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nº 342 du 10 au 23 janvier 2019

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De quoi 2019 sera-t-il fait? Le Nouvel an Amazigh 2969 célébré le 12 janvier

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nº 341 du 13 décembre 2018


Politique Editeur : Abdelghani Dades. Directeur Général Rachid Najahi. Rédaction : Abdelghani Dades, Wahid Megherbi, Reda Benkoula Publicité : Pub Smart Conception et Réalisation Graphique : Atlas Média Atlas.Mtl est un produit du. GROUPE ATLAS MEDIA Inc Editeur de. * La Voix des Marocains à Montréal et du site web: www.atlasmedias.com

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De quoi l’an 2019 sera-t-il fait? Une campagne électorale à Ottawa et un premier budget de la CAQ à Québec Marquée par une croissance économique au ralenti, l’année 2019 ne semble pas réserver d’énormes surprises pour l’instant au chapitre des finances publiques, même si la menace d’une guerre commerciale impliquant les États-Unis et la Chine n’est jamais bien loin. Les derniers mois de 2018, marqués par l’arrivée au pouvoir de 75 députés caquistes, ont mis la table à l’année qui vient. La CAQ s’est retrouvée aux commandes d’un surplus budgétaire supérieur aux attentes, ce qui afait que journalistes et observateurs ont pu qualifier Eric Girard comme« le ministre des Finances le plus chanceux du Canada».

Le nouvel argentier du gouvernement Legault a-t-il un défi en particulier pour son premier Courriel: budget ? « En fait, je pense que admin@atlasmedias.com ça va bien. En matière de situation économique et financière, les indicateurs sont passableSite web: www.atlasmedias. ment au vert. L’économie québécoise va bien, on est com légèrement en surchauffe, mais pas de quoi s’énerver encore », dit Pier-André Bouchard-StAmant, professeur à l’École facebook.com/ nationale d’administration pubAtlasMedia1 lique (ENAP).

Depuis 2002

Québec : Un «bon bilan financier en héritage» « Les libéraux ont fait un relativement bon travail dans la gestion des finances publiques, ce qui veut dire que la CAQ hérite d’un bon bilan financier. Et ils ont eu une belle surprise de péréquation », ajoute M. Bouchard-St-Amant en faisant référence au fait que la somme que recevra Québec du gouvernement fédéral grimpera de

manière substantielle cette année. Le cadre financier de la première année de la CAQ n’a rien qui apparaisse « outrageusement mal estimé », selon lui. 8,8 milliards de surplus en mars prochain Quand il a présenté son budget en mars 2018, le ministre libéral Carlos Leitão prévoyait un excédent de 850 millions pour 20182019. Les libéraux ont perdu leurs élections. Entre-temps, grâce à la croissance économique alimentant les revenus fiscaux du gouvernement, le surplus prévu a bondi à 2,6 milliards. La réserve de stabilisation, résultat des excédents du passé, devrait donc atteindre 8,8 milliards en mars prochain. En ce qui concerne les paiements de péréquation, ils totaliseront pour le Québec 12,8 milliards en 2019-2020, soit 9 % de

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plus que l’année en cours. Les transferts pour la santé augmenteront de 5 % à 6,7 milliards. La CAQ s’est engagée à alléger le fardeau fiscal de 1,7 milliard sur cinq ans lors de la mise à jour économique du 3 décembre. Le premier ministre François Legault a dit que « c’est un début », en attendant « le vrai budget, le gros budget » de la fin de l’hiver. Pour le moment, les marges de manoeuvre sont relativement saines, dit Pier-André BouchardSt-Amant. « On n’est pas dans un univers serré. C’est certain que, si le gouvernement prend des décisions qui diminuent ses revenus ou augmentent ses dépenses, le portrait va changer. C’est ça qui est à suivre à très court terme. » Il faudra aussi surveiller l’élection fédérale, en raison d’un potentiel de changement.

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« Puisqu’il n’est en fonction que depuis quelques semaines, le gouvernement Legault a visiblement décidé de prendre son temps avant d’aller de l’avant avec une nouvelle orientation du cadre budgétaire de la province », a écrit l’équipe d’économistes du Mouvement Desjardins après la mise à jour économique. « Ce sera à suivre lors du dépôt du prochain budget, notamment en ce qui concerne l’harmonisation des taxes scolaires. » D’abord estimé à 700 millions par la CAQ pendant la campagne, cet ajustement des taxes scolaires coûtera plutôt 900 millions, selon les calculs plus raffinés du ministère des Finances. À cela s’ajoute une demande des villes qui a fait beaucoup de bruit cette année : elles veulent Suite à la page 4


Politique

De quoi l’an 2019 sera-t-il fait?

Une campagne électorale à Ottawa et un premier budget de la CAQ à Québec Suite de la page 3

que Québec leur transfère un point de la taxe de vente (TVQ) afin d’être moins dépendantes de la taxe foncière. En campagne électorale, tous les partis étaient d’accord. Ottawa : déficit, croissance et élection Du côté fédéral, où le gouvernement Trudeau n’entrevoit pas vraiment la fin de ses déficits, le

ministre des Finances « nous a un peu annoncé ses couleurs », dit Luc Vallée, stratège en chef chez Valeurs mobilières Banque Laurentienne (VMBL).

Vallée. De toute manière, croit-il, un grand coup d’éclat aurait un impact limité. « Le bilan de M. Trudeau va parler de lui-même. »

de dollars américains cette année représenterait 5 % du PIB des États-Unis. Les pays de l’Union européenne se situaient à 1 % en 2017.

Au chapitre du déficit, par exemple, « son objectif semble être le maintien du poids de la dette par rapport au PIB », ou encore sa réduction. « Il y a de la marge de manoeuvre, car l’économie est en croissance, mais pas assez de marge pour produire un budget super électoraliste », dit M.

Le ministère fédéral des Finances prévoit un déficit de 19,6 milliards en 2019-2020, lequel descendra à 11,4 milliards en 2023-2024. Le déficit passerait donc de 0,8 % du PIB à 0,4 % sur la période. En guise de comparaison, le déficit américain attendu autour de 1000 milliards

La croissance économique canadienne devrait se chiffrer à 1,9 % en 2019 et à 1,8 % en 2020, selon VMBL. La Banque du Canada a relevé son taux directeur à trois reprises en 2018, plus que ce que prévoyaient certains.

La principale menace qui guette l’économie canadienne est celle d’une guerre commerciale impliquant la Chine et les États-Unis, pense M. Vallée. « S’il y a un conflit prolongé, profond, s’il y a des tarifs de 25 %, ça va faire mal au Canada. On pourrait se diriger vers une croissance qui serait diminuée d’au moins 1 %, même si ce n’est pas le scénario auquel nous souscrivons. »

Un remaniement pour les 100 jours du gouvernement Legault

Environnement : la ministre MarieChantal Chassé remplacée par Benoit Charette Le premier ministre François Legault a annoncé en conférence de presse le mardi 8 janvier 2019, à Québec, qu'il a demandé à la ministre de

l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, MarieChantal Chassé, de quitter ses fonctions. C'est le député de Deux-Montagnes,

Benoit Charette, qui a été appelé à la remplacer à ce poste. MarieChantal Chassé reste

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députée de Châteauguay. Elle l'avait emporté, le 1er octobre dernier, contre le ténor libéral et ex-ministre Pierre Moreau. Elle pourrait se voir confier de

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nouvelles fonctions dans les prochains jours, a déclaré le Premier ministre.


Politique

Éducation : Jean-François Roberge entend mener à terme les chantiers lancés par son prédécesseur libéral «On va faire des changements, mais ça va déranger» prévient-il Par un soir glacial de décembre, le ministre JeanFrançois Roberge est venu échanger avec ses électeurs dans une microbrasserie de Chambly. Il rappelle aux gens que c’est sa première soirée « bière et politique » depuis que la Coalition avenir Québec a pris le pouvoir, le 1er octobre. « Mes amis, on est au début de quelque chose. On va en faire, des changements, mais ça va déranger, je vous le garantis. Plus tu arranges, plus ça dérange ! » La cinquantaine de personnes attablées applaudissent spontanément. Les gens sont fiers : à 44 ans, le gars de la place est devenu ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur. Ce n’est pas rien. Et il déborde d’ambition. Les attentes sont immenses. « Il était bon dans l’opposition, j’ai bon espoir qu’il sera bon en tant que ministre, mais il a de la pression : il n’aura pas de deuxième chance, il faut que son coup de marteau soit donné directement sur la tête du clou », illustre Lucette Robert, une résidente de Chambly venue rencontrer le ministre Roberge. Lorsqu’il vient s’asseoir quelques minutes à notre table, les gens lui posent toutes sortes de questions sur son vaste programme. Jean-François Roberge rappelle qu’il implantera progressivement les maternelles 4 ans pour tous, qu’il transformera les commissions scolaires, qu’il rendra

l’école obligatoire jusqu’à 18 ans… Lucette Robert estime que le ministre a du pain sur la planche : « C’est fantastique d’avoir une enseignante et une éducatrice spécialisée par classe de maternelle, mais où va-t-il prendre l’argent ? D’autant plus que son gouvernement vient de baisser la taxe scolaire de 900 millions de dollars par année ! » Il sera intéressant de voir si les gens de Chambly applaudiront encore leur député et ministre lors de la soirée « bière et politique » de décembre 2019. JeanFrançois Roberge sait très bien que les électeurs n’aiment généralement pas être dérangés. Impatience dans le réseau Dans le réseau scolaire, on se demande comment ce « prof idéaliste », qui a enseigné au primaire durant dixsept ans, réussira à convaincre son premier ministre de prouver (avec de gros dollars) que l’éducation est bel et bien la priorité du gouvernement. On donne la chance au coureur, mais l’impatience commence déjà à se faire sentir. « Il veut tout chambouler et il va trop vite. Ce qu’il propose, c’est majeur », dit une source bien placée dans le milieu de l’éducation. Les commissions scolaires sont sur les dents avec leur transformation annoncée en simples centres de services. L’implantation prévue de dizaines de classes de

maternelles 4 ans partout au Québec — et non plus seulement dans les milieux défavorisés — ajoute au mécontentement dans les commissions scolaires qui manquent déjà de personnel et de locaux. Il faut dire que le ministre Roberge hérite de frustrations qui datent du gouvernement précédent. Les libéraux avaient imposé de douloureuses compressions durant deux ans au Jean-François Roberge réseau scolaire avant de « réinvestir » à compter de entente à l’amiable leur la nomination de Sébastien ordonnant de verser 153 Proulx comme titulaire de millions de dollars aux parl’Éducation, en février ents d’élèves pour des frais 2016. facturés en trop. Un ministre qui a laissé l’image d’un homme habile à faire entendre aux gens qu’il comprenait leurs doléances tout en évitant de s’engager formellement à faire quoi que ce soit. « J’entends ce que vous me dites », répétait-il à tous les acteurs du milieu de l’éducation. Résultat : JeanFrançois Roberge doit mener à terme des chantiers lancés par son prédécesseur. Sa première mission, lors de la session parlementaire d’hiver, consistera à proposer un projet de loi clarifiant les frais pouvant être facturés aux parents dans les écoles publiques (gratuites en théorie). Le ministre Proulx a formulé une directive à ce sujet, en juin dernier, en attendant le dépôt d’un projet de loi qui n’est jamais arrivé à cause de la campagne électorale. D’ici là, les commissions scolaires ont accepté une

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L’ajout de dizaines de classes de maternelle 4 ans fait aussi partie des engagements de la CAQ. Le ministre Sébastien Proulx a créé en 2018 111 classes de maternelle 4 ans en milieu défavorisé. Le ministre Roberge devra aussi ajuster la formation en éducation à la sexualité, rendue obligatoire pour tous les élèves du primaire et du secondaire à la rentrée de septembre 2018. Les syndicats d’enseignants dénoncent l’improvisation et l’empressement entourant l’implantation de l’éducation à la sexualité. Les professeurs ne sont pas prêts à donner ces cours dans toutes les écoles comme le prévoit le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur. Le gouvernement changera-t-il le règlement qui encadre l’école à la

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maison, présenté par Sébastien Proulx en avril dernier ? La CAQ, dans l’opposition, avait critiqué le laxisme du règlement, qui ouvrirait la porte à la scolarisation de francophones en anglais. Le dernier budget du gouvernement libéral, en mars 2018, consacrait la poursuite du « réinvestissement » : Québec a promis un milliard sur cinq ans (dont 55 millions cette année) pour implanter le Plan d’action numérique en éducation et en enseignement supérieur. L’ajout de 1500 enseignants et autres professionnels était aussi inscrit dans le budget, tout comme des investissements importants pour construire ou rénover des écoles. Le budget de l’éducation a augmenté de 5 % en 20182019. Le gouvernement de la CAQ a promis de continuer à investir et qu’il n’y aurait jamais de compressions en éducation. Après tout, on ne coupe pas dans une priorité nationale.


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Politique

Partielles fédérales

Rachel Bendayan candidate Libérale dans Outremont Les libéraux d’Outremont ont désigné, samedi 16 décembre 2018, Rachel Bendayan, une leader communautaire, comme candidate officielle de l’Équipe Trudeau à la prochaine élection partielle fédérale.

« Nous sommes extrêmement fiers d’accueillir Rachel Bendayan comme candidate de l’Équipe Trudeau à l’occasion de cette importante élection partielle dans Outremont, a déclaré Suzanne Cowan, la présidente du Parti libéral du Canada. Rachel connaît mieux que quiconque les besoins, les espoirs et les défis des familles et des petites entreprises d’Outremont, et je sais qu’elle travaillera sans relâche afin d’améliorer la vie quotidienne de tous les membres de sa collectivité. » 32 000 portes pour une

investiture

À titre de mère, d’avocate et de militante communautaire qui a frappé à plus de 32 000 portes, Rachel Bendayan connaît mieux que quiconque le dynamisme et la diversité qui caractérisent Outremont. Rachel a aussi occupé le poste de chef de cabinet auprès de la ministre de la Petite Entreprise et du Tourisme, et elle sait par expérience quelles sont les conditions à réunir pour renforcer la classe moyenne, créer de nouveaux emplois bien rémunérés et offrir une aide concrète aux familles d’Outremont. « Je suis honorée que les libéraux locaux m’aient accordé leur confiance pour représenter notre collectivité et collaborer avec Justin Trudeau pour continuer de stimuler l’économie et de renforcer la classe moyenne,

a déclaré Rachel Bendayan. La circonscription d’Outremont a besoin d’une personne qui la représentera vigoureusement dans l’Équipe de Justin Trudeau au Parlement, et je ne relâcherai jamais mes efforts pour offrir un meilleur avenir à nos familles. » Femme d’expérience

Rachel Bendayan, avocate et leader communautaire, a de profondes racines dans Outremont, la circonscription dans laquelle elle est née et où elle élève sa jeune famille avec son époux. Rachel a pratiqué le droit au cabinet Norton Rose Fulbright, où elle a bâti une pratique juridique hautement spécialisée dans le domaine du litige et de l’arbitrage international; elle a aussi enseigné à la Faculté de droit de l’Université de

Rachel Bendayan Montréal. Elle a ensuite occupé le poste de chef de cabinet auprès de la ministre de la Petite Entreprise et du Tourisme, jouant notamment un rôle clé dans l’élaboration de la Stratégie pour les femmes en entrepreneuriat du gouvernement libéral. Rachel Bendayan qui a donc fait ses preuves tant dans le

secteur public que privé, et elle travaillera en étroite collaboration avec Justin Trudeau pour renforcer notre classe moyenne et faire en sorte que les résidents d’Outremont, du Mile End et de Côte-des-Neiges demeurent au cœur des décisions prises au Parlement.

Partielles municipales

Caroline Bourgeois relève Chantal Rouleau et Josué Corvil succède à Frantz Benjamin

Caroline Bourgeois, de Projet Montréal, a été élue mairesse de l'arrondissement de Rivières-desPrairies-Pointe-aux-Trembles (RDP-PAT), récoltant 47,99 % des votes lors des élections partielles tenues hier.

vinciales et fait maintenant partie du cabinet ministériel de François Legault. Grâce à cette victoire, Projet Montréal - Équipe Valérie Plante s'empare de la mairie de RDP-PAT, où siégeait jusqu’alors l'opposition.

Le deuxième scrutin municipal, qui se déroulait dans le district Saint-Michel de Villeray-SaintMichel-Parc-Extension, a couronné Josué Corvil (39,71 %), d'Ensemble Montréal, au poste de conseiller de la ville.

Le conseiller démissionnaire Frantz Benjamin a lui aussi été élu au mois d'octobre à l'Assemblée nationale, sous la bannière libérale, laissant son ancien poste à pourvoir.

Mme Bourgeois succède ainsi à Chantal Rouleau, qui avait démissionné lorsqu'elle a été élue pour la CAQ aux élections pro-

Sans surprise, après un taux de participation très bas au vote par anticipation, le taux global se révèle particulièrement faible à l'issue de cette journée

Caroline Bourgeois

d'élections. À RDP-PAT, on affichait un taux de 13,71 %, soit 11

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Josué Corvil

074 votants. Dans Saint-Michel, 2375 électeurs inscrits sur plus de

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21 000 (10,92 %) ont fait valoir leur droit de vote.


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Voyages

Montréal - Alger : Air Canada change de couleur… Par Wahid Megherbi*

compagnie.

La compagnie Air Canada a décidé de mettre le paquet pour ce qui concerne le vol Montréal-Alger inauguré en juin 2017. Le vol AC810 sans escale au départ de Montréal et à destination d’Alger ne sera plus assuré par Air Canada Rouge mais par Air Canada Principale. Ca sera le même types d’appareils qui assurent les destinations vers les grandes capitales du monde .C’est ce qui est ressortit de notre conversation téléphonique avec des responsables d’Air Canada dont le siège social se trouve déjà Montréal.L’Algérie étant le premier partenaire économique du Canarda en Afrique et au Moyen-Orient , Air Canada semble vouloir être acteur important dans les échanges entre les deux pays.

«Ce vol sera assuré par un Airbus A330-300 avec de classes : la classe Privilège avec30 sièges et la classe Économique avec 257 sièges . Chaque siège dispose d’un cerna de divertissement» a rajouté M.Rachi.

«Le vol AC810 MontréalAlger sera opéré chaque année par Air canada Principale et non plus par Air Canada Rouge et ceci déjà partir de la prochaine saison estivale qui débutera en juin 2019» nous a déclaré M.Karim Rachi chef principal de la planification du réseau international de la

«Notre ambition est d’offrir le plus d’options de voyages pour nos clients. Nous allons tout faire pour que le vol Montréal-Alger soit un succès commercial» a affirme le chef de la planification du réseau international. Voulant nous éclairer davantage , M.Karim nous a précisé que les départs vers Alger se feront les Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi et Dimanche soit 5 vols par semaine. Chaque voyageur a droit à 2 bagages de 23 kgs. Mercredi,Jeudi,Vendredi,Samedi et Dimanche soit 5 vols par semaine. Chaque voyageur a droit à 2 bagages de 23 kgs. À la question de savoir si Air Canada avait l’intention d’assurer cette liaison aérienne vers l’Algérie durant toute l’année, M. Rachi fut sans équivoque: « Nous sommes contents d’être sur cette route aérienne car elle représente une intersection importante pour notre compagnie. Le taux de remplissage des vols existants et bien

d’autres facteurs détermineront notre décision d’assurer cette ligne durant toute l’année. Pour cela je reste confiant» nous a déclaré M.Rachi. La compagnie aérienne à l’ambition de faire de l’Aéroport de Montréal un Hub de connexion vers les villes d’Amérique du Nord pour les passagers au départ

d’Alger. Nous avons également questionné le responsable de la compagnie sur le standing du service offert à bord du vol Montréal-Alger et connaitre les ambitions futures d’Air Canada. «Le service offert pour nos passagers en partance vers l’Aéroport

Protection des voyageurs

d’Alger sera du même standing que celui offert sur nos vols internationaux. Nous sommes heureux de servir la communauté algérienne au Canada. Bienvenue chez Air Canada» a conclu M.Rachi avec un ton enthousiaste. * in La Voix du Maghreb

Jusqu'à 2400 $ d'indemnisation en cas de surréservation d'un vol… Les passagers aériens pourront recevoir une indemnité allant jusqu'à 2400 $ s'ils perdent leur place en cas de surréservation d'un vol. C'est l'une des mesures prévues dans la nouvelle charte des voyageurs qui entrera en vigueur au cours de l'été 2019. Le président de l'Office des transports du Canada (OTC), Scott Streiner, a dévoilé dernièrement les détails de cette réglementation qui vise à mieux protéger les clients des transporteurs aériens. La charte s'appuie sur un principe : plus un passager doit attendre longtemps, plus l'indemnité à laquelle il aura droit est élevée. Ce principe s'applique également aux retards et annulations de vols causés par la gestion de la compagnie aérienne. Si

le retard est causé pour des raisons de sécurité, le passager n'aura droit à aucune indemnité. Les transporteurs aériens auront également l'obligation de faire débarquer les passagers lorsqu'un aéronef est coincé sur le tarmac durant plus de trois heures. Ils devront permettre aux enfants de moins de 14 ans de s'asseoir avec leurs parents sans frais supplémentaires et devront offrir une compensation pour les bagages perdus ou endommagés. Les détails de la charte des voyageurs, élaborée par l'OTC après trois mois de consultations, seront publiés dans la Gazette du Canada samedi et seront soumis à deux mois de consultations supplémentaires.

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Consommation

Diminuer la consommation de viande pour sauver des vies… La réduction de notre consommation de viande pourrait permettre de diminuer considérablement les émissions de gaz à effet de serre mondiales, mais aussi les décès liés à la diète, conclut une nouvelle étude récemment publiée par le Forum économique mondial. Ce virage est d’ailleurs essentiel pour répondre à la demande alimentaire croissante.

Cette analyse, produite par l’Oxford Martin School, vient renforcer l’idée, de plus en plus avancée, que l’humanité devra impérativement réduire sa consommation de viande pour lutter contre les changements climatiques et nourrir une population mondiale qui devrait atteindre 10 milliards de personnes d’ici quelques décennies (contre 7,5 milliards actuellement). Les chercheurs soulignent ainsi que la production de boeuf génère à elle seule 25 % de toutes les émissions de gaz à effet de serre imputables à la production alimentaire mondiale. Dans un contexte de croissance continue de la demande, une augmentation de la production de boeuf entraînerait donc une « pression environnementale énorme », peut-on lire dans le document d’une trentaine de pages. « Il sera impossible de satisfaire de façon durable à la demande future pour la

viande », insiste d’ailleurs le directeur général du Forum économique mondial, Dominic Waughray, dans le communiqué qui accompagne la publication de l’étude. Mais « il est possible de produire suffisamment de nourriture pour 10 milliards de personnes et d’améliorer leur santé sans nécessairement cesser de consommer de la viande », ajoute-t-il. Pour cela, il faudrait améliorer notamment les pratiques agricoles, envisager de consommer mondialement davantage d’insectes et se tourner vers une diète « plus diversifiée ». Cette dernière avenue est d’ailleurs mentionnée dans le plus récent rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat. Flexitarisme Cette diversification, que certains qualifient de « flexitarisme », permettrait de réduire substantiellement les émissions de gaz à effet de serre, concluait d’ailleurs l’automne dernier une étude publiée dans le magazine scientifique Nature. Selon les données inscrites dans cette étude, la production d’un seul kilogramme de boeuf génère 32,5 kg de CO2. Pour l’agneau, on évalue le bilan à 33 kg par kilogramme produit, et à 2,9 kg pour le porc. A contrario, le bilan est de 0,1 kg pour le soya, 0,06 kg

en moyenne pour les légumes, 0,7 kg pour les noix et 1,18 kg pour le riz. En plus des émissions de GES, les produits d’origine animale monopolisent d’importantes superficies de terres cultivables, pour une moyenne de quatre à six mètres carrés pour chaque kilogramme de boeuf, de poulet, d’agneau ou de porc. Or, les nouvelles terres agricoles sont bien rendues disponibles en recourant à la déforestation. En Amazonie, par exemple, près de 75 % des vastes régions naturelles perdues l’ont été au profit de la production de viande ou des céréales nécessaires pour nourrir les animaux. Les chercheurs dont les travaux ont été publiés dans Nature suggèrent donc un virage vers un régime quotidien davantage « à base de plantes ». En moyenne, les habitants de la planète devraient ainsi réduire de près de 75 % leur consommation de

viande rouge. Pour les Canadiens, ce recul serait davantage de l’ordre de 85 %, en tenant pour acquis un passage à un seul repas à base de viande par semaine. Santé humaine L’étude publiée jeudi par le Forum économique mondial souligne en outre que le passage du boeuf vers d’autres sources de protéines permettrait de réduire de 2,4 % à 5 % les décès liés à la diète. Cette réduction serait particulièrement prononcée dans les pays développés, grands consommateurs de viande rouge d’élevage. L’étude n’a pas fourni de chiffres sur le nombre de personnes qui meurent chaque année de causes alimentaires, mais le Forum économique mondial a affirmé que le remplacement de la viande par d’autres protéines « pourrait empêcher des millions de morts inutiles par an ».

Selon Colleen Thorpe, directrice des programmes éducatifs chez Équiterre, les citoyens sont d’ailleurs de plus en plus sensibles à l’idée de réduire leur consommation de viande, particulièrement pour des raisons de santé. « C’est un mouvement qui prend davantage d’ampleur depuis environ cinq ans. On le voit aussi de plus en plus chez les jeunes, qui veulent être des vecteurs de changements, même pour leurs parents. Je suis donc plutôt optimiste pour la suite des choses, d’autant plus qu’il est possible d’opérer un changement relativement rapidement. » Selon Mme Thorpe, il faudra toutefois développer davantage le volet « éducatif » pour modifier les habitudes alimentaires des citoyens. En ce sens, elle estime que le gouvernement a un rôle à jouer, notamment à travers le prochain Guide alimentaire canadien.

Montréal-Nord aura son épicerie gratuite en mars Une épicerie gratuite de la Mission Bon Accueil devrait ouvrir ses portes au mois de mars dans un local de Montréal-Nord, un deuxième projet du genre pour l'organisme de bienfaisance. Samuel Watts, président-directeur général de l'organisme, est venu en studio pour nous parler du Marché Bon Accueil. « L’idée au départ était de donner aux gens des choix. Parce qu’on ne se lève pas le matin en se disant :

“Je vais essayer la pauvreté aujourd’hui.”» explique Samuel Watts. Le président-directeur général de la Mission Bon Accueil n’était pas à l'aise avec l’idée de n’offrir que des boîtes de produits non périssables. Il a donc eu l’idée d’ouvrir une épicerie avec des produits périssables, comme des fruits, des légumes, de la viande et des produits laitiers.

« Ici, à Montréal, on a 200 000 personnes qui ont faim, mais on a assez de nourriture pour que tout le monde mange », soulève-t-il. Selon lui, c’est un problème de vision, de gestion et de distribution. La Mission Bon Accueil croit donc qu’une épicerie gratuite à MontréalNord permettrait d'offrir une solution à ce problème. Une deuxième épicerie

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L’organisme a déjà implanté avec succès une épicerie gratuite dans le secteur du sud-ouest de Montréal. C’est en observant un grand achalandage provenant de l'arrondissement de Montréal-Nord, malgré la distance entre les deux quartiers, que le besoin a été constaté dans ce secteur de la métropole. « C’était pour nous un projet intéressant. Tout le monde nous disait qu'il y avait des besoins à Montréal-

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Nord, mais très peu d’organismes », explique le PDG de la Mission Bon Accueil. Si tout va comme prévu, la nouvelle épicerie gratuite Marché Bon Accueil devrait ouvrir ses portes au 5095, boulevard Henri-Bourassa Est, à Montréal-Nord, en mars prochain.


Consommation

Faut-il se méfier du «Guide alimentaire canadien»actuel? Les chefs prennent leurs distances préfèrent prendre leurs distances et attendent l’édition 2019… Critiqué, décrédibilisé et même contourné dans les dernières années par les milieux de la santé et de l’éducation, le Guide alimentaire canadien reste pertinent pour encourager une saine alimentation, d’après des experts. Ceuxci placent d’ailleurs beaucoup d’espoir dans l’édition du guide qui doit voir le jour en 2019. « Je ne connais aucun collègue dans le milieu de la santé qui utilise couramment le guide actuel. On préfère se référer aux dernières données scientifiques », explique Julie Taillefer, nutritionniste clinicienne au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) depuis 2011. Plus mis à jour depuis 2007! Une refonte du Guide alimentaire canadien est réclamée depuis plusieurs années à travers le pays, alors que la plus récente mise à jour remonte à 2007. Annoncé par Santé Canada pour 2017, puis 2018 et maintenant « début 2019 », la nouvelle version se fait attendre avec impatience par les experts. Bien qu’encore enseigné dans les programmes de nutrition à l’université, le guide a inévitablement perdu de sa crédibilité dans le milieu professionnel et a été mis de côté, selon Julie Taillefer. Elle avoue même ne pas recommander à un patient retournant chez lui de le suivre à la lettre dans sa forme actuelle. De son côté, le Centre universitaire de santé McGill a révisé sa politique nutri-

tionnelle en 2016, s’éloignant aussi des orientations du guide alimentaire. « On a changé notre point de vue, on a regardé ce qui se fait ailleurs pour comparer et s’adapter », indique Deborah Fleming, chef du service de nutrition. Dans le milieu scolaire, de la garderie à l’université, le guide inspire encore grandement les chefs en cuisine. Certains vont toutefois nuancer leurs menus. Des universités font plus de place aux repas sans gluten ou végétariens, tandis que des commissions scolaires se tournent vers plus de végétaux et des portions moins grosses. « On cherche une assiette plus équilibrée, on laisse tomber les portions pour encourager à manger jusqu’à sensation de satiété, on recommande de boire de l’eau plutôt que du lait. Il s’est développé des outils contemporains pour compléter le guide, devenu insuffisant », note la professeure de nutrition à l’Université de Montréal Marie Marquis, qui constate quand même encore la forte présence du guide dans le milieu scolaire. Un outil nécessaire Mis de côté, complété ou adapté, le guide alimentaire n’en est pas moins pertinent à l’échelle nationale, à son avis. « C’est bien d’uniformiser notre façon de bien manger d’une province à l’autre, et de pouvoir se comparer entre pays », estime Mme Marquis.

Pour sa part, son collègue au Département de nutrition Jean-Claude Moubarac y voit un moyen d’éduquer la population. « C’est quoi un aliment sain ? On reçoit tellement d’informations différentes, il y a tellement de modes, de tendances alimentaires et de façons de pratiquer. Comment savoir ce qu’est une saine alimentation ? » illustre-t-il. « Désuet », « obsolète », « incomplet » : s’il est le premier à critiquer l’actuel Guide alimentaire canadien, M. Moubarac estime important de se munir d’un outil pour donner des orientations aux Canadiens, et particulièrement aux écoles, aux services de garde, aux résidences pour aînés ou encore aux hôpitaux, qui « donnent l’exemple en la matière dans la société ». Dans l’attente de la nouvelle édition Le professeur attend avec impatience la version

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définitive du nouveau guide alimentaire. « Si on en croit les consultations, cette version ne sera pas parfaite, mais constituera quand même une petite révolution. Elle orientera les gens vers les bons aliments, donnera des conseils de comportements à adopter face à la nourriture, plutôt que se borner à prescrire des portions de groupes d’aliments comme avant. On misera sur les produits frais et on tirera un trait sur les produits transformés. » Un détail qui fera toute la différence, selon lui. Le guide devrait normalement aussi mettre en garde contre les publicités de l’industrie alimentaire, souligne le professeur. De son côté, Julie Taillefer, qui travaille au CHUM, croit que la nouvelle version n’aura pas de mal à devenir une référence en la matière et aura davantage de crédibilité aux yeux des experts. En effet, pour la première fois, les représentants de l’industrie

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alimentaire ont été écartés des consultations. « [Le guide] sera basé surtout sur les données scientifiques, les avis de médecins, de diététistes, mais aussi d’environnementalistes. C’est sûr que je vais m’y intéresser de près et voir si je peux m’en servir dans ma pratique quotidienne ou le conseiller à des patients qui retournent chez eux », confie la nutritionniste. Avoir un bon guide, c’est aussi une histoire de santé publique, rappelle Julie Taillefer. « On apprend à bien manger dès la petite enfance. Ça permet à long terme de diminuer certaines maladies, comme le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires, les cancers : les principaux tueurs dans nos sociétés occidentales », ajoute-telle.


Consommation

Plus de 1000 infractions par année

dans les restaurants et autres commerces de produits alimentaires montréalais La Ville de Montréal a plus que doublé le nombre d'accusations portées contre des entreprises du secteur alimentaire de 2015 à 2017, passant de 440 à 1000 par an. L'analyse des données colligées par la Ville permet de dresser le portrait des restaurants les plus souvent pris sur le fait. 960 amendes infligées De 2015 à la fin de l’année 2018, 960 restaurants et magasins d'alimentation ont été condamnés à une amende, ce qui a rapporté plus de 2 millions de dollars à la Ville de Montréal. Cela représente une moyenne de 1550 $ par jour, selon les données publiques accessibles sur le « Portail données ouvertes » de la Ville. Malgré tout, seule une petite fraction des 14 000 établissements de restauration de la métropole, soit environ 3 %, sont poursuivis en justice, rappelle la porte-parole de la Ville, Mélanie Gagné. « Soixante-dix pour cent ont un excellent bilan en matière d'hygiène », ditelle. Bien que la plupart des délinquants ne soient

condamnés à une amende qu'une seule fois, quelques coupables récurrents se distinguent. Le graphique qui suit répertorie les entreprises ayant reçu le plus grand nombre d'infractions depuis 2015 et dont les dossiers ont été réglés devant un tribunal municipal au plus tard en novembre 2018. Des infractions variées Une variété d’infractions ont été commises, mais la plupart l’ont été pour des installations ou du matériel sales. Une autre infraction courante est la vente ou le transport d'aliments jugés impropres à la consom-

mation humaine. Certaines de ces infractions remontent au début de 2015 et les entreprises ont peut-être réglé les problèmes soulevés ou fermé leurs portes depuis. Les restaurants Sana Halal et Pizza Roni ont, par exemple, changé de propriétaires en octobre 2018. Les dernières infractions commises l’ont été sous l’administration précédente, en 2016. Voici quelques exemples : Supermarché Tropic, Rivière-des-Prairies Exploitation sans permis valide Installations ou équipements malpropres

Basha Neuf établissements sur 24 à Montréal ont été condamnés à une amende. Deux d’entre eux ont depuis fermé leurs portes. Vente ou transport d'aliments impropres à la consommation Mauvais étiquetage des aliments Aliments conservés à une température supérieure ou inférieure à la température requise Kaido Sushi, Anjou (fermé) Présence de contaminants, d'animaux ou d'excréments d'animaux Installations ou équipements malpropres Commerce de viande en gros non autorisé

Les principales infractions constatées 2015 et 2018 Vente ou transport d'aliments impropres à la consommation : 558 Installations ou équipements malpropres : 429 Aliments conservés à une température supérieure ou inférieure à la température requise : 324 Mauvais étiquetage des aliment :s 159 Exploitation sans permis valide : 116 Présence de contaminants, d'animaux ou d'excréments d'animaux : 40 Murs et plafonds sales : 26 Composition de produits non conformes au code : 25 Lavage inapproprié des mains : 25 Vente de viande de fournisseur non autorisé : 18 Interférence avec le travail de l'inspecteur : 16 Planchers inadaptés ou sales : 13

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Vincent Sous-Marin, Hochelaga-Maisonneuve Installations ou équipements malpropres Vente ou transport d'aliments impropres à la consommation Exploitation avec un permis suspendu Saint-Jean Bagel, Dollard-des-Ormeaux Installations ou équipements malpropres Opérations nuisant à la propreté des aliments L'Euromarché Latina 80, Cartierville Murs et plafonds sales Composition de produits non conformes au code


Argent

La facture d'électricité sera salée ! Jusqu’à 45 % plus cher qu'en 2017! Avec le gros coup de froid dont la province a été victime au mois de novembre, et les prévisions pour la suite de l'hiver, la facture d'électricité s'annonce plus salée que l'année passée ! Détails. " J'ai reçu ma facture d'électricité d'octobre : ce n'est pas compliqué, c'est 45 % plus cher qu'en 2017 ", affirme Réjean Ouimet, expert météorologue à MétéoMédia et client Hydro-Québec... " Et je n'ai pas encore reçu ma facture de novembre ! ", se désole M. Ouimet... Et il a raison de s'inquiéter, puisque le mois de novembre a connu des records de

froid quasi-quotidiens ! Et c'est loin d'être terminé puisque l'hiver s'annonce généralement sous les normales saisonnières. " En deuxième moitié de l'hiver, cela risque d'être encore pire que l'année dernière ! ", explique Réjean Ouimet. Une facture plus salée Plus il fait froid, plus vous consommez d'électricité puisque votre système de chauffage aura besoin de plus d'énergie pour maintenir la température désirée... Et cela, en fonction de la taille de votre logement, de sa qualité d'isolation, et de vos habitudes (si vous pré-

férez être en camisole chez vous ou avec un chandail chaud). Selon les calculs d'HydroQuébec, l'augmentation pourrait être de 3 $ pour un appartement 5 et demi et de 18 $ pour une maison de taille moyenne. Comment réduire ? Pour réduire sa consommation de chauffage, il n'y a pas de secret : baisser le thermostat d'un ou deux degrés ! Également, si l'isolation de votre habitation est mauvaise, des travaux de rénovation peuvent être nécessaires. Utiliser de l'eau chaude pour ses brassées est également fortement déconseillé.

Les appareils de loterie vidéo sont-ils criminels ? Une affaire à suivre à Terre-Neuve-et-Labrador La Cour d'appel de Terre-Neuve-etLabrador a ouvert la voie à une action collective, la semaine dernière, en écartant les arguments de Loto Atlantique, une société d'État créée par les gouvernements des quatre provinces de l'Atlantique. L'action collective, déposée en 2012 et autorisée en première instance au début de 2017, soutient que les appareils de loterie vidéo sont intrinsèquement trompeurs, qu'ils entraînent une dépendance et sont foncièrement dangereux. Les demandeurs soutiennent que ces appareils devraient être déclarés illégaux car ils ne correspondent pas aux définitions généralement admises du Code criminel relatives aux machines à sous, aux jeux de hasard équitables ou aux billets de loterie. Plus important encore, les demandeurs allèguent que les appareils de loterie vidéo s'assimilent davantage à un jeu d'argent connu en France

sous le nom de «Bonneteau» (ou «three-card monte» en anglais): un escroc prestidigitateur demande au quidam, souvent au coin d'une rue ou dans une foire, de suivre attentivement trois cartes en mouvement, face contre table, et d'en retracer une. L'arnaque, bien connue, vise essentiellement à détrousser le passant mystifié par l'adresse de l'escroc. La poursuite soutient que les tours de passe-passe utilisés dans ce jeu de mains sont très similaires à la programmation électronique utilisée dans les appareils de loterie vidéo pour créer des «distorsions cognitives» sur la perception de pouvoir gagner la mise. L’avocat torontois Kirk Baert, au nom des représentants, estime que la Cour d’appel a accepté cette thèse comme un argument juridique potentiel dans l'action collective. Aucune des allégations n'a été étudiée par un tribunal.

En tentant de faire rejeter la demande d'action collective, Loto Atlantique a plaidé que les jeux électroniques, hautement réglementés, ne sont dictés que par le hasard. La société n'a pas encore précisé si elle entendait faire appel de la décision devant la Cour suprême du

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Canada. L'action collective pourrait toucher jusqu'à 30 000 Terre-Neuviens qui ont mis de l'argent dans des appareils de loterie vidéo depuis avril 2006. La poursuite vise à obtenir des dommages-intérêts égaux au

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gain prétendument illégal obtenu par la société grâce aux revenus tirés de ces appareils. Si l'action collective porte fruit à Terre-Neuve-et-Labrador, des réclamations similaires pourraient être déposées partout au Canada.


La vie en ville

Où stationner quand Montréal est sous la neige?

La Ville de Montréal vient de lancer la première opération de chargement de la neige de la saison. Saviez-vous qu'il existe cette année encore plus de places de stationnement pour garer sa voiture la nuit pour éviter de se faire remorquer? Consultez notre carte. Près de 2200 véhicules de déneigement déblayeront 10 000 km de rues; en priorité celles qui desservent les hôpitaux, les accès au transport en commun et les grandes artères. Montréal enregistre environ 5000 remorquages de voitures par tempête, une opération qui ralentit le déneigement. C'est pourquoi la Ville mettra à la disposition des Montréalais près de 6850 places gratuites hors rues, de nuit,

réparties dans plus d’une vingtaine de stationnements, soit près de 1295 places de plus que l’année dernière à Lachine et 221 places dans le Sud-Ouest. Quand lance-t-on une opération de déneigement? Tous les trottoirs de la Ville de Montréal doivent être déblayés lorsque l'accumulation de neige au sol est de plus de 2,5 cm. Le chargement de la neige se fait lorsque les précipitations atteignent 10 à 15 cm de neige. Les arrondissements ont 12 heures après le déclenchement des opérations par la Ville pour entreprendre le déneigement, sans quoi ils seront pénalisés financièrement. N’oubliez pas l’application

Les Montréalais sont invités à utiliser l’application gratuite INFO-Neige (sur cellulaire et sur ordinateur) qui leur permet de suivre la

véhicule est remorqué, il est possible de le retrouver grâce au système INFORemorquage. Entre le début et la fin de

Déneigement prioritaire

Sont prioritaires dans les opérations de déneigement: Les Grandes artères, rues commerciales d'envergure, circuits d'autobus prioritaires et voies réservées, entrées d'hôpitaux, rues très étroites, etc. Rues commerciales locales, circuits d'autobus réguliers, etc. Rues locales, secteurs industriels, etc.

progression du chargement de la neige. Sur l’application, les rues en vert sont déneigées et celles en mauve indiquent qu’un chargement est en cours. Et si, malgré tout, votre

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l’hiver 2017-2018, le nombre d’utilisateurs a plus que doublé, passant de 133 896 au 1er novembre à près de 275 000 au 30 avril. Cette année, selon la Ville, les utilisateurs de l’application INFO-Neige auront droit à une meilleure présentation

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des stationnements et pourront signaler directement aux Services aux citoyens une rue ou un trottoir mal déneigé, une signalisation erronée ainsi qu’une chaussée ou un trottoir glissant devant les écoles, hôpitaux et arrêts d'autobus. L’année dernière, le déneigement a coûté 200 millions de dollars, un montant plus élevé que le budget moyen annuel de 160 millions de dollars en raison d'un plus grand nombre de tempêtes. Du 1er décembre 2017 au 30 mars 2018, 27 543 requêtes (plaintes et demandes d’information) ont été faites au 311 concernant le déneigement.


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Immigration

Lancement d’une étude sur la résilience des immigrants

Dis-moi où tu habites… Jusqu’à quel point un quartier, avec ses logements, ses services, ses habitants et son environnement, peut influencer la résilience des immigrants qui s’y installent ? Voilà la question sur laquelle se penchent des chercheurs universitaires qui souhaitent recruter des participants du Mont-Bleu et de deux quartiers d’Ottawa. Dis-moi où tu habites… Dans le cadre de l’étude baptisée « Migrant Resilience OttawaGatineau Immigration et Résilience », qui est financée par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, les chercheurs compareront la réalité des participants du quartier Mont-Bleu, à Gatineau, à celle des quartiers OverbrookCummings et Ledbury-Heron Gate-Ridgemont-Elmwood, à Ottawa. « La question du logement est un enjeu super important », note d’entrée de jeu Luisa Veronis, professeure agrégée de géographie à l’Université d’Ottawa. Mais il y a aussi d’autres éléments qui peuvent jouer sur la résilience des immigrants. « Il y a le rôle des écoles, des garderies, l’accès au travail, le transport en commun et tous les services qui sont offerts », poursuit la chercheuse, qui collabore pour cette étude avec des collègues de l’université Carleton et de l’Université du Québec en Outaouais. La langue est aussi un enjeu, souligne Mme Veronis, qui note que certains immigrants francophones choisissent de s’établir à Ottawa – en situation minoritaire – en raison des services qui y sont offerts.

Les quartiers ciblés ont été choisis « en collaboration » avec des partenaires de la communauté. Mme Veronis souligne d’ailleurs que le quartier Mont-Bleu a été choisi des mois avant le passage de la tornade destructrice de septembre dernier, puisque de nombreux nouveaux arrivants s’y établissent. Nouveaux arrivants recherchés Les chercheurs souhaitent interroger de 12 à 15 personnes pour chacun des trois quartiers choisis. Pour le Mont-Bleu, quatre entrevues ont déjà été réalisées,

de sorte que les personnes intéressées à participer à l’étude peuvent encore se manifester. « Nous cherchons des gens relativement nouvellement établis, [...] qui ont des familles ou des personnes à charge, parce qu’ils consomment plus de services, indique Mme Veronis. Le statut migratoire et le pays d’origine n’importent pas, et nous cherchons un équilibre hommes/ femmes pour avoir une dimension de genre. Les personnes peuvent s’exprimer en français ou en anglais. » Deux rencontres sont prévues

avec les participants, qui sont aussi invités à prendre des photos de leur quartier entre les deux entrevues. L’équipe de recherche procédera ensuite à une analyse préliminaire des résultats obtenus. Le rapport final pourrait être présenté au courant de l’été prochain. En parallèle, des démarches similaires sont effectuées par d’autres chercheurs dans différentes agglomérations du pays, dans le but de dresser un portrait comparatif de la résilience des immigrants à chaque endroit.

« On remarque que la notion de résilience a beaucoup d’influence, souligne Mme Veronis. [...] Le Canada reçoit beaucoup d’immigrants, alors ça servira à voir comment la résilience peut être utilisée comme concept et théorie pour améliorer les politiques publiques. » Les personnes intéressées à participer à l’étude peuvent communiquer avec Lina El Bakir (assistante de recherche) au 613-5625800, poste 1064, ou par courriel à l’adresse lelba072@uottawa. ca.

Les entrées irrégulières de migrants en baisse Le nombre de demandeurs d’asile entrés au Canada de façon irrégulière a chuté en novembre 2018, pour atteindre son niveau le plus bas en un an. Les données fédérales récemment publiées montrent que 1019 migrants en situation irrégulière ont été appréhendés le mois dernier par la Gendarmerie royale du Canada à leur arrivée au pays entre deux postes frontaliers officiels. Il s'agit d'une baisse de 375 migrants par rapport au mois précédent, et d'une tendance à la baisse qui avait commencé plus tôt cet automne.

C'est aussi le nombre mensuel le plus bas depuis juin 2017. L'afflux de migrants irréguliers au cours des deux dernières années a entraîné un arriéré de demandes d'asile à la Commission de l'immigration et du statut de réfugié. Les délais d'attente atteignent maintenant près de deux ans avant que les demandes soient seulement entendues. La Commission a récemment créé une équipe spéciale pour les cas moins complexes, qui se concentrera sur les revendications pouvant être réglées rapidement.

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Actes

Souad Siala nouvelle présidente de la Chambre de commerce Canado-Tunisienne La tunisienne Souad Siala, comptable agréé de l’ESG UQAM (école des sciences de la gestion) vient d’être nommée présidente de la Chambre de commerce Canado-Tunisienne. Dans sa première sortie médiatique, elle affirme que la tâche qui lui a été assignée dans le cadre de son nouveau mandat «ne sera pas facile car beaucoup de défis l’attendent en 2019», mais elle se déclare cependant sûre d’une chose: celle de pouvoir livrer la marchandise. Pour ce faire, elle compte notamment sur l’appui et l’expertise des membres du conseil

d’administration qui l’accompagnent dans ses nouvelles fonctions qui ont débuté, a-t-elle précisé, par une mission commerciale qu’elle a effectuée récemment en Tunisie. En effet, à part Souad Siala, la nouvelle équipe est composée de: – Abdeljelil Ouanes, vice-président – Naima Meliani, secrétaire générale – Catherine Vanek, trésorière – Linda Lord, administrateur – Didier Laï, administrateur

Rencontre Interculturelle des Familles de l'Estrie

On Fête l'hiver

le samedi 26 janvier 2019

Comme chaque année l'association Rencontre Interculturelle des Familles de l'Estrie RIFE invite les familles de toutes origines à participer à sa célèbre Fête d'Hiver. Que vous soyez un habitué du RIFE, une famille nouvellement arrivée ou que vous ayez fait notre connaissance lors d'une CauseRIFE, nous serons heureux de vous accueillir lors de cette fête familiale et interculturelle.

13:00. Le RIFE offre les boissons et le dessert ainsi que des cadeaux pour les enfants de 0 à 16 ans, cadeaux distribués par le Père Noël de retour pour l'occasion. Une animation familiale interculturelle est organisée.

réponse à ce message.

C'est gratuit et n'hésitez pas à venir accompagnés de familles amies et de nouvelles connaissances.

-leu nombre d'enfants, de leur sexe (garçon ou fille) et de leur âge entre 0 et 16 ans.

Chaque famille vient avec un met (un plat cuisiné) et on partage lors d'un repas communautaire vers

Les familles doivent s'inscrire (C'est une obligation) par internet directement à l'adresse du RIFE par

Les enfants ou adultes qui souhaitent présenter une animation musicale, théâtrale, danse, chants,

Pour le passage du père Noël, l’association a besoin de savoir: - le nombre de personnes participantes adultes (+ de 16 ans),

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blagues ou autres, il suffit de nous le dire avant, pour vous inclure dans la programmation. Toutes ces informations doivent parvenir à l'adresse courriel du RIFE : rife2007@yahoo.fr pour le vendredi 18 janvier 2019 à midi au plus tard pour la bonne organisation. Donc on compte sur vous tous pour faire circuler l'information le plus largement possible. Les familles et/ ou personnes seules, anciennement et nouvellement installées à

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Sherbrooke sont les bienvenues pour une chaleureuse après-midi d'hiver interculturelle. La langue n'est pas un obstacle, la rencontre est le plus important. La Fête aura lieu le samedi 26 janvier 2019 au Centre communautaire et culturel de l'arrondissement de Jacques-Cartier (2050B Boul. de Portland, Sherbrooke (Qc) J1J-1T9).


Actes

L'AMDT a un nouveau Conseil d’administration Faouzi Metouilli reconduit à la présidence À la suite de l’assemblée extraordinaire générale de l’Association marocaine de Toronto (AMDT) tenue le 15 décembre 2018 au North York Civic Center, l’ancien conseil d’administration (CA) a été prolongé pour une période de 2ans. L’AGA extraordinaire a accepté deux nouveaux membres et le nouveau conseil est donc composé des membres suivants: M. Faouzi Metouilli: Président Mme Nadia Rachadi: Viceprésidente M. Ahmed Niri: Secrétaire général M. Hassan Dou El Rachad: Trésorier M. Mohamed Ferhat: Administrateur Mme Fatiha Mountassir:

Administratrice M. Bouabid Bouchta: Administrateur À l’issue de la session du CA, le nouveau bureau a émis un communiqué dans lequel on peut notamment lire : «Nous voudrions remercier chaleureusement le président de l'AGA, M Housseyn Belaiouer ainsi que la secrétaire de la réunion, Melle Amanda Mihoub Wright. Nous tenons aussi à féliciter et à remercier chaleureusement les deux membres sortants, M. Zakaria Habib et M. Salah Tahori, pour leur professionnalisme, leur engagement et leur dévouement.

Les membres du conseil d'administration proposent une vision nouvelle et claire pour atteindre les objectifs exprimés lors de l'Assemblée générale, à savoir développer des services et des programmes solides. L'AMDT souhaite remercier les membres de notre communauté qui ont participé au processus démocratique et, par conséquent, ont fait preuve d'une grande maturité dans ce processus et d'un intérêt manifeste pour notre avancement collectif. L'AMDT souhaite remercier les anciens membres pour leurs efforts et leur dévouement ainsi que les membres du Conseil actuel d’avoir accepté de siéger pour la durée du nouveau man-

dat. Nous voudrions également remercier tous les bénévoles qui

SDO Continuez à aider à changer la vie de ceux qui souffrent… Soleil des Orphelins (SDO) tient en ce début d’année, à remercier toutes celles et tous ceux qui l’ont aidé, tout au long de l’année 2018, à accomplir ses nombreuses réalisations au profit des orphelins.

notre liste d'attente de bénéficier de l'aide qu'ils méritent. Objectif 2019 : 250 nouveaux parrainages

À ce sujet, SDO écrit : «En 2018, vous nous avez permis de soulager la pauvreté de nombreux orphelins au travers de nombreux programmes (parrainage, cartable scolaire, soutien scolaire, camp de jour, panier de l'Aid, etc.)

Ainsi, nous commencerons l'année 2019 avec un grand enthousiasme pour continuer à venir en aide aux enfants plus vulnérables et aux plus démunis à travers le parrainage des orphelins et également de familles d'orphelins avec un Objectif de 250 nouveaux orphelins à parrainer.

Même si nos réalisations sont encourageantes il reste encore beaucoup à faire pour permettre à tous les orphelins présents sur

Nous avons apporté des modifications du programme de parrainage et des ajustements des

cotisations pour bonifier le parrainage des orphelins en passant de 50 à 60$ et familles d’orphelins de 80 à 90$ à partir de janvier 2019 (pour les détails allez à l’adresse : https:// soleildesorphelins.us6.list-manage.com/track/click?u=4b29367 d126b111e80b953524&id=fd50 3a3805&e=caa5e863fa ) Nous sommes certains que vous continuerez à nous soutenir au travers de nos différents programmes et de contribuer à sauver ces vies. Souvenez-vous aussi qu’en faisant un don en faveur de Soleil des orphelins(SDO) vous aurez droit à votre crédit d’impôt (jusqu’au 53%).

Prochaine activité SDO Souper bénéfice annuel au profit des orphelins nécessiteux le Samedi 19 Janvier 2019 à Embassy Plaza à Laval 21

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nous ont soutenus et continuent d’appuyer le travail et les activités de l’Association.»


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Transferts d’argent entre le Canada et le Maroc

L’offre YallaXash Finance Ltd. : offrir un service à son juste prix Objectif principal : Baisser les coûts YallaXash Finance Ltd. est une entreprise de service de transfert d’argent pour particuliers et gens d’affaires entre le Canada et le Maroc. C’est une nouvelle offre fidèle à la vision de leurs fondateurs et au besoin du marché de la communauté marocaine résident au Québec et au Canada et plus largement en Amérique du nord. Un marché en évolution Les frais de transfert d’argent au Maroc sont à un niveau très élevé : entre 600 millions et 1 milliard US$ par année sont indûment prélevés pour un volume de plus de 7 milliards US$ de rentrées de devises au Maroc. Autant de valeur que YallaXash a pour ambition de redistribuer à ses clients. En effet, les intermédiaires sur la chaîne financière du transfert captent une part de valeur importante au regard des coûts d’opérations des technologies actuelles. Cela offre des opportunités pour de nouvelles solutions. YallaXash se positionne sur une valeur captée plus en phase avec la valeur monétaire livrée à destination du Maroc. YallaXash veut être un acteur dans un contexte de baisse des coûts des transferts. Notre action rejoint celle du Maroc aux plans national, bilatéral et multilatéral d’agir dans le sens d’une diminution de ces coûts aux bénéfices du client final. Notre seul objectif est de réduire les frais des transferts d’argents pour nos clients, objectif similaire à celui préconisé par la Banque Mondiale (3% au lieu de 12% de moyenne actuel pour les transferts vers le Maroc depuis le Canada). De facto, c’est augmenter le volume de rentrée d’argent vers le Maroc au profit de son économie et du bien-être des receveurs marocains. YallaXash Finance Ltd. est avant tout une volonté d’entreprendre au service des ressortissants marocains. C’est une entreprise fondée au Canada, dont le siège est situé à Montréal, construite sur de fortes fondations éthiques. Une offre à taux fixe Notre objectif est de résoudre un double défi : ● Transférer le maximum de valeur monétaire des marocains résidants à l’étranger et l’amener en bout de chaîne au Maroc. Cela consiste en une baisse sensible des frais de service de transfert pour le client pour acheminer plus de valeur financière pour le support familial (les envois d’argent contribuent à plus de 75 % à financer les besoins de base de la population) et la valorisation de l’épargne des

marocains résidants à l’étranger pour un investissement productif pour le Maroc. ● Augmenter le volume des rentrées de devises vers le Maroc, tout en respectant les normes réglementaires marocaines et internationales avec une démarche éthique. Cela induit une bi-bancarisation dans les pays d'envoie et de réception. L’entreprise a pour mission de : ● Réaliser des opérations de transfert au plus près du client en réception, diminuant les coûts cachés comme les commissions sur le taux de change des devises ou le moyens utilisés pour récupérer les fonds à réception (frais bancaires de réception, temps passé à aller collecter l’argent au guichet, coût éventuel de transport) ● Partenariat avec les banques marocaines pour un service d’enregistrement des nouveaux clients et services de caisse (dépôt/retrait). YallaXash Finance Ltd. pratique une offre à taux fixe de 2.99 $ CAD en lien avec la recommandation de la banque mondiale pour des transferts inférieurs à $ 1000 CAD par jour. Le taux de change pratiqué est transparent et basé sur le taux officiel du jour. le montant indiqué lors de la transaction est celui réellement perçu par le receveur.

avec le droit financier marocain établi par l'autorité gouvernementale Bank Al Maghrib. YallaXash souhaite étendre les partenariats au-delà des frontières du Maroc en s’adossant au groupe BMCE Bank en Afrique. Diversifier l’offre et faire jouer la concurrence YallaXash Finance Ltd. contribuera à la diversification de l’offre de service de transfert d’argent conforme aux attentes des envoyeurs et des bénéficiaires. YallaXash Finance Ltd. s’aligne sur les intérêts du Maroc en termes de développement et de renforcement de son système financier. plus largement, ses opérations visent à terme la communauté maghrébine et celle du continent africain. La réglementation canadienne Au Canada, les services de transfert d’argent sont réglementés par le CANAFE (centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada) et par L’AMF au Québec (autorités des marchés financiers). YallaXash Finance Ltd. a une double licence, fédérale et provinciale. En effet,

La solution YallaXash Finance Ltd. La solution technologique et logistique vise à la fois à faciliter les opérations de transfert, à en accroître la rapidité, garantir la confidentialité, assurer la sécurité et à en réduire les coûts. Notre réseau de distribution repose sur un partenariat avec l’opérateur marocain Cashplus pour le service de livraison d'argent dans plus de 1300 agences partout au Maroc. Nous offrons des moyens de réception digitalisés grâce à notre partenaire Damane Cash (groupe BMCE Bank) selon les trois propositions suivantes suivants : - Retrait du cash envoyé dans plus de 800 distributeurs à billets du réseau de la banque BMCE Bank avec un simple code émis par YallaXash, - Chargement par l’envoyeur de carte prépayée utilisable par le receveur - dépôt du cash sur un compte bancaire Ces partenariats nous permettent d’avoir les habilitations légales nécessaires et obligatoires pour opérer au Maroc en conformité

YallaXash Finance Ltd. en bref

Raison Sociale: YallaXash Finance Ltd. Tel: +1 438-795-5230 Courriel: contact@yallaxash.com Site : www.yallaxash.com Numéro d’entreprise du Québec: 1173339871 Numéro d’entreprise incorporation Canada: 77963 9681

Numéro licence CANAFE: M18317508, site http://www.canafe-fintrac.gc.ca Numéro de Dossier AMF Québec: 904085, site https://lautorite.qc.ca Partenariat au Maroc : Cashplus et Damane Cash (groupe BMCE Bank of Africa)

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YallaXash a reçu avec succès l’agrément en tant qu'établissement de transfert d’argent ayant autorisation d’opérer des transferts d’argent de CANAFE sous l’identifiant M18317508 et de l’AMF sous la license 904085. Le partenariat YallaXash Finance Ltd. Damane Cash Dans un effort de servir une plus grande communauté marocaine et notamment celle présente en Amérique du Nord, YallaXash Finance Ltd., Damane Cash filiale de BMCE Bank s’entendent à bâtir un partenariat dans le but de faciliter le transfert d’argent entre le Canada et le Maroc et de contribuer au développement du Maroc. Le but de cette collaboration pour YallaXash Finance Ltd. est d'accélérer et augmenter le volume d’argent des MRE depuis l’Amérique du Nord vers le Maroc grâce à l’expérience et au réseau de distribution de BMCE Bank of Africa. Yallaxash a pour vision d’être un acteur au service des immigrants pour leur donner la valeur juste pour un service fiable, rapide, et avec des frais éthiques.


Carrières

Les 20 emplois en demande au Canada

Le marché du travail est rempli de défis, mais un certain nombre de secteurs d’activité au Canada croissent trop vite pour que suffisamment de maind’œuvre soit formée, ce qui crée une demande pour des gens ayant un éventail de compétences. Voici 20 emplois de plus en plus recherchés au pays, ainsi que des renseignements sur l’endroit où ils se trouvent. 1-

Ingénieur logiciel

L’avenir repose carrément sur les logiciels. Qu’il s’agisse de la toute nouvelle application de

l’heure sur votre téléphone ou de la façon de gérer les dossiers de santé, le monde dépend des logiciels et il faut des gens pour en concevoir. Heureusement, nous avons maintenant plus de ressources que jamais, donc si vous n’avez jamais fait de codage, vous pouvez toujours apprendre comment en faire depuis le début. 2- Gestionnaire de compte Les gestionnaires de compte établissent et maintiennent des relations avec les clients. Même si leurs salaires ne sont pas des plus élevés, les commissions

qu’ils reçoivent compensent bien souvent.

3- Professionnel des services-conseils en gestion aux entreprises La plupart des entreprises n’ont pas peur de demander de l’aide, et lorsque le nombre de conseillers ne suffit pas pour répondre à la demande future, c’est une belle occasion pour les gens qui se dirigent dans ce domaine. Ce type d’emploi est particulièrement populaire auprès de ceux qui aiment travailler dans des environnements changeants étant donné que les entreprises cherchent continuellement des

façons de se démarquer de leurs concurrents. 4- Directeur de projet d’ingénierie

opper. 5-

Ingénieur aérospatial

Un autre type d’emploi qui fera l’objet d’une pénurie de maind’œuvre dans les années à venir : ingénieur aérospatial. Ces gens conçoivent pratiquement tout ce qui vole, notamment des avions, des fusées, des satellites et des missiles. Les salaires offerts aux ingénieurs en aérospatiale sont plutôt compétitifs. 6- Comptable

mercial

Un domaine des plus classiques qui a toujours besoin de gens. Et contrairement à d’autres professionnels, les comptables amènent une stabilité considérablement importante à toute entreprise soucieuse de bien gérer ses chiffres. L’obtention d’un titre de CPA peut également mener à un salaire impressionnant.

Considéré comme le deuxième type d’emploi le plus recherché dans tout le Canada par Randstad, le représentant commercial vend des produits et des services à des clients. C’est un travail difficile, où le rejet et la pression sont omniprésents, mais qui peut être très gratifiant à long terme. Et vous n’aurez certainement pas de difficulté à trouver des offres d’emploi.

7- Gestionnaire de projet de TI

9-

Les gestionnaires de projet de TI sont en forte demande étant donné leur connaissance du monde des technologies. Les gestionnaires de projet de TI utilisent une combinaison d’habiletés dans le domaine technique et le domaine des affaires. 8-

Représentant com-

Chauffeur de camion

Ces travailleurs méconnus sont également de plus en plus recherchés à mesure que le transport de marchandises continue de croître. Même si une formation est requise pour ce type d’emploi, les chauffeurs sont essentiels dans tout le pays, et le salaire peut être très intéressant si vous êtes prêt à faire plus de route ou à déménager dans une autre province.

À mesure que le gouvernement investit dans les infrastructures et que le marché de l’immobilier connaît un essor, les directeurs de projet d’ingénierie sont en grande demande pour veiller au bon déroulement des projets de construction. Ce poste exige souvent des études complémentaires à un diplôme d’ingénieur, mais il est en grande demande à mesure que les villes canadiennes continuent de se dével-

10-

Électricien industriel

La demande en électriciens industriels est élevée et le nombre de travailleurs employables est à peine suffisant. Les salaires varient pour ce type d’emploi, mais les occasions les plus lucratives se situent habituellement en Ontario. 11-

Pilote d’avion

Le Canada observe actuellement une pénurie de pilotes, ce qui rend les offres d’emploi encore plus alléchantes. Le transport aérien au Canada connaît une croissance de 3,6 % chaque année selon Transports Canada, ce qui signifie qu’il faudra beaucoup de pilotes pour pourvoir tous les postes vacants dans les années à venir. 12- Soudeur La pénurie de soudeurs au Canada est documentée depuis seulement 2013; il semble que de moins en moins de programmes sont offerts aux étudiants. Les soudeurs travaillent majoritairement dans les ateliers et sur les chantiers de construction. Et qui dit pénurie dit aussi augmentation en flèche du salaire des soudeurs. 13- Opticien d’ordonnance Suite à la page 25

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Carrières

Les 20 emplois en demande au Canada Suite de la page 24

Une population vieillissante et l’utilisation d’écrans électroniques signifient que les problèmes de vue sont plus fréquents qu’avant, et la demande en opticiens augmente. L’Ouest canadien en particulier a besoin de plus d’opticiens pour répondre à la demande. 14- Pharmacien Selon l’Association des pharmaciens du Canada, il y a une pénurie de pharmaciens dans l’ensemble du pays. Un des grands avantages à devenir pharmacien est la grande variété de milieux de travail, des pharmacies aux hôpitaux en passant par les entreprises pharmaceutiques. Vous pouvez même ouvrir votre propre pharmacie. 15- Infirmier Le Canada est en plein cœur d’une pénurie de personnel

infirmier, à un point tel que l’on craint une pénurie de 60 000 infirmiers autorisés à temps plein au Canada d’ici 2022. Les infirmiers offrent des soins dans une multitude de domaines. 16- Recruteur Ironiquement, les gens qui font du recrutement sont eux-mêmes en demande. La plupart des emplois en ressources humaines se trouvent à Toronto, Edmonton et Québec, et à mesure que les entreprises croissent, elles auront certainement besoin de recruteurs qualifiés pour s’assurer de trouver la meilleure personne pour chaque nouveau poste. 17- Assembleur Après une dure décennie, le secteur manufacturier canadien semble prêt à croître. Dans ce contexte, il faut des travailleurs pour assembler les nombreux produits qui sont fabriqués. De

nombreux nouveaux emplois d’assembleur semblent liés aux technologies (les opérateurs de machinerie lourde sont en demande), donc les compétences dans ce domaine deviendront de plus en plus vitales. 18- Réceptionniste En tant que premier point de contact dans la plupart des entreprises, les réceptionnistes de talent sont très souvent nécessaires. Un poste de réceptionniste peut être un bon tremplin dans une carrière ou être une carrière en soi parce qu’il offre un beau degré de souplesse à ceux qui se questionnent encore sur leur prochaine étape. 19- Estimateur en construction Le nombre de chercheurs d’emploi ne devrait pas augmenter pour répondre à la demande en estimateurs de con-

struction d’ici 2024. Les estimateurs en construction sont très utiles pour les entreprises qui souhaitent établir les coûts d’un projet potentiel. 20- Technicien vétérinaire ou technologue en santé animale C’est un travail tout indiqué pour les amoureux des animaux,

Travail: les robots ne sont pas près de remplacer les humains Le marché du travail aura encore besoin des êtres humains pour longtemps, mais ces employés en chair et en os trouveront plus d'emplois en Asie. C'est ce que révèle un nouveau rapport de la Banque mondiale. D’après ce document, l’automatisation a eu jusqu’ici des conséquences négligeables sur le taux d’emploi mondial, mais des variations se font tout de même sentir dans certains secteurs et dans certaines régions du globe. Les emplois qui impliquent des tâches répétitives et très spécifiques, comme ceux du secteur manufacturier, sont en déclin dans les économies plus développées. La forte création d’emplois dans ce même secteur en Asie de l’Est a toutefois largement compensé pour cette diminution en Occident, ce qui explique pourquoi les chiffres mondiaux restent stables. En revanche, les employés qui détiennent des compétences variées et qui continuent de se former au cours de leur carrière tirent mieux leur épingle du jeu. Ces travailleurs sont de plus en plus en demande, tout comme ceux qui se spécialisent dans des métiers exigeant des aptitudes relationnelles ou émotionnelles.

« De nombreux emplois actuels, et beaucoup plus dans un proche avenir, exigeront des compétences spécifiques qui combinent le savoir-faire technologique, la résolution de problèmes et l’esprit critique, mais aussi des aptitudes générales comme la persévérance, la collaboration et l’empathie », note le rapport. L’accès à Internet, essentiel pour l’avenir Pour la Banque mondiale, cesser d’investir dans le capital humain est un risque très mal calculé. « Il faut impérativement investir dans le capital humain si l’on veut tirer le meilleur parti de l’évolution des perspectives économiques, indique-t-elle. [...] [La] création d’emplois formels est la meilleure mesure à adopter pour cueillir les fruits des mutations technologiques. » Par ailleurs, le rapport souligne l’importance de l’accès à Internet, à des infrastructures de transports efficaces (routières, portuaires et urbaines) et à des services publics de qualité dès l’enfance (santé et éducation) « pour tirer pleinement parti du potentiel des nouvelles technologies. » In MIT Technology Review

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qui connaîtra une légère pénurie dans les années à venir. Ce domaine offre de nombreuses possibilités de spécialisation, ce qui permet aux techniciens de se concentrer sur la chirurgie, les soins dentaires, l’alimentation et une multitude d’autres aspects touchant la santé animale.


Environnement

Le réchauffement climatique franchit la barre du 1°C… Les années se suivent et le thermomètre planétaire continue de grimper dangereusement. De nouvelles données scientifiques publiées lundi démontrent en effet que les quatre dernières années ont été les plus chaudes enregistrées. La température mondiale moyenne est aujourd’hui supérieure de 1,1 °C par rapport à la situation qui prévalait avant l’ère industrielle et le développement de l’activité humaine basé sur la combustion d’énergies fossiles. Le portrait climatique publié par le programme européen d’observation de la Terre Copernicus est formel : « Les quatre dernières années ont été les plus chaudes enregistrées », 2018 étant en quatrième position, avec une température de 0,4 °C plus élevée que la moyenne 19812010. « En 2018, nous avons encore une fois vu une année très chaude. Les événements climatiques dramatiques comme l’été chaud et sec dans plusieurs régions d’Europe ou l’augmentation de la température autour des régions de l’Arctique sont des signaux alarmants pour nous tous », a résumé lundi le directeur de Copernicus, Jean-Noël Thépaut, au moment de la publication des données. Selon cette analyse scientifique, la première à dévoiler des données complètes pour l’année 2018, « le réchauffement le plus prononcé » par rapport à la moyenne 1981-2010 a été observé en Arctique, une vaste région où le thermomètre monte rapidement. Ce constat est d’autant plus préoccupant que la fonte appréhendée du pergélisol

qui couvre 25 % des régions nordiques devrait libérer des quantités très importantes de gaz à effet de serre, dont du méthane. Ce pergélisol, qui a déjà commencé à fondre en raison des bouleversements climatiques, contiendrait au moins l’équivalent de 15 années d’émissions de gaz à effet de serre mondiales. Qui plus est, le réchauffement observé dans le Nord accélère la fonte des glaces du Groenland, qui disparaissent aujourd’hui à un niveau 50 % plus élevé qu’avant l’ère industrielle, concluait en décembre une étude publiée dans le magazine scientifique Nature. Cette situation pourrait accélérer la hausse du niveau des océans à un point tel qu’« il ne sera pas possible de nous y adapter », prévenait d’ailleurs le coauteur de l’étude, Michiel van den Broeke, en entrevue au Guardian. Si toute la glace du Groenland fondait, le niveau des océans augmenterait de sept mètres. Le niveau de ces mêmes océans est déjà en train de monter, notamment parce qu’ils absorbent 90 % de la chaleur générée par les gaz à effet de serre issus de l’activité humaine, l’équivalent de trois à six bombes atomiques chaque seconde, selon un calcul publié par The Guardian lundi. Vers la barre du 1,5 °C Les nouvelles données publiées par Copernicus démontrent par ailleurs que la trajectoire climatique actuelle nous rapproche toujours plus d’un réchauffement de 1,5 °C, soit l’objectif — à ne pas dépasser — le plus ambitieux fixé dans le cadre de l’Accord de Paris. La pla-

nète a ainsi déjà gagné 1,1 °C par rapport aux températures qui prévalaient avant l’ère industrielle. Cette augmentation du thermomètre mondial n’a rien d’anodin, selon l’ONU : « le changement climatique affecte déjà les populations, les écosystèmes et les moyens de subsistance dans le monde entier, avec des effets tels que les inondations ou les sécheresses qui frappent de manière disproportionnée les plus pauvres et les plus vulnérables ». Qui plus est, un virage « sans précédent » sera nécessaire pour éviter de dépasser un réchauffement de 1,5 °C, conclut le plus récent rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Pour y parvenir, l’humanité devrait réduire ses émissions de CO2 de 45 % d’ici 2030, puis les faire complètement disparaître pour 2050. Un scénario qui permettrait d’éviter le pire, mais qui impliquerait de laisser dans le sol la vaste majorité des réserves pétrolières con-

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nues, selon les scientifiques. La communauté internationale est toutefois très loin du compte, selon le GIEC. Les engagements actuels des États signataires de l’Accord de Paris conduisent le monde vers une hausse moyenne des températures de plus de 3 °C. Une situation qui provoquerait une multiplication des événements climatiques extrêmes, un recul des zones cultivables et des ressources en eau dans plusieurs régions, l’afflux de millions de réfugiés climatiques et la disparition de pans majeurs de la biodiversité mondiale. CO2 en hausse Malgré l’évidence scientifique, les représentants de 196 pays ne sont pas parvenus à s’entendre pour augmenter leur ambition climatique lors de la plus récente conférence de l’ONU sur le climat, la COP24, en décembre dernier. L’analyse de Copernicus souligne d’ailleurs que la

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concentration de CO2z dans l’atmosphère ne cesse de grimper, en raison de notre dépendance aux énergies fossiles. Celle-ci a atteint 406,7 parties par million (ppm) en 2018, battant ainsi encore une fois le record de l’année précédente. Le problème, c’est que le seuil des 400 ppm constitue un véritable signal d’alarme, selon le GIEC, qui estime que, pour parvenir à limiter le réchauffement climatique entre 2 °C et 2,4 °C par rapport à l’ère préindustrielle, il faudrait que la concentration de CO2 plafonne entre 350 et 400 ppm. Jusqu’à la révolution industrielle, ce taux n’avait pas dépassé les 300 ppm durant au moins 800 000 ans. Mais au rythme actuel, la barre des 450 ppm pourrait être atteinte d’ici 20 ans, selon le service national britannique de météorologie. Il serait alors impossible de limiter les bouleversements du climat planétaire.


Environnement

Fracturation hydraulique: Un danger pour la santé L’Association canadienne des médecins pour l’environnement recommande l’abandon de tous les projets de fracturation hydraulique au pays. Ces médecins se basent surtout sur des études publiées depuis 2013, études associant dans 84 % des cas la nocivité des produits utilisés ou dégagés par cette méthode d’exploration d’hydrocarbures à un impact négatif pour la santé. Le médecin Éric Notebaert, professeur de médecine à l’Université de Montréal, a passé en revue l’essentiel des dernières études nordaméricaines portant sur la fracturation hydraulique et elles vont très majoritairement dans le même sens. «Il y a plus de 1000, en fait 1021 produits utilisés par les compagnies effectuant de la fracturation hydraulique et 90 % de ces produits ont une toxicité humaine. On manque en plus beaucoup d’information à propos de leur toxicité reproductive et développementale, de même qu’au sujet du potentiel cancérogène de la grande majorité de ces produits», note le Dr Notebaert. Il vient d’effectuer une tournée en Gaspésie et au Bas-Saint-Laurent pour présenter ces résultats. Il souligne que les opérations de fracturation hydraulique menées en Amérique du Nord, dont une importante concentration en Pennsylvanie, ont été réalisées dans une apparente ignorance des dangers pour la santé de l’injection dans le sol d’importantes quantités de produits chimiques, et du dégagement de gaz lors de découvertes d’hydrocarbures.

«La toxicité de gaz comme les oxydes d’azote, le dioxyde de souffre, le benzène et l’éthane ont des effets encore plus dommageables dans l’air que les produits injectés dans le sol, avec les renseignements disponibles», dit-il. Silence sur la nature des produits Ce qui sidère M. Notebaert, c’est que les autorités gouvernementales n’exigent pas que les compagnies d’exploration soumettent la liste des produits utilisés aux autorités de la santé et de l’environnement. «La soupe de chaque compagnie va varier en fonction de la formation géologique. Je ne suis pas géologue mais je présume que cette soupe contient quelques dizaines voire quelques centaines de produits. Le problème, c’est que la composition de cette soupe demeure un secret de compagnie», déplore-t-il. Ces produits chimiques contaminent l’eau, la nappe phréatique notamment, et l’air. Les forages et la fracturation brassent les éléments radioactifs contenus dans le sol, suffisamment pour que la radioactivité qui en découle atteigne en certains endroits quelques centaines ou quelques milliers de fois la norme permise, ce qui augmente le risque lors de contacts avec ces matières. Le Dr Notebaert décline une longue liste d’effets sur la santé associés à la fracturation : cancer, problèmes respiratoires, fatigue et perturbations endocriniennes. Ces perturbations peuvent induire l’infertilité, un développement anormal du fœtus, la puberté précoce, le diabète, l’obésité, des

problèmes neurologiques et des troubles d’apprentissage. Effets à long terme à étudier Cette liste est également incomplète du simple fait, dit-il, que l’intensification récente de la fracturation dans certains coins des États-Unis et en ColombieBritannique y multipliera des effets à long terme, effets qui restent donc à étudier. «Avant de développer un cancer, ça prend une latence de quelques années, parfois une dizaine et une vingtaine d’années. Sauf que 80 % des études sur la fracturation ont été réalisées depuis 2013», résume le Dr Notebaert. De plus, il y a une corrélation entre le nombre de puits forés dans une région donnée et le nombre d’hospitalisations. En outre, «il y a une hausse nette du nombre de bébés

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de petit poids quand on se situe à moins de 2,5 kilomètres d’un forage. Quand on est à moins d’un kilomètre, il y a une hausse de 25 % des bébés de petit poids. L’impact peut se faire sentir jusqu’à 3,5 kilomètres et même 5 kilomètres, dans certaines études», souligne le médecin. À l’abandon complet et définitif de toute fracturation, l’Association canadienne des médecins pour l’environnement «demande de délaisser complètement le développement des hydrocarbures, afin de limiter le réchauffement climatique», insiste le Dr Notebaert. Au programme de 2019 La Gaspésie risque de faire face en 2019 à un cas de fracturation hydraulique puisque la firme Pieridae a fait mention de cette possibilité à l’emplacement Bourque, près de Murdochville, lors d’une présentation faite à ses actionnaires en juin. Elle

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devra obtenir un permis au préalable. S’appuyant sur l’abandon de l’amiante, la fermeture de la centrale nucléaire de Gentilly et le moratoire de facto frappant l’exploration d’uranium, tout ça à la suite de pressions sociales, Éric Notebaert croit que la mobilisation citoyenne peut avoir raison de la volonté de Pieridae. «On ne sait pas où le nouveau gouvernement québécois s’en va avec la fracturation. Je pense qu’ils sont prêts à être éduqués. François Legault pense à ses gars», souligne le médecin. À ceux qui croient que la présumée faible proportion, de 1 à 2 %, de produits chimiques injectés dans le sol limite leur impact, Éric Notebaert que cette quantité de liquides s’établit à un intervalle de 10 à 20 millions de litres. «Un pour cent de 20 millions de litres, c’est 200 000 litres. C’est beaucoup de produits chimiques dont on ignore la composition.»


Technologies

Des voitures volantes dans le ciel dès 2023…

Les voitures volantes, comme on en voit dans les films science-fiction tels que «Blade Runner» et «Le Cinquième élément», ont longtemps été considérées comme des idées folles, mais leur arrivée serait plus proche qu'on le pense. Au moins une dizaine d'entreprises élaborent et mettent au point des prototypes ou procèdent à des essais de voitures volantes ou de drones avec passagers, selon un rapport publié par la firme Deloitte en janvier. Selon une étude de Porsche Consulting, on prédit que 15 000 taxis aériens seront en service d'ici 2035 et représenteront un marché mondial d’une valeur de 32 milliards $. À cela devrait venir s'ajouter, prévoit-on, des services de livraison et d’inspection aériennes représentant 42 milliards de dollars supplémentaires $.

Les appareils à décollage et atterrissage verticaux (ADAV) permettent de transporter des personnes et des marchandises dans des zones urbaines et des banlieues où la circulation routière est dense en une fraction du temps nécessaire à un usager de la route. Ce nouveau moyen de transport entraînerait aussi une diminution du nombre d'automobiles. Cependant, des obstacles technologiques et réglementaires subsistent. De plus, il n'est pas évident de prédire si les voitures volantes vont rée-

llement changer les habitudes de déplacement et réduire les émissions de gaz à effet de serre ou encore si elles peuvent surmonter les défis de sécurité et de perception du public. La plupart des ADAV fonctionnent à l'électricité. Ils ressemblent à des drones surdimensionnés, auréolés de petites hélices autour d'une nacelle de passager, qui décollent et se posent comme des hélicoptères. Mais ils seront moins bruyants, moins chers et moins polluants que leurs cousins les hélicoptères, prédisent les experts. «Au lieu de ce son profond, guttural, qui pénètre à travers les murs, on obtient un son beaucoup plus tolérable, semblable à celui d'un ventilateur», explique Nikhil Goel, directeur des produits d'aviation chez Uber Elevate,

affiliée à Uber Technology. Uber espère pouvoir commencer à transporter des passagers dans des ADAV hybrides à cinq places au-dessus de Los Angeles, de Dallas-Fort Worth et d'une troisième ville hors des ÉtatsUnis d’ici 2023. «Les véhicules sont réels. Ils arrivent. Je pense que ce sera plus rapide que ce que tout le monde croit possible», avance M. Goel. Il voit une première vague de taxis aériens fournir un service de navette entre les principaux aéroports et des héliports dans les centres-villes qui seraient intégrés au système de transport en commun, plutôt que de sauter d'un immeuble à l'autre. Un moyen de déplacement d'un pôle à un autre un peu comme un monorail.

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«Nous ne construisons pas ce produit pour les plus riches», assure Nikhil Goel. Quelques années après le lancement du service Uber Air, comme on le surnomme, le coût d'un déplacement aérien serait le même que celui d'un transport sur la route, affirme-t-il. Selon le directeur des produits d'aviation d'Uber, un taxi aérien réduirait à 15 minutes la distance de 90 km entre les centres-villes de San Francisco et San Jose par rapport au trajet en voiture d'une heure et 40 minutes. Uber n'est pas le seul à s'intéresser aux ADAV. Le fabricant de drones chinois Ehang a effectué des tests en vol avec un drone transportant un passager plus tôt cette année, selon le site internet de

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l'entreprise. La jeune pousse allemande Volocopter a mis au point un prototype de taxi aérien qui a volé au-dessus de Dubaï en 2017. Enfin, Kitty Hawk, une société californienne créée par le fondateur de Google, Larry Page, a développé un élégant prototype d'ADAV à une place cette année. Bell (anciennement Bell Helicopter) est l'une des cinq entreprises avec lesquelles Uber s'est associé. Les autres sont Karem, Pipistrel et des rivales de l'industrie aérospatiale Embraer et Aurora Flight Sciences, cette dernière affiliée à Boeing. Scott Drennan, vice-président de l'innovation chez Bell, cible plutôt 2025 comme objectif réaliste de lancement commercial. La durée d'autonomie des bat-


Technologies

Des voitures volantes dans le ciel dès 2023…

teries représente le principal défi à relever, alors que la technologie actuelle à ion de lithium permet à un engin à hélices à propulsion électrique de parcourir entre 50 et 100 kilomètres, décrit M. Drennan. La réglementation représente un autre obstacle. Pour éviter d’encombrer le ciel des villes, les ADAV pourraient devoir suivre les corridors aériens existants empruntés par les avions, mais à une altitude inférieure et à une vitesse oscillant entre 150 et 330 km/h.

La plupart des régulateurs occidentaux de l’aviation interdisent l'utilisation de drones sans autorisation préalable. Des discussions sont en cours avec les autorités fédérales américaines de l'aviation et l’Agence européenne de la sécurité aérienne, révèle Scott Drennan, qui dit avoir également rencontré Transports Canada à trois reprises. Mark Cousin, directeur général de l'unité A3 d'Airbus, s'inquiète des problèmes de gestion du trafic aérien qui pointe à l'horizon. «Le véhicule, c'est la partie

facile, observe-t-il. Le véritable défi consiste à intégrer des milliers de ces véhicules dans un système de mobilité aérienne urbaine».

A3 a dévoilé un ADAV à propulsion électrique appelé Vahana. Le prototype autonome a effectué son premier vol vertical en février. Selon l'étude de Porsche, les drones battraient tout autre mode de transport, tels que les taxis, sur une distance de 20 kilomètres ou plus dans les zones de circulation dense. Le rapport reconnaît toutefois le potentiel limité de la technologie, soutenant qu'elle ne pourrait soulager qu'une partie de la pression dans les endroits les plus congestionnés des villes. Si l'on essayait de résoudre tous les problèmes de circulation au sol en se déplaçant dans les airs, on en viendrait à créer de nouveaux embouteillages dans les divers lieux de décollage et d'atterrissage, note le document. D'après l'étude, une ville de plus de cinq millions d'habitants ne compterait probablement pas plus de

1000 drones de passagers d'ici 2035. Cela réduirait relativement peu le trafic terrestre. Uber a cité Los Angeles comme une ville de lancement attrayante en partie à cause de l'abondance de toits plats qu'on y trouve. Une réglementation de longue date en matière de sécurité incendie exigeait des aires d'atterrissage pour hélicoptères au sommet des gratteciel. «Mais ils ne sont pas vraiment adaptés, car il ne s'agit pas seulement d'un point de départ et d'arrivée», analyse Robin Lineberger, respon-

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sable de l'aérospatiale et de la défense chez Deloitte. «Il faut que ce soit un endroit où les gens viennent, se préparent à monter dans un appareil. Le véhicule doit atterrir, se recharger, faire le plein, peut-être subir un entretien léger et une inspection. Quand on y pense, il faut vraiment un petit aéroport multifonctionnel», précise-t-il. Les grands stationnements du centre-ville sont mûrs pour être convertis en héliports, avec des tapis roulants, des stations de chargement et des hangars, estime-t-il.

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Les assurances fonctionneraient de la même manière que celles d’un fabricant d’hélicoptères ou d'un service de transport avec des primes qui dépendent des statistiques et de la gravité des accidents. Cependant, la perception du public demeure un problème à court terme. Moins de la moitié des 10 000 personnes interrogées à travers le monde dans le cadre d'un sondage mené par Deloitte ont dit être convaincues que les voitures volantes seraient sûres. Un tiers des répondants étaient indécis et un sur cinq ne le croyait pas.


Technologies

Voitures électriques: le Canada rate sa cible

Un objectif vieux de dix ans visant à avoir au moins un demimillion de voitures électriques sur les routes du Canada d'ici la fin de 2018 semble avoir été loin d'être réalisé. En fait, le Canada n'aurait pas atteint le cinquième de sa cible. La Feuille de route du Canada sur la technologie des véhicules électriques, qui avait été produite en 2009 par des experts notamment pour le ministère des Ressources naturelles, visait à mettre sur les routes 500 000 voitures électriques. Des données compilées par FleetCarma, qui recense les ventes de véhicules électriques chaque trimestre, suggèrent qu'à la fin de 2018, moins de 100 000 voitures électriques étaient sur les routes canadiennes. Le rapport signalait que le train des véhicules électriques était déjà en marche et que le Canada n'était pas à bord. Il mentionnait des mesures que le gouvernement et le secteur privé devraient prendre pour s'assurer que le Canada ne passe pas à côté des avantages économiques et environnementaux d'une industrie de véhicules électriques.

Un élément important était la nécessité de coordonner les travaux existants sur les véhicules électriques au Canada entre les constructeurs automobiles et les fabricants de pièces automobiles, les installations de recherche et les cabinets de conseil, et d'assurer une industrie plus cohérente. Des programmes de sensibilisation auprès du public, des investissements dans les infrastructures et des démarches avec des compagnies d’électricité étaient également nécessaires. Peu de ces mesures ont été mises en place. «Ce qu'il nous manque, c'est un plan national pour déployer les véhicules électriques, attirer du capital et compétitionner pour combler la demande de voitures électriques», a souligné Dan Woynillowicz, directeur des politiques de Clean Energy Canada. Les libéraux n'ont pas encore de plan En 2016, les libéraux avaient promis une stratégie nationale pour les véhicules électriques d'ici la fin de l'année 2018.

Jusqu'ici, ils n'ont pas encore donné suite à leur promesse. Une porte-parole du ministre des Transports, Marc Garneau, n'a pas pu dire quand cette stratégie sera déposée. Au cours des trois dernières années, le gouvernement fédéral a dépensé 182 millions $ pour acheter et installer davantage de stations de recharge pour les véhicules. Bob Oliver, directeur général de Tech-K.O., qui aide les clients à commercialiser leurs technologies de véhicules électriques, faisait partie du comité qui a rédigé la feuille de route. Il a déclaré que l'objectif de 500 000 véhicules n'était pas une prédiction, mais une aspiration. Lorsque la feuille de route a été écrite, il n'y avait pas de voiture rechargeable disponible au Canada. Maintenant, il y a plus d'une vingtaine de modèles. Trois provinces se démarquent Les ventes de voitures sont presque exclusivement limitées aux trois provinces — l'Ontario, le Québec et la Colombie-

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Britannique — qui ont instauré de remises en argent pour rendre les voitures comparables en coût initial avec des voitures à essence. L'Ontario a annulé son système de rabais en juillet. L'Ontario, le Québec et la Colombie-Britannique représentaient 97 pour cent de tous les véhicules rechargeables vendus au Canada entre 2013 et 2018. La plupart des autres provinces ont très peu de bornes de recharge publiques, ce qui constitue l'un des principaux obstacles à la confiance du public en ce qui concerne l'achat d'une voiture rechargeable — les acheteurs potentiels craignent de manquer de jus et de n'avoir nulle part où recharger leurs batteries. Le Québec dispose maintenant d'un système de quotas qui oblige les concessionnaires automobiles à vendre un pourcentage minimum de voitures électriques, sans quoi ils doivent payer une pénalité. En novembre, la Colombie-Britannique a élargi sa politique sur les véhicules à zéro émission pour y inclure qu'aucune voiture à essence ne pourra être vendue

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après 2040. Neuf pays, dont la France, le Royaume-Uni et la Norvège, prévoient éliminer graduellement tout ou en partie les véhicules à essence entre 2025 et 2050. Le Canada a signé une nouvelle alliance internationale pour passer aux voitures électriques lorsque les ministres et les responsables se sont rencontrés en Pologne dans le cadre des plus récents pourparlers des Nations unies sur les changements climatiques. M. Oliver a indiqué que la préférence des Canadiens pour les gros véhicules comme les VUS et les camionnettes est l'un des défis à la vente de voitures électriques. Près de 23 millions de voitures de tourisme, de VUS et de camionnettes sont immatriculés au Canada. Au cours de la dernière décennie, les Canadiens ont accru leur intérêt pour les VUS et les camionnettes. À l'heure actuelle, environ les deux tiers des véhicules vendus au Canada appartiennent à ces catégories et ils n'incluent pratiquement aucun modèle électrique.


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