Le regard de Pierre Hebey “Les passions modérées” : Sculptures françaises du 19e siècle

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2. Le Regard de Pierre Hebey – Sculptures françaises du XIXe siècle | 23 février 2016. PARIS


DĂŠtail du lot 450


DĂŠtail du lot 311


scuLPTURES FRANÇAISES DU xix E SIÈCLE Le regard de pierre hebey les passions modérées vente n°2994

Téléphone pendant l’exposition Tél. : +33 (0)1 42 99 20 26 Commissaire-Priseur Francis Briest Spécialiste Matthieu Fournier Tél. : +33 (0)1 42 99 20 26 mfournier@artcurial.com Spécialiste junior Élisabeth Bastier Tél. : +33 (0)1 42 99 20 53 ebastier@artcurial.com Information Alix Fade Tél. : +33 (0)1 42 99 20 07 afade@artcurial.com Nous remercions Jean Rideau pour sa participation à la rédaction de ce catalogue.

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Consultant Alexandre Lacroix Tél. : +33 (0)6 86 28 70 75 galeries@club-internet.fr

EXPOSITIONS PUBLIQUES

Mardi 16 février 11h – 19h Mercredi 17 février 11h – 19h Jeudi 18 février 11h – 19h Vendredi 19 février 11h – 19h Samedi 20 février 11h – 18h Dimanche 21 février 14h – 18h Lundi 22 février Sur rendez-vous VENTE le MARDI 23 Février 2016 à 14h

Catalogue visible sur internet www.artcurial.com

Comptabilité acheteurs Claire Morel Tél. : +33 (0)1 42 99 10 01 cmorel@artcurial.com Transport et douane Marine Viet Tél. : +33 (0)1 42 99 16 57 shipping@artcurial.com

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© Karl Lagerfeld


Le regard de Pierre Hebey Les Passions modérées

Art Moderne – Post-War & Contemporain Lundi 22 février 2016 à 19h Lots 1 à 61

Livres rares – Illustrés modernes Mardi 23 février 2016 à 11h Lots 101 à 232

Sculptures françaises du XIXe siècle Mardi 23 février 2016 à 14h Lots 301 à 492

Art Déco Mardi 23 février 2016 à 19h Lots 501 à 679


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Index

B BARRE, Jean-Auguste – 364 BARRIAS, Louis-Ernest – 436 BARYE, Antoine-Louis – 301 à 350 BOURDELLE, Émile – 489, 492 C CAIN, Auguste – 370 CARPEAUX, Jean-Baptiste – 391 à 419 CARRIÈS, Jean-Joseph – 482 CHRISTOFLE – 368 CLÉSINGER, Auguste – 420, 423 à 435 COGNÉ, François – 484 CORDIER, Charles – 441 D DALOU, Jules – 460 à 476 DE GROUX, Henri – 491 DUBOIS, Paul – 371 DURET, Francisque – 359 E éCOLE FRANÇAISE DU XIXE SIèCLE – 479

F FALGUIÈRE, Jean-Joseph-Alexandre 439 FALGUIÈRE, Jean-Joseph-Alexandre (d’après) – 481 FEUCHÈRE, Jean-Jacques – 351, 352 FRATIN, Christophe – 372 à 390, 422 FREMIET, Emmanuel – 421, 443 à 459 G GARNIER, Jean – 487 GÉRÔME, Jean-Léon – 442 GÉRÔME, Jean-Léon (d’après) 439, 441 GUIRAUD-RIVIÈRE, Maurice – 477 H HANNAUX, Emmanuel – 480 L LAURENT, Pierre-Antoine – 485 LENORDEZ, Pierre – 365, 369

M MERCIÉ, Antonin – 438 MOIGNIEZ, Jules – 363 P PASSAGE, Arthur-Marie-Gabriel, comte du – 366, 367 PINA, Alfred – 486 POLLET, Joseph – 358 PRADIER, James – 354 à 357, 362 R RIVIÈRE, Théodore – 437, 440 RUDE, François – 353, 360, 361 S SÉGOFFIN, Victor – 483 V VANDEVOORDE, Georges 488 VERMARE, André – 478, 490


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Antoine-Louis Barye 1795 – 1875

Présenter un ensemble aussi significatif permettant de parcourir l’ensemble de la carrière d’Antoine-Louis Barye est un rare privilège. Les séduisantes patines des fontes les plus anciennes des années 1830, les petits numéros d’ordre apposés près de l’estampille de l’artiste1, les grands sujets fondus par Hector Brame et enfin les fontes monumentales de Barbedienne : voilà un parcours époustouflant au sein de l’œuvre du père de la sculpture animalière que Théophile Gautier surnomma le « Michel-Ange de la Ménagerie ». Près de trente années ont été nécessaires à Geneviève et Pierre Hebey pour constituer un ensemble aussi important permettant cette vision globale de l’œuvre de Barye. La carrière d’Antoine-Louis Barye fut particulièrement longue, lui permettant de laisser une empreinte indélébile dans l’histoire de la sculpture française du XIXe siècle. Comme beaucoup de ses plus talentueux confrères, c’est grâce à une première formation dans un atelier d’orfèvrerie que Barye développa un sens aigu du détail, de la précision. D’abord formé au sein de l’atelier d’orfèvre de son père puis chez un graveur sur cuivre, l’artiste rejoint ensuite l’atelier du sculpteur François-Joseph Bosio avant d’entrer dans celui du baron Gros en 1817. Il y développera ses talents de dessinateur auxquels son succès doit beaucoup. Très vite attiré par les idées du courant romantique, il devient proche de Delacroix qu’il admire et qu’il rejoint au Jardin des Plantes pour dessiner les animaux qui y sont présentés, vivants mais aussi parfois morts2. C’est en réalisant de petites figurines d’animaux au sein de l’atelier d’orfèvre de Jacques-Henri Fauconnier qu’il se fait remarquer par Marie d’Orléans, fille du roi Louis-Philippe et elle-même talentueuse sculptrice romantique. Dès lors l’artiste pénètre dans le cercle familial des Orléans auxquels il doit ses premières commandes importantes. La décennie 1830 est celle du succès. Son Tigre dévorant un gavial, exposé au Salon de 1831 est acclamé par la critique. Deux ans plus tard le Lion au serpent (voir lot 329) triomphe au Salon. Le groupe est acheté par l’état et une fonte à grande échelle est réalisée pour le jardin des Tuileries. L’année suivante, en 1834, le fils ainé du roi, le duc d’Orléans, commande son fameux surtout de table, l’une des œuvres les plus complexes et les plus importantes de la carrière de l’artiste. Avec les années 1840, les critiques envers une œuvre jugée abondamment animalière se multiplient. En réaction Barye compose son chef d’œuvre : Thésée combattant le Minotaure (voir lot 311). Le groupe est refusé au Salon de 1843 et Barye est profondément atteint, moralement et financièrement. Il s’agit d’un contexte particulièrement important pour comprendre la qualité des fontes de l’artiste au cours de sa carrière. En effet dans les années 1830, Barye contrôle lui-même ses fontes et leur offre des patines remarquables, subtiles et transparentes. A partir de 1845, Barye qui avait été son propre fondeur et son propre éditeur, s’associe avec Emile Martin pour diffuser à plus grande échelle ses bronzes. Les prix sont baissés et les volumes augmentés. Le résultat est mécanique : la qualité des fontes s’en ressent.

C’est une fois de plus son Thésée et le Minotaure qui sert de jalon à sa carrière car il est enfin accepté au Salon de 1851 et bien plus, il est salué par l’ensemble de la critique. Il fallait la chute d’un régime et une révolution pour changer le regard du public ! L’artiste traverse les régimes avec succès. Après avoir été décoré de la Légion d’honneur sous Louis-Philippe en 1833, c’est l’empereur Napoléon III qui l’élève au rang d’Officier de la Légion d’honneur après le Salon de 1855. à partir de 1857 Barye reprend le contrôle de ses éditions et s’attache avec la plus grande rigueur à leur offrir les plus belles ciselures et les patines les plus raffinées. Il est l’unique éditeur de ses œuvres et a racheté ses anciens modèles hypothéqués. De 1857 à 1875, les fontes qui sortent de l’atelier de Barye sont d’une qualité exceptionnelle. Elles ne revêtent pas de marques particulières autres que la signature de l’artiste mais sont légères et se caractérisent par cette patine brune, verte et rouge qui fit le succès de cette production. Lors de cette période florissante Barye réalise d’importants chantiers dans le Paris en plein travaux du baron Haussmann. Ses quatre allégories conçues pour le « nouveau Louvre » résument le programme politique de l’Empereur : La Force, L’Ordre, La Guerre, La Paix (voir lots 337, 349 et 350) couronnent le nouveau palais et sont aussi disponibles en réduction pour les amateurs, tout comme Le Flot (voir lot 339) et La Rivière qui constituent les dernières allégories au service de Napoléon III. Après son décès en 1875, l’ensemble de son atelier est dispersé à l’hôtel Drouot du 7 au 12 février 1876. Originaux en plâtre, en cire ou en terre cuite, des bronzes inédits ou des éditions, mais surtout les chefs-modèles proposés par la succession avec droit de reproduction : tout est alors dispersé ! Parmi les chefs-modèles avec droit de reproduction, 126 sont acquis par Barbedienne et 78 par Hector Brame. Les autres éditeurs et quelques collectionneurs se partagent les miettes, soit environ les 10 % restant de la collection. La plupart des bronzes composant ce catalogue ont été acquis par Pierre Hebey auprès de la galerie l'Univers du Bronze. Les précieux conseils d'Alain Richarme et de Michel Poletti lui ont permis de constituer cet ensemble d'une exceptionnelle qualité.

Au début des années 1850, Barye arrête la pratique de l’estampille et de la numérotation. Estampilles et numéros sont alors uniquement apposés dans quelques rares cas, à la demande du client. 2 Le musée Delacroix conserve deux dessins réalisés au même moment par les deux artistes assis l’un à côté de l’autre devant une lionne en cours de dissection anatomique. 1


301 Antoine-Louis Barye

303 Antoine-Louis Barye

304 Antoine-Louis Barye

Paris, 1795 – 1875

Paris, 1795 – 1875

Paris, 1795 – 1875

Tête de crocodile Bronze à patine brun clair nuancé épreuve ancienne, circa 1850 Signée ‘BARYE’ Montée sur une plinthe en marbre jaune de Sienne Hauteur totale : 9,50 cm (3.74 in.) 4,80 × 3,60 cm (1.89 × 1.42 in.)

Tortue (sur plinthe carrée, réduction) Bronze à patine vert nuancé Fonte ancienne, chef modèle Signée ‘BARYE’, numérotée ‘n° 714’ et ‘n° 2’ en creux sous la base 2,70 × 6,70 × 5 cm (1.06 × 2.64 × 1.97 in.)

Lapin, oreilles dressées (sans terrasse) Bronze à patine brun nuancé épreuve ancienne, circa 1850 Estampillée ‘BARYE’ et numérotée ‘28’ en creux sous la base 4 × 5 cm (1.57 × 1.97 in.)

Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 7 décembre 2000 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Provenance : Vente Barye, 1874, n° 714, en lot avec la « Tortue sur terrasse n°1 » ; Acquis par A. Jacquemart lors de cette vente pour 102 fr. pour être édité par Barbedienne ; Collection Barbedienne ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 348, mentionnée dans la notice du n° A 207 (2)

Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° A 188

Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 464-465, n° CS 197, repr. Un certificat de l'Univers du Bronze portant la référence 01126 sera remis à l'acquéreur. HEAD OF A CROCODILE, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE 600 – 800 €

Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° A 193 TURTLE, BRONZE MODÈLE, GREEN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE

302 Antoine-Louis Barye

Paris, 1795 – 1875 Bouc ou chèvre broutant Bronze à patine brun nuancé, circa 1880 Signé ‘BARYE’, cachet rond du fondeur ‘THIEBAUT FRèRES FONDEURS PARIS’ 6 × 9,50 × 5,20 cm (2.36 × 3.74 × 2.05 in.) Repose sur une base en marbre jaune de Sienne, numérotée ‘113’ Hauteur totale : 7,50 cm (2.95 in.) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° A 141 Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 320, modèle référencé sous le n° A 175

400 – 600 €

Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 245, n° A 110, ill. 227

Un certificat de l'Univers du Bronze portant la référence 60915 sera remis à l'acquéreur. RABBIT, EARS ON ALERT, BRONZE, BROWN PATINA, STAMPED, BY A.-L. BARYE 600 – 800 €

305 Antoine-Louis Barye

Paris, 1795 – 1875 Souris grignotant un livre Bronze à patine brun vert nuancé Signé ‘BARYE’ et annoté ‘W’ sur le dos du livre 3,50 × 7 × 4,50 cm (1.38 × 2.76 × 1.77 in.) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris MOUSE NIBBLING A BOOK, BRONZE, GREENBROWN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE 800 – 1 000 €

RAM OR GOAT GRAZING, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE 800 – 1 200 €

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Paris, 1795 – 1875

Paris, 1795 – 1875

Gazelle d'éthiopie Bronze à patine brun clair nuancé épreuve ancienne, circa 1850 Signée ‘BARYE’, estampillée ‘BARYE’ et numérotée ‘34’ 9,50 × 11 × 4,50 cm (3.74 × 4.33 × 1.77 in.)

Cavalier africain surpris par un serpent Bronze à patine brun clair épreuve ancienne, circa 1845 Estampillée ‘BARYE’ à deux reprises et numérotée ‘4’, porte l'estampille ‘029’ difficile à lire à l'arrière 22,50 × 29 × 15,50 cm (8.86 × 11.42 × 6.10 in.) (Manque dans la main droite)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° A 137 Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 317, modèle référencé sous le n° A 172

Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 8 décembre 1999 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 86, n° F 17, ill. 35 Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° F 13 Un certificat de l'Univers du Bronze portant la référence 91060 sera remis à l'acquéreur. AFRICAN RIDER SURPRISED BY A SNAKE, BRONZE, MID-BROWN PATINA, STAMPED, BY A.-L. BARYE

GAZELLE OF ETHIOPIA, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED AND STAMPED, BY A.-L. BARYE

1 500 – 2 000 €

800 – 1 200 €

Si le modèle de cette sculpture est conçu par Barye dès 1843, aucun exemplaire ne figure à sa vente de 1876. La grande rareté des épreuves anciennes et la vente de chacune de ces fontes du vivant de l'artiste expliquent cette absence. Seul le chef-modèle fut présenté et acquis par Alfred Dubucand, sculpteur et élève de Barye au Muséum d'histoire naturelle.

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308 Antoine-Louis Barye

Paris, 1795 – 1875 Deux jeunes lions Bronze à patine brun richement nuancé épreuve ancienne, circa 1840 Estampillée ‘BARYE’ à deux reprises et numérotée ‘2’ 15 × 15,80 × 13,80 cm (5.91 × 6.22 × 5.43 in.) Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 7 décembre 2000 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

La composition tournoyante de ce bronze, qui ne s'apparente dans la production de Barye qu'au Groupe d'ours (voir A. Richarme et M. Poletti, op. cit., p. 126, n° A 6), correspond à la période romantique de son œuvre, entre 1833 et 1838. La violence du jeu ou du combat est accentuée par ce mouvement virevoltant qui permet également de ne privilégier aucun point de vue. Selon Alain Richarme et Michel Poletti, le tirage d'époque de ce modèle ne dépasserait pas vingt épreuves.

Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 161-162, n° A 41, ill. 120, 121 et 122 Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° A 34 Un certificat de l'Univers du Bronze portant la référence 00233 sera remis à l'acquéreur. TWO YOUNG LIONS, BRONZE, BROWN PATINA, STAMPED, BY A.-L. BARYE 3 000 – 4 000 €

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309 Antoine-Louis Barye

Paris, 1795 – 1875 Cheval supris par un lion (première version) Bronze à patine brun nuancé épreuve ancienne, circa 1847 Estampillée ‘BARYE’ et numérotée ‘6’ 37 × 29 × 15 cm (14.57 × 11.42 × 5.91 in.) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Exposition : A.L. Barye. Artiste et Artisan, Paris, Univers du Bronze, 24 septembre – 17 octobre 1992, p. 58-59, n° 78 Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 255, n° A 121, ill. 242 HORSE SURPRISED BY A LION (FIRST VERSION), BRONZE, BROWN PATINA, STAMPED, BY A.-L. BARYE

Pour ce groupe dont la première édition remonte peu avant 1850, Barye a emprunté à La chasse au lion du surtout de table du duc d'Orléans (voir A. Richarme et M. Poletti, op. cit., p. 434, n° CS 84) et au groupe qui en dérive Deux cavaliers arabes tuant un lion (ibid., p. 82-83, n° F 14), le cheval cabré et le lion terrassé de l'un des groupes. Encore une fois Barye excelle à fixer dans le bronze l'exact instant ou, succombant aux morsures et aux griffures qui fouillent sa chair meurtrie, le cheval gesticulant et les yeux révulsés commence à s'affaisser. Pourtant la vigueur est telle que l'on devine la puissante détente qui a juché le roi de l'Atlas sur les flancs de sa victime. Et déjà l'on entend le fracas du cheval qui s'abat. à cela s'ajoutent l'odeur des corps dans l'effort, le toucher des crinières et des pelages finement ciselés, les regards perdus ou cruels des combattants, le goût du sang… Barye fait appel aux cinq sens pour évoquer une nouvelle fois avec sa vérité artistique la vérité de la nature. Ce bronze est la première des deux versions dont le tirage, qui s'arrête en 1857, n'a pas dépassé trente épreuves selon Alain Richarme et Michel Poletti.

6 000 – 8 000 €

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310 Antoine-Louis Barye

Paris, 1795 – 1875 Éléphant écrasant un tigre Bronze à patine brun nuancé épreuve ancienne, circa 1847 Signée ‘BARYE’, estampillée ‘BARYE’ et poinçon ‘2’ 35 × 19 × 22 cm (13.78 × 7.48 × 8.66 in.) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Exposition : A.L. Barye. Artiste et Artisan, Paris, Univers du Bronze, 24 septembre – 17 octobre 1992, p. 16-17 , n° 3

Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 254, n° A 120, ill. 241 Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° A 92 Un certificat de l'Univers du Bronze en date du 4 février 1991 sera remis à l'acquéreur. ELEPHANT CRUSHING A TIGER, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED AND STAMPED, BY A.-L. BARYE 4 000 – 6 000 €

L'éléphant écrasant un tigre est créé par Barye en 1847 et s'apparente à L'Indien monté sur un éléphant écrasant un tigre du surtout de table du duc d'Orléans (voir A. Richarme et M. Poletti, op. cit., p. 90, n° F 20). Barye pour concevoir son groupe se serait inspiré, à en croire un de ses dessins annoté, d'une édition illustrée d'Un vénitien chez les Moghols, célèbre récit de voyage de Niccolo Manucci. Barye a su dramatiser au mieux l'impitoyable combat. Le sculpteur exploite le contraste entre la masse du pachyderme et le corps du félin écrasé qui expire dans un dernier feulement. Une quinzaine d'exemplaires de ce bronze parmi lesquels celui de notre collectionneur fut réalisée du vivant de l'artiste.

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311 Antoine-Louis Barye

Paris, 1795 – 1875 Thésée combattant le Minotaure (première version) Bronze à patine brun nuancé vert épreuve ancienne, fonte Barbedienne, circa 1850 Signé ‘BARYE’ Hauteur : 46 cm (18.11 in.) Repose sur une base en marbre vert antique Hauteur totale : 49,50 cm (19.48 in.) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 106-107, n° F 31, ill. 57 Un certificat d'Alain Richarme en date du 1er novembre 1988 sera remis à l'acquéreur. THESEUS AND THE MINOTAUR (FIRST VERSION), BRONZE, GREEN-BROWN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE 15 000 – 20 000 €

Réalisé en vue du Salon de 1843, le groupe de Thésée combattant le minotaure est finalement présenté à l'Exposition Universelle de 1855. Cette première épreuve vendue est aujourd'hui conservée au Victoria and Albert Museum à Londres. Jusqu'en 1857, le tirage n'excède pas selon Alain Richarme et Michel Poletti une quinzaine d'épreuves. Si le jury de 1843 avait cru bon de refuser cette sculpture, la critique elle ne s'y est pas trompée. Dès 1844 elle est saluée par Besse qui y voit « une des plus belles choses, une des plus énergiques figures qu'ait produites la sculpture moderne ». Et Ballu à son tour de saluer dans sa biographie de 1890 « une des œuvres maitresses du génie de Barye, un des chefs-d'œuvre de la statuaire française. » Pour faire revivre le mythe antique, Barye a su regarder la statuaire hellène. Mais loin de sacrifier aux canons absolus de la Grèce antique son talent de rendre le mouvement et la force, il conjugue ces deux aspirations pour donner naissance à une œuvre magistrale. Le grand vainqueur conserve dans l'effort l'attitude noble et altière qui sied au héros d'Athènes. Par contraste le monstre arc-bouté qui tend ses muscles dans un suprême effort ne nous apparaît que plus bestial. Aussi sommes nous surpris par la vigueur, le mouvement et la tension qu'expriment ce groupe à la composition pourtant aussi claire que celle d'une métope ; et par l'impression de grandeur qui nous force à donner à cet objet de quarante-six centimètres le noble nom de statue.

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Paris, 1795 – 1875

Paris, 1795 – 1875

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Cheval demi-sang (tête levée, réduction) Bronze à patine brun clair nuancé Signé ‘BARYE’, estampillé ‘BARYE’ et numéroté ‘12’ 13,80 × 17,90 × 6 cm (5.43 × 7.05 × 2.36 in.) (Petit enfoncement sur l'antérieur droit)

Biche couchée Bronze à patine brun nuancé épreuve ancienne, circa 1850 Signée ‘BARYE’, estampillée ‘BARYE’ et numérotée ‘34’ 9 × 15 cm (3.54 × 5.91 in.)

Cheval turc n° 2 (antérieur gauche levé, terrasse ovale) Bronze à patine brun nuancé épreuve ancienne, circa 1855 Signée ‘BARYE’ 30 × 30 × 11,50 cm (11,81 × 11.81 × 4.53 in.)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 261, n° A 125(2), ill. 249 à gauche HALF-BLOOD HORSE (HEAD RAISED, REDUCTION), BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED AND STAMPED, BY A.-L. BARYE 1 200 – 1 500 €

Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 12 février 1994 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 304, n° A 161, ill. 298 Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° A 111 Un certificat de l'Univers du Bronze sera remis à l'acquéreur. DOE LYING DOWN, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED AND STAMPED, BY A.-L. BARYE

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 269, modèle référencé sous le n° A 130 Un certificat de l'Univers du Bronze en date du 1er juillet 1991 sera remis à l'acquéreur. TURKISH HORSE N° 2 (LEFT FORELEG RAISED), BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE 3 000 – 4 000 €

800 – 1 200 €

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Paris, 1795 – 1875

Paris, 1795 – 1875

Ocelot emportant un héron Bronze à patine brun nuancé épreuve ancienne, atelier Barye, circa 1865 Signée ‘BARYE’ 17,50 × 31 × 15,50 cm (6.89 × 12.20 × 6.10 in.)

Taureau attaqué par un tigre Bronze à patine brun nuancé épreuve ancienne, atelier Barye, circa 1870 Signée ‘BARYE’ 22 × 23 × 10,50 cm (8.66 × 9.06 x 4.13 in.)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Provenance : Probablement acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 10 octobre 1987 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° A 86 Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 241, modèle référencé sous le n° A 101 Un certificat de l'Univers du Bronze sera remis à l'acquéreur.

Créé au début des années 1840 comme une variation préparatoire au groupe mythologique de Thésée, le Taureau attaqué par un tigre n'en demeure pas moins une œuvre originale et puissante. Elle est le pendant du Taureau terrassé par un ours lorsque ces deux groupes sont fixés sur la même terrasse à profil (voir A. Richarme et M. Poletti, op. cit., p. 326, n° A 181).

Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 325, n° A 180, ill. 321 Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° A 158

OCELOT CARRYING OFF A HERON, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE BULL ATTACKED BY A TIGER, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE

1 500 – 2 000 €

L'ocelot emportant un héron est un des succès de Barye. Besse notamment en fait l'éloge : « à voir la manière dont Barye exécute de tels animaux, ne dirait-on pas qu'il passe sa vie au milieu d'eux… ». Barye emploiera la terrasse de ce modèle pour L'Aigle tenant un héron (voir A. Richarme et M. Poletti, op. cit., p. 328-329, n° A 183 et A 184).

4 000 – 6 000 €

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317 Antoine-Louis Barye

Paris, 1795 – 1875 Angélique et Roger, montés sur l'hippogriffe (bouche fermée) [seconde version] Bronze à patine brun rouge à légères nuances vertes épreuve ancienne, atelier Barye, circa 1860 Signée ‘BARYE’ 51,60 × 67,80 × 30,50 cm (20.31 × 26.69 × 12.01 in.) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Exposition : A.L. Barye. Artiste et Artisan, Paris, Univers du Bronze, 24 septembre – 17 octobre 1992, p. 28-30, n° 27 Bibliographie : Anna Rabolini, in Antiquariato, août 1996, n° 184, p. 48 Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 94, n° F 23, ill. 42 et 43 Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° F 16 Un certificat d'Alain Richarme en date du 3 novembre 1988 sera remis à l'acquéreur. ANGELICA AND ROGER MOUNTED ON THE HIPPOGRIFF, BRONZE, RED-BROWN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE 80 000 – 120 000 €

Fig. 1. Franz Xaver Winterhalter, Antoine d’Orléans, duc de Montpensier, D.R. Musée du château de Versailles

Séduit par le surtout de table dit « des chasses » réalisé par Barye pour son frère aîné le duc d'Orléans dix ans plus tôt (Paris, Musée du Louvre; Baltimore, Walters Art Museum) ; le duc de Montpensier (fig. 1), cadet des cinq fils du roi Louis-Philippe, commande à l'artiste une garniture de cheminée en 1840. Angélique et Roger montés sur l'hippogriffe en est la pièce centrale et maîtresse. Libre dans le choix du sujet, Barye l'emprunte au Roland furieux de l'Arioste (1532, chant X). « Roger brise les chaînes d'Angélique, la place sur l'hippogriffe, qui docile à l'éperon s'envole dans les plaines de l'air. Et tandis que l'orque pleure le morceau tendre et savoureux dérobé à son appétit, Roger couvre de baisers la gorge de sa compagne qui se presse contre lui. » Cet épisode romanesque du poème lyrique a nécessairement stimulé l'imagination de nombreux illustrateurs, parmi lesquels figurent des artistes aussi illustres que Cochin ou Fragonard. Mais c'est à la faveur du romantisme que la délivrance d'Angélique connaît sous les pinceaux d'Ingres (fig. 2) ou le crayon de Doré un regain d'intérêt.

Tous les ingrédients du romantisme sont présents : la créature fantastique, la passion amoureuse qui décuple le courage du guerrier, la lutte contre les éléments, la relecture des textes anciens... Barye pour la première fois semble-t-il s'est hasardé à traduire ce fougueux élan dans le bronze. Il fait montre dans son groupe d'un sens merveilleux du mouvement. L'hippogriffe semble fendre l'air en s'envolant au-dessus de l'orque, mais cette course effrénée n'empêche pas l'alanguissement du corps d'une Angélique reconnaissante. à cette allure générale s'oppose la finesse des détails : rivets de l'armure de Roger ou plumes du quadrupède ailé. Barye, qui a su par ailleurs échapper à l'influence de son époque pour donner à la sculpture de nouvelles perspectives, signe avec Angélique et Roger monté sur l'hippogriffe, en même temps qu'une illustration magistralement vivante de l'Arioste, un manifeste du romantisme. Deux versions existent de ce groupe, l'une avec l'hippogriffe à la bouche fermée, l'autre avec l'hippogriffe à la bouche ouverte. Selon Michel Poletti et Alain Richarme moins de vingt épreuves au total ont été fondues avant 1876. Parmi ces raretés figure l'exemplaire présenté aujourd’hui.

Fig. 2. Jean-Auguste-Dominique Ingres, Roger délivrant Angélique (détail), musée du Louvre

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Paris, 1795 – 1875

Paris, 1795 – 1875

Lion assis Bronze à patine brun vert nuancé épreuve ancienne, atelier Barye Annotée ‘BL’ à la peinture rouge et numérotée ‘20’ sur une étiquette au crayon rouge sous la base 36,50 × 30 × 17 cm (14.37 × 11.81 × 6.69 in.) (Une griffure sur la cuisse gauche)

Guerrier tartare arrêtant son cheval Bronze à patine brune épreuve ancienne, atelier Barye, circa 1870 Signée ‘BARYE’ 35 × 32 × 13 cm (13.78 × 12.60 × 5.12 in.)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 9 mai 1990 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Bibliographie en rapport : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 181, n° A 56

Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 76, n° F10, ill. 26

Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° F. 9 Un certificat d'Alain Richarme en date du 9 mai 1990 sera remis à l'acquéreur. TARTAR WARRIOR, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE 4 000 – 6 000 €

Avec cette statuette équestre Barye réalise une œuvre caractéristique de la sculpture romantique. Ce guerrier tartare s'inspire de celui qui chasse l'élan dans le groupe du surtout de table du duc d'Orléans (voir A. Richarme et M. Poletti, op. cit., p. 436, n° CS 90).

SEATED LION, BRONZE, GREEN-BROWN PATINA, BY A.-L. BARYE 2 000 – 3 000 €

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320 Antoine-Louis Barye

321 Antoine-Louis Barye

Paris, 1795 – 1875

Paris, 1795 – 1875

Cheval demi-sang (tête levée) Bronze à patine brune et reflets verts épreuve ancienne, circa 1870 Signée ‘BARYE’ 26,50 × 26,50 × 8 cm (10.43 × 10.43 × 3.15 in.)

Cheval turc n° 2 (antérieur droit levé, terrasse ovale) Bronze à patine brun rouge épreuve ancienne, atelier Barye, circa 1865 Signée ‘BARYE’ 29 × 25 × 11 cm (11.42 × 9.84 × 4.33 in.)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 261, n° A 125 (1), ill. 248 et 249 (à droite) HALF-BLOOD HORSE (HEAD RAISED), BRONZE, GREEN-BROWN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE 3 000 – 4 000 €

Ce bronze présenté comme « nouveau modèle » au catalogue de 1874 bénéficia d'une période d'édition très courte puisque Barye décéda l'année suivante. Pour cette raison le tirage est limité à une dizaine d'épreuves et fait de notre exemplaire une rareté.

320

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 267, modèle référencé sous le n° A 129 Un certificat de l'Univers du Bronze en date du 15 février 1993 sera remis à l'acquéreur. TURKISH HORSE N° 2 (RIGHT FORELEG RAISED), BRONZE, RED-BROWN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE 4 000 – 6 000 €

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321 (dĂŠtail)


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Paris, 1795 – 1875

Paris, 1795 – 1875

Panthère de Tunis n° 2 Bronze à patine brun vert nuancé épreuve ancienne, circa 1870 Signée ‘BARYE’, porte la lettre ‘A’ en creux sous la base 9 × 20,50 × 7 cm (3.54 × 8.07 × 2.76 in.)

Cavalier arabe tuant un sanglier Bronze à patine brun nuancé épreuve ancienne, atelier Barye, circa 1870 Signée ‘BARYE’ 25 × 35 cm (9.84 × 13.78 in.)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 222, modèle référencé sous le n° A 85(2) PANTHER OF TUNIS N°2, BRONZE, GREENBROWN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE 1 000 – 1 200 €

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° F 12 Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 85, modèle référence sous le n° F16

Le Cavalier arabe chassant un sanglier est l'une des sculptures orientalistes et cynégétiques qui firent la renommée de Barye. Le sculpteur y reprend en le modifiant le cheval atterré des Deux cavaliers arabes tuant un lion (voir A. Richarme et M. Poletti, op. cit., p. 82-83, n° F 14). Quant au sanglier il sera édité de façon automne quelques années plus tard (ibid., p. 346, n° A 205). Pour Alain Richarme et Michel Poletti, une vingtaine d'épreuves maximum aurait été réalisée avant la mort de Barye.

Un certificat de l'Univers du Bronze en date du 22 novembre 1993 sera remis à l'acquéreur. ARAB RIDER KILLING A BOAR, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE 2 500 – 3 000 €

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324 Antoine-Louis Barye

Paris, 1795 – 1875 Lion de la colonne de juillet Bronze à patine brun vert nuancé épreuve ancienne, atelier Barye, circa 1865 Signée ‘BARYE’, annotée ‘Georges Lutz’ au verso 20,50 × 42,50 cm (8.07 × 16.73 in.) Provenance : Collection Georges Lutz ; Acquis auprès de la Galerie Univers du Bronze, Paris, en 1994 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° R 7 Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 357, modèle référencé sous le n° A 218

érigée en souvenirs des combattants morts lors des « Trois Glorieuses » des 27, 28 et 29 juillet 1830, la colonne de Juillet est l'œuvre de l'architecte Jean-Louis Duc. Elle est érigée au centre de l'actuelle place de la Bastille à Paris. Duc confia à Barye la réalisation de certains éléments décoratifs : quatre coqs gaulois, une série de mufles, et ce lion marchant. Le lion symbolise la mémoire du peuple pour les héros de la Révolution de Juillet, combattants inhumés sous le monument. Il est aussi le signe zodiacal de Juillet, ce qui explique la présence de la bande étoilée. L'édition en bronze commence en 1857 avec quelques variantes : d'une fonte à l'autre, le nombre d'étoiles varie et la découpe du plâtre diffère légèrement.

325 Antoine-Louis Barye

Paris, 1795 – 1875 Le général Bonaparte Bronze à patine brun clair épreuve ancienne, atelier Barye, circa 1870 Signée ‘BARYE’ 36 × 33 cm (14.17 × 12.99 in.) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° F 5 Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 62, modèle référencé sous le n° F 1 Un certificat de l'Univers du Bronze portant la référence 60611 sera remis à l'acquéreur.

Un certificat de l'Univers du Bronze sera remis à l'acquéreur.

GENERAL BONAPARTE, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE

LION OF THE COLUMN OF JULY, BRONZE, GREEN-BROWN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE

2 000 – 3 000 €

Sur cette majestueuse statuette équestre le général Bonaparte et son destrier paradent en grande tenue. Ce bronze édité pour la première fois vers 1845 ouvre le catalogue d'éditions de Barye dont il est la première « figure ». Il connut un certain succès quand Napoléon III dominait la scène politique. Si la majorité des épreuves connues sont posthumes, notre exemplaire fait bien partie de la soixantaine d'épreuves qui selon Alain Richarme et Michel Poletti furent tirées du vivant de l'artiste.

2 000 – 3 000 €

324

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326 Antoine-Louis Barye

Paris, 1795 – 1875 Charles VII le Victorieux Bronze non patiné épreuve ancienne, atelier Barye, circa 1860 Signée ‘BARYE’ suivi de la date ‘1840’ presque effacée, numérotée ‘3250’ en rouge sous la base 29 × 23,50 × 10,50 cm (11.42 × 9.25 × 4.13 in.) Provenance : Acquis auprès de la Galerie Univers du Bronze, Paris, en mai 1994 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° F 8 Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 73, modèle référencé sous le n° F 8 Un certificat de l'Univers du Bronze en date du 13 mai 1994 sera remis à l'acquéreur. CHARLES VII VICTORIOUS, BRONZE, UNPATINATED, SIGNED, BY A.-L. BARYE 1 500 – 2 000 €

Cette statuette équestre est l'une des deux variantes que créa Barye vers 1840. Elle représente le roi de France Charles VII qui grâce à Jeanne d'Arc fut sacré à Reims en 1429. Typique de la statuette romantique prisée dans les années 1840 le Charles VII victorieux apparaît lauré et le sceptre à la main sur une monture richement harnachée. L'affinement des détails, l'épaississement de la crinière du cheval par rapport au premier modèle (Le Roi Charles VII, statue équestre, voir A. Richarme et M. Poletti, op. cit., p. 71, n° F 7) prouvent une nouvelle fois la capacité de Barye à retravailler et perfectionner ses modèles pour les éditions.

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327 Antoine-Louis Barye

328 Antoine-Louis Barye

Paris, 1795 – 1875

Paris, 1795 – 1875

Singe monté sur un gnou Bronze à patine brun-vert nuancé épreuve ancienne, atelier Barye, circa 1865 Signé ‘BARYE’ 23,50 × 28 × 8 cm (9.25 × 11.02 × 3.15 in.)

Les Grâces supportant un brûle-parfum Deux groupes en bronze à patine brun vert formant pendant épreuves anciennes, atelier Barye, circa 1875 Signées ‘BARYE’ Hauteur : 26 cm (10.23 in.) Reposent sur des bases de colonnes en marbre brun veiné blanc Hauteur totale : 38 cm (14.96 in.)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° A 1 Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 121, modèle référence sous le n° A 1 Un certificat de l’Univers du Bronze en date du 14 mai 1992 sera remis à l’acquéreur. APE RIDING A GNU, BRONZE, GREEN-BROWN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE 1 500 – 2 000 €

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Exposition : A.L. Barye. Artiste et Artisan, Paris, Univers du Bronze, 24 septembre – 17 octobre 1992, p. 30, n° 28 Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 99-100, n° F 26, ill. 47

Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° F 17 Un certificat de l'Univers du Bronze en date du 7 février 1994 sera remis à l'acquéreur. THE THREE GRACES SUPPORTING A PERFUME BURNER, BRONZE, GREEN-BROWN PATINA, A PAIR, SIGNED, BY A.-L. BARYE 4 000 – 6 000 €

Pour cette paire de brûle-parfums, Barye a repris la partie haute des candélabres commandés avec l'hippogriffe comme garniture de cheminée par le duc de Montpensier (voir lot 317). L'Allégresse, l'Abondance et la Splendeur, d'inspiration classique, se prêtant bien à la décoration des brûle-parfums, il en fut réalisé plusieurs versions.

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329 Antoine-Louis Barye

Paris, 1795 – 1875 Lion au serpent (Lion des Tuileries) Bronze à patine brun vert épreuve ancienne, circa 1875 Signée ‘BARYE’ 58 × 74 × 41 cm (22.83 × 29.13 × 16.14 in.) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p.174, modèle référencé sous le n° A 51 LION CRUSHING A SNAKE, BRONZE, GREENBROWN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE 18 000 – 22 000 €

Exposé au Salon de 1833, le plâtre du Lion au serpent de Barye fut loué par la critique qui en salua à la fois le rendu très naturaliste et l’intensité de cette scène reproduite en taille réelle. Une fonte à la cire perdue réalisée par Honoré Gonon fut présentée au Salon de 1836 et acquise par Louis-Philippe pour être installée au Jardin des Tuileries où elle restera jusqu’en 1911 avant de rejoindre les collections du Louvre. Un écrit d’Alfred de Musset dans la Revue des Deux-Mondes résume à merveille l’effet produit sur le public parisien par le combat de ces deux animaux sauvages : « Le lion en bronze de M. Barye est effrayant comme la nature. Quelle vigueur et quelle vérité ! Ce lion rugit, ce serpent siffle. Quelle rage dans ce mufle grincé, dans ce regard oblique, dans ce dos qui se hérisse ! Quelle puissance dans cette patte posée sur la proie ! Et quelle soif de combat dans ce monstre tortueux, dans cette gueule affamée et béante ! » (cité par Eugène Guillaume dans la préface de l'ouvrage de Roger Ballu, 1890). Le Lion au serpent fut l’un des succès les plus retentissants de Barye et reste aujourd’hui encore l’une de ses œuvres les plus emblématiques. L’exemplaire à demi-grandeur que nous présentons est exceptionnel par la qualité de sa fonte, d’une incroyable légèreté compte tenu de ses dimensions.

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Paris, 1795 – 1875

Paris, 1795 – 1875

Paris, 1795 – 1875

Dromadaire d'Algérie Bronze à patine brun-vert richement nuancé Fonte Hector Brame, circa 1890 Signée ‘BARYE’ 20 × 22,50 × 8 cm (7.87 × 8.86 × 3.15 in.)

Cheval pur-sang d'Arabie Bronze à patine brun clair nuancé,circa 1880 Signée ‘BARYE’, cachet ‘AD’ surmonté d'une étoile du fondeur A. Delafontaine sous la terrasse 29 × 29 × 7,80 cm (11.42 × 11.42 × 3.07 in.)

Tigre surprenant une antilope (terrasse sans profil) Bronze à patine vert nuancé, circa 1880 Signé ‘BARYE’, poinçon ‘H’ du fondeur Brame 33 × 54 × 28 cm (12.99 × 21.26 × 11.02 in.)

Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 10 juillet 1989 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 275, n° A 136(1), ill. 267 Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° A 93 ALGERIAN DROMEDARY, BRONZE, GREEN-BROWN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE 1 500 – 2 000 €

330

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 273, n° A 134, ill. 265

Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 21 septembre 1988 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Un certificat de l'Univers du Bronze sera remis à l'acquéreur.

Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° A 59 Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 201, modèle référencé sous le n° A 72(1)

ARABIAN PURE-BLOOD HORSE, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE

TIGER ATTACKING AN ANTELOPE, BRONZE, GREEN-BROWN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE

2 500 – 3 000 €

5 000 – 7 000 €

Cette édition ancienne de Delafontaine est tirée d'un modèle de 1874. L'épreuve de notre collectionneur est la seule connue avec l'exemplaire conservé au musée du Louvre acquis lors de la vente Barye en 1876. Le modèle en plâtre est conservé au musée des Arts décoratifs à Paris, accompagné d'un dessin côté par le sculpteur.

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Paris, 1795 – 1875

Paris, 1795 – 1875

Paris, 1795 – 1875

Tigre qui marche (sur plinthe) Bronze à patine brun vert Signé ‘BARYE’, marque du fondeur ‘F. BARBEDIENNE. FONDEUR’ et cachet ‘FB’ doré, numéroté ‘43 85’ à l'encre et ‘KK 53’ en creux sous la base 21,50 × 42 × 10,50 cm (8.46 × 16.54 × 4.13 in.)

Lion qui marche (avec plinthe rectangulaire) Bronze à patine vert nuancé Signé ‘BARYE’, marque de fondeur ‘F. BARBEDIENNE FONDEUR’ et cachet ‘FB’ doré, numéroté '46 81 / gls. nl’ à l'encre et ‘45’, ‘P’ et ‘N° 556’ en creux sous la base 23 × 40,50 × 10,50 cm (9.06 × 15.94 × 4.13 in.)

Cheval turc n° 2 (antérieur droit levé, terrasse carrée) Bronze à patine vert nuancé de brun, circa 1876-1880 Signé ‘BARYE’, poinçon ‘H’ de la maison Brame 29,50 × 31,50 × 12,50 cm (11.61 × 12.40 × 4.92 in.)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° A 58 Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 198, modèle référencé sous le n° A 70 WALKING TIGER, BRONZE, GREEN-BROWN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE 2 500 – 3 000 €

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° A 48 Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 187, modèle référencé sous le n° A 61 WALKING LION, BRONZE, GREEN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° A 149 Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 263, modèle référencé sous le n° A 127 Un certificat de l'Univers du Bronze sera remis à l'acquéreur. TURKISH HORSE N° 2 (RIGHT FORELEG RAISED), BRONZE, GREEN-BROWN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE

2 500 – 3 000 €

5 000 – 7 000 €

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337 Antoine-Louis Barye

Paris, 1795 – 1875

Paris, 1795 – 1875

Lion dévorant une biche Bronze à patine brun-vert nuancé Signé et daté ‘BARYE 183(?)’, fonte Barbedienne, cachet ‘FB’ doré 14 × 31 × 14 cm (5.51 × 12.20 × 5.51 in.)

La Force protégeant le travail Bronze à patine vert antique, circa 1890 Fonte Barbedienne Signée ‘BARYE’ 48 × 39 × 33 cm (18.90 × 15.35 × 12.99 in.)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Provenance : Collection Rothschild, selon le certifcat de l'Univers du Bronze ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° A 36 Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 163, modèle référencé sous le n° A 42 LION DEVOURING A DOE, BRONZE, GREENBROWN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE 2 500 – 3 000 €

Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° F 48 Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 114, modèle référencé sous le n° F 37 Un certificat de l'Univers du Bronze sera remis à l'acquéreur. GROUP SYMBOLIC OF FORCE, BRONZE, GREEN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE 8 000 – 12 000 €

336

52. Sculptures françaises du XIXe siècle | 23 février 2016. PARIS

Chargé des travaux d'agrandissement et de modernisation du palais du Louvre après la mort de Visconti, Lefuel qui reconnaît en Barye un artiste de premier ordre lui passe commande d'un fronton, d'un bas relief représentant l'Empereur à cheval et de quatre sculptures monumentales : La Paix et La Guerre (voir lots 349 et 350) d'une part et L'Ordre comprimant les pervers et La Force protégeant le travail d'autre part. La Force ou le Génie de la Force fut placée sur la façade de l'aile Denon en 1856 entre le premier étage et l'attique. En 1992 elle gagne le musée d'Orsay, remplacée par une copie. En 1894 elle sera reprise par Laurent Marqueste pour le monument dressé en l'honneur de Barye sur l'île Saint-Louis. Le bronze de notre collection fut fondu par Barbedienne d'après les plâtres qu'il avait acquis lors de la vente après-décès de l'artiste en 1876. Il s'agit de la première réduction réalisée après 1893. Si le sculpteur ne renonce pas aux symboles immuables comme le lion ou la musculature exagérée, il y apporte ici une exactitude naturaliste et une sincérité d'exécution qui laissent le spectateur aussi méditatif que les personnages représentés.



338 Antoine-Louis Barye

339 Antoine-Louis Barye

Paris, 1795 – 1875

Paris, 1795 – 1875

Serpent python saisissant un gnou à la gorge Bronze à patine brun vert Fonte Barbedienne, circa 1880 Signée ‘BARYE’ 27,20 × 39,40 × 19,10 cm (10.71 × 15.51 × 7.52 in.)

Le Flot, ou Jeune homme représentant un fleuve Bronze à patine brun clair, circa 1880 Signé ‘BARYE’, marque du fondeur ‘F BARBEDIENNE. FONDEUR’, cachet rond ‘COLLECTION F. BARBEDIENNE’ doré 62 × 84 × 43 cm (24.41 × 33.07 × 16.93 in.)

Provenance : Collection Sylvester Stallone ; Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 21 février 2000 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 10 mars 1997 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 355, n° A 216, ill. 362

Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 117, n° F 40, ill. 70

Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° F 28 Un certificat de l'Univers du Bronze portant la référence 70215 sera remis à l'acquéreur. LE FLOT, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE 20 000 – 30 000 €

Cette allégorie de fleuve est une rare édition en bronze de la sculpture réalisée par Barye en 1866 pour les nouveaux guichets construits par Lefuel au Louvre. Elle est le pendant de La Rivière, ou autre jeune homme représentant un fleuve (voir A. Richarme et M. Poletti, op. cit., p. 116, n° F 39).

Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° A 199 Un certificat de l'Univers du Bronze portant la référence 91026 sera remis à l'acquéreur. PYTHON AND A GNU, BRONZE, GREEN-BROWN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE 5 000 – 7 000 €

Cette édition posthume de F. Barbedienne est probablement l'une des plus réduites de la collection

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54. Le Regard de Pierre Hebey – Sculptures françaises du XIXe siècle | 23 février 2016. PARIS



340 Antoine-Louis Barye

341 Antoine-Louis Barye

342 Antoine-Louis Barye

Paris, 1795 – 1875

Paris, 1795 – 1875

Paris, 1795 – 1875

Encrier au chat assis Bronze à patine brun vert nuancé épreuve ancienne, circa 1870 Signée ‘BARYE’ Hauteur : 9,40 cm (3.70 in.) Repose sur une base en marbre rouge griotte Dimensions de l'ensemble : 19,50 × 14 × 18 cm (7.68 × 5.51 × 7.09 in.)

Encrier à la Panthère de l'Inde n° 2 Bronze à patine brun vert nuancé Signé ‘BARYE’, marque de fondeur ‘F. BARBEDIENNE. Fondeur’ 10 × 19,50 × 6 cm (3.94 × 7.68 × 2.36 in.) Repose sur un socle en marbre rouge griotte, numéroté ‘61812’ en creux Dimensions totales : 15,50 × 40,20 × 16 cm (6.10 × 15.83 × 6.30 in.)

Jaguar dévorant un lièvre Bronze à patine brun nuancé Signé ‘A. L. BARYE’, marque du fondeur ‘F. BARBIENNE / FONDEUR’ 40 × 104 × 38 cm (15.75 × 40.94 × 14.96 in.)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Exposition : A.L. Barye. Artiste et Artisan, Paris, Univers du Bronze, 24 septembre – 17 octobre 1992, p. 64, n° 85 Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 242, n° A 102, ill. 219 et p. 395, n° D 39, ill. 416 Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° A 87 INKWELL WITH A SEATED CAT, BRONZE, GREEN-BROWN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport (pour la Panthère de l'Inde) : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° A 71 Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 220, modèle référencé sous le n° A 84 (2) INKWELL WITH THE PANTHER OF INDIA N°2, BRONZE, GREEN-BROWN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE 1 500 – 2 000 €

2 000 – 3 000 €

340

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 236, n° A 96, ill. 211 Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° A 82 JAGUAR AND HARE, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE 15 000 – 20 000 €

Ce bronze est fondu d'après un modèle en plâtre créé par Barye en 1850 et aujourd'hui conservé au musée du Louvre. Notre collectionneur possède la fonte en grandeur originale ainsi que la première réduction réalisée par Barbedienne à la mort de l'artiste (lot 346) qui constituent la réalité de l'édition de ce sujet.

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56. Le Regard de Pierre Hebey – Sculptures françaises du XIXe siècle | 23 février 2016. PARIS



343 Antoine-Louis Barye

Paris, 1795 – 1875 Minerve Bronze à patine brun vert antique épreuve ancienne, circa 1876 – 1889 Signée ‘BARYE’, marque du fondeur ‘F. BARBEDIENNE / FONDEUR’ et cachet ‘FB’ doré, numérotée ‘43 / P’ en creux et ‘5599 / lg’(?) à l'encre sous la base 31 × 13 × 16 cm (12.20 × 5.12 × 6.30 in.) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 103, n° F 28, ill. 51

La déesse romaine de la Sagesse, des Arts et de la Guerre est ici représentée avec ses attributs traditionnels : la chouette, le casque, et le glaive que Minerve raccroche d'un geste gracieux, comparable à celui qu'esquisse la Diane de Versailles. La Minerve de Barye fut exceptionnellement éditée par deux fondeurs après la mort de l'artiste : Barbedienne et Thiébaut. Notre exemplaire porte le cachet ‘FB’ doré. La figure dérive des candélabres créés par le sculpteur pour la garniture de cheminée du duc de Montpensier (voir lot 317) sur lesquels Junon et Vénus l'accompagnaient. Des trois prétendantes au titre de la plus belle des déesses, seule l'élue de Pâris n'eut pas le droit à une statuette, et fut transformée par Barye en Néréide.

344 Antoine-Louis Barye

Paris, 1795 – 1875 Thésée combattant le centaure Biénor Bronze à patine vert nuancé Signé ‘BARYE’, marque du fondeur ‘F. BARBEDIENNE. FONDEUR / PARIS’, porte une plaque dorée sur le devant ‘MINISTèRE DE L'AGRICULTURE / CONCOURS RéGIONAL HIPPIQUE DE LIMOGES / PRIX D'HONNEUR 1898’ 75 × 68 × 33,50 cm (29.53 × 26.77 × 13.19 in.) Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 1er juin 1989 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° F 21 Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 109, modèle référencé sous le n° F 33

Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° F 18 Un certificat de l'Univers du Bronze en date du 22 avril 1993 sera remis à l'acquéreur. MINERVA, BRONZE, GREEN-BROWN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE

THESEUS AND THE CENTAUR BIANOR, BRONZE, GREEN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE

2 500 – 3 000 €

20 000 – 30 000 €

Thésée et le centaure Biénor est conçu par Barye en 1849 pour être exposé au Salon l'année suivante. Le bronze commandé par l'état qui sanctionnait le succès de Barye au Salon a été déposé au Musée du Puy. Barbedienne en a réalisé quatre réductions et un agrandissement grâce au procédé Collas qui fut érigé au sommet du monument de l'île Saint-Louis avant d'être fondu par les Allemands pendant l'occupation.

343

58. Le Regard de Pierre Hebey – Sculptures françaises du XIXe siècle | 23 février 2016. PARIS



345 Antoine-Louis Barye

346 Antoine-Louis Barye

347 Antoine-Louis Barye

Paris, 1795 – 1875

Paris, 1795 – 1875

Paris, 1795 – 1875

Taureau debout (seconde version) Bronze à patine vert foncé, circa 1890 Signé ‘BARYE’, marque de fondeur ‘F. BARBEDIENNE FONDEUR’, numéroté ‘2581’ à l'encre et ‘43 0’ en creux sous la base 18 × 27,50 × 10 cm (7.09 × 10,83 × 3,94 in.)

Jaguar dévorant un lièvre Bronze à patine brun clair nuancé Signé ‘A. L. BARYE’, marque du fondeur ‘BARBEDIENNE. FONDEUR. PARIS’, numéroté ‘15 700 / 15’ en creux sous la base 17 × 41 × 18 cm (6.69 × 16.14 × 7.09 in.)

Panthère saisissant un cerf (terrasse sans profil) Bronze à patine brun nuancé, circa 1890 Signé ‘BARYE’, marque du fondeur ‘F. BARBEDIENNE FONDEUR’, numéroté ‘125’ en creux sous la terrasse 32,50 × 54 × 23,50 cm (12.80 × 21.26 × 9.25 in.)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 20 janvier 1988 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 322, n° A 177, ill. 317 Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° A 156

Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° A 82 Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 236, modèle référencé sous le n° A 96 (première réduction)

STANDING BULL (SECOND VERSION), BRONZE, DARK-GREEN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE

JAGUAR AND HARE, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE

3 000 – 4 000 €

3 000 – 4 000 €

Ce Taureau debout est la variante perfectionnée du modèle conçu en 1842 comme une étude pour Thésée et le Minotaure (voir lot 311). Il fut édité à partir de 1857 par l'atelier Barye. Pour donner plus de force à l'animal, le sculpteur lui a assoupli l'échine et recourbé les cornes. La terrasse a été légèrement raccourcie et surélevée.

Ce bronze est fondu d'après un modèle en plâtre créé par Barye en 1850 et aujourd'hui conservé au musée du Louvre. Notre collectionneur possède la fonte en grandeur originale (lot 342) ainsi que la première réduction réalisée par Barbedienne à la mort de l'artiste qui constituent la réalité de l'édition de ce sujet.

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Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 25 février 1988 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° A 70 Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 215, modèle référencé sous le n° A 81(1), une des variantes décrites dans la notice PANTHER SEIZING A STAG, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE 5 000 – 7 000 €

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60. Le Regard de Pierre Hebey – Sculptures françaises du XIXe siècle | 23 février 2016. PARIS



348 Antoine-Louis Barye

349 Antoine-Louis Barye

350 Antoine-Louis Barye

Paris, 1795 – 1875

Paris, 1795 – 1875

Paris, 1795 – 1875

Cheval attaqué par un tigre Bronze à patine vert nuancé épreuve éditée par Susse fondeur, avec profil, circa 1900 Signée ‘BARYE’ 27 × 37 × 15 cm (10.63 × 14.57 × 5.91 in.)

La Paix Bronze à patine brun vert, circa 1890 Signé ‘BARYE’, marque de fondeur ‘F. BARBEDIENNE Fondeur Paris’ 47,50 × 42 × 38 cm (18.70 × 16.54 × 14.96 in.)

La Guerre Bronze à patine brun foncé nuancé Signé ‘BARYE’, marque de fondeur ‘F. BARBEDIENNE Fondeur. Paris’, numéroté ‘8’, numéroté ‘97 78 / var / 775’ à l'encre sous la base 49 × 48 × 35 cm (19.29 × 18.90 × 13.78 in.)

Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 1er novembre 1987 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° A 151 Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 258, modèle référencé sous le n° A 123 HORSE SURPRISED BY A TIGER, BRONZE, GREEN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE 1 500 – 2 000 €

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° F 47 Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 113, modèle référencé sous le n° F 36 (première réduction) 1ère réduction éditée après 1893 par Barbedienne GROUP SYMBOLIC OF PEACE, BRONZE, GREEN-BROWN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE 8 000 – 12 000 €

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Stuart Pivar, The Barye Bronzes, Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° F 46 Michel Poletti et Alain Richarme, Barye, catalogue raisonné des sculptures, Paris, 2000, p. 112, n° F 35, ill. 63 (première réduction) GROUP SYMBOLIC OF WAR, BRONZE, DARK-BROWN PATINA, SIGNED, BY A.-L. BARYE 8 000 – 12 000 €

348

62. Le Regard de Pierre Hebey – Sculptures françaises du XIXe siècle | 23 février 2016. PARIS


350 349


351 Jean-Jacques Feuchère

Paris, 1807 – 1852 Satan Bronze à patine brun noir Épreuve ancienne, circa 1850 Signée et datée ‘J Feuchère 1833’ Hauteur : 35 cm (13.78 in.) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Un certificat de l'Univers du Bronze sera remis à l'acquéreur. SATAN, BRONZE, DARK-BROWN PATINA, SIGNED, BY J.-J. FEUCHERE 2 000 – 3 000 €

352 Jean-Jacques Feuchère

Paris, 1807 – 1852 Paire de vases aux chauves-souris Bronze à patine brune Épreuve ancienne, circa 1850 Hauteur : 27 cm (10.63 in.) Reposent sur des socles en marbre noir (petits éclats) Hauteur totale : 34 cm (13.38 in.) Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 5 avril 2001 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Un certificat de l'Univers du Bronze portant la référence 01019 sera remis à l'acquéreur. TWO VASES WITH BATS, BRONZE, BROWN PATINA, BY J.-J. FEUCHERE 1 000 – 1 200 €

Fig. 1 Puisant dans l'iconographie biblique, faustienne, dantesque ou miltonienne, les artistes du romantisme ont au XIXe siècle privilégié les figures maudites et en premier lieu celle de Satan. Feuchère s'inscrit parfaitement dans ce courant artistique lorsqu'il donne à voir au Salon de 1834 ce Satan et la paire de vases qui l'accompagne. La figure de l'ange déchu est inspirée de La Mélancolie de Dürer (fig. 1) dont Feuchère possédait une épreuve. « Le coude au genou, le menton dans la main, [rêvant] au pauvre sort humain1 », le Satan de Feuchère adopte la pose du poète romantique que reprendront Carpeaux et Rodin pour Ugolin et Le Penseur. Le décor de la paire de vases qui complète l'œuvre témoigne de la même puissance d'imagination dans un registre démoniaque plus fantaisiste que la pièce centrale. 1 Théophile Gautier, « Melancholia » in La comédie de la mort, 1838

64. Le Regard de Pierre Hebey – Sculptures françaises du XIXe siècle | 23 février 2016. PARIS



353 François Rude

Dijon, 1784 – Paris, 1855 Hébé et l'aigle de Jupiter Bronze à patine brun vert, circa 1880 Signé ‘E RUDE', cachet du fondeur ‘FUMIERE ET GAVIGNOT SRS / THIEBAUT FRES PARIS’ Hauteur : 79 cm (31.10 in.) Repose sur un socle en marbre vert veiné blanc Hauteur totale : 86,50 cm (34.05 in.) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris HEBE AND THE EAGLE OF JUPITER, BRONZE, GREEN-BROWN PATINA, SIGNED, BY F. RUDE 6 000 – 8 000 €

66. Le Regard de Pierre Hebey – Sculptures françaises du XIXe siècle | 23 février 2016. PARIS



354 James Pradier

Genève, 1790 – Bougival, 1852 Sapho debout Bronze à patine argentée et dorée épreuve ancienne, circa 1850 Signée et datée ‘J. PRADIER / 1848’, estampille ‘V.P’ couronné du fondeur Victor Paillard Hauteur : 45 cm (17.71 in.) Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 20 avril 1987 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Claude Lapaire, James Pradier et la sculpture française de la génération romantique. Catalogue raisonné, Milan-Lausanne, 2010, p. 376, modèle référencé sous le n° 327 Un certificat de l'Univers du Bronze en date du 1er juillet 1991 sera remis à l'acquéreur.

Sapho est la poétesse grecque de l'île de Lesbos qui, tombée amoureuse de Phaon, se jeta de désespoir d'une falaise de l'île de Leucade. Contrairement à Triqueti, Chassériau, Moreau et d'autres artistes du XIXe siècle, Pradier renonce à représenter le drame. Le sculpteur préfère donner une vision statique de Sapho qui, mélancolique, s'appuie d'une main sur une colonne ionique et de l'autre abandonne sa lyre. Exposé à Paris au Salon de 1848, la version en bronze de cette œuvre est aujourd'hui conservée à Osborne House (île de Wight, Grande Bretagne).

355 James Pradier

Genève, 1790 – Bougival, 1852 Hébé assise sur un rocher Bronze à patine brun nuancé Signé ‘Pradier’ et marque du fondeur ‘SUSSE Fres’ au-dessus d'une accolade avec la lettre ‘F’ encerclée Hauteur : 48 cm (18.90 in.) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Claude Lapaire, James Pradier et la sculpture française de la génération romantique. Catalogue raisonné, Milan-Lausanne, 2010, p. 371, modèle référencé sous le n° 317 HEBE, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY J. PRADIER 3 000 – 4 000 €

SAPPHO, BRONZE, GILT AND SILVERED PATINA, SIGNED, BY J. PRADIER 1 500 – 2 000 €

354

68. Le Regard de Pierre Hebey – Sculptures françaises du XIXe siècle | 23 février 2016. PARIS



357 James Pradier

356 James Pradier

Genève, 1790 – Bougival, 1852

Genève, 1790 – Bougival, 1852

La toilette d'Atalante Bronze à patine brune Signé ‘PRADIER’, dédicacé ‘MAURICE ST MARTIN A SON / AMI LE DOCTEUR DENUGE’ et marque du fondeur ‘SUSSE Fres’ au-dessus d'une accolade avec la lettre ‘F’ encerclée Hauteur : 32 cm (12.59 in.) Encastré dans un socle en bois noirci (accidents) Hauteur totale : 38 cm (14.96 in.)

L'enfance de Bacchus ou Le premier pas de Bacchus, variante drapée Bronze à patine brun clair Signé ‘Pradier’, marque de fondeur ‘SUSSE Fres EDI’ 48 × 50 × 26 cm (18.90 × 19.69 × 10.24 in.) (Manque la tête du thyrse)

Provenance : Acquis auprès de la Galerie Univers du Bronze, Paris, le 15 septembre 1987 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Claude Lapaire, James Pradier et la sculpture française de la génération romantique. Catalogue raisonné, Milan-Lausanne, 2010, p. 365-366, modèle référencé sous le n° 306 ATALANTA'S TOILETTE, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY J. PRADIER

Le plâtre de L'enfance de Bacchus ou Le premier pas de Bacchus est conçu par Pradier en 1844. Il en fit également un marbre pour le comte Demidoff comme pendant à son groupe Satyre et Bacchante. L'édition en bronze que nous proposons à la vente en est la variante drapée : la bacchante n'est plus complètement dévêtue et est entourée de ses attributs : le thyrse, le tambourin et la couronne de pampres. Une autre couronne ceinture l'enfant.

Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 1er mai 1987 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Claude Lapaire, James Pradier et la sculpture française de la génération romantique. Catalogue raisonné, Milan-Lausanne, 2010, p. 339, modèle référencé sous le n° 244 BACCHUS' CHILDHOOD, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED, BY J. PRADIER 6 000 – 8 000 €

1 500 – 2 000 €

356

70. Le Regard de Pierre Hebey – Sculptures françaises du XIXe siècle | 23 février 2016. PARIS



360 François Rude

358 Joseph Pollet

359 Francisque Duret

Palerme, 1814 – Paris, 1870

Paris, 1804 – 1865

Dijon, 1784 – Paris, 1855

Une Heure de la nuit Bronze à patine brun clair épreuve ancienne Signée ‘Pollet scpt’, marque du fondeur ‘E. COLIN SCT / PARIS’ Hauteur : 46 cm (18.11 in.)

Femme à l'Antique tenant un miroir Bronze à patine brun clair Signé ‘f. Duret’, marque de fondeur ‘fdu par Vve Thiebaut’, numéroté ‘12’ en creux Hauteur totale : 57 cm (22.44 in.)

La Marseillaise Bronze à patine brun nuancé vert, circa 1890 Signé ‘F RUDE’, marque de fondeur ‘F BARBEDIENNE. FONDEUR. PARIS.’ Hauteur : 44 cm (17.32 in.) Repose sur une base quadrangulaire en marbre vert et rouge Hauteur totale : 58,50 cm (23.03 in.)

Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 10 mai 1988 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris AN HOUR OF THE NIGHT, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED, BY J. POLLET

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris CLASSICAL WOMAN HOLDING A MIRROR, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED, BY F. DURET 600 – 800 €

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Un certificat de l'Univers du Bronze portant la référence 41245 sera remis à l'acquéreur.

1 000 – 1 200 €

LA MARSEILLAISE, BRONZE, GREEN-BROWN PATINA, SIGNED, BY F. RUDE

Le plâtre original de cette figure fut exposé au Salon de 1848 et fit l'objet d'une commande en marbre par l'état qui sera présentée au Salon de 1850 et placée au Palais de Saint-Cloud. Le marbre fait aujourd'hui partie des collections du château de Compiègne.

3 000 – 4 000 €

361 François Rude

Dijon, 1784 – Paris, 1855 Tête de gaulois Bronze à patine brune Signé ‘Fçois. RUD’ Hauteur : 60 cm (23.62 in.) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris HEAD OF A GAUL, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY F. RUDE 3 000 – 4 000 €

Le Départ des volontaires de 1792, relief ornant la face est de l'Arc de triomphe de l'étoile dévoilé en 1836, est à n'en pas douter la pièce maîtresse de la carrière de François Rude. Le Génie de la Guerre, dit aussi La Marseillaise, figure féminine ailée, surplombe et guide un groupe de soldats au milieu desquels se tient le Guerrier gaulois.

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362 James Pradier

363 Jules Moigniez

364 Jean-Auguste Barre

Genève, 1790 – Bougival, 1852

Senlis, 1835 – Saint-Martin-du-Tertre, 1894

Paris, 1811 – 1896

Phryné Bronze à patine brune Signé ‘Pradier’, marque du fondeur ‘SUSSE FRES’ Hauteur : 42 cm (16.53 in.)

Paire de coupes présentoirs aux vautours et aux renards Bronze à patine brun mordoré Signées ‘J. MOIGNEZ’ Hauteur : 24,50 cm (9.65 in.) ; Diamètre : 28,50 cm (11.22 in.) (Plateaux légèrement déformés) Reposent sur des bases en marbre noir de Namur Hauteur totale : 31 cm (12.20 in.) (Petits éclats au marbre)

Marie de Bourgogne partant à la chasse au faucon Bronze à patine brun nuancé épreuve ancienne, circa 1850 Signée 'Barre', marque du fondeur ‘SUSSE Fes’ 52 × 47 × 14,50 cm (20.47 × 18.50 × 5.71 in.)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Claude Lapaire, James Pradier et la sculpture française de la génération romantique. Catalogue raisonné, Milan-Lausanne, 2010, p. 333, modèle référencé sous le n° 233 PHRYNE, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY J. PRADIER

PAIR OF CUPS WITH VULTURES AND FOXES, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED, BY J. MOIGNIEZ

3 000 – 4 000 €

C'est au Salon de 1845 que Pradier dévoila au public sa Phryné. La courtisane athénienne à nouveau dénudée séduisit l'Aréopage parisien et trouva en Baudelaire un nouvel Hypéride qui défendit « le charme exquis de cette figure ». La réduction en bronze fondue par Susse de la collection Pierre Hebey est une variante pudique de l'œuvre originale : les plis de la draperie ont recouvert le nombril et le pli de l'aine de l'hétaïre. 362

Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 10 septembre 1987 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Un certificat de l'Univers du Bronze sera remis à l'acquéreur. MARY OF BURGUNDY HAWKING, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY J.-A. BARRE 800 – 1 200 €

1 800 – 2 200 €

363

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365 Pierre Lenordez

Le Vaast, 1815 – 1892

366 Arthur-Marie-Gabriel, comte du Passage

Frohen-le-Grand, 1838 – 1909 Cheval emballé Bronze à patine brun clair épreuve ancienne, circa 1860 Signée ‘P. Lenordez’ 22 × 30,50 × 11,50 cm (8.66 × 12.01 × 4.53 in.) Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 6 mars 1989 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris RUNNING HORSE, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED, BY P. LENORDEZ

Cheval à l'entraînement avec son lad Bronze à patine brun clair épreuve ancienne, circa 1900 Signée ‘Cte du Passage’ 33,50 × 42,50 × 20 cm (13.19 × 16.73 × 7.87 in.) Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze le 10 juillet 1989 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris A TROTTING HORSE AND GROOM, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED, BY DU PASSAGE

1 500 – 2 000 €

2 500 – 3 000 €

365

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367 Arthur-Marie-Gabriel, comte du Passage

368 Maison Christofle, Paris

Frohen-le-Grand, 1838 – 1909 Lièvre courant Bronze à patine argentée Signé ‘Cte du Passage’ 6 × 14,50 × 4,30 cm (2.36 × 5.71 × 1.69 in.) (Usures à la patine)

Centre de table à décor de trophée de chasse Bronze argenté, circa 1900 Cachet de la maison Christofle, numéroté ‘3 / 110371’ sous la base Supportant une coupe en laiton 44,50 × 41 × 24 cm (17.52 × 16.14 × 9.45 in.)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

A RUNNING HARE, BRONZE, SILVERED PATINA, SIGNED, BY DU PASSAGE

CENTERPIECE WITH A HUNTING TROPHY, BRONZE, SILVERED PATINA, STAMPED, BY CHRISTOFLE & CIE

400 – 600 €

1 800 – 2 200 €

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369 Pierre Lenordez

370 Auguste Cain

371 Paul Dubois

Le Vaast, 1815 – 1892

Paris, 1821 – 1894

Nogent-sur-Seine, 1829 – Paris, 1905

Gladiateur Bronze à patine brun foncé épreuve ancienne Signée ‘PLenordez’, marque du fondeur ‘VBoyer’, titrée ‘Gladiateur. Né en 1862…’ sur un cartel sur la terrasse 32 × 41 × 11 cm (12.60 × 16.14 × 4.33 in.)

Jeanne d'Arc Bronze à patine dorée Signé ‘P. DUBOIS’ 62 × 52 × 16 cm (24.41 × 20.47 × 6.30 in.) (La lame de l'épée amovible)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Deux coupes tripodes à la souris, escargots et pampres de vigne, formant pendant Bronze à patine brune et Bronze à patine brune et dorée épreuves anciennes Signées ‘CAIN’, numérotées ‘12’ sous les pieds, à deux reprises pour l'une Hauteur : 16 cm (6.23 in.) (Rayures à l'intérieur de la coupe dorée)

GLADIATEUR, BRONZE, DARK-BROWN PATINA, SIGNED, BY P. LENORDEZ

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

800 – 1 200 €

TWO TAZZE WITH MICE AND SNAILS, BRONZE, GILT AND BROWN PATINA, SIGNED, BY A. CAIN 1 200 – 1 500 €

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Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris JOAN OF ARC, BRONZE, GILT PATINA, SIGNED, BY P. DUBOIS 1 000 – 1 500 €

En 1886, la ville de Reims commanda au sculpteur Paul Dubois une statue équestre de Jeanne d'Arc destinée au parvis de la cathédrale. « La pucelle » y escorta en effet en 1429 le dauphin Charles VII qui allait y être sacré. Le plâtre fut exposé au Salon de 1889 tandis que la sculpture en bronze atteignit sa destination et fut inaugurée par Félix Faure à Reims en 1896.

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Fig. 1

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Christophe Fratin

1801 – 1864

L’humour et le talent de sculpteur rassemblés permirent la formidable production de Fratin qui nous étonne et nous fascine aujourd’hui encore. L’ensemble prodigieux que parvinrent à rassembler avec le temps Geneviève et Pierre Hebey est une invitation dans l’univers drolatique des années romantiques où Fratin rivalisait avec Barye. Ours dansants ou escrimeurs, singes musiciens ou fumeurs mais aussi sanglier forcé ou cerf hallali, l’artiste troque avec aisance un modelé espiègle pour aborder avec sérieux un sujet traité de façon dramatique. Né à Metz d’un père cordonnier et naturaliste, il côtoya dans cette région de chasse les grands animaux, sangliers et cervidés, vivant le jour en forêt et trépassés le soir dans la boutique de son père. Ainsi son œil parfaitement exercé dans l’analyse anatomique des animaux, allié aux bénéfices des cours de l’école gratuite de dessin de Metz, lui permit de prendre rapidement son envol. Arrivé à Paris en 1821, il devint l’élève de Carle Vernet puis brièvement, en 1823, de Théodore Géricault. Fort des conseils et de l’inspiration tirés de ses maîtres, Fratin expose au Salon dès le début des années 1830. Rapidement l’artiste plait et fascine, il recueille de nombreuses commandes, voyageant à travers l’Europe, il travaille pour le duc de Luynes à Dampierre mais aussi pour le château de lord Powerscourt en 1834 en Angleterre. Nous le retrouvons élaborant de grands groupes à Potsdam mais aussi à Saint-Pétersbourg. Sa carrière semble néanmoins avoir été aussi flamboyante que courte car son dernier chantier important est celui du fronton sur le thème de la chasse pour la cour Visconti au palais du Louvre en 1855. Entre-temps l’artiste avait parfaitement organisé la production de son œuvre et avait compris très tôt l’intérêt de l’édition permettant des revenus plus réguliers aux sculpteurs. Associé avec les fondeurs Daubrée, Soyer et Ingé ou Quesnel, il réalise et expose au Salon des groupes portant, outre son estampille, la marque du fondeur. Il s’agit d’une nouveauté particulièrement pragmatique alors que l’usage était souvent d’exposer des modèles en plâtre en attendant une éventuelle commande pour une réalisation en marbre ou en bronze. La taille réduite des sujets, particulièrement adaptée aux intérieurs bourgeois de la Monarchie de Juillet, aidait sans doute au succès de cette approche. Ces sujets sont proposés à la vente dans divers magasins dont celui que la maison Susse ouvre dans les années 1830 place de la Bourse.

Le portrait charge que l’artiste réalise (fig. 1), Fratin par lui-même, célèbre autoportrait qui présente le talentueux artiste jouant de l’autodérision pour se présenter comme un « saltimbanque » de la sculpture animalière, est particulièrement touchant. De sa blouse de travail débordent de toutes parts des têtes d’ours, de chiens ou de singes, les mêmes figures que l’on retrouve dans ses chandeliers, boites et coupes. Avec la révolution de 1848, le marché de l’art fonctionne au ralenti et le contexte économique qui était déjà difficile pour Fratin devient particulièrement compliqué. Ainsi Fratin utilise le procédé des ventes publiques aux enchères pour disperser ses œuvres, pour la plupart avec le droit de reproduction pour l’acheteur. La vente du 16 au 18 avril 1850 comprenait quatre cents numéros et celle des 27 au 29 octobre 1851 presque autant. Malgré le succès très mitigé de la première vente, le contenu de la seconde ne semble pas vraiment varier. Ce rythme est respecté de façon presque annuelle jusqu’au décès de l’artiste en 1864, les vacations comprenant de plus en plus de terres cuites originales et de moins en moins de bronzes édités. Il s’agit d’une véritable originalité dans le panorama des sculpteurs du XIXe siècle qui n’utilisèrent pratiquement jamais les ventes publiques pour vendre leurs œuvres. L’éditeur Daubrée, marchand à Nancy vers 1850 puis à Paris en 1855, acquiert ainsi une soixantaine de modèles qu’il répertorie vers 1862 et en 1876 dans deux de ses catalogues comme le précisent Michel Poletti et Alain Richarme1. Certes éditées en plusieurs exemplaires, les épreuves anciennes sont aujourd’hui rares sur le marché et en présenter un nombre aussi important et d’une telle cohérence qualitative est véritablement enthousiasmant et enrichissant pour comprendre la production de cet artiste si attachant qu’était Christophe Fratin.

1 Michel Poletti et Alain Richarme, Fratin. Objets décoratifs & Sculptures romantiques, cat. exp. Paris, Univers du Bronze, 2000, p.11


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Metz, 1801 – Le Raincy, 1864

Metz, 1801 – Le Raincy, 1864

Metz, 1801 – Le Raincy, 1864

Boîte à bijoux, chat Bronze à patine brun nuancé Estampillé ‘FRATIN’ 10 × 10 × 5 cm (3.94 × 3.94 × 1.97 in.)

Boîte à bijoux, taureau et vache Bronze à patine brun nuancé Epreuve ancienne, circa 1850 Signée ‘FRATIN’ 11 × 15,50 × 9,50 cm (4.33 × 6.10 × 3.74 in.) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Cerf attaqué par trois chiens, le relancé Bronze à patine brune épreuve ancienne Estampillée ‘FRATIN’, marque de fondeur ‘DAUBRÉE’ à deux reprises, numéroté ‘Modèle / B 21 29 / nu (?)’ à l'encre sous la base 44 × 42 × 19 cm (17.32 × 16.54 × 7.48 in.)

Bibliographie en rapport : Michel Poletti et Alain Richarme, Fratin. Objets décoratifs & Sculptures romantiques, cat. exp. Paris, Univers du Bronze, 2000, p. 33, modèle référencé sous le n° 30

Exposition : Fratin. Objets décoratifs & Sculptures romantiques, Paris, Univers du Bronze, 2000, p. 33, n° 32

Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 10 mai 1988 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

CASKET WITH A CAT, BRONZE, BROWN PATINA, STAMPED, BY C. FRATIN

CASKET WITH A BULL AND A COW, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY C. FRATIN

600 – 800 €

1 200 – 1 500 €

Exposition : Fratin. Objets décoratifs & Sculptures romantiques, Paris, Univers du Bronze, 2000, p. 60, n° 83

373 Christophe Fratin

375 Christophe Fratin

A STAG ATTACKED BY THREE DOGS, BRONZE, BROWN PATINA, STAMPED, BY C. FRATIN

Metz, 1801 – Le Raincy, 1864

Metz, 1801 – Le Raincy, 1864

Combat d'ours Bronze à patine dorée Estampillé ‘FRATIN’ 5,50 × 8 × 3,80 cm (2.17 × 3.15 × 1.50 in.)

Boîte à bijoux, singe gardant UN trésor Bronze à patine argentée Estampillé ‘FRATIN’ 7,50 × 7,70 × 5,50 cm (2.95 × 3.03 × 2.17 in.)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Michel Poletti et Alain Richarme, Fratin. Objets décoratifs & Sculptures romantiques, cat. exp. Paris, Univers du Bronze, 2000, p. 47, modèle référencé sous le n° 59

2 000 – 3 000 €

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris CASKET WITH A MONKEY, BRONZE, SILVERED PATINA, STAMPED, BY C. FRATIN 600 – 800 €

TWO FIGHTING BEARS, BRONZE, GILT PATINA, STAMPED, BY C. FRATIN 400 – 600 €

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Metz, 1801 – Le Raincy, 1864

Metz, 1801 – Le Raincy, 1864

Metz, 1801 – Le Raincy, 1864

Paire de candélabres bachiques, chimères Bronze à patine dorée Estampillés ‘FRATIN’ sous un crocodile Hauteur : 31 cm (12.20 in.)

Paire de flambeaux, boucs et panthères Bronze à patine brun nuancé Estampillés ‘FRATIN’ Hauteur : 30 cm (11.81 in.)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

On y joint deux autres paires de bougeoirs attribués à Christophe Fratin : - Paire de flambeaux, boucs et panthères, bronze à patine brun clair, cachet du fondeur ‘Thiebaut Frères’, numéroté ‘15 C ( ?)’ sous la base. Hauteur : 27,50 cm (10.83 in.) - Paire de bougeoirs aux lions, chiens et sangliers, bronze à patine brun nuancé, épreuve ancienne, circa 1850. Hauteur : 27,50 cm (10.83 in.) (accompagné d'un certificat de l'Univers du Bronze portant la référence 41113).

Grand porte-cigares, tombeau à Jean Nicot, à décor d'ours, de singes, et de feuilles et fleurs de tabac Bronze à patine brune et dorée Dédicacé ‘A JEAN NICOT, QUI NOUS APPORTE LE TABAC L'AN 1560.’ (presque totalement effacé) et signé et daté ‘UN FUMEUR / RECONNAISSANT / FRATIN. (peu lisible) / 1842.’, marque du fondeur ‘SUSSE Fres’ Plusieurs citations rapportées sur le socle : ‘Dis moi ce que tu fumes, je te dirai qui tu es. Melle Lenormand’ ‘Quand on n'est pas content, on fume. Théodore Burelle’ ‘La gloire, c'est de la fumée, la fumée c'est donc la guerre. Napoléon’ ‘L'homme grossier chique, l'homme grave prise, l'homme d'esprit fume, le viveur seul sait fumer.’ 31 × 25 × 17 cm (12.20 × 9.84 × 6.69 in.)

Exposition : Fratin. Objets décoratifs & Sculptures romantiques, Paris, Univers du Bronze, 2000, p. 24, n° 17 PAIR OF CANDLESTICKS WITH SATYRS, BRONZE, GILT PATINA, STAMPED, BY C. FRATIN 800 – 1 200 €

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Exposition : Fratin. Objets décoratifs & Sculptures romantiques, Paris, Univers du Bronze, 2000, p. 23, n° 15 PAIR OF CANDLESTICKS WITH GOATS AND PANTHERS, BRONZE, BROWN PATINA, STAMPED, BY C. FRATIN 2 000 – 3 000 €

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Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Exposition : Fratin. Objets décoratifs & Sculptures romantiques, Paris, Univers du Bronze, 2000, p. 30-31, n° 24 GRAND CIGAR CADDY, MONUMENT TO JEAN NICOT, BRONZE, GILT AND BROWN PATINA, SIGNED, BY C. FRATIN 1 500 – 2 000 €

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380 Christophe Fratin

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Metz, 1801 – Le Raincy, 1864 Encrier, la chasse au sanglier Bronze à patine brun clair mordoré, les deux réservoirs à encre rapportés épreuve ancienne, circa 1860 Estampillée ‘FRATIN’ 13 × 25 cm (5.12 × 9.84 in.)

Exposition : Fratin. Objets décoratifs & Sculptures romantiques, Paris, Univers du Bronze, 2000, p. 28, n° 22

Exposition : Fratin. Objets décoratifs & Sculptures romantiques, Paris, Univers du Bronze, 2000, p. 27, n° 20 TAZZA WITH BEARS AND FLOWERS, BRONZE, BROWN PATINA, BY C. FRATIN

Un certificat de l'Univers du Bronze en date du 3 juin 1993 sera remis à l'acquéreur

1 500 – 2 000 €

CUP ORNAMENTED WITH HUNTING SCENES, BRONZE, DARK AND MID-BROWN PATINA, STAMPED, BY C. FRATIN

383 Christophe Fratin

Exposition : Fratin. Objets décoratifs & Sculptures romantiques, Paris, Univers du Bronze, 2000, p. 35, n° 36

1 500 – 2 000 €

Un certificat de l'Univers du Bronze en date du 22 avril 1993 sera remis à l'acquéreur.

Metz, 1801 – Le Raincy, 1864

Paire de flambeaux, ours et singes Bronze à patine brune épreuves anciennes Signées ‘FRATIN’, trace de signature ‘FRATIN’ et marque du fondeur ‘Soyer & Ingé fondeurs’ Hauteur : 62,50 cm (24.60 in.)

Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, en avril 1993 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

INKWELL WITH A BOAR HUNT, BRONZE, MID-BROWN PATINA, STAMPED, BY C. FRATIN 1 500 – 2 000 €

381 Christophe Fratin

382 Christophe Fratin

Coupe à pied, ours et fleurs Bronze à patine brune épreuve ancienne Marque du fondeur ‘DAUBRÉE’ Hauteur : 16 cm (16.29 in.) ; Diamètre : 16,50 cm (6.49 in.) (La partie supérieure légèrement instable) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Metz, 1801 – Le Raincy, 1864

Metz, 1801 – Le Raincy, 1864

Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 10 mars 1987 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Exposition : Fratin. Objets décoratifs & Sculptures romantiques, Paris, Univers du Bronze, 2000, p. 18-19, n° 7 PAIR OF CANDLESTICKS WITH BEARS AND MONKEYS, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY C. FRATIN

Coupe de chasse Bronze à patine brun foncé et brun clair mordoré épreuve ancienne, circa 1870 Estampillée ‘FRATIN’ Hauteur : 20 cm (7.87 in.) Repose sur une base en marbre noir de Namur Hauteur totale : 29 cm (11.41 in.)

20 000 – 30 000 €

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384 Christophe Fratin

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Metz, 1801 – Le Raincy, 1864

Metz, 1801 – Le Raincy, 1864

Singe à la hotte, porte-allumettes Bronze à patine brun nuancé épreuve ancienne, circa 1860 Estampillée ‘FRATIN’ Hauteur : 23,50 cm (9.25 in.)

Paire de candélabres, ours et singes musiciens Bronze à patine brune épreuves anciennes, circa 1860 Estampillées ‘FRATIN’ Hauteur : 58 cm (22.83 in.)

Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 25 mai 1993 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Exposition : Fratin. Objets décoratifs & Sculptures romantiques, Paris, Univers du Bronze, 2000, p. 40, n° 44 Un certificat de l'Univers du Bronze en date du 25 mai 1993 sera remis à l'acquéreur. A MONKEY WITH A BASKET, BRONZE, BROWN PATINA, STAMPED, BY C. FRATIN

Exposition : Fratin. Objets décoratifs & Sculptures romantiques, Paris, Univers du Bronze, 2000, p. 22, n° 12 Un certificat de l'Univers du Bronze sera remis à l'acquéreur. PAIR OF CANDLESTICKS WITH BEARS AND MUSIC PLAYING MONKEYS, BRONZE, BROWN PATINA, STAMPED, BY C. FRATIN 20 000 – 30 000 €

1 500 – 2 000 €

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Metz, 1801 – Le Raincy, 1864

Metz, 1801 – Le Raincy, 1864

Metz, 1801 – Le Raincy, 1864

Lion entraînant un sanglier Bronze à patine brun nuancé épreuve ancienne Signée ‘FRATIN’ 25,50 × 48 × 19 cm (10.04 × 18.90 × 7.48 in.)

Hercule Bronze à patine brun nuancé Signé et daté 'FRATIN / 1841', titré ‘HERCULE’ et porte le numéro ‘230 (?)’ sur la base et ‘622’ sur le flanc droit 32 × 36,50 × 12 cm (12.60 × 14.37 × 4.72 in.)

Grande coupe de chasse, le couvercle orné d'une réduction de ‘Trois chevaux, scène de haras’ Bronze à patine brun nuancé épreuve ancienne, circa 1850 Estampillée ‘FRATIN’ 42 × 28 × 14 cm (16.54 × 11.02 × 5.51 in.)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris A LION CLENCHING A WILD BOAR, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY C. FRATIN 2 500 – 3 000 €

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris HERCULE, STANDING HORSE, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY C. FRATIN 2 000 – 3 000 €

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Exposition : Fratin. Objets décoratifs & Sculptures romantiques, Paris, Univers du Bronze, 2000, p. 24-25, n° 18 Un certificat de l'Univers du Bronze en date du 30 septembre 1993 sera remis à l'acquéreur. LARGE CUP WITH GAME AND HORSES, BRONZE, BROWN PATINA, STAMPED, BY C. FRATIN 1 500 – 2 000 €

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Metz, 1801 – Le Raincy, 1864

Metz, 1801 – Le Raincy, 1864

Cerf attaqué par trois chiens Bronze à patine mordorée épreuve ancienne Signée et datée ‘FRATIN / 1834’, marque de fondeur ‘Quesnel / fondeur’ 21,50 × 30 × 12,50 cm (8.46 × 11.81 × 4.92 in.) (Accident au bois gauche du cerf)

GARNITURE DE CHEMINÉE, Comprenant UNE PENDULE AU SANGLIER ATTAQUÉ PAR DES CHIENS et DEUX COUPES La pendule à décor de têtes de chiens entourant le cadran et de têtes de loups sur les côtés, les deux coupes à décor l’une d’un hallali de sanglier, l’autre d’un hallali de cerf Bronze à patine brun nuancé, socles de marbre vert et noir de Namur Épreuves anciennes Le Sanglier signé ‘FRATIN’ et annoté ‘AR’ en creux à deux reprises sous la base 54 × 61 × 24 cm (21.26 × 24 × 9.45 in.) (pendule) Hauteur : 29 cm (11.42 in.), diamètre : 27 cm (10.63 in.) (coupes) Reposent sur une base en marbre vert

Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 10 novembre 1987 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Michel Poletti et Alain Richarme, Fratin. Objets décoratifs & Sculptures romantique, cat. exp. Paris, Univers du Bronze, 2000, p. 61, modèle référencé sous le n° 84

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Michel Poletti et Alain Richarme, Fratin. Objets décoratifs & Sculptures romantiques, cat. exp. Paris, Univers du Bronze, 2000, p. 26-27, n° 19 et 19bis (pour les coupes, avec quelques variantes) THREE PIECES CHIMNEY GARNITURE: CLOCK WITH A BOAR ATTACKED BY DOGS AND TWO CUPS, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY C. FRATIN 5 000 – 7 000 €€

A STAG ATTACKED BY THREE DOGS, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED, BY C. FRATIN 1 500 – 2 000 €

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Jean-Baptiste Carpeaux 1827 – 1875

Collectionneurs avisés de sculptures françaises du XIXe siècle, Geneviève et Pierre Hebey ne pouvaient ignorer Jean-Baptiste Carpeaux, ce génie dont Alexandre Dumas fils affirmait qu’il modelait « plus vivant que la vie ». La trentaine d’œuvres réunie avec passion permet de dresser le portrait de ce fils d’ouvrier devenu artiste des princes. Un ensemble exceptionnel qui nous fait redécouvrir les influences multiples, la diversité des matières, les hautes aspirations et les profonds sentiments que conjugue cet immense talent. Jean-Baptiste Carpeaux, fils d’un maçon et d’une dentellière, naît à Valenciennes le 11 mai 1827. Très tôt, l’enfant manifeste un goût pour le dessin et le modelage et son père consent à l’envoyer à l’Académie de sculpture et de peinture de Valenciennes. Agé de neuf ans Carpeaux déménage à Paris. L’enfant fait ses classes, à « la petite école » tout d’abord où il rencontre Garnier et Davioud, puis au sein de l’atelier de François Rude. Marginalisé par l’Institut, Rude conseille à son élève de rejoindre l’atelier du professeur des Beaux-Arts Francisque Duret, plus à même de le conduire au Prix de Rome. Sûr de son talent, ne renonçant devant aucun obstacle, Carpeaux force les portes du succès et obtient la récompense tant désirée en 1854. Le Prix de Rome lui est décerné pour son Hector implorant les dieux en faveur de son fils Astyanax. Aussi fidèle en amitié que désireux de réussir, Carpeaux réalise avant son départ pour l’Italie un certain nombre d’œuvres, les unes pour remercier ses plus fidèles soutiens, les autres, comme La toilette de Vénus (lot 418), pour s’assurer grâce à l’édition en bronze quelques revenus réguliers. à son arrivée à Rome, Carpeaux se fait remarquer pour sa réticence à suivre l’enseignement académique. Fruits d’un esprit libre et d’un caractère fantasque, les choix de Carpeaux déroutent : séduit par l’Italie populaire et pittoresque, le sculpteur voue en même temps à Michel-Ange une admiration quasi mystique. Ce grand écart esthétique se traduit dans ses œuvres. Barbera Pasquarella, jeune paysanne des environs de Tivoli lui inspire un amour passionné et un buste : La Palombella (lot 392), dont l’attitude à la fois altière et réservée séduira la critique. Avec Le pêcheur à la coquille (lot 393), Carpeaux rend hommage à Rude et Duret en faisant référence à leurs respectifs Pêcheur à la tortue et Pêcheur dansant la tarentelle. Mais pour son ultime envoi le sculpteur renonce à ce naturalisme souriant et entame la réalisation d’Ugolin (lots 402 à 404), son chef d’œuvre pétri de références classiques. L’installation du bronze comme pendant au Laocoon dans le jardin des Tuileries couronne de succès son entreprise hardie et annonce sa gloire prochaine.

De retour à Paris l’artiste se voit confier de nombreuses commandes publiques. Commensal de la princesse Mathilde, il fréquente les plus brillantes réunions d’artistes. Dessinateur intarissable de la fête impériale, Carpeaux renouvelle la grande tradition française du portrait sculpté. L’effigie la plus appréciée est sans doute celle du Prince impérial accompagné de son chien Néro qui lui est commandée en 1865 (lots 407 à 409). Elle témoigne de la capacité de Carpeaux à donner la vie à ses sujets et à les rendre chers au spectateur. Qualifié par son auteur lui-même d’ « échelon de la gloire », le portrait de l’enfant contribue à son triomphe lors de l’Exposition Universelle de 1867. Toutefois la brillante carrière sous les ors des salons impériaux se ternit dans les années qui suivent. Aussi décriés alors qu’admirés aujourd’hui, les chefs-d’œuvre que sont La Danse (lots 397 et 412) et La fontaine de l’Observatoire (lot 413) font vouer le sculpteur aux gémonies. Ces cuisants échecs à peine atténués par la commande d’un fronton pour l’hôtel de Ville de Valenciennes (lot 416) ont sur la santé mentale de l’artiste de dramatiques conséquences. à cela s’ajoutent des difficultés financières considérables qui l’obligent à commercialiser à partir de 1872 une grande partie de ses œuvres grâce aux éditions de son atelier d’Auteuil. Exemplaires en terre cuite ou en bronze qui finalement vont permettre sa renommée et une certaine aisance. Paranoïaque, emporté, cruel avec sa famille, la santé physique et mentale de Carpeaux s’affaiblit. L’artiste pourtant jusqu’à sa mort métamorphose ses enfants en charmants sujets mythologiques (lot 399) et magnifie le visage de sa femme en d’admirables allégories de vertus (lot 419). Rongé par le cancer, Jean-Baptiste Carpeaux meurt le 12 octobre 1875. Jusqu’à son dernier souffle il aura su exprimer et inspirer les plus vifs sentiments de compassion et de joie pour devenir cet homme attachant et cet artiste de premier plan dont le destin n’aura cessé d’hésiter entre gloire et malédiction.

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Valenciennes, 1827 – Courbevoie, 1875

Valenciennes, 1827 – Courbevoie, 1875

Valenciennes, 1827 – Courbevoie, 1875

Encrier au Rieur napolitain Bronze à patine brun mordoré Signé ‘Carpeaux’, cachet ‘PROPRIÉTÉ CARPEAUX’ et cachet à l'Aigle impériale 24,50 × 27,50 × 13 cm (9.65 × 10.83 × 5.12 in.)

La Palombella au collier Terre cuite, circa 1875 Signée et datée ‘JBt. Carpeaux. 1873.’, cachet ‘PROPRIÉTÉ CARPEAUX’ avec l'Aigle impériale et cachet ‘ATELIERS-DEPOT : 71 RUE BOILEAU AUTEUIL PARIS’ Hauteur : 40 cm (15.75 in.) Repose sur un socle en bois noirci Hauteur totale : 46 cm (18.11 in.)

Pêcheur à la coquille n° 1 Bronze à patine brun clair nuancé épreuve ancienne avec filet, circa 1875 Signée ‘JBte Carpeaux’, cachet ‘PROPRIÉTÉ CARPEAUX’, cachet à l'Aigle impériale et lettre ‘M’ estampillée Hauteur : 90 cm (35.43 in.)

Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 11 mars 1988 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Jean-Baptiste Carpeaux sculpteur, catalogue raisonné de l'œuvre édité, Paris, 2003, p. 174, n° AN.OD 1, repr. INKWELL WITH THE LAUGHING NEAPOLITAN BOY, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED AND STAMPED, BY J.-B. CARPEAUX 1 500 – 2 000 €

Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 6 octobre 2003 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Jean-Baptiste Carpeaux sculpteur, catalogue raisonné de l'œuvre édité, Paris, 2003, p. 138, n° BU 35, repr. Un certificat de l'Univers du Bronze portant la référence 90727 sera remis à l'acquéreur. LA PALOMBELLA, TERRACOTTA, SIGNED AND STAMPED, BY J.-B. CARPEAUX

Provenance : Vente anonyme ; Neuilly-sur-Seine, Me Ionesco, 9 mars 1988, n° 99 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Michel Poletti et Alain Richarme, Jean-Baptiste Carpeaux sculpteur, catalogue raisonné de l'œuvre édité, Paris, 2003, p. 63, modèle référencé sous le n° SA 9 FISHERBOY WITH A SHELL N°1, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED AND STAMPED, BY J.-B. CARPEAUX 15 000 – 20 000 €

4 000 – 6 000 €

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Valenciennes, 1827 – Courbevoie, 1875

Valenciennes, 1827 – Courbevoie, 1875

Valenciennes, 1827 – Courbevoie, 1875

Bacchante aux roses n° 1 Bronze à patine brun clair mordoré épreuve ancienne, circa 1875 Signée ‘JB CARPEAUX’, cachet ‘PROPRIÉTÉ CARPEAUX’ et cachet à l'Aigle impériale, estampillée ‘M’ Hauteur : 61,50 cm (24.21 in.)

Rieur aux pampres Bronze à patine brun nuancé et dorée, circa 1900 Signé ‘JBte Carpeaux’ Hauteur : 45 cm (17.72 in.) Repose sur un socle en marbre vert veiné blanc Hauteur totale : 58 cm (22.83 in.)

Suzanne surprise Bronze à patine brun mordoré Signé ‘Carpeaux’, cachet ‘PROPRIÉTÉ CARPEAUX’ et cachet à l'Aigle impériale Hauteur : 70 cm (27.56 in.) Repose sur un socle en marbre brun rouge reposant sur des petits pieds cannelés en bronze doré à motifs d'entrelacs Hauteur totale : 83 cm (32.68 in.)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Jean-Baptiste Carpeaux sculpteur, catalogue raisonné de l'œuvre édité, Paris, 2003, p. 107, n° BU 5, repr.

Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Jean-Baptiste Carpeaux sculpteur, catalogue raisonné de l'œuvre édité, Paris, 2003, p. 144, exemplaire cité et reproduit sous le n° BU 42

THE BACCHANTE WITH ROSES, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED AND STAMPED, BY J.-B. CARPEAUX

LAUGHING BOY CROWNED WITH VINE, BRONZE, GILT AND MID-BROWN PATINA, SIGNED, BY J.-B. CARPEAUX

3 000 – 4 000 €

8 000 – 12 000 €

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Michel Poletti et Alain Richarme, Jean-Baptiste Carpeaux sculpteur, catalogue raisonné de l'œuvre édité, Paris, 2003, p. 96, modèle référencé sous le n° SE 19 SUSANNA SURPRISED, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED AND STAMPED, BY J.-B. CARPEAUX 12 000 – 15 000 €

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Valenciennes, 1827 – Courbevoie, 1875 Le Génie de la danse n° 1 Bronze à patine brun clair, circa 1875 Signé ‘JB. Carpeaux Sc.’, cachet ‘PROPRIÉTÉ CARPEAUX’ et cachet à l'Aigle impériale Hauteur : 104 cm (40.94 in.) Provenance : Acquis auprès de la galerie Tanagra, Albert Bénamou, Paris, le 17 avril 1986 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Michel Poletti et Alain Richarme, Jean-Baptiste Carpeaux sculpteur, catalogue raisonné de l'œuvre édité, Paris, 2003, p. 56, modèle référencé sous le n° SA 4 Un certificat de la galerie Tanagra en date du 17 avril 1986 sera remis à l'acquéreur. THE GENIUS OF THE DANCE N°1, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED AND STAMPED, BY J.-B. CARPEAUX 25 000 – 30 000 €

Trois ans après avoir remporté à la surprise générale le chantier de l'Opéra qui aujourd'hui porte son nom, Charles Garnier proposa à son ancien camarade de la Petite-école et désormais Prix de Rome la réalisation de l'une des quatre sculptures de la façade. Après divers projets et maintes modifications Carpeaux commence en 1868 la réalisation en pierre de La Danse (fig. 1). Lors de la découverte au public le 27 juillet 1869, la presse se déchaine et dénonce cette farandole endiablée de corps nus qui lui semble être un outrage aux bonnes mœurs. Un mois plus tard la polémique persiste et la statue essuie le jet d'une bouteille d'encre dont elle garde la trace. Mais c'est Carpeaux qui reste marqué par cet échec, quand Napoléon cédant à l'opinion public décide de faire retirer La Danse. La guerre éclate pourtant qui sauve la statue. De cet ensemble Carpeaux réalise de nombreuses réductions qui connaissent un immense succès. à la figure en pied du génie revient la place d'honneur car c'est elle qui incarne le mieux l'élan allégorique de ce groupe et sa grâce un temps incomprise. Indécis quant au sexe du génie, Carpeaux emprunta à Sébastien Visat, menuisier de vingt ans, son corps svelte et sain, et à la princesse Hélène de Racowitza cet éclatant sourire. Dans une figure frémissante de vie et de délicatesse, ce sculpteur fils de maçon et précepteur de Prince réussissait l'une des synthèses les plus brillantes de sa carrière.

Fig. 1

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398 Jean-Baptiste Carpeaux

Valenciennes, 1827 – Courbevoie, 1875 Mater dolorosa (esquisse) Terre cuite Signée et datée ‘JBt. Carpeaux. 1874’, cachet ‘PROPRIÉTÉ CARPEAUX’ avec l'Aigle impériale et cachet ‘ATELIERS-DEPOT : 71 RUE BOILEAU AUTEUIL PARIS’ Hauteur : 73 cm (28.74 in.) (Petits éclats, salissures) Repose sur une base en bois laqué noir Hauteur totale : 78,50 cm (30.90 in.) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Jean-Baptiste Carpeaux sculpteur, catalogue raisonné de l'œuvre édité, Paris, 2003, p. 135, n° BU 33, repr. MATER DOLOROSA (SKETCH), TERRACOTTA, SIGNED AND STAMPED, BY J.-B. CARPEAUX 10 000 – 12 000 €

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C'est la rencontre fortuite dans un jardin parisien de son futur modèle qui inspire à Carpeaux cette Mère de Douleur. Comme la Vierge au pied du Calvaire, Jacintha vient de perdre son fils. Carpeaux qui l'emmène dans son atelier d'Auteuil en tire une expressive figure de compassion. Les yeux levés adressent au ciel une supplique, geste d'espoir qui accentue la détresse du visage. Le marbre présenté au Salon de 1870 était le pendant de la très souriante Mademoiselle Fiocre (Paris, musée d'Orsay). Le contraste dut être saisissant. Pourtant la Mater Dolorosa comme Mademoiselle Fiocre réaffirmait combien Carpeaux, tout en innovant, se voulait tributaire de la statuaire du XVIIIe siècle. Dirk Kocks voit dans cette mère éplorée une vision dramatisée et intime de la Vierge que Bouchardon réalisa pour l'église Saint-Sulpice à Paris (in situ). Selon une lettre de Madame Carpeaux, il n'existe que fort peu d'épreuves de cette esquisse, et aucune d'entre elles n'est posthume. Parmi ces épreuves en terre cuite, notons celles du musée de Valenciennes, du National Muséum de Stockholm, des musées des Beaux-Arts de Bordeaux et de Nancy, ou de la chapelle Notre-Dame de la Garde à Marseille. Le plâtre original est conservé au musée du Petit Palais à Paris.

399 Jean-Baptiste Carpeaux

Valenciennes, 1827 – Courbevoie, 1875 L'Amour blessé Terre cuite Signée ‘JBt. Carpeaux.’, cachet ‘PROPRIÉTÉ CARPEAUX’ avec l'Aigle impériale et cachet ‘ATELIERS-DEPOT : 71 RUE BOILEAU AUTEUIL PARIS’, numéroté ‘1337’ en creux Hauteur : 74 cm (29.13 in.) (Restaurations à l'aile et petit manque sur la coiffe) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Jean-Baptiste Carpeaux sculpteur, catalogue raisonné de l'œuvre édité, Paris, 2003, p. 54, n° SA 2, repr. WOUNDED CUPID, TERRACOTTA, SIGNED AND STAMPED, BY J.-B. CARPEAUX 6 000 – 8 000 €

Présenté au Salon de 1874, L'Amour blessé fut édité par Carpeaux dès 1873. Le sculpteur a pris pour modèle son fils Charles qui lors d'un voyage s'était blessé sur la portière d'un train. Pour le consoler sa mère lui offrit une colombe et l'artiste vit dans ce tableau touchant une allégorie de Cupidon en pleurs. Il faut mettre cette œuvre en rapport avec celle plus intime de L'Enfant pleurant que Carpeaux réalisa à la même occasion (voir A. Richarme et M. Poletti, op. cit., p. 180, n° AN.EB 5). Notre groupe est l'un des rares exemplaires connus de cette composition en terre cuite.

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400 Jean-Baptiste Carpeaux

Valenciennes, 1827 – Courbevoie, 1875 La Frileuse n° 1 Bronze à patine brun clair mordoré épreuve ancienne, circa 1875 Signée ‘JBte. Carpeaux’, cachet ‘PROPRIÉTÉ CARPEAUX’ et cachet à l'Aigle impériale, estampillée ‘JP’ et ‘M’ Hauteur : 40 cm (15.74 in.) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Jean-Baptiste Carpeaux sculpteur, catalogue raisonné de l'œuvre édité, Paris, 2003, p. 92-93, n° SE 14, repr. LA FRILEUSE N°1, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED AND STAMPED, BY J.-B. CARPEAUX 4 000 – 6 000 €

Créée pour l'édition en 1871 alors que Carpeaux prévoyait un gel des commandes officielles, La Frileuse fait partie d'une série de figures féminines décoratives parmi lesquelles figurent La toilette de Vénus (lot 418) ou Suzanne surprise (lot 396). Si le sculpteur semble s'inspirer de la Baigneuse de Falconet (1757, Paris, Musée du Louvre) son invention cependant est totale : moins mièvre et plus hardie, la frileuse se lance à l'eau avec la vigueur et le sourire si caractéristiques de l'œuvre de son créateur.

401 Jean-Baptiste Carpeaux

Valenciennes, 1827 – Courbevoie, 1875 L'Espiègle Bronze à patine brune Signé ‘JB. Carpeaux.’, cachet ‘PROPRIÉTÉ CARPEAUX’ et cachet à l'Aigle impériale Hauteur : 53 cm (20.86 in.) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Michel Poletti et Alain Richarme, Jean-Baptiste Carpeaux sculpteur, catalogue raisonné de l'œuvre édité, Paris, 2003, p. 130, modèle référencé sous le n° BU 29 Un certificat de l'Univers du Bronze portant la référence 41066 sera remis à l'acquéreur. L'ESPIèGLE, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED AND STAMPED, BY J.-B. CARPEAUX 8 000 – 12 000 €

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402 Jean-Baptiste Carpeaux

Valenciennes, 1827 – Courbevoie, 1875 Ugolin Bronze à patine brun vert nuancé épreuve ancienne, circa 1875, probablement fonte Propriété Carpeaux, sans cachet Signée ‘Carpeaux’ Hauteur : 47 cm (18.50 in.) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Michel Poletti et Alain Richarme, Jean-Baptiste Carpeaux sculpteur, catalogue raisonné de l'œuvre édité, Paris, 2003, p. 72-73, modèle référencé sous le n° SA 21 UGOLINO, BRONZE, GREEN-BROWN PATINA, SIGNED, BY J.-B. CARPEAUX 15 000 – 20 000 €

Ugolin est le dernier envoi que Carpeaux fit de la villa Médicis à Rome où il était pensionnaire. Mis en confiance par le succès du Jeune pêcheur à la coquille (voir lot 393), Carpeaux décide de se confronter à l'œuvre de Michel-Ange qu'il découvre alors, et annonce un chef-d'œuvre. Pour ce faire, Carpeaux tire de L'Enfer de Dante un sujet propice aux expressions de terribilita : Ugolin, ancien podestat de Pise est condamné à mourir de faim, emmuré dans une tour avec ses deux fils et ses deux petits fils pour avoir trahi le parti des gibelins en faveur de celui des guelfes. « Je vis mon propre aspect peint sur quatre visages Et tordant mes deux poings, me pris à les ronger. Eux croyant que c'était par besoin de manger Se levèrent soudain: – Père, de grâce ! Nous en souffrirons moins si tu manges de nous. Tu nous donnas ces chairs misérables à tous ; Reprends-les à cette heure et nous en débarrasse. Alors je me calmai pour ne plus les peiner. » Cet exemple de dévouement filial, terrible en effet, ne fut pas du goût de l'Institut qui, informé par le directeur de la Villa Médicis, demanda à Carpeaux de modifier son projet. De rage Carpeaux détruisit sa statue... avant de la recoller pour n'y plus renoncer. À la fin de trois ans de travail Carpeaux achève son œuvre qu'il considère comme la plus aboutie. Pour « exprimer les passions les plus violentes et y attacher la tendresse la plus délicate » Carpeaux mêla à la force de Michel-Ange les modèles multi séculaires du Laocoon antique et de la Melencolia de Dürer. Ugolin transforma l'atelier romain de Carpeaux en un salon mondain où vinrent frissonner de terreur M. de Nieuwerkerke, Alexandre Dumas fils, la princesse Rospigliosi, la duchesse de Castiglione... qui promirent tous à l'élève la carrière d'un maître. Du plâtre original de 1861, l'État commandera un bronze en 1862 (Paris, musée d'Orsay).

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Valenciennes, 1827 – Courbevoie, 1875

Valenciennes, 1827 – Courbevoie, 1875

Ugolin Plâtre Hauteur : 53 cm (20.86 in.)

Ugolin Plâtre patiné Hauteur : 53 cm (20.86 in.) (Quelques petits accidents)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Michel Poletti et Alain Richarme, Jean-Baptiste Carpeaux sculpteur, catalogue raisonné de l'œuvre édité, Paris, 2003, p. 170, modèle référencé sous le n° ES 16

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Michel Poletti et Alain Richarme, Jean-Baptiste Carpeaux sculpteur, catalogue raisonné de l'œuvre édité, Paris, 2003, p. 170, modèle référencé sous le n° ES 16

UGOLINO, PLASTER, BY J.-B. CARPEAUX 5 000 – 7 000 €

UGOLINO, PLASTER WITH PATINA, BY J.-B. CARPEAUX 4 000 – 6 000 €

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Valenciennes, 1827 – Courbevoie, 1875 Eve tentée Bronze à patine brune, circa 1880 Signé et daté ‘JBte Carpeaux 1874’, titré ‘EVE TENTeE’, cachet PROPRIÉTÉ CARPEAUX’ et cachet à l'Aigle impériale Hauteur : 71,50 cm (28.15 in.) (Petites usures et griffures à la patine) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Jean-Baptiste Carpeaux sculpteur, catalogue raisonné de l'œuvre édité, Paris, 2003, p. 82-83, n° SE 6, repr. EVE TEMPTED, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED AND STAMPED, BY J.-B. CARPEAUX 4 000 – 6 000 €

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Valenciennes, 1827 – Courbevoie, 1875

Valenciennes, 1827 – Courbevoie, 1875

Valenciennes, 1827 – Courbevoie, 1875

Le prince impérial et son chien Néro, n° 3 Bronze à patine brun rouge nuancé épreuve ancienne, chef-modèle avec clavettes, circa 1866-1868, probablement par F. Barbedienne Signé ‘JBte. Carpeaux.’, estampille ‘F’ surmontée d'une couronne , numéroté ‘2 / ½ R’ à l'encre sous la base Hauteur : 46 cm (18.11 in.)

Buste du prince impérial n° 2 (avec veston et pochette) Bronze à patine brune épreuve ancienne, circa 1875 Signée et datée ‘JB. CARPEAUX AUX TUILERIES 1865’, cachet ‘PROPRIÉTÉ CARPEAUX’ et cachet à l'Aigle impériale Hauteur : 21,50 cm (8.46 in.)

Le prince impérial et son chien Néro, n° 3 Terre cuite patinée rosée épreuve ancienne, circa 1875 Signée ‘JBt. Carpeaux.’, cachet ‘PROPRIÉTÉ CARPEAUX’ avec l'Aigle impériale et cachet ‘ATELIERS-DEPOT : 71 RUE BOILEAU AUTEUIL PARIS’, numérotée '1653' en creux Hauteur : 44,50 cm (17.52 in.) (Petites restaurations à l'oreille du chien, sur le bord de la veste, à un angle de la base, à un doigt et sur le genou gauche du prince et petits éclats à divers endroits)

Provenance : Peut-être vente Carpeaux, Paris, Hôtel Drouot, 31 mai, 1er et 2 juin 1894, n° 539 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Jean-Baptiste Carpeaux sculpteur, catalogue raisonné de l'œuvre édité, Paris, 2003, p. 68-69, n° SA 17, repr. Un certificat de l'Univers du Bronze en date du 4 février 1991 sera remis à l'acquéreur. THE IMPERIAL PRINCE WITH HIS DOG NERO N°3, BRONZE MODÈLE, BROWN PATINA, SIGNED, BY J.-B. CARPEAUX 12 000 – 15 000 €

Le 16 avril 1865 Jean-Baptiste Carpeaux reçoit la commande du buste du prince impérial : Louis-Eugène, fils unique de Napoléon III. Carpeaux réalise non seulement le buste mais aussi un portrait en pied du prince impérial en compagnie de son chien Néro. La simplicité de la pause, la familiarité de cet enfant de bonne famille, le sourire jovial convainquirent l'impératrice et le public. Carpeaux connaît grâce à cette œuvre un immense succès et la gloire d'être nommé chevalier de la Légion d'honneur. Dans un même temps, l'effigie de l'enfant fondue en bronze ou éditée en terre cuite, exposée dans les lieux publics après l'Exposition Universelle de 1867 contribue à la revalorisation du régime impérial. La statue est saluée par la critique et notamment Zola qui y voit un « groupe heureux et naturel, une excellente statue ». Mais c'est Rimbaud qui la rend éternelle dans un poème de l'album zutique lorsqu'il désigne le prince comme « l'enfant au buste exquis ». Comme l'auteur des Illuminations, Eugène Louis finira tragiquement sa vie en Afrique, chassé à mort par les zoulous alors qu'il servait comme exilé dans l'armée britannique.

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Jean-Baptiste Carpeaux sculpteur, catalogue raisonné de l'œuvre édité, Paris, 2003, p. 111, n° BU 11, repr. Un certificat de l'Univers du Bronze portant la référence 41229 sera remis à l'acquéreur. BUST OF THE IMPERIAL PRINCE N°2, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED AND STAMPED, BY J.-B. CARPEAUX 4 000 – 6 000 €

408 Jean-Baptiste Carpeaux

Valenciennes, 1827 – Courbevoie, 1875

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Jean-Baptiste Carpeaux sculpteur, catalogue raisonné de l'œuvre édité, Paris, 2003, p. 42, illustations des trois cachets de notre exemplaire sous la référence « d – cachets terre cuite » et p. 68, modèle référencé sous le n° SA 17 THE IMPERIAL PRINCE WITH HIS DOG NERO N°3, TERRACOTTA WITH PATINA, SIGNED AND STAMPED, BY J.-B. CARPEAUX 3 000 – 4 000 €

Le prince impérial et son chien Néro, n° 4 Bronze à patine brun nuancé Épreuve ancienne, circa 1868 Signée et datée ‘JB CARPEAUX / AUX TUILERIES 1865’, marque de fondeur ‘F. BARBEDIENNE’, cachet de réduction mécanique Collas, titrée ‘S.A. LE PRINCE IMPERIAL’, numérotée ‘111’ en creux sous la base Hauteur : 27,50 cm (10.82 in.) (Usures à la patine) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Michel Poletti et Alain Richarme, Jean-Baptiste Carpeaux sculpteur, catalogue raisonné de l'œuvre édité, Paris, 2003, p. 68, modèle référencé sous le n° SA 18 THE IMPERIAL PRINCE WITH HIS DOG NERO N°4, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY J.-B. CARPEAUX 6 000 – 8 000 €

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412 Jean-Baptiste Carpeaux

Valenciennes, 1827 – Courbevoie, 1875

Valenciennes, 1827 – Courbevoie, 1875

Valenciennes, 1827 – Courbevoie, 1875

Figaro Bronze à patine brun clair, circa 1875 Signé ‘JB Carpeaux’, cachet ‘PROPRIÉTÉ CARPEAUX’, cachet à l'Aigle impériale et la lettre ‘M’ estampillée Hauteur : 55 cm (21.65 in.)

Puys, ou La pêcheuse de vignots Bronze à patine brun nuancé, circa 1880 Signé ‘Carpeaux’, cachet ‘PROPRIÉTÉ CARPEAUX’, cachet à l'Aigle impériale et la lettre ‘M’ estampillée, titré ‘PUYS’ Hauteur : 73 cm (28.74 in.)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

L'Amour à la folie Bronze à patine brun mordoré épreuve ancienne, circa 1880 Signée ‘J.B. CARPEAUX 1868’, titrée et annotée ‘L'AMOUR A LA FOLIE NOUVEL OPERA’, cachet 'PROPRIÉTÉ CARPEAUX' à trois reprises et cachet à l'Aigle impériale, cachet ‘TIFFANY & Co.’ 72 × 68 × 42 cm (28.35 × 26.77 × 16.54 in.)

Bibliographie en rapport : Michel Poletti et Alain Richarme, Jean-Baptiste Carpeaux sculpteur, catalogue raisonné de l'œuvre édité, Paris, 2003, p. 84, modèle référencé sous le n° SE 7

Bibliographie en rapport : Michel Poletti et Alain Richarme, Jean-Baptiste Carpeaux sculpteur, catalogue raisonné de l'œuvre édité, Paris, 2003, p. 95, modèle référencé sous le n° SE 18

FIGARO, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED AND STAMPED, BY J.-B. CARPEAUX

Un certificat de l'Univers du Bronze en date du 14 février 1989 sera remis à l'acquéreur.

3 000 – 4 000 €

THE WINKLE GATHERER, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED AND STAMPED, BY J.-B. CARPEAUX

L'édition par la famille est une des plus confidentielles de la collection selon Alain Richarme et Michel Poletti.

3 000 – 4 000 €

Provenance : Sheperd Gallery, New York, en 1989 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Exposition : A romance with realism : the art of Jean-Baptiste Carpeaux, Williamstown, Sterling and Francine Clark Art Institute, 1989, p. 38, n°30, repr. Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Jean-Baptiste Carpeaux sculpteur, catalogue raisonné de l'œuvre édité, Paris, 2003, p. 53, n° SA 1, repr. (comme daté 1869) CUPID WITH A JESTER'S RATTLE, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED AND STAMPED, BY J.-B. CARPEAUX 4 000 – 6 000 €

La figure de L'Amour à la folie appartient, comme le Génie de la Danse (lot 397), au groupe de La Danse exécuté par Carpeaux pour orner la façade de l'opéra Garnier.

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116. Le Regard de Pierre Hebey – Sculptures françaises du XIXe siècle | 23 février 2016. PARIS



413 Jean-Baptiste Carpeaux

Valenciennes, 1827 – Courbevoie, 1875 Les Quatre Parties du Monde soutenant la sphère Terre cuite patinée Signée ‘JB Carpeaux’, cachet de la maison Susse (terre cuite), numérotée ‘3’ au crayon sous la base Hauteur : 55 cm (21.65 in.) (Accidents et restaurations) Repose sur une base en bois laqué noir Hauteur totale : 67 cm (26.38 in.) Provenance : Collection de Madame Clément Carpeaux, selon un certificat de Monsieur Paul Audouy en date du 17 septembre 1987 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Jean-Baptiste Carpeaux sculpteur, catalogue raisonné de l'œuvre édité, Paris, 2003, p. 166-167, n° ES 13, repr. et le cachet Susse reproduit p. 42 THE FOUR PARTS OF THE WORLD SUPPORTING THE HEAVENLY SPHERE, TERRACOTTA, WITH PATINA, SIGNED, BY J.-B. CARPEAUX 8 000 – 12 000 €

Cette œuvre est une édition en terre cuite de l'esquisse préparatoire au monument qui domine la fontaine commandée par Gabriel Davioud en 1867. Placée entre le palais du Luxembourg et l'Observatoire, la sculpture devait être lisible du Nord comme du Sud. Après plusieurs esquisses Carpeaux arrête son projet une nuit d'insomnie. « Galilée m'a mis sur la voie » écrit-il : « la terre tourne ! J'ai donc présenté les quatre points cardinaux tournant comme pour suivre la rotation du globe ». Notre exemplaire correspond à l'exploitation effective par Susse entre 1920 et 1939.

118. Le Regard de Pierre Hebey – Sculptures françaises du XIXe siècle | 23 février 2016. PARIS



414 Jean-Baptiste Carpeaux

415 Jean-Baptiste Carpeaux

Valenciennes, 1827 – Courbevoie, 1875

Valenciennes, 1827 – Courbevoie, 1875

Le Chinois n° 2 Bronze à patine brun mordoré épreuve ancienne, circa 1875 Signée ‘Carpeaux’, cachet ‘PROPRIÉTÉ CARPEAUX’ et cachet à l'Aigle impériale Hauteur : 34,50 cm (13.58 in.)

Le Chinois (esquisse) Bronze à patine argentée Signé ‘Carpeaux’, cachet rond et marque du fondeur ‘Susse Fres Fondeurs / Paris’ et ‘cire perdue’ Hauteur : 50 cm (19.68 in.) Repose sur une base en marbre vert veiné blanc Hauteur totale : 65 cm (25.59 in.)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Jean-Baptiste Carpeaux sculpteur, catalogue raisonné de l'œuvre édité, Paris, 2003, p. 123, n° BU 25, repr. THE CHINESE MAN N° 2, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED AND STAMPED, BY J.-B. CARPEAUX

Ce buste en bronze est une étude préparatoire au Chinois (voir lot 414). Elle est, après la guerre de 1870, la première étude que Carpeaux souhaita voir éditée. Le tirage en bronze est réalisé par la maison Susse.

Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 10 mars 1997 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Jean-Baptiste Carpeaux sculpteur, catalogue raisonné de l'œuvre édité, Paris, 2003, p. 122, n° BU 23 , repr.

1 500 – 2 000 €

Un certificat de l'Univers du Bronze portant la référence 70303 sera remis à l'acquéreur.

La figure du Chinois fut élaborée par Carpeaux pour symboliser l'Asie dans le projet de la fontaine de l'Observatoire. Cette allégorie sera finalement féminisée dans le monument final (voir lot 413).

THE CHINESE MAN (SKETCH), BRONZE, SILVERED PATINA, SIGNED, BY J.-B. CARPEAUX 8 000 – 12 000 €

414

120. Le Regard de Pierre Hebey – Sculptures françaises du XIXe siècle | 23 février 2016. PARIS



416 Jean-Baptiste Carpeaux

Valenciennes, 1827 – Courbevoie, 1875 La ville de Valenciennes défendant la Patrie Bronze à patine brun clair mordoré Épreuve ancienne, circa 1875 Signée ‘JB. Carpeaux’, cachet ‘PROPRIÉTÉ CARPEAUX’ et cachet à l'Aigle impériale 48 × 42 × 31 cm (18.90 × 16.54 × 12.20 in.) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Michel Poletti et Alain Richarme, Jean-Baptiste Carpeaux sculpteur, catalogue raisonné de l'œuvre édité, Paris, 2003, p. 102, modèle référencé sous le n° SE 24 THE CITY OF VALENCIENNES DEFENDING THE FATHERLAND, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED AND STAMPED, BY J.-B. CARPEAUX 6 000 – 8 000 €

Fig. 1

Ce groupe allégorique fut réalisé par Carpeaux en 1868 pour couronner le fronton de l'hôtel de ville de Valenciennes (fig. 1). La sculpture fait allusion au siège glorieusement tenu contre la Première Coalition en 1793, sous la Convention. Soumis à des contraintes architecturales Carpeaux est forcé de modifier son projet plusieurs fois. Dans la version finale, Valenciennes est symbolisée par une femme nue qui rappelle La Marseillaise de Rude (voir lot 360). Elle est couronnée d'une tour crénelée et s'élance contre les assaillants que symbolisent les drapeaux en haillons, les canons et les boulets. La réduction du haut relief en bronze connut un certain succès mais le tirage fut toutefois restreint.

122. Le Regard de Pierre Hebey – Sculptures françaises du XIXe siècle | 23 février 2016. PARIS



417 Jean-Baptiste Carpeaux

418 Jean-Baptiste Carpeaux

419 Jean-Baptiste Carpeaux

Valenciennes, 1827 – Courbevoie, 1875

Valenciennes, 1827 – Courbevoie, 1875

Valenciennes, 1827 – Courbevoie, 1875

L'Amour désarmé Terre cuite, circa 1875 Signée et datée ‘JB Carpeaux / 1870’, cachet ‘PROPRIÉTÉ CARPEAUX’ avec l'Aigle impériale Hauteur : 75 cm (29.53 in.) (Restaurations, une restauration à la flèche, petit manque à l'arc)

La toilette de Vénus Bronze à patine brune et dorée Signé ‘JB. Carpeaux.’, cachet ‘PROPRIÉTÉ CARPEAUX’ et cachet à l'Aigle impériale Hauteur : 66 cm (25.98 in.) Repose sur une base en marbre brèche rose Hauteur totale : 72 cm (28.34 in.)

La Candeur Terre cuite Signée ‘JBte Carpeaux. 1876’, cachet ‘PROPRIÉTÉ CARPEAUX’ avec l'Aigle impériale et cachet ‘ATELIERS-DEPOT : 71 RUE BOILEAU AUTEUIL PARIS’, numérotée ‘903’ en creux Hauteur : 64 cm (25.19 in.) (Quelques petits éclats épars)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Michel Poletti et Alain Richarme, Jean-Baptiste Carpeaux sculpteur, catalogue raisonné de l'œuvre édité, Paris, 2003, p. 74, modèle référencé sous le n° SE 1

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Michel Poletti et Alain Richarme, Jean-Baptiste Carpeaux sculpteur, catalogue raisonné de l'œuvre édité, Paris, 2003, p. 100, modèle référencé sous le n° SE 22

CUPID DISARMED, TERRACOTTA, SIGNED AND STAMPED, BY J.-B. CARPEAUX

THE TOILETTE OF VENUS, BRONZE, GILT AND BROWN PATINA, SIGNED AND STAMPED, BY J.-B. CARPEAUX

4 000 – 6 000 €

1 200 – 1 500 €

417

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Michel Poletti et Alain Richarme, Jean-Baptiste Carpeaux sculpteur, catalogue raisonné de l'œuvre édité, Paris, 2003, p. 116-117, modèle référencé sous le n° BU 18 LA CANDEUR, TERRACOTTA, SIGNED AND STAMPED, BY J.-B. CARPEAUX 2 500 – 3 000 €

418

124. Le Regard de Pierre Hebey – Sculptures françaises du XIXe siècle | 23 février 2016. PARIS



420 Auguste Clésinger

Besançon, 1814 – Paris, 1883 Cachet au buste d'Ariane Bronze à patine brun mordoré Signé ‘J. CLESINGER’, cachet ‘BRONZE ARTISTIQUE DE PARIS’ Hauteur : 9,50 cm (3.74 in.) On y joint un Cachet à tête de Christ du même, bronze à patine argentée, signé et daté ‘J. CLESINGER 1867’, marque du fondeur ‘MARNYHAC Fondeur, 1 rue de la Paix.’ et cachet ‘BRONZE ARTISTIQUE DE PARIS’, cachet en jaspe sanguin. Hauteur totale : 9,50 cm (3.74 in.) (Usures à la patine)

Provenance : Le pommeau de canne au singe acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, en octobre 1991 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Bibliographie en rapport : Catherine Chevillot, Emmanuel Fremiet 1824 – 1910. La main et le multiple, cat. exp. Dijon-Grenoble, 1989, modèle référencé p. 70, sous le n° S 3

Bibliographie en rapport  (pour le Cachet tête de chien) : Catherine Chevillot, Emmanuel Fremiet 1824 – 1910. La main et le multiple, cat. exp. Dijon-Grenoble, 1989, p. 70, modèle référencé sous le n° S 4

Un certificat d'Alain Richarme en date du 3 octobre 1991 pour le Cachet à l'ours de Fratin et un certificat de l'Univers du Bronze portant la référence 41110 pour le Cachet au singe de Fremiet seront remis à l'acquéreur.

Un certificat d'Alain Richarme en date du 3 octobre 1991 sera remis à l'acquéreur.

TWO SEALS: MONKEY ON TREE and BEAR ON TREE, BRONZE, MID-BROWN PATINA, STAMPED, BY C. FRATIN

KNOB WITH A MONKEY, BRONZE, SILVERED PATINA, SIGNED, BY E. FREMIET

1 800 – 2 200 €

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

700 – 900 €

423 Auguste Clésinger

STAMP WITH THE BUST OF ARIADNE, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED, BY A. CLESINGER

422 Christophe Fratin

700 – 900 €

421 Emmanuel Fremiet

Paris, 1824 – 1910 Singe branché, pommeau de canne Bronze à patine argentée épreuve ancienne, circa 1880 Signée ‘E FREMIET’ Hauteur : 9,50 cm (3.74 in.) On y joint un Cachet tête de chien par Emmanuel Frémiet, bronze à patine mordorée, signé ‘E FREMIET’ et numéroté ‘72’ Hauteur : 6,50 cm (2.56 in.)

420

Besançon, 1814 – Paris, 1883 Metz, 1801 – Le Raincy, 1864 Cachet au singe perché et Cachet à l'ours perché Deux cachets en bronze à patine brun mordoré Estampillés ‘FRATIN’, marque du fondeur ‘DAUBREE’ pour L'Ours Hauteurs : 10 cm (ours) et 10,20 cm (singe) On y joint un Cachet au singe par Emmanuel Fremiet, bronze à patine dorée, épreuve ancienne, atelier More, circa 1890, signée ‘E FREMIET’. Hauteur : 9,50 cm (3.74 in.)

Danseuse au tambourin ou Zingara Bronze à patine brun clair Signé ‘CLESINGER’, marque du fondeur 'F. BARBEDIENNE Fondeur’, cachet de réduction mécanique Collas Hauteur : 89 cm (35.03 in.) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris THE TAMBOURINE DANCER, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED, BY A. CLESINGER 8 000 – 12 000 €

Provenance : Le Cachet à l'ours de Fratin acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, en octobre 1991 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

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126. Le Regard de Pierre Hebey – Sculptures françaises du XIXe siècle | 23 février 2016. PARIS



424 Auguste Clésinger

425 Auguste Clésinger

426 Auguste Clésinger

Besançon, 1814 – Paris, 1883

Besançon, 1814 – Paris, 1883

Besançon, 1814 – Paris, 1883

Buste de bacchante aux roses Bronze à patine brune Signé et daté ‘J. CLESINGER. / ROME. / 1857.’, cachet de réduction mécanique Collas Hauteur : 76 cm (29.92 in.)

Faune et bacchante Bronze à patine brun richement nuancé Signé ‘J. CLESINGER’, marque du fondeur ‘MARNYHAC. FONDEUR. / 1 Rue de la Paix.’ Hauteur : 44 cm (17.32 in.)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Le Sommeil Marbre blanc Signé et daté ‘J. CLESINGER. Rome 1866’, numoté ‘3me Dernière étude’ Hauteur : 52 cm (20.47 in.) Repose sur un piédouche en marbre blanc Hauteur totale : 66 cm (25.98 in.)

BUST OF A BACCHANTE, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY A. CLESINGER

SATYR AND BACCHANTE, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY A. CLESINGER

8 000 – 12 000 €

3 000 – 4 000 €

Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 4 juillet 1989 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris LE SOMMEIL, WHITE MARBLE, SIGNED, BY A. CLESINGER 6 000 – 8 000 €

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427 Auguste Clésinger

428 Auguste Clésinger

429 Auguste Clésinger

Besançon, 1814 – Paris, 1883

Besançon, 1814 – Paris, 1883

Besançon, 1814 – Paris, 1883

Hibou et crâne Bronze à patine brun nuancé Signé et daté ‘J. CLESINGER 1868’, cachet ‘BRONZE ARTISTIQUE DE PARIS’ Hauteur : 8 cm (3.15 in.) Repose sur un socle en marbre noir de Namur Hauteur totale : 10 cm (3.94 in.)

Rêve d'amour (?) Bronze à patine brun clair Signé ‘A.J. CLESINGER’, marque de fondeur ‘F. BARBEDIENNE. FONDEUR’, cachet de réduction mécanique Collas, numéroté ‘CH. C. / 348’, plusieurs numéros à l'encre sous la base dont certains biffés 21,50 × 56,50 × 17,50 cm (8.46 × 22.24 × 6.89 in.)

Sapho, le dernier chant Bronze à patine brune et dorée Signé et daté ‘J. CLESINGER. ROME 1858.’, marque du fondeur ‘F. BARBEDIENNE. FONDEURS’, cachet de réduction mécanique Collas Hauteur : 85 cm (33.46 in.) (Usures à la patine et cordes de la lyre légèrement distendues)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris OWL AND SKULL, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY A. CLESINGER 400 – 600 €

427

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

RECLINING NUDE WOMAN, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED, BY A. CLESINGER

SAPPHO, BRONZE, BROWN AND GILT PATINA, SIGNED, BY A. CLESINGER

4 000 – 6 000 €

10 000 – 12 000 €

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130. Le Regard de Pierre Hebey – Sculptures françaises du XIXe siècle | 23 février 2016. PARIS



430 Auguste Clésinger

431 Auguste Clésinger

432 Auguste Clésinger

Besançon, 1814 – Paris, 1883

Besançon, 1814 – Paris, 1883

Besançon, 1814 – Paris, 1883

Combat des taureaux romains Bronze à patine brun mordoré Signé ‘CLESINGER. Rome 1863’, marque du fondeur ‘MARNYHAC Fondeur’ et cachet ‘BRONZE ARTISTIQUE DE PARIS’ 44,50 × 90 × 25 cm (17.52 × 35.43 × 9.84 in.) Repose sur une base en marbre noir

Diane au repos Bronze à patine brun clair Signé ‘J. CLESINGER. / ROMA. 1860’, marque de fondeur ‘F. BARBEDIENNE Fondeur’, cachet de réduction mécanique Collas, numéroté ‘53 549 / gva(…)’ à l'encre sous la base, porte les initiales ‘FH’ en creux sous la base Hauteur : 38,5 cm (15.15 in.)

Sapho au rocher de Leucade Bronze à patine irrégulière brune et dorée Marque du fondeur ‘F. BARBEDIENNE. FONDEUR’, cachet de réduction mécanique Collas, une plaque datée ‘XIV mars MDCCCLXIV / P.W.’, numéroté ‘32’ et annoté ‘Q’ en creux sous la base Hauteur : 71 cm (27.95 in.) (Usures à la patine, manque une corde à la lyre)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

DIANA RESTING, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED, BY A. CLESINGER

SAPPHO, BRONZE, BROWN AND GILT PATINA, BY A. CLESINGER

2 000 – 3 000 €

8 000 – 12 000 €

Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 10 novembre 1987 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris BATTLE OF THE ROMAN BULLS, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED, BY A. CLESINGER 2 000 – 3 000 €

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132. Le Regard de Pierre Hebey – Sculptures françaises du XIXe siècle | 23 février 2016. PARIS



433 Auguste Clésinger

434 Auguste Clésinger

435 Auguste Clésinger

Besançon, 1814 – Paris, 1883

Besançon, 1814 – Paris, 1883

Besançon, 1814 – Paris, 1883

Cléopâtre devant César Bronze à patine brun clair mordoré et partiellement doré épreuve ancienne, circa 1880 Marque du fondeur ‘MARNYHAC’ et ‘1 RUE DE LA PAIX’ Hauteur : 67 cm (26.37 in.)

Cléopâtre mourante Bronze à patine brun nuancé Signé et daté ‘CLESINGER. / ROME 1861’, marque du fondeur ‘F. BARBEDIENNE / FONDEURS’, cachet de réduction mécanique Collas 51 × 99 × 38 cm (20.08 × 38.98 × 14.96 in.) (Partie supérieure du serpent amovible)

La reine de Saba Bronze à patine brun nuancé et dorée Signé ‘J. CLESINGER 1ère étude’ Hauteur : 71 cm (27.95 in.) (Petites usures irrégulières à la patine)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

BUST OF THE QUEEN OF SHEBA, BRONZE, BROWN AND GILT PATINA, SIGNED, BY A. CLESINGER

Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 5 avril 2001 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Un certificat de l'Univers du Bronze portant la référence 00956 sera remis à l'acquéreur. CLEOPATRA BEFORE CESAR, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY A. CLESINGER

CLEOPATRA DYING, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY A. CLESINGER

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

8 000 – 12 000 €

4 000 – 6 000 €

800 – 1 200 €

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134. Le Regard de Pierre Hebey – Sculptures françaises du XIXe siècle | 23 février 2016. PARIS



436 Louis-Ernest Barrias

437 Théodore Rivière

Paris, 1841 – 1905

Toulouse, 1857 – Paris, 1912

Buste de la jeune fille de Bou-Saâda Bronze à patine brune et dorée, ivoire et petites incrustations de turquoise Signé ‘E. Barrias’, marque du fondeur ‘Susse Fes Edts Paris’, cachet ‘SUSSE FRES EDITION PARIS’ et cachet du Syndicat des fabricants de bronze Hauteur : 18,50 cm (7.28 in.)

Salammbô chez Mathô, Je t'aime ! Je t'aime Bronze à patine dorée et argentée, ivoire Signé ‘THEODORE-RIVIERE’ et titré ‘CARTHAGE’, marque du fondeur ‘Susse Fes Edts. Paris’, cachet rond Susse Frères, cachet du Syndicat des fabricants de bronze Hauteur : 33 cm (13 in.) Repose sur un socle en granit brun gris Hauteur totale : 36 cm (14.17 in.)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris BUST OF THE YOUNG GIRL OF BOU-SAÂDA, BRONZE, GILT AND BROWN PATINA, IVORY, SIGNED, BY E. BARRIAS 2 500 – 3 000 €

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris SALAMMBO AND MATHO, BRONZE, GILT AND SILVERED PATINA, IVORY, SIGNED, BY T. RIVIERE

Bien qu'intitulée « CARTHAGE » sur la terrasse, cette statue en bronze et ivoire de Théodore Rivière fut présentée au Salon de 1895 sous le titre « Salammbô chez Matho ; Je t'aime ! Je t'aime ! ». L'œuvre est achetée par l'état et se trouve aujourd'hui au musée d'Orsay. Le sujet est tiré du roman de Gustave Flaubert édité en 1862. Matho chef des mercenaires rebelles tombe éperdument amoureux de la fille du principal suffète de Carthage. Rivière qui a réalisé plusieurs groupes d'après le récit de Flaubert (voir lot 440) illustre ici le moment où Matho, massacré par le peuple de Carthage, expire aux pieds de Salammbô. Allégorie du sacrilège, du luxe, de la beauté fatale, Salammbô devient avec Salomé la figure de prédilection et l'égérie des artistes symbolistes à la fin du XIXe siècle.

8 000 – 12 000 €

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136. Le Regard de Pierre Hebey – Sculptures françaises du XIXe siècle | 23 février 2016. PARIS



438 Antonin Mercié

439 Jean-Alexandre-Joseph Falguière

440 Théodore Rivière

Toulouse, 1845 – Paris, 1916

Toulouse, 1831 – Paris, 1900

Toulouse, 1857 – Paris, 1912

L'Almée ou La danse du ventre, d'après Jean-Léon Gérôme Bronze à patine brun mordoré épreuve ancienne, circa 1880 Signée 'A. Mercié / d'après Gérome', marque du fondeur 'Goupil & Cie Editeurs', numérotée '12' Hauteur : 43 cm (16,92 in.)

Phryné, d'après Jean-Léon Gérôme Bronze à patine brune Marque du fondeur ‘GOUPIL & CIE EDITEURS’, numéroté ‘49’ Hauteur : 38 cm (14.96 in.) Repose sur une base en marbre rouge Hauteur totale : 42,50 cm (16.73 in.)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 21 septembre 1988 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

L'éléphant d'Hamilcar Bronze à patine brun mordoré épreuve ancienne Signée et daté ‘Théodore RIVIERE / Tunis / 92’, dédicacée ‘épreuve pour Hayem’, cachet du fondeur Siot Decauville Hauteur : 32 cm (12.60 in.) Repose sur une base en marbre noir Hauteur totale : 38,50 cm (15.16 in.)

Bibliographie en rapport : Gerald M. Ackerman, Jean-Léon Gérôme, Paris, 2000, p. 380-381, modèle référencé sous le n° S. 3 Un certificat d'Alain Richarme en date du 4 novembre 1988 sera remis à l'acquéreur. THE ALMEH or THE BELLY DANCER, AFTER gérôme, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED, BY A. MERCIé

Bibliographie en rapport : Gerald M. Ackerman, Jean-Léon Gérôme, Paris, 2000, p. 380-381, modèle référencé sous le n° S. 2 PHRYNE, AFTER GEROME, BRONZE, BROWN PATINA, BY J.-A.-J. FALGUIERE

Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 10 février 1988 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris HAMILCAR'S ELEPHANT, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED, BY T. RIVIERE 1 500 – 2 000 €

500 – 700 €

1 000 – 1 200 €

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138. Le Regard de Pierre Hebey – Sculptures françaises du XIXe siècle | 23 février 2016. PARIS



441 Charles Cordier

Cambrai, 1827 – Alger, 1905 Enfant kabyle Marbre blanc Signé ‘CCORDIER’ Repose sur un piédouche en marbre-onyx Hauteur totale : 46,50 cm (18.30 in.) Provenance : Vente Cordier, Londres, 8 mai 1861, n° 23 (3,50 guinées à Blondell) ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Expositions : Exposition des produits de l'Algérie, Paris, palais de l'Industrie, 1860, n° 5 Ethnographical Gallery of Sculpture by Mr. Cordier illustrating the most prominent types of human race, Londres, 1861, n° 5

Bibliographie : « Foreign Correspondance... », in The Crayon, vol. 7, n° 9, 1860, p. 263 E. Saglio, « Le mouvement des arts, la Galerie anthropologique au Palais de l'Industrie », in Gazette des Beaux-Arts, t. VII, 1860, p. 190 Marc Trapadoux, L'œuvre de M. Cordier, galerie anthropologique et ethnographique pour servir à l'histoire des races, catalogue descriptif, Paris, 1860, p. 12, n° 5 Jeannine Durand-Révillon et Laure de Margerie, « Catalogue raisonné », in cat. exp. Charles Cordier 1827 – 1905. L'autre et l'ailleurs, Paris, 2004, p. 164, n° 182 KABYLE CHILD, WHITE MARBLE, SIGNED, BY C. CORDIER

442 Jean-Léon Gérôme

Vesoul, 1824 – Paris, 1904 Bonaparte entrant au Caire Bronze à patine dorée Signé ‘J. L. GÉROME’, marque du fondeur ‘SIOT Fondeur. Paris’, numéroté ‘565 I’ et cachet du fondeur Siot Decauville 40 × 36,50 × 21 cm (15.75 × 14.37 × 8.27 in.) (Accident et petits manques à l'enrênement) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Gerald M. Ackerman, Jean-Léon Gérôme, Paris, 2000, p. 380-381, modèle référencé sous le n° S. 38 BONAPARTE ENTERING CAIRO, BRONZE, GILT PATINA, SIGNED, BY J.-L. GéRôME

800 – 1 200 €

4 000 – 6 000 €

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Emmanuel Fremiet 1824 – 1910

Dans la collection de Pierre et Geneviève Hebey, les sculptures en bronze ont constitué un ensemble très important, où se trouvent les noms de Clésinger, Carpeaux, Dalou et bien entendu Barye présent avec un magnifique exemplaire de son célèbre groupe Angélique et Roger montés sur l’hippogriffe. On y rencontre aussi Emmanuel Fremiet qui figure dans cette collection avec pas moins de dix-huit œuvres. Il ne faut pas s’en étonner tant cet artiste a été à cette époque, celle de la grande époque de la sculpture en France et dans le monde, l’un des « sculpteurs statuaires » les plus en vue et tant il symbolise par ses ouvrages conçus pour l’édition ce que recherchait alors le public et qui continue aujourd’hui de séduire les amateurs : de beaux objets réalisés dans un matériau précieux et recherché, techniquement parfaits dans leur exécution, représentant un sujet historique ou édifiant, parfois anecdotique, et qui soient aussi décoratifs. Ainsi en est-il de sa statuette figurant dans la collection Hebey représentant Saint Michel (lot 458), haute de 55 cm, éditée à près d’un millier d’exemplaires tant elle correspondait au goût du public tout en étant devenue un symbole patriotique. On en réalisa une version monumentale en cuivre repoussé haute de plus de 6 mètres qui se trouve depuis 1897 au sommet de la flèche de l’abbaye du Mont-Saint-Michel. Emmanuel Fremiet, c’est aussi la statue équestre de Jeanne d’Arc érigée en 1874 place des Pyramides à Paris, elle-même devenue un symbole dans les années qui ont suivi la guerre de 1870. Emmanuel Fremiet, c’est encore parmi tant d’œuvres qui l’ont rendu célèbre le monumental Napoléon à cheval qui était érigé sur l’une des places principales de Grenoble, installé aujourd’hui au bord du lac de Laffrey en Isère, devenu un monument culte du souvenir napoléonien. Les œuvres de la collection Hebey ne sont pas à cette échelle. Elles sont très représentatives de la petite sculpture d’édition qui a connu un succès foudroyant à la fin du XIXe siècle et dont Emmanuel Fremiet a été l’un des principaux acteurs : il a vendu lui-même ses bronzes jusqu’en 1872 et il a eu son propre stand à l’Exposition universelle de 1900 à Paris. L’artiste en confia l’édition au fondeur More de 1872 à 1910. Celle-ci fut reprise par la fonderie Leblanc-Barbedienne, laquelle en continua la production

jusqu’en 1955 ! La majeure partie des chefs-modèles de ces sculptures se trouve aujourd’hui conservée au musée des Beaux-Arts de Dijon, où elle a été étudiée et cataloguée par Catherine Chevillot. L’ensemble permet de bien comprendre ce qu’était à l’époque la statuaire gagnée par l’industrie : une production de masse, à coût réduit, permettant d’instruire le public et de contribuer à améliorer son goût dans l’esprit même de ce qui sera celui des « multiples » destinés dans les années 60 à démocratiser l’art. Emmanuel Fremiet, c’est un style et une vision caractérisés par le réalisme, le goût du détail et de l’infiniment petit, le sens de la précision, appuyés sur une observation rigoureuse, un rendu méticuleux, une connaissance érudite du sujet et une technique impeccable. On le voit ici avec le groupe grandeur nature des Chiens bassets (lot 453). Son art, qui est celui d’Ernest Meissonnier dans le domaine de la peinture, est gouverné par l’histoire et la science, non l’imaginaire, le sentiment ou la sensualité : il s’agit d’être exact et de faire vrai, sans toujours renoncer au mouvement et au décoratif, comme le montrent ici les belles épreuves du Saint Michel et du Saint Georges de la collection Hebey (lots 457 et 458). Sans exclure non plus l’anecdote et l’humour, comme on les voit apparaître dans Le singe à l’escargot (lots 451 et 452), ainsi que dans le grand sujet du Pélican gastronome (lot 450), sculpture commandée à Emmanuel Fremiet en 1890 pour décorer la salle à manger de l’hôtel parisien du président de la Banque de France, immeuble célèbre pour avoir appartenu auparavant à Sarah Bernhardt. Il s’agit d’une pièce unique, haute de plus d’un mètre, représentant un pélican nourrissant ses petits qui ouvrent largement le bec pour recevoir leur pitance. Outre l’observation des volatiles et de leurs mouvements qui est rendue avec une exactitude scientifique, on voit comment Emmanuel Fremiet a approprié son sujet au lieu et comment il a su en tirer parti pour composer cet enchevêtrement de lignes bien rythmées et très expressives, à l’opposé du hiératisme présent dans beaucoup de ses créations. On comprend bien à travers la richesse de la collection des œuvres d’Emmanuel Fremiet réunie par Pierre et Geneviève Hebey l’univers fascinant qu’avait su créer le sculpteur. Serge Lemoine


443 Emmanuel Fremiet

444 Emmanuel Fremiet

445 Emmanuel Fremiet

Paris, 1824 – 1910

Paris, 1824 – 1910

Paris, 1824 – 1910

Centaure et ours Bronze à patine brune épreuve ancienne Signée ‘E. FREMIET’, atelier More, numérotée ‘4’ 37,50 × 37,50 × 16 cm (14.76 × 14.76 × 6.30 in.)

Cocher romain Bronze à patine brune épreuve ancienne Signée ‘E. FREMIET’, atelier More, numéroté ‘166’ 40 × 38 × 24 cm (15.75 × 14.96 × 9.45 in.)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Le char de Minerve Bronze à patine dorée Signé ‘E. FREMIET’, marque de fondeur ‘F. BARBEDIENNE Fondeur’ 55 × 53 × 33,50 cm (21.65 × 20.87 × 13.19 in.) (Manque la lance) Repose sur un socle en marbre vert à décor d'une frise de feuilles de laurier enrubannées Hauteur totale : 64,50 cm (25.39 in.)

Bibliographie en rapport : Catherine Chevillot, Emmanuel Fremiet 1824 – 1910. La main et le multiple, cat. exp. Dijon-Grenoble, 1989, p. 159, modèle référencé sous le n° S 305, Cat. 154b

Bibliographie en rapport : Catherine Chevillot, Emmanuel Fremiet 1824 – 1910. La main et le multiple, cat. exp. Dijon-Grenoble, 1989, p. 141, modèle référencé sous le n° S270, Cat. 129

CENTAUR AND BEAR, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY E. FREMIET

ROMAN COACHMAN, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY E. FREMIET

2 000 – 3 000 €

3 000 – 4 000 €

Bibliographie en rapport : Catherine Chevillot, Emmanuel Fremiet 1824 – 1910. La main et le multiple, cat. exp. Dijon-Grenoble, 1989, p. 161, modèle référencé sous le n° S 309 MINERVA, BRONZE, GILT PATINA, SIGNED, BY E. FREMIET

C'est au Salon de 1863 qu'apparaît pour la première fois le bronze du « Centaure Térée emportant dans son antre, vivant et se débattant, des ours pris dans les montagnes de l'Hémus ». Ce groupe manifeste l'intérêt que Fremiet portait à la sculpture de Barye et annonce ses prochains développements sur le thème de l'enlèvement comme Le dénicheur d'oursons ou L'orang-outang et le chasseur de Bornéo. Fremiet réalisa une deuxième version de Centaure et ours en 1900. 443

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

4 000 – 6 000 €

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446 Emmanuel Fremiet

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449 Emmanuel Fremiet

Paris, 1824 – 1910

Paris, 1824 – 1910

Paris, 1824 – 1910

Cheval de Saltimbanque (deuxième version) Bronze à patine brun nuancé épreuve ancienne, circa 1880 Signée ‘FREMIET’, atelier More, numérotée ‘36’ 22 × 21 × 6,50 cm (8.66 × 8.27 × 2.56 in.)

Âne du Caire Bronze à patine brun nuancé épreuve ancienne Signée ‘E. FREMIET’, atelier More, numérotée ‘10’, dédicacée ‘à Mr Ossude souvenir de la section égyptienne 1889’ et inscriptions arabes 27 × 21 × 7 cm (10.63 × 8.27 × 2.76 in.)

Gorille enlevant une femme Bronze à patine brun foncé épreuve ancienne Signée ‘E. FREMIET’, marque du fondeur ‘F. BARBEDIENNE Fondeur’ Hauteur : 44 cm (17.32 in.) (Un morceau de flèche tordu et un aileron désolidarisé)

Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 29 septembre 1994 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Catherine Chevillot, Emmanuel Fremiet 1824 – 1910. La main et le multiple, cat. exp. Dijon-Grenoble, 1989, p. 85, modèle référencé sous le n° S 53 Un certificat de l'Univers du Bronze portant la référence 40666 sera remis à l'acquéreur. FAIRGROUND HORSE, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY E. FREMIET

Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 11 septembre 1989 (comme « Cheval de saltimbanque ») ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Catherine Chevillot, Emmanuel Fremiet 1824 – 1910. La main et le multiple, cat. exp. Dijon-Grenoble, 1989, p. 85, modèle référencé sous le n° S 54 AN EGYPTIAN DONKEY, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY E. FREMIET 1 000 – 1 500 €

1 000 – 1 500 €

Provenance : Collection de Madame Blanche Fauré Fremiet, veuve du petit fils du sculpteur, selon un certificat de Monsieur Paul Audouy ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Catherine Chevillot, Emmanuel Fremiet 1824 – 1910. La main et le multiple, cat. exp. Dijon-Grenoble, 1989, p. 103, modèle référencé sous le n° S 145, Cat. 68b GORILLA CARRYING OFF A WOMAN, BRONZE, DARK-BROWN PATINA, SIGNED, BY E. FREMIET 2 000 – 3 000 €

447 Emmanuel Fremiet

Paris, 1824 – 1910 Charmeur de serpents Bronze à patine brun clair nuancé épreuve ancienne Signée ‘FREMIET’, atelier More, numérotée ‘2’ Hauteur : 44,50 cm (17.52 in.) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Catherine Chevillot, Emmanuel Fremiet 1824 – 1910. La main et le multiple, cat. exp. Dijon-Grenoble, 1989, p. 101-102, modèle référencé sous le n° S 142 (avec des variantes) SNAKE CHARMER, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED, BY E. FREMIET 2 000 – 3 000 €

447 448 446 146. Le Regard de Pierre Hebey – Sculptures françaises du XIXe siècle | 23 février 2016. PARIS



450 Emmanuel Fremiet

Paris, 1824 – 1910 Le Pélican gastronome Bronze à patine dorée, en trois éléments Signé ‘FREMIET’ sur la bouteille, cachet rond du fondeur ‘THIEBAUT FRERES FONDEURS PARIS’ sur l'autre bouteille Hauteur : 109 cm (42.91 in.) Provenance : Commandé au sculpteur par Stéphane Dervillé, président de la Banque de France, en 1890 pour son hôtel particulier du 35 rue Fortuny à Paris, qui avait auparavant appartenu à Sarah Bernhardt ; Vente Hôtel particulier de Sarah Bernard, Paris, 35 rue Fortuny, Me Libert, 28 février 1970, n° 22 ; Vente anonyme ; Paris, Millon & Robert, 28 juin 1996, n° 172 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie : Paul Vitry, « L'œuvre décorative de M. Fremiet », in Art et Décoration, 1898, t. IV, p. 65-77 Jacques de Biez, E. Fremiet, Paris, 1910, p. 237-238, repr. p. 236 Antoinette Le Normand-Romain, « Hôtel de Sarah Bernhardt puis Dervillé », in Champs-Élysées, Faubourg Saint-Honoré, plaine Monceau, Paris, 1982, p. 280, repr. Catherine Chevillot, Emmanuel Fremiet 1824 – 1910. La main et le multiple, cat. exp. Dijon-Grenoble, 1989, p. 91, n° S 113, repr. Édouard Papet, « Nouvelles acquisitions. Emmanuel Fremiet. Ravachol », in 48/14. La revue du Musée d'Orsay, n°9, Paris, automne 1999, p. 34 Catherine Chevillot, Olivier Gabet, « Acquisitions. Émile Vaudremer. Emmanuel Fremiet. Boa offrant une pomme à un masque », in 48/14. La revue du Musée d'Orsay, n°22, Paris, printemps 2006, p. 69-70 THE GOURMET PELICAN, BRONZE, GILT PATINA, SIGNED, BY E. FREMIET 60 000 – 80 000 €

Vue in situ vers 1900 Le Pélican gastronome est une œuvre monumentale et unique de Fremiet. Elle lui fut commandée en 1890 par Stéphane Dervillé, président de la banque de France, pour l'hôtel particulier parisien du 35 rue Fortuny que venait d'occuper Sarah Bernhardt. La collection de Dervillé comprenait d'autres bronzes de Fremiet spécialement commandés pour la salle à manger de sa résidence parisienne. L'ensemble comprenait six pièces : Notre Pélican gastronome faisait pendant à L'ours aux bulles de savon de chaque côté du trumeau de la cheminée de la salle à manger. S'y ajoutaient deux lustres et deux statues de bronzes fantastiques : Ravachol et Chauchard dont les plâtres sont conservés au Musée d'Orsay. Le Pélican gastronome permet de découvrir une veine cocasse quasi inédite chez Fremiet. Une surprise pour le spectateur habitué à son habituelle et sérieuse exactitude scientifique.

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451 Emmanuel Fremiet

452 Emmanuel Fremiet

453 Emmanuel Fremiet

Paris, 1824 – 1910

Paris, 1824 – 1910

Paris, 1824 – 1910

Singe à l'escargot Bronze à patine brun nuancé épreuve ancienne Signée ‘E FREMIET’, atelier More, numérotée ‘9’ 17,50 × 28,50 × 16,50 cm (6.89 × 11.22 × 6.50 in.)

Singe à l'escargot Terre cuite d'édition More, circa 1900 Signée ‘E. FREMIET’, plaque métallique ‘FREMIET’, numérotée ‘1128’ au crayon noir sous la base 18 × 29 × 16,50 cm (7.09 × 11.42 × 6.50 in.) (Accident à la tête de l'escargot)

Chiens bassets (Ravageot et Ravageode) Bronze à patine brun vert épreuve ancienne Signée ‘E. FREMIET’ 59 × 73 × 53 cm (23.23 × 28.74 × 20.87 in.) (Manque à l'antenne de l'escargot et au collier du chien)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Catherine Chevillot, Emmanuel Fremiet 1824 – 1910. La main et le multiple, cat. exp. Dijon-Grenoble, 1989, p. 86, modèle référencé sous le n° S 60 MONKEY AND SNAIL, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY E. FREMIET 1 500 – 2 000 €

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Catherine Chevillot, Emmanuel Fremiet 1824 – 1910. La main et le multiple, cat. exp. Dijon-Grenoble, 1989, p. 86, modèle référence sous le n° S 60 Un certificat de l'Univers du Bronze sera remis à l'acquéreur. MONKEY AND SNAIL, TERRACOTTA, SIGNED, BY E. FREMIET 400 – 600 €

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Catherine Chevillot, Emmanuel Fremiet 1824 – 1910. La main et le multiple, cat. exp. Dijon-Grenoble, 1989, p. 79, modèle référencé sous le n° S 32 TWO BASSET HOUNDS (RAVAGEOT AND RAVAGEODE), BRONZE, GREEN-BROWN PATINA, SIGNED, BY E. FREMIET 15 000 – 20 000 €

Chiens bassets (Ravageot et Ravageode) fut coulé en bronze en 1853 à la demande du Ministère public qui en avait approuvé le plâtre. Ce groupe appartient à l'univers le plus caractéristique de Fremiet, animalier plus naturaliste que pittoresque. La pose statique de ces chiens grandeur nature est en soi banale mais le double profil s'apprécie comme une chronophotographie ou la reprise d'un dessin. La variation d'attitude laisse voir un mouvement et permet d'aérer la composition. Ce procédé sera repris par Frémiet pour les Chiens limiers assis.

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454 Emmanuel Fremiet

455 Emmanuel Fremiet

Paris, 1824 – 1910

Paris, 1824 – 1910

Buste de chatte (chat botté) Bronze à patine brun mordoré épreuve ancienne, circa 1880 Signée ‘E. FREMIET’, atelier More, numérotée ‘51’ Hauteur : 22 cm (8.66 in.)

Portrait équestre de François Ier Bronze à patine dorée épreuve ancienne, circa 1880 Signée ‘E. FREMIET’, atelier More, numéroté ‘3’ 49 × 35 × 21 cm (19.29 × 13.78 × 8.27 in.) (Accidents et manques à l'enrênement, éperon gauche tordu)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Catherine Chevillot, Emmanuel Fremiet 1824 – 1910. La main et le multiple, cat. exp. Dijon-Grenoble, 1989, modèle référencé p. 76-77, sous le n° S 25, Cat. 14b Un certificat de l'Univers du Bronze portant la référence 51238 sera remis à l'acquéreur HEAD OF A CAT, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED, BY E. FREMIET 4 000 – 6 000 €

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Catherine Chevillot, Emmanuel Fremiet 1824 – 1910. La main et le multiple, cat. exp. Dijon-Grenoble, 1989, p. 150, modèle référencé sous le n° S 282 KING FRANCOIS I ON HORSEBACK, BRONZE, GILT PATINA, SIGNED, BY E. FREMIET 3 000 – 4 000 €

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456 Emmanuel Fremiet

457 Emmanuel Fremiet

Paris, 1824 – 1910

Paris, 1824 – 1910

Napoléon III à cheval Bronze à patine brune épreuve ancienne, circa 1870 Signée ‘E. FREMIET’ 37,50 × 30 × 125 cm (14.76 × 11.81 × 49.21 in.) (Petit manque à la moustache)

Saint Georges Bronze à patine vert nuancé épreuve ancienne Signée ‘E. FREMIET’, atelier More, numérotée ‘123’ en creux 52 × 34 × 24 cm (20.47 × 13.39 × 9.45 in.) (Accident à la lance) Repose sur un socle circulaire en marbre gris veiné blanc Hauteur totale : 54 cm (21.26 in.)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Catherine Chevillot, Emmanuel Fremiet 1824 – 1910. La main et le multiple, cat. exp. Dijon-Grenoble, 1989, p. 116, modèle référencé sous le n° S 230, Cat. 89

Bibliographie en rapport : Catherine Chevillot, Emmanuel Fremiet 1824 – 1910. La main et le multiple, cat. exp. Dijon-Grenoble, 1989, p. 144, modèle référencé sous le n° S 272, Cat. 132 SAINT GEORGE SLAYING THE DRAGON, BRONZE, GREEN PATINA, SIGNED, BY E. FREMIET 3 000 – 4 000 €

Provenance : Collection Fauré-Frémiet, veuve du petit fils du sculpteur, selon un certificat de Paul Audouy en date du 15 octobre 1987 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Un certificat de l'Univers du Bronze en date du 1er juillet 1991 sera remis à l'acquéreur. NAPOLEON III ON HORSEBACK, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY E. FREMIET 1 200 – 1 500 €

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458 Emmanuel Fremiet

Paris, 1824 – 1910 Saint Michel Bronze à patine brun clair nuancé épreuve ancienne Signée ‘FREMIET’, datée ‘1876’ de manière presque effacée, atelier More, numérotée ‘349’ Hauteur : 54,50 cm (21.45 in.) Repose sur une base cylindrique en marbre rouge de Belgique Hauteur totale : 57 cm (22.44 in.) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Bibliographie en rapport : Catherine Chevillot, Emmanuel Fremiet 1824 – 1910. La main et le multiple, cat. exp. Dijon-Grenoble, 1989, p. 147, modèle référencé sous le n° S 276 Un certificat d'Alain Richarme en date du 4 novembre 1988. KING LOUIS XIII ON HORSEBACK, BRONZE, GILT PATINA, SIGNED, BY E. FREMIET

Découvert pour la première fois au Salon de 1900, le Louis XIII peut être considéré comme un difficile exercice de sculpture : celui de fondre un corps lourd et déséquilibré reposant qui plus est sur une terrasse de petite taille. Si Fremiet reprend ici une composition de Pierre de Franqueville (Florence, Musée du Bargello) il ajoute en héritier de l'historicisme du XIXe siècle certains détails qui se prêtent mieux à la statuette qu'au monument, comme le chapeau à plumet dont le roi est coiffé.

1 500 – 2 000 €

Bibliographie en rapport : Catherine Chevillot, Emmanuel Fremiet 1824 – 1910. La main et le multiple, cat. exp. Dijon-Grenoble, 1989, p. 130, modèle référencé sous le n° S 246, Cat. 106 SAINT MICHAEL, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED, BY E. FREMIET 1 000 – 1 200 €

Réalisant un vœu formé dès 1848, et réitéré par Viollet-le-Duc, l'architecte Petitgrand confie à Fremiet en 1895 l'exécution d'une statue de l'archange saint Michel. L'œuvre couronne encore aujourd'hui la flèche de l'abbaye du Mont-Saint-Michel. 459 Emmanuel Fremiet

Paris, 1824 – 1910 Louis XIII, sortie du manège Bronze à patine dorée épreuve ancienne, circa 1900 Signée ‘E. FREMIET’, marque de fondeur ‘F. BARBEDIENNE. Fondeur. Paris’ Hauteur : 46 cm (18.11 in.) Repose sur une base cylindrique en marbre rouge griotte Hauteur totale : 49,50 cm (19.48 in.) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

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Jules Dalou 1838 – 1902

Grâce à l’acquisition posthume de son atelier par le Petit Palais en 1905, puis à l’édition de ses œuvres à l’attention de collectionneurs avisés comme le furent Geneviève et Pierre Hebey, Jules Dalou est aujourd’hui autant connu pour ses majestueux monuments parisiens que pour ses esquisses pleines de vie. La sélection présentée ici permet de rétablir les ponts entre les commandes officielles et l’œuvre intime du sculpteur et de leur découvrir un langage commun. Jules Dalou naît à Paris le 31 décembre 1838 dans une famille ouvrière et protestante. Son talent est vite remarqué par Jean-Baptiste Carpeaux qui lui fait intégrer la « petite école » puis les Beaux-arts. En 1866, après plusieurs échecs au prix de Rome, Dalou épouse Irma Vuillier et s’installe rue du Cherche-Midi à Paris. Le succès arrive en 1870 lorsque l’État achète sa Brodeuse présentée au Salon. Mais la participation du sculpteur aux soulèvements de la Commune le contraint à s’exiler à Londres. Jusqu’en 1879 Dalou enseigne son art outre-Manche. Devenu père, l’artiste réalise essentiellement des œuvres intimes, et entre autres choses une série de terres cuites, déclinaison émouvante de scènes de maternité. Ces recherches aboutissent à une commande publique : La Charité, groupe en marbre surplombant la fontaine du Royal Stock Exchange de Londres. Le lot 476 en est l’esquisse qui témoigne d’une des facultés caractéristiques de Dalou. Celle d’employer une rhétorique unique pour l’allégorie et les scènes quotidiennes et d’incarner dans une même œuvre des sentiments personnels et des vertus intemporelles. Amnistié en même temps que les autres communards, Dalou rentre enfin à Paris et ne quittera plus son quartier de l’avenue du Maine. Enfin il obtient le triomphe qu’il attend : son projet pour la place de la République est retenu pour orner celle de la Nation. En 1883 la reconnaissance de son talent est telle que le critique d’art Philippe Burty parle du « Salon de Dalou ». L’artiste recevra la médaille d’honneur du Salon et sera fait chevalier de la Légion d’Honneur. Le monument public résume l’ambition artistique de Dalou. Il est à la fois le vecteur de ses idéaux politiques et un terrain propice à ses expériences esthétiques. C’est également l’assurance de faire passer son nom à la postérité. C’est pourquoi les monuments de Dalou ne résultent pas nécessairement d’une commande. En effet Le triomphe de Silène est une œuvre monumentale créée par l’artiste de façon autonome. Présentée au Salon de 1885 le groupe sera acheté par l’État et fondue par Thiébaut frères avant de gagner les jardins du Sénat. Mélange d’inspiration de la peinture flamande et de la statuaire française du Grand Siècle, cette œuvre rend hommage aux figures rubicondes de Jordaens et à la force expressive de l’Encelade de Gaspard Marsy. Conçue d’abord en un jet, l’œuvre est ensuite fractionnée et les figures isolées sont reprises individuellement par l’artiste. Ainsi les lots 460 et 461 témoignent ils, au-delà de leurs qualités plastiques évidentes, d’un processus créatif inédit.

Devenu le sculpteur officieux de la République, Dalou se vit confier de nombreux monuments comme celui dédié à Charles Floquet. Démocrate modèle, président de la Chambre des députés puis sénateur, Floquet mourut en 1896. L’érection de son monument au cimetière du père Lachaise fut naturellement précédée d’esquisses comme La République ou La Liberté (lot 464). Cette étude offre la satisfaction de comprendre la conception des œuvres de Dalou : le démiurge façonne un torse nu inspiré de l’antique ; pour lui donner la vie et une posture expressive il y ajoute des bras. Enfin il drape sa nouvelle Eve qui devient une vertueuse République. Œuvres de collaboration glorieuses mais onéreuses, les monuments parisiens obligent Dalou à créer des pièces aux dimensions plus modestes et à répondre aux commandes des particuliers. Que ce soit pour les anonymes baigneuses éplorées (lot 472), les scènes mythologiques (lot 462) ou les Suzanne bibliques (lot 469), Dalou combine avec justesse un réalisme mesuré et de subtiles références iconographiques et formelles. Le sculpteur donne naissance à une œuvre résolument moderne mais revendique un solide héritage culturel. Le passage du Rhin ou Les épousailles (lot 466) est la parfaite illustration de ce maniement des styles et des références chez Dalou. Commande de la duchesse Marguerite de Rothschild, le groupe emprunte au Bernin la légèreté de son Enlèvement de Proserpine et la force pesante de son Énée et Anchise et leur donne un sens nouveau qui répond parfaitement aux attentes et aux circonstances de la commande. Mort prématurément, Dalou laisse une œuvre colossale mais inachevée. Le Monument aux ouvriers, pensé dès 1889, reste à l’état de projet. Alimentées par les scènes quotidiennes que le sculpteur observe, les esquisses d’ouvriers et de paysans (lot 463) s’accumulent dans ses carnets, ses étagères et le secret de son atelier. Elles témoignent de cette volonté qu’avait eu Dalou de défendre au siècle de l’industrialisation les milieux modestes dont il était issu et d’élever au rang de héros les travailleurs au nombre desquels modestement il se comptait. Ayant de son vivant passé des contrats pour quelques unes de ses œuvres, notamment avec Sèvres, Dalou verra son œuvre soigneusement éditée et collectionnée avec passion.


460 Jules Dalou

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Paris, 1838 – 1902

Paris, 1838 – 1902

Paris, 1838 – 1902

Masque de silène Bronze à patine brun mordoré Signé ‘DALOU’, cachet du fondeur ‘CIRE PERDUE AA HEBRARD’, numéroté ‘18’ Hauteur : 16 cm (6.30 in.)

Torse de Silène Bronze à patine brun vert Signé ‘DALOU’, cachet du fondeur ‘CIRE PERDUE AA HEBRARD’, annoté ‘fondu en 1923’ et numéroté ‘(18)’ Hauteur : 22,50 cm (8.86 in.) Repose sur une base en marbre rouge Hauteur totale : 28,50 cm (11.22 in.)

Nymphe et faune ou Le baiser Bronze à patine brun nuancé Signé ‘DALOU’, cachet du fondeur ‘CIRE PERDUE AA HEBRARD’ Hauteur : 41,50 cm (16.33 in.) Repose sur un socle en marbre brun-rouge et vert Hauteur totale : 47,50 cm (18.70 in.)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Jules Dalou, le sculpteur de la République, cat. exp. Paris, Petit Palais, 2013, p. 188, modèle référencé sous le n° 121 Ce modèle a fait l'objet du contrat d'édition suivant : contrat Hébrard – héritiers Dalou, 10 mai 1906, n° 22 MASK OF SILENUS, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED, BY J. DALOU 4 000 – 6 000 €

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Jules Dalou, le sculpteur de la République, cat. exp. Paris, Petit Palais, 2013, p. 186, modèle mentionné dans la notice du n° 120 Ce modèle a fait l'objet du contrat d'édition suivant : contrat Hébrard – héritiers Dalou, 2 janvier 1918, n° 4 TORSO OF SILENUS, BRONZE, GREEN-BROWN PATINA, SIGNED, BY J. DALOU 8 000 – 12 000 €

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Jules Dalou, le sculpteur de la République, cat. exp. Paris, Petit Palais, 2013, p. 426, modèle référencé sous le n° 350 Ce modèle a fait l'objet du contrat d'édition suivant : contrat Hébrard – héritiers Dalou, 31 décembre 1902, n° 8. NYMPH AND SATYR, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY J. DALOU 5 000 – 7 000 €

Reprise partielle du Silène édité par Hébrard d'après le plâtre original de Dalou réalisé vers 1885.

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463 Jules Dalou

Paris, 1838 – 1902 Figurines pour le Monument aux ouvriers Ensemble de sept bronzes, comprenant : – Botteleur Bronze à patine brun nuancé Signé ‘DALOU’, cachet ‘CIRE PERDUE AA HEBRARD’, numéroté ‘(A 8)’ Hauteur : 10 cm (3.94 in.) Bibliographie en rapport : Jules Dalou, le sculpteur de la République, cat. exp. Paris, Petit Palais, 2013, p. 349, p. 281, modèle référencé sous le n° 215 Contrat Hébrard – héritiers Dalou, 31 janvier 1907, n° 47 – Ramasseur Bronze à patine brun vert nuancé Signé ‘DALOU’, marque et cachet rond du fondeur ‘Susse Fres Edrs Paris cire perdue’, numéroté ‘20 11 33’ en creux sous la base Hauteur : 10 m (3.94 in.) Bibliographie en rapport : op. cit., p. 284, sous le n° 216 Contrat Susse – héritiers Dalou, 31 décembre 1902, n° 4 – Femme rapportant de l'herbe Bronze à patine brun mordoré Signé ‘DALOU’, marque et cachet rond du fondeur ‘Susse Fres Edrs cire perdue’ Hauteur : 12,50 cm (4.92 in.) Bibliographie en rapport : op. cit., p. 288, sous le n° 221 Contrat Susse – héritiers Dalou, 30 juin 1902, n° 9

– Porteuse de gerbe Bronze à patine brun nuancé Signé ‘DALOU’, marque et cachet rond du fondeur ‘Susse Fres Edrs Paris cire perdue', numéroté ‘895' sous la base Hauteur : 12 cm (4.72 in.) Bibliographie en rapport : op. cit., p. 287, sous le n° 219 Contrat Susse – héritiers Dalou, 30 juin 1902, n° 12 – Botteleuse Bronze à patine brun nuancé vert Signé ‘DALOU’, marque et cachet du fondeur ‘Susse Fres Edrs Paris cire perdue’ Hauteur : 11 cm (4.33 in.) Bibliographie en rapport : op. cit., p. 286, n° 218 Contrat Susse – héritiers Dalou, 31 décembre 1902, n° 5 – La Faneuse Bronze à patine brun nuancé Signé ‘DALOU’, marque et cachet du fondeur ‘Susse Fres Edrs Paris cire perdue’, numéroté ‘5’ Hauteur : 12 cm (4.72 in.)

Bibliographie en rapport : op. cit., p. 290, sous le n° 223 Contrat Susse – héritiers Dalou, 31 décembre 1902, n° 7 Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris STUDIES FOR THE MONUMENT TO WORKERS, BRONZE, A SET OF SEVEN FIGURES, BROWN PATINA, SIGNED, BY J. DALOU 5 000 – 7 000 €

464 Jules Dalou

Paris, 1838 – 1902 étude de femme pour ‘La République’ ou ‘La Liberté’ Bronze à patine brun nuancé Signé ‘DALOU’, cachet du fondeur ‘CIRE PERDUE AA HEBRARD’, numéroté ‘(5)’ Hauteur : 52 cm (20.47 in.) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Bibliographie en rapport : op. cit., p. 288, sous le n° 220 Contrat Susse – héritiers Dalou, 27 janvier 1910, n° 15

Bibliographie en rapport : Jules Dalou, le sculpteur de la République, cat. exp. Paris, Petit Palais, 2013, p. 141, modèle référencé sous le n° 89

– Porteuse de lait Bronze à patine brun mordoré Signé ‘DALOU’, marque du fondeur ‘SUSSE FRERES FONDEURS' à deux reprises et ‘cire perdue’ Hauteur : 11,50 cm (4.53 in.)

Ce modèle a fait l'objet du contrat d'édition suivant : contrat Hébrard – héritiers Dalou, 30 janvier 1922, n° 16. STUDY FOR THE FIGURE OF THE REPUBLIC, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY J. DALOU 6 000 – 8 000 €

463

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465 Jules Dalou

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Paris, 1838 – 1902

CENTAUR CARRYING OFF A WOMAN, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY J. DALOU

Encrier au Paysan à la fourche remuant du fumier Bronze à patine brun nuancé Signé ‘DALOU’, cachet du fondeur ‘CIRE PERDUE AA HEBRARD’ Hauteur : 11,50 cm (4.52 in.) Les deux couvercles d'encriers ornés de têtes de lion en bronze non patiné, signés ‘DALOU’ et portant un monogramme La base de l'encrier en marbre rouge veiné Dimensions de l'ensemble : 17,50 × 37 × 19 cm (6.89 × 14.57 × 7.48 in.)

Bibliographie en rapport : Jules Dalou, le sculpteur de la République, cat. exp. Paris, Petit Palais, 2013, p. 436, modèle référencé sous le n° 358

THE PASSAGE OF THE RHINE, SKETCH FOR ‘THE ESPOUSAL’, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY J. DALOU

468 Jules Dalou

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

5 000 – 7 000 €

Bibliographie en rapport : (pour le Paysan à la fourche) : Jules Dalou, le sculpteur de la République, cat. exp. Paris, Petit Palais, 2013, p. 274, modèle référencé sous le n° 205

467 Jules Dalou

Femme au bras levé Bronze à patine brun foncé Signé ‘DALOU’, cachet du fondeur ‘CIRE PERDUE AA HEBRARD’ et numéroté ‘(7)’(ou ‘(1)’ ?) Hauteur : 17 cm (6.69 in.)

INKWELL WITH A PEASANT HOLDING A FORK, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY J. DALOU

Ce modèle a fait l'objet du contrat d'édition suivant : contrat Hébrard – héritiers Dalou, 31 janvier 1907, n° 61

Paris, 1838 – 1902 Centaure enlevant une femme Bronze à patine brun nuancé Signé ‘DALOU’, cachet du fondeur ‘CIRE PERDUE AA HEBRARD’ Hauteur : 26 cm (10.23 in.)

800 – 1 200 €

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

466 Jules Dalou

Bibliographie en rapport : Jules Dalou, le sculpteur de la République, cat. exp. Paris, Petit Palais, 2013, p. 414, modèle référencé sous le n° 336

Paris, 1838 – 1902 Le passage du Rhin, esquisse pour ‘Les épousailles’ Bronze à patine brun nuancé Signé ‘DALOU’, cachet du fondeur ‘CIRE PERDUE AA HEBRARD’, numéroté '26' Hauteur : 26,50 cm (10.43 in.)

12 000 – 15 000 €

Ce modèle a fait l'objet du contrat d'édition suivant : contrat Hébrard – héritiers Dalou, 31 janvier 1907, n° 6

Paris, 1838 – 1902

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Jules Dalou, le sculpteur de la République, cat. exp. Paris, Petit Palais, 2013, p. 376-377, modèle référencé sous le n° 304 Ce modèle a fait l'objet du contrat d'édition suivant : contrat Hébrard – héritiers Dalou, 20 janvier 1922, n° 1 Un certificat de l'Univers du Bronze portant la référence 50155 sera remis à l'acquéreur. WOMAN WITH A RAISED ARM, BRONZE, DARK-BROWN PATINA, SIGNED, BY J. DALOU 1 500 – 2 000 €

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469 Jules Dalou

Paris, 1838 – 1902 Baigneuse s'essuyant le pied droit, dit aussi Suzanne Bronze à patine brun foncé Signé ‘DALOU’, cachet du fondeur ‘CIRE PERDUE AA HEBRARD’ Hauteur : 36 cm (14.17 in.) Repose sur un socle en marbre vert Hauteur totale : 46 cm (18.11 in.) Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 20 mai 1987 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Jules Dalou, le sculpteur de la République, cat. exp. Paris, Petit Palais, 2013, p. 384-385, modèle référencé sous le n° 313 Ce modèle a fait l'objet du contrat d'édition suivant : contrat Hébrard – héritiers Dalou, 21 décembre 1902, n° 4. WOMAN BATHING, BRONZE, DARK-BROWN PATINA, SIGNED, BY J. DALOU 4 000 – 6 000 €

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470 Jules Dalou

471 Jules Dalou

472 Jules Dalou

Paris, 1838 – 1902

Paris, 1838 – 1902

Paris, 1838 – 1902

Le miroir brisé ou La vérité méconnue Bronze à patine vert clair Signé ‘DALOU Stp’, marque et cachet rond ‘Susse Frs Edts’ et ‘cire perdue’, estampillé ‘BRONZE’ et numéroté ‘4’ Hauteur : 14 cm (5.51 in.)

Désespérée Bronze à patine brun nuancé Signé ‘DALOU’, marque et cachet rond du fondeur ‘Susse Fres Edts Paris’ et ‘cire perdue’ Hauteur : 20 cm (7.87 in.)

Le miroir brisé ou La vérité méconnue Bronze à patine argentée Signé ‘DALOU’, marques de fondeur ‘Susse Fres Edts – Paris’, ‘cire perdue’ et ‘BRONZE’ Hauteur : 34 cm (13.38 in.)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Jules Dalou, le sculpteur de la République, cat. exp. Paris, Petit Palais, 2013, p. 391, modèle référencé sous le n° 317 Ce modèle a fait l'objet du contrat d'édition suivant : contrat Susse – héritiers Dalou, 30 juin 1902, n° 1. THE BROKEN MIRROR or THE TRUTH REVEALED, BRONZE, GREEN PATINA, SIGNED, BY J. DALOU

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Jules Dalou, le sculpteur de la République, cat. exp. Paris, Petit Palais, 2013, p. 408, modèle référencé sous le n° 331 Ce modèle a fait l'objet du contrat d'édition suivant : contrat Susse – héritiers Dalou, repris de Houdebine, 27 janvier 1910, n° 26.

Bibliographie en rapport : Jules Dalou, le sculpteur de la République, cat. exp. Paris, Petit Palais, 2013, p. 391, modèle référencé sous le n° 317 Ce modèle a fait l'objet du contrat d'édition suivant : contrat Susse – héritiers Dalou, 30 juin 1902, n° 1

DESPAIR, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY J. DALOU

THE BROKEN MIRROR or THE TRUTH REVEALED, BRONZE, SILVERED PATINA, SIGNED, BY J. DALOU

1 000 – 1 500 €

600 – 800 €

2 000 – 3 000 €

Ce célèbre modèle fut édité en trois dimensions différentes comme le stipule le contrat, notre exemplaire étant de la taille la plus réduite.

470

Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 10 mai 1987 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

471

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473 Jules Dalou

Paris, 1838 – 1902 Homme appuyé sur une pelle des deux mains Biscuit Signé ‘DALOU’, des initiales ‘JD’ et cachet de la manufacture nationale de Sèvres Dans son coffret d'origine gainé bleu Hauteur : 18 cm (7.08 in.) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Jules Dalou, le sculpteur de la République, cat. exp. Paris, Petit Palais, 2013, p. 253, modèle référencé sous le n° 108 Ce modèle a fait l'objet du contrat d'édition suivant : contrat Sèvres – héritiers Dalou, 1er février 1921, n° 13 55. WORKMAN WITH A SHOVEL, SèVRES BISQUE PORCELAIN, SIGNED, BY J. DALOU

Bibliographie en rapport : Jules Dalou, le sculpteur de la République, cat. exp. Paris, Petit Palais, 2013, p. 235, modèle référencé sous le n° 162 Ce modèle a fait l'objet du contrat d'édition suivant : contrat Susse – héritiers Dalou, 30 juin 1902, n° 13. HOER, BRONZE RELIEF, UNPATINATED, SIGNED, BY J. DALOU

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

600 – 800 €

Bibliographie en rapport : Jules Dalou, le sculpteur de la République, cat. exp. Paris, Petit Palais, 2013, p. 349, modèle référencé sous le n° 282

475 Jules Dalou

Paris, 1838 – 1902 Crabe et coquillage Bronze à patine brun vert nuancé Signé ‘DALOU’, cachet rond et marque du fondeur ‘Susse Fres Edts’ et ‘cire perdue’ 5 × 10 × 8,50 cm (1.97 × 3.94 × 3.35 in.)

CRAB AND SHELL, BRONZE, GREEN-BROWN PATINA, SIGNED, BY J. DALOU

474 Jules Dalou

Paris, 1838 – 1902

600 – 800 €

Bineur Plaque en bronze non patiné Signée ‘DALOU’ 12,70 × 12,70 cm (5 × 5 in.) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

Paris, 1838 – 1902 La Charité, dit aussi La Maternité Bronze à patine brun foncé Signé ‘DALOU’, cachet du fondeur ‘CIRE PERDUE AA HEBRARD’, numéroté ‘(C-3)’ Hauteur : 35 cm (13.78 in.)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

400 – 600 €

476 Jules Dalou

Ce modèle a fait l'objet du contrat d'édition suivant : contrat Hébrard – héritiers Dalou, 10 mai 1906, n° 31. CHARITY OR MATERNITY, BRONZE, DARK-BROWN PATINA, SIGNED, BY J. DALOU 4 000 – 6 000 €

Exilé en Angleterre à partir de 1871, Dalou y reçoit sa première commande publique en 1877 : celle d'un groupe devant surmonter une fontaine placée devant le Royal Exchange à Londres. C'est à cette occasion qu'il réalisera le modèle de cette Charité.

Le chef-modèle en bronze formant encrier est aujourd'hui conservé au musée d'Orsay à Paris (contrat Susse – héritiers Dalou, 31 décembre 1902, n°2).

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477 Maurice Guiraud-Rivière

Toulouse, 1881 – (?), 1947 Pierrot Bronze à patine brun-vert nuancé Signé ‘M. Guiraud Rivière’, numéroté ‘8..’, cachet de fondeur ‘CIRE PERDUE PARIS’ Hauteur : 42 cm (16.53 in.) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris PIERROT, BRONZE, GREEN-BROWN PATINA, SIGNED, BY M. GUIRAUD-RIVIERE 1 200 – 1 500 €

479 école française de la fin du XIXe siècle

480 Emmanuel Hannaux

Lion terrassant un serpent et Lionne terrassant une antilope Bronze à patine brun vert nuancé montés sur des bases en marbre veiné blanc et beige et griotte rouge, deux éléments formant serre-livres 20 × 30,50 × 19 cm (7.87 × 12.01 × 7.48 in.)

Tête de Mercure Grès à glaçure polychrome et lustre métallique Signé ‘E. HANNAUX’, cachet et marque de la maison ‘E Muller’, un autre cachet Emile Muller, numéro ‘183’ et annoté ‘REPRODUCTION INTERDITE’ en creux au verso Diamètre : 44 cm (17.32 in.)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris LION ATTACKING A SNAKE and LIONESS ATTACKING AN ANTELOPE, BRONZE, GREEN-BROWN PATINA, TWO BOOKENDS, FRENCH SCHOOL, 19TH C. 1 500 – 2 000 €

478 André Vermare

Metz, 1855 – Paris, 1934

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris HEAD OF MERCURY, GLAZED STONEWARE, SIGNED, BY E. HANNAUX 800 – 1 200 €

Lyon, 1869 – Bréhat, 1949 Pierrot Bronze à patine dorée Signé ‘AVermare’, marque de fondeur ‘SIOT PARIS’ et numéroté ‘10 16’ Hauteur : 41 cm (16.14 in.) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris PIERROT, BRONZE, GILT PATINA, SIGNED, BY A. VERMARE 1 500 – 2 000 €

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481 D'après Jean-Alexandre-Joseph Falguière

483 Victor Ségoffin

484 François Cogné

Toulouse, 1867 – Paris, 1925

Aubin, 1876 – Paris, 1952

Danse sacrée Bronze à patine dorée Signé ‘Vtor Segoffin / Paris 1905’, marque du fondeur ‘Susse Fres Edrs Paris’, cachet ‘SUSSE FRERES’ surmonté de la lettre ‘H’ et un autre cachet en creux, numéroté ‘8’ à l'encre sous la base Hauteur : 59 cm (23.22 in.)

« Alors… la Marne se dressa ! » Bronze à patine dorée Signé ‘François Cogné’ et titré, cachet du Syndicat des fabricants de bronze et numéroté ‘6’, une plaque apposée contextualisant le don de cette sculpture à Monsieur Lasteyras Hauteur : 80,50 cm (31.69 in.)

Toulouse, 1831 – Paris, 1900 Diane chasseresse Bronze à patine brun vert Signé ‘A. Falguiere’, cachet du fondeur ‘Thiebaut Frères’ Hauteur : 54 cm (21.26 in.) Repose sur une base octogonale en marbre rouge griotte Hauteur totale : 57,50 cm (22.63 in.) Provenance : Acquis auprès de la galerie Univers du Bronze, Paris, le 30 septembre 1988 ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris DIANA THE HUNTRESS, BRONZE, GREEN-BROWN PATINA, SIGNED, AFTER A. FALGUIèRE

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris SACRED DANCE, BRONZE, GILT PATINA, SIGNED, BY V. SEGOFFIN

Provenance : Collection de Monsieur Lasteyras, offert à l'occasion de sa promotion au grade de chevalier de la Légion d'honneur ; Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris « ALORS… LA MARNE SE DRESSA ! », BRONZE, GILT PATINA, SIGNED, BY F. COGNé

1 500 – 2 000 €

1 000 – 1 500 €

1 000 – 1 500 €

482 Jean-Joseph Carriès

Lyon, 1855 – Paris, 1894 Le Gentilhomme français, dit « Le Callot » Bronze à patine brun vert Signé ‘Carries’ et annoté ‘Cire Perdue’ Hauteur : 30,50 cm (12 in.) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris A FRENCH GENTLEMAN, BRONZE, GREEN-BROWN PATINA, SIGNED, BY J.-J. CARRIèS 800 – 1 200 €

481

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485 Pierre-Antoine Laurent

487 Jean Garnier

488 Georges Vandevoorde

Né en 1868

Mouzeuil, 1853 – vers 1910

Courtrai, 1878 – (?), 1970

Sirène à la coquille Bronze à patine brun clair Signé ‘P. Laurent’, plaque du fondeur ‘HOUDEBINE / Bronzier – Paris’, numéroté ‘57 939 / 4’ en creux 24,50 × 27 × 19 cm (9.65 × 10.63 × 7.48 in.)

Double portrait charge Bronze à patine vert nuancé Signé ‘Garnier’ Hauteur : 14 cm (5.51 in.) (Usures à la patine) Repose sur un piédouche en marbre brocatelle d'Espagne Hauteur totale : 20 cm (7.87 in.)

Cavalier au faucon Bronze à patine brun clair nuancé Fonte à la cire perdue, Signée ‘G. Vandevoorde’ 78 × 110 × 42 cm (30.71 × 43.31 × 16.54 in.)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

A FALCONER RIDING, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED, BY G. VANDEVOORDE

TWO CARICATURES, BRONZE, GREEN PATINA, SIGNED, BY J. GARNIER

2 500 – 3 000 €

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris MERMAID HOLDING A SHELL, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED, BY P.-A. LAURENT 1 500 – 2 000 €

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris

500 – 700 €

486 Alfred Pina

Milan, 1887 – Mesves, 1966 Encrier à l'homme étendu Bronze à patine brun nuancé Signé ‘A. Pina’, cachet de fondeur ‘CIRE PERDUE PARIS’ 15,50 × 45,50 × 33 cm (6.10 × 17.91 × 12.99 in.) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris INKWELL WITH A RECLINING MAN, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY A. PINA 1 500 – 2 000 €

485

486

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176. Le Regard de Pierre Hebey – Sculptures françaises du XIXe siècle | 23 février 2016. PARIS



489 Antoine Bourdelle

Montauban, 1861 – 1929 Petite tête aux raisins, étude Bronze à patine brune Signé ‘BOURDELLE / SCULPT / 1910’, marque du fondeur ‘CIRE PERDUE AA HEBRARD’ suivi du numéro ‘(4)’ Hauteur : 20 cm (7.87 in.) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Ionel Jianou, Michel Dufet, Bourdelle, Paris, 1984 (3e édition), p. 116, modèle référencé sous le n° 503 (bronze – 10 épreuves)

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris THE RHÔNE, BRONZE, MID-BROWN PATINA, SIGNED, BY A. VERMARE 1 000 – 1 500 €

Ce bronze est une reprise de la tête de la figure du Rhône illustrée sur le relief Le Rhône et la Saône exécuté en 1905 pour le Palais de la Bourse de Lyon. 491 Henri de Groux

492 Émile-Antoine Bourdelle

Montauban, 1861 – Le Vésinet, 1929 Buste-stèle d'André Rouveyre Plâtre Dédicacé et signé ‘A ANDRE ROUVEYRE / EN FRATERNITÉ D'ART / EMILE-ANTOINE BOURDELLE’ Hauteur : 110 cm (43.30 in.) Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris Bibliographie en rapport : Ionel Jianou, Michel Dufet, Bourdelle, Paris, 1984 (3e édition), p. 106, modèle référencé sous le n° 405

Bruxelles, 1866 – Marseille, 1930 PETITE TÊTE AUX RAISINS, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY A. BOURDELLE 8 000 – 12 000 €

490 André Vermare

Lyon, 1869 – Bréhat, 1949 Le Rhône Bronze à patine brun clair Signé ‘VERMARE’, cachet ‘Médaille d'honneur’, numéroté ‘75 48’ en creux au revers Hauteur : 30 cm (11.81 in.) Repose sur une base quadrangulaire en onyx Hauteur totale : 45 cm (17.71 in.)

Buste de Tolstoï Bronze à patine brune Signé ‘Henri Groux', cachet du fondeur ‘CIRE PERDUE C. Valsuani’, titré ‘TOLSTOI’ Hauteur : 58 cm (22.83 in.)

BUST OF ANDRé ROUVEYRE, PLASTER, SIGNED, BY A. BOURDELLE 4 000 – 6 000 €

Provenance : Collection Geneviève et Pierre Hebey, Paris BUST OF TOLSTOY, BRONZE, BROWN PATINA, SIGNED, BY H. DE GROUX 2 000 – 3 000 €

489

490

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178. Le Regard de Pierre Hebey – Sculptures françaises du XIXe siècle | 23 février 2016. PARIS



Alberto GIACOMETTI Paris sans fin – Paris, Tériade, 1969 In-4° (430 x 330), en feuilles, sous couverture blanche rempliée et imprimée, chemise et étui toilés d’editeur 150 lithographies en noir, hors-texte, recto-verso Edition totale à 270, 1 des 250 exemplaires sur Vélin d’Arches, avec le timbre de la signature au colophon Lust 204 – 353 Vendu 27 300 €

VENTE EN PRÉPARATION

ESTAMPES ET LIVRES ILLUSTRÉS LUNDI 4 AVRIL 2016 À 19H CLÔTURE DU CATALOGUE MI-FÉVRIER 2016 7, ROND-POINT DES CHAMPS-ÉLYSÉES – 75008 PARIS

Contact : Pierre-Alain Weydert +33 (0)1 42 99 16 54 paweydert@artcurial.com


Jean-Baptiste OUDRY (1686 - 1755) Comédiens italiens dans un parc (détail) Huile sur toile, signée et datée 1719 en bas à gauche 65,5 × 83 cm Estimation : 150 000 – 200 000 € / 163 000 – 217 000 $

VENTE EN PRÉPARATION

TABLEAUX ET DESSINS ANCIENS ET DU XIXE SIÈCLE, SCULPTURES JEUDI 31 MARS 2016 À 19H 7, ROND-POINT DES CHAMPS-ÉLYSÉES – 75008 PARIS

Contact : Matthieu Fournier +33 (0)1 42 99 20 26 mfournier@artcurial.com


LE MANS CLASSIC 2016 BY ARTCURIAL MOTORCARS 9 J U LY 2 0 1 6 : L E M A N S E N T R I E S I N V I T E D W W W. A R TC U R I A L . C O M / M OTO R C A R S +33 1 42 99 20 73 • MOTORCARS@ARTCURIAL.COM


René MAGRITTE (1898 - 1967) La Joconde, Mona Lisa, 1967 Bronze à patine médaille Hauteur : 248 cm Provenance : Collection européenne Certificat du Comité René Magritte

VENTE EN PRÉPARATION

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L’AGENCE ARTCURIAL CULTURE : NOUVEL ACTEUR CULTUREL L’AGENCE ARTCURIAL CULTURE EST DÉDIÉE À L’ORGANISATION D’OPÉRATIONS CULTURELLES ET ARTISTIQUES POUR LE COMPTE DE TIERS : ENTREPRISES, FONDATIONS, INSTITUTIONS, COLLECTIVITÉES TERRITORIALES.

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188. Le Regard de Pierre Hebey – Sculptures françaises du XIXe siècle | 23 février 2016. PARIS



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190. Le Regard de Pierre Hebey – Sculptures françaises du XIXe siècle | 23 février 2016. PARIS



192. Le Regard de Pierre Hebey – Sculptures françaises du XIXe siècle | 23 février 2016. PARIS



Ordre d’achat Absentee Bid Form SCULPTURES FRANÇAISES DU xix E SIÈCLE lE REGARD DE PIERRE HEBEY Les passions modérées vente n°2994 MARDI 23 février 2016 à 14h paris — 7, rond-point des champs-élysées ORDRE D’ACHAT / ABSENTEE BID

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