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Pour vos annonces dans le journal Atlas.Mtl:

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Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale

Promouvoir l’inclusion et cultiver l’harmonie

Tendances

Sondages: le PLQ prend les devant

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475 causes traitées au Québec en 2012

Le Harcèlement psychologique au travail

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Forum des Compétences Marocaines Résidant au Canada

Développer la culture entrepreneuriale

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Editeur : Abdelghani Dades. Directeur Général Rachid Najahi. Rédaction : Hassan Boutabssil, Narjisse El-Bakkali, Zahira Ellahgui, Wahid Megherbi, Mona Doutabaa, Said Chayane, Reda Benkoula Publicité : Agence Odyssée Conception et Réalisation Graphique : Atlas Média Atlas.Mtl est un produit du. GROUPE ATLAS MEDIA Editeur de. * La Voix des Marocains à Montréal et du site web: www.atlasmedias.com

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Depuis 2002 Groupe Atlas Media Douze ans, c’est… • 224 numéros du bimensuel Atlas. Mtl, soit plus de 5750 articles exprimant la sensibilité maghrébine et valorisant la dimension maghrébine de la société dans laquelle nous vivons; • Une cinquantaine d'événements identitaires, artistiques, culturels et politiques; • De nombreux débats, colloques, séminaires et conférences, • 72 reportages sur la communauté pour les chaînes de télévision 2M, AlMaghribia, Ai Aoula, Arrayadia; • 365 émissions radio (de 2002 a 2009); • Un site web ayant accueilli plus de 6.3 millions de visiteurs depuis 2003 et qui dans sa nouvelle version (mise en ligne début 2012) et qui reçoit en moyenne 1200 visiteurs par jour.

Éditorial

Éditorial

Carnets de campagne (2 et fin)

Selon toute vraisemblance… Selon toute vraisemblance, le 7 avril 2014 au soir, le taux de participation à l’élection législative qui entre dans sa dernière ligne droite, ne sera pas «décevant». Même s’il ne semble pas devoir battre des records, ce taux, qui prend le pouls de la population plus surement que n’importe quel sondage-stéthoscope, devrait aider à tordre le cou au scepticisme et au cynisme politique. Un choix entre deux avenirs possibles

En effet, si toutefois la tendance que l’on observe ces jours derniers venait à se maintenir, l’affluence aux urnes ne pourra être que remarquable. D’abord parce que la partie (entendez un choix clair pour un parti ou l’autre, avec ou sans majorité) est loin d’être jouée et que de tous bords politique autant que chez les citoyens on se sent interpellés par une nécessaire mobilisation; ensuite parce que, pour une fois, on a vraiment l’impression que tout se joue, non entre deux partis mais entre deux projets de société qui convergent sur certains outils mais divergent du tout au tout dans leur conception du futur à préparer; enfin parce que, dans l’expression de la volonté des électeurs, il y aura aussi des humeurs, des humeurs provoquées ou suscitées par des discours et des arguments électoraux variés, frappés au coin du bon sens , entachés de suspicion d’arrière-pensées, exprimés avec maladresse ou ressemblant par trop à des promesses sans lendemain.

convient sans aucun doute de «lire» les deux options proposées, y compris entre les lignes. Et en fin de lecture, quelle conclusion s’impose? Que le premier choix considère qu’il faut créer la richesse avant de la partager et, lorsque l’heure du partage sera venue, que celui-ci se fasse dans l’équité, dans le respect des valeurs universelles, des valeurs citoyennes communes, de la justice, de l’équité, de l’égalité. Que le second choix est aux antipodes; certes admet-il qu’il faut créer la richesse, mais qu’on ne se mettra à l’œuvre dans ce but que lorsque l’identité de ceux qui y auront accès prioritaire aura été établie. Fasse à une telle alternative, comment s’étonner du fait que les électeurs, y compris ceux qui restaient passifs devant la chose publique, c’est-à-dire les «néocitoyens», allophones entre autres, décident de sortir de leur léthargie civique et s’inscrivent sur les listes électorales, démarche indispensable pour qui veut faire entendre sa voix et exprimer ses préférences?

Des reconstructions en vue Selon toute vraisemblance aussi, au lendemain du 7 avril 2014, il y aura une autre reconstruction à mettre en chantier. Celle de l’espace politique québécois. Au niveau des partis politiques en particulier.

Dans un monde parfait, parmi ces trois facteurs, un seul serait au centre des réflexions des citoyens électeurs : le choix entre deux projets de société.

Suivant en cela une tendance semblant universelle, depuis quelques années, nos politiciens ont pu croire que le schéma bipolaire en vigueur depuis des décennies, selon un modèle typiquement nordaméricain, au Québec, était rendu obsolète.

L’alternative Dès lors, pour faire œuvre utile et réduire l’impact de la mobilisation «automatique» et des humeurs, il

De la sorte on a pensé que la Belle Province pouvait gagner à évoluer vers un multipartisme dans lequel plusieurs partis pouvaient égale-

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ment prétendre à une majorité qui, même relative, permettrait de gouverner et de gérer la chose publique de manière, dans un délai moyen de deux années, à gagner une majorité et pouvoir exercer un mandat plein. Cette certitude a eu pour effet, outre l’émiettement de la scène politique, des postures idéologiques devenues plus importantes que les impératifs de gestion qui doivent être au cœur du métier de politicien et de la mission des partis politiques. Un travail de reconstruction sera donc à mener à ce niveau. Il ne sera facile pour aucune formation, gagnante ou perdante. Des chantiers à ouvrir Et pour les électeurs? Selon toute vraisemblance finalement, pour les électeurs aussi, tout ne sera pas fini au soir du 7 avril 2014. Bien sûr, ils seront appelés à participer au travail de relance économique que le gouvernement élu devra mener. Mais leur responsabilité consistera à prolonger leur vote en veillant à ce que ceux qu’ils auront choisi pour les gouverner n’oublient pas qu’à côté de la relance économique, il y a un avenir à construire. Comment? En continuant d’appeler aux débats. Aux débats sur les problèmes que le Québec doit encore résoudre; celui de l’égalité des chances pour tous, de l’équité sociale, de la solidarité, des conditions d’épanouissement de chaque citoyen dans le respect de son identité et de ses convictions et croyances. De vrais problèmes, qui appellent de vrais débats et de vraies solutions. Avec un peu d’idéologie mais sans excès, avec du bon sens sans réserve, dans l’équilibre entre les intérêts généraux et les intérêts particuliers, et avec la participation de tous, sans exclusion et sans exclusive. Abdelghani Dades


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Élections Québécois d'origine maghrébine

Quelques bonnes raisons de voter le 7 avril Ceci est un appel aux Québécois d'origine maghrébine et aux Québécois musulmans et arabes en général, pour une mobilisation historique durant les élections provinciales, déclenchées le 5 mars 2014. - Inscrivez-vous sur les listes électorales, - Prenez part au débat, - Interpellez les candidats de votre circonscription, - Participez aux meetings, - Motivez vos amis et proches,

- Occupez les réseaux sociaux et faites-vous entendre.

Les enjeux nous touchent toutes et tous comme Québécois, concernent nos familles et notre avenir. Il est extrêmement urgent de cesser d'être indifférents ou de se contenter du rôle de la victime, toujours en marge des décisions politiques, économiques et sociales. Alors GO pour un 100% de taux de participation. Le 7 avril 2014, Inchallah, toutes et tous on VOTE.

300 000 bonnes raisons «Il faut savoir que nous sommes aujourd’hui plus de 300 000 à résider au Québec, dont 150 000 au moins sont habilités à voter. Cette masse démographique critique peut devenir une masse civique critique si tous se rendent aux urnes. Comment? Parce que ces 150 000 votes peuvent faire pencher la balance dans une bonne quinzaine de circonscriptions et faire basculer une majorité d’une part; parce que, d’autre part, chaque vote expri-

mé rapportant (loi sur le financement des partis politiques) 7 dollars, ils auront ramenés 1 050 000$ dans les caisses, une somme dont ces partis vous seront redevables. Parce que, enfin, le Maghreb étant depuis quelques années déjà, la principale source d’immigration au Québec, ces chiffres sont appelés à croître à chaque nouvelle consultation électorale et que donc, ici réside déjà le poids de notre communauté. C’est là que se

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cache une des clés pouvant favoriser notre intégration pleine et entière dans cette société où nous avons choisi de vivre mais qui ne nous fera jamais de cadeau, qui ne donnera jamais que ce que nous aurons mérité, notamment par notre engagement, par notre sens de la citoyenneté et notre participation à la vie publique.»

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Point de vue

Des voleurs de jobs aux voleurs de votes

Par Touhami Rachid Raffa* À vous toutes et tous, francophones qui accumulez la tare de n’être pas d’origine européenne, blanche et judéochrétienne, c’est-à-dire de l’Occident dominant, sachez qu’une partie non négligeable des Québécois de souche ne veut pas de vous. Le Parti Québécois, celui de l’inclusion et qu’incarnait René Lévesque n’est plus, ayant enfourché les chevaux de bataille de l’islamophobie et de l’exclusion.

Les musulmans québécois sont directement visés par le sectarisme du PQ nouveau qui recrute ouvertement des candidat(e)s à la députation parmi ce que le Québec compte d’ethniques de service ou à la solde, dont un berbériste anti-arabe, antimusulman et apostat. Celles et ceux qui s’évertuent naïvement à tabler sur la maîtrise du français, la francité, la francophonie et la francophilie pour s’intégrer à la majorité doivent méditer cette réalité qui veut que les NéoQuébécois ayant choisi de s’identifier davantage à la minorité anglophone, riche d’une diversité assumée, ne subissent ni rejet, ni ostracisme. Il en est de même dans le Canada anglais où se réfu-

gient d’ailleurs de plus en plus de Maghrébins et de Noirs subsahariens, contraints de quitter le Québec surtout pour cause de discrimination à l’embauche et ce, pour le plus grand bénéfice des francophones hors-Québec en proie à l’assimilation. Ce malaise latent dont vous êtes victimes, aggravé par la charte des « valeurs » péquistes, attise la mentalité latente d’assiégé dont une certaine élite abreuve de temps à autre la majorité. Pourtant, les institutions québécoises vous avaient sélectionnés pour votre appartenance à la francophonie, pour votre haut niveau d’éducation et pour repeupler un Québec français aux prises avec un déclin démographique inéluctable, avec des lendemains qui déchantent sur les plans linguistique, économique et fiscal.

La campagne électorale en cours persiste sur la voie de la dérive, niant à des anglophones et des allophones leur droit de s’inscrire sur la liste électorale …Même le Directeur général des élections du Québec, institution indépendante, s’en est offusqué, rappelant au PQ que nous vivons dans un État de

Touhami Rachid Raffa, « importé » droit, fondé sur le droit qui définit la qualité d’électeur. En un mot, l’appartenance au Québec s’achemine vers une ethnicité annonciatrice d’un avenir incertain et dangereux, celui d’un Québec ethnique, là où nous éreintons à contribuer à l’édification d’une appartenance civique rassemblant sa belle diversité au sein de la culture publique commune du Québec. Sachons exercer avec lucidité et responsabilité notre droit et

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notre devoir citoyens le jour du scrutin du 7 avril 2014 pour contrecarrer ce nationalisme péquiste ethnique et obtus, suicidaire pour l’ensemble de la société et pour le vivre-ensemble, y compris pour la majorité francophone elle-même. Les coupables de cette imposture, à savoir les leaders appentissorciers du PQ, devront en répondre le 7 avril. Que ces incendiaires comprennent une fois pour toutes que l’indépendance du Québec ne se fera qu’avec nous, les «

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importés » – titre qui nous est assigné ad vitam aeternam – mais jamais sur notre dos. Pour l’instant, le PQ nous aura pertinemment convaincus du contraire. Il ne mérite pas de gouverner, n’ayant plus sa place sur l’échiquier politique du Québec contemporain. Touhami Rachid Raffa, « importé » Québec, le 25 mars 2014


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Chronique

A contre-courant

Pourquoi répondre à l’appel des urnes?

Par Ismaïl Harakat*

Si la communauté arabe, particulièrement son segment maghrébin, a la réputation de ne pas voter, il faut chercher bien loin les raisons d’une telle tendance à l’abstentionnisme. Certains facteurs tiennent dans le discrédit jeté sur la classe politique du pays d’origine. D’autres dans le désenchantement éprouvé dans le pays d’adoption. Cette fois encore, alors que la campagne électorale bat son plein, on pourrait s’interroger sur le peu d’implication de la communauté maghrébine au Québec : Peu de candidats marocains ou algériens avec de réelles chances de siéger à l’Assemblée nationale, pas de ferveur visible à Saint-Michel, SaintLéonard ou au Petit-Maghreb, peu de visibilité dans les médias en dépit du débat sur la Charte des valeurs québécoises…l’ambiance ne semble pas vraiment à la fête électorale. Mais parce que, sans le vouloir, les originaires du Maghreb ont constitué le fond de commerce qui a permis au Parti Québécois de déclencher des élections anticipées, les choses pourraient bien changer... Les raisons d’une apathie Les raisons de la désaffection citoyenne de la communauté arabe remontent loin dans le temps et l’espace. En général, les membres de cette communauté arabe ont quitté une région du monde où la liberté d’expression a longtemps été muselée. Depuis le panarabisme nassérien des années 1950 jusqu’aux années 1980, plusieurs courants politiques ont tâté aux délices du pouvoir sur fond de fraude électorale cautionnée souvent par l’Occident sous prétexte de barrer la route aux islamistes. Ainsi, le monde arabe a-t-il eu droit aux communistes, aux socialistes, aux libéraux, aux nationalistes de droite comme de gauche…autant dire des partis « conventionnels » aux yeux de l’Amérique du Nord et de l’Europe. Tout ce beau monde a non seulement déçu, mais s’est « sucré » dans l’exercice du pouvoir et fermé les yeux voire encouragé la falsification des élections municipales, législatives ou présidentielles. Des espoirs déçus Au niveau du bilan, peu de choses. La rue arabe retient juste les scandales de

corruption, un chômage galopant et une augmentation du cout de la vie inversement proportionnelle au revenu du citoyen ordinaire et ce, en l’absence de filets sociaux à même d’endiguer flambées des prix et paupérisation généralisée. A partir de là, l’émigration, quelle soit légale ou clandestine s’est érigée en choix de vie et a pris de l’ampleur au fur et à mesure que le malaise social s’installait. Dans ce contexte, le Printemps arabe était évidemment porteur d’espoirs et les attentes étaient démesurées. Bien entendu, les partis qui ont pris le pouvoir dans le sillage de cette révolution au bilan mitigé n’étaient pas vraiment ceux que l’Occident aurait aimé voir aux commandes, mais dans l’esprit d’une bonne partie de ceux qui ont voté pour cette mouvance islamiste, les « barbus » avaient au moins le bénéfice du «doute favorable», n’ayant jamais exercé le pouvoir. Maintenant que les partis dits islamistes ont à leur déçu et se sont avérés incapables d’honorer leurs engagements électoraux, le divorce entre le citoyen et la classe politique est presque définitivement consommé. Une désaffection qui risque fort de se traduire par des taux d’abstentions encore plus élevés que par le passé. Les prochains scrutins risquent fort de confirmer cette tendance puisque, après avoir fait le tour des formations politiques, le citoyen ne sait plus à quel saint se vouer. D’autant plus que les partis politiques poussent comme des champignons avec des programmes qui se répètent et des têtes surgies de nulle part. De quoi encourager l’abstention.

L’abstentionnisme ne règle rien En faisant du Québec un choix de vie, ces gens déçus de la médiocrité politique laissée derrière eux pensent souvent trouver dans leur nouvelle terre d’accueil un environnement propice pour aller de l’avant. Or, à leur arrivée, ils s’aperçoivent d’emblée que leur communauté est touchée plus que toutes les autres par la discrimination à l’embauche et que le débat sur la Charte de la laïcité ne fera probablement qu’empirer la situation. Inutile de s’étonner dans ces conditions de taux d’abstention élevés. Au fil du temps, c’est un peu comme si une conviction s’est ancrée dans les esprits que les élections n’apportent jamais rien de nouveau.

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Ismail Harrakat

Cette attitude certes explicable, mais elle est cependant contre-productive. Car pour amener le changement, il faut impérativement s’impliquer politiquement. Ce n’est pas parce qu’on a été déçu des décennies durant par la classe politique de son pays d’origine que l’on doit bouder les urnes dans sa société d’accueil. Pour amener le changement, il faut voter même si on ne se retrouve pas nécessairement dans certains aspects qui figurent dans le programme de tel ou tel parti. C’est le prix à payer quand on quitte son pays pour s’établir ailleurs. Forcement il va y avoir un décalage manifeste entre ses convictions et quelques causes défendues par la classe politique de son nouveau pays. Les communautés culturelles le savent et doivent aussi se convaincre qu’aucun parti ne répondra entièrement à leurs critères. Il s’agit juste de décortiquer soigneusement le programme des principales formations pour déterminer laquelle défend le mieux ses intérêts. Le tout, en gardant à l’esprit que les promesses électorales ne sont pas « censées » être scrupuleusement appli-

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quées et qu’un engagement portant sur davantage d’équité en matière d’embauche a pas mal de chances de rester au stade du vœu pieux face à la difficulté de mettre en pratique des mécanismes permettant de stimuler l’embauche des minorités. S’il faut reconnaitre que l’insertion des minorités est une réalité au niveau du secteur public - même si, en particulier, les Maghrébins n’y sont pas vraiment représentés en fonction de leur poids démographique -, il est difficile d’imposer une ligne de conduite au privé. Toutefois, avec une plus grande implication d’abord en termes de participation et ultérieurement en termes de présentation de candidats qualifiés, on se dote d’outils d’importance à même d’amener le changement. Et dans tous les cas, toujours se rappeler que le changement ne peut s’opérer qu’à travers une implication soutenue. *UTA – Université de Sherbrooke UTA- Université du Québec à TroisRivières UTA- Université Laval à Québec


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Élections 2014

Tendances

Sondages: le PLQ prend les devant

Les derniers sondages menés accordent les faveurs du scrutin du 7 avril au Parti Libéral du Québec. Une tendance qui semble se confirmer de jour en jour, au point que même jean François Lisée en vient à croire, selon ses dernières déclarations sur Radio Canada, à un gouvernement libéral majoritaire. Des derniers coups de sonde en effet, le parti de M. Philippe Couillard rallierait, après répartition des 16 pour cent d'indécis, 40 % des suffrages, contre 33% au Parti Québécois. Vingt quatre heures auparavant, un sondage CROP mené en ligne reléguait déjà le Parti québécois (PQ) au 2e rang, à 36 %, contre 39% au parti libéral, 13 % pour la Coalition avenir Québec (CAQ) et 10 % pour Québec solidaire (QS). Le PLQ, qui domine dans les intentions de vote de CROP pour la 1ère fois depuis novembre dernier, avait ainsi gagné 5 points sur son résultat du mois précédent alors que le PQ a perdu 4 points. Pour sa part, la CAQ obtient dans ce sondage son pire résultat depuis les élections de septembre 2012. La faveur accordée aux chefs de partis par l'électorat favorise désormais Philippe Couillard, du PLQ, à 27 %, comparativement à 26 % pour Pauline Marois du PQ et à 14 % pour le caquiste François Legault. Ce sondage a été compilé pour «La Presse» après que 1400 questionnaires aient été remplis par des adultes. La semaine précédente, un sondage Léger Marketing réalisé pour Le Devoir et le Globe and Mail plaçait le PQ et le PLQ nez à nez dans les intentions de vote, à 37 % (la CAQ obtenait 14 % et QS, 9 %). La semaine dernière, un autre sondage CROP-Radio-Canada plaçait aussi le PQ et le PLQ à égalité, à 36 %, et donnait 17 % à la CAQ et 8 % à QS.

La campagne dans tous ses états

Tirs groupés contre Philippe Couillard Du fait des tendances observées dans ce qui pourrait être le choix final des électeurs, tant Pauline Marois que François Legault concentrent désormais leurs tirs sur Philippe Couillard et l’héritage de Jean Charest, que l’actuel chef libéral a dit assumer entièrement.

mettre en doute l’intégrité du chef libéral. « Tant qu’il n’y a pas eu d’allégation et de démonstration qu’il était en cause, je respecte M. Couillard et ce qu’il est », a-telle dit. Elle a aussi refusé d’aller jusqu’à affirmer que le PLQ était corrompu.

C’est un « triste héritage » qu’a reçu Philippe Couillard de son prédécesseur, a affirmé la chef du Parti québécois, qui a livré ses attaques sur l’enjeu de l’intégrité. Tentant par tous les moyens de se démarquer, le chef de la Coalition avenir Québec a employé, de son côté, des mots crus : il a invité Philippe Couillard à répudier « l’héritage de merde » de Jean Charest, répétant sur tous les tons le mot de Cambronne. Pauline Marois a reproché à Philippe Couillard de faire de l’intégrité un enjeu du passé. « Le chef libéral voudrait mettre ça derrière lui », a affirmé Pauline Marois. « Il parle d’une bataille du passé comme si la lutte à la corruption est terminée. C’est comme s’il voulait mettre le couvercle sur la marmite. »

En matière d’intégrité, le comportement du PQ est irréprochable, a soutenu Pauline Marois quand on lui a rappelé les irrégularités relevées dans le rapport Moisan sur l’utilisation de prête-noms pour le financement du PQ et celles qui ont marqué le financement de sa course à la chefferie. « Jamais je n’accepterai qu’on compare le Parti québécois à l’éthique élastique du Parti libéral du Québec. Le PQ a toujours respecté la Loi sur le financement des partis politiques », s’est-elle défendue.

La montée du PLQ dans les sondages suscite un mélange d’incompréhension et de colère dans le camp caquiste. « Ça me choque. […] Les Québécois oublient vite », a déploré M. Legault, qui poursuivait sa campagne à Trois-Rivières et Bécancour. « Dépassé » par la perspective de l’élection d’un gouvernement libéral le 7 avril prochain, le chef caquiste a appelé à la raison les électeurs paniqués de voir la campagne électorale se transformer en campagne référendaire. « Philippe Couillard fait peur au monde avec le référendum. Moi, j’aurais le goût que les Québécois recommencent à gagner. J’aurais le goût qu’ils votent positivement », a-t-il affirmé. Pour sa part, Pauline Marois n’a pas voulu

Couillard réplique À Sherbrooke, Philippe Couillard a déploré l’attitude des péquistes « de s’autodéclarer les champions de la pureté. Je m’excuse, mais le rapport Moisan n’était pas sur le PLQ. »

M Philippe Couillard (PLQ)

Mme Pauline Maroit (PQ)

Le chef libéral a accusé Pauline Marois de vouloir refaire l’élection de 2012. « Sauf qu’elle est finie, cette campagne. Ces questions ont été posées. Ce qui est sur la table, c’est le bilan du PQ depuis 18 mois », a-t-il dit. Au sujet de la commission Charbonneau, Philippe Couillard a répété qu’il aurait souhaité qu’elle soit créée plus tôt. « Je pense qu’il aurait été bénéfique de le faire plus tôt », a-t-il dit. « Ceci dit, elle est en place, et son effet bénéfique sera le même. Ce n’est pas le délai de mise en place qui va faire que ce sera moins utile. […]»

M François Legault (CAQ)

Débat des chefs

Qui a gagné? Le chef du Parti libéral du Québec, Philippe Couillard, est celui qui a le mieux tiré son épingle du jeu, selon 33 % des utilisateurs de la «Boussole électorale» de Radio Canada, qui ont répondu qu'il avait gagné le débat.

Pauline Marois arrive deuxième avec 22 % de réponses posi-

tives, Françoise David est troisième avec 15 % et François Legault arrive dernier avec 14 %. De plus, 16 % des utilisateurs ne savaient pas qui avait gagné le débat. Un impact sur les intentions de vote? À la question « Avec ce que

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vous avez vu, lu ou entendu, quel est l'impact du débat sur votre intention de vote? », les résultats sont partagés. Ainsi, 39 % des utilisateurs de la Boussole électorale ont répondu que le débat a renforcé leur choix, 33 % ont indiqué que le débat n'a pas eu d'impact, 14 % ont affirmé qu'ils ont fait leur choix à la

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suite du débat et seulement 5 % n'ont pas changé leur choix. La Boussole indique aussi que 15 % des utilisateurs d'allégeance caquiste affirment que Philippe Couillard a remporté le débat. Parmi les partisans libéraux, 11 % ont répondu que François Legault a gagné.


Élections 2014

La campagne dans tous ses états

L’Affaire des «étudiants ontariens»

De « l’intimidation » « grotesque » et « regrettable » : Philippe Couillard a soutenu que la réaction du Parti québécois concernant le vote des étudiants des autres provinces révélait un état de « panique » au sein des troupes souverainistes. Pauline Marois s’est quant à elle dite rassurée par l’intervention du DGE.

Pour le chef libéral, « l’attaque contre le DGE, franchement, c’était grotesque. Ça fait partie de la liste des sujets de diversion qui vise à ramener les Québécois dans un état d’inquiétude, d’appréhension, de façon à les amener dans la cage à homards. » M. Couillard en a remis plus tard. « C’est regrettable, je n’en reviens pas, a-t-il dit à Sherbrooke. Pauline Marois aurait dû rappeler ses porte-parole à l’ordre [dimanche]. C’est littéralement une petite tentative d’intimidation [contre] l'institution indépendante qu'est le DGE. » Le chef libéral est revenu sur le sujet en soirée, dans une assemblée partisane courue dans La Prairie. Pas de problème, dit le DGE Dimanche, trois candidats du PQ (dont le ministre de la Justice, Bertrand St-Arnaud) se sont dits « inquiets » du nombre supposément élevé d’étudiants

anglophones et allophones qui auraient cherché à s’inscrire sur la liste électorale de cinq circonscriptions. « Est-ce que les élections du 7 avril pourraient être volées par des gens de l’Ontario et du reste du Canada ? », s’est demandé M. St-Arnaud.

Mais de problème, il n’y avait point, a précisé plus tard le DGE. Une seule circonscription, Saint-Henri–Sainte-Anne, montre une légère augmentation des demandes de révision de la liste électorale par rapport à 2012. Et cette circonscription est un bastion libéral. « On n’est pas dans un phénomène de fraude, mais pas du tout », a indiqué Jacques Drouin, directeur général des élections. Son bureau a diffusé samedi un communiqué rappelant les règles en vigueur pour qu’un électeur puisse voter. Pauline Marois a toutefois indiqué qu’un gouvernement péquiste pourrait revoir la Loi électorale pour s’assurer que des étudiants des autres provinces ne votent pas — ce qui est essentiellement déjà prévu. Mme Marois disait trouver « inquiétant qu’on puisse travestir le vote ». Pour Philippe Couillard, c’est là un « signe de panique : on s’accroche à tout ce qui passe. Ils ont vu ça [la démission d’un président de comité de révision

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qui disait ne pouvoir contrôler le flot de demandes potentiellement frauduleuses] et se sont dits : “heille, c’est bon, ça. On va essayer de lancer le thème À soir on fait peur au monde ”. […] Malheureusement, la balloune s’est dégonflée. » Marois tempère Lundi, Pauline Marois s’est dite rassurée par l’intervention du DGE dans ce dossier. « Le directeur des élections a tenu des propos rassurants », a-t-elle affirmé, ajoutant qu’il avait toute sa confiance. Selon la chef péquiste, Bertrand St-Arnaud, qui était à ses côtés, n’a pas exagéré quand il a évoqué « le vol de

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l’élection » par des étudiants ontariens. « Pour qu’il y ait vol d’élection, il faut que la preuve en soit faite. Pour l’instant, il reste qu’il y a eu des inquiétudes très grandes », a-t-elle dit. « Tout risque que le scrutin soit trompé par des gens […] doit être dénoncé. » Bien que le DGE l’ait rassurée, Pauline Marois a soutenu que son parti continuerait d’être vigilant. Quant à Amir Khadir, de Québec solidaire, il estime que tout le dossier est une « tempête dans un verre d’eau. Je pense que le PQ a mieux à faire ». M. Khadir a salué les efforts du DGE pour que les étudiants s’inscrivent, même s’il se « désole » que plusieurs le fassent pour « voter contre l’indépendance ».


Élections 2014

La campagne dans tous ses états

Pas de candidat péquiste contre Fatima Houda-Pepin

Nouvelle surprise dans la circonscription de La Pinière, en Montérégie : le Parti québécois a décidé de ne pas présenter de candidat « afin de favoriser la réélection de la candidate indépendante Fatima Houda-Pepin ». « Le courage et l'engagement dont a fait preuve Fatima Houda Pepin dans le débat sur la charte est tout à son honneur. Je tiens à souligner particulièrement sa persévérance dans la lutte contre l'intégrisme religieux », a déclaré le candidat péquiste Bernard Drainville, aussi ministre responsable de la charte des valeurs, pour expliquer la décision de sa formation politique. « On ne souhaite pas que la voix de Mme Houda-Pepin s'éteigne », a-t-il ajouté. Mme Houda-Pepin a quitté le Parti libéral du Québec dans la tourmente en janvier dernier, après avoir refusé de se rallier à la position de son parti sur la charte des valeurs. Elle se présente cette fois dans sa circonscription comme candidate indépendante. « Je ne suis pas candidate indépendante par choix, mais par la volonté du chef libéral, Philippe Couillard, qui m'a exclue du Parti libéral », avait-elle affirmé. Elle affrontera le libéral Gaétan Barrette, qui s'était présenté en 2012 pour la Coalition avenir Québec dans une autre circonscription.

« Ce n'est pas un combat facile que la candidate dans La Pinière a entrepris, affirme aussi Bernard Drainville. Elle défend avec courage et dévouement les valeurs d'égalité homme-femme et de laïcité de l'État auxquelles une grande majorité de Québécois adhèrent ».

Lors d'un point de presse à Repentigny, Pauline Marois a expliqué que ce sont les militants du Parti québécois de La Pinière, qui « admire Fatima HoudaPepin » pour ses prises de position à l'encontre de Philippe Couillard, qui ont souhaité ne pas présenter de candidat. Elle a toutefois précisé qu'elle n'invitait pas les péquistes à voter pour la candidate indépendante, indiquant qu'ils pourront voter librement. En réaction à l'annonce d'aujourd'hui, Fatima Houda-Pepin a affirmé qu'elle n'avait pas été consultée et qu'elle ne voulait pas entrer dans la stratégie péquiste. « C'est une décision qui appartient au Parti québécois. Je n'ai parlé avec personne, je n'ai négocié avec personne », a-t-elle dit. Elle a aussi répété être contre la charte des valeurs telle que présentée à l'Assemblée nationale. La semaine dernière, la députée sortante de Le Pinière avait félicité le PQ pour avoir adopté une de ses idées, soit celle de mettre sur pied un centre de recherche sur l'intégrisme.

Fatima Houda-Pepin (Indépendante)

Le PQ manipule ses électeurs, selon Barrette Le candidat libéral dans La Pinière, Gaétan Barrette, estime que le PQ manipule ses électeurs. « Si j'étais péquiste dans La Pinière, je me sentirais comme un numéro manipulé à des fins partisanes et je serais très déçu », a-t-il réagi, tout en affirmant ne pas être surpris de cette « manoeuvre ». Le chef libéral Philippe Couillard, lui, s'est dit persuadé qu'il remportera cette circon-

scription malgré tout. Pour sa part, le chef de la CAQ, François Legault, croit que la décision du Parti québécois favorisera plutôt l'élection du candidat caquiste, surtout que le vote libéral sera divisé. « On a plus de chance de gagner que jamais », a-t-il dit. En 2012, le PQ avait obtenu 17,85 % des votes dans La Pinière, derrière la CAQ (24,49 %) et le PLQ (49,25 %)

Un ex de TVA contre Péladeau C’est un ex-journaliste de TVA qui croisera le fer avec Pierre Karl Péladeau dans Saint-Jérôme au nom du PLQ. Armand Dubois affrontera donc son ancien employeur.

Armand Dubois (PLQ)

Armand Dubois a été journaliste pendant plus de 15 ans. En tant que porte-parole syndical, il avait siégé au comité visant à négocier la première con-

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vention collective suivant l’achat de TVA par Québecor. Il s’était prononcé contre l’achat de Vidéotron par le conglomérat de M. Péladeau, une menace à l’intérêt public, selon lui. Il est actuellement conseiller en communications à la Fédération autonome de l’enseignement.

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Pierre Karl Péladeau (PQ)

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La campagne dans tous ses états

Hasnaa Kadiri, une maghrébine dans les rangs de Québec Solidaire à Saint-Laurent

Riche de son bagage d’études en biologie et de son expérience de travail en architecture, Hasnaa Kadiri est arrivée au Québec en 2000 et a travaillé à Saint-Laurent de 2005 à 2012. Au même moment, son amour pour les langues de Molière, de Shakespeare et de Nagib Mahfoud l’amène à compléter un baccalauréat et une maîtrise en traduction, et ensuite à démarrer un doctorat en 2007, alors qu’elle dispensait des cours à l’Université de Montréal. Elle peaufine actuellement les derniers chapitres de sa thèse. Petite enfance heureuse, au Maroc, au

sein d’une famille de quatre, elle a très tôt démontré un penchant marquant pour la communication. En effet, elle était le personnage principal d’une émission pour enfants, et ce pendant plusieurs années. Très vite, elle s’est intéressée à différents domaines du savoir, dont la biologie, l’architecture, la pédagogie, le droit du travail et les langues. Ses études l’ont menée sur des bancs d’universités marocaines et québécoises. Son intégration dans la société québécoise s’est faite par le biais de son implication sociale auprès de per-

sonnes nouvellement arrivées : elle a mis à contribution ses services en matière de francisation et de mentorat. Elle veut maintenant faire bénéficier les citoyens et les citoyennes de la circonscription de Saint-Laurent de ses expériences professionnelles et personnelles. Toujours le sourire aux lèvres, elle demeure à l’écoute des préoccupations de ses concitoyens et concitoyennes. Source : Québec Solidaire

Hasnaa Kadiri (QS)

Un candidat péquiste indélicat contraint de retirer sa candidature Jean Carrière, 25 ans, devait défendre les couleurs du Parti québécois dans la circonscription de LaFontaine, le 7 avril prochain. Mercredi soir, des images tirées de son profil Facebook ont toutefois commencé à circuler sur les réseaux sociaux. L'une d'entre elles montre une femme de dos, torse nu, faisant un signe de son majeur. Un texte en exergue indique «fuck Islam». Dans un message, Jean Carrière a reconnu que son compte n'avait pas été piraté et qu'il avait bel et bien diffusé en janvier dernier la photo antiislam. Il s'est défendu en disant l'avoir «partagée par dégoût de certaines pratiques religieuses qui oppriment les femmes et les hommes». D'autres photos tirées de son profil Facebook ont soulevé la controverse. L'une d'elles accuse la religion musul-

mane d'encourager, entre autres, la pédophilie et la bestialité. Le candidat a aussi partagé une publication de Marine Le Pen, leader du Front national, parti d'extrême droite en France. Toutes ces publications ont disparu de son profil Facebook. Le Parti québécois a annoncé ce matin que le candidat a décidé de retirer sa candidature. «M. Carrière a appelé ce matin. Il a dit qu'il retirerait sa candidature, et j'ai accepté», a confirmé Pauline Marois jeudi matin lors d'un point de presse sur la Rive-Sud de Québec.

Un autre candidat péquiste s'est toutefois désolé du traitement réservé à Jean Carrière. Roland Richer, qui se représente dans Argenteuil, a écrit «tu ne mérites pas ça. Tu étais un candidat de grande classe, d'une classe à part. Garde la tête haute mon ami, il y

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aura toujours des gens pour tenter d'abaisser les plus grand qu'eux. Tu as toute mon estime et mon admiration.» Le Parti québécois a décliné les demandes d'entrevues de La Presse avec M. Richer.

En après-midi, Jean Carrière a publié un message pour dénoncer Jean Carrière (PQ) l'«excellent travail des médias qui s'attaquent aux jeunes qui désirent servir leur mise en candidature se terminant à nation». Celui-ci mentionne au pas14h00, le samedi 22 mars. sage avoir été la cible de plusieurs Ancienne circonscription de Tony commentaires négatifs d'internautes. Tomassi, LaFontaine est une forteresIl déplore notamment avoir été quali- se libérale depuis 30 ans. Le candidat fié de «nègre de service». péquiste en 2012 avait obtenu 17% des votes, loin des 59% obtenus par Techniquement, le Parti québécois l'actuel député, Marc Tanguay. pourrait toujours présenter un candidat dans LaFontaine, la période de

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Entretiens

Marie Montpetit (Parti Libéral du Québec)

«Je partage pleinement les attentes de solutions concrètes des citoyens» Le PLQ sait s’y prendre pour renouveler ses effectifs. C’est l’impression que nous laisse l’entretien que nous a accordé Mme Marie Montpetit, candidate du parti dans le comté de Crémazie. Un comté Libéral jusqu’en 2007 et qu’elle compte bien reprendre, même de haute lutte, des mains de Diane de Courcy qui veut, elle, s’y faire reconduire sous la bannière du Parti Québécois. À cette fin, nombre d’électeurs d’Ahuntsic-Cartierville nous l’ont signifié en nous invitant à aller la rencontrer, elle a su reprendre à son compte le message de détermination qui est celui de son adversaire depuis le début de la campagne. Et on comprend pourquoi à travers ses réponses à nos questions. Femme de peu de mots, on la sent néanmoins débordante d’énergie. Elle sait aussi écouter, comprend vite et dans ses réponses à nos questions et à celles des citoyens qu’elle veut représenter, elle va droit à l’essentiel sans tergiversations et sans circonlocutions. On n’a donc aucun mal à la croire quand elle affirme «Je comprends bien les préoccupations des citoyens quant à l’emploi, l’éducation, la sécurité et la santé. Je partage pleinement les attentes de solutions concrètes des citoyens et je vais travailler avec tous les intervenants du milieu pour y répondre rapidement, efficacement et durablement». Mais cet engagement n’est pas le seul point saillant de notre entretien; loin s’en faut! Atlas.Mtl : Madame Montpetit, pourquoi avez-vous choisi ce comté, Crémazie, réputé «bastion péquiste» et où, effectivement, le Parti Québécois a fait passer ses candidats à l’occasion des trois dernières élections? Marie Montpetit : Premièrement j’aimerais clarifier un point essentiel, le comté de Crémazie n’est pas un bastion péquiste. Jusqu’à l’élection de 2007, Crémazie était un comté représenté par un député libéral. Encore aujourd’hui, les libéraux sont plus que nombreux dans Crémazie. Je suis confiante que les dernières semaines m’ont permis de gagner la confiance des électeurs du comté et que le programme et les engagements du Parti libéral du Québec sauront répondre à leurs priorités. Toutefois, la mobilisation des électeurs le jour du vote sera déterminant. C’est le jour du scrutin que tout va se décider. Votre expérience politique, comme militante de longue date dans les rangs du Parti Libéral du Québec,

suffira-t-elle à venir à bout d’une adversaire aussi redoutable que Diane de Courcy? Oui, mon expérience tant politique que professionnelle est un élément important dans ma campagne. Elle répond aux préoccupations que partagent les électeurs. Toutefois, cette expérience ne sera pas le seul facteur de ma réussite. C’est l’engagement journalier de mon équipe, ma campagne de proximité et le programme et l’expérience de mon parti politique qui me donnent un net avantage sur mon adversaire. Mais votre programme, comme celui du parti que vous représentez, proposent d’autres idées encore. Lesquelles vous semblent devoir être particulièrement mises en avant? * Relancer l’économie, notamment avec le plan NORD, qui ramènera des emplois non seulement au nord du Québec mais aussi à la métropole. * Faire baisser le taux de chômage auprès des minorités visibles en mettant en place des forums de développement de l’employabilité auprès des nouveaux arrivants. Marie Montpetit (PLQ) * Exclure tout projet de loi visant à diviser la société et se concentrer Solidaire et la Coalition Avenir sur les vrais problèmes de notre prov- Québec, comme députée je ince (Santé, Emploi, Éducation, m’occuperai des vrais enjeux imporfamille et économie) tants pour les citoyens, l’emploi, la santé, l’économie et l’éducation. En Si vous étiez élue, à côté des respon- plus, j’apporterai une contribution sabilités nationales qui seraient les importante au comté avec mon expérivôtres, quel rôle pourrez-vous jouer ence de plus de 15 ans dans le réseau dans le comté; que proposeriezde la santé et ce, en collaborant avec vous, comme idées ou comme le CSSS d’Ahuntsic-Cartierville pour actions, aux citoyens de Crémazie? répondre aux besoins de la population. Je travaillerai sans relâche sur le terrain, j’encouragerais les échanges Sur le terrain, à travers vos conavec les citoyennes et citoyens, ainsi tacts et vos échanges avec les qu’avec les organismes communauélecteurs, percevez-vous une tentaires, clubs, associations, commerces dance dans ce qui pourrait être le et élus. Ces échanges seront pour moi choix des électeurs? Quelle est cette une véritable source d’inspiration et tendance? me permettront de travailler en collaboration à faire de Crémazie un D’abord les sondages parlent d’euxmilieu de vie ou il fait bon vivre. mêmes, on constate que le PLQ est en tête des intentions de votes. C’est une Je comprends bien les préoccupations tendance qui continuera à mon avis de des citoyens quant à l’emploi, s’accentuer jour après jour jusqu’au l’éducation, la sécurité et la santé. Je jour du scrutin. Les Québécois et les partage pleinement les attentes de électeurs de Crémazie souhaitent que solutions concrètes des citoyens et je le gouvernement s’occupe des enjeux vais travailler avec tous les interveimportants et ils feront leur choix le 7 nants du milieu pour y répondre rapavril en fonction de ces priorités. Les idement, efficacement et durablement. gens rencontrés sur le terrain Au lieu de discuter d’une charte et m’expriment leur appui, ainsi qu’à d’un référendum visant la division et mon parti et son chef, Philippe l’exclusion sociale comme prône le Couillard. parti de Diane De Courcy et de son chef Pauline Marois, ainsi que Québec J’ai fais des tournées auprès de toutes

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les communautés notamment la communauté Arabe et l’appui que j’y trouve est important. Pour terminer, quel message souhaiteriez-vous que les électeurs de Crémazie écoutent et retiennent? Un message TRÉS important et surtout déterminant pour le résultat de l’élection : Allez voter! C’est ensemble que nous pourrons gagner cette élection. Soyez présents, accordez moi votre appui afin de donner une voix libérale a Crémazie et ainsi contrer un parti qui vise la division. Assurez-vous d’être inscrit sur la liste électorale et n’oubliez pas d’aller voter le 7 Avril 2014 le jour du vote ou les 30 et 31 Mars 2014 pour les journées de vote par anticipation. Contactez vos amis, vos proches et les membres de votre famille et soyez nombreux à exercer votre droit de vote pour que le Québec ait de nouveau un gouvernement qui s’occupe des priorités des Québécois En mot de la fin Merci beaucoup pour cette entrevue (Choukran à toute la communauté) et au plaisir de vous rencontrer. Autorisé et payé par Simon Martin, agent officiel de Marie Montpetit


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Entretiens

Andrès Fontecilla (Québec solidaire)

«Un projet collectif emballant, fondé sur l'espoir réaliste de construire un meilleur avenir» Andrès Fontecilla sera-t-il le troisième député de Québec Solidaire? Lui ne tient rien pour acquis, mais il n’en considère pas moins que le comté de Laurier-Dorion, bien que traditionnellement Libéral est sans doute prenable, et que s’il l’est, il ne peut l’être que pour Québec Solidaire. Mais au-delà de cet objectif, ce qu’il veut que l’on retienne, c’est l’identité du parti dans lequel il milite; un parti affirme-t-il qui «apporte un vent de fraîcheur, un discours positif, porté par un projet collectif emballant, fondé sur l'espoir réaliste de construire un meilleur avenir» et qui s’adresse à tous ceux qui croient «qu'il est possible et souhaitable d'avancer vers une société plus juste, plus inclusive, plus démocratique et qui prend soin de l'environnement». Entretien.

Atlas.Mtl : Monsieur Fontecilla, pourquoi avez-vous choisi ce comté, LaurierDorion, réputé «bastion libéral» et où, effectivement, le Parti Libéral du Québec gagne presque sans interruption toute les élections provinciales organisées depuis un quart de siècle? Andrès Fontecilla : J'ai travaillé 15 ans comme coordonnateur du Conseil communautaire Solidarités Villeray, auprès de la population, afin de lutter contre la pauvreté, l'insécurité alimentaire et le manque de logements décents et accessibles. C'était donc naturel pour moi d'y présenter ma candidature pour un parti politique poursuivant les mêmes objectifs. En ce qui concerne le Parti libéral, s'il gagne toujours à Laurier-Dorion, c'est qu'il tient captif les personnes immigrantes à cause son option fédéraliste. Or, le Parti Libéral n'a jamais véritablement travaillé pour les intérêts des immigrants. Le taux de chômage des immigrants est toujours plus élevé que la moyenne. Les libéraux ont augmenté les tarifs des services essentiels, comme les garderies, l'électricité, le transport en commun. Bref, le Parti libéral est le parti des patrons et des amis du pouvoir. Les immigrants n'ont rien à y gagner. Il est toutefois possible pour un parti qui prône la justice sociale et l'intégration des immigrants de remporter une victoire dans Villeray-Parc-Extension. Dans LaurierDorion, une circonscription multiethnique, on construit le modèle du Québec de demain. C'est avec des Québécois d'origine canadienne-française, d'origine maghrébine, ou encore sud-américaine, comme moi, qu'on tisse les liens nécessaires à une société inclusive, juste et démocratique. Voilà pourquoi je me présente dans Laurier-Dorion. Quels sont les principaux arguments que vous faites valoir et que vous croyez faire pencher le choix des électeurs en votre faveur ? Travailler au bien-être de notre circonscription, c'est aussi favoriser l'accès aux soins de santé, à des logements décents et à une éducation gratuite qui permettra à nos enfants d'étudier jusqu'à l'université. Concrètement, nous proposons donc des CLSC avec des médecins 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et l'abolition des hausses de tarifs, qui sont en réalité des taxes déguisées, des services de garderie, de

l'électricité, du transport en commun. Un vrai député est le porte-parole à l'Assemblée nationale des préoccupations et des intérêts des gens de sa circonscription.

Dans Laurier-Dorion, on doit aussi tout particulièrement s'attaquer au problème du chômage, qui affecte énormément la communauté maghrébine. Québec solidaire défend déjà le droit au travail pour toutes et tous et s'oppose donc à la Charte de la laïcité du Parti Québécois, plus précisément à l'interdiction du port des signes religieux dans la fonction publique. Cette mesure ferait en sorte d'exclure des femmes musulmanes du principal employeur du Québec, l'état du Québec (600 000 emplois), alors qu'elles seraient par ailleurs tout à fait compétentes, qui portent le voile. Il est inacceptable que le Parti Québécois prenne pour cible la communauté musulmane, en particulier les femmes, pour gagner une élection. Ce n'est pas en stigmatisant les personnes musulmanes, cultivant les peurs d'un soidisant « intégrisme » et congédiant des femmes de leur emploi qu'on bâtira une société démocratique, inclusive et juste. La Charte de l'exclusion du Parti Québécois crée un climat où la personne immigrante est perçue comme une menace plutôt qu'un enrichissement de la société québécoise. Le Parti libéral, quant à lui, ne travaille que pour les intérêts des grandes entreprises. On ne doit pas oublier que le Parti libéral, c'est le parti de la corruption. De plus, ce parti veut privatiser le système de santé, augmenter les frais universitaires encore plus chère et diminue les impôts des plus riches tout en augmentant les tarifs des services essentiels, un taxe injuste qui affecte davantage les classes moyennes et pauvres. À Québec solidaire, nous portons un projet de société très différent de celui du PQ ou du PLQ. Notre projet est fondé sur la justice sociale, sur la redistribution de la richesse, sur la participation de toutes et tous à la société, s'assurant que tout le monde voie son diplôme reconnu, ait accès un emploi selon ses qualifications, un revenu décent, un logement et des services de santé et d'éducation. Ainsi chaque citoyen et chaque citoyenne pourra contribuer pleinement à la vie collective et démocratique. C'est cela, le projet de Québec solidaire. Le programme de votre parti, Québec Solidaire, propose d’autres idées encore. Lesquelles vous semblent devoir être particulièrement mises en avant? Toutes les mesures de Québec solidaire visent à s'assurer que chaque famille des classes moyenne et pauvre dispose d'un revenu plus élevé. Nous proposons par exemple de baisser les impôts de la classe moyenne en augmentant le nombre de paliers d'imposition. D'autre part, Québec solidaire, plutôt que de verser dans la logique erronée de l'austérité et de l'obsession du déficit zéro en coupant dans les services publics, compte stimuler l'économie en investissant dans des secteurs d'avenir, comme par exemple, les énergies vertes et les transports collectifs électrifiés. Par ailleurs, nous souhaitons soutenir la création d'emplois en encourageant les petites et

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Andrés Fontecilla (QS)

moyennes entreprises, ceci dans le cadre d'une économie locale et respectueuse des gens et de l'environnement. Québec solidaire entend également implanter le revenu minimal garanti, question d'assurer à chaque citoyen, sans condition, le minimum nécessaire pour vivre décemment. Concrètement, le revenu minimal garanti donnera 12 600$ annuellement à toute personne en situation de pauvreté. Cette mesure, qui remplacera l'aide sociale et ses multiples catégories de « bons » et « mauvais » pauvres, permettra non seulement d'assurer les besoins essentiels des gens mais stimulera ainsi directement les économies locales. Les électeurs et électrices demandent souvent comment financer tout cela, et c'est une question légitime. Québec solidaire, pour financer ses mesures de justice sociale, entend aller chercher des revenus là où l'argent se trouve : les banques ou les compagnies minières qui ne paient pas leur juste part alors qu'elles exploitent nos richesses naturelles, pour ne citer que quelques exemples. Québec solidaire entend aussi éliminer le gaspillage. Par exemple les partenariats public-privé (PPP), les faveurs octroyées à l'industrie pharmaceutique qui nous vend à gros prix leurs médicaments. Je dois d'ailleurs rappeler que Québec solidaire a brisé le silence avant tout le monde quant au financement des partis par les firmes de génie-conseil et les liens avec les contrats gouvernementaux accordés à ceux-ci, stratagème qui a principalement bénéficié au Parti libéral. Québec solidaire met donc de l'avant des solutions au bénéfice des personnes moins fortunées et de la classe moyenne. J'invite donc la communauté maghrébine à examiner attentivement notre plateforme. Sur le terrain, comment se déroule votre campagne et comment les électeurs répondent-ils à vos idées et propositions? Sur le terrain, les citoyennes et les citoyens répondent de manière très positive, que ce soit lors du tractage en métro, lors des rencontres en porte-à-porte ou au téléphone. On sent que les gens veulent tourner la

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page sur les vieux partis. Ils veulent un député qui les représente véritablement et se tournent vers le seul parti progressiste en mesure de battre le candidat du parti libéral : Québec solidaire. Nous apportons un vent de fraîcheur, un discours positif, porté par un projet collectif emballant, fondé sur l'espoir réaliste de construire un meilleur avenir, porté sur la possibilité réelle de sortir des vielles recettes qui bénéficient toujours aux mêmes. Les gens ont envie qu'on respecte leur intelligence et de participer à un projet de société tenant compte de leurs besoins et aspirations réels. On sent vraiment que le vent tourne à la faveur de Québec solidaire. De plus, je peux compter sur une équipe nombreuse, très dynamique, composée de gens de toutes origines, qui a elle aussi envie de bâtir avec toutes les citoyennes et les citoyens de la circonscription un modèle de dialogue et de travail concret pour une société plus juste, plus écologique et pour une société qui inclura tout le monde. J'invite d'ailleurs les personnes intéressées à venir les rencontrer au local électoral. Pour terminer, quel message souhaiteriez-vous que les électeurs de Laurier-Dorion écoutent et retiennent? Si vous croyez qu'il est possible et souhaitable d'avancer vers une société plus juste, plus inclusive, plus démocratique et qui prend soin de l'environnement, il faut voter pour Québec solidaire, le seul parti qui incarne véritablement ces valeurs. Vous avez vu le travail remarquable de Françoise David et Amir Khadir à l'Assemblée nationale à Québec. Les députés solidaires font une différence et influencent positivement la politique au Québec. Voter pour Québec solidaire, c'est voter pour l'inclusion des immigrants, c'est voter pour le droit au travail, c'est voter pour un accès accru à la santé et à une éducation gratuite pour nos enfants jusqu'à l'université. J'appelle la communauté magrébine à choisir Québec solidaire, un parti qui représentera vos intérêts. Si vous croyez qu'il est temps de sortir du règne libéral dans Laurier-Dorion, pour l'amour de Villeray et Parc-Extension, votez avec votre tête pour Québec solidaire!


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Entretiens

David Heurtel (Parti Libéral du Québec)

«Les vraies affaires et l’attention qu’un gouvernement responsable doit y apporter»… David Heurtel est décidemment infatigable. Élu lors de la partielle du 9 décembre 2013, il été sur le terrain pendant 100 jours, réalisant 100 rencontres avec tout ce que le comté de Viau compte de forces vives et, en quinze jours de campagne électorale, il a battu ce premier record, avec déjà, une autre large centaine d’activités - compte non tenu de ses contributions à la campagne nationale du parti sous la bannière duquel il se range - qui, plus qu’électorales sont d’intérêt local, orienté vers le développement de la circonscription qu’il représente, où désormais il réside et dont l’avenir le préoccupe vraiment. Et tout cela avec une bonne dose d’humour parfois et toujours d’humeur équanime. Entretien.

développe l’économie et l’emploi, on résous du même coup un large éventail de problèmes, notamment celui de l’intégration qui préoccupe particulièrement la communauté québécoise originaire du Maghreb. La question de la reconnaissance des acquis est sans doute plus facilement soluble dans un contexte de croissance que dans un contexte de stagnation et même les efforts que l’on doit fournir en matière d’allégement des processus et d’informations des personnes concernées sur les formalités à accomplir deviennent plus efficaces. Il en va de même d’ailleurs pour ce qui des politiques de santé et d’éducation, de solidarité etc.; quand l’économie est florissante, il est plus aisé de mener de bonnes politiques.

Atlas.Mtl: Comme entrée en matière, une question qui a du souvent vous être posée; Quels sont les principaux arguments que vous utilisez dans votre campagne?

Pouvez-vous détailler quelques unes des réponses de votre parti aux «vraies affaires» qui nous préoccupent?

David Heurtel : Dans une campagne électorale, comme dans l’exercice de la fonction représentative, nous nous devons d’être à l’écoute des citoyens et de répondre à leurs préoccupations et attentes. En ce sens, mes arguments comme vous dites, répondent à ces attentes. Dans cette élection générale, comme durant les trois mois précédents, à travers tous les contacts que j’ais eu avec les citoyens de Viau, il y a essentiellement des interrogations, qui reviennent constamment : les vraies affaires et l’attention qu’un gouvernement responsable doit y apporter. Le deuxième élément fondamentale est l’appréhension devant la division, avec la charte du PQ et la mise en avant du référendum, entre notamment les communautés culturelles et les autres composantes de la population du Québec. Évidemment ma réponse est que seul le Parti Libéral du Québec est en mesure de répondre à ces préoccupations et de dissiper ces appréhensions. Plus précisément, qu’appelez-vous les «vraies affaires»? Les vraies affaires, c’est le développement économique et l’emploi. Quand on

Je ne vous apprends rien mais quand on regarde le Québec tel qu’il se présente aujourd’hui, il est évident qu’une relance de l’économie est absolument incontournable. On a perdu 66 000 emplois en 2013 et 25 500 seulement en février 2014, les finances publiques présentent un déficit de 3 milliards; et tout cela ne semble pas préoccuper le gouvernement en place. Pour notre part, au PLQ, nous sommes prêts à mettre en place les outils nécessaires à la relance. Je citerais, entre autres, le Plan Nord, la stratégie maritime, les crédits d’impôts à l’export et une série de mesures d’accompagnement des PME qui, rappelons-le, assurent 50% des emplois au Québec. Cet effort sera mené parallèlement à des politiques sociales dont les défaillances actuelles nous coûtent cher. Il en ira ainsi en santé avec deux mesures phares, 2000 super-infirmières et des super-cliniques, ouvertes sept jours sur sept, dans les quartiers, pour un meilleurs service dans la proximité et pour un désengorgement des urgences. Il en sera de même avec les programmes de lutte à l’intimidation – un des principaux facteurs de décrochage scolaire; particulièrement élevé dans Saint Michel – et à la cyber-intimi-

David Heurtel (PLQ)

dation avec une meilleure coordination des ressources. Une fois élu, à côté de vos responsabilités nationales, quel rôle comptez-vous jouer dans votre comté? Quelles idées, quels projets, quelles actions proposerez-vous aux citoyens de Viau? D’abord poursuivre le travail de proximité entrepris depuis le 9 décembre 2013. En cent jours, 100 rencontres ont été tenues qui ont permis des échanges absolument fructueux dont le premier résultat est la mise en chantier d’un forum Économie et Emploi dans Saint Michel. Ce forum réunira tous les élus locaux, nationaux et fédéraux, les acteurs économiques et communautaires, les leaders des communautés culturelles, afin de concrétiser des idées d’entreprises, susciter de l’emploi et orienter les citoyens vers ces emplois. Une de vos bénévoles a cité la Bible dans l’un de ses courriels. Avez-vous appelé Dieu à votre secours? Pour ma part j’appelle d’abord les citoyens à voter PLQ le 7 avril prochain. Ceci dit, j’ais beaucoup de respect pour les gens qui ont la foi, des croyances ou des convictions et j’estime que chacun à le droit de s’exprimer comme il l’entend y compris à partir de la partie religieuse de

sa culture. La liberté de religion, comme la liberté de conscience sont des libertés fondamentales. Avec la relance économique, c’est ce principe qui fait que je suis au PLQ. Sur le terrain, à travers vos innombrables contacts avec les citoyens, sentez-vous se dessiner une tendance révélatrice du choix qui sera celui des électeurs le jour du vote? Je que je perçois sur le terrain, c’est que le message du PLQ résonne énormément. Les gens sont fatigués de la division, du spectre du référendum. Les vraies affaires, particulièrement chez les québéco-maghrébins, retiennent particulièrement l’attention des citoyens que j’ais rencontré. Et cette tendance se confirme de jour en jour. Que souhaitez-vous que les gens que vous rencontrez retiennent des propos que vous leur tenez? D’abord que l’on retienne les engagements que je prends. Mais surtout que l’on retienne que dans cette élection, il y a un choix très clair à faire, pour tous les québécois, de toutes les origines et de toutes les diversités. J’invite nos concitoyens d’origine Maghrébine en particulier, à faire entendre leur voix comme jamais auparavant.

Ainsi parlait Zarathoustra…

La foi est-elle antinomique de la citoyenneté? Les réactions qui ont accueilli la citation de la Bible faite par une bénévole de l’équipe Heurtel dans un courriel adressé à un électeur indécis, pourraient laisser croire que oui. Ce n’est pas notre avis; et ce l’est encore moins quand avant de lancer des cris d’orfraie, on prend la peine de trouver le fin mot de l’histoire. Que s’est-il passé au juste? La bénévole en question ayant dans un premier temps recueilli le soutien de l’un de ses concitoyens à son candidat

favori, a eu la surprise de se voir signifier par le même concitoyen que, pour des raisons que la raison ignore, il avait changé d’avis. Fréquentant la même église, animés d’une foi égale, fruits d’une même culture, les deux protagonistes parlent une même langue et usent des mêmes arguments, ceux qu’ils puisent dans les écritures saintes. S’ils avaient été marxistes, ils auraient sans doute cherché leur argument dans «Le Capital» et s’ils avaient été agnostiques peut-être auraient-ils eus recours à quelque citation nietzschéenne.

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Ainsi donc, notre bénévole a-t-elle rappelé Matthieu («Biens aimés, pesons bien nos paroles avant de les prononcer», Matthieu 15/18) et Jacques («Que votre oui soit oui et que votre non soit non, afin que vous ne tombiez pas sous le jugement», Jacques 5/12). Ce qui ne fait - tout le monde en conviendra - du Créateur un acteur de la campagne électorale en cours, n’en déplaise aux journalistes qui ont voulu faire de tout cela une «affaire».

David Heurtel préfére quand à lui dédramatiser cette affaire. À la question

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«Avez-vous appelé Dieu à votre secours?», il répond : «Pour ma part j’appelle d’abord les citoyens à voter PLQ le 7 avril prochain. Ceci dit, j’ais beaucoup de respect pour les gens qui ont la foi, des croyances ou des convictions et j’estime que chacun à le droit de s’exprimer comme il l’entend y compris à partir de la partie religieuse de sa culture. La liberté de religion, comme la liberté de conscience sont des libertés fondamentales. Avec la relance économique, c’est ce principe qui fait que je suis au PLQ.» Ainsi parlait Zarathoustra…


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Présidentielles Algériennes 2014

Un programme économique qui retient l’attention

Ali Benflis propose un nouveau modèle de gouvernance Avec un budget public qui ressemble à un panier percé et des recettes essentiellement tributaires des exportations en hydrocarbures, l’Algérie aura bientôt fini de manger son pain blanc. Des élections présidentielles, qui se tiendront le 17 avril 2014, doit émerger un homme capable redonner un second souffle à l’économie du pays. Ali Benflis a dévoilé son programme électoral ce lundi 17 mars et propose de mettre en place un nouveau modèle de gouvernance. Une ambition que ni Abdelaziz Bouteflika ni les autres candidats n’ont encore osé afficher.

Dépenses publiques : les pansements de l’économie algérienne 7600 milliards de dinars, soit près de 100 milliards de dollars, c’est le montant des dépenses publiques prévu dans la loi de finances 2014, adoptée fin septembre en conseil des ministres. Soit une hausse de 11,3 % par rapport à 2013. La dépense publique menace ainsi de dépasser le seuil des 50 % du PIB. Le FMI n’a pas manqué de mettre en garde contre cette dangereuse progression. Apparemment en vain. Le pays consacre un tiers de son PIB aux transferts sociaux et à quelques mois d’élection, il aurait été fort étonnant que cela change. D’ailleurs, c’était à prévoir, le président Bouteflika a préféré augmenter les dépenses de fonctionnement (+ 62 milliards de dollars) notamment afin de supporter la création de plusieurs dizaines de milliers de nouveaux postes dans la Fonction publique. Et il ne s’est pas non plus risqué à remettre en cause les prix de l’électricité et des carburants, couverts par des subventions ayant atteint 11 milliards de dollars (8 milliards d’euros) en 2010. Une économie tributaire des exportations d’hydrocarbures Or il n’est plus possible de compter exclusivement sur les exportations en hydrocarbures – à l’origine de 97 % des revenus du pays — pour financer une politique de relance, dont l’efficacité est par ailleurs contestée. Les recettes des

hydrocarbures sont passées de 70 milliards de dollars en 2012 à 63 milliards en 2013, ce qui a contribué à effacer l’excédent commercial.

Car rien n’est éternel, surtout pas les ressources naturelles. La production gazière a commencé à baisser. Le pays tablait sur 85 milliards de m3 en 2012. Elle n’a pas dépassé 45 milliards en 2013. Pour le pétrole, même topo. Selon Abdelmadjid Attar, ancien PDG de Sonatrach, la société nationale des hydrocarbures, l’Algérie ne pourra honorer ses engagements à l’exportation d’ici à 2030 qu’à la condition d’une phase d’exploration renouvelée et de moins de gabegies énergétiques. Mais tous ses efforts ne feront que reculer le moment de la chute. L’Algérie ne peut plus se permettre de rester focalisée sur ses rentes pétro-gazières. Il lui faut trouver des alternatives. La nécessaire refonte de la gouvernance économique « Réduire l’accoutumance de l’État et de la société à la rente permettra d’utiliser ce qui nous en reste pour amorcer le développement rapide du pays sur de nouvelles bases, plus saines, plus stables et durables », recommandent de jeunes entrepreneurs du think tank Nabni, dans un manifeste publié en ligne. Pour y parvenir, pas de solutions miracles. « Pour diversifier l’activité, il faut un climat des affaires plus propices à l’initiative privée », a déclaré M. Joël Toujas-Bernaté, chef de mission du FMI pour l’Algérie. Autrement dit, il faut revoir la gouvernance économique, restaurer une culture d’État moins dirigiste, plus ouverte et moins bureaucratique afin de laisser aux entreprises et aux investisseurs le rôle d’acteurs économique et d’en rester à un rôle de régulation. Le meilleur programme porté par Ali Benflis Les Algériens ont des attentes. Ils ne manqueront pas de prendre garde aux programmes économiques des différents

candidats. Abdelaziz Bouteflika a beau jeu d’annoncer qu’il favorisera l’émergence économique du pays lors de son nouveau quinquennat. Il est difficile de croire qu’il parviendra à rompre l’inertie qu’il a lui-même instaurée.

Il aura bien eu le temps de prendre les mesures économiques qu’il fallait prendre durant ces 14 années passées en tant que dirigeant. Il ne l’a pas fait, ce qui lui a d’ailleurs valu le désamour des entrepreneurs du pays. Le 15 mars 2014, Slim Othmani démissionnait du Forum des chefs d’entreprises (FCE), la plus importante organisation patronale algérienne, qui a officiellement manifesté son soutien jeudi 13 mars au programme du président Abdelaziz Bouteflika. Le patron de NCA Rouiba dénonçait dans sa lettre de démission « la mascarade de soutien électoral ». Une manière élégante de montrer qu’il n’adhérait en aucun cas à cette initiative partisane, ce qui est le cas de la majorité des membres du FCE. Parmi les cinq autres candidats en lice, c’est Ali Benflis qui se démarque le plus nettement sur le plan économique. Successivement Secrétaire général, Chef de cabinet de la présidence de la République puis Premier ministre en 2000, il est finalement écarté du pouvoir en 2003. Il se présente aux élections contre Abdelaziz Bouteflika en 2004 et arrive en deuxième place derrière le président sortant. Ces dix années, durant lesquelles il s’est tenu éloigné des arcanes du pouvoir, lui ont manifestement permis de s’intéresser aux attentes des Algériens. L’examen de son programme électoral, dévoilé le lundi 17 mars, montre sa volonté d’opérer le virage économique attendu. À titre d’exemple, l’une mesure phare consiste à inscrire dès la Loi de finances 2015, « une disposition portant révision du plafond de participation des actionnaires étrangers dans certains secteurs où cette règle (49/51) n’a aucune justification économique ». Une disposition qui devrait permettre aux entreprises étrangères d’injecter fonds

Ali Benflis

et savoir-faire dans l’industrie manufacturière, la transformation agroalimentaire, le tourisme, l’hôtellerie, la chimie et certains secteurs de services à haute valeur ajoutée (exemple des services informatiques). Voilà pour la diversification de l’économie et les nouvelles technologies. In fine, la production nationale, ainsi dynamisée, devrait conduire à la réduction des importations de biens et services. Ce ne serait guère du luxe, sachant qu’elles dépassent aujourd’hui les 65 milliards de dollars. Le programme porte en outre une vision renouvelée de l’État « stratège, régulateur, ouvert et pragmatique » soucieux de séparer ses activités menées en tant qu’acteur économique de celles en tant que régulateur. Ali Benflis souhaite également préciser le cadre légal réglementaire dont le flou et les imbroglios bureaucratiques, en rallongeant indéfiniment la moindre démarche administrative, ont vite tendance à décourager les entrepreneurs. L’Algérie doit commencer à envisager sérieusement la refonte de sa gouvernance économique. Cela n’ira pas sans changer de dirigeant. Hier, Abdelaziz Bouteflika misait sur les hydrocarbures. Ils maintiennent aujourd’hui l’Algérie à flot, mais pour combien de temps ? Le programme électoral d’Ali Benflis propose un tout autre modèle de gouvernance. Une audace qui lui donne une longueur d’avance sur les autres candidats.

Les Algériens de Montréal bravent de nouveau le froid pour s’opposer au 4e mandat

Le samedi 15 mars 2014, un rassemblement de citoyens algériens résidents s’est tenu au centre-ville de la métropole canadienne. Organisée par le collectif «Barakat» de Montréal, la manifestation a vu des dizaines de personnes braver le froid canadien. Elles ont rallié la place Émilie-Gamelin pour exprimer leur opposition au 4e mandat du Président Bouteflika.

Un système de sonorisation a permis aux différents intervenants de se faire entendre par les participants ainsi que par les nombreux passants qui fréquent-

ent ce quartier universitaire. Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire des expressions d’hostilité comme : «Barakat la répression» ou «Boutef, DRS, Supplétifs, Barakat», les manifestants scandaient des slogans appelant à une alternance pacifique du pouvoir et à l’arrêt de toute répression. Toutes les interventions ont rappelé la mobilisation citoyenne pour un changement pacifique mais réel de régime et pour favoriser l’émergence d’une nouvelle génération capable de gérer les

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affaires de l’État sans régionalisme ni féodalisme. Voulant en savoir plus sur les objectifs du collectif Barakat de Montréal ; l’un de ses membres, M. Hassaini Mohamed, a bien voulu nous éclairer là-dessus en mettant l’emphase sur le renouvellement du personnel politique algérien. Il a exprimé, également, sa «satisfaction de la mobilisation des gens, ce qui prouve que tous les Algériens sont concernés par ce qui se passe en Algérie malgré l’éloignement géographique».«Nous disons Barakat à ce pouvoir, Barakat de faire perdurer un système qui ne fait

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plus recette», a-t-il conclu.A son tour, Mme Djamila Addar a dit «soutenir toutes les activités et initiatives pour que le régime parte et que le peuple recouvre sa souveraineté. L’Algérie vit en nous, on ne peut pas se désolidariser de ce pays».Barakat compte continuer ses actions. Une marche en direction du consulat général d’Algérie à Montréal est prévue le samedi 22 mars. Wahid Megherbi (lesoirdalgerie)


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Société

Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale

Promouvoir l’inclusion et cultiver l’harmonie

M. Dimitrios (Jim) Beis, responsable de l’approvisionnement, des sports et loisirs ainsi que des communautés d’origines diverses au comité exécutif de la Ville de Montréal, et M. Frantz Voltaire, président de la Semaine d’actions contre le racisme, ont participé le 21 mars 2014, à l’hôtel de ville à la célébration de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale. L’événement, qui a également rassemblé des représentants du Service du capital humain de la Ville de Montréal, a été l’occasion de souligner les actions mises en place par l’administration municipale pour combattre le racisme et la discrimination et de donner le coup d’envoi à la 15e édition de la Semaine d’actions contre le racisme (SACR).

« La Ville de Montréal mène depuis plusieurs années de nombreuses actions visant à promouvoir l’inclusion et à cultiver l’harmonie entre les Montréalais de toutes origines. Qu’il s’agisse de favoriser la mobilisation des employés municipaux dans la lutte à l’exclusion, de soutenir activement des activités de sensibilisation ou encore d’adopter des

principes tels que La Déclaration de Montréal pour la diversité culturelle et l'inclusion, l’administration municipale montréalaise fait du respect et de l’égalité entre l’ensemble de ses concitoyens une priorité », a déclaré M. Beis. Diversité : antidote contre le racisme C’est sous le thème de la diversité que cette 15e édition de la Semaine d’actions contre le racisme se déroulera cette année. Du 21 au 30 mars, de nombreuses activités sont organisées aux quatre coins du Québec, dont plusieurs à Montréal. Musique, arts de la scène, tables rondes, conférences et soirées interculturelles, les citoyennes et citoyens sont invités à aborder de front des enjeux sociaux tels que le racisme, la xénophobie, les préjugés, l’intolérance et la discrimination. En outre une programmation variée qui conjugue arts, culture, enjeux sociaux et interculturalisme, est proposée au public. « La Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale est l’occasion de réaffirmer l’importance de lutter contre toute forme de discrimination et de promou-

voir l’égalité des chances pour tous et toutes. Nous avons la chance d’habiter une ville où les valeurs d’ouverture et d’accueil font partie de notre identité comme Montréalais et nous devons poursuivre nos efforts à faire de Montréal une métropole toujours plus inclusive. Je profite de l’occasion pour saluer le travail exceptionnel de tous ceux et celles qui participent à la réalisation de la Semaine d’actions contre le racisme et j’invite l’ensemble des Montréalais à prendre part aux activités de cette 15e édition », a ajouté le maire de Montréal, M. Denis Coderre. L’événement qui s’est tenu à l’hôtel de ville a également été l’occasion de présenter l’exposition «L'un pour l'autre», qui met en lumière la solidarité entre la communauté juive de Montréal et la communauté haïtienne. Des premiers contacts entre les deux peuples au XVe siècle, jusqu’à l’élan de solidarité de la communauté juive envers les Haïtiens lors du tremblement de terre de 2010, l’exposition relate comment le

15e Semaine d'actions contre le racisme

La diversité, ingrédient du Vivre ensemble

« Il y a encore des phénomènes de discrimination » qui se manifestent notamment dans l'embauche ou l'accès au logement à Montréal et ailleurs au Québec, selon Frantz Voltaire, un des organisateurs de la 15e édition de la Semaine d'actions contre le racisme.

Les citoyens sont invités à discuter des enjeux sociaux tels que le racisme, la xénophobie, les préjugés, l'intolérance et la discrimination. La Semaine d'actions contre le racisme, dont le lancement a coïncidé avec la Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raci-

ale, est l'occasion pour les participants de mettre l'accent sur la nécessité de valoriser la diversité comme moyen de parvenir à un « vivre ensemble ». Jusqu'au 30 mars aux quatre coins du Québec, les organisateurs proposent différentes activités, dont des spectacles de musique et des arts de la scène, dont une exposition sur la solidarité entre Haïtiens et Juifs durant la Seconde Guerre mondiale. 15e édition de la Semaine d’actions contre le racisme Information : http://www.inforacisme. com/

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gouvernement haïtien, avec son programme de naturalisation in abstentia, essaiera de sauver des Juifs lors de la Shoah, en leur accordant la nationalité haïtienne. L’exposition mettra également l'accent sur le rôle de l'écrivain haïtien Gérard Étienne, converti au judaïsme, et de l'éditrice Natania Feuerwerker, des Éditions du Marais, dans le rapprochement entre les deux communautés.


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Société

Nouvelle manifestation contre la charte des valeurs Pour accueillir le printemps, environ 200 personnes ont manifesté à Montréal pour dénoncer la charte des valeurs du Parti québécois Joël Pedneault, un des organisateurs de la marche, se dit contre la montée de la xénophobie et le racisme. Il se dit également contre la charte péquiste et y voit une « stratégie électoraliste ». Les slogans brandis par les march-

eurs portaient également sur le capitalisme, le racisme et l'oppression. La marche a dès le début été déclarée illégale, parce que l'itinéraire n'avait pas été communiqué aux autorités. Les policiers présents en force ont toutefois indiqué qu'ils allaient tolérer la manifestation tant qu'elle se déroule dans le calme.

Québec inclusif en tournée

Contre la «Charte de la distraction»

Québec inclusif est en tournée pour animer des discussions à propos de la carte de la laïcité un peu partout au Québec durant la campagne électorale. Après avoir visité Québec le 15 mars dernier, la tournée était à Montréal le 24 mars. Le 26 mars, elle faisait étape à Lavaltrie.

Rémi Bourget, président de Québec inclusif, s'adressera aux convives en compagnie de Michel Seymour, professeur au département de philosophie à l’Université de Montréal, ainsi que du philosophe de renommée internationale Charles Taylor. La série d'événements est orchestrée par divers groupes ou bénévoles impliqués au sein de Québec inclusif et sont

coordonnés par la responsable de la mobilisation Rim Mohsen, ancienne militante et exécutante du Parti Québécois. La plupart sont associés aux médias indépendants 99% Média, G.A.P.P.A. et les Alter citoyens pour projeter leur film « La charte des distractions ». Ce film met la table pour des discussions entre les participants présents aux événements.

d'un Québec ouvert, tolérant et inclusif. Son manifeste a recueilli plus de 25 000 signatures en ligne.

L'organisme travaille à la sensibilisation et à la mobilisation de la population face aux enjeux liés à la diversité, l'inclusion et le respect des droits de la personne.

Au programme de la tournée également, le 30 mars à Trois-Rivières, le 31 mars à Chicoutimi, le 1er avril à Sherbrooke et le 3 avril à Gatineau. Pour un Québec ouvert, tolérant et inclusif

Québec inclusif est né de l’engouement suscité par le Manifeste pour un Québec inclusif, rédigé par un collectif issu de milieux divers, auquel se sont joints des milliers de citoyens dans le but de dénoncer le projet de Charte des valeurs québécoises.

Québec inclusif est un organisme à but non lucratif qui œuvre à la promotion

Il est animé par un conseil d’administration formé des personnes

suivantes :

Président : Rémi Bourget Vice-président : Frédéric Bédard Secrétaire : Brice Dansereau-Olivier Trésorière : Vanessa Udy Vice-présidente aux communications : Nellie Brière Vice-présidente au contenu : Nour Farhat Vice-présidente à l’externe : Émilie Nicolas Vice-président au financement : Benjamin Prud’homme Vice président à la logistique : Jocelyn Brousseau Vice-présidente à la mobilisation : Léa Couture-Thériault

L’université Bishop’s passe à l’action

Mobilisation contre le racisme et l’exclusion à Sherbrooke Lundi 24 mars, la communauté de l’Université Bishop’s (membres des corps professoral et étudiant, et du personnel de soutien) se sont élevés en faveur de la diversité culturelle et de la liberté d’expression religieuse. Il nous apparaît propice en pleine période électorale au Québec de se rappeler les grands principes fondateurs de toute société pluraliste vouée à l’harmonie

communautaire et sociale, au respect des différences, à l’ouverture au monde et au rapprochement interculturel. Cette mobilisation fait suite aux actes de vandalisme à caractère islamophobe ciblant le commerce d’un propriétaire tunisien d’une épicerie-boucherie halal à Sherbrooke, la communauté a décidé de se mobiliser afin de condamner ces

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gestes répréhensibles.

Les membres de la communauté de l’Université Bishop’s désirent réitérer et appuyer ouvertement les grands principes fondateurs de notre société pluraliste : l’harmonie communautaire et sociale, le respect des différences, l’ouverture au monde et au rapprochement interculturel. Cette initiative se

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veut un symbole de rejet de toute forme de discrimination et de racisme, mais surtout, une reconnaissance et une célébration de la diversité religieuse et ethnoculturelle qu’on retrouve sur les campus universitaires, autant à Sherbrooke qu’ailleurs au Québec.


Justice

Menacé de déportation du Canada

Djaber Kalibi, 77 ans, iranien et dissident

En raison de sa résistance contre la dictature en Iran, Djaber Kalibi, un militant révolutionnaire, est actuellement menacé d’être déporté du Canada. Seule une mobilisation importante et résolue de la communauté peut faire renverser la décision du Ministre de la Sécurité Publique. S’il-vous-plaît, participez en grands nombre afin de démontrer votre support a Djaber et sa famille, ainsi qu’en opposition aux décisions injustes du Bureau de l’immigration et des réfugiés.

«Mais quel lien y-a-t-il entre l’engagement de Djaber contre la dictature dans son pays d’origine et la sécurité publique canadienne ? Aucune!» déclare dans un communiqué, un collectif qui s’est porté à la défense de M. Kabili et qui organisait une vigile le 25 mars à Montréal.

Les faits Le 15 juillet dernier, Djaber Kalibi, un intellectuel et militant notoire contre le régime islamique d’Iran, lors d’un retour de voyage en France, se fait intercepter par des agents frontaliers à l’aéroport Pierre Elliot Trudeau. Son passeport lui est confisqué, alors qu’on lui annonce qu’un avis d’expulsion et d’interdiction de territoire est ordonné contre lui, sur la base de ses activités contre le régime de Téhéran. Il apprend par le fait même qu’il fait l’objet d’une enquête du ministère de la Sécurité Publique. Selon Ottawa, Djaber représente une menace pour la sécurité du Canada.

Rendons-nous compte qu’il est question d’un régime dictatorial qui se place au deuxième rang mondiale des pays où le taux de condamnation à la peine capitale est le plus élevé, un régime condamné à plusieurs reprises par diverses organisations internationales et non gouvernementales en raison de nombreux cas de tortures et de violations des droits de l’homme, ou encore un régime qui a recourt à la pendaison publique pour susciter la terreur et la soumission de son peuple.

Le dévouement de Djaber, poursuit la même source, contre le pouvoir obscurantistes des ayatollahs est un acte parfaitement légitime et courageux.

«Djaber, maintenant âgé de 77 ans, comme tant d’autres, ne mérite pas l’expulsion. Il vit depuis presque 9 ans maintenant au Canada et il se sent chez

Djaber Kalibi

lui. Son expulsion signifie la séparation forcée de sa famille. C’est une honte pour le gouvernement du Canada s’il décide de continuer à aller de l’avant avec cette expulsion ! Si nous ne faisons rien, le gouvernement du Canada ira une fois de plus de l’avant et en toute impunité avec sa politique

d’expulsion systématique des migrants les plus précaires, mais aussi des contestataires. Nous en avons assez de ces politiques injustes de criminalisation des communautés migrantes et ne laisserons pas faire !» conclut le communiqué du collectif.

Paraboles Petits jeux entre amis…

La France espionne-t-elle le Canada?

Les services de renseignement français sont soupçonnés par le Canada d'espionnage informatique dans une série de pays alliés. Un média francophone canadien a également été sous surveillance, rapporte le quotidien Le Monde.

Selon un document secret du Centre de la sécurité des télécommunications Canada (CSTC) coulé par l'ex-analyste américain de la NSA Edward Snowden, les services secrets canadiens ont détecté en novembre 2009 la présence d'un implant informatique baptisé « Babar » au Canada, en Grèce, en Espagne, en Norvège, en Côte d'Ivoire et en Algérie. Bien connu dans la littérature et la télévision francophones, Babar est le nom d'un éléphant, principal héros d'une série d'histoires pour enfants. Selon le document obtenu par Le Monde, le renseignement canadien estime, « avec un degré modéré de certitude », qu'il s'agirait d'une opération secrète du renseignement français. D'après le CSTC, « Babar » permettrait de pirater et d'espionner des échanges de courriels. Le document secret qui date de 2011 révèle qu'à l'origine, « Babar », dont l'auteur serait un certain « titi », ser-

vait à espionner une demi-douzaine d'institutions iraniennes liées au programme nucléaire du pays.

Un média canadien francophone sous surveillance Mais le CSTC aurait découvert plus tard la présence de « Babar » dans de nombreux pays qui n'ont aucun rapport avec le programme nucléaire iranien, dont le Canada. « Babar » aurait également été utilisé pour espionner « un média canadien francophone » dont le nom n'est pas précisé dans le document. La trace de ce logiciel espion aurait aussi été détectée en France, ce qui pourrait placer les services de renseignement français dans une position délicate. Ces derniers ne devant pas espionner des institutions sur leur propre territoire. Information partagée … Le document ultra-secret obtenu par Le Monde a été partagé par le Canada avec les quatre autres pays membres de l'alliance des « Five-Eyes » soit les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Australie, et la Nouvelle-Zélande. C'est à la suite de son partage avec l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) que l'analyste Edward Snowden aurait pris connaissance de

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ce document.

D'après les analystes canadiens qui ont rédigé le rapport, la présence de « Babar » en Algérie et en Côted'Ivoire renforcent la thèse d'une opération française en raison du fait qu'il s'agit de deux ex-colonies de la France. Un long travail des enquêteurs canadiens Dans les documents coulés par Edward Snowden, le CSTC explique que les experts informatiques canadiens ont découvert des bribes de code informatique en provenance d'un programme non identifié parmi un échantillon de données prélevées sur Internet. Dès sa découverte, le code baptisé « Snowglobe » par ses découvreurs intrigue les experts qui poussent un peu plus leurs recherches. Ces derniers constatent alors que l'objet découvert sert à la collecte de renseignements étrangers. Les enquêteurs canadiens découvrent ensuite que « Snowglobe », de par les cibles auxquelles il s'attaque, ne s'apparente pas aux outils utilisés habituellement par les cybercriminels et les fraudeurs.

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Après avoir surveillé les serveurs infectés par ce logiciel espion, les experts du CSTC comprennent que les logiciels malveillants sont activés par des « postes d'écoute ». En réussissant à s'introduire dans l'un de ces postes d'écoute informatiques, le CSTC découvre une série d'informations qui pointent vers la France. Le document, qui révèle peu de détails sur les informations qu'ils y ont découvertes, fait néanmoins mention de formulations dans un anglais hasardeux dans l'interface du logiciel qui utilise par ailleurs l'unité de mesure française « kilo-octets » plutôt que le « kilobyte », largement utilisé par les anglophones. Le surnom « titi » de l'un des développeurs attire aussi l'attention des enquêteurs qui soulignent que l'expression « titi » est un diminutif français pour désigner un enfant ou quelque chose de petit. Le fait que le développeur du logiciel espion l'ait baptisé « Babar », un personnage de la littérature française pour enfant, met également la puce à l'oreille des experts canadiens qui ont fait de la France le principal suspect de leur enquête, rapporte Le Monde.


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Droits

475 causes traitées au Québec en 2012

Le Harcèlement psychologique au travail Par Meriem Boudjemai

En 2012, les tribunaux québécois ont eu à traiter plus de 475 causes de harcèlement psychologique au travail. De nos jours, beaucoup de salariés ignorent qu’ils sont protégés par la Loi sur les normes du travail en matière de harcèlement psychologique. Tout comme un salarié a des obligations envers son employeur, un employeur a aussi des obligations envers ses salariés. On retrouve ainsi l’obligation pour l’employeur de fournir un milieu de travail sain et exempt de harcèlement psychologique. Ainsi l’employeur a l’obligation de prévenir des situations de harcèlement psychologique et de faire cesser toute situation de harcèlement. L’employeur se doit de traiter ses employés avec respect et protéger leur dignité. Il doit faire en sorte que les comportements discriminatoires ou vexatoires à l’égard d’un employé ne soient pas tolérés au sein de son entreprise. Le harcèlement psychologique au travail est défini par la loi comme étant une conduite vexatoire, humiliante ou abusive subie par une personne, au point de la blesser dans son amour-propre et de lui causer tourment. Cette conduite vexatoire peut se manifester sous forme de comportements, de paroles ou de gestes répétitifs hostiles et non désirés, portant atteinte à la dignité ou à l’intégrité psychologique ou physique du salarié, qui rend le milieu de travail néfaste. Considérés isolément, une parole, un geste, ou un comportement peut sembler anodin. Cependant l’accumulation ou l’ensemble de ces conduites peut devenir du harcèlement psychologique envers un employé. Dans ce cas, il sera nécessaire de faire la preuve du caractère répétitif du harcèlement. Par ailleurs, une seule conduite, si elle est assez grave, peut constituer du harcèlement psychologique. Les paroles, les gestes ou les comportements reprochés doivent être perçus par l’employé de façon hostile ou non désiré. De fait,

une seule conduite peut avoir des conséquences nocives continues sur le salarié. La conduite abusive doit dépasser ce qu’une personne raisonnable estime correct dans le cadre d’un travail. La conduite reprochée doit porter atteinte à la dignité ou à l’intégrité de l’employé.

chologique.

Le harcèlement psychologique aura un impact négatif sur la personne. La victime pourra se sentir diminuée, dévalorisée, dénigrée autant sur un plan personnel que professionnel. La santé physique de la personne harcelée pourrait aussi en souffrir. Il en résultera un milieu de travail néfaste pour l’employé. Le harcelé peut, par exemple, être isolé de ses collègues à cause de paroles, de gestes ou de comportements hostiles à son endroit ou à son sujet.

Les employés syndiqués et protégés par une convention collective pourraient faire intervenir le syndicat en leur faveur. Ce dernier pourra déposer un grief au nom de l’employé concerné. Si l’employé ne réussit pas à faire cesser la situation de harcèlement psychologique grâce aux ressources internes, il pourra, dans un deuxième temps, communiquer avec la commission des normes du travail. Une plainte pourra alors être déposée, notamment devant la Commission des normes du travail; la Commission de la santé et sécurité du travail, la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse; et les tribunaux civils.

Des situations de harcèlement peuvent impliquer les employés entre eux, l’employé avec l’employeur, l’employé avec un client ou encore l’employé avec un fournisseur. Le harcèlement psychologique comprend, entre autres, le harcèlement à caractère sexuel. Dans un cadre professionnel, le harcèlement à caractère sexuel peut être reconnu même si la victime n’a pas exprimé clairement son refus. Il peut aussi s’agir de tout harcèlement pour une cause discriminatoire, telle que la race, la couleur, le sexe, la grossesse, l’orientation sexuelle, l’état civil, l’âge, la religion, les convictions politiques, la langue, l’origine ethnique ou nationale, la condition sociale, et le handicap. Sur son site internet, la commission des normes du travail donne des exemples de ce qui pourrait constituer du harcèlement psychologique au travail. Cependant, ce ne sont pas toutes les situations de stress qui peuvent être considérés comme du harcèlement psychologique. Il est ainsi reconnu que la gestion du personnel, la rentabilité de l’entreprise, la discipline, l’attribution des tâches, les sanctions justifiées imposées à un employé ne rentrent pas dans le domaine du harcèlement psy-

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Lorsqu’une situation de harcèlement psychologique se produit à son travail, l’employé doit tenter de recourir, dans un premier temps, aux ressources internes déployées par son entreprise.

Habituellement, des délais très courts couvrent le droit de recours des employés en cas de harcèlement psychologique. Ainsi, pour déposer une plainte à la Commission des normes du travail, il faut le faire dans un délai de 90 jours de la dernière conduite qui constituait du harcèlement. Par conséquent, il est important de réagir rapidement. La Commission des relations du travail peut prendre plusieurs mesures comme la réintégration de l’employé à son poste, le paiement d’une indemnité, et la cessation du harcèlement psychologique à l’égard de l’employé. Une fois sa plainte déposée, l’employé devra démontrer son fondement. Il devra donc relater les faits un par un avec tous les détails possibles. Il aura à démontrer le bien-fondé de sa plainte et réclamation devant plusieurs instances et à plusieurs reprises. Notamment, il devra se soumettre à une enquête interne encadrée par son employeur, à l’enquête externe effectuée par la Commission des Normes du Travail, ou

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Meriem Boudjemai à une audience devant la Commission des Relations du travail. Il sera possible d’effectuer une séance de médiation informelle afin de tenter de rapprocher l’employé et l’employeur, et d’arriver dans l’idéal à une entente à l’amiable. La preuve pour harcèlement psychologique est de prime à bord pas facile à faire. Le harcèlement psychologiques reste avant tout une question d’appréciation des gestes posés qui à priori peut être bien subjective. La victime devra subir plusieurs enquêtes avant d’obtenir gain de cause. Il s’agit d’un processus qui s’avère long, couteux et très exigeant. L’employé aura probablement besoin au cours de ce processus de soutien légal mais aussi psychologique. Cependant, en présence de fautes graves commises, l’employé ayant gain de cause pourra se voir verser des dommages-intérêts pour compenser le préjudice moral qu’il aura subi. * Cet article explique de façon générale le droit en vigueur au Québec et n’est pas un avis ou un conseil juridique. Pour connaître les règles particulières à votre situation, il faut consulter un professionnel du droit, soit un avocat ou un notaire.


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Métropole

Bixi-Montréal

Un an de sursis

La Ville a conclu un contrat de gestion d’un an avec Bixi-Montréal pour une somme de 4,3 millions de dollars. Elle accordera aussi à l’organisme un prêt de 460 000 $ de même qu’une subvention de 165 000 $ pour lui permettre de lancer ses activités. « On essaie de sauver les meubles », a déclaré Denis Coderre sur ce sujet. Ce financement est conditionnel à l’acquisition par la Ville des actifs de la Société de vélo en libre-service (SVLS) qui s’est placée sous la protection de la Loi sur la faillite en janvier dernier. Suzanne Lareau, p.-d.g. de Vélo Québec, et Marie-Élaine Farley, viceprésidente de la Chambre de la Sécurité financière, siégeront au conseil d’administration de Bixi-Montréal. Le maire a indiqué que la stratégie de son administration était celle de la dernière chance : « Si on avait laissé aller [Bixi], on aurait perdu 50 millions et il n’y aurait pas eu de saison. On a mis un garrot. Ça a arrêté de saigner. »

La saison 2014 devrait commencer le 15 avril aux mêmes tarifs que l’an dernier. Volet international La vente des actifs de Bixi à l’étranger est plus problématique. Comme aucune des six propositions reçues n’a été jugée satisfaisante, la Ville a invité les soumissionnaires à déposer une nouvelle offre au plus tard le 27 mars. Ces offres ne pourront être inférieures à quatre millions de dollars, dont un million versé comptant, le reste étant payable sur cinq ans. La Ville conserverait lapropriété intellectuelle perpétuelle des logiciels. Si ce processus échouait, Montréal pourrait récupérer l’ensemble des actifs de la SVLS, y compris le volet international de Bixi. « La Ville n’a aucune intention d’exploiter ou de soutenir financièrement les activités internationales de Bixi et nous chercherons à les revendre rapidement », a prévenu M.

Coderre. Pour le chef de l’opposition, Richard Bergeron, la gestion de Bixi par un OBNL pose problème : « Comme il n’y a pas d’élu au conseil d’administration, l’organisme ne sera pas assujetti à la

Loi d’accès à l’information, si bien qu’on ne pourra pas forcer la diffusion d’informations. » Selon lui, il aurait mieux valu que Bixi soit cédé à la Société de transport de Montréal.

Partis municipaux

Vision Montréal «cliniquement mort»… Le 20 février 2014, le parti a demandé au Directeur général des élections (DGE) du Québec de lui retirer son autorisation. Mme Harel soutient que l'exécutif du parti a exploré « toutes les avenues possibles prévues par la Loi sur les élections et les référendums dans les municipalités » avant de se résigner à demander le retrait de son autorisation.

Avant le dernier scrutin qui a porté Denis Coderre à la mairie, Équipe Harel-Vision Montréal recevait mensuellement un montant de la Ville de Montréal en fonction du nombre de votes obtenus à l'élection précédente.

Le DGE confirme avoir reçu la demande de Vision Montréal, mais il soutient qu'aucune décision n'a encore été prise dans ce dossier.

Ce montant servait notamment à rembourser l'intérêt de l'importante dette du parti, qui avoisinait les 500 000 $ en septembre dernier. Or, le parti n'a pu faire élire personne puisque ses candidats ne se présentaient pas sous la bannière du parti, mais sous celle de la Coalition Montréal de Marcel Côté.

Le parti traîne une dette de 550 000 $ contractée auprès d'une institution financière et des candidats à la dernière élection, qui avaient déposé des sommes en garantie pour assurer la survie du parti. Ce montant d'argent sera vraisemblablement perdu.

Mme Harel, elle-même, ne briguait pas la mairie, mais un poste de conseiller municipal dans cette même coalition. Les allocations de la Ville ont ainsi cessé. Les seules sommes que le parti pouvait alors amasser étaient des dons du public. Mais un parti politique qui

ne présente aucun candidat à l'élection suscite peu d'engouement. « Cette situation comme la décision annoncée aujourd'hui sont notamment attribuables au fait que le DGEQ a refusé d'autoriser, à la veille du déclenchement Louise Harel des élections municipales de novembre dernier, la particiLe financement des partis politiques pation à une campagne électorale de municipaux repose ainsi fortement sur Vision Montréal comme parti officiel les dons privés, selon le parti de Mme au sein d'une coalition de partis munic- Harel, qui a souligné le surplus de 500 ipaux », soutient le communiqué. Le 000 $ accumulé par le parti de l'ancien parti impute ainsi sa disparition promaire Gérald Tremblay. chaine aux décisions du DGEQ. Le sort du parti est désormais entre les Vision Montréal dénonce également mains du DGEQ. que les partis politiques municipaux ne sont pas assujettis aux mêmes règles de financement que les partis provinciaux.

Montréal: Les citoyens auront la même information que les élus Alors que plusieurs municipalités font tout ce qu'elles peuvent pour cacher l'information aux citoyens comme aux journalistes, Montréal annonce une mini révolution. Les citoyens auront désormais accès à toute la documentation qui était réservée jusqu'ici aux seuls élus. Il s'agit des documents qui permettent de prendre des décisions lors du conseil municipal.

La ville ne publiait sur son site, 48 heures avant le conseil, que les recommandations et leurs sommaires décisionnels. Selon la nouvelle formule qui sera opérationnelle pour la rencontre du 24 mars, une quantité beaucoup plus grande d'informations (environ 2 500 pages par séance) sera accessible à tout le monde plusieurs jours avant les rencontres du conseil.

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Éducation

Une école sauvée

Saint-Gérard sera rendue à ses élèves à la rentrée 2016 Le maire de l’arrondissement de Villeray—Saint-Michel—ParcExtension, madame Anie Samson et la présidente de la Commission scolaire de Montréal (CSDM), madame Catherine Harel-Bourdon, se réjouissent de l’avancement du projet de l’école Saint-Gérard.

Montréal peut compter sur l’entière collaboration de mes services afin que nos élèves retrouvent leur milieu de vie scolaire et ce, dans les meilleurs délais » a souligné madame Anie Samson, maire de l’arrondissement.

En effet, à l’initiative de Mme Samson, une rencontre importante a eu lieu réunissant les principaux acteurs impliqués dans ce dossier soit ; Mme Samson, Mme Harel-Bourdon, des représentants du Service des ressources matérielles de la CSDM, M. Jacques Lachapelle, président du Conseil du patrimoine de Montréal, l’équipe de direction de l’arrondissement ainsi que la firme d’architectes chargée du projet. Cette rencontre a permis d’éclaircir les rôles et responsabilités de chaque acteur et de dresser un échéancier préliminaire des étapes à venir.

« Manifestement, on constate une réelle synergie entre les intervenants afin de faire avancer ce dossier pour que nos élèves et la communauté retrouvent l’école SaintGérard lors de la rentrée scolaire 2016 » a ajouté madame Catherine HarelBourdon, présidente de la CSDM.

L’école Saint-Gérard étant considérée « un bâtiment d’intérêt patrimonial », la CSDM doit répondre à certaines exigences afin d’obtenir un permis de démolition et de reconstruction. « Ma priorité et celle de mon administration demeure le bien-être de nos jeunes ainsi que la qualité de vie de nos familles. La Commission scolaire de

Située dans le quartier de Villeray, l’école SaintGérard est fermée depuis janvier 2012 en raison de la mauvaise qualité de l’air et de la présence importante de moisissures dans l’édifice. Les élèves et le personnel ont été relocalisés à l’école secondaire Georges-Vanier, dans une section aménagée pour eux. Les architectes et les professionnels du Service des ressources matérielles de la CSDM et l’arrondissement de

Villeray—Saint-Michel—ParcExtension vont travailler conjointement et de façon accélérée au cours des prochaines semaines afin qu’un projet bien étoffé soit présenté au Conseil du Patrimoine et à la Commission JacquesViger pour étude et recommandations.

C’est suite à cette étape que le conseil d’arrondissement de Villeray—SaintMichel—Parc-Extension et le conseil municipal de la Ville de Montréal seront appelés à se prononcer sur la proposition finale de la CSDM.

Travail humanitaire durant les vacances d’été

Deux programmes pour ados Dès le 27 juin, plusieurs jeunes de 12-17 ans s’envoleront vers le Costa Rica ou vers Cuba pour prendre part à un voyage d’initiation à la coopération internationale. À l’initiative de l’organisme ARO InterNational, deux programmes sont offert aux jeunes soit le camp linguistique à Cuba pour les 12 à 14 ans ou le camp coopératif à Cuba ou au Costa Rica pour les 15 à 17 ans. Qu’est-ce qui pousse un adolescent à laisser ses amis, sa routine et son luxe pour prendre l’avion et participer à un programme de coopération internationale durant leurs vacances d’été? Le côté aventurier que cela procure, la découverte d’une nouvelle culture, le contact étroit avec les populations locales et les valeurs de solidarité et d’entraide présentes dans cette aventure. «Ceux qui disent que nos ados sont des enfants-rois ou qu’ils n’ont aucun but dans la vie, je leur répondrais de venir les voir travailler dans les champs de canne à sucre ou dans les plantations d’arbres! Ces jeunes sont conscients des réalités internationales et veulent s’impliquer auprès d’une population locale pour bâtir un monde meilleur. Durant l’année, ARO InterNational fait voyager pas moins 800 jeunes québé-

cois vers le Costa Rica, le Pérou, le Maroc et Cuba dans le but de donner un coup de main au village où ils sont logés», souligne la directrice générale d’ARO, Mme Solène Lévesque.

Camp linguistique à Cuba (12 à 14 ans) Les cours d'espagnol sont donnés par un professeur local chevronné. Les participants sont hébergés dans des dortoirs scolaires et sont jumelés en permanence avec des Cubains de leur âge afin de favoriser l'apprentissage de l'espagnol et la découverte de la culture cubaine. Camp coopératif à Cuba ou au Costa Rica (15 à 17 ans) Le camp coopératif propose une variété de travaux bénévoles en matinée (ex. : travail au champ ou dans une plantation de café) qui sont suivis de visites, d’excursions, d’activités sportives, d’ateliers et de sorties hors des sentiers battus, en après-midi. Le jumelage avec les communautés d’accueil fait partie des priorités. Une belle façon d'apprendre ou de parfaire son espagnol! Tous les adolescents sont hébergés en familles d’accueil ou en dortoirs, selon le pays d’accueil. Offre exclusive cette année : Joignezvous au comédien et athlète Alexandre Cabana pour vivre votre expérience de

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coopération internationale. Ce voyage inusité, en formule camp coopératif, se fera du 27 juin au 11 juillet 2014 à Cuba dans la région de Matanzas. Camp familial à Cuba ou au Costa Rica (tous âges) Vous souhaitez vivre une expérience différente avec votre petite famille? En matinée, travaux communautaires pour les parents et ateliers culturels pour les

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enfants. En après-midi, visites, sorties et excursions sont au programme. Votre famille sera hébergée dans une auberge typique du pays. Vous serez en contact régulièrement avec une famille avec des enfants sensiblement du même âge. Inscriptions : au www.arocoopintl.org ; aro@arocoopintl.org


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Associations

Forum des Compétences Marocaines Résidant au Canada

Développer la culture entrepreneuriale au sein de la communauté marocaine I’ Ambassadeur de Sa Majesté le Roi au Canada Mme. Nouzha Chekrouni a reçu à la Résidence du Royaume du Maroc, les membres du Conseil d’administration (CA) du Forum des Compétences Marocaines Résidant au Canada (FCMRC) pour une réunion de travail suivie d’un déjeuner. Cette rencontre a été l’occasion pour les membres nouvellement élus du Conseil d’Administration de présenter le plan d’action du FCMRC pour l’année 2014 et d’échanger avec madame l’Ambassadeur sur les moyens de sa mise en œuvre afin de soutenir le développement et l’émancipation des Marocains résidant au Canada

nauté marocaine du Canada. Elle a également insisté sur I’ importance de créer des synergies entre le groupe d’encadrement et les marocains porteurs de projets afin d’optimiser leurs chances de réussite.

Lors de ce rendez-vous annuel des échanges de points de vue ont eu lieu entre les différents participants sur les actions planifiées par le CA. Mme Chekrouni a réitéré son souhait de voir les membres du forum se mobiliser dans le but de développer la culture entrepreneuriale au sein de la commu-

Par ailleurs, les membres du Forum des Compétences ont tenu à exprimer leur reconnaissance pour les encouragements et le soutien constant de I’ Ambassade du Royaume du Maroc et du Consulat Général du Maroc à Montréal aux activités du Forum.

Pour leur part, les membres du conseil d’administration ont exposé leur plan d’action notamment I’ organisation d’activités soutenant le développement de la culture entrepreneuriale au sein de la communauté marocaine du Canada tout en l’associant à une activité culturelle d’envergure pour faire rayonner la culture marocaine au Québec et au Canada.

L’Association marocaine de Toronto renouvelle ses instances

À la suite de l’assemblée générale annuelle de l’Association marocaine de Toronto (AMDT) tenue le 15 mars 2014 au centre civique de North York, les membres suivants ont été élus pour faire partie du Comité Exécutif, instance dirigeante de l’AMDT, pour le mandat 2014-2016 : - Mr. Faouzi Metouilli: Président - Mr. Rabi Filali : Vice-président - Mr. Noureddine Attlassy: Secrétaire général - Mr. Hicham Jbara: Trésorier - Mr. Mohammed Hammouch : Directeur général - Mr. Mansour El Habchi: Directeur - Mr.Idriss Ouhssaine: Directeur Le nouveau Conseil, qui se compose

Le CA du FCMRC avec Mme Nouzha Chekrouni ambassadeur du Maroc au Canada En conclusion, Mme l’Ambassadeur a réitéré son engagement et la disposition de I’ Ambassade à accompagner le forum dans la réalisation de toute initiative visant le bien être de la communauté marocaine au Canada et le développement économique et socioculturel du Maroc. Elle a par ailleurs lancé un

appel aux FCMRC l’appelant à élargir son action aux compétences africaines vivant au Canada, s’inscrivant ainsi dans la dynamique du renforcement de la coopération Sud-Sud enclenchée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Source: FCMRC - 15 mars 2014

Ottawa

Hommage aux femmes Africaines

majoritairement de nouveaux membres, propose une vision nouvelle et claire pour réaliser les objectifs exprimés lors de l’assemblée générale, à savoir développer des services et des programmes solides et explorer les possibilités de partenariat avec d’autres associations ou organismes marocains et canadiens de l’Ontario. «Vous m’avez fait confiance en me nommant au poste de Président de notre Association à une époque pleine de défis et de promesses. Je vous en remercie et je m’engage à travailler résolument dès à présent avec vous et mes autres collègues du comité exécutif pour aller jusqu’au bout de nos objectifs» a déclaré Faouzi Metouilli, président de l’AMDT.

De Gauche à droite: Awatif Helzim, Nouzha Chekrouni, Leila Gouchi Le 22 mars 2014, dans le cadre des célébrations de la Journée internationale de la femme, l`Ambassade du Royaume du Maroc au Canada a accueilli une réception dédiée à la femme Africaine. Au cours de cet événement, un hom-

mage vibrant à été rendu à toutes ces femmes qui, dans leur pays d’origine ou dans l’émigration, sont en train de construire un futur dans des conditions souvent difficiles, mais sans jamais désespérer. Un hommage mérité et une initiative louable…

Soutien au COR

et à sa présidente Samira Laouni À l’invitation de La Voie des femmes, Charles Taylor, professeur émérite de science politique et de philosophie, est venu témoigner son appui à la présidente du C.O.R., Samira Laouni, qui représente non seulement les Québécoises musulmanes, mais toutes les femmes qui militent pour un réel vivre-ensemble au Québec. Tour à tour, Geneviève Rail, directrice de l’Institut Simone-de-Beauvoir,

Alexa Conradi, présidente de la FFQ, Jean Dorion, président des Indépendantistes pour une laïcité inclusive, Rémi Bourget, président de Québec inclusif, Haroun Bouazzi, coprésident de AMAL, se sont joints à M. Taylor pour soutenir Samira Laouni, la citoyenne et la féministe. En plus, les témoignages d’appui de Julie Miville-Dechêne, présidente du Conseil du statut de la femme,

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Micheline Dumont, historienne de l’histoire des femmes au Québec, Patrice Brodeur, titulaire de la Chaire du Canada «Islam, pluralisme et globalisation» de l’Université de Montréal, Michèle Vatz-Laaroussi, professeure titulaire à l’école de travail social de l’Université de Sherbrooke, y ont été lus. Source: Marie-Andrée Provencher, secrétaire du C.O.R

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Samira laouni


Entreprises

Fidéides 2014

Informatique EBR, Entreprise de l’année récompensée pour son engagement social Le 13 mars se tenait la cérémonie des Fidéides 2014 et c’est avec une immense fierté et une grande reconnaissance qu’Informatique EBR s’est vu décerner le prix « Affaires et engagement social » et celui de l’entreprise de l’année « Moyenne-grande entreprise ». C’est 600 entrepreneurs de la région de la Capitale-Nationale et de ChaudièreAppalaches qui se sont réunis au Centre des congrès de Québec afin de souligner le développement entrepreneurial de Québec. Dans la catégorie « Affaires et engagement social », Informatique EBR se trouvait aux côtés des grands de l’Industrielle Alliance et de TELUS. Pour ce qui est de l’entreprise de l’année « Moyenne-grande entreprise »,

se trouvait dans la même catégorie, Informatique ProContact et Hôtel et golf de la Faune inc.

Le gala des Fidéides est organisé par la Chambre de commerce et d’industrie de Québec (CCIQ) en collaboration avec Desjardins Entreprises. C’est l’occasion de faire la promotion de l’industrie québécoise et de favoriser le développement économique de la région en récompensant les entreprises qui se démarquent dans leur secteur d’activité. Informatique EBR s’engage socialement dans la communauté québécoise depuis leur début. L’immigration et la diversité culturelle sont des causes importantes pour l’entreprise. C’est pourquoi Monsieur Mohamed El Khayat, président et cofondateur

d’Informatique EBR consacre une partie de son temps au rapprochement culturel et à l’intégration des immigrants À propos d’Informatique EBR

En affaires depuis plus de vingt ans, Informatique EBR est chef de file dans la revente de solutions en technologies de l’information (TI). L’entreprise, qui a son siège social à Québec, est spécialisée dans les solutions de collaboration visuelle, d’intelligence d’affaires, de communications unifiées, de vidéoconférence, de stockage de données, de consolidation et de virtualisation de serveur, de sécurité intranet et plus encore. Elle offre à ses clients une gamme de produits, de services et de formations clés en main. Pour en savoir plus sur EBR, consultez la page

Mohamed El Khayat Web www.ebr.ca.

Deux développeurs marocains se démarquent à Montréal Amine Lahlou et Nizar Boukhari ont remporté le premier prix de l’événement “Hackathon des données ouvertes” pour leur application mobile “EnvoieMoi”.

Amine Lahlou, fondateur de Symbiosys, et Nizar Boukhari, consultant chez la même société, ont remporté le premier prix de l’événement “Hackathon des données ouvertes” organisé, les 23 et 24 mars à Montréal, en marge de la 4e présentation du Web à Québec (WAQ). Des développeurs ont été invités à concevoir des applications en simultané dans quatre grandes villes de la région,

selon unn communiqué de Symbiosys.

Amine Amine Lahlou et Nizar Boukhari ont décroché ce Prix grâce à leur application “EveneMOI”. Ils ont aussi reçu un chèque de 5.000 dollars de la part de la Ville de Montréal. Leur application permet aux utilisateurs de découvrir et de s’informer sur tous les événements organisés dans leurs villes et à proximité de leur domicile, de créer une liste d’événements favoris auxquels ils souhaiteraient participer et d’organiser leurs itinéraires. Par Meriama Moutik (le360.ma)

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Cultures

Festival de Musique du Maghreb à Montréal

Une clôture très rythmées Par Réda Benkoula

L’édition 2014 du Festival de Musiques du Maghreb a clôturé ses portes au rythme de la musique méditerranéenne à l’instar de la soirée au Cabaret du Mille-End qui a réuni le groupe Labess (qui signifie « tout va bien » en arabe), ainsi que d’autres invités. Mohamed Masmoudi, joueur de Oud d’origine tunisienne déploie son talent et sa sensibilité en interprétant trois pièces à l’occasion du 20 mars, le jour de l’indépendance de son pays. Il exécute avec le luth des gammes de sonorités qui sont utilisées dans le monde arabe et en Égypte, puis il joue des rythmes funk-jazz avec le même instrument; un mélange de genres qui donne le ton de la soirée. En entrant sur scène, le groupe Labess enflamme la salle en interprétant des anciens et des nouveaux morceaux de leur répertoire. Le chanteur du groupe Nedjim Bouizzoul nous confie : « ce que je chante c’est de l’observation, c’est ce que j’ai observé en Algérie et

partout ailleurs…avec le groupe nous avons voyagé partout, au Mexique, en Palestine, en Jordanie…de mon coté je prévois être en mode troubadour et me rendre à Cuba, car la musique cubaine me passionne et me fascine ». La présence du groupe Labess invite les spectateurs à danser au rythme de Djazou liyam, Mariama et Echemaa, une reprise originale de la chanson de feu Kamel Messaoudi. Pour cette deuxième participation au festival des musiques du Maghreb, Labess est rejoint par l’artiste Karim Saada qui manie savamment la musique algérienne et flamenco. Puis c’est au tour de Nathalie Cora de les rejoindre en jouant du Kora, un instrument de musique à cordes africain, qui était selon la légende, l’instrument personnel d’une femmegénie qui vivait dans les grottes de Kansala en Gambie.

Enfin la chanteuse d’origine marocaine Sabah regagne la scène. Vêtu

de caftan marocain, elle interprète des chansons du répertoire flamenco pour le

plus grand bonheur des convives.

Cinéma

Le jour où Charlot aura 100 ans… En cette année marquant le centenaire du personnage de Charlot, la petitefille de Charlie Chaplin, Kiera, topmodèle, actrice et productrice, officiera à titre de porte-parole de la 10e édition du Festival international de cirque de Vaudreuil-Dorion qui se tiendra du 21 au 24 juin 2014. Le père de Kiera, Eugene Chaplin, signera, quant à lui, pour une deuxième année consécutive, la mise en scène de la compétition internationale de cirque 2014.

Pour ce dixième anniversaire, le Festival international de cirque de Vaudreuil-Dorion s'est doté d'un chapiteau semi-permanent qui sera installé et monté sept mois par année. Celui-ci portera le nom d'Eugene Chaplin. L'aide inestimable apportée par Monsieur Chaplin dans le développement international du FICVD depuis quelques années explique en grande partie ce choix. Situé sur un site enchanteur, à quelques mètres de l'église Saint-Michel, avec son architecture majestueuse et ses quatre mâts principaux, le chapiteau EugeneChaplin, qui ouvrira ses portes le 15 mai 2014, permettra au FICVD de présenter, par exemple, des numéros de cirque aérien provenant du réseau mondial d'artistes renommés. 1 500 personnes pourront assister à chaque représentation. Il sera également possible de réserver le lieu pour des réceptions privées et des soirées d'entreprise. Yannick Gosselin, directeur et fondateur du Festival de cirque se réjouit : « Kiera est une femme magnifique en plus d'être intelligente, drôle et passionnée. C'est franchement tout un hon-

neur qu'elle nous fait d'avoir accepté le rôle de porte-parole! Cette édition sera ponctuée de clin d'œil au 100e de

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Charlot. Il y aura, entre autres, un numéro exclusif spécialement créé pour l'ouverture du Grand Cirque, la

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compétition internationale. Tout ça en présence du fils et de la petite-fille de Charlie : ça promet! »


Sports

Le soccer, outil d’intégration

À l’initiative de l’Association des entraineurs Marocains résident au Canada

Le samedi 2 mars 2014, l’Association des entraineurs Marocains résident au Canada, a réunit une cinquante d’enfants (garçons et filles) pour une séance de formation aux principes de base du soccer. La quasi-totalité des enfants participants des enfants, âgés de 3 à 12 ans, ont tenu, malgré les 8000 Km qui les séparent de leur pays d’origine, à exprimer leur attachement à leurs racines, en arborant des maillots au couleur du Maroc et en brandissant des drapeaux marocain. Fait normal direz-vous. Mais qui souligne les mérites de l’association qui a organisé ce rassemblement, et qui monte ainsi en ligne, à travers le sport, pour aider à l’éducation et à l’intégration de nos jeunes dans leur société d’accueil. Créée en 2013 l’Association des entraineurs Marocain résident au Canada se fixe pour objectifs : Former les jeunes joueurs marocains résidants au Canada et les aider à devenir des joueurs professionnels. Donner des cours de soccer en faveur des jeunes marocains -

Organiser des tournois de soccer

Organiser des séminaires et des tables rondes sur le métier d’entraineur de soccer Donner une bonne image de la communauté marocaine établie au Canada

Aider et soutenir les enfants dans les activités sportives - Favoriser et promouvoir les échanges socio-éducatifs, sportifs et culturels au plan national et international Dans cette démarche, l’association tient à associer le Maroc à travers des projets concrets dont on citera :

Recevoir des jeunes du Maroc au Canada pour des formations et des tournois de soccer Accompagner des jeunes marocains du Canada pour visiter et participer aux manifestations sportives au Maroc Organisation des séminaires au Canada sur le métier d’entraineur et invitation d’entraineurs marocains à ces séminaires. L’Association a également été partenaire dès 2013 dans la mise sur pied, à Mohammedia, d’une structure dénommée «Mawahib Al Ahyae» (Les talents des quartiers) qui assure un rôle similaire. Une initiative qui pourrait être dupliquée dans de nombreuses autres cités du Maroc. L’activité du 2 mars à bénéficié d’une couverture télévisée, diffusée sur la chaine sportive marocaine Arryadia. Ce reportage est accessible sur le Web à l’adresse: https://www.youtube.com/ watch?v=Rs77073gUXg

Le soccer au canada Le soccer (football) est le principal sport pratiqué au Canada avec le hockey sur glace et le Football canadien. Pourtant, le soccer au Canada ne fait l'objet que d'une exposition médiatique mineure et les meilleures équipes du pays évoluent dans des championnats majoritairement américains. Il n'y a pas de championnat exclusivement canadien au niveau national mais seulement des championnats régionaux. La seule ligue exclusivement canadienne est la Ligue canadienne de soccer et réunit des équipes semi-pro-

fessionnelles de l'Ontario et une équipe québecoise.

Le soccer demeure le plus important sport de participation au Canada avec près de 850 000 joueurs inscrits dont 700 000 ont mois de 18 ans et 150 000 plus de 19 ans avec 42 % d’entre eux étant des femmes ou filles. • 44 % de tous les jeunes Canadiens participent à des activités de soccer. • Il y a près de 1 500 clubs dans 139 régions, réparties dans 12 provinces et

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territoires. • 75 000 entraineurs ont suivi une formation d’entraineur dans leur province ou territoire, notamment 89 détenteurs de la Licence nationale « A » et 464 détenteurs de la Licence nationale « B ». • Il y a plus de 20 000 arbitres inscrits auprès de leurs provinces respectives qui travaillent régulièrement dans des matchs sanctionnés par des associations provinciales de soccer, notamment 34 arbitres de la Liste nationale qui officient des matchs de soccer pro-

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fessionnel et 11 officiels de la Liste FIFA qui travaillent dans des matchs internationaux. le soccer (football) soit joué au canada depuis 1876, l'association canadienne de soccer (ou l'association de soccer du Dominion du canada tel qu'elle était connue à l'époque) a été inaugurée le 24 mai 1912 et est devenue membre de la Fédération internationale de Football association (FiFa) le 31 décembre 1912.


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Hommage

Mohamed Mjid, homme d’action, homme de conviction Militant associatif de toujours, Mohamed Mjid s'est éteint, jeudi 21 mars 2014, dans un hôpital à Rabat à l'âge de 97 ans.

Doyen des dirigeants sportifs marocains, Mohamed Mjid a été président de la Fédération Royale Marocaine de Tennis pendant près de 45 ans; sous sa férule, le Maroc a produit des grands champions, tels Younès El Aynaoui, Hicham Arazi ou Karim Alami, qui ont introduit le nom du Maroc dans la scène des grands, dans le groupe mondial de la Coupe Davis, sur le podium aux tournois d’Atlanta et de Dubaï, en quart de finale à Roland-Garros, en demi-finale à l’open d’Australie et sur bien d’autres courts aussi. Mais ce que l’on sait moins c’est que le défunt, né à Safi, avait consacré sa vie à l'action militante et associative à travers sa fondation M.J.I.D (Fondation Marocaine pour la Jeunesse, l’Initiative et le Développement). C’est à travers cette fondation qu’il a contribué à la lutte contre les inégalités sociales. Il aura ainsi eu un parcours exemplaire, exceptionnel et remarquable, aussi bien par sa longévité que par sa richesse, à travers l'action politique militante contre le colonialisme, et plus tard, par son œuvre inlassable au service du sport et de l'action sociale. Dès son jeune âge, Mohamed Mjid avait eu affaire avec la justice coloniale

et a été emprisonné à l’âge de 14 ans. Plus tard, dans les années soixante-dix, il devient député représentant Safi, sa ville natale au Parlement. Il était également représentant du Haut Commissariat aux réfugiés au Maroc, fonction qu'il continue d'exercer et qui lui a valu un Certificat Nobel de la Paix. Durant les dernières années de sa vie, c’est cependant à sa fondation, la Fondation Marocaine pour la Jeunesse, l’Initiative et le Développement, qu’il a consacré l’essentiel de son temps et de ses énergies.

Jusqu’au 20 mars 2014, veille de son décès, il était occupé, nous rapporte M. Omri Alaoui, président de la section canadienne de la Fondation, à finaliser les démarches de réception d’un conteneur de matériel destiné aux jeunes déshérités du Maroc.

Le défunt Mohamed Mjid en compagne de M Omri Alaoui

Témoignage «J'écris ces lignes les larmes aux yeux», dit dans son message M. Omri Alaoui, «en pensant aux 16 années de travail et de collaboration avec ce géant dont la forte personnalité va nous manquer tous».

«Mais nous continuerons son œuvre. La Fondation MJID et sa section du Québec vont demeurer au service des démunis, au Maroc et ailleurs dans le monde. J’en ais parlé avec M. Soufian M'jid; fils de notre cher défunt; qui va d’ailleurs bientôt nous rendre visite afin de conclure de nouvelles ententes et consolider notre partenariat avec Human Concern International (HCI),

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nº 226 du 27 mars au 9 avril 2014

organisme dont je suis le représentant et coordonnateur régional au Québec. Dans cette voie, nous nous souviendrons toujours des conseils de feu Mohamed M’jid, de son charisme, son optimisme et sa confiance dans la vie».


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