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nº 165 du 29 septembre au 12 octobre 2011
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Politique : Entre risque de récession et divisions
Où va le Québec?
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Le vote pour la démocratie des Canado-tunisiens
Incertitudes et inquiétudes
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nยบ 165 du 29 septembre au 12 octobre 2011
Sommaire
risque de récession et divisions
Où va le Québec?
Incertitudes et inquiétudes
8 Un colloque Médias
et religion à Montréal
Cinéma
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Les relations particulières de la foi et de la plume
L’Avantpremière de «Omar M'a Tuer» à Montréal
Éditorial
4 Politique : Entre
Canadiens, Citoyens du Monde
Le vote pour la démocratie des Canado-tunisiens
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Du biométrique
Le Maroc et l'Algérie, contre le Nigéria et le Sénégal
à l’électronique
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Très cher passeport … Editeur : Abdelghani Dades.
Atlas.Mtl est un produit du. GROUPE ATLAS MEDIA
Directeur Général Rachid Najahi.
Editeur de. * La Voix des Marocains à Montréal
Rédaction : Jalal Bouzrara, Hassan Boutabssil, Narjisse El-Bakkali, Radouane Bnou-Nouçair, Jamila Bourmaki, Zahira EL Wahid Megherbi Publicité : Amine Benjelloun, Rachid Najahi. Conception et Réalisation Graphique : Rachid Najahi.
Au su de l’importance de la consultation populaire en question, le Canada «espère» certes «que les ressortissants tunisiens au Canada auront la possibilité de voter à ces élections même s’ils sont hors du pays», mais pour autant il n’en désire pas moins que «la Tunisie évite de créer une circonscription électorale qui inclurait le Canada» étant donné que «personne ne devrait représenter le Canada - ou une partie du Canada - dans une assemblée étrangère élue. Cette politique ne s’applique pas seulement à la Tunisie. C’est une question de souveraineté canadienne» déclare John Baird, ministre des Affaires Étrangères qui «souffle» même une «solution» : l’application par la Tunisie de la «procédure de l’électeur absent» autrement appelée vote par procuration ou vote par correspondance. L’attitude du gouvernement va ainsi - et c’est une nouveauté puisque douze autres consultations électorales concernant des pays tiers ont pu avoir lieu au pays - à l’encontre d’une pratique largement répandue de par le monde par laquelle de tels scrutins sont acceptables si les bureaux de vote sont situés à l’intérieur de représentations diplomatiques et consulaires, locaux bénéficiant d’extraterritorialité. Cette soudaine raideur d’Ottawa à un sens qui n’a cependant pas été formulé et encore moins débattu. Avec l’essor des moyens de transports internationaux, l’accélération des mouvements migratoires et le développement des appartenances nationales doubles ou multiples, de nouveaux concepts que personne ne maitrise encore vraiment, apparaissent. Ces concepts en bousculent d’autres qui semblaient jusque là bien établis; ils mettent à mal bien des certitudes y compris celles, telle la citoyenneté, considérées comme fondement des principes d’État et de Nation. Et c’est cela qui dérange et embarrasse.
Éliminatoires JO 2012
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C’est toute une controverse qui a cours en ce moment, autour du droit des canado-tunisiens, au nombre de 16.500, de participer, ou non, au scrutin prévu le 23 octobre prochain pour l’élection des membres d’une Assemblée chargée de rédiger une nouvelle constitution destinée à concrétiser les acquis de la révolution qui, il y a huit mois, mettait fin à trente années de dictature et ouvrait la voie vers la démocratie
Pour le Canada en effet, peupler le territoire national et parer le risque de déficit démographique est un défi majeur. Dès lors, il est normal, pour certaines parties de la population et de la classe politique du moins, qu’un Canadien ne soit que canadien même si, en principe, multiculturalisme aidant, il est tout aussi important de se sentir canadien que de faire valoir ses propres origines culturelles et nationales.
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Mais une réflexion sur le sujet reste à mener. La voie est balisée d’ailleurs, par des expériences internationales comme celles de l’Espagne ou du Maroc. Dans ces deux pays, qui ont été tour à tour pays d’émigration et d’immigration avant de devenir les deux à la fois, on forgé de nouveaux concepts, tels la «citoyenneté de résidence» à la faveur de laquelle on a été jusqu’à autoriser le vote des résidents étrangers aux élections locales. Il a de même été veillé, avec rigueur, que dans les textes légaux fondamentaux, aucune disposition (et parfois aucun mot) pouvant être considéré comme attentatoire à la souveraineté des «pays hôtes» ne soit inscrite. Le tout avec beaucoup de souplesse et bien plus de clarté que n’en contient aujourd’hui la déclaration de John Baird. Un tel débat, le Canada doit le mener, car notre pays abrite des canadiens de 189 nationalités d’origines nationales différentes. Dans tous ces pays d’origine, la démocratie à ses quartier ou est en train de prendre ses quartiers; tous les quatre ou cinq ans dès lors, 189 consultations électorales pourront avoir lieu avec des effets jusqu’au Canada, à défaut d’une réponse murement réfléchie et conforme à l’esprit de notre temps, on sera 189 fois tous les quatre ans au prise avec la même question et la même (absence) de réponse. Post Scriptum : Dans le cas tunisien, précisons que, contrairement à ce que semble penser M. Baird, les futurs élus ne seront pas des représentants du Canada à la future Assemblée nationale tunisienne. Ils ne seront pas investis non plus d’un mandat de représentation mais d’un mandat limité, consistant à élaborer une Constitution garantissant une démocratie à venir. Empêcher les canado-tunisiens d’être électeurs ou éligibles reviendrait surtout à priver une démocratie en construction de l’accès à la source du droit constitutionnel canadien et de l’inspiration que peut constituer le modèle canadien. Cela donnerait aussi à penser que le Canada est un pays de fermeture et non pas un pays d’ouverture. Tout cela ne nous ressemble et ne ressemble pas à l’image que nous nous plaisons à nous faire du pays que nous avons adopté et qui nous a accepté, faisant de nous des citoyens Canadiens et, comme tous Canadiens qui se respectent, des Citoyens du Monde. Et nous ne voulons surtout pas penser que l’élection de Marguerite Yourcenar à L’Académie Française (car il s’agissait d’une élection dans une institution étrangère, avec représentation du pays d’origine dans ce qu’il a de meilleur, les Arts et lettres) soit ainsi condamné, même par contumace et avec effet rétroactif.
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Abdelghani Dades
À la Une
Le vote pour la démocratie des Canado-tunisiens
Incertitudes et inquiétudes Les Tunisiens du Canada, au nombre de 15.600, sont inquiets : pourront-ils, ou non, voter pour l'élection de l'Assemblée constituante, du 20 au 22 octobre 2011? Une circulaire du ministère canadien des Affaires étrangères datée du 8 septembre semble indiquer que non. La circulaire canadienne, selon l’Agence France Presse «encourage les pays étrangers à permettre à leurs citoyens résidant de façon permanente ou temporaire au Canada d'exercer leur droit de vote par la voie du bulletin de vote d'un électeur absent, tout en annonçant que le gouvernement canadien continuera de refuser en principe toute demande d'autres États d'ajouter le Canada à leurs circonscriptions électorales extraterritoriales». Ces termes vagues ont été interprétés comme une interdiction, en contradiction avec une pratique internationale voulant que les ressortissants étrangers et les binationaux puissent participer à toute consultation électorale organisées par leur pays d’origine, si les bureaux de vote sont situés à l’intérieur de représentations diplomatiques et consulaires bénéficiant d’extraterritorialité. Qu’en est-il au juste? Seul le Ministère des affaires étrangères pourrait répondre avec précision, mais justement, il ne le fait pas. Une déclaration du Ministre, M. John Baird, en date du 22 septembre, on apprend que si le Canada «espère que les ressortissants tunisiens au Canada auront la possibilité de voter à ces élections même s’ils sont hors du pays», en revanche il a été «mentionné à la Tunisie que nous désirons qu’elle évite de créer une circonscription électorale qui inclurait le Canada. Personne ne devrait représenter le Canada - ou une partie du Canada dans une assemblée étrangère élue. Cette politique ne s’applique pas seulement à la Tunisie. C’est une question de souveraineté canadienne.»
Est-ce à dire que la pratique internationale sera respectée pour le vote, mais que les résidents et citoyens d’origine ne pourront pas faire acte de candidature? Ce point reste à clarifier. Les enjeux de la consultation Mais la question fait débat. Les membres de la communauté protestent et adressent des lettres ouvertes au Premier ministre Stephen Harper et à son gouvernement et l’opposition officielle s’empare de l’affaire et en fait le sujet d’une interpellation du gouvernement au Parlement. Le débat fait rage, et pour cause!, c’est l’avenir de la Tunisie qui est en jeu puisque la consultation du 23 octobre doit permettre l’élection des membres d’une Assemblée chargée de rédiger une nouvelle constitution destinée à concrétiser les acquis de la révolution qui, il y a huit mois, mettait fin à trente années de dictature et ouvrait la voie vers la démocratie. Le Canada compte quelque 16.500 originaires de Tunisie, dont bon nombre ont immigré pour des raisons essentiellement politique. Près de 700 000 tunisiens vivent hors de leur pays, dont quelques 300 000 se sont inscrits sur les listes électorales pour le scrutin du 23 octobre, y compris en en Arabie Saoudite qui a accordé l’asile politique au dictateur déchu Zine El Abidine Ben Ali. Dans le cas des tunisiens de l’étranger, l’instance de supervision des élections à prévu d’étaler le vote sur trois jours, du 20 au 22 octobre.
Le cas des tunisiens du Canada Pour faire le point sur le débat en cours au Canada, voici trois points de vue : celui des concernés à travers une «Lettre ouverte» émanant de la communauté; celui de M. John Baird ministre canadien des Affaires étrangères et le point de vue développé par le NPD lors du débat parlementaire sur la question de l’exercice du droit de vote. Et pour finir, un texte sur les évolutions de la marche vers la démocratie en Tunisie, sous l’angle de la réorganisation du paysage politique et du paysage médiatique.
Lettre ouverte à M. Stephen Harper
«Une étape cruciale pour baliser le chemin de la démocratie»
« Monsieur le Premier Ministre,
Nous avons appris avec tristesse, déception et profonde inquiétude, la décision du gouvernement canadien à l’effet que les tunisiens résidants au Canada n’auront pas la possibilité de participer au vote des élections de l’Assemblée Constituante Tunisienne dont le principal objectif vise l’édification d’une charte constitutionnelle pour leur pays. Ainsi, notre stupéfaction et ébahissement sont sans équivoques, suite à cette décision prise par le Canada dont l’essence repose inéluctablement sur la démocratie. Certes, le Canada qui nous a adoptés et où nous sommes heureux de vivre, a dit non à ce droit fondamental pour tout tunisien et tunisienne, pourtant le pays du Huard est considéré comme référence pour sa politique démocratique à travers le monde. Pour information, le Canada est le seul pays à avoir dit non aux élections sur 27 pays. Permettez-nous de vous rappeler que ces mêmes élections ont été permises pour les pays suivants : l’Algérie, le Maroc, Haïti et la Grèce. Par conséquent, il serait judicieux de se poser la question suivante : pourquoi un véto contre la Tunisie qui constitue le point de départ des révolutions dans les pays arabo-musulmans pour se débar-
rasser des dictateurs assoiffés de pouvoir au détriment des peuples. Notre pays la Tunisie, qui s’est débarrassé de son dictateur par une révolution d’un type exceptionnel, ayant marqué le monde, a besoin du soutien indéfectible du Canada, dont le modèle démocratique a toujours été un modèle aux autres peuples et dont l’essence même réside dans l’établissement de la démocratie à travers le monde. Monsieur le Premier Ministre, nous souhaitons que vous prendrez les mesures que vous jugez utiles pour réviser votre décision afin de nous permettre de choisir les élus qui vont nous représenter au sein de la nouvelle Assemblée tunisienne pour les décennies à venir. Il s’agit ici d’une étape cruciale pour baliser le chemin de la démocratie. Nous sommes fiers d’être tunisiens et nous exprimons notre vif souhait de vous voir réviser votre décision, en sachant dès le départ que la contribution canadienne à la construction démocratique tunisienne est un facteur d’appui crucial. En attendant les meilleures nouvelles à ce sujet, nous vous prions d’agréer monsieur le Premier Ministre nos salutations les plus distinguées. » Groupe Guettat C/C : Copie conforme au Ministre des Affaires étrangères.
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À la Une
Le vote pour la démocratie des Canado-tunisiens
John Baird : «Une question de souveraineté»
Le ministre des Affaires étrangères John Baird a fait la déclaration suivante le 22 septembre 2011 : « Le Canada salue les progrès accomplis par la Tunisie vers le respect de son engagement à tenir des élections démocratiques. Nous sommes conscients de l’importance de ces élections pour le peuple tunisien ainsi que de la lutte dont elles découlent. Le Canada espère que les ressortissants tunisiens au Canada
auront la possibilité de voter à ces élections même s’ils sont hors du pays. Nous avons accordé ce droit à 12 autres pays cette année.
étrangère élue. Cette politique ne s’applique pas seulement à la Tunisie. C’est une question de souveraineté canadienne.
« Nous avons par contre mentionné à la Tunisie que nous désirons qu’elle évite de créer une circonscription électorale qui inclurait le Canada. Personne ne devrait représenter le Canada - ou une partie du Canada - dans une assemblée
« Le Canada est déterminé à appuyer la transition de la Tunisie vers la démocratie. Nous soutenons le peuple tunisien dans ses efforts pour bâtir un pays plus démocratique, plus sûr et plus prospère. »
NPD : «Les tunisiens d’ici doivent pouvoir voter!» Mme Hélène Laverdière (Laurier-SainteMarie), porte-parole du NPD en matière de coopération internationale, a interpellé le gouvernement à propos du droit de vote de 15 600 ressortissants tunisiens au Canada lors de l'élection de l'assemblée constituante le 22 octobre prochain. À la Chambre des communes, la députée néodémocrate a questionné les Conservateurs
de Stephen Harper en soutenant que « les Tunisiens vivant au Canada veulent voter lors l’élection de l’Assemblée constituante tunisienne qui aura lieu dans moins d’un mois. Or il semblerait qu’ils ne pourront pas voter car le Canada ne peut être une circonscription électorale dans une assemblée étrangère. »
« La France a des élus pour le Canada et les États-Unis dans son Assemblée nationale », a rappelé Laverdière, « et la circonscription proposée par la Tunisie inclut le Canada et les États-Unis. Le ministre doit prendre les mesures nécessaires pour que les Tunisiens vivant au Canada puissent voter, » a ajouté la députée.
Mme Laverdière est étonnée de la réponse fournie par le gouvernement conservateur. Ce dernier a affirmé appuyer la transition démocratique en Tunisie tout en indiquant que les Tunisiens vivant au Canada ne pourraient pas voter. Le Canada est le seul des 30 pays à qui la Tunisie a présenté une demande similaire à avoir refusé.
Nés du printemps tunisien
111 partis, 187 périodiques et un millier d’ONG
Cent onze partis politiques, 187 périodiques et un millier d’ONG ont vu le jour en Tunisie depuis la chute du régime répressif de l’ex-président Zine El Abidine Ben Ali en janvier, selon des chiffres communiqués par le ministère tunisien de l’Intérieur. Sur ce total de partis légalisés, une centaine ont été nouvellement crées et d’autres existaient sans légalisation et s’activaient dans la clandestinité, dont le parti islamiste
Ennahda, devenu légal en mars dernier. Neuf formations ont existé légalement aux côtés du puissant Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) de Ben Ali, officiellement dissous le 9 mars par la justice. Sous le régime de Ben Ali, seuls 8 partis politiques étaient autorisés sur la scène politique dominée par le RCD.
de constitution de partis pour “non-respect des conditions fixées par la loi”, dont le Hizb Ettahrir de tendance radicale salafiste. Huit autres projets de partis sont en cours d’examen de leurs dossiers, a ajouté le ministère, qui liste par ailleurs 1.366 associations nouvellement agréées, ce qui porte le nombre d’ONG actives à 10.932.
D’autre part, le ministère de l’Intérieur indique avoir rejeté 162 autres demandes
Selon la même source, 187 périodiques ont vu le jour entre quotidiens, hebdomadaires,
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bi-mensuels, mensuels et revues après avoir obtenu leur récépissé légal de parution. Le dernier né qui a fait son apparition dans les kiosques est “El-Gattous” (Le Chat), premier hebdomadaire satirique édité par Slim Boukhdir, journaliste persécuté et emprisonné sous Ben Ali. Durant les 23 ans de pouvoir de Ben Ali, seuls 10 quotidiens avaient été créés dans le secteur médiatique fortement contrôlé par l’ancien régime.
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Politique
Entre risque de récession et divisions
Où va le Québec? Par Radouane Bnou-nouçair À la veille d’une nouvelle récession économique mondiale, le Québec s’enlise dans les divisions internes. En effet, la plupart des partis politiques sont en chute libre; l’image du parti libéral est ternie par les affaires de corruption; le parti québécois, plombé par les contraintes qu’il s’est imposées dès sa naissance : le projet souverainiste et la préservation de la langue française qui sont, aujourd’hui, sources de divisions internes mettant l’existence du parti en danger. Face à ces menaces, les «tireurs de ficelles», ceux qui tiennent réellement les rênes du pouvoir, les grands propriétaires d’entreprises et les lobbies financiers, préparent déjà leur étalon : il s’appelle Legault. Ce favori a déjà un programme qui se veut rassembleur et il prépare la création d’un nouveau parti. Et comme tout opportuniste qui se respecte, il use de la démagogie (plan axé sur la santé et l’éducation, les deux points faibles de la population) et il flirte avec les thèses de l’extrême droite (limiter l’immigration et séduction des membres de l’ADQ).
Le PLQ en chute libre Le parti libéral du Québec(PLQ) est un parti québécois fédéraliste c.à.d. qu’il est pour que le Québec continue à évoluer au sein de la fédération canadienne et ne pas constituer un pays indépendant. C’est le parti le plus ancien du Québec puisqu’il existe depuis 1867. Le fait le plus marquant de ce parti, c’est son historique victoire aux élections de 1960; ce qui lui a permis, sous la présidence de Jean Lesage, de lancer la Révolution tranquille. La Révolution tranquille a modifié en profondeur la société québécoise grâce à de grandes réalisations parmi lesquelles : la nationalisation de l’industrie hydro électrique, la création du Régime des Rentes du Québec et du ministère de l’Éducation. Le PLQ va ensuite perdre les élections de 1976 contre le parti québécois de René Lévesque et ne retrouvera la tête du gouvernement qu’en avril 2003.
Le Québec et la récession mondiale
Le premier ministre Jean Charest
L’économie mondiale est en voie d’entrer dans une nouvelle récession. Les experts économistes québécois prévoient une croissance économique de 1.5 % pour les États-Unis au lieu des 3% affichés pour 2012. La zone euro tournerait autour de 1.2% tandis que le Canada et le Québec verraient leurs taux respectifs avoisiner 2.1% et 1.7%.
En 2003, le premier ministre s’appelle Jean Charest. Les puissances de l’argent, les «tireurs de ficelles», ont du déployer de gros efforts pour que ce conservateur accepte de prendre la tête du PLQ. Lors des élections de 2007, le PLQ devient minoritaire, l’ADQ (Action Démocratique du Québec) fait une percée historique tandis que le parti québécois est relégué au troisième rang. Entre 2003 et 2007, le gouvernement libéral a fait face à de nombreuses critiques de la part des centrales syndicales (FTQ et CSN), des organismes de défense des droits sociaux ainsi que des mouvements étudiants. Tout cela à cause de nombreuses décisions impopulaires, notamment : la création d’une agence de partenariat public-privé(PPP) ou les projets abandonnés comme la construction d’une centrale thermique au gaz ou la réforme des prêts et bourses en 2004. Ces reculs du gouvernement fragilisèrent son pouvoir et firent en
Les matières premières écoperaient également à cause de la dévaluation monétaire. Les banques centrales et le gouvernement qui sont les seuls à pouvoir mettre fin à la spirale décadente manquent actuellement de munitions. Face à cette situation où le Canada et le Québec ne sont pas immunisés contre d’éventuels chocs externes, que font nos glorieux dirigeants? Ils s’entredéchirent, à l’approche d’élections qui risquent d’être historiques par les changements fondamentaux qui pourraient en résulter.
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sorte que le PLQ se retrouve minoritaire après les élections de 2007. Depuis, le taux de popularité du gouvernement, paradoxalement, n’a pas cessé d’augmenter jusqu’à atteindre un taux de satisfaction avoisinant les 61% en 2008. Jean Charest en profitera pour lancer des élections anticipées visant à obtenir la majorité. Malheureusement, non seulement, ces élections ne permettront pas au PLQ d’obtenir une majorité mais, en plus, elles feront du parti québécois, l’opposition officielle et aboutiront à l’élection du premier député de Québec Solidaire, Amir Khadir qui, d’ailleurs, leur en fera voir de toutes les couleurs.
M Jean Charest Premier ministre du Québec
Le PLQ et la corruption Aujourd’hui, le PLQ au pouvoir doit faire face à une série de scandales liés à la corruption. L’apogée a été atteinte le 16 septembre 2011 avec le rapport Duchesneau qui a révélé une «Prise de contrôle de certaines fonctions de l’État par des intérêts particuliers». Ce rapport a été accueilli avec une certaine désinvolture par Jean Charest, n’empêche qu’en refusant la création d’une commission d’enquête publique sur la collusion dans l’industrie de la construction, Jean Charest alimente les pires soupçons quant aux liens existant entre le premier ministre, la corruption et le crime organisé. Pire, certains pensent que ce refus a brisé le lien de confiance entre le citoyen et le monde politique. Les institutions gouvernementales sont en danger. Les québécois et leur démocratie Les québécois ont, aujourd’hui, mal de leur démocratie. Cette démocratie leur a
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fait subir, depuis quelques années, des chocs de moins en moins supportables comme : les 40 milliards de déficit de la caisse de dépôt, l’importante évasion fiscale et les blanchiments, les drames des urgences médicales, la précarité des aînés et surtout, les scandales à répétition de la corruption. Les dernières élections fédérales ont tiré déjà la sonnette d’alarme : les jeunes de 18 à 35 ans ne votent plus ou très peu; ce qui dévoile un vide politique qui poussent les électeurs à chercher à combler ce vide en votant pour des partis en développement comme le NPD. Aujourd’hui, le peuple québécois rêve d’une nouvelle démocratie et c’est pourquoi, il cherche à se re-mobiliser pour construire un nouveau monde politique en optant pour des députés, autonomes par rapport à leur parti politique et capables de promouvoir les valeurs de solidarité, de paix et de bonheur. Groupe Atlas Media
Débats
Les partis politique face à la
Crise démocratique au Québec «Revoir notre démocratie et notre culture politique», rien de moins. Tel est le «mandat d'initiative» qu'a réclamé à l’Assemblée nationale le député péquiste de Labelle, Sylvain Pagé. Après avoir déposé son rapport «Pour une nouvelle culture politique», il a interpellé le président pour lui demander d'appuyer officiellement sa demande. «Ce n'est pas un mince mandat!» s'est alors exclamé Jacques Chagnon, déclenchant l'hilarité générale au «salon de la race». Les sommets actuels de «cynisme», de «décrochage démocratique», qui se manifestent par «la baisse de la confiance envers la classe politique» (selon les mots du péquiste Pascal Bérubé) prendront bientôt l'allure de clichés en vogue tant ils sont répétés. À chaque jour, à chaque révélation troublante, à chaque refus du gouvernement, on semble désespérer toujours plus de l'état de nos institutions. Cette extrême inquiétude chauffe à blanc la réflexion politique. En dehors comme à l'intérieur de la classe politique, on rivalise de propositions de réforme, voire de révolution. Le leitmotiv: «Il faut redonner confiance.» Le fil rouge: réduire la partisanerie, source du mal, amoindrir les réflexes partisans qui seraient à la source du cynisme contemporain. Certains vont jusqu'à proposer d'éliminer carrément les partis politiques. Le ras-le-bol «J'en ai ras le bol des sorties publiques partisanes à l'os sans propositions d'alternatives positives concrètes [...]. C'est toujours dans le négatif et non le positif!» écrivait un électeur au député Bernard Drainville qui, comme bien d'autres, y est allé de son rapport à la mi-août. La partisanerie était l'une des principales préoccupations du député de Marie-Victorin. Les solutions visaient à la réduire, voire à la faire disparaître. L'élection du premier ministre au suffrage universel, écrit le député par exemple, «réduirait considérablement l'emprise des chefs de parti sur les élus de l'Assemblée nationale et, par le fait même, sur la fameuse ligne de parti». Par conséquent, «les stratégies partisanes et le ton hargneux lors des débats seraient, eux aussi, en perte de vitesse». Sylvain Pagé exècre la partisanerie depuis qu'il est arrivé au Salon bleu, en 2001. Il se fait une fierté de n'avoir jamais applaudi ses collègues. La population voit les députés comme des bénioui-oui et non des gens d'idées et de convictions, déplore-t-il. «C'est tout à fait compréhensible, puisqu'en public,
le député n'a pratiquement aucune marge de manoeuvre pour émettre une opinion contraire à celle de sa formation politique.» Les remèdes de M. Pagé pour «départisaniser» la politique québécoise sont pour le moins... puissants. Tous les votes en Chambre ou presque devraient être libres. Pour encourager la collaboration, la disposition actuelle des sièges devrait selon lui prendre la «forme se rapprochant de celle de l'hémicycle». Les députés devaient dorénavant être assis en ordre alphabétique. Cela diminuerait selon lui les invectives et favoriserait la «collaboration». «Trop facile aujourd'hui de «conspuer ses "amis d'en face" lorsqu'on est "entouré de députés du même parti"». Quant au député de Matane, Pascal Bérubé, il prône l'évacuation de la notion d'«engagement» partisan en campagne électorale afin de lui substituer celui de «l'objectif mesurable». L'évaluation de chacun des objectifs d'un parti serait confiée «à une instance neutre à définir. Elle pourrait être composée de hauts fonctionnaires, de représentants de la société civile et de spécialistes». Et non de politiciens partisans... Les péquistes, pour visibles qu'ils soient, n'ont pas le monopole de la réflexion visant à réduire l'emprise des partis. À l'automne 2010, l'ADQ avait consacré un congrès politique à la transformation des institutions, concluant entre autres qu'il fallait des élections à date fixe et l'élection du premier ministre au suffrage universel. Le congrès de la Commission-Jeunesse du PLQ, en août 2010, avait aussi pour thème «Démocratie renouvelée, génération engagée». On tenta d'y redéfinir la période de questions, où les ministres seraient désormais contraints de répondre aux questions. L'ère des sans-parti À l'extérieur des partis politiques, les propositions antipartisanes se multiplient. Insistant sur le caractère «citoyen» de son Nouveau Mouvement pour le Québec, très critique du PQ, Jocelyn Desjardins raillait la vie des partis en ces termes, lors de son premier rassemblement, tenu un dimanche matin de la fin août: «C'est l'heure de la messe... mais cette assemblée se fera sans liturgie de la parole et sans génuflexion à des chefs.» (Le NMQ se réunira pour une seconde fois demain, dimanche, à Québec.) Un autre nouveau mouvement vient de naître, celui des «Sans-parti». Dans
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son manifeste, il soutient que «les partis politiques actuels» sont les «premiers responsables de la dégradation de notre démocratie». Les partis n'ayant pas réussi à réaliser la réforme démocratique nécessaire, les Assemblée Nationale de Québec Sans-parti estiment que démocratie et les partis politiques. seule une «Quand je le fais lire à mes étudiants, coalition de 125 candidats sans parti leurs bras en tombent tellement il est pourrait y susciter une réelle réforme démocratique qui redonnera «aux citoy- actuel dans sa dénonciation des partis.» La philosophe française Simone Weil a ens le contrôle permanent sur leurs représentants et sur les décisions qui les aussi prôné, en 1957, «la suppression générale des partis politiques». «Les concernent». «Je pensais que c'était partis sont des organismes publiqueutopique», a confié le secrétaire proviment, officiellement constitués de soire des Sans-parti (parce qu'il n'y a manière à tuer dans les âmes le sens de pas de chef, évidemment), Nicolas Falcimaigne, journaliste de 31 ans. Il se la vérité et de la justice», écrivait-elle. souvient avec douleur du cul-de-sac sur Les partis étaient selon elle aussi dangereux que les «stupéfiants» pour la lequel ont débouché les états généraux sur la réforme des institutions démocra- pensée. Tentant un parallèle, elle écrit: «Il y a quand même des gens adonnés tiques, en 2003. «J'ai vu le rapport se faire déposer, être tabletté et finalement [sic] aux stupéfiants. Mais il y en aurait davantage si l'État organisait la vente de se faire déchiqueter par le gouvernel'opium et de la cocaïne dans tous les ment au pouvoir trois semaines plus bureaux de tabac, avec affiches de pubtard», raconte-t-il. Actuellement, «il semble qu'on soit tellement rendus dans licité pour encourager les consommaune situation difficile que ces utopies-là teurs.» Marc Chevrier souligne qu'un des pères de la Constitution américaine, [comme celle des Sans-parti] deviennent nécessaires», dit-il, un sourire dans Madison, a des pages très dures pour les «factions» dans les Federalist la voix. Papers. «Il conclut toutefois que s'il falDeux livres, entre autres, ont nourri ces lait les abolir, on tomberait dans un réflexions antipartisanes: d'abord Abolir régime autoritaire et on risquerait de violer le droit fondamental à les partis politiques (Libre pensée, l'association.» Sa solution? 2006), du sociologue Jacques Lazure, Typiquement libérale (pas au sens partide l'UQAM. Plus récemment paraissait san, mais philosophique!): accepter leur Réinventer la démocratie, de Jean existence, mais les mettre en concurLaliberté (Septentrion, 2011), dans rence. lequel l'auteur condamne la «discipline de parti», responsable selon lui du fait S'il peut comprendre certaines critiques que «de moins en moins de gens compétents et respectés acceptent de briguer des partis et de l'esprit partisan, Marc Chevrier craint que soit à l'oeuvre ici la charge de député parce que la perspective de jouer le rôle de simple figu- une haine contemporaine pour les «médiations». Les partis, dans nos rant au sein du Parlement n'est aucunedémocraties, ont une «fonction essenment réjouissante». M. Laliberté va tielle», rappelle-t-il: «Ils doivent réconjusqu'à prôner, non seulement une démocratie participative sans parti, mais cilier toutes sortes d'intérêts, faire un travail précieux d'intégration, de synsouhaite aussi en finir avec l'élection. thèse, de vulgarisation. C'est important. Mais bon, ça ne veut pas dire qu'ils le Scepticisme font toujours très bien. «La dénonciation des partis politiques Source : Presse canadienne est aussi ancienne que les partis politiques», note toutefois Marc Chevrier, politologue à l'UQAM. Au début du XXe siècle, Moisei Ostrogorski avait déjà tout dit dans son classique La
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Affaires
Le rapport Duchesneau
Collusion et corruption dans la construction Le rapport secret de l'Unité anticollusion du Québec, dévoilé par Radio-Canada, dresse un portrait accablant pour le ministère des Transports des pratiques immorales, voire illégales, d'acteurs de l'industrie des travaux routiers et établit un lien direct entre l'industrie et le financement occulte des partis politiques. Fruit d'un an et demi d'enquête sur le terrain, le rapport confirme l'implication du crime organisé dans l'industrie de la construction et parle d'une « banalisation du gonflement des estimations par certaines firmes de génie-conseil et des dépassements de coût par certains entrepreneurs ». Selon l'Unité anticollusion, des ingénieurs de firmes de génie-conseil, mais aussi des employés du ministère, favorisent des entrepreneurs en leur fournissant des informations privilégiées. Ils leur indiqueraient, par exemple, qu'un contrat où l'on prévoit 1000 chargements de terre contaminée n'en nécessitera véritablement qu'une centaine. Si la tendance dans le milieu est actuelle-
ment à la soumission en bas du prix de l'estimation, c'est que les entrepreneurs vont chercher plus d'argent plus tard, grâce à ce que l'on appelle familièrement « les extras ». Certaines compagnies comptent d'ailleurs parmi leurs employés des « spécialistes des extras ». Ceux-ci peuvent empocher des commissions personnelles de 10 % pour tout ce qu'ils arrivent à faire payer en surplus au ministère des Transports (MTQ). L'enquête souligne la mollesse et le laxisme du ministère. Lorsque le MTQ conteste les réclamations des entrepreneurs, ceux-ci poursuivent au civil en sachant que le MTQ a l'habitude de régler l'affaire à l'amiable. Le rapport note aussi qu'il n'y a « aucune enquête approfondie sur le bien-fondé des réclamations. » Financement politique occulte Le rapport de l'Unité anticollusion établit un lien direct entre l'industrie des travaux routiers et le financement occulte des partis politiques. Les enquêteurs ont recueilli des témoignages troublants et parlent carrément de « trafic d'influence ».
Selon le témoignage d'un exconseiller politique, les partis cognent toujours à la porte des grandes firmes de génie-conseil et de construction. « Du coup, à travers les professionnels du financement, les politiciens encouragent la déviance [...] Dans les faits, ils savent très bien qu'une entreprise a conJacques Duchesneau tribué plus de 100 000 $ à leur caisse électorale et que c'est un extra de 100 000 $ [...] Il trouve le pour cette raison [...] que les gens de la moyen d'aller chercher le double auprès construction ont si facilement accès aux du MTQ. Il y a donc un 100 000 $ décideurs », explique cet ex-conseiller blanchi à se partager : la firme [de géniepolitique. conseil] pourra l'utiliser pour contribuer à des caisses électorales et l'entrepreneur, Plus troublant encore, un ingénieur qui a pour payer ses travailleurs au noir », a-t-il travaillé pour quelques firmes précise dit, selon le rapport. comment le stratagème des extras est intimement lié au financement politique. Le rapport ne donne ni le nom des entreprises, ni le nom des personnes en cause, « Le truc est le suivant, c'est puisque son mandat est de nature prévenl'entrepreneur qui facilite le tour de passe, tive seulement. mais c'est en haut que ça se joue. Mettons que l'ingénieur de la firme chargée de la Source : Radio-Canada surveillance [des travaux] doit autoriser
Nuances et controverses Le président de l'Assemblée nationale Jacques Chagnon a jugé irrecevable la demande d'un débat d'urgence dans la foulée des révélations du rapport secret de l'unité anticollusion sur l'industrie de la construction. Le député de Québec Solidaire Amir Khadir et une coalition de députés indépendants en avaient fait la demande au président. M. Khadir estime que l'indignation populaire est telle que la demande s'imposait. Selon Lisette Lapointe, « les citoy-
ens sont indignés et révoltés » et il y a urgence d'agir pour redonner confiance à la population. « Il y a une crise de confiance envers le gouvernement, mais il y a surtout une crise morale au Québec qui est en train de toucher absolument tout le monde. [...] Le premier ministre a le pouvoir et le devoir d'agir en tant qu'homme d'État », a plaidé Pierre Curzi. L'Action démocratique du Québec a elle aussi fait savoir son intention de déposer une motion sans préavis toujours en
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faveur d'une commission d'enquête sur la construction et le financement des partis politiques, mais elle risque de voir son dépôt refusé par le leader en chambre. Toujours opposé à une commission d'enquête, le premier ministre a cependant ouvert la porte à ce que le chef de l'unité anticollusion Jacques Duchesneau vienne expliquer son rapport devant la Commission de l'administration publique de l'Assemblée nationale, comme le souhaite l'opposition. Jean Charest, qui a
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dit avoir finalement lu le rapport, convient qu'il « y a là-dedans des informations qui font l'objet d'enquêtes et qui sont très inquiétantes lorsqu'elles sont exprimées comme ça ». Il croit néanmoins que le fait de s'en remettre à l'unité permanente anticorruption demeure la meilleure avenue pour amener d'éventuels coupables devant les tribunaux et « assurer la plus grande intégrité dans le monde de la construction.
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Emploi D’ici à fin 2012, le G20 cherche
40 millions d’emplois Le président français, Nicolas Sarkozy, a exhorté ses partenaires du G20 à mettre en place une «régulation sociale» mondiale qu'il a définie comme un «socle de protection minimale dans tous les pays», devant le G20 des ministres du Travail réuni à Paris.
Les ministres du Travail du G20 ainsi que des institutions internationales sont réunis pendant deux jours pour inscrire des sujets sociaux comme l'emploi ou la protection sociale au coeur des travaux du G20, alors même que deux organisations internationales, l'Organisation internationale du travail (OIT) et l'Organisation de la coopération et du développement économiques (OCDE), redoutent une sérieuse dégradation du marché du travail. Intervenant au premier jour de la réunion, Nicolas Sarkozy a rappelé que «la crise a provoqué des effets dévastateurs sur le marché du travail, 30 millions de chômeurs supplémentaires en moins de deux ans». «Le G20 ne conservera sa légitimité que s'il parvient à démontrer son efficacité en faveur de la croissance et de l'emploi», a-t-il dit. «À la régulation financière, à la régulation économique, il faut ajouter la régulation sociale», selon lui. Cette réunion du G20 des ministres du Travail est dans le droit fil du sommet du G20 de Pittsburgh (États-Unis) en 2009, qui s'était prononcé en faveur d'un «modèle de
croissance mondiale plus équilibré» pour éviter une nouvelle crise mondiale et avait promis de promouvoir l'emploi. La première session de travail à huis clos comme le reste des travaux, était consacrée à l'emploi, s'appuyant sur une analyse conjointe de l'OCDE et de l'OIT, très alarmistes pour les années à venir. Pour ces deux organisations, la récession économique mondiale pourrait se traduire par une pénurie massive d'emplois dans les pays du G20 en 2012. «Nous devons endiguer le ralentissement de la croissance de l'emploi et combler les emplois perdus. C'est maintenant qu'il faut agir», a averti dans un communiqué le directeur général du Bureau international du Travail (BIT), Juan Somavia. «Il faudrait que l'emploi croisse de 1,3 % par an pour retrouver son niveau d'avant crise d'ici à 2015. Cela permettrait de récupérer quelque 20 millions d'emplois par an dans les pays du G20 et d'absorber les nouveaux entrants», a expliqué à Paris à la presse l'expert emploi de l'OCDE, Stefano Scarpetta. «Mais avec le ralentissement de la croissance économique, la croissance de l'emploi, de 1 % seulement ces dernières années, pourrait ralentir à 0,8 % et ce serait alors 40 millions d'emplois qui manqueraient d'ici à fin 2012», a ajouté l'économiste. Il a exprimé l'espoir que le prochain
sommet du G20 débouche sur «un engagement fort des pays du G20 en faveur de l'emploi». Ce sommet doit se tenir les 3 et 4 novembre à Cannes (Alpes-Maritimes) après une série de réunions ministérielles préparatoires comme ce «G20 social». Celui-ci réunit les ministres du Travail ou des Affaires sociales des 19 plus importantes puissances économiques de la planète ainsi que des représentants de la Commission européenne et d'institutions internationales (Banque mondiale, FMI, etc.). Six autres pays ont été invités: l'Espagne, les Émirats arabes unis, qui président le conseil de coopération du Golfe, l'Éthiopie, à la tête du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), la Guinée équatoriale, au nom de l'Union africaine, la Pologne, présidente en exercice de l'Union européenne, et Singapour.
Le Canada cité en exemple par le rapport 2011 de l’OCDE Dans l'édition 2011 de son rapport sur les perspectives de l'emploi, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) note que le marché du travail se redresse plus rapidement au Canada que dans la plupart des pays de l'OCDE. L'organisation estime que l'intervention du gouvernement pendant la dernière récession a permis de limiter la montée du taux de chômage. Le taux de chômage canadien calculé par le Bureau international du travail est passé à 7,5
% au deuxième trimestre 2011 contre 8,9 % à son sommet en 2009. Par comparaison, durant la même période, le taux de chômage moyen de l'OCDE est passé d'un pic de 8,8 % à 8,2 %. L'OCDE signale que le Canada « est l'un des rares pays à avoir ajusté les paramètres des prestations de chômage en réponse aux changements intervenus sur le marché du travail ». L'organisation fait référence à l'admissibilité et à la durée des prestations de chômage qui ont été bonifiées.
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Le chômage de longue durée du Canada est également parmi les plus bas de l'OCDE. Au premier trimestre, 13 % des chômeurs canadiens étaient sans emploi depuis plus d'un an, contre 35 % en moyenne pour les pays de l'OCDE. L'organisation note toutefois que la dernière récession a aggravé l'écart salarial entre les travailleurs hautement qualifiés et les travailleurs peu qualifiés.
personnes étaient au chômage dans les pays membres à la mi-2011, soit 13 millions de plus qu'avant la dernière crise. L'OCDE s'inquiète particulièrement de la situation des 15 à 24 ans, dont le chômage s'élevait à 17,4 % dans l'OCDE. « S'attaquer de front au coût humain du chômage, en particulier pour les jeunes qui ne parviennent pas à prendre pied sur le marché du travail doit être une priorité » a déclaré M. Gurría.
Pour une action gouvernementale Selon le rapport de l'OCDE, 44 millions de
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Source : Radio Canada
Emploi
Perspectives
Au travail à 55 ans et plus
Dix métiers Bon pour l’économie, couteux pour les employeurs émergents
Le Conseil du patronat du Québec partage l’état de situation contenu dans le rapport de la Commission nationale sur la participation au marché du travail des travailleuses et travailleurs expérimentés de 55 ans et plus, rendu public par son président, M. Gilles Demers. L’association patronale s’inquiète cependant des coûts que pourrait engendrer pour les employeurs du Québec l’application de certaines des mesures proposées, notamment en matière de régimes de retraite et de formation. Le Conseil du patronat invite la ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Mme Julie Boulet, à garder cette préoccupation à l’esprit dans la mise en œuvre des recommandations du rapport. « Avec le vieillissement démographique et le choc causé par la hausse des départs à la retraite que connaîtra le Québec dès l’an prochain, il est impératif comme société d’offrir plus d’incitatifs à nos travailleurs d’expérience pour garder ceux qui le désirent sur le marché du travail et bénéficier ainsi de leur expertise, ainsi que d’encourager les travailleurs à épargner davantage en prévision de leur retraite. Cependant, il est également essentiel de tenir compte de la capacité de payer des employeurs dans la mise en œuvre de propositions pour affronter ce défi », a réagi le président du Conseil du patronat du Québec, M. Yves-Thomas Dorval. Les préoccupations du patronat québécois Le Conseil du patronat se montre particulièrement préoccupé par la recommandation formulée par la Commission, qui obligerait les employeurs et les travailleurs à verser une cotisation minimale (appelée à augmenter graduellement) dans de nouveaux régimes d’épargne retraite pourtant considérés comme volontaires. Nous avions salué le caractère volontaire de l’initiative et continuons de penser qu’il y a une limite à l’imposition de nouvelles obligations aux employeurs. Compte tenu des hausses à venir des taux de cotisation à la Régie des rentes du Québec, une nouvelle taxe sur la masse salariale ne ferait qu’alourdir le fardeau fiscal et financier des employeurs du Québec, qui paient déjà 30 % plus cher que leurs concurrents ontariens.
Par ailleurs, bien que favorable à un plus grand investissement dans la formation de la maind’œuvre par l’ensemble des parties concernées, incluant les employeurs et les travailleurs eux-mêmes, le Conseil du patronat reste perplexe quant à la proposition de la Commission visant à augmenter de 1 % à 2 % la part de la masse salariale des employeurs consacrée à la formation en comptabilisant à 200 % l’argent consacré aux travailleurs de 50 ans et plus. Devant l’incertitude liée à la situation économique actuelle, une telle mesure pourrait avoir en effet un impact néfaste sur la compétitivité des entreprises et sur les investissements au Québec. Des outils incitatifs privilégiant la sensibilisation des employeurs à l’importance d’investir davantage dans la formation de leur capital humain seraient beaucoup plus indiqués. Rappelons par ailleurs que beaucoup de grandes entreprises investissent déjà plus de 1% dans la formation, la faiblesse au niveau de la formation au Québec est essentiellement due au faible investissement des petites et moyennes entreprises en formation, celles-ci étant déjà étranglées par différentes charges et un lourd fardeau administratif. Des «pistes de solution» intéressantes
Le Conseil du patronat trouve néanmoins intéressantes plusieurs autres pistes de solution proposées par la Commission, notamment en ce qui a trait à l’octroi de crédits d’impôt pour la formation continue, les incitatifs financiers pour favoriser la gestion prévisionnelle de la main-d’œuvre, la valorisation des travailleurs d’expérience, les mesures fiscales pour encourager le maintien en emploi, de même que l’intégration des immigrants sur le marché du travail et la croissance de la productivité des entreprises. Le Conseil du patronat a sondé lui-même ses membres sur leurs préoccupations quant à la participation au marché du travail des travailleurs expérimentés de 55 ans et plus, et les résultats obtenus se sont avérés fort utiles et intéressants. L’étude, réalisée par la firme Léger Marketing pour le compte du Conseil du patronat en décembre 2010 auprès de 350 dirigeants d’entreprise du Québec, a révélé ainsi que près de trois chefs d’entreprise sur quatre (73 %) jugent que la mise en place de mesures afin de permettre de maintenir en emploi les travailleurs expérimentés de 55 ans et plus est importante pour leur entreprise. En conséquence, 79 % d’entre eux se montrent ouverts à réduire les heures de travail et 78 % prêts à offrir plus de flexibilité quant aux horaires de travail pour conserver leur main-d’œuvre d’expérience. Près de huit répondants sur dix (79 %) seraient en accord pour que les gouvernements fédéral et provincial modifient les régimes de retraite publics afin de procurer des incitatifs pour encourager les personnes d’expérience à rester plus longtemps sur le marché du travail. Source : Conseil du Patronat du Québec
Nous savons où chercher les emplois à l'heure actuelle, et certainement où ne pas les chercher. Mais qu'en sera-t-il dans dix, voire vingt ans? Au fur et à mesure que les secteurs comme ceux des technologies, de la médecine, des sciences et de l'environnement évoluent, il y a fort à parier que bon nombre de professions émergeront au fil des ans. Les chercheurs d'emploi au fait de ces tendances peuvent planifier leur carrière de façon plus active. Certains emplois ne verront peut-être jamais le jour, tandis que d'autres sont des valeurs sûres. Quoi qu'il en soit, voici dix emplois susceptibles d'être offerts dans un avenir rapproché ou lointain, selon les tendances : 1. Spécialiste de la cybersécurité La cybersécurité est une industrie en plein essor. On s'arrachera les professionnels avertis qui peuvent protéger les sites Web et intercepter les pirates informatiques dans les années à venir. 2. Conseiller en génétique La génétique avance à pas de géant. De nos jours, des tests permettent aux médecins de prévoir les troubles génétiques et les parents pourraient même bientôt être en mesure de choisir le sexe de leur enfant à naître. À l'aide des conseillers en génétique, les familles peuvent s'informer sur les technologies et les choix génétiques à leur disposition. 3. Agriculteur biologique Les aliments biologiques représentent actuellement environ dix pour cent du marché des aliments et des boissons, et cette tendance ira forcément en augmentant. Par conséquent, on connaîtra une demande accrue d'agriculteurs et de producteurs biologiques pour améliorer les techniques agricoles biologiques et produire des cultures biologiques. 4. Archiviste médical La numérisation des dossiers médicaux est au cœur des technologies de l'avenir. On connaîtra une demande accrue de chercheurs médicaux pour aider au transfert des dossiers au format numérique et naviguer rapidement dans les dossiers des patients. 5. Développeur d'applications mobiles Vous souvenez-vous des téléphones de voiture? C'était, en quelque sorte, un téléphone cellulaire de la taille d'une brique qu'on pouvait utiliser seulement dans la voiture. Avec la mise au point de téléphones comme le BlackBerry, l'Android et le iPhone, l'industrie des médias mobiles ne cesse d'évoluer. On connaîtra une demande accrue de développeurs pour mettre au point des applications et régler les problèmes de sécurité et de compatibilité. 6. Technicien en robotique Les robots sont de plus en plus courants, mais ils ne fonctionnent pas tout seuls. On aura besoin de techniciens pour les construire, les entretenir et assurer leur bon fonctionnement. 7. Ingénieur en simulation De nos jours, il existe un simulateur pour à peu près n'importe quoi, des simulateurs de chirurgies aux simulateurs de vols en passant par les simulateurs de conduite en état d'ébriété. Au fur et à mesure que la technologie des simulateurs prendra son envol, les ingénieurs seront appelés à prêter main-forte. 8. Gestionnaire de médias sociaux Les professions liées aux médias sociaux ont le vent dans les voiles. Facebook, Twitter et LinkedIn sont à l'origine de la création d'une foule d'autres plateformes. Les entreprises recrutent maintenant des gestionnaires de médias sociaux pour surveiller leurs communautés en ligne et améliorer/protéger leur marque. 9. Chercheur en cellules souches Bien qu'il s'agisse d'un sujet controversé, la recherche en cellules souches gagne du terrain. Au rythme où vont les choses, les chercheurs seront de plus en plus en demande pour trouver des traitements aux maladies, des améliorations génétiques et d'autres renseignements auxquels ces cellules peuvent donner accès. 10. Agent de la durabilité La durabilité constitue une préoccupation à l'échelle mondiale, de même qu'au sein des entreprises. Puisque les dirigeants d'entreprises n'ont peut-être pas le temps d'apprendre tout ce qu'il faut savoir en la matière, ils embauchent des spécialistes en écologie à titre d'« agents de la durabilité ». Ces personnes sont chargées de trouver, d'élaborer et de mettre en œuvre des politiques écologiques au profit de l'entreprise. Source : CareerBuilder
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Formation
Frais de scolarité
Les études moins accessibles ? Le Comité consultatif sur l'accessibilité financière aux études s'inquiète des effets négatifs possibles de la hausse des frais de scolarité sur l'accès aux études universitaires, mais ne remet pas en question la majoration de 325 $ par année des droits de scolarité pendant cinq ans, décrétée par Québec.
sibles. Il recommande de plus d'indexer pleinement les programmes d'aide financière aux études, et ce, de façon annuelle et automatique.
Dans un communiqué conjoint, la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ)
Finalement, le gouvernement ignore des études semblables menées par les fédérations étudiantes, qui démontrent que la prochaine hausse sera catastrophique pour une large proportion des étudiants, selon la FECQ et la FEUQ. Frais de scolarité en hausse
Le Comité, rattaché au Conseil supérieur de l'éducation du Québec, constate entre autres que la hausse des frais pourrait entraîner une baisse de l'effectif universitaire de l'ordre de 2,5 %. Dans un avis publié récemment, le Comité dit être préoccupé par les « conséquences des hausses des droits de scolarité sur les futurs bénéficiaires du Programme de prêts et bourses, en particulier ceux qui viennent des milieux à faible revenu et dont les parents ont souvent tendance à surestimer le coût des études universitaires et à en sousestimer les bénéfices ». Il recommande la mise en place d'un plan de communication rappelant « les bienfaits de l'éducation et [décrivant] les caractéristiques et les améliorations apportées aux programmes d'aide financière aux études afin de réduire l'effet des hausses annoncées ». Le Comité recommande aussi de rendre admissibles à un programme de remise de dette tous les bénéficiaires du Programme de prêts et bourses qui ont une dette d'études. Actuellement, les bénéficiaires qui reçoivent leur aide uniquement en prêts n'y sont pas admis-
Selon la FECQ et la FEUQ, le Comité ne propose que des mesures vagues comme l'élaboration d'un plan de communication pour faire la promotion des études universitaires ou la mise sur pied d'enquêtes sur les populations étudiantes.
La semaine dernière, Statistique Canada montrait que la progression des frais de scolarité s'accélère au pays. Les étudiants inscrits à un programme universitaire de premier cycle ont payé en moyenne 4,3 % de plus cette année par rapport à 2010-2011.
Par ailleurs, il estime qu'il faudrait mieux connaître l'effectif qui fréquente l'université à temps partiel. Le Comité recommande de mener une étude auprès de ces personnes en vue de mieux cibler les mesures d'aide financière qui leur sont destinées. Finalement, le Comité recommande de tenir une enquête sur la condition de vie des étudiants en 2012 et en 2017, comme le prévoit le gouvernement. Les fédérations étudiantes s'insurgent
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déplorent des « recommandations sans substance » du Comité, alors que son rapport révèle des données « troublantes ». « On y apprend que le taux de participation aux études est de 21 % en 2006 alors que la Fondation des bourses du millénaire le fixait à 24 % au début des années 90. » De plus, le Comité révèle que la hausse entraînera une baisse de l'effectif étudiant équivalente à près de 7000 étudiants, soulignent les deux fédérations étudiantes.
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L'an dernier, la hausse des frais de scolarité avait été de 4 %. En moyenne, les étudiants canadiens ont payé 5366 $ en frais de scolarité comparativement à 5146 $ l'année précédente. Au Québec, les frais de scolarité ont progressé de 4,5 % cette année. La province reste, avec Terre-Neuve-etLabrador, l'un des endroits où les frais de scolarité sont les moins élevés, en moyenne, respectivement de 2519 $ et 2649 $.
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Source : Radio-Canada
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Société Opération Sacs d’écoles de l’Association de Solidarité
Opérations Cartables pour Bni Wssim et Taghjijt
Canada Maroc
PMM aide à la scolarisation de 465 enfants nécessiteux L’Association Pour un Maroc Meilleur, en partenariat avec l’Association Femme Méditerranéenne pour le Développement devait organiser, le mardi 27 septembre 2011, son opération «Cartables Bni Wssim 2011». Dans le cadre de cette opération menée au titre de l’année scolaire 2011-2012 dans le Secteur scolaire Bni Wssim (province de Tétouan), 276 élèves nécessiteux ont bénéficié de cartables et fournitures scolaires leur permettant ainsi une rentrée effectuée dans de bonnes conditions. Le secteur Scolaire Bni Wssim se compose des écoles suivantes : Ain Habt : Trois enseignants et 61 élèves. Bni Wssim : Deux enseignants et 24 élèves. Bni Matae : Quatre enseignants et 79 élèves. Fokayssen : Deux enseignants et 51 élèves.
320 enfants scolarisés dans la commune de Nouirate
El Hlimich : Trois enseignants et 45 élèves. Tounint : Un enseignant et 16 élèves. L’Association, en partenariat avec l’Association Iguidar devait organiser, le 25 septembre précédent, son opération «Cartables Taghjijt 2011». Dans le cadre de cette opération menée au titre de l’année scolaire 2011-2012 dans le village de Taghjijt (province de Guelmim), 189 enfants nécessiteux des trois écoles du village (école Jabal Bani, école Elmoukhtar Essoussi et école Al imam Alboukhari) ont bénéficié de cartables et fournitures scolaires leur permettant ainsi une rentrée effectuée dans de bonnes conditions. L’opération Taghjijt est la cinquième du genre en autant d’années; le nombre total de bénéficiaires s’établit désormais à 595 et tous poursuivent aujourd’hui leur scolarité.
La communauté marocaine d’Edmonton s’organise…
Edmonton – Correspondance particulière. Lorsqu’on tourne le regard vers l’ouest Canadien, on commence à entrevoir une communauté d’originaires du Maroc qui croît et s’organise. Ce sont en effet désormais trois associations qui encadrent ce segment de population qui en Alberta, avoisine désormais les 2000 personnes. Jusque tout récemment, les actions communautaires relevait en effet d’actes personnels dû à des personnes de bonne volonté telles les membres des familles Oulkhayate et Oulahyane, avec des figures de proue dont l’une des principales est assurément Hassan Oulahyane dit Papi, dont la maison gardait porte ouverte en tout temps. Depuis 2008, les associations ont pris la relève, d’abord avec la Moroccan association of Alberta crée par Abdelkrim Mounji et Hassan Oulahyane. Puis vint la Moroccan Society in Alberta, et tout récemment la Moroccan Community League of Alberta. Profusion? Certes non, car d’une part, on l’a dit, l’effectif de la communauté ne cesse de grandir et, ensuite, la configuration de la ville d’Edmonton elle-même, semble favoriser cette trilogie. Edmonton en effet se répartit en trois grandes zones : Down town , West end et South side; la communauté des originaires du
Maroc étant répartie de manière sensiblement égale entre ces trois secteurs, il semble presque normal que trois structures puissent exister. Ce qui justifie encore plus une telle répartition, c’est que les trois associations s’entendent sur l’essentiel et agissent de concert, souvent en partenariat ou en collaboration avec les organismes francophones locaux. Cela à permis d’ajouter une touche marocaine au paysage culturel albertain avec notamment au cours de l’été 2011, des rencontre de réseautage autour d’une pastilla, des barbecues au parc de la ville et une grande soirée clôturant la visite du Consulat mobile qui, selon tout les bénéficiaires, a comblé tous les besoins administratifs des marocains de l’Alberta. Cette soirée a même révélé un talent celui du jeune rappeur maroco-albertain Iliass dont on n’a sûrement pas fini d’entendre parler. Autre événement à signaler : les 4 et 5 septembre, la célébration collective de Aïd al Fitr. Ainsi donc, pour une présence marocaine en Albertain qui remonte à plusieurs décennies maintenant, le temps semble être venu de s’organiser et de progresser collectivement. À suivre… Faouzi Berrada
Estrie : Assemblée générale RIFE le 1er octobre 2011
Nous avons le plaisir de vous inviter à l'assemble générale de L'association Rencontre Interculturelle des Familles de l'Estrie (RIFE) tiendra son Assemblée Générale le 1er octobre 2011 à partir de 10h à la Bibliothèque municipale ÉvaSenécal, salle 1-2 (420 Rue Marquette Sherbrooke J1H 1M4).
L’association dressera à cette occasion le bilan de ses activités de l'an passé et abordera ses projets et intérêts pour l'année 2011-2012. Il sera également procédé à l'élection du Conseil d'administration. Toute personne intéressée aux questions interculturelles et aux activités de l’association est invitée à participer.
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L’Association de Solidarité Canada Maroc a procédé le 19 septembre dernier à la distribution de sacs d’écoles, dans le cadre de son opération annuelle, organisée depuis près de 10 ans. Lors de la rentrée scolaire 2011-2012, ce sont 320 enfants de l’école Nouirate du groupe scolaire Ibn Roumi, Commune Nouirate de la province Sidi-Kacem, qui ont bénéficié de cette opération. « C’est avec beaucoup d’émotions que j’ai supervisé, cette année encore, notre opération annuelle Sacs d’écoles, au profit d’enfants démunis. Cette année, l’opération s’est réalisée en collaboration avec l’Association du développement du monde rural (ADMR), représentée sur place par Mme Nadia Touhami, secrétaire général et présidente de l’ADMR dans la région Gharb-Chradai-Bni Hssin, M. Mustapha Hamidi, conseiller au sein de ladite association, MM. Rachid Chekrane et Briouig Benaissa, membres de l’ADMR Gharb et M. Mohamed Diani, membre du comité administratif, sans oublier la présence, le support et l’hospitalité de My Idriss Alaoui, président de l’association Santé pour tous qui a contribué à cette opération par des dons de fournitures scolaires pour garnir les sacs d’écoles.
Outre la présence de Mme Lamrani, l’opération Sacs d’écoles 2011 a également vu la participation de M. Alain Fréchette, membre et bénévole actif au sein de l’ASCM, venu du Québec, ainsi que M. Hilal My Mehdi, bénévole local qui s'est occupé de la logistique et de l’encadrement de l’équipe de l’association, durant son séjour au Maroc. Sans compter l’association des parents
d’élèves de l’école Nouirate, les proches des enfants ainsi que le corps enseignant. Comme à chaque année, l’ASCM fait appel à la générosité de la communauté afin d’offrir à de jeunes enfants la possibilité de débuter leur rentrée scolaire avec le matériel nécessaire soit un cartable et les fournitures scolaires dont ils ont besoin. Fidèles au rendez-vous, les membres de l’ASCM et de la communauté québécoise ont répondu généreusement à l<appel. L’ASCM tient également à souligner l’implication du groupe Atlas Média, Le Magazine M et Maghreb Canada Express dans la diffusion de l’information sur ses activités et réalisations Rappelons que la mission principale de l’ASCM est de venir en aide aux personnes handicapées et personnes démunies du Maroc. L'ASCM collabore également aux actions d'organismes canadiens et québécois qui œuvrent dans ce même sens au Québec et au Canada. Cette mission se concrétise par différentes activités d’aide dont l’opération sac d’école fait partie.
Nouveau bureau à l’Amd Toronto Lors de l'Assemblée générale annuelle de l'Association marocaine de Toronto (AMDT), tenue le Samedi 24 Septembre 2011 au « Metro Hall » à Toronto, un nouveau Comité exécutif a été élu pour l’année 2011-2012 et dont les membres sont : - Mr. Mohamed Sekkak: Président; - Mr. Mohamed Bouchama: Vice-président; - Mlle. Meriem Mouhid: Secrétaire générale; - Mr. Hassan Douelrachad: Trésorier; - Mr. Ali Maachar: Directeur général; - Mme. Khadija EL Hajjaji : Directrice; - Mme. Zhour Yatim: Directrice; - Mlle. Fatiha Azoughar : Directrice. Durant cette assemblée, le président sortant, Mr. Abdellah Massaoudi a présenté les réalisations accomplies durant son mandat et a formulé sa disposition inconditionnelle de servir de support aux nouveaux membres et de participer à la réalisation des objectifs de l’AMDT.
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Le président élu, Mr. Mohamed Sekkak a présenté les grandes lignes de sa vision stratégique relative au développement de l’AMDT. Il a promis d’œuvrer d’une part pour l’acquisition d’un nouveau local pour abriter les bureaux de l’AMDT, et doter l’association d’un rôle encore plus important sur la scène canadienne. L’objectif à long terme étant de faire de l’AMDT un organisme financièrement indépendant, avec une vision et une mission qui a l’approbation et le soutien de la communauté. Avec cette approche, L’AMDT sera en mesure de développer des services et des programmes solides et de répondre efficacement aux défis auxquels fait face notre communauté pour lui donner la place qui lui revient dans la société torontoise. Source: Communiqué de l’Association Marocaine de Toronto
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Société Partenariat : Sainte-Justine s’entend avec Avicennes
Les CHU Sainte-Justine (Montréal) et Ibn Sina (Avicennes – Rabat) ont signé une entente de partenariat le 17 septembre écoulé. Ce partenariat, qui s’échelonnera sur les quatre prochaines années, est né du désir des deux parties d’améliorer, grâce à un partenariat synergique, la santé des mères et des enfants via les soins offerts, la recherche, l’enseignement, la gestion, la promotion de la santé, la réadaptation et l’évaluation des technologies. “Cette signature s’inscrit dans le cadre des activités du Réseau mère-enfant de la Francophonie (RMEF), un réseau de 20 hôpitaux universitaires situés sur quatre continents, dont le CHU Sainte-Justine assume la présidence et le secrétariat général depuis sa création en 2002″, indique-t-on auprès du CHU Sainte-Justine de Montréal. Signé par Fabrice Brunet, directeur général du CHU Sainte-Justine, et Linda Alami, Médecin-chef de l’Hôpital d’enfants de Rabat, ce partenariat a été conclu dans le cadre d’une mission d’étude à Montréal d’une délégation marocaine de l’Hôpital d’enfants de Rabat (CHU Ibn Sina). La délégation marocaine comprenait, outre Linda Alami, représentante de la direction générale du CHU Ibn Sina de Rabat, Kamal Choukry, Chef de services des soins infirmiers, Amina Barakate, Pédiatre, chef de service de médecine et réanimation néonatales, et Btissam Amansour, Gestionnaire de projets -Service de la coopération-. La mission d’étude et la signature de l’entente font suite à une convention de jumelage signée entre les deux institutions en 2005, qui avait pour objectif l’établissement d’une collaboration bilatérale visant le renforcement des capacités. Source : Maghreb Arabe Presse
Solidarité
L’AMEIPH a célébré ses 30 ans et sa mission unique au Québec L’AMEIPH a célébré son 30ème anniversaire au cours d’une réception tenue à l’Hôtel de Ville. C’est Madame Mary DEROS, membre du comité exécutif à la Ville de Montréal responsable des communautés d’origines diverses et de la jeunesse qui accueillait l’association pour l’occasion. Les invités, parmi lesquels on pouvait compter des membres, des bénévoles, des personnalités, des consuls et représentants d’organismes œuvrant tant dans le domaine de l’intégration qu’en faveur des personnes handicapées auront pu féliciter l’association pour son travail accompli depuis 30 ans. Plusieurs représentants d’organismes partenaires de l’AMEIPH ont pris la parole pour témoigner de leurs valeurs partagées et de leur collaboration étroite. L’AMEIPH, créée pour combler une lacune En parlant de l’AMEIPH, Madame Luciana SOAVE, Directrice et fondatrice parle d’expérience. L’expérience d’une mère d’enfant handicapé, et le parcours d’intégration de toute sa famille immigrante. Il y a 30 ans, cherchant des réponses aux défis rencontrés dans l’intégration de leurs familles, 2 couples immigrants et parents d’enfants handicapés décident de créer l’AMEIPH pour venir en aide aux personnes vivant deux situations pour le moins difficiles celle du handicap et celle
de l’immigration. Le parcours migratoire d’une personne handicapée et de sa famille qui l’accompagne est semé d’embûches. La différence de culture, de langue, de repères font que la situation de handicap se multiplie avec la dimension de l’immigration. Certes, des services structurés répondent aux besoins des nouveaux arrivants et d’autres en direction des personnes handicapées améliorent leur intégration au sein de la société mais il n’existe pas de jonction évidente entre ces 2 pôles de services. À titre d’exemple, l’AMEIPH a mis en place un cours de français adapté à des adultes en déficience intellectuelle et issus des communautés ethnoculturelles. Un service qui, jusqu’alors, n’avait pas été adapté pour des personnes allophones aux prises avec une déficience intellectuelle. 30 ans après, l’AMEIPH se positionne comme une ressource, un interlocuteur et un médiateur. A propos de l’AMEIPH Créée en 1981, l’AMEIPH regroupe des personnes handicapées issues de toutes origines ethnoculturelles, quel que soit l’âge, le type d’incapacité ou le statut, ainsi que leur famille, ethnoculturelles, quel que soit l’âge, le type d’incapacité ou le statut, ainsi que leur famille, afin de les aider dans leurs démarches d’intégration et de participation pleine et entière. C’est l’une des seules associations à œuvrer pour
l’intégration des personnes handicapées issues de l’immigration au Québec. Les demandeurs de services sont âgés de 0 à 75 ans et + et sont issus de plus de 60 nationalités. Pour en savoir davantage sur l’association, ses programmes et les services offerts vous pouvez consulter le site Web www.ameiph.com A propos du prix Pensée : Le Prix « Pensée »a été créé en 1998 par l'Association multi-ethnique, en collaboration avec la Fondation Minorité inVISIBLE. Il vise la reconnaissance du travail des établissements, des individus ou des groupes qui, ayant pris conscience de la problématique particulière vécue par les personnes handicapées issues des communautés ethnoculturelles, font preuve d’excellence ou d’innovation dans le domaine de l’intégration de ces personnes dans les divers domaines de la vie quotidienne. Le recipiendaire du Prix « Pensée » est honoré dans le cadre de la Journée Minorité inVISIBLE. Le Prix « Pensée », consiste en un diplôme encadré, présentant, en plus du nom du récipiendaire et la dédicace, les symboles de l'Association, dont
celui de sa population cible et sa fleur, la pensée.
Source : Association multiethnique pour l’intégration des personnes handicapées (AMEIPH)
«Les Fourchettes de l’Espoir»
10 ans d’entraide à Montréal-Nord L’organisme en sécurité alimentaire de Montréal-Nord, «Les Fourchettes de l’espoir» a célébré i son 10ème anniversaire d’existence le 23 septembre dernier.
Lors de cet événement auquel ont assisté plusieurs personnalitéss dont la Vicepremière ministre et ministre de l’Éducation, Line Beauchamp, le maire de l’arrondissement Montréal-Nord et membre du comité exécutif, Gilles Deguire ainsi que le député fédéral de Bourassa, Denis Coderre, l’organisme a réalisé un retour sur son histoire en plus de rendre hommage à plusieurs personnalités ayant été à la base de son succès. Réjean Léveillé, journaliste, Yves Ryan, ancien Maire de Montréal-Nord, ainsi que Soeur Angèle, marraine des Fourchettes de l’espoir font partie des 10 récipiendaires d’un prix «Hommage 10ème anniversaire». «Les fourchettes de l’espoir» a également profité de l’événement pour présenter les grandes lignes de son plan de développement «Fourchettes 2021 : Inspirés du
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passé, tournés vers l’avenir.» Ce programme, dont la mise en place s’échelonnera sur 10 ans, inclut plusieurs projets dans le domaine de la réinsertion sociale et de la jeunesse. Dans le domaine de la réinsertion sociale, un projet d’intégration des immigrants de plus de 40 ans ainsi qu’un mentorat virtuel pour les jeunes adultes seront, entre autre, instaurés.
De plus, Denis Coderre, député fédéral de Bourassa a accepté de devenir parrain de l’organisme. Dans ce rôle, il sera amené à accompagner l’organisme dans ses divers projet et dans leur promotion. Il se joint ainsi à Soeur Angèle, marraine de l’organisme depuis 2001 qui sera appelée à poursuivre son action auprès des enfants et des jeunes. Dans ce domaine, des projets sportifs tel qu’un partenariat avec le club de Boxe l’Espoir, de nouveaux partenariat en agriculture urbaine et une expansion des activités de l’école culinaire des Fourchettes de l’espoir à l’extérieur de Montréal-Nord sont prévus.
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À propos des Fourchettes de l’Espoir Les Fourchettes de l’Espoir est un organisme dédié à la sécurité alimentaire ayant pignon sur rue à Montréal-Nord. Offrant des services de cafétéria, livraisons de repas, formation en cuisine et traiteur à moindre prix, l’organisme a su développer des services adaptés à une clientèle parmi les plus pauvres au Canada En août 2008, suite aux émeutes ayant secoué le secteur nord-est de Montréal-Nord, l’organisme a participé activement aux démarches de support aux citoyens développées par Solidarité Montréal-Nord. Sa directrice générale, madame Brunilda Reyes, est d’ailleurs devenue porte-parole de l’organisation. Aujourd’hui agé de 10 ans, Les Fourchettes de l’Espoir est un organisme reconnu pour la qualité de ses services comme en témoignent les distinctions décernées par Centraide et Les OEuvres du Cardinal Léger. Source : Victor Henriquez, SFi Relations Publiques
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Rencontres
Un colloque Médias et religion à Montréal
Les relations particulières de la foi et de la plume Avec les moyens actuels d’information (Internet, TV, radio, journaux, etc.), les médias occupent une place prépondérante dans l’espace public. Certains de leurs représentants se retrouvent régulièrement au centre de l’attention dans l’espace public occidental. Par ailleurs, des acteurs du religieux comme mère Teresa, le pape Jean-Paul II ou le Dalaï Lama sont devenus des sortes de superstars, au point d’avoir un impact direct sur les cotes d’écoutes. D’autres cas, touchant plutôt les versants jugés négatifs du religieux comme le traitement des conflits interreligieux, du terrorisme (islamiste et autres) ou des réactions virulentes (contre les caricatures de Mahomet ou la dénonciation des cas de pédophilie dans l’Église catholique) - donnent également aux médias l’occasion de dénoncer des situations inquiétantes. Existe-t-il aujourd’hui une relation particulière entre les médias et ce qui touche le religieux ? C’est la question posée au cours d’une journée de réflexion franco-québécoise qui aura lieu le 3 octobre prochain (à l’Atrium, Centre d’archives de Montréal, 535, avenue Viger Est, Montréal) Placée sous la direction scientifique de chercheur et penseurs québécois (Guy BERTHIAUME, Président-directeur général, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, mentor, Fondation Pierre Elliott Trudeau, Montréal; Jean-Claude BRETON, Doyen, Faculté de Théologie et Sciences des Religions, Université de Montréal, ancien directeur de Présence Magazine; Xavier GRAVENDTIROLE, Doctorant en cotutelle, Université de Montréal et Université de Lausanne, Suisse, boursier, Fondation Pierre Elliott Trudeau, Montréal) et
français (Pierre BRÉCHON, Professeur, Institut de sciences politiques, Grenoble; Michèle DEBIDOUR, Enseignante-chercheure, Université catholique de Lyon) cette journée se déclinera selon plusieurs perspectives. : - À partir des rapports entretenus entre religieux et médias, dans quelle mesure le religieux, synonyme de tradition et de conservatisme, serait-il bousculé par les nouveaux médias ? Les médias seraient-ils capables de transformer les objets qu’ils touchent ? Quid encore du spirituel, qui puise aussi dans ce religieux sans s’y confiner pour autant, et se déploie à l’intérieur des médias, sous des sections touchant plutôt l’art de vivre ou la croissance personnelle ? - Comme catalyseurs de débats publics importants, les médias interrogent régulièrement la gestion du pluralisme ou l’intégration des minorités. Comment se pense et se déploie alors le religieux dans l’espace public ? Dans quelle mesure celui-ci peut-il jouir d’une influence propre, ou se trouver piégé par du sensationnalisme ou par la polarisation de certains enjeux ? - À l’interne du religieux : dans quelle mesure les traditions religieuses savent-elles (ou non) jouer de ces nouveaux instruments que sont la télé, la radio, Internet ? Alors que certains groupes radicaux semblent très bien s’accommoder de ces nouveaux médias, d’autres communautés plus traditionnelles cherchent de nouveaux langages plus adaptés pour mieux les utiliser.
Minarets menacés ou menaçants ? La médiatisation ambiguë d’une initiative populaire en Suisse (Philippe Gonzalez, Maître assistant, Université de Lausanne, Suisse) - 10 h 30 - Table-ronde I Comment les médias (télé, presse, cinéma, livres…) traitent-ils le religieux ? (Président : Joseph-Yvon Thériault, Professeur, Université du Québec à Montréal lauréat, Fondation Pierre Elliott Trudeau; Panelistes : Michèle Debidour, Enseignante-chercheure, Université catholique de Lyon; Eugénie Francoeur, Journaliste indépendante, Montréal; Lysiane Gagnon, Chroniqueuse, La Presse, Montréal; Chantal Hébert, Journaliste, Toronto Star et Le Devoir, mentor, Fondation Pierre Elliott Trudeau, Montréal; JeanMichel Landry, Doctorant, Université de Berkeley, boursier, Fondation Pierre Elliott Trudeau, Montréal) - 15 h 00 - Table-ronde II Quelles sont les stratégies médiatiques des différents groupes religieux en occident ? (Président : Pierre Bréchon, Professeur, Institut de sciences politiques, Grenoble; Participants : Alain Faubert, Vicaire épiscopal, Diocèse de Montréal, ancien animateur de
l’émission Parole & Vie (RadioCanada), Montréal; Ousmane Ndiaye, Rédacteur permanent, Respect Mag, France; Frédéric Antoine, Rédacteuren-chef, L’Appel, Belgique; Michel Kocher, Directeur des émissions religieuses de la Radio Télévision Suisse; Dominique Quinio, Directrice, La Croix, Montrouge, France) - 15 h 15 - Conférence Faith vs the Media (conférence prononcée en anglais par Terry Eagleton, Distinguished professor of Literature, University of Lancaster, Royaume-Uni) - 16 h 15 Conférence de clôture Par Paul Wells, Chroniqueur, Maclean’s, Ottawa - 17 h 00 Synthèse et fin du colloque Avec Guy Berthiaume, Présidentdirecteur général, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, mentor, Fondation Pierre Elliott Trudeau, Montréal; Xavier Gravend-Tirole, Doctorant en cotutelle, Université de Montréal et Université de Lausanne, Suisse, boursier, Fondation Pierre Elliott Trudeau, Montréal.
Le programme - 9 h 15 - Conférence d’ouverture
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Arts & culture
Cinéma
L’Avant-première de «Omar M'a Tuer» à Montréal
Plusieurs personnalités marocaines et canadiennes du monde de la culture et du cinéma ont assisté, mercredi 22 septembre à Montréal, à la projection en avant-première du long métrage "Omar M'a Tuer" du réalisateur franco-marocain Roschdy Zem. Le long métrage (1h25 min) retrace l'affaire Omar Raddad, jardinier marocain accusé du meurtre de Ghislaine Marchal en France. L'affaire remonte au 24 juin 1991 lorsque Mme Marchal, employeur de Omar Raddad, est retrouvée morte dans la cave de sa villa de Mougins, avec la phrase "Omar m'a tuer" écrite du sang de la victime sur les lieux du crime. Quelques jours plus tard, Omar Raddad est écroué à la prison de Grasse. Il n'en sortira que sept ans plus tard, gracié, mais toujours coupable aux yeux de la justice. Une injustice gravée dans toutes les mémoires En 1994, révolté par le verdict, Pierre-Emmanuel Vaugrenard, écrivain convaincu de l'innocence d'Omar Raddad, s'installe à Nice pour mener sa propre enquête et rédiger un ouvrage sur l'affaire ayant inspiré le réalisateur. Le principal rôle est campé par Sami Bouajila alors que Denis Podalydès joue le rôle de Pierre-Emmanuel Vaugrenard et Maurice Bénichou, le rôle de Maître Vergès. "C'est important de voir l'impact de ce film auprès d'un public qui n'a pas été influencé par l'aspect médiatique de l'affaire Omar Raddad", a confié le réalisa-
teur dans une déclaration à la MAP, soulignant que la projection à Montréal est pour "constater l'effet sur un public qui n'anticipe pas le film parce qu'il ne connaît pas l'affaire".
L'objectif premier est de "voir la réaction d'un public neutre qui n'a pas de préjugés sur le film", a-t-il précisé, soulignant qu'"en France, la phrase +Omar m'a tuer+ est restée gravée dans la mémoire collective". "La culpabilité ou l'innocence du personnage n'était pas mon propos : j'ai cherché plutôt à ranimer les questionnements du public sur une affaire demeurée nébuleuse", a indiqué le réalisateur peu après la projection, en répondant aux questions du public présent, rappelant avoir fait "beaucoup de recherches, entre autres, auprès d'Omar Raddad (venu à deux reprises au tournage) et des avocats des deux parties". "Au départ, a-t-il dit, Rachid Bouchareb devait faire le film et m'offrait le rôle-titre, mais j'étais plus intéressé par sa réalisation". Pour Roschdy Zem, l'acteur idéal était Sami Bouajila, qui possède la profondeur et la sensibilité du personnage. "Nous avions joué ensemble dans trois films et partageons une complicité", a-t-il dit. Un destin singulier Et de poursuivre, "en tout cas, la sortie du film a enfin suscité l'analyse des traces d'ADN mêlées au sang de la victime dans l'inscription "Omar m'a tuer". Le réalisateur franco-marocain s'est également interro-
Roschdy Zem. gé sur la manière dont sont réalisées les enquêtes criminelles, expliquant comment les droits de l'Homme et les droits d'Omar Raddad ont été bafoués. Un film qu'il faut découvrir dès sa sortie en salle à Montréal, afin d'ouvrir grand les yeux sur le destin d'un homme, un simple jardinier -simplement heureux- dont on a brisé ou du moins marqué à vie. A propos d'Omar Raddad, le réalisateur a lancé au public, qui s'interrogeait sur son quotidien actuel, que "le corps de Raddad est libre mais sa tête est toujours en prison". Source : Maghreb Arabe Presse
Une salle Imax au Maroc L’entreprise canadienne Imax Corporation, leader mondial de la technologie numérique spécialisé dans l’image cinématographique, vient de signer un accord avec Al Amine investissement immobilier, promoteur du centre commercial Morocco Mall à Casablanca, en vertu duquel la compagnie canadienne mettra en place sa technologie Imax en 2D et 3D. Cette technologie qui permettra la projection des films convertis et les productions originales Imax en 2D et 3D, offre une image parfaite et qui ne bouge pas du début à la fin du film. La pellicule Imax mesure 70 mm, contrairement à la pellicule traditionnelle qui ne fait que 35 mm, soit deux fois plus haute, ce qui permet à chaque image d’être multipliée par dix. Avec l’ouverture de cette salle de cinéma unique au Maroc d’après les promoteurs du projet, Morocco Mall s’apprête à accueillir le plus grand complexe cinématographique d’Afrique. L’infrastructure qui a nécessité un investissement de 2 milliards de dirhams, est construite sur une surface
de dix hectares le long de la corniche de Casablanca. Le projet deviendra le plus grand centre commercial d’Afrique du Nord avec une superficie construite de 200.000m², un espace commercial de 70.000m² et un parking de 90.000 m². IMAX, l'abréviation de l'anglais « Image Maximum », est un format de pellicule créé par l'IMAX Corporation, au Canada, qui a la capacité d'exposer des images d'une plus grande taille et d'une meilleure résolution, que les pellicules conventionnelles. Un écran standard IMAX mesure 22 mètres de long et 16 mètres de haut, le plus grand se trouvant à Sydney avec 35,73 sur 29,42 mètres. En 2008, IMAX était le système le plus large utilisé pour la projection de films. En septembre 2009, il existait 403 salles IMAX dans 44 pays différents (60 % se situaient au Canada et aux États-Unis, dont 280 dans un but commercial et 123 dans un but institutionnel).
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Arts & culture Scènec
Écriture
Sherazade revient en ville
Appel de textes pour E-passerelle Dans le cadre de la promotion de la littérature maghrébine et l’encouragement des jeunes auteurs maghrébins au Québec et au Canada, et dans le cadre aussi de la promotion et de a visibilité de ces auteurs, les éditions E-Passerelle éditent un recueil regroupant des nouvelles, récits et textes d’auteurs maghrébins issus du Québec, du canada, et convient tous les auteurs maghrébins issus de la francophonie québécoise et canadienne de nous faire parvenir prochainement leurs textes. Quelques thèmes suggérés : Immigration, Citoyenneté, Souvenirs, Nostalgie, Exil, Allerretour. Un seul texte sera publié par auteur. Chacun des textes doit contenir un maxi-
mum de 1200 mots. Rigueur, originalité, intérêt et respect des règles de la langue française sont des critères essentiels par la publication des textes dans ce recueil. Le recueil sera disponible à un prix préférentiel. Il sera disponible dans le site web de EPasserelle et dans les librairies virtuelles connues. Il sera aussi disponible e nversion papier dans quelques librairies tel que la librairie Oliveri à Montréal. La date limite pour envoyer les textes est le 20 novembre 2011. Prière d’envoyer vos textes (en fichier Word ou Pdf) à : e.passerelle@gmail.com Kamal Benkirane, Éditeur; www.e-passerelle.ca; e.passerelle@gmail.com
Musique
Le groupe Bow Kow à PLANETROX
Sherazade, spectacle musical ayant connu un franc succès à Montréal en 2009, reviendra dans la Métropole pour une série de spectacles à L'Olympia, en septembre 2011. Les 3 premières dates ont été dévoilées: les 29 et 30 septembre 2011, ainsi que le 1er octobre 2011. Sherazade est un spectacle de Félix Gray (Don Juan), avec une mise en scène signée Yves Desgagnés et des arrangements musicaux de Guy St-Onge. Audrey De Montigny, Phillipe Berghella et Rita Tabbakh font partie de la distribution.
Le disque compact Sherazade: les mille et une nuits est également disponible en magasins depuis octobre 2008 et fait toujours bonne figure sur les palmarès de ventes. Les membres de la troupe de Sherazade ont épaté la galerie lors du gala du 22 février dernier de Star Académie 2009 en interprétant certaines chansons tirées du spectacle.
L'Olympia L'Olympia de Montréal a longtemps servi à la présentation de théâtre cinématographique. Construit en 1925, L'Olympia accueille maintenant plusieurs grands noms de la chanson, de l'humour, du théâtre et du spectacle de variété. Généralement configuré à la manière d'un cabaret, L'Olympia de Montréal peut accueillir jusqu'à 1268 spectateurs.
Lancé par le festival Envol & Macadam le plus important festival et tremplin québécois de musiques alternatives en scène depuis 16 ans - Planet Rox est une compétition internationale destinée à découvrir les meilleurs groupes émergents de par le monde pour les présenter au public. Dans le cadre du partenariat liant le festival L’Boulevard et le festival Envol & Macadam, un jury de la compétition a fait le déplacement en mai dernier à Casablanca lors de la 13ème édition du Tremplin qui s’est tenue à la Fabrique Culturelle des Abattoirs. Leur choix s’est ainsi porté sur le casablancais Bow Kow. Le MC se produira, le 1er octobre 2011, en première partie des concerts IAM et Exploited, sur le site de l’Îlot Fleurie, l’une des plus grandes scènes de ce festival, qui attire annuellement plus de 20 000 mélomanes avertis et de nombreux professionnels de l’industrie musicale. BOW KOW Originaire de Casablanca, Bow Kow –
alias Abdelhadi Kabab – s’est lancé dans le rap en 2006. Après avoir fait partie de quelques groupes et collectifs rap, il décide de poursuivre en solo, avec la sortie en 2010 de son premier maxi baptisé, B.O.W. Le MC monte, en parallèle, sur scène avec Chaht Man de Casa Crew en tant que backeur (aide vocal), le temps de prendre de l’expérience sur scène. En 2011, il se jette à l’eau, et participe au Tremplin l’Boulevard et remporte le premier prix dans la catégorie Rap/ hip-hop. Informations : www.envoletmacadam.com
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Sports Horizon soccer
PSG : L’argent va-t-il réussir là où le talent a échoué? Par Radouane Bnou-nouçair En devenant l'actionnaire majoritaire du PSG, le QSI (Qatar Sports Investissements) offre la chance à un club français d'entrer dans le top 10 européen. La nouvelle manne financière va peut être permettre au club parisien, à l’instar de Chelsea ou de Manchester City, de faire partie des 10 plus grands clubs de la planète, en matière de performance. Si les clubs français n’ont que rarement atteint les cimes européennes, ce n’est pas par manque de talent mais plutôt, souvent, à cause d’adversaires, pas nécessairement plus forts mais surtout plus riches. Aussi loin qu’on remonte dans l’histoire du football français, il n’y a eu, finalement, que quatre clubs qui ont pu atteindre le plus haut niveau du football européen : le stade de Reims, dans les années 50, St-Étienne, au milieu des années 70, l’Olympique de Marseille, de Bernard Tapie, en 1993 et, accidentellement, l’AS Monaco en 2004. C’est vraiment peu pour un si grand pays de football! Les années 50 et le grand Reims Sept fois champion de France, sous la houlette d’Albert Batteux, le stade de Reims atteindra, pour la première fois, la finale de la coupe d’Europe des clubs champions en 1956; finale qu’il perdra contre le prestigieux Réal Madrid (4-3, au Parc des Princes), mené par des galactiques de l’époque : Di Stéfano, Puskas et Santamaria. Déjà, à cette époque, le Réal avait adopté une politique d’acquisition de stars et c’est ce qui explique en grande partie sa domination (5 titres européens consécutifs, de 1956 à 1960). Les deux équipes se retrouveront, de nouveau, en 1959. Raymond Kopa avait troqué le maillot de Reims pour celui du Réal tandis que Just Fontaine, Vincent et Piantoni faisaient les beaux jours de Reims. Encore une fois le Réal des galactiques aura le dessus. Les années 70 et l’épopée des verts
Dix fois champions de France, l’AS St-Étienne va surtout briller au milieu des années 70 quand, après avoir joué les demi-finales de la coupe d’Europe des clubs champions en 1975, les verts vont accéder à la finale, dès l’année suivante, en 1976 et retrouveront leur bourreau de 1975 : le Bayern de Munich. Cette année là, l’ogre allemand, avec ses Beckenbauer, K.H. Rumminigue, Muller et Hoeness, va trembler (le tir de Bathenay retourné par la barre transversale aurait pu changer le cours de l’histoire) avant de remporter le titre. Les années 90 et l’OM de Bernard Tapie Après les exploits des verts, le football français connaitra une longue éclipse jusqu’en 1993, date historique qui correspond à l’obtention du premier titre européen par un club français. Imitant le Réal, Bernard Tapie, Président du club, va engager des galactiques. D’abord, un grand entraineur, le belge Raymond Goethals puis des joueurs chevronnés comme JP Papin, Chris Waddle, Klaus Allofs, Didier Deshamps, Abedi Pelé, Basile Boli, Marcel Desailly et Rudi Voeller. L’unique titre d’un club français en coupe d’Europe sera, hélas, terni par une affaire de corruption, dans le match de championnat, entre l’OM et Valenciennes. Les années 2000 et la domination de l’OL Le football français, malgré quelques coups d’éclat (deux finales de l’UEFA perdues, respectivement par Bastia, en 1978 et Bordeaux, en 1996), connaitra une longue disette jusqu’à l’émergence de l’Olympique Lyonnais qui a remporté sept titres de champions consécutifs (de 2002 à 2008). Mais, malgré cette outrageuse domination, à l’échelle nationale, le club lyonnais n’atteindra pas la finale européenne des clubs champions. C’est Monaco qui lui grillera la politesse en accédant à la finale, en 2004; finale perdue contre les portugais de FC Porto.
Un but marqué avec le cœur…
Alors, que manque-t-il au PSG pour devenir un grand club européen et intégrer le top 10? * Une grosse ambition pour y croire; * Un style de jeu issu de l'homogénéité à bâtir entre les nouvelles recrues (Pastore, Gameiro, Menez, Sissoko, Matuidi, Lugano, Bisevac, sirigu, Douchez) et les anciens piliers du club (Sakho, Néné, Céara, Hoarau).
pour choisir les stades des Mondiaux féminins 2014 et 2015
Léonel Messi, attaquant argentin du FC Barcelone, a dédicacé son but contre Osasuna (8-0) le samedi 21 septembre dernier, à un jeune handicapé marocain du nom de Sofien, dont les deux jambes ont été amputées et remplacées par des prothèses suite à une maladie.
considéré par Messi comme son ami. L’international argentin avait même salué le courage et la volonté, dont fait preuve Sofien au quotidien pour surmonter son handicap.
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* Peut compter sur un public nombreux et fidèle; * Évolue dans un grand stade; * Représente une des grandes villes européennes; * Possède actuellement, grâce à l’apport des Qataris, de gros moyens financiers; * Dispose d’un effectif important et de qualité, suite à plus de 86 millions d’euros investis en transferts de joueurs.
La FIFA à Montréal
Léonel Messi
Messi qui avait rencontré Sofien, 11 ans, lors d’une séance d’entrainement et avait joué et échangé quelques balles avec lui, avait promis de dédicacer un but au jeune enfant avec un geste convenu entre eux, en se tapotant les deux cuisses. Le petit garçon avait été
Le PSG va-t-il redorer le blason européen du football français? Aujourd’hui, le PSG possède tous les ingrédients pour s’imposer, non seulement à l’échelle nationale, mais aussi et surtout, à l’échelle continentale et faire partie du gotha des plus grands clubs européens. Le club parisien :
Dans le but de sélectionner les six (6) villes canadiennes qui recevront la Coupe du monde féminine de la FIFA / Canada 2015 et également celles de la Coupe du monde U20 féminine de la FIFA / Canada 2014, une délégation composée de membres de la FIFA et de l’Association canadienne de soccer visitera les installations du site de Montréal les 29 et 30 septembre 2011.
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Sports Éliminatoires CAN 2012
Algérie - Centrafrique : Karim Ziani écarté
Maroc-Tanzanie: Adel Taarabt de retour
ALGERIE
MAROC La Fédération Royale marocaine de football a dévoilé la liste de 34 joueurs convoqués par le sélectionneur national, le Belge Eric Gerets, en prévision du match des Lions de l'Atlas contre la Tanzanie, le 9 octobre prochain (19H30) au Grand stade de Marrakech, pour le compte de la 6è et dernière journée des qualifications (groupe D) à la Coupe d'Afrique des nations (CAN-2012) de football. On note le retour du milieu de terrain Adel Taarabt (Queens Park Rangers/GB) qui a avait quitté la concentration de la sélection nationale 48 heures avant le match Maroc/Algérie le 4 juin dernier, remporté par le onze national par quatre buts à zéro. On note également la convocation pour la première fois de Rachid Bourabia (RAEC Mons/Belgique), Mustapha El Kabir (Cagliari/Italie) et Oussama Laghrib (FUS Rabat) ainsi que le retour de plusieurs joueurs dont Kamal Chafni (Aj Auxerre/France) et Nabil Dirar (FC Brugge/Belgique).. Au terme de la 5è journée, les Lions de l'Atlas occupent toujours la tête du groupe avec un total de 8 points, devançant au goal-average les centrafricains (+4 contre +2). La Tanzanie et l'Algérie ferment la marche avec 5 points chacune, avec une meilleure différence de buts pour les Tanzaniens (-1 contre -5). Les joueurs convoqués 1. Aissati Ismail (Vitesse Arnhem/PBS). 2. Ajedou Ahmed (WAC). 3. Alioui Jamal (Al Kharitiyath/Qatar). 4.AmrabatNordin (Kayserispor/Turquie). 6. Badda Aissam (FUS).
7. Basser Michael (Burasport/Turquie). 8. Belhanda Younes (Montpellier/France). 9. Berrabeh Mohamed (WAC). 10. Boussoufa Mbark (Anzhi Makhachkala/Russie). 11. Bourabia Rachid (RAEC Mons/Belgique). 12. Chafni Kamal (AJ Auxerre/FRANCE). 13. Chamakh Marouane (Arsenal). 14. Chihani Mohammed (El Arabi/Qatar). 15. Chihi Adil (FC Cologne). 16. Dirar Nabil (Club Brugge). 17. El Ahmadi Aroussi Karim (Feyenoord). 18. El Arabi Youssef (Al Hilal/Arabie Saoudite). 19. El Hamdaoui Mounir (Ajax Amsterdam). 20. El Kabir Mostapha (Cagliari/Italie). 21. El Kadouri Badr (Celtic Glasgow/Ecosse). 22. El Kaoutari Abdelhamid (Montpellier/France). 23. El Khaliqi Ayoub (Wydad Casablanca). 24. El Moutaqi Mehdi (Udinese/Italie). 25. Hadji Youssef (Stade Rennes/France). 26. Kharja Houssine (Fiorentina/Italie). 27. Lagrhib Oussama (FUS Rabat). 28. Lamyaghri Nadir (Wydad Casablanca). 29. Ahmed Mohamadina (Olympique Khouribga). 30. Mrani Mustapha (Moghreb Fès). 31. Rabeh Youssef (Wydad Casablanca). 32. Said Fatah (Wydad Casablanca). 33. Soulaimani Rachid (Raja Casablanca). 34. Taarabt Adel (Queens Park Rangers). Source : Maghreb Arabe Presse
La FAF et le sélectionneur national algérien ont rendu publique la liste des convoqués pour le match face à la Centrafrique. Avec cette annonce, Vahid Halilhodzic coupe court aux spéculations et met à mal les informations qui couraient sur tel ou tel joueur qui ne l'aurait pas convaincu. Ziani, premier cadre écarté ? L'information qui fera sensation, c'est évidement l'absence de Karim Ziani (29 ans, 62 sélections), très décevant depuis plusieurs mois au niveau du jeu et dont le transfert chez le faible club d'AlJaïsh du Qatar ne cesse d'interloquer. Pourtant, malgré les remarques acerbes à peine voilées que lui a adressé le Bosnien, il continuait à bénéficier de sa confiance puisqu'il avait même hérité du brassard de capitaine il y a quelques jours en Tanzanie. Cette décision est peut-être un premier acte de fondateur d'une nouvelle ère chez les Verts. Toujours pas de Boudebouz Pour ce qui est des autres absences, il y a celles, annoncées, de Halliche, Amri ou encore Meghni, qui accusent un énorme déficit de compétition mais aussi celles de Benyamina et Laïfaoui, qui faisaient partie du dernier onze rentrant mais qui ont manifestement déçu. Ryad Boudebouz, pourtant très en jambe en ce début de saison, est un cas à part. On sait que son absence lors du dernier match était due au fait qu'il ne s'était pas déplacé au stage de Marcoussis mais le patron des Verts s'est refusé de prononcer une éventuelle sanction en conférence de presse. Dans ce cas, soit il y a bien sanction et Halilhodzic a sans doute considéré que, du point de vue du joueur, s'épargner le long déplacement en Tanzanie n'était pas si mal, soit il pense que le joueur n'est pas encore assez mûr pour se mettre au service du collectif. Retour de Ghilas
pension, de Guedioura après une longue blessure et aussi celui du capitaine Yahia toujours en sursis comme tous les joueurs évoluant au Qatar. Viennent ensuite les surprises, comme Rabie Meftah ou Abdelmoumen Djabou dont la presse n'arrêtait pas de dire ces derniers jours qu'ils n'avaient pas convaincu le staff technique lors des premières journées de Championnat. Vient enfin Kamel Ghilas, auteur de 5 buts en Ligue 2 française en ce début de saison qui fait son come-back près de deux ans après sa dernière apparition à Oum Dourman et surtout deux saisons ratées à Hull City et Arles-Avignon. La liste des 23 joueurs retenus Gardiens de Buts : Rais M’Bolhi (CSKA Sofia -Bulgarie), Zemmamouche Mohamed Lamine (USM Alger), Michael Fabre (RC Lens -France) Défenseurs: Mostefa Mehdi (AC Ajaccio -France), Meftah Mohamed (USM Alger), Bougherra Madjid ( Lekhwiya -Qatar), Medjani Carl (AC Ajaccio -France), Yahia Anther (Al Nasr -Arabie Saoudite), Bouzid Ismael (Gianina -Grèce), Belhadj Nadir (Al Sadd Qatar), Mesbah Djamel Eddine (Lecce-Italie) Milieu de Terrain : Lemmouchia Khaled (USM Alger), Guedioura Adlene (Wolverhampton -Angleterre), Yebda Hassan (Granada -Espagne), Djabou Abdelmoumen (ES Sétif), Lacen Medhi (Getafe -Espagne), Metref Hocine (JS Kabylie), Matmour Karim (Eintracht Frankfurt -Allemagne), Kadir Foued (ValenciennesFrance), Bouazza Hameur (Milwall -Angleterre) Attaquants : Djebbour Rafik (Olympiakos -Grèce), Ghezzal Abdelkader (Cesena -Italie), Ghiles Fethi Reims (France)
Pour ce qui est des retours, il y a ceux, logiques, de Lemmouchia qui revient de sus-
Éliminatoires JO 2012
Le Maroc et l'Algérie, contre le Nigéria et le Sénégal Le tirage au sort du 3è et dernier tour des éliminatoires de football pour les Jeux Olympiques-2012 de Londres", effectué i au Caire, a mis le Maroc dans la même poule que l'Algérie, le Nigéria et le Sénégal (Poule B). Selon le tirage au sort de ce tournoi de qualification aux JO-2012, l'Égypte, qui abrite ces éliminatoires, a été placée dans la poule A avec le Gabon, l'Afrique du Sud et la Côte d'Ivoire. Le Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) avait confié
à l'Égypte l'organisation du tournoi de qualification aux JO de Londres, qui sera disputé dans trois stades au Caire du 26 novembre au 10 décembre 2011. Les trois équipes classées 1, 2 et 3 seront qualifiées pour le tournoi olympique prévu à Londres du 27 juillet au 12 août 2012. L'équipe classée quatrième disputera un match de barrage le 26 avril, à Londres, contre l'équipe classée quatrième des éliminatoires olympiques de la zone Asie.
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Pour la première fois dans un semblable tournoi, le match de classement revêtira donc un enjeu capital puisque le vainqueur ira aux Jeux Olympiques tandis que le vaincu aura droit à une épreuve de repêchage pour une éventuelle qualification. Rappelons qu'à la faveur des éliminatoires olympiques, la Confédération Africaine de Football a décidé de transformer la dernière phase en Championnat d’Afrique des Nations U23. Il se déroulera tous
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les quatre ans, de manière identique à la première édition, l’année précédant les Jeux Olympiques. Le 1er championnat d'Afrique U23 se déroulera au Caire du 26 novembre au 10 décembre. Les matches de poules ainsi que les demi-finales seront organisés au Military Stadium et à l'Arab Contractor Stadium. Le match de classement et la finale auront lieu le 10 décembre au Stade International du Caire.
nº 165 du 29 septembre au 12 octobre 2011
Faits et gestes Fortunes
Du biométrique à l’électronique
Très cher passeport… La première version du nouveau passeport électronique canadien a un prix élevé, ce qui laisse croire que la version générale qui sera disponible à la fin de l’année prochaine pourrait coûter le triple de ce que payent actuellement les Canadiens. Depuis janvier 2009, le gouvernement a émis 40 000 passeports biométriques à de hauts responsables gouvernementaux et des diplomates. Le document renferme une puce électronique sur laquelle sont stockés des renseignements personnels, incluant une photo numérique du visage du titulaire, qui peuvent être consultés au moyen d’un lecteur. Passeport Canada affirme qu’aucune décision n’a encore été prise quant au prix que paieront les Canadiens pour le document, plus complexe que le passeport actuel. Toutefois, une demande de remboursement de dépenses faite par le premier ministre Stephen Harper indique que la version diplomatique coûte 225 $, soit beaucoup plus que les 87 $ que versent encore pour le moment les adultes canadiens. M. Harper a acheté quatre passeports diplomatiques pour luimême, son épouse et leurs deux enfants, à la fin de l’an dernier, à un prix de 225 $ chacun, pour un total de 900 $. 225 dollars ! Les passeports électroniques diplomatiques sont valides pour une période de
cinq ans, comme la version standard actuelle, et ils sont régulièrement émis à l’intention des membres immédiats de la famille s’ils résident avec le haut responsable et voyagent parfois avec cette personne. Comme les actuels passeports diplomatiques, ils sont rouges au lieu d’être bleus tels que les passeports réguliers. Toutefois, le prix de 225 $ n’inclut pas les frais consulaires de 25 $ que comporte le prix du passeport régulier parce que les responsables gouvernementaux n’ont pas à payer une partie ce qu’il en coûte pour fournir des services d’ambassade aux Canadiens à l’étranger. Abstraction faite des 25 $ de frais consulaires, que Passeport Canada ne conserve pas, mais verse aux revenus généraux, le passeport actuel coûte 62 $, Cela signifie que le passeport diplomatique électronique coûte plus de trois fois plus. «Aucune décision n’a encore été prise quant au prix du nouveau passeport électronique, a affirmé Béatrice Fénelon, porte-parole de Passeport Canada. Nous sommes encore en train de consulter les Canadiens. Une autre responsable de l’agence, Monique Boivin, a indiqué la semaine dernière qu’un barème de droits devait être soumis cet automne au Parlement. Source : Presse canadienne
Bill Gates, 18 ans au sommet de la richesse
L’économie est en difficulté, mais les avoirs des Américains les plus riches sont en hausse, ce qui prouve qu’il est payant d’être son propre patron.
En dépit du ralentissement économique, les fortunes réunies des Américains les plus riches totalisent 1,53 billion $, soit presque l'équivalent du PIB du Canada. La valeur totale de leurs avoirs a augmenté de 12 % dans les douze mois précédant le 26 août, date à laquelle a été mesurée la valeur nette de chacun, ce qui signifie que ces gens bien nantis ont mieux performé que les marchés; le S&P 500 par exemple, n'a augmenté que de 10 % durant cette période. On dépasse toutefois le simple constat que « les riches sont plus riches ». Avec le temps, les personnalités du classement Forbes 400 ont de plus en plus de mérite. En effet, 70 % des personnalités sur la liste ont bâti euxmêmes leur fortune, en comparaison avec 55 % en 1997, ce qui constitue un record de tous les temps. Avec une fortune évaluée à 59 milliards $, Bill Gates est l'Américain le plus riche pour la dix-huitième année
consécutive ; sa dernière apparition ailleurs qu'en tête de classement remonte à 1993, quand son bon ami Warren Buffet a pris la première place. Buffett, qui a passé beaucoup de temps à parler d'une hausse des impôts pour les riches, est toujours numéro deux, mais l'écart entre les amis se creuse. Sa fortune a diminué de 6 milliards $ au cours de la dernière année, ce qui fait de lui le plus grand perdant en dollars. Il a donné 3,27 milliards depuis le classement de l'an dernier, mais a aussi accusé des pertes en raison d'une baisse de 10 % de la valeur des actions de Berkshire Hathaway. Le fondateur d'Oracle Larry Ellison (33 milliards $), les industriels Charles et David Koch (25 milliards chacun), les héritiers de Wal-Mart Christy Walton (24,5 milliards $), Jim C. Walton (21,1 milliards $) et Alice Walton (20,9 milliards $), l'investisseur de fonds de couverture George Soros (22 milliards $), et le magnat des casinos Sheldon Adelson (21,5 milliards $) viennent compléter le top 10 du classement.
Reconnaissance internationale
Un Marocain primé
lors des «Clinton Global Citizen Awards» 2011 pour un hôtel de Marrakech
M’hammed Abbad Andaloussi avec M Bill Clinton M’hammed Abbad Andaloussi vient de recevoir le prix du « Leadership dans la société civile », décerné par la Fondation Clinton Global Initiative. M’hammed Abbad Andaloussi a été primé pour son engagement dans l’amélioration du système éducatif marocain, rapporte le portail All Africa. Son action au cours des dernières années a principalement porté sur le rapprochement entre le milieu scolaire et la sphère de l’entreprise, à travers deux projets : Al Jisr, et Injaz Al Maghrib. Ces deux projets ont d’ailleurs été salués par l’ancien
président américain Bill Clinton, fondateur de Global Initiative, qui a estimé qu’ils devraient servir de « modèle » pour le monde arabe et même pour les Etats-Unis » Mhammed Abbad Andaloussi, a reçu son prix en même temps que d’autres personnalités, notamment le chanteur britannique Sting, et l’ancien ministre français Philippe Douste-Blazy. En 2010, son œuvre lui a valu le « Prix de l’entrepreneur social de l'année » pour la région MENA.
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M. Abdelouahed Alaoui Fdili et M Mohamed El Fantoury Mohamed El Fantoury nous prie que dans l'organisation d'événements d'adresser ses plus vives félicitations et ce selon les critères les plus à M. Abdelouahed Alaoui Fdili, exigeants en vigueur dans depuis mars 2007 Directeur général l'hôtellerie». de l'hôtel Méridien N'fisMarrakechqui vient d'obtenir un cerLauréat de l' Ecole Supérieure de tificat d'excellence (4+) décerné par Gestion (ESG), titulaire d'une licence l'organisme international Tripadvisor. en Finances et gestion et diplômé de l'université américaine de Cornell en À vrai dire, affirme M. El Fantoury, hôtellerie - Tourisme, M. Fdili a «cette distinction ne me surprend nul- parachevé sa formation à l'usage, lement; connaissant Si Abdelouahed, dans les plus grands palaces de son ammour du travail bien fait et sa France, d'Italie et du Maroc avant de passion d'excellence, j'étais sûr prendre en mains les destinées de depuis sa nomination qu'il allait l'Hôtel N'fis de Marrakech. Et comme entrainer les ressources humaines de de juste avec un tel profil, les résull'hôtel N'fis sur la voie de la perfortats ont rapidement suivis... mance aussi bien dans l'hospitalité
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