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Sécurité Metro de Montréal : Méfiez-vous des stations peu achalandées…

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En dépit des multiples réticences Une sépulture digne pour les musulmans de Montréal

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Semaine québécoise des personnes handicapées (1- 7 juin 2015) Bâtir une société plus inclusive

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Jour J – six mois

Élections fédérales : les grandes manœuvres ont commencé!...

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Cellulaire au volant Ça va faire plus mal au permis et au portefeuille! à partir du 23 avril 2015 Page 25 Soccer : Finale de la Ligue des Champions

L’Impact face à l’histoire Page 35

Terrorisme

11ème budget

Surplus et cadeaux fiscaux

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De plus en plus de «djihadistes» canadiens en Irak et en Syrie Page 11

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Enjeux

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Depuis 2002 Groupe Atlas Media Douze ans, c’est…

• 250 numéros du bimensuel Atlas.Mtl, soit plus de 6210 articles exprimant la sensibilité maghrébine et valorisant la dimension maghrébine de la société dans laquelle nous vivons; • Une cinquantaine d'événements identitaires, artistiques, culturels et politiques; • De nombreux débats, colloques, séminaires et conférences, • 92 reportages sur la communauté pour les chaînes de télévision 2M, AlMaghribia, Ai Aoula, Arrayadia; • 365 émissions radio (de 2002 a 2009); • Un site web ayant accueilli plus de 7.6 millions de visiteurs depuis 2003 et qui dans sa nouvelle version (mise en ligne début 2012) et qui reçoit en moyenne 2500 visiteurs par jour.

L’insoutenable légèreté de l’être

Éditorial

Editeur : Abdelghani Dades.

Directeur Général Rachid Najahi.

Rédaction : Abdelghani Dades, Narjisse El-Bakkali, Zahira Ellahgui, Mona Doutabaa, Said Chayane, Reda Benkoula Publicité : Agence Odyssée

Immanquablement, le spectacle que nous donne le monde ces derniers temps, orientera nos réflexions vers ce titre, dans un emprunt que Milan Kundera nous pardonnera sans aucun doute, car notre propos est d’aborder une cause que lui-même n’aurait en aucun cas reniée.

La cause ? L’indicible légèreté de nos préoccupations d’occidentaux gâtés par la vie face à la lourdeur du destin de ceux qui souffrent et meurent en Méditerranée, en Afrique du Sud, dans la région des Grands Lacs du Continent noir, au Yémen, en Libye, en Syrie, dans des conflits oubliés écrasants les populations anonymes de contrées invisibles sur les cartes des Atlas, et même, tout près de nous, aux frontières américano-mexicaines.

De fait, alors que par milliers, des femmes, des enfants et des vieillards, coupables seulement de vouloir vivre et accessoirement manger à leur faim, mettent leurs existences en jeu contre de vains espoirs, à quoi pensons-nous ? Aux quelques dollars que des réformes fiscales, que nous reconnaissons pourtant nécessaires, vont nous coûter et aux quelques plaisirs menus et souvent superflus dont cela risque de nous priver !

portements multiples d’un égoïsme qui fait vite de muer en conservatisme, un conservatisme qui amène incontournablement à exclure de nos pensées conscientes tout ce et tous ceux qui peuvent nous donner mauvaise conscience. Cette petite peur intime, sans que l’on y prenne garde, fait vite de se retourner contre ceux qui la provoquent. Elle devient, peur de l’autre, peur de la différence même lorsque cette différence n’est pas vraiment culturelle, raciale ou cultuelle, même lorsqu’elle essentiellement de nature matérielle et que la ligne de séparation qu’elle trace met d’un côté «nous» qui nous croyons riches et «eux» que nous regardons comme des pauvres, des pauvres qui n’ont pour seul objectif que de voler nos emplois, manger notre pain, ruiner notre petit confort.

Où est passé notre humanité?

Où est passé notre humanité? A-t-elle disparu avec notre foi en ces valeurs religieuses, spirituelles, morales ou éthiques qui, au lendemain de mai 68, semblaient enfin devoir s’imposer et ouvrir la voie devant des lendemains qui chantent? A-t-elle été la première victime, non identifiée à ce jour, du matérialisme galopant qui semble être la marque de notre temps?

Ou alors - à en croire ceux qui croient que notre Pendant que par centaines des gens fuyant la époque est l’une des moins violentes de guerre, la souffrances et les larmes et payent au l’histoire de l’humanité et l’impression contraire prix fort, en contrepartie d’une illusion et d’un que nous avons de cette réalité n’est due qu’au mirage migratoire, le droit d’aller se noyer à la développement de moyens de communication source de nos civilisations – la Mare nostrum -, de plus en plus invasifs – ne serait-elle que fait la plus grande puissance du monde, le qu’anesthésiée par des flots impétueux de noupays (supposé) de la liberté et des droits velles sans information et sans connaissance et humains ? Elle déploie des navires et fait étalage capacité d’analyse? de sa force, non pas pour aider aux opérations de secours de ces nuées de naufragés de la vie, La question méritait d’être posée; elle nécessite mais au large du Yémen, où des intérêts pétrocependant surtout qu’on y apporte quelque liers dont elle n’a que faire pourraient être en réponse, ne serait-ce que pour cesse cette péril. insoutenable légèreté qui est devenue notre seconde nature et qui frise l’attitude criminelle et La peur de l’autre qui pourrait même, dans certaines situations, Attitude personnelle et attitude d’État ci-dessus motiver des actes criminels. décrites ne sont que deux exemples de comAbdelghani Dades

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Échéances

Jour J – six mois

Élections fédérales : les grandes manœuvres ont commencé!... À quelques jours près, six mois nous séparent des prochaines élections législatives fédérales (arrêtées au 19 octobre 2015). Mais pour des centaines de candidats, le décompte est commencé depuis bien longtemps déjà et la tenue des assemblées d'investiture pour le pourvoi des circonscriptions encore à couvrir ne ralentit pas.

C'est le Parti libéral qui a confirmé le plus grand nombre de candidats pour les 308 circonscriptions du pays. 241 ont été choisis, en légère avance pour l’heure sur le Parti conservateur qui compte déjà 220 candidats désignés et bien en avant du Nouveau Parti démocratique et ses 203 candidats nommés. .

Mais peu importe le parti, peu importe la circonscription, si les élections ne se tiennent que dans vingt cinq semaines, l’atmosphère est déjà à une campagne est déjà bien lancée pour quelques dizaines de personnes.

L’état des lieux Mais les candidats ne sont pas seuls à s’investir; les différents partis fédéraux sont aussi à l’ouvrage. Outre la désignation de leurs candidats, ils mesurent leurs forces et surtout, leur argent.

Voici où en sont les choses : Parti Conservateur du Canada : 220 candidats investis, 149 936 cartes vendues, 20 114 292 $ collectés Nouveau Parti démocratique: 203 candidats investis, 98 749 cartes vendues, 9 536 790 $ collectés Parti Libéral du Canada : 241 candidats investis, 149 738 cartes vendues, 15 694 810 $ collectés Bloc Québécois : 15 candidats investis, 4648 cartes vendues, 423 776 $ collectés Parti Vert : 94 candidats investis, 36 298 cartes vendues, 3 004 894 $ collectés Candidats et sièges à pourvoir

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Au rythme ou vont les choses, on devrait donc compter, à l’échelle du pays, environ 1700 candidats aux 308 sièges à pourvoir qui se répartissent comme suit par provinces et territoires : Ontario 106 Québec 75 Colombie Britannique 36 Alberta 28

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Manitoba Saskatchewan Nouvelle Écosse Nouveau Brunswick Terre Neuve et Labrador Ile du Prince Edouard Nunavut Territoires du Nord Yukon

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Finances

11ème budget Harper

Surplus et cadeaux fiscaux

Retour des surplus budgétaires à Ottawa ici.radio-canada.ca Radio-Canada 21 avril Le ministre fédéral des Finances, Joe Oliver présentait son premier budget mardi 21 avril 2015. Et, malgré la chute du prix du pétrole qui pèse sur le trésor public, Pour la première fois en huit ans, le gouvernement conservateur présentait un budget équilibré. « Il n'y aura pas de déficit », avait assuré Joe Oliver qui, Pour marquer le coup, Joe Olivier se présentait devant les journalistes avec des souliers de sport neufs.

Le gouvernement anticipe un surplus de 1,9 milliard de dollars mais cette prévi-

sion pourrait être revue à la baisse.

L’estimation reposait en effet sur un baril de pétrole à 81 $US; Il est actuellement à... 58 $US, ce qui occasionné, selon le ministre des finances 2,5 milliards de dollars de pertes de revenus en 2015.

Pour Faire face à cette situation Ottawa devra donc piger dans sa réserve d'urgence de 3 milliards de dollars pour équilibrer le tout. Car cette fois, les conservateurs ne comptent pas réduire les dépenses de l'État pour rétablir l'équilibre budgétaire.

Un budget électoraliste?

Avec ce retour aux surplus, le gouvernement conservateur profitera probablement du budget pour réaliser ses M Joe Oliver, ministre des finances du Canada

Depuis 2006 Chaque année, 19 milliards de moins dans les caisses de l’État fédéral…

promesses électorales et peut-être en faire d'autres en vue du scrutin.

Depuis son arrivée au pouvoir en 2006, le gouvernement Harper a compromis sa marge de manœuvre d’au moins 19 milliards de dollars en réduisant certaines charges fiscales et en bonifiant certains programmes. Parmi les mesures les plus importantes, le gouvernement a : •réduit la TPS de 2 points, soit un manque à gagner de 12 milliards de dollars par année; •introduit le fractionnement de revenus pour les couples avec enfants et a bonifié la Prestation universelle pour enfants, soit un manque à gagner de 5 milliards par année; •baissé les impôts des entreprises, d’un taux de 21 % à 15 %, soit un manque à gagner de plusieurs milliards de dollars – pas de calcul officiel; •créé le CELI qui sera bonifié dans le budget, soit un manque à gagner de 1 milliard en 2016, de 2 milliards en 2020.

1 -Premier budget équilibré en 8 ans Le ministre des Finances Joe Oliver annoncera un surplus pour l’exercice 2015-2016. Cela dit, le directeur parlementaire du budget Jean-Denis Fréchette affirmait la semaine dernière que le gouvernement avait déjà atteint l’équilibre au cours de l’exercice 20142015. Il évaluait en fait que le gouvernement fédéral était en surplus de 3,5 milliards de dollars. La chute du pétrole nuit aux finances publiques, mais la réserve de 3 milliards de dollars, la réduction du surplus qui avait été prévu et peut-être la vente des actions de GM aussi vont permettre au gouvernement Harper d’annoncer un surplus.

2 – Cotisation doublée au CELI Joe Oliver réalisera une promesse du Parti conservateur, dévoilée dans son programme électoral de 2011, en doublant la cotisation annuelle admissible dans un CELI, un compte d’épargne libre d’impôt. Ainsi, vous pourrez cotiser jusqu’à 10 000 $ ou 11 000 $ chaque année dans ce compte qui permet de faire des gains sans être imposés. Le directeur parlementaire du budget évalue que ce sont les plus fortunés qui vont bénéficier à long terme du CELI. L’économiste Armine Yalnizyan, du Centre canadien de politiques alternatives, affirmait dans le Globe and Mail que les seules personnes qui sont limitées par les plafonds au REER et au CELI sont celles qui gagnent plus de 150 000 $ par année.

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De nouvelles sommes d'argent pourraient également être allouées aux agences de sécurités fédérales pour lutter contre la radicalisation et le terrorisme.

En octobre dernier, le premier ministre Stephen Harper annonçait d'ailleurs une série de mesures destinées aux familles canadiennes : fractionnement des revenus pour les parents, bonification de la prestation universelle pour la garde d'enfants et augmentation de la limite de déduction pour les frais de garde.

Ces mesures - dont le coût est estimé à 4,5 milliards de dollars par an - seront prises en compte dans le budget.

Les partis d'opposition ont déjà souligné leur désaccord avec le budget, en critiquant notamment le fractionnement du revenu. Selon le Nouveau Parti démocratique et le Parti libéral du Canada, ce programme favorise des familles aisées.

Le gouvernement instaurerait aussi un nouveau crédit d'impôt pour l'activité physique des adultes et hausser le plafond des cotisations pour les comptes d'épargne libre d'impôt (CELI) de 5500

Malgré les critiques, les conservateurs devraient maintenir le cap. Le budget de Joe Oliver sera sans aucun doute une pièce maîtresse pour les prochaines élections fédérales.

Les 5 points clés du 11ème budget Harper À quoi doit-on s’attendre de ce nouveau budget conservateur, à quelques mois des élections fédérales? La réponse en cinq points.

$ à 10 000 $.

3 – Des cadeaux fiscaux pour les prochaines années Après l’annonce du fractionnement de revenus et de la bonification de la Prestation universelle pour enfants en novembre dernier, le gouvernement pourrait dévoiler d’autres mesures pour réduire les charges fiscales d’une partie des Canadiens. Le Globe and Mail affirme que le gouvernement pourrait alléger l’obligation de retirer annuellement des sommes du FERR (Fonds enregistré de revenus de retraite) pour les personnes âgées. Cela dit, ces mesures pourraient entrer en vigueur dans les prochaines années seulement pour éviter de mettre en péril l’équilibre budgétaire prévu dans le budget de 2015-2016.

4 – Des milliards en infrastructures et

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dans le transport en commun Les besoins sont énormes dans les provinces, les attentes sont élevées. Le gouvernement devrait annoncer de nouveaux investissements dans les infrastructures. La Fédération canadienne des municipalités réclame l’ajout d’un milliard de dollars par année pour le transport en commun.

5 – L’argent de la vente des actions de GM On estime à 3,3 milliards de dollars le produit de la vente des actions de General Motors par le gouvernement fédéral il y a quelques jours. Il faudra vérifier comment le ministre comptabilise cet argent dans le budget. Cette somme pourrait contribuer à l’atteinte de l’équilibre budgétaire.

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Emploi

Mi-figue, mi-raisin…

Les emplois à temps partiels dopent les statistiques En mars 2015, les chiffres sur l’emploi au Canada s’avéraient légèrement meilleurs que ne l’avaient prévus les analystes. Mais la situation doit beaucoup aux emplois à temps partiel, ce qui explique un certain pessimisme quand aux perspectives à moyen et court terme en la matière.

Un niveau d'emploi supérieur aux prévisions La variation de l'emploi et le taux de chômage de mars ont été plus forts que prévu. 28 700 emplois ont, ainsi, été ajoutés et le taux de chômage s'est maintenu à 6,8%. Ces chiffres ont surpris les marchés dans la mesure où les analystes s'attendaient à voir une baisse de 1 000 en matière d'emploi et un taux de chômage grimper à 6,9%.

Si on regarde plus loin en arrière, on constate même que le Canada a imprimé des chiffres supérieurs aux attentes sur les trois derniers mois.

Autre point positif, les gains ont été réalisés dans le secteur des ressources naturelles et ce, malgré le recul des prix du pétrole.

Des gains en travail à temps partiel Les bonnes nouvelles doivent cepen-

dant être tempérées. Le rapport sur l'emploi du mois de mars montre, en effet, que la majorité des gains en matière d'embauche ont été réalisés sur les emplois à temps partiels. Sur la période, 56 800 emplois à temps partiels ont été créés alors que les emplois à temps pleins ont reculé de 28 200, ce qui peint un tableau tout de suite plus sombre du marché du travail.

Ces mauvais résultats expliquent pourquoi les canadiens sont peu optimistes quant aux perspectives de l'emploi. En plus de cela, un sondage a, récemment, montré que le pourcentage de canadiens ne se sentant pas en sécurité concernant l'emploi est tombé à 69%, son plus bas niveau depuis le mois de janvier.

Un Effet pétrole encore?

Malgré ces mauvaises perspectives, les analystes prévoient que la Banque du Canada maintienne ses positions de politique monétaires actuelles.

Rappelons que le gouverneur Poloz a déjà mis en place une baisse des taux en janvier pour essayer d'amortir l'impact négatif de la crise de l'industrie pétrolière.

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Alors que les éléments du rapport de mars ont été loin d'être impressionnants, les chiffres semblent avoir montré un rebond suffisamment décent par rapport aux versions précédentes et cela pourrait être suffisant

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pour maintenir le dollar canadien à flot dans les prochains jours, à moins bien sûr que la ne surprenne les marchés avec une nouvelle baisse des taux d'intérêt.

Sécurité

Metro de Montréal

Méfiez-vous des stations peu achalandées…

Un homme a été poignardé sur le quai du métro Rosemont dans la nuit du 9 au 10 avril; ce qui n’a pas manqué de susciter beaucoup d’émoi chez les usagers.

Mais le métro de Montréal est l'un des plus sécuritaires du monde, même LE plus sûr, selon le Service de police de la Ville de Montréal. Le réseau n'est cependant pas à l'abri de la criminalité et des incidents, surtout que le nombre d'agents de surveillance diminue. C’est pourquoi au cours des derniers mois, le SPVM a décidé de changer sa stratégie en ciblant en priorité les stations les plus achalandées. Est-ce une bonne idée? Pas nécessairement, selon notre analyse de données. Des stations moins fréquentées sont sujettes à beaucoup de crimes, en proportion.

Par exemple:

-la station Beaudry est 63e sur 68 en achalandage mais 2e sur 68 en criminalité et incidents -la station George-Vanier est 68e sur 68 en achalandage mais 6e sur 68 en criminalité et incidents -la station Préfontaine est 60e sur 68 en achalandage mais 4e sur 68 en criminalité et incidents Berri-UQAM : un incident par jour La station de métro Berri-UQAM est de loin la plus fréquentée (près de 13 millions de passages annuels), elle est donc, sans surprise, la plus touchée par les crimes et les incidents, selon les données du SPVM. Les policiers sont intervenus 417 fois en 2013, soit plus

d'une fois par jour.

Les crimes violents ont diminué ces dernières années dans le réseau, selon l'inspecteur responsable de la section métro du SPVM, Roger Bélair. Début 2014, la police a fait face à une vague de voleurs à la tire.

L'essentiel des crimes, délits et accidents concerne des méfaits, des vols, la lutte contre flânage, les billets d'infraction, les personnes malades ou les objets perdus.

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Effectifs de sécurité dans le métro -155 inspecteurs de la STM -115 patrouilleurs du SPVM La Société de transport de Montréal (STM), qui fait face à des défis financiers, a diminué le nombre d'agents de surveillance dans le réseau. De 170 en janvier 2015, ils sont passés à 155

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aujourd'hui. Le syndicat des chauffeurs et la Fraternité des constables et agents de la paix ont dénoncé ces mesures récemment.

Sécurité

Terrorisme

De plus en plus de «djihadistes» canadiens en Irak et en Syrie

Le nombre de Canadiens partis combattre en Irak et en Syrie aux côtés des djihadistes aurait augmenté d'environ 50 % depuis trois ou quatre mois, selon Michel Coulombe, directeur du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS).

Tant le SCRS que la GRC sont réticents, depuis le début, à dévoiler des chiffres précis sur les Canadiens partis combattre à l'étranger, en raison de leur évolution constante.

75 cas identifiés Mais on peut déduire des propos tenus par M. Coulombe devant le Comité sénatorial de la Sécurité nationale et de la défense qu'ils seraient maintenant environ 75.

Le directeur du SCRS a sinon profité de son passage devant le comité qui étudie le projet de loi antiterroriste pour appuyer C-51, affirmant que selon lui, « les modifications proposées à la Loi sur le SCRS sont adaptées aux besoins, mesurées et essentielles. » Il a souligné que lorsque le SCRS a été créé, il y a une trentaine d'années, la principale préoccupation en matière de sécurité était la présence d'espions au Canada, qui ne présentait pas de danger immédiat pour la sécurité publique.

Deux nouvelles arrestations à Montréal

- désactiver un appareil mobile utilisé en lien avec des activités terroristes

La GRC a arrêté deux autres jeunes Montréalais parce qu'elle craint qu'ils ne commettent une infraction liée au terrorisme.

Mais avec la menace terroriste qui plane depuis quelques années sur le pays, il estime que désormais le SCRS doit être prêt à réagir plus rapidement.

El Mahdi Jamali, un jeune homme de18 ans, et Sabrine Djaermane, elle aussi âgée de 18 ans, sont détenus et ont déjà comparu au palais de justice de Montréal.

Ils ont, entre autres, été accusés de détention d’explosifs.

Une lutte qui «monopolise la GRC» Le sous-commissaire Mike Cabana, de la GRC, a lui aussi témoigné en faveur du projet de loi C-51 devant le comité sénatorial.

Michel Coulombe est en faveur de l'idée d'accorder au SCRS le mandat de réduire la menace, ce que prévoit C-51.

Il a fourni une liste d'exemples de façons dont le SCRS pourrait intervenir, avec le mandat d'un juge: - interrompre une transaction financière effectuée sur Internet

Les deux jeunes devront se soumettre à un engagement de respecter des conditions très strictes, comme pour Merouane Ghalmi et Daniel Minta Darko.

Aucune accusation n'avait été déposée contre MM. Ghalmi et Darko, qui se sont cependant vus imposer le port du bracelet électronique, entre autres, afin de s'assurer qu'ils ne posent aucun risque à la sécurité nationale.

- Trafiquer de l'équipement servant à des activités terroristes

Il a cependant rappelé, une fois de plus, que la décision d'affecter quelque 600 employés de la GRC à la lutte contre le terrorisme d'origine intérieure ne sera pas soutenable à long terme, puisque d'autres secteurs risquent d'en ressentir les impacts, notamment ceux chargés du crime organisé et de l'espionnage. La force policière devait trouver une solution à long terme à ce problème de personnel a-t-il ajouté.

Nouvelles manifestations contre le projet de loi C-51 Une centaine d'opposants au projet de loi C-51 se sont réunis encore une fois devant les bureaux du premier ministre Stephen Harper, samedi 18 avril à Ottawa, pour dénoncer le projet de loi antiterroriste.

Les manifestants devaient ensuite se rendre devant l'Ambassade américaine pour dénoncer le texte, qu'ils qualifient de trop intrusif en regard des droits et libertés.

Le projet de loi donnerait notamment au Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) plus de pouvoirs pour surveiller et bloquer les complots de terrorisme, plutôt que de seulement rassembler des informations sur les suspects. « Le problème c'est le principe. On n'a pas besoin de cette loi! », a lancé un manifestant.

Les partis d'opposition suggéraient des amendements, mais les conservateurs ont utilisé leur

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majorité au comité de la sécurité publique pour en écarter plusieurs, à l'exception de quelquesuns qui seront finalement modifiés. « Les amendements ne changent rien au fait que cette loi ne doit pas exister et ne change rien sur les menaces qu'il présente pour les Premières Nations et le peuple canadien », explique un autre manifestant qui avait tenu à se déplacer à Ottawa.

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La troisième lecture du projet de loi est prévue au retour en chambre lundi 20 avril. Cependant, puisque les conservateurs sont majoritaires et que les libéraux ont indiqué qu'ils allaient approuver le projet de loi, il devrait être adopté d'ici l'été.

D'autres manifestations ont lieu dans plus de 30 villes partout au pays. À Halifax, ils étaient aussi une centaine à réclamer l'abandon du projet de loi, samedi.

Dérives

Les actes islamophobes ont augmenté de 500% en France Un plan d’action élaboré pour faire face à «une situation insupportable»

urgente et a présenté pour y faire face un plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme dans lequel la rigueur est de mise quant aux actes antimusulmans. « Les Français musulmans ne devraient plus avoir honte d’être musulmans », a déclaré le Chef du gouvernement Manuel Valls devant la foule venue l’écouter lors de la présentation de ce plan national, en présence de six membres du gouvernement dont la ministre d’origine marocaine Najat VallaudBelkacem. Le Premier ministre a livré à cette occasion quelques points forts de la stratégie gouvernementale.

Selon l’Observatoire national contre l’islamophobie, deux cent vingt-deux actes antimusulmans ont été notés en France durant le premier trimestre 2015, soit six fois plus que lors de la même période de l'an dernier. Au 1er trimestre 2014, 37 actes antimusulmans avaient été recensés, selon cette instance du Conseil français du culte musulman qui a dévoilé les chiffres.

Le décompte, effectué sur la base des plaintes et mains courantes remontées au ministère de l'Intérieur, est de 178 actions et menaces pour le seul mois de janvier 2015 (+1171%), dans la foulée des attentats jihadistes de Paris. Il y en a eu 18 en février (+80%) et 26 en mars (+100%), précise l’observatoire.

« Jamais depuis la mise en place en 2011 de l'Observatoire national contre l'islamophobie, les actes antimusulmans n'ont connu une telle implosion par des actions, menaces ou sur les réseaux sociaux », note le président de cette instance, Abdallah Zekri, dans un communiqué.

Commentant ces données, le Premier ministre Manuel Valls a jugé « insupportable » cette montée de la haine des musulmans et de l’antisémitisme.

Valls s'attaque à une «islamophobie insupportable» Cette explosion des actes islamophobes depuis les attentats de Paris a fini par faire réagir le gouvernement. Manuel Valls a considéré la situation comme

3 ans et 40 mesures pour éradiquer le mal Étalé sur trois années – 2015, 2016 et 2017 – ce plan prévoit 40 mesures articulées autour de la justice, d'internet et de l'éducation. Entre autres, « des sanctions plus rapides et plus efficaces » contre « les propos de haine » seront mises en œuvre, intégrant la répression des discours de haine au droit pénal général et en donnant la possibilité d'actions de groupe contre les discriminations. Dans ce sens, une « unité nationale de lutte contre la haine sur Internet », composée d’officiers de police judiciaire sera créée. Sa mission : améliorer le signalement et le suivi des actes et des propos racistes et antisémites sur la Toile.

La sécurité des personnes d’abord Dans son plan de lutte contre l’islamophobie, le gouvernement français entend également sévir dans les écoles. D’après Valls, il faut que « plus

M Manuel Valls aucun incident ne reste sans réponse en milieu scolaire ». Financé à hauteur de 100 millions d’euros, le plan contre le racisme et l’antisémitisme fera l’objet d’une campagne de communication nationale qui devrait être lancée cet été. « Le premier impératif c’est que personne ne puisse être inquiété pour ce qu'il est ou pour ce à quoi il croit », a assuré le Premier ministre, rapporte Ouest France.

Manuel Valls a ainsi réalisé une promesse faite par François Hollande en janvier dernier, au lendemain des attentats de Paris, en pleine montée des actes islamophobes dans le pays. C’est d’ailleurs après ces tragiques événements que le président français a fait rentrer le mot « islamophobie » dans le vocabulaire gouvernemental en l’utilisant pour la première fois lors de sa présentation de vœux au corps diplomatique. Le nouveau plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme pourrait apaiser les associations, notamment musulmanes, qui se battent depuis des années pour le droit des musulmans de France de vivre leur foi en toute sécurité.

Suisse

Les sectes recommencent à inquiéter…

Un centre intercantonal d’information sur les dérives sectaires va voir le jour a Genève (Suisse). Le drame de la secte de l’Ordre du temple solaire (OTS) qui avait fait 74 morts, ne restera pas sans lendemain en Suisse romande. Six ans après les faits, un centre intercantonal d’information sur les croyances est sur le point de voir le jour. En attendant l’ouverture du centre, les personnes sensibilisées au problème des sectes pourront se rabat-

tre sur un ouvrage édité a la demande des autorités genevoises. Le livre, disponible en librairie, est un inventaire des droits des personnes face aux dérives sectaires.

C'est la troisième année de suite que les demandes augmentent auprès du centre d'information sur les sectes, Infosekta. Dans plus d'un quart des cas, des enfants ou des jeunes sont concernés.

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Cette tendance a plusieurs raisons.

D'une part, la population est davantage sensibilisée aux problématiques des sectes, explique jeudi la centrale alémanique d'informations et de conseils sur les sectes lors de la publication de son rapport annuel.

D'autre part, l'actualité de certains groupes éveille curiosité et inquiétude. C'est le cas de l'ouverture le 25

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avril à Bâle du grand centre de scientologie «Ideal Org».

Les témoins de Jéhovah ont suscité le plus grand nombre de questions, suivi de la scientologie et de l'International Christian Fellowship (ICF). Trois quarts des demandes émanaient de privés et le reste d'institutions comme les services sociaux, les écoles ou les offices des mineurs.

Débats

Laïcité

La Cour suprême ranime le débat

On croyait que la messe était dite et que le dossier était classé. Il n'en est rien, le débat sur la laïcité vient de trouver l'étincelle qui manquait à sa flamme. C'est du moins ce qu'en pensent les spécialistes, qui sont loin d'être surpris par le jugement rendu aujourd'hui par la Cour suprême, qui interdit la prière au conseil municipal de Saguenay.

Le débat a d'ailleurs déjà rebondi à l'Assemblée nationale où les partis d'opposition à Québec s'en sont emparés. Ils estiment que le gouvernement libéral de Philippe Couillard se doit de déposer un projet de loi sur la laïcité de l'État.

Le sort du crucifix suspendu au-dessus du siège du président de l'Assemblée nationale a aussi été ramené sur le tapis. Tant le PLQ que la CAQ ont dit être pour son maintien au Salon bleu, alors que le PQ s'est dit ouvert à ce qu'il soit déplacé ailleurs,

ce que souhaite fortement Québec solidaire.

Or, selon le constitutionnaliste Benoît Pelletier, l'emplacement du crucifix « pourrait être contesté en vertu des principes généraux qu'énonce la Cour suprême du Canada ». « Le caractère traditionnel ou patrimonial d'un symbole religieux n'est pas une raison en soi pour que l'État en profite pour professer une religion ou favoriser une religion », précise-til.

Le message envoyé par la Cour suprême souligne « l'importance d'une apparence de neutralité religieuse », enchaîne pour sa part Daniel Weinstock, professeur titulaire à la Faculté de droit de l'Université McGill.

Pour M. Weinstock, le tribunal dit que les assemblées législatives sont les

lieux par excellence de notre démocratie pour que tous puissent s'y sentir chez soi. Et cela s'accompagne d'une neutralité beaucoup plus élevée qu'ailleurs.

Dans le jugement le juge Clément

Gascon écrit au nom de ses collègues : «Si, sous le couvert d'une réalité culturelle, historique ou patrimoniale, l'État adhère à une forme d'expression religieuse, il ne respecte pas son obligation de neutralité».

Le maire Tremblay ne priera plus au Conseil Le maire de Saguenay va arrêter de prier à voix haute aux séances du conseil municipal.

Jean Tremblay a annoncé qu'il obéirait, à contre-coeur, au jugement de la Cour suprême tombé la veille. la Cour suprême du Canada a en effet ordonné au maire de cesser la récitation de la prière dans les salles de

délibérations du conseil municipal.

Dans une décision unanime, le plus haut tribunal au pays a déterminé que la pratique contrevient à la liberté de conscience et de religion garantie par la Charte québécoise des droits et libertés de la personne.

La cour est d'avis que le fait de prononcer une prière au conseil munici-

pal porte atteinte au principe de neutralité religieuse de l'État.

M. Tremblay a tenu à dire sa déception, au cours d'un point de presse à Saguenay.

Il a invité le Québec à se tenir debout pour défendre ses traditions, sans préciser la manière.

M Jean Tremblay, maire de Saguenay

Le Collège de Rosemont met fin au contrat le liant à Adil Charkaoui Le Collège de Rosemont coupe les ponts avec Adil Charkaoui et met fin aux activités tenues dans son établissement par le Centre communautaire islamique de l'Est de Montréal (CCIEM).

La direction du collège situé à Montréal a fait part de sa décision jeudi par communiqué.

Le CCIEM, dirigé par Adil

Charkaoui, y louait un local sportif pour des activités de karaté et de kickboxing depuis au moins trois ans.

Le collège avait suspendu temporairement les activités du centre en février.

Adil Charkaoui a dénoncé la décision du collège dans un communiqué affiché sur sa page person-

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nelle Facebook, la qualifiant de «non fondée, diffamatoire et discriminatoire».

Selon lui, le collège cherchait des prétextes pour mettre fin au contrat.

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M Adil Charkaoui

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Droits & libertés

Six ans de prison pour une barbe «islamique»

Il n’y a pas que le voile qui pose problème!

Six ans de prison pour une barbe. C’est la condamnation que s’est vu infliger un Ouïghour, musulman turcophone, par un tribunal de Kashgar, dans le Xinjiang. Dans cette région musulmane de l’Est de la Chine, l’homme âgé de 38 ans a été accusé d’avoir « provoqué des troubles » en décidant de se laisser pousser la barbe.

Pas de barbe ni de voile La femme de l’accusé a quant à elle été condamnée à deux ans de prison. Cette dernière « portait un voile masquant le visage et une burqa » alors que son mari « avait commencé à se laisser pousser la barbe depuis 2010″, comme le confirme le quotidien.

Avant d’être condamnés pour « avoir attisé des querelles et provoqué des troubles », le couple avait déjà été « rappelés à l’ordre à plusieurs reprises ».

«Objectif beauté» ou prison Une condamnation qui s’inscrit dans la lutte des autorités contre des pratiques qu’elles associent dans les messages officiels à des « idées extrémistes ».

Pour les combattre, une vaste campagne, du nom d’ « Objectif beauté », a ainsi été lancée depuis plus d’un an dans laquelle les femmes sont invitées à se promener sans voile. Une pratique pourtant répandue chez les Ouïghours, qui constituent la principale eth-

nie des 22 millions d’habitants de la région du Xinjiang.

Répression et tension Selon les autorités judiciaires de Kashgar, « tout un groupe de contrevenants aux règlements (contre) le port de la barbe, du voile et de la burqa » ont ainsi été poursuivis et condamnés depuis le début de cette année, expliquent-ils dans le journal. En avril 2014, les habitants du district de Shaya s’étaient même vu offrir une récompense pour la dénonciation de personnes se laissant « pousser la barbe » ou « se livrant à des activités religieuses illégales ».

Une politique répressive qui attise les tensions envers les pratiques des Ouïghours dans la région comme le soulignent les groupes de défense des droits de l’Homme.

Des affrontements meurtriers et des attentats auraient ainsi causé la mort de 200 personnes l’an passé. Des événements pour lesquels les « séparatistes » et « extrémistes religieux » avaient été désignés comme responsables.

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Droits & libertés

En dépit des multiples réticences

Une sépulture digne

pour les musulmans de Montréal Les musulmans de la région de Montréal auront finalement leur cimetière. Ils se sont entendus avec la maison Magnus Poirier, qui va leur offrir un carré à son cimetière multiconfessionnel de Laval, avec une possibilité d'agrandissement d'ici trois ans.

Le seul cimetière musulman du Québec à Laval ne suffit plus à la demande et depuis plusieurs années, les tentatives pour établir un nouveau lieu de sépulture se sont soldées par des échecs. Il était impossible de trouver une municipalité autour de Montréal qui accepte la conversion d'un terrain en cimetière musulman.

L'Association de la sépulture musulmane du Québec a choisi une autre voie en cherchant à créer une section musulmane dans un cimetière existant. « C'est moins coûteux, c'est moins compliqué, et aussi c'est plus significatif. On vit ici tous ensemble, on peut mourir ensemble », dit la présidente de l'association, Hadjira Belkacem, qui se réjouit de ce dénouement heureux.

Il s'agit d'un choix plein de bon sens, selon Jacques Poirier, l'administrateur du cimetière de la maison Magnus Poirier à Laval qui accueille déjà de nombreuses confessions.

« Partir un nouveau cimetière, c'est quelque chose au point de vue pécuniaire et au niveau des démarches alors que nous, on a 14 millions de pieds carrés et en récupérer quelques milliers pour dédier à la communauté, ce n'est pas difficile », dit-il.

La nouvelle section pourra accueillir 3000 sépultures et Jacques Poirier a déjà entrepris les démarches pour un agrandissement. Son entreprise va aussi réaménager un de ses centres funéraires pour répondre aux besoins de la communauté musulmane.

L'Association de la sépulture musulmane du Québec L’Association de la Sépulture Musulmane au Québec est un organisme à but non lucratif, ayant été créé suite au constat d’un manque flagrant de cimetières musulmans et de l’absence quasi-totale des services funéraires et de soutien destinés à la communauté musulmane vivant dans la province du Québec.

Mission : Établissement et gestion d’une structure visant l’encadrement du processus funéraire de la communauté musulmane vivant au Québec, et ce, avec la collaboration des instances québécoises possédant des compétences spécifiques à ce domaine d’activités, pour favoriser le partage des connaissances et du savoir-faire tout en respectant les lois et règlements applicables.

Objectifs: ■Trouver des cimetières appropriés pour enterrer les défunts dans la dignité et le respect des traditions musulmanes; ■Veiller à la protection et à la promotion du patrimoine funéraire musulman au Québec; ■Assister, encadrer et soutenir les familles dans le processus funéraire; ■Offrir des ateliers, des conférences et des séances d’informations pour sensibiliser et informer la communauté musulmane au processus funéraire musulman au Québec et surtout à l’importance des frais encourus suite au décès d’une personne.

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« Nous avons tous les permis [pour le cimetière]. Vers le 15 juin, on commence les travaux », dit-il.

Les sépultures pourront commencer à être accueillies en septembre.

Droits & libertés

Digne de Big Brother

Facebook vous regarde

même si vous n’avez pas de compte

Vous l’avez sûrement déjà remarqué, il suffit de faire une recherche Google sur un produit pour retrouver des publicités du même genre de produits sur votre profil Facebook. Ce n’est un secret pour personne, Facebook traque nos clics sur le web pour mieux cibler sa publicité.

Ce qu’on ne savait pas, par contre, c’est que le réseau social le plus populaire suit aussi ceux qui n’ont pas de compte Facebook.

Facebook vous surveille!

C’est ce qui ressort d’une étude de chercheurs belges des universités de Louvain et de Bruxelles qui révèle, en effet, que Facebook suit la trace de tous ceux qui visitent ses pages, qu’ils soient membres ou non du réseau. Donc, si vous pensiez échapper aux griffes du plus grand réseau social en évitant de vous y abonner, eh bien, c’est peine perdue.

Le rapport explique donc que, si vous visitez un site avec des modules d’extension sociaux (13 millions de sites en ont), même si vous êtes déconnecté de Facebook, le réseau continue de récolter vos données grâce aux cookies qu’il aura installés sur votre ordinateur. C’est une pratique relativement répandue. Google utiliserait la même façon de faire.

Là où c’est plus inquiétant, c’est quand un non-abonné, donc quelqu’un qui ne soupçonne rien, est traqué. En effet, il suffit qu’un internaute visite une page ou un profil Facebook public pour que le cookie soit installé. Le pire dans tout ça, c’est que c’est détaillé dans leur politique de confidentialité. Vous savez, ce document qu’on ne lit jamais? Eh bien, tout est là. Ce n’est même pas caché. « Utilisons-nous des cookies si vous n’avez pas de compte ou si vous vous

êtes déconnecté(e) ?

Nous utilisons des cookies même si vous n’avez pas de compte ou si vous vous êtes déconnecté(e). (…)

Nous plaçons également des cookies si vous n’avez pas de compte Facebook, mais que vous avez consulté le site facebook.com. Ici aussi, ces cookies nous aident à protéger les Services Facebook et ses utilisateurs de toute activité frauduleuse. Ces cookies nous aident ainsi à détecter et prévenir la création massive de faux comptes et les attaques entraînant un refus de service.

Si des cookies sont stockés sur votre navigateur ou sur votre appareil, nous les lisons lorsque vous consultez un site comportant un module social. » La loi européenne Ce n’est pas parce que ce n’est pas caché que c’est légal pour autant. En effet, pour être conforme au droit européen, l’installation de cookies doit se faire avec le consentement préalable de l’utilisateur. Facebook se retrouverait donc en pleine illégalité.

Cet état de fait avait déjà été souligné dans un précédent rapport commandé en février par la Commission de la protection de la vie privée de Belgique à la suite des changements apportés à la politique de confidentialité de Facebook au début de l’année.

La réaction de Facebook Facebook a réagi dans un billet de blogue. Richard Allan, vice-président des politiques de Facebook en Europe, reprend un argument souvent entendu dans ce genre de situations. Selon lui, l’utilisation de cookies améliore l’expérience de l’utilisateur en mémorisant certaines de ses préférences, comme la langue, par exemple. M. Allan rappelle que ces cookies aident

aussi Facebook à offrir de la publicité personnalisée aux abonnés.

D’accord, mais en ce qui concerne la traque des non-abonnés, qu’est-ce que répond Facebook? Allan qualifie la pratique d’involontaire. Elle serait en fait reliée à une faille qui permettait effectivement de déposer des cookies sur les ordinateurs de certains internautes qui n’étaient pas membres de Facebook.

Selon lui, il s’agit d’une erreur qui serait en voie d’être corrigée.

Piqué au vif, Allan reprend huit affirmations, pour les débouter une à une, même si elles ne sont pas directement reliées au rapport lui-même. On se dispute essentiellement le sens donné à certains termes. Par exemple, Allan n’aime pas le mot « tracking » pour désigner l’information colligée sur la navigation des internautes.

Pour lui, ça semble être une méthode acceptable pour un site qui, le rappellet-il, est gratuit.

Une décision à venir La Commission de la protection de la vie privée de Belgique doit rendre une décision sur les actions à prendre, faisant suite à ce rapport, le 29 avril prochain.

La situation est de plus en plus délicate pour Facebook en Europe. D’autres groupes en France, en Espagne et en Italie se penchent actuellement sur les politiques de confidentialité de Facebook pour analyser la façon dont sont utilisées les données des 300 millions d’utilisateurs européens.

Dossier à suivre!

Le saviez-vous?

Le premier pourriel de l'histoire Dans un populaire sketch du mythique groupe Monty Python, on voit un couple attablé dans un restaurant pour le petit-déjeuner. Tous les plats sont accompagnés de viande en conserve Spam, sans que le couple l'ait demandé. C'est en référence à ce numéro qu'est née l'expression spam, l'équivalent anglophone de pourriel.

Au début des années 1990, les usagers précoces du web observent la «

nétiquette » et évitent d'utiliser le réseau à des fins commerciales. Le 12 avril 1994, Laurence Canter et Martha Siegel, deux avocats de l'Arizona, conjoints et partenaires d'affaires, envoient le tout premier pourriel de l'histoire d'Internet. Le message est envoyé à 6000 personnes et contient plusieurs passages en lettres majuscules pour être certain qu'ils soient remarqués.

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Les réactions sont immédiates. Les plaintes sont si nombreuses qu'elles paralysent les serveurs du fournisseur Internet de la firme. En dépit du tsunami de haine qui s'abat sur eux, Canter et Siegel récidivent. En juin, ils expédient un deuxième pourriel auprès de 1000 internautes. Toutefois, l'envoi est arrêté par le pirate norvégien Arnt Gulbrandsen, qui parvient à créer un programme pour supprimer le message en quelques minutes.

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Vingt et un ans plus tard, le pourriel est plus fort que jamais. Il représente de 75 % à 90 % du trafic de courriel sur Internet. Heureusement, Arnt Gulbrandsen, le premier soldat antipourriel, a des successeurs.

L'organisme international à but non lucratif Spamhaus Project traque les fautifs à travers le monde.

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Société

Il y a 75 ans

les Québécoises accédaient au droit de vote Dans la salle à manger de la maison du Nouvel élan à Jonquière, Marie-Louise tient sa nouvelle amie par la main sur la table. « Moi, j'ai 104 ans, et elle, elle me court après. Elle a 103 ans », ricane Mme Rita.

La liste de leurs souvenirs communs est longue. Et leur mémoire est surprenante au moment de discuter du 75e anniversaire du droit de vote des femmes au Québec.

Les pressions populaire, politique et religieuse étaient si fortes contre le droit de vote des femmes que les Québécoises ont dû attendre 20 ans de plus que les autres Canadiennes avant de pouvoir voter dans leur province.

Les suffragettes de Thérèse Casgrain ont passé des années à se battre pour permettre aux femmes de voter au Québec. De 1922 à 1939, 13 projets de loi en ce sens ont été rejetés à l'Assemblée nationale.

C'est finalement en 1940 que le premier ministre libéral Adélard Godbout tient promesse. Le 18 avril, le projet de loi accordant aux femmes le droit de vote et d'éligibilité est adopté en troisième lecture à 67 voix contre 9.

Il faudra encore quatre ans avant que les

Québécoises ne puissent réellement exercer leur droit de vote durement gagné. Pour la première fois, aux élections générales du 8 août 1944, les femmes sont inscrites sur la liste électorale, qui double sa longueur. « Moi, je pensais que les femmes, on avait de l'importance et qu'on allait changer les choses », indique Marie-Louise Brassard.

Aujourd'hui, Joanie Lemelin et Stéphanie Therrien ont 17 et 18 ans. Elles s'apprêtent à leur tour à exercer pour la première fois, en octobre prochain, ce droit qu'on leur a légué. « On sait que dans la Constitution, avant, les femmes n'étaient pas considérées comme des personnes à part entière. Le fait que ça a changé, [...] c'est certain que je suis fière de ça. Je vais aller voter en disant : "je suis une femme et j'ai voté" », explique Joanie Lemelin. « C'est tellement quelque chose d'acquis aujourd'hui, alors que, dans ces années-là, elles se sont battues pour y aller. Il faut défendre ça et bien élire la personne qui nous représente », conclut quant à elle Stéphanie Therrien.

Élever un enfant, combien ça coûte?

240 000$ plus les études supérieures s’il y a lieu…

La question est délicate, mais afin de mieux prévoir vos finances, sachez qu'au Canada, habiller, nourrir et loger un enfant jusqu'à l'âge de 18ans coûte en moyenne 240 000 $. C'est du moins ce que conclut le magazine MoneySense, et ce montant n'inclut pas les études supérieures.

Conseils financiers en prévision d'un heureux événement: la naissance d'un enfant. Nous vous dévoilons combien coûte élever un enfant, mais aussi, comment faire d'importantes économies d'argent si vous disposez d'un

budget plus limité.

Premier conseil: libérez des liquidités La première étape (dès que le signe + s'affiche sur le test de grossesse) consiste à libérer de la trésorerie en consolidant une dette à taux d'intérêt élevé en marge de crédit à faible taux d'intérêt, ou en compte tout-en-un, affirme Stephanie Holmes-Winton, spécialiste des flux de trésorerie à Halifax.

Deuxième conseil: vivez plus modestement

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Évaluez ce que vous gagnerez lors de votre congé parental, puis établissez votre programme financier et éliminez tout ce qui n'est pas essentiel, conseille la blogueuse torontoise Kerry K. Taylor, alias Squawkfox, qui traite de finances personnelles. Le coût du câble et des repas au restaurant est facile à réduire.

Troisième conseil: sortez des sentiers battus Le coût d'un service en garderie privée peut être élevé. Stephanie Holmes-Winton encourage donc les nouveaux parents à sortir des

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sentiers battus. Explorez d'autres voies: partage de gardien d'enfants, échanges de garde et garderies coopératives moins coûteuses.

Quatrième conseil: faire preuve d’astuce À sa naissance, mon neveu dormait sous l'escalier. Le lit de la fille de Mme Richardson se trouvait dans une penderie jusqu'à l'âge de trois ans. Bref, ne vous précipitez pas pour acheter une maison trop grande ou trop chère pour vos moyens.

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Société

Semaine québécoise des personnes handicapées (1- 7 juin 2015)

Bâtir une société plus inclusive

Martin Deschamps, qui lance ce printemps un nouvel album en duo avec Breen Leboeuf, s'associe de nouveau à la Semaine québécoise des personnes handicapées. Cette fois, il le fait en compagnie de la comédienne Geneviève Morin-Dupont, que l'on a vue notamment dans la série Unité 9.

Du 1er au 7 juin prochain, les deux artistes porteront donc, sur de nombreuses tribunes, un message précis : « Poser un geste pour aider une personne handicapée de son entourage, c'est ça bâtir une société plus inclusive! ».

De fait, l'objectif de la Semaine est de sensibiliser la population à la participation sociale des personnes handicapées et d'inciter les citoyens, quel que soit le rôle qu'ils exercent dans la société, à poser un geste pour réduire un obstacle à la participation sociale de personnes handicapées de leur entourage.

Organisateur de la Semaine, l'Office des personnes handicapées du Québec estime que chaque citoyen peut contribuer à rendre sa communauté plus inclusive.

Des spectacles gratuits pour la cause Au cours de la Semaine, Martin Deschamps offrira deux spectacles gratuits en plein air sur l'heure du midi, dont un à Sherbrooke. Le nom de l'autre ville ainsi que les détails de ces événements seront disponibles sous peu dans le site Web de l'Office (ophq.gouv.qc.ca/ sqph). Geneviève Morin-Dupont, comédienne et danseuse Martin Deschamps en spectacle à l'occasion de la Semaine québécoise des personnes handicapées 2014 Martin Deschamps entouré des élèves de l'école Monseigneur Charbonneau, en septembre dernier.

Comme l'an dernier, Martin Deschamps s'offre aussi « en cadeau » au gagnant du concours Facebook « Martin Deschamps pour emporter! », c'est-à-dire qu'il se produira gracieusement à la date et au lieu choisis par le gagnant. L'édition 2014 de ce concours avait permis aux élèves et au personnel de l'école primaire Monseigneur Charbonneau, de Gatineau, de vivre une rentrée scolaire exceptionnelle avec un spectacle-conférence de cet

artiste au vécu inspirant.

Partout au Québec Au cours de la Semaine, diverses activités seront organisées par des organismes, des entreprises et des municipalités de toutes les régions du Québec. De plus, une campagne publicitaire nationale sera présentée sur le Web et à la radio, grâce à la collaboration de Martin Deschamps. Les affiches de la Semaine seront quant à elles

L'Office des personnes handicapées du Québec

L'Office a pour mission de veiller au respect de la Loi assurant l'exercice des droits des personnes handicapées en vue de leur intégration scolaire, professionnelle et sociale, et de s'assurer que les organisations poursuivent leurs efforts à l'égard de leur participation sociale. Il exerce ainsi des

responsabilités de promotion, de coordination, de conseil et d'évaluation. De plus, il informe, conseille, assiste et fait des représentations en faveur des personnes handicapées et de leur famille, tant sur une base individuelle que collective.

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visibles dans les ministères et organismes publics, chez certains grands employeurs ainsi que dans les écoles primaires et secondaires. D'ailleurs, une nouvelle affiche portant spécifiquement sur l'intégration scolaire des élèves handicapés vient compléter la série d'affiches lancée en 2014.

Information : www.ophq.gouv.qc.ca.

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Société

Cellulaire au volant

Ça va faire plus mal au permis et au portefeuille! à partir du 23 avril 2015 Contrevenants, attention! 4 points d'inaptitude seront ajoutés à votre dossier de conduite, au lieu de 3 auparavant.

Cette sanction pourrait entraîner la perte temporaire de votre permis de conduire, si ces 4 points vous font dépasser le maximum permis.

Cette perte sera automatique pour les apprentis conducteurs et pour ceux qui possèdent un permis probatoire, car ces personnes ne peuvent cumuler plus de 3 points d'inaptitude Automobilistes avisés, voici un petit aide-mémoire pour rappeler ce qui est permis et interdit de faire avec son téléphone lorsqu'on conduit une automobile.

Ce qui est interdit Il est interdit de « faire usage » d'un appareil téléphonique que l'on tient dans ses mains en conduisant. Il peut s'agir d'un téléphone cellulaire ou de n'importe quel autre appareil avec lequel on peut parler au téléphone: une tablette reliée au réseau, par exemple.

Faire usage d'un téléphone peut vouloir dire: •parler; •envoyer des textos; ou •regarder l'écran pour savoir qui est en train d'appeler, ou même pour regarder l'heure.

En effet, un juge de la Cour municipale de Montréal a récemment tranché: le seul fait de regarder l'horloge de son téléphone revient à faire usage de ce téléphone, et est interdit par le Code de la sécurité routière.

Recharger son téléphone, est-ce aussi en faire usage? Les juges ne s'entendent pas encore sur la question!

Ce qui est permis L'usage de la fonction mains libres est permis, car l'interdiction ne s'applique qu'aux téléphones que l'on tient dans ses mains en conduisant.

La loi précise qu'un conducteur qui tient un téléphone dans ses mains est présumé en faire usage. Cela veut dire qu'il doit convaincre le policier ou le juge qu'il n'utilisait pas son téléphone.

Par ailleurs, le conducteur d'une voiture stationnée peut parler au téléphone.

Mais attention! C'est interdit lorsqu'on est arrêté à un feu rouge ou pris dans un bouchon. Il faut avoir immobilisé son

véhicule en bordure de la route auparavant!

Combien ça va coûter Les policiers peuvent remettre un constat d'infraction aux conducteurs qui utilisent leur téléphone au volant. Celuici pourra être assorti d'une amende de 80 à 100 $ et de 4 points d'inaptitude.

Il est cependant toujours possible de contester cette contravention.

Rouler propre

Un réseau de voitures électriques en libre-service à Montréal La Ville de Montréal va de l'avant avec l'implantation d'un réseau de véhicules électriques en libre-service. Le maire Denis Coderre a annoncé mardi que l'administration souhaite doter la municipalité d'un parc d'environ 250 voitures du genre dès le printemps 2016, et de 750 autres d'ici cinq ans.

Un appel d'intérêt international visant à développer un modèle spécifiquement montréalais sera lancé en juin. Il sera suivi d'un appel de propositions pour le déploiement des véhicules et de bornes de recharge en octobre.

Tous les nouveaux véhicules électriques en libre-service seront munis d'une vignette universelle qui permettra à leurs conducteurs de se stationner dans toutes les zones résidentielles de la ville. Ils seront d'ailleurs les seuls à pouvoir obtenir de telles vignettes. « La voiture, elle va être électrique », a assuré le maire Coderre en conférence de presse. « Vous voulez investir à Montréal,

bravo. Il y a des gens qui y ont mis leur cœur et qui sont en mission, comme Communauto, bravo. Mais je vous dis que l'avenir de Montréal passe par l'électrification. Et moi, mon rôle, ma responsabilité au niveau du domaine public, c'est de créer l'environnement propice pour qu'on puisse assumer pleinement cette électrification », a-t-il poursuivi.

Objectif : GES – 30 % L'administration Coderre présente son projet comme une façon d'atteindre son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 30 % par rapport au niveau de 190 d'ici 2020. Elle y voit aussi une façon d'élargir l'accès à des bornes électriques pour les Montréalais.

On ne sait cependant pas pour l'heure si la Ville retiendra une seule ou plusieurs entreprises pour la mise en oeuvre du projet. Le maire Coderre dit qu'aucune décision n'a

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été prise à ce sujet.

Projet Montréal craint que des entreprises qui ont déjà des véhicules électriques à Montréal, comme Communauto, soient écartées au terme du processus en cours pour favoriser l'entreprise française Bolloré, qui est déjà bien implantée

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à Paris, et avec laquelle le maire Coderre a déjà eu des discussions.

Communauto se dit pour sa part intéressée par le projet de la Ville, mais s'interroge sur les manières de procéder de la Ville

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Climat & environnement

Le grand retour d'El Niño On n’en avait plus entendu parler depuis 2010, date de sa dernière manifestation, mais le phénomène El Niño est de retour dans l'océan Pacifique.

Certains pays comme l'Australie et l'Inde craignent déjà les impacts d'un temps trop sec au cours des prochains mois.

Selon la NOAA, les conditions reliées au phénomène ont 70 % de probabilités de se poursuivre cet été et 60 % cet automne. Le degré d'intensité d'un El Niño (faible, modéré ou fort) est déterminé selon l'écart entre la température de l'eau et sa moyenne. À l'heure actuelle, on se situe en " phase faible ", c'est-à-dire que les températures de l'eau de surface du Pacifique est sont légèrement plus chaudes qu'en temps normal.

En 2014, on prévoyait une intensification du phénomène à la fin de l'été et au début de l'automne, mais cette prévision des spécialistes ne s'est jamais concré-

tisée.

Pas d'impact sur le Québec Selon les analyses actuelles de la NOAA, El Niño n'a aucun impact significatif (température et précipitations) sur le climat du Québec et de l'est du Canada durant la période estivale. En saison hivernale, les probabilités de connaître un hiver doux ne sont pas systématiquement plus élevées au Québec dans un contexte d'El Niño modéré ou faible. Elles sont cependant plus élevées lors d'un El Niño fort.

Les pays à risque Le phénomène El Niño est souvent identifié comme à l'origine de nombreux bouleversements météo à travers le monde. El Niño se traduit par une hausse de température de l'eau de surface dans l'est de l'océan Pacifique.

Ce réchauffement affecte cependant d'autres régions du globe. Par exemple, dans un scénario El Niño, la côte ouest des Amériques connaîtra des tem-

pératures plus chaudes que la normale pendant plusieurs mois. Cette chaleur est aussi accompagnée de temps sec.

Ces conditions favorisent également des sécheresses en Australie.

En attendant La Niña Nous avons tous déjà entendu dire qu'un événement météorologique local était dû à El Niño, mais savezvous exactement ce que cela signifie?

El Niño El Niño est le nom populaire donné à un intéressant phénomène climatique qui met en cause la température à la surface de la mer et la pression atmosphérique de surface dans l'océan Pacifique. Lorsque vous entendez parler d'El Niño, il s'agit généralement d'une phase particulière d'un phénomène climatique plus étendu dont le nom complet est « El Niñooscillation australe » (aussi appelé ENSO). La phase « ENSO » comporte des effets très prévisibles sur certains climats régionaux. Il s'agit donc d'un phénomène atmosphérique que les scientifiques surveillent de très près.

Mais quelle est la nature exacte de ce phénomène? Le nom donné à cette « oscillation » est directement lié à l'un des signaux avant-coureurs de sa phase chaude, soit des températures élevées de la surface de l'océan le

long de la côte Pacifique de l'Amérique du Sud. Ce réchauffement est généralement perceptible pendant la période d'été de l'hémisphère Sud. Le N majuscule d'El Niño fait référence à l'enfant Jésus dans de nombreuses cultures chrétiennes d'Amérique latine. Il marque donc la concordance entre l'apparition du réchauffement et les célébrations religieuses entourant la fête de Noël, le 25 décembre.

Lorsque la phase El Niño – la phase chaude – survient, les températures plus chaudes de la surface de l'océan le long des côtes d'Amérique du Sud sont jumelées à une pression atmosphérique élevée au-dessus du Pacifique occidental. Une relâche des alizés, des vents qui soufflent habituellement d'est en ouest, survient en outre au même moment. Ce calme relatif des vents réchauffe d'autant plus les eaux stagnantes de l'océan Pacifique équatorial.

Les eaux chaudes qui se trouvent normalement dans le Pacifique occi-

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dental s'étirent alors vers l'est, amenant avec elles les zones de précipitations.

Certaines régions de l'Australie en ont subi les conséquences alors que les précipitations ont diminué.

Lorsque le réchauffement persiste pendant plus de neuf mois, il est défini comme un événement El Niño. La durée moyenne d'un tel événement est d'environ cinq ans.

La Niña Pour sa part, La Niña est souvent décrite comme la phase ENSO « fraîche ». Toutefois, elle ne correspond pas forcément à un refroidissement, mais plutôt à une version amplifiée des conditions normales du Pacifique. À ce moment, la masse d'eau froide du Pacifique oriental reste froide ou est renforcée. Les alizés demeurent en outre constants, ce qui permet une remontée normale des eaux profondes plus froides de l'océan le long de la côte ouest de l'Amérique du Sud. En surface, la pression atmosphérique demeure alors relativement élevée sur cette

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zone fraîche. Par ailleurs, les basses pressions et les précipitations convectives tropicales restent au-dessus des eaux chaudes du Pacifique occidental, soit leur zone habituelle.

L'ENSO a des effets reconnus sur certains climats régionaux de l'Amérique du Sud, de l'Amérique du Nord et sur l'activité cyclonique tropicale. Les événements El Niño amènent un climat plus chaud et plus humide le long de la côte ouest de l'Amérique du Sud. Ils apportent en outre des hivers plus humides dans le sud-ouest des États-Unis et sur le sud de la côte Ouest des États-Unis. La phase chaude entraîne également des hivers plus cléments dans certaines régions du Canada. La phase ENSO décale la zone où se forment de nombreux cyclones tropicaux et modifie leur trajectoire. Les conditions générées par El Niño diminuent le nombre d'ouragans dans l'Atlantique et augmentent la fréquence des cyclones dans le Pacifique. Ces conditions sont inversées lors de la phase fraîche.

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Santé

Avec le printemps…

Le pollen et les allergies saisonnières

Certes, c'est une composante essentielle du cycle de vie d'une plante, mais avec le retour du printemps, si vous souffrez d'allergies saisonnières, gare aux nuisances provoquées par le pollen.

Pourquoi cette substance poudreuse estelle si importante? Pourquoi cause-t-elle tant de réactions négatives chez certaines personnes? Enfin, pourquoi est-elle influencée par le temps qu'il fait?

Arbres et herbes Presque toutes les plantes produisent une fine poudre : le pollen. Ce pollen contient les informations du code génétique d'une plante et forme une composante essentielle pour sa reproduction.

Certaines plantes utilisent leur propre pollen et se fécondent elles-mêmes.

Cependant, la plupart des plantes doivent transmettre leur pollen à d'autres plantes en été et à l'automne. Le vent et certains insectes se chargent de transporter le pollen.

Des larmes et des nez qui coulent…

Notez que ce ne sont pas tous les types de pollen qui sont responsables du larmoiement ou des nez qui coulent. Ce sont généralement les abeilles ou d'autres insectes qui transportent le pollen des fleurs. Il est donc plus rare que ce pollen se retrouve en suspension dans l'air. Les arbres, les mauvaises herbes et l'herbe, quant à eux, ne suivent pas les mêmes règles. Ce type de pollen se

retrouve fréquemment dans l'air. Il finit par se retrouver sur votre peau ou dans vos yeux, ce qui entraîne une irritation.

Différents types de pollen sont dominants selon la saison. Les pins et les bouleaux libèrent généralement leur pollen au printemps. C'est l'herbe qui vole la vedette en été. Le seigle et le pâturin des prés sont particulièrement importants dans les climats froids et l'herbe des Bermudes est populaire dans les climats chauds. Enfin, le dernier type de pollen, mais non le moindre, provient des mauvaises herbes qui se propagent à l'automne, notamment l'herbe à poux, les orties et l'oseille. …chez 10 à 25% de l’humanité Environ 10 % à 25 % de la population mondiale souffre d'allergies saisonnières déclenchées par les différents types de pollen. Dans de nombreux pays, certains organismes publient la densité pollinique afin d’avertir les personnes particulièrement sensibles de la présence de certains types de pollen dans l’air. Ces avertissements ne dépassent généralement pas quatre jours.

La densité pollinique est calculée à partir d’un dispositif d’échantillonnage de l'air recouvert d'une substance transparente, collante ou grasse, qui recueille le pollen. L'échantillon est ensuite observé au microscope et chaque grain est alors identifié et compté. Sous les climats plus chauds, la végétation est plus abondante

et les périodes de croissance plus longues. Ces régions plus chaudes ont tendance à connaître des saisons de forte densité pollinique qui sont plus longues.

té à la survie dans le processus de fossilisation. Les scientifiques peuvent donc trouver du pollen très ancien et l'utiliser pour mieux comprendre les modèles de croissance des plantes à travers les âges.

Un coût de 156 millions de dollars au Québec Le pollen des plantes peut avoir plusieurs couleurs. Le jaune est la couleur la plus courante, mais on retrouve également du pollen brun, blanc, violet et rouge dans la nature.

Aux États-Unis, le traitement des allergies coûte 21 milliards de dollars par année. Au Canada, ces coûts ont été estimés à plus de 156 millions de dollars pour la seule province du Québec en 2008.

Le pollen est particulièrement bien adap-

Fast food

McDo; 60 ans de malbouffe

"Tant que vous êtes vert, vous grandissez, dès que vous êtes mûr vous commencez à pourrir". La formule attribuée à Ray Kroc, l’homme qui a transformé la petite entreprise McDonald’s en un géant planétaire, est peut-être plus que jamais d’actualité.

Cette semaine, la chaîne de restauration rapide fête ses soixante ans.

L’occasion de se rappeler que le premier McDonald’s franchisé, ouvert en avril 1955 dans la banlieue de Chicago (Illinois), avait réalisé un chiffre d’affaires de quelques centaines de dollars seulement le premier jour. Six décennies plus tard, le soleil ne se couche jamais sur l’empire McDonald’s, qui s’étend sur tous les continents (sauf l’Antarctique).

Aujourd’hui, près d’une dizaine de restaurants sont ouverts chaque jour à travers le monde, et le groupe réalise un chiffre d’affaires de plusieurs dizaines de milliards de dollars (27,4 milliards en 2014). Malgré tout, ces dernières années s’avèrent plus compliquées pour le géant du fast-food qui assiste, impuissant, à un recul historique de ses ventes.

Géopolitique, mauvaise réputation et concurrence

Après une domination (presque) sans partage, McDonald’s fait face à une concurrence accrue, notamment aux États-Unis où Taco Bell, Burger King et consorts semblent bien décidés à mettre un terme à son hégémonie. En outre, la situation géopolitique, notamment le conflit en Ukraine, n’arrange pas les choses.

Le tout alors que les polémiques se multiplient. Plusieurs manifestations de salariés américains ont récemment eu lieu afin de réclamer de meilleurs salaires. Et plus globalement, le nom de Mc Donald’s reste accolé aux conséquences néfastes de ses produits sur la santé (obésité, diabète) malgré une large campagne de communication tendant à restaurer son image. Enfin, le groupe a récemment été accusé d’avoir soustrait plus de 1 milliard d’euros de recettes fiscales aux États européens, au premier rang desquels la France.

Si les ventes du numéro un du fastfood résistent dans l’hexagone, la situation au niveau mondial est un peu plus délicate. En 2014, le groupe a ainsi enregistré une baisse de 1% à

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nombre de restaurants comparables, précipitant le départ de son patron Don Thompson. Et le début de l’année 2015 n’est pas vraiment rassurant, puisque la tendance s’est accentuée en janvier et février. Du coup, McDo a décidé de freiner

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quelque peu ses investissements pour "relancer (sa) dynamique". Histoire de prouver que le géant est toujours "vert".

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Bien être

La géographie selon Statistique Canada

Le bonheur est à Saguenay

S'il faut en croire Statistique Canada, le bonheur est à Saguenay et, de façon plus large, au Québec.

L'agence nationale vient de dévoiler les données de deux vastes enquêtes qui démontrent que les résidents du Québec en général et de Saguenay en particulier, sont les plus satisfaits de leur vie dans l'ensemble.

Le taux de satisfaction à l'égard de la vie, mesuré sur une échelle de 1 à 10, atteint environ 8,25 à Saguenay.

Trois-Rivières vient en deuxième position, avec un taux légèrement en deçà de 8,2.

De plus, les villes de Québec (5e rang) et de Sherbrooke (7e rang) se classent aussi dans le peloton de tête, alors que Montréal se situe au 13e rang sur 33, avec un taux légèrement supérieur à la moyenne canadienne.

Le Nouveau-Brunswick fait aussi bonne figure, avec les régions métropolitaines de Saint-Jean et de Moncton aux 6e et 9e rangs, respectivement.

L'Ontario, royaume des insatisfaits À l'opposé, Vancouver vient au dernier rang avec un taux de satisfaction légèrement au-delà de 7,8 et les villes ontariennes de Toronto (32e rang), Windsor (31e) et Guelph (30e) for-

ment le peloton de queue.

Vu par la lorgnette de l'insatisfaction, on obtient des résultats similaires.

Ainsi, lorsqu'on regarde la proportion de citoyens dont la cote de satisfaction est de 6 ou moins, c'est à Saguenay que cette proportion est la plus faible, suivi de Québec et TroisRivières. Sherbrooke (5e place) et Montréal (9e) demeurent dans le peloton de tête.

De même, Windsor montre la plus forte proportion de personnes moins satisfaites de leur vie, suivie de Toronto et de trois autres villes ontariennes et, au 6e avant-dernier rang, Vancouver.

Là où il fait bon vivre Les Québécois vivant à l'extérieur des régions métropolitaines sont aussi les plus satisfaits de leur vie et les données régionales réservent d'étonnantes surprises.

Ainsi, le plus haut taux de satisfaction de toutes les régions non métropolitaines du Canada est enregistré dans le Nord-du-Québec, à 8,4. Les régions de la Côte-Nord (4e place), du Saguenay-Lac-Saint-Jean (5e), de la Capitale-Nationale et Mauricie (6e) et Centre-du-Québec (9e) se classent aussi parmi les 10 premières.

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La région de la Gaspésie-Îles-de-laMadeleine est celle qui affiche le plus faible taux de satisfaction de sa population et se classe au 49e rang sur un total de 58 régions, mais avec un taux d'un peu plus de 8 sur 10, elle demeure au-dessus de la moyenne canadienne.

La dernière position, en région, revient au nord-est de la Colombie-

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Britannique.

Les données, colligées à partir de l'Enquête sociale générale de 2009 à 2013 et de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2009 à 2012, proviennent de près de 340 000 Canadiens, ce qui permet, selon Statistique Canada, de comparer les résultats de manière fiable entre régions.

Cultures

Écrits

Littérature, diaspora et printemps arabe au Québec

L’Association Culturelle Passerelle organise le mercredi 29 avril 2015 à 18h à la bibliothèque de Saint-Michel sa quatrième soirée littéraire dans le cadre du projet « Les Mille et une soirées littéraires », en collaboration avec le centre Ibn Rochd, d’Ottawa.

Cette rencontre culturelle et littéraire débattra de la thématique suivante : Littérature, Diaspora et printemps arabe au Québec.

Participeront à ce débat des auteurs néo-québécois de consonance arabe dont : Nadia Ghalem, Victor Teboul et Soheir Fouzat.

Cette rencontre littéraire, qui sera ponctuée par des notes musicales du

Oud, et animé par Mr Kamal Benkirane, directeur général de l’Association Culturelle Passerelle, ainsi que par Mr Abdelkader Filali, directeur du Centre Ibn Roshd, abordera les volets de littérature arabe au Québec, de l'interculturalité, du rôle des centre de savoir pour la production de la connaissance, et aussi du printemps arabe au Québec.

Dans ce projet « Les mille et une soirées littéraires », il s’agit d’organiser des rencontres littéraires thématiques qui ont trait aux littératures francophones du Québec.

Ces rencontres, qui répondent à un besoin du public montréalais, vont faciliter d’une part, les échanges cul-

turels et d’autre part, permettront de favoriser l’intégration des écrivains québécois issus de toutes les origines. La valeur de ces rencontres réside d’une part, dans le choix varié des axes de discussions tel que: la relève en littérature québécoise, les tendances contemporaines en littérature, la littérature maghrébine au Québec, parcours migratoires, le choc culturel, l’intégration, Identités et altérités, la nostalgie, le racisme, l’exil, etc.

L’entrée est libre Kamal Benkirane www.e-passerelle.ca

Syli d'or de la musique du monde 2015

Finale le 30 avril Organisée par Les Productions Nuits d’Afrique, la 9ème édition des Syli d’Or de la Musique du Monde sera en phase finale jeudi 30 avril.

22 et 23 avril 2015 avec pour objectif avoué de donner un spectacle capable de les hisser sur la scène de la finale.

le domaine (Toronto) ; Frédéric Cardin, journaliste, édimestre, chroniqueur et réalisateur à ICI MUSIQUE-Radio Canada.

Après neuf semaines de concertsvitrines durant lesquelles 36 groupes ont enflammé le Club Balattou au rythme de deux soirées par semaine, neuf groupes se sont démarqués par l’originalité de leur musique, leur talent et leur créativité, ont séduit le public et ont atteint l’étape des demi-finales. Ils s’affrontaient les21,

Pour accéder à la finale, les neuf groupes devaient en effet remporter le vote du public et d'un jury formé de trois personnalités chevronnées en musique du monde : Manar Al Mouadmani, chargée de promotion Artistes aux Éditions Musicales RFI Talent (France) ; Derek Andrews, promoteur émérite et consultant dans

Faire rayonner les artistes canadiens •Afropop Worldwide, média réputé en musique du monde basé à Brooklyn, décernera Le Prix Afropop-Syli d'Or 2015 au groupe qui aura livré la meilleure présence scénique parmi les neuf demi-finali-

stes.

•RFI Talent, nouveau partenaire de cette 9ème édition des Syli d'Or de la Musique du Monde, assurera une co-édition musicale de l'album d'un artiste choisi parmi les 36 participants. RFI Talent participera à la diffusion et la promotion de l'album sur les antennes du groupe France Médias Monde ainsi qu'à un accompagnement soutenu à long terme.

31e édition du festival Vues d’Afrique

Soirée Inaugurale le 29 avril La Soirée inaugurale du 31e Festival international de cinéma Vues d’Afrique aura lieu au Cinéma Impérial (1430, Rue Bleury) à Montréal le mercredi 29 avril 2015 à 18h. L'actrice Franco-rwandaise et ancienne Miss France (2000) Sonia Rolland recevra l'hommage du CIRTEF. De plus, le film L’œil du cyclone du cinéaste Sékou Traoré sera présenté pour l’occasion. Le parrain et la marraine du festival

seront également sur place. La soirée sera animée par Eric M'Boua. À l’affiche Dans un pays d’Afrique en proie à la guerre civile, une jeune avocate est commise d’office à la défense d’un rebelle accusé de crimes de guerre. À travers la partie d’échecs qui s’engage entre l’avocate idéaliste et l’ex-enfant soldat, vont s’affronter

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deux visages de l’Afrique d’aujourd’hui. Et la cellule de la prison va devenir l’œil du cyclone d’un printemps africain qui emportera le pouvoir en place. À partir du Jeudi 30 avril, de nombreux films de qualité seront proposés aux cinéphiles.

Signalons, «Moul el kelb» de Kamal Lazraq, qui vous mène dans un péri-

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ple partant de Clermont Ferrand et aboutissant à Abu Dhabi.

Si vous êtes fan de l'acteur belge Benoît Poelvoorde et de foot, il ne faudra pas rater Les rayures du zèbre du réalisateur Benoît Mariage. On vous recommandera également El Djazaïr mon amour, un projet collectif québécois sur l'Amour en Algérie en 5 courts-métrages documentaires et de fiction.

Cultures

Arts plastiques

Noura Bensaid : l’artiste qui venait du pays des couleurs

Par Réda Benkoula

Native de Kenitra au Maroc, Noura Bensaid vit à Montréal depuis presque deux ans ou elle consacre une grande partie de son temps à sa passion : la peinture. Titulaire d’un baccalauréat en arts plastiques, elle prépare un diplôme en design au Centre de formation professionnelle de Verdun et elle participe à de plusieurs expositions collectives depuis son arrivée à Montréal.

Au Maroc, le parcours de Noura est bien rempli puisqu’elle collabore à des expositions sous les thèmes des arts décoratifs qui viennent nourrir son inspiration. Elle expose dans le cadre des activités culturelles et artistiques de la fondation de la mosquée Hassan II de Casablanca, ainsi que pour la préservation du patrimoine culturel de Rabat une Responsabilité partagée à Rabat.

Elle développe son art qui oscille en l’abstrait et le semi-abstrait et elle s’inspire de son environnement, des sujets de société et des femmes pour traduire ses émotions en œuvres artistiques aux couleurs flamboyantes. Elle expose notamment à Nevers et à Paris et elle remporte les premiers Prix à différents concours internationaux. À Montréal, Noura participe à plusieurs expositions collectives telles que « Prospective » qui se déroule au centre communautaire et des loisirs de Côte-des-neiges, « Croisement 2 » au

bureau du député de Papineau, à « Nostalgia » au musée des maitres et artisans et elle produit plusieurs illustrations dans la revue TicArtToc de Diversité Artistique Montréal.

Noura Bensaid, qui voit grand, franchi un pas supplémentaire dans sa carrière artistique puisqu’elle propose pour la première fois depuis le 17 avril dernier sa propre exposition qui réunit un ensemble de 18 toiles que l’on peut apprécier à l’Espace Passerelle CaféGalerie sur Saint-Denis. Les toiles sont de taille moyenne, même si l’artiste travaille sur plusieurs formats : « Je fais des grandes toiles mais pas toujours…je n’ai pas d’espace pour faire des formats plus grands ». « Le nuage », « Le reflet », « L’oiseau qui s’envole », « La neige de noël », « Étude », « Le soleil levant », « Rencontre », « La contrebasse », « Le dos », « Mon enfance » et « La pluie de mon pays », sont quelques-unes des œuvres de l’artiste qui aime travailler sur plusieurs styles pour avoir une plus grande expérience en peinture. La couleur est très présente dans toutes les toiles, ce qui permet d’avoir un coté rafraichissant en ce temps printanier : « J’adore les couleurs parce que je viens d’un pays des couleurs…le Maroc c’est un pays de couleurs ».

Journée communautaire à Toronto

Club Avenir

Les Ontariens d’origine marocaine: défis et opportunités ARGANA, l’association des Femmes maroco-canadiennes (AFMC) organise une journée communautaire sous le thème « Les Ontariens d’origine marocaine: défis et opportunités ». À cette occasion ARGANA, vous invite à assister à un forum de discussion portant sur des sujets qui concernent l’intégration de la communauté marocaine au sein de la société canadienne tels que : •Les défis et les opportunités professionnelles en Ontario

Noura Bensaid

•Le rôle de la femme dans la famille immigrante •L'éducation •Le futur socioculturel des enfants nés au Canada

Une conférence de Slim Othmani En collaboration avec la Fondation Club Avenir, la Chaire de management stratégique international Walter J. Somers organise ce vendredi 24 avril, une conférence de Slim Othmani Président de NCA Rouiba et fondateur de CARE sur le thème «Les entreprises privées, l’État et le développement économique en Algérie: Observations et réflexions».

La journée communautaire aura lieu le samedi 2 mai 2015, de 13h à 17h à l’adresse suivante : Scarborough Civic Center, Council Chamber, 150 Borough Drive, Toronto ON M1P 4N7, Nous vous remercions de l’attention que vous porterez à cette invitation et nous comptons sur votre participation.

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Cet événement débutera à 15 heures à la Gérard-Parizeau (École HEC Montréal; 3000, chemin de la Côte-SainteCatherine ) Participation gratuite sur inscription au: (514) 340-6770.

Places limitées. Une collation sera servie. info@clubavenir.com ou www. clubavenir.com

Panorama

Le côté obscur des lois sur l’équilibre budgétaire

Le gouvernement Harper a déposé un projet de loi sur l’équilibre budgétaire — et ce, malgré le fait que les sept derniers budgets proposés par les conservateurs étaient déficitaires.

Un gouvernement conservateur qui n’a jamais semblé avoir peur de couper dans les dépenses a donc connu sept années de déficits, à la suite d’une récession qualifiée de mineure dans une perspective historique de 2008-2009.

Cela semble indiquer qu’une loi forçant l’équilibre budgétaire est une bonne idée. Mais les choses ne sont pas aussi simples que ça.

Pendant ce temps-là, au Québec Au Québec, où on trouve déjà une loi sur l’équilibre budgétaire, la situation s’est avérée presque identique à celle du fédéral. Les différents gouvernements ont proposé six budgets déficitaires depuis la récession de 2008-2009.

La loi du Québec n’a donc pas empêché six années de déficits pour une récession de neuf mois. Par conséquent, elle ne représente clairement pas une grande panacée contre les déficits chroniques… mais cela ne veut pas nécessairement dire que la loi est complètement inutile. À quoi servent les lois sur l’équilibre budgétaire ?

Les lois sur l’équilibre budgétaire ont typiquement deux grands objectifs : restreindre le parti au pouvoir (et les partis qui succéderont à celui-ci) et rassurer les marchés financiers.

La théorie et la pratique nous disent que de donner le beurre (des hausses de dépenses dans les services) et l’argent

du beurre (des baisses de taxes) aux électeurs — malgré les déficits que cela cause, surtout quand les élections approchent — est une stratégie souvent gagnante. L’idée d’une loi empêchant ce genre de comportement gratifiant à court terme, mais coûteux à long terme, n’est clairement pas folle.

Dans le cas du Québec, malgré le fait que les budgets n’aient pas été équilibrés au cours des six dernières années, il ne serait pas surprenant que les déficits eussent été encore plus élevés s’il n’y avait pas eu de loi.

Cette loi, malgré sa suspension fréquente, rassure potentiellement les investisseurs des marchés financiers (mais probablement pas beaucoup) et fait ainsi baisser les taux d’intérêt payés par le gouvernement pour ses emprunts.

Le côté obscur Néanmoins, ces lois comportent aussi de sérieux désavantages.

Premièrement, en limitant la marge de manœuvre des gouvernements, elles peuvent empêcher des dépenses qui seraient payantes à long terme.

En effet, les déficits ne sont pas toujours mauvais. La théorie économique de base nous dit que la dette gouvernementale n’est pas une mauvaise chose si elle a été encourue pour faire des investissements avec des rendements plus élevés que le taux d’intérêt de cette dette.

Cela s’illustre facilement par un exemple. Si le gouvernement fédéral s’endette de 10 milliards pour offrir un nouveau service qui augmentera la taille

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de l’économie de 15 milliards, c’est clairement une bonne décision. (Par exemple, le fédéral pourrait décider d’investir massivement en petite enfance.)

Cet exemple fictif a évidemment plusieurs problèmes potentiels dans la réalité. Ainsi, prévoir les répercussions économiques du nouveau service est extrêmement difficile, et les 15 milliards peuvent se transformer en 8 milliards assez facilement. Les analyses coûts-bénéfices des investissements gouvernementaux sont d’ailleurs toujours peu développées au Canada.

Il est aussi intéressant de noter que, dans notre exemple, la population est gagnante — mais le gouvernement fédéral, lui, ne l’est pas : les 15 milliards supplémentaires en PIB n’entraîneront une hausse de revenus gouvernementaux que de 3 à 5 milliards de dollars.

L’autre conséquence négative fréquente avec ces lois est la tentation forte des gouvernements, restreints dans leur liberté d’offrir des cadeaux à l’électorat (ou de faire des investissements intelligents), de le faire par le moyen d’une «comptabilité créative».

forcées peuvent saper la motivation et la possibilité d’innover des employés de la fonction publique, ce qui peut mener au départ de certains d’entre eux parmi les meilleurs… et se révéler très dommageable à long terme.

Tout est dans la forme Une loi sur l’équilibre budgétaire trop stricte peut donc empêcher de bons investissements et réduire la transparence du gouvernement. À l’opposé, une loi peu stricte ne sert pas à grand-chose.

Il est cependant possible d’avoir le meilleur des deux mondes. Dans notre Budget des jeunes, nous proposions une loi similaire à celle qui a été longtemps en place en Suède et qui force un surplus moyen de 1 % du PIB sur une période de sept ans. Les cibles budgétaires (surplus ou déficits) sont fixées par un groupe d’économistes indépendants, qui décident où, dans le cycle économique, se trouve la province ou pays en question.

Cela laisse donc au gouvernement une certaine flexibilité pour faire des déficits lorsque nécessaire, tout en contrôlant de manière stricte la dette.

En effet, la quantité de fonds spéciaux — moins sujets à l’examen des parlementaires, et souvent exclus des restrictions qui touchent à ces lois — ont tendance à se multiplier après l’adoption de celles-ci. Cela diminue la transparence des dépenses gouvernementales, ce qui peut s’avérer très dangereux.

La loi que propose le gouvernement conservateur — qui s’appuie sur une base annuelle et non pluriannuelle, et qui punit sévèrement les brèches — semble pencher vers le trop strict. Les expériences du Québec et de nombreux autres pays démontrent que les lois qui s’appuient sur une base annuelle mènent à une suspension trop fréquente et ne remplissent donc qu’en partie leurs objectifs.

Finalement, les coupures rapides et

Source : Presse canadienne

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Sports

Finale de la Ligue des Champions

L’Impact face à l’histoire L'Impact a amorcé le dernier chapitre de son épopée en Ligue des Champions avec une solide performance, faisant match nul 1-1 contre Club América, mercredi soir, dans l'hostile Estadio Azteca, à l'occasion du match aller de la finale de la Ligue des Champions.

diatement redirigé le ballon du torse à Dominic Oduro. L'attaquant a centré au sol en direction de Dilly Duka, qui a laissé passer le ballon pour Ignacio Piatti. Le Joueur désigné de l'Impact a ensuite déjoué le gardien Moises Munoz d'un tir bas à la 13e minute.

FAITS SAILLANTS DU MATCH « C'est évidemment un bon résultat pour nous, mais nous savons que rien n'est joué encore, a déclaré l'entraîneur-chef de l'Impact Frank Klopas. Je suis très fier de mon équipe et nous sommes très heureux de pouvoir rentrer à la maison et l'occasion de jouer devant nos fidèles supporters. Nous serons prêts à disputer un match de grande qualité mercredi prochain. »

« Nous avons été très compacts ce soir et nous savions qu'ils allaient dominer au niveau de la possession, a ajouté l'attaquant Dominic Oduro. Notre principal objectif était de leur faire mal en contre-attaque et nous avons bien réussi.

Nous avons démontré beaucoup de sangfroid et nous retournons maintenant à Montréal prêts à remporter le championnat, à la maison. »

« Je crois que c'est un excellent résultat pour notre équipe, a indiqué le milieu de terrain Nigel Reo-Coker. Il n'est jamais facile de venir ici pour obtenir un résultat. À certains moments, nous avons joué de l'excellent soccer et nous avons démontré ce que nous pouvions faire. Nous aurions pu faire mieux à d'autres moments, mais nous sommes restés dans la rencontre. » L'Impact est parvenu à repousser la pression des Mexicains durant la première demie en montrant aux bruyants partisans de Club América que le club montréalais méritait sa place en grande finale.

L'équipe a défendu adéquatement et a créé quelques occasions sur des contreattaques, incluant le premier but du match.

Le défenseur Laurent Ciman, qui a particulièrement bien fait défensivement durant tout le match, a amorcé la séquence menant au but du Bleu-blanc-noir avec une longue passe transversale sur le flanc droit pour Hassoun Camara, qui a immé-

Un décision douteuse de l'arbitre, puis un coup franc à la 89e minute, ont permis à l'attaquant Oribe Peralta de convertir de la tête un coup franc, pour égaler la marque avec quelques secondes à jouer dans le match.

Le gardien de l'Impact Evan Bush a été spectaculaire devant son filet, faisant à face à 28 tirs, donc neuf cadrés. Il a réalisé plusieurs arrêts importants, dont deux face à Darwin Quintero, un plongeon remarquable en première demie, puis un arrêt solide suite à une frappe à bout portant en deuxième demie.

Plusieurs occasions en première demie La première occasion du match est survenue lorsque Michael Arroyo s'est faufilé derrière la défense montréalaise à la 9e minute, mais son tir d'un angle restreint a frappé l'extérieur du but.

Piatti est venu près de marquer un deuxième but, à la demi-heure de jeu. Après avoir dribblé sur presque la moitié du terrain, son tir piqué a raté la cible de peu.

Puis à la 32e minute, de l'intérieur de la surface de réparation, le défenseur de Club América Miguel Samudio a tenté un tir sur sa première touche, mais le ballon s'est retrouvé au-dessus de la cage.

Dominic Oduro s'est retrouvé en échappée suite à une courte passe de Piatti, mais a été retenu par le défenseur Osvaldo Martinez. L'arbitre n'a toutefois décerné qu'un carton jaune au joueur de Club América. À la 67e minute, Sambueza est venu près de créer l'égalité d'une puissante frappe de l'extérieur de la surface qui a heurté le poteau à la gauche de Bush.

STATISTIQUES DU MATCH ALIGNEMENTS MTL - G-Evan Bush; D-Hassoun Camara (Eric Miller 66'), Bakary Soumare, Laurent Ciman, Donny Toia; M-Nigel Reo-Coker (Patrice Bernier 76'), Calum Mallace, Andrés Romero, Ignacio Piatti,

Tae kwon do Jeux de Montréal 2015

3 médailles d’or et 3 médailles d’argent pour le club des Champions olympiques 5 athlètes du Club des champions olympiques représentaient l'arrondissement Rosemont-LaPetite-Patrie aux Jeux de Montréal, le samedi 11 avril 2015 au Centre Roussin, à Montréal.

Sous la houlette de leur entraîneur Me Abdel-Ilah Es-Sabbar, ils sont montés six fois sur le podium : 3 sur la plus haute marche et deux sur la seconde.

Le palmarès de cette sortie triomphale : Médailles d’or Mohamed Anchoum Abderrahmane Elmahjoubi Raphaëlle Dupuis Médailles d’argent Khouloud Cherkaoui Leandro Pérez Moran Mohamed Anchoum (combat exhibition)

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Dilly Duka (Maxim Tissot 71'); A-Dominic Oduro Substituts non utilisés: G-John Smits; D-Wandrille Lefèvre; A-Jack McInerney; Kenny Cooper CA - G-Moises Munoz; D-Erik Pimentel, Miguel Samudio, Pablo Aguilar, Paul Aguilar; M-Cristian Pellerano (José Daniel Guerrero 70'), Darwin Quintero, Osvaldo Martinez (Oribe Peralta 46'), Rubens Sambueza; A-Dario Benedetto (Martin Zuniga 80'), Michael Arroyo Substituts non utilisés: Hugo Gonzalez, Moises Velasco, Osmar Mares, Zaid Veyna BUTS MTL - Piatti (Oduro) 16' CA - Peralta (Sambueza) 89' AVERTISSEMENTS MTL - Piatti 17' CA - Martinez 45' MTL - Duka 71' MTL - Romero 88' CA - Aguilar (Paul) 89' MTL - Bush 89'

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Actes

Gala Vision & Inspiration du REPAF

Les finalistes de la 8ème édition

Le REPAF vient d’annoncer la liste des finalistes retenus de la 8ème édition du Gala d’Excellence Vision & Inspiration, après délibération du jury : Les lauréats de chacune des catégories en lice seront connus lors de la soirée du Gala qui aura lieu le samedi 9 mai 2015 à Montréal à partir de 18h. Voici les finalistes : Catégorie Entrepreneur de l’année •Jong Maxime, Co-fondateur, J. Consulting •AwaneMoufide Jones, Président, Merchlar •Guy-Serge Luboya, Fondateur et directeur, Ela Jambo •Gbeuli Guero, Président, Artifex invest Catégorie Professionnelle de l’année •Ndilu Beko Bob, Field service engineer, CAE •Ubalijoro Achille, Président – conseiller de direction, Kabera consulting inc.

•Maiwan Charly Moaku Matia, Président fondateur, Maiwan productions •Mariame Cissé, Associate business development, Banque Nationale du Canada Catégorie Socialement Engagé (e)

•Sebogo Gwladys, Directrice fondatrice, Touche noire •Guyto Muabi, Administrateur et conseiller aux membres OPCC •Christelle Wanko T, Co-fondatrice, ACTION M.A.P.L.E Huit ans à l’appui de l’excellence Lancé en 2008, le Gala d’Excellence Vision & Inspiration a réussi à s'imposer comme l'un des plus importants rendez-vous de la communauté africaine des affaires de Montréal. C'est aussi l'occasion d'honorer l’excellence et l’exemplarité des individus et entreprises dont la vision et les actions sont une source d’inspiration pour la société québécoise dans son ensemble à travers un appel à candidature ouvert à toute personne, peu importe le domaine d’activité.

Pour l'occasion,Didier Acouetey, Président exécutif d’AfricSearch (reconnu comme un des premiers cabinets internationaux œuvrant au développement des ressources humaines en Afrique) sera la personnalité d’honneur de la 8ème édition du Gala d’Excellence Vision & Inspiration. Éric M’Boua agira à titre de maître de cérémonie du Gala dont plusieurs personnalités politiques ont déjà confirmé leur présence.

Site web: www.repaf.org

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