Sommaire EXPOSITIONS
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Versailles à l’ombre du soleil avec Karl Lagerfeld Images rares du Jura au XIX° siècle Kisling - Musée de Lodève Calligraphies d’Orient au Louvre des Antiquaires Dali au Palais Bénédictine Le contre réalisme de Mouna Rebeiz
Figuration Critique
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Pascale Marchesini-Arnal « Icare, La chute » Micky Terry Carré « Arrêt sur image » Pascale Simonet « Kill Baselitz » Pilar « Masochisme » Christophe Blanc « Du passé faisons table rase » Silivane Leger « Exodus » Christelle Boulard « Gardien » Claude Duvauchelle « Corps simple » Christine Miller « L’envol » Marc Sainteul « L’envol »
LIVRES
P. 15 à 18
1008-2008, Millénaire de « Le Dit du Genji » de Murasaki-shikibu Illustré par la peinture traditionnelle japonaise L’Esprit de Gilles Fabre Aquarelle et Jeux de Matière : sous le regard de Michèle Reynier Dessiner le corps humain, chez Larousse Pâte polymère - l’art et la manière - Editions Eyrolles 2
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EXPOSITIONS Versailles à l’ombre du soleil avec Karl Lagerfeld cier la matière et le grain du papier et qui ont d’ailleurs fait l’objet d’un traitement spécifique, de façon à mettre en évidence les contrastes. Cette sérigraphie à l’ancienne concrétise l’approche de cet autre monde qu’est pour ce créateur l’époque de Louis XIV, il indique qu’il lui rappelle celui de la mythologie grecque avec ses allégories païennes, le tout rendant compte du raffinement de la culture française. Pour lui, les vêtements de ce temps-là ajoutaient à la magie du décor et lui offraient cette grande puissance d’évocation dont il reste une magnifique imagerie. Dans une salle voisine, on pourra admirer les peintures de Pierre Lenfant portant sur les sièges et les batailles de Louis XV en campagne. Agnès LECOMPTE
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e grand couturier présente dans les appartements de Madame de Maintenon une série de 40 photos sur le château et les jardins de Versailles.
Et c’est en artiste qu’il a réalisé ces clichés qui montre ce patrimoine exceptionnel sous un jour assez personnel, car l’effet de clair-obscur recherché donne à cet ensemble un aspect irréel. Chaque prise de vue, en témoignant de la beauté de ce site si visité, le réinstaure dans une authenticité primordiale, en effet Karl Lagerfeld offre une vision décalée des lieux qui touche l’imaginaire, tout spécialement à cause de son choix de produire ces épreuves en noir et blanc. Une certaine mélancolie se dégage donc de ces superbes tirages sur velin qui permettent d’appré-
Du 10 juin au 7 septembre 2008 Château de Versailles Appartement de Madame de Maintenon 78000 Versailles Tel : 01 30 83 78 00 Internet : www.chateaudeversailles.fr E-mail : presse@chateaudeversailles.fr
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EXPOSITIONS Images rares du Jura au XIX° siècle
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ne exposition de photographies prises par le scientifique Henri-Victor Regnault (1810 - 1878) montre les paysages du Jura vers 1850, et tout spécialement des images de Château-Chalon depuis la vallée de la Seille et de l’église paroissiale de Baume-les-Messieurs avec son abbaye. Ces clichés sont intéressants car en permettant la comparaison avec des prises de vues actuelles, ils donnent une idée de la transformation des lieux depuis cette période.
Quant à l’abbaye de Baume-les-Messieurs, elle a un passé complexe qui remonte au IX° siècle et elle conserve des témoignages marquants du premier art roman. Son riche mobilier évoque le rayonnement de ce site emblématique qui frappe l’imagination, et tous ces aspects retiennent l’attention et engagent à visiter ces éléments d’un passionnant patrimoine naturel et culturel. Agnès LECOMPTE
On constate notamment, en ce qui concerne Château-Chalon, une quasi-absence d’arbres et l’omniprésence des vignes sur les coteaux, le bon entretien des murets et quelques changements architecturaux. S’agissant de Baume-les-Messieurs, on remarque que l’intervention de l’homme sur l’environnement était plus importante que de nos jours, dans un cadre minéral très travaillé. Martin Becka, photographe contemporain, a réalisé les mêmes épreuves que le célèbre savant en repérant les endroits qu’il avait choisis à l’époque pour faire usage de son objectif, et a utilisé une technique similaire, c’est-à-dire l’une des nombreuses variantes du procédé négatif papier ciré. En effet, à l’occasion de la présentation de ces documents, la Conservation départementale d’ethnologie propose un tour d’horizon des diverses méthodes qui ont accompagné les découvertes des chercheurs, en ces temps où ils tentaient de mettre au point le nouveau media que constituait la photographie. Cette plongée dans les archives du XIX° siècle fait resurgir le pittoresque de ces emplacements chargés d’histoire, situés dans un cadre géographique unique. L’architecture de Château-Chalon magnifie ce village qui a abrité le célèbre monastère et ses abbesses, et c’est au pied des falaises du pays bajocien que s’est développé un vignoble d’exception réputé par son vin jaune.
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Conservation départementale d’histoire naturelle, archéologie et ethnologie 17 rue Rouget de Lisle 30039 Lons-le-Saunier Tel : 03 84 87 33 69 Internet : www.juramusees.com E-mail : juramusees@cg39.fr agence@alambretcommunication.com
EXPOSITIONS Kisling - Musée de Lodève Il en va ainsi tandis que tout au long de l’ouvrage les commentaires se développent, en rebondissant tableau après tableau. Mais les gros plans à eux seuls, et ils sont nombreux, vont représenter par eux-mêmes un approfondissement de chaque œuvre, que répercutera un texte qui se veut clair, précis, en même temps qu’il reste pertinent. Ce dernier qualificatif étant pris dans le bon sens du terme. Pour finir et après un regard illustré qui représente un petit catalogue raisonné de l’œuvre, se trouve une bibliographie sélective.
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ous nos lecteurs lointains doivent savoir que l’exposition actuelle Kisling (22 Janvier 1891 – 29 avril 1953), qui est organisée par le Musée de Lodève, trouve sa répercussion dans un ouvrage brillamment illustré de plus de 200 pages.
Celle-ci présente une longue suite de repères biographiques qui parcourent toute l’existence de l’Artiste, et qui se trouvent en parallèle avec son œuvre. Christian GERMAK
Depuis des citations de critiques datant de 1925 jusqu’à nos jours l’impact de l’œuvre de cet artiste est analysée, référencée, discutée, y compris par des notes plus approfondies sur ce que l’éditeur a fort justement classé comme étant les années de maturité. Paysages et personnages très caractéristiques de l’œuvre de Kisling, vont se trouver répertoriés et étudiés avec un grand discernement et même parfois une certaine impertinence plus indiscrète qui sera mise en montre par le recadrage et les gros plans.
Kisling - Musée de Lodève 232 pages au format 245 X 285 mm . avec des textes et la participation de différentes sources. Très abondamment et intérieurement illustré avec l’appui des gros plans. Edition du Musée de Lodève Prix 42 Euros
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EXPOSITIONS Calligraphies d’Orient au Louvre des Antiquaires
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es œuvres d’une dizaine d’artistes de premier plan sont exposées Place du Palais Royal sur le thème de la calligraphie, au croisement de l’Orient et de l’Occident d’hier et d’aujourd’hui. Elles transmettent les valeurs d’un double héritage à la fois arabe et européen en diffusant une « esthétique du métissage » à travers la peinture, le dessin et la sculpture. Tous ces interprètes de la pensée humaine ont traduit par le biais d’un langage très personnel leurs préoccupations artistiques par des procédés qui interpellent les plasticiens actuels. Henri Michaux fait notamment partie de cette exposition, son travail original à l’encre de Chine pouvant en effet être rapproché de cette technique millénaire en usage plus particulièrement dans certains pays. Mais le geste d’autres concepteurs éclaire avec évidence par des moyens parallèles les convergences entre divers aspects de la création en ces domaines, comme le poète Adonis qui
réalise des collages sur papier et des poèmes manuscrits. Des formes de langage différentes sont caractérisées par les céramiques de Mahjoub Ben Bella, les équivalences visuelles de Etel Adnan sont également remarquables avec la présentation de ses écritures en arabe peintes à l’aquarelle et à l’encre sur cahiers japonais. La sérigraphie est utilisée par ailleurs par Kamal Boullata, quant à Hussein Madi, « sa démarche vise à transposer le concret en termes abstraits ». Certaines de ces réalisations graphiques symbolisent la rencontre entre la tradition calligraphique et le design contemporain. Agnès LECOMPTE Du 25 juin au 30 août 2008 Le Louvre des Antiquaires 2 place du Palais Royal 75001 Paris Tel : 01 42 97 27 27 Internet : www.louvre-antiquaires.com www.sylviabeder.com E-mail : sylvia@sylviabeder.com
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EXPOSITIONS Dali au Palais Bénédictine ar des métamorphoses, des allégories et des scénographies de l’imaginaire, Dali a stigmatisé, dans les œuvres présentées au Palais Bénédictine, les divers éléments de l’âme humaine que Dante a mis en relief dans la Divine Comédie .
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reux et funeste, en projetant le spectateur dans un univers moyenâgeux que le plasticien a imprimé sur le papier dans un tracé fulgurant, en une sorte de transfiguration visant à révéler, dans une géniale immédiateté, les principes déterminants du sujet abordé.
Et c’est un parcours pictural d’exception qui est proposé dans cet esprit au regard du visiteur, celui -ci est invité à passer des ténèbres de l’Enfer à la rémission de l’espérance qu’offre le Purgatoire avant d’atteindre la douceur du Paradis.
Avec grâce et parfois une angélique fantaisie, les limitations de la destinée des deux héros sont transcendées, notamment dans « Le testament de Tristan », dans lequel ils se voient accorder un repos éternel côte à côte grâce à une évocation simple et touchante d’un au-delà, couronnement de leur tendre relation.
La centaine d’aquarelles exécutées par le peintre dans les années 50, qui seront transformées en xylographies quelque temps plus tard, traduisent bien ses recherches sur l’identité de l’homme et de l’artiste et sa propension à l’introspection. Il les illustrera notamment à travers sa théorie « paranoïaque-critique » dont on a la substance dans ces productions qui témoignent singulièrement de sa vision onirique de la réalité. Il utilise pour matérialiser les écrits de Dante tout un vocabulaire de symboles, d’allusions, d’exotisme, de mythologie ou de magie.
Le Palais Bénédictine a vocation depuis vingt ans à ouvrir ses espaces à l’art contemporain et a déjà organisé près de cent expositions visant à soutenir de jeunes artistes ou à montrer des conceptions prestigieuses au grand public. La passion qui célèbre l’art de Dali trouve toute sa signification dans ce cadre unique abritant en outre depuis le XIX° siècle la fabrication de la fameuse liqueur. Agnès LECOMPTE
Son « Cerbère » est particulièrement inquiétant suggérant, de manière fascinante, le monde rempli d’angoisses et de tourments qui hantent la psyché de l’homme. A l’opposé, « Dante au Paradis » ne semble plus toucher le sol tant son esprit s’est purifié dans cette approche des sujets les plus subtils traités magistralement dans ses livres, il finira par trouver un réconfort divin auprès de Béatrice. Dans ses compositions, le créateur espagnol parvient à donner accès en quelques traits à une profondeur révélatrice du questionnement inhérent à l’homme, de toute éternité. Il se complaît souvent à exprimer le tragique qui entoure la condition des êtres vivants et il a pu donner toute la mesure de son talent dans ses lithographies constituées autour de la légende de Tristan et Yseult, également visibles sur les cimaises de ce même lieu. Elles rendent sensible le combat mené par les deux personnages victimes d’un amour doulou-
Du 21 juin au 21 septembre 2008 Palais Bénédectine 110 rue Alexandre Le Grand 76400 Fécamp Tel : 02 35 10 26 10 Internet : www.benedictine.fr E-mail : talbotattachepresse@wanadoo.fr ddelaule@bacardi.com
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EXPOSITIONS Le contre réalisme de Mouna Rebeiz
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ette artiste d’origine libanaise peint essentiellement des corps nus féminins qu’elle magnifie en les glorifiant dans une sorte d’hymne à la vie.
Dans cette approche idéalisée, elle précise d’ailleurs que l’homme n’existe que par opposition à la femme, celle-ci trouvant son mode d’expression ultime dans l’enfantement. En s’appropriant l’image parfaite de cet être qu’elle divinise, elle donne au regard accès à un univers sensible, qui libère le beau sexe grâce à l’énergie et à la forte séduction dégagées par ces compositions esthétiques et raffinées. Son art, que sous-tend une recherche métaphysique, trouve sa plénitude dans une traduction des émotions que cette créatrice canalise tout en célébrant le désir dans ses tableaux de très grand format, au fond souvent noir, une manière de faire état des aspects parfois tragiques du vécu humain. Mouna Rebeiz restitue ainsi par ce « réalisme détourné » une signification intense à la figure emblématique de la « femme lunaire » qu’elle représente et à laquelle elle accorde une véritable dimension. Celle-ci s’inscrit dans ces anatomies aux formes à la fois pudiques et sensuelles, d’une allure majestueuse, qui occupent une partie limitée et souvent circonscrite des toiles.
Leur luminosité est en contraste avec l’obscurité qui les environne et domine l’ensemble, les dos somptueux de ces créatures rappellent la pureté et l’élégance du cygne, un collier de perles venant parfois enserrer leur cou. Cette plasticienne réalise également des scènes abstraites de très grandes proportions qui complètent la découverte d’une démarche picturale complexe, approfondie, touchant au registre du sublime. Agnès LECOMPTE A partir d’octobre 2008 Galerie Daniel Besseiche 33 rue Guénégaud 75006 Paris Tel : 01 40 46 08 08 Internet : www.mounarebeiz.com E-mail : mounarebeiz@gmail.com ericbonnet@bureauericbonnet.com
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EXPOSITIONS
Les exposants de Figuration Critique tels que perçus par :
Agnès LECOMPTE & Christian GERMAK Mis en page par : Olivier GUENARD
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Profession de foi ! La Figuration est l’émergence des symboles visibles des hommes et des choses, y participent des minéraux et des végétaux, du peuple des animaux, aux minéraux ou liquides qui vont évoluer dans le monde. La première critique est celle exprimée par l’Artiste le temps d’un clin d’oeil pour des formes qu’il retient et des couleurs qui font vivre l’œuvre. Pour être pratique notre regard suivra l’ordre du catalogue avec un appendice pour les retardataires.
Pascale Marchesini-Arnal « Icare, La chute » Bronze, pièce unique – 30 X 34,5 X 33 cm Du limon de la terre elle prit une large poignée qu’elle malaxa, créant des formes, assemblant des membres, unissant la matière qui se love dans un habit de glaise que le bronze en fusion envahit, pour que de leur hymen naisse l’Homme qui émergera, encore chargé du souffre de l’air en creusant et façonnant son corps. 8, place François Quesnay 78490 Mere France tel. : 01 34 86 05 24 & 06 22 46 00 35 arnal.marchesini@wanadoo.fr
Micky Terry Carré “Arrêt sur image » – acrylique - 102 X 82 cm Une toile où depuis la forme, s’évadent les vibrations que vont matérialiser des couleurs qui vont revêtir la source des sentiments et des sensations. L’œil y trahit le regard d’où abonde un torrent de perceptions qui s’insinuent dans l’âme et la conscience de l’Autre. La matière colorée n’est pas innocente car elle y active les reflets et exalte l’image. 41 rue Vital Carles 33000 Bordeaux France Tel. : 06 64 63 01 53 E-mail : micky.carre@wanadoo.fr Site Internet : http://monsite.orange.fr/mickyterrycarre
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Figuration Critique
Figuration Critique
Figuration Critique
Pascale Simonet « Kill Baselitz » - Technique mixte sur toile 150 X 150 cm . Une puissance irrésistible des sentiments, un regard terrible perdu dans le néant, vont modeler les formes dans lesquelles les couleurs sont autant de torrents qui envahissent l’âme du passant jusque l’inconscient, mais qui, ici, sera maîtrisé par cet œil chargé à la fois d’amour, de détresse, d’interrogations et d’angoisses. L’artiste dépassant l’aspect physique des choses de la vie, peint les sentiments des calamités de l’existence. 43, rue de la Ronce 92410 Ville d’Avray France Tel. : 01 47 50 47 44 - 06 80 66 54 06 pasimonet@aol.com – www.pascale-simonet.com
Pilar « Masochisme » – Bois, photo, technique mixte, huile 150 X 150 cm . L’Artiste, en apparence, détruit un précédent projet pour que vivent les reflets de l’existence des choses de ce Monde et que du cahot apparent naissent d’autres projets qui déboucheront vers un nouveau monde aux conceptions différentes. Cependant subsiste ici dans cette oeuvre les bribes de ce qui fut, déjà mis en combinaison intime, afin de pouvoir renaître sous une autre forme. Consciemment ou non, l’artiste traduit par des symboles toute la destinée humaine. Tandis que par ailleurs dans ses autres créations, elle maîtrisera et se promènera dans l’oeuvre pour repenser la condition humaine et principalement dans le milieu où vivent déjà les hommes. Le regard critique de Pilar va s’étendre ainsi sans complaisance et partir à la découverte des effets du burin manié par la nature sur le chemin des paysages intérieurs de la vie.
15 rue Palouzié 93400 St. Ouen France
Tel. : 01 49 45 02 56 – 06 84 13 77 50 www.pilar-plasticienne.com 15pilar@wanadoo.fr
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L’ombre de Picasso hante le personnage dont la conception forte est nourrie de nombreux symboles. Images qui se gratifient des allusions colorées qui vont tomber comme une pluie de grêlons, lesquels rebondissent et en marquent l’atmosphère. Ici, tout est calculé, volontairement ou non, rien n’est laissé au hasard, même la poutre en bois sombre qui se croise et forme dans le subconscient, un refus du monde. Toutes les œuvres qui nous sont présentées seront dominées par cette saisie de l’instant, exprimé avec toute la force du devenir, tandis que la souplesse cinétique cède la place à l’instantané plus rapide. 24 bis rue Dalayrac 94120 Fontenay Sous Bois France Tel. : 06 03 59 90 20 Site Internet : www.christopheblanc.zyzo.net E-mail : christophe.blanc.a@wanadoo.fr
Silivane Leger « Exodus » bronze – 6 personnages - 60 cm Le vent du large, emporté par les souffrances des corps décharnés et qui vont s’amalgamer dans un ensemble faussement sécurisant et consolant, sera ici autant de motivations à la création de l’oeuvre.
lorsque cesse la voix, le silence des échos en reprend et réinvente toutes les mélopées, celles de toutes les douleurs humaines. Partie à la recherche de l ’ e x p r e s s i o n q u e l ’ A r t i s t e, Silivane Leger, met dans un visage, elle en retrouve pour nous toutes les réverbérations frileusement réunies dans des compositions de groupes.
Ils sont là ! Présents mais muets, immobiles et absents, silencieux dans leur mouvement figé. Leur cri qui est esprit, se trouve comme cristallisé, suspendu, et s’assemble comme une partie prenante de l’hémoglobine des Dans ses sculptures Silivane foules en délire. Leger colle à son sujet, passant de la puissance d’un Tous unis et soudés lors de toutes t a u r e a u à l ’ e n v o l d ’ u n e les terribles souffrances qui vont danseuse, ou encore à la les conduire au massacre, à tous souplesse sauvage d’un félin. les Massacres du Monde ! Dépassant le visuel, elle Ce bronze est un discours dont photographie sa passion de les paroles sont des cris, ces cris sculpteur qui lui fait rechercher qui se sont exilés hors des villes, l’esprit qui animera le corps et hors des pays, hors du temps. Car dont elle saisira le volume.
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100, rue de Guisnes 59200 Tourcoing France Tel. 03 20 25 00 31 Site Internet : http://silviane.leger.chez.tiscali.fr E-mail : silviane.leger@libertysurf.fr
Figuration Critique
Christophe Blanc « Du passé faisons table rase » Huile sur toile – 130 X 130 cm
Figuration Critique
Christelle Boulard “Gardien” – Résine et platre – 50 X 25 X 20 cm . Oui, les résines et les plâtres vont créer des lignes, lignes qui s’habilleront de chair et de la chair naîtra le mouvement d’où Christelle Boulard va extraire un dynamisme dont elle fixe et mobilise la collectivité des choses de ce monde
1, rue Montabert 10270 Montaulin France Tel. : 03 25 73 36 36 61 – 06 26 43 01 28 Site Interner : http://sculptures-boulard.chez-alice.fr E-mail : ch.boulard@infonie.fr
Claude Duvauchelle « Corps simple » Acrylique et pastel sur toile 100X 100 cm. Une création sortie des ombres de l’homme et faite de chair encore luisante et parcourue par des reflets de lumière, amalgamant ainsi dans un unique regard, des sensations fortes qui perceront et s’imposeront aux regards même furtifs, comme à leur environnement.
234 Avenue Aristide Briand 92220 Bagneux France Tel. 01 45 36 65 39 - 06 23 62 85 01 E-mail : claude.duvauchelle@wanadoo.fr Site Internet : www.duvauchelle-claude.com
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Christine Miller “L’envol” - Métal et Résine 206 X 100 cm Figuration Critique
L’œuvre délicate et fine s’imposera par un dynamisme des formes qui vont parcourir l’espace afin d’y inscrire des harmonies visuelles que supporteront et dirigeront une unique pulsion créatrice, aux origines de l’esthétique. Il en ressort une œuvre bien équilibrée, très présente, et qui soutient l’analyse du regard, de tous les regards, quel que soit l’angle de leur orientation. Ainsi par la transparence du sujet harmonieux et communicatif dans son corps, celui-ci se mariera et s’intégrera sur des fonds différents, y inscrivant à chaque fois toute la volubilité et la permanence de son envolée. D’une manière générale nous ne pouvons que constater combien l’artiste cherche à développer ses œuvres en les lovant dans leur environnement, entre autres par les lumières qui filtreront depuis leur transparence, unissant la création de l’homme à la Création. 33, rue Théodore Honoré 94130 Nogent sur Marne France Tel. : 01 48 77 87 39 & 06 03 91 76 99 Site Internet : www.miller-sculpture.com E-mail : miller-christine@cegetel.net
Marc Sainteul « L’envol » Pigments, pierre noire et craie 87 X 58 cm . Une sensibilité permanente évoque un geste retenu, mais que l’esprit du désir va transcender dans l’instant qui suit. Le corps est son domaine, il le parcourt, il le cultive pour en cueillir les fruits mûrs.
transposera ce parcours dans le temps, pour le rendre à jamais inoubliable tout en le gravant dans la chair même des acteurs. Instant présent, très court instant, mais qui va violer avec passion l’avenir, en y ciselant un long soupir de volupté.
Marc Sainteul inscrit dans l’immobilité d’un court moment Alors le geste se suspend, alors la toutes les intentions et toute sensation seule demeure, et l’action de l’attirance qui l’esprit s’envole… Place du Sol de la Rente 12130 St Eulalie d’Olt France
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Tel. : 06 08 54 07 95 www.marc-sainteul.net marc.sainteul@wanado.fr
LIVRES 1008-2008, Millénaire de « Le Dit du Genji » de Murasaki-shikibu Illustré par la peinture traditionnelle japonaise
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omme de coutume, l’Editeur Diane de Selliers ne sait pas faire un livre, elle fait un monument, une œuvre qui marque un auteur, une époque, un éditeur !
Ce livre, cet ouvrage m’a enthousiasmé d’abord et même avant de l’avoir parcouru. Un monument par sa présentation surprenante et son emboîtage soigné. Ici, le faste n’est pas artificiel, l’emboîtage ni les couvertures de trois ouvrages ne sont pas reliés avec une peau d’un animal sacrifié, mais c’est l’art lui-même qui en est la chair par le soin et la qualité des images. Puis suivent deux centres d’intérêt qui se disputent à chaque page illustrée la primeur du regard. Comment ne pas hésiter tellement le choix est grand et réparti en trois volumes aux dimensions confortables. Plus de cinq cents commentaires iconographiques, illustrés par autant de peintures qui s’échelonnent du XIIe au XVIIe siècle, et vont cumuler en trois volumes, chacun avec jaquette et couverture, 1256 pages réunissent un summum de l’art asiatique dans un coffret illustré. Il aura fallu pas moins de sept ans de recherches, remuer 2500 images pour en tirer dix pour cent dans une sélection que l’auteur a voulue des plus représentatives et pour finaliser ce travail, obtenir les autorisations de photographier ( ici aussi à la perfection), les éléments qui serviront aux illustrations. Pour parfaire un monument littéraire qui couvre plusieurs périodes de la vie du héros, un document séparé nous en offre les clefs. Mais aussi pour parfaire la compréhension historique de l’ouvrage, des analyses période par période, y sont présentées. Ainsi que des plans qui schématisent les lieux. Ce qui n’est pas un luxe car les trois tomes par eux-mêmes sont éblouissants par leurs reproductions dans lesquelles chaque oeuvre porte autant de multiples significations, et ici le pluriel se justifie pleinement. Par ailleurs si les textes sont prenants et envoûtants par eux-mêmes, s’ils nous conduisent dans des mondes bâtis de réel mais habillés d’imaginai-
re, ils sont directement concurrencés dans les reproductions graphiques aux traits harmonieux, aux couleurs fondues, au discours ouvert et accessible à ceux dont l’imagination est chargée de musiques venues d’orient. Christian GERMAK
Le Dit du Genji de Murasaki-shikibu illustré par la peinture traditionnelle japonaise Traduction de René Sieffet, préface de Sano Midon - introduction et commentaires par Estelle Leggi-Bauer Editions Diane de Selliers 1256 Pages format 25 X 23 Cm . Prix : 150 Euros.
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LIVRES L’Esprit de Gilles Fabre
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e me rappelle ce voyage au Japon où nous nous sommes rencontrés, c’était en 1971, voyage fabuleux afin d’assister à un vernissage ; moment particulier, pour nous européens, pour assister à la manifestation culturelle organisée dans les grands magasins Ta Ka Shi Maya. À peine l’ambassadeur de France avait-il coupé le ruban bleu blanc rouge, que la foule se précipitait un crayon dans une main, une liste des œuvres exposées dans l’autre, et en une matinée plus d’un million de dollars d’œuvres récentes furent vendues.
barrière. Et puis, il y a ces fleurs belles d’un jour qui survivront par le choix de l’artiste qui les disperse sur ses toiles. Toute une vie de sensibilité et de créations réparties en quatre parties qui nous font survoler le désir « d’être peintre », le séjour parisien, avant le retour de l’enfant gâté qui garde en lui les couleurs de centaines d’ailleurs. Christian GERMAK
Par la suite madame le ministre socialiste Edith Cresson, a mis un stop à ce marché par une saisie en douane touchant une dizaine de lithographies récentes d’un artiste au nom oublié, les préemptant et déclarant à la télévision : « C’est autant que les Japonais n’auront pas ! ». Suite de cet acte de bravoure, les Japonais non seulement vont renoncer à ces achats, mais nous retourneront plusieurs centaines d’œuvres avant de se tourner vers d’autres horizons. L’effet fut brutal et le cours des peintres français s’en ressentit rapidement. Mais ce que présente aujourd’hui l’épouse de Gilles Fabre est un témoignage à la fois reflet de sa région et témoin de ces voyages. Gilles Fabre nous montre ses relations particulières avec les paysages, car plus que l’herbe qui pousse, c’est la nostalgie qui enveloppe les champs auxquels l’Artiste reste sensible. Ailleurs ce sont les voyages, alors c’est le vent chaud qui, tout en faisant glisser la felouque, mélange le bleu du ciel avec les eaux brunâtres de la terre d’Egypte, qui suivent un destin qui les conduit vers d’autres bleus aux reflets marins. Certes, nous trouvons également éparpillés au cours des pages, des bouquets qui hument le vent des prairies et en rapportent des bouffées sauvages. Il y a les symboles de la vie des hommes, avec un mur lézardé d’une ancienne demeure dont les rides protègent encore les lassitudes du labeur quotidien des siècles passés, il y a la présence du vent qui caresse la nature et celle des parfums qui offrent à une fleur un voyage au long cours, avec le bout de l’univers comme 16 N°581 - 20 juillet 2008
Fabre Editions, textes de Paul Leboeuf 144 pages format 24 X 32 cm . très nombreuses illustrations prix : 49 Euros. Couverture imitlin, jaquette illustrée pelliculée. Tirage limité : Fabre 7 Grande Rue 54450 Repaix. Tel. : 03 83 42 35 12.
LIVRES Aquarelle et Jeux de Matière : sous le regard de Michèle Reynier Par Francine Muzeau
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aciles, distrayants et polyvalents ces jeux de matières conduisent nos petits futurs artistes picturaux vers des créations dont l’esprit peut aboutir si ce n’est à l’Art lui-même, du moins après analyse, à son appréciation. Aquarelles, pastels et encres de toutes sortes, vont trouver ici les chemins pour que chaque source, chaque émotion, devienne de petits tableaux. Lesquels ne pourront que développer l’esprit d’observation et d’appréciation des jeunes enfants…. de tous âges !. Dessain et Tolra : 96 pages illustrées format 220 x 235 mm . Prix 15 Euros
Dessiner le corps humain, chez Larousse Par Francine Muzeau
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ar une première approche simple et relativement aisée, les jeunes artistes après avoir découvert les différents corps humains, sont invités à les analyser visuellement pour les représenter de façon artistique d’abord par le dessin puis avec l’intervention des couleurs. Editions Larousse - 800 illustrations qui détaillent 250 poses, composent ce volume de 224 pages au format 178 X 178 mm . Prix : 14,90 Euros.
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LIVRES Pâte polymère - l’art et la manière Editions Eyrolles Par Francine Muzeau
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’est une petite encyclopédie sur l’art de créer qui va nous ouvrir des fenêtres sur la peinture, sur le modelage, sur le maniement des pâtes incrustées de métaux précieux, nous ouvrir un regard sur la céramique et le verre, sur l’art de faire des bijoux qui soient beaux, élégants tout en étant très bon marché. Qu’il pleuve ou qu’il fasse beau, l’ouvrage est passionnant et garde un intérêt qui survit au nombre des années. Tout cela en 160 pages au format 22,5 x 22 - Prix 25 €.
ARTS GAZETTE INTERNATIONAL
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18 N°581 - 20 juillet 2008
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