N° 3 - Mars - 2018
Edito
Le rideau s’ouvre sur le troisième numéro d’Art E Show. Ce numéro est un peu spécial surtout le thème principal car il a été écrit et illustré en partie par l’ancienne équipe d’Art E Show et nous tenons à les remercier pour nous avoir permis d’utiliser leurs travail une nouvelle fois. Les comédies musicales sont redevenues à la mode depuis quelques années et aujourd’hui Art E Show vous invite à découvrir les noms, les styles et l’histoire, qui ont participés à la renommée de cette art de la scène. Grâce aux articles et aux illustrations nous espérons vous plonger dans cet univers plein de danses et de chants. Bien entendu et comme à chaque fois Art E Show remercie les studios et les différentes plates-formes pour nous avoir permis d’utiliser leur contenu pour illustrer nos articles. Art E Show vous réserve encore beaucoup de surprises rendezvous le mois prochain pour un numéro exclusif qui j’en suis sûr plaira aux petits comme aux grands.
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Sur ce bonne lecture !
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Sommaire • Manga / pages 6&7 • BD / page 8 • Littérature / page 9 • musique / page 10 • cinéma / page 11 • théâtre / page 22 • cuisine / page 23 • E-News page 24 • série page 25
Thème pr incipal Pages 12 à 21 R E T A E H T
07-Ghost Genre : Shonen - Comédie - Fantastique - 12+
Adapté par Kazé en 2010 en France, «07-Ghost» est un shonen dessiné par Ichihara Yukino aussi connu pour ses dessins de «Battle Rabbits» et scénarisé par Amemiya Yuki.
Teito Klein, notre protagoniste, est un jeune orphelin recueilli par l’armée de Barsburg alors qu’il était
un esclave. Il vit maintenant à l’école militaire et apprend à être un futur soldat avec son meilleur ami, Mikage. Il est l’un des meilleurs de sa promotion et arrive à faire face aux critiques des autres sur son passé peu glorieux. L’examen final s’avère être bien plus difficile que prévu et il doit faire face à un imposant prisonnier qui fait mordre la poussière à plusieurs de ses camarades de groupe ; cependant Mikage et lui s’en sortent grâce à leur magie, le Zaiphon. Mais après cela, Teito fait la connaissance d’un certain Ayanami, ce qui va tout chambouler. Il va tenter de l’attaquer mais se fera arrêter puis emprisonner. Il réussit malgré tout à s’enfuir grâce à Mikage et échouera près de l’Église du 7e district protégée par les 7 fantômes. Il est découvert par l’un des évêques, Frau ainsi que Castor et Labrador, qui l’aideront dans sa quête de connaissance et de vengeance... Le manga a aussi le droit à son adaptation en animé, on pourra remercier le studio DEEN pour cette réalisation. Parlons un peu de l’intrigue, si au début la ligne directrice est simple et semble même l’être trop, les rebondissements qui la parcourent vous ferons immédiatement changer d’avis. Rien ne se passe comme prévu dans l’histoire, des changements brusques se déroulent quand on s’y attends le moins et finalement les moments calmes sont dédiés aux réflexions ce qui fait que l’on se plonge vraiment dans l’histoire, en essayant de comprendre la portée et la profondeur des paroles, nous n’avons aucun moment de répit.
J’ai tout particulièrement adoré ce manga qui s’est finalement terminé d’une manière à laquelle je ne m’attendais pas du tout, j’ai aimé suivre les aventures de Teito et Frau, ce sont des personnages captivants et si humains que l’on ne peut pas s’empêcher de les aimer et de vouloir leur bonheur, tout en se rongeant les ongles en se demandant comment tout cela va se terminer...
The empire of Corpse Genre : Science-Fiction, Thriller
Londres, 19ème siècle une nouvelle technologie est développée pour configurer des cadavres humains avec des âmes artificielles afin de les utiliser comme ouvriers et améliorer ainsi le rendement industriel. Brillant étudiant en médecine John Watson est mandaté par le gouvernement britannique pour une mission secrète : rechercher les écrits légendaires du Dr Victor Frankenstein dans lesquels sont dévoilés la technologie pour produire «The One», le cadavre doté de parole et de libre arbitre. Accompagné de Friday, un cadavre qui enregistre toutes les donnés, Waston commence le grand voyage à la recherche des documents privés de Victor. «The Empire of Corpses» est un film réalisé par Ryôtarô Makihara avec les voix de Yoshimasa Hosoya («Free» ou encore «L’Attaque des Titans»), Kana Hanazawa («Psycho-Pass»). Premier film du projet Itoh, le long-métrage renoue avec deux genres de prédilections du cinéma à spectacle japonais : le steampunk et les réflexions métaphysiques. Le film part dans tous les sens, avec une successions de scènes d’actions plus monumentales les unes après les autres, parsemé de longs dialogues sur la définition de l’âme, sa présence, son absence, son origine, les questionnement sur la capacité de l’homme à pouvoir en créer une.
J’ai vraiment adoré ce film d’animation, ses graphismes sont magnifiques, une fluidité dans les scènes d’action, des détails travaillés... Vraiment une œuvre à voir par pure culture générale et pour contempler le travail extraordinaire des animateurs.
bd
Young Avengers
Place aux jeunes ! Avec ce titre, les lecteurs découvriront, ou redécouvriront, les origines des Jeunes Vengeurs. Iron Lad, Patriot, Hulkling, Wiccan, Stature… tous se réclament des Vengeurs originaux, mais quels sont leurs liens exacts avec
les plus grands héros de la Terre ? En tout cas, la nouvelle équipe est à peine formée qu’elle doit affronter des menaces qui avaient déjà donné du fil à retordre à ses aînés. Il y a du travail !
Outre les héros cités, sans trop spoiler, il faut savoir que d’autres nouveaux venus feront leur apparition, dont Kate Bishop, future Hawkeye, devenue très vite un personnage fort populaire. Et si à la base les personnages semblent être effectivement des «jeunes» copies de héros célèbres, peu à peu, au fil de la série, on découvre qu’il n’en est rien. Chacun d’eux possède une backstory riche et intéressante, qui s’intègre de façon crédible à l’univers Marvel. Belle qualité d’écriture. Ma préféré étant celle de Wickan et Hulking, deux personnages profondément liés. Dessiné par Jim Cheung, dessinateur de comics books britannique, Cheung a travaillé sur plusieurs séries de Marvel au milieu de la fin des années 1990. Il a illustré la mini-série en cinq numéros «New - Avengers: illuminati» puis dessiné deux nouveaux épisodes de «New Avengers». Il a été nommé en août 2005 comme l’un des «Young Guns» de Marvel. Scénarisé par Allan Heinberg connu pour ses autres BD, «Infinite Crisis» ou encore «Wonder Woman» de DC
Comics. L’histoire est passionnante et on sent la volonté des auteurs de nous proposer un comics divertissant et sans prise de tête : la mission est parfaitement accomplie. J’aime beaucoup suivre ces adolescents qui sont à la fois des apprentis super-héros et des fans de leurs aînés, les Avengers. C’est un vraie bouffée d’air frais. Je ne vais pas trop m’attarder sur cette critique car la série regorge de plot-twists, ce qui fait que je ne peux pas vraiment en dire plus sans dévoiler des éléments-clés. Mais c’est une très agréable surprise. Nous devons aussi une grande première de la part de Marvel, Hulking et Wiccan forme un couple. Oui vous avez bien lu, il s’agit d’un couple d’adolescents homosexuels. C’est un couple parfaitement assumé, et accepté par leurs amis : ça fait plaisir à voir ! Les auteurs s’amusent d’ailleurs à comparer la révélation leur homosexualité à leurs parents et de leurs identités de super-héros, la plus facile n’étant pas celle que l’on croit !
Young Avengers fait définitivement partie de mes comics préférés, avec un ton très fun et une histoire intelligemment construite. Dommage que ces jeunes super-héros n’aient pas le droit à une série régulière !
“Mémoires d’une Geisha“ ISBN : 9782877303347
Littérature
“Mémoires d’une Geisha“ “Une geisha est l'artiste d'un monde qui n'existe pas.“
C’est la première fois que je ne sais pas comment commencer cet article, le film ou le livre ? Rob Marshall («Pirates des Caraïbes : la fontaine de Jouvence») ou Arthur Golden ? Car les deux sont vraiment des œuvres dans leur domaine respectif. On va commencé par vous parler d’Arthur Golden, l’auteur de merveilleux best-seller. Né en 1956, l’auteur américain est passionné par le Japon, il apprend le mandarin, étudie l’histoire du Japon à l’université de Columbia, et l’art japonais à Harvard. Il enseigne désormais la littérature et les techniques de l’écriture à Boston. Il se qualifie lui-même comme l’un des meilleurs écrivains de sa génération. Malgré ses autres œuvres, «Mémoires d’une Geisha» paru en 1997 reste son plus grand succès. Le livre est une plongée intemporelle dans le Japon des années 30, celui où les geishas ensorcelaient les hommes les plus puissants avec leur nombreux dons. Toutes d’une élégance rare, d’une beauté renversante et d’une distinction discrète, les geishas étaient prisonnières de leur condition. Elles pouvaient séduire, mais pas aimer. Et le mystère qui se cachaient derrière leurs expressifs restait entier. Petit synopsis : Quelques années avant la Seconde Guerre mondiale, Chiyo, une petite fille japonaise, est arrachée à sa famille pauvre pour aller travailler comme servante dans une maison de geishas. En grandissant, elle se plie avec docilitée à l’initiation difficile qui fera d’elle une vraie geisha. Elle triomphe des pièges que lui tend sa rivale, la fourbe Hatsumomo et devient, après des années de travail, la légendaire geisha Sayuri. Très belle, épanouie dans son art, Sayuri fascine les hommes les plus puissants. Mais celle qui n’a plus le droit d’aimer reste hantée par l’amour qu’elle porte, en secret, au seul homme qu’elle ne peut atteindre...
Maintenant passons au film, projet de longue date, Steven Spielberg acquit les droits du roman pour le transposer à l’écran en 1998. Petit fait amusant, ce film a eut une valse de la part de ses réalisateurs : Steven Spielberg, Brett Ratner, Spike Jonze et Kimberly Peirce avant de voir le jour sous la direction de Rob Marshall. Eugenia Yuan («Tigre et Dragons 2»), ziyi Zhang («The Wasted Times») et ne manqué pas aussi Michelle Yeoh, l’actrice célèbre de «Tigre et Dragon» sont les figures de pupe de ce film. Moi qui avait peur qu’un Américain réalise ce film, risque étant de céder aux préjugés culturels, Marshall nous montre ici qu’il s’est parfaitement approprié les codes et coutumes d’une culture étrangère sans la décrédibiliser. Surtout ne passer pas à côté des musiques de ce film, toutes réalisées par John Williams, le célèbre compositeur connu aussi dans «Harry Potter et la Coupe de Feu» en 2005 ou encore «Star Wars - Les Derniers Jedis» en 2017.
Le roman est si beau qu’on se sent enfoui et oublié dans ce monde impalpable, avec un symbole élémentaire très souvent répété : l’eau, de part la couleur des yeux de notre héroïne Chiyo. Un roman poignant sur la dure réalité d’un monde très peu connu jusqu’alors.
Retrouvez toutes les musiques de la rubrique sur la playlist d’art’e’show
OW pré E SH se T nt AR e
L A r ub r i qu e
MUSIQUE Salut salut, et bienvenue dans la rubrique musique du magazine Art'e'Show ! Ici nous vous ferons découvrir un album attendu dans le mois, ainsi qu’un ou plusieurs artistes que bien sur, je vous invite à découvrir. Ce mois-ci nous allons voir la sortie du nouvel album de Maitre Gims, qui nous surprend en plein cœur de l'été 2017 en nous annonçant la sortie de son nouvel album nommé Ceinture Noire le 23 mars 2018 ! Un album qui se veut riche en découverte avec par exemple le titre "It Is Done", à découvrir dès sa sortie !
Cléo Et pour continuer dans le bon “son“ je vais vous faire découvrir ce mois-ci la chanteuse Cléo ! Une jeune chanteuse très peu connue au point même que l'on sait très peu de chose sur elle ! Jeune femme métissée au texte très engagé et à la voix puissante, elle écrit elle-même sa biographie Facebook : "rationnel mais rêveuse révoltée mais calme". Je l'ai personnellement découverte à travers sa musique "Monsieur Lambda" un texte politique repris avec The Band. "Qu'on me rende la monnaie de ma pièce je ne paierai pas l'addition c'est sûr", à travers ce texte elle décrit une société où malheureusement nous avons beau attendre, rien ne pourra nous arriver à part notre train-train quotidien.
Voila, c'est tout pour moi ce mois-ci, et n'oubliez : montez le son !
LE SECRET DES MARROWBONE D'abord sortie le 16 novembre 2017 en Russie, "Le Secret des Marrowbone" réalisé par Sergio G.Sanchez est sortit en France depuis le 07 mars 2018. En tant que son premier long-métrage, Sergio G.Sanchez nous propose ici l'histoire d'une famille au bord de la séparation car pour ne pas être séparés, Jack, 20 ans, et ses frères et sœurs plus jeunes, décident de cacher à tout le monde le décès de leur mère qui les élevait seule. Ils se retrouvent livrés à eux-mêmes dans la ferme familiale isolée, mais bientôt, d’étranges phénomènes indiqueraient qu’une présence malveillante hante leur unique refuge… Notre réalisateur, après une brillante carrière au côté de Guillermo del Toro en tant que scénariste débutant avec "L'Orphelinat" de J.A Bayona, fait sensation lors de sa présentation de ce film au Festival de Cannes où il a été ovationné durant plus de dix minutes. Avant de réalisé ce film G.Sanchez était à la recherche d'une histoire parfaite pour faire ses premiers pas derrière la caméra et il l'a trouvée avec "Le Secret des Marrowbones" en collaboration avec la productrice Belén Atienza, qui tenait à prendre part à ce nouveau projet. Le film est porté par de jeunes acteurs talentueux, de Georges MacKay ("Pride") à Charlie Heaton ("Stranger Things") en passant par Mia Goth ("Nymphomaniac") et Matthew Stang connue dans la série "London Spy" de 2015. Le réalisateur nous confie que le plus compliqué fut de former un clan soudé avec les cinq acteurs à l'écran, qui ne se connaissaient pas avant le tournage. Heureusement pour lui et après deux semaines passées dans les Asturies avant le début du tournage, les acteurs se sont immédiatement bien entendus en improvisant leurs scènes, créant ainsi des liens forts ; donc même si ce n'était que pour une période courte, ils ont formés une famille. Bien que les évènements se passe aux États-Unis, dans un patelin fictif du Maine, Sergio G.Sanchez tenait à tourner le film dans son pays, l'Espagne, pour renforcer le caractère émotionnel de l'histoire. Ce sont en effet les paysages de l’Asturie qui ont accompagné et influencé l’état d’esprit du cinéaste tout au long de l’écriture du scénario. De même que pour les décors du film, Sergio G. Sánchez était attaché à ce que la photographie s’éloigne délibérément des conventions du genre. J.A. Bayona, qui a travaillé avec Xavi Giménez sur la série "Penny Dreadful", commente : "Le style photographique
du Secret des Marrowbone est très réaliste et ne fait pas dans la démesure. Je trouve cette manière d’aborder le genre très intéressante."
Fernando Velasquez, le compositeur connue pour le film "Crimson Peak" a réalisé les musiques de ce film. G.Sánchez n’avait aucun
E U Q I R RUB
doute sur le choix du compositeur, dont la capacité à exprimer les émotions et à créer des mélodies simples mais inoubliables correspondait parfaitement à ce qu’il recherchait pour l’histoire. Fernando Velázquez révèle qu’il a commencé par écrire la musique des séquences les plus lumineuses de l’histoire avant de s’attaquer aux moments les plus sombres - un cheminement de la lumière vers l’ombre qui reflète l’évolution du film.
Moi qui ne suis pas absolument film d'horreur, celui-ci me tente bien de part son scénario et de part ses acteurs que j'ai vu dans des registres plus que différents de celui-ci. Allons le voir ensemble si cela vous dit ou sinon dites-nous ce que vous en avez pensé !
Les comĂŠdies m
musicales
Histoire de la co
Il était une fois, au début du XXe siècle, la comédie musicale. Elle est née grâce au mariage du théâtre et de la musique classique, tous deux ayant déjà donnés naissance au ballet, à l’opéra ou encore l’opérette. Mais la comédie musicale fut particulièrement célèbre aux États-Unis où elle se sépara des musiques plus classiques à partir des années 1910, permettant ainsi à de nouveaux genres tel que le jazz de faire eux aussi parties de l’aventure de la comédie musicale, qui aujourd’hui évoque principalement Broadway ou Bollywood.
dès l’arrivée du cinéma parlant. Il arrive, plus rarement, qu’un film musical fasse l’objet d’une adaptation scénique, comme State Fair (1945) adapté pour la scène en 1992, Mary Poppins (1964), Chitty Chitty Bang Bang (1968), Victor Victoria (1982), ou encore les longs-métrages d’animation des studios Disney : La Belle et la Bête, Le Roi lion, La Petite Sirène, Tarzan et Aladdin. Enfin, certains films non musicaux peuvent également faire l’objet d’adaptations, comme Billy Elliot (2000).
Le terme désigne également un film musical. Les mondes de la comédie musicale et du film musical sont en effet intimement liés : de nombreuses comédies musicales ont été adaptées au cinéma
La continuité dramatique n’y est pas alors vraiment respectée. Ses livrets sont plutôt un ensemble de liens autour d’une vague histoire, voire d’un concept, ne servant qu’à donner une
La comédie musicale américaine, dans sa forme Comme pour le terme «Opéra-Comique» (terme primitive, est née au début du XXe siècle, même peu utilisé, je vous l’accorde…), l’emploi du mot si The Black Crook (1866) est parfois considéré «comédie» est à prendre au sens large : en effet, comme étant la première comédie musicale. Elle les thèmes de la comédie musicale peuvent est alors très différente de l’opérette ou comédie être légers ou tragiques. Ainsi West Side Story, musicale européenne. La revue de music-hall inspiré du drame de Shakespeare Roméo et est née une vingtaine d’années plus tard dans Juliette, ne peut être considéré comme une les grands «Cafés-Concerts» de Londres et s’est pièce «comique». C’est pourquoi les appellations développée aux États-Unis jusqu’aux fastueuses de théâtre musical ou spectacle musical, sont productions de Florenz Ziegfeld dans les années depuis une vingtaine d’années plus utilisées. 1910-1920.
omédie musical cohérence (parfois bien fragile) à l’ensemble. Il arrive alors fréquemment que les numéros musicaux d’une même comédie musicale soient écrits par des compositeurs différents. Irving Berlin, Cole Porter ou George Gershwin s’illustrèrent dans ce genre hybride, avec des ouvrages d’une grande qualité musicale dont bon nombre de «numéros» sont devenus des «standards» de la chanson américaine. Le genre va néanmoins se théâtraliser rapidement. Cette évolution s’accélère particulièrement au début des années 1930 avec l’arrivée du cinéma parlant (et chantant) qui réclame des scénarios plus cohérents.
Desert Song avec Sigmund Romberg en 1926 et Show Boat avec Jerome Kern en 1927) et qui venait d’adapter l’opéra Carmen sous le titre de Carmen Jones. Le nouveau duo va faire évoluer le genre, n’hésitant pas à aborder des sujets graves sur un ton léger et ne négligeant jamais le message social, permettant alors de grands pièces telle que La Mélodie du bonheur (1959). Bien sûr, toutes ces piéces ne sont que des préquel des comédies musicales actuelles et que nous les connaissons, comme Le Roi Soleil, Mozart l’Opéra Rock , 1789 Les Amants de la Bastille et bien d’autres encore !
En 1943, Richard Rodgers démarre une collaboration – qui deviendra légendaire – avec le librettiste Oscar Hammerstein II. Après s’être Art E Show vous invite, évidemment, à en essayé dans quelques revues, cet excellent découvrir plus et à consommer les comédies compositeur avait commencé, lui aussi, dans musicales sans modération ! la comédie musicale «première formule», avec pour principal collaborateur Lorenz Hart. La mort prématurée de Hart en 1943 le pousse à chercher de nouveaux collaborateurs, ce qu’il trouve en la personne de Hammerstein, doté d’une solide expérience dans le genre «classique» (ce dernier est en effet l’auteur de succès comme Rose-Marie avec Rudolf Friml en 1924, The
Les différents styles de Bollywood
Quand on parle de comédies musicales, le premier mot qui nous vient à l’esprit est le mot Bollywood. L’une des plus grandes productions de films au monde et la plus grande production de comédies musicales, Bollywood est le terme utilisé par les Hindous et le reste du monde pour définir une partie du cinéma et de l’industrie du film en Inde. Les films de Bollywood sont connus pour regrouper plusieurs genres mais ceux que l’on retrouve principalement sont la danse et la musique. Les scènes chantées et dansées dans ce genre de films créent non seulement une rupture au niveau des dialogues sans pour autant sortir du contexte, bien souvent ces instants sont inclus dans la diégèse narrative et servent à exprimer des émotions de joie, de tristesse, représenter des scènes d’action ou faire une déclaration d’amour. La raison pour laquelle une telle importance est portée à la musique et à la danse dans les films de Bollywood est simple : ces deux ingrédients font partie essentiellement de la culture Hindoue. Ces films font fureur au près du public Hindoue, ses régions et d’autres pays, et c’est pour cette raison que Bollywood rapporte des milliards de dollars chaque année.
e comédies musicales Broadway A moins de vivre sur une île déserte, ce terme devrait vous dire quelque chose.
Broadway est considéré comme le cœur de l’industrie du théâtre américain, le Hollywood du cinéma, le Louis Vuitton de la mode. Connu à travers le globe, tous les acteurs et En effet,
chanteurs rêvent de monter un jour sur ses scènes prestigieuses qui ont vendus du rêve et ont donnés naissance à de grands noms comme Uzo Aduba qu’on retrouve dans la série Orange Is The New Black, Julie Andrews ou encore Jeremy Jordan. Une autre chose qui fait le succès de Broadway est que la plupart des comédies musicales sont reprises par Hollywood et transformées en films à succès. Le style de Broadway est un mix entre de petites opérettes, Bollywood, les comédies musicales japonaises et le style américain des années 1800. Elles reprennent d’anciennes histoires Disney comme le Roi Lion ou Aladdin, des romans comme les Misérables, ou simplement des pièces inspirées de l’histoire américaine ou étrangère, et tout ça en musique.
Andrew Lloyd Webber
A
ndrew Lloyd Webber est sûrement le compositeur de comédies musicales le plus connu de Broadway, et du monde. Il est aussi connu pour être le plus
grand rival de Maxwell Sheffield dans la série télé des années 1990, Une
d’Enfer
.
On lui doit notamment
Cats
Nounou
, qui est son plus gros succès, Le Fantôme de l’Opéra adapté
du roman de Gaston Leroux, Jesus Christ Superstar, Sunset Boulevard ou encore
Le Fantôme de l’Opéra West End londonien
Evita. Sa comédie musicale
voit sa première
représentation sur scène le 9 octobre 1986. Elle détient le deuxième record de la plus longue représentation au
, ainsi qu’à Broadway, pour dix-sept
années de représentation consécutives ; le record étant détenu par Cats.
La plupart de ses comédies ont été adaptées au cinéma, comme Evita réalisé par Alan
Madonna Joël Schumacher
Parker, dans lequel réalisé par
tient le rôle-titre, ou encore Le Fantôme de l’Opéra, , et avec Gérard Butler et Emmy Rossum.
Andrew Lloyd Webber a gagné de nombreux prix au cours de sa carrière, notamment sept
Tony Awards Oscar Evita
(équivalent des Oscars au cinéma), un
qu’un
pour
Golden Globe
.
Source : Livret de l’édition collector DVD du Fantôme de l’Opéra, 2005
ainsi
Adaptations cinématographiques Un film musical se caractérise par ses séquences chantées et souvent dansées, qui s’intègrent parfaitement dans la narration. Visuellement, la majeure partie de ces films est très colorée ou très rythmée et possède une ambiance pour chaque chanson qui vient rythmer le récit. Tout commence dans les années 30 aux Etats-Unis avec les grands studios tels que Warners Bros, MGM ou encore Paramount, qui possèdent assez de moyens pour mettre en
chantier de supers productions musicales popularisées par le théâtre. Le genre connaît un premier succès lors de son apparition sur les grands écrans avec, en 1927, Le chanteur de Jazz produit par la Warners Bros, qui raconte l’histoire de Jackie, le fils d’un chantre (chanteur religieux) juif qui préfère chanter le jazz dans les bars à la mode, tout de noir maquillé, plutôt que de succéder à son père à la synagogue. Il oppose la religion à la musique moderne et profane (représentée par le jazz) et fait également la transition entre le cinéma muet et parlant (même s’il y a encore peu de dialogues). Mais dans les années 50 ce succès s’estompe et les studios se voient contraints de fermer leur département dédié au genre. Mais le film musical reviendra en force une dizaine d’années plus tard grâce au succès du film West Side Story de Robert Wise. Ensuite arrivent les films sur fond de rock, disco et pour adolescents. Aujourd’hui, les personnes le plus souvent visées par les productions sont les jeunes (cela va du programme pour les enfants au film pour adolescents ou jeunes adultes). Parmi les célèbres titres de films musicaux il est possible de citer Chantons sous la pluie, film reconnu comme référence du genre aujourd’hui ; Le Magicien d’Oz de 1938 qui, grâce aux progrès en matière de colorimétrie, est un film particulièrement pétillant ; les dessins animés de Disney ; Les Blues Brothers ; Grease ou encore les films de Jacques Demy : Les Demoiselles de Rochefort et Peau d’Âne, empreints d’une grande douceur.
Le retour des comédies musicales en France La France a longtemps boudée les comédies musicales. Ce n’est qu’à partir de la fin des années 1990 qu’elles ont pu faire leur grand retour dans nos salles de spectacles. Et ce, grâce à la persévérance de deux hommes : Luc Plamondon et Richard Cocciante, qui se sont battus pour imposer leur création dans le monde du spectacle français. C’est donc avec Notre-Dame de Paris, inspiré du roman de Victor Hugo, qu’ils espéraient faire revenir les comédies musicales à la mode. Et ils se sont fait quelques frayeurs, car ils avaient choisis comme premier titre pour une diffusion à la radio qui était censée faire la promotion du spectacle, Vivre, chantée dans le premier album studio par Noa. Cette chanson ne remporta pas un franc succès, ils décidèrent alors de diffuser comme nouvelle chanson promotionnelle Belle, qui remporta, quant à elle, un très grand succès, elle sera même nommé chanson de l’année aux Victoires de la Musique 1999. La comédie musicale de Luc Plamondon et Richard Cocciante à fait son retour à Paris le 23 novembre 2016 et était en
tournée jusqu’en juin 2017.
Ce fut donc un retour réussi pour les comédies musicales en France. Peu de temps après c’est au tour de Roméo et Juliette, de Gérard Presgurvic, de remporter un franc succès. Il créa peu de temps après l’adaptation musicale de Autant en Emporte le Vent, qui ne remporta pas le même succès, faute de promotion. Depuis beaucoup de comédies musicales ont été créées sur le modèle de Notre-Dame de Paris, avec notamment des améliorations au niveau des costumes et des décors. On compte parmi elles
Mozart, L’Opéra Rock, Dracula, L’Amour plus fort que la Mort, Les Dix Commandements, Le Roi Soleil, ou encore 1789, Les Amants de la Bastille. Broadway débarque en France !
Depuis plusieurs années, beaucoup de comédies musicales britanniques et américaines ont été adaptées pour le public français, ce sont en général des grands succès de Broadway. On a pu notamment voir défiler Mama Mia, Le Roi Lion, Sister Act, La Belle et la Bête... Des spectacles comme West Side Story ou Grease, ont également eu le droit à de nouvelles adaptations françaises ces dernières années. C’est en ce moment le cas pour un film très culte : Bodyguard. Le frisson du film sur scène, seize chansons inoubliables et interprétées en live, amour, émotion et suspens en sont les maîtres mots ! Ne manquez surtout pas ce spectacle, qui a remporté les prix les plus prestigieux à Londres, avec des dialogues adaptés pour la première fois en français et les chansons en version originale.
Coucou ! Et bienvenue à la rubrique Théâtre. Ce mois-ci une pièce politique, triste, mais évocatrice à quelle vous pourrez assister du 2 Mars 2018 jusqu'au 14 Avril 2018 au Théâtre de l'Oeuvre, une pièce se nommant "Vous n'aurez pas ma haine". Benjamin Guillarme met en scène un véritable combat intérieur vis-à-vis d'une tentative impossible d'acceptation de l'horreur du 13 novembre de 2015 au Bataclan. Dans la pièce, "Antoine Leiris", journaliste et écrivain décrit sa haine, et ce grâce à ces mots et sa plume suite à la mort de Hélène Leiris qui tombe sous les balles terroriste. Il écrit une lettre qu'il publie sur les réseaux sociaux, une lettre nommée comme la pièce : "Vous n'aurez pas ma haine". Et se sert de sa seule arme, qui est aussi son seul échappatoire, l'écriture. Comme pour appréhender son deuil, son manque, encore son impuissance face à cet acte tragique. Une pièce qui se veux être une ode à la vie mais aussi un signe d'espoir et ce malgré tous les malheurs qui puisse arriver. Je vous invite bien-sûr à la découvrir à Paris et de vous en faire votre propre idée à travers ce que vous avez ressentis. À présent nous baissons le rideau et je vous dis au mois prochain !
Tarte Amandine pour environ 5-6 personnes
Préparation : • Préchauffer le four à 240°C au four traditionnel ou 200°C au four à chaleur tournante
Ingrédients • Pâte feuilletée • 100 gr de beurre • 100gr de sucre • 100gr de poudre d'amandes • 40gr de farine • 2 œufs • 10gr d'alcool aux choix (rhum, fleur d'oranger...) option : fruits au sirop : poires, pèches ou framboises surgelées
• Dans un saladier, faire ramollir le beurre puis le mélanger au sucre, faire blanchir le mélange. • Incorporer la poudre d'amande, la farine puis l'alcool. • Bien mélanger, ajouter ensuite les œufs à la préparation en remuant jusqu'à l'obtention d'une pâte homogène. • Mettre la pâte feuilletée dans un moule à tarte • Repartir la crème d'amandes sur la pâte puis ajoutez-y les fruits souhaités, vous pouvez parsemer d'amandes effilées
à déguster en famille ou entre amis, mais surtout amusez-vous à la préparer
Enfin des amendes que l’on apprécie et qui nous ruines pas ! Marceline
E-NEWS Citation :
"La définition d’une oeuvre d’art ne saurait être autre que celle-ci : Une oeuvre d’art est un coin de la création vu à travers un tempérament." Emile Zola
Musique:
De nouveaux artistes de talents qui reprennent des grands tubes !
Artiste :
Lola Granell http://lolagranell.eu
Clique ici Chaîne YouTube :
Des courts métrages, tous en 3D et animation et des tutos pour les reproduires
graphisme :
genevievegauckler http://www.genevievegauckler.com
Clique ici
Je vais vous conter la terrible histoire des Orphelins de Baudelaire. Tout commence en 1999 dans le premier livre d’une longue série écrit par Lemony Snicket. Daniel Handler de son vrai nom, nous plonge dans la vie de trois pauvres enfants Klaus, Violette, Prunille. Après avoir perdu leurs parents ainsi que leur demeure dans un incendie, l’homme en charge du testament des Baudelaire, place les enfants chez le comte Olaf. A contrario de son homonyme dans la Reine des neiges, le comte Olaf et un personnage terrible et repoussant. Comme l’a dit JIm Carrey lorsqu’il a interprété ce rôle « ce type incarne ce qu’il
y a de pire en l’homme. C’est un danger public, un hyper angoissé et un TRÈS mauvais acteur. Les enfants Baudelaire sont sur la planche de salut. Il espère, grâce à leur fortune, se bâtir un meilleur avenir » on comprend alors que ces pauvres enfants devront traverser de multiples épreuves pour se débarrasser de cette sangsue.
Depuis janvier 2017, Netflix adapte ces désastreuses histoires en série. Comme beaucoup le savent déjà ce n’est pas la première adaptation qui voit le jour. En effet un film de Brad Silberling sortie en 2004 ressasse déjà les aventures des orphelins de Baudelaire. Nombre d’entre vous connaisse ce film grâce à la distribution, comme dit précédemment Jim Carrey incarne le comte Olaf, Meryl Streep dans le rôle de Tante Agrippine, Jude Law dans celui du narrateur, Lemony Snicket ou encore Catherine O’Hana sous les traits du Juge Abbot. D’ailleurs Catherine O’Hana fait une apparition dans la série sous les traits du personnage du docteur Georgina Orwell c’est la seule à participer aux deux adaptations. Un peu de Tim Burton et de Who I met your mother dans cette série ? Oui un nom au casting a retenu mon attention, celui de Bo Welch. Notamment connut pour avoir travaillé comme chef décorateur sur plusieurs films de Tim Burton comme Edward aux mains d’argent ou Batman le défi. Il a travaillé aussi sur quelques longs métrages notamment Men in Black de Barry Sonnenfeld qui est également le producteur de la série. Certains acteurs du show Who I met your mother participent également à série de Netflix. Principalement Neil Patrick sur les traits d’un dragueur, narcissique avec des idées plus que délirante nommé Barney Stinson. Neil revient dans un rôle complètement différent à part peut-être les idées farfelues, car oui c’est lui qui a l’honneur, voir le privilège, d’interpréter le maléfique comte Olaf, un rôle qu’il endosse parfaitement. Mais ce n’est pas le seul Colbie Smulders, ou Robin Scherbatsky dans la série Who I Met Your Mother ou encore, Maria Hill dans les Avengers joue aussi dans les désastreuses aventures des orphelins de Baudelaire même si son rôle est moins présent dans la série elle fait plusieurs apparitions remarquables. La première saison qui se compose seulement de 8 épisodes, mais la deuxième saison qui sera disponible le 30 mars, elle se composera elle de 10 épisodes. Donc une bonne nouvelle pour les fans.
Moi personnellement je n’ai pas trop aimé la première saison, la réalisation et le jeu d’acteur et très bien, mais je pense que la série s’adresse plus à un jeune public. J’attends quand même de voir quelques épisodes de la prochaine saison pour voir l’avancée et surtout par curiosité. Ah ! Et pour ceux qui veulent voir ou revoir la première saison un petit bonus. Comme Hitchcock dans ses films, Daniel Handler l’auteur, appairait furtivement dans la première saison. Donc je vous laisse le chercher.
Articles : Chloé Hernandez : Rubriques Musique et Théâtre. Thème principal / Histoire de la comédie musicale. Léo Rakotoarison : Rubriques Mangas, E-News, BD, Cinéma et Littérature. Marceline : Rubrique Cuisine. Céline P. : Thème principal / Andrew Lord Webber Luna Snow : Thème principal / Adaptations cinématographiques Membre inconu : Thème principal / Le retour des comédie musicale en France. Fadwa Hassani : Thème principal / Les différentes styles de comédies musicales Lora Mazur : Rubrique Séries
Crédits Images : Couverture : Damien Blanchard Les différentes styles de comédies musicales, Andrew Lord Webber et Crédits : Quentin Rgx Mise en page, Histoire de la comédie musicale et 4°de couverture : Lora Mazur Adaptations cinématographiques et Le retour des comédies musicales en France : Image de West Side Story Rubrique manga : “07-Ghost“ Image de Kazé Rubrique BD : Vecteezy.com Rubrique Séries : Netflix Press Couverture du thème, Édito : Vecteezy.com Sommaire : Conçu par Vectorpocket pour Freepik Rubrique Cinéma / Image : Metropolitan film export Illustration : Conçu par Freepik Rubriques Théâtre et Musique : Conçu par Freepik