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nº 178 du 12 au 25 avril 2012

dans le journal Atlas.Mtl:

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Immigration

280 000 candidats à l’installation au Canada déboutés

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À l’initiative des Rotariens Montréalais

Opération réhabilitation d’un Impôts, dernière ligne droite hôpital psychiatrique au Maroc Page 23 Dix conseils pour bien faire

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Editeur : Abdelghani Dades. Directeur Général Rachid Najahi.

Rédaction : Hassan Boutabssil, Narjisse El-Bakkali, Radouane BnouNouçair, Zahira EL Wahid Megherbi Publicité : Mohamed Ezzemouri Ahmed Mendili Wahid Megherbi

Conception et Réalisation Graphique : Rachid Najahi. Younes Q Atlas.Mtl est un produit du. GROUPE ATLAS MEDIA Editeur de. * La Voix des Marocains à Montréal et du site web: www.atlasmedias.com

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Éditorial

Éditorial

Lettre d’amour… citoyen «M. Abdelghani Dades,

graves.

Le problème, avec le «casher ou le halal», c’est qu’on fait payer à la majorité les coûts de pratiques rituelles de minorités. Rien de plus. À la commission Bouchard-Taylor, les dirigeants de la chaîne Metro (sans accent) avaient avoué que les coûts additionnels liés au «casher» étaient répartis également sur tous les produits qui passent à la caisse. Il relève du journalisme malveillant de dénigrer les consommateurs qui dénoncent cette anomalie. Si Abdelghani veut faire dévier le sujet vers le bill omnibus de Trudeau ou ridiculiser le « Québécois moyen » imbu de justice distributive, il oublie que les nouveaux venus sont «bienvenus» jusqu’à ce qu’ils offrent aux fondateurs du pays, ceux qui l’ont développé depuis 400 ans, de retourner en France. Le Maroc aussi est un beau pays pour ceux qui en ont la nostalgie. Les «de souche» commencent à se rappeler que la démocratie favorise la majorité. Et il ne suffit pas de parler français pour s’y associer. Il faut aussi aimer vivre au Québec. Et le faire savoir!

Ceci dit, selon M. St-Pierre «Le problème, avec le «casher ou le halal», c’est qu’on fait payer à la majorité les coûts de pratiques rituelles de minorités. Rien de plus.» N’est-ce pas exactement ce que nous disons, nous aussi, dans notre dernier paragraphe ainsi libellé «Il pourrait en être de même pour ce qui est du «halal» et du «casher». Pour l’étiquetage certes, avec le rajout d’une mention ou d’un pictogramme qui compléterait les informations nutritionnelles et les indications d’origine. Mais aussi parce que, comme dans tous les commerces frayant avec le religieux, les produits alimentaires risquent, en l’absence d’encadrement d’être transformés en «usines à pognon» attentatoires au portefeuille des citoyens, à l’initiative de quelques modernes Marchands du temple pas toujours barbus.»

N’est-il pas évident ainsi que nous condamnons le fait que «les coûts additionnels liés au «casher» (NDLR : comme cela est sans doute aussi le cas pour le caviar et le champagne milH. St-Pierre lésimé) étaient répartis également sur tous les descendant de Pierre de Saint-Pierre, produits qui passent à la caisse». Cette violavenu de Rouen à Québec, au XVIIème siècle.» tion, par une forme de péréquation appliquée sans droit, de la justice distributive que vous invoquez est effectivement intolérable et c’est Sur-réaction En proposant à nos lecteurs le texte «Attention, pour cela, parce que nous ne croyons pas à la ceci est un texte halal» (voir Atlas.Mtl numéro capacité du marché à s’auto-discipliner et s’autoréguler, que nous en appelons à l’État et 177, page 5), nous nous doutions bien, évoquant un sujet qui n’est abordé que dans la plus à la réglementation. grande des subjectivités, qu’un abondant courL’invitation au voyage rier allait suivre. Mais pas à la sur-réaction, L’invitation au voyage lancée à certains de nos aussi bien dans le volume que dans le contenu penseurs, politiciens et leaders d’opinion, qui des missives reçues. Sans intention de nous m’a été si aimablement retournée par M. laisser aller à un jeu de mots facile, de nous St-Pierre, venait à la fois de ce que certains gausser de quiconque, ni d’user d’ironie ou de politiciens et journalistes québécois «de faire dans la dérision, nous oserons dire que souche» on quelquefois considérés que leurs dans les écrits reçus, il y a de quoi faire une racines se trouvaient ailleurs et n’ont pas hésité fort belle brochette d’avis. En partant de deux à nous quitter pour aller vivre à Paris quelques mots-concepts («casher» et «halal»), c’est un très large éventail de réactions épidermiques et mois ou quelques années, pour «se ressourcer» et nous revenir avec des idées et même des de points de vue sur ce qu’est la société dans laquelle nous vivons – et surtout sur ce qu’elle «projets de société» absolument étrangers et in importables au Québec. D’autres, ayant un devrait être – qui a ainsi été développé. Tout y est, et son contraire; mais pas toujours avec rai- profil en tous points similaires aux premiers, son garder. Nous en sommes les premiers éton- ne cessent de nous saouler à coup de «vérités» directement puisées dans les éditoriaux du nés, loin que nous étions de nous douter de Monde, de France Soir et du Figaro. Ils nous tout ce peuvent contenir nos assiettes sont venus en premier à l’esprit parce que, lorsqu’elles peuvent recéler un arrière-goût de différence, de diversité, d’usages, de coutumes vous ne l’ignorez pas, ils sont – du fait de leurs positions sociales – plus visibles que ou de rituels. d’autres. Mais nous ne serons jamais moins Avec H. Saint-Pierre, dont l’épître sert tendres à l’encontre de quiconque, vivant au d’exergue au présent article, nous faisons cependant, dans un minimum de mots, un par- Québec, trouve ses références et ses repères fait résumé des mésinterprétations et malenten- citoyens à l’est ou à l’ouest, au nord ou au sud, ailleurs qu’ici, «car ici, nous avons nos probdus nés de l’éditorial «halal» du numéro 177. lèmes propres, nos idées propres et notre intelligence propre» avions-nous conclu, de Le panier de la ménagère manière explicite avons-nous cru; pas assez Tout d’abord une précision éthique et déonexplicite cependant à vous en croire; mais suftologique : la charte éditoriale de Atlas.Mtl fisamment clair maintenant, du moins nous interdit à ses collaborateurs toute intention polémique; de ce fait, le dénigrement est rigou- l’espérons. reusement banni de nos colonnes; en revanche, L’amour du pays il relève du journalisme bienveillant de «dorer Jusque là, pas de gros désaccord, entre le jourla pilule», autrement dit de rendre une lecture nal et son interlocuteur. Mais cela va moins gratifiante en usant d’esprit ou d’humour bien par la suite. Sur trois points même dans le traitement des sujets les plus

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1- «Les «de souche» commencent à se rappeler que la démocratie favorise la majorité.» écrit en effet M. St-Pierre. Permettez-moi de vous dire, Monsieur, que ce que vous décrivez, c’est une «dictature de la majorité» qui ne vaut guère mieux que n’importe quelle autre dictature. La démocratie en revanche, c’est l’égalité, en fait l’équilibre bien compris, dans un ensemble diversifié, entre les droits des majorités et celle des minorités. 2- «Et il ne suffit pas de parler français pour s’y associer. Il faut aussi aimer vivre au Québec. Et le faire savoir! » Vous grattez où cela fait mal : Ce n’est pas toujours en raison de mes origines ou de mon apparence physique que je me sens étranger au Québec; c’est bien plus souvent hélas! Lorsque je parle français que je me sens – à mon grand désappointement - le plus souvent exclu. Ce qui ne m’empêche pas d’aimer vivre au Québec et de la dire, depuis de longues années, depuis le début de ce siècle, lorsque, délégué de Montréal aux Premières Assises sur la réforme des Institutions démocratiques, j’ais fait valoir mes points de vue sur le fait que, comme toutes les sociétés humaines du monde, la société québécoise était devant une nécessaire recomposition. Comme autrefois, lorsque le Tiers États à renversé les aristocrates; puis lorsque les prolétaires se sont soulevés contre les bourgeois; lorsque les «habs» ont secoué la tutelle des «anglos» et bien avant que les altermondialistes se mettent à occuper les places fortes des «mondialistes» et que les opprimés du monde se mettent à crier «Dégages!» à l’adresse de leurs oppresseurs. La recomposition de la société qui nous interpelle aujourd’hui, parce que la mobilité (entendez les migrations) sont devenus règle et loi, ne peut se faire que dans l’inclusion, pas dans cette exclusion-excommunication à laquelle vous faites référence dans votre signature ainsi libellée 3- «H. St-Pierre, descendant de Pierre de Saint-Pierre, venu de Rouen à Québec, au XVIIème siècle» Car, que je sache, l’amour d’un pays ne se mesure pas au nombre des années que l’on y a vécu. L’amour d’un pays se mesure bien plus au souci que chacun peut avoir de la place de ce pays dans le monde, du souci que chacun éprouve pour l’avenir de ce pays. Que l’on y vive depuis 17 générations ou 17 ans ne change rien à l’affaire. L’histoire a par ailleurs démontré que l’on ne peut pas construire l’avenir d’un pays en restant cramponné au passé, surtout lorsque de ce passé on ne tire que la (fausse) certitude qu’il peut conférer des droits aux uns et pas aux autres, qu’il peut générer ainsi l’inégalité devant les droits et les devoirs . Mais je ne pense pas que telle soit votre idée…

Abdelghani Dades


Tendances

Signe des temps

Droits et Démocratie disparaît

Un «changement de nature idéologique dans la politique étrangère du pays»… Ce n'est pas seulement Droits et Démocratie que les conservateurs ont éliminé cette semaine: c'est tout un pan de l'action canadienne en matière de politique étrangère, notent les observateurs. Une transformation qui s'inscrit dans une logique conservatrice de mieux en mieux assumée.

gouvernement en place.

C'était le 1er décembre dernier: «En tant que nouveau ministre des Affaires étrangères, indiquait alors John Baird en comité parlementaire, je veux examiner le mandat et les activités de Droits et Démocratie, qui peut selon moi jouer un rôle plus important.» Quatre mois plus tard, c'est en effet tout un nouveau mandat que le ministre a confié à l'organisme: celui de disparaître. Merci, bonsoir, et rideau.

«Il y a certainement une partisanerie grandissante autour de la présence du Canada à l'étranger, note dans un entretien la porte-parole du Nouveau Parti démocratique en matière d'affaires étrangères, Hélène Laverdière. J'ai servi comme diplomate sous plusieurs gouvernements et on ne voyait pas de différence sur le terrain. Les grandes lignes étaient semblables. Là, on sent un revirement idéologique imposé par Ottawa. Pendant des années, nous avons été à l'avant-garde de la promotion de la démocratie [par Droits et Démocratie, mais aussi par Élections Canada, qui menait des interventions à l'étranger]. C'est terminé. Aujourd'hui, c'est surtout l'armée qui joue un rôle central dans la politique étrangère canadienne.»

L'explication fournie par le gouvernement pour justifier le sabordage du centre fondé en 1988 - trop de problèmes exposés sur la place publique, a dit le ministre - ne manquait pas d'ironie, ont relevé opposition et observateurs. «Ce sont eux qui ont provoqué la crise en nommant des alliés idéologiques au sein du conseil d'administration, et ils prennent ça aujourd'hui comme prétexte pour dire que ça ne fonctionnait pas. C'est aussi hypocrite qu'inacceptable», soutient Dominique Peschard, vice-président de la Coalition pour la surveillance internationale des libertés civiles. Pour le chef libéral, Bob Rae, le gouvernement «s'est attaché depuis quatre ans à détruire l'indépendance et la crédibilité de Droits et Démocratie en obligeant cet organisme à suivre un programme fidèle à l'idéologie conservatrice». La crise qui a eu raison de Droits et Démocratie est née dans la foulée de la nomination d'Aurel Braun comme président du conseil d'administration, en mars 2009. M. Braun et quelques autres administrateurs nommés par Ottawa ont voulu imposer à l'organisme des prises de position toutes pro-israéliennes dans le dossier moyen-oriental, à l'image du positionnement des conservateurs à ce sujet. Cela a provoqué de vives tensions, des démissions... et effectivement, une large couverture médiatique. Un symbole C'est que, depuis sa naissance, Droits et Démocratie jouissait d'un statut particulier. L'agence était indépendante du gouvernement et relevait du Parlement. Cela lui a permis des prises de position pas toujours en accord avec les politiques du

Dans ce contexte, la mise à mort de l'organisme voué à la défense des droits de la personne et à la promotion de la démocratie est aujourd'hui perçue comme un symbole de la politisation croissante des institutions fédérales, souligne-t-on.

Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en politiques étrangères et de défense canadiennes, Stéphane Roussel partage le constat de Mme Laverdière. «Il y a un changement de nature idéologique dans la politique étrangère du pays, dit-il. La vision du monde qu'entretient le Canada n'est plus la même qu'il y a 20 ans. On est en train d'abandonner la vision libérale qui dominait depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale pour adopter une vision plus conservatrice, plus pessimiste, où le monde est divisé en bons et en méchants, en bien et en mal.» Selon M. Roussel, «la philosophie libérale impliquait une confiance dans les institutions et la démocratie, dans les échanges pour résoudre de grands problèmes. La nouvelle vision favorise l'usage de la force et le respect de la loi, et elle ne supporte pas l'échange avec ceux que l'on considère comme des ennemis. C'est entre autres pour ça que Droits et Démocratie dérangeait. Majoritaire, le gouvernement peut maintenant s'en défaire.» Pour François Audet, qui dirige l'Observatoire canadien sur les crises et l'aide humanitaire, on assiste ainsi «à une rupture complète de la vision traditionnelle de l'aide et de l'action canadiennes à l'étranger. Il y aura un avant et un aprèsHarper», dit-il. Il cible deux éléments. D'une part, «le dialogue entre les organisations de la société civile et le gouver-

nement est maintenant pratiquement inexistant, parce que les organisations ont peur de se prononcer et d'aborder des débats critiques qui pourraient leur coûter leur financement.» M. Audet note également que «le gouvernement a adopté une politique d'aide liée à ses propres intérêts financiers ou politiques. C'est pour ça qu'on voit l'ACDI s'impliquer dans des projets de développement minier, par exemple». Dominique Peschard estime lui aussi que «l'action internationale canadienne est désormais établie en fonction de nos priorités économiques, pas en fonction de la défense véritable des droits de la personne». Bureau des religions En annonçant la dissolution de Droits et Démocratie, le gouvernement a tout de même réitéré l'engagement des Affaires étrangères et de l'ACDI à «faire la promotion de la liberté, de la démocratie et des droits de la personne» — notamment par le Programme Glyn Berry et le Fonds pour la paix et la sécurité mondiale. La question demeure toutefois de savoir par quel organisme il entend le faire de manière concrète. Le rapatriement du mandat de Droits et Démocratie au sein du ministère se fait alors que l'enveloppe de l'aide internationale du Canada et celle du ministère seront réduites de près de 10 %. Une solution semble déjà écartée: celle de mettre sur pied le Centre pour l'avancement de la démocratie, promis par Stephen Harper dans le discours du Trône en 2008. Au ministère des Affaires étrangères, on a confirmé au media que le contexte budgétaire ne permet plus d'envisager la création d'une telle agence. Mais déjà, il y a un an, le sénateur conservateur Hugh Segal confiait : «Le cabinet a étudié l'idée, mais ça n'a pas passé pour toutes sortes de raisons», pas seulement économiques. En décembre 2009, le ministre d'État à la Réforme démocratique, Steven Fletcher, avait pourtant indiqué qu'un projet de loi allait être déposé dans les mois suivants pour officialiser la naissance de cette agence non partisane, dont le mandat ressemblait à celui de Droits et Démocratie. Un groupe de travail en avait conçu les orientations, et son budget devait osciller entre 30 et 70 millions.

libertés religieuses. Promesse électorale des conservateurs au printemps 2011, enchâssée dans le discours du Trône suivant, on ne sait pratiquement rien de cette nouveauté — sinon que son budget annuel sera de 5 millions. Au cabinet de M. Baird, on indique que «le processus de définition de la portée et de la structure du Bureau est bien avancé. Nous mettrons l'accent sur la sensibilisation, l'analyse des politiques de développement et la programmation liée à la protection et à la défense des intérêts des minorités religieuses sous la menace; et sur la promotion des valeurs canadiennes de pluralisme et de tolérance à l'étranger». Missionnaires? Tant l'opposition que les observateurs sont sceptiques et doutent des objectifs de ce Bureau. Cet automne, le ministre Baird a mené une consultation privée auprès d'une centaine d'organismes sélectionnés pour discuter du Bureau. Or, les médias ont révélé par la suite que les invités faisaient pratiquement tous partie d'une clientèle cible des conservateurs (des groupes judéo-chrétiens, entre autres). Le Canadian Islamic Congress s'est notamment plaint de l'opacité de la démarche du gouvernement. «Je ne vois pas en quoi ça pourrait remplacer Droits et Démocratie, dit Stéphane Roussel. Si vous considérez que la façon de résoudre des conflits passe par la liberté religieuse, c'est très différent que de passer par la promotion de la démocratie et des droits de la personne. C'est une conception du monde totalement différente.» M. Roussel estime que «le facteur religieux n'a jamais pesé très lourd dans la politique étrangère canadienne, mais on sent que ça change». François Audet n'est pas plus rassuré. «Le temps des missionnaires est terminé, ditil. Et si on regarde l'architecture du Bureau par rapport à Droits et Démocratie, ce n'est pas du tout le même niveau d'indépendance d'avoir un organisme qui relève du Parlement par rapport à un bureau imbriqué dans les Affaires étrangères.» Reste à voir aussi quelle importance accordera le gouvernement à ce dossier, dans un contexte de compressions budgétaires, de suppression d'emplois... Source : Presse Canadienne

Cette option éliminée, plusieurs regardent désormais vers le mystérieux Bureau des

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Entretiens

Maxime Bernier, Ministre d'État

Budget fédéral : «Favoriser la création de richesse et d'emplois»

Élu pour la première fois en Beauce sous les couleurs du Parti Conservateur du Canada à la Chambre des communes en 2006, Maxime Bernier est réélu en 2008 et 2011. En février 2006, il a été nommé ministre de l’Industrie et, en août 2007, ministre des Affaires étrangères. Il est actuellement Ministre d'État (Petite Entreprise et Tourisme) Avant d’occuper les fonctions de député, M. Bernier était vice-président de la société d’assurances Standard Life du Canada, et directeur des relations corporatives et internationales à la Commission des valeurs mobilières du Québec. Il a aussi agi à titre d’expertconseil en ce qui concerne la législation régissant les institutions financières et l’élaboration de la réglementation dans ce secteur.

M. Bernier est diplômé en droit et en commerce. Il a aussi été membre du conseil d’administration de l’Institut économique de Montréal et œuvre auprès de plusieurs organismes de charité. Notre collaborateur Wahid Megherbi l’a rencontré et l’a questionné sur les principales mesures contenues dans le projet de budget présenté par le gouverne-

ment fédéral.

secteur privé. Et l’important, c’est que cela ne se fasse pas au détriment de la population canadienne.

Entretien. Wahid Megherbi : Quelles sont les principales mesures envisagées dans le budget 2012 ? Maxime Bernier : Le budget fédéral vise essentiellement à stimuler l’économie canadienne et la mettre, ainsi, à l’abri des soubresauts qui touchent principalement les pays européens. Cette réduction concerne la restructuration de plusieurs ministères et une réduction de 19 000 postes (dont quelques milliers seront des personnes qui prendront leur retraite) dans la fonction publique. Puisque que le gouvernement fédéral demande aux Canadiens d’être plus prudents pendant ces temps volatiles, il est important d’agir en tant que modèle. Le Canada est le pays le moins endetté parmi les pays du G8 car les finances publiques ont été bien gérés, en se concentrant à repayer les dettes et favorisant l’équilibre budgétaire. Nous avons répondu à la préoccupation des Canadiens en adoptant des mesures qui permettront maintenant au gouvernement de favoriser la création de la richesse et de l'emploi dans le

Qu’en est-il du programme de sécurité vieillesse? Le nombre de Canadiens âgés de plus de 65 ans passera de 4,7 millions à 9,3 millions au cours des 20 prochaines années. Une révision du programme de la sécurité vieillesse s’imposait. Mais les personnes nées avant avril 1958 ne verront aucun changement quant à l'âge de leur prise de retraite. Nous verrons l’âge de la retraire passer de 65 à 67 ans de 2023 à 2029 (ce qui est très raisonnable puisque l’espérance de vie est plus longue depuis ces dernières décennies et nos ainés sont en bien meilleur santé). L’immigration est stigmatisée en Europe ; quelle est la position du gouvernement canadien sur ce sujet ? L’immigration est un d’est plus grands atouts pour une croissance prospère du Canada. Les nouveaux Canadiens sont des personnes qui participent au développement économique du pays; ainsi ils

Ce qu’en pensent les Canadiens…

Un sondage Léger Marketing vient d’être effectué pour mesurer la perception que se font les canadiens du budget Flaherty, déposé le 29 mars. De manière globale, 35 % des répondants s'en disent satisfaits, contre 45 % qui l'ont au contraire mal reçu. La plus forte approbation vient de l'Alberta (53 %), alors que les Québécois sont ici aussi les plus réfractaires (56 %).

ans). La réduction de 10 % du budget de Radio-Canada et de CBC partage la population en deux groupes égaux (le Manitoba, la Saskatchewan et l'Alberta étant les plus enthousiastes).

Dans le détail, l'appui au budget se révèle toutefois contradictoire selon les mesures. Ainsi, 70 % des Canadiens sont satisfaits de la réduction de dépenses de 5,2 milliards annoncée dans le budget (20 % d'insatisfaits).

«Il y a certaines contradictions, note Sébastien Dallaire, mais ce n'est pas inhabituel pour ce genre de questions. Ce qui passe bien, c'est l'idée des compressions. Mais dès qu'on entre dans le concret et qu'on voit les conséquences, ça devient autre chose. D'où les résultats mitigés.»

Mais ils apprécient moins l'élimination de 19 200 postes de fonctionnaire (45 % satisfaits, 49 % insatisfaits). Et ils aiment encore moins que l'âge d'admissibilité aux prestations de la Sécurité de la vieillesse ait été porté de 65 ans à 67 ans (30 % satisfaits et 66 % insatisfaits, surtout chez les 45-54

Le seul élément précis à vraiment faire consensus est l'abolition du sou noir, qui réjouit 66 % de la population (surtout les Québécois et les Albertains...).

Le sondage a été mené en ligne auprès de 1506 personnes entre le 2 et le 4 avril. Un échantillon probabiliste de cette taille aurait une marge d'erreur de 2,5 % dans 19 cas sur 20.

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M Maxime Bernier font partie intégrante de l’évolution future du Canada. Ce qu’il faut faire valoir afin d’éviter la stigmatisation est le respect de l’individualité et la célébration de la diversité avec un dénominateur commun clair entre nous tous; nous sommes Canadiens et Canadiennes de prime abord et ce sont les valeurs canadiennes que nous devons défendre et faire la promotion.


Politique fédérale

NPD «L’effet Mulcair» montre qu'ils sont redescendus au niveau d'appui plancher obtenu lors du scrutin, soit 19 %. Tous les points obtenus cet automne grâce à la bonne performance de Bob Rae se sont volatilisés. L'effet Mulcair se fait encore mieux sentir au Québec. Le NPD suivait une courbe descendante depuis la mort de Jack Layton — 43 % d'appuis en octobre, 27 % en mars, selon Léger Marketing. Il remonte aujourd'hui en flèche pour atteindre 47 % d'appuis, un record. M Thomas Mulcair

L'arrivée de Thomas Mulcair à la tête du Nouveau Parti démocratique a propulsé le parti dans les intentions de vote, tant au Canada qu'au Québec. C'est ce que révèle un coup de sonde réalisé par Léger Marketing pour Le Devoir et The Gazette auprès de 1506 Canadiens. À l'échelle nationale, le NPD obtient 33 % des intentions de vote après répartition, soit un point devant les conservateurs. Depuis les élections du 2 mai dernier, les conservateurs ont perdu près de 8 % d'appuis, alors que le NPD a vu son bassin d'électeurs gagner 2,5 %. Quant aux libéraux fédéraux, le sondage

«Il y a très souvent une lune de miel après l'élection d'un nouveau chef, note Sébastien Dallaire, directeur de recherche en affaires publiques chez Léger. La remontée du NPD n'est donc pas surprenante, sauf qu'un bond de 20 points, c'est vraiment spectaculaire.» Il pense que «les Québécois sont contents du choix des militants du NPD. Ils attendaient de voir qui serait nommé, et l'arrivée de M. Mulcair est perçue comme une bonne nouvelle. Reste à voir si ça peut durer.» Pour l'instant, le Bloc québécois de Daniel Paillé en paie légèrement le prix (29 %, deux points de moins qu'il y a un mois, mais six de plus qu'en mai), mais ce sont surtout les libéraux

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et les conservateurs (10 % chacun) qui écopent. Il faut toutefois préciser que la marge d'erreur de cet échantillon régional atteint 4,9 %. Ce sondage en confirme un autre réalisé cette semaine. Harris Decima accordait alors 32 % des intentions de vote pancanadiennes au NPD, contre 34 % pour les conservateurs et 19 % pour les libéraux. «Il y a une tendance générale depuis quelques semaines, où les conservateurs et les libéraux perdent des points et où le NPD en gagne», résume Sébastien Dallaire. Thomas Mulcair fait aussi une bonne rentrée dans le palmarès de la personnalité politique qui ferait le meilleur premier ministre, alors qu'un Canadien sur cinq lui donne son appui. Stephen Harper domine avec 26 % et Bob Rae

ferme la marche (12 %). Questionnés par rapport à l'élection de M. Mulcair comme chef du NPD, les répondants indiquent qu'il s'agit d'un bon choix à 39 %. Seulement 10 % des personnes sondées estiment au contraire qu'il s'agit d'un mauvais choix... ce qui laisse 51 % des gens sans opinion, particulièrement à l'ouest du Québec. Par ailleurs, l'indice de satisfaction à l'égard du gouvernement Harper est en recul de 12 points depuis le mois de septembre (36 % satisfaits, 57 % insatisfaits). Les Québécois sont de loin les plus insatisfaits (76 %). Source : Presse Canadienne

Les Canadiens entre Droite et Gauche… Les Canadiens sont-ils majoritairement de gauche ou de droite? Plutôt partagés, mais un peu plus à gauche, révèle une question du sondage Léger Marketing. Un Canadien sur cinq se considère plus à droite, alors qu'un sur quatre se dit de gauche. Au centre, on trouve 26 % des répondants. C'est en Alberta qu'on trouve le plus de gens de droite (36 %) et au Québec et en Colombie-Britannique qu'il y a le plus de gens se revendiquant de la gauche (32 % et 35 %).

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Politique Québécoise

La CAQ continue de manger son pain noir Pauline Marois continue de séduire… Le parti de François Legault se classe en effet troisième dans les intentions de vote, à la queue d'un palmarès dominé par le PQ (33 %).

Les libéraux suivent à 27 %, et Québec solidaire est à 7 %. Par rapport au dernier sondage mené par Léger Marketing — il y a un mois —, le PQ maintient ses appuis, les libéraux perdent un point et la CAQ, deux points.

M François Legault François Legault doit avoir hâte que Jean Charest convoque des élections. Car au rythme où la Coalition avenir Québec (CAQ) perd des points dans les sondages depuis le mois de janvier, elle rejoindra bientôt les niveaux d'appuis de la défunte Action démocratique du Québec, révèle un nouveau coup de sonde qui confirme l'avance du Parti québécois dans les intentions de vote. Le sondage Léger Marketing préparé pour Le Devoir et The Gazette montre en effet que la CAQ est au plus bas dans les appuis, à 22 % de soutien. C'est à peine quatre points de plus que ce que faisait l'ADQ de Gérard Deltell en octobre dernier. Depuis le début de l'année, la CAQ est en constante perte de vitesse: au sommet de sa forme, elle culminait à 37 % d'appuis, loin devant le PQ et le Parti libéral. Mais les temps ont changé.

Cette enquête rejoint ainsi les grandes lignes du dernier sondage Crop-La Presse, publié le 21 mars et qui donnait 34 % au PQ, 30 % au PLQ et 24 % à la CAQ. Pour Pauline Marois, les nouvelles sont presque toutes bonnes. Plus du quart des Québécois (26 %) estiment qu'elle ferait le meilleur premier ministre, six points devant M. Legault, et sept devant M. Charest. Le PQ maintient ses appuis auprès de l'important électorat francophone (40 %), il a rattrapé les libéraux comme premier choix dans la région montréalaise (30 % pour les deux partis — qui étaient séparés par huit points il y a un mois), et il est premier dans les régions de la province (37 %). Dans la région de Québec, la lutte est serrée entre péquistes (31 %) et libéraux (32 %). Mais même dans ce terreau fertile de l'ADQ, la CAQ ferme la marche (24 %). Quant au taux d'insatisfaction par rapport au gouvernement Charest, il revient à des niveaux-record (76 %) après un léger sursaut en mars.

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Consolidation «C'est un sondage qui confirme deux grandes tendances, souligne Sébastien Dallaire, le directeur de recherche en affaires publiques chez Léger: la domination du Parti québécois et la descente de la CAQ. Pour cette dernière, on ne sait pas si c'est un niveau-plancher, parce que la chute est constante depuis le mois de décembre.» De manière générale, M. Dallaire note que «la CAQ semble avoir simplement remplacé l'ADQ, comme si elle était incapable de s'en différencier. M. Legault n'a pas réussi pour le moment à imposer l'image d'un nouveau parti qui amène du changement. C'est ce qui faisait sa force au départ, cette idée de nouveauté plaisait aux Québécois. Là, c'est disparu et le PQ paraît avoir hérité du monopole de l'idée de changement». Ainsi Pauline Marois pourrait-elle penser à un statut majoritaire si des élections étaient déclenchées dans les prochains jours. «Ce serait serré, dit M. Dallaire, mais il y aurait une bonne possibilité grâce aux appuis chez les francophones». Pour ce qui est de M. Charest, c'est le statu quo. «Il n'y a aucune amélioration de l'opinion face à son gouvernement, indique l'analyste. La seule chose de relativement positif, c'est que ses appuis sont stables depuis le mois de janvier. Je ne pense pas que les choses pourraient empirer beaucoup pour lui.» Mené en ligne du 2 au 4 avril auprès de 1001 personnes, le sondage comporterait une marge d'erreur de 3,1 % avec un échantillon probabiliste. Source : Presse Canadienne

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Pauline Marois et les «Défis internationaux du Québec»

Mme Pauline Marois Pauline Marois, Chef du Parti québécois, Chef de l'opposition officielle sera l’invitée du CORIM le 19 avril prochain. Elle parlera à cette occasion des «Défis internationaux du Québec». Le débat se déroulera en cinq thèmes : - Une analyse de la situation politique et économique internationale - Les principaux axes d’une nouvelle politique internationale pour le Québec - La relance des exportations québécoises - L’Accord économique et commercial global entre le Canada et l'Union européenne - L’environnement et l'aprèsKyoto La rencontre aura lieu le jeudi 19 avril 2012 de 12 h à 14 h à la Salle de bal du Centre Sheraton de Montréal (1201, Boulevard René-Lévesque Ouest) Inscriptions : 514 340 96 22


Économie & entreprise

Regain d'optimisme chez les entreprises canadiennes L'incertitude entourant les perspectives économiques en partie dissipée, l'optimisme des entreprises canadiennes a bondi au premier trimestre de 2012, révèle une enquête de la Banque du Canada récemment publiée. Selon l'Enquête sur les perspectives des entreprises canadiennes du printemps 2012, 58 % des entreprises interrogées prévoient une amélioration de la croissance de leurs ventes au cours des 12 prochains mois, contre 23 % qui s'attendent à un ralentissement. Il s'agit d'un fort regain d'optimisme par rapport à l'enquête de l'hiver 2011, alors que seulement 37 % des entreprises anticipaient une accélération de leurs ventes et que 41 % prévoyaient une réduction de leur croissance. Cette confiance s'explique par un léger raffermissement des attentes quant à la croissance économique aux États-Unis dans avenir proche et par la réduction des préoccupations à l'égard de la conjoncture économique et financière mondiale. Pas moins de 46 % des entreprises envisagent accroître leurs investissements, une hausse de 6 % comparativement à l'hiver dernier, et plus de la moitié des chefs d'entreprises interrogés (55 %) pensent à augmenter leurs effectifs dans l'année à venir, un chiffre stable par rapport à celui du trimestre précédent (54 %). Par rapport à la dernière enquête, un peu moins d'entreprises s'attendent à ce que

les prix des produits de base exercent des pressions à la hausse. Seulement 23 % des chefs d'entreprises croient que l'inflation s'accélérera au cours des 12 prochains mois, contre 16 % qui prévoient un ralentissement. La vaste majorité des entreprises sont encore d'avis que le taux d'inflation se situera entre 1 % et 3 % pour les deux prochaines années.

Le crédit plus accessible Plus des deux tiers des chefs d'entreprise (68 %) estiment que les conditions de crédit sont restées stables durant les 12 derniers mois, alors que 26 % d'entre eux jugent qu'elles se sont assouplies. L'Enquête auprès des responsables du crédit, également publiée lundi, fournit des renseignements sur les pratiques de prêt aux entreprises, cette fois du point de vue des prêteurs. Cette enquête relève un assouplissement général des conditions de crédit, alors que celles-ci n'avaient pratiquement pas évolué au dernier trimestre de 2011. Toutes les catégories d'emprunteurs bénéficient de cet allègement. Il est toutefois plus marqué dans le cas des petites entreprises, pour lesquels l'assouplissement des conditions du crédit s'est poursuivi pour un sixième trimestre de suite. Selon les répondants, le relâchement est surtout causé par la concurrence que se livrent les prêteurs entre eux. Méthodologie L'enquête sur les perspectives des entreprises a été menée auprès de respon-

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sables d'une centaine d'entreprises, choisies en fonction de la composition du PIB canadien. Les données ont été recueillies entre le 21 février et le 15 mars 2012. L'enquête auprès des responsables du

crédit vise à collecter des informations sur les pratiques des grandes banques canadiennes en matière de prêt aux entreprises. Elle a été réalisée entre le 12 et le 16 mars 2012. Source : Radio Canada

Coopération

ALE Maroc – Canada; Round II Les travaux du 2ème round de négociations d'un Accord de libre-échange entre le Maroc et le Canada se sont tenus du 27 au 30 mars écoulé au siège du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération à Rabat et se poursuivront jusqu'au 30 mars. Le Maroc et le Canada ont réaffirmé leur volonté de coopérer dans le cadre d'un partenariat privilégié pour dynamiser et faire évoluer les relations économiques. Les deux parties ont exprimé leur détermination, empreinte d'écoute, d'ouverture, de solidarité et d'esprit de compromis à avancer dans les négociations pour aboutir à un accord gagnant-gagnant, indique un communiqué du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération . Le renforcement des relations économiques avec le Canada "s'inscrit parfaitement dans la politique d'ouverture poursuivie par le Maroc et dans l'objectif d'une intégration économique régionale et mondiale".L'Accord de libre-échange avec le Canada constitue pour le Maroc un cadre de partenariat important à même d'accroître ses exportations vers ce pays et de drainer davantage les

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investissements canadiens au Maroc, ajoute la même source. "Avec les réformes législatives et institutionnelles, l'ouverture économique, ainsi qu'avec les nombreuses réformes visant à améliorer l'environnement dans lequel évoluent les opérateurs économiques, le Maroc constitue aujourd'hui une plate-forme idoine et une porte d'entrée privilégiée vers le marché de l'Europe, de la région Arabe et de l'Afrique subsaharienne", souligne le communiqué. " Cet atout constitue une opportunité pour accroître les investissements canadiens au Maroc et accompagner notre pays dans la mise en œuvre de ses différentes stratégies sectorielles de développement économique", selon la même source. Ce 2ème round, qui fait suite au premier tenu à Ottawa en octobre2011, réunit plusieurs experts de haut niveau de départements ministériels des deux parties, qui poursuivront des discussions, à un niveau technique, au sein de différents Groupes de négociation, indique la même source. Source : Maghreb Arabe Presse


Économie & entreprise

Emploi : Excellent mois de mars pour le Québec Après quelques mois de morosité, l'économie québécoise a signé au mois de mars sa plus forte croissance d'emploi en près de sept ans, ramenant le taux de chômage de 8,4 % à 7,9 %, mais les économistes y voient principalement un retour du balancier dans un contexte toujours incertain. Le marché du travail québécois a vu l'apparition de 36 400 emplois au mois dernier, une soudaine embellie qui contraste fortement avec la déprime des derniers mois. Au total, les trois premiers mois de 2012 se soldent par une création de 46 100 postes, contre une saignée de 61 000 emplois pendant les trois derniers de 2011. «Avec toute l'hésitation qui caractérise l'économie mondiale, il faut s'attendre à ce que ces mouvements en dents de scie se reproduisent au cours des prochains mois», a estimé une économiste du Mouvement Desjardins, Joëlle Noreau. À l'échelle canadienne, la création d'emplois de 82 300 postes, qui abaisse le taux de chômage de 7,4 % à 7,2 %, est nettement plus impressionnante que le recul de 2800 emplois observé en février. La moitié des emplois ont été créés dans le privé. Parallèlement, le gros de la hausse a eu lieu dans le secteur des services, dont les soins de santé et l'assistance sociale.

La Banque du Canada, dont la prochaine réunion au sujet du taux directeur est prévue le 17 avril, devra prendre ces données en considération, mais personne ne s'attend à ce qu'elles fassent pencher la balance. De manière générale, les économistes croient que l'établissement va hausser son taux d'ici un an. Chez les 55 ans et plus La Banque Laurentienne a toutefois fait remarquer qu'une bonne partie de l'embauche a eu lieu chez les 55 ans et plus, et que la catégorie des 25 à 54 ans ne bénéficie d'aucune amélioration notable depuis des mois. «[Les 55 ans et plus] sont une importante source de travailleurs et sauvent la mise en quelque sorte ces derniers temps, mais il ne faut pas oublier qu'ils ont plus d'années derrière eux que devant», a écrit Marie-Claude Guillote dans une note d'analyse. Par ailleurs, elle a signalé que sur les emplois que le Québec a perdus au cours de la deuxième moitié de 2011, seuls les deux tiers sont revenus. Ces nouvelles données canadiennes seront sans doute reprises par le ministre des Finances, Jim Flaherty, qui se targuait dans son discours du budget la semaine dernière du fait que le marché

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du travail Canada s'est relevé depuis la crise. «Le Canada est l'un des deux seuls pays du G7 à avoir recouvré tous les emplois perdus au cours de la récession mondiale, a-t-il dit. En fait, depuis juillet 2009, l'économie a créé un total net de plus de 610 000 emplois.» De son côté, le ministre des Finances du Québec, Raymond Bachand, a indiqué

dans le discours de son budget que la croissance économique devrait être de 1,5 % en 2012, ce qui «devrait contribuer à maintenir le taux de chômage à environ 8 %». Il a cependant rappelé que chez les immigrants qui sont au Québec depuis moins de cinq ans, le taux de chômage tourne autour de 20 %. Source : Presse Canadienne

Montréal : Cap sur le développement économique local Mardi 10 avril, la Ville de Montréal abritait l’événement « Cap sur le développement économique local », organisé en partenariat avec les Corporations de développement économique communautaire (CDÉC) et les Centres locaux de développement (CLD), au cours duquel sera dévoilé le bilan des cinq dernières années et les perspectives d’avenir, en présence de plus de 100 représentants d’entreprises, élus et partenaires. Y prenaient part M. Richard Deschamps, vice-président du comité exécutif, responsable du développement économique de la Ville de Montréal M. Pierre Morrissette, porte-parole du

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Réseau des CDEC de Montréal M. Nicolas Roy, porte-parole des CLD de Montréal Mme Véronique Olivier, présidente du Regroupement économique et social du Sud-Ouest M. Hervé Pilon, président du CLD Lasalle Mme Michelle Laflamme, présidente de l’entreprise Émovi M. Thierry Pagé, président de l’entreprise Odotech Dr. Gérald André, président et CEO de la compagnie Octoderma Source : Cabinet du maire et du comité exécutif


Votre argent

Impôts, dernière ligne droite Autodéclaration ou recours a un expert ? Dans quelques jours, le délai de déclaration fiscale annuelle pour les particuliers viendra à échéance. Vous vous demandez comment vous aller aborder la question et remplir les formulaires de déclaration que Revenu Québec vous a fait parvenir depuis plusieurs semaines déjà et que vous n’avez pas osé feuilleter. Deux solutions s’offrent à vous : remplir vous-même votre déclaration ou faire appel à un spécialiste. Dans le premier cas, comme bon an mal an, un très grand nombre de contribuables vous décidez de remplir vous-mêmes leur déclaration de revenus. Dans bien des cas, cette façon de faire peut bien se dérouler, mais trop de gens font certaines erreurs qui peuvent parfois coûter cher. Alors lisez cette page dans laquelle nous reprenons les dix bons conseils que vous dispensent les spécialistes du site WEB MSN Finances et qui vous permettrons de faire vos devoirs en économisant de l’impôt. Dans le second cas, vous avez décidé de faire appel à un expert. Cela ne vous dispensera pas de quelques petites précautions dont vous prendrez connaissance avec intérêt en page suivante

Dix conseils pour bien faire

Si vous avez décidé de faire vousmême votre déclaration, voici quelques petites précautions à prendre pour ne payer vraiment que ce que vous devez à l’État et à la collectivité

I- Bien se documenter Peu importe le crédit ou la déduction que l'on veut demander, le fait de bien classer et conserver sa documentation peut grandement faciliter le fait de prouver que ces demandes sont justifiées. Un dossier bien documenté peut éviter bien des problèmes lorsqu'il s'agit d'établir les éléments admissibles. II- Maximiser la valeur d'une déduction Étant donné la présence des paliers d'imposition dans le paysage fiscal canadien et québécois, il ne faut jamais perdre de vue que plus les revenus d'un contribuable sont élevés, plus le taux d'imposition qui lui est applicable sera élevé. Si cela vaut pour les revenus, le même principe s'applique également pour les déductions. Ainsi, il est toujours préférable de faire en sorte d'appliquer les déductions discrétionnaires comme les REER par exemple, dans le dossier du conjoint ayant le revenu le plus élevé. Par exemple, si un couple dont les conjoints gagnent respectivement 80 000$ et 30 000$ veulent cotiser une somme globale de 5 000$ à leurs REER, il sera plus payant que ce soit le premier conjoint qui cotise à son régime. III- Frais médicaux : établir sa propre période de douze mois Contrairement à la plupart des crédits d'impôt dont l'application se fait sur une base d'année civile, il en va de façon un peu différente pour le crédit pour frais médicaux. En effet, puisque ce crédit ne s'applique que sur les montants admissibles qui dépassent le seuil de l'année en cours, il pourrait arriver qu'un contribuable n'ait droit à

aucun crédit car ses frais médicaux de l'année ne sont pas assez élevés. Ce dernier pourrait donc lui-même choisir une période de référence de douze mois qui se termine au cours de l'année. Cette façon de faire peut entre autres être rentable si de nombreux frais médicaux ont été payés sur une courte période qui chevauche un 31 décembre IV- Utiliser le fractionnement de revenus Les lois fiscales font en sorte, à cause de la présence des paliers d'imposition, qu'un couple ayant un seul revenu de 80 000$ payera beaucoup plus d'impôts qu'un couple dont les deux membres gagnent chacun 40 000$. Sachant cela, il est toujours préférable, dans la mesure du possible, de tenter d'équilibrer les deux revenus. Si certains y parviennent en utilisant leurs revenus d'entreprises, les retraités peuvent également le faire de façon assez simple en fractionnant leurs revenus de pension. Ce simple choix annuel peut donner lieu à des économies extrêmement importantes.

V- Vérifier si son déménagement est admissible Chaque année, spécialement aux alentours du 1er juillet, de nombreux Québécois changent d'adresse. Même si dans la plupart des cas, ces déménagements ne sont pas admissibles d'un point de vue fiscal, il pourrait en être autrement lorsqu'un contribuable déménage afin d'exploiter une entreprise, d'occuper un emploi ou encore de poursuivre ses études, en plus de se rapprocher d'au moins 40 kilomètres du lieu de cette nouvelle activité. Lorsque quelqu'un se qualifie, de nombreuses dépenses peuvent ainsi être admissibles en déduction, que ce soit les frais de déménageurs, les frais d'agent d'immeuble à la vente de l'ancienne résidence ou encore les droits de mutation sur la nouvelle

maison, pour ne nommer que ceux-là. VI- Ne pas sous-estimer un avantage fiscal Même si pour bien de gens, les CÉLI ne sont pas une panacée, il faut tout de même rendre à César ce qui lui appartient. Ainsi, tous les contribuables qui étaient âgés de 18 ans et plus au début de l'année 2009 ont maintenant cumulé des droits de cotisation CÉLI de 20 000$ (moins ce qu'ils ont réellement cotisé entre temps). Une personne qui aurait eu la chance de pouvoir cotiser au maximum durant toutes ces années éviterait donc de s'imposer sur une somme de 400$ en 2012, si ces sommes étaient placées à 2% d'intérêt. Si le contribuable en question est imposé à 45%, on parle ici d'une économie de 180$. Pourquoi payer ces impôts si vous n'y êtes pas forcés? VII- Monoparental, votre enfant pourrait être payant Le gouvernement fédéral permet qu'une personne monoparentale qui a la garde d'un enfant pour lequel il ne paie pas de pension alimentaire puisse désigner cette personne comme étant un équivalent de conjoint. En agissant de la sorte, le contribuable pourra doubler son crédit d'impôt de base si l'enfant en question n'a aucun revenu. Selon les montants établis pour 2012, ce seul élément pourrait permettre de réduire l'impôt à payer de 1 320$. VIII- Ne pas produire en retard La plupart des gens ne sont pas sans savoir que les déclarations de revenus doivent habituellement être produites avant minuit le 30 avril. Il est cependant important de savoir que le fait de produire après cette date peut avoir des impacts financiers assez importants. En effet, si une personne doit payer de l'impôt et que celle-ci produit sa déclaration, ne serait-ce que quelques heures après la date limite, elle s'expose à devoir payer

10 déductions à ne pas oublier

A- Montant pour les activités artistiques ou pour la condition physique des enfants Ces crédits offerts par le gouvernement fédéral depuis quelques années, donnent accès à une aide financière visant à encourager le maintien de la condition physique ou encore les activités artistiques des enfants âgés de moins de 16 ans au début de l'année visée par la déclaration de revenus. En gros, les 500 premiers dollars engagés dans chaque catégorie d'activité, pour des dépenses admissibles, donnent droit à un crédit d'impôt. Au Québec, en raison de l'abattement d'impôt, ce crédit peut donc représenter un maximum de 63$ par catégorie. B- Montant pour l'achat d'une habitation Cet autre crédit fédéral vise à encourager l'achat d'une maison. Pour y être admissible, il suffit qu'un contribuable ait acquis une résidence au cours de l'année visée et que ni ce contribuable, ni son conjoint n'aient habité une résidence dont un des deux ait été propriétaire au cours de l'année ou encore d'une des quatre années précédentes. Ce crédit ne nécessite pas la conservation de documents en particulier puisque tous les contribuables admissibles ont droit à un montant de 5 000$. Plus précisément, un payeur d'impôts québécois pourrait réduire sa facture fiscale de 626$. C- Montant pour le transport en commun Malgré le fait que ce crédit fédéral existe maintenant depuis plusieurs années, de nombreuses personnes oublient toujours de conserver les reçus et autre preuves d'achat de

titres de transport admissibles. Grosso modo, les titres admissibles correspondent à une carte mensuelle produite par une société de transport. Prenons l'exemple d'une personne ayant payé 875$ pour ses titres mensuels de la STM au cours de l'année. Dans une telle situation, la valeur de l'économie d'impôt serait d'environ 110$. D- Intérêts payés sur des prêts étudiants La plupart des institutions financières indiquent sur leurs relevés de compte du mois de décembre, le total des intérêts payés sur certains prêts, au cours d'une année. Lorsque ce prêt se qualifie comme étant un prêt pour étudiant, garanti par l'entremise d'une autorité gouvernementale, il est possible d'obtenir un crédit sur les intérêts payés durant l'année ou au cours des cinq années précédentes.

E- Déduction pour frais de déménagement En gros, un contribuable qui aurait encouru des frais de déménagement dont l'objectif principal est d'obtenir un nouvel emploi, exploiter une entreprise ou encore poursuivre des études pourrait donner droit à une déduction. Par ailleurs, pour être admissible, le déménagement doit faire en sorte que le contribuable se rapproche d'au moins 40 kilomètres par rapport à son nouveau lieu de travail ou d'études. Parmi les dépenses déductibles, notons les honoraires des déménageurs, les frais de branchement aux services publics ainsi que les honoraires du courtier immobilier payés lors de la vente de l'ancienne résidence. Les frais de notaires et les droits de

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mutation concernant l'achat d'une nouvelle habitation peuvent également être admissibles.

F- Crédit pour les pompiers volontaires Depuis le dernier budget fédéral, les pompiers volontaires ayant effectué au moins 200 heures de service durant l'année peuvent demander un crédit de 3000$, ce qui représente une diminution de la charge fiscale de 376$. Au niveau québécois, ce crédit représente une somme de 480$ pour un total de 856$ (28,5%) . G- Crédit d'impôt pour maintien à domicile des personnes âgées (CIMAD) Ce crédit québécois a pour objectif d'aider financièrement les personnes âgées de 70 ans ou plus à demeurer à domicile, que ce soit dans un logement dont ils sont locataires, dans une maison ou un condo, ou encore dans une résidence privée. Selon chaque type de logement, certaines dépenses peuvent être admissibles comme les soins infirmiers, les frais de déneigement et de tonte de pelouse de même que les frais payés pour des services d'entretien ménager pour ne nommer que ceux-là. De façon simpliste, l'économie d'impôt représente 30% des dépenses admissibles. Ces dépenses sont toutefois sujettes à certaines limites. De plus, l'importance du revenu familial peut faire en sorte de diminuer la valeur du crédit disponible. H- Frais financiers Lorsqu'une personne paie, durant une année, des frais financiers, que ce soit des honoraires de gestion ou des intérêts par exemple, à

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une pénalité équivalente à 5% des sommes impayées. En d'autres mots, si une personne ne peut, pour une raison ou une autre, payer le solde dû, elle devrait quand même produire sa déclaration de revenus selon les délais. Ce faisant, seuls les intérêts périodiques seraient exigibles. IXTravailleurs autonomes et entrepreneurs, évitez les intérêts Les travailleurs autonomes et autres entrepreneurs savent généralement qu'ils ont jusqu'au 15 juin pour produire leur déclaration de revenus de l'année précédente. Il ne faut toutefois jamais perdre de vue que dans tous les cas, les soldes dus doivent être payés en date du 30 avril afin d'éviter des intérêts. Les contribuables dans ces circonstances devraient donc estimer la charge à payer et régler le tout avant le 1er mai. Dans le cas des déclarations qui seraient produites après le 15 juin, celles-ci seraient sujettes aux mêmes pénalités et intérêts que dans le cas des salariés. X- Vente d'une résidence : bien comprendre les retombées fiscales On entend souvent la phrase suivante : il n'y a pas de gain en capital sur la vente d'une résidence personnelle ». Même si le résultat est souvent le même, cette affirmation n'est pas totalement vraie. Il faut effectivement calculer un gain en capital lors de la disposition d'une résidence. Les lois fiscales permettent toutefois de demander une exemption pour résidence principale lorsque les critères sont respectés. Les véritables questions se posent lorsqu'un contribuable est propriétaire de plus d'une résidence admissible (une maison et un chalet par exemple). Dans cette situation, quelques calculs devraient être faits afin de rentabiliser cette exemption. Dans tous les cas cependant, il est préférable de déclarer la vente en question dans sa déclaration de revenus, même si le résultat final est nul.

l'égard des placements, celle-ci peut demander une déduction à l'égard des montants en cause. Au Québec toutefois, cette déduction est limitée au total des revenus de placement engrangés durant l'année en question. L'excédant peut toutefois être reporté contre les revenus de placement des trois années précédentes ou des années subséquentes. I- Frais médicaux Il n'est pas toujours simple de déterminer si des frais payés afin d'obtenir des soins de santé peuvent être admissibles ou non, d'autant plus que les règles diffèrent entre le fédéral et le Québec. Il est cependant intéressant de noter que certaines dépenses auxquelles on ne pense pas toujours, comme une assurance voyage ou des frais de déplacement engagés en vue d'obtenir des soins de santé dans une région éloignée, peuvent entrer dans le calcul du crédit pour frais médicaux. J- Crédit pour don de charité Que ce soit au Québec ou au fédéral, les deux paliers de gouvernement offrent aux contribuables, des crédits afin de les encourager à faire des dons admissibles. Ainsi, les 200 premiers dollars de dons donnent droit à un crédit d'impôt de 15% (12,52%) au fédéral et de 20% au Québec. Par la suite, tous les dons supplémentaires donnent droit à un crédit de 24,2% au fédéral et de 24% au Québec. À cause de cette façon de faire, il est donc un peu plus rentable de combiner les dons faits par deux conjoints, dans une seule et même déclaration afin de n'être « pénalisé » qu'une seule fois.


Votre argent

Impôts, dernière ligne droite Bien choisir son comptable

Si vos besoins sont simples, vous pouvez recourir aux services d'un préparateur d'impôt. Sa formation n'est pas aussi poussée que celle d'un comptable certifié, mais ses compétences peuvent très bien vous suffire. Comme pour un comptable, renseignez-vous sur son expérience et sur son sérieux, auprès d'autres de ses clients. Se sert-il du service de Transmission électronique des déclarations (TED) ? Ce système est celui utilisé par les professionnels pour transmettre les déclarations à l'Agence du revenu du Canada (ARC). Son utilisation n'est pas une garantie de compétence, mais c'est un indicateur du sérieux de votre prestataire. 1- Des préparateurs d'impôt proposent de réaliser votre déclaration pour 25$. Demandez ce que comprend ce tarif, qui risque de se limiter à enregistrer un revenu sans demander de crédits d'impôt. Faites la liste des demandes supplémentaire que vous allez leur présenter. Par exemple, ce professionnel vous facturera-t-il tout ce qui vient en plus des informations de votre relevé d'employé? Combien vous prendra-t-il pour intégrer vos frais médicaux dans votre déclaration? 2- Écoutez les informations que vous donnent vos amis. Si quelqu'un vous parle d'un comptable compétent qui lui a fait économiser de l'impôt et avec qui il s'entend bien, demandez-lui ses coor-

données. S'il réside dans votre quartier, parlez-en avec vos voisins. Ils ont peutêtre déjà fait appel à ses services. 3- Votre comptable saura (presque) tout de vous. Un lien de confiance doit donc s'établir entre vous. Prenez le temps d'aller à son bureau, pour voir comment il est installé, et si le contact passe bien. Les préparateurs d'impôt travaillent parfois depuis leur domicile. Cela ne préjuge en rien de leur compétence. Vous pouvez aussi leur rendre visite, pour voir le soin qu'ils apportent à leurs dossiers. 4- Votre comptable est-il CA, CGA ou CMA ? L'appartenance à l'un de ces trois ordres garantit que votre comptable dispose d'une formation solide, et s'est engagé à respecter des règles déontologiques précises. Vérifiez l'appartenance de votre comptable à l'un de ces ordres en consultant leurs sites Web. 5- Votre comptable est-il CA, CGA ou CMA ? L'appartenance à l'un de ces trois ordres garantit que votre comptable dispose d'une formation solide, et s'est engagé à respecter des règles déontologiques précises. Vérifiez l'appartenance de votre comptable à l'un de ces ordres en consultant leurs sites Web. 6- C'est VOTRE déclaration d'impôt

que le comptable va réaliser. Il doit donc trouver les mots justes pour vous expliquer son travail. Ne perdez pas de temps avec les champions du charabia et des grands mots : cela peut cacher une grande inefficacité, ou encore un refus de rendre des comptes. Si vous ne comprenez pas son langage, vous ne pourrez pas lui donner les informations nécessaires à votre déclaration, et vous risquez ensemble de commettre des erreurs. Or, avec le fisc, les erreurs se paient cher ! 7- Préférez un comptable qui travaille déjà pour vos collègues ou pour des professionnels exerçant le même métier que vous. Ce conseil est aussi pertinent pour les salariés que pour les travailleurs autonomes. Certains métiers donnent droit à des déductions peu connues. Les photographes ne bénéficient pas des mêmes avantages que les agriculteurs. Un comptable averti vous conseillera plus adéquatement s'il possède déjà une expérience de déclarations similaires à la vôtre. Les travailleurs autonomes peuvent déduire une partie de leurs frais professionnels : un comptable habitué saura trouver toutes les déductions auxquelles vous avez droit. 8- Ce n'est pas parce qu'un comptable remplira votre déclaration de revenus que vous serez exonéré de toute responsabilité. Vous devrez lui fournir tous les

Pourquoi et comment rédiger un testament ?

Le Centre Culturel Algérien organise une conférence intitulée «Comment rédiger son testament au Québec». Le testament permet à une personne de conserver le monopole sur la distribution de son patrimoine au moment de son décès. Le testament confère non seulement le pouvoir de choisir le liquidateur de la succession et l'affectation de l'actif successoral aux héritiers désignés, mais permet également le droit de choisir un tuteur au mineur. Sans testament, une personne n'aura donc aucun contrôle sur la distribution de son patrimoine après son décès. Points traités : - Définition de la notion du testament - Comment rédiger un testament ? - Nature du testament ? - Capacité de tester ?

- Les formes de testament reconnus par le code civil du Québec ? - La preuve et la vérification du testament? Conférencier : M. M C Siamour, titulaire d'un doctorat en droit, Avocat et chargés de cours à l'université de Sherbrooke. Quand ? Vendredi 13 Avril 2012 de 18h30 à 20h00. Où ? Au siège du Centre Culturel Algérien situé au 2348, Jean Talon Est, Bureau 307, Montréal (Québec), H2E 1V7 (Métro Iberville). Informations et inscriptions : Par courriel djamel.esselami@ccacanada.qc.ca Par téléphone au (514) 721-4680 (du lundi au vendredi de 18h30 à 21h00)

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documents et justificatifs nécessaires. Et vous serez responsable de payer l'impôt que vous réclamera le gouvernement... même si vous n'aviez pas prévu en payer. Des entreprises se spécialisent dans la préparation d'impôts, et vous avancent l'argent que vous doit le gouvernement... en prenant une commission. Ces escompteurs doivent vous verser au moins 85 % du remboursement d'impôt si celui-ci est inférieur ou égal à 300 $. Ils devront vous payer 255 $ plus 95 % du montant supérieur à 300 $, si le remboursement est supérieur à 300 $. 9- L'Agence du revenu du Canada (ARC) propose un service gratuit d'aide aux particuliers dont le revenu est inférieur à 25 000 $ pour une personne seule, et à 30 000 $ pour une famille. Le Programme communautaire des bénévoles en matière d'impôt (PCBMI) offre ainsi des comptoirs de préparation d'impôts tenus par des bénévoles, dont certains sont des comptables en formation. Vous pouvez trouver la liste des comptoirs au Québec


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Immigratio

280 000 candidats à l’installation au Canada déboutés

Toutes les demandes présentées avant le 27 février 2008 et non étudiées au 29 mars 2012 seront considérées comme forcloses Le gouvernement du Canada a décidé d’éliminer l’arriéré des demandes présentées au titre de son principal programme d’immigration économique, travailleurs qualifiés-fédéral afin de créer un système d’immigration souple et efficace qui permettra la création d’emplois et assurera la prospérité du Canada à long terme. Selon le ministre canadien de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme, Jason Kenney, l’arriéré dans le programme des Travailleurs qualifiés du volet fédéral (TQF) constitue un obstacle majeur à la capacité du Canada de répondre aux besoins du marché du travail, lesquels changent rapidement. Le fait d’avoir à traiter des demandes qui remontent à plus de huit ans mine la capacité du ministère à se concentrer sur les nouveaux demandeurs qui possèdent les compétences et les talents dont l’économie du Canada a besoin aujourd’hui. Au niveau fédéral En vertu de la loi proposée, CIC fermera donc purement et simplement les dossiers des TQF qui ont présenté leur demande avant le 27 février 2008 et sur lesquels un agent d’immigration n’aura pas rendu de décision au regard des critères de sélection au 29 mars 2012. Cette mesure devrait toucher environ 280 000 personnes, si l’on inclut les personnes à charge. Citoyenneté et immigration Canada (CIC) prévoit de rembourser les frais de

traitement et de renvoyer les demandes périmées à presque tous les demandeurs qui ont déposé une demande selon les anciens critères d’admissibilité en vigueur avant le 27 février 2008. Le gouvernement canadien motive sa décision par le fait qu’au cours des derniers dix ans, le nombre de demandes présentées par des TQF a largement dépassé le nombre de places établi chaque année dans le plan des niveaux d’immigration, entraînant ainsi de longs délais de traitement et un arriéré grandissant. Au niveau du Québec Au Québec, la ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles a divisé les intéressés en groupes de candidats, la priorité étant donnée à ceux qui auront de meilleures chances de s’adapter sur le marché du travail du Québec. Vous ferez donc partie du groupe 1 si vous ou votre époux qui vous accompagne détenez un diplôme d’un établissement d’enseignement dans un domaine qui vous permet d’obtenir 12 ou 16 points au critère domaine de formation de la grille de sélection des travailleurs qualifiés. Le nombre d’années d’études requis pour l’obtention de votre diplôme doit être au moins égal au nombre d’années requis pour l’obtention d’un tel diplôme au Québec. Ce diplôme a été obtenu moins de cinq ans avant la date de présentation de votre demande. Sinon, vous devez avoir exercé une profession dans un domaine relié à ce

Forum Rencontre Interculturelle des Familles de l'Estrie

Intégration et santé Dès le moment où on prend la décision de quitter son pays d'origine, les immigrants, hommes et femmes, adultes et jeunes, vivent de grands chamboulements dans leur vie. Déplacement forcé ou choix libre, l'immigration entraine pour toutes et tous des transformations, des découvertes et des adaptations... à un nouveau climat, à une nouvelle société, à une nouvelle école, à une nouvelle langue, à un autre milieu de travail, à des relations sociales différentes et plus encore... Grands et petites vivent des hauts et des bas dans la recherche d'un nouvel équilibre. On est parfois émerveillé de la nouveauté mais aussi souvent anxieux, inquiet voire découragé face

Quant au groupe 2, un maximum de 14 300 demandes seront traitées entre le 21 mars 2012 et le 31 mars 2013. Vous ferez ainsi partie du groupe 2 si vous êtes dans une des situations suivantes : vous ou votre conjoint qui vous accompagne détenez un diplôme d’un établissement d’enseignement dans un domaine qui vous permet d’obtenir 6 points au critère domaine de formation de la grille de sélection des travailleurs qualifiés. Le nombre d’années d’études requis pour l’obtention de votre diplôme doit être au moins égal au nombre d’années requis pour l’obtention d’un tel diplôme au Québec. Ce diplôme a été obtenu moins de cinq ans avant la date de présentation de votre demande. Sinon, vous devez avoir exercé une profession dans un domaine relié à ce diplôme pendant au moins un an, à temps plein, au cours des cinq ans qui précèdent la date de présentation de votre demande. Ou alors, vous ou votre conjoint qui vous accompagne détenez un diplôme du Québec ou son équivalent qui sanctionne au moins un an d’études à temps plein. Ce diplôme doit

aux obstacles qui surgissent. Ces bouleversements que toutes et tous traversent, entraînent souvent une grande dépense d'énergie, parfois beaucoup de fatigue, voire des troubles de santé et des formes de dépression. Les immigrants déploient beaucoup de forces pour dépasser ces difficultés et peuvent accéder à des ressources dans leurs réseaux et dans la communauté d'accueil.

avoir été obtenu moins de cinq ans avant la date de présentation de votre demande. Sinon, vous devez avoir exercé une profession dans un domaine relié à ce diplôme pendant au moins un an, à temps plein, au cours des cinq ans qui précèdent la présentation de votre demande. L’impact du changement Au terme de ces modification, il s’avère que Le Canada n’acceptera plus qu’une main-d’œuvre qualifiée et expérimentée, adaptable sur le marché du travail canadien, capable d’abattre toutes les difficultés, obligatoirement bilingue, armée jusqu’aux dents de diplômes professionnels et universitaires, dotée de la santé physique et mentale requise pour affronter intempéries, complications et confusions, ayant la capacité d’autonomie financière de subvenir à ses besoins essentiels durant les premiers mois de l’arrivée tant attendue au Canada.

Jason Kenney, Ministre de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme du Canada sera l’invité du CORIM le vendredi 20 avril 2012, de 12h à 14h.Son intervention sera axée sur le thème «Vers un système d’immigration efficace, rapide et ciblé sur l’emploi et la croissance».La rencontre aura lieu au Marriott Château Champlain Montréal, Salon Cartier (1050, rue de la Gauchetière Ouest, Montréal).

Ce forum vous invite, immigrantes et immigrants, intervenants et praticiens, citoyennes et citoyens, à venir partager autour de ces bouleversements liés à l'immigration et aussi autour des solutions qui peuvent aider les familles à les traverser. Des témoignages, des vidéos d'entrevues avec des professionnels, des présentations et des jeux animeront l'après midi et permettront à tous les participants de s'exprimer, d'échanger et de s'informer. Rencontre Interculturelle des Familles de l'Estrie démarre son année 2012 "Être en santé pour bien s'intégrer" avec ce grand forum gratuit de discussion et de réflexion. Inscriptions : rife2007@yahoo.fr

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M Jason Kenney

Jason Kenney au CORIM

"Les bouleversements de l'immigration" Dans le cadre de son année 2012: "Être en santé pour bien s'intégrer", Rencontre Interculturelle de l’Estrie organise samedi 14 avril 2012, son Grand Forum "Les bouleversements de l'immigration". Cet événement sera ouvert à 17h30 au Centre communautaire et culturel de l'Arrondissement de Jacques-Cartier / Salles regroupées 123-122 (2050, Boul. De Portland Nord, Sherbrooke, QC J1J 1T9).

diplôme pendant au moins un an, à temps plein, au cours des cinq ans qui précèdent la présentation de votre demande. Ou alors, vous ou votre conjoint qui vous accompagne avez une offre d’emploi d’un employeur du Québec, et cette offre a été homologuée par le ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles.

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Justice

Expulsions: Des renvois coûteux À eux seuls, les renvois du Canada de l’ex-imam montréalais controversé Saïd Jaziri et du Rwandais Léon Mugesera ont coûté aux contribuables une somme totalisant près de 300 000 $. Des documents, dont le Journal de Québec a obtenu copie en vertu de la Loi sur l’accès à l’information, révèlent que ces derniers ont eu droit à un traitement royal, lors de leur déportation vers leur pays natal respectif. L’ex-imam d’origine tunisienne déporté du Canada à l’automne 2007 a voyagé à bord d’un vol privé supervisé par quatre agents des services frontaliers. Le coût total de l’opération: 93 583 $. Plus tôt cette semaine, le Journal de Québec rapportait que le Canada avait renvoyé M. Jaziri à la torture en l’expulsant vers son pays natal. Dans une entrevue, l’homme de 44 ans avait brandi deux rapports médicaux américains bien étoffés, affirmant avoir été torturé par la police tunisienne de l’exprésident Zine El Abidine Ben Ali, entre 2008 et 2010. L’ex-iman disait souhaiter pouvoir revenir à Montréal, où vit encore son fils, Mohamed. Les documents obtenus par le Journal

de Québec indiquent aussi que la déportation de Léon Mugesera, le 23 janvier, a coûté 184 671 $. Ce dernier a été expulsé au Rwanda également à bord d’un avion nolisé en compagnie d’un infirmier et de trois agents de sécurité. Dans les deux cas, ces montants ne tiennent pas compte des frais liés aux procédures judiciaires, qui, dans le cas de M. Mugesera, remontent pratiquement à son arrestation à Québec, en 1995. Exceptionnels Les cas de ce type qui nécessitent des précautions supplémentaires telles qu’un avion nolisé, de l’accompagnement médical et des agents de sécurité sont cependant qualifiés «d’exceptionnels» par l’Agence des services frontaliers du Canada. En comparaison, le renvoi du Canada de la Mexicaine Paola Ortiz, en septembre dernier, a coûté seulement 3266 $, comme l’indiquent les documents obtenus en vertu de la Loi sur l’accès à l’information. Ce montant représente les frais de vol. Cette mère de famille établie depuis 2006 au Québec a été expulsée vers son

pays d’origine, le Mexique, après avoir épuisé tous les recours légaux. Mme Ortiz n’a pas réussi à convaincre Ottawa de lui accorder le statut de réfugiée, malgré la violence conjugale dont elle se disait victime par son ex-mari. Douze ans La déportation du fugitif chinois Lai Changxing du Canada vers son pays d’origine, en juillet dernier, a pour sa part coûté 17 380 $ aux contribuables. M. Changxing était considéré comme l’un des hommes les plus recherchés par Pékin. Ce dernier est arrivé au Canada avec sa famille, en 1999, après avoir fui la Chine, où il était accusé d’être le cerveau d’un réseau ayant écoulé des milliards de dollars de marchandises de contrebande et corrompu des responsables locaux. Au terme d’une saga judiciaire de douze ans, le gouvernement fédéral a refusé de lui accorder le statut de réfugié qu’il réclamait. Les déportations en chiffres Léon Mugesera -184 671 $

Histoire américaine

Un étudiant de McGill coupable de … recherche universitaire

Un candidat au doctorat de l’Université McGill a été arrêté à la frontière américaine, détenu pendant plusieurs heures et interrogé, tandis que ses effets personnels ont été fouillés et son ordinateur portable, confisqué pendant plus d’une semaine. Les autorités américaines se sont attardées à son cas en raison de ses recherches doctorales en études islamiques, a soutenu Pascal Abidor, qui détient la double citoyenneté franco-américaine. M. Abidor rentrait à Brooklyn en train, en mai 2010, lorsqu’un douanier américain de la USCBP l’a arrêté au poste frontalier de Champlain, dans l’État de New York. Des photos de rassemblements du groupe militant Hamas ayant attiré l’attention de l’agent, M. Abidor a expliqué les avoir téléchargées dans le cadre de ses études à McGill sur l’histoire contemporaine des chiites du Liban. Le jeune homme de 28 ans est depuis plongé dans une bataille juridique avec le gouvernement américain. Lorsque l’ordinateur lui a été rendu onze jours plus tard, on pouvait constater que plusieurs dossiers personnels, incluant ses recherches, photos et conversations en ligne avec sa copine, avaient été ouverts, a mentionné M. Abidor. Un regroupement d’organismes de défense des droits civils, avec à leur tête l’American Civil Liberties Union (ACLU), a pris l’affaire sous son aile et intenté une poursuite en son nom, en septembre 2010. 6600 cas similaires Les appareils électroniques de plus de 6600 personnes ont été fouillés à leur passage à la frontière entre octobre 2008 et juin 2010, selon l’ACLU. Quelque 22 pour cent d’entre eux, soit 1477 personnes, étaient des ressortissants canadiens. «Le gouvernement argue qu’en matière d’appareils électroniques, les personnes qui traversent la frontière n’ont aucun droit. Ils

affirment pouvoir confisquer votre téléphone ou votre ordinateur et le garder aussi longtemps qu’ils le souhaitent», a déclaré l’avocate de M. Abidor, Me Catherine Crump. Elle a poursuivi en soutenant que les politiques gouvernementales constituent dans ce dossier une violation des premier et quatrième amendements de la constitution américaine, sur le droit à la liberté d’expression et celui de ne pas subir de fouille et saisie déraisonnables. Le gouvernement américain maintient de son côté avoir le droit de fouiller à la frontière tout bagage et ce, sans justificatif. Un porte-parole du département américain de la Sécurité intérieure, Matthew Chandler, a indiqué que l’inspection d’appareils électroniques se pratiquait dans certaines circonstances pour s’assurer que les individus dangereux et les produits illégaux n’entreraient pas sur le territoire des États-Unis. Curiosité d’État Avec la quantité d’informations enregistrées sur les ordinateurs portables et autres appareils électroniques, Me Crump soutient que la pratique représente une intrusion considérable. «On ne devrait pas être exposé au risque de voir le gouvernement fouiller ses photos de famille ou ses données financières pour la simple raison qu’on choisit de traverser la frontière», a-t-elle renchéri. Selon elle, les douaniers doivent avoir un doute qui leur permet de penser que ces fouilles mèneront à la découverte d’une violation des lois. «Cela ne vaut pas dire qu’ils doivent avoir une raison infaillible, mais ils doivent avoir un certain doute», a-t-elle conclu. Un juge fédéral a entendu, en juillet 2011, les arguments du gouvernement américain pour le rejet de la poursuite, mais il n’a toujours pas rendu sa décision à cet égard.

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M Said Jaziri - Renvoyé au Rwanda - Avion nolisé pendant 366 heures - 3 agents de sécurité et 1 infirmier Saïd Jaziri – 93 583 $ - Renvoyé en Tunisie - Avion nolisé pendant 227 heures – 4 agents de sécurité Paola Ortiz – 3 266 $ (frais de vol) - Renvoyée au Mexique Lai Changxing – 17 380 $ (frais de vol et surtemps) - Renvoyé en Chine Source : Agence QMI


Société

Trois ans, un bilan et des énergies renouvelées

Forum des Compétences Marocaines Résidant au Canada

60 jours pour un programme

Congrès Maghrébin au Québec Le Congrès Maghrébin au Québec (CMQ) vient de souffler ses trois bougies en faisant le bilan de ses activités et en se réorientant pour plus d’efficacité. Cette étape sera célébrée comme il se doit lors du 2e Gala du CMQ prévu pour l’automne prochain. Malgré son jeune âge et ses moyens limités, ce regroupement de professionnels québécois d’origine maghrébine a démontré sa persévérance et sa détermination à diagnostiquer d’abord les problématiques qui gênent la parfaite intégration des Québécois d’origine maghrébine, pour ensuite mettre en place des solutions et des plates formes de réseautage, lesquelles visent à briser les murs du communautarisme et à bannir le sentiment d’exclusion, souvent ressenti quand le nouvel arrivant se heurte à la dure réalité du marché de l’emploi. D’où la mise en place récente du premier réseau TI à Montréal et à Québec qui favoriserait l’emploi des talents venus du Maghreb dans les entreprises québécoises, grâce à des partenariats avec EBR informatique, IBM, ainsi que la CRÉ de Montréal pour le volet Mentorat. Le CMQ s’occupe aussi de favoriser les relations d’affaires entre le Québec et le Maghreb, et c’est en ce sens qu’il a mené, en collaboration avec le Regroupement des Jeunes Chambres de commerce du Québec, dont il est membre, sa première mission économique au Maroc.

ale entre les Québécois d’origine maghrébine et la société québécoise avec toutes ses composantes, le CMQ mise sur son équipe de plus en plus grande et motivée. Ainsi, le CMQ annonce avec fierté l’adhésion de nouveaux membres qui oeuvrent dans des domaines différents : juristes, banquiers, informaticiens étudiants, médecins, ingénieurs et chercheurs. De même, le CMQ annonce-t-il un changement et un élargissement de son bureau de direction, de sept à neuf membres, et remercie M. Lamine Foura, secrétaire général démissionnaire.

Le CMQ est aussi derrière l’initiative des Maghrébofolies qui connaîtra cet été sa troisième édition, et qui cherche à rassembler les familles d’origine maghrébine dans un cadre familial et festif.

Le nouveau conseil exécutif est ainsi constitué de : Monsef Derraji, président cofondateur Lassaad Majoul, secrétaire général Lekbir Safouani, secrétaire vice président, Finances Ghita Ikhouane, vice-président, Recrutement et mobilisation Karim Mtalsi, vice-président, Commandites et relation avec les partenaires. Abdou Zirat, vice-président, Communications Majdouline Brahimi, Membre du bureau de direction Ghani Kolli, Membre du bureau de direction Haroun Bouazzi, Membre du bureau de direction

Une équipe renouvelée, motivée et engagée Conscient de l’importance de sa mission pour réussir une meilleure cohésion soci-

L’équipe du CMQ annoncera prochainement le bilan complet de ses trois ans d’activités et dévoilera son plan d’action pour l’année 2012-2013.

Le Forum des Compétences Marocaines Résidant au Canada (FCMRC) a tenu sa première Assemblée générale, le31 mars 2012 à Montréal, pour l'élection du nouveau Conseil d'Administration. L'Assemblée générale a ainsi recommandé au nouveau Conseil de présenter dans les 60 jours à venir un Programme d'action qui assure le suivi du Forum économique et de coopération des compétences marocaines au Canada qui s'est tenu en mai 2011 à Rabat.

Des commissions seront mises sur pied afin de mettre en avant les quatre conventions de partenariat signées l'année dernière à Rabat avec le ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, le ministère de l'Energie, des mines, de l'eau et de l'environnement, l'Institut agronomique et vétérinaire Hassan II et l'Agence pour le développement de l'agriculture. Ces commissions seront formées avec les 13 membres élus (sur 20 qui se sont présentés) du nouveau CA qui a aussi la mission de mettre à niveau la charte de Forum des compétences marocaines résidant au Canada. Le Forum Economique et de coopération des compétences marocaines au Canada, tenu en mai dernier à Rabat, s'est fixé pour objectif de mettre en synergie l'offre des compétences canadomarocaines et la demande nationale, rappelle-t-on. Durant les deux jours de ce Forum, plus de cinquante projets dans quatre domaines majeurs que sont l'Education, l'Enseignement supérieur et la recherche scientifique, l'Industrie

Source : Maghreb Arabe Presse Les 13 élus 1)Abderrahmane El Fouladi 43 voix 2) Abdel-Adim Najem 41 voix 3) Mohammed Bougouss 40 voix 4) Bouchra Ayar 40 voix 5) Mohammed Boukkouri 34 voix 6) El Mostafa Slaoui 33 voix 7) Abderrahmane Sokri 33 voix 8) Najat Boughaba 32 voix 9) Hachem Ben Essaleh 31 voix 10) Hafid El Idrissi 31 voix 11) Mustapha Farram 30 voix 12) Said Chayane 29 voix 13) Debbi

Association des Jeunes Professionnels Marocains

Une équipe renouvelée L'Association des Jeunes Professionnels Marocains a récemment tenu son Assemblée Générale qui lui a permis de renouveler ses instances et d'approuver un plan d'action. Sous ces auspices, l’association organise son premier 6@8 réseautage en 2012. Cet événement aura lieu le 12 avril 2012 de 18h à 20h, à l’hôtel Sheraton, salon 5, située au 1201 Boulevard René-Lévesque à Montréal. Durant cette activité, l’AJPM recevra M. Abderrahim Izirri directeur général de la Coopérative de développement régional de Montréal-Laval (CDRML) et ex-directeur général de la Société communautaire lavalloise d’emprunt (SOCLE). Il a également présidé le Réseau québécois du crédit communautaire et siégé à titre d’administrateur aux conseils d’administration du Chantier de l’économie sociale et d’Atelier habitation Montréal tout en étant impliqué dans de nombreuses autres organisations. Lors de cette rencontre, l’AJPM présentera entre autre un bilan de ses dix ans d'activité et son plan d'action de 2012.

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et l'Entreprenariat, l'Energie, l'Eau et l'Environnement, ainsi que l'Agriculture, ont été présentés par les différentes compétences et expertises de la diaspora marocaine résidant au Canada. Le défi a été de définir les mécanismes appropriés pour asseoir un partenariat actif et durable et d'arrêter les modalités de mise en œuvre et de mise en relation entre les donneurs d'ordre et les compétences marocaines.

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L’équipe sera présente au grand complet pour rencontrer les membres et bénévoles potentiels désirant s'impliquer au sein de l’association. Le réseautage aura toute sa place pendant la soirée, alors que les invités pourront échanger et nouer des relations avec des partenaires potentiels. L'Association des Jeunes Professionnels Marocains, dont le siège est basé à Montréal, est une association à but non lucratif. Elle a été créée en octobre 2002 et a pour mission de bâtir et développer un réseau de jeunes professionnels, de gens d'affaires, d'entrepreneurs et de leaders québécois d'origine marocaine. En s’appuyant sur un réseau de plusieurs centaines de membres et de partenaires, l'AJPM vise à favoriser le développement de ces derniers, accroître leur influence et encourager leur intégration dans toutes les sphères de l'activité économique québécoise. Informations: 514-552-6602


Société

Initiative des Rotariens Montréalais

Opération réhabilitation d’un hôpital psychiatrique au Maroc Le club Rotary Rive-Sud de Montréal en collaboration avec d’autres partenaires s’est donné comme mission de venir en aide à l’hôpital psychiatrique de Berrechid, dans le cadre de ses actions locales et internationales, a annoncé, samedi 31 mars 2012, son président M. Dominique Larson. Cette annonce a été faite à l’occasion d’un Gala bénéfice au profit de l’hôpital psychiatrique Berrechid et des œuvres du Rotary, en présence notamment de l’Ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, du Consul général du Royaume à Montréal, Zoubair Hakam, de députés canadiens, de commanditaires ainsi que des membres du Club Rotary Rive-Sud de Montréal et de représentants d’associations marocaines à Montréal. “En plus de nos œuvres locales, le Rotary club de Rive-Sud de Montréal s’est donné comme mission, plus spécifiquement pour les trois prochaines années, de venir en aide à cet hô pital psychiatrique pour enfants au Maroc pour faire face à plusieurs difficultés matérielles et humaines”, a déclaré à la MAP M. Larson. “Le tiers des bénéfices de ce gala de levée de fonds sera alloué à l’hôpital psychiatrique Berrechid sous forme de matériel hospitalier”, a-t-il ajouté, expliquant que cette action s’inscrit dans le cadre de nombreuses initiatives des Clubs Rotary à travers le monde, visant à entreprendre ou soutenir des projets à caractère humanitaire à l’étranger. “On va aider au maximum cet hôpital à travers des actions qui vont s’étaler sur trois ans”, a-t-il affirmé.

“Nous nous sentons interpellés par le défi que s’est lancé le club Rotary de la RiveSud de Montréal, en soutien au Club Rotary Mers-Sultan de Casablanca, pour la rénovation de l’Hôpital psychiatrique pour enfants Berrechid”, a, pour sa part, indiqué la présidente d’honneur de cette soirée bénéfice annuelle, la marocaine Souad Elmallem, Chef de pays, Afrique du Nord, Bombardier Aéronautique, qui est également membre du Club Rotary Rive-Sud de Montréal. “En tant que commanditaire (d’honneur) de cette soirée, nous sommes fiers de soutenir le club Rotary Rive-Sud de Montréal dans ce projet qui permettra sans aucun doute de générer des bénéfices mutuels au sein de nos communautés respectives, tant ici au Québec, qu’au Maroc”, a ajouté la canadienne d’origine marocaine, Mme Elmallem. Des membres du club Rotary Rive-Sud de Montréal et de la région du Québec se rendront en janvier prochain au Maroc pour des rencontres avec les membres du Club Mers-Sultan en vue de s’enquérir du projet de réfection de l’hôpital psychiatrique de Berrechid, a confié à la MAP le vice-président du club, le marococanadien Mohamed El Fantouri. L’objectif est de sensibiliser les rotariens canadiens pour entreprendre des actions similaires au Maroc, a dit El Fantouri, qui assurera la présidence du club Rotary Rive-Sud de Montréal, à partir de juillet prochain.

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Depuis sa création le 13 janvier 2003, le club Rotary Rive-Sud de Montréal a choisi d’orienter son action principalement envers la jeunesse de la Rive-Sud de la métropole du Québec et l’action humanitaire internationale, a-t-il dit, rappelant les divers projets soutenus notamment au Sénégal, au Kenya, au Ghana, en Ouganda et en Inde. Cette rencontre, à laquelle ont été conviées plusieurs personnalités, dont le Maire de Brossard, des représentants des milieux politiques fédéral, provincial, municipal, des milieux associatifs et des médias a débuté par une animation du Groupe Salamate Gnawa à travers un spectacle d’une grande intensité musicale, pour cette soirée-bénéfice. Elle s’est achevée par un programme d’animation artistique illustrant la richesse des apports culturels, avec souper gastronomique marocain. Montréal,

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Source : Maghreb Arabe Presse


Société

Ensemble contre l’analphabétisme!

REPAF

5ème édition du Gala d’Excellence Vision & Inspiration 2012

La 5ème édition du gala d’Excellence Vision et Inspiration du REPAF aura lieu le 12 Mai 2012 à 18h00, à l’Hôtel Delta Centre Ville (777, Rue University à Montréal). L’objectif du Gala d’excellence "Vision & Inspiration" est d’honorer l’excellence et l’exemplarité de diverses personnes et entreprises dont la vision et les actions sont une source d’inspiration pour la société dans son ensemble.

Plusieurs catégories seront honorées : Entrepreneur (e) de l’année, Professionnel (le) de l’année, Citoyen(ne) socialement engagé(e), Citoyen(ne) politiquement engagé, Entreprise championne de la diversité, Champions du mentorat d’affaires Cette année, le gala compte une nouvelle catégorie : Entreprise faisant affaires avec l’Afrique qui honorera une entreprise travaillant étroitement avec le continent et qui se distingue par ses contributions au développement global du continent Africain. Cette 5ème édition du gala reçoit deux prestigieux co-présidents d’honneur : - Jean-Paul Isson, Vice-président, Intelligence d'Affaires, Monster Worldwide, le numéro un mondial du recrutement et de la gestion de carrières en ligne, présente dans 35 pays

- Karl Miville-de-Chêne, Viceprésident Québec, Conseil Canadien pour l'Afrique Une partie des bénéfices servira de don à l’Association de l’Anémie Falciforme (drépanocytose) À propos du REPAF : Le REPAF est un réseau d’affaires dynamique, multidisciplinaire d’entrepreneurs et de professionnels majoritairement d’origine africaine et autres, ouvert à toute personne qui adhère à ses objectifs, quelle que soit son origine. Avec plus de 425 membres, inscrits sur www.repaf.org, le REPAF se veut être un vecteur de l’excellence, de l’entreprenariat et du professionnalisme avec comme mission de : - Faire la promotion de l'entreprenariat comme outil de création de richesse et d'intégration - Développer un réseau de leaders d'origine africaine, accroître leur influence en cultivant les habitudes de réseautage d'affaires comme outil de succès et de création de valeur - Favoriser leur épanouissement et encourager leur intégration dans toutes les sphères d'activité Information et réservations; 514-2645267; rp@repaf.org

Mentors recherchés Nous recrutons des mentors de façon continue. Plusieurs profils sont recherchés, entre autres : ■ Technicien en informatique. Technicien comptable ■ Ingénieur en traitement des eaux ou en environnement. Conseiller financier ■ Approvisionneur dans le domaine agroalimentaire. Ambulancier ■ Chef de chantier de construction. Coordonnateur marketing

Qu’est-ce que le mentorat? C’est un accompagnement orienté vers des objectifs de développement professionnel qui peut prendre diverses formes: ■ Rencontre(s) ponctuelle(s) ■ Relation avec suivi * Les mentors n’ont pas à offrir d’emploi aux personnes qu’ils rencontrent

Ces activités sont soutenues par les conseillers d’Intégration Jeunesse du Québec et se déroulent dans la région de Montréal, dans un lieu à votre convenance. Si l’idée vous plaît et que vous êtes … ■ un professionnel œuvrant au Québec, de tout âge et de toute origine; ■ désireux d’épauler un nouvel arrivant âgé entre 18 et 35 ans dans sa recherche d’emploi; ■ prêt à partager votre expérience par des rencontre(s) ponctuelle(s)… Contactez : 514 598-7319, poste 238 / stheron@ijq.qc.ca (Ce projet est réalisé grâce à la participation financière d’Emploi Québec)

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Le Regroupement des groupes populaires en alphabétisation du Québec (RGPAQ) a organisé un événement pour souligner la Semaine québécoise des adultes en formation (SQAF). Cet événement s’inscrit dans le cadre de sa campagne Ensemble contre l’analphabétisme – Dossier urgent et prioritaire. Cet événement, organisé en collaboration avec les groupes membres du RGPAQ de la région, sera une occasion d'entendre des adultes peu alphabétisés témoigner de leurs préoccupations et présenter les solutions proposées par notre mouvement pour lutter contre l’analphabétisme au Québec. Les revendications du RGPAQ Le RGPAQ, ses groupes membres ainsi que les adultes qui les fréquentent

réclament du gouvernement du Québec : - une stratégie nationale de lutte contre l'analphabétisme incluant des mesures de lutte à la pauvreté; - un programme d'aide financière pour les adultes qui sont dans une démarche d'alphabétisation populaire; - une augmentation du financement des groupes populaires en alphabétisation. Le RGPAQ et ses 81 groupes membres travaillent depuis plus de 30 ans pour favoriser l’accessibilité et le respect du droit à l’éducation, pour les femmes et les hommes peu alphabétisés de tout âge et de toute origine. Information: 514-570-4502 ; communication@rgpaq.qc.ca

Projets Budget d'Initiatives Locales (BIL) 2012-2013 La Corporation de développement économique communautaire de Côtedes-Neiges/Notre-Dames-de-Grâce, en collaboration avec les Centres locaux d’emploi du regroupement de l’Ouest, vous invitent à soumettre un projet dans le cadre du Budget d’initiatives locales pour l’année 2012-2013.

La période de mise en candidature pour les projets BIL 2012-2013 est officiellement lancée aujourd’hui, le mardi 10 avril 2012. Les organismes à but non-lucratif des territoires des Centre locaux d’emploi de Côtedes-Neiges, Notre-Dame-de-Grâce, St-Laurent et de l’Ouest de l’île ont jusqu'au vendredi 11mai 2012 pour soumettre des projets liés à l'employabilité ou à la pré-employabilité. Cette année, tous les projets provenant de l’ensemble des territoires de Montréal seront analysés par le comité régional des partenaires BIL. Pour consulter le processus de demande de financement, veuillez s’il-

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vous-plaît vous référer à la page 8 et 9 du formulaire d’application. Note importante : Il faudra fournir le dossier original complet par courrier électronique accompagné d’une copie originale de l’ensemble des documents. Les formulaires accompagnés de documents incomplets seront refusés. La liste des pièces à fournir est à la page 7 du formulaire d’application. Nous vous remercions pour votre collaboration. La lettre d’invitation ainsi que le formulaire d’application sont en fichiers joints. Vous pouvez également les télécharger via notre site Internet à l’adresse suivante : http://www. cdeccdnndg.org/index.php/fr/employabilite/budget-d-initiatives-locales.html Pour toutes questions ou complément d’information, n’hésitez pas à me joindre par courriel: nabila.ghernati@cdeccdnndg.org ou par téléphone au 514-342-4842 poste 107


Arts & cultures

Musique

L’orchestre de chambre de Mc Gill et Marouan Benabdallah en concert L’Orchestre de chambre McGill (OCM) et Boris Brott donneront leur prochain concert le lundi 16 avril prochain à 19 h 30 à la Maison symphonique de Montréal. L’ensemble reçoit pour l’occasion, pour la première fois à Montréal et au Canada, le pianiste marocain-hongrois de 29 ans Marouan Benabdallah. Au programme, le Quintette pour piano opus 44 de Robert Schumann (arrangé pour orchestre de chambre et piano par Boris Brott), le célèbre Quatuor à cordes « La jeune fille et la mort » de Schubert (dans la version pour orchestre à cordes de Mahler) et le Divertissement du Canadien Pierre Mercure, créé par Alexander Brott et l’OCM en 1957. Ce concert est suivi d’une soirée de gala, organisée au profit de l’OCM et placée sous la présidence d’honneur de Son Excellence, Mme Nouzha Chekrouni, Ambassadeur de Sa Majesté le Roi du Maroc au Canada. Une soirée musicale unique à ne pas manquer. Un concert aussi passionné que romantique, en compagnie de l’un des meilleurs jeunes pianistes actuels! Marouan Benabdallah est incontestablement le principal représentant de son pays natal, le Maroc, sur la scène musicale internationale. Né d’une mère musicienne hongroise et d’un père physicien marocain, il a été formé au Conservatoire Béla Bartók et à l'Académie Franz Liszt de Budapest. Il a joué sur plusieurs grandes scènes en Allemagne, en Autriche, en Chine, en Espagne, aux États-Unis, en France et en Italie, entre autres. L’année 2011 est particulièrement riche en engagements prestigieux, avec des concerts au Carnegie Hall de New York, au Kennedy Center de Washington, au Grand Théâtre de Bologne ainsi qu'au Teatro Colon de Buenos Aires. Il a aussi interprété le

3e Concerto de Prokofiev lors du concert final du Festival de Castleton en Virginie, sous la direction de Lorin Maazel. Ce concert marque ses débuts au Canada.

L’Orchestre de chambre McGill (OCM) est l’un des orchestres de chambre canadiens les plus réputés. Fondé en 1939 par le directeur artistique Alexander Brott et son épouse, la violoncelliste et entrepreneure Lotte Brott, l’ensemble, d’abord connu sous le nom de Quatuor à cordes McGill, s’est rapidement enrichi de la présence des meilleurs musiciens d’orchestre et chambristes de Montréal. Cet orchestre de réputation internationale a réalisé de nombreux enregistrements et s’est produit sur les cinq continents. Aujourd’hui, l’OCM est reconnu pour son timbre, sa passion et son intimité. Au cours de son histoire, l’OCM a accueilli plusieurs des plus grands solistes du 20e siècle dont Yo-Yo Ma, Itzhak Perlman, David Oïstrakh, Yehudi Menuhin, Lili Kraus, le Trio BeauxArts Trio et Mstislav Rostropovitch. Boris Brott, fils aîné d'Alexander et Lotte, a été nommé directeur artistique lors du décès de son père alors âgé de 90 ans. En plus de l’OCM, il dirige des concerts symphoniques et des opéras en Europe, au Canada et aux États-Unis. Depuis ses débuts, l'Orchestre de chambre McGill bénéficie du soutien des membres de son conseil d'administration qui comptent parmi quelques-unes des personnalités les plus en vue du monde des affaires ainsi que de la communauté culturelle de Montréal et du Québec. La présidence en est actuellement assurée par le Dr Hans P. Black.

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Arts & cultures

Les journées de l'Afrique méditerranéenne Le 31 mars à Montréal, s’est ouverte la deuxième édition des « Journées de l’Afrique méditerranéenne » qui se déroulera jusqu’au 14 avril 2012. Organisé par la Maison de l’Afrique, cet événement fera découvrir au public québécois la richesse et la diversité des cultures du Maroc, d’Algérie, de Tunisie et d’Egypte. Du patrimoine artistique traditionnel à la création contemporaine, plus d’une cinquantaine d’artistes, écrivains et intellectuels sont programmés. Musique, théâtre, projections, documentaires, littérature, mode, arts visuels, calligraphie, conférences, débats… autant de disciplines pour aborder la pluralité de « l’Afrique méditerranéenne » au cœur de la diversité montréalaise. Le Maroc, sa culture et son patrimoine artistique, seront représentés par un

ensemble d’activités. Les documentaires « Wanted » (réalisé par Ali Essafi - 2011) et « Casanayda » (écrit par Dominique Caubet, réalisé par Farida Benlyazid et Abderrahim Mettour - 2007) seront projetés. Kenza Sefrioui (journaliste et critique littéraire) présentera deux conférences : « La Revue Souffles, espoirs de révolution culturelle au Maroc » et « Les littératures contemporaines du Maroc ». Des livres d’auteurs marocains, de la collection du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), seront exposés. Un concert du groupe « GnawaTrans » avec le Maalem Fathallah sera donné. Enfin, ces « Journées de l’Afrique méditerranéenne » montréalaises se clôtureront par un concert de l’ensemble ASAM (Association Soleil de l’Andalousie de Montréal) créé par des musiciens originaires du Maroc, passionnés de musique andalouse

Cet événement est organisé en partenariat avec le CCME (Conseil de la communauté marocaine à l’étranger), l’association « Racines » et l’entreprise culturelle « AB Sawt ». Espace d’expression et d’échange, ces journées se veulent un trait d’union entre les artistes de plusieurs rives, du Nil au Saint-Laurent, entre l’Afrique subsaharienne et l’Afrique méditerranéenne, entre les communautés d’accueil et d’origine. Au fil de thématiques actuelles et historiques, plus d’une vingtaine d’événements pour un voyage afroméditerranéen. Lieu de rencontre ouvert à tous, l’ensemble des activités se déroulera à la Maison de l’Afrique-Mandingo.

L'islam au Québec

Une conférence de Hassan Jamali

Les musulmans vivant en Occident, dont le nombre augmente sans cesse, cherchent des réponses selon les principes de l’islam aux épineuses questions posées par le statut de la femme, la sexualité, le mariage mixte, l’homosexualité, l’éducation religieuse des enfants, la laïcité, etc.

Nombre d’entre eux, même natifs de pays occidentaux, sont devenus des proies faciles pour les fondamentalistes qui manipulent les textes originaux de l’islam pour atteindre des objectifs personnels ou politiques. En Occident, et grâce à la liberté d’expression qui y est respectée, de nom-

breux intellectuels musulmans travaillent assidûment au rapprochement de l’islam avec la démocratie et la laïcité, en montrant que, lorsque les textes religieux sont parfaitement compris, les musulmans peuvent s’épanouir pleinement dans une société démocratique et laïque où liberté de conscience et pratiques religieuses sont respectées. Au diapason des penseurs modernes, et sans provocation, Hassan Jamali remet en question l’interprétation traditionnelle des dogmes islamiques et suggère, dans le respect des préceptes de base de l’islam et des valeurs universelles, des réponses adaptées à notre époque et à nos conditions de vie actuelles.

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Hassan Jamali, auteur et conférencier, penseur qui s’inscrit dans la lignée des réformateurs modernes de l’islam, est très actif au sein de la communauté musulmane du Québec. Ses propos s’adressent à ses coreligionnaires pour leur montrer comment concilier islam et modernité, comment adapter les principes d’un islam moderne aux conditions de la société d’accueil québécoise. Il veut ainsi réformer «la pensée de la communauté musulmane de l’intérieur». Ses propos s’adressent aussi aux Québécois désireux de comprendre le détournement de sens de nombreux ver-

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sets coraniques que font certains groupes de pression politique. Son dernier livre : Coran et déviation politique (L’art de détourner une religion) remet en question l’interprétation idéologique, et la rigidité, des dogmes islamiques et suggère des réponses adaptées à notre époque et à nos conditions de vie actuelle. C’est tout cela que le conférencier a tenu à partager lors de cette conférence qui sera donnée le 12 avril 2012, à l’initiative de la Librairie Monet. Information : 514.337.4088 p. 213 ; www.librairiemonet.com


Sports

Football et argent

Les joueurs et entraineurs les plus riches du monde Par Radouane Bnou-Nouçair

Jamais autant d’argent n’a déferlé sur le football et la tendance est loin de se résorber ; au contraire, chaque année, les montants qui circulent sont de plus en plus élevés. Le football professionnel est devenu une activité économique avec ses chiffres d’affaires, ses dividendes, ses investissements. Cependant, cet accroissement exponentiel de l’argent circulant dans le football ne doit pas masquer une autre réalité ; celle des laissés pour compte comme tous ces footballeurs au faible revenu ou encore tous ces clubs endettés qui, parfois, comme dernièrement le Servette de Genève, sont obligés de mettre la clef sous la porte. 1) L’origine de l’argent dans le football Si le football génère d’énormes sommes d’argent, c’est essentiellement parce qu’il constitue une activité très attractive pour un certain nombre d’acteurs qui n’hésitent pas à y investir, chacun selon ses moyens.

mars 2012 les salaires des stars du football (joueurs et entraineurs) les plus riches du circuit. 2) les revenus annuels des 20 footballeurs les mieux payés Ces chiffres, bien que vrais font illusion car ils prêtent à croire que le football, c’est l’eldorado ; Or, dans la réalité très peu d’élus atteignent les sommets de la gloire et ne constituent que la partie émergente d’un immense iceberg qui regroupent des milliers de laissés pour compte. Les nombreuses victimes de ce système à deux vitesses voient précocement leur rêve brisé et vivent alors des drames sociaux. On s’attardera un peu sur le cas du joueur Beckham, non seulement parce que c’est un des footballeurs les plus riches de la planète mais aussi pour la tournure prise par sa carrière et pour la nature de ses accords commerciaux qui en font le sportif le plus assimilable aux stars hollywoodiennes. D’ailleurs, c’est le seul parmi les 20 footballeurs les plus riches dont l’essentiel du revenu ne provient pas du salaire. Voici les revenus des footballeurs les mieux payés du monde pour la saison 2011 :

La contribution du public C’est ainsi que le public, de plus en plus nombreux à travers le monde, se déplace en masse sur les terrains pour assister au spectacle football et pour y assouvir sa passion. Mieux, la plupart des supportNO JOUEUR ers contribuent à la richesse des clubs en achetant maillots, écharpes, casquettes ou 1. Lionel Messi autres babioles à l’effigie de leur club 2. David Beckham favori. Les droits de retransmission télé Les chaines de télévision qui, très tôt, ont perçues dans le football un moyen d’augmenter leurs audiences et attirer le maximum de téléspectateurs. Ces chaines se livrent aujourd’hui un combat sans merci pour acquérir l’exclusivité des grandes compétitions footballistiques comme la coupe du monde, les grands championnats européens ou encore les tournois continentaux.

3. Cristiano Ronaldo

CLUB

SALAIRES

PRIMES

AUTRES REVENUS TOTAL

Los Angeles Galaxy 4,8 M€

0.7 M€

26 M€

31.5 M€

Real Madrid

0.7 M€

15.5 M€

29.2 M€

FC Barcelone

10.5 M€ 13M€

1.5 M€

21 M€

33 M€

4. Samuel Eto’o

Anzi Makhachkala

20 M€

0.3 M€

3 M€

23.3 M€

5. Wayne Rooney

Manchester Ud

13.8 M€

0.8 M€

6 M€

20.6 M€

6. Sergio Agüero

Manchester city

12.5 M€

1.3 M€

5 M€

18.8 M€

7. Yaya Touré

Manchester City

13.8 M€

1.3 M€

2, 5 M€

17,6M€

8. Fernando Torrès

Chelsea

10.8 M€

0.7 M€

5.2 M€

16, 7 M€

9. Ricardo Kaka

Réal Madrid

10 M€

0.5 M€

5 M€

15.5 M€

10. Phillip Lahm

Bayern Munich

10 M€

0.6 M€

3.7 M€

14.3 M€

11. Zlatan Ibrahimovitch AC Milan

9 M€

2.5 M€

2.5 M€

14 M€

12. Schweinsteiger

Bayern Munich

10 M€)

0.6 M€

3.3 M€

13.9 M€

13. Neymar da Silva

FC Santos

7 M€

0.3 M€

6, 5 M€

13,8 M€

14. Nicolas Anelka

Shanghai Shenua

8.6 M€

0.6 M€

3, 8 M€

13 M€

Cependant, leur situation est souvent fragile car l’entraîneur constitue presque toujours le bouc-émissaire en l’absence de résultats. En cas de crise du club, il permet aux dirigeants de se maintenir à leurs postes et aux joueurs de ne pas avoir à rendre des comptes. De plus, leur éviction agit comme un extincteur : elle calme le public et les supporters. Cependant, c’est justement ce rôle ingrat qui permet parfois aux techniciens de négocier des contrats juteux. Et, comme pour les joueurs, les élus sont rarissimes par rapport aux nombreux laissés-pour-compte même si leur situation, en général est moins dramatique que celle des joueurs déchus. NOM

CLUB

1. Jose Mourinho 2. Carlos Ancelotti 3. Pep Guardiola 4. Arsene Wenger 5. Guus Hidding 6. Fabio Capello 7. Alex Ferguson 8. Dick Advocaat 9. José Camacho 10. Roberto Mancini

Réal Madrid 14.8 M€ Paris St Germain 13.8 M€ FC Barcelone 9,5M€ FC Arsenal 9 M€ Anzhi Makhachkala 8.6 M€ Ex-Angleterre 8.5 M€ Manchester Ud 8 M€ Russie 7 M€ Chine 6,1 M€ Manchester City 5.9 M€

Les investissements des milliardaires 15. Frank Lampard Chelsea 8.2 M€ 0.5 M€ 4.2 M€ 12.9 M€ Une autre source de financement dans le 16. David Silva Manchester city 8.7 M€ 1.3 M€ 2.8 M€ 12.8 M€ secteur footballistique continue de se 17. Didier Drogba FC Chelsea 8, 1 M€ 0.5 M€ 4 M€ 12.6 M€ développer et contribue, de plus en plus, à 18. D ario C onca Guangzhou ( Chine) 10.6 M € 1,5 M € 0.4 M € 12.5 M€ gonfler l’importance des montants 19. L uigi B uffon Juventus T urin 6 M € 0.2 M € 5.5 M € 11.7 M € d’argent circulant dans le football ; il 20. Franck Ribéry Bayern Munich 10 M€ 0.6 M€ 1 M€ 11.6 M€ s’agit de l’apport en capital de milliardaires qui investissent leur propre argent dans ce sport populaire. La plupart d’entre eux sont issus de l’ancien empire soviétique et surtout des pays du golfe, riches en pétrole. Leur exemple est 2 / les revenus annuels des 10 entraineurs les de plus en plus suivi par les nantis de pays émergents mieux payés comme l’Inde et surtout la Chine. Il est un fait nouveau dans le monde du football : de plus en plus d’entraîneurs brillants volent la vedette On ne pouvait pas traiter de l’argent dans le football aux joueurs et, bien sûr, les salaires et autres revenus sans donner des chiffres pour illustrer l’ampleur du suivent. C’est ainsi que les revenus des plus grands phénomène. techniciens du monde, sans atteindre ceux des plus Comme chaque année, le célèbre hebdomadaire frangrands joueurs, connaissent des augmentations expoçais France Football a publié dans son numéro du 20 nentielles.

Chamakh : 3,2 M € Avec 3,28 millions d’euros par an, le défenseur d’Arsenal est le onzième sportif le mieux payé en Afrique. C’est ce que révèle le classement des sportifs africains les mieux payés de l’hebdomadaire Jeune Afrique à paraitre lundi en France, rapporte Libération. Chamakh devance le footballeur algérien Nadir Belhaj (Al SaddQatar), tandis que le Camerounais Samuel Eto’o arrive en tête du classe-

ment.

férence de presse.

Selon Jeune Afrique, le footballeur marocain aurait triplé son salaire depuis son arrivé à Arsenal en juillet 2010. Il ne reste plus qu’à espérer qu'après les « dérapages », le joueur se concentre sur sa carrière pour garantir sa place dans le club anglais la saison prochaine, comme conseillait son coach, Arsène Wenger, lors d'une con-

Pour information, le classement a été réalisé sur la base de la liste 2011 du réseau de télévision Entertainment Sport programming Network. Il indique le salaire annuel de base, hors primes, sponsors et publicités, du sportif le mieux rétribué dans 45 pays africains.

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REVENU ANNUEL

Source : France football (20 mars 2012)


Sports

Ski et montagne

Tae Kwon do

Adam Lamhamedi boucle sa saison comme il l’a comencée En beauté !

Les Champions de l’île aux Jeux de Montréal 2012

Le skieur maroco-canadien Adam Lamhamedi s'est illustré de façon exceptionnelle en remportant le titre de champion junior (15-16 ans) lors des finales de la Super Série Sports Experts de ski alpin disputées aux stations de ski de Stoneham et du Relais, à Québec, et qui complètent la saison de ski 2012. Quelque 140 skieurs du Canada, des Etats-Unis, du Japon et de l'Europe ont participé à ces finales, qui se sont déroulées du 31 mars au 3avril courant. Le titre de champion junior de la Super Série Sports Experts est attribué au skieur qui a amassé plus de points lors des 20 épreuves de différentes disciplines de ski alpin disputées entre décembre 2011 et avril 2012. Depuis la fin du mois de janvier 2012, le jeune athlète Adam avait toujours le dossard noir qui est attribué uniquement au meneur du classement junior de la Super Série Sports Experts. Ainsi, la première place du classement général de la Super Série Sports Experts, un des plus importants circuits de développement de la Fédération Internationale de Ski en Amérique du nord, est revenue à Adam Lamhamedi avec un total de 727 points, avec 95 points d'avance sur son concurrent immédiat. De père marocain et de mère canadienne, Adam avait représenté dignement le Maroc en remportant la médaille d'or aux derniers jeux olympiques d'hiver de la Jeunesse à Innsbruck, en Autriche (13-22janvier 2012), dans la discipline reine du SKI (super G), rappelle-t-on. Après ses pre-

mières frappes sur la neige du Québec à 7 ans au sein du club de Stoneham, Adam intégra l'équipe élite de Skibec Alpin dans la région québécoise, et ce à l'âge de 13 ans seulement. Il se lança en2010 sur le circuit de la Fédération Internationale de Ski Alpin. Adam Lamhamedi, qui a été choisi athlète masculin de Skibec et sacré champion du Québec dans sa catégorie en 2011, vient d'être sacré champion junior 2012 de la Super Série Sport Expert. Sur le circuit nord-américain de la Fédération Internationale de Ski(FIS), organisé en février en Ontario, Adam a arraché onze médailles(cinq en or, deux en argent et quatre en bronze) dans la catégorie junior (15-16 ans) et deux médailles d'argent dans la catégorie senior(17 ans et plus), soit un total de 13 médailles. Après cet exploit, le jeune skieur s'est déjà fixé un objectif et se prépare pour participer et représenter honorablement le Maroc lors des différentes manifestations internationales, notamment aux prochains Jeux Olympiques d'hiver de Sotchi (Russie) 2014.

Plusieurs jeunes athlètes de l’école des champions olympiques ont participé avec enthousiasme aux jeux de Montréal 2012 le 31 mars dernie, au centre Roussin à Pointe aux Trembles à l’Est de Montréal.

Leurs résultats

Cette compétition regroupait 200 participants des 26 arrondissements de toute l’île de Montréal.

Médaillés d’argent : Bouabid Mohamed, Senan Khalil, Mhaouch Anas, Bouzekria Abdeslam, Akkouch Louisa.

L’école des champions olympiques était représentée par 14 tæ kwon doistes qui ont tous gagné leur place sur les marches du podium.

Source : Maghreb Arabe Presse

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Médailles d’or : Zanardi Mathis, Bouabid Yacine, Marwan Mhaouch, Bouzekria Islam, Arrid Rim, Arrid Rachida

Médailles de bronze : Manuel Fonseca, Ihinna Nisma, Bouhacein Myriam.


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