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nº 187 du 16 au 29 août 2012

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Editeur : Abdelghani Dades. Directeur Général Rachid Najahi. Rédaction : Hassan Boutabssil, Narjisse El-Bakkali, Radouane BnouNouçair, Zahira EL Wahid Megherbi Mona Doutabaa Publicité : Mohamed Ezzemouri Ahmed Mendili Wahid Megherbi Conception et Réalisation Graphique : Rachid Najahi. Younes Q Atlas.Mtl est un produit du. GROUPE ATLAS MEDIA Editeur de. * La Voix des Marocains à Montréal et du site web: www.atlasmedias.com Tél. :

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Éditorial

Éditorial

Élections 2012

Jour J-15

À son huitième jour, la campagne électorale ne battait pas encore son plein. À pareil moment en effet, partis et candidats sont généralement encore dans une sorte de tour de chauffe et au Québec, on n’échappe pas à la règle. Les choses sérieuses sont donc encore à venir. Le «top départ» sera vraisemblablement donné avec les débats télévisés qui mettront les chefs aux prises à la mi-temps des trente jours de la course aux votes. Cependant, pour l’observateur averti; même si les trois partis présentés comme les «incontournables» dans la consultation, tout comme les «outsiders» que paraissent être Québec Solidaire et Option Nationale, présentent des programmes électoraux abordant l’ensemble des aspects de la vie publique; les grands traits des argumentaires de la vingtaine de partis politiques en lice commencent à être discernables. Ainsi, il est désormais possible de penser que le Parti Libéral du Québec mettra particulièrement en avant la carte économique, avec notamment le Plan Nord, désormais ouvert à l’actionnariat populaire et dont les profits iront au paiement de la dette. Dans le discours du parti se profile cependant un message fort, illustré notamment à travers une publicité mettant en vedette M. Jean Charest et dans laquelle il affirme qu’en faisant le choix de le soutenir dans la tâche de relever les défis économiques, l’électeur choisirait en fait un avenir, une conception du Québec, un avenir possible pour la Province et ceux qui la peuplent. Quand au Parti Québécois, les toutes dernières déclarations de Mme Pauline Marois; affirmant son intention, immédiatement après une éventuelle élection, de revisiter la Loi 101 pour mieux défendre la langue française et mieux préserver la culture francophone; laissent clairement penser que la question identitaire sera au centre de toutes les interventions et tous les

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débats. Le nouveau venu, la Coalition Avenir Québec, dont on ne sait toujours pas trop s’il est un parti nouveau et novateur ou seulement l’héritier présomptif de feue l’ADQ, tout indique qu’il consacrera l’essentiel de son discours à la lutte contre la corruption. Ce faisant, il met à profit, même si cela a pu et peut encore amener quelques ambigüités, sa «grosse prise» c’est-à dire son candidatvedette, Jacques Duchesneau, ex-président de la Commission homonyme. L’embarras du choix L’électeur aura donc, de toute façon, l’embarras du choix. Comment en effet privilégier la perspectives de lendemains économiques et financiers florissants, avec plein emploi et équilibre budgétaire à la clé sur celle d’un Québec solidement et durablement francophone, debout bien droit dans ses bottes et gérés dans la transparence et selon les principes de la bonne gouvernance? L’indécision est donc plus que jamais de mise, se traduisant dans les sondages par des scores on ne peut plus serrés. Les trois partis occupant le devant de la scène se regroupe ainsi, empruntons au lexique du sport, «dans un mouchoir» avec des intentions de vote se chiffrant entre 27 et 31 %. Si la tendance se maintient, à l’arrivée, on devrait avoir recours à la «photo finish» et tout semble indiquer que nous pourrions nous retrouver pour les quatre ou cinq prochaines années avec un gouvernement minoritaire… Ce scénario demeure lui-même bien fragile. Un rien, une «bourde», une petite phrase de moins ou de trop, seront certainement un élément suffisant pour le

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modifier. Or, autour de chaque parti gravitent et s’agglomèrent tant de groupes et de formes de pensée différentes, parfois divergentes, font que la bourde ou la petite phrase peuvent aussi venir de l’extérieur et émaner d’une voix «non officielle». Les situations de cette nature abondent toujours et plus la campagne ira, plus ils feront florès. Il en est déjà un qui nous a fait sursauter. Sur la question de l’identité. Si la grande majorité de ceux qui vivent (et votent) au Québec considèrent la langue française comme inaliènable, ne voilà-t-il pas un sociologue en vogue venu récemment nous asséner une «vérité» destructrice : le multiculturalisme (entendez par là la diversité) ne peut qu’«étouffer la personnalité québécoise» dit-il. Certes notre sociologue ne parle-t-il pas «au nom du parti», mais un tel parasitage, venant d’une personne se réclamant de ce parti, ne risque-t-il pas de lui être imputé, de nous rappeler - fâcheusement - une certaine sortie sur le «vote ethnique» et être de nature à dissuader quelques votes pouvant s’avérer décisifs ?

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Politique Québécoise

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Dans le meilleur des mondes... Suite de la page 3 La diversité votante Car il est certain que le vote de la diversité peut faire la différence. Prenons le cas de la communauté dont nous nous sentons les plus proches, celle des originaires du Maghreb. Elle est forte aujourd’hui de quelques trois cent mille âmes. Elle a atteint ainsi une masse démographique critique. Le plus clair de cet effectif s’est installé au pays entre 1995 et 2004-2005. Assez longtemps donc pour avoir accédé à la citoyenneté; assez également pour que la masse démographique critique puisse se transformer en masse civique critique. Dans leur majorité, les Québécois originaires du Maghreb ont, dans leurs pays d’origine, bénéficié d’une éducation civique et développé une conscience politique. Dans leurs habitudes de vote, sachant que les taux de participation dans toutes les consultations électorales de par le monde observent des cycles vraisemblablement universels, ils se sont toujours situés dans la juste moyenne. Ainsi, lorsque partout, en Europe, en Afrique ou aux Amériques, les performances atteignaient difficilement les 40 %, ils se situaient à ces niveaux; à l’inverse, lorsqu’à travers le monde on allait vers les 70 %, ils en étaient aussi. Avec toutefois un élément de pondération :

en situation migratoire, ces moyennes étaient rabaissées d’une bonne dizaine de points notamment sous l’influence du «mythe du retour». Or la tendance actuelle en matière de participation votative est à la hausse et d’autre part, le «mythe du retour» s’étiole chez le plus grand nombre de migrants. On le voit certes chez les plus jeunes, qui ne rechignent plus devant l’engagement politique dans la société de vie; mais aussi chez les moins jeunes que les urnes ne semblent plus rebuter. Le phénomène n’est certes pas sensible au niveau de l’éligibilité, mais il est bien plus perceptible au niveau de l’électorat. Ce ne sont pas là des conjectures ou des spéculations; ce sont des faits avérés, démontrés par des études sérieuses, sérieusement menées. Il y a fort à parier dès lors qu’ils se rendront en nombre aux urnes le 4 septembre prochain. Citoyenneté et participation Comment voteront-ils? Question difficile! Car ils sont dans la même incertitude que l’ensemble de leurs concitoyens. Il sera donc du ressort des partis politiques en présence d’aller les chercher, de les convaincre, de les rallier à leurs vues.

aussi là, du ressort des partis politiques en présence qui ne peuvent se déroger devant le devoir de se joindre aux efforts de la DGE en vue de mobiliser l’électorat. Quand à nous, nous n’avons pas – contrairement à ce que prétendent certains de nos contempteurs – nous n’avons pas de consigne de vote à donner ni de positionnement à suggérer. Cela ne nous empêche pas, dans les pages suivantes, d’apporter, dans différents articles et entretiens, des éclairages qui pourront aider à l’expression, libre, des choix de nos lecteurs. Nous n’oublieront pas, aussi, de leurs faire revivre quelques moments de l’histoire de cette publication, qui célèbre dans quelques jours le dixième anniversaire de sa création et qui a consacré toute cette décennie à agir pour l’éclosion d’une citoyenneté pleine et entière, dans une communauté partie intégrante de la diversité mais aussi, pleinement Québécoise. Enfin, pour faire bonne mesure, nous donnons la parole à des personnes physiques, électeurs ou candidats; mais aussi à des personnes morales tels la Ville de Montréal, tous également parties prenantes au processus électoral, afin de compléter le tour d’horizons nécessaire et donner d’avantage d’outils de prise de décision à ceux qui iront aux urnes le 4 septembre prochain.

Question difficile aussi parce que les modalités de participation ne leurs sont pas toujours familières. C’est

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Partis, profils et enjeux Par Radouane Bnou-Nouçair

La crise étudiante, même si elle n’a pas encore été résolue, a contribué à accélérer le déroulement des élections programmées le 4 septembre 2012. Elle a permis également de dévoiler certains aspects des leaders des principaux partis exerçant au Québec. La campagne électorale, en cours, précise encore plus l’image des trois grands partis actuels ainsi que celle de leurs leaders et elle donne une idée aux Québécois sur la façon dont ils seront dirigés à partir du 4 septembre. LA SITUATION ACTUELLE Le Québec électoral est découpé en 125 circonscriptions occupées par les députés des différents partis dans les proportions suivantes : -

PLQ; 64 PQ : 47 CAQ : 9 Autres : 5

Les prochaines élections changeront, à coup sûr, cette répartition. Chacun des trois principaux partis (PLQ, PQ et CAQ) veut arriver au pouvoir et on verra un peu plus loin ce qu’ils proposent pour obtenir la confiance des Québécois. Mais avant de prospecter l’avenir, il est nécessaire de faire le bilan des années Charest. LE BILAN DU PLQ Jean Charest ne pourra pas vraiment se targuer d’un bilan positif. Même s’il donne l’image d’un gouvernement fort qui a les destinées du Québec bien en mains, avec une économie résistant aux crises mieux qu’ailleurs et malgré le lancement de son plan Nord, le Québec, aujourd’hui, ne semble pas au mieux de sa forme : - Le Québec est en voie d’appauvrissement avec unedette qui a augmenté de 28 G$ en 3 ans. - La croissance économique annuelle est inférieure à 1%; - Le pourrissement du conflit étudiant a donné une mauvaise image du Québec dans le monde. LES FORCES EN PRÉSENCE Même s’il y a 20 partis en lice pour ces élections, seuls trois partis vont se partager l’essentiel des 125 sièges : le PLQ, le PQ et la CAQ. Deux éléments fondamentaux peuvent aujourd’hui influencer le choix des électeurs : la valeur des leaders et les promesses électorales. L’IMAGE DES TROIS LEADERS 1) Jean CHAREST : Après neuf ans comme premier ministre, il bénéficie de l’expérience nécessaire au poste. Le chef du PLQ donne l’image d’un leader combattif mais cynique qui s’efforce d’avoir l’air détendu. Au fil des ans, il a perdu de précieux

collaborateurs sans arriver à les remplacer.

risquent de lui porter tort par leurs sorties intempestives.

L’intégrité de son gouvernement semble sévèrement compromise; c’est le point faible sur lequel vont porter les attaques de ses concurrents. Il doit de surcroît se défendre d’une certaine l’usure du pouvoir.

LA SURENCHÈRE DE PROMESSES

1) Pauline MAROIS : Elle dégage l’image d’une femme sympathique, joviale et pleine de modérations (elle ne s’est jamais associée à son aile radicale). Ses victoires dans les élections complémentaires à Kamouriska et Argenteuil montrent son habileté. Ayant occupé plusieurs postes ministériels importants (santé, éducation et finances), elle a l’expérience nécessaire pour occuper le poste de premier ministre. Les crises successives qu’elle a vécues au sein du parti l’ont rendue plus forte; elle est d’ailleurs devenue «la dame en béton». Mais son statut de «bourgeoise» propriétaire d’un grand château risque quelque peu de lui nuire. Par ailleurs, certains de ses collaborateurs, à la forte notoriété, seront difficiles à gérer. Enfin, elle doit éviter certains thèmes qui lui tiennent à cœur comme la souveraineté ou l’affrontement avec Ottawa car ils sont à polémique. 2) François LEGAULT : Les gros magnats de l’industrie et des finances, les puissants «tireurs de ficelles», constatant les difficultés de Charest, et, comme ils n’aiment pas le changement, ils l’ont cloné. C’est comme cela qu’aujourd’hui, Legault est censé le remplacer en incarnant le changement sans rien changer. Il a l’expérience suffisante puisqu’il a occupé des ministères importants et son intégrité n’est pas mise en doute. Il est issu du milieu des affaires; ce qui donne de la crédibilité à ses propositions en matière économique. Il a réussi à recruter des candidats de poids tels Gaetan Barette et Jacques Duchesneau. Mais c’est un faible orateur et il a tendance à donner des réponses évasives (comme le célèbre «On verra»). Ses conseillers ont peu d’expériences en matière de campagne électorale et il doit jongler avec les trois cultures de ses collaborateurs (ex-ADQ, exPLQ, ex-PQ). Son passé de souverainiste est loin de le quitter; ce qui contribue à confirmer sa tendance aux voltes-faces. Les nombreux candidats sans expériences qu’il a recruté à la dernière minute pour compléter sa liste de 125,

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L’autre moyen utilisé par les partis pour s’imposer, c’est la surenchère de propositions souvent difficilement applicables. 1) Les principaux engagements du PLQ - Créer 250.000 emplois; - Atteindre l’équilibre budgétaire dès le prochain exercice; - Réduire la dette grâce aux redevances du plan Nord; - Doubler le financement de l’aide aux devoirs; - Rendre le temps d’attente moyen aux urgences médicales inférieur à 12 heures; - 15.000 nouvelles places en garderie et 3200 nouvelles places dans des CPE en entreprise; - Conflit étudiant : hausse des droits de scolarité de 254$ par année durant 7 ans et maintien de la loi 78;

M. Jean Charest

Mme Pauline Marois

2) Les principaux engagements du PQ - Un médecin de famille pour chaque Québécois (après 4 ans d’exercice); - Suppression de la taxe santé; - Crédit d’impôt pour les enfants M François Legault inscrits dans des activités sportives; - Transformer les commissions scoboursement de la dette; laires en banques de services; - Assurer à tous les Québécois un - Abolir les directions régionales du médecin de famille (après un an ministère de l’éducation; d’exercice); - Réserver 500 millions de $ aux - Abolir les agences de santé et soins à domicile; des services sociaux; - 32.000 nouvelles places en CPE; - Limiter le nombre d’immigrants - Plus d’impôt à partir de 130.000 $ accueillis au Québec pendant deux de revenus; ans; - Durcissement de la loi 101; - Réduire à 4 heures le temps moyen - Réviser la fiscalité pour favoriser d’attente aux urgences; l’investissement; - Baisse d’impôt de 500 $ par per- Revoir le statut de la caisse de sonne; dépôts et placements pour qu’elle joue - Conflit étudiant : Hausse des droits un rôle plus actif dans le développede scolarité de 200$ par année durant ment économique; 5 ans et suspension des articles limi- Imposer des redevances minimales tant le droit de manifester dans la loi obligatoires de 5% sur le minerai 78. extrait (plutôt que les 16% sur les bénéfices) et une taxe sur les profits excédentaires ; LES THÈMES NON ABORDÉS - Lutter contre la corruption; - Conflit étudiant : Gel des droits de Trois grands thèmes ont été plus ou scolarité jusqu’à la tenue d’un sommoins évités par les trois partis et, met sur l’éducation et abolition de la plus particulièrement : loi 78. - Les infrastructures qui tombent en ruine; 3) Les principaux engagements - Les mesures à prendre pour de la CAQ ménager l’environnement en danger de GES. - Abolir les commissions scolaires - La situation des immigrés qui conqui seront remplacées par des centres tinuent d’être discriminés et marginalde services pour les écoles; isés, victimes de cette distinction - Revoir les règles d’attribution des superficielle entre les «pures souches» contrats publics et mettre fin à et les autres en oubliant que, à l’influence des groupes de pression; quelques années près, tous les - Augmenter de 20% le salaire des Québécois sont des immigrants. enseignants; - Affecter 100% des redevances sur les ressources naturelles au rem-

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Parties prenantes

La Ville de Montréal rappelle ses priorités Dans le cadre de la campagne électorale, le maire de Montréal, M. Gérald Tremblay, tient à sensibiliser tous les partis politiques québécois à la réalité montréalaise et aux enjeux métropolitains.

« En tant que métropole du Québec, Montréal a changé au cours des années et va continuer de changer. Nous avons encore beaucoup d'ambitions pour notre ville et c'est pourquoi il est important que les partis politiques québécois connaissent bien les enjeux prioritaires qui nous animent en tant qu'administration municipale », a déclaré le maire Tremblay. Parmi ces enjeux prioritaires, nous retrouvons notamment : Créer et partager de la nouvelle richesse Montréal est le cœur économique du Québec. La Ville de Montréal et le gouvernement du Québec investissent déjà dans un fonds dédié au développement économique du Grand Montréal qui génère des investissements privés, créé des emplois et donc, procure des nouveaux revenus fiscaux pour Montréal et Québec. Notre Administration souhaite que le gouvernement du Québec bonifie l'enveloppe budgétaire de 175 millions $ dédiée à ce fonds. Par ailleurs, Montréal vit des problématiques sociales uniques au Québec : itinérance, pauvreté urbaine, polytoxicomanie, santé mentale. Il est donc essentiel que le gouvernement comprenne bien que ces réalités, quoique montréalaises, dépassent les pouvoirs d'intervention d'une municipalité. Investir dans les infrastructures Conséquence de décennies de sousinvestissements, les infrastructures en matière d'eau potable, d'égouts et de voiries accusent un retard important. Depuis 2004, des sommes record d'un milliard de dollars ont été investies mais Montréal a besoin d'investir trois milliards pendant dix ans pour remettre à niveau ses infrastructures. Étant donné que la Ville de Montréal a une capacité d'emprunt annuel limitée, la remise à niveau des infrastructures

nécessite donc un apport financier de Québec et d'Ottawa.

C'est pourquoi il est primordial pour Montréal que le gouvernement du Québec fasse de ce dossier une priorité. Il est tout aussi important que les villes reçoivent un financement stable et prévisible pour poursuivre la remise en état de nos infrastructures. Développer le transport collectif En matière de transport, les priorités de la Ville demeurent le Service Rapide par Bus (SRB) Pie-IX, le prolongement de la ligne bleue du métro, le train de l'est et le train de l'ouest. Il est donc important que le gouvernement adhère à ces solutions qui visent à atténuer les impacts de la congestion à Montréal et qu'il mobilise les ressources financières requises pour les déployer. Redéfinir le secteur de l'Est de Montréal En octobre dernier, la Ville de Montréal dévoilait un plan d'action pour relancer l'économie de l'Est de la métropole. Ce plan s'appuie sur des investissements privés et publics de plus de 4,6 milliards de dollars. Nous savons que l'Est a un potentiel économique réel et des atouts extraordinaires qu'il faut protéger et moderniser. Le Plan de l'Est prévoit, entre autres, le développement de la grappe logistique et transport par une meilleure intégration du port de Montréal au réseau routier afin de désenclaver le secteur notamment par le prolongement du boulevard l'Assomption. Un projet qui a lui seul représente un investissement de plus de 300 millions $.

M. Gérald Tremblay, Maire de Montréal mais la mise en œuvre de la phase 2 du Quartier des spectacles soit le pôle du Quartier Latin. Notre objectif est de faire du Quartier Latin un espace de vie invitant et animé en accord avec les besoins, les souhaits et les attentes des dizaines de milliers de personnes qui le fréquentent tous les jours. Notre plan pour ce secteur est d'augmenter la population qui y vit, de soutenir la présence des institutions du savoir et de revitaliser les artères commerciales, en particulier la rue Sainte-Catherine. Il sera donc important que le gouvernement se rallie à ce projet mobilisateur et

En souscrivant à notre Plan d'action de l'Est, le gouvernement du Québec contribuera à développer un secteur de la métropole qui a tous les atouts pour se redéfinir en tant que pôle scientifique. Réaliser la Phase 2 du Quartier des spectacles Grâce à notre Administration, le Quartier des spectacles à Montréal est devenu une véritable destination culturelle à vocation internationale. Maintenant que ce projet d'envergure est complété, notre priorité est désor-

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investisse dans sa réalisation. Les priorités de l'UMQ En tant que membre de l'Union des municipalités du Québec, Montréal est partie prenante des engagements souhaités par l'UMQ en matière de réforme législative, de réforme fiscale, de régimes de retraite, d'entente de partenariat fiscal et financier et d'infrastructures. Source : Cabinet du maire et du comité exécutif de la Ville de Montréal


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Un électeur et un candidat s’expriment

Monsef Derraji : «année après année, Emmanuel Dubourg : «votre soutien et votre implication les choses avancent»… sont essentiels» Engagé dans l’action communautaire comme dans l’action politique, Monsef Derraji, président du Congrès Maghrébin au Québec, également Président du parti politique municipal Vision Montréal, ira voter le 4 septembre prochain. Il nous dit ici pourquoi.

Propos recueillis par Wahid Megherbi

Emmanuel Dubourg sollicite aujourd’hui le renouvellement de la confiance que lui ont accordé les électeurs du comté de Viau. Comment voit-il son éventuel nouveau mandat? W. Megherbi lui a posé la question.

Propos recueillis par Wahid Megherbi Wahid Megherbi : La communauté Québécoise d’origine Maghrébine estelle un «joueur» à prendre en considération dans la vie publique Québécoise? Monsef Derraji : La communauté maghrébine est très riche individuellement, mais collectivement il reste encore du chemin à faire. Nous pouvons être la première communauté du Québec si on se réveille et si on travaille tous ensemble. Certains événements comme les Maghrébofolies et certaines institutions comme le Groupe Atlas media bénéficient de l’adhésion de nombreuses personnes qui y voient une affirmation de notre culture et notre enracinement dans ce pays. Pourquoi le citoyen d’origine maghrébine n’est-il pas porté sur l’engagement politique ? La déception vécue dans les pays d'origine et l'absence de démocratie ont laissé des traces indélébiles chez les Maghrébins, qui gardent, ainsi, une certaine distance avec toute activité politique d’ où qu’elle vienne. Dans plusieurs endroits à Montréal, Laval et la Rive sud nos voix comptent beaucoup. Réveillons nous, nous pouvons faire la différence. Croyez vous qu’un jour les Maghrébins formeront un lobby qui pourrait peser sur l’échiquier politique Québécois et Canadien? Un lobby, c'est trop tôt; nous sommes encore une communauté jeune et pas suffisamment impliquée dans la vie politique Québécoise (conseils d'Administration des organismes, partis politiques, chambres de commerce, etc.…). La clé du succès c'est le nombre ; plus on sera nombreux, plus nous parleront d’une même voix et plus nos revendications seront entendues. L’importance du poids économique de notre communauté ne doit pas être négligée non plus. Un réseau de Femmes et d’Hommes d’affaires Maghrébins doit prendre forme. Nous

Monsef Derraji devons investir le champ économique. Cela contribuera, en partie, à mettre sur l’orbite du monde du travail de nombreux chômeurs Maghrébins qui peinent à trouver un boulot correspondant à leur bagage universitaire et qualifications. Êtes-vous confiant dans l’avenir ? Croyez vous que dans, mettons 5 ans, les choses aient pu avancer ? Je pense que, année après année, les choses avancent. Lors des dernières élections fédérales, nous avons vu l’élection de quatre citoyens d’origine maghrébine au parlement fédéral d’Ottawa. C’est déjà un pas considérable. Pendant les élections provinciales Québécoises en cours, trois ou quatre candidats sont Maghrébins. Il y a eu aussi, récemment, la nomination d’une Maghrébine comme recteur d’université. L’avenir nous apportera certainement son lot de satisfactions.

Wahid Megherbi : Est-ce que, d’après vous, la grève des étudiants aura des répercussions sur le résultat des élections provinciales du 4 septembre ? Emmanuel Dubourg : A mon avis c’ est un des éléments qui devrait avoir un impact sur le résultat des élections , mais ca sera pas l’ élément le plus important. Je suis partisan de l’ augmentation des frais de scolarité, et chiffres à l’appui je peux vous montrer que ce sont les gens qui font 125 000 dollars et plus qui vont payer l’augmentation des frais de scolarité alors que toutes les familles qui gagnent moins que 100 000 dollars bénéficieront de l’augmentation du montant des bourses. Les familles qui ont un revenu annuel situé entre 40 000 et 85 000 profiteront d’un gain de 3000 en plus avec cette augmentation des frais de scolarité. Cela va intéresser, surtout, les familles économiquement pauvres comme celles qui vivent dans notre circonscription

Nous sommes tous responsables de notre image et de ce fait de notre réussite. La réussite de notre communauté ne peut cependant être que collective. Agissons collectivement. Assez avec l’individualisme stérile. Je voudrais insister sur une chose qui retient mon attention, les Médias communautaires qui peinent et méritent d’être encouragés et soutenus; car voyez-vous, ce sont ces supports médiatiques qui soutiennent notre lutte; ce qui n’est certainement pas le cas du Journal de Montréal par exemple, qui ne parle de nous que dans ses rubriques de faits divers. Ceci étant, ne tombons pas dans la victimisation; ayons des médias communautaires influents, des agents économiques entreprenants et un leadership sincère et engagé et vous verrez que le ciel s’ embellira sur la tête de tous nos compatriotes d’origine maghrébine .

Est-ce que les habitants de Viau peuvent être satisfaits de votre travail durant les cinq dernières années ?

Et pour finir, bonne fête de l’Aïd à toutes et à tous.

La question de l’emploi est problématique. Effectivement c’est le mandat de

L’école secondaire Louis- joseph Papineau, que j’ai moi-même fréquenté voulait agrandir le gymnase depuis plus de 20 ans ; eh bien cela vient d être réalisé. Il y a des terrains de soccer pour les jeunes. J’ai, également, travaillé avec les différents organismes de SaintMichel, que j’ai rapproché du gouvernement du Québec. J’ai eu une politique de la porte ouverte avec toutes les communautés, Haïtienne, Maghrébine, Italienne et autres…. Croyez-vous que le gouvernement Charest en a fait assez pour intégrer au marché de l’ emploi les Immigrants diplômés qui sont pénalisés par les Ordres professionnels ?

Emmanuel Dubourg la ministre de l’immigration du Québec qui signe des ententes avec des ordres professionnels. Nous sommes en train de préparer des formations sur mesure dans de nombreux domaines. Est-il nécessaire au nouvel immigrant de refaire toute sa scolarité si on pouvait lui proposer des formations d’appoint, lui évitant, ainsi, des années d’études supplémentaires et puissent retrouver rapidement le marché de l’emploi? Quel message adresseriez-vous aux Québécois d’origine Maghrébine? J’invite les gens à venir me rencontrer si je suis réélu, ma porte est ouverte pour tous. Vos projets seront concrétisés que grâce à votre soutien et votre implication. Le réseautage au sein de la communauté est un facteur appréciable dans l’intégration première des nouveaux immigrants. Le réseautage intracommunautaire pourrait, également, offrir des voies appréciables pour solutionner des problèmes concrets. Si on vous le demandait, vous engageriez-vous, Mr Dubourg, à tout faire pour faciliter l’ intégration professionnelle des immigrants qui sont pénalisés par certains Ordres professionnels. En tant qu’élu du peuple, allez-vous pousser à légiférer dans ce sens et prouver aux citoyens que le pouvoir appartient au peuple et non pas aux Ordres? Je veux travailler avec les citoyens dans l’élaboration des projets de loi ; nous ne pouvons pas rester dans nos tours d’ivoire. La Ministre de l’Immigration a besoin de vous rencontrer. La solution des problèmes se fait avec vous et pour vous. Je serai, toujours, accessible à toutes vos doléances. Je veux ouvrir des portes. Soyez les bienvenus et croyez bien que je saurais rester

Débat des chefs

Option Nationale veut sa place à table Jean-Martin Aussant, chef d'Option nationale et candidat dans sa circonscription renommée NicoletBécancour, a rappelé aux diffuseurs les exigences de la Loi électorale du Québec en matière de temps d’antenne offert aux chefs de partis politiques représentés à l’Assemblée nationale, dont Option nationale fait partie.« La loi est très claire à ce sujet. La couverture offerte aux chefs doit être la même. S’il y a débat des chefs, il fau-

dra donc que j’y sois invité. Nous entendons nous assurer que nos droits soient respectés intégralement », a déclaré Jean-Martin Aussant. L’article 423 de la Loi électorale du Québec stipule qu’en période électorale, tout radiodiffuseur, télédiffuseur ou câblodistributeur ainsi que tout propriétaire de journal, périodique ou autre imprimé peut mettre gratuitement à la disposition des chefs des partis du

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temps d'émission à la radio ou à la télévision ou de l'espace dans le journal, le périodique ou autre imprimé, pourvu qu'il offre un tel service de façon équitable, qualitativement et quantitativement, à tous les chefs des partis représentés à l'Assemblée nationale ou qui ont recueilli au moins 3 % des votes valides lors des dernières élections générales. Jean-Martin Aussant demeure confiant nº 187 du 16 au 29 août 2012

que les médias sauront se conformer à la loi en vigueur. « Il serait insensé pour les médias de tenter de contourner la loi électorale. Quel en serait l’objectif? La démocratie exige qu’un débat des chefs se fasse selon la loi électorale en vigueur. J’ai d’ailleurs très hâte d’y participer », a conclu Jean-Martin Aussant. Source : Option Nationale


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Premier coup de sonde

La lutte devrait se faire à trois…

Le premier coup de sonde de la campagne, réalisé par Léger Marketing pour Le Devoir en tout début de campagne auprès de 1589 répondants accorde une légère avance au Parti québécois (PQ) de Pauline Marois, à 32 %, un point devant les libéraux de Jean Charest (31 %). La CAQ se situe maintenant à 27 %. Québec solidaire est à 6 %, devant Option nationale et le Parti vert (2 % chacun).

Un précédent de Léger, publié dans Le Journal de Montréal le 1er août (au déclenchement de la campagne), accordait 33 % des intentions de vote au PQ, 31 % au PLQ et 21 % à la CAQ. Le président de la firme, Jean-Marc Léger, estime que « la remontée de la CAQ [qui retrouve ses appuis du mois de février] est liée au bon début de campagne de M. Legault, mais surtout à l’effet de la candidature de Jacques Duchesneau ». L’arrivée du médecin Gaétan Barrette comme candidat a aussi pu jouer positivement, pense M. Léger. Chose certaine, « la CAQ a donné le ton de la première semaine, dit-il. Et il faudra maintenant nourrir la montée. » Pour le moment, tous les indicateurs sont bons pour la nouvelle formation : 35 % des gens estiment que c’est le parti qui « incarne le plus le changement » (plus de 20 points devant le PQ et les libéraux), et une personne sur quatre juge que François Legault « a fait jusqu’à présent la meilleure campagne » (Mme Marois et M. Charest sont six et sept points derrière alors que 35 % des gens n’ont pas d’avis sur la question). Pour les libéraux, les nouvelles sont au contraire plutôt sombres : si le parti maintient son niveau d’appui général, il essuie un recul important dans le vote francophone, crucial à l’élection de tout gouvernement. Il y a dix jours, 24 % des franco-

phones disaient vouloir voter libéral ; ils sont désormais 18 %. C’est la CAQ (de 24 % à 31 % aujourd’hui) qui récupère ces appuis, alors que le PQ demeure en tête à 39 %. Les libéraux doivent leur maintien général à une progression de leurs appuis chez les non-francophones (81 %).

d’appuis, alors que les solidaires sont à 12 %. La lutte déterminante se fera plutôt en banlieue : la Coalition domine légèrement la région du 450, avec 34 % des intentions de vote, quelques points devant le PQ (32 %) et le PLQ (29 %). Considérant la marge d’erreur plus grande de ces échantillons, tout le monde est à égalité.

Selon Jean-Marc Léger, cette répartition donnerait donc un gouvernement péquiste minoritaire (avec la balance du pouvoir à la CAQ), puisque les « libéraux perdraient des sièges francophones ». Mais elle signifie surtout qu’il y a « une vraie campagne, de vraies luttes et que tout est imprévisible », dit-il. L’hypothèse d’un gouvernement minoritaire est jugée une bonne chose par 41 % des répondants, alors que 43 % estiment que ce serait une « mauvaise chose ».

La firme de sondage a par ailleurs demandé aux répondants quel serait leur deuxième choix s’il ne pouvait voter pour leur parti préféré. Et c’est la CAQ qui serait le « meilleur deuxième » avec 26 % d’appuis, devant le PQ (13 %), Québec solidaire (11 %), les libéraux et Option nationale (7 % chacun). La CAQ trouve la majorité de ces appuis de deuxième choix chez les électeurs libéraux (un sur deux opterait pour la CAQ en deuxième choix). Les électeurs péquistes seraient 28 % à voter CAQ, alors que 22 % choisiraient Québec solidaire. Les électeurs de la CAQ choisiraient quant à eux le PQ (29 %) avant le PLQ (23 %).

Québec et le 450 L’échantillonnage important du sondage (près de 50 % de plus que pour les sondages habituels) permet une ventilation plus précise des résultats par région. Il en ressort que la campagne va vraisemblablement se jouer dans la région de Québec et les couronnes nord et sud de Montréal (le « 450 »). À Québec, les libéraux ont perdu 10 points dans la première semaine de la campagne, encore là tout au profit de la CAQ (+ 11 %). C’est donc maintenant la CAQ qui domine avec 37 % d’appuis, contre 27 % pour les libéraux et 24 % pour le PQ. Dans le reste du Québec, le PQ mène le bal (38 %) devant les libéraux (28 %) et la CAQ (27 %). Sur l’île de Montréal, les libéraux se situent à 40 %, 15 points devant les péquistes. La CAQ ne trouve là que 14 %

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La lecture du sondage indique autrement que 70 % des répondants (dont les deux tiers du groupe des 18-24 ans) ne souhaitent pas que les étudiants tiennent des manifestations durant la campagne électorale (24 % y sont favorables). Mais si les étudiants manifestent, c’est le PQ (32 %) et les libéraux (30 %) qui pourraient le plus en tirer profit, estiment les personnes sondées. La CAQ a peu à gagner et peu à perdre d’une telle situation (6 %). Méthodologie L’étude a été réalisée par Internet auprès de 1589 personnes de 18 ans et plus, réparties dans toutes les régions du Québec, du 6 au 8 août 2012. Par comparaison, un échantillon probabiliste de 1589 répondants aurait une marge

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d’erreur de plus ou moins 2,5 %, 19 fois sur 20. Les données finales du sondage ont été pondérées à l’aide des données du recensement de 2011 selon l’âge, le sexe, la langue maternelle, le degré de scolarité, la composition du foyer (avec ou sans enfant) et la région, de façon à garantir un échantillon représentatif de la population québécoise. Les répondants de cette étude ont été sélectionnés aléatoirement à partir du panel Internet LégerWeb, comprenant 185 000 ménages au Québec, selon un procédé de stratification des listes d’invitation assurant la représentativité optimale des répondants. Les panélistes ont été recrutés aléatoirement à partir des enquêtes téléphoniques de Léger. Source : la Presse Canadienne


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Anniversaire

Les dix ans du Groupe Atlas Media

Ce jeudi 16 août 2012, le Groupe Atlas Media, éditeur du Journal Atlas. Mtl, célèbre la dixième année de sa création, au milieu d’une foule de lecteurs, de partenaires et d’amis. L’occasion nous est ainsi donnée, pour une fois, de parler de nous, de ce que nous avons fait au cours de cette décennie d’action et d’expression de foi en l’avenir et en notre communauté québécoise certes, mais rehaussée aux couleurs de la diversité, de notre diversité et de ses apports. Historique et réalisations Création: Le premier numéro du Journal Atlas.Mtl est paru le 15 mai 2003 à Montréal. Il est édité par le Groupe Atlas Media, créé en janvier 2002 et dont les activités jusque là consistaient en la production d’une émission radio hebdomadaire d’une heure diffusée sur le canal ethnique CFMB (2002-2009) et la mise en ligne du site web atlasmedias.com, site d’informations générales (émission et site s’adressant aux membres de la communauté maghrébine du Canada). Périodicité et tirage: D’abord mensuel (paraissant le deuxième jeudi de chaque mois), Atlas.Mtl est devenu bimensuel (paraissant un jeudi sur deux) à partir du mois de septembre 2006. Publié au départ en 12 pages format tabloïd, il a progressivement augmenté sa pagination pour atteindre 36 pages. Tiré à 5000 exemplaires en 2003 et 2004, il diffuse depuis 10 000 exemplaires par édition. Justification: Atlas.Mtl a été créé pour remplir un vide et répondre à des besoins exprimés de manière récurrente par la communauté. En 2002 alors que la communauté des originaires du Maghreb était installée dans une croissance démographique aussi conséquente qu’à l’évidence durable; aucun média, ni dans les pays d’origines ni dans la société d’accueil, ne prenait en compte ses besoins en matière d’information. Il était par ailleurs évident que ces besoins ne pouvaient être satisfait que par une publication communautaire.

Ligne éditoriale: Le contenu éditorial a été dicté par ces observations : information de proximité (nouvelles de la communauté, couvertures des activités communautaires, informations concernant la communauté émanant du pays d’origine ou du pays d’accueil et mal ou pas traitée par les grands médias etc.). Charte déontologique: Une ligne déontologique complète ce choix éditorial, elle prescrit l’analyse, limite les commentaires et interdit toute polémique dans les colonnes du journal. Afin d’assurer des conditions optimales de travail journalistique, une stricte séparation entre le travail journalistique et le travail de gestiondéveloppement est de plus en vigueur. Diffusion: Son contenu intégral est mis en ligne sur le site atlasmedias. com 24 heures après la distribution du format papier et rejoint ainsi entre 25 000 et 30 000 cyber lecteurs (estimation) au monde où il n’est pas distribué sous format papier, dans les provinces canadiennes de l’Ontario, de la Colombie Britannique, de l’Alberta et du Nouveau Brunswick, États des USA et dans divers pays du monde. Lectorat: Essentiellement maghrébine (environ 70%) le lectorat du journal Atlas.Mtl est aussi constitué de nombreux francophones; il est également lu assidument dans les salles de presse de nombreux groupes médias canadiens (presse écrite, radios et télévisions), dans les administrations du Québec et Fédérale; il est proposé en lecture dans les bibliothèques (Bibliothèque Nationale et bibliothèques municipales) de Montréal, dans certaines commissions scolaires de la Métropole montréalaise et dans différentes institutions (maisons de retraite, centres d’action communautaires, centre locaux d’emploi etc.) Animation communautaire: Par ailleurs, considérant la faiblesse du tissu associatif dans la communauté, Atlas. Mtl (et plus généralement le Groupe Atlas Media) s’est très tôt investi dans

la communauté à travers l’organisation événementielle. Outre un soutien constant à diverses associations à référent maghrébin, il organise ainsi annuellement trois grands événements (dont «L’Iftar du Dialogue» qui réunit annuellement depuis 8 ans, lors du mois de ramadan, des membres de la communauté d’appartenances confessionnelles différentes), afin de contribuer à l’amélioration de la visibilité de la communauté et à l’émergence d’une citoyenneté active chez ses membres. De ce fait, plus qu’une fonction journalistique, le Groupe Atlas Media remplit une fonction d’animation communautaire. Action citoyenne: La fonction animation communautaire se double d’une action de pédagogie citoyenne consistant en • la publication d’articles visant au renforcement de l’identité de la communauté et de ses relation avec le pays d’origine et-ou incitant à l’investissement de l’espace public de la société d’accueil (participation politique et associative, appel à l’organisation et au renforcement du tissu associatif d’inspiration maghrebine etc.) • le soutien à la réalisation des activités et projets des associations de la communauté • l’organisation d’activités événementielles liées au événements et évolutions nationaux marocains (campagne «Touches pas à mon pays» en 2003; opération de soutien aux victimes du séisme d’Al Hoceima en 2004; conférences sur les rapports du cinquantenaire sur le développement humain au Maroc et sur le rapport IER en 2006 avec Mohamed Berdouzi ,

Dix ans, c’est…

• 187 numéros du bimensuel Atlas.Mtl, soit plus de 3769 articles exprimant la sensibilité maghrébine et valorisant la dimension maghrébine de la société dans laquelle nous vivons; • Une cinquantaine d'événements identitaires, artistiques, culturels et politiques; • De nombreux débats, colloques, séminaires et conférences, • 49 reportages sur la communauté pour les chaînes de télévision 2M, AlMaghribia, Al Aoula, Arrayadia;

• 365 émissions radio (de 2002 a 2009); • Un site web ayant accueilli plus de 5 millions de visiteurs depuis 2003 et qui dans sa nouvelle version (mise en ligne début 2012) et qui reçoit en moyenne 800 visiteurs par jour.

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Salaheddine El Ouadie et plusieurs personnalités et organismes canadiens de Droits de l’homme dont Jean Louis Roy et Droits et démocratie etc.) Relations avec la profession: À ces actions, malgré des conditions objectives peu propices, le Groupe Atlas Media a systématiquement associé les journalistes locaux et leurs associations (Association de la presse communautaire du Québec, Fédérations professionnelle des journalistes du Québec, Conseil de presse du Québec; chaînes de télévision dont Radio Canada et TVA, journaux dont La Presse). Pour l’établissement et la consolidation de ces relations, le groupe Atlas Media participe bénévolement aux activités de ces organismes (contribution à l’élaboration des projets Diversité, conférences professionnelles gratuites etc.) et de relais avec la communauté. Moyens et ressources. Les moyens matériels dont dispose le Groupe sont essentiellement constitués par les recettes publicitaires et les excédents dégagés sur les activités événementielles. Une gestion rationnalisée de ces ressources a permis d’établir un équilibre financier qui reste toutefois à consolider. En matière de ressources humaines, le Groupe est animé par une équipe d’une quinzaine de collaborateurs et contributeurs, dont un «noyau dur» de six collaborateurs dont deux gestionnaires du projet (un pour le contenue et le second pour la production et le développement). L’ensemble de ces ressources travaille bénévolement.


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Anniversaire

Œuvres utiles

Au volet Arts et culture Pour ce dixième anniversaire, le Groupe Atlas Media restera dans les traditions qu’il s’est données : faire œuvre utile.

Au volet Arts et culture

Au volet Arts et culture

Au volet intégration

Mme Lynda Thalie (chanteuse) La chanson Québécoise a pris grâce à elle des accents Québécois dans un métissage qui a su plaire de Montréal à Alger, d’Athènes à Londres.

Mme Leila Gouchi (chanteuse) Aussi à l’aise dans les genres orientaux que dans les rythmes occidentaux, elle a fait briller l’image du Québec sur de nombreuses scènes, au Maghreb et au Moyen Orient notamment.

M. Mohammed Brihmi (Juge de paix à la cour de Toronto) Homme de conviction et d’action, il a été un des tout premier élus d’origine maghrébine en Ontario. Il vient d’être nommé dans une fonction sur laquelle se fonde la société dans laquelle nous vivons : juge de paix.

Aussi cette cérémonie a-telle été programmée pour coïncider avec une activité récurrente qui nous est chère : l’iftar du dialogue. Depuis une décennie en effet, nous mettons à profit une période de spiritualité et de réflexion, le mois de Ramadan, observé par tous les musulmans du pays, pour lancer notre appel à la cohabitation et à la coexistence harmonieuse entre toutes les composantes culturelles et confessionnelles de la société avec pour but, de fournir ensemble et solidairement tout les efforts que le souci de l’avenir commun nous invite à fournir. Comme chaque année, nous distinguerons des personnalités qui comme nous ont cette vision et ce projet - qui est un véritable projet de société - à cœur. Et qui ont agi pour. Autant le dire de suite : nous avons eu fort à faire, tant les apports des originaires du Maghreb à la société Québécoise et à la francophonie canadienne ont été considérables au cours des douze mois écoulés, aussi bien en matière économique, qu’académique ou artistique et culturelle. Les choix ont été ardus. Pour départager les méritants nous avons également dus évaluer les apports des uns et des autres dans la durée. Et pourtant, le choix final nous semble, sinon injuste, au moins incomplet. Seront donc finalement sur le podium, ou représenté(e) s :

M. Rachid Badouri (Humoriste) Est-il besoin de présenter encore ce Rachid devenu l’un des plus grands humoristes Québécois, le seul à avoir présenté 50 fois successive un spectacle à guichet fermés?

Au volet économie et coopération

M. Abdelaziz Rzik

M. Joseph Bennarosh

Mme Souad El Maalem (Chef de Pays, Afrique du Nord.) Par la seule force de sa volonté et de son travail, elle s’est hissée à la Viceprésidence pays chez le fleuron industriel Québécois, Bombardier Aéronautique. Principal artisan de l’accord Bombardier – Maroc, elle a ouvert des voies de coopération gagnant-gagnant entre deux pays amis mais qui n’ont pas toujours su concrétiser l’excellence de leurs relations bilatérales.

(Acteur communautaire, président de l’AMMN) C’est un citoyen au long cours. Depuis 1988, il milite pour une société québécoise sans fractures, à la tête de son association aussi bien qu’au sein du comité de vigile policière du SPVM, du Conseil des leaders religieux de Montréal Nord, que de multiples organisations agissant pour l’inter-culturalisme et l’égalité des chances.

(homme d’affaires) Jeune Inspecteur des finances dans une vie antérieure, il a été l’un des fondateurs de la Bourse des valeurs de Casablanca. Au Québec, il a initié un courant de partenariat et de coopération entre institutions financières des deux bords dont on parle peu mais qui enrichissent considérablement autant le pays d’origine que le pays de vie.

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AÏd al Fitr Bonne fête et meilleurs vœux

Le mois de Ramadan 1433 arrive à son terme et le temps est à la fête. En cette heureuse occasion, le Groupe Atlas Media, ses équipes rédactionnelle, administrative et technique félicitent tous leurs lecteurs, partenaires et amis et leur présentent leurs meilleurs vœux.

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Tendances

Islam : La diversité dans l’unité

Interprétations et pratiques de par le monde, vues par Pew Research Center américain Comment les Musulmans des quatre coins du monde vivent-ils ou interprètent-il leur religion dans leur pays ? C’est pour le savoir qu’un centre de recherche américain a mené une étude durant 4 ans en interviewant près de 40 000 musulmans dans le monde pour tenter de comprendre comment ils pratiquent l’Islam. Focus sur les points marquants du rapport. C’est en plein ramadan que le centre de recherche indépendant The Pew Research Center’s Forum on Religion & Public Life a choisi de publier ce jeudi 9 août son tout dernier rapport intitulé « The World's Muslims: Unity and Diversity ». La mission de ce centre de recherche, créé en 2001, est de mener des études sur la manière dont la religion influence la vie politique américaine et celle du reste du monde. Ce rapport de plus de 160 pages a pour objectif d’évaluer les similitudes unissant les 1.6 milliards musulmans du monde, soit le quart de la population mondiale, ainsi que d’analyser leurs manières d’interpréter ou de pratiquer l’Islam dans leur pays d’origine. Ce qui frappe en premier à la lecture de ce rapport est le travail titanesque qu’a mené le Pew Research Center entre 2008 à 2012. Son équipe de chercheurs a rencontré et interviewé au total 38 000 musulmans dans 39 pays du monde représentant à eux seul 67% de tous les musulmans du monde. Les interviews ont été menées en 80 langues différentes au total. Points communs et différences Premier constat du rapport : les musul-

mans du monde, sans exception sont unis grâce à leur croyance en Dieu, en le Prophète Mohammad, le fait de jeûner durant le mois de Ramadan et de venir en aide aux gens qui sont dans le besoin. Néanmoins, lorsqu’il s’agit de parler de l’importance que revêt la religion dans leur vie ou de la manière de la pratiquer, les avis diffèrent. La principale raison de cette différence provient tout simplement de la région où vivent les musulmans. « 8 musulmans sur 10 interviewés vivant dans les pays subsahariens, d’Asie du sud-est et Asie du sud ont déclaré que la religion était « très » importante dans leur vie. Au MoyenOrient et en Afrique du Nord, 6 sur 10 ont déclaré la même chose et aux USA, une étude datant de 2011 a montré que 6 musulmans sur 10 considéraient également la religion comme très importante pour eux », souligne le rapport. Cependant, les pays dans lesquels la religion joue un rôle moins important dans la vie des musulmans sont les anciens pays communistes. Pas plus de la moitié des musulmans interviewés en Russie, dans les Balkans et les anciennes républiques soviétiques en Asie Centrale considèrent que la religion est très importante dans leur vie. Des hommes et des mosquées Le rapport souligne également qu’il existe quelques différences dans la manière de pratiquer la religion entre les femmes et les hommes. Dans la majorité des 39 pays passés au crible, les hommes vont plus à la mosquée que les femmes. Le rapport insiste sur le fait

que cela dépend surtout des codes culturels du pays qui vont limiter les sorties de la femme, et non sur le fait que la religion est moins importante pour les femmes que les hommes. Par exemple, le rapport précise que les femmes comme les hommes écoutent ou lisent le Coran au quotidien, qu’ils prient à la même fréquence ou qu’ils jeûnent tous et toutes sans exception durant le Ramadan. Sunnisme et chi’isme Le document du Pew Research Center a également voulu analyser si les musulmans interviewés faisaient une réelle distinction entre les musulmans sunnites et chiites rappelant que 87-90% des Musulmans du monde sont sunnites. Résultat : cette distinction est très présente au Moyen-Orient et en Afrique

La liberté de conscience en terre musulmane Vue par le Département d’État Américain

Si les juifs vivent en paix, les chiites et les chrétiens eux dénoncent la surveillance rapprochée dont ils feraient l’objet au Maroc, voire même la ségrégation dont ils seraient victimes, révèle un rapport du ministère américain des Affaires étrangères sur les libertés de culte dans le monde en 2011. Le rapport qui ne tarit pas d’éloges sur la situation religieuse au Maroc, explique que le pays est en voie d’instaurer un Islam modéré et tolérant, qui garantit la liberté religieuse aux juifs marocains et aux communautés chrétiennes installées dans le pays. Les habits ou les symboles religieux sont tolérés que ce soit dans les espaces publics, ou privés au Maroc, où sont enseignés le patrimoine culturel, artistique, scientifique et littéraire judaïque et chrétien dans plusieurs universités. Le département américain estime à environ 25.000 le nombre de chrétiens au Maroc, (5000 officiellement), dont 4000 seraient des Marocains du sud du pays fréquentant régulièrement l’église. Au Maroc, les prêches du vendredi et les écoles coraniques sont encadrés par le ministère des Habous et des Affaires islamiques, afin de contenir tout discours religieux extrémiste, explique le rapport américain, qui indique tout de même que le Maroc n’apprécie pas que l’on ébranle la foi d’un musulman.

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du Nord. Elle l’est beaucoup moins dans certains pays comme ceux d’Asie Centrale ou ceux d’Europe du sud et de l’est où la majorité des musulmans interviewés se considèrent avant tout musulmans. Soufisme Le rapport s’intéresse également au soufisme. Ce sont surtout les musulmans des pays subsahariens qui adhèrent le plus au mouvement mystique. Sur 11 des 15 pays passés au crible dans l’enquête, plus d’un quart des musulmans interviewés ont déclaré être soufis. Rien qu’au Sénégal, 92% des musulmans interrogés ont déclaré faire partie d’une confrérie. La confrérie Tijani est la plus courante dans la région.


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Tendances

L’Islam au cinéma

«Le Message» de Moustapha Akkad Par Radouane Bnou-Nouçair

Le Ramadan est un mois sacré pour tous les musulmans car il correspond à la période durant laquelle le Saint Coran a été révélé au Prophète Mohammed par petits groupes de versets, à partir de l’année 611 de l’ère chrétienne. C’est pourquoi la période qui s’étend de la naissance du prophète (année 571) à sa mort(632) revêt une grande signification pour les musulmans puisqu’elle correspond à la naissance de l’Islam comme religion monothéiste. L’importance de cette période et l’immense personnalité du prophète ont poussé de nombreux cinéastes arabes à leur consacrer des œuvres plus ou moins réussies. Cependant, le film Le message de Moustapha Akkad est, peut être, le chef d’œuvre le plus accompli consacré aux grandioses événements de l’époque. LE SYNOPSIS DU FILM Le message ou Messenger of God est un film réalisé en 1976. Moustapha Akkad y retrace la vie du Prophète Mohammed qu’il ne représente que par la technique de la caméra subjective, par respect à l’aniconisme de la tradition musulmane. L’histoire débute le premier jour de la révélation et se termine par la mort du

Prophète, le 8 juin 632. Entretemps, Moustapha Akkad reproduit avec une belle maîtrise les principaux événements de la période : 1) Les riches activités commerciales de la Mecque avec l’omniprésence de l’adoration de nombreuses divinités représentées par des statuts; 2)

La révélation;

3) Les persécutions des musulmans par les riches marchands de la Mecque; 4) L’exil (La Hijra) du prophète à Médine et la construction de la première mosquée; 5) Les multiples combats menés par la communauté musulmane contre les armées des marchands mecquois; 6) Les péripéties de la «trêve de 10 ans»; 7) La conversion à l’Islam de grandes personnalités de l’époque comme Khalid Ibn Eloualid ou Hamza; 8) Le retour triomphant à La Mecque. À signaler que le film débute par une scène décrivant trois cavaliers, des mes-

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sagers du Prophète Mohammed. Ils sont porteurs d’une demande de conversion à l’Islam destinée respectivement à l’empereur de Byzance, au Patriarche d’Alexandrie et au Roi de Perse. LE CONTEXTE DU FILM Moustapha Akkad a produit le film en deux versions (Arabe et Anglais) avec des acteurs différents. Le rôle principal, celui de Hamza est joué respectivement par Anthony Quinn (version anglaise) et Abdellah Ghait (version arabe). Le film a été tourné au Maroc et en Lybie et financé par des fonds arabes après qu’Hollywood ait refusé de le produire. Dans une interview en 1976, Moustapha Akkad déclare : « J'ai fait ce film car il représente un enjeu personnel. En outre, sa production est intéressante, il y une histoire, une intrigue, une force dramatique. Étant un musulman vivant en Occident, je considère que c'est mon devoir de dire la vérité par rapport à l'islam. .. J'ai pensé que raconter cette histoire créera un pont avec l'Occident. » Cette superproduction religieuse fait partie des péplums à grand spectacle, à l’instar de «Ben Hur» ou des «dix commandements». Elle offre aussi la possi-

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bilité, du point de vue culturel, au public occidental, d’avoir une idée assez objective d’une religion, aujourd’hui, hyper médiatisée mais qui reste, quand même, assez mal connue du public occidental. Pour éviter toute polémique, Moustapha Akkad a fait approuver par les savants de l’Université Al Azhar toutes les pages de son script


Argent

Apple, Microsoft, Google et Cisco

1000 milliards de dollars cachés à l’étranger! Apple a plus de 81 milliards de dollars dans des comptes hors des États-Unis, Microsoft 54 milliards, Google 43 milliards et Cisco 42 milliards — et ils ne savent plus quoi faire de ces trésors de guerre.

Ces entreprises essaient de convaincre les autorités à Washington d’aménager le code fiscal pour pouvoir rapatrier ses fonds sans acquitter une trop lourde facture fiscale — c’est dans l’intérêt du pays, argumentent-elles, pour investir et créer des emplois aux États-Unis. Les entreprises de hautes technologies, qui ont de très fortes marges, ne sont pas les seules dans cette situation : certaines estimations chiffrent à plus de 1000 milliards de dollars la trésorerie des entreprises parquée à l’étranger. Le phénomène est particulièrement répandu dans les groupes riches en actifs intangibles. « Toute entreprise qui a de la propriété intellectuelle, que ce soit des logiciels ou un brevet de médicament, a la possibilité d’en assigner la propriété à une filiale étrangère basée dans un paradis fiscal », explique Robert McIntyre, directeur de l’organisation militante Citizens for Tax Justice. Dans le cas d’Apple, « pratiquement tout l’argent qui est à l’étranger n’a jamais été taxé par qui que ce soit », assure M. McIntyre. L’agence de notation Moody’s

Investors Service estimait en juillet que 22 groupes américains du secteur des technologies gardaient 70 % de leurs liquidités à l’étranger fin mars, et que le total pourrait passer de 289 à 400 milliards de dollars dans les trois années qui viennent. Moody’s relève que les sociétés sont réticentes à rapatrier ces fonds, qui pourraient être taxés à 35 % en arrivant aux États-Unis. En 2004, les multinationales avaient réclamé et fini par obtenir un taux plus favorable de 5,25 %. Depuis l’an dernier, le géant des logiciels Microsoft et l’équipementier télécoms Cisco, ainsi que le laboratoire Pfizer, ont lancé une campagne en faisant valoir qu’une nouvelle exemption pourrait entraîner la création de 2,9 millions d’emplois aux États-Unis, mais ce groupe a suspendu ses efforts avec l’intensification de la campagne présidentielle, avec l’intention de reprendre ses efforts après novembre. « La fiscalité actuelle dissuade fortement les sociétés américaines qui autrement pourraient rapatrier une part substantielle de leurs liquidités », faisait valoir il y a quelques mois, le directeur financier d’Apple, Peter Oppenheimer.

tème « territorial », dans lequel les bénéfices seraient taxés dans les territoires où il sont réalisés, faisant valoir que le système actuel « encourage les multinationales américaines à garder indéfiniment leurs bénéfices à l’étranger ».

Obama hostile Mais l’administration Obama juge que la ristourne accordée en 2004 n’a pas eu l’effet escompté, et reste hostile. Le candidat républicain à la présidentielle, Mitt Romney, propose un nouveau sys-

Mais pour Seth Hanlon, du centre de réflexion de gauche Center for American Progress, ce plan reviendrait à « renforcer les encouragements à délocaliser emplois et investissements ». Pour le fiscaliste Christopher Bergin,

Cybermonde

Réseau sociaux : vérifiez vos paramètres ! Cet été, la Norvège s’en prend à l’outil de reconnaissance faciale de Facebook et remet le sujet à l’ordre du jour. Une enquête vient d’être ouverte par les autorités norvégiennes…

En fait, lors du lancement de la fonction de reconnaissance faciale en juin dernier, Facebook s’était tant attiré les foudres de l’Europe qu’il avait ensuite désactivé cette fonction particulière!

Rappelons que la fonction de reconnaissance faciale permet d’identifier automatiquement les visages d’une photo que l’on publie sur Facebook.

En ce qui concerne les multiples fonctionnalités de Facebook, le problème est qu’elles s’ajoutent souvent par défaut et qu’il faut les désactiver manuellement. Idéalement le réseau devrait créer des alertes pour avertir les usagers de ces nouvelles fonctionnalités et les inviter à les activer selon leurs envies plutôt que de les imposer.

Selon Bjorn Erik Thon, responsable norvégien de la protection des données, c’est un outil très puissant avec un fonctionnement peu explicite. Il explique : « Facebook possède les photos de millions d’utilisateurs et nous devons discuter avec eux des données qu’ils stockent sur leur service. » L’année dernière l’Europe s’était aussi inquiétée des pratiques du réseau social. L’Irlande avait demandé à Facebook de réviser ses règles d’utilisation en Europe et d’augmenter la transparence et le contrôle de l’utilisation des données personnelles à des fins commerciales. De son coté, l’Allemagne avait aussi mis l’accent sur le stockage des informations privées des utilisateurs de Facebook. Elle avait aussi lancé une enquête sur le cas de la reconnaissance faciale…

Pour ne pas s’en faire passer « une p’tite vite », il est important de vérifier ses paramètres de confidentialité sur une base régulière. Ceci permet de rester à jour sur les fonctionnalités que l’on désire activer ou désactiver. Aussi, n’oubliez pas d’aller régulièrement consulter vos paramètres de fonctionnalité afin de vérifier lesquelles sont activées. Sans oublier de faire le tour des permissions d’applications tierces! Sans compter que c’est aussi l’occasion de prendre le temps d’y réfléchir de nouveau et d’être conscient d’avec qui l’on partage les informations que l’on publie sur son profil…

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le problème c’est que « le système de l’impôt sur les sociétés est cassé ». Selon lui, il est tellement plein de niches que « les grosses entreprises peuvent employer des armées d’avocats et d’experts pour réduire leurs impôts ». « Apple ne fait rien de mal en tirant avantage des règles telles qu’elles sont écrites », note-t-il, « ce qui est injuste c’est le code fiscal ». Source : Agence France-Presse


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Métiers & carrières

Et pourquoi pas le Taxi ? Bien que son image soit quelque peu troublée par les approches peu élogieuses de l’imagerie publique, la profession de taxi ne manque pas de noblesse. C’est d’abord, très souvent à travers cette profession que l’on prend contact avec une ville ou un pays. Les chauffeurs de taxi sont tout aussi souvent les« premiers répondants» lorsqu’un automobiliste ou un piéton s’égare, est en panne ou en situation de détresse. C’est surtout, on ne la sait pas assez, un opérateur économique de poids, puisque l’industrie du taxi pèse, selon les contrées, de 2 à 3 % des PIB nationaux. Au Québec, et tout particulièrement à Montréal, le taxi est un gros fournisseur d’emploi (environ 9000 salariés); il est, avec les services de gardes et les dépanneurs, l’un des principaux débouchés offerts sans restriction aux immigrants et nouveaux arrivants. Socialement, il appartient à cette catégorie de métiers qui évoluent entre le service économique et le service social aux retombées certaines quoique difficilement quantifiables et, dernier mais non ultime avantage, une école d’autoentreprise qui peut mener à toutes autres carrières . Pour toutes ces raisons, le taxi était le thème idoine pour l’inauguration de cette rubrique, Métiers & Carrières, que nos lecteurs pourront régulièrement retrouver et dans laquelle ils trouveront certainement intérêt. Aller, le compteur tourne…

Transport adapté

La CPCDIT se donne un nouveau Conseil

Formation requise avant le 30 septembre 2012

La profession de taxi, qui compte quelque 15 000 chauffeurs, propriétaires et intermédiaires au Québec, est placée sous la tutelle du Ministère du Transport et des municipalités. La profession s’est cependant dotée d’organisme corporatifs, dont le Comité provincial de Concertation et de Développement de l’Industrie du Taxi (CPCDIT), généralement reconnu comme représentant de la profession.

Durant les derniers mois, le Transport adapté de la STM conjointement avec le CPCDIT ont tenu des séances de formation à l’intention de l’ensemble des chauffeurs de taxi qui offre le service de transport adapté. Cette formation a été développée à partir de plusieurs questions de chauffeurs sur la facturation, sur la façon de remplir une feuille de route et le service à la clientèle. Le cours est donc entièrement dédié aux chauffeurs de taxi et donné par des « chauffeurs compagnons », entraîneurs en milieu de travail, dans le but de mieux outiller les chauffeurs et expliquer les attentes de la STM en matière de service. Plus de 900 chauffeurs ont déjà reçu la formation!

La CPCDIT, vient de tenir son Assemblée Générale statutaire et a procédé à cette occasion au renouvellement de son conseil d’administration. Celui-ci se compose désormais comme suit : Mr Dory Saliba, Montréal, président Mr Georges Tannous, Laval, vice- président Mr Marc Turgeon, Québec , vice-président, délégué grandes M Dory Saliba villes Mr François Cyr, Montérégie, trésorier Mr Marc Kirouac, Sherbrooke, secrétaire général Mme Carolle Dallaire, Saguenay/Lac St-Jean, déléguée aux régions Mr Michel Levasseur, Mauricie, administrateur Mr Serge Lemieux, Côte Nord/Bas-St-Laurent/Gaspésie, administrateur Mr Jean-François Tremblay, Montérégie, administrateur Mr Benoit Vallée, Montréal, administrateur Mr Jean-Guy Thibault, Québec, administrateur La CPCDIT annonce par la même occasion que son siège sera désormais installé au 2154 Chemin Chambly, bureau 250 à Longueuil (J4J 3Y7). Le nouveau numéro de téléphone est le1 450 646 4450 et le numéro de fax le 1 450 646 3134.

Puisque les contrats de service de transport par taxi régulier et accessible ont été modifiés afin de rendre obligatoire la formation sur la feuille de route, tous les chauffeurs qui n’auront pas suivi la formation à partir du 30 septembre 2012 ne pourront plus offrir le service de transport adapté par taxi pour la STM. Ils seront conséquemment retirés des opérations du transport adapté. Après le 30 septembre 2012, si un chauffeur désire recevoir cette formation, il devra suivre la formation complète de 6 heures, comme un nouveau chauffeur. Selon les demandes reçues, plusieurs séances de cours pourront être offertes en septembre.

Les nouvelles coordonnées courriel seront, à compter du 1er septembre 2012 : ahmartel@cpcdit.ca , info@cpcdit.ca

Permis à vendre Contacter Jamal (514 992 0418) Armalt (514 562 7766) Faresse (514 898 5131) Gary Denis (514 750 2343) Namly (450 667 4962) Jean Frantz (514 8812583)

Khari (514 582 7158) Samson (514 737 3615;) après 19 h Marajim (514 624 8071) Van pour transport adapté Contacter Youssef (514 965 5974)

Offre d'emploi RECRUTE DANS L’IMMÉDIAT : • Viennoisiers • Boulangers • Aides Boulangers Exigences du poste : • Expérience dans le poste • Disponibilité Immédiate Conditions de travail :

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benskamer@hotmail.com Téléphone : 514-514-812-7389

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Santé

Une première Nord-Américaine

Le XXIe Congrès Mondial de l’asthme à Québec

Du 18 au 21 août prochain, dans la Capitale Nationale, se tiendra le XXIe Congrès Mondial de l’Asthme.

D’éminents chercheurs des quatre coins du monde viendront présenter les résultats de leurs travaux sur cette condition qui touche plus de 300 millions de personnes à travers la planète. Le comité organisateur est aujourd’hui fier de présenter une programmation de haut calibre axée sur l’avancement et la prévention. Des thèmes actuels Les enjeux abordés lors de ce grand sommet de la santé respiratoire visent à mettre à jour les connaissances sur l’asthme, les maladies associées et les récentes percées scientifiques concernant la médication et les facteurs de risque, le tout dans une perspective fort actuelle. On traitera notamment : - de la mise à jour du Consensus Canadien sur l’asthme; - de la situation actuelle de l’asthme au Canada et dans les pays francophones; - de la possibilité de prévenir les effets de l’environnement sur l’asthme; - de l’effet de la pollution et des changements climatiques sur l’asthme; - les raisons pour lesquelles l’asthme demeure l’un des plus grands problèmes de santé publique à travers le monde; - des causes de l’apparition de l’asthme sévère chez l’enfant;

Il s’agit donc d’un rendez-vous (et d’une première Nord-Américaine) à ne pas manquer pour tous les professionnels de la santé intéressés par la question de l’asthme.

- des avancées dans l’évaluation et le traitement de l’asthme sévère chez l’enfant et l’adulte.

Pour consulter le programme détaillé ou pour s’inscrire : www.wca-2012. com.

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Célébrations

Célébration du 375e anniversaire de Montréal Mise en place d'un OBNL Le maire de Montréal, M. Gérald Tremblay, accompagné de M. Michel Bissonnet, membre du comité exécutif et responsable du 375e anniversaire de Montréal, vient d’annoncer a que la Ville de Montréal soutient la mise en place d'un organisme à but non lucratif (OBNL) qui aura le mandat de développer les célébrations du 375e anniversaire de Montréal, en 2017. Deux personnalités bien connues y prendront part, soit M. Jacques Parisien, vice-président exécutif et chef de l'exploitation chez Astral Media inc. et M. Gilbert Rozon, président fondateur de Juste pour rire. En plus de MM. Parisien et Rozon, trois représentants de la Ville de Montréal ont également été mandatés pour constituer cet organisme, soit M. Michel Bissonnet, M. Guy Hébert, directeur général de la Ville et Mme Rachel Laperrière, directrice principale du Service des affaires institutionnelles. Ils agiront tous à titre de bénévoles.

« 2017 doit être une année spéciale, où la créativité et l'innovation seront à l'honneur. Tout doit être mis en œuvre pour que les festivités du 375e anniversaire de Montréal soient à la hauteur de la métropole du Québec et des attentes des Montréalais. Nous avons déjà bien entamés nos travaux, mais je suis fier aujourd'hui de franchir une autre étape avec la création d'un organisme à but non lucratif. MM Parisien, Rozon, Bissonnet, Hébert et Mme Laperrière y joueront un rôle crucial. Avec leur leadership et leur savoir-faire, nous sommes assurés d'une maîtrise d'œuvre solide de projets et d'événements mémorables pour 2017 », a déclaré le maire de Montréal, M. Gérald Tremblay. Les cinq membres fondateurs devront d'ici la fin de l'automne 2012 constituer et mettre en place l'OBNL, démarrer les activités de l'organisme et développer avec la Ville la liste des projets à réaliser d'ici 2017, outre les legs déjà identifiés. L'OBNL assurera la maîtrise d'œuvre des

célébrations de 2017, leur mise en marché et leur financement. La programmation que l'organisme élaborera devra être fondée sur les orientations dégagées par le Bureau du 375e, à partir des attentes

exprimées par les citoyens. Source: Cabinet du maire et du comité exécutif

Citoyenneté

Les jeunes et la préservation des milieux naturels de la Métropole Pour la quatrième année consécutive, une trentaine de jeunes montréalais recrutés dans le cadre du programme Valorisation jeunesse - Place à la relève ont sillonné les sentiers de deux parcsnature situés sur le territoire de Montréal, à la recherche du nerprun, une plante exotique nuisible pour nos milieux naturels dans le cadre du Projet de restauration et de valorisation de la biodiversité en milieu urbain. Le travail de ces jeunes, dans l'écoterritoire des sommets et flancs du mont Royal, le parc-nature de l'Île-de-la-Visitation et celui du Bois-de-Liesse, a ainsi permis d'éradiquer un nombre considérable de plants de nerprun. Sept semaines de travail Au terme des travaux qui ont duré sept semaines, les jeunes, sous la supervision de biologistes, se sont intéressés aux milieux naturels et ont appris à identifier des plantes, des méthodes de travail adéquates, ainsi qu'à observer des règles de santé et de sécurité. Depuis la première édition du projet en 2008, 130 jeunes ont coupé près de 2 200 000 de tiges et de rejets de souches de nerprun, soit 1038 m3 de biomasse de nerprun retirés du milieu naturel. En remplacement de cette plante nuisible, ce sont plus de 8300 végétaux

indigènes, arbres et arbustes qui ont pu être plantés.

« Je suis fier des efforts déployés par nos jeunes, ainsi que de leur engagement dans ce projet d'une grande importance pour la santé de nos milieux naturels. Ce projet leur a permis de recevoir une formation de grande qualité et d'acquérir de réelles compétences. Cette année, nous avons impliqué les citoyens dans notre démarche. Véritable prise de conscience générale, de nombreux Montréalais sont venus prêter main forte à nos équipes. Ces belles réalisations démontrent qu'en travaillant tous ensemble, nous pouvons maintenir la biodiversité ainsi que l'équilibre de nos écosystèmes », a affirmé M. Alan DeSousa, vice-président du comité exécutif de la Ville de Montréal, responsable du développement durable, de l'environnement et des parcs. Julie Boucher, chef - Relations avec le milieu, territoire de Montréal, à la direction - Affaires régionales et collectivités d'Hydro-Québec, et représentante de la Fondation HydroQuébec pour l'environnement, affirme : « Un projet qui vise la restauration et la valorisation de milieux forestiers urbains n'aurait pas d'effet durable si

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les gens ne se sentaient pas concernés. La Fondation est heureuse de collaborer à cette initiative qui s'inscrit dans sa mission d'aider les collectivités locales à transmettre aux générations futures le patrimoine naturel du Québec. » Enjeu économique et environnemental La lutte contre le nerprun, représente un véritable enjeu économique et environnemental dont la Ville a conscience depuis maintenant plusieurs années. Cette année, ce sont près de 300 000 $ qui ont été investis afin de poursuivre les interventions d'éradication. Cet été, les équipes en place ont coupé quelque 550 000 tiges et rejets de nerprun et planté 1 550 végétaux indigènes. Cependant, il s'agit d'une tâche de longue haleine qui commence à porter ses fruits. Chaque année et ce pendant 5 ans, il est nécessaire de revenir sur les sites d'intervention pour éradiquer les pousses. L'éradication du nerprun n'aurait pu se concrétiser sans la participation de la Fondation Hydro-Québec pour l'environnement (58 000 $), le ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles par le biais du programme Valorisation Jeunesse Place à la relève (90 000 $), le

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ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine pour le secteur mont Royal dans le cadre de l'Entente sur le développement culturel de Montréal (58 000 $), et la Fondation de la famille Claudine et Stephen Bronfman/ Programme C-Vert (4 000 $). Les jeunes ont été accueillis et formés par SOVERDI (15 750 $), qui a apporté un soutien à l'encadrement administratif du projet d'éradication du nerprun, ainsi que par Les amis de la montagne et GUEPE (Groupe uni des éducateursnaturalistes et professionnels en environnement) qui ont supervisé leur travail sur le terrain. La Ville de Montréal a fourni des ressources humaines pour veiller au bon fonctionnement de l'ensemble du projet. (Pour plus d'information sur la fondation Hydro-Québec pour l'environnement : www.hydroquebec. com/fondation-environnement, et pour mieux connaitre le programme Place à la relève :www.quebecinterculturel. gouv.qc.ca/fr/jeunes.) Source : Cabinet du maire et du comité exécutif


Sports

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Canada : Maigre moisson ! Les athlètes canadiens rentrent au pays avec 18 médailles, mais une seule en or. Faut-il se satisfaire de cette récolte? Oui et non, disent certains analystes et spécialistes canadiens. Pour l'entraîneur en ski acrobatique et directeur de B2Dix, Dominick Gauthier, le bilan canadien est bon. Il croit toutefois que le débat se trouve ailleurs. « Si on décide de vraiment miser sur les médailles d'or, il faudra peut-être revoir nos façons de faire, mais ça, ça sera un choix de société qui devra être fait et que le Comité olympique devra aussi faire. Si on continue de pousser pour les médailles ou si on pousse pour les médailles d'or, c'est une stratégie qui selon moi est très différente. » Pour lui, la solution réside notamment dans le choix des sports. « Il faut aller identifier les sports dans lesquels on a vraiment des chances de gagner et où il y a une relève, ajoute le cofondateur de B2Dix. Et il faut penser à l'identification de talents à un très jeune âge si on vise des médailles d'or, c'est la seule façon, parce que nos ressources seront toujours limitées. On ne parle pas ici de la Chine ou de la Russie, nos budgets pour le sport seront toujours limités. »

L'ancien président de l'Association canadienne des entraîneurs, Jean-Marie de Koninck, est également d'avis que l'excellence sportive passe par le développement à la base. « Les bons athlètes, quand ils étaient jeunes, ils ont eu aussi de très bons entraîneurs au niveau groupes d'âge, au niveau d'apprentissage. Il faut investir aussi à cet endroit-là. » D'ailleurs, une autre façon d'augmenter les résultats en terme quantitatif, c'est de choisir les bons entraîneurs, croit l'analyste. « Il y a deux choses qu'il faudrait faire : investir davantage dans nos entraîneurs et amener davantage nos athlètes de haut niveau dans des compétitions internationales, dans des camps d'entraînement internationaux, explique Jean-Marie de Koninck. Si on veut rivaliser avec les meilleurs athlètes au monde, il faut être souvent avec eux. Au Canada, je pense qu'on ne le fait pas assez. Et souvent, la différence entre la médaille d'argent et la médaille d'or, c'est cette expérience internationale. » Quelle que soit la décision canadienne, il ne faudra pas s'attendre à voir de grands changements dans les résultats à Rio, en 2016. Parce que pour faire des

champions, il faut plus de quatre ans, avance Dominick Gauthier. « On doit commencer à avoir des planifications plus longues, de deux cycles olympiques. Si on se donne huit ans avec les bons entraîneurs et à procurer à certains athlètes un entourage optimal,

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on va voir les 4es et 5es places se transformer en médailles d'or. » Source : Presse Canadienne


Sports

Londres 2012

Le naufrage de l’athlétisme Marocain Par Radouane Bnou-Nouçair

L’Athlétisme est le sport qui a apporté le plus de satisfactions au public marocain. Aussi loin qu’on remonte dans le temps, on trouve des champions qui ont réalisé de grandes performances qui dépassaient souvent les attentes. Il serait vraiment présomptueux de chercher à faire la liste exhaustive de tous les champions nationaux et de leurs exploits. Mais cela n’interdit pas, pour mémoire, d’en citer quelques uns comme : Abdeslam Radi, Bakir Ben Aissa, Mohamed El Ghazi, Haddou Jaddour, Fatima El Faquir, Bouchaib El Maachi, Abdelghani Blal, Cherifa Meskaoui, Zoubida Laayouni, Hassania Darami, Fatima Aouam, Faouzi Lahbi, Lahcen Samsam Akka, Driss Chokhman, Omar Ghizlat Sans Oublier Les Plus Récents : Nawal Moutouwakel, Said Aouita, Brahim Lahlafi, Salah Hissou, Brahim Boulami, Hasna Benhassi, Nezha Bidouane, Khalid Skah, Mly Brahim Boutayeb, Zahra Ouaziz, Abdelkader Mouataz, Khalid Khannouchi, Hicham El Guerrouj, Ali Ezzine, Jawad Gharib, etc.

une photo légendaire avec eux. Le Roi ne s’était pas trompé en misant sur ces deux athlètes puisque l’année d’après, aux JO de Los Angeles, Nawal (aux 400 m haies) et Saïd (au 5000 m), rapporteront au Maroc les deux premières médailles d’or de son histoire. Nawal Moutawakel obtiendra, à 22 ans, la première médaille d’or de l’histoire du Maroc ; elle deviendra, également, la première femme arabe et la deuxième femme africaine (après la SudAfricaine Esther Brand au saut en hauteur, en 1952) à remporter une médaille d’or olympique. Pour Aouita, cette médaille sera le début d’une exceptionnelle carrière. Depuis les jeux olympiques de Los Angeles, le Maroc est devenu abonné aux médailles ; ce résultat est, bien sur, le fruit du talent inné des athlètes mais aussi grâce à l’existence de l’Institut National d’Athlétisme (INA), situé à Rabat, qui sert à la fois de camp d’entrainement permanent et de foyer pour les athlètes de haut niveau.

Parmi tous ces brillants champions, il y en a qui ont dignement représenté le Maroc sans remporter de médailles tandis que d’autres ont eu le privilège de remporter des titres olympiques.

Pour alimenter le centre, des opérations de détection sont organisées, à travers tout le pays et les talents sont détectés dans les filières du sport scolaire, à travers les cross régionaux ou les compétitions de clubs.

Le tournant de 1983 En 1983, le Maroc organise les jeux méditerranéens. Le Roi, feu Hassan II rend hommage à deux grands espoirs : Nawal Moutawakel (400 m haies) et Saïd Aouita (1500 et 5000 m) et prend

La participation aux JO 2012 : le début de la fin ? Tous ces efforts et tous ces moyens viennent d’être rendus inutiles par la récente participation aux JO de Londres 2012. Au moment où beaucoup de

nations, sensibilisés à l’importance du sport international dans la promotion de l’image du pays dans le monde, le Maroc se fait remarquer en devenant un des leaders dans la consommation de produits dopants. Trois éléments (Goumri, Selsouli et Laalou), athlètes potentiellement médaillables sont épinglés pour dopage, des athlètes refusent de participer à des compétitions(100 mètres) et d’autres qui ne réalisent même pas le minima qui leur a permis d’aller à Londres et, enfin, des athlètes qui ne terminent pas leur course ; 30 athlètes et des centaines de millions de dirhams pour une médaille de bronze. Voilà le triste bilan de la discipline aux JO de Londres. C’est honteux pour le Maroc et le plus

triste dans cette situation, ce n’est pas l’échec sur le plan sportif mais c’est cette mauvaise réputation qui va ternir ce sport durant des années. Quelles réactions après ce désastre ? À votre avis, que vont faire les responsables de ce sport, c'est-à-dire le CNOM (Comité National Olympique du Maroc), la fédération nationale d’athlétisme et le ministère des sports ? Rien. Ils vont faire le roseau en attendant que ça passe et comme ils savent que les marocains ont la mémoire courte, ils vont attendre les prochaines compétitions (Africaines ou Arabes) beaucoup moins relevées pour effacer tout, recommencer à zéro et retrouver la «Une» des médias comme d’habitude car le Maroc, c’est le paradis de l’impunité.

De 1960 à 2012 LIEU ET DATE

ATHLETE

DISCIPLINE

OR

ROME (1960)

Abdeslam RADI

Marathon

X

LOS ANGELES (1984) SEOUL (1988) BARCELONE (1992) ATLANTA (1996) SYDNEY (2000) ATHENES (2004) PEKIN (2008) LONDRES (2012)

Nawal MOUTAWAKEL 400m haies X Said AOUITA 5000m X Said AOUITA 800m X Mly Brahim BOUTAYEB 10 000m X Khalid SKAH 10 000m X Rachid LABSIR 1500m X Khalid BOULAMI 5000m X Salah HISSOU 10 000m X Hicham EL GUERROUJ 1500m X Nezha BIDOUANE 400m haies X Ali EZZINE 3000m steeple X Brahim LAHLAFI 5000m X Hicham EL GUERROUJ 1500m X Hicham EL GUERROUJ 5000m X Hasna BENHASSI 800m X Jawad GHARIB Marathon X Hasna BENHASSI 800m X Jawad GHARIB 1500 m X

Total= 19 médailles

6

AG

5

BR

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Sports

Les bourgeons canadiens des roses des Sables 2012 La 12ième Édition du Rallye va accueillir une équipe 100% marocaine composée d'une pilote, Sanâa Kiadi et d'une copilote, Fadila Tadili Fariss, toutes deux résidente de Montréal.

Cette information, nous en avons pris connaissance à travers un cours message : «Je me nomme Fadila Tadili Fariss, et cette année j'ai choisi de m'impliquer dans un projet d'envergure qui se déroulera du 11 au 21 Octobre 2012, qui débutera en France et se terminera au Maroc, à Marrakech : Le raid 100% Féminin- Trophée Roses des Sables» disait ce message. Fadila sera plus diserte dans un second contact. Voici ce qu’elle écrit : « Sanâa et moi sommes très heureuses et fières de pouvoir représenter notre pays et faire rayonner l'image de la femme, active et sportive, à travers 3 continents différents (Amérique du Nord, Europe, Afrique). De plus, nous pourrons,à travers cette aventure, porter de l'aide aux "enfants du Maroc" et améliorer les conditions de vie de toute une génération. Allier, plaisir et bonnes actions est la MISSION que nous nous assignons en adhérent aux valeurs véhiculées à travers ce défi sont : Le Partage, L'Action et La Solidarité. Lors de cette compétition, qui sera retransmise sur plusieurs chaînes et publié dans divers Magazines (Canal + , Canal Évasion, TV5 Monde, Flash Sport, Auto plus, L'Express,4 x 4 Mondial...) chaque femme apprendra à se découvrir, se dépasser mais surtout à partager et donner.

Sanâa Kuadi et Fadila Tadili Fariss

Pour pouvoir participer au Rallye, des frais d'inscription de 6900 EUROS sont exigés pour chaque équipe. Une grande partie de ces fonds iront à l'organisme à but non lucratif ; *Enfants du Désert*, qui aide les enfants du Sud du Maroc à avoir une meilleure existence et ce, aux plans éducatif, matériel, médical, sanitaire... Pour ce faire, nous devons trouver des sponsors qui désirent s'associer à nous pour la cause et nous aider à atteindre notre objectif. Notre date limite pour la clôture des levées de fonds étant le 11 septembre 2012. Pour plus d’informations sur Rosses des Sables et ses œuvres : http://enfantsdudesert.org/ www.evasion.tv/emissions/roses_des_sables/ http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/ programmes/p-80-s3-z89-lg0-TROPHEEROSE-DES-SABLES.htm?prg_id=396152& Facebook : https://www.facebook.com/ ZahrateAlMaghrib Blog: http://zahratealmaghrib.trophee-roses-dessables.org/en-images/ LinkedIn: http://www.linkedin.com/ home?trk=hb_tab_home_top Twitter https://twitter.com/#!/

ZAHRATEALMAGHRI Contact : 1 514 655-9067

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