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Canada: 185.000 emplois en moins Page 9 De quoi sera fait l'été 2015?
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Sécurité à la garderie Ce que tout parent doit savoir…
Les chemins de Damas passent aussi par Montréal 10 jeunes en route pour la Syrie arrêtés à l’aéroport
Jeunes chômeurs, immigrants et analphabètes
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Gad Elmaleh sans tambour Page 38
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Coût de la vie
97,1 millions pour des programmes sociaux jamais mis en œuvre
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Enjeux
Conception et Réalisation Graphique : Atlas Média Atlas.Mtl est un produit du. GROUPE ATLAS MEDIA Inc Editeur de. * La Voix des Marocains à Montréal et du site web: www.atlasmedias.com
(514) 962-8527 (514) 994-9582 Courriel: admin@atlasmedias. com Site web: www.atlasmedias.com https://www.facebook.com/Nachid. Najahi?ref=hl
Depuis 2002 Groupe Atlas Media Douze ans, c’est… • 254 numéros du bimensuel Atlas.Mtl, soit plus de 6260 articles exprimant la sensibilité maghrébine et valorisant la dimension maghrébine de la société dans laquelle nous vivons; • Une cinquantaine d'événements identitaires, artistiques, culturels et politiques; • De nombreux débats, colloques, séminaires et conférences, • 92 reportages sur la communauté pour les chaînes de télévision 2M, AlMaghribia, Ai Aoula, Arrayadia; • 365 émissions radio (de 2002 a 2009); • Un site web ayant accueilli plus de 7.6 millions de visiteurs depuis 2003 et qui dans sa nouvelle version (mise en ligne début 2012) et qui reçoit en moyenne 2500 visiteurs par jour.
Le messager et le message...
Éditorial
Editeur : Abdelghani Dades. Directeur Général Rachid Najahi. Rédaction : Abdelghani Dades, Narjisse El-Bakkali, Zahira Ellahgui, Mona Doutabaa, Said Chayane, Reda Benkoula Publicité : Agence Odyssée
23 mai 2015… il y a, jour pour jour, 11 ans, le 23 mai 2003, le Groupe atlas Media créé un peu plus de deux ans auparavant proposait à la communauté maghrébine de Montréal et du Québec, en plus de son émission radio (la Voix des Marocains à Montréal) et de son site web (atlasmedias.com), un petit nouveau : le journal Atlas. Mtl.
transforment, posant à chaque parution des exigences nouvelles, renouvelées et différentes.
… et le message Ainsi, de «communauté en croissance» les maghrébins d’ici sont-ils passés à «masse démographique critique», autrement dit, de «nouveaux arrivants» les maghrébo-québécois sont devenus des citoyens à part entière; avec de nouDepuis, un jeudi sur deux, été comme hiver, par veaux devoirs et de nouveaux besoins. Prise de grand froid ou en période de canicule, cette «pub- position sur des questions liées à la vie quotidilication d’informations générales d’intérêt comenne, participation active à la vie collective etc. munautaire» a constamment été au rendez-vous d’un lectorat sans cesse grandissant. Il en est ainsi des questions associatives, de l’emploi et du chômage, de la représentation poliLe messager… tique et de la participation civique etc.; En chiffres, cela fait environ 2 millions d’exemplaires distribués, 254 éditoriaux, plus de Tout cela ne pouvait pas rester sans effet sur le 6000 articles proposés à vos jugements, contenu bien sûr. Au point que, parfois, certains remarques et critiques, énormément d’amis mais lecteurs en viennent à la conclusion que «quand aussi quelques ennemis; le tout dans le respect on lit Atlas. Mtl, on a l’impression de lire un de d’une ligne éditoriale et déontologique à laquelle ses confrères d’ici». plusieurs dizaine de collaborateurs, occasionnels ou constants, n’ont jamais failli. Jugement excessif, car on oublie alors que ce qui concerne nos concitoyens dit «pure laine» ou de Si ces chiffres respectables forment aussi un bilan toute autre origine culturelle nous concerne aussi. tout à fait honorable, cela veut sans doute dire Et, on ne peut pas, laisser qui que ce soit parler à que l’équipe qui préside aux destinées du journal notre place et décider à notre place de fiscalité, a su relever les défis que pose l’édition d’un jour- de sécurité, de santé, d’éducation, de transport, nal. d’environnement ou de tout autre sujet déterminant notre place dans la société, notre vie quotidiL’objectif était clair : donner une voix à une com- enne, notre futur et surtout celui de nos enfants. munauté alors en croissance rapide, mais qui en matière d’information ne se reconnaissait plus En ce sens, quelle que soit les sujets proposés à dans les journaux des pays d’origine, mais ne se votre attention - et ces choix ne doivent rien au reconnaissait pas encore dans les journaux de la hasard - c’est parce qu’ils vous concernent qu’ils société d’accueil. Dès lors les choix éditoriaux figurent dans les colonnes du journal. étaient évidents : l’«information de proximité», c’est-à-dire, dans la hiérarchisation de La différence vient du traitement qui en est fait; l’information, un accent mis particulièrement sur ils expriment une sensibilité que les autres conces nouvelles que ni les vecteurs d’information frères d’ici et d’ailleurs n’auront jamais : la sensidu Maghreb ni ceux d’ici ne jugeaient dignes bilité des maghrébo-canadiens aux faits et actes d’intérêt, mais intéressent et concernent puissam- qui façonnent la société dans laquelle nous ment notre lectorat. vivons et dont nous voulons être les acteurs et non les sujets passifs; sur lesquels nous voulons Mais encore fallait traduire ce principe en conagir et dont nous ne voulons pas subir des effets tenu, deux fois par mois, face à un public, en forcément négatifs puisque gérés en notre nombre sans cesse croissant mais également en absence, ils pourraient ne pas avoir tenus compte constant renouvellement, dont les besoins en de nos besoins et spécificités. information, sur une base connu, évoluent et se Abdelghani Dades
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Sécurité
Les chemins de Damas passent aussi par Montréal 10 jeunes en route pour la Syrie arrêtés à l’aéroport Alertée par des parents, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a arrêté cette semaine un groupe de jeunes Montréalais, dont certains airaient eu pour projet de se rendre en Turquie puis en Syrie. Dix arrestations ont été effectuées dont certaines à l'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau. Les jeunes, essentiellement des mineurs, ont été arrêtés à différents endroits à Montréal, dont Saint-Léonard. Ils ont été longuement interrogés puis relâchés sans faire l'objet d'accusations. Ils sont soupçonnés d'avoir voulu quitter le pays, probablement pour aller grossir les rangs des «djihadistes» islamistes.
victime ». Il affirme que le jeune a été sollicité par Internet et qu'on lui a promis « une vie meilleure ». L'article 810.01 du Code criminel du Canada stipule que : « Quiconque a des motifs raisonnables de craindre qu'une personne commettra une infraction prévue à l'article 423.1, une infraction d'organisation criminelle ou une infraction de terrorisme peut, avec le consentement du procureur général, déposer une dénonciation devant un juge d'une cour provinciale. »
Dans un communiqué publié mardi 19 mai, la GRC précise que leur passeport leur avait été retiré.
Certains jeunes arrêtés avaient des liens avec ces jeunes qui ont déjà quitté le pays en janvier dernier pour la Turquie. Ils communiquaient par Internet, notamment à travers les réseaux sociaux.
L'avocat de l'un des jeunes arrêtés qualifie son client de «
Le 14 avril, la GRC avait aussi arrêté deux autres jeunes de
Montréal. On craignait qu'ils ne commettent une infraction liée au terrorisme. Ils avaient eux aussi l'intention de se rendre en Syrie, a affirmé Radio-Canada dans ses chroniques consacrées à ce sujet.
Lutte au terrorisme
Le projet de loi C 51 adopté Le projet de loi antiterroriste controversé du gouvernement Harper a été adopté, mercredi 4 mai, à la Chambre des communes. La Loi antiterroriste, aussi connue sous le nom de projet de loi C-51, a été adoptée facilement en troisième lecture par 183 voix contre 96, grâce à la majorité gouvernementale conservatrice et au soutien des libéraux, troisième parti aux Communes. La loi accorde plus de pouvoirs au Service canadien du renseignement de sécurité
(SCRS) pour contrecarrer les présumés complots terroristes, et pas seulement pour recueillir de l'information.
Elle accroît aussi l'échange d'information de sécurité entre organisations et agences fédérales, élargit la portée des interdictions de vol et crée une nouvelle infraction criminelle d'encouragement à commettre un acte terroriste.
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En plus, la loi facilite l'obtention par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) d'une ordonnance de garder la paix pour restreindre les mouvements d'un suspect et prolonge les détentions préventives. Avant le vote, l'opposition néo-démocrate a voté bruyamment - et en vain - en faveur de propositions d'amendements qui auraient, selon elle, ajouté entre autres plus de surveillance des mesures et de plus
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fortes protections de la vie privée. Pas plus tard que le week-end dernier, le premier ministre Stephen Harper a vanté le projet de loi antiterroriste dans un discours aux soldats canadiens au Koweït, leur disant qu'il accorderait aux agences de sécurité plus de pouvoirs pour contrer les complots terroristes.
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Coût de la vie
Le panier de la ménagère de plus en plus cher… Les hausses de prix sont introduites avec prudence dans les magasins Loblaw et la société surveille la réaction des clients. Les consommateurs devraient se préparer à payer davantage à l’épicerie, ces dernières devant bientôt commencer à leur refiler les coûts associés à la faiblesse du dollar canadien, a déclaré Galen Weston, président des Compagnies Loblaw ce mercredi 6 mai. M. Weston a indiqué que la pression des fournisseurs internationaux forçait Loblaw à hausser ses prix afin de contrebalancer la dépréciation du dollar canadien, qui a cédé plus d’un dixième de sa valeur par rapport au billet vert américain depuis juillet 2014. Les supermarchés de Loblaw ont déjà augmenté les prix de certains produits audelà des fluctuations habituelles des prix des aliments frais, a indiqué M. Weston, incluant ceux des aliments en conserve et congelés, ainsi que ceux des produits non périssables. Les hausses de prix sont introduites avec prudence dans les magasins Loblaw et la société surveille la réaction des clients, puisque plusieurs des augmentations surviennent dans des régions
où les consommateurs sont plus sensibles à la question des prix, a-t-il ajouté. Loblaw a cependant fait état d’une importante croissance de ses profits au premier trimestre, pendant lequel il a profité d’importantes décisions stratégiques, notamment celle d’acquérir la chaîne de pharmacies Shoppers Drug Mart, exploitée sous la bannière Pharmaprix au Québec. Le bénéfice net de l’entreprise a grimpé de 21,7 % par rapport à l’an dernier, atteignant 146 millions, tandis que le bénéfice net ajusté a bondi de 96,7 % à 301 millions. Selon M. Weston, malgré les hausses de prix, la proportion des ventes d’articles soldés et d’articles à plein prix n’a pas changé de façon significative. « Notre stratégie semble fonctionner, a-t-il dit. Nous ne sentons pas que nous devons augmenter nos promotions. » Les revenus d’ensemble de Loblaw se sont établis à 10,05 milliards pour le trimestre clos le 22 mars, en hausse de 2,76 milliards, soit 37,8 %, par rapport à l’an dernier. La croissance du chiffre d’affaires était essentiellement attribuable à la contribution de
Shoppers Drug Mart, la plus grande chaîne de pharmacie au pays. « Plusieurs acquisitions peuvent créer des distractions pour les entreprises, a noté M. Weston. Avec l’acquisition de Shoppers Drug Mart, nous croyons avoir réussi à être plus concentrés à plusieurs égards. »
Loblaw a en outre annoncé que son dividende trimestriel grimperait de 2 % à 25 ¢ par action ordinaire à compter du mois de juillet. Source : Presse canadienne
Téléphonie mobile
Le CRTC veut mieux faire jouer la concurrence
… en espérant ainsi faire baisser les coûts Le CRTC réglemente les frais d'itinérance facturés par les trois plus grands fournisseurs de services sans fil aux plus petites compagnies qui ont recours à leur réseau, dans l'espoir que les changements mènent par la suite à des frais moins élevés pour les consommateurs. Dans une décision rendue mardi 5 mai, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) précise toutefois que Bell, Rogers et Telus auront jusqu'au 4 novembre pour proposer leurs tarifs. Dans sa décision, le CRTC demande aussi au gouvernement conservateur d'abroger sa loi qui restreint actuellement les frais que peuvent charger les
petits fournisseurs aux grands joueurs pour utiliser leurs réseaux sans fil. La décision défait certains articles imposés par le gouvernement fédéral l'an dernier, mais la volonté du nouveau cadre est la même : donner aux plus petits joueurs la capacité de croître dans de nouveaux marchés et favoriser plus de concurrence.
d'itinérance que peuvent charger les fournisseurs locaux et régionaux - et la voie libre laissée aux forces du marché - puisse bénéficier aux clients de Bell, de Rogers et de Telus lorsqu'ils se déplacent avec leurs appareils mobiles dans des secteurs contrôlés par de plus petits joueurs.
La décision du CRTC pourrait mener à des frais d'itinérance au détail moindre pour les clients des plus petits fournisseurs de services lorsqu'ils sortent du secteur où ils résident, ont indiqué des responsables.
Les fournisseurs régionaux, y compris Vidéotron, filiale de Québecor au Québec, et SaskTel en Saskatchewan, avaient argué que les réglementations imposées par le gouvernement fédéral allaient les contraindre à laisser Telus, Rogers et Bell utiliser leurs réseaux au rabais.
Toutefois, il n'est pas encore certain que l'élimination du plafond des frais
À partir de maintenant, les frais d'itinérance de gros chargés par les trois
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plus grands fournisseurs de sans-fil seront gelés pour six mois, jusqu'à ce que Bell, Rogers et Telus déposent des propositions de tarifs auprès du CRTC le 4 novembre, a indiqué l'organisme de réglementation. Des responsables au CRTC ont dit s'attendre à ce que les tarifs de services sans fil GSM et LTE soient établis en fonction des coûts pour offrir ces services, en plus d'une marge de 15 %, et qu'ils soient gelés pour au moins cinq ans. Les frais d'itinérance de gros qui ont été plafonnés dans la loi imposée par Ottawa l'an dernier sont basés sur les tarifs au détail soumis par les fournisseurs.
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Emploi
Québec: malgré un taux de croissance anémique…
Il se crée des emplois ! C’est Alain Bouchard qui disait cette semaine que depuis 2011, l’économie du Québec est bloquée. Que s’est-il donc passé? Comment expliquer cette lente croissance, cette quasi-stagnation qui affecte le Québec encore aujourd’hui? D’une croissance moyenne de 2,1 % entre 1982 et 2007, nous sommes passés à + 1,9% en 2011, +1% en 2012, +1,1% en 2013 pour atteindre une moyenne de 1,3 % en 2014, soit assez loin du 2,1% annoncé en mars 2014 par le ministre des Finances Carlos Leitao. Et, comme les choses ne semblent pas vraiment s’accélérer, on se demande bien comment le Québec atteindra la barre des 2 % en 2015 et 2016 comme le prévoit le ministère des Finances. La croissance est lente. Mais paradoxalement… Des emplois! Malgré ces taux de croissance que d’aucuns qualifieraient d’anémiques, malgré aussi l’incertitude économique, une reprise du marché de l’emploi est constatée. À ce plan, tous les indicateurs sont au vert :
•En 2015, au cours des 4 premiers mois : + 50 000 emplois grâce au secteur public. •Depuis 1 an au Québec : + 69 000 emplois grâce surtout au secteur privé. •Depuis 1 an, création de 68 700 emplois, dont 84 % sont à temps plein.
Pourquoi ? Comment expliquer la croissance de l’emploi alors que la croissance économique n’est pas au rendezvous? Deux réflexions. La première : le Québec est-il en train de commencer à vivre le déclin de sa population active? La croissance de la population active n’est que de 1,4 % depuis un an. Le taux d’activité augmente, le taux d’emploi augmente, le taux de chômage baisse. Donc, les signaux sont positifs dans le marché de l’emploi, mais est-ce dû essentiellement à de nombreux départs à la retraite? Deuxième réflexion : se pourrait-il que la confiance des Québécois vienne doper la consommation et donc la crois-
sance économique? Selon le Conference Board du Canada, l’indice global de confiance des consommateurs québécois a chuté de mai à décembre 2014, avant de rebondir un peu en début d’année 2015. Les dépenses des con-
sommateurs ont augmenté de 2 % en 2014 mais ont presque stagné au cours de la deuxième moitié de l’année. Et l’an dernier, les investissements des entreprises ont baissé de 3,3 %, les dépenses en construction, de 0,5 %.
En raison de la chute des prix du pétrole
Canada: 185.000 emplois en moins La chute des prix du pétrole et la baisse des investissements dans le secteur pétrolier vont entraîner la suppression de 185.000 emplois au Canada cette année, selon une étude publiée début mai. C'est l'équivalent de 10% de la population active canadienne, dont le taux de chômage est actuellement de 6,8%, selon les chiffres de Statistique Canada. Sur un an fin avril, l'économie avait créé un total de 139.100 emplois
nets. La société de conseils en ressources humaines Enform a estimé dans son étude que la réduction des investissements de 31 milliards de dollars dans l'exploration et la production pétrolières au Canada cette année se traduirait par la perte de 185.000 emplois directs et indirects. C'est la province canadienne de l'Alberta (ouest), dont l'économie
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repose sur l'exploitation du pétrole des sables bitumineux, qui subira la plus importante saignée avec la perte d'environ 60.000 emplois. Les compagnies pétrolières et les sociétés d'ingénierie pétrolière seront les plus touchées. Enform estime que ces entreprises réduiront leurs effectifs d'environ 75.000 personnes au Canada. Depuis l'été dernier, le prix du pétrole a été pratiquement divisé par deux sur
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les marchés mondiaux et se négociait autour de 58 dollars mardi. L'Alberta a enregistré plus de 20.000 licenciements dans le secteur pétrolier entre septembre et la fin de l'hiver. La chute du brut a aussi déstabilisé l'économie de la province où le gouvernement conservateur, battu dans les élections locales début mai, avait présenté un budget déficitaire de 5 milliards de dollars canadiens (3,7 milliards d'euros).
Emploi
Travailleurs étrangers temporaires
Le grand départ s’annonce Le Canada, et en particulier l'Alberta, s'apprête à perdre des milliers, voire des dizaines de milliers de travailleurs temporaires venus de l'étranger dans les semaines à venir, car leur visa de travail a expiré. Les premiers départs devaient avoir lieu le 1er mai dernier, mais Citoyenneté et Immigration Canada refuse d'en dévoiler le nombre. En 2011, le gouvernement fédéral a apporté des changements à son programme de travailleurs étrangers temporaires, qui limite notamment le séjour des participants à quatre ans. Les effets de ces changements se sont fait sentir à partir du 1er avril et ceux qui travaillaient au pays depuis quatre ans devaient le quitter, sauf ceux qui auront réussi à obtenir un sursis. Selon les estimations de plusieurs organisations, 16 000 travailleurs présents en Alberta devront retourner chez eux à partir d'aujourd'hui. Nombreux clients Un avocat spécialisé en immigration Raj Sharma expliquait que les clients sont nombreux depuis que le gouvernement fédéral a décidé de changer son programme des travailleurs étrangers temporaires. Mary Annsalilican est aide ménagère en Alberta depuis plus de six ans. Son emploi lui permet de
financer l'éducation de ses neveux et nièces aux Philippines. Elle craignait de devoir prendre l'avion de retour pour rentrer dans son pays d'origine et devait, mais son avocat a réussi à lui décrocher un sursis en attendant que sa demande de visa pour considération d'ordre humanitaire soit examinée. Le ministre de l'Emploi, a accordé une exemption d'un an à 1000 travailleurs en Alberta, mais les détails sont encore flous, selon l'avocat qui est d'avis qu'Ottawa improvise. Beaucoup de travailleurs étrangers temporaires tentent de demander le statut de résidents permanents, mais selon Me Sharma, les programmes changent tellement souvent que peu d'entre eux y parviennent. La Fédération canadienne de l'entreprise indépendante suggère, elle, de réformer le programme pour le transformer en un visa pouvant permettre l'acquisition de la résidence permanente. Répercussions sur l'économie Le départ des milliers de travailleurs aura des répercussions négatives sur l'économie canadienne,
estime la porte-parole nationale de la Fédération, Martine Hébert. « De nombreuses entreprises ont de la difficulté à recruter de la main-d'oeuvre localement. Les travailleurs étrangers temporaires deviennent souvent la seule solution », affirme-t-elle. Elle ajoute que le besoin pour occuper des postes qu'on identifie comme des postes peu qualifiés, par exemple dans le secteur de l'hébergement et de la restauration, est énorme. Du côté de la Fédération des travailleurs de l'Alberta, on plaide plutôt pour la mise à mort du programme.
Travailleurs étrangers temporaires
2002-2012 : Trois fois plus nombreux… Selon un rapport du Bureau du directeur parlementaire du budget, le nombre de travailleurs étrangers temporaires a triplé entre 2002 et 2012. Le document souligne qu'ils ne représentent toutefois qu'un peu moins de 2 % de la main-d'œuvre au pays. Dans son analyse, le Bureau du directeur parlementaire s'est concentré sur le rôle que les travailleurs étrangers temporaires ont joué dans l'économie canadienne au cours de la décennie s'étendant de 2002 à 2012. Les travailleurs étrangers temporaires ont accès au marché du travail au Canada soit par l'intermédiaire du Programme de mobilité internationale, soit par l'intermédiaire du Programme des travailleurs étangers temporaires, qui a été montré du doigt en 2014 après que des employeurs, en par-
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ticulier des restaurateurs, eurent abusé du programme. Selon le rapport, 85 % des travailleurs étrangers temporaires qui occupent des emplois peu spécialisés résident en ColombieBritannique, en Alberta et en Ontario. Un nombre important d'entre eux œuvrent dans des fermes, des restaurants ou gardent des enfants; bref, ils ont des emplois peu rémunérés. D'après les observations, les employeurs de ces secteurs ne semblent pas vouloir augmenter les salaires, ce qui les force à embaucher ce type de travailleurs. Le gouvernement conservateur a introduit en juin de nouvelles règles visant à limiter le nombre de travailleurs étrangers temporaires dans les moyennes et grandes entreprises, afin que les Canadiens restent prioritaires au moment de l'embauche.
Emploi
Panorama
Dans le monde, trois travailleurs sur quatre vivent dans l’instabilité
Désormais, dans le monde, seulement un quart des travailleurs ont un emploi stable, révèle l'étude annuelle sur l'emploi publiée mardi 19 mai par l'Organisation internationale du travail (OIT) à Genève.
Ce rapport, qui couvre 180 pays totalisant 84% de la main-d'œuvre mondiale, relève que les trois quarts de ces travailleurs ont des contrats temporaires ou de courte durée, des emplois informels souvent sans contrat ou dans des emplois familiaux non rémunérés. Des écarts de revenus croissants Plus de six travailleurs sur dix sont privés de tout contrat de travail, la plupart d'entre eux étant établis à leur compte ou contribuant au travail familial dans les pays en développement, note l'OIT. Parmi les travailleurs salariés, moins de la moitié (42%) travaillent dans le cadre d'un contrat à durée indéterminée. Les disparités selon les régions sont fortes. Dans les économies développées et en Europe centrale et du Sud-Est, environ huit travailleurs sur dix sont des employés. Les disparités selon les régions sont néanmoins fortes. Dans les économies développées et en Europe centrale et du Sud-Est, environ huit travailleurs sur dix sont des employés, alors qu'en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne le chiffre est plutôt de deux sur dix. En France, en 2012, les travailleurs sans contrat permanent étaient 27,92%.
De moins en moins protégés… Selon Guy Ryder, directeur général de l'OIT, "ces tendances nouvelles sont le reflet de l'insécurité qui touche les travailleurs dans le monde aujourd'hui". Mais elles ont de lourds coûts: "Ce passage que nous constations des formes classiques d'emploi à ces formes inhabituelles est dans de nombreux cas associé à la montée des inégalités et de la pauvreté dans de nombreux pays", soulignet-il.
La mauvaise conjoncture a conduit à une forte augmentation du travail à temps partiel, notamment pour les femmes entre 2008 et 2013.
L'écart de revenus entre travailleurs permanents et travailleurs temporaires s'est par ailleurs accentué au cours de la dernière décade. Par exemple, il s'élève à 65% en Uruguay et à 43% aux Philippines.
Le rapport demande donc aux États de renforcer leur législation pour mieux protéger les travailleurs contre des traitements arbitraires et non équitables. En effet, "en Europe, la protection des travailleurs a généralement diminué depuis 2008, quand la crise financière globale a commencé", affirme le rapport.
Toutefois, 10% des travailleurs dans le monde ont encore dû se contenter d'un revenu quotidien inférieur à 1,25 dollar en 2014.
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Moins de 1,25 dollar par jour Le rapport note néanmoins une amélioration quant au nombre de travailleurs sous le seuil de pauvreté. Il y a vingt ans, la moitié des travailleurs dans le monde gagnaient moins de deux dollars par jour. Ce chiffre est de 25% en 2014.
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Source : Agence France Presse
Solidarité
Jeunes chômeurs, immigrants et analphabètes…
97,1 millions pour des programmes sociaux jamais mis en oeuvre
Une partie des promesses du gouvernement fédéral de Stephen Harper d'aider les jeunes sans-emploi, les handicapés, les immigrants et les analphabètes sont demeurées à l'état de promesses, une portion de près 100 millions de dollars alloués à ces programmes sociaux est demeurée dans les coffres du gouvernement.
Ces sommes d'argent promises par le ministère de l'Emploi et du Développement social du Canada - le plus important ministère de services sociaux canadiens - n'ont jamais été dépensées. Une situation qui prive notamment les jeunes de 30 millions de dollars dans le programme Stratégie Emploi, soit 17 % de son budget total. Le programme devait permettre de réduire le taux de jeunes sans-emploi d'environ 13 %. Un rapport interne démontre que le ministère a retenu une somme de 97,1 millions de dollars de l'argent promis pour ses 16 principaux programmes. Un programme destiné à favoriser l'emploi de personnes à mobilité réduite s'est également vu privé de 38,8 millions de dollars et un programme d'alphabétisation a été amputé de 21 millions de dollars. Le critique néo-démocrate en matière d'emploi, Jinny Sims, déplore que le gouvernement récolte le mérite pour l'annonce de ces investissements dans ses programmes sociaux sans en dispenser les services. D'autres ministères ont également retenu des sommes promises pour d'autres programmes : •Le ministère des Anciens combattants a ainsi économisé 1,1 milliard de dollars dans les sept années couvrant la période de 2007 à 2013. •Le ministère des Affaires étrangères a retenu près de la moitié des 129 millions de dollars promis pour le renforcement de la sécurité dans les missions étrangères de 2013 à 2014. •La Gendarmerie royale du Canada a conservé 2 millions de dollars devant être alloués au Centre national de coordination contre l'exploitation des enfants. « Ils promettent de venir en aide aux gens dans le besoin et ils ne dépensent pas l'argent promis », dénonce Mme Simms. Une partie du cycle budgétaire L'argent ainsi économisé est retourné dans le fonds consolidé à moins qu'un ministère n'obtienne une permission spéciale afin de reporter ces sommes à l'année suivante.
Au ministère de l'Emploi et du Développement social, ces sommes inutilisées s'élèvent à 124 millions de dollars et quelque 26 millions de dollars ont pu être reportés à l'année prochaine. Mme Sims estime que cette pratique constitue une façon de rediriger l'argent du gouvernement. « C'est une façon de résorber leur déficit et de financer la fragmentation du revenu dans les déclarations de revenus », précise-t-elle. Un porte-parole du ministère soutient que le recyclage de l'argent inutilisé est une procédure normale du cycle budgétaire. « La saine gestion des fonds publics implique qu'il n'est pas toujours approprié de tenter d'utiliser les fonds alloués avant la fermeture de l'année fiscale », explique la porte-parole MarieFrance Faucher.
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Le Directeur parlementaire du budget qualifie également ces argents inutilisés de « processus normal et prévu dans un exercice budgétaire ». Il précise que le pourcentage de ces fonds inutilisés - dans l'ensemble de l'appareil gouvernemental - a atteint son plus bas niveau en 2013-2014 par rapport aux cinq dernières années. La situation est toutefois inverse au ministère de l'Emploi et du Développement social qui a enregistré son plus important pourcentage de fonds inutilisés, en 2013-2014, comparativement au pourcentage enregistré au cours des cinq dernières années. Les économies réalisées par le ministère de l'Emploi s'expliquent par des délais dans des programmes d'employabilité des jeunes, des personnes handicapées de même que dans un programme d'alphabétisation.
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Solidarité
Programmes anti pauvreté
Ça marche vraiment!...
Une étude menée dans six pays conclut qu'un programme fournissant du bétail et une formation pour le rentabiliser peut aider les plus défavorisés de la planète à améliorer leur sort. Si ce projet n'a pas éradiqué la pauvreté chez les participants, ceux-ci sont devenus «significativement moins pauvres», a affirmé l'économiste Dean Karlan de l'université Yale et l'organisme à but non lucratif Innovations for Poverty Action. Ce n'est pas «la panacée», mais cette approche est meilleure que toute autre qu'il connaît, s'est réjoui M. Karlan. Avec ses collègues, il a mené une évaluation indépendante de cette stratégie antipauvreté largement utilisée au Bangladesh, afin de voir si elle serait efficace dans d'autres conditions. L'évaluation a donc porté sur plus de 10 000 ménages en Éthiopie, au Ghana, au Honduras, en Inde, au Pakistan et au Pérou. L'étude, dont les résultats ont été publiés jeudi dans la revue «Science», s'est concentrée sur les plus défavorisés des villages participants. Environ la moitié de ces ménages avaient un revenu équivalant à moins de 1,25 $ US par personne par jour. Les éléments centraux du programme consistaient à fournir aux gens des actifs, comme du bétail, et à leur montrer comment les gérer. Une allocation régulière pour se procurer des produits de base était aussi donnée aux participants, qui étaient également encouragés à économiser. Les chercheurs ont choisi au hasard des ménages pour participer au programme et ont comparé leurs revenus à ceux de ménages qui ne l'ont pas suivi, sur une période de trois ans.
La plupart des activités du programme avaient lieu dans les premiers mois. Après deux ans, à la fin du programme, les participants montraient déjà des améliorations sur plusieurs plans. Un an plus tard, leurs revenus étaient majoritairement maintenus. Les chercheurs ont analysé plusieurs éléments, comme les dépenses familiales, la valeur des actifs, la fréquence à laquelle les participants allaient au lit le ventre vide, le temps passé à travailler, le revenu et la santé physique. Les bénéfices du programme ont excédé ses coûts dans tous les pays, sauf au Honduras, où une grande partie des poules sont mortes d'une maladie.
Christopher Blattman, qui étudie la pauvreté à l'université Columbia, a louangé l'étude de M. Karlan, à laquelle il n'a pas participé, et juge que ce programme est remarquable. Pour sa part, Stephen Smith de l'université George Washington, qui agit comme conseiller à la filiale américaine de BRAC, un organisme qui déploie ce programme au Bangladesh, considère que les résultats démontrent qu'il est possible de sortir de la pauvreté extrême par le travail autonome ou, éventuellement, l'emploi salarié. Source : Presse Canadienne
Argent
Hausse de l'insolvabilité au Canada Le taux d'insolvabilité au Canada est en hausse pour la première fois depuis la récession, selon un rapport de la Banque CIBC.
Le nombre cumulatif de cas d'insolvabilité a grimpé de 1,2 pour cent dans la période de six mois close
en février 2015, a indiqué la banque.
grimpé de 9,0 pour cent.
Cette hausse d'ensemble survient alors que le nombre de faillites a reculé de 4,7 pour cent. Cependant, le nombre de propositions — lorsque les consommateurs sont capables de rembourser une portion de leur dette — a
Selon l'économiste Benjamin Tal, de la CIBC, l'impact de la faiblesse des prix du pétrole commence à se faire sentir.
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Le nombre de cas d'insolvabilité au
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Manitoba et en Saskatchewan a bondi de près de 11 pour cent, tandis qu'il a avancé de 6,5 pour cent en Alberta. En comparaison, les cas d'insolvabilité ont diminué de près de sept pour cent en Ontario.
Politique
Précampagne électorale fédérale
Mulcair et Trudeau, même combat !...
Les chefs des deux partis d'opposition promettent de remettre de l'argent dans les poches des familles à revenu moyen ou faible, mais de façon différente, ont-ils expliqué aux médias. « Dans les 10 dernières années, les mieux nantis ont très bien réussi dans ce pays, mais la grande majorité des gens de la classe moyenne, et ceux qui travaillent fort pour se joindre à la classe moyenne, trouvent que le Canada est devenu plus injuste, moins équitable et c'est ça qu'il faut un petit peu redresser », affirme le chef du Parti libéral du Canada, Justin Trudeau. Il promet une allocation aux enfants pour les ménages qui ont un revenu annuel en deçà de 150 000 $ et une baisse d'impôts pour les contribuables qui gagnent entre 45 000 $ et 89 000 $. Cette baisse d'impôt serait financée par les Canadiens les plus riches, le fameux 1 % dont le revenu annuel est supérieur à 200 000 $. Il annulerait le fractionnement du revenu introduit par le gouvernement conservateur.
« Nous avons une autre approche. Nous n'augmenterons pas les taxes des gens, mais nous allons nous assurer qu'il y a des transferts pour les familles avec des enfants. » affirme de son côté Thomas Mulcair, chef du NPD L'une des mesures phares proposées par le Nouveau Parti démocratique (NPD) est la création d'un programme national de garderies subventionnées comme celui qui existe au Québec. Le plafond serait fixé à 15 $ par jour. Le NPD promet également de rendre la vie plus abordable en réduisant les frais bancaires et le taux d'intérêt des cartes de crédit. Il veut également réintroduire un salaire minimum fédéral. Pour financer ses promesses, le NPD demanderait aux banques et aux grandes entreprises de contribuer davantage. « Il faut comprendre que si on ne taxe pas les entreprises pour qu'elles fassent une contribution normale dans une société, ça tombe sur le
M Justin Trudeau, chef du parti libéral du Canada
dos des autres », soutient Thomas Mulcair. Le Canada devrait tenir ses premières élections à date fixe le 19 octobre 2015. Le Parti libéral et le NPD ont
cinq mois pour séduire l'électorat progressiste et éviter une trop grande division du vote.
Rassemblement du NPD à Montréal
Campagne de charme C'est une véritable opération charme en direction des Montréalais à laquelle s'est livré vendredi 8 mai Thomas Mulcair. Avec Ensemble pour Montréal pour slogan, le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD) a fouetté ses troupes en prévision des élections fédérales qui devraient se tenir en octobre. Rappelant différents succès néodémocrates, notamment la vague orange au Québec en 2011 et la toute récente victoire du NPD provincial en Alberta, M. Mulcair s'est dit plus que jamais prêt à défaire le gouvernement conservateur à Ottawa. « Le NPD est le parti le mieux placé pour défaire le gouvernement de Stephen Harper une fois pour toutes. » a-t-il ainsi déclaré. Le chef du NPD a énuméré une nouvelle fois les engagements de sa formation politique devant un parterre de militants et un grand nombre de ses députés. Il a réaffirmé son inten-
tion de ramener l'âge de la retraite de 67 à 65 ans si le NPD devait former le prochain gouvernement. Montréal est tournée vers l'avenir avec de grands projets et a besoin d'interlocuteurs sérieux à Ottawa, a par ailleurs déclaré Thomas Mulcair, qui a promis en conséquence la création d'un ministre aux Affaires urbaines. « Il n'est pas normal que les maires ne trouvent pas à qui parler à Ottawa. » — Thomas Mulcair Le chef du NPD a aussi insisté sur la nécessité de soutenir Montréal comme une métropole de la culture canadienne et québécoise. Une culture qui devra rayonner en donnant les moyens aux institutions comme Radio-Canada. M. Mulcair s'est encore engagé à annuler les compressions de 115 millions de dollars imposés au diffuseur public.
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M Tomas Mulcair, chef du NPD Canada
Il s'est enfin engagé à créer une réelle relation de coopération avec les
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Premières nations, sur le modèle québécois.
Politique
Panorama
Campagnes électorales : les sondages, un outil périmé? Ils ont mis du temps à accepter leur incroyable échec. Et encore aujourd’hui, ils le font à reculons. « Nos chiffres pour Londres, l’Écosse, le pays de Galle étaient proches du résultat, écrit dans le Times Peter Kellner, le président de Yougov, l’un des principaux organismes de sondage. Idem pour nos estimations pour Ukip (United Kingdom Independence Party, le parti anti-européen), les libéraux-démocrates et les Verts. » Peut-être. Mais pour l’essentiel ils se sont trompés, et de beaucoup. Le coude à coude annoncé entre les conservateurs et les travaillistes s’est clos sur une éclatante victoire des premiers, arrivés 6 points devant. On prédisait des jours de tractation pour qu’un camp ou l’autre arrive à trouver une majorité. Les conservateurs ont raflé la majorité absolue au Parlement. « C’est sûr que le temps n’est pas bon pour les sondeurs, constate Richard Whitman, professeur en Sciences politiques à l’Université du Kent. J’imagine que certains de leurs clients voudront récupérer leur argent ! » Le British Polling Council, qui regroupe la plupart des instituts d’études d’opinion, a annoncé qu’il allait diligenter une enquête. Que s’est-il bien passé ? Beaucoup pointent les « conservateurs timides », ces « Britanniques qui n’osent pas dire qu’ils votent pour les conservateurs », explique John Springford, chercheur au « Centre for European Reform, un groupe de réflexion proeuropéen basé à Londres. Whitman a une autre explication. Elle tient en trois points. « D’abord, la participation a été beaucoup plus importante que prévue. Ensuite, Ukip a pris ses voix aux travaillistes alors que l’on pensait qu’il mordrait surtout sur l’électorat conservateur. Enfin, les instituts n’ont pas pris en compte suffisamment la demande en faveur de ‘pas de changement’. » En bref, ils n’ont rien vu venir ! Damian Lyons Lowe, le patron de Survation, un autre organisme de sondages, a révélé n’avoir pas publié un sondage fait à la veille de l’élection qui donnait 37% des voix aux conservateurs contre 31% pour les travaillistes car les résultats étaient trop différents de ce que prédisaient la concurrence. « J’ai eu peur de publier ces chiffres, et je suis sûr de tou-
jours le regretter ! », a-t-il ajouté. Changement de paradigmes Les sondages, outil périmé des campagnes électorales Au-delà de leur timide mea culpa, peut-être serait-il temps de revoir aussi leur terrible pouvoir. L’influence des sondages – peu étudiée – sur l’issue du scrutin est énorme. « Ils ont au moins changé le sens du débat », concède Springford. A partir du moment où ils ont mis les conservateurs et les travaillistes au coude à coude, la campagne s’est orientée autour de qui aller gouverner avec qui pour obtenir une majorité. David Cameron, le Premier ministre sortant, a alors utilisé une potentielle alliance entre les travaillistes et le Scottish national party (SNP, le parti indépendantiste écossais) pour effrayer les Britanniques. Ed Miliband a eu beau assurer qu’il n’en serait rien, les arguments de
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Cameron ont porté. « Les indécis ont été convaincus par le message principal de Cameron : la gauche au pouvoir signifierait la fin de la GrandeBretagne », ajoute Springford. L’histoire, comme souvent, bégaye. En 1992, Neil Kinnock, à la tête des travaillistes, se voyait déjà Premier ministre. Les sondages le donnaient largement gagnant – 2 à 7 points d’avance. Mais c’est John Major, le successeur de Margaret Thatcher qui l’a emporté, 7,5 points devant ! Déjà, à l’époque, on avait expliqué leurs erreurs en pointant ces « conservateurs timides ». C’était il y a 23 ans. Depuis les instituts de sondages sont devenus encore plus influents. Et ils n’ont toujours pas fait leur examen de conscience.
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Politique
Élections fédérales 2015
Barek Kaddouri, candidat à l’investiture du Bloc Québécois
Barek Kaddouri, candidat pressenti pour le Bloc Québécois dans Vimy, vient d’officialiser son intention de briguer l’investiture pour la circonscription par une conférence de presse en compagnie de ses proches et d’acteurs sociaux, communautaires et politiques. Étaient entre autres présents pour le présenter : le président du Parti Québécois de Laval et ancien député de Fabre, M. Michel Leduc; l’ancienne députée du Bloc Québécois de LavalCentre, Mme Madeleine DalphondGuiral; ainsi que le premier ministre du Québec, M. Bernard Landry. « C’est avec beaucoup de plaisir que je confirme aujourd’hui les rumeurs : je serai candidat à l’investiture du Bloc Québécois dans la circonscription fédérale de Vimy en vue des élections à venir l’automne prochain », a déclaré Barek Kaddouri. Fort de son implication dans les milieux communautaires et politiques de Laval,
Barek Kaddouri compte mettre de l’avant l’amour qu’il porte à sa patrie d’accueil, le Québec, de même qu’à l’intégration des immigrants de toutes origines. « Nous vivons depuis l’élection fédérale de 2011 un recul important pour le Québec, je vais remettre à l’avant les véritables considérations de tous les Québécois, entre autres par l’intégration des nouveaux arrivants, par la protection de notre langue et par la protection des valeurs démocratiques qui nous sont chères », a-t-il déclaré. Début de campagne La campagne de Barek Kaddouri à l’investiture dans Vimy sera lancée prochainement, conformément aux règlements internes du Bloc Québécois. D’ici là, il intensifiera ses rencontres avec les organisations populaires et communautaires de la circonscription dans laquelle il habite d’ailleurs depuis 25 ans.
M Barek Kaddouri
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Immigration
Entretien avec Soumaya Atallah, 1000ème Membre de l’ACCPI
Comment éviter les pièges et les erreurs…
On a tous entendu parler d’histoires d’horreur à propos d’immigration. Et pour cause! Émigrer, vers le Canada en particulier, est le rêve de bien des gens de par le monde. Faire venir ses proches pour rejoindre une personne déjà au pays aussi. On est dans les sentiments, l’espoir; des états d’esprit qui réduisent la vigilance… ce qui permet a des gens mal intentionnés de perpétrer bien des mauvais coups.
- La profession est règlementée depuis 2011, et une formation en droit d’immigration est devenue obligatoire. Le fait d’exercer dans un cadre légal et règlementaire rend la profession de consultant crédible et honorable. - Le contexte sociodémographique actuel requiert plus que jamais des politiques rigoureuses, mais, à mon avis, elles sont prometteuses pour la profession.
C’est pourquoi, depuis 2011, vingt cinq ans après que l’immigration soit devenue une industrie, s’est créée une association, l’ACCPI, pour «Association canadienne des conseillers professionnels en immigration». Sous cette raison sociale, une organisation professionnelle réunissant les consultants réglementés en immigration, qui se donne pour objectif de défendre ses membres contre les consultants et pseudo-consultants parasites; mais aussi pour faire des démarches et processus migratoires une action honnête.
D’une part, nul n’ignore le vieillissement de la population active, le besoin criant de main-d’œuvre spécialisée et même pointue dans des secteurs tel le secteur minier en Alberta, par exemple, en soins aux personnes âgées et en soins de santé au Québec; par ailleurs, le secteur des TI est à son apogée, et la recherche constante de techniciens qualifiés à l’étranger est de plus en plus urgente pour contrer le besoin en main-d’œuvre.
L’ACCPI vient d’accueillir son 1000ème membre, en l’occurrence Mme Soumaya Atallah, qui a bien voulu nous accorder un entretien dans lequel sont passés en revue toutes les notions à connaitre, toutes les précautions à prendre, avant de confier son sort à un consultant. Une entretien à lire et à relire; non seulement pour ses propres besoins le cas échéant, mais aussi pour donner des conseils judicieux, des conseils utiles et nécessaires à tous ceux qui, proches ou moins proches, partageront avec vous leur projet migratoire. Atlas.Mtl : Mme Aatallah, qu’est-ce qui vous a poussée à devenir consultante en immigration canadienne ? Soumya Aatallah : Je suis immigrante moi-même, depuis 2002. Le recours à un consultant est pour moi primordial. Avant, la profession n’était pas règlementée, n’importe qui pouvait se prévaloir du titre de consultant. Trois facteurs majeurs m’ont poussée à me réorienter : - Je suis profondément convaincue qu’un consultant en immigration est une valeur ajoutée au processus d’immigration, que ce soit en termes de temps, d’énergie ou d’argent ou du budget global qu’on investit dans un tel projet de vie.
Juriste de formation, à la base, conseillère en ressources humaines ayant recruté à l’international, j’ai fait un choix normal en me spécialisant dans les services-conseils d’immigration. En fait, il ne s’agit pas d’un changement de carrière mais d’une continuation. Connaissez-vous bien l’ACCPI ? Est-ce que vous conseilleriez à vos amis d’y adhérer ? J’ai eu le privilège d’avoir M. Dory Jade, le président de l’ACCPI, comme enseignant; il nous a expliqué le rôle de l’ACCPI. Je conseillerai fortement les consultants d’adhérer à l’ACCPI parce qu’elle offre des FPC d’une qualité exceptionnelle, mais également des ressources telles que les plateformes d’échanges professionnels entre consultants. L’essentiel est finalement de faire partie d’un lobby et de participer à tout ce qui touche de près ou de loin à la profession. Croyez-vous que les consultants en immigration ont besoin d’une association professionnelle propre à eux ? Seule une association pareille peut faire le poids et défendre les intérêts des consultants. Mais également pour protéger les candidats à l’immigration, les résidents permanents et les citoyens contre les abus de certains consultants.
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Mme Soumaya Atallah
Quels sont les plus grandes difficultés que les consultants en immigration doivent surmonter ? L’ACCPI doit prendre la place qui lui revient de faire des pressions politiques au sein des réunions de concertations et d’orientation en matière de politiques d’immigration. Personne n’est mieux placé qu’un consultant pour décrire le profil d’un candidat à l’immigration aux instances gouvernementales; celles-ci i regardent les besoins en immigration sous un angle très étroit. Le consultant peut rectifier le tir et démontrer que, quelques-fois, les critères de désignation ou de sélection ne correspondent pas aux exigences des profils dont le Canada a besoin. Par exemple, un électricien confirmé,
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excellent dans son domaine, n’a pas besoin qu’on exige de lui un certain niveau intellectuel ou des connaissances linguistiques de type universitaire. La complexité des systèmes d’immigration engendre une complexité procédurale dans la constitution des dossiers, c’est pour cela que les consultants en immigration doivent s’impliquer de manière plus prononcée et plus ouverte dans les dossiers des candidats à l’immigration. Je m’explique : un étranger qui n’a aucune compétence en matière d’immigration entre sur le site de CIC. Que lui dit-on ? On lui dit franchement : « Vous n’avez pas besoin de
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Comment éviter les pièges et les erreurs… Suite de la page 18 recourir à un consultant, vous pouvez faire tout cela vous-même. ». Mais les agents d’immigration n’hésitent pas, eux, à retourner un dossier à l’envoyeur parce qu’il manque un petit détail. C’est que les candidats à l’immigration ne savent même pas s’ils sont admissibles ou pas et vont quand même déposer leurs dossiers, ce qui engendre des retards considérables, avec la lourdeur administrative que l’on sait. Il y a donc un rôle pour les consultants : ce sont des facilitateurs, des intermédiaires efficaces qui contribuent à alléger le système : gain de temps, d’énergie et d’argent pour tout le monde. Ainsi, avec la loi introduite en 2013, qui avait des effets rétroactifs, il y a eu beaucoup de victimes parmi les candidats qui étaient admissibles en vertu de l’ancienne loi. La plupart d’entre eux ont dû payer 4000 $ pour se voir envoyer une lettre d’une page signifiant un refus catégorique. Pour bon nombre d’entre eux, ce projet était un projet de vie. Les mêmes risques existent avec le système d’Entrée express. CIC annonce que l’on peut obtenir la résidence permanente au bout de six mois. Mais en réalité, cela peut prendre des années et les consultants y perdent leur crédibilité; entre la réalité et ce qui est annoncé par tous les partenaires du domaine de l’immigration, il y a un fossé très large dont les victimes sont
les consultants et les candidats à l’immigration. De votre point de vue, quelles garanties contre de tels aléas, l’appartenance à l’ACCPI permetelle de donner aux candidats à l’immigration? Il y en a beaucoup : la qualité de la formation professionnelle continue dispensée aux membres; l’information régulière sur les tendances en matière d’immigration, mais aussi sur les projets émanant des divers paliers de gouvernements et des changements qu’ils y apportent; le réseautage avec les collègues etc. Quels défis professionnels votre appartenance à l’ACCPI vous permet-elle de relever? Il est vrai que la formation académique n’offre pas tous les atouts; une fois que le consultant a réussi ses examens, il se retrouve au point de départ au plan pratique. Comment peut-il se présenter devant la Commission de l’immigration, devant la Commission d’appel de l’immigration, traiter un dossier de détention ? Il est bien difficile de savoir par où commencer, car résoudre un problème exige un minimum de savoir-faire auquel un nouveau consultant n’est pas préparé. Un débat est en cours afin que l’ACCPI puisse offrir toute une série
Mme Soumaya Atallah
de services aux membres. On parle de groupes de discussion où l’ACCPI et les nouveaux consultants pourraient débattre de leurs besoins les plus pertinents. On parle de publications de consultants de haut niveau qui abordent les problèmes et les dossiers les plus épineux, lesquelles donnent les moyens pratiques pour résoudre lesdits problèmes ou éclaircir lesdits dossiers; une publication mensuelle des échanges constructifs avec les autres membres serait d’ailleurs bienvenue. Il est également question d’organiser
des ateliers pratiques et, à l’instar du barreau, des stages pour mieux préparer, concrètement, les nouveaux membres à affronter le monde réel de l’immigration, les rouages administratifs et le formalisme procédurier de l’immigration. plus d’ateliers pratiques pour les nouveaux membres au Canada; ces ateliers ouvriraient leurs portes aux nouveaux membres, par exemple, en leur confiant des dossiers, et ce, pour leur éviter de procéder à l’aveuglette, du moins jusqu’à ce qu’ils apprennent les bonnes démarches.
Levée de la suspension des renvois vers Haïti et le Zimbabwe
Québec demande au gouvernement fédéral un sursis de 3 mois La ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion, Mme Kathleen Weil, a demandé la semaine dernière à son homologue fédéral, le ministre Chris Alexander, de prolonger de trois mois la période accordée pour déposer une demande de résidence permanente pour des motifs d'ordre humanitaire pour les personnes visées par la levée de la suspension des renvois vers Haïti et le Zimbabwe. « Les ressortissants haïtiens sont très nombreux au Québec. Souvent établis depuis des années, ils sont bien intégrés à la société québécoise et désirent poursuivre leur vie ici. Comme il faut du temps pour réaliser les démarches, cela explique que seulement 20 % des personnes concernées aient jusqu'à présent profité des mesures de régulari-
sation », a souligné la ministre. Le gouvernement fédéral a annoncé la levée de la suspension temporaire des renvois vers Haïti et le Zimbabwe en décembre 2014. Les personnes désirant déposer une demande de résidence permanente pour des motifs humanitaires ont jusqu'au 1er juin 2015 pour le faire dans le respect de la procédure établie conjointement par le gouvernement du Québec et le gouvernement fédéral. Le délai demandé par le gouvernement du Québec porterait l'échéance au 31 août 2015. « Je suis particulièrement préoccupée par la situation et je souhaite continuer de travailler avec le gouvernement fédéral pour permettre à davantage de ressortissants haïtiens,
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bien enracinés au Québec et touchés par la levée de la suspension des renvois, de régulariser leur statut », a conclu la ministre Kathleen Weil. La marche à suivre Pour déposer une demande de résidence permanente pour des motifs d’ordre humanitaire, les personnes visées par la levée de la suspension des renvois doivent satisfaire à toutes les conditions fixées par Citoyenneté et Immigration Canada et respecter la procédure établie conjointement avec le Québec. Ces conditions ainsi que la procédure sont expliquées dans le site Web du Ministère. Sont également disponibles le formulaire de demande d’examen du parcours d’intégration du Ministère et un lien menant aux formu-
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laires du gouvernement fédéral. Le ministère de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion a aussi apporté son appui financier à cinq organismes en mesure d'assister gratuitement ces personnes dans la préparation de leur dossier et de les accompagner dans leurs démarches. Ces organismes, situés à Montréal, à Laval et en Montérégie, sont : Maison d’Haïti, Service d’aide et de liaison La Maisonnée, Accueil aux immigrants de l’Est de Montréal, Carrefour d’intercultures de Laval et Carrefour Le Moutier. Infos : www.immigration-quebec.gouv. qc.ca/fr/informations/suspension-renvois
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Climat
De quoi sera fait l'été 2015?
L'arrivée de la chaleur en mai met la table pour la période estivale. En fait, plusieurs se demandent déjà quelle sera l'allure de l'été. MétéoMédia dévoilera officiellement son aperçu le 1er juin, mais les météorologues surveillent déjà quatre facteurs qui pèseront dans la balance. Quatre points ont été analysés par les météorologues 1-L'historique L'hiver a été rude au Québec, alors que la province a enregistré de 1 à 3 °C en dessous de la moyenne. Le printemps a aussi été difficile au chapitre des températures en mars et avril. Cet historique est considéré par les météorologues comme une tendance.
" En 2013 et 2014, le Québec avait connu deux hivers rudes et la chaleur peinait à s'accrocher durant l'été ", explique Réjean Ouimet, présentateur et spécialiste à MétéoMédia. Le patron météo passé sera donc analysé d'ici le 1er juin. Rappel : en 2014, la plupart des régions ont reçu plus de pluie qu'à l'habitude. Quant aux températures, le Québec a terminé la saison en déficit de canicule et avec des journées fraîches, sous la barre des 20 degrés. 2-La température de l'eau océanique La température de l'eau dans les océans est à considérer dans un aperçu saisonnier, car elle a un impact sur le
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positionnement des vents dominants (courants-jets) en altitude. Cette année, dans l'océan Pacifique, la température de l'eau est plus chaude que la normale à l'ouest de la ColombieBritannique, tandis qu'on constate le retour du phénomène El Niño dans la zone équatoriale. Dans l'Atlantique, une zone est également plus chaude que la normale. Reste à voir maintenant de quelle façon ces zones feront " dévier " les masses d'air vers le Québec. 3-Le vortex Ce facteur est crucial puisque la masse d'air arctique - également appelé vortex - se déplace d'ouest en est au-dessus du Québec. " Si elle se déplace à l'ouest de la baie d'Hudson, c'est l'idéal pour nous, car l'influx
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d'air doux provenant du sud sera plus facile. À l'opposé, si le vortex se déplace vers le Québec, c'est plus difficile de compter sur la chaleur ", ajoute Réjean Ouimet 4-Le contexte dans l'Ouest Depuis quelques années, l'ouest des États-Unis, dont la Californie, se retrouve avec une concentration de chaleur et de temps sec importante. Sur une carte, on peut voir que ce dôme de chaleur engendre une déviation des vents dominants, qui ont notamment été à l'origine d'une descente d'air froid dans le Midwest américain ainsi qu'au Québec. Ce facteur a un impact majeur sur la météo aux États-Unis.
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Environnement
Déjà 189 incendies de forêt au Québec Attention, une imprudence peut vous coûter 50 000 $ ! Depuis le début de 2015, 189 incendies de forêt ont déjà été recensés au Québec. Or, la moyenne à cette époque-ci de l'année est plutôt de 114 brasiers. Pour éviter que cette différence ne se creuse encore plus, une interdiction de faire des feux à ciel ouvert a d’ores et déjà été décrétée pour tout le sudouest de la province. Les contrevenants, qui se feraient prendre en flagrant délit, ne recevraient vraisemblablement pas qu'une simple petite tape sur les doigts. Selon la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU), ils pourraient écoper d'une amende maximale de 50 000 $. Facteur humain Depuis mercredi 6 mai en effet, il est interdit de faire des feux à ciel ouvert dans tout le sud du Québec à la suite de plus d'une centaine feux de forêt en moins d'une semaine. Un phénomène exceptionnel dû au réchauffement climatique? Pas du tout, répond la SOPFEU, qui rappelle que la quasitotalité de ces feux est due à l'activité humaine. Les petits feux de feuilles et de branches mortes qu'on allume au printemps après avoir nettoyé le terrain ont été la cause d'une grande partie des 152 feux recensés jusqu'à maintenant dans les forêts et les boisés du sud du Québec, depuis le début du printemps. Un printemps d'ailleurs très occupé pour les pompiers forestiers et municipaux alors que près de deux fois plus de feux sont rapportés cette année. 163 hectares de forêt partis en fumée « Au moment où on se parle, les feux ont brûlé plus de 163 hectares de forêt. Si on compare la moyenne des dix dernières années à la même date, on parle de 83 hectares, donc c'est presque le double cette année », explique Éloïse Richard, porte-parole de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU). Outre les feux de nettoyage du printemps, les activités récréatives en forêt, notamment les feux allumés au chalet et les feux de camp, figurent en
tête des causes d'incendies en forêt. À eux seuls, les résidants des zones boisées et les activités récréatives en forêt sont responsables de 78 % des feux répertoriés ce printemps, selon les données de la SOPFEU. Mais il n'y a pas que les feux de feuilles, les « articles de fumeur », comme les mégots ou les allumettes, demeurent encore une cause non négligeable d'incendie d'origine humaine, souligne la porte-parole de la SOPFEU, Éloïse Richard. Les facteurs naturels, notamment la foudre, sont à tout fin pratique absents des statistiques de la SOPFEU à cette période de l'année. Même chose pour les feux d'origine industrielle (industrie forestière, minière, etc.) qui sont à l'origine d'un très petit nombre de feux à cette période de l'année. Mais pourquoi cette flambée? « Les gens doivent se méfier du printemps », rappelle Mme Richard. « On n'a pas eu un printemps très pluvieux au cours de la dernière semaine. Il a venté beaucoup, il a fait chaud et les couverts forestiers et les champs sont devenus secs et donc propices au feu. », poursuit-elle. Bref, un temps chaud et sec qui survient tout juste avant la feuillaison des arbres, au moment où les gens font le plus de feux de nettoyage, a nettement contribué à la multiplication des feux de broussailles cette année.
« Ce n'est par contre pas de gros feux de forêt. Les feux vont être nombreux, ça va se propager souvent dans les champs avant de se rapprocher de la forêt. Mais on ne parle pas de grandes superficies. Ce qui va brûler c'est les feuilles mortes, les brindilles, le foin, mais ça ne brûlera pas les arbres en profondeur, ils vont pouvoir continuer de se régénérer », explique la porteparole de la SOPFEU. Rien de comparable aux feux de l'été « Comparativement aux feux qu'on
La situation en Date du 7 mai 2015
152 feux recensés sur le territoire québécois •98 activités des résidants (feux de nettoyage) •20 activités récréatives, incluant les chalets •5 opérations industrielles •1 origines diverses •24 causes à déterminer Source: SOPFEU
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rencontre en juin, par exemple, il y a une bonne différence de superficie. Ce printemps les feux qu'on a eu à combattre sont de l'ordre de 10 hectares environ. L'été on peut avoir des feux de 300, 1000, 10 000 voire 50 000 hectares. », tient à préciser Éloïse Richard. Il est toutefois assez exceptionnel que le gouvernement québécois doive émettre une interdiction de feux à ciel ouvert aussi tôt en saison cette année. Sans compter qu'une grande partie de ces feux auraient pu être évités. Le nombre de nouveaux feux a d'ailleurs considérablement chuté au Québec depuis l'interdiction ministérielle, constate la SOPFEU. « Ces incendies coûtent cher et mobilisent autant les employés de la SOPFEU que les services d'incendie municipaux puisque ça se passe tout près des municipalités, souvent dans zones habitées. C'est beaucoup de travail », explique Mme Richard. Il faut savoir qu'au Québec les services d'incendie municipaux ont un partenariat avec la SOPFEU, qui leur rembourse les frais encourus par la lutte contre les feux de forêt. Source : Presse Canadienne
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Enfance
Sécurité à la garderie?
Ce que tout parent doit savoir… Régulièrement relancée la question de la sécurité des enfants, notamment dans les garderies, pose en fait aussi les questions de la responsabilité des parents. Notamment deux questions : Comment peuvent-ils s'assurer que l'installation que fréquente leur enfant est sécuritaire? Et de quels recours ils disposent ? Bureau coordonnateur et DPJ Il faut donc savoir que les parents d'enfants qui fréquentent une garderie en milieu familial reconnue par le ministère de la Famille peuvent s'adresser au Bureau coordonnateur de leur secteur pour savoir si des plaintes ont été déposées contre la gardienne. Les responsables du bureau tiennent un registre des plaintes, mais cette information étant considérée comme confidentielle, ils ne peuvent donner des détails sur la nature des plaintes. « S'il y a eu une plainte, puis qu'elle [la gardienne] est encore responsable d'un service de garde et reconnue par un bureau coordonnateur, c'est que l'élément qui a provoqué la plainte a été réglé », assure la directrice d'un bureau coordonnateur. Si c'est la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) qui enquête sur le dossier, les parents sont prévenus et le service de garde est automatiquement fermé jusqu'à la fermeture de l'enquête, ajoute la directrice. « [...] le bureau coordonnateur doit suspendre la reconnaissance de la responsable immédiatement lorsque celle-ci ou une personne qui réside avec elle fait l'objet d'un signalement retenu pour évaluation par le directeur de la protection de la jeunesse. Dans ce cas, le bureau coordonnateur doit l'aviser par écrit et sans délai de sa suspension, ainsi que les parents des enfants qu'elle reçoit [...]. » — Article 76 du Règlement sur les services de garde éducatifs à l'enfance. Antécédents vérifiés Pour obtenir un permis, une responsable de service de garde en milieu familial doit notamment démontrer que les personnes habitant sa résidence ne présentent aucun danger moral ou physique pour les enfants. Elle devra effectuer des vérifications policières pour elle et pour les autres personnes majeures habitant sa résidence. Un service de garde en milieu familial est inspecté trois fois par année, à l'improviste, pour vérifier qu'il respecte les règlements. Les services de garde non reconnus « Il faut être extrêmement vigilant quand on décide de placer son enfant dans un service de garde non reconnu », soutient Nadia Caron, porte-parole du ministère québécois de la Famille et des Aînés.
demande Karine Primard, agente d'information au Centre jeunesse de Québec. Ils devraient également s'adresser à la police pour vérifier ses antécédents judiciaires. « C'est au parent que revient la responsabilité première de s'assurer qu'il met son enfant dans un bon milieu de garde et d'être aux aguets en tout temps », ajoute Mme Primard. Il n'est pas nécessaire d'obtenir une reconnaissance d'un bureau coordonnateur pour offrir des services de garde en milieu familial lorsque six enfants ou moins sont reçus. Il s'agit alors d'un service de garde non reconnu et qui ne bénéficie d'aucun soutien pédagogique.
Puisqu'il n'y a pas de vérification d'empêchement qui se fait automatiquement, les parents doivent entreprendre des démarches supplémentaires pour s'assurer que la responsable et son entourage n'ont pas d'antécédents judiciaires.
Vers un resserrement des règles Ce qui complique les choses dans le cas rapporté, c'est que la responsable du service de garde n'a pas été directement blâmée pour l'incident. Elle a été réprimandée pour avoir contrevenu au règlement en laissant les enfants sans surveillance, mais sa garderie est toujours ouverte et les autres parents n'ont pas été informés de l'incident.
Avant tout, ils devraient demander à la gardienne de leur fournir des noms de parents dont l'enfant fréquente ou a fréquenté son service de garde et les appeler pour connaître leur avis. « On le fait quand on achète une auto [usagée], pourquoi ne le ferait-on pas quand on place son enfant dans une garderie », se
C'est ce qui fait dire à plusieurs intervenants du milieu qu'il est nécessaire de resserrer les règles pour les services de garde en milieu familial, notamment en ce qui concerne les visites pendant les heures d'opération. « Il faudra voir comment on peut encadrer ces milieux-là pour permettre aux parents d'être tranquilles quant à la
Bon à savoir… Dans un CPE ou une garderie privée subventionnée •Les rapports d'inspection sont disponibles en ligne. •Tous les employés et les bénévoles doivent se soumettre à une vérification de leurs antécédents judiciaires.
Dans un service de garde en milieu familial reconnu •Il y a des inspections à l'improviste trois fois par année, mais les rapports ne sont pas disponibles. Le Bureau coordonnateur conserve un registre des plaintes; toutefois, ces informa-
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sécurité de leurs enfants », soutient Francine Lessard, directrice générale du Conseil québécois des services de garde éducatifs à l'enfance, à l'émission Le 15-18. Nathalie Bigras, chercheuse spécialisée en éducation à la petite enfance à l'UQAM, estime également que les gardiennes en milieu familial devraient avoir une meilleure formation. Par exemple, dans un CPE ou une garderie, la surveillance constante des enfants est la norme. Ce n'est pas toujours le cas en milieu familial. « Les parents dont les enfants fréquentent un milieu de garde régi et subventionné par le gouvernement devraient pouvoir s'attendre à une certaine qualité de services », croit-elle. Alors que l'on peut trouver sur le site web du ministère de la Famille les résultats des inspections effectuées dans les centres de la petite enfance et les garderies, aucun registre du genre n'est disponible pour les garderies en milieu familial. Il y a au Québec près de 15 000 personnes responsables d'un service de garde en milieu familial reconnues par un bureau coordonnateur. Les garderies en milieu familial accueillent 33,4 % des enfants fréquentant un service de garde. À la suite de la diffusion du reportage, la ministre de la Famille, Francine Charbonneau, a affirmé que le gouvernement allait « revoir l'ensemble de nos règles au niveau de la sécurité des enfants en milieu de garde ».
tions sont considérées comme confidentielles. •La gardienne et toutes les personnes majeures habitant chez elle ne doivent avoir aucun empêchement pouvant compromettre la sécurité physique ou morale des enfants.
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Dans un service de garde non reconnu •C'est aux parents de faire toutes les démarches pour savoir si leur gardienne a des antécédents judiciaires. •Il n'y a aucune inspection.
Enfance
Lutte contre la pauvreté infantile à Montréal
L’appel d’ActionS Enfance Avis à tout organisme à la recherche de financement pour une activité qui aura lieu en 2016, visant à aider des enfants de la grande région de Montréal à sortir de la pauvreté La fondation ActionS Enfance pourrait vous aider. Date limite de dépôt des demandes : le 17 juillet 2015
ActionS Enfance est une fondation publique de bienfaisance, fondée en 2009 et basée sur le bénévolat. Elle vise à combattre la pauvreté infantile dans la grande région de Montréal où un enfant sur trois vit sous le seuil de la pauvreté. Un enfant sur 3 vit sous le seuil de pauvreté ActionS Enfance encourage la persévérance scolaire et lutte contre le décrochage. L’organisme octroie annuellement du soutien financier à des projets communautaires qui offrent un encadrement approprié à ces jeunes de moins de 18 ans, par des moyens éprouvés tels : le soutien académique, l’apprentissage de la saine alimentation, la pratique des sports et des loisirs, de même que fournir du soutien moral personnalisé dans le milieu de vie des jeunes vivant des situations critiques et les guider vers les ressources appropriées. La Fondations et ses dirigeants sont convaincus qu’en encadrant adéquatement les jeunes et en les responsabilisant, leur estime de soi sera augmentée et leurs compétences améliorées au point qu’ils puis-
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Informations : http://actionsenfance.org/campagne.htm sent se prendre en main. 5000 bénéficiaires depuis 2011 Depuis 2011, à travers ses activités de collecte de fonds, grâce aux contributions de ses donateurs et l’apport de ses bénévoles, plus de 5 000 jeunes ont profité d’un soutien financier de 187 000 $ de ActionS Enfance. En plus, des milliers de familles dans le besoin ont profité d’un soutien matériel en produits neufs et de qualité d’une valeur approximative de 385 000 $. Plus d’information sur www. actionsenfance.org.
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Actes
Les conférences du CCA
Rétroaction et Évaluation
ou comment se comporter pour contribuer à un monde meilleur Le Centre Culturel Algérien (CCA) organise ce samedi 23 Mai 2015 de 17 à 19 heures, une présentation donnée par M. Youcef Redjouani sous le thème « Rétroaction et Évaluation ».
on n'utilise pas les bonnes techniques. La conférence donnera aux participants l’occasion de découvrir les comportements et gestes adéquats lorsque l’on se trouve en situation d’évaluateur.
Sous le titre «L'évaluation et la rétroaction, deux outils à double tranchant», M. Redjouani démontrera comment, dans la vie de tout les jours, chacun de nous est appelé au moins une fois à évaluer et/ou corriger une situation ou une personne dans son entourage afin de rendre demain meilleur. Mais cette évaluation peut s’avérer compliquée si
Le conférencier, M. Youcef Radjouani, est un orateur expérimenté et un intervenant fréquemment sollicité lors de divers évènements internationaux, tels que Ts'F (Slovénie), Conférences AIESEC (Algérie, Tunisie et Oman), Seliger (Russie) ou TEDxQuébec (Canada). Il occupe le poste de Spécialiste en TI chez Fujitsu Canada. Il est également
ancien membre du Toastmaster Club à l'université Laval -Inscriptions par courriel à : info@ccacanada.org - Lieu de la conférence: Siège du Centre Culturel Algérien situé au 2348, Jean Talon Est, Bureau 307 (3ème étage), Montréal (Québec) H2E 1V7, près du métro Iberville.
AISA Canada
Alternance et continuité
Quatre année sur le front de la spiritualité et du vivre ensemble AISA Canada, association soufie, vient de vivre un changement à sa tête. Rachid Djouaher succède ainsi à Nadia Metidji Sidhoum à la présidence. Tous deux signent cette lettre aux lecteurs, dans laquelle, outre le bilan des quatre années écoulées, ils esquissent un portrait de ce que l’association compte faire, afin de poursuivre sa mission de rencontres et de partages. «AISA Canada a maintenant 4 ans d’existence en tant qu’OSBL au Canada. C’est peu et c’est beaucoup. Ces années ont été très riches d’expériences, de rencontres et de partages avec nos partenaires, nos sympathisants et la société civile. Depuis l’événement Emir Abd el-Kader de 2011, en partenariat avec les universités de Montréal et Mc Gill, le festival du monde arabe, nous avons franchi une étape, nous avons contribué avec vous, à diffuser le message d’un islam spirituel, humaniste, libre et responsable, respectueux des différences et s’enrichissant d’elles. Récemment nous avons organisé avec la Maison de l’Afrique, l’Université Concordia et l’UQAM, un hommage à une grande écrivaine algérienne, universelle, Assia Djebar et co-organisé avec Religions pour la Paix Québec, un congrès sur « la lumière dans les différentes spiritualités ». Nos préoccupations sont plus que jamais, le bien vivre ensemble en harmonie avec les différentes composantes de la société, l’environnement, l’égalité des genres. Cela passe par des actions qui font la promotion de la fraternité humaine entre les différentes générations, croyances, traditions. Mais nous devons faire mieux encore, avec vous et avec les personnes et organismes qui partagent avec nous ces valeurs. AISA Canada fait partie de AISA ONG Internationale présente à l’ECOSOC des Nations Unies. Son président d’honneur et fondateur est Cheikh Khaled Bentounès, homme de paix et de dia-
logue entre les civilisations, il œuvre sans relâche pour l’avènement d’un monde plus humain, plus fraternel. Prochainement, nous allons lancer officiellement une campagne de signatures pour demander à l’ONU, la création d’une journée mondiale du vivre ensemble. Nous préparons aussi avec nos partenaires, la 5ème édition du Festival du Mawlid, une rencontre ouverte à tous et à toutes, nous co-organiserons à l’automne le 4ème « Lien de la paix » avec les moines de l’Abbaye de St Jean de Matha, nous participons au groupe de rencontre de féministes chrétiennes et musulmanes Maria’M et à d’autres groupes de dialogue interreligieux… J’ai eu l’honneur de présider AISA Canada depuis 2011 et cette expérience a été très enrichissante, très formatrice. Je remercie toutes les personnes, organismes et institutions, les membres de l’association, les sympathisants, sans qui rien n’aurait pu se faire. J’ai servi du mieux que j’ai pu, grâce à vous. Aujourd’hui, tout en restant dans le CA, je me retire de cette fonction, car le temps de la relève est venu. Rachid Djouaher, présent depuis le début, est le nouveau président de AISA Canada. Il assumait déjà beaucoup de tâches au sein de l’association et la passation se fait très naturellement. Je ne doute pas qu’il saura avec le CA, les membres, les partenaires et sympathisants, relever les défis de cette nouvelle étape. Au plaisir de collaborer de nouveau ensemble, le chemin continue et c’est cela qui importe plus que tout. Nadia Metidji Sidhoum, présidente sortante Et Rachid Djouaher, nouveau président»
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M Youcef Redjouani
8ème Gala Vision & Inspiration du REPAF
Le palmarès 2015
Le REPAF a honoré, le 9 mai 2015 à Montréal, les lauréats de la 8ème édition de son Gala d’excellence Vision & Inspiration. Plus de 300 personnes ont répondu présent à ce grand rendez-vous de la communauté d’affaires africaine de Montréal. Parmi l’assistance, on citera Kathleen Weil, Députée de Notre-Dame-de-Grâce, Ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion; David Birnbaum, Député de D'Arcy-McGee, Adjoint parlementaire du Premier ministre; Emmanuel Dubourg, Député fédéral de Bourassa; Sadia Groguhé, Députée fédérale de Saint-Lambert; Franz Benjamin, Président du conseil de ville et Conseiller de la Ville; Dimitrios Jim Beis, Maire de l’arrondissement Pierrefonds-Roxboro et Membre du comité exécutif responsable de l'approvisionnement, des sports et loisirs ainsi que des communautés d'origines diverses; Belgacem Rahmani, Président du Conseil interculturel de Montréal et Mountagha Sow, Président du Conseil Jeunesse de Montréal. En clôture de la soirée, Régis Dahany, président du REPAF a reçu un vibrant hommage de la part de ses collègues du bureau de direction et du conseil d’administration pour le leadership dont il a fait montre. Voici le palmarès de cette année 2015 •Entrepreneur de l’année Awane Moufide Jones, président Directeur Général Merchlar •Professionnel de l’année Achille Ubalijoro, Conseiller de direction –Kabera Consulting Inc. •Citoyenne socialement engagée : Gwladys Sebogo, Directrice et fondatrice – Touche Noire •Entreprise faisant affaire avec l'Afrique Afrique Expansion •Entreprise championne de la diversité Stationnement Safeway •Association étudiante africaine Université de Montréal •Champions du Mentorat Catherine Vanek (mentor) et Mariam Simbré (mentorée) •Coup de cœur du jury Jean Marie Moussenga, directeur du RECOPAC
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Futuropole
Montréal, Ville intelligente
La cité qui veut communiquer avec ses habitants L'administration Coderre s'engage à faciliter l'accès aux informations et aux services de la Ville par les nouvelles technologies. Le plan d'action de la ville intelligente, doté d'un budget de 23 millions de dollars, a été présenté au comité exécutif. Nouveau portail web, droit d'initiative ou pétition en ligne, déploiement sur les lampadaires d'antennes pour Internet sans fil, le plan de la Ville compte 70 projets dont le tiers doit être réalisé dans moins d'un an. La Ville prévoit entre autres faciliter l'accès aux services Internet sans fil au Palais des congrès et dans le Quartier des spectacles. « Dans toutes les villes qu'on visite, récemment on parlait avec des responsables de Stockholm, c'est une question qui ne se pose même plus jamais maintenant. On visite, c'est la première chose qu'on fait, regarder s'il y a du wi-fi et on se branche dessus. À Montréal, ça doit être une priorité et corriger cette lacune-là », explique le vice-président du comité exécutif de Montréal et responsable de la ville intelligente, Harout Chitilian. Des outils pratiques Outre la connectivité accrue dans les établissements municipaux et certains secteurs ciblés, la Ville veut aussi faire preuve de transparence en permettant aux citoyens d'accéder à des données numériques sur ses contrats, ses budgets, de
même que sur la criminalité. Concrètement, l'administration Coderre compte aussi développer des outils pratiques pour les citoyens, comme une application sur le remorquage afin que les automobilistes puissent repérer rapidement leur voiture. Il est également prévu de développer un outil sur le système de collecte des déchets afin d'en améliorer l'efficacité. La circulation et les transports publics sont particulièrement visés par l'administration Coderre. La STM prévoit d'ailleurs entreprendre prochainement le déploiement graduel du service I-bus pour aviser sa clientèle de l'heure de passage réelle des autobus, plutôt que l'heure de passage prévue. Laval dispose d'un tel système depuis 2009. La transformation de Montréal en ville intelligente est parfois chaotique. Harout Chitilian reconnaît que l'application InfoNeige pour le déneigement l'hiver dernier a connu des ratés, mais il promet de meilleurs résultats dans la prochaine version: « Ce qu'il faut comprendre dans les projets de la ville intelligente, c'est qu'il y aura toujours une période d'essai des projets pilotes, certains concluants et d'autres moins concluants qui seront laissés de côté. Et pour une ville, il faut oser. Et pour oser, il faut essayer. » conclut Harout Chitilian, responsable du projet de ville intelligente
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Futuropole
Un projet innovant
Sainte-Catherine Ouest va se faire belle…
Le maire de Montréal, M. Denis Coderre et le président du comité exécutif, M. Pierre Desrochers, ont dévoilé le concept d’aménagement retenu suite à la consultation et aux études techniques réalisées au cours de la dernière année.
Audace, innovation, flexibilité « Nous avons choisi l’audace, l’innovation et la flexibilité pour offrir aux Montréalais un nouvel aménagement de qualité, une rue Sainte-Catherine embellie, plus agréable et dynamique. La future SainteCatherine répondra au besoin d’offrir davantage d’espace pour les piétons; des espaces pour s’asseoir, des terrasses pour profiter des beaux jours et des arbres plus nombreux et en meilleure santé. Le nouvel aménagement permettra de relever les défis des prochaines décennies en termes de mobilité et de consommation. À l’image de la Ville intelligente, la rue offrira du WIFI gratuit, des bornes de recharge pour véhicules électriques, un éclairage éconergétique et des applications pour le stationnement intelligent », a affirmé le maire de Montréal, M. Denis Coderre. Tout en conservant son caractère unique, la rue Sainte-Catherine Ouest offrira un meilleur partage de la rue entre les piétons, les vélos, les bus, les camions de livraison, ainsi que les voitures stationnées et en mouvement. Ses trottoirs élargis permettront une diversité d’usages adaptables selon les saisons et les événements. Cet aménagement flexible permettra, par exemple, de rendre la rue complètement piétonne durant la saison estivale, avec des terrasses, des camions de cuisine de rue et des événements culturels. « Dans la zone la plus achalandée, le tronçon entre les rues McGill et Aylmer qui fait partie de la future Promenade urbaine Fleuve-Montagne, la Ville pose un geste fort. L’espace actuellement dédié au stationnement sera transformé en trottoir élargi dédié aux piétons en tout temps. Dans les autres tronçons, cet espace sera donné tour à tour aux piétons ou au stationnement, en fonction des saisons et des événements. Ainsi, près de la moitié du nouveau tronçon de la rue SainteCatherine offrira des trottoirs de plus de 6,5 mètres, de chaque côté, et une plus grande convivialité en toute saison », a précisé le maire de Montréal, M. Denis Coderre. Les cyclistes pourront circuler de façon plus agréable sur la nouvelle rue où la vitesse de circulation permise sera réduite à 30 km/h. Les personnes à mobilité réduite pourront également se déplacer plus facilement sur le trottoir grâce à un corridor dégagé le long des bâtiments. Mesures d’appui à la vitalité économique Le 6 mai dernier, le comité exécutif de la Ville a adopté un plan directeur pour la mise en valeur et le
développement de l’activité commerciale de l’agglomération montréalaise. Ce « Plan commerce » comprend diverses mesures de promotion et d’appui mais constitue aussi une avancée majeure dans l’approche des grands chantiers d’infrastructures qui se tiendront sur les rues commerçantes importantes au cours des prochaines années. De par son statut, son importance et son rayonnement, la rue Sainte-Catherine Ouest bénéficie dans le Plan commerce, d’un programme créé spécifiquement pour lui permettre d’atténuer les effets du chantier sur le court, le moyen et le long terme. Le Service du développement économique a été mandaté, dans le cadre du Plan commerce, à déployer la mesure d’appui qui s’appelle le programme PR@M-Sainte-Catherine en collaboration avec la SDC Destination centre-ville et ses partenaires. Une table de travail sera mise sur pied à cette fin. Une nouvelle approche pour minimiser l'impact de ses chantiers « La Ville est consciente des risques liés à la réalisation des travaux dans ce secteur névralgique du centre-ville. Nous souhaitons que le chantier de la rue Sainte-Catherine Ouest soit exemplaire et qu’il démontre notre nouvelle approche de gestion intégrée des travaux. Nous nous engageons à mieux coordonner l'exécution du chantier, à en réduire l'impact sur la circulation et à améliorer la qualité de la communication avec les citoyens », a affirmé le maire de Montréal, M. Denis Coderre. De New York à Paris en passant par Berlin et Séoul, de nombreux exemples dans le monde montrent que la créativité peut être mise au service des chantiers afin de les comprendre, de les rendre clairs, lisibles, propres, même attrayants. Montréal, ville UNESCO du design, s’inscrit dans cette nouvelle dynamique de célébration du chantier et du renouveau qu’il annonce. C’est pourquoi nous prévoyons lancer un concours de design sur la mise en valeur des abords du chantier et leur animation. « Une attention particulière sera portée aux commerçants et aux besoins qu’ils expriment. Notre chargée des relations avec les commerçants et riverains a déjà communiqué avec les commerçants et les riverains de la rue Sainte-Catherine Ouest, de la rue De Bleury à la rue Mansfield, pour connaître leurs besoins et leurs modes de livraison. Nous allons continuer à communiquer avec eux afin de nous assurer que tous les besoins soient pris en compte dans la planification des travaux. Les mesures seront déployées pour limiter les impacts et assurer l’accessibilité aux commerces et aux bâtiments riverains pendant la durée des travaux », a mentionné le président du comité exécutif, M. Pierre Desrochers. La consultation « Au cours de la dernière année, des milliers de
Le projet en bref Le projet de la rue Sainte-Catherine Ouest, qui s’étend sur une longueur de 2,2 km, entre la rue De Bleury et l’avenue Atwater, consistera à remplacer et à réhabiliter les infrastructures souterraines d’égout et
d’aqueduc ainsi que les services d’utilité publique, qui ont atteint leur durée de vie utile. Par l’envergure du projet, les travaux se réaliseront en plusieurs phases.
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M Denis Coderre, maire de Montréal
Montréalais, citoyens ou représentants d’organismes, ont participé activement à la consultation pour définir avec la Ville un scénario d’aménagement de la rue qui contribuera à sa vitalité pour les décennies à venir. Aujourd’hui, la Ville pose un geste fort pour le futur de la rue Sainte-Catherine Ouest. Je remercie les experts, les acteurs socio-économiques, les commerçants, les usagers de la rue, les riverains, ainsi que l’ensemble des Montréalais pour le temps et l’énergie qu’ils ont consacré à la réussite de ce projet dont nous serons fiers », a souligné le maire de Montréal, M. Denis Coderre. Lancée en juin 2014, la consultation intitulée Sainte Catherine Ouest s’ouvre à vos idées! a permis d'identifier, dans un premier temps, les besoins, les souhaits et les préoccupations des Montréalais. La deuxième étape a permis de les consulter sur des questions plus précises, comme le partage de l'espace entre les différents usagers, l’évolution des modes de vie et de consommation et le virage vers la ville intelligente. Plusieurs activités de consultation ont eu lieu, notamment des sondages sur la rue, des groupes de discussions, un forum et des discussions sur le site saintcath.ca, qui a reçu des dizaines de milliers de visites et où ont été déposés plus de 30 mémoires de diverses organisations. De la consultation et des études techniques ont découlé quatre scénarios; celui présenté aujourd’hui rassemble ces idées en tenant compte de critères précis reliés aux thématiques de l’aménagement, la fonctionnalité, la gestion opérationnelle, le coût et l’échéancier de réalisation.
La phase 1 du projet, qui comprend le tronçon de la rue Sainte-Catherine situé entre les rues De Bleury et Mansfield sera entreprise au printemps 2017. Ces travaux seront suivis du réaménagement du square Phillips,
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de la place du Frère-André et des rues les bordant. Les phases ultérieures des travaux comprendront le réaménagement de la portion de la rue Mansfield jusqu’à l’avenue Atwater. Source : Ville de Montréal
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Deux milliards de dollars investissement
Le mégacentre «Quinze40»
Des promoteurs privés viennent de présenter officiellement le projet Royalmount. Il s'agit d'un pôle urbain multifonctionnel de 1,7 milliard de dollars en plein coeur de l'île de Montréal, que certains appellent le « Quinze40 ». L'un des actionnaires de Carbonleo, l'entreprise derrière Royalmount, a mis la main sur plusieurs terrains au cours des cinq dernières années. Et le projet n'est peut-être pas celui que l'on pensait au départ.
10% du quartier industriel de MontRoyal Depuis 2007, l'homme d'affaires Andrew Lutfy a acheté beaucoup de terrains à Mont-Royal, l'équivalent de 10 % de son quartier industriel. Or, ce n'est pas l'activité industrielle qui l'intéresse. Le propriétaire du groupe Garage et Dynamite veut investir dans le divertissement, ce qui nécessitera un zonage commercial. Sur la carte ci-dessus, il est possible de voir les nombreux achats notariés faits par l'intermédiaire de compagnies à numéro appartenant à Andrew Lutfy. Tous sont zonés industriels. Et ce n'est que très récemment qu'il a ajouté au casse-tête un morceau très important. En février dernier, l'entrepreneur a acheté la grande parcelle de terrain située au coin des autoroutes 15 et 40. Si tous ces terrains changent de zonage, ils pourraient devenir une bonne affaire. « Si on peut augmenter la densité ou l'utilisation [d'un terrain], si on peut passer d'un zonage industriel à un zonage commercial, on peut passer du simple au triple du niveau de la valeur des terrains. » affirme Sylvain Savignac , évaluateur agréé pour la firme Devimo inc.
Carbonleo se fait discrète Le maire de Mont-Royal, Philippe Roy, a eu droit en novembre dernier, avec son caucus, à une présentation privée du projet. Le maire a été charmé.
« C'est un centre de divertissement, c'est du théâtre. Il y a une composante de parc aquatique, une composante de cinéma, de restaurants. C'est très axé sur le divertissement et ça ne se compare pas au Dix30. » avait alors déclaré Philippe Roy, maire de Mont-Royal Dans un message daté du 5 mai, la compagnie Carbonleo précise : « Le dévoilement public par le promoteur devrait avoir lieu dans quelques semaines. » Comment expliquer le mutisme qui a prévalu jusqu’à l'annonce officielle?
miste et promet qu'il y aura deux consultations publiques avant la première pelletée de terre, dont une tenue par le promoteur lui-même.
Selon l'avis de Sylvain Savignac, évaluateur agréé chez Devimo inc., cette réserve permettrait d'éviter la spéculation ou la surenchère. « C'est important d'être discret et de faire signer des ententes de confidentialité avec les vendeurs potentiels », affirme-t-il.
« C'est un projet qui va créer de
Beaucoup d’encre pour un beau projet Ce projet a fait couler beaucoup d'encre depuis son annonce. Certains commerçants craignent non seulement la concurrence, mais aussi les embouteillages dans ce secteur déjà très achalandé. Mont-Royal reste néanmoins opti-
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l'emploi. On parle de 2 milliards de dollars d'investissements privés. Oui, c'est un beau projet », fait valoir Philippe Roy.
Brèves
130 pays invités à célébrer
Le 150ème anniversaire de la Confédération
Ottawa veut s'inspirer de l'Expo 67 à Montréal pour ses célébrations du 150e anniversaire de la Confédération, en 2017.
Jim Watson souhaite convaincre les diplomates de fêter l'anniversaire du Canada en mettant de l'avant leur propre culture. Le maire d'Ottawa veut profiter de l'avantage multiculturel de la ville pour attirer encore plus de touristes en 2017. Une centaine de membres de la communauté diplomatique canadienne ont
d'ailleurs été invités au parc Lansdown par le maire d'Ottawa.
Les 130 pays représentés dans la capitale fédérale pourraient utiliser à tour de rôle les installations du parc Lansdown pour faire découvrir la culture leur pays aux citoyens d'Ottawa, notamment les jours de leurs fêtes nationales. La ville d'Ottawa estime que ces célébrations attireront plus d'un million et demi de touristes supplémentaires à Ottawa et qu'elles pourraient créer plus de 3 000 emploi.
Habitat
Les minimaisons font une percée au Québec Dans le sillage du mouvement américain des «tiny houses», né au début des années 2000, les minimaisons font une percée au Québec.
Outre leur prix abordable (de 40 000 à 100 000 $), ces habitations de moins de 93 m2 (1 000 pi2) présentent plusieurs avantages écologiques; elles requièrent notamment peu de matériaux de construction et sont peu énergivores.
Construites sur roues, la majorité des minimaisons sont considérées comme des remorques qu’il faut immatriculer. D’autres sont constituées de modules préfabriqués – et même de conteneurs recyclés – qu’on peut assembler soimême sur pilotis ou sur plancher de béton. Bien que la majorité des municipalités
refusent, pour des questions de zonage, la construction de maisons de moins de 70 m2 (750 pi2), quelques initiatives voient le jour. Par exemple, la ville de Lantier, dans les Laurentides, a donné le feu vert à un projet immobilier incluant des maisons de 32,5 m2 (350 pi2) et plus. Les maisonnettes sont regroupées en hameau, ce qui permet de partager les coûts de certains services municipaux (puits d’eau potable, fosse sep-
tique). Et donc de réduire les frais d’accession à la propriété. Fait à noter: selon le site TheTinyLife. com, aux États-Unis, 68 % des propriétaires de tiny houses n’ont pas d’hypothèque, contre environ 30 % chez ceux qui possèdent une maison conventionnelle.
Téléphone
Mise en garde contre des appels trompeurs Des fraudeurs contactent des Canadiens en prétendant devoir gérer la Liste nationale de numéros de télécommunication exclus (LNNTE). Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) avertit les consommateurs que ces appels sont trompeurs.
On s'inscrit à cette liste pour éviter les appels de sollicitation téléphonique. Depuis 2014, l'inscription à la LNNTE est permanente et n'arrive jamais à échéance. Aucune mise à jour n'est donc nécessaire. Le CRTC recommande de ne donner
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aucune information personnelle, pas même son numéro de téléphone, si on reçoit un de ces appels. L'organisme assure que ni lui ni l'administrateur de la LNNTE ne sont à l'origine de ces appels.
Il encourage les consommateurs appelés à porter plainte à la LNNTE.
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L'organisme rappelle que les infractions aux règles des télécommunications non sollicitées peuvent mener à des amendes de 1500 $ pour un individu et de 15 000 $ pour une compagnie.
Cultures
Rallye-Expos 2015 de Vues d’Afrique
Les inspirations berbères de Madjid Arekmane
Par Réda Benkoula
Fort d’une longue démarche artistique qu’il a bâtie à partir du Maroc, Madjid Arekmane vit à Montréal depuis près de trois ans, ou il cultive son art au contact de plusieurs regroupements d’Artistes tels que Visions sur l'Art (Québec) avec qui il expose en 2012 au Reels smokers Gallery Floride. Passionné de peinture qu’il exerce depuis plus de vingt-six ans, il s’inspire de ses racines berbères et il peint souvent la nature dans ses toiles. Ce natif du village d’Imintanout qui se situe entre Agadir et Marrakech, confie avoir toujours baigné dans une ambiance artistique auprès de sa famille, pour qui la musique, la sculpture et l’art sont importants. Majid a fait mûrir son art en mélangeant les couleurs et les styles comme on peut le voir dans son tableau qui représente la ville Chefchaouen. Son autre tableau au style abstrait, représente toutes religions qui sont unis avec le nom d’Allah en haut de la toile. L’Alphabet arabe et tifinagh s’unissent de manière harmonieuse pour former un tout en direction du nom d’Allah. C’est la toute la beauté de l’œuvre de Majid qui a son arrivé à Montréal,
découvre une ville où fleuri la diversité, ce qui lui permet de développer son imagination et sa créativité. Pour l’artiste, les rencontres sont importantes, ce qui le pousse à s’impliquer de plus en plus pour faire découvrir son art qui s’inspire du folklore berbère. Il expose tour à tour au Centre communautaire Lafond-Rosement, à la 3ème édition du Festival créativité Jeunesse envolée, aux ateliers la rue où je piétonne, avec Moelle épinière Québec, à l'événement L'autre Saint-Jean, à l’Exposition Histoire humaines Artothèque, au Festival de Rosemont ainsi qu’au Rallye-Expos 2015 de Vues d’Afrique où il présente deux toiles aux styles totalement différents. Le Tableau « Invention » représente les visages de femmes avec au centre de l’œuvre du collage de bracelets berbères. Dans ce travail où Majid utilise de l’acrylique s’inspire du cubisme pour représenter la femme dans son quotidien. La référence berbère est souvent présente dans les toiles de l’artiste qui présente aussi « le crépuscule de l’espoir », un tableau qui s’inspire aussi de l’alphabet tifinagh : « Il y a quelque chose de caché derrière les signes que je représente ».
M Madjid Arekmane
Édition
Les salons face aux prises avec les livres numériques Le 8e Salon du livre de Hearst bat son plein. Près de 200 maisons d'édition y sont représentées et de nombreuses activités et ateliers littéraires sont offerts en marge de l'événement.
Cette année, un nouveau phénomène se pointe toutefois à l'horizon : une baisse du nombre d'exposants. « Je crois qu'au départ, il y avait au-delà de 300 maisons d'édition représentées, on est rendu à tout près de 200 », constate Lina Payeur, directrice générale du Salon du livre de Hearst. Une tendance qui s'observe ailleurs
aussi comme à Sudbury et dans l'Outaouais.
Roxanne Charlebois, codirectrice du Salon du livre du Grand Sudbury, explique que « les gens ne lisent plus de la même façon, n'achètent plus de la même façon depuis la création de notre salon il y a dix ans, les ventes en ligne ont explosé, le livre numérique est arrivé. » Pas assez rentable Les salons coûtent cher aux exposants et leur rapportent souvent peu. « On ne gagne pas d'argent c'est clair. Et je ne
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parle même pas des salons du livre qui sont loin géographiquement comme Hearst, je parle des salons comme Québec par exemple. Comme le Regroupement des éditeurs canadiensfrançais (RECF) là on est en réflexion à savoir si on va continuer à faire un salon du livre à Québec », dit Sylvain Rousset, agent commercial du RECF. Le RECF dépense en moyenne 100 000 dollars par an pour participer aux divers salons au pays alors que les ventes n'atteignent pas les 50 000 dollars.
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Tout cela force les organisateurs des salons du livre partout au pays à se remettre en question et la formule traditionnelle est appelée à changer. « C'est bien aussi d'être confronté peutêtre à cette réflexion-là, ça peut amener à autre chose qui peut être fabuleux finalement », dit Lina Payeur. Des festivals d'auteurs et des activités littéraires en milieu scolaire sont quelques-unes des nouvelles formules à l'étude.
Sports
Hockey sur glace
Merci le CH, et à l’an prochain!
Demi-finale d’association! Un rêve pour tous ceux qui aiment le hockey, notamment ceux qui aiment les Canadiens…
Mais le Lightning a mis fin au rêve. Pourtant, Montréal n’a pas plus mal fait que son adversaire sauf que Tampa a encore su tirer profit (deux fois plutôt qu’une) de son jeu de puissance alors que celui du Canadien, après quelques élans prometteurs, a complètement étouffé. Sur la série au complet, la performance de Ben Bishop est autrement plus impressionnante. Le Canadien l’a constamment mis à l’épreuve, surtout à forces égales. Si Carey Price n’a pas à rougir de sa performance (Tampa a multiplié les passes savantes et les déviations parfaites), c’est bien le gardien de Tampa Bay qui a remporté ce duel. Une impression de désordre Reste qu’au-delà des chiffres, il s’est dégagé du sixième match une impression de désordre du côté du Canadien. On va beaucoup gloser, au cours des prochaines semaines, sur le style de jeu du Canadien, trop axé sur le renvoi de rondelles en fond de territoire adverse. Et c’est vrai que le Canadien privilégie, au moindre signe de problèmes, le rejet en zone neutre par la baie vitrée. On cherche à éviter les sorties par le centre, jugées risquées, en plaçant plutôt le disque dans un endroit où un attaquant peut le récupérer et s’élancer vers la zone adverse. Tampa Bay a eu de la difficulté à s’ajuster à cette tactique en début de série, mais, au cours des deux derniers matchs, le Lightning a graduellement pris la mesure de ce que les Montréalais faisaient et les résultats ont été probants : le Canadien a perdu sa capacité à sortir de la zone défensive en contrôle du disque. L’effort était là, mais
encore et encore, on s’échinait à essayer de sortir le long de la rampe, sinon à faire dévier en fond de zone ennemie pour tenter d’y récupérer le disque.
Dans le sixième match, le CH n’a réussi que 45 sorties de zone en contrôle du disque contre 59 dégagements, alors que du côté de Tampa Bay, on boucle le match avec 43 sorties de zone en contrôle du disque contre 41 dégagements. La chose devient particulièrement évidente entre le premier et le deuxième but du Lightning, alors que le Canadien dégage 10 fois la rondelle de son territoire en 7 minutes, laissant Tampa Bay effectuer 6 entrées de zone en possession de rondelle, tenter 12 tirs (contre 1 pour le CH) et obtenir 3 chances de marquer (aucune pour le CH). Après que le Canadien eut gaspillé un avantage numérique en début de troisième, le blocage en zone neutre s’est intensifié et le CH n’a obtenu que deux maigres chances à forces égales. Un message clair C’est donc une drôle de saison qui s’achève. Malgré une position enviable au classement, l’équipe a soulevé le doute chez nombre d’observateurs et de partisans, tous soulignant l’extrême importance qu’avait Carey Price dans les succès de l’équipe. Les joueurs ne sont pas dupes, et P.K. Subban l’a bien résumé après le match : « Je me fous de ce que Carey dit, on doit faire mieux devant lui et mieux le soutenir, a mentionné Subban. Je pense que trop souvent cette année, il nous a sauvé la peau et ça devra changer si l’on veut être une équipe qui connaît du succès en saison régulière et en séries. Ce serait injuste de s’attendre à ce qu’il joue comme il a joué cette saison année après année. Il va y avoir des hauts et des bas,
et c’est difficile de jouer à ce niveau chaque soir. Il a réussi à le faire cette année, mais on doit réaliser que notre travail est de rendre le sien plus évident, pas de le rendre plus difficile. » Subban n’est pas qu’un grand joueur, il est aussi un communicateur chevronné, toujours en contrôle de son message. Ses propos sont lourds de sens. Si on a vu un club désemparé, appliquant encore et encore une recette qui ne fonctionnait pas, on n’a pas vu, quoi qu’on en dise, un club démoralisé, qui a cessé de travailler. L’effort y était. Et ce n’est pas un hasard si P.K. Subban est celui qui, de tous les joueurs, a le plus souvent dégagé la rondelle en zone neutre lorsqu’il ne pouvait la passer à un coéquipier le long de la bande. Pas plus qu’on ne doit se surprendre du fait que Max Pacioretty, avec Plekanec et Gallagher, a constitué le trio le plus actif en récupération de rondelles suite à des rejets en fond de territoire. Ces leaders ont prêché par l’exemple en appliquant avec zèle, jusqu’à la toute fin, le plan qu’on leur avait dessiné.
Taekwondo - Open Montréal 2015
23 médailles pour l’École des Champions olympiques L’École des Champions olympiques de Taekwondo a organisé l’Open Montréal 2015 de Taekwondo le samedi 9 mai 2015 au centre Claude Robillard. Cette 1ère édition a connu un succès remarquable grâce à la contribution de plus d’une centaine de bénévoles dévoués et engagés. Ce qui a permis à de nombreux athlètes de tout le Québec (environ 600 pour le combat et 15 pour le pomsae) de trouver une nouvelle occasion de s’illustrer. Particulièrement ceux de l’École des champions olympiques qui ont glanés pas moins de 23 médailles dont six en or. Le tableau d’honneur de
l’épreuve : Médaille d’or Amine Guernaoui Abderrahman Haddaji (poom se) Abderrahman Haddaji (combat) Abderrahmane Yahya El Mahjoubi Fatima Aboulé Raphaëlle Dupuis Médaille d’argent Nizar Es-Sabbar Ishaq Zabour Abdennour Bouchelghoum Salma Haddaji (pomsae) Ilyasse Zerouk (Pomsae) Issam Eddine Rzik Meriem Lahi Jacob Duquette
Nada Razine Médaille de bronze Rayan Amssiyafe Éric Doucet Ilyass Zerouk (combat) Abdelhadi Bouchelghoum Khalil Ibrahim Es-Sabbar Mohamed Salia Aboulé Jibril Benadjalil Abderrahman Haddaji (combat exhibition) Complétaient l’équipe des champions olympiques : Vasile Marin, Ahmed Baaziz, Ahmed Zerouk, Leandro Pérez Moran, Bassma Razine et Salma Haddaji (combat).
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Et c’est pourquoi les commentaires de Subban et Price après le match — «on a perdu beaucoup de matchs serrés et il aurait fallu que je réalise l’arrêt de plus dans tous ces matchs qu’on a perdus», selon le gardien du tricolore — ne peuvent être lus sous le seul angle de la déception suite à une élimination fraîchement survenue. Leur message est clair et il révèle un jugement sévère sur l’édition 2014-2015 du club : la transition est terminée, le club doit gagner et, pour ce faire, on doit augmenter la cadence à l’attaque. C’est une responsabilité qu’ils s’imposent personnellement, bien sûr. C’est aussi un avertissement à leurs futurs coéquipiers. Mais c’est surtout un appel discret, mais impossible à ignorer, aux entraineurs et à la direction du club : donnez-nous les moyens de gagner maintenant. Le message sera sans doute entendu; ce qui promet une autre saison de rêve. D’ici là, n’oublions pas de dire «merci le Ch; et à l’an prochain»!.
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Spectacles
Le 21 juin à Montréal
Gad Elmaleh sans tambour
Gad El Maleh sera de retour à Montréal, sans tambour, le 21 juin 2015. Sans tambour; mais pas sans trompettes…
Car, dans ce nouveau spectacle, intitulé «Sans tambour», Gad apparait pour ce qu’il est : une star. Et son nouveau show, un nouveau succès. «On se serait cru dans un concert rock, jeudi soir, lorsque Gad Elmaleh a fait son entrée sur la scène du Théâtre St-Denis. La star de l’humour français a reçu un accueil presque hystérique d’applaudissements, de cris, de sifflements, de bras dans les airs. Un quasi délire s’est emparé de la salle… alors que la vedette n’avait même pas encore ouvert la bouche. Et on n’exagère même pas.» ont ainsi pu écrire ceux des critiques qui ont assisté à la Première de «Sans tambour», à paris le mois dernier. L’interaction avec le public n’a jamais cessé tout au long de la soirée. Les spectateurs ont réagi avec enthousiasme aux blagues, ont parfois hurlé des commentaires, ont très souvent interrompu la tête d’affiche de leurs acclamations nourries. Gad Elmaleh, qui avait rempli le Centre Bell à deux reprises en 2010 et qui y reviendra présenter son cinquième one man show, est encore bien plus populaire que plusieurs ne l’imaginent dans la Belle Province. Et ce succès s’explique aisément : impossible de ne pas tomber sous le charme du charisme, du bagout, de l’intelligence de l’homme, qui a le chic pour installer d’emblée une proximité
et une complicité avec son parterre. Il attire comme un aimant, on attend ses réparties suspendus à ses lèvres.
Un style étoffé Le style de Gad Elmaleh vole beaucoup, beaucoup plus haut que le ras des pâquerettes. Fin communicateur, l’artiste s’amuse beaucoup des différences entre les langues, les cultures, les classes sociales. Il a souhaité la bienvenue à l’assistance en racontant qu’il venait de quitter Toronto et s’est permis quelques moqueries sur l’endroit. «Je survolais en avion, et la ville elle-même m’a regardé et m’a dit : “Qu’est-ce que tu veux que je te dise?”», a-t-il badiné. Selon lui, il s’agit là du seul grand centre où on ne trouve pas de t-shirt marqué du slogan «I love Toronto»… Les mots se bousculent dans la bouche de Gad Elmaleh à une vitesse telle qu’on a parfois du mal à les attraper au vol. Il change de thème à une cadence rythmée, sans cassures, sans même reprendre son souffle. Mais l’aspect verbomoteur fait partie du personnage. Il parle ainsi du temps qui nous presse, parfois davantage dans certains pays comme les États-Unis, de son manque de sociabilité dans les transports en commun, de la notoriété et des drôles de commentaires que celle-ci entraîne parfois, d’écologie et de religion. L’idole rigole énormément autour de la langue, tente des traductions maladroites d’expressions anglophones, mais imite surtout à la perfection l’accent québécois. Ses «Siouplait», parodie des «S’il vous plait» du prési-
dent de l’Assemblée nationale, sont tout simplement hilarants. On retient son clin d’œil à la bourgeoisie assumée de certains Québécois, qui vivent à Westmount, ont fréquenté le Collège Brébeuf, sont abonnés au Théâtre du Nouveau Monde, lisent Le Devoir et lunchent à L’Express; à n’en pas douter, Gad connaît bien le Québec, où il a d’ailleurs vécu pendant quatre ans lorsqu’il était un jeune adulte. On s’est aussi bidonnés lorsqu’il a livré le compte-rendu de la vie bien peu excitante de son chat, lorsqu’il a évoqué son passage à 650$ dans le bureau du médecin et la caméra qu’on
lui a foutu dans le nez («À ce prix-là, je vais demander un DVD du truc!»), et lorsqu’il s’est attendri de la sensibilité des Montréalais, qui s’émeuvent à tout coup lorsqu’il dit que son fils lui manque lorsqu’il est en tournée. Gad a terminé sa prestation en offrant une chanson à la guitare et en esquissant de langoureux pas de danse sur Blurred Lines, de Robin Thicke. Et la réaction emballée des admirateurs, à la toute fin, a confirmé que les 90 minutes de Sans tambour s’étaient définitivement écoulées trop rapidement.
«La vie pas normale» de Gad Elmaleh Sortie le 1er mai dernier, la biographie Gad Elmaleh, «La vie pas normale» avait été présentée comme piquante, crue, inédite. Mais après lecture, elle ne se révèle pas à la hauteur de ses promesses. Telles les pièces d’un puzzle, les étapes de la vie de Gad Elmaleh ont été rassemblées par Stéphane Koechlin, auteur de cette biographie non autorisée. On comprend comment ce comique au talent certain est vite devenu un acteur accompli, avant d’être élevé au rang de personnage public et compagnon de Charlotte Casiraghi, membre de la famille princière de Monaco. Le travail de recherche rigoureux sur cette vie permet de mettre en ordre toutes les informations dont on disposait déjà sur le créateur des personnages cultes Chouchou, Coco ou encore Le Blond. Mais le peu de témoignages recueillis auprès d’anciens proches de la star, n'aide pas à connaître le vrai Gad.
Qui est-il, cet homme né et élevé à Casablanca, expatrié à Montréal avant de s’installer en France, ex-mari d’Anne Brochet, ancien compagnon d’Aurélie Dupont, de Marie Drucker, actuel compagnon de la fille de Caroline de Monaco et papa de deux garçons? La plupart des sources exploitées étant des interviews dans divers médias et le récit biographique se basant même parfois sur des extraits de spectacles, rien dans La vie pas normale ne paraît vraiment inédit. L'auteur livre néanmoins une description sans complaisance de celui qu’il pouvait être dans sa jeunesse, avant de rencontrer le succès. De son rapport aux femmes par exemple: “Il était lourd et n’avait pas de succès particulier” confie à l’auteur une ancienne collègue du jeune homme qu’il était, lors de son passage à Radio Shalom. Un Gad Elmaleh décrit comme “mal dégrossi”, en quête de
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reconnaissance, bourreau de travail, bien déterminé à percer.
leurs à alimenter “la légende naissante de l’humoriste séducteur”.
Quitte à ce que ses histoires d'amour en pâtissent. Dépeint comme un amoureux de la scène et de ses applaudissements, marié à son travail, Gad aurait apparemment eu du mal à mener de front vie professionnelle et vie privée: notamment avec Anne Brochet, qui lui donne son premier fils, Noé. La comédienne, aujourd’hui expatriée aux États-Unis, tournait beaucoup à ce moment-là. “Il dut se rendre à l’évidence. De nouveau, il avait l’impression de s’éloigner de la femme aimée, de ne pas la voir assez.
Légende aujourd’hui brisée, depuis l’annonce de sa relation avec Charlotte Casiraghi et la naissance de leur fils, Raphaël en 2013. D'autant que Gad se protège aujourd’hui de la surexposition qui l’aura tant fait souffrir dans le passé.
Leur métier paraissait difficilement conciliable avec leur vie de famille.” Même constat avec Aurélie Dupont, danseuse étoile de l'Opéra de Paris, qui partage sa vie de 2002 à 2006. Cette vie sentimentale mouvementée et très médiatisée contribuera par ail-
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Au final, Gad Elmaleh, la vie pas normale, résultat de nombreux mois d’enquête de Stéphane Koechlin, nous donne une vue imprenable sur l’évolution et la carrière de l’humoriste. Mais elle n'est sans doute pas, comme annoncé, la biographie aux détails croustillants et inédits, que l’humoriste ne risquerait pas d’apprécier. Gad Elmaleh, «La vie pas normale» de Stéphane Koechlin, aux Éditions du moment.
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