour du monde pour se mesurer à d’autres riders, ou pour faire des shoots de vidéos. Le reste du temps, il le passe entre Malaga ou Bolzano (où il est né et il a grandi). C’est rare de retrouver Stefan en Italie, mais cela peut arriver... Si on a de la chance comme moi. On s’est vu à Milan, dans un nouveau bowl park, pour tester la structure et pour faire des photos. Malheureusement la structure ne lui convenait pas vraiment. Devant l’entrée principale, il y avait un park d’enfant avec un super dragon, mais là non plus, aucune chance, car la rampe était trop courte par accumuler la vitesse nécessaire. Alors on a décidé d’aller au (cultissime) Lambro Park dans une banlieue de Milan, où les riders ne sont pas très bien vus par les skaters... Mais parfois il peut y avoir un accord. Enfin j’ai pu voir le vrai Stefan, en forme, démontrant sa «marque de fabrique», une table qui a défoncé tout le park. On est resté quelque temps, puis probablement du au fait qu’il n’y avait qu’une seule ligne de disponible, ou peut-être était-ce la cohabitation avec les skaters, on a décidé d’aller prendre une bière dans un bar non loin de là. Pendant que l’on mangeait, Stefan m’a dit se souvenir d’un spot près du monument aux morts de Milan. C’était un quartier avec un point de départ d’au moins 50cm, et pour avoir de la vitesse, il fallait traverser le marché aux fleurs. Il a fallu attendre que le marché se termine pour faire un test de vitesse, puis on a essayé un autre marché, mais à la deuxième tentative, on a réussi à avoir le bon shoot. Stefan était très content d’être revenu et d’avoir eu un bon résultat. Moi aussi j’étais content de la photo. Entre temps on est allé dans un autre lieu autour d’un parking à étages, où l’on a rencontré le pick-up de Monster Energy qu’on a arrêté pour leur demander où est-ce qu’il y avait un endroit cool. Dans le park, il y avait un bank bien connu, où Stefan s’est démarqué avec un super turndown. À la fin de la journée, Stefan a pris le métro avec son BMX et moi je suis allé à Como. Face / Stefan Lantschner / page 66
Stefan Lantschner is an excellent biker, known around the world for his smooth style, large gap and big transfert on any street structure. It’s very nice to see him cycling, it seems everything easy. Really he doesn’t have a very long trick list, but each trick is always at the top, with new and various lines. Stefan is usually around the world to race with other bikers, or to have shooting or video part sessions; the remaining days he is swapping between Malaga or Bolzano (where he’s born and grew up). Rarely you may find Stefan in Italy, but sometimes it can happen… if you are lucky as me. We met in Milan, in a new bowl park to test the structure and to have new pictures... but sorry the infrastructure was not really adequate to him. In front of the main entrance there was a kid’s park with a fascinating dragon model with no chance there too, because of the length of the ramp to take the speed, it was too short. Well, we decided to move to the “historic” Lambro (river) Park in the suburb of Milan where the bikers are not really well thought by skaters… but sometimes it may achieve an agreement. Finally I saw the real Stefan in on form, showing his
“trademark”, a table which shoot-up the entire park. We remained for a while than probably due to the only line available or the cohabitation with the skaters we stopped to have a toast with a beer in a bar not very far. Stefan in the mean time we were eating told me to remember a spot near the monumental cemetery of Milan. It was a quarter with a takeoff of at least 50 cm where to gain speed he had to cross the flower markets We had to wait up the end of the market to achieve very good speed test, than we moved an awning market to gain more space but at second tentative we got the right shoot. Stefan was very happy to come back here and to achieve good result. The same to me I was very satisfied about the picture. Meanwhile we moved to different location around a multiple parking we met the Monster Energy pick-up that we stop to find somewhere cool. Into the park there is a famous bank where Stefan stands out with a good turndown. At the end of the day Stefan took the underground with his BMX and I went toward Como.
ART INTRO PATRICK GUIMEZ
ANDREAS KULTERER
Certains développent un sens artistique et le perfectionne, d’autres sont nés avec… C’est en rencontrant Andy, que j’ai pu voir dans ses yeux quelque chose de très profond, un homme à la fois mystérieux mais posé et droit. Andy est sans aucun doute, l’un des artistes les plus doués de sa génération. A la fois peintre et tatoueur, il marque à l’encre les toiles et les gens de son monde intérieur. Cet artiste autrichien, exilé en France récemment, ne pourra que vous convaincre de ses qualités créatives.
Art / Andreas Kulterer / page 68
Some develop an artistic sense and then perfect it. Others are born with it... Meeting Andy, I saw in his eyes something really profound. He is a man who is both straightforward and mysterious. Andy is without any doubt, one of the most talented artists of his generation. As a painter and a tattooist, he brands both canvas and people with the world that lives inside his mind. This Austrian artist, recently exiled in France, can only convince you of his amazing creative talent.
Les portes gardent le secret ! Et les pièces derrière Sont là depuis notre naissance. Pour tout ramener un peu plus loin Il nous faut trouver une clé. Il nous faut trouver la bonne clé. Je n’ai pas besoin de te le dire Qu’il faut d’abord briser les murs dans nos têtes Pour pouvoir voir, se voir soi-même. Débarrasses-toi de ta timidité et n’ai pas peur. Une autre question, à quoi ça sert? D’avoir peur ou d’être timide ??? C’est facile de regarder les gens, de voir ce qu’ils font Et ce qu’ils sont. Et peut-être même d’en rire. Juste pour se mettre en forme. Tenter de trouver un jeune diamant, ouvert, Pour lui voler son énergie. Voler l’énergie, c’est faible putain !!!
CRETIN ouaaaaiiis..... C’est ce que tu es. T’es qu’un petit joueur, mais Il faut que tu recommences encore et encore et encore... Parce que l’énergie ne demeure pas dans une âme différente, Elle ne t’était pas destinée !!! Ça te fait quoi, là, imbécile !!! mec... Les vrais Pros ne font pas ça, Essayer d’être comme quelqu’un d’autre ! LES VRAIS PROS CREENT Nous pouvons changer ! A chaque instant, à tout moment, c’est une vieille expression, mais c’est vrai !!! Que pouvons-nous faire... J’aime ma meuf ! Je fais tout ceci Depuis j’ai trouvé mes repères et Ouaaiiis... Faut qu’on y aille !
The doors keeping the secret! and the rooms behind are there since we are born. To bring everything a little further we got to get a key. We got to get the right key. I don’t need to tell you that first we have to brake the walls in our head s to get a view, to see yourself. Get rid of being shy and don’t be scared. What is worth? To be scared or to be shy??? Its easy to see all the people, what they do and how they are, and maybe make jokes about them. Just to get a little energy. Trying to find an open, young diamond person, to steel some of his energy. Steeling energy how fucking weak is that!!! SUCKER yeahhhhhh... that is what you are,
You little amateur, but you have to do it again and again and again and again ... Because that energy does not stay long in a different soul, its not supposed for you !!! How that sound for you idiot !!! dude... Real Pro’s do not just, behaving like trying to be someone! REAL PRO’S CREATE We can change! In every moment, every time, thats an old saying, but still true !!! so what can we do... I love my girl ! I am doing this since I can stay on my own feet and yeahhh... we got to go!
EVENT
Andreu Lacondeguy
Event / Lords of Dirt / page 70
spot getting watered
LORDS OF DIRT PAR MARKUS HAMPL PHOTOS C. VANHANJA
Here we go Tosse Lords of Dirt #4 It is August the 11th and I’m hitting the road the fourth time to Tosse. Patrick’s Dirt contest is knocking on the door and I didn’t want to miss that (and the waves too). As usual the local crew worked hard on the jumps and they were shining and blinking, that you needed sunglasses as you entered the spot.
C’est parti pour les Lords of Dirt #4 à Tosse. On est le 11 août et je me tape la route pour Tosse pour la 4e fois. Le contest de Dirt de Patrick frappe à ma porte, et je ne voudrais pas le louper. (Et les vagues non plus). Comme toujours, l’équipe locale a travaillé dur sur les bosses, et elles étaient là, brillantes et étincelantes tellement qu’on avait besoin de lunettes de soleil dès qu’on arrivait sur le spot.
Tj Ellis
Event / Lords of Dirt / page 72
Le jeudi, tout le monde venu de l’étranger est arrivé. Patrick, avec le charme qu’on lui connaît, avait réussi à choper Mike Hucker Clark/ Colin Mac Kay / Dane Searls / TJ Ellis et Cory Nastazio pour venir jusqu’en Europe. Ben Wallace et Jack Merchant sont venu de l’Angleterre avec la Subaru de Ben. On l’entendait déjà lorsqu’il est descendu du bateau. Braaaa. Avec une équipe pareille en plus des riders Français et Espagnols, tel que Pat, Jeremy Muller, Bérenger, les frères Musso, Andreu Lacondeguy, Dusan Antalik et autres, les choses allaient forcément dégénérer. Malheureusement, durant l’entraînement vendredi, les choses ont dégénérées pour Nasty après qu’il se soit pris un mur. Il était K.O. pendant quelques secondes et sa main était plus ou moins niquée. Après ça il n’a pas pu rider. Du coup, fête. Ok, donc samedi. Le set up est fait. Musique, bouffe, boissons, ombre, parce qu’il fait putain de chaud. 37+, tout était en place. Merci à l’organisation. Big up. Les qualifs se passent bien, personne n’est mort, ni sur les jumps, ni à cause de la chaleur. Mais une chose m’a vachement impressionné, mise à part la folie et le niveau élevé, et ça c’était Miss Bea Ibanez Perez. Elle a 14 ans, et vient de Barcelone, et déchire sur son BMX. Comme vous le savez, les bosses ne sont pas les plus petites, et il n’y a pas intérêt à chuter. Mais cela ne fut ni assez haut, ni assez effrayant pour Bea. Elle a foncé, et a fait la ligne sans difficulté, avec plein de style, et a terminé en beauté avec un no hander et des super high flip au dernier set. Et à la fin, elle a remporté le Fit Bike best line dans les Amateurs. Sans aucun doute, maximum respect. Continue comme ça.
Donc, une longue journée se termine, le soleil se couche, il fait super chaud, ce qui veut dire que j’ai faim et j’ai soif. Pas de problème. Boissons et tapas étaient déjà disponibles. Juste derrière les bosses dans le gymnase. Terrible. Alors on y est allé, on a bu quelques verres, et mangé quelques tapas jusqu’à ce que le groupe se mette à jouer. Que dire? C’était cool, je ne me suis pas couché trop tard. Sunday bloody Sunday. Non, je déconne. Aujourd’hui c’est les finales. Mais d’abord contest de train. Il y a eu un train espagnol/ trois français / un australien / un britannique et un américain. Rien de sérieux, que du fun. Je crois que chaque train s’est rétamé au même point ce qui rend les choses encore plus intéressantes. Je me souviens que TJ est tombé et Mike a fait un 720 to bunnyhop au-dessus de lui. Ça c’est du train. Tout de suite après, il y a eu la finale des amateurs. Du bon riding, juste le mur courbé qui était un peu difficile. Mais pas un problème, car il y avait une autre starting gate pour le retour. Que puis-je dire à propos des finales pro et du best trick? Vous avez déjà entendu des câbles faire du sexe ? Ils ont pété les plombs. Une fois de plus, il n’y a pas eu de blessés, et tout s’est passé dans les règles, sans pression. Le soir, on s’est retrouvé à Hossegor, au bord de la mer pour fêter le week-end. Big up à Patrick et Chichine pour l’organisation d’un super event, comme toujours. Merci bien. On se retrouve l’année prochaine pour la cinquième édition des Lords of Dirt. Prépare-toi servus.
Jack Marchant
Ben Wallace
Patrick Guimez 3.6 superman seat grab
Event / Lords of Dirt / page 74
On thursday, all the overseas crew flew in. Patrick managed with his charme to get Mike Hucker Clark / Colin Mac Kay / Dane Searls / TJ Ellis and Cory Nastazio over here to Europe. Although Ben Wallace, and Jack Merchant took all the way from England with Bens Subaru. We heard him already when he was leaving the boat. Braaaa. With this team and of course all the French and Spanish riders like Pat, Jeremy MĂźller, Berenger, the Musso Brothers, Andreu Lacondeguy, Dusan Antalik and so on things will go out of hand. Unfortunately during practise on friday it got out of hand for Nasty after a crash at the curved wall. He got knocked out for a couple of seconds and his hand was pretty much out of order. After that he was not able to ride anymore. Party on. Ok Saturday. The set up is done. Music, food, drinks, shade because it was freaking hot. 37+, all was there. Thanks to the organization. Big up. Qualifyings went easy, nobody died on the jumps and in the heat. But there was one thing beside all the craziness and high level of riding which impressed me most, was Miss Bea Ibanez Perez. She is 14 years old, comes from Barcelona and rides real good BMX. As you might know the jumps are not the smallest ones and not made for crashing. But not big and scary enough for Bea. She just went for it and cleared all the line easy, with style, and finished it with nice no handers and great high flips on the last set. And in the end, she won the Fit Bike best line in Amateur. With no doubt. Big Respect. Yeahhh keep it going. Andreu
Mike Clark killing cameraman
3.6 deep !!! Mike Clark
Vince Massardier
Justin Fouque : whip no foot cancan Nasty and Tj registering
Tj, best trick winner
All right, a long day is over, the sun goes down, it was really hot, means: I’m thirsty and hungry. No problem. Drinks and tapas where already there. Just beside the jumps at the gymnastic hall. Pretty sick. So we went over there and had some drinks and tapas til the live bands started to play in the hall. The DJ finished the evening. What can I say? It was good, I didn’t went too late to bed. Sunday bloody sunday. No just kidding. Finals are on the program today. But first the train contest. There was a Spanish train / three french / one Event / Lords of Dirt / page 76
Thomas Gaudin watering the jumps
Australian / one British and one US train. Nothing serious just for the fun. I think every train had one crash in the bank which makes it even more interesting. I remember one thing as Tj crashed and Mike was just behind him with an 720 to bunnyhop over TJ. That’s a train. Straight after the train was the Amateur final. Pretty good riding there just the curved wall was a little bit a fight. But no problem, there was another starting gate for the way back. How can I say for the Pro final and the best trick. Did you ever hear
peanuts having sex? They went nuts. Once again nobody got hurt and everything went down smooth and easy with no pressure. At night we ended up in sea side Hossegore to celebrate the weekend. Big up to Patrick and Chichine for organizing once again a great event. Merci bien. See you all next year for the fifth Lords of Dirt. Get ready servus.
HELSINKI SUMMER SESSION La Summer Session BMX Event le 13 août à Helsinki en Finlande fut un immense succès. Jusqu’ici les events se passaient à Tallinn, en Estonie, et c’était la première fois que nous nous produisions hors du pays. Stadi Summer Session a réuni 50 super riders de 13 pays différents. Des riders de Scandinavie et des Baltiques se sont confrontés à certains des plus grands pros d’Europe de l’Ouest. Certains venaient même de Russie et d’Europe de l’Est. Le riding, le public, le temps, l’ambiance, l’organisation, tout était parfait, et nous voulons remercier tous ceux qui étaient présents ou impliqués dans l’event ! Bruno Hoffman est sorti vainqueur, réussissant presque tout du premier coup, avec un style très propre. Son big 540 to fakie du box a également contribué a son score. Ce taré de Ben Hannon est arrivé second. Il est allé plus haut que n’importe qui, et a fait des trucs de ouf. À la fin, il a failli l’emporter avec un super whip transfert. Sergio Layos est arrivé troisième, avec tant de style, et des runs presque impeccables, et des tricks im-
Photo Petri Anttila
pressionnants dont un 50-50 grind to fakie à l’envers sur le gros sub-box. L’Estonien Andres Lainevool était le premier hors podium, mais son riding était puissant et comparable aux trois premiers, et cela a été serré. Andu a fait des bons trucs street et rampe, dont l’unique 900 du contest. Leon Perkins est arrivé 5e. Son full-face est allé presque aussi haut que Hennon, et il n’a pas déçu le public avec des énormes flairs et des 360 no handers. Anton Evstifeev est venu de Moscou et a obtenu le dernier prix à la 6e place. Il a impressionné la foule avec des flips combos et son utilisation des modules en général. Les autres finalistes n’étaient pas vraiment moins bons, alors ce fut dur pour les juges de se décider. Il semblerait que Ryan aimait beaucoup les modules, on le voyait partout avec ses combos street de ouf. Oskar Zajarskis avait un style très relax et des lip-tricks terribles dont un whip to nosepick whip. Les runs de Kevin Kalkoff étaient plein de style et un vrai plaisir pour les yeux. Eki Vainikka ridait encore mieux qu’à Simpel Sessions, et est arrivé 10e en tant que meilleur rider Finlandais. The Summer Session BMX event on the 13th of August in Helsinki Finland was a big success. Thus far we’ve been making the events in Tallinn Estonia and this was our first move out of the country. Stadi Summer Session brought together 50 great BMX riders from 13 countries. Bikers from Scandinavia and the Baltics battled out with some of the best pros from the Western-Europe. Some shredders from Russia and Eastern-Europe also made their way to Helsinki last weekend. The riding, the audience, the weather, the atmosphere, the course – all were amazing and we want to thank everyone involved or present at the event! Bruno Hoffman took the win, pulling almost everything first try and very clean.
His big 540 to fakie from the box helped his score as well. Mad man Ben Hennon placed second. He went higher than anyone and pulled some insane stuff. In the very end of the contest he almost made it count with an insane whip transfer. Sergio Layos got third place with so much style and almost clean runs and tricks including an impressive backwards 50-50 grind to fakie on a big sub-box. Estonians Andres Lainevool was the first name off the podium but his riding definitely held strong with the first three and it was a close call. Andu pulled a lot of good ramp and street stuff includng the only 900 in the contest. Leon Perkins ended up at 5th place. His full-face went almost as high as Hennon and he didn’t let the crowd
down with his huge flairs and 360-nohanders. Anton Evstifeev made it over from Moscow to place in the last prize place – 6th. He impressed the crowd with flip combos and all-over use of the course. The rest of the finalists weren’t much less good so it was hard for the judges to make their choices. It looked like Paul Ryan liked the course a lot as he was everywhere with his nuts street combos. Oskars Zajarskis had a great laid-back style and crazy lip-tricks like whip to nosepick whip. Kevin Kalkoff’s runs were fully packed with style and a real treat to watch. Eki Vainikka rode better than we’ve ever seen at Simpel Sessions and placed 10th as the best Finnish rider. Simpel Session team
Leon Perkins, photo Mats Kahlström
Kevin Kalkoff, photo Mats Kahlström
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JORGE VÁSQUEZ, PANAMANIAN RIDER Jorge is one of those guys who emerged from nothing. Living in a suburb in Panama, Jorge has struggled to fulfill his dream and accomplish his goals as a BMX flatland rider. When you listen to his stories, you realize that even coming from the most humble background, you can make the difference in the sport you love. Let’s get to know Jorge a little bit better. Jorge, please introduce yourself. Well, my name is Jorge Vásquez, I live in Santiago de Veraguas, Panama. I’m 22 years old, I’m studying medical urgencies, and I like hip-hop and rock music. I started riding BMX when I was around 17 years. I love doing tricks; my favorite one is the pedaling time machine. I like to ride with my friends and I really love going to the beach. How long have you been riding flatland? Why did it catch your attention? I’ve been riding BMX for about 6 years. Well, first I started riding street because I didn’t know anything about flatland. Since that moment, I got to know a little about BMX Freestyle and I liked it very much. But it was a year later when I first knew about flatland in a video called “Landscape”. I felt so excited because what I did was nothing compared to flatland. From that moment on, my passion for BMX began to grow more and more. Since I started riding BMX, it has been a sport that I enjoy because of the difficulty of the tricks and its complex combos. Moreover, it’s a sport that makes me feel
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relaxed as I don’t think about anything else, just me and my bike. When I ride I feel that my bike becomes part of me, and I only think about riding and having a good time. The level of riding in Panama has been growing. How do you see the Panamanian flatland scene now? Wow, first of all, you can feel the spirit of flatland. Also, there´s that determination to do things and above all, the influence of the Costa Rican riders, who first motivated the Panamanian flatland scene. I think it was the best influence that made our level grow because they were the first ones in showing us flatland live; as well as the arrival, years later, of one of the best flatlanders in the world, Nathan Penonzek from Canada, who was teaching flatland during his stay in Panama. It’s important to say that he owns a house in Panama for the international riders to stay and practice flatland with us. I think the Panamanian flatland will pay off and there will be much more riders. Who are your biggest influence? Besides the friendly riders from Costa Rica who have influenced in me for their partnership and passion for flatland; Nathan for taking time to teach us, but the biggest influence has been riders like Martti Kuoppa, Viki Gomez, Pete Brandt, and Chase Gouin, because since the moment I started I’ve seen tricks almost impossible to do and they gave me the motivation to achieve whatever I want with perseverance, love, and patience.
What are your aspirations? Out of flatland…is there anything else you’d like to reach? Of course. I want to finish my major, which I almost do. Also, I’d like to study business management and have my own house. What are your favorite events? To me, all of them have been great experiences because I see so much flatland that I feel I could live like that forever, but the most important event for me was the Jomopro 2010. Also the Ticos Jam and the BMX War Jam in Costa Rica have helped me be a better rider as they give me the motivation to continue riding. And of course, the events in my country organized by the Panamanian BMX Club such as the Panama Flat International, which gathers a lot of riders with the purpose of sharing the love for flatland. I know for you has been very hard to go to international contests due to the lack of support. Tell us a little bit about your experience in the Jomopro and how you managed to make it there. I wouldn’t have words to describe it because to make it there was like mission impossible. Making a brief summary, I’d only give thanks because everything is too long to explain so thanks to so many people who have great feelings for flatland and that struggled to get help from the government to buy my plane ticket. Thanks to the Panamanian BMX Club, to Mike Meza the organizer of the Ticos Jam, who helped me get the invitation
letter to the Jomopro that at the same time helped me get my visa, also thanks to Etines Panama and to many riders in the United States like the ones of the Byke Project, especially Diego Tejada who supported me and made me feel like home. I really appreciate it because all of them contributed to make my dream come true. What message would you give the flatlanders out there? I’d encourage them to continue riding with passion, to not lose the real feeling of practicing for love, and to never stop riding because even in the most difficult situations, there will be someone willing to help you. Any final words, shutouts? Well, thanks to my sponsors that have been there since the beginning like the Panamanian BMX Club. I have no words to thank them enough for so many times they’ve supported me. Thanks to Etnies Panama for sponsoring me. Thanks to Pan Deportes, a government institution that has helped the Panamanian BMX Club make a lot of dreams come true. Thanks to my friend Luis Elías Benavides from Costa Rica, who gave me his Sick Child frame away, and without it, I wouldn’t have had a good bike and my dreams were not fulfilled. In my life there are only words to thank so many friends who have helped me out. Thank you very much, yours sincerely. version française sur creamofbmx.com
Jorge es uno de esos chicos que emergió de la nada. Viviendo en un suburbio en Panamá, Jorge ha luchado para cumplir sus sueños y metas como un rider de BMX flatland. Cuando escuchas sus historias, te das cuenta que incluso proviniendo de los orígenes más humildes, puedes hacer la diferencia en el deporte que amas. Vamos a conocer a Jorge un poco mejor. Jorge, por favor preséntate un poco. Bueno, me llamo Jorge Vásquez, vivo en Santiago de Veraguas, Panamá. Tengo 22 años, estudio una licenciatura en urgencias médicas, me gusta el hip hop, el rock. Empecé a practicar BMX como a los 17 años de edad. Me encanta hacer trucos; mi favorito es el pedaling time machine. Me gusta practicar con mis amigos y me gusta ir a la playa. ¿Hace cuánto practicas flatland? ¿Por qué te llamó la atención? Tengo aproximadamente 6 años de estar en el BMX. Bueno, en realidad mi vida en el BMX empezó con el street, ya que no conocía el flatland; de allí fui conociendo un poco del BMX Freestyle y me empezó a gustar mucho. Pero pasó más de un año cuando por primera vez conocí el flatland en un video llamado “Landscape”. Era tanta emoción ya que lo que yo hacía no era nada comparado con el flatland. De allí mi espíritu y pasión aumento más y más por el BMX. Desde que empecé a practicar el BMX ha sido un deporte que me atrae por su dificultad de hacer los trucos y las complejas rutinas. Además es un deporte que me relaja y no me hace pensar en más nada, solo mi bici y yo. Cuando practico siento que mi bici es indispensable y que hay un acoplamiento
que nos hace únicos y de allí no pienso en más nada que en practicar flatland y pasarla bien. El avance del flatland en Panamá ha ido a pasos de gigante ¿Cómo ves la escena del flatland panameño en la actualidad? Wow, primero que todo, se siente el espíritu del flatland. Además, hay esa determinada perseverancia en hacer las cosas y sobre todo la influencia en primera instancia del flatland costarricense que motivó y revolucionó el flatland panameño. Pienso que fue la mejor influencia para que el nivel panameño aumentara, ya que fueron los primeros en enseñarnos flatland en vivo y en directo; además de la llegada años después de uno de los mejores riders del mundo, Nathan Penonzek de Canadá, que se dedicó a enseñar flatland en los meses que estuvo en Panamá. Cabe destacar que él tiene una casa en Panamá para todos los riders del mundo que quieran practicar flatland. Creo que el flatland panameño tendrá sus frutos y saldrán muchos más riders. Quiénes son tus mayores influencias? Además de los amigables riders de Costa Rica que siempre han influido en mi por el compañerismo y su pasión por el flatland; Nathan por dedicarnos tiempo en enseñarnos, pero los de mayor influencia en mí ha sido Martti Kuoppa, Viki Gomez, Pete Brandt y Chase Gouin, ya que desde mis inicios en el flatland he visto trucos casi imposibles y me dieron esa motivación de que todo en la vida lo podemos lograr con perseverancia, amor y paciencia. ¿Cuáles son tus aspiraciones? Fuera
del flatland…¿hay algo más que querrás alcanzar? Claro que sí y es terminar mi carrera en urgencias médicas; ya falta poco, también es obtener otro título en administración de empresas y tener mi propia casa. ¿Cuáles han sido tus eventos favoritos? Todos para mí han sido grandes momentos ya que veo tanto flatland que siento que podría vivir siempre así, pero el de mayor motivación ha sido el Jomopro 2010. También el Ticos Jam y el BMX War Jam en Costa Rica han sido los eventos que me han hecho superar cada vez más, porque siempre han dado esa motivación, que inspira a seguir practicando. Y por supuesto, los eventos en Panamá organizados por el Club BMX Panamá que se hacen con mucho sacrificio para que el flatland siga creciendo; así como el Panamá Flat Internacional, el cual reúne muchos riders con el propósito de compartir el amor al flatland. Sé que para vos ha sido muy difícil salir a competencias internacionales debido a la falta de apoyo. Contanos un poco sobre tu experiencia en el Jomopro y cómo lograste hacer el viaje realidad. Sería indescriptible ya que para llegar allá fue como decir misión imposible. Haciendo un breve resumen, diría sólo agradecimientos por que todo es largo de contar y de explicar, así que gracias a tantas personas que tiene un gran sentimiento por el flatland y que hicieron lo posible para que el gobierno panameño me apoyara con el ticket. Gracias al Club BMX Panamá, a Mike Meza organizador del Ticos Jam quien me consiguió la carta de invitación al Jomopro, tan indispensable porque serviría para obtener mi
visa americana, también Etnies Panamá que me apoyó y a muchos riders en los Estados Unidos, como los de The Byke Project en especial a Diego Tejada que me apoyó en todo momento y que me hizo sentir en casa. Gracias a todos por que de verdad me ayudaron a cumplir mi anhelado sueño. ¿Qué mensaje le darías a todos los flatlanders allá afuera? Que practiquen el flatland con el espíritu de la pasión, y que no pierdan el verdadero sentimiento de practicar el flatland por amor, y que nunca dejen de practicar por más difíciles que sean las situaciones, porque siempre saldrá alguien que en un momento te ayudará. ¿Algunas palabras finales o agradecimientos? Bueno, a mis patrocinadores que desde un principio han estado allí, como el Club BMX Panamá. Sin palabras para darles las gracias, de tantas veces que me han apoyado incondicionalmente, además Etnies en Panamá que me ha ayudado muchas veces y que he recibido de ellos un muy buen apoyo. Pan Deportes, institución del gobierno que ha apoyado al Club BMX Panamá a realizar muchos sueños en el flatland. A mi amigo Luis Elías Benavides de Costa Rica que me obsequió un marco Sick Child, y que sin éste yo no hubiese tenido una buena bici y de repente mis sueños todavía estarían sin cumplir. En mi vida solo estarán palabras para agradecer a tantos amigos que me han apoyado incondicionalmente. Muchas gracias, me despido, su amigo Jorge Vásquez, rider panameño. by Luis Elías Benavides Madrigal Photos by: Faustino Sánchez “tinin” 81
AVORIAZ 24-25 JUILLET - UNE ÉTAPE FISE XPERIENCE 100% BMX Cette année encore la station d’Avoriaz a accueilli une étape de la tournée Fise Experience avec au programme de cette édition du BMX et du BMX, une étape vous l’aurez compris 100% BMX. Un park spécialement pour eux, le rêve ! Les premiers arrivés sont les Lyonnais Georgy Doremus, Mathias Augris, Maxime Coquard et Maxime Charveron venus en avance voir l’avancée du montage sous la pluie... Vendredi après midi, c’est l’équipe de Black Liner qui arrive. Au programme, l’installation de leur Kicker, réglage des motos et des lumières pour le show de FMX. Dans la nuit une voiture nous arrive de Hollande avec à son bord Daniel Wedemeijer et Martyn Pedroso. Daniel découvre les Alpes, lui qui pensait venir dans le sud de la France et bronzer un peu, il est surpris par le climat montagnard local. Ils rejoignent leurs deux collègues anglais Mike King et Isaac Lesser avec qui ils partagent leur chambre. Autre débarquement toujours dans la nuit, mais directement au bar, on voit apparaitre une troupe de sudistes : Justin
Fouque, Bruno Faucon, Didier Debouze et Georges Armand. Les riders festoient ensemble, il faut dire que l’ambiance de la station s’y prête. Chez Riri, Sound Fari envoie du gros son et l’alcool coule à flot, l’ambiance est aux perruques sur la tête, et rock en tout genre. Samedi matin, début des hostilités, une pluie timide est de la partie, le park n’ouvrira qu’à 11h le temps que les modules sèchent. De nombreux amateurs ont fait le déplacement et attendent avec impatience de pouvoir rider. Le contest se voit quelque peu perturbé encore par cette pluie fine mais tout le monde fini par rider, le niveau est de plus en plus impressionnant en amateur, un défilé de tricks toujours plus engagés. En bmx Pro, les riders roulent par groupe de trois, chacun leur tour avec un format de compétition sous forme de jam organisée. Georgy Doremus prend la première place de ces qualif juste devant Daniel Wedemeijer. Le temps d’un resto rapide et tout le monde revient sur l’événement pour le best tricks contest. Ça envoie de grosses cascades. Pour la première marche du podium, difficile de
départager Georgy Doremus et son 540° bus to bus en aerial et Daniel qui rentre 360° whip to nosepick foot jam sortie 270°. Ils repartent tous les deux à égalité. Daniel essaie ensuite de concurrencer Kevin Kalkoff au contest de la plus grosse hauteur sur la courbe Monster. Après de nombreux essais et plusieurs chutes il est obligé d’arrêter et de s’avouer vaincu. Kevin remporte donc cette compétition et les 150€ promis au vainqueur pour un vol à plus de 2,5 mètres au dessus du haut de la courbe (elle-même déjà à 2,5 mètres du sol). Un très beau spectacle qui rend le public hystérique avant la soirée «Don’t Stop the Party» proposé dans le bar Le Chapka avec notre partenaire de la tournée Desperados. Dimanche un soleil radieux, dès 10h du matin les riders sont nombreux à venir profiter de l’énorme park installé par notre fine équipe de Fise Aréa. La journée s’annonce riche en émotions… En début d’après-midi les sensations fortes sont de retour avec un premier show de FMX qui encore une fois rassemble les troupes dans la station. Se suivent les finales amateurs 82
et professionnels sur le park. En amateur le très prometteur Arnaud Wolff remporte la compétition. En pro le classement est complètement modifié puisque Georgy moins engagé que la veille se place 4ème juste devant Kevin Kalkoff. Derrière, Didier Debouze impressionne tout le monde avec un run très complet. A la deuxième place on retrouve le Hollandais fou Daniel Wedemeijer qui s’envole à des hauteurs de malade et qui fait le tour du park à toute allure à base de gros transferts et de tricks énormes dans tous les sens. Isaac Lesser qui était plus timide au qualifs roule mieux que tout le monde ce jour-là, il en est même choquant. Il remporte la compétition sans aucune hésitation. On remercie l’Office de Tourisme pour son accueil, DSP, Flick Trix Tech deck, Monster, le team Blackliner, Kali, Jeremy Bernard pour ses superbes photos, les dj du collectif Sound Fari, les riders, le public, le team Fise Area…. Grâce à qui cette étape restera graver dans la mémoire de tous, on espère en 2012 à Avoriaz car en 2011 la station sera fermée l’été…. Affaire à suivre.
Avoriaz 24-25th of July, a stage of the FISE EXPERIENCE 100% BMX. Once again this year the Avoriaz resort took in a stage of the Fise Experience, and on this year’s programme, it was BMX, BMX, you got it, it was a 100% BMX stage. A park especially for them, amazing! The first to arrive were the guys from Lyon; Georgy Doremus, Matthias Augris, Maxime Coquard and Maxime Charveron, who came in advance to see the place being built under the rain... Friday afternoon the Black Liner’s team arrived. The plan was to install their Kicker, sort out their motorbikes and lights for the FMX show. During the night, a car from Holland arrived with Daniel Wedemeijer and Martyn Pedroso. Daniel was coming to the Alpes for the first time, and believing he was coming to the south of France to get a bit of a tan, he was surprised to discover the local mountain climate. They joined up with their British colleagues Mike King and Isaac Lesser, with whom they are sharing their room. Another night time arrival, but this time headed straight for the bar, were a group of southeners:
Justin Fouque, Bruno Faucon, Didier Debouze and George Armand. The riders feasted together, the atmosphere of the resort helping. At the restaurant, Chez Riri, Sound Fari threw out some awesome beats, the booze was flowing, the evening was influenced by wigs and rock and roll. Saturday morning, the hostilities begin; there’s a fine drizzle and the park only opens at 11.am, to give the modules a chance to dry. Many amateurs have made the trip, and are waiting impatiently for the possibility to ride. The contest is somewhat disrupted by the weather, but everyone finally gets the chance to ride. The amateurs’ level is getting evermore impressive, a parade of crazy tricks. For the Pros, the riders are in groups of three, and each take their turn in an organised Jam. Georgy gets first place in the quals just ahead of Daniel Wedemeijer. A quick bit of food and everyone is back at the event for the best tricks contest. A show of massive stunts takes place. For the first step of the podium, it’s hard to decide between Georgy Doremus with his 540º bus to bus aerial, and Daniel who
managed a 360º whip to nosepick foot jam 270º exit. They came equal in first place. Daniel then tries himself against Kevin Kalkoff in the contest of the biggest height on the curb Monster. After many attempts, and a number of falls, he is forced to quit and admit defeat. Kevin thus wins the 150€ for a flight over 2.5 metres above the curb (which was already at 2.5 metres from the ground). A great show, which has the audience in hysterics, before the party, aptly named “Don’t Stop the Party” organised at the Chapka bar by the tour’s partner Desperados beer. On Sunday, there was some beautiful sunshine, and by 10.am the riders were many to come and enjoy the huge park put together by our brilliant Fise Area team. The day promises to be eventful... In the early afternoon, the excitement begins with first an FMX show that once again gathers everyone in the resort. Then come the finals for both amateurs and professionals in the park. In the amateurs, the very promising Arnaud Wolff wins the competition. As for the professionals, the ranking completely changes, because
Georgy, less motivated than the day before, comes in 4th just behind Kevin Kalkoff. Behind him is Didier Debouze, who impresses everyone with a very satisfying run. In second place, we find our crazy Dutchman Daniel Wedermeijer who flies to the sky and goes round the park at an incredible speed doing huge transfers and massive tricks everywhere. Isaac Lesser who had been very shy in the quals, rides better than everyone that day, to the point of being shocking. He wins the competition all hands down. We thank the Tourist board for its warm greeting, DSP, Flick Trix deck, Monster, the Blackliner team, Kali, Jeremy Bernard for the great pics, the DJs in the Sound Fari collective, the riders, the public, the team Fise area... thanks to whom this stage will be forever engraved in everyone’s memory, we hope that in we’ll meet again in 2012 in Avoriaz, because in 2011, it will be closed for the summer... To be continued. photos Jeremy Bernard
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Le Flatland a commencé aux Etats-Unis, et depuis s’est développé à travers le monde. Ces 12 dernières années, le riding de compétition a été le but de la communauté flat, surtout en Europe et en Asie. À présent la boucle se boucle aux USA. Faites entrer la Ganji Tribe. Du 20 Mars jusqu’au 20 Avril, un groupe de quatre renégats flat américains, Shayne Khajehnoori, Darin Wright, Gabe Kadmiri et Stephen Hearn, ont joint leurs forces, et sont partis en voyage de plus de 10 000 miles autour des Etats-Unis. Filmant la scène flat dans chaque région, avec une concentration sur le plus fun, Le Ganji Tribe nous ramène aux bases de l’esprit flat ! Bobby Carter
On a pris le train de Manhattan à Brooklyn, pour y retrouver mon ami d’enfance Poncho. Notre destination, Bedford Stuyvesant aka Bedstuy... Marche ou Crève. C’est dans ce même coin que Biggie (R.I.P) est devenu célèbre en vendant du crack, et en rappant sur le trottoir. On est arrivé vers minuit à Brooklyn, et on s’est ramené à la Bodega où Poncho vend ses contrebandes au coin de Fulton et de Saratoga Avenue. C’est un coin très pauvre de Brooklyn, les gens n’en partent presque jamais. Ce lieu est oublié, et comme le disait si bien Biggie, « ou tu vends du crack, ou bien tu tires hyper bien ». Gabe et Stephen ont décidé de faire quelques machines à remonter le temps au milieu de la rue pour le quartier, et la rue entière a pris vie. N’importe qui avec un appareil photo, un I-Phone, ou autre mobile, les filmait. C’était facile d’oublier à quel point plein de gens adorent le flat, et c’était cool de voir les tricks flat si appréciés dans le ghetto. Il se faisait tard, et il fallait qu’on rentre à Newark. Le métro était à 4 pâtés de là, et Poncho et ses gars, dont un fighter pro, a escorté la tribu jusqu’à la station. Je suis sûr que des gens qui avaient tout vu préparaient notre trépas. Après tout, ce n’est pas vraiment le quartier où c’est une bonne idée de montrer près de 10 000$ de matos de vélos et de caméras. C’est un quartier bien réel où des gens meurent tous les jours. Je suis content qu’on soit allé à Brooklyn. Non seulement j’ai pu voir un ami d’enfance, mais on a aussi amené le flat à BedStuy. Darin Wright Peut-être était-ce la fumée dans l’air. Peutêtre était-ce tous ces Veggie Burger de Burger King. Peut-être était-ce la puanteur émanant en permanence des pieds de Stephen. Quoi que ça ait pu être, ce trip m’aura marqué pour toujours. On était quelque part entre le Missouri et le Colorado, lorsque je fus frappé à la fois de terreur éminente et de joie intense. En traversant le pays de Dieu en plein milieu de la nuit, une voiture de police est soudain apparue et s’est mise à suivre le van pendant plusieurs kilomètres. J’ai déjà vécu ça, et en général ça finit mal, surtout quand le van
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THE GANJI TOUR
contient quatre adultes d’origine étrangère, conduisant sans être assuré, et possédant de l’herbe qui n’est légale que dans 15 de nos 50 états, le Kansas n’en faisant pas partie. Mon coeur s’est arrêté. Heureusement pour nous, le flic ne trouvait pas de raison de m’arrêter, et j’ai continué mon chemin sous les petites routes du Kansas, un sourire aux lèvres. A ce moment-là, après plus de 8000 miles de route, je me suis senti envahi par une forte sensation d’appréciation. Appréciation de la compagnie de mes amis, appréciation de ma bonne santé et du beau temps, et une appréciation des bons moments vécus en chemin. J’ai continué à conduire pendant quelques heures cette nuit-là, l’oeil hagard, mais toujours souriant, et reconnaissant de là où le flat nous avait amené. Shane Khajehnoori
La tribu, fraîchement sortie de l’expérience de Red Wood, est baisée par la forêt, au bord d’un précipice du Nord de la Californie. J’ai fortement l’impression que ces manouches n’ont aucune idée de la dimension dans laquelle ils se trouvent, tandis que le van mystère chatouille les bords du précipice à chaque virage. Il y a eu trop de risque pendant ce trip pour les nommer, et c’est pourquoi j’ai signé pour les accompagner dans cette expédition flat de 10 000 miles. J’aime voyager avec les fous de ce monde. Ces hommes de la tribu Ganji ne faisaient pas l’excéption. Gabe Kadmiri J’ai passé la majorité de ma vie à rider et vivre dans une petite ville au sud de l’Alabama. Malgré l’affreuse chaleur du sud, le manque de spot et le manque de riders, je n’ai jamais laissé ces obstacles entraver mes rêves de riding et de voyages. Alors après presque dix ans, à rider tout seul, j’ai pris la décision de dire au revoir à l’Alabama et de rider en Californie avec mon meilleur pote Gabe Kadmiri. J’avais anticipé un choc des cultures et j’attendais avec impatience de rencontrer la scène ride californienne. Après être arrivé en Californie et avoir rencontré Shayne et Darin, on a rempli le van et on s’est embarqué dans un trip d’un mois qui allait changer ma vie. Les expériences que j’ai vécues en voyant les états et en rencontrant tant de personne étaient incroyables, et le fait que je les ai partagé avec mes meilleurs amis étaient encore mieux. Les souvenirs et les fous rires sont quelque chose que je garderai toujours avec moi et que je n’oublierai jamais. Stephen Hearn
Flatland originated in the United States and has since spread across the globe. Over the past 12 years, competition riding has been the focus of the flatland community mostly in Europe and Asia. Now it has come full circle back to the USA. Enter the Ganji Tribe. From March 20th - April 20th, 2010, a group of 4 renegade American flatlanders, Shayne Khajehnoori, Darin Wright, Gabe Kadmiri, and Stephen Hearn, joined forces and set out on a journey that took them 10,000 miles around the United States. Documenting the flatland scene in each region, with a focus on pure fun, the Ganji Tribe takes us back to our roots to spread the true spirit of flatland BMX! Bobby Carter
Maybe it was the smoke in the air. Maybe it was all of those BK Veggie Burgers. Maybe it was the horrible stench permanently drifting from Stephen’s feet. Whatever it was, this trip made a lasting impression on me. It was somewhere between Missouri and Colorado when I was struck with both eminent fear and intense joy. Driving through God’s country in the middle of the night, a police officer pulls out of the shadows and follows my van for several miles. I’ve seen this before, and it typically does not end well, especially when you have four minorities driving a suspicious van without insurance and holding herb that is legal in only 15 of our 50 states, Kansas not being one of them. My heart stopped. Luckily for us, the cop did not find any reason to stop me, and I continued down the back roads of Kansas, a smile forming on my face. At that moment, over 8000 miles into the trip, I became overwhelmed with a strong feeling of appreciation. Appreciation for the company of great friends, appreciation for good health and better weather, and appreciation for all the good times along the way. I continued driving a few more hours that night, dreary-eyed, but still smiling and still thankful for where flatland had taken us. Shayne Khajehnoori We took the train from Manhattan to Brooklyn to meet up with my childhood friend Poncho. Our destination Bedford-Stuyvesant aka Bed-Stuy… Do or Die. This is the same neighborhood where Biggie (R.I.P) became famous selling crack rock and rapping on the corner. We arrived in Brooklyn around midnight and made our way to the bodega where Poncho runs his bootleg shop on the cor-
ner of Fulton & Saratoga Avenues. This is a very poor area of Brooklyn where most people never even leave the ‘hood. This area is long forgotten, and it’s just like Biggie said, “You either slinging crack rock or you got a wicked jump shot.” Gabe and Stephen decided to bust out a few time-machines in the middle of the street for the hood, and the whole block came alive. Anyone with a camera, iPhone, or other mobile device was out filming the crew. It’s easy to forget how many people are stoked on flatland, and it was refreshing to see that flatland tricks are hot in the ghetto. It was getting late and we had to head back to Newark. The subway was 4 blocks away, and Poncho and his boys, including a professional fighter, escorted the tribe to the station. I’m sure there were people who saw what was going down, and were planning for our demise. After all, this is not the type of neighborhood to be showing off $10,000 worth of bikes and camera equipment. This is a very real ‘hood where people die on a daily basis. I was glad we all decided to head into Brooklyn. Not only did I get to see a childhood friend, but we also brought flatland to BedStuy. Darin Wright The tribe, fresh from the Red Woods experiment is forest fucked, teetering alongside a Northern California coastal cliff. I am developing a strong sense that these gypsies have no idea what dimension they are on as the mystery van tickles the edge of the rocky overhang with each passing bend in the road. There were too many close calls on this trip to list, and that is largely the reason why I signed up for the 10,000-mile flatland expedition. I like traveling with the mad ones in life. These Ganji tribesmen were no exception. Gabe Kadmiri I have spent the entirety of my life riding and living in a small southern town in Alabama. Despite the horrible southern heat, lack of ride spots, and lack of riders, I didn’t let these obstacles stop me from pursuing my dream of riding my bike and traveling the states. So after nearly a decade of riding by myself, I made the decision to say goodbye to Alabama and roll out to California with my close friend Gabe Kadmiri. I fully anticipated a major culture shock, and I eagerly awaited the opportunity to check out the California riding scene. After arriving in California and meeting up with Shayne and Darin, we loaded the van up and embarked on a month-long journey that would change my life. The experience I had seeing the states and meeting so many people was amazing, and the fact that I shared it with some of my closest friends made it that much better. The memories and the laughs I had is something I cherish and will never forget. Stephen Hearn
FACE
MIKE HUCKER CLARK PAR TJ ELLIS & DANE SEARLS, INTRO PATOCHE, PHOTOS C. VANHANJA
Do the biggest 360 nosedives worldwide mean anything to you? The first time I met Mike, it was at one of the Masters of Dirt shows a couple of years back. What caught me was his constant smile, and infectious good mood. Mike is one of those hyperactive riders who only follows one rule in BMX; to enjoy himself! You may have seen him along a beach doing a hangfive or a barstand? One thing’s for sure, the control he has over his bike is disconcerting, and his style is unique. Not content with bending the rules of gravity in BMX, Mike is also a talented surfer, and a massive party-man! So let yourself be sucked into the life of the Huntington Beach rider, otherwise known as “Hucker”. Do the biggest 360 nosedives worldwide mean anything to you? The first time I met Mike, it was at one of the Masters of Dirt shows a couple of years back. What caught me was his constant smile, and infectious good mood. Mike is one of those hyperactive riders who only follows one rule in BMX; to enjoy himself! You may have seen him along a beach doing a hangfive or a barstand? One thing’s for sure, the control he has over his bike is disconcerting, and his style is unique. Not content with bending the rules of gravity in BMX, Mike is also a talented surfer, and a massive party-man! So let yourself be sucked into the life of the Huntington Beach rider, otherwise known as “Hucker”.
Age : 22 ans. Ville : Fountain Valley, CA. Spot de riding : la plage et les gros trails. Quel est ton trick préféré et pourquoi ? Mes préférés sont le backflip et le 360 ex aequo. Il n’y a rien de tel que de flotter par-dessus un jump à l’envers. Quelles sont tes conditions favorites pour le surf et où est ton spot de surf préféré ? Mes conditions idéales seraient un temps très chaud, de l’eau chaude et des vents venant de la mer ! Mon spot favori pour surfer est un spot qu’on appelle le wedge à Newport beach. Te considères-tu comme étant un bon surfer ? Ouais je me considère comme étant un rider pur et dur. J’adore rider tout et n’importe quoi, des essais aux skateparks aux mini rampes, même en flatland sur les pontons sur la plage.
Face / Mike Hucker Clark / page 86
Comment fais-tu pour contrôler ton côté casse-cou ? Haha je n’y pense pas trop. Je vois simplement un truc que j’ai envie de faire et je me dis que c’est possible. Si ça ne l’est pas, je le découvre à la dure. Tout est possible, c’est ça la mentalité qu’il faut avoir pour rider, et si ce n’est pas moi, quelqu’un d’autre pourra le faire.
Qu’est-ce que tu penses de l’Europe et de ses plages ? L’Europe c’est terrible ! J’adore tout là-bas. Je ne suis allé qu’à une seule plage, en France. Je suis allé surfer tous les jours, et je n’ai eu à porter une combinaison qu’une seule fois. Des superbes bonnes vagues et des super meufs topless. Allez l’Europe !
Quel est ton pays préféré, et pourquoi ? Je me suis éclaté dans tous les pays que j’ai visités ! J’adore le Canada et toute l’Europe, mais si je devais choisir, ce serait l’Australie ! J’adore tout làbas, des trail aux plages, en passant par les gens. Certains de mes meilleurs potes sont là-bas.
Où est-ce que tu te vois dans 20 ans ? Ça fait loin, mais j’aimerais être en train de vivre sur la plage avec une femme et 3 enfants. Des trails dans ma cour et mes potes qui rident avec moi tous les jours.
Pourquoi fais-tu du BMX ? Je fais du BMX depuis que j’ai 2 ans, donc j’ai toujours adoré ça ! C’est l’une des choses que je peux faire pour tout oublier et faire mon propre truc. Je continuerai à en faire jusqu’à ce que mon corps ne me le permette plus. Le plus longtemps possible, j’espère.
En tant que rider dirt comment se fait-il que tu balances des quater pipes plus haut que la plupart des riders parks ? J’ai ridé pas mal de quartier et j’aime aller vite, tout simplement. Je n’ai pas beaucoup de tricks dessus, mais c’est la meilleure des sensations de se lancer à toute vitesse et d’atterir tranquillement.
T’as déjà été branché roller ? Haha, ouais mon pote Jon était branché roller avant que je le mette au BMX. À chaque fois que mon vélo était pété j’allais en faire avec lui. Ça a duré un an ou deux avant qu’il se paye un vélo. Tu n’es jamais triste ou en colère. D’où vient tout ce bonheur ? Qu’est-ce qui te met en rogne ? J’essaie de rester de bonne humeur tout le temps. La vie est trop bonne et trop courte pour être énervé, triste ou glauque. Bon, j’ai quand même mes jours, mais il suffit que je sorte de la maison, et que je m’occupe à n’importe quoi, surfer, rider ou même pêcher. Ça me fout en rogne quand je veux sortir avec mes potes et je ne trouve pas de chaussettes ! Mon petit frère avait tendance à me les piquer avant que je déménage. Quel est ton rider préféré et qui était ton idole quand tu étais petit ? C’est une question difficile. Il y a tant de riders excellents ces jours-ci, mais si je dois choisir, ce serait Dennis Enerson. Il était incroyable quand je l’ai rencontré il y a quelques années. C’est le mec le plus gentil, et il n’a pas changé d’un pouce. J’étais sans voix. Le seul type que j’ai idolâtré petit et que j’idolâtre toujours est NASTY ! Il est la raison pour laquelle je suis là où je suis aujourd’hui, en matière de riding. C’est ouf parce que je n’aurais jamais cru être pote avec lui un jour, et maintenant je délire avec lui tout le temps. C’est un rêve devenu réalité, t’assures Cory ! Quelle est la pire chose qui te soit arrivée en voyageant ? La pire chose est arrivée en Autriche, j’ai eu une contusion au poumon. J’étais aux Masters of Dirt, et quelques heures avant le commencement, je m’entraînais. Je faisais des nosedives 3 toute la journée sur le premier jump, et là j’ai fait une rotation de trop et je suis tombé. Ça m’a complètement coupé le souffle. Les médecins m’ont regardé, et je leur ai dit que j’allais bien. Je suis retourné au module pour recommencer et j’ai commencé à cracher plein de sang. Ils m’ont envoyé à l’hosto, c’était la première fois que j’y passais la nuit. J’étais seulement sensé passer 4, 5 nuits et finalement j’ai dû y rester 2 semaines parce que je ne pouvais pas monter dans l’avion. Backflips ou frontflip ? J’aime vraiment faire les deux, mais sinon backflip c’est certain ! Comment est monté ton vélo ? Comment a-t-il changé au fil des années ? Mon vélo est monté de manière plutôt basique. Presque entièrement avec des parties Redline. Je n’ai pas vraiment de problème avec eux, ils sont devenus super bons ces 4-5 dernières années. Device partout. 10,5 kg, le top tube fait 20,75. Il a changé au fil des années. J’ai commencé avec un vélo de 17 kg, puis j’ai changé pour un 13,5 kg quand j’ai eu 15 ans. Vers le milieu du lycée je suis passé au 9kg et quelques et c’est là où je suis resté. Guidon serré ou lâche, moi ça m’est égal. Du moment que ça roule, je suis content ! Je suis heureux de dire que je suis vraiment satisfait de mon vélo ces jours-ci. Je voudrais remercier mes amis et ma famille pour tout le soutien qu’ils m’ont apporté au fil des années, et mes sponsors qui me permettent de voyager partout dans le monde, et de faire ce que j’aime. Redline Bikes, DC shoes, Skullcandy, Arma Energy Snx, Stay Strong, Ogio, 43 hardware, Team Soil, Epic Ride Shop, LM Action Sports Management.
Age: 22 Hometown: Fountain Valley, CA. Riding Spot: The Beach and big trails.
You are never sad or angy. From where comes all of your happiness? What makes you mad? I try to stay in a good mood all the time. Life is way to good and way to short to be angry sad or salty. Even I have my days but I just have to get out of the house and do anything from surfing riding or even go fishing. It pisses me off when I’m trying to go out with friends and I can’t find any socks! My little brother used to wear my socks sometimes before I moved out. Who is your favorite rider now and who did you look up to growing up? That’s a really hard one. There are so many good riders now a days but if I had to choose one it would have to be Dennis Enerson. He was mind blowing when I met him years ago. He’s the nicest dude ever and he hasn’t changed one bit. I’m speechless. The one dude that I idolized growing up and still do till this day is NASTY! He is the reason I am who I am today when it comes to riding. It’s crazy I never though I’d ever get the chance to be friends with him and now I kick it with him all the time. It’s a dream come true you rule Cory! What is the worst thing that has ever happened to you wile traveling? The worst thing that has ever happened to me while traveling was getting a contusion in my lung when I was in Austria. I was there for the shows called Masters of Dirt and a few hours before it started I was practicing. I was doing nose dive 3s all day over the first jump and on this one I over rotated a little bit and sent
Face / Mike Hucker Clark / page 88
me straight to my side. Knocked the wind out of me. The medics checked me out and I told them I was fine. I went back to the role in to do it again and I spit up a bunch of blood. They sent me to the hospital and I had my first ever over night stay. I was only supposed to stay in Austria for 4 or 5 days and I ended up having to stay for 2 weeks because I couldn’t get on the plane. Backflips of fronflips? I really like doing both but backflips for sure! What is your bike set up like? How has it changed over the years? My bike set up is pretty basic. Pretty much all redline parts. I don’t really have that many problems with them they got super good over the past 4-5 years. Device everything. 23lbs 20.75 top tube. It’s changed a bunch over the years. I started off with a 38lb bike then upgraded to a 30lb bike when I was 15. Half way the high school I got to the mid 20s and pretty much stayed. Loose headset tight, headset it’s all the same to me. as long as it roles I’m good to go! I’m glad to say that I’m really happy with my bike nowadays. I would like to thank my friends and family for all their support over the years, and my sponsors for letting me travel the world and for letting me do what I love to do : Redline Bikes, DC Shoes, Skullcandy, Arma Energy Snx, Stay Strong, Ogio, 43 hardware, Team Soil, Epic Ride Shop, LM Action Sports Management.
my best friends are from there.
What is your favorite trick and why? My favorite trick would have to be a tie between a backflip and a 360. There is nothing like floating over a jump going upside down or backwards.
Why do you ride bmx? I ride bmx because ever since I was 2 it’s been the one thing I’ve always loved! It’s one of the only ways I can get away from everything and just do my own thing. I’ll ride until my body won’t let me anymore. Hopefully it’s a really long time.
What are your favorite conditions for surfing and where is your favorite spot to surf ? My favorite conditions would have to be really warm weather, warm water and off shore winds! My favorite spot to surf would have to be this spot called the wedge in Newport Beach on a good day.
How do you like Europe and the beaches there? Europe is amazing ! I like everything about it. I’ve only been to one beach and it was in France. I went surfing almost every day. I was there and only wore a wetsuit one time. Super good waves and super hot topless girls. Go Europe!
Do you consider yourself an all round rider and why? Yeah I consider myself an all round rider. I love riding everything from trials to skateparks to street mini ramps even flatland on the boardwalk at the beach.
Where do you see yourself in 20 years? That’s a long time away but I would like to be living on the beach with a wife and 3 kids. Trails in my backyard and my friends riding with me every day.
How do you control your go big or go home attitude? Haha I don’t really think about it much. I just see something I want to do and tell myself its possible. If it’s not, I find out the hard way. Anything is possible. That’s the mentality you need riding bikes and if not for me someone else can do it.
As a dirt rider, why do you blast quarter pipes higher then most park riders? I’ve rode quorters alot and I just like going really fast at them. I don’t have many tricks on them but it’s the best feeling just blasting a huge air and landing smooth with a ton of speed.
What is your favorite country you have been to and why? I’ve had so much fun at every country I’ve been ! I love Canada and all of europe but if I had to choose one, it would definitely be Australia! I love everything about it from the trails to the beaches to the people. Some of
Where you ever a roller blader? Haha ya my best friend Jon was into roller blading before I got him into bmx. Everytime my bike was broke I would go skate street with him. That lasted about a year or 2 before he got a bike.
PHOTOS
SUMMER EVENTS PAR C. VANHANJA
X-GAMES
Corey Bohan
Event / X-Games / page 90
Orgie à la TV... Voila, une fois de plus au bled pour les X-games : vous connaissez l’histoire! Soleil de plomb, meufs silliconnées, junk-food et teufs débiles en openbar.... Impossible de tout voir, ça va trop vite, le riding abusé, tout le temps, partout, à chaque seconde. Tout le monde à la recherche de ces fameuses 15 secondes de gloire télévisée dont parlait Andy Warhol... c’est l’orgie de tout, c’est top à la fois. On en ressort avec le même sentiment que lorsqu’on s’est goinfré une pizza 4 personnes tout seul, après avoir crevé la dalle toute la journée : gavé jusqu’aux yeux, limite écœuré, mais souriant bêtement d’avoir pu tout se taper... et le riding me direz-vous? Eh bien le voilà :
Morgan Wade
Event / X-Games / page 92
Orgy on TV... So, here we are once again, back home for the X-games: you know the deal! Boiling hot sun, Barbie dolls, junk food and dumb parties in open bars... It’s impossible to see everything, everything goes too fast, the riding is crazy, everywhere, all the time, at each second. Everyone is looking for those fifteen minutes of televised fame that Andy Warhol spoke of... It’s an orgy of everything; it’s too much at once. You leave feeling like you’ve just eaten a pizza for four all by yourself, after having been starving all day; stuffed to the eyeballs, half grossed out, but grinning like a fool, for having managed to shove the lot... So what about the riding, I hear you say? Well here you go !
Garet Reynolds, 540 bus
Dakota Roche
DESAXÉ
PAR QUENTIN PELORSON PHOTOS REMI ISSALY
Thomas Dehove
Event / Désaxé / page 94
Cette année encore nous avons passé un super week-end avec du vrai riding et de la vrai fiesta à la mode grenobloise. Sans pression et devant un bon public, les riders se lâchent et on assiste alors à des links et des tricks assez monstrueux et qui donnent à réfléchir pour la finale du lendemain. Miraculeusement le lendemain matin, tout le monde a retrouvé le chemin du contest et les retardataires sont desormais présent. c’est parti pour les runs décisif d’une vingtaine de riders énervés et, pour certains, encore imbibés. On commence par les experts, avec les cliffhanger de Aurélien, les rolling backward de Nico et les mc circle de Dorian on a notre podium ! Vient ensuite le tour des masters. Tout le monde est là et ça devient vraiment chaud à juger, entre les spining de Charles, l’originalité de Mathieu, les cascades de Jérémy, la technicité de Bachir et j’en oublie, les juges se sont arrachés les cheveux. C’est maintenant au tour des pros de cramer du pneu, et le public grenoblois ne va pas être déçu! Jean, Thomas, John, Mathias et Alex envoient du lourd, ca pique les yeux comme dit John ! Grâce à ces turbines et à ces links interminables Thomas se hisse à la troisième place, devancé par Alex et Mathias qui se déchaîne alors et nous offre ses plus beaux links et achève les gens à grand coup de tailwhip (on le soupçonne de gonfler ses pneus à l’hélium !). C’est sur ces tricks de fou que s’achève le week-end, heureux mais fatigués tout le monde remercie John et prend la route. Once more, this year we spent a fantastic weekend with some real riding and some real partying, in the true Grenoble way. No pressure, and with a good audience, the riders were able to express themselves, so we were treated to some cool links and some terrifying tricks, which give some food for thought for the finals the next day. Incredibly, the next day everyone had managed to find their way back to the contest, and the late ones were finally present. Off we go for the decisive runs of about twenty angry riders, some of them still under the influence. We start with the experts, and with Aurelien’s cliffhangers, Nico’s rolling backwards and Dorian’s MC circles, our podium is complete! Next comes the Masters level, everyone is there and it gets really hard to judge, what with Charles’ spinnings. Mathieu’s originality, Jeremy’s stunts, Bachir’s tech style, and more, the judges were going crazy. We then saw the Pros burning their tires, one thing’s for sure the Grenoble public will not be disappointed! Jean, Thomas, John, Matthias and Alex are throwing out some heavy stuff, enough to make your eyes water, as John would say! Thanks to these unending turbines and links, Thomas hauls himself into third place, behind Alex, and Mathias who goes nuts and treats us to his most awesome links, finishing us off with a massive tailwhip (making us wonder if that’s helium he’s got in his tires). It’s on those crazy tricks that the weekend ends, happy but exhausted; everyone thanks John and gets back on the road.
BLACK BIKE JAM PAR WILLY BELJIO PHOTOS C. VANHANJA
Black Bike Invitational BMX JAM - Samedi 19 juin 2010 L’esprit des Jam made by Clandé-Events est avant tout de proposer aux riders, aux marques et au public des événements inédits où chacun trouve naturellement sa place. Pour cette nouvelle édition, les Black Bike, un crew de riders passionnés et investis dans la scène BMX et le travail du spot parfait et bien fait, nous ont fait l’honneur d’ouvrir les portes de leur jardin secret pour le bonheur de tous. C’est clair, c’est un spot incroyable à mi-chemin entre skate-park, street et dirt en plein cœur d’une superbe clairière à 40km de Paris. Le spot rêvé, construit et bichonné par les soins des Black Bike. En effet, la Jam des riders pro a tenu toutes ses promesses. Après, un training de fous, on a pu voir Luc Legrand aka Ponon sur un disaster en haut du sub-box, Jérome Gautier toujours très stylé et performant dans ses runs. Un libellule très complet qui met des hauteur sur le hip en 360 nose dive. Et la c’est la guerre, ça roule dans tous les sens. Des nombreux lots et les billets d’euros commencent à partir pour les grosses figues. Dont, Xavier Magnan qui lâche un gros transfert en whip, Justin Fouque en wall flair out, Alex Hoyer, incompris, Fred Borel et bien d’autres qui se jettent sur les bosses pour nous faire kiffer. Le street était aussi présent avec notamment Butcher (rider Animal), qui nous a fait le plaisir de venir de New York. Je fais un Big Massif à tous les riders, à Raph et les filles de Monster Engery, à Dj Cauchemar et au public pour leur présence chaleureuse et aux Black Bike pour nous avoir offert avec grand cœur leur secret spot en espérant, avec plaisir, vous retrouver très nombreux pour la prochaine édition. Event / Black bike jam / page 96
The Jam spirit made by ClandÊ-Events, is above all to offer to riders, brands, and the general public, new events where everyone finds his place naturally. For this new edition, the Black Bikes, a passionate crew of riders, invested in the BMX scene and into creating the perfect spot, gave us the honour of allowing us into their secret garden, much to everyone’s joy. It is truly an incredible spot, half skate park, half street and dirt area right in the middle of a clearing about 40km from Paris. The ideal spot built and treasured by the Black Bikes. Indeed, the Pro riders Jam held all its promises. After some crazy training, we saw Luc Legrand aka Ponon on a disaster at the top of the sub-box, Jerome Gauthier as stylish and effective as always when performing his runs. A great dragonfly, doing Butcher
heights on the hip with a 360 nosedive. And then war broke out, with riders all over the place. Many prizes, and the euros start being given out for the big figures. Including Xavier Magnan who drops a massive transfer to whip, Justin Fouque, a wall flair out, Alex Hoyer, misunderstood, Fred Borel and many others throw themselves onto the jumps purely for our enjoyment. Street was well present too, with Butcher (Animal rider), who had come all the way from New York. A Big Massive to all the riders, to Raph, and the girls from Monster Energy, to DJ Cauchemar, and to the audience for their warm presence, and to the Black Bikes for having given us the pleasure of sharing the secret spot, and hopefully, we will be seeing many of you for the next edition.
PAR MANGOOSE PHOTOS C.VANHANJA
100 CONTESTS
Mathias Augris
Event / 100 Contests / page 98
Pour cette année L’équipe des Lutins avec l’aide de Babapt et Dropsy ainsi que Ouata nous ont concocté une belle aire de street ainsi qu’une belle ligne dirt plus accessible que l’année dernière! Pas grand monde de présent niveau France seul Matthias Augris fera le déplacement, pas grave les amis parisiens sont dans la place, c’est d’ailleurs le samedi soir que La Best line dirt soutenu par Monster Energy et Overhall, sous fond sonore de magic system, enflammera le public mais aussi les rideurs (Particulière Miguel)! La finale du dimanche concrètisera cet évènement qui reste à mes yeux un des plus sympas de France! This year, the Lutins’ team with some help from Babapt and Dropsy, as well as Ouata, put together a nice street area, as well as a great dirt line, even more accessible than last year! Not many French guys about, only Matthias Augris had made the trip; no matter, our Parisian friends are in the house; on Saturday the Best Line dirt, supported by Monster Energy and Overhall, with music by magic system, set the crowds on fire, riders and public alike (particularly Miguel)! The finals on Sunday really set the event in stone, which remains, in my opinion, one of the nicest in France!
Mangoose
BARCELONA EXTREME BFWC #2 PAR ALAIN MASSABOVA, PHOTO PEKA DEVE
Kotaro Tanaka
Event / Barcelona Extreme/ page 100
BFWC #2 - Barcelone Pour cette 2e étape, les compétiteurs du réseau BFWC se sont retrouvés en Espagne. Pas beaucoup de surprise car les japonais sont venus en nombre avec les new killers : Ucchie, Moto et Ike. Les japs sont maintenant les plus forts, ça fait aucun doute. Mais pour les juges espagnols, il faut aussi de la réussite. Et donc c’est Viki qui s’en sort avec son originalité et sa consistance légendaire. Jesse est aussi en forme et arrive dans les premiers, le vieux donne une belle leçon aux jeunes... Matthias fait du street donc on zappe, son run de flat commence à dater, il finit loin. La venue de Kotaro avec ses perverts reste mémorable, encore un bon vieux rider ! Le soleil de Barça avait tout de même le premier rôle pour cet événement qui sera maintenant incontournable dans le flat mondial.
Viki
BFWC #2 - Barcelona, Spain For this second stage, the contestants of the BFWC network met up in Spain. Not much in the way of surprises as the Japanese are coming in strong with the new killers; Ucchi, Moto, and Ike. The Japanese are now the strongest, without any shadow of doubt. But for the Spanish judges, they also need to succeed. Therefore it is Viki who manages it, with his originality and his legendary consistency. Jesse is also in good shape, and arrives amongst the first few, the older guy thus giving a firm lesson to the young’uns... Matthias does street, so we stop watching, his run is getting old, so he was far behind. Kotaro’s arrival with his Perverts remains memorable, another good old rider! Barcelona’s sunshine still gets the starring role in this event, which is unavoidable in flatland around the world. Dominik
Event / Barcelona Extreme/ page 102
Nathan & the jap crew
NEW PUSHER
A l’honneur cette fois pour la «new pusher page», une jeune rideuse qui risque d’en faire réfléchir plus d’un ! J’ai rencontré Bea il y a peu de temps de ça et je dois dire qu’un seul mot me vient à l’esprit pour la représenter : le respect ! Bea fait partie de ces jeunes talents qui font du bmx leur mode de vie et qui risque de faire parler d’elle d’ici très peu de temps. Venue sur mon spot avec ses potes, elle a su s’imposer et montrer que le bmx n’est pas une question d’attributs mais simplement d’envie et de dépassement de soi ! Place à Bea pour une courte entrevue qui vous laissera j’espère rempli de respect.
The honours today for the « new pusher page », a young rider who’s going to get you thinking !3 I met Bea not long ago, and I must say one word comes to mind when I wonder how to present her: respect ! Bea is one of those young talents who have made BMX into a way of life, is sure to make an impression very soon. She came onto my spot with her mates, and straight away earned her place and was able to prove that BMX is not just a question of attributes, but simply a question of wanting to push one’s limits!! Time to listen to Bea in this short interview, which I hope will impress you as much as did me.
BEA IBANEZ PAR PATOCHE PHOTO PORTRAIT C. VANHANJA
Nom : Bea Ibañez Perez Age : 14 ans Sponsors : 360bs et biklaclau Années de riding : 4 Ville de résidence : Castellar del Valles (BCN) Salut Bea, peux-tu nous dire comment es-tu venue dans le monde du BMX ? Parce que mon frère ridait sur un trail dans mon village, et en le regardant lui et ses amis en faire, je me suis dit que cela me plairait. Tu es assez connue en tant raceuse BMX, comment as-tu décidé de te mettre au Freestyle et pourquoi ? J’aime bien la race, mais le Freestyle, c’est vraiment différent. On s’y éclate vraiment, et je rencontre plein de gens marrants. Le mieux c’est que vu que je suis la seule fille à en faire en Espagne, tout le monde veut bien me rencontrer.
New Pusher / Bea Ibanez / page 104
Qui sont tes partenaires de riding durant l’année ? Mon frère Sergio, avec lui je fais beaucoup d’events différents, et quelques amis avec qui je ride toujours. Quel est ton trick préféré en BMX ? Mon préféré est le backflip, car c’est mon nouveau trick, et le fait que j’y arrive me surprend toujours. Penses-tu aller à d’autres events BMX freestyle ? J’aimerais bien, mais vu ma jeunesse je n’ai pas le permis, et pas d’argent non plus, donc côté transport c’est difficile. Tu as d’autres tricks en préparation ? J’aimerais faire les tailwhip, le superman, et les combiner genre... tailwhip 360,
et d’autres aussi... C’est dur d’être une fille quand on fait du freestyle, dans une discipline majoritairement masculine ? Non, c’est pas dur, car j’ai l’habitude de me mesurer aux garçons, et en plus cela permet d’apprendre plus de choses. Un dernier mot pour les filles de la communauté BMX ? J’aimerais que les filles puissent tester les bosses sur les trails, et sentir ce que je ressens. Les events sont vraiment géniaux. Des remerciements ? J’aimerais remercier tous ceux qui m’aident et me soutiennent, merci à ma famille, et surtout à mon frère Sergio, peut-être aussi mes amis qui sont toujours là pour moi.
Name : Bea Ibañez Perez Age : 14 years Sponsors : 360bs and bikelaclau Years riding : 4 years City of residence : Castellar del Vallès (BCN) Hey Bea, could you tell us how you enter in the bmx world ? Because my brother rode at one trail who is on my village and I looked at him and some friends, and one day I went to this trail and I liked it. You’re well known as a bmx racer, how did you decide to start freestyle and why? Because I like bmx race, but so much freestyle, are to different disciplines. Freestyle is so much fun, because thanks to that I meet a lot of funny people. And the best is I am the only girl in Spain, and for that everyone meets me.
Who are your bmx partner during the year ? My brother Sergio, with him I go to a lot of different events, and with some friends who ride with me always. What is your favourite trick in bmx ? My favourite trick is backflip, because it’s my new trick, and as I can do it, it’s so amazing. Do you plan to ride more bmx freestyle events ? I would like but I’m young, I don’t have driver’s licence and I don’t have much money and for the transport it’s very difficult. Any new tricks in preparation for next year ?
I would like do tailwhip and superman and combine it like... tailwhip360 and more... Is that hard to be a girl doing freestyle in a discipline full of men ? No, it’s not hard because I’m used to compete with boys, and competing with boys you learn more. Any last words for the bmx girls community ? I would like the girls to test on jumping trails and feel like me. The events are so crazy and amazing. Some people to thanks ? I would like to thank everyone who helps and supports me, thanks to my family and primarily to my brother Sergio, and my friends because they are always there.
EVENT PAR VAD MIKHALYOV PHOTOS: STAS USTINOV
ADRENALIN GAMES
Event / Adrenalin Games / page 106
Chunosov Artem - Crossfoot superman tailwhip
Adrenalin Games 2010, cinquième édition, organisée par le Moscow Sport Committee et la Russian Skateboarding Federation, était le plus gros contest jamais organisé, et pour la première fois se tenait en plein air, sur le canal de Crylatskoe. Franchement, aucun autre event couvert ne peut se comparer au contest de cette année. En plus des disciplines habituelles, comme le roller, le skate, le BMX Park/Dirt/Flat, le VTT dirt, le mountainboard, il y avait des nouveautés telles que le wakeboard et le wakesurf. C’était vraiment terrible de profiter du soleil, des sourires, des sports extrêmes et de la fête. Du hip-hop, du bon son, des vibes éléctro et des bonnes chansons punk ont aussi contribué à la bonne ambiance. C’était super de photographier tout ça et vous avez certaines de ces photos sous les yeux. Bon Baisers de Russie. Deux tiers du skatepark était avec une section street qui était formée de rampes, de marches, de rebords etc. et une de park avec une vertwall énorme, un spine, un lip, des quaterpipes et un minifunbox au lieu d’une table (c’était super de slasher là-bas durant les breaks), tout cela constituait la cour de recrée pour la discipline BMX Park. Là, se confrontaient tous les riders russes du pays entier et même d’ailleurs tels que David Budko (Lituanie), Ruslans Kurilin et Andris Dembovskis (Lettonie), et des mecs de Dnepropetrovsk, en Ukraine. C’était super à voir, le niveau ici grimpe d’année en année, et les nouvelles modes chez les amateurs du coin sont la stabilité et les combos. Le meilleur riding fut produit par les amateurs Kirill Korolev avec son busdriver to 180 barspin, Alex Maltsev avec des street lines bien cool avec grinds, Dmitry Kryukov avec son transfer superman tailwhip, Evegeny Malko particulièrement avec un vert, et Vladimir Isaev, un grand fan de Chase Hawk avec un super trick d’amplitude. Les pros, dans la chaleur, ont été à la hauteur en faisant des tricks bien chauds. Anton Evstifeev a fermé sa session avec des barspins et des backflips, l’Ukrainien Vasily Lukyanenko (Etnies) a fait un 720 fakie in quarterpipe, et Artem Chunosov fit un crossfoot superman tailwhip. Boris Galas après s’être écrasé pendant son 540 en streetsection, s’est relevé et a répété son trick terrible. Valey Talalaev a fait son set comme un robot, dont un barspin variation avec des truckdriver, tailwhips et no handers bien propre. L’Arménien le plus gentil du monde, Mikhail Rostamyan nous a montré la liste complète des variantes en tailwhip qui existaient, du fakie tailwhip, du double tailwhip, du 180 tailwhip, et un half-cab tailwhip. S’il y avait eu le Funbox énorme dans le park, je suis certain que Mikhail nous aurait fait un triple whip ! Dirt, créé par le « Spree Général de Lettonie », le propriétaire de Monsterparks et l’organisateur du park Martins Sleja, avait l’air assez dangereux, très distillé, trois larges doubles, et des quaterpipes à la fin. Les moments dont on peut se souvenir sont : Evstifeev Anton après plusieurs ratages a réussi un crazy cannonball barspin, un amplitude backflip et un flair, barspin to no hands. Kutlubaev Ruslan a fait un barspin to tailwhip, un flipwhip, un double tailwhip et Sidorov Anton a montré un set des plus variés, avec un no footed can-can, lookback, lookdown, decade et superman seatgrab. Merci beaucoup à Adrenalin Games, c’était génial à voir, à visiter, et à photographier. Moscou vous aime, les gars. David Butko - Tailwhip
Adrenalin Games 2010, fifth in a row, organizing by Moscow Sport ommittee and Russian Skateboarding Federation was the biggest games in history and was held in the open air for the first time here, on Crylatskoe Rowing Canal. Frankly, none of previous indoor-type events looks good in comparison with this year competition. In addition to traditional Games disciplines like Inline Skating, Game of Skate, BMX Park/Dirt/Flatland, MTB Dirt, Mountainboarding there were an fresh and exotic for local spectators ones wakeboarding and wakeserfing. It was really awesome to be part of this hot sun, smiles, extreme sports and crazy lifestyle celebration. Hip-hop, fresh funky beats, electro vibes, favorite indie and punk-rock songs in the air made their deal that day. There was really cool to shoot them all, and some photos you are watching now. From Russia with love. Two-tiered skatepark with street section, that formed by handrail, stairs, edges etc. and park one with huge vertwall, spine, lip, quaterpipes and minifunbox c minipool instead of table (it was really fun to slashing there during the breaks) was the main playground for BMX Park discipline. There were competing the full list of Russian riders from all over the country and even overboards like David Budko (Lithuania), Ruslans Kurilin with Andris Dembovskis (Latvia) and guys from Dnepropetrovsk, Ukraine. It was great to see, that biking level here is growing from year to year, and new trend in local amateur rolling is stability and combos. The most successful rolling were showed by amateurs Kirill Korolev with his basdriver to 180 barspin, Alex Maltsev with cool street lines and grinds, Dmitry Kryukov with transfer
Alex Maltsev - Toothpick grind
Event / Adrenalin Games / page 108
superman tailwhip, Evgeny Malko especially with ivert and Chase Hawk big fan Vladimir Isaev with his exciting amplitude tricks. Pros in the midst of the heat made the hottest things for sure Anton Evstifeev closed his session with barspins and backflips, Ukrainan rider Vasily Lukyanenko (Etnies) made 720 fakie in quaterpipe and Artem Chunosov set crossfoot superman tailwhip. Boris Galas after the strongest crushing with his 540 in streetsection got to his feet again and repeated his great trick, Valery Talalaev like robot set everything that he up to, and all straightly clean barspin variations included double one with varous truckdrivers, tailwhips and no hands’. Frankly the kindest Armenian in the world Mikhail Rostamyan showed, I guess, the full list of tailwhip variations, which exist in nature fakie tailwhip, double tailwhip, 180 tailwhip, and half-cab tailwhip. If there would be the huge funbox in the park, Mikhail would show to crowded staduim a triple whip for sure! Dirt, created by «Spree General of Latvia», Monsterparks owner and parks projector Martins Sleja was looking terribly dangerous huge distillation, three large doubles and quaterpipe in the end. Particularly notable Evstifeev Anton after several fail tries attempts landed crazy cannonball barspin, amplitude backflip’s and flair’s, barspin to no hands. Kutlubaev Ruslam set barspin to tailwhip, flipwhip, double tailwhip and Sidorov Anton showed the most varied set of tricks no footed can-can, lookback’s, lookdown’s, decade and superman seatgrab. Great thanks to Adrenalin Games, it was really awesome to see, attend and shoot. Moscow loves you, guys.
Dmitry Kryukov - Transfer tailwhip
Maxim Marenin - Footjam
REPORT
PAR ALAIN PHOTOS C. VANHANJA
PARIS SLIDE
Paris Slide, the flatland school (Porte Dorée Sports, Paris 12ème). Après 25 ans de riding, quand on me demande de donner des cours de flat, j’y vais sans réfléchir. La mairie de Paris et Actu Events offrent chaque été des initiations au bmx, avec du dirt l’année dernière et du flat cet été. Tout est gratuit, les vélos et protections sont prêtés. Tout le monde y trouve son compte : le flat est encadré et dirigé avec des cours et un petit skatepark avec une mini rampe Ouata reçoit les streeters, même du dirt/race est sur Paris Plage. Cette initiative offre du bmx à tous et surtout ceux qui ne partent pas en vacances, ceux qui ont toujours voulu essayer du bmx. Beaucoup d’écoles sont venues donc des très jeunes mais aussi des anciens riders, des parents, autant de femme que Report / Paris Slide / page 110
d’homme, de 7 à 77 ans ! Chacun à son rythme mais tout le monde repart au moins avec une figure. On a même quelques talents qui sont sortis du lot. De nouveaux riders sont apparus, la passion a pris. Quel plaisir de voir ces débutant progresser et aimer le bmx. Que ce soit Ousmane, Bruno, Dylan, Luke, Ruben et plein d’autres, j’ai eu la joie de leur apprendre leur premier tricks. Ces enfants étaient un peu les miens pendant 6 semaines, ça était un très bon moment autant pour eux que pour moi. Ma passion continue grâce à eux et surtout à Paris Slide ! À l’année prochaine bien-sûr, (sinon les stages gratuits continuent pendant les vacances de la Toussaint au stade Charlety, Paris 14ème).
Paris Slide, the flatland school (Porte Dorée Sports, Paris 12eme). After riding for 25 years, when I was asked to give flatland lessons, I went without a second thought. Paris council and Actu Events offer each year an initiation to BMX riding; last year, it was dirt, this summer, flatland. Everything is free, bikes and protections are provided. Everyone gets something out of it; the flatland riding is supervised, and run with lessons, and a little skate park with a Ouata mini ramp accomodates the streeters, and even the dirt and race are welcomed on “Paris Plage” (artificial beaches). This initiative makes BMX available to all, especially for those who can’t go away for the holidays, and those who have always wanted to try BMX. Many schools came, some kids were very young, but there were also some old riders, parents, as many women
as there were men, from 7 to 77 years old! Each in their own time and at their own speed, but everyone left with at least one figure mastered. We even spotted a few talents in the lot. Some new riders appeared, and the passion caught on. How great it was to see these beginners progress, and learn to love BMX riding. Whether it was Ousmane, Bruno, Dylan, Luke, Ruben and many more, I had the pleasure to teach them their first tricks. These kids were like my own during those six weeks, it was great as much for them as for me. My passion lives on, thanks to Paris Slide! See you next year of course, (in any case, the free training courses carry on during the All Saints holidays, at the “stade Charlety, Paris 14eme”).
EVENT
PAR JULES LANGEARD PHOTOS MANU SANZ
NATURAL BEACH RIDE
Nico Cambon
Event / Natural Beach Ride / page 112
Le 5 août dernier avait lieu sur la plage de la petite ville d’Argelès sur mer le Natural Beach Ride, compétition de park organisée par l’association BMX SYNDIKA. Les BMXeurs s’étaient donnés rendez-vous dès le matin pour les qualifications puis ont enchainés sur un water jump dans la mer. Mais la météo en a décidé autrement… Trop de vent pour pouvoir rouler le water jump et les qualifications sont retardées. Tout l’événement est mis en péril mais quelques riders s’élancent tout de même. Le doute plane sur la compétition et durant toute la journée personne ne peut être sûr de disputer les finales. Ce qui explique le peu d’implication des riders dans l’événement. Il suffit d’une rafale de vent sur la fun box et la saison est terminée. Malgré tout, les finales auront lieu et du beau monde était présent. À l’image de Nicolas Cambon rider Twenty qui survole la foule en flair mais termine à la troisième place. Ce sera Pierro le local de l’épreuve qui s’imposera ce jour-là. Fluide sur tout le parcours, ajouté à cela un peu d’audace grâce à un ninja drop du Wall. Il prend ainsi la première place devant Martin qui lui, s’illustrera grâce à un style oldschool. Un concert prévu le soir est annulé à son tour à cause du vent. Une bonne note tout de même pour cet événement mené par Laurent, responsable de l’association et tous les bénévoles qui se sont donnés du mal pour mettre à bout ce projet. Un bon contest dans une bonne ambiance sur une jolie plage avec de jolies juges… mais ça il fallait être présent pour le voir.
Last August the 5th was the Natural Beach Ride, organised on the beach in the little village of Argeles. It was a park competition organised by the BMX SYNDIKA association. BMXers had decided to meet up in the morning for the qualifications and then follow that up with a water jump in the sea. But the forecast had other plans... Too much wind to be able to ride the water jump, so the qualifications were delayed. The whole event is in danger of being put off, but a few riders gave it a try anyway. There were a lot of doubts about the competition’s feasibility, and during the entire day, no one is sure if they will be able to compete in the finals. Which explains why there was little implication of the riders in the event. One big gust of wind on the fun box and the season is over. Despite all this, the finals did take place, and there were some impressive people. Like Nicolas Cambon, rider Twenty flies over the crowd in flair, but lands in third place. Pierrot the event local will be the winner that day. He remained fluid throughout the entire run, with a lot of audacity when he does a ninja drop off the wall. He gets first place, in front of Martin who, thanks to him, can shine with his old school style. The concert that had been organised for the evening was cancelled due to the wind. The event deserves a good mark though, lead by Laurent, responsible for the association and all the volunteers who really broke their backs in getting it organised. A good contest, with a nice atmosphere, on a lovely beach, with some pretty judges, but you had to be there to see them.
Nico encore, fast plant to nose pick
Event / Natural Beach Ride / page 114
EVENT Le SPB est un contest dont le but est de permettre aux amateurs de se confronter entre eux sans complexe ni pression. Il se déroule sous forme de poules où l’on ride pour la qualif et les best tricks. Ainsi, durant tout le week-end les riders ont pu s’essayer à ces best tricks qui ont rythmés le contest et créé l’intérêt du public. Le jour J est enfin arrivé, le temps est moyen mais qu’importe, le SPB… aura bien lieu. Samedi matin avec les Troyens fraichement arrivés, on commence à préparer le spot, barnum, sono, banderole, etc. et déjà des riders arrivent. Ça y est les ordis sont branchés et les inscriptions sont ouvertes !!! Nous avons la surprise et le plaisir d’avoir des riders d’Abbeville, de Belfort, de Dijon et de Lyon. Visiblement la communication est bien passée et ça fait plaisir de voir que des riders se sont déplacés pour ce premier SPB. Dans le parc, le riding est déjà chaud bouillant. Les jeunes de l’association Unis Solidaires Actifs mettent leur buvette en place. Le stand Nature Bike est installé et les riders s’affairent autour des pièces qu’ils n’ont souvent vues qu’en J-peg… Il est 14h00, les inscriptions sont clauses. Francky est au micro pour chauffer les riders et DJ Lanick nous ambiance avec du bon son. Les applaudissements sonnent le commencement des festivités. Aujourd’hui, ce sont les qualifs et les riders rident sans complexe pour augmenter leurs chances de passer en finale. Les qualifs street se succèdent et on assiste à un festival de bus, de whip et même des flips. Autant dire qu’amateur ou pas, le niveau est là. Même si cette journée a été hachée à cause de la pluie, dans l’ensemble elle s’est bien déroulée. Il est 20h00, la pluie nous ayant retardé, nous n’avons pas pu faire les qualifs de mini. « Beer, Sex and Rock&Roll » !!! Pas du tout, ce n’est qu’un contest amateur alors la soirée fut amateure à notre manière. Rendez-vous au « Replay Billard » pour une petite soirée avec annonce des résultats et projections de la vidéo Stay Fit. Certains ont mangé sur place d’autres ont joué au billard, mais tous ont passé une bonne soirée. Les riders qualifiés ont reçu une belle ovation lors de l’annonce des résultats. Puis tous ont
échangé sur les moments forts de la journée et ceux à venir pour le lendemain. Cette soirée bon enfant fut une réussite, la partager avec les troyens aurait été la cerise sur le gâteau. Dimanche matin, le soleil n’est toujours pas au rendez-vous. Les riders arrivent et la quête de la fiche des résultats commence. Nous avons attaqué par la mini où les riders se sont disputés le podium directement, faute de temps pour les qualifs. Ensuite nous avons terminé par les finales street où nous avons eu vraiment un bon niveau. Les runs sont finis et il est maintenant temps de compter les points… Dans l’attente des résultats, les riders, encore chauds bouillants, ont pu tout donner lors d’un bunny up contest, le tout sous les encouragements d’un public enthousiaste. On assiste à une succession rythmée de bunny up mais la barre monte et les concurrents se font moins nombreux. Finalement c’est le Lyonnais «Romain Roudie» qui l’emporte avec 1m05 ! C’est devant une audience familiale que nous procédons à la remise des récompenses. Les 5 premiers de chaque catégorie ont été appelés sous les applaudissements des spectateurs qui malgré le mauvais temps sont restés jusqu’au bout. Tous repartent avec les bras plein de lots et même un peu de prize money pour les vainqueurs des Best tricks. Les riders Troyens confirment que la relève est bien présente à Troyes. On savait déjà que Lyon était un vivier de riders. En revanche, nous ne savions pas que sa périphérie aussi. Les jeunes de Villeurbanne nous ont fait une belle démonstration de style et de tech. Mais l’île de France n’est pas en reste, la scène francilienne s’est mobilisée en force. La présence d’un public multi générationnel a donné à ce contest une ambiance familiale très agréable. Nous tenons à remercier la Mairie de Bry pour nous avoir permis de réaliser ce projet, la Croix-Rouge et l’association Unis Solidaire Actif. Les sponsors Carhartt, Vans, Wvélo, Cream, Soul, Unleaded, Sunex, Frenchys, La Cremerie, MonkezProds, RED BULL et ses wings. Le BRST et HOVERALL pour le « grand soutien logistique » (un grand merci). Les juges ; Geoffrey A, Mike R, Nicolas C, Félix J, Nicolas N, Romain R, Yann
et Mike d’Abbeville. Vraiment un grand merci à tous, sans vous cela n’aurait pas été possible. A L’année prochaine pour le « SPB Amateur contest édition 2 » !!! Voici une liste non exhaustive des riders qui ont marqué ce weekend et dont on risque d’entendre parler. En -16 Raphaël Studer et son pop de ouf a un riding street bien trempé à base de lazy bus et de 360. Torrecilla François, futur représentant de la scène Lyonnaise avec un riding fluide et stylé, n’est pas passé inaperçu avec son 360 lookback. Julien « Gugu » Thivet est un des rares à poser des bus sur le spine de la mini de bry. Avec un riding fluide technique et aérien, il s’impose légitimement. En 16 – 17 Valentin Verges technique et polyvalent, nous a posé un nose wheeling bien poussé sur la box, 180 bus en gap de la box et une originale tentative de Foot plan to whip sur le wall quasi rentré. Cédric Frade, un gars qui n’hésite pas, nous a fait de grosses tentatives de flair sur le jersey. Sylvain Laclemence est un modèle de persévérance avec ses nombreuses tentatives de bike Flip. Sans oublier le streeteur Yohann Bieuron qui nous a posé un 180 bus en transfert de la box à la mini ! En +18 les riders ont fait monté le niveau ; Michael grossi est le seul à ce jour à avoir fait le redouté transfert courbe à courbe et à passer le jersey en whip… hallucinant. Thomas charrier est très technique avec toutes les variations possibles de footjam, il est aussi aérien et nous a servi de beau condor, bus et whip dans ses sauts et en aérial. Christopher Gallo est plutôt timide de prime abord, sur son bike, il ne rigole pas ; 540 footjam, 180 bus par dessus la box et des turndowns à s’en rompre les reins. Kevin Demeester n’a que 16 ans mais nous l’avons surclassé par souci d’équité. Ça ne l’a pas empêché de finir sur le podium! Et pour cause wall to condor, vador sur le jersey et Backflip font partie de sa routine. Avec son style propre et sa routine bien huilée, Thibault Emorine n’est pas monté sur le podium mais chacun de ses tricks a été exécuté avec précision et rapidité.
S.P.BRY CONTEST PAR SHELTER ET JEAN-CHARLES PHOTOS C. VANHANJA
The SPB is a contest whose goal is to allow amateurs to compete amongst each other without inhibitions or pressure. It takes place in the shape of pools where you ride for the quals and the best tricks. So, throughout the weekend, the riders were able to try out these best tricks that brought rhythm to the contest, and interested the public. D day arrives and the weather isn’t brilliant but who cares, the SPB... can take place. Saturday morning, the guys from Troyes have just arrived, we start to prepare the spot; barnum, sound system, banners, etc. The riders are already arriving. The computers are plugged in, the inscriptions can begin! We are pleasantly surprised to see riders from Abbeville, Belfort, Dijon, and Lyon. Apparently the communication has been good, and its good to see that riders have made the trip for this first SPB contest. In the park the riding is already heated. The youths from the association “Unis Solidaires Actifs” have put up their drinks stall. The Nature Bike stall is also in place and the riders are all looking at parts they have generally only ever seen in J-peg... It 2.pm, and the inscriptions are closed. Francky is at the mike to get the riders warmed up, and DJ Lanick gets the atmosphere going with some cool music. The applause sounds the beginning of the festivities. Today is the qualifications and the riders ride totally uninhibited, to increase their chances of getting to the finals. The street quals carry on, and we are able to see a festival of buses, whips, and even flips. It must be said that amateur or not, the level of skill is there. Even if the day was kind of cut up by the rain, it went generally well. It’s 8.pm, and because of the rain, we aren’t able to do the mini quals. “Beer, Sex, and Rock & Roll!!” except not really, because this is amateur contest, so the party was in the same spirit. We met up at the “Replay Billard” for a little party, with the results and projection of the “Stay Fit” video. Some had supper there, others played a bit of pool, but everyone had Event / Bry contest / page 116
a nice evening. The qualified riders received a nice ovation, when the results were announced. Everyone then had a chat about the day’s strong moments, and the ones for the day to come. This pleasant evening was a success, and sharing it with the guys from Troyes would have been the cherry on the cake. Sunday morning, the sun is still avoiding us. The riders arrive and the quest for the results begins. We started with the mini, where the riders went for the podium directly, as we had run out of time for quals. Then we finished with the street finales where we had a really good level. The runs were over, and it was time to count the points... Waiting for the results, the riders, being all warmed up, gave everything in a bunny up contest, heavily encouraged by the public. We saw an impressive succession of bunny ups, but the level was getting higher and higher, and there were less and less contestants. In the end it was Romain Roudie from Lyon who won with a height of 1m05! The riders from Troyes had already confirmed that they had the necessary level. We also knew that Lyon was a nest of riders. We weren’t aware that the outskirts had their fair share of talents as well. The kids from Villeurbannes did a great demonstration, both technical and with style. But the Parisians didn’t admit defeat, and also showed their stuff. The multi-generational public gave off a really nice family vibe to this contest. We want to thank the Bry council for allowing us to make this project happen, the Red Cross, and the association Unis Solidaires Actifs. Also the sponsors; Carhartt, Vans, Wvelo, Cream, Soul, Unleaded, Sunex, Frenchys, La Cremerie, MonkezProds, Red Bull and its wings. Also the BRST, and Hoverall for the “great logistical support” (Thanks a lot). Thanks to the judges; Geoffrey A, Mike R, Nicolas C, Felix J, Nicolas N, Romain R, Yann and Mike from Abbeville. A real big thanks to all of you, without whom it would not have been possible.
See you next year for the second edition of the “SPB Amateur contest”!!! Here is a non-exhaustive list of the riders who stood out this weekend and that we sure to hear from soon. In the under 16s, Raphael Studer and his crazy pop, had some awesome street riding skills with lazy buses and 360s. Francois Torrecilla is the future representative of the Lyon scene, his riding was fluid and was noticed for his 360 lookback. Julien “Gugu” Thivet was one rare guys to manage landing buses on the spine of the mini in Bry. His riding was fluid, technical, and aerial, he legitimately came out on top. For the 16-17s, Valentin Verges was technical and versatile, and landed a nose wheeling well pushed on the box, a 180 bus to gap on the box, and an original attempt of a Foot plan to whip on the wall, nearly succeeded. Cedric Frade, a guy who does not hesitate, did many attempts of flairs on the jersey. Sylvain Laclemence is a beacon of perseverance with his numerous attempts to do a bike flip. And let us not forget the streeter Yohann Bieuron who landed a 180 bus to transfer from the box to the mini! In the 18+s the riders took the level higher; Michael Grossi is only one to date to have managed the feared transfer curb to curb and to have passed the jersey with a whip... Amazing. Thomas Charrier is very technical with all the possible variations of a footjam; but he is also aerial and showed us some great condors, buses and whips in his jumps and in aerials. Christopher Gallo is rather shy at a first glance, and on his bike he’s no joke; 540 footjams, 180 bus over the box and turndowns you could break your ribs on. Kevin Demeester is only 16 but we put him in a higher class for equality’s sake. It didn’t stop him from getting to the podium! And in good reason, with a wall to condor, a vador on the jersey and a backflip being part of his routine. With a clean style, and a well ordered routine, Thibault Emorine did not reach the podium but each one of his tricks were executed with speed and precision.
MINI 18+ 1 GALLO CHRISTOPHER 2 DEMEESTER KEVIN 3 CHARRIER THOMAS 4 EMORINE THIBAULT 5 GROSSI MIKA 6 HUET TONY 7 ATTARD GUILLAUME 8 DELAMER CEDRIC STREET 18+ 1 GROSSI MICHAEL 2 GALLO CHRISTOPHER 3 DEMEESTER KEVIN 4 EMORINE THIBAULT 5 CHARRIER THOMAS 6 MONTANARI FLORIAN 7 ATTARD GUILLAUME 8 PLANET CAMILLE MINI 16/17 1 FRADE CEDRIC 2 LACLEMENCE SYLVAIN 3 VERGES VALENTIN 4 SERRURE KEVIN 5 SUPLICE TOM STREET 16/17 1 VERGES VALENTIN 2 FRADE CEDRIC 3 JOUAKIM HUGO 4 LACLEMENCE SYLVAIN 5 BIEURON YOHANN 6 BRETON GUILLAUME
Christopher Gallo
MINI -16 1 THIVET JULIEN 2 STUDER RAPHAEL 3 POLLIOT JC 4 LACAND SHANOL 5 LANGOT NILS 6 TORRECILLA FRANCOIS 7 CHARBONNIER CYPRIEN 8 STEWEL TANGUY 9 REBOUL ELIE 10 LUCOTTE LOUIS ALEXANDRE STREET under 16 1 THIVET JULIEN 2 TORRECILLA FRANCOIS 3 STUDER RAPHAEL 4 ALLAIX ANGE 5 ALLARD CLEMENT 6 BOURDIER LOUIS 6 RASP ARTHUR 7 LACAND SHANOL 8 LEPETIT JEREMY WINNER BUNNY UP CONTEST Romain Roudie (1m05) WINNER FOOTJAM (TIED) Christopher Gallo 540 footjam Thomas Charrier Footjam vador control WINNER BEST TRICKS Tony Huet 540 hurricane on the jersey
Interview Michaël Grossi, 1er park Présentes-toi ? Michael Grossi 20 ans, Mitry-Mory. Ta journée type ? Une bonne grasse mâtiné, l’après midi une session avec les copains et le soir un petit barbecue. Que fais tu en-dehors du BMX ? Je fais des petits boulots pour gagner un peu de sous. Raconte-nous tes débuts dans le BMX ? Et depuis combien de temps tu pratiques ? Alors j’ai commencé à l’âge de 14 ans (6 ans de riding aujourd’hui), je voulais absolument un bmx pour mon anniversaire, ce qui est arrivé puisque j’ai eu un joli Mongoose jaune de Carrefour avec lequel j’ai fait 1 ans de race puis un peu de dirt et ensuite du street. De quoi ou de qui t’inspires-tu et quelle est ta spécialité ? On va dire que j’ai une très grande inspiration des riders anglais, c’est la nouvelle vague montante en Europe. Ils ont tous un niveau très au dessus des français pour citer des exemples comme Mark Webb, Harry Main, Antony Watkinson, Ben Wallace et la liste peux être encore longue. Vous l’aurez donc compris, mes spécialités sont le park, la mini à spine et occasionnellement le dirt. Quelles sont tes ambitions dans le BMX ? J’aimerais vraiment mettre les bouchés doubles niveau riding pour montrer que les français existent et trouver des sponsors pour me pousser à évoluer et me soutenir. Pour toi, un bon vélo doit être comment ? Pour moi un vélo doit être assez léger, maniable, un top tube assez long vu ma taille, un guidon un peu large, rotor, transmission à gauche et j’ai une préférence pour les vélos noir
Event / Bry contest / page 118
avec un peu de chrome. Ton retour sur la scène du bmx français est plutôt efficace. Est-ce que ça te motive à progresser? Effectivement ça me motive encore plus à progresser et d’autant plus que je vais faire des séjours en Angleterre assez régulièrement pour apprendre plus rapidement et des tricks plus difficiles. Ton riding est plutôt musclé. Est-ce un choix ou un héritage du judo? Hum non, je pense que ça vient sûrement de mon état d’esprit, le judo n’influence pas mon riding, il est juste utile de savoir chuter.
Interview Thomas Charrier, 1er ex aequo best footjam Présente-toi ? Thomas Charrier, 22 ans, Saint-Maur. Ta journée type ? Pendant les vacances, je me lève à midi, je déjeune un bon gros déjeuner, je chill sur facebook, ensuite je mange vers 14h, puis après 14h30 je pars rouler. 20h je rentre, je mange, je vois ma copine, et ensuite ça dépend de qui est disponible. Que fais-tu en-dehors du BMX ? Je suis étudiant en math spé, je viens juste d’être accepté en école d’ingénieur pour cette année (énooorme). Sinon je chill, le ciné, les potes.
Qu’est-ce qui t’a motivé à participer au SPBRY Amateur Contest ? Finalement qu’en as-tu pensé ? A vrai dire j’aime bien le park de Bry puis c’était l’occasion de s’amuser avec les copains et c’est toujours bon les petits contest. Au final le contest s’est bien passé mis à part les averses de pluie mais ça on y pouvait rien, bonne ambiance avec les troyens, big up au passage.
Raconte-nous tes débuts dans le BMX ? Et depuis combien de temps tu pratiques ? J’ai commencé il y a à peu près 7 ans mais j’ai dû m’arrêter un an à cause d’entorses à répétitions, les débuts étaient ouf, au bout d’un mois je faisais front flip, flair whip, enfin bref la routine quoi... Plus sérieusement, les débuts étaient comme ceux de tous les riders, durs, douloureux, tout en ayant un maximum de plaisirs et de découverte. Beaucoup d’expériences inoubliables.
Ton interview va paraître dans un magazine international. As-tu un truc à dire aux riders? Hello from France I’m going to kick your ass bitches, lol non rien de particulier.
De quoi ou de qui t’inspires-tu et quelle est ta spécialité ? Je m’inspire beaucoup du riding anglais, qui est très technique, Coleborn, Webb, Taylor, Main. Ma spécialité, ce sont les footjams, je crois que tout le monde sera d’accord.
Des remerciements ? Merci à Mosaic, La Crèmerie bmx pro shop, Michel Dos Santos de Champigny-sur-Marne, les riders de Bercy, les potes de Bry, on va s’arrêter lol.
Quelles sont tes ambitions dans le BMX ? Pousser mes limites jusqu’au bout, avoir du fun. Pour toi, un bon vélo doit être comment ? Pas trop lourd, avec de bons pneus, de bonne roues gonflées à 5.5 bars, un arrière court et avec la chaîne un peu surtendue
On n’a pas pu passer à côté de tes séries incroyables de footjams, comment expliques-tu cet engouement pour ce trick ? Comme je l’ai dit, les anglais m’inspirent beaucoup, et on peut dire que ce sont eux qui ont poussé les limites du footjam le plus loin, donc voilà. Et combien de chaussures ça te demande par an ? Bah pas plus d’une petite centaine... Quel rôle joue la musique dans ton riding? Primordial, ça me permet de rythmer mes tricks, et de me motiver quand je ne le suis pas. Qu’est-ce qui t’a motivé à participer au SPBRY Amateur Contest ? Finalement qu’en as-tu pensé ? Sincèrement, au tout départ, c’était le price money, ensuite, je roule beaucoup là-bas assez souvent, donc voir de nouvelles lignes et de nouveaux riders m’a aussi beaucoup motivé. Et puis c’était aussi une bonne excuse pour pouvoir se donner à fond et faire de nouvelles connaissances ! Ton interview va paraître dans un magazine international. As-tu un truc à dire aux riders? Enoooorme, go big or go home et continuez à rouler les mecs, les filles sont folles des riders... Des remerciements ? Merci à Christophe Denin de m’avoir aidé à mes débuts, Mike, Gilles, Romain, Félix pour le coupé décalé, Thib’s, Shelter pour ses bons plans et ses conseils, Artsquad et Kévin Poulain, Jean-Charles, tous mes potes de Bercy, ceux de Bry, ceux d’ailleurs, le Baron, Monkez prod pour ses vidéos, mes parents qui m’ont poussé dans ce sport.
Michael Grossi interview, 1st park, 5th mini ramp Present yourself (name, age, hometown): Michael Grossi, 20, Mitry-Mory What your typical day like? A nice long sleep-in, a session in the afternoon with the mates, and little barbecue in the evening. What do you do apart from BMX riding? A few odd jobs for cash. Tell us how you started out in BMX? And for how long have you been riding? I started riding at about 14 (so it’s been about six years), I really wanted a BMX for my birthday, which happened, as I got a nice yellow mongoose from Carrefour on which I raced for about a year, then a bit of dirt, and then I moved on to street. What or who inspires you, and what is your specialty? Let’s say that I’m very much inspired by the English riders, they’re the next big thing in Europe; they all have a much higher level than the French, like Mark Webb, Harry Main, Anthony Watkinson, and Ben Wallace to only name a few. So as you’ve probably figured out, my speciality is park, the mini to spin and occasionally dirt. What are your ambitions in BMX? I would really like to push myself in riding, so I can show that the French exist in this sport, and find some sponsors to encourage me to get better, and help me support myself financially. What’s a good bike to you? For me, a good bike needs to be light enough, easy to handle, quite a long head tube because of my size, quite large
handlebars, rotors, transmissions on the left, and I tend to favour black bikes with a bit of chrome. Your return to the French BMX scene is pretty effective. Does that help you for motivation? It definitely motivates me to get even better, and particularly as I am going to be doing a few trips to England regularly so that I can learn quicker some harder tricks. Your riding is pretty tough. Is it a conscious choice or is it a legacy from your years of judo? Um no, I think it comes from my mindset, judo doesn’t influence my riding, it only comes in handy when I fall. What got you motivated to take part in the SPBRY Amateur Contest? What did you think of it? Well to be honest, I really like the bry park, and it was a good opportunity to enjoy myself with my mates, and little contests are always good fun. In the end, the contest was good, apart from the rain, but that can’t be helped. There was a good atmosphere with the guys from Troyes, big up to them in passing. Your interview is being published in an international magazine. Do you have anything to say to the riders? Hello from France, I’m going to kick your asses bitches, lol no, nothing in particular. Any thanks? Thanks to Mosaic, La cremerie BMX pro shop, Michel Dos Santos from Champigny-sur-Marne, the riders from Bercy, the mates from Bry, and we will stop there, lol.
Thomas Charrier interview, 3rd mini ramp 5th park, 1st tied for best foot jam Present yourself (Name, age, hometown): Thomas Charrier, 22, Saint-Maur. What’s a typical day for you? During the holidays, I get up around noon, have a nice big breakfast, I chill on Facebook, then I eat around 2.pm, then at about 2.30, I go riding. I get home at about 8, eat, see my girlfriend, and then, well, it depends on what’s available. What do you do apart from BMX riding? I’m an advanced math student, and I’ve just been accepted in an engineering school for this year, which is awesome. Otherwise I just chill, you know, cinema, my mates, all that. Tell us how you started out in BMX? And how long have you been doing it? I started about 7 years ago, but I had to stop for a year, because I kept getting sprains, beginning was crazy, after about a month I was doing front flips, flair whips, you know, routine stuff... Seriously, though, at the beginning, I was like any other rider; it was hard, painful, but great fun and amazing discoveries. A lot of unforgettable experiences. What or who inspires you, and what is speciality? I’m very much inspired by English riding, which is very technical, Coleborn, Webb, Taylor, Main. Ma speciality I guess would be footjams, I think everyone will agree on that. What’s your ambition in BMX? To push my limits, and to have fun. What are, for you, the characteristics of a good bike? Not too heavy, with good tires, good wheels pumped up to 5.5 bars, a short back with a slightly tensed chain.
We couldn’t avoid your amazing series of footjams, how do you explain your passion for that specific trick? As I said, I’m very inspired by the English, and you could say they really pushed the limits of what could be done footjamwise, so there you go. How many pairs of shoes a year do you get through? No more than a teensy hundred... How important is music for you when riding? It’s essential, it helps me give rhythm to my tricks, and also it gives me motivation when I’m finding it hard. What encouraged you to take part in the SPBRY Amateur Contest? What did you think of it? Honestly, right at the beginning, it was for the prize money, what’s more, I’d been riding there pretty often, so seeing the new lines and the new riders gave me an extra bit of motivation. And it was also a good opportunity to push the limits and meet new people! Your interview is being published in an international magazine, do you have anything to say to the riders? Awesooome, go big or go home, and keep on riding, girls are crazy for riders... Any thanks? Thanks to Christophe Denin for helping me start out, Mike, Gilles, Felix for the coupé décalé, Thib’s, Shelter for his great plans and ideas, Artsquad and Kevin Poulain, Jean-Charles, all my mates from Bercy, the guys from Bry, those from elsewhere, the Baron, Monkez prod for his videos, and my parents who supported me in this sport.
EVENT
BMX MASTERS PAR JULIEN MASSÉ MANGOOSE PHOTOS C. VANHANJA
Event / BMX Masters / page 120
decade air de Ben Wallace
flair whip de Brett Banasewick
girls power !!
Event / BMX Masters / page 122
Cologne Bmx Masters Bon alors cette année, si vous n’étiez pas là... vous avez raté UN des contest de l’année! Juste un chiffre «400 riders de 30 pays différents» ça parle hein!... Les 100euros pour l’inscription aussi (aïe!). Nouveauté de l’année, la «super rampe» est un combo de mini rampe à deux spine avec un sub-box et une petite box courbe à courbe, Bob Haro est aussi dans la place avec une exposition oldschool, le Dirt est juste énorme, le Flat bien présent et le Park promet des lignes de folie! Durant l’évènement, la délégation française est bien présente! Patoche, le Dandois, Max Charveron, Georgy Doremus, Jb Peytavie ainsi qu’Adrien
Lecomte sont là pour rouler et beaucoup d’autres pour soutenir et faire la fête (surtout les gars de l’est hein!) Le niveau est bien présent, en amateur ça roule bien fort Front en box et flair partout. Grosse impression de la part d’Alex Coleborn en rampe avec un Flair to footjam sur la sub box mais aussi du tchèque Ondra Slez avec un Frontflair replaqué de main de maître! La finale de dirt a été à la hauteur des bosses! Voir Tj Ellis rouler est toujours un truc de malade... Frontwhip ça paye quand même! Et gros big up à Max Charveron pour son riding! Le flat quant à lui malgré un résultat surprenant sera de toute beauté!
Respect Matthias t’es un sauvage! Il remportera d’ailleurs le Best tricks du lendemain après une soirée de folie! Perso j’ai fait ce que j’ai pu en rampe mais je me suis bien marré et ai fini à une place de la finale, dommage. Pour le park cela sera un festival sur la funbox entre Dhers et Maddog rien ne va plus entre les 720 no hand condor to bus et le Cashroll, on ne sait plus où cela va s’arrêter! Webby quant à lui replaquera un run d’une propreté déconcertante, entre technique (Flip abubaca to bus out) et gros (Decade to 360)! Bref encore une édition validée. Sincèrement, essayez d’en vivre une! Ca vaut le coup!
Patoche ?
Bob Haro & Julien Mangoose !
Bike flip tail tap de Mikael Beran !
Cologne Bmx Masters If you missed it this year... You missed one of the best contests of the year! Just a few numbers; “400 riders from 30 different countries”, speaks in volumes, huh? The 100€ inscription fee too (ouch!). This year’s novelty was a “super ramp”; a combination of a mini ramp with two spines and a sub box, with a little box curb to curb. Bob Haro was also in the house with an old school exhibit, the dirt is simply huge, the flatland is well represented, and the park is full of promise with some crazy lines! During the event, the French delegation is representin’; Patoche, Dandois, Max Charveron, Georgy Doremus, JB Peytavit and Adrien Lecomte are to ride and many others were there to support and to party (Particularly the eastern guys!). The high level is still clear, in the amateurs you can see a lot of Front to boxes and flairs everywhere. Alex Coleborn makes a good impression on the ramp with a Flair to footjam on the sub box, but so did the Czech Ondra Slez with a Frontflair replaced with a master’s touch! The dirt finale went as high as the jumps! Seeing TJ Ellis riding is always craze-inducing... Frontwhips definitely pay! And a big up to Max Charveron for his riding! As for flat, the results were surprising, but the contest was amazing! Respect to Matthias, you nut! He won the best trick the next day, despite a crazy night of partying! Personally, I did what I could on the ramp, I had a great time and ended up one place away from the finals, shame. The park was a festival on the funbox between Dhers and Maddog, all bets are off between the 720 no hands condor to bus and the Cashroll, you couldn’t see when it was going to end! As for Webby, he replaced a run as clean as you could get, with tech stuff (a flip abubaca to bus) and huge stuff (a decade to 360)! Basically another edition successful all round, honestly guys, you should try one at least once! It’s really worth it! Event / BMX Masters / page 124
x-up one hand full extended de Dean Cueson
Dean Cueson
REPORT
OAKLEY ITALIA TOUR PAR RICKY MONTI
Report / Oakley Italia Tour / page 126
OAKLEY BMX EVENTS ITALIE Milan, Gênes et Venise (Jesolo) ont été élues définitivement les villes de prédilection pour des mini BMX tours avec, comme participants, des riders internationaux. Voici un compte-rendu de ce que nous avons vu durant l’été. Le but de ces démos est de faire connaître un peu mieux le BMX au peuple italien. Chaque event a vu la participation de quatre riders, avec en plus une wildcard (italien ou étranger). Nous avons vu des riders tels que Sergio Layos d’Espagne, JB Peytavit de France, Alessandro Barbero et Simone Barraco d’Italie, puis d’excellents wildcards tels que Alessandro Froio pour Milan, Dean Cueson pour Gênes et Jesolo, et George Javel pour Jesolo. Différents riders avec des styles variés, du technique de la part de JB Peytavit et de Alessandro Barbero ou de l’Anglais Dean Cueson, seuls 17 ont démontré une bonne liste de tricks, alors qu’avec un style plus fluide il y avait Sergio Layos et Simone Barraco voulant aller toujours plus haut. George Javel, venant tout droit de NYC fut pour moi une surprise, dans sa force au niveau des tricks. Alessandro devant son « compère régional » (Gênes) a terminé avec un superbe front flip no hands. Un public varié ; peu d’experts en BMX ont eu autant d’applaudissements pour un trick normal comparé à un superman flip sur la jump box. Les lieux avaient été choisis avec tous les bons critères, surtout du centre ville, comme à Corso Vittorio Emanuele à Milan, entouré par les boutiques de mode, ou dans le vieux port à Gênes avec une belle vue du plus grand yacht tandis qu’à Jesolo, ils avaient choisi une maison de culture. Les modules étaient constitués d’une jump box et deux quartiers à Milan et Gênes, et un bone en plus à Jesolo. Étant donné qu’il s’agissait d’un event et non d’un tournoi, il n’y avait pas de gagnant, mais à mes yeux, Dean Cueson, fut une excellente surprise. J’espère qu’il y aura à l’avenir des projets similaires, qui pourront aider la popularité du BMX, qu’il ne demeure pas un sport réservé aux Pros.
Report / Oakley Italia Tour / page 128
Report / Oakley Italia Tour / page 130
OAKLEY BMX EVENTS - ITALY Milan, Genova and Venice (Jesolo) has been decisively defined as city where organize mini BMX tour with the participation of international riders. This is the answer of what we have seen during this summer. Purpose of these demos is to introduce better knowledge of BMX sport to the Italian people. Each event have seen the granted participation of four riders with an addition of a wildcard (Italian or foreign). We have seen riders like: Sergio Layos form Spain, JB Peytavit from France, Alessandro Barbero and Simone Barraco from Italy than excellent wildcards like: Alessandro Froio in Milan, Dean Cueson in Genova and Jesolo, than George Javel in Jesolo. Different riders various styles, more technical like JB Peytavit and Alessandro Barbero or the English Dean Cueson, only 17 demonstrated good trick baggage while a more smooth style to Sergio Layos and Simone Barraco looking a way to go higher as much as possible. George Javel directly from NYC was a surprise to me for his trick empowerment. Alessandro in front of his “co-regional” fellow (Genova) closed a superb front flip no hands; Various public, few BMX experts so having strong applause on a normal trick very high compared to a superman flip on the jump box. The location have been selected with the right criteria and mainly downtown in an aimed environment like Corso Vittorio Emanuele in Milan, surrounded by fashion stylist shops or in the antique harbor in Genova with a the wonderful vision on the largest yacht; while in Jesolo into the young entertainment center. The infrastructures were based on jump box and two quarters for Milan and Genova while an additional bone in Jesolo. Because the event was a jam and not a race there wasn’t a winner but from my point of view Dean Cueson was an appreciated surprise. I hope in the next future to have similar events that help to increase bmx standard popularity and not only a sport to the expert.
REPORT
PAR JESSE PUENTE & CHRISTIAN HERMANN - PARANO-GARAGE
PARANO TOUR
Le PARANO-GARAGE HOLIDAY TOUR L’idée a commencé quand Krishy de Parano Garage m’a demandé si je voulais faire une tournée des parks BMX et faire quelques shows. La dernière fois que j’avais traîné avec Krishy, c’était à Cologne en Allemagne, aux BMX Masters en 2004. On avait fait une soirée de folie sur le Party Boat, et on s’est retrouvé à dormir sur des rochers à côté du Rhin, et le mec ne boit pas, c’est juste qu’il ne sait pas surfer sur la vague de la fête. J’étais encore à Berlin alors j’ai fait : Carrément.
LES FAVORIS DE JESSE PUENTE Le meilleur moment du tour : On est allé à plein d’endroits différents comme sur la plage dans le sud de la France. On a chillé dans le vieux port de Marseille et on a regardé Krishy et Daniel sauter de falaise super hautes à Cassis. De plus on a chillé toute la soirée au bowl/skatepark de Marseille, près de la plage, la plupart du temps, on a ridé dans ce skatepark, Daniel était à donf, et on s’est entraîné pendant des heures. Les riders du coin déchiraient tout ! Paix à vous, mes potes. La journée à Stuttgart où l’on a visité Kunstform, on a fait la fête dans la rue avec Sebastian Popischel. Ce mec est trop cool ! Merci frère. On s’est trop amusé ! On a aussi chillé à Stuttgart le dernier soir avec Daniel Fuhrmann et sa femme... Merci pour tout... Trop de choses à raconter des jours comme des nuits. Paris, c’était dingue... D’abord, on est allé à un skatepark à Paris, traîner avec Alain Massabova, il animait un atelier pour apprendre aux gosses à faire du BMX. Alain est le plus cool, après on avait de la fiesta à faire, c’était vraiment un truc de tarés, on était en forme. C’est juste un petit aperçu de tout ce qu’on a fait. Merci à Krishi pour l’invit... Parano-Garage tour c’était fou !
Moi et Ali B étions genre... Ça va être ouf ! On a décidé de se retrouver à mi-chemin. Bienvenue à Stuttgart, les gars, je reviens des Masters, et j’étais genre, allons rider avec des riders de flat tarés de Stuttgart, et on pourra en profiter pour voir le bike shop Kunstform. Cet endroit avait tout en flat et en street, c’était le paradis du BMX. Jetez-y un coup d’oeil si vous passez par là ! Direct arrivé, on s’est mis à rider avec Krishy et son pote Daniel Tunte. Ce gosse était incroyable, il ne s’arrêtait jamais de tenter de sauter
Le pire moment du trip ? Sur les autoroutes, on a mangé que du Macdo. Il n’y avait nulle part où manger, alors on a été forcé d’attendre une heure dans une queue pour un cheeseburger froid avec de vieilles frites. Dans le camping à Cassis, c’était un vrai champ d’accouplement pour les grillons en rut, ils se frottaient les pattes en permanence et je haïssais ça... Les grillons, ça craint. 5 mots pour décrire la France : 1. crêpes 2. lieux historiques dont je ne peux pas prononcer le nom 3. filles très belles qui parlent le français 4. la Tour Eiffel 5. du bon vin LES FAVORIS DE DANIEL Meilleur moment du tour : Le trip Le pire moment du trip ? M’endormir en bronzant sur la plage à Marseille et me réveiller 2 heures plus tard avec la peau toute rouge !
Jesse at Paris Slide
Report / Parano Tour / page 132
par-dessus tout, à faire des barspin 360 et autres. J’étais halluciné, je n’ai jamais vu un kid avec autant d’énergie, alors qu’il se nourrit seulement de Nutella et de MacDo. Et je viens de Californie, je sais que c’est pas sain. Comment se fait-il que ce kid soit aussi timbré ?! Ce trip fut la combinaison parfaite, on a vu des lieux supers, on a chillé sur la plage, fait plein de BMX, rencontré des nouveaux gens, et retrouvé de vieux amis, et tout le reste. On s’est super bien éclaté. Salut à tous ceux qu’on a rencontrés durant le trip.
5 mots pour décrire la France. Filles, plage, soleil, Paris, Marseille. LES FAVORIS DE CHRISTIAN HERMANN Le meilleur moment du trip ? Ces soirées à Marseille étaient terribles. A traîner jusqu’à 3 heures du mat, à porter juste un short, à regarder tous ces supers riders. C’est une humeur que je ne peux pas décrire. Faites-le vous verrez. Merci à Justin, Mikaël et tous les autres. Le pire moment du trip ? Essayer de retrouver notre chemin jusqu’au bureau de Cream de l’endroit où on avait fait la fête toute la soirée. Ca nous a pris, à Jesse et à moi, 3 heures pour le retrouver. 5 mots pour décrire la France. Terrible, fou, gentil, pas de putain de règles en bagnole, j’adore.
Mikael Carando, Marseille
The idea started when Krishy from Parano-Garage asked me if I wanted to do a Tour of BMX Parks and do some Shows. The last time I chilled with Krishy was in Colonge Germany at the BMX Masters 2004. We had a crazy night partying on the party boat and ended up. Sleeping on rocks on the Rhine river, and the homie don’t drink, he just knows how to ride the party wave. I was still in Berlin so I said: Hell yeah. Me and Ali B where like… this is going to be crazy! We decided to meet in the middle. Welcome to Stuttgart, homies. I just got back from the Masters and was like let’s go ride with some sick flatland riders in Stuttgart and we can check out there bike shop called Kunstform. This place had it all flat and street parts, it’s like a BMX paradise. You got to holla at them if your out that way! Automaticly as soon as we arrived we started riding with Krishy and his friend named Daniel Tünte. This kid was unbelievable, he never stopped trying, jumping over anything and barspinning 360 or whatever. Any tech I was stoked I have never seen a kid with so much energy and all this kid eats is Nutella and Mc Donald’s. And I am from Cali this is not healthy. But how can this Kid be so sick?! The trip was the perfect combination off seeing nice new places, chilling at the beach, riding a lot of BMX, getting to know new and reconnect to old friends and everything else. We had a great time. Greets to everyone we met on the trip.
cliffs in Cassis. In addition we chilled all evening long at the Marseille bowl/ skateparc near the beach we did the most riding in this skate park. Daniel was on fire and we practiced non stop for hours. The local riders were sick! Peace, homies. The day in Stuttgart as we visited Kunstform and partyed in the streets with Sebastian Pospischel. This dude is the coolest! Thanks bro. That was really fun! Also we chilled in Stuttgart the last night with Daniel Fuhrmann and his wife… Thanks for everything… too many things to mention like the last day and night. Paris was sick… First we went to a skatepark in Paris and hung out with Alain Massabova, he had a workshop for teaching kids how to ride BMX. Alain is the coolest, after we had some late night partying to do, it was off the chain man, we were pimpin that night. This is just a little bit of all the things we did... thanx to Krishy for the invitation… Parano-Garage tour was sick!
JESSE PUENTE FAVOURITES Best part of the tour: We went to many different places like the beach in southern france. we chilled in Marseille “vieux ports” and watched Krishy and Daniel jump off super high
5 words to describe France. 1. crepes 2. historical places that I can’t pronounce 3. very nice girls that speak French
Worst part of the trip? On the freeways we ate nothing but Mcdonalds. There was no where better to eat so we got forced to wait in a long line for an hour for a cold cheese burger and old fries. In that camp ground in Cassis there was a mating ground for horny crickets, they rubbed their legs all day and night I hated it.... Crickets suck.
4. the Eiffel Tower 5. good wine DANIELS FAVOURITES Best part of the tour: The trip. Worst part of the trip? Falling asleep while taking a sunbath at the beach in Marseille and waking up 2 hours later with red skin! 5 words to describe France. Girls, beach, sun, Paris, Marseille. CHRISTIAN HERMANN FAVOURITES Best part of the trip? Those evenings in Marseille were sick. Hanging around till 3 o´clock in the night, just wearing nothing than a shorts, watching all these real good riders. It is a mood I cannot describe. Just do it on yourself. Thanx to Justin, Mikael and all the others. Worst part of the trip? Finding the way back to the Cream office from the place where we partying all night long. It took Jesse and me 3 hours to find it. 5 words to describe France. Awesome, c razy, gentil, no fuckin rules in traffic, love it.
EVENT PHOTOS PEKA DEVE
NIKE 6.0 BCN BMX PRO
Event / NIKE 6.0 BCN BMX PRO / page 134
flip superman de Naran
Nike 6.0 BCN pro On peut dire que Nike 6.0 met vraiment le paquet en ce moment dans le bmx, Le contest de Barcelone en est la preuve, la superbe aire de street créée pour l’occasion par Nate Wessel a donc bien reçu de la part des différents meilleurs rideurs de la planète! Installée juste à côté du mythique spot du Seewall de Barça! Très gros riding durant l’évènement malgré la venue de la pluie après de très fortes chaleurs! Mickael Beran gagne le best trick avec un bikeflip tailtap to whip out! Alex Coleborn repousse le niveau du tech avec un barspin to nosepick whip to barspin out quasi rentré!!! Le niveau est abusé, Gary Young ride de manière originale et Ryan Nyquist casse la ligne du park avec un transfert en 810 de la box au wall, Maddog du haut de ses 15 ans continue de progresser de manière hallucinante, on peut dire que les qualifications du samedi ont vraiment donné le ton du niveau de l’année 2010... Triple downside whip sur le hip, «Not bad!» comme on dit! Daniel Dhers quant à lui est pas là pour sucer des glaçons... Ca casse la box en 720 condor et frontflip spine et le fameux cash roll... to tail tap sur la box (haha). Malheureusement la pluie du dimanche rendra l’aire de street trop humide pour faire rouler tous les rideurs, c’est donc les résultats des qualifications qui feront le podium... Dommage pour Nyquist qui avait fait un run beaucoup plus consistant... Ça nous donne donc un Enarson Premier, Daniel Dhers deuxième et Garret Reynolds troisième!
Mad dog
Event / NIKE 6.0 BCN BMX PRO / page 136
Stefan Lantchner
Ryan Nyquist
Sergio Layos, nose wheelie on top of the wall
Event / NIKE 6.0 BCN BMX PRO / page 138
Stephan Lantchner
NIKE 6.0 BCN PRO BMX It must be said that Nike 6.0 is really working hard at the moment in BMX. As proof, you’ve got the Barcelona contest, with an awesome street area created especially for the occasion by Nate Wessel, and happily tested by some of the best riders on the planet! Installed next to the mythical spot of the seewall of Barca! There was some amazing riding despite the rain following a heatwave. Mickael Beran won best trick with a bikeflip tailtap to whip out! Alex Coleborn really pushed the tech levels with a barspin to nosepick whip to barspin out and practicallly in again!!! The level is incredibly high, with Gary Young riding in a really original manner, and Ryan Nyquist breaking the park line with a transfer at 810 from the box to the wall; Maddog, only 15 years old is progressing so much, it’s crazy. The qualifications on saturday really gave a clear idea of what 2010 were dealing with here... A triple down whip on the hip, not bad! Daniel Dhers, as for him, well ice wouldn’t melt in his mouth, as he did a 720 condor and frontflip spin and the ever famous cash roll... To tail tap on the box (haha). Sadly the rain on sunday made the street area too wet for all the riders, so it’s the quals results that made it to the podium... A pity for Nyquist who had done a much more consistent run the second time around... Which gave us Enarson in first place, Daniel Dhers in second and Garrett Reynolds third!
PHOTOS
Guillaume VIDAL Ã Gap
Portfolio / Karim Bel Bachir / page 140
«J’ai 21 ans, je vis à Gap dans les Hautes Alpes. Ca fait 2 ans que je fais de la photo et je me suis passionné pour le bmx depuis que j’ai rencontré Guillaume VIDAL avec qui je passe la plupart de mon temps à shooter un peu de partout, je shoote aussi beaucoup de mountain bike avec des potes du 04. A la base je faisais des photos comme ça pour délirer avec des potes, mais maintenant c’est vraiment quelque chose qui me plait de plus en plus car ça me permet de bouger pas mal sur les contests ou des shootings privés puis aussi de rencontrer de nouvelles personnes et c’est ce que je recherche. Donc du coup avec un pote Quentin Chaumy on a décidé de monter une petite société NewBike Agency, ce qui permet d’avoir un support lors des contests. C’est vrai que vivre de la photo c’est pas facile, mais je fais surtout ça par simple plaisir, aujourd’hui je fais beaucoup de photo pour Truc de Fou la french energy drink. Après c’est sûr que d’avoir un portfolio dans CREAM c’est un peu comme un rêve qui se réalise…»
KARIM BEL BACHIR
Portfolio / Karim Bel Bachir / page 142
Thomas PY
Portfolio / Karim Bel Bachir / page 144
«I’m 21, I live in Gap, in the Hautes Alpes. I’ve been doing photography for two years, and I’ve been passionate about BMX since I met Guillaume VIDAL with whom I spend most of my time, just shooting around the place, I also do a lot of mountain biking shoots with mates from the 04. Originally I only took pictures for fun with my mates, but now I really enjoy it more and more, because it allows me to travel to loads of contests or to private shoots, and also I get to meet new people, which was what I wanted. So, with my mate Quentin Chaumy we decided to create our own business, NewBike Agency, which allows us to have some support during contests. It’s true that making a living out of photography isn’t easy, but I do it out of pleasure; these days I’m doing a lot of photos for “Truc de Fou”, a French energy drink. So of course, getting my portfolio into Cream, it’s kind of like a dream come true...»
Damien AUGIER au Park de GAP
FACE
TAKAHIRO
«IKE» IKEDA BY YASUYUKI TAKEO
Face / Takahiro Ikeda / page 146
Quel âge as-tu, comment tu t’appelles, et depuis combien de temps rides-tu ? Je m’appelle Takahiro Ikeda, je suis né le 17 Mai 1990. Je ride depuis à peu près 6 ans. Comment as-tu débuté ? Le vélo a toujours été mon activité favorite quand j’étais en primaire. À cette époque, je faisais du VTT, et je ne connaissais pas le BMX. Lorsque je suis arrivé au collège, après être allé voir un film avec mes potes dans une ville avoisinante, j’ai vu des riders de BMX dans un park et j’ai été accro tout de suite. Mais un BMX entier m’aurait coûté près de 500€, impossible à obtenir pour un gosse de 13 ans. (Il est interdit d’être payé lorsqu’on a moins de 16 ans au Japon), alors j’ai économisé mon argent de poche et l’argent du nouvel an (il y a une coutume au Japon, appelé le « Otoshi-dama » qui consiste à donner de l’argent aux enfants pour le nouvel an), et j’ai vendu des jeux vidéos, jusqu’à ce que j’ai assez pour me payer un BMX. Finalement j’en ai eu un. Parles-moi du contest que tu as organisé à ta fac. Je pensais que quand on est rider à la fac, ce serait vraiment cool d’y avoir un contest. J’ai parlé à un ami à moi, Mar Rock, un breakdancer, et nous avons décidé d’organiser un contest ensemble pour les danseurs de break et les riders de BMX. Je pensais que nos possibilités étaient sans limites, alors nous avons envisagé d’avoir la possibilité de pousser ces scènes underground à être reconnus. Le public était vraiment poussé au max. Même si c’était mon premier contest, on a lutté ensemble pour que ça se fasse, et l’on s’est motivé l’un l’autre. Quelle a été l’expérience la plus difficile, lors de l’organisation de ton propre contest ? Négocier avec la fac pour obtenir la permission d’avoir l’espace du contest a été le plus dur. On a fini par avoir la permission d’avoir la cafétéria durant les vacances. Je voudrais continuer à tenir ce genre d’event souvent. Quand t’es-tu décidé à aller à l’étranger faire des contests ? J’ai toujours rêver d’aller faire des contests à l’étranger. Je voulais voir
autre chose que le Japon, mais c’était mal parti pour un étudiant pauvre... J’avais confiance en mon style, grâce aux commentaires sur mes vidéos en ligne, et aussi ceux de tous les riders qui visitaient le Japon. C’était donc seulement un souci d’argent, et cela me frustrait beaucoup. Puis Redbull m’a invité au Redbull Flatland Flamenco en Espagne, du coup j’ai enfin pu aller en Europe. Heureusement j’ai pu faire deux contests, Redbull Flamenco Flatland en Espagne et le FISE en France, alors j’ai vraiment été reconnaissant envers Redbull.
ment est-il ? On vit dans le même coin, Chiba, mais à 50 minutes de train de l’un de l’autre. On se voit souvent, et l’on ride ensemble le week-end, et l’on fait certains shows ensemble vu qu’on est tous les deux sponsorisés par Slope Shot (un shop de BMX). Moto est mon associé supérieur, et il prend toujours soin de moi. Il me conduit aux contests, et me donne des conseils sur la vie. Il aime sortir et c’est l’un de mes meilleurs amis. On est même allé à un parc d’attractions ensemble !
Tu as gagné le Redbull Flamenco Flatland, ça a été comment ? Redbull Flamenco Flatland avait littéralement pour but de faire fusionner le Flamenco et le BMX, quelque chose qui n’avait jamais été fait auparavant. Mélanger les deux cultures est une chose magnifique. Tandis que les riders écoutaient la musique, en ridant ils avaient envie de se synchroniser. Alors les danseurs de Flamenco et les riders se représentaient sur la même scène. Il fallait faire des tricks très difficiles tout en se synchronisant à la musique, c’est pourquoi 5 d’entre nous furent invités ; Viki, Matthias, Jesse, Miguel et moi. Ca se passait dans un monument historique connu, l’Alhambra Palace ! Il y avait beaucoup de medias et le public était venu nombreux. Je me suis vraiment éclaté, et je suis très fier d’avoir gagné !
Les tricks en spin sont ta spécialité. Comment as-tu acquis ce style ? J’adore faire du spin, alors je ne fais que ça. Je ne m’ennuie jamais avec le spin. Les autres riders du coin, Syuichi Osada, Akihiko Takahashi et Kazuma Nakajima, tous ont leur propre style. Syuichi aime les variantes, Akihiko est toujours à l’envers, et le style de Kazuma est bizarre. Chaque style était cool, et j’ai pensé que je voulais le mien. Alors je me suis dit « je voudrais maîtriser le spin et je veux que ce soit ma marque de fabrique ». J’ai créé mon style consistent seulement fait de spin depuis. Au début je gerbais, parce que ça tournait trop, mais j’ai continué parce que ça m’a mené là où je suis.
Le public du FISE t’as beaucoup applaudi. Etait-il différent du public japonais ? J’étais très heureux de sentir le public aussi excité pendant que je ridais. Le public français est beaucoup plus actif que les japonais, il réagit directement à ce qu’il voit. Alors il se chauffait de plus en plus selon ce que je faisais, c’était vraiment fun ! J’espère que je pourrais retourner en France montrer mes performances, et essayer d’aller en Europe tous les ans. On a fait une session photo au FISE, en as-tu l’habitude ? J’en fait de temps en temps. J’en ai fait avec Hidenori Inoue, un réalisateur, et Tsutomu Takasu, un photographe de sport l’an dernier. La dernière session photo était cool ! On a pu faire les touristes autour de Montpellier durant la session, et tout était tellement nouveau pour moi, j’étais comme un fou ! J’entends que Moto (Sasaki) et toi ridez ensemble dans le même local, com-
Comment as-tu commencé à faire des tricks avec une casquette ? Je fais beaucoup de show avec une casquette. Je saluais en enlevant ma casquette après un show, et j’ai pensé que ce serait cool de le faire durant les contests. Comme je le fais beaucoup durant les contests, je voulais m’amuser encore plus, alors j’ai commencé à m’entraîner à faire des tricks avec. Du coup, j’ai maintenant des variantes. Changer ma casquette de main, la retourner, l’accrocher au guidon, la jeter et la remettre après avoir fait des tricks. Je viens juste d’acheter un chapeau de jongleur et je m’entraîne avec ça de temps en temps. Récemment je m’entraîne à faire un tricks de donner un coup de pieds dans mon chapeau et le faire atterrir sur ma tête. J’aimerais aussi en faire sortir un pigeon un jour. (LOL) Un dernier mot ? Merci à ma famille. Ils me soutiennent à fond et j’espère pouvoir les soutenir un jour également ! Merci à tous les riders du monde. Je pense essayer de voir le plus de pays possible, alors veuillez être mon ami ! Apprécions le flat ensemble !
Face / Takahiro Ikeda / page 148
Please let me know your age, name and how long you’ve been riding. Takahiro Ikeda, born 17th May 1990. I’ve been riding for about 6 years. How did you take up riding? Riding bicycles was already my favorite activity when I was in primary school. I was into riding mountain bikes at that time and didn’t know about BMX. When I was in middle school, on the way back after a movie with my friends at a city next to my town, I happened to encounter BMX riders at a park and I was totally hooked on it. But a complete BMX would cost me around 500 Euros. That’s not affordable for a 13-year-old kid. (Working to get paid under 16 years old is prohibited in Japan), So I saved up my allowance and extra money during the new year (there’s a custom of giving money to kids called «Otoshi-dama» during new year’s time in Japan) and sold TV games to make enough money to buy a BMX. And finally, I got one. Let me know about the contest you organized at your collage. To think about the possibility of a rider who’s studying in collage, holding a contest at one would be a nice idea. I talked with a friend of mine; Mar Rock, a break-dancer and we decided to have a contest together for break-dancers and BMX riders. I believed our possibilities were unlimited, so somehow we envisioned being able to push these underground scenes to achieve more exposure and recognition. The audiences were pumped up so high. Even though it was my first organized contest, we went through all the struggles and pushed one another. What was the toughest experience in organizing your own contest? Negotiating with the collage for permission for the contest space was the toughest. We ended up getting permission to use the cafeteria during the holiday. I want to keep up with holding this kind of event again soon. Why did you decide to go overseas to join contests? I’ve dreamt to go overseas for contests. I wanted to see outside of
Japan, but it was kind of a pipe dream for a poor college student…I was confident with my riding style with comments left on my footage online and also from riders all over the world who actually visited Japan. So money was the only factor that frustrated me a lot. Then Redbull invited me to the Redbull Flamenco Flatland in Spain and I could finally make it to Europe. Luckily I managed to attend two contests, Redbull Flamenco Flatland in Spain and FISE in France, so I really appreciate Redbull.
him. We live in the same prefecture, Chiba but live apart 50 minutes by train. We meet often and ride together during the weekends and do some shows since we are both supported by Slope Shot! (a BMX shop). Moto is my senior associate and he always takes care of me. He drives me to contests and gives me advice about life. He is outgoing and is one of my best friends. We even went to a theme park together!
You won Redbull Flamenco Flatland, how was it? Redbull Flamenco Flatland was literally an aim to fuse Flamenco and BMX together, something that never existed. Mixing different cultures is such a beautiful thing. As the riders listen to the music while riding, it called for the feeling of sounds and synchronized riding. So Flamenco dancers and BMX riders performed on the same stage. We were required to sync with the music, not only pulling hard tricks, so that’s why 5 of us, Viki, Matthias, Jesse, Muguel and I were invited. The venue was a famous world heritage, Alhambra palace! Tons of media and audiences attended the event. I enjoyed myself a lot and I’m proud of the victory!
Spinning tricks are your trademark, how did you acquire the style? I just loved spinning so I only did spinning tricks. I don’t get bored with the sight during spinning. The other local riders, Syuichi Osada, Akihiko Takahashi and Kazuma Nakajima, all too have individual styles. Syuichi’s is varials, Akihiko’s is backwards and Kazuma’s is bizarre. Each of their style was cool and I thought I wanted to have one of my own too. So I thought «I want to master spinning and want it to be known as my trademark». I created my style consisting only with spinning since. I would throw up in the beginning cause I was spinning too much, but still stuck with spinning and got where I am.
Audiences at FISE always cheered you. Are they different from Japanese audiences? I was so happy that the audience was all excited during my riding. French audiences are much more active than the Japanese and react directly to what they see. So they were pumped up as I heated them up with gestures, it was so much fun! I hope I can return to France to show my performance and try to go to Europe every year. We had a photo session this time at FISE, do you have photo sessions often? I have photo sessions sometimes. I had some with Hidenori Inoue, a film director and Tsutomu Takasu, a sports photographer last year. The last photo session was fun! We could sightsee around Montpelier downtown during the session and everything was new for me so I was excited! I heard Moto (Sasaki) and you ride at the same local, please describe
How did you start doing tricks with a hat? I do a lot of shows wearing slacks or hats. I would bow and take off my hat after a show and I thought it’d be fun to do it even during a contest. As I do it a lot during contests, I wanted to further entertain audiences and seriously practiced doing tricks with it. I have some variations now. Switching the hat from hand to hand, flipping it, hooking it on the handlebar, throwing and wearing it again after doing some tricks. I just bought a hat that jugglers use and practice with it time to time. Just recently I started practicing a trick of kicking the hat from my foot and landing it on my head. I want to bring a pigeon out of my hat someday (LOL). Last words? Thank you to my family. They are always supportive and I hope I could support you guys soon! Thank you to the riders all over the world. I’m thinking of going to as many different countries as possible, so please be my friend! Let’s enjoy flatland together!
FACE
La beauté du noir Depuis que je fais de la photo, j’ai toujours cherché la beauté dans le riding, de comprendre ce qui importait aux riders dans leur vie. Bien sûr, les riders pros ont leur style individuel et leur concept. Mais, fait intéressant, même les riders intéressés seulement par le côté athlétique de la chose, qui disent qu’ils s’en fichent du côté esthétique ; eh bien, du moment qu’ils arrivent à un certain niveau, la beauté est visible malgré tout. Bien que Moto fasse partie de ces riders « purement sportif », je trouve de la beauté dans son riding, dénué de tout superflu. Profitant qu’il soit au FISE à Montpellier, j’ai fait une interview. Beauty in black Since I’m into photography, I always try to find beauty in riding and see what riders care about in their life. Certainly, top riders have individualistic style and concepts. But an interesting fact is, even as athlete-oriented riders say they don’t care about aesthetics of shape during riding, beauty can be found no matter what, as long as they are at a certain level. Although Moto is at the most forefront of these «Athlete Oriented» riders, I could find beauty in his riding, devoid of all needlessness. Taking this opportunity at FISE, Montpelier, I did an interview with him.
MOTO SASAKI BY YASUYUKI TAKEO, PHOTOS PEKA DEVE (BEACH) ET YASUYUKI TAKEO
Comment as-tu commencé dans le BMX ? J’avais acheté un BMX pour remplacer mon vélo qui m’avait été volé. Un jour, j’ai vu plein de riders dans un park près de chez moi. On m’y a vu dans une vidéo en ligne dernièrement. L’un d’entre eux, Kosei Suzuki, un ancien rider KOG pro m’a invité à les rejoindre. Tu as déjà participé à plusieurs contests internationaux. Comment ces expériences t’ont-elles influencé ? J’ai commencé à vouloir faire des contests internationaux pour acquérir de l’endurance mentale et de rencontrer de nouveaux riders qui font des tricks qui évoluent. Les BMX Masters de 2007 ont été le contest le plus mémorable pour moi jusqu’à maintenant. J’ai été très excité d’arriver 3e parmi les riders les plus talentueux et connus du monde entier. Mais cela m’a rendu trop nerveux et m’a fait foirer au final. Du coup j’ai fini 13e. J’étais tellement frustré par ce résultat que j’ai arrêté de fumer et j’ai commencé à prendre le riding plus au sérieux. J’allais à un spot à plus de 40 km sous la pluie, parce que j’imaginais que sur la planète, il devait y avoir plein de riders qui s’entraînaient sous la pluie. J’ai arrêté de m’inventer des excuses après mon retour d’Allemagne. L’expérience des BMX Masters m’a permis de me rendre compte de l’existence de tous les riders dans le monde. Je ne serais pas aussi bon, si je n’avais pas été là-bas.
Face / Moto Sasaki / page 150
Comment s’est passé le trip au FISE ? Montpellier, c’était vraiment trop cool, pour le trip autant que le contest! J’ai adoré visiter la ville durant la session photo avec les autres riders et toi. Cela aurait été impossible seul ! Ton style vestimentaire et ton style de riding sont très sombres. En faisant le tour de Montpellier pour faire les photos, tu choisissais toujours des lieux sombres et mal éclairés. Y a-t-il une raison particulière à ça ? Les gens me voient différemment et j’ai une image qui me colle, qui est que mon riding est noir, alors j’ai tendance à choisir du noir. Je suppose que je préfère les lieux sombres car je ride sur des spots vides, la nuit. J’ai entendu qu’Ike (Takahiro Ikeda) est du même coin que toi. Parle-nous de votre amitié. On fait souvent des shows et des contests ensemble. C’est assez intéressant parce que nos styles et nos points de vue sur le BMX sont assez différents. En quoi êtes-vous différents ? On ride pas mal ensemble, mais Ike aime amuser, tandis que moi je cherche la difficulté et l’évolution des tricks. Apparemment il se filme souvent pour voir l’apparence de son riding. Par exemple si ta main lâche le guidon, pour moi, où qu’elle soit, en l’air ou à l’horizontal, ça
compte simplement comme étant une «main lâchée». Du coup je ne cherche pas à en savoir plus. Pour moi importe seulement la forme et le mouvement du BMX lui-même, pas mon corps. Mais je suis assez ouvert aux opinions. Ike me donne parfois des conseils qui m’aide à comprendre comment les gens perçoivent mon riding. Je pense qu’absorber une centaine de points de vue différents permet d’améliorer par cent fois mon riding. Tu fais beaucoup de tricks en spinning dernièrement. Quels sont tes critères pour choisir un tricks pour un combo ? Je travaillais sur les tricks de base que je m’imposais tout seul, et j’ai fini par tout apprendre le printemps dernier. Après, des tricks d’évolutions m’arrivaient dans la tête les uns après les autres. J’en ai inventé plein, mais ce sont les tricks en spinning qui semblaient être les plus prometteurs. Alors j’ai lâché tous mes anciens tricks l’an dernier pour apprendre un nouveau style. J’aime beaucoup qu’on commente, «ton riding est beau », mais je m’en fous de l’apparence, comme je l’ai dit. J’espère faire passer l’idée aux gens que c’est difficile. Je pense que si l’on pousse la difficulté d’un trick jusqu’à sa limite ultime, il peut se montrer original. Alors mes critères sont de choisir des tricks qui peuvent aller au plus loin, pour qu’il puisse devenir «original». J’ai déjà crée des nouveaux tricks, mais ils font la moitié de ma liste. J’ai même imaginé l’évolution de chacun de ces tricks, mais cela va prendre
du temps, pour m’améliorer physiquement, et j’ai besoin de continuer à apprendre des bases aussi. Je me suis rendu compte récemment qu’il n’y a pas de but au flat. (LOL) Quel est ton plan pour l’avenir dans le BMX ? Je lutte depuis des années pour y parvenir. J’aimerais crée quelque chose pour que dans 100 ans un rider dise : « tu connais Moto ? Il faisait ce trick de ouf à cette époque. »
How did you take up riding? I bought a BMX to replace my stolen bike. One day, I bumped into many riders riding at a park near my home where you saw my riding online recently. One of them, Kosei Suzuki, a former KOG Pro rider invited me to join them. You’ve already joined several international contests so far. How did the experience influence you? Obtaining mental toughness and meeting new riders who have evolutionary moves and thoughts was the reason to start hitting contests overseas. BMX Masters in 2007 was the most memorable contest for me so far. I was excited to qualify 3rd amongst the best and well-known riders in the world. But the fact made me so nervous and that choked me up at the final. I ended up finishing 13th place. I was so frustrated about the result I quit smoking and got more serious about riding. I would go to a riding spot about 40 km away to ride if it’s raining cause I imagined plenty of other riders elsewhere on the globe would still be riding even if it was raining. I stopped giving excuses after I got back from Germany. The experience at BMX Masters made me aware of the existence of riders all over the world. I wouldn’t be as good as I am if I had not been there. How was the trip to FISE? Montpelier was so much fun as a trip and a contest, as well as sightseeing around Montpelier downtown with you and other riders for photo shoots. That would be impossible if I was alone! Your riding and fashion remind me of black. We went around Montpellier for shooting and apparently you preferred dark and dim locations. Is there any specific purpose? Face / Moto Sasaki / page 152
Combien de temps penses-tu encore pouvoir rider ? J’espère encore le pouvoir, même après 40 ans. Je veux dire, je voudrais être encore assez en forme pour pouvoir créer de nouvelles choses à cet âge. J’ai des douleurs au dos depuis 4 ans, et parfois, je ne peux plus marcher, cela m’arrive environ deux fois par an. Le médecin a dit qu’il ne sera jamais totalement remis, mais j’espère pouvoir rider jusqu’à ce que je ne puisse plus marcher.
Un dernier mot ? Tout d’abord, merci à tous les riders du monde. Je suis tellement motivé par les commentaires sur mon blog et les articles postés par mes sponsors, et des auteurs comme GreenG. Beaucoup d’auteurs commentent mes vidéos, pas seulement des pros comme Viki ou Martti (Kuoppa). Cela me motive beaucoup également. Je n’en serais pas là, si je n’avais pas le soutien de tout le monde. Merci à tous !
People may see me differently that I have an image of my riding as black so I tend to choose black. I guess I would prefer darker locations since I ride at empty spots at night.
but I don’t care about appearance at all as I mentioned. I rather hope that my riding conveys people its difficulty. I think if you push the difficulty of a trick to its ultimate level, it can turn out original. So my criterion is to choose a trick that can be pushed as far as it can, where it’s called «Original». I’ve already created some new tricks but they are still half of my list. I even have images of evolutions for each of those tricks but it will take longer to build up my physical skills to make it happen and I’ll still need to learn more basics too. I just recently realized that there’s no goal for Flatland. (LOL)
I heard Ike (Takahiro Ikeda) and you are same locals. Tell us more about your relationship. We often do shows and enter contests together. It’s pretty interesting even though our riding style and impression about BMX are different. How are you guys different? We often ride together, but Ike is after entertainment while I’m after difficulty and evolution of tricks. Apparently he films himself often to check the appearance of his riding. For example if your hand is off the handle bar, no matter what way it is, raised high up or stretch horizontally, I think they are all but «hands off the bar». Therefore I don’t check my riding in that manner. I only care about shape and movement of BMX itself, not about the body. But I’m rather open to any opinions. Ike sometimes gives me advice that help me a lot to recognize how people see my riding. I believe in absorbing 100 different points of views that would improve my riding 100 times better. You are doing lots of spinning tricks recently. What are your criteria to choosing a trick in your combo? I worked on basic tricks self-imposed and finally learnt all of them last spring. Then evolutional tricks were popping up in my head one after another. I still came up with many tricks but spinning tricks were the most promising category for me. So I dropped the rest of my past tricks last year to learn a new style. I’m happy to be commented, «your riding looks beautiful»,
What is your plan for the future in BMX? I’ve been struggling to find a way about it. I wish I could create something that a rider 100 years from now would say, «Do you know Moto? He did that crazy trick back then». How long do you think you can ride? I hope I can ride even after 40 years old, I mean I want to be in shape so I can still create new moves at that age. I’ve been suffering from back pain since 4 years ago and can’t even walk a couple of times a year. The doctor says it won’t be back to perfect permanently but I wish I can ride till I can’t walk anymore. Last words? First of all, thank you to the riders all over the world. I’m so motivated with comments on my blog and articles on media posted by my sponsors and writers like GreenG. Many riders leave messages on my footage, not only top riders like Viki or Martti (Kuoppa). It motivates me a lot as well. I wouldn’t be where I am if not for everyone’s support. Thank you all !
OLDSCHOOL
BY MARK GRAY
HARO REUNION SHOW
J’ai atterri à l’aéroport de Medford à la tombée de la nuit le 13 août, à 15 Km de là où se trouvait le team Haro, et où j’étais invité pour prendre quelques verres, et rester plus tard que ce que j’avais prévu. Après le succès majeur, et beaucoup de demande pour un show aux USA, le team Haro était obligé de le faire... Beaucoup de fans de BMX ont aidé, mais le plus gros du travail reposait sur les épaules de Dave Nourie. Vu que c’était lui qui prenait le plus de responsabilités à rassembler toutes les pièces, et à tenir le show dans sa ville natale d’Ashland, dans l’Oregon, qui était conquise ! Le team fut logé dans une superbe maison six pièces, dans un coin super beau, non loin de l’event. Les riders Brian Blyther, Mike Dominguez, Ron Wilkerson et Dave Nourie « Gumby », étaient aussi accompagnés de Kevin Martin (speaker Haro) et du parrain du Freestyle lui-même OUI !! BOB HARO était là en personne pour que les fans puissent enfin le rencontrer, peut-être pour la première fois !!! Ce fut très différent des BMX Worlds 2009 tenu en Allemagne et organisé par Stephan Prantl (qui était égacomme celui-ci. Ron Wilkerson nous a fait une démo avec ses vélos, 2 Hip bien sûr, où il a encore brillé cette année. Il a réussi le Miami Hopper drop-in qui lui avait donné tant de mal l’an dernier. Il l’a réussi du premier coup. Et ses tricks au sol étaient complètement inattendus, comprenant un jeu de pied ultrarapide et un surfer qui a duré plus d’une minute et ne semblait jamais s’arrêter à moins que le vélo s’arrête... Des airs immenses dans toutes les variantes, dont un « Chicken Air » et un 1 hander 1 footer de la part de Brian Blyther se lançant beaucoup plus haut que prévu. Brian s’est mis dans la foule pour faire un bunnyhop au dessus des riders locaux et un vélo. Consistance normale de la part de Mike Dominguez dans son riding de rampe, avec des lookbacks, des turndown, des high fakie airs et tout... Le don de Dave Nourie pour le spectacle a encore fait ses preuves, à chaque fois qu’il faisait une apparition, cela tenait le show en place. Cherrypicker a fait toutes les variantes du trackstand, et du spinning, aussi fluide que quand il a débuté en 1985. Il a même fait un Vanderoll! Une fois de plus, Blyther et Wilkerson se croisaient en double air sur la rampe, façile... La foule était encore en délire après la fin du show, voulant des autographes de cadres, vélos, plaques et photos... La personne qui était venu du plus loin pour voir cette event venait d’Angleterre... Comme tout le monde le sait, l’original Haro Team sont des légendes qui n’arrêteront jamais de rider. C’est ce qui nous inspire tous, jeunes et vieux. Après le show, les riders et Bob Haro sont partis se reposer à la maison, mais se sont quand même aventurés dehors pour se retrouver une dernière fois avant les prochaines retrouvailles, on ne sait quand. C’est dire beaucoup... Le BMX Old school vit toujours, et toujours aussi fort... On se retrouve au 50è Haro Reunion Show en 2035...
Oldschool / Haro Show / page 154
lement présent), bien que c’était là un ENORME. évènement. Cette fois, dans l’Oregon, ce fut dans un cadre beaucoup plus restreint, dans une ambiance très belle. Des casques peints customisés portés par le riders, ainsi que des vélos et des pièces furent donnés pour des enchères silencieuses avant le show. Bike-it, le club qui aide à faire du cyclisme localement avait des vélos customisés tel un petit tandem avec un cadre en fibre de verre, parmi d’autres vélos de fous, utilisé par les kids dans le temps. La température étant de 35 degrés, il a fallu attendre deux de plus pour laisser les choses se rafraîchir. Le grand moment arrive quand Kevin commence à annoncer et que tout le monde se met en place, pour voir ce qui allait se passer... Arrive Ron Wilkerson dans sa limousine 2-hip avec un porte-vélo sur l’arrière. Tous les riders en sortent, tous portant l’uniforme Haro d’époque, autant qu’ils le pouvaient 25 ans après. Aussi les vélos utilisés cette année étaient un peu plus New School, vu qu’ils s’y étaient tous habitués, et que la performance est vraiment important dans un event
I Flew into the Medford Airport at dusk on August 13th and 15 miles from where Team Haro was staying where I was invited over and to go out for a few drinks and stayed out later than I thought. After the major success and many requests for a USA show... Team Haro had to do it... A lot of BMX enthusiasts helped behind the scenes but the big workload was mainly on the shoulders of Dave Nourie. Since he took most responsibility in putting all of the pieces together and holding the show in his hometown of Ashland Oregon was conquered!!. An awesome six bedroom house was where the team stayed in a beautiful area not far from the event. The riders Brian Blyther, Mike Dominguez, Ron Wilkerson and Dave Nourie «GUMBY» Were also accompanied by Kevin Martin (Haro Announcer) and the Godfather of Freestyle himself YES!! BOB HARO was there in person for fans to finally meet for the first time maybe!! Much different than in Germany at the 2009 BMX Worlds thought up by Stephan Prantl (who was also present) was held at an already HUGE event then. This time in Oregon a much smaller setting in a beautiful atmosphere. Custom painted helmets worn by the riders including bikes and parts were donated to a silent auction prior to the show. Bike-It the club that helps with bicycling locally had some custom made bikes like a small tandem with a fiberglass shell and more zany bike that were used all day by the kids. The heat being up to 96 degrees Fahrenheit was making the show start 2 hours after the original time to let it cool off. The big moment came when Kevin started announcing and everyone fell into place to see what was going to happen... In came Ron Wilkersons 2-Hip Limo with a bike rack on the back. All of the riders were let out of the car all uniformed up in the original haro gear as much as they could be 25 years later. Also the bikes this year were some newer school bikes that were used due to that’s what they are all used to and performance is everything for an event such as this. Ron Wilkerson showed how these newschool bikes, his a 2 Hip of course, he shined this year. Pulling off the Miami Hopper drop in which gave him so much difficulty last year. was a done deal first try backwards down the ramp. And his ground tricks totally unexpected including superfast footwork and a Surfer that lasted for longer than a minute it seemed like it would never end unless the bike stopped... BIG Airs in all variations including the «Chicken Air» and a 1 hander-1 footer came from Brian Blyther launching higher than expected. Brian got into the crowd scene when it came time for bunnyhopping some local rides and a bike... Normal consistency in ramp riding from Mike Dominguez signature Lookbacks, Turndowns, high Fakie Airs and all... Dave Nourie showmanship applied here again as it really held the show together every time he came out. Cherrypicker, all variations of trackstands and spinning as he did fluent riding as in 1985. He even did a Vanderoll off the quarterpipe. Once again double airs by Blyther and Wilkerson crossing paths on the quarter like they do it everyday. As everyone knows the original Haro Team are legends and won’t quit riding there bikes which is something that inspires us all from young to as old as some of the old school guys are out ther from 40 years old and up. The crowd once again after the show ended were unstoppable again for autograph’s, frame, bike, numberplate signing and pictures.... The person who came from the farthest point on the globe to witness this was from the UK... When all of the praising of the riders and Bob Haro were all said and done with they all went back and kicked back at the house but did venture out once again on the town for a last get together until who knows when. That’s saying a lot.. Old School BMX is still out there and going strong... See everyone out for the 50th Haro Reunion Show in 2035...
Oldschool / Haro Show / page 156
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