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MATINALE QUALITE ET CONSTRUCTION
″PARTAGEZ VOS BONNES PRATIQUES″
Programme de la matinale 9 h 00
Retour d’expérience « La performance chantier et la qualité d’exécution du bâtiment de La Passerelle » CETIM
9 h 30
Retour terrain « Désordres et bonnes pratiques observées sur des opérations performantes de Rhône Alpes » - VAD
10 h 00 « Projet CABEE : capitaliser les problèmes fréquemment rencontrées lors des phases de réception/livraison des installations de chauffage des bâtiments performants » AGEDEN 10 h 30 «Atelier débat : 2 témoignages pour partager les meilleurs pratiques » - Art de Construire, Delta Partners 12 h 00 Clôture de la matinale
La performance chantier et la qualité d’exécution du bâtiment de La Passerelle à La Tour du Pin
Les sujets abordés • Présentation du CETIM • La démarche d’amélioration de performance : – Le principe, le déroulement – L’action pilotée par ASTUS Construction
• Des exemples concrets sur le chantier de La Tour Du Pin
Le CETIM
Le CETIM
CEntre Technique des Industries Mécaniques Nos adhérents : les entreprises qui transforment le métal, parmi elles : • Charpente métallique • Fermeture métallique (menuiserie aluminium, …) • Quincaillerie du bâtiment • Etc., … CETIM : forte expérience des démarches d’amélioration de performance dans tous types d’activité. En exemples : • LEAN pour une entreprise de charpente métallique, • Qualité ISO 9001 dans une entreprise de TP, • Amélioration qualité des produits en béton préfabriqué, …
L’amélioration de performance principe L’objectif est toujours le même : faire la chasse aux gaspillages c’est à dire à tout ce qui pénalise l’efficacité, la qualité du travail, la sécurité, … Une règle d’or : faire
du sur-mesure
Pourquoi ? • Parce qu’il n’y a pas deux entreprises identiques • Parce qu’il n’y a que des similitudes et jamais de situations totalement identiques • Parce que les personnels sont tous différents • Etc., …
L’amélioration de performance principe Les grandes étapes • Recueillir le maximum de situations anormales, de gaspillages • Analyser, trier et prioriser les situations « améliorables » • Imaginer des solutions pour améliorer, réduire les gaspillages • Tester la solution • Transformer la solution en règle
L’amélioration de performance principe Comment s’y prendre concrètement ? La seule méthode universelle (quelque soit l’entreprise) consiste à faire participer le personnel qui accepte de collaborer.
L’amélioration de performance principe Une autre manière d’aborder une démarche d’amélioration Exploiter un travail d’identification des situations améliorables pour s’en servir de base de travail et de réflexion pour redéfinir des actions sur-mesure. L’action globale pilotée par ASTUS Construction associe ces deux approches
L’action pilotée par ASTUS Construction 1. Avec des entreprises volontaires identification de nombreuses situations améliorables par une présence sur le terrain et la participation des intervenants sur le chantier. 2. Analyse et recherche des solutions individuelles pour que les entreprises volontaires puissent bénéficier d’actions d’amélioration 3. Construction d’une base de données, d’un référentiel à partir des situations qui sont évaluées transposables à d’autres entreprises 4. A partir du référentiel et de la base de données identification avec d’autres entreprises des situations qui les concernent et redéfinition d’actions sur-mesure
Le chantier de La Tour Du Pin Les observations de terrain : les fiches incidents Exemple 1 Exemple 2 Construction du rĂŠfĂŠrentiel : Exemple 3
Fiche Incident exemple 1 Listes des documents compémentaires, photos et autres éléments de compréhension et d'analyse Echafaudages sur voile long
Fiche de relevé et d'analyse d'incident Date Entreprise à l'origine du sgnalement
Personne
26/03/2014 Compagnons
Description : pour le coulage d’un voile long, mise en place de 2 échafaudages pas assez long pour coffrer le voile (échelle entre les 2 échafaudages).
Risque impact: augmentation du temps de coffrage pour passer d’un échafaudage à un autre.
Tps perdu temps de coffrage Coût
Cause première Interne X Autre entr. Complexité Matériel Action immédiate réalisée
Coordination
Information
Synthèse de la recherche des causes racines: mise en place de 2 échafaudages non adaptés au coulage du voile (trop court). Synthèse des actions préventives possibles: prévoir des échafaudages plus adaptés ou rapprocher les 2 échafaudages.
Fiche Incident exemple 2 Fiche de relevé et d'analyse d'incident Date Entreprise à l'origine du sgnalement
Personne
26/03/2014 Compagnons
Description : tuyau d’évacuation cassé après le décoffrage d’un voile à proximité. Risque impact: remplacer le tuyau cassé
Tps perdu quelques minutes Coût MOE + matériaux
Cause première Interne X Autre entr. Complexité Matériel Action immédiate réalisée
Coordination
Information
Synthèse de la recherche des causes racines: tuyaux fragiles à proximité du voile à décoffrer. Synthèse des actions préventives possibles: décoffrer le voile puis mettre en place les tuyaux d’évacuations, ou être extrêmement prudent lors du décoffrage.
Fiche Incident exemple 2 Listes des documents compémentaires, photos et autres éléments de compréhension et d'analyse Tuyaux d'évacuations endommagés
Décoffrage du voile près des évacuations
Décoffrage
Construction du référentiel – exemple 3
Construction du référentiel – exemple 3
L’amélioration de performance : généralisation de la mise en pratique ASTUS Construction, support aux entreprises et aux projets de construction pour: • • • •
Améliorer les procédures qualité sur les chantiers Améliorer la performance économiques des entreprises Structurer les démarches de « contrôle continu » Répondre aux exigences réglementaires et techniques croissantes
Astus Construction et le Cetim collaborent au développement des pratiques méthodologiques et organisationnelles innovantes
Ensemble, améliorons la qualité des constructions
Désordres et bonnes pratiques observées sur des opérations performantes de Rhône Alpes
Retour terrain des désordres et bonnes pratiques observés sur des opérations performantes de Rhône-Alpes
Claire VILASI Ville et Aménagement Durable Matinale performance et qualité sur les chantiers - 20 janvier 2015 - Astus Construction Avec le soutien de :
Ville et Aménagement Durable - 19 rue Victorien Sardou 69007 LYON associationvad@orange.fr - www.ville-amenagement-durable.org
Sommaire
1. Présentation de VAD 2. Contexte de l’étude « Rex Bâtiments performants et Risques »
3. Résultats de l’étude
20/01/15 - Retours d’expériences sur les bâtiments performants de la région Rhône-Alpes - VAD
Sommaire
1. Présentation de VAD 2. Contexte de l’étude « Rex Bâtiments performants et Risques »
3. Résultats de l’étude
20/01/15 - Retours d’expériences sur les bâtiments performants de la région Rhône-Alpes - VAD
Présentation de VAD Le centre d’échanges et de ressources pour la qualité environnementale des bâtiments et des aménagements en Rhône-Alpes • Création en 2001
>>>> Depuis 13 ans, VAD c’est : • Un réseau de professionnels de l’acte de bâtir et d’aménager (architecte, ingénieur, urbaniste, paysagiste, aménageur, bailleurs, commune et collectivité) • Un fonctionnement basé sur l’échange, le retours d’expérience, le partage et l’information des professionnels • Une animation régionale selon les principes de coopération et de mutualisation des savoirs et des savoirfaire
> Le retour d’expérience au cœur de son action Pour développer les pratiques durables aux 2 échelles du bâtiment et de l’aménagement 20/01/15 - Retours d’expériences sur les bâtiments performants de la région Rhône-Alpes - VAD
Présentation de VAD Réservoir d’idées
Echange-production / problématique métier
Groupes de travail thématique (réhabilitation, aménagement, évaluation, RT2012, outil, référentiel, enveloppe) Atelier technique Retour d’expérience d’opérations Programme de manifestations (visite, voyage Production de ressources techniques d’études) Recensement d’opérations (bât. et aménagement) Information, communication Portail VAD, newsletter Reportage chantier EnviroBoite : centre de ressources en ligne Forum 2DBAT (avec synthèse mensuelle) Animation réseau et territoire Prospective et innovation (cycle de conférence…) Militant (prise de position…)
Formation Mais aussi :
>> Information des professionnels >> Appui à l’élaboration des politiques >> Programme d’action spécifique sur la santé / bâtiment soutenu par la Région Rhône-Alpes 20/01/15 - Retours d’expériences sur les bâtiments performants de la région Rhône-Alpes - VAD
Sommaire
1. Présentation de VAD 2. Contexte de l’étude « Rex Bâtiments performants et Risques »
3. Résultats de l’étude
20/01/15 - Retours d’expériences sur les bâtiments performants de la région Rhône-Alpes - VAD
Contexte de l’étude nationale L’Agence Qualité Construction Association loi 1901 créée en 1982 suite à la loi «Spinetta » et regroupant 37 membres
Prévenir les désordres dans le bâtiment et améliorer la qualité de la construction www.qualiteconstruction.com
L’Etude REX Bâtiments performants & Risques Anticipation de la réglementation thermique 2012 → Eviter l’apparition d’une nouvelle génération de désordres : - par l’accompagnement des professionnels - par l’adaptation des règles de l’art
- par une connaissance qualitative des désordres 20/01/15 - Retours d’expériences sur les bâtiments performants de la région Rhône-Alpes - VAD
Contexte de l’étude nationale Méthode d’enquête Interviews de visu et in situ Collecte des non-qualités et des opportunités de qualités Capitalisation de l’information dans la base de données Nomenclature prédéfinie Extractions des données par : Elément technique
Type d’impact
Origine
Consolidation des résultats par des experts construction et spécialistes Diffusion et valorisation des résultats 20/01/15 - Retours d’expériences sur les bâtiments performants de la région
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Contexte de l’étude nationale Sélection des opérations
→ Tous types constructifs → Tous types d’usages → Toutes zones géographiques
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L’enquête en Rhône-Alpes
Contexte • • • •
2ème année de partenariat avec l’AQC Enquête terrain et visites in situ de mars à septembre 2014 Consolidation des informations par des experts construction Focus sur thématique spécifique
Capitalisation • • • •
Alimentation de l’étude REX Bâtiments Performants & Risques Fiches Opérations Reportages Chantiers Rapport de Synthèse
20/01/15 - Retours d’expériences sur les bâtiments performants de la région Rhône-Alpes - VAD
L’enquête en Rhône-Alpes L’étude 2013 - Sélection de 21 opérations Focus sur : Instrumentation, suivi et gestion des bâtiments Implication des usagers dans l’atteinte des performances
CHIFFRE CLES - 2014 -
L’étude 2014 - Sélection de 18 opérations - Focus sur : - la réhabilitation - l’utilisation d’écomatériaux, en neuf ou en réhabilitation (paille, pisé, chanvre…)
-
2/3 de rénovation 10 opérations utilisant de la laine de bois 2 opérations isolées en paille 13 projets en ossature bois (neuf ou ITE sur existant) 50 % chauffage bois 60 % en chantier 35 acteurs interrogés 105 évènements recensés
Pas de désordres propres à la région Rhône-Alpes
20/01/15 - Retours d’expériences sur les bâtiments performants de la région
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Sommaire
1. Présentation de VAD 2. Contexte de l’étude « Rex Bâtiments performants et Risques »
3. Résultats de l’étude Pas de quantification du niveau de gravité ni de la fréquence dans l’exposé !
20/01/15 - Retours d’expériences sur les bâtiments performants de la région Rhône-Alpes - VAD
Bioclimatisme
Diminution des apports solaires gratuits
20/01/15 - Retours d’expériences sur les bâtiments performants de la région
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Performance de l’enveloppe Isolation thermique par l’extérieur
20/01/15 - Retours d’expériences sur les bâtiments performants de la région
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Performance de l’enveloppe Isolation thermique par l’intérieur
lame d’air entre couches, tassement de l’isolant…
20/01/15 - Retours d’expériences sur les bâtiments performants de la région
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Performance de l’enveloppe
Dégradation des isolants par la pluie pendant le transport, le stockage ou la mise en œuvre
20/01/15 - Retours d’expériences sur les bâtiments performants de la région
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Performance de l’enveloppe
Dégradation de l’isolation des planchers hauts lors des opérations de maintenance
20/01/15 - Retours d’expériences sur les bâtiments performants de la région
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Performance de l’enveloppe Ponts thermiques en rénovation
20/01/15 - Retours d’expériences sur les bâtiments performants de la région
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Performance de l’enveloppe Ponts thermiques en rénovation
√
√
Il est possible de remplacer les éléments existants par des éléments désolidarisés
20/01/15 - Retours d’expériences sur les bâtiments performants de la région
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Performance de l’enveloppe Menuiseries
20/01/15 - Retours d’expériences sur les bâtiments performants de la région
Utilisation de produits non adaptés : Les produits à base de mousse de polyuréthane ne sont pas étanches à l’air et se dégradent avec le temps 38
Performance de l’enveloppe Menuiseries
Pose de bande de mousse imprégnée en dehors des plages d’utilisation indiquées par le fabricant 20/01/15 - Retours d’expériences sur les bâtiments performants de la région
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Performance de l’enveloppe Traversées du plan d’étanchéité à l’air par les gaines de VMC
20/01/15 - Retours d’expériences sur les bâtiments performants de la région
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Performance de l’enveloppe Traversées du plan d’étanchéité à l’air par des gaines électriques
Le passage de plusieurs gaines dans une réservation ne permet pas de réaliser une étanchéité à l’air satisfaisante. 20/01/15 - Retours d’expériences sur les bâtiments performants de la région
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Performance des équipements Pertes thermiques dans les locaux non chauffé
Limiter les linéaires de gaine
20/01/15 - Retours d’expériences sur les bâtiments performants de la région
Calorifugeage dégradé opération de maintenance
lors
d’une
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Performance des équipements Pertes thermiques dans les locaux non chauffé
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Performance des équipements Positionnement des VMC double flux
Le mauvais positionnement des VMC DF peut générer des pertes d’efficacité et de l’inconfort thermique
20/01/15 - Retours d’expériences sur les bâtiments performants de la région
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Performance des équipements Maintenance des silos de chaudière à granulés Les silos de granulés doivent être nettoyés régulièrement pour éviter leur encrassement Défaut de réglage du système d’approvisionnement pneumatique de la chaudière
20/01/15 - Retours d’expériences sur les bâtiments performants de la région
Encrassement rapide des parois non lisses
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Performance des équipements Non prise en compte des masques en conception
20/01/15 - Retours d’expériences sur les bâtiments performants de la région
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Performance des équipements Surdimensionnement des surfaces de capteur Importance du suivi (téléalarmes, voyants, visites régulières) et du pilotage pour optimiser les résultats
20/01/15 - Retours d’expériences sur les bâtiments performants de la région
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Confort hygrothermique Surchauffes d’été et d’intersaison : absence de protection solaire
20/01/15 - Retours d’expériences sur les bâtiments performants de la région
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48
Confort acoustique Ventilation
Flux d’air arrivant au niveau des taies d’oreiller 20/01/15 - Retours d’expériences sur les bâtiments performants de la région
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Confort acoustique Poids du triple vitrage
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Inconfort visuel Ecoulement de l’eau Développement de mousses obstruant les puits de lumière
20/01/15 - Retours d’expériences sur les bâtiments performants de la région
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Inconfort visuel Automatisation de l’éclairage Cône de détection pas assez large
Luminaire fixe peu adaptable
20/01/15 - Retours d’expériences sur les bâtiments performants de la région
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Qualité sanitaire et QAI Temps de séchage du béton Le béton (de chaux ou de ciment) mis en œuvre en voie humide implique une temps de séchage de plusieurs semaines. Humidité prolongée entrainant l’apparition de moisissures
20/01/15 - Retours d’expériences sur les bâtiments performants de la région
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Qualité d’usage Pilotage des équipements
Gestion difficile des BSO par les usagers d’une maison de retraite
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Qualité d’usage Température régulée par pièce Hétérogénéité de la température dans la pièce • Système de chauffage par air • Phénomène de parois froides • Position du capteur de température dans la pièce Difficulté de prise en main du thermostat
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Usage Ajout d’équipements après la livraison
L’ajout d’équipements non prévus en conception, après la livraison, peut impacter la consommation du bâtiment
Sèche serviette
Climatisation Radiateur électrique
20/01/15 - Retours d’expériences sur les bâtiments performants de la région
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Conclusion Il n’y a pas de nouveaux désordres mais tout devient plus sensible dans la construction à basse consommation. De très nombreux facteurs peuvent influencer la performance énergétique des bâtiments ou leur qualité environnementale et faire que le projet réalisé ne présente pas les résultats attendus. Tous les acteurs sont concernés. Le partage des retours d’expériences est primordial pour faire avancer toute la profession. Ventilation, migration de vapeur d’eau, surdimensionnement, absence de locaux techniques, surchauffe d’été et d’intersaison, pilotage, rénovation, etc.
20/01/15 - Retours d’expériences sur les bâtiments performants de la région
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Pour aller plus loin
www.ville-aménagement-durable.org Rubriques : - Dossier technique - Reportage chantier 20/01/15 - Retours - Fiche opération
d’expériences sur les bâtiments performants de la région
http://www.reglesdelart-grenelleenvironnement-2012.fr/
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MERCI POUR VOTRE ATTENTION ! Ville et Aménagement Durable - 19 rue Victorien Sardou 69007 LYON associationvad@orange.fr - www.ville-aménagement-durable.org
Avec le soutien de :
Projet CABEE : capitaliser les problèmes fréquemment rencontrées lors des phases de réception/livraison des installations de chauffage des bâtiments performants
Capitaliser les problèmes fréquemment rencontrés lors des phases de réception/livraison des installations de chauffage des bâtiments performants
Mission logements 2012 – 2014 : ALEC, AGEDEN Mission CABEE 2014 – 2015 : AGEDEN
Janvier 2015
Un constat
Ce que l’on devrait observer : 1. Le maître d'ouvrage passe une commande à un maître d'oeuvre. 2. Le maître d'oeuvre réalise la conception de la commande, accompagne le MO pour la consultation des entreprises puis effectue le suivi de chantier. 3. Les installations, une fois livrées et mises en service, devraient correspondre au cahier des charges de la commande passée.
Dans la pratique, le constat semble parfois différent :
Installations livrées ≠ commande
Un constat
Installations livrées ≠ commande Quelles peuvent en être les raisons ? • • • • • • •
la multiplication des acteurs ? un manque de coordination entre les acteurs ? des délais de réalisation et de réception trop courts ? des installations de plus en plus complexes ? un manque de connaissance et de formation des entreprises ? une rémunération trop faible des BET pour les phases de réception ? …
Probablement un peu de tout cela….
Objectif de la mission : Cette mission expérimentale, basée sur un échantillon de plusieurs bâtiments, se déroule en deux étapes : •
Une première étape de constat sur les phases de : conception, réalisation, réception, fonctionnement/exploitation pendant 1 an.
•
une deuxième étape de réflexion sur la mise en œuvre d’une procédure adaptée à la stratégie du Maître d’ouvrage et permettant de garantir et optimiser les objectifs de performances.
PHASES CONCEPTION/REALISATION/RECEPTION Les problèmes rencontrés
PHASE CONCEPTION • Des schémas hydrauliques parfois trop complexes : – Difficultés de mise en œuvre et de mise en service – Difficultés d’exploitation
PHASE REALISATION • Des schémas de principe en chaufferie parfois absents, faux ou incomplets. • Organes substitués par un modèle moins performant. – Incidence sur le fonctionnement des installations – Incidence sur les consommations de chauffage et d’eau chaude sanitaire du bâtiment
PHASE REALISATION • Mauvaise mise en œuvre des organes de mesures : – Incidence sur le fonctionnement de la régulation des installations – Difficulté supplémentaire pour l’exploitant lors du pilotage de l’installation (pouvant entraîner des inconforts) – Incidence sur les consommations
PHASE REALISATION – les organes de mesures • Mise en œuvre des organes de mesures :
PHASE REALISATION • Erreurs de raccordement hydraulique : • Incidence sur le suivi et le comptage des consommations • Problèmes de sécurité (température d’eau chaude trop importante) • Détérioration de certains organe lors du fonctionnement. 80°C !!!
55°C 50°C
10°C
80°C
80°C
80°C
80°C 10°C
PHASE MISE EN SERVICE • Mauvais réglages de l’installation lors de la mise en service : – problème de pression dans les réseaux, – températures de consignes non réglées, – La dénomination des organes de régulation de l’analyse fonctionnelle ou du schéma fabricant ne correspond pas à celle du schéma de principe en chaufferie (entraînant des difficultés d’exploitation par la suite…)
PHASE MISE EN SERVICE - exploitation • DOE non-conforme et non exploitable : – Pièces manquantes : rapport d’équilibrage, analyse fonctionnelle, – Documentation commerciale inutile – … – Certaines pièces des DOE sont pourtant indispensables pour le bon pilotage des installations par l’exploitant
Synthèse des non-conformités liste des non-conformités ou réserves
e nc
n t io
p
co
Schéma hydraulique complexe ou non adapté installation solaire complexe régime à variation de vitesse et bypass non compatibles (aucun réglages spécifiés) non-isolation des réseaux hydrauliques dans les dalles ou gaines pallières
++
+++
+++
++
+
++
+++
+++
Caratéris tiques techniques des organes parfois moins performantes que celles prévues initialement
++
++
M auvais pos itionnement des organes de contrôle (t°c, capteur de pres s ion)
++
++
M auvais pos itionnement des organes de mes ure (compteur ou régulation)
++
+++
++
+++
Compteurs volumétriques mal dimens ionnés (en général s ur-dimens ionné)
+
+
Is olation des rés eaux hydrauliques (is olation bouclage ECS s ouvent ins uffis ant)
++
+++
M auvais pos itionnement de la s onde de température extérieure
+
++
M ous s eurs non-conformes au CCTP
++
+++
++
+++
++
+++
Schéma de principe abs ent en chaufferie, faux ou incomplet Abs ence d'étiquetage des circuits et organes (vannes de réglages )
a ti o n
- m is
e en œ
u vr e
Abs ence de certains organes décrits dans le CCTP
r é a lis
fréquence importance
Poids d'impuls ions des compteurs non-adapté (compteur et intégrateur) M auvais raccordement hydraulique retour bouclage ECS sur entrée froide du mitigeur pour le solaire raccordement échangeur, positionnement des piquages "eau froide logement"
Réglages - M is e en s ervice réglage des pressions, des températures, des lois d'eau, des bypass,etc..
DO E non-conformes (rapport d'équilibrage, analys e fonctionnelle, etc… )
SUIVI DES CONSOMMATIONS
Température dans les logements
T°C moy salon = 24.3 °C
T4 (ext)
T°C moy chambre = 24.3 °C
T3 (salon) T1 (chambre) T réglementaire
12 :0 7 14 :0 0 :0 7 16 :0 0 :0 7 18 :0 0 :0 7 20 :0 0 :0 7 22 :0 0 :0 7 00 :0 :0 0 7 02 :0 0 :0 7 04 :0 0 :0 7 06 :0 0 :0 7 08 :0 0 :0 7 10 :0 0 :0 7 12 :0 0 :0 7 14 :0 0 :0 7 16 :0 0 :0 7 18 :0 0 :0 7 20 :0 :0 0 7 22 :0 0 :0 7 00 :0 0 :0 7 02 :0 0 :0 7 04 :0 0 :0 7 06 :0 0 :0 7: 00
T°C
Evolution de la température appartement T3 - 2ième étage 26 24 22 20 18 16 14 12 10 8 6 4 2 0 -2 -4
•
du 12 février au 7 mars
Les températures moyennes sont trop élevées. Il est donc nécessaire, d’ajuster la courbe de chauffe au plus près de cette valeur afin de réduire les consommations de chauffage.
La signature énergétique Exemple d’interprétation
Chauffage - signature cumulée
kWh/m²shab
100 chauffage cumulé juin 2012 à juin 2013 chauffage cumulé juin 2013 à juin 2014
-30%
50
0
0
0 20
0 40
0 60
Pour une même rigueur climatique, on observe un gain de 30% lors de la deuxième saison de chauffe grâce au 0 0 0 0 0 00 80réglage 00 de200 400 600 80 100 120 140 meilleur 6 0 1 1 2 2 2 2 l’installation DJU cumulés
OBSERVATIONS EN LIEN AVEC CETTE PREMIERE ETAPE
Observations – réactivité des entreprises • Faible réactivité des acteurs pour la modification des non-conformités sur certains sites : non-conformité
fevr-14 mars-14 avr.-14
mai-14
juin-14
juil.-14
août-14 sept.-14 oct.-14 nov.-14 déc.-14
fonctionnement du groupe froid
Non conformité Signalement de l’AGEDEN au maître d’ouvrage ainsi qu’à l’entreprise concernée Intervention de l’entreprise pour analyse du dysfonctionnement
• Environ 10 000 kWh consommés par le groupe froid lors de la période de chauffe
Observations – réactivité des entreprises • Faible réactivité des entreprises pour la modification des non-conformités sur certains sites : non-conformité
mai-12 juin-12 juil-12 août-12 sept-12 oct-12 nov-12 déc-12 janv-13 févr-13 mars-13 avr-13 mai-13
shéma hydraulique étiquetage chaufferie réparation du solaire organe manquant (T°C) bouclage ECS
Non conformité Signalement de l’AGEDEN au maître d’ouvrage ainsi qu’à l’entreprise concernée Réserve levée suite à l’intervention corrective de l’entreprise
Observations – répartition des honoraires de maîtrise d’oeuvre Moe 74 259 Etudes dossier de 108 132 consultation/plans d'execution et DET Assistance aux opérations 7 160 de réception 189 551 Total
nbr de jours du BE fluide pour la phase AOR nombre de jours AGEDEN phase AOR
14 lgts dont BE fluide
14 lgts Moe dont BE fluide
8 lgts Moe dont BE fluide
6 860
40%
64 843
7 919 36%
44 753
7 190 65%
9 432
55%
75 393
13 347 60%
34 543
3 606 33%
857
5%
7 455
17 149
894
147 691 22 160
4%
5 054
253
84 350
11 049
1,4
1,5
0,4
3,6
1,4
1,3
2%
Mise en œuvre d’une méthodologie - Réflexions
Procédure de réception/mise en service • L’objectif est d’apporter des outils aux maîtres d’œuvre pour améliorer la qualité des réceptions et d’améliorer la coordination entre les acteurs lors de ces différentes phases. • Outil 1 : plan de comptage • Outil 2 : guide de validation pour la réception des installations de chauffage
Procédure de réception/mise en service • L’outil n°2 repose sur la réalisation de : – 2 fiches de validation à compléter par le maître d’œuvre lors des phases « OPR/réception/mise en service » pour s’assurer de la bonne mise en œuvre et de la bonne mise en service de l’installation, – 3 fiches descriptives nécessaires pour la passation de l’exploitation de l’installation à l’exploitant (en lien avec le DOE).
Exemple d’un outil de check-liste pour la réception de la chaufferie
A remplir par
A valider par
A transmettre à
Fiche de validation – OPR/RECEPTION
BET
MO
MO
Fiche de validation – MISE EN SERVICE/REGLAGE
BET
MO
MO
Fiche descriptive - identité des installations
BET/Entre prise
BET
MO/Exploitan t
Fiche descriptive - réglages initiaux de l’installation
Entreprise
BET
MO/Exploitan t
Fiche descriptive - analyse fonctionnelle de l’installation
Entreprise
BET
MO/Exploitan t
Documents à produire
remarques
Fiche de validation - OPR/RECEPTION DES INSTALLATIONS DE CHAUFFAGE/ECS présence DCE/ CCTP
Exemple d’un outil de check-liste pour la récéption de la chaufferie
Schéma de principe hydraulique affiché en chaufferie pièce écrite
pièce écrite
schéma de principe schéma de principe schéma de principe
schéma de principe
pièce écrite
pièce écrite
Etiquetage des vannes de réglage (TA)
pièce écrite
pièce écrite
pièce écrite
Raccordements hydrauliques
C NC
C NC
C NC
C NC
C NC
C NC
C NC
C NC
C
C
C
NC
NC
NC
Vérification de tous les raccords hydrauliques dits "sensibles" (retour bouclage ECS sur entrée froide du mitigeur pour le solaire, raccordement des échangeurs, etc...)
Piqueage "eau froide" pour les logement
C NC
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aucun piquage de type "eau froide logements" ou "remplissage cuve arrosage extérieur" ne doit être positionné en aval du compteur général ECS
Positionnement des organes de mesure agissant sur la régulation vérification du bon positionnement des organes de mesure agissant sur la régulation et de leur mise en œuvre (doigts de gants et sondes de température adaptés et en contact avec le fluide, sonde correctement fixée, etc)
Positionnement des organes de mesure associés aux compteurs d'énergie vérification du bon positionnement des organes de mesure associés aux compteurs d'énergie et de leur mise en œuvre (doigts de gants et sondes de température adaptés et en contact avec le fluide, sonde correctement fixée, etc)
Vérification du bon dimensionnement des compteurs volumiques débit nominal adapté Qn,…
Vérification des caractéristiques des compteurs énergétiques vérifier pour chaque compteur le poid d'impulsions des compteurs volumiques et des intégrateurs associés
s'assurer que l'installation hydraulique soit compatible avec la variation électronique de vitesse (positionnement des éventuelles soupapes de pression différentielle et réglages…) vérification de l'épaisseur de l'isolant pour les conduites ch et ECS conformément au CCTP vérification de l'isolation des différents organes (ballon de stockage, échangeur, vannes,…)
Vérification du bon positionnement de la sonde de température extérieure position nord de préférence à l'abri de l'ensoleillement direct
Vérification du débit des mousseurs aux différents points de puisage vérification à faire sur quelques points de puisage avec un débimètre
Eclairage des communs vérifier le type, la puissance et la temporisation conformément aux prescriptions du CCTP
Vérification du contenu du DOE pièce écrite
C NC
vérification de la présence d'une plaque signalétique sur le conduit indiquant le type de conduit, son diamètre, la distance de sécurité, le nom de la société et la date de réalisation des travaux de fumisterie (DTU 24,1)
Calorifuge des réseaux hydrauliques et organes pièce écrite
Réunion Réception C NC
les vannes TA de réglage doivent être étiquetées avec le nombre de tours et débit
Circulateur à variation électronique de vitesse pièce écrite
réunion OPR 2 C NC
étiquetage du circuit hydraulique par des flèches indiquant le sens des fluides les réseaux chauffage et ECS doivent être étiquetés
Vérification du conduit de fumée pièce écrite
Commentaires
réunion OPR 1 C NC
le schéma doit faire apparaître TOUS les organes de l'installation (T°C, filtres, compteurs,etc...) le schéma doit être conforme à l'installation en chaufferie (tous les raccordements doivent être représentés)
Etiquetage des circuits hydrauliques pièce écrite
C : Conforme NC : Non-Conforme
liste des éléments à vérifier par la Maîtrise d'œuvre dès la phase OPR/Réception
rapport d'équilibrage chauffage et ventilation, analyse fonctionnelle du chauffage/CTA, notice technique d'utilisation du matériel, éssais COPREC, etc…
Exemple d’une fiche descriptive
Merci pour votre attention
Atelier débat : 2 témoignages pour partager les meilleures pratiques
Jacques AUNIER, Directeur Entrepreneur général/Contractant général/Promoteur
Mise en place et gestion d’un SMQ
Patrick DUPIN, Dirigeant Conseil opérationnel et en formation Lean Construction, en AMO /OPC et en Gestion de Projets. Auteur de l’ouvrage "Le Lean Appliqué à la Construction " Editions Eyrolles Passage du « suivi de chantier » à la « gestion de projet » grâce au LEAN Construction
Merci de votre participation Contacts : • Pôle Innovations Constructives : Karine ROUYER-MAIROT 06 21 92 27 33 / k.rouyermairot@nord-isere.cci.fr • ASTUS Construction : Clément MABIRE 06 73 29 00 99/c.mabire@astus-construction.fr • RAEE : Laurent CHANUSSOT 04 78 37 29 14/raee@raee.org • CETIM : Maurice VICTOIRE 04 77 79 41 39/maurice.victoire@cetim.fr • Ville & Aménagement Durable : Claire VILASI 04 72 70 85 59/associationvad@orange.fr • AGEDEN : Julien ALLIROT 04 76 23 53 50/jallirot@ageden38.org • ART DE CONSTRUIRE : Jacques AUNIER 04 72 54 83 30/mirella.techer@art-de-construire.fr • DELTA Partners : Patrick DUPIN 06 79 08 96 58/patrick.dupin@delta-partners.eu