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L’insécurité gagne du terrain

Faut-il avoir peur ?

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Lancement de la saison culturelle 2012 - 2013

Dar Al-Maghrib à Montréal

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Livre d’or de la Ville de Montréal

Les pages marocaines Signées par les lauréats 2012 et les dirigeants d’Atlas Media

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Editeur : Abdelghani Dades. Directeur Général Rachid Najahi. Rédaction : Hassan Boutabssil, Narjisse El-Bakkali, Radouane BnouNouçair, Zahira EL Wahid Megherbi Mona Doutabaa Publicité : Mohamed Ezzemouri Ahmed Mendili Wahid Megherbi Conception et Réalisation Graphique : Rachid Najahi. Younes Q Atlas.Mtl est un produit du. GROUPE ATLAS MEDIA Editeur de. * La Voix des Marocains à Montréal et du site web: www.atlasmedias.com Tél. :

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Éditorial

Éditorial

Heu…reux ! Pas une journée ne passe sans que nos médias rapportent quelque fait divers sanglant. Le souvenir douloureux de l’attentat du Métropolis aidant, on fini par souscrire à la thèse selon laquelle notre société jusque là pacifique serait en train de verser dans la violence et, à la longue, même lorsque, comme notre chroniqueur Radouane Bnou-Nouçaïr on est d’une placidité à toute épreuve, on fini par craindre pour notre sécurité physique. Depuis quelques semaines, des informations récurrentes veulent que le Québec, comme le Canada d’ailleurs, seraient au bord de déficits budgétaires abyssaux; synonymes, quand on connait un tant soit peu la chose publique et sa gestion, de hausses inéluctables d’impôts et taxes. Et on fini par craindre autant pour nos portes monnaie que pour notre niveau de vie. Au palier de gouvernement municipal, les déclarations faites devant la commission Charbonneau, même si hors la preuve de l’existence de collusion et de corruption qui vident nos poches ne restent pour l’heure que des «ouïe dire» n’impliquant pas forcément nos élus; mais cela pourrait bien changer et, pire! Remonter les échelons du pouvoir, jusqu’à Québec et Ottawa. Malgré ces réserves toutefois, nos convictions démocratiques marquent déjà une légère tendance à vaciller. Au provincial, de surcroît, un gouvernement minoritaire se comportant comme s’il détenait une majorité absolue, nous laisse craindre que nous pourrions retourner aux urnes bien plus rapidement que nous ne le pensions, et ceci n’a rien pour nous réjouir.

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Enfin, au fédéral, les réformes entreprises ou annoncées, notamment en matière politique et en matière d’immigration inquiètent nombre de spécialistes qui craignent que le pays évolue contre nos désirs et besoins, dans au moins trois domaines fondamentaux : la politique étrangère, les Institutions et la démographie. Triste portrait … Triste portrait donc; Attristant et inquiétant aussi. Face auquel, autre facteur de pessimisme, ne se dresse que le spectacle d’un désolant de citoyens que la participation, par l’engagement civique et l’engagement politique, ne semble plus intéresser que de manière très accessoire. Plus que du cynisme, c’est en effet l’indifférence qui semble désormais nous tenir lieu d’identité. Et ce n’est pas le timide frémissement observé lors de la consultation législative du mois de septembre écoulé qui viendra nous rassurer. Certes, le taux de participation au scrutin a-t-il atteint un niveau «satisfaisant»; mais le résultat n’a finalement traduit que l’indécision dans laquelle nous nous trouvons collectivement. Dans la conjoncture qui présidait à l’appel aux urnes, on se serait en effet attendu à un résultat sans équivoque. On a eu droit à un vote éclaté, à des choix fondés non sur une option prise sur le projet de société proposé par l’un ou l’autre des partis politiques en course, mais sur le rejet de tel ou tel candidat, sans doute en raison de facteurs subjectifs et strictement personnels. «Pourvu que ça dure!» Dans un tel paysage, le moral de la Nation devrait, logiquement, être au plus bas. Eh bien, détrompez-vous ! Nous sommes heureux, heureux tout

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plein; les Québécois tout particulièrement. Et si vous ne nous croyez, référez-vous à notre confrère anglophone The Globe and Mail, qui en attestait ainsi dans ses éditions du 6 octobre 2012 dernier : «Selon un sondage effectué par le Centre d’étude des niveaux de vie, les habitants du Canada sont assez satisfaits de leur vie et les Québécois sont parmi les plus heureux au pays. En effet, 92 % des Canadiens interrogés par l’organisme sont satisfaits ou très satisfaits de leur vie. Selon les tranches d’âge, les adolescents sont les plus heureux. Et de ce nombre, les Québécois sont parmi les plus satisfaits de leur sort. En effet, on retrouve les gens les plus heureux dans les villes québécoises de Québec, Gatineau, Trois-Rivières et Montréal. En février 2012, un sondage Gallup concluait que les Canadiens étaient parmi les personnes les plus heureuses au monde.» 92 %; ça fait une majorité écrasante; soyons démocrates, rallions-nous à la majorité et cessons de bouder notre bonheur; tant pis si plus rien ne nous fait rêver; peu importe si notre félicité nous empêche de penser (et aussi d’agir) pour que demain soit un plus beau jour. Et faisons cependant notre, devant notre moral édénique, cette réponse que Mme Bonaparte mère avait pris coutume de faire à tous ceux qui lui parlaient de la réussite de son fils Napoléon : «Pourvu que ça dure!». Abdelghani Dades


Politique québécoise

Parti Libéral du Québec

Trois hommes pour un fauteuil

La dernière course à la direction du Parti libéral du Québec remontait à 1983. Trente année plus tard, suite au départ de Jean Charest, démissionnaire à la suite de sa défaite dans la circonscription de Sherbrooke, lors des élections générales du 4 septembre, le parti revient à une pratique éminemment démocratique : une course au leadership.

Trois hommes animeront cette course, qui donnera lieu à un débat d’idées, à même de permettre au parti de refaire ses classes, dépoussiérer son discours et actualiser ses convictions.

Trois «poids lourds» L'ex-ministre des Finances Raymond Bachand, son ancien collègue des Transports, Pierre Moreau, et Philippe Couillard ancien ministre de la santé retourné en réserve de la politique quelques années durant, ont annoncé qu'ils tenteront de succéder au chef libéral Jean Charest, qui dirigeait le parti depuis 1998. Député de la circonscription d'Outremont, Raymond Bachand a été le premier à poser sa candidature officiellement, disant

souhaiter que le PLQ redevienne le grand parti du Québec et que le développement économique reste la priorité des Québécois. Dans sa circonscription de Châteauguay, Pierre Moreau a quant à lui insisté sur l'importance de renouveler le parti, de retrouver la fierté d'être libéral et de rétablir les ponts avec la jeunesse et les immigrants afin de redonner au parti ses lettres de noblesse. Quelques jours plus tard, Philippe Couillard annonçait sa candidature. Portraits et premières déclarations des trois protagonistes de cette course qui devrait s’achever au printemps 2013.

M Jean Charest

Philippe Couillard : Le retour… L'ex-ministre de la Santé Philippe Couillard a confirmé qu'il se lance dans la course à la succession de Jean Charest, entouré de 10 députés du caucus actuel du PLQ. La campagne de M. Couillard sera dirigée par le député libéral de Huntingdon, Stéphane Billette et co-présidée par les députés Sam Hamad et Kathleen Weil. M. Couillard est appuyé par plusieurs autres ténors du PLQ, dont l'ancien ministre de la Santé Yves Bolduc et deux anciens présidents du parti, Marc Tanguay et Jean D'Amours. Un programme «élaboré» Philippe Couillard a quitté ses fonctions dans le secteur privé afin d'effectuer un

retour en politique. Il laisse entendre qu'il demeurera en politique malgré une éventuelle défaite à la chefferie du PLQ. M. Couillard s'est présenté devant les militants du parti avec un programme élaboré. Fidèle aux grandes orientations du parti, il entend mettre l'économie à la tête de ses priorités. Selon lui, il s'agit de la seule façon d'assurer la pérennité des programmes sociaux québécois. Formé à la Faculté de médecine de l'Université de Montréal, M. Couillard, 55 ans, a pratiqué la neurochirurgie à Montréal, à l'étranger et à Sherbrooke jusqu'en 2003, année où il a été élu à l'Assemblée nationale. Philippe Couillard a tour à tour été député

de Mont-Royal et de Jean-Talon, avant de quitter la vie politique le 25 juin 2008 pour se joindre deux mois plus tard à Persistence Capital Partners (PCP), un fonds de capital d'investissement spécialisé dans le domaine des services de santé. En 2010, il est retourné au secteur public après avoir été nommé par le gouvernement de Stephen Harper membre du Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité (CSARS), à Ottawa. Après une absence de quatre ans du monde politique, il deviendra aujourd'hui le troisième candidat déclaré de cette course à la direction du PLQ.

Pierre Moreau : «Raviver la fierté libérale» « Ensemble, retrouvons la fierté d'être libéral », a lancé Pierre Moreau à ses partisans venus appuyer sa candidature à la direction du PLQ dans sa circonscription de Châteauguay. M. Moreau a insisté sur l'importance de renouveler le parti et de rétablir les ponts avec la jeunesse et les immigrants afin de redonner au parti ses lettres de noblesse. L'ancien ministre des Transports a invoqué l'urgence de retrouver la fierté perdue en soulignant qu'une importante frange de la population francophone dissimule son allégeance au Parti libéral du Québec . « Il n'est pas normal que seulement 19 % des francophones se déclarent ouvertement libéraux », a-t-il dit, invoquant les sondages de la fin de la dernière campagne électorale. Or, selon M. Moreau, les résultats de l'élection prouvent qu'ils sont en fait beaucoup plus nombreux à appuyer le PLQ. « Il faut leur redonner la fierté d'être libéral », a-t-il déclaré à l'intention des partisans du PLQ qui hésitent à s'en réclamer. M. Moreau met en toutefois en garde les membres de son parti qui seraient trop pressés de retourner en découdre avec le PQ au cours d'une élection. « Il ne faut pas transformer une défaite électorale en victoire morale », a-t-il prévenu. « Rebâtissons d'abord notre parti. Nous redeviendrons l'alternative valable pour nos concitoyens. » Attirer les jeunes et les immigrants M. Moreau a marqué l'importance qu'il accorde aux jeunes en réunissant des membres de la commission jeunesse de son parti pour annoncer sa candidature. Il dit souhaiter l'implication de ces jeunes afin « de dynamiser le parti ». « Il faut ouvrir les fenêtres et laisser entrer l'air frais », soutient M. Moreau qui a souligné que le PLQ n'a pas eu de convention depuis 1983. M. Moreau a, non sans humour, tendu la main à ses adversaires dans la course, l'exministre des Finances, Raymond Bachand,

et l'ancien ministre de la Santé, Philippe Couillard, en les invitant à rejoindre son camp. « Ce sont des collègues que j'estime [...], ils peuvent se joindre à mon équipe, je les accepterai. » Par-delà le trait humoristique, M. Moreau se réjouit de l'occasion de débattre d'idées au sein de son parti. Il croit que ces débats revitaliseront le PLQ. M. Moreau souhaite renouer avec les immigrants qui se croient considérés comme acquis par le PLQ. « J'irai à leur rencontre », a-t-il promis. Il a insisté sur l'appartenance des immigrants à la société québécoise. « Nous sommes tous égaux, nous sommes tous Québécois et nous jouissons tous des mêmes droits », a-t-il souligné à leur intention. Le député de Châteauguay a profité de l'occasion pour faire une profession de foi fédéraliste tout en précisant qu'« il n'est pas incompatible d'être fièrement Québécois et d'être fièrement Canadien ». Il a ainsi appelé le PLQ à se réapproprier les symboles québécois comme le drapeau. « Le drapeau québécois n'appartient pas à un seul parti. » M. Moreau a également réaffirmé la prépondérance de l'économie dans le programme du PLQ. « Nous sommes le parti de l'économie », a-t-il souligné en précisant que la stabilité de l'économie permettait aux Québécois de financer ses programmes sociaux. Il a invoqué le contexte économique international chancelant pour démontrer l'importance de se doter d'une économie stable. M. Moreau a été élu une première fois comme député libéral en 2003, mais il a été défait en 2007. De 2007 à 2009, il a occupé le poste de chef de cabinet du leader parlementaire. Il a ensuite été réélu en 2008 et en 2012. M. Moreau aura 55 ans au mois de décembre, et certains estiment qu'il représente la nouvelle génération du Parti libéral du Québec.

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M Philippe Couillard


Politique québécoise

PLQ :Trois hommes pour un fauteuil

Raymond Bachand : «Rétablir la confiance» Député de la circonscription d'Outremont, Raymond Bachand a été le premier à poser sa candidature officiellement pour succéder au chef libéral Jean Charest, qui dirigeait le parti depuis 1998. Se disant très fier d'être Québécois et Canadien, M. Bachand a rappelé les grands accomplissements de son parti sous la conduite de chefs tels Jean Lesage, Robert Bourassa et Jean Charest, tout en reconnaissant qu'un coup de barre est nécessaire au PLQ pour rétablir la confiance du public et des militants. « Il faut constater qu'il y a eu une érosion, et je veux que le Parti libéral du Québec redevienne le grand parti du Québec. Je veux que le Parti libéral du Québec redevienne cette grande coalition de tous les Québécois. Et pour y arriver, il faut redevenir un parti de débat, un parti d'idées », a déclaré Raymond Bachand. L'ex-ministre libéral des Finances a aussi prévenu ses partisans qu'il entend continuer à travailler pour développer l'économie québécoise. Un objectif qui demeurera sa priorité, a-til pris soin de préciser.

Lise Thériault dirigera sa campagne Plusieurs députés libéraux s’étaient déplacés pour manifester leur appui à Raymond Bachand. Les ex-ministres Christine Saint-Pierre et Lise Thériault ont pris la parole avant son arrivée sur scène, tout comme la députée de Trois-Rivières, Danielle St-Amand, et Guy Ouellet, député de Chomedey. Lise Thériault sera également présidente de la campagne à la direction de Raymond Bachand. La députée d'Anjou-Louis-Riel a par conséquent décidé de renoncer à son poste de leader parlementaire adjointe de l'opposition officielle pour se consacrer à ses nouvelles tâches. C'est la députée de Nelligan, Yolande James, qui assumera désormais les fonctions de leader parlementaire adjointe de l'opposition officielle à l'Assemblée nationale. Raymond Bachand avait fait son entrée dans le gouvernement de Jean Charest en juin 2006 en tant que ministre du Développement économique, après avoir été élu député d'Outremont en 2005 sous la bannière libérale. Il s'est ensuite vu confier la respon-

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sabilité de la région de Montréal en avril 2007 et celle de ministre du Tourisme d'avril 2007 à décembre 2008. Il devient ministre des Finances en 2009, succédant à Monique Jérôme-Forget Né à Montréal le 22 octobre 1947, Raymond Bachand a effectué ses études au Québec, puis aux États-Unis 9Licence en droit de l'Université de Montréal en 1969; Barreau du Québec en 1970; Maîtrise en administration des affaires (MBA) de l'Université Harvard en M Raymond Bachand 1972; Doctorat en administration des affaires de Bachand retourne dans le secteur l'Université Harvard en 1981). privé, notamment comme vice-président de Métro-Richelieu puis de Parallèlement à son doctorat, il a été Culinar, avant d'entrer au Fonds de professeur adjoint à HEC Montréal de solidarité de la FTQ en 1994. Il en 1972 à 1977. Il est ensuite entré en prendra la tête en 1997, jusqu'en 2001. politique en tant que directeur de cabi- Viennent ensuite trois années à la tête net du ministre péquiste du Travail, du cabinet Secor Conseil, avant le Pierre Marc Johnson, de 1977 à 1979, retour à la politique en 2005. Il s'est avant d'oeuvrer comme secrétaire par- aussi impliqué dans divers conseils ticulier du premier ministre, René d'administration d'organismes, dont Lévesque, de 1979 à 1981. Après ce Oxfam Québec ou la Chambre de passage en politique, Raymond commerce du Montréal métropolitain.

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Politique fédérale

Parti Libéral du Canada

Justin Trudeau : «Ce sera un long chemin sinueux»

Justin Trudeau a mis fin aux rumeurs sur ses ambitions politiques en annonçant officiellement sa candidature à la course à la direction du Parti libéral du Canada (PLC).

Le candidat-vedette en a fait l'annonce sur son site web quelques minutes avant le lancement de sa campagne dans sa circonscription montréalaise de Papineau, où quelque 500 partisans étaient réunis. « Mes amis, j'aime Montréal, j'aime le Québec et je suis en amour avec le Canada, et je veux mettre ma vie à son service! », a lancé devant des partisans en liesse le fils de l'ex-premier ministre Pierre Elliot Trudeau. « C'est pourquoi j'annonce ici chez moi ma candidature au poste de chef du Parti libéral du Canada. » Inscrivant la classe moyenne au coeur de son discours, il a affirmé que le Parti libéral devait être le reflet des priorités des Canadiens, « de leurs valeurs, leurs rêves, leurs combats ». Dans les cercles libéraux, on dit trop souvent que le Parti libéral a créé le Canada, a-t-il déploré. « Ceci, mes amis, est erroné. Le Parti libéral n'a pas créé le Canada. Le Canada a créé le Parti libéral. Les Canadiens ont créé le Parti libéral. » « Lorsque nous étions à notre meilleur, nous gardions le contact, nous étions ouverts à nos concitoyens et nous leur faisions assez confiance pour intégrer leurs idées et travailler avec eux pour bâtir un pays prospère », a-t-il ajouté. Invitant les militants libéraux à tirer des leçons de l'héritage libéral, il les a cependant invités à regarder vers l'avenir. « J'aurai besoin de votre aide. Ce sera un long chemin sinueux. Il y aura des hauts et des bas », a-t-il déclaré. Justin Trudeau a amorcé sa campagne dès mercredi en visitant Richmond, en Colombie-Britannique. Le lendemain, il était à Mississauga, en Ontario, pour un rassemblement organisé par les anciens députés Navdeep Bains et Omar Alghabra. Il devait aussi se rendre à Calgary, bastion des conservateurs de Stephen Harper. «À l’écoute des Canadiens» Au cours d'un bref point de presse tenu à l'issue du rassemblement, Justin Trudeau a écarté une fusion de sa formation avec le Nouveau Parti démocratique (NPD) de Thomas Mulcair. Il a dit croire en son propre parti, qui « ne se positionne pas au niveau idéologique, mais qui cherche des solutions ». Une coopération formelle avec le NPD ou le Parti vert n'est « pas nécessaire », a-t-il ajouté. Affirmant qu'il fallait un parti à l'écoute « de tous les Canadiens », il a critiqué au passage les chefs conservateur Stephen Harper

et néo-démocrate Thomas Mulcair, qui ont, selon lui, respectivement « mis un X » sur le Québec et sur l'Alberta. Les commentaires du chef du NPD sur l'industrie pétrolière albertaine avaient suscité un tollé dans cette province.

Mark Carney, gouverneur de la Banque du Canada, circule aussi dans les couloirs à Ottawa. Des militants libéraux auraient entrepris de le convaincre de sauter dans la course à la direction du PLC.

Invité à commenter le rapatriement de la Constitution sans le Québec, effectué sous le règne de son père, Justin Trudeau a évoqué l'attachement des Québécois à la Charte des droits et libertés. Évoquant un « débat du passé », il a toutefois vanté un « accomplissement pour créer un meilleur pays ».

David McGuinty, frère du premier ministre provincial ontarien Dalton McGuinty, serait aussi tenté par la direction du PLC, de même que les ex-députés Martha Hall Findlay, Gerard Kennedy et Martin Cauchon.

Il a notamment expliqué sa décision de briguer la direction du Parti libéral en invoquant ses enfants, qui, a-t-il soutenu, ont davantage besoin d'un père qui « fait tout en son pouvoir pour construire un pays et un monde meilleurs » qu'un père à la maison. Interrogé sur sa feuille de route, il a affirmé qu'il comptait profiter des prochains mois pour montrer aux libéraux qu'il avait l'étoffe d'un chef. Chez les libéraux, Justin Trudeau est celui qui amasse le plus d'argent lors des campagnes de financement. Ses idées restent toutefois inconnues à bien des égards. Dans les divers dossiers dont il s'est occupés sur les banquettes de l'opposition -la jeunesse, le sport amateur et l'immigration - il a eu peu à dire sur les grandes questions de l'heure et pratiquement rien à propos de l'économie.

Jusqu'ici, seule l'avocate et constitutionnaliste torontoise Deborah Coyne avait annoncé publiquement son intention de se porter candidate à la direction de son parti, en juin dernier. Le chef intérimaire du PLC, Bob Rae, a quant à lui déjà confirmé qu'il ne se lancerait pas dans la course. Le député néo-brunswickois Dominic LeBlanc, ami d'enfance de Justin Trudeau, a de son côté retiré sa candidature. Rendez-vous le 14 avril 2013 C'est le 14 avril prochain que l'élection du nouveau chef du Parti

Avant de faire le saut en politique, en 2008, il était enseignant. Refusant de se présenter dans la circonscription d'Outremont, alors considérée comme un bastion libéral, il lui a préféré la circonscription de Papineau, une des plus pauvres du pays, qui compte une forte population d'allophones. Aux élections de 2008, il a battu la députée bloquiste sortante, Vivian Barbot, et a ensuite résisté à la vague néodémocrate qui a balayé le Québec en 2011. M. Trudeau, 40 ans, était pressenti comme candidat potentiel à la direction du parti depuis plusieurs mois, malgré son jeune âge et son expérience limitée en politique. Son père est devenu premier ministre du Canada pour la première fois en 1968. Pas seul sur la ligne de départ La semaine dernière, le député libéral John McCallum a souligné que la force de l'allure et de la réputation de M. Trudeau « pourrait décourager d'autres candidats forts ». Mais la direction du PLC est toutefois loin d'être acquise à Justin Trudeau. Parmi les candidats potentiels, on compte l'ex-astronaute et député de Westmount-Ville Marie, Marc Garneau. Depuis quelque temps, le nom de

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M Justin Trudeau libéral du Canada doit avoir lieu à Ottawa. Les membres du PLC doivent choisir qui succédera à Michael Ignatieff, qui a remis sa démission après l'importante défaite subie par son parti lors des dernières élections fédérales, en mai 2011. Le PLC n'a décroché cette année-là que 35 sièges. Cela l'avait relégué au rang de deuxième opposition, derrière le Nouveau Parti démocratique, dirigé alors par Jack Layton. Source : Radio-Canada


Finances publiques

Controverse autour du déficitet de l’équilibre budgétaire

Un «risque» évalué à 1,6 milliard de dollars

Sans surprise, le ministre des Finances du Québec, Nicolas Marceau, et le président du Conseil du Trésor, Stéphane Bédard, ont dressé un portrait plus sombre de la situation budgétaire de la province que celui annoncé par le précédent gouvernement. Même s'ils disent avoir découvert que les dépenses avaient été sous-estimées et les rentrées surévaluées, ils promettent que l'équilibre budgétaire sera atteint en 2013-2014. Le ministre Marceau soutient que le premier examen des finances publiques indique que les risques concernant la situation budgétaire sont « plus sérieux que ne l'avait laissé entendre [son] prédécesseur », Raymond Bachand. Le ministre Marceau ajoute que l'ancien ministre des Finances a sous-estimé les dépassements dans les dépenses. Évalués par les libéraux à 800 millions de dollars au 30 juin, ils sont en réalité de 1,1 milliard de dollars au 30 août, précise-t-il. Il ajoute que la prévision de croissance économique a, elle, été surévaluée, créant ainsi « des pressions sur les revenus de l'ordre de 500 millions de dollars ». Au total, résume le ministre, les risques s'élèvent à 1,6 milliard de dollars. M. Bédard précise pour sa part que l'ensemble des ministères devrait respecter les objectifs de dépenses qui leur ont été fixés pour 2012-2013. La cible

d'augmentation des dépenses était de 2 %. Le Parti libéral sceptique et critique L'opposition officielle n'a pas manqué de critiquer le gouvernement de Pauline Marois. Le porte-parole du Parti libéral pour le Conseil du trésor, Sam Hamad, a dit avoir de « sérieux doutes » quant au respect de l'équilibre budgétaire et du maintien du déficit prévu cette année. Le gouvernement péquiste « propose un ralentissement économique », a-t-il soutenu. Au lieu d'encourager la croissance et d'inciter les entreprises à investir, il veut taxer les entreprises et arrêter la création d'emplois et ainsi que le développement économique, a argué le député de LouisHébert. Ironiquement, depuis l'assermentation du Cabinet Marois, l'opposition et plusieurs acteurs économiques martèlent d'ailleurs que ce sont les promesses électorales du Parti québécois qui assombriront la situation budgétaire du Québec.

L’impact probable des décisions prises Plusieurs récents engagements du gouvernement, en poste depuis près d'un mois, auront des répercussions significatives sur les finances publiques, dont la fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2, mais aussi l'annulation des hausses de droits de scolarité, l'élimination de la taxe santé ainsi que de nouvelles mesures fiscales pour taxer davantage les plus nantis.

Hydro-Québec a déjà prévu que la fermeture de Gentilly-2, qui cessera de produire de l'électricité d'ici au 28 décembre, allait engendrer une radiation d'actifs et, par conséquent, réduire le dividende versé à Québec. La M Nicalas province devrait recevoir environ 1,3 milliard de dollars de moins que prévu cette année de la part de la société d'État. En plus, le gouvernement doit trouver des moyens de composer avec la perte de revenus d'environ 1 milliard de dollars qu'engendrera l'abolition de la taxe santé de 200 $ par année par contribuable. Le Parti québécois compte hausser les impôts des plus nantis, taxer davantage les gains en capital et réduire le crédit d'impôt sur les dividendes. Ces mesures devaient être toutes rétroactives à l'année d'imposition 2012. Le taux d'imposition sur les revenus de plus de 130 000 $ à 249 000 $ passera de 24 % à 28 % et ceux qui gagnent plus de 250 000 $ par an seront imposés à 31 % plutôt que 24 %. Avec ces nouvelles mesures fiscales imposées aux plus nantis, certains particuliers et entreprises pourraient être tentés

Marceau réajuste le tir Ça ne va Le nouveau ministre québécois des dans la réduction du crédit d'impôt sur les Finances, Nicolas Marceau, envisage de dividendes. Elles permettront de financer pas mieux modifier ses mesures fiscales destinées aux l'abolition de la taxe santé de 200 $ par fortunées pour éviter que des moins année par contribuable. au Fédéral ! plus nantis n'en fassent les frais. Dans une entrevue accordée à l'émission Or, bien que ces mesures soient destinées Le déficit budgétaire fédéral s'établit à 26,2 milliards de dollars pour l'exercice 20112012, soit 2,7 milliards de plus que ce qui avait été prévu en mai. Selon les données préliminaires, le déficit devait s'établir à 23,5 milliards de dollars. Malgré tout, le déficit total représente une amélioration de 7,3 milliards de dollars par rapport à celui de l'exercice précédent, qui s'établissait à 33,4 milliards de dollars.

de Radio-Canada, Tout le monde en parle, le ministre Marceau s'est montré sensible aux inquiétudes qu'a provoquées l'annonce de mesures qui toucheront plusieurs dizaines de milliers de contribuables.

Ces mesures proposées, toutes rétroactives à l'année d'imposition 2012, consistent à hausser les impôts sur le revenu des mieux nantis et sur les gains en capital, ainsi que

aux citoyens les plus riches de la société québécoise, certains aspects de cette politique toucheront des milliers de citoyens qui ne sont pas nécessairement riches, a fait remarquer l'animateur Guy A. Lepage au ministre Marceau.

« Je réfléchis et je songe à annoncer rapidement des modifications à ce que nous avons proposé de façon à s'assurer que ces

Le ministre des Finances Jim Flaherty affirme par ailleurs, par voie de communiqué que le climat économique « demeure fragile et incertain », et que les données les plus récentes laissent croire à la détérioration « des perspectives financières ». « Cela dit, notre gouvernement est toujours déterminé à atteindre son objectif de rétablir l'équilibre budgétaire à moyen terme », ajoute-t-il.

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Marceau de chercher des moyens pour payer moins d'impôts au Québec, par exemple en déménageant. En début de semaine, l'Institut C. D. Howe avançait que cela pourrait se traduire par un manque à gagner allant jusqu'à 800 millions de dollars par an pour le Trésor québécois. L'économie se dégrade encore… La faible croissance économique dans la province pourrait aussi faire grimper le déficit budgétaire, estimé à 589 millions de dollars en mars dernier. Le budget du précédent gouvernement tablait sur une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 1,5 % au Québec cette année. Depuis, les perspectives mondiales se sont assombries et les prévisions ont été revues à la baisse sur l'ensemble de la planète. Le mois dernier, la Banque Royale misait sur une croissance de 1 % du PIB québécois. Cela pourrait se traduire par des revenus moins élevés pour Québec.

gens-là ne soient pas touchés. Deuxièmement, il y a aussi la question de faciliter les négociations avec les autres partis » en vue de leur adoption. Le ministre des Finances et son gouvernement n'ont cependant pas l'intention de reculer sur l'abolition de la taxe santé. L'annonce de ces mesures fiscales rétroactives par le gouvernement de Pauline Marois a provoqué une levée de boucliers chez les citoyens dont le revenu excède 130 000 $ ainsi que dans les rangs de l'opposition.


Conjoncture

Climat d’affaires : Montréal ou la grande séduction Les Québécois se font habituellement dire que le sort fait aux entreprises est déplorable, ce que contredisent certaines études. Le Québec serait, pour les entreprises étrangères, l’un des meilleurs endroits au monde où investir, à en croire les classements internationaux. Ce point de vue n’est, malgré tout, pas partagé par tout le monde.

villes présentant la fiscalité la plus avantageuse pour les entreprises sur la scène internationale, tout juste derrière deux métropoles indiennes et une chinoise.

L’étude était tirée d’une enquête plus large que la firme de consultants réalise tous les deux ans sur la compétitivité globale des pays et des villes et dont la dernière édition, cet hiver, avait aussi KPMG a dévoilé cette semaine une étude accordé une excellente note aux villes plaçant Vancouver, Toronto et Montréal canadiennes, notamment au Québec. au sommet d’un classement des grandes Établie en fonction de 26 éléments de coûts de fonctionnement pour les entreprises - tels que la fiscalité, les salaires, l’immobilier, le transport et les services publics -, mais aussi d’autres facteurs comme la disponibilité de la l’état des Indice de coûts globaux de fonctionnement main-d’oeuvre, infrastructures, la nature du pour les entreprises (La moyenne des cadre réglementaire ou encore villes américaines équivaut à 100.) la qualité de vie -, cette grande enquête avait accordé à Montréal le premier rang 1- Montréal (Canada) 94.3 parmi les 30 agglomérations 2- Toronto (Canada) 95.7 canadiennes et américaines 3- Cincinnati (États-Unis) 95.9 comptant deux millions 6- Tampa (États-Unis) 96.4 d’habitants ou plus.

Le classement KPMG

7- Vancouver (Canada) 95.5 14- Miami (États-Unis) 97.8 21- Chicago (États-Unis) 99.3 27- Boston (États-Unis) 101.2 29- New York (États-Unis) 103.4 30- San Francisco (États-Unis) 104.5 Source : Actualités économiques

La métropole québécoise devançait ainsi, notamment, Toronto (2e), Vancouver (7e), Miami (14e), Chicago (21e), Boston (27e), New York (29e) et San Francisco (30e). Montréal y faisait mieux aussi que 14 grandes villes

d’Europe de l’Ouest et d’autres pays développés, à la seule petite exception de Manchester, au Royaume-Uni. Montréal n’avait pas été la seule ville québécoise à bien faire dans ce classement. Septième sur 16 villes au Canada, elle y avait même été devancée par TroisRivières (4e) et Québec (6e). Les seules villes à faire encore mieux que ces troislà se trouvaient toutes dans les provinces maritimes. Rien de neuf Tous ces résultats n’ont rien de tellement surprenant pour ceux qui ont l’habitude de ce genre de classement international. Le Québec et ses villes, comme le reste du Canada en général, y ont l’habitude de très bien s’en tirer. Les principaux atouts, du point de vue des investisseurs étrangers, que l’on reconnaît

habituellement au Québec sont de différents ordres. On y salue notamment le faible taux d’imposition sur le revenu des entreprises ainsi que les généreuses subventions et autres avantages fiscaux accordés à des secteurs économiques particulièrement mobiles, comme la production numérique, la recherche et développement et l’industrie pharmaceutique. On se félicite aussi de la proximité d’importants marchés, notamment celui des États-Unis, et de ses grandes voies de communication, aussi bien maritimes et routières que ferroviaires et aériennes. On note également son coût de la vie généralement plus faible que chez ses voisins ainsi que son réservoir de maind’oeuvre qualifiée, bilingue et multiculturelle. On vante aussi, à l’occasion, sa stabilité politique et économique, la sécurité de ses rues, sa qualité de vie et sa proverbiale « joie de vivre ».

Journées du développement régional À l’initiative de la CRÉ de Montréal

Dynamiser l’économie montréalaise, susciter la participation citoyenne, valoriser la diversité, assurer une gestion durable de l’environnement urbain, se démarquer comme pôle de savoir, d’innovation et de créativité, bâtir sur la relève, se maintenir en tête de peloton : voilà autant de défis qui se retrouvent de plus en plus au cœur de la vie des acteurs qui façonnent la métropole. C’est pour mettre l’accent sur les initiatives, diverses et nombreuses, qui animent Montréal et qui participent à son dynamisme, que la Conférence régionale des élus (CRÉ) de Montréal a mis sur pied les Journées du développement régional (JDR) 2012, qui s’échelonneront du 1er octobre au 1er novembre. Ces rendez-vous prendront différentes

formes : déjeuners-causeries, panels d’experts, soirées réseautage, etc. Elles auront, cependant, toutes en commun de faire le point sur un dossier en particulier dans l’un des 5 grands enjeux du plan quinquennal de développement 20102015 de la CRÉ de Montréal, Montréal, métropole du 21e siècle :

Enjeu 1: L’éducation et le savoir : une obsession collective Enjeu 2 : Le développement social : prendre assise sur les potentiels humains Enjeu 3 : La créativité et l’innovation : maintenir Montréal dans le peloton de tête Enjeu : Une économie dynamique et innovante : cap sur l’entrepreneuriat et les secteurs émergents

Enjeu 5 : L’environnement : l’urgence d’agir Les Journées du développement régional culmineront par un événement synthèse, le 1er novembre 2012, en après-midi, qui offrira une vue d’ensemble des grands enjeux autour desquels les quelque 500 partenaires de la CRÉ de Montréal développent des projets qui dynamisent notre collectivité. Animée par monsieur René Vézina, chroniqueur au journal Les Affaires et au 98,5 FM, cette activité de bilan réunira les décideurs, les créateurs, la relève et les entrepreneurs qui construisent le Montréal de demain. Plus de 300 acteurs du développement de Montréal y participeront. En avant-midi se tiendra la toute première

Partenariat: Destination Afrique du Nord Des décideurs économiques et des hommes d’affaires québécois, réunis à Montréal lors d’une conférence de haut niveau, organisée par la chambre de commerce du Montréal métropolitain sur les opportunités d’investissement en Afrique du Nord, ont appelé les opérateurs économiques canadiens à saisir les opportunités d’investissements offertes par le Maroc dans plusieurs secteurs.

d’entreprises québécoises actives en Afrique du Nord, dont le groupe canadien d’ingénierie et de construction SNC-Lavalin, l’entreprise de télécom FlexExports, ainsi que EDC (Export Développement Canada) qui offre au exportateurs canadiens des services de financement, d’assurance et de cautionnement ainsi que son expertise des marchés étrangers.

“Faire des Affaires en Afrique du Nord: Comprendre la nouvelle donne et bénéficier de son potentiel”, est le thème de cette rencontre qui a vu la participation d’universitaires et de représentants

Les participants, qui ont passé au crible lors de cette conférence la situation politique et économique en Libye, en Tunisie, en Algérie et au Maroc, se sont attardés sur le modèle marocain, soulig-

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nant que le Royaume, un pays ouvert aux affaires, présente pour les entreprises québécoises des occasions d’échanges commerciaux “attrayantes”. Lors de cette rencontre, les priorités du secteur industriel au Maroc ainsi que les opportunités d’affaires et de partenariats susceptibles d’intéresser les investisseurs et hommes d’affaires canadiens ont été mis en avant par les différents intervenants, citant en particulier le ”climat d’Affaires facilité” (encadrement légal et juridique favorable à l’investissement, fiscalité et mesures incitatives, de nombreux programmes de financement…).

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assemblée des membres de la CRÉ de Montréal. Élément-clé dans l’établissement d’une nouvelle gouvernance, ce sera l’occasion d’élire les représentants socioéconomiques qui siégeront à son conseil d’administration. La CRÉ de Montréal en bref Interlocuteur privilégié du gouvernement en matière de développement régional, la Conférence régionale des élus de Montréal regroupe les leaders politiques et socioéconomiques de l’île de Montréal. Elle a pour mandat de favoriser le développement de son territoire par une approche concertée. Information : www.credemontreal.qc.ca/jdr2012

La réunion a été aussi l’occasion pour ces responsables et pour les hommes d’affaires de présenter leurs expériences en matière d’investissement aussi bien au Maroc que dans les pays de la région, appelant à aider les chefs d’entreprises intéressés à investir en Afrique du Nord. Ils ont également appelé à la création de canaux de communication, outre l’exploration des opportunités d’investissement et de partenariat dans ces pays, tout en relevant que la confiance dans les institutions politiques et économiques est indispensable dans le monde des affaires Source : Maghreb Arabe Presse


Migrances

Rabat et Ottawa font le point

sur les pistes de coopération sur l’intégration des canado-marocains Lors de sa récente visite au Canada, le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l’étranger, Abdellatif Maâzouz, s’est entretenu à Ottawa, avec le ministre canadien de l’immigration, Jason Kenney, de plusieurs questions d’intérêt commun, particulièrement les moyens à même de faciliter l’intégration des membres de la diaspora marocaine dans ce pays. Lors de cet entretien, qui s’est déroulé en présence de l’ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, M. Maâzouz a soulevé la question de l’équivalence de diplômes et de titres professionnels des Marocains délivrés par les écoles et universités marocaines, ainsi que les difficultés liées, en particulier, à la reconnaissance de leurs diplômes qui empêchent tous ces MRE d’exercer au pays. La participation des résidents marocains au Canada aux élections locales du pays d’accueil, l’enseignement de la langue arabe dans les écoles et universités canadiennes et la préservation de l’identité et de la culture marocaine ont été aussi évoqué par le ministre marocain, qui a appelé à trouver des “pistes” de coo-

pération entre les deux pays afin que l’intégration se fasse dans de “bonnes condition”. Reconnaissances des acquis Le ministre canadien de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme a fait part, de son côté, de la nouvelle exigence proposée par son département, expliquant que les immigrants potentiels seraient tenus de faire évaluer et vérifier leurs diplômes d’études par un organisme désigné, avant leur arrivée au Canada. Pour M. Kenney, cette mesure vise à faciliter l’intégration des migrants sur le marché de l’emploi au Canada, qui accueille annuellement quelque 250.000 nouveaux arrivants, dont la majorité sont des “immigrants économiques”, soit des travailleurs qualifiés, des investisseurs ou des entrepreneurs. Et d’estimer qu’”une évaluation préalable à l’arrivée permettrait aux demandeurs de découvrir dans quelle mesure leurs attestations d’études sont comparables aux diplômes canadiens”. Cette mesure permettra d’éviter l’arrivée de personnes qui ne possèdent pas le

niveau de scolarité voulu, et contribuera à régler le problème des immigrants qui, à leur arrivée au Canada, sont incapables de travailler dans leur domaine, a-t-il estimé. Des milliers d’immigrants de part le monde se heurtent chaque année à la non-reconnaissance de leurs attestations d’études acquises à l’étranger, même s’ils ont fréquenté des universités européennes. Diplômes et chômage Le Canada a attiré environ un quart de million d’immigrants en 2011, dont 156.077 immigrants dans la catégorie économique et 56 419 immigrants dans la catégorie du regroupement familial. Alors que le problème de l’emploi est manifeste de manière globale, et dans la région de Québec en particulier avec un “taux élevé” du chômage parmi les cadres immigrants, en particulier maghrébins, la question de l’équivalence des diplômes, de l’intégration et du regroupement familial se posent de plus en plus malgré l’appel à “une immigration plus franco-

phone” au Québec. En 2010, le Canada a accueilli un nombre record d’immigrants (280.636 résidents permanents), un nombre inégalé en plus de 50 ans. En plus des résidents permanents, le pays a accueilli 182 322 travailleurs étrangers temporaires, 12.098 réfugiés et 96 147 étudiants étrangers, soit 28 292 étudiants étrangers de plus qu’en 2005. Source: Maghreb Arabe Presse

Québec : Diane De Courcy entre en scène

Réforme de la loi sur l’immigration

Cette année, la Semaine québécoise des rencontres interculturelles se déroule sur le thème Soulignons ensemble l’apport de la diversité dans les villes et régions du Québec. L’intégration et le sentiment d’appartenance des Québécoises et des Québécois de toutes origines reposent sur la concertation, ce qui exige un engagement ferme de tous les acteurs socioéconomiques. Cette Semaine rappelle l'importance d'encourager le dialogue et l'ouverture à la diversité et de faire tomber les préjugés et la discrimination.

La coauteure du rapport, Naomi Alboim est professeure en politique publique à l’Université Queen’s. Elle explique qu’Ottawa fait notam-

La ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles et ministre responsable de la Charte de la langue française, Mme Diane De Courcy, a rencontré le 1er octobre dernier, de nombreux partenaires qui contribuent à la mission de son Ministère, lors du lancement de la Semaine québécoise des rencontres interculturelles. « Nous voulons assurer à toutes les Québécoises et à tous les Québécois une chance égale de réussir. Leur réussite passe par la connaissance du français, notre langue commune, et par l’emploi », a déclaré la ministre.

Des réactions peu favorables… Les récents changements à la loi sur l’Immigration mettent en péril l’avenir du Canada, selon une nouvelle étude. La Fondation Maytree, qui combat la pauvreté et les inégalités sociales, affirme que la réforme du gouvernement Harper manque de vision à long terme. « Une réforme à courte vue, incohérente, rédigée aux pas de course et adoptée au forceps ». La Fondation Maytree taille en pièces la nouvelle Loi sur l’Immigration. Selon l’organisme, elle est injuste, brise la tradition d’accueil du Canada, complique l’accès à la citoyenneté des immigrants en plus d’être contre-productive sur le plan économique.

ment la part belle à des travailleurs étrangers temporaires peu qualifiés pour pourvoir des postes mal rémunérés et peu courus. « Il va falloir regarder de près, comment le Canada peut continuer à être et garder sa réputation, son image sur la scène internationale pour l’attraction des immigrants. » — Léonie Tchatat, directrice général de La Passerelle, organisme d’aide aux immigrants Pour la chercheuse, c’est un écran de fumée qui empêche certains secteurs de l’économie de se remettre en cause et de faire des ajustements nécessaires pour être compétitifs. De plus, ces travailleurs temporaires sont moins susceptibles de rester au pays, contrairement aux autres catégories d’immigrants à qui l’on serre désormais la vis.

Des activités à l’échelle du Québec Du 1er au 7 octobre, le Québec sera le théâtre d’activités visant à susciter le rapprochement, l’échange et la découverte de cultures différentes : des soirées dansantes, des soupers dégustation, des cafésthéâtre, des récitals de contes, des projections de films et de documentaires, des expositions et des spectacles de tous genres. (Pour découvrir les nombreuses activités organisées durant la Semaine québécoise des rencontres interculturelles et la websérie Toutes nos origines enrichissent le Québec, rendez-vous à l’adresse www.toutesnosorigines.gouv.qc.ca.)

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Société

Mafia, capos, familles…

Le jardin canadien

La justice italienne a critiqué sévèrement le Canada pour manquer d'empressement dans la lutte contre la mafia la plus puissante du monde, la 'Ndrangheta. Selon des enquêtes de la police antimafia italienne, neuf clans de cette mafia originaire de la Calabre sont très actifs en Ontario, surtout à Toronto. Plusieurs de ses proches vivent paisiblement au Canada même s'ils sont visés par des mandats d'arrestation italiens. Des sources policières soutiennent d'ailleurs que leurs dirigeants ont beaucoup d'influence sur la réorganisation de la mafia à Montréal.

Le procureur italien Nicola Gratteri a participé à la rédaction d'un rapport d'enquête italien qui consacre un chapitre complet à la 'Ndrangheta au Canada. Ce rapport nomme une trentaine de résidents ou d'anciens résidents du Canada d'origine italienne qui ont un lien avec la mafia. Une vingtaine d'entre eux sont toujours au Canada. Selon les recherches de l'équipe d'enquête de Radio-Canada, une dizaine sont visés par des mandats d'arrestation italiens, mais vivent paisiblement en Ontario. L'Italie a beaucoup de difficulté à extrader des gens qu'elle soupçonne appartenir à la

'Ndrangheta, car le Canada ne reconnaît pas sa loi antiassociation mafieuse, une loi beaucoup plus contraignante que la loi antigang canadienne. Un dossier négligé Le procureur Gratteri accuse les autorités canadiennes de ne pas avoir pris au sérieux pendant longtemps la menace que constitue cette mafia pour notre économie. Le responsable de la lutte antimafia en Ontario pour la GRC, Kevin Harrisson, a admis au Toronto Star avoir négligé pendant quelques années la 'Ndrangheta, la priorité étant donnée à d'autres groupes du crime organisé. De fait, l'enquête ontarienne O'Peggio, instituée en 2008 et semblable à l'opération Colisée au Québec, a été abandonnée après un an sans que l'on sache pourquoi. Mais ses informations peuvent toujours servir, assure le patron de la lutte antimafia de la GRC au Canada, Wayne Jacquard. « Même si un projet ou une opération cesse, l'information qui a été recueillie par cette enquête-là n'est jamais perdue. Ça rentre dans nos banques de données et on continue à en faire l'analyse », affirme M. Jacquard.

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Après des années de tensions, la collaboration a repris entre le Canada et l'Italie. La GRC a placé au sommet de sa liste de priorités la 'Ndrangheta canadienne et son infiltration dans notre économie, surtout à Toronto. La loi, en Italie et au Canada Selon le code pénal italien, appartenir à une association de type mafieux constitue un délit. Une telle association possède les caractéristiques suivantes : ses membres, au nombre de trois ou plus, profitent de leur force d'intimidation pour commettre des délits, acquérir le contrôle d'activités économiques, nuire au libre exercice du droit de vote ou fournir des votes à eux-mêmes ou à quelqu'un d'autre lors d'une consultation électorale. En plus de peines de prison pour les membres et les dirigeants, les biens de la mafia peuvent être saisis. Au Canada, une organisation criminelle est définie comme un groupe d'au moins trois personnes qui vise à commettre ou faciliter des infractions graves qui pourraient lui procurer un avantage matériel, notamment financier.

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M Rizutto Le fait de participer à une activité d'une telle organisation qui lui permet d'accroître sa capacité à commettre un acte criminel est passible de cinq ans de prison. Commettre un crime au profit d'une organisation criminelle peut entraîner un emprisonnement de 14 ans, et commander un tel crime, la prison à perpétuité. Source : Presse Canadienne


Société

La face sombre du Québec

Faut-il avoir peur ?

Par Radouane Bnou-Nouçair Montréal a vécu un mois d’août assez agité, avec notamment plusieurs crimes liés à ce qu’on appelle les gangs de rue : - Un homme de 42 ans est tué par balles dans sa voiture à Laval; - Deux hommes, respectivement de 32 et 37 ans, sont criblés de balles dans leur véhicule dans le parking des galeries d’Anjou. L’un d’eux est décédé. - Un homme de 33 ans est trouvé mort dans son logement à Côte des Neiges. C’est ainsi que trois hommes ont été assassiné le même jour en trois endroits différents. Cette terrible journée qui a ensanglanté Montréal illustre l’ampleur prise par le phénomène des gangs de rue au Québec, et surtout à Montréal. Doit-on en déduire que le Havre de paix que constituait le Québec est en train de céder face aux coups de boudoir de la violence issue des inégalités sociales, et que la forteresse commence à fléchir sous l’effet d’un mal interne et insidieux : le phénomène des gangs de rue. Qui sont les gangs de rue? L’expression «Gang de rue» désigne des groupes d’adolescents et de jeunes adultes partageant une identité commune et des comportements délictueux. Ce phénomène complexe et multidimensionnel n’est pas nouveau. Mais il a évolué et les gangs, aujourd’hui, s’adaptent mieux aux stratégies répressives qui les visent. Ils sont mieux organisés, leurs membres sont plus âgés et plus expérimentés et ils agissent sur un territoire de plus en plus vaste. Ils deviennent d’autant plus dangereux qu’ils s’allient avec les groupes traditionnels du crime organisé. Géographiquement, les gangs de rue se concentrent essentiellement dans l’agglomération montréalaise. Mais on les retrouve aussi dans la majorité des centres urbains de la ville de Québec.

Selon les statistiques du ministre de la Sécurité Publique(MSP) repris par Le journal de Montréal, en date du mercredi 22 août 2012, le nombre de crimes commis par les gangs de rue a augmenté de 69% en l’espace de 3 ans au Québec depuis 2009. Selon cette même source, «Voies de fait, menaces, vols qualifiés, vente de stupéfiants, possession d’armes à feu et non respect de l’administration de justice (non respect des probations, manquements aux conditions du tribunal, etc. constituent les crimes les plus souvent associés aux gangs de rue. Statistiques des crimes depuis 2009 2009 : 737 crimes attribués aux gangs de rue 2010 : 1125 crime soit une augmentation de plus de 52% 2011 : 1247 crimes soit une augmentation de 11 % par rapport à 2010 et de 69% par rapport à 2009. Les gangs les plus connus Les Rouges et les bleus : depuis les années 90, une bonne partie des gangs de rue de Montréal se sont regroupés en deux grandes familles rivales, inspirées des modèles des Crips(Bleus) et des Bloods(Rouges) de Los Angeles, rendus célèbre par le cinéma américain. Les membres portent foulards et vêtements aux couleurs de leur gang. Les original gangsters(OG) : Ils n’ont rien à voir ni avec les Rouges ni avec les Bleus. Ce sont les vétérans des gangs et évoluent dans les plus hautes sphères du crime organisé. Les Bo-gars : C’est un gang lié à la famille des Rouges. Ils sont établis principalement à Montréal-Nord et Rivières des Prairies. Ils font aussi des affaires en Ontario, notamment dans les bars de danseuses des environs de Niagara Falls. Les stratégies préventives et répressives

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Le gouvernement du Québec continue de maintenir sa pression préventive et répressive sur les gangs de rue en reconduisant, au moins jusqu’en 2014, ses escouades régionales spéciales de policiers. De plus, le ministère de la Sécurité Publique continue d’appliquer son «Plan 2011-2014 d’intervention québécois sur les gangs de rue». Rappelons que le ministère avait consacré un montant de 17.6 millions de dollars pour la prévention dans son plan 2007-2010. Ce montant avait été réparti comme suit : - Soutien à la réalisation des mesures préventives : 6.3 M$ - Prévention du recrutement de jeunes aux fins d’exploitation sexuelle : 5 M$ - Surveillance intensive des délinquants : 4.5 M$ - Aides aux parents et aux communautés culturelles : 1.8 M$ Les actions de la SPVM Pour faire face au développement néfaste du phénomène de gangs de rue, le service de Police de la Ville de Montréal a adopté une approche en quatre axes : Répression, Prévention, Communication et Recherche qui sont déclinés en actions préventives et répressives : - Développer des stratégies de prévention; - Sensibiliser le personnel à l’importance de recruter des informateurs de qualité;

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- Développer les connaissances du personnel sur les organisations criminelles et sur les gangs de rue; - Assurer un partenariat avec les institutions scolaires, les organismes communautaires et les centres de jeunesse; - Rencontrer les jeunes dans les écoles et les centres communautaires afin de prévenir l’adhésion des jeunes aux gangs de rue; - Accroître la visibilité policière sur les lieux publics et dans les endroits fréquentés par les gangs de rue; - Tenir des opérations planifiées sur les différents sites visés par la vidéosurveillance et fréquentés par les gangs de rue; - Poursuivre les recherches en collaboration avec l’université de Montréal sur la dynamique des interrelations et de l’évolution des gangs de rue. Les gangs de rue, en se développant, menacent la quiétude d’une région réputée être sécuritaire mais ils compromettent également l’avenir d’ne jeunesse fragilisée par les nombreux décrochages scolaires et par la précarité économique. C’est pourquoi, en parallèle aux mesures préventives et répressives indispensables, il faut mener une lutte intensive contre le décrochage scolaire et veiller, via les institutions démocratiques, à réduire les inégalités sociales.


Maghreb

Disparition de Chadli Bendjedid

Pour l’Histoire…

Par Wahid Megherbi

Le 11 Avril 2012 s’est éteint une figure historique de la révolution algérienne, le premier président de l’Algérie indépendante, Feu Ahmed Ben Bella. Cette foisci encore l’Algérie est en deuil après la mort de l’ex-président Chadli Bendjedid, décédé le Samedi 06 Octobre 2012 à Alger des suites d’un cancer. A la tête du pays durant 13 années, il dut quitter le pouvoir un certain 11 Janvier 1992 en annonçant sa démission inattendue du pouvoir. Cela survenait au lendemain de la victoire du parti du FIS aux élections législatives de Décembre 1991. Bendjedid a été à l’ origine de la démocratisation des institutions, notamment par la promulgation d’une constitution pluraliste en février 1989. Très critiqué par une partie de la classe politique et par beaucoup de ses compatriotes, l’ex- président a toujours refusé de répondre publiquement à ses

détracteurs . Il a par ailleurs gagné la sympathie de nombreux algériens grâce à son attitude discrète après son retrait de la vie politique. Ce qui est certain c’est que Chadli Bendjedid a joué un rôle essentiel dans les 50 premières années de l’indépendance. Le président Chadli venait de publier ses mémoires. Son livre doit sortir le 1er Novembre prochain. Paix à son âme. Un deuil national de huit jours Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a décrété un deuil national de huit jours suite au décès de l’ancien président Chadli Bendjedid, rapporte samedi soir la télévision publique algérienne. L’ancien président algérien Chadli Bendjedid, (1979-1992) est décédé ce

samedi à Alger à l’âge de 83 ans. Chadli Bendjedid avait été admis, depuis plus d’une semaine, à l’hôpital militaire Aïn Naâdja de la capitale. Les obsèques du défunt président ont eu lieu lundi 8 octobre au carré des martyrs au cimetière El Alia à Alger, précise la télévision. Une délégation marocaine aux obsèques Chadli Bendjedid, ancien président algérien (1979-1992), aimait le Maroc où il a vécu à Tanger, après sa démission en 1992. Le défunt, dont les mémoires paraitront le 1e novembre prochain, avait accepté en pleine guerre du Sahara de rencontrer feu Hassan II sur les frontières maroco-algériennes. Il figurait ainsi, aux côtés du Roi Hassan II et des autres présidents maghrébins dans la photo historique de la création de l’Union du Maghreb Arabe à Marrakech.

Feu Chadli Bendjedid Ceci explique, autant que la volonté de rétablir des relations normales entre le Maroc et l’Algérie, la présence de personnalités marocaines de premier plan à ses obsèques. Cette délégation comprenait Saâdedine El Othmani, ministre des Affaires étrangères marocain, Omar Azziman, conseiller du Roi Mohammed VI et d’autres personnalités marocaines.

Réouverture de la frontière maroco-algérienne

Sit-in symbolique près d’Oujda Un sit-in symbolique a été organisé, le 9 octobre 2012, par les participants au 2ème Forum social maghrébin, sur le poste-frontière Zouj-Bghal pour demander la réouverture de la frontière marocoalgérienne et la garantie de la libre circulation des personnes entre les pays du Maghreb. Les participants à ce sit-in ont déploré le

non-Maghreb qui “coûte cher aux peuples de la région dans le présent et le futur, sur les plans économique, social et culturel”. La construction de l’Union maghrébine “dans sa diversité culturelle, linguistique et sociale” nécessite pour les pays membres de s’ouvrir les uns sur les autres, selon une vision globale pour l’avenir respectueuse des principes de démocratie et des droits de l’Homme.

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Ils ont en outre rejeté “l’approche sécuritaire” adoptée en Europe dans la gestion de la question migratoire, plaidant pour le respect et la pleine application des conventions internationales relatives à la protection des migrants et à la lutte contre toutes les formes de discrimination et de racisme. La deuxième édition du Forum social

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maghrébin, organisée les 6 et 7 octobre à Oujda, sous le thème “la migration et la liberté de circulation dans l’espace maghrébin” a réuni près 400 participants représentant des associations oeuvrant dans le domaine de l’immigration, des acteurs de la société civile, des syndicats marocains et des organisations de solidarité internationale.


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Hommage

L'ÉCOLE MAROCAINE AU SERVICE DE NOTRE COMMUNAUTÉ. Pour l’année scolaire 2012-2013, l’école marocaine compte 800 enfants divisés sur quatre campus : Campus Rive-Sud 200 enfants, Dar Al Maghrib 130, Campus LucienPagé 200 et le Campus MontréalNord 270 Afin de permettre aux petits marocains de maintenir et d'établir des liens solides avec leur pays d'origine/ancestral et d’être fiers de leur identité culturelle marocaine, l’école marocaine s’est donnée comme mission principal l’enseignement de la langue arabe classique et dialectal a nos enfants. L’apprentissage de l’arabe permettra à renfoncer l’identité culturelle marocaine et surtout encourager nos petits a s’ouvrir sur d’autres cultures Historique de l'École En octobre 1999, un groupe de parents marocains, soucieux de l'identité culturelle de leurs enfants, a décidé de créer une école du samedi pour l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine. Leur but était de créer un milieu qui permet à leurs enfants de préserver leur patrimoine culturel marocain dans leur pays d'accueil, le Canada, et de maintenir des liens étroits avec leur pays d'origine, le Maroc. Pour ce faire, ce groupe de parents a créé une association à but non lucratif nommée Amicale des Ressortissants Marocains en Montérégie dont l'école devint une des activités éducatives. Sans aucune publicité, l'école, dénommée École Sibaweih, a ouvert ses portes le 9 octobre 1999 à l'école secondaire André-Laurendeau à SaintHubert avec un effectif étudiant de 14 élèves âgés de 6 à 11 ans inscrits aux 3 niveaux primaires offerts. Grâce à l'intervention d'un membre de notre association auprès du directeur de la dite école, l'École Sibaweih y a été hébergée gratuitement. Pendant l'année scolaire 2000-2001, le nombre d'élèves inscrits aux quatre niveaux primaires à l'École Sibaweih a atteint 22 élèves, ce qui a nécessité une autre intervention auprès de la direction de l'école André-Laurendeau pour avoir une autre salle de classe supplémentaire afin de satisfaire les besoins de notre clientèle croissante. Vu le grand nombre d'appels que notre école a reçu de cette communauté, notre association s'est sérieusement penchée sur la possibilité de créer une autre branche à Montréal. Pour réaliser ce projet, notre association a fait appel à la Fédération Marocaine du Canada (FMC), dont elle est membre affilié, en sollicitant son soutien moral, matériel et logistique. En considérant l'apport positif que notre projet d'école pourrait avoir sur la communauté marocaine, la FMC a promis de nous aider pour le réaliser selon ses moyens, tout en lui accordant une priorité pour l'année 2002-2003. Dans ce cadre de coopération, la FMC s'est engagée à trouver un local pour héberger le campus centreville de notre école et aussi à payer le

loyer s'il y a eu lieu et d'utiliser ses contacts au Canada et au Maroc pour nous procurer du matériel pédagogique. Pour relever le nouveau défi de l'année scolaire 2002-2003, notre association a décidé de changer le nom de notre école de École Sibaweih à L'École Marocaine à partir de septembre 2002. Cette dénomination reflète la spécificité culturelle de notre école, mais elle ne vise d'aucune manière l'exclusion des autres communautés musulmanes. En 2003, L'École Marocaine, dotée de deux campus(Montréal et Rive-Sud), a pu accueillir une cinquantaine d'élèves et recruter quatre professeur supplémentaires. Depuis ce temps là, le nombre d'élèves et celui des professeurs n'ont cessé d'augmenter pour atteindre 140 élèves et 8 enseignants en 2005. Toutefois, le défi de l'année scolaire 2005-2006 reste à relever, compte tenu de la forte demande déjà enregistrée. Pour l'année scolaire 2005-2006, l'école s'attend à recevoir environ 300 à 400 élèves et à recruter entre 6 et 8 nouveaux professeurs. Pour répondre à cette demande inattendue, les responsables de l'école se sont sérieusement penchés sur la possibilité d'ouvrir un troisième campus à Montréal dans une région o'f9 il y a une forte concentration de notre communauté. Toutes les démarches ont été entamées et tous les contacts ont été faits pour que ce désir soit une réalité à la rentrée scolaire 2005-2006. Ces efforts se sont enfin concrétisés par l'ouverture du 3ème campus à Montréal-Nord au Centre Louis Fréchette, ce qui a augmenté notre capacité d'accueil à 180 élèves et l'effectif enseignant à 13. En 2009, Son excellence M. Mohammed Ameur, Ministre Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Étranger, a effectué , lors de son séjour au Canada, une visite à L'École Marocaine à la suite de laquelle il a accordé à la dernière une subvention afin de rendre la scolarisation accessible aux 300 enfants d'origine marocaine issus des familles à faible revenu. Toutefois, la subvention ne couvre qu'une partie des dépenses majeures de l'école (frais de location des salles et salaires du personnel enseignant et administratif). L'autre partie doit être financée par les droits de scolarité et les frais d'inscription payés par les parents d'élèves.

les deux éléves de l'école marocaine, gagnants du concours de dessin. Cependant, considérant le contexte nord-américain, la direction pédagogique a opté pour l'utilisation des méthodes pédagogiques modernes employées dans l'enseignement des langues secondes tels que l'approche communicative aussi bien que des stratégies d'enseignement telles que l'apprentissage coopératif, l'enseignement par projet et l'intégration des matières pour rendre l'apprentissage de la langue arabe plus stimulant et intéressant. L'École Marocaine dispense des cours d'arabe, d'amazighe et de culture marocaine pour les 5 niveaux du pri-

Programme En dispensant des cours d'arabe et de culture marocaine, L'École Marocaine utilise ses propres programmes qui tiennent compte de la spécificité de la clientèle visée et de ses besoins éducatifs. Chaque programme d'études a ses buts et ses objectifs généraux, intermédiaires et terminaux que les enseignants doivent scrupuleusement respecter dans leur enseignement et leurs plans de cours. Pour atteindre ces objectifs, L'École Marocaine se sert également du matériel pédagogique marocain approuvé par le Ministère.

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maire. La direction pédagogique prend en considération les facteurs d'âge et de niveau des élèves dans la formation des groupes à moins qu'elle ait des contraintes. Matériel Pédagogique Comme matériel pédagogique, l'École Marocaine utilise des manuels et des cahiers d'exercices approuvés par le Ministère de l'Éducation Nationale du Maroc et utilisés aux écoles primaires marocaines.

Source: L'École Marocaine


Hommage

Livre d’or de la Ville de Montréal

Les pages marocaines

Signées par les lauréats 2012 et les dirigeants d’Atlas Média Une réception a été donnée le 29 septembre écoulé dans les salons la mairie de Montréal pour rendre hommage à des compétences marocaines établies au Canada, en présence du ministre délégué chargé des Marocains résidant à l’étranger, Abdellatif Maâzouz, du consul général du Maroc à Montréal, Zoubair Hakam, de la directrice de Dar Al-Maghrib, Wassane Zailachi, et des responsables du Conseil de la métropole québécoise.

Les personnalités honorées ont signé, par la même occasion, le Livre d’or de la ville de Montréal, en reconnaissance à leurs efforts au profit de la communauté marocaine établie au Canada et pour le rapprochement entre les différentes communautés culturelles et confessionnelles. Il s’agit de Rachid Badouri (humoriste), Mohammed Brihmi (juge de paix à la Cour de Toronto), Souad El Maallem (Chef de Pays, Afrique du Nord, Bombardier Aéronautique), Leila Gouchi (chanteuse) et Joseph Bennarosh (homme d’affaires), qui ont en commun d,avoir obtenu le Prix Atlas Media 2012, pour leur engagement dans la communauté, l’intégration des montréalais d’origine marocaines et le développement du Québec et de ses relations avec le Maroc.

également des apports des originaires du Maghreb à la société québécoise et à la francophonie canadienne aussi bien en matière économique, qu’académique ou artistique et culturelle.

M. Maazouz et Atlas.Mtl Par la même occasion, la responsable des communautés d’origines diverses et de la jeunesse, membre du comité exécutif de Montréal, Mme Mary Deros, a invité le ministre Maâzouz ainsi que les responsables du Groupe Atlas Media, Abdelghani Dades et Rachid Najahi, à signer le Livre d’or de la ville. Peu avant cette cérémonie, M. Maâzouz s’est entretenu avec le président de la ville de Montréal, Harout Chitilian, et Mme Deros des moyens â même de fructifier les liens de coopération entre Dar Al-Maghrib et la Mairie de Montréal. Il a eu aussi une rencontre avec les responsables de la place des Arts de Montréal. “Notre collaboration nous permet d’aller plus loin et de voir plus grand”, a dit le ministre, émettant le souhait de voir davantage d’activités et de coopération entre les différents intervenant en la matière.

Une Première C’est la première fois que les représentants d’une communauté arabe ou musulmane soient invités à signer le Livre d’or de la ville Montréal.

Le renforcement de la coopération avec les autorités publiques de la ville de Montréal a été aussi au centre des discussions entre les deux parties, au service des intérêts de la communauté marocaine.

Ces hommages, à l’initiative du groupe Atlas Média, témoignent

M. Maâzouz a, en outre, rencontré des cadres associatifs, des étudi-

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( Gauche à droit): M Michael Applebaum, président du comité exécutif de la ville de Monrtréal, Mme Mary Deros Membre du comité exécutif de la ville de Monrtréal, Abdellatif Maazouz ministre délégué chargé des marocains Résidant à l'étranger, Mme Wassane Zailachi directrice de Dar Al-Maghrib et M Zoubair Hakam consul général du Maroc à Montréal.

ants et des compétences marocaines, afin de les mettre au courant des récentes dispositions gouvernementales prises en leur faveur et de les mobiliser davantage au service du développement de leur pays. Les intervenants ont salué le processus de réformes engagé au Maroc et les acquis accordés par la nouvelle Constitution aux MRE, plaidant pour davantage de simplification des procédures administratives, plus d’intérêt à l’enseignement de la langue arabe aux enfants des Marocains établis au Canada et pour l’implication des cadres et compétences marocains exerçant à l’étranger dans les projets de développement socioéconomique entrepris au Maroc. Coopération M. Maâzouz effectuait une visite

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de travail au Canada, marquée par des rencontres avec des membres de la communauté marocaine établie dans ce pays et des entretiens avec des responsables canadiens. Le renforcement de la coopération avec les autorités publiques du Canada au service des intérêts de la communauté marocaine figure au centre de cette visite de travail (26 septembre- 2 octobre), qui a conduit le ministre à Toronto et Montréal. D’autres rencontres sont prévues à Sherbrooke et Ottawa, le but étant le raffermissement des liens de communication avec les différentes composantes et compétences de la communauté marocaine résidant au Canada. Source : Maghreb Arabe Presse


Hommage

Livre d’or de la Ville de Montréal

Les pages marocaines Signées par les lauréats 2012 et les dirigeants d’Atlas Média

M Abdelghani Dades, éditeur du Groupe Atlas Media

M Rachid Najahi, directeur Général du Groupe Atlas Media

M Mohammed Brihmi, juge de paix à la Cour de Toronto

Mme Souad El Maallem (Chef de Pays, Afrique du Nord, Bombardier Aéronotique

M Rachid Badouri, humoriste

Mme Leila Gouchi, chanteuse

M Joseph Bennarosh, homme d'affaires

M Abdellatif Maazouz ministre délégué chargé des marocains Résidant à l'étranger

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Hommage

Neuf Québécoises d’origine maghrébine honorées Au 2ème Gala du CMQ

C’est dans une atmosphère festive que s’est déroulé la deuxième édition du gala du Congrès maghrébin au Québec (CMQ) mettant à l’honneur les femmes Québécoises d’origine maghrébine et rassemblant plusieurs personnalités publiques.

Cet évènement a également été l’occasion de souligner l’entrée de monsieur Abdelaziz Younsi, directeur général des technologies de l’information au ministère de la Sécurité Publique du Québec, au bureau des Gouverneurs du CMQ. Rappelons que ce conseil de sages rassemble des Québécois d’origine maghrébine dont le parcours et le leadership font d’eux des modèles de réussite et constituent une source de fierté pour toute la communauté maghrébine au Québec. Haute en couleurs, cette soirée a permis de rassembler des femmes et des hommes politiques, des artistes de talents et plusieurs sympathisants du Congrès Maghrébin au Québec. Cette superbe soirée était justement une vitrine idéale pour le président et cofondateur du CMQ, monsieur

Photo : Aziz Sebaoui

Sous les applaudissements de plus de 200 convives, la réussite et l’implication de neuf Québécoises d’origine maghrébine ont été soulignées. Les lauréates se sont distinguées par leurs parcours professionnel, leur implication sociopolitique ainsi que leur contribution au développement économique et culturel du Québec. Monsef Derraji, de rappeler que : « Le message que nous lançons aujourd’hui est clair: notre communauté prend activement part au développement économique, social et culturel de notre société et nous sommes déterminés à continuer ainsi. Ce soir, nous célébrons neuf femmes dont le parcours inspirera des centaines d’autres.» Les lauréates ont reçu un trophée de reconnaissance en présence de plusieurs dignitaires, M. Thomas Mulcair, Député fédéral d’Outremont, Chef de l’Opposition officielle et Chef du Nouveau Parti Démocratique, Mme Louise Harel, Conseillère de ville, Chef de l’Opposition officielle à la Ville de Montréal et Chef de Vision Montréal, M. Alexandre Plante, conseiller de ville à Brossard, Mme Mary Deros, conseillère de ville à Montréal. Mme Anie Samson, Maire de l’arrondissement Villeray – St-Michel

– Parc Extension, M. Zoubair Hakam, Consul général Royaume du Maroc. L’honorable Denis Coderre, Député de Bourassa, M. José Nunez-Melo, Député de Laval, Mme Djaouida Sellah, Députée de Saint-Bruno SaintHubert, Mme Saadia Groguhé, Députée de Saint-Lambert et M. Amir Khadir, Député de Mercier et Co-porte-parole de Québec Solidaire. À propos du CMQ Le Congrès Maghrébin Au Québec

Les neufs lauréates CMQ 2012

Catégorie implication politique - Nawal Bekhechi, Attachée Politique, Arrondissement VilleraySaint- Michel-Parc-Extension - Samira Laouni, Directrice du département marketing, GARMEN Catégorie Art - Lynda Thalie, Auteure, compositeur et interprète Catégorie Médias - Nadia Zouaoui, Journaliste et animatrice RCI (Radio Canada International) - Sarra Guerchani, Journaliste chez Québecor media - Rabiae Chaouchi, conseillère en développement communautaire à la Direction de la diversité sociale à la Ville de Montréal Catégorie Engagement Social - Sonia Djelidi, Coordonnatrice des communications dans une organisation internationale d’aide humanitaire. Recherche Académique - Bochra Manai, Chercheure universitaire - Rachida Azdouz, psychologue et vice doyenne à la faculté de l’éducation permanente

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(CMQ) est un organisme à but non lucratif, basé à Montréal, qui œuvre pour une communauté maghrébine plus fort, plus impliquée et plus citoyenne. Le CMQ vient d’annoncer l’admission d’un nouveau membre au sein de son Bureau des Gouverneurs. Il s’agit de M. Abdelaziz Younsi, Directeur général des technologies de l’information au ministère de la Sécurité publique Source: Communiqué de presse


Arts & Spectacles

“Fini les Duels – Bonjour les Duos”

Un Concert pour la Paix à l’initiative de l’association Mémoires & dialogue L’association Mémoires et Dialogue organise, dimanche 4 novembre 2012, à un concert pour la Paix sous le thème Fini les Duels – Bonjour les Duos au Théâtre Rialto à Montréal.

Quatre grands artistes se produiront en solo et en duos dans un esprit de fête et de convivialité. Il s’agit du chanteur Abderahim Souiri, l'un des plus grands noms de la musique arabo-andalouse au Maroc. Il s'est produit dans les salles les plus prestigieuses du monde telles que l'Opéra Garnier à Paris, l'Opéra du Caire, l'Université de Georgetown à Washington, l'Université Harvard à Boston ainsi qu'à Londres, Singapour et Montréal. Laila Gouchi, l'une des plus belles voix du Maroc, sa signature vocale et son style musical lui ont d’emblée conféré une place unique au sein de la scène artistique marocaine. Dépeinte comme une artiste mariant avec grâce les rythmes orientaux et occidentaux elle a su faire briller l’image du Maroc sur de

nombreuses scènes nationales et internationales, au Maghreb au Moyen Orient, en Europe et en Amérique notamment. Elle s’est également produite dans plusieurs salles d’art de renommée mondiale tel que le grand théâtre de Cordoue ou encore l’opéra du Caire. Sharon Azrieli Perez, portant un répertoire riche et varié, cette soprano canadienne s'est produite sur de nombreuses scènes internationales. Elle a eu des Rôles dans les plus grands opéras du monde: Aida (Aida de Verdi) Tosca (Tosca, Puccini) Leonora (La Forza del Destino, Verdi) et Mimi (La Bohème, Puccini). Elle a collaboré avec les orchestres les plus célèbres au monde y compris l'Orchestre philharmonique de Jérusalem, l'Orchestre de chambre de McGill et le New West Symphony. Orel Gozlan, un jeune artiste à la voix unique et mélodieuse. Considéré comme l’une des plus belles voix judéo-arabe sur la scène montréalaise actuelle, il s’est produit sur plusieurs

scènes, notamment à Toronto, à New York, en Floride et en Israël. Mémoires & dialogue Mémoires et Dialogue est un organisme à but non lucratif, fondé en 2009 à Montréal, qui a pour mission le rapprochement entre les communautés juives et musulmanes en luttant contre toutes les formes de racisme, d’antisémitisme et d’islamophobie. Mémoires et Dialogue, a aussi pour but de rappeler que le Maroc est la preuve vivante du dialogue judéo-arabe et que le conflit proche-oriental n’est pas une fatalité. C’est cette singularité que Mémoires et Dialogue entend préserver, cultiver et promouvoir. Site Web: www.memoiresetdialogue.com

Marcel Khalifé à Montréal

Un artiste arabe aux portes de l’universalité Par Mona Doutabaa

Après son spectacle à Edmonton et Ottawa, il a chanté, en compagnie de la troupe Al Mayadine, samedi le 6 Octobre à la salle Maisonneuve de la place des arts. Il, c’est Marcel Khalifé, un géant de la chanson arabe, un troubadour guidé dans sa carrière par la paix et la justice. Et sa présence est un signe qui nous réjouit : la découverte, ou la redécouverte, par le Canada et le Québec, d’une partie du patrimoine commun de l’humanité, l’art arabe, sa poésie et ses rythmes. Une «mise à niveau» qui répond à un vœu maintes fois réitéré de la communauté arabe : un place à part entière de sa culture dans la vie culturelle montréalaise. Mais tout reste à faire en la matière. Aujourd’hui encore en effet, des affiches, comme celle présentant Marcel Khalifé, n’existent que grâce aux sacri-

fices et à la volonté de quelques rares organisateurs, sans moyens ni subventions, qui prennent le risque d`inviter ces grands chanteurs. Marcel Khalifé Marcel Khalifé né en 1950 à Amchit au Liban, est compositeur, chanteur et luthiste de génie, considéré comme palestinien en Palestine, libanais au SudLiban, il se voit lui-même comme un musicien arabe. De 1970 à 1975, il étudie puis enseigne le oud au conservatoire de Beyrouth. En 1976, il crée l'ensemble Al Mayadeen et devient internationalement célèbre, notamment pour ses chansons Oummi ( Ma mère ), Rita w'al-Bundouqiya ( Rita et le fusil) et Jawaz asSafar ( Passeport), inspirées des poèmes de Mahmoud Darwich. Il reçoit le Palestine Award de la

Mona Doutabaa en entrevue avec Marcel Khalife musique et donne l'argent de la récompense au Conservatoire National de la Musique de l'Université de Beir Zeit en Palestine. En 2005, il est nommé artiste de l’Unesco pour la paix par le Directeur général de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura en « reconnaissance de son engagement fervent et généreux en faveur du patrimoine musical ».

Il rejoint ainsi au panthéon des artistes arabes qui ont forcé les portes de l’universalité, les Fairouz, Kazem Essaher, Aljassemi, Wadie Essafi, Al Mouhanedess, Assma Lemnouer et tous ces autres grands noms, que comme lui, nous aimerions accueillir et applaudir à Montréal.

La seconde édition de la Vitrine des musiques locales métissées La première édition de la Vitrine des musiques métissées avait, entre autres, lancé le collectif de 17 artistes Arometis et son album qui se retrouve parmi les nominations de l’Album de l’année dans la catégorie Musiques du monde au Gala de l’ADISQ 2012. Pour la Vitrine 2012 des musiques métissées, qui se tiendra les 14, 15 et 16 octobre prochains à l’Astral et à la Place des Arts, Vision Diversité est fier d’annoncer que cette seconde édition sera placée sous le thème « Le dire aussi en français », en partenariat avec Espace musique, les Francofolies, la Place des Arts, le Conseil des arts de Montréal, le Quartier

des Spectacles, CIBL 101,5 et Mundial Montréal. Cette vitrine musicale mettra à l’affiche 23 groupes et plus de 100 artistes dans le cadre de prestations offertes en soirée à L’Astral et en fin de journée à l’Espace culturel Georges-Émile-Lapalme de la Place des Arts. Elle permettra à des musiciens et chanteurs québécois qui se démarquent au sein de la scène des musiques métissées montréalaise de se produire devant les principaux intervenants de l’industrie de la musique – diffuseurs, producteurs, tourneurs, distributeurs, agents d’artistes –, mais aussi du grand public et des médias.

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Les groupes offriront des prestations d’une vingtaine de minutes, les 14,15 et 16 octobre à partir de 19h à L’Astral tandis que les 15 et 16 octobre, de 17h à 18h30, le volet Place des Arts présentera une formule duos. Plusieurs prix « Coup de cœur » seront décernés aux groupes sélectionnés par les partenaires de la Vitrine. La programmation complète de la Vitrine est disponible sur le site de Vision Diversité (www.visiondiversite. com). Vision Diversité Cofondé par Aïda et Paméla Kamar, qui en assurent respectivement la présidence et la direction artistique, Vision Diversité

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est un organisme sans but lucratif qui a pour mandat de faire de la Diversité une véritable force de développement du Québec et du métissage une composante essentielle de notre créativité artistique. Au cours des six dernières années, Vision Diversité a accompagné plus de 300 artistes québécois aux créations métissées d’influences musicales multiples, présenté chaque année plus de 30 spectacles et événements et signé plusieurs créations inédites mêlant les univers divers de plusieurs artistes dont la grande Aventure d’Arometis. Renseignements : www.visiondiversite.com


Arts & cultures

Dar Al-Maghrib à Montréal

Lancement de la saison culturelle 2012 - 2013 Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l’étranger, Abdellatif Maâzouz a procédé récemment, au lancement de la saison culturelle 2012-2013 de Dar Al-Maghrib, inauguré le 1er juin dernier par SAR la Princesse Lalla Hasna et ayant pour vocation de promouvoir la culture et la civilisation du Royaume à travers le monde et de favoriser l’intégration de ses ressortissants dans les sociétés des pays de résidence, tout en contribuant à consolider leurs liens avec leur pays d’origine. Lors de cette cérémonie, qui s’est déroulée en présence, notamment, de l’ambassadeur du Maroc au Canada, Nouzha Chekrouni, du consul général du Maroc à Montréal, Zoubair Hakam et de la première vice-présidente de l’Assemblée nationale du Québec, Fatima Houda-Pepin, ainsi que de plusieurs personnalités de la communauté marocaine et canadienne, le ministre a invité les membres de la communauté marocaine établis au Canada, les présidents des associations, les étudiants, les compétences, hommes et femmes d’affaires ainsi que les personnalités canadiennes à renforcer l’offre culturelle au sein de cet établissement, un lieu d’échange et d’information convivial situé au centre de Montréal.

La saison culturelle 2012-2013 proposera des expositions, des animations et des festivités mettant en valeur la communauté marocaine et son rô le dans le pays d’accueil, a expliqué, pour sa part, la directrice de Dar Al-Maghrib, Wassane Zailachi.

Le dispositif culturel intervient également pour l’accompagnement des projets, pour des partenariats avec des associations ou des structures liées à la culture, a-t-elle indiqué, soulignant que ce centre culturel pourrait être aussi un lieu d’accueil pour le tissu associatif avec des activités porteuses de lien social et de créativité, outre des activités permanentes (consultations du fonds documentaire, cours de langues et culture du Maroc pour enfants et pour adultes, cours d’éveil musical pour enfants). La cérémonie de lancement de la saison culturelle 2012-2013 a été, aussi, marquée par la signature d’une convention de partenariat entre Dar Al-Maghrib et l’Association des écoles marocaines de Québec à Montréal, prévoyant le lancement des cours de langue et culture du Maroc à Dar Al-Maghrib. La convention a été signée par la directrice de Dar Al-Maghrib et le président de l’Association des écoles marocaines de Québec à Montréal, Ali Bouanba.

Mme Wassane Zailachi, directrice de Dar Al-Maghrib et M Abdellatif Maazouz ministre délégué chargé des marocains Résidant à l'étranger

Une convention spécifique de partenariat entre Dar Al-Maghrib et le Forum des compétences marocaines résidant au Canada (FCMRC) a été également signée, lors de cet événement. Paraphée par la directrice de Dar Al-Maghrib et le président du FCMRC, Mohamed Boukkouri, cette convention stipule que les parties signataires partagent le souhait de collaborer et de promouvoir des activités conjointes afin de favoriser la diversité sociale et l’ouverture vers l’autre, et de renforcer les méthodes d’échange culturel et social

Au programme : ■ Un salon du livre des plus récentes publications et classiques d’auteurs ou de thématique nord africaines publiés au canada , en Afrique du nord ou ailleurs dans le monde; dans 03 lieux prestigieux de la culture et du savoir a Montréal : La Librairie Olivieri, Le HEC Montréal, et La maison de la culture de Cote Des Neiges. ■ Plus de 40 auteurs, écrivains, chercheurs ,

Source : Maghreb Arabe Presse

David Bensoussan candidat

Invitation aux auteurs, écrivains et chercheurs

Le FCNA, organisme sans but lucratif, propose un festival à facettes multiples qui vise – à travers une série d’événements musicaux, cinématographiques, littéraires, etc – à bâtir et développer les ponts entre cultures d’origines et communautés d’accueils à Montréal. Son volet littéraire, le Maghreb du livre de Montréal, qui est a sa 4é édition, après le Maroc en 2011, l‘Algérie sera à l’honneur en commémoration du cinquantième anniversaire de l’indépendance , pendant les mois octobre et novembre 2012.

Cette cérémonie s’est déroulée en présence de personnalités marocaines et canadiennes, d’acteurs associatifs, de représentants du corps consulaire accrédité à Montréal, de hauts responsables du gouvernement du Québec et de représentants de départements provinciaux et municipaux, ainsi que d’une pléiade d’académiciens, d’intellectuels et d’artistes.

Prix Haim Zafrani 2012

Festival Culturel Nord Africain

Le Festival Culturel Nord Africain (FNCA), en partenariat avec la librairie Olivieri et L’Espace du Livre Francophone, la Fondation Club Avenir; La maison de la Culture de Cote des neiges (ville de Montréal), Le Consulat Général d’Algérie a Montréal lance, la Quatrième édition du Maghreb du Livre de Montréal.

entre les peuples canadien et marocain et les autres communautés.

journalistes se donneront rendez-vous durant cette quinzaine avec : signatures de nouveaux ouvrages , découvertes d’écrits et recherches, lectures, conférences et débats ■ l’Algérie, son histoire sa littérature seront thèmes de table rondes et débats et conférences par des chercheurs, journaliste , écrivains. ■ Écrivains de renoms et personnalités culturelles montréalaises sont les invités de cette 4iéme édition. 1er Volet : Octobre 2012 En partenariat avec la Fondation Club Avenir au HEC du 1 au 4 octobre 2012: durant la semaine culturelle algérienne, organisé par la Fondation , un premier lancement aura lieu le 2 octobre 2012 a 18h00 a la salle TATA Communications de HEC. Le livre économique , politiques et académique en général d’auteurs maghrébins et thématiques nord africaine sera a l’honneur , professeurs et directeurs de recherches donnent rendez vous au étudiants et grand public: - Le salon livre 4 jours : vente et prise de commande, signatures, rencontres - Une rencontre avec les auteurs d’ici, pas seulement avec les auteurs de fictions mais aussi les chercheurs et professeurs et universitaires. Informations : festivalcna@yahoo.ca

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L’universitaire et écrivain montréalais d’origine marocaine David Bensoussan a été retenu parmi les principaux candidats à l’obtention du Prix Haim Zafrani 2012. Le Prix Haim Zafrani s’inscrit dans le sillage tracé par ses travaux de recherche et d’enseignement et dans la continuité d’une œuvre érudite et humaniste, toute entière consacrée à la civilisation des Juifs en Occident musulman. Il commémore la mémoire de M. Zafrani dont le travail rigoureux et exigeant sur les textes poétiques, rabbiniques, juridiques, littéraires, a donné lieu à la reconnaissance du patrimoine des Juifs du Maroc. Il a aussi initié, pour beaucoup, la réappropriation d’un patrimoine juif maghrébin dans ses ramifications et ses échanges avec le bassin méditerranéen. Plus largement, son œuvre a permis la reconnaissance de la vitalité et de la multiplicité des cultures juives du Maroc, inséparables de la diversité de leurs sources . Ce prix souscrit à quelques postulats auxquels l’homme et l’œuvre

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sont toujours restés fidèles : la certitude que la démarche de connaissance participe à une identité vivante, qu’elle est source non de repli et de retranchements frileux mais d’une volonté partagée qui permet de nouer et de poursuivre un dialogue créatif avec la culture de l’Autre. C’est dans cet esprit et dans le cadre de l’Institut Elie Wiesel que seront attribuées des aides à la culture et à la recherche sous la forme de prix, et de bourses de reconnaissance et d’encouragement. Ceux-ci seront attribués par un jury correspondant aux critères requis de rigueur scientifique et de transparence. Le prix, est attribue annuellement a un écrivain (romancier, poète, historien, sociologue, anthropologue, linguiste et autre) ou/et artiste (peintre, sculpteur, cinéaste, vidéaste, musicien, etc.) afin de primer une œuvre littéraire, francophone ou artistique inspirée par le judaïsme marocain.


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Actes

PMM

Opération Achat d’une pompe à eau et de tenues de sport Pour des écoles situées en zone défavorisée

L’Association Pour un Maroc Meilleur (P.M.M.) et l’Association Femme Méditerranéenne pour le Développement (AFMD), lancent, en partenariat, une opération l'achat d’une pompe d'eau pour l'école Amsale et de tenues sportives pour l’école d’Aslah.

présence de Monsieur le Directeur de l'établissement, des instituteurs et institutrices, de l'Association des parents, des élèves ainsi que des membres de l'AFMD. L’école est située au au douar Amsale dans la commune Sahtrienne dans la région de Tetouane.

province de Tétouan, Royaume du Maroc Établissements scolaires: L'école Amsale et l’école d’Asla Responsable du projet: Association Femme Méditerranéenne pour le Développement

L'installation de la pompe d'eau était prévue pour le lundi 1er octobre 2012 à l'école Amsale à 10h du matin en

Les détails du projet Année scolaire: 2012/2013 Région: Secteur scolaire Sahtrienne,

Contribution P.M.M: 1875$ CAD Nombre de bénéficiaires: 222 enfants

Description de la situation par l'AFMD : Le projet consiste d’une part à financer l’achat d’une pompe d’eau afin d’améliorer l’hygiène à l’école et d’autre part soutenir la pratique des activités physiques par les enfants. Ceci dans le but d’encourager la poursuite scolaire des élèves issus de familles modestes et contribuer à la lutte contre l’abandon scolaire dans la région de Tétouan.

Microsoft lance un nouveau système d’exploitation

Un nouveau bureau de direction Au REPAF

Le lancement aura lieu dans le cadre de la visite au Maroc, mercredi et jeudi prochains, du président de Microsoft International JeanPhilippe Courtois dans le but de renforcer le lien de la multinationale et ses partenaires marocains des sphères publique et privée. L’intégration du Tamazight dans Windows 8 confirme la volonté de Microsoft à accompagner le Maroc dans sa transition démocratique et d’offrir les outils techniques permettant l’intégration complète de l’Amazighe en tant que langue nationale du Royaume, ajoute le communiqué.

Stéphanie Otou, Avocate, assure la présidence du réseau pour ce mandat 2012-2013. Spécialisée en droit de la propriété intellectuelle et technologies de l’information, Me Otou exerce à titre de conseillère juridique chez Triton Digital. Régis Dahany, Vice Président exécutif, est analyste sénior en stratégie d’entreprise et modélisation des risques à la Banque Nationale du Canada. Lassana Mané, Vice Président Finances, est planificateur financier à la Banque Royale. Clément Ndiaye, Vice Président, Communications et Relations Publiques, est Directeur de la formation et du développement des spécialistes hypothécaires mobiles à la Banque TD. Ursula Dumon, Vice Présidente, Évènements et fondatrice de

Langue et culture Amazigh

Microsoft annonce en avant-première le lancement de son nouveau système d’exploitation Windows 8 en langue Amazighe, indique un communiqué de la multinationale informatique américaine.

Le REPAF vient d’annoncer la composition de son nouveau bureau de direction

Cette rencontre sera l’occasion de l’annonce du lancement de la nouvelle édition de la compétition Microsoft Imagine Cup et de l’ensemble des programmes que Microsoft a spécialement mis en place pour les étudiants tel que Youthspark ainsi que de l’annonce d’un nouveau service dans le domaine du Cloud Computing au Maroc.

Bemylink, Clinique en communication, spécialisée en esthétique corporative. Maimouna Diakhaby, Vice Présidente Membership, est analyste d’affaires au sein de SNC Lavalin. Le REPAF en bref Le REPAF est un réseau d’affaires dynamique, multidisciplinaire d’entrepreneurs et de professionnels ouvert à toute personne qui adhère à ses objectifs, quelle que soit son origine. Sa mission : Faire la promotion de l'entreprenariat comme outil de création de richesse et d'intégration; Développer un réseau de leaders d'origine africaine, accroître leur influence en cultivant les habitudes de réseautage d'affaires comme outil de succès et de création de valeur ; Favoriser leur épanouissement et encourager leur intégration dans toutes les sphères d'activité.

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Entretien

Nadia Zouaoui, auteure de «Fear, anger and politics»

Des images pour ouvrir un débat sur l’islamophobie La journaliste et documentariste canadienne d’origine algérienne, Nadia Zouaoui, a été honorée dimanche par le Congrès maghrébin du Québec (CMQ) lors de son gala d’excellence tenu à Montréal. La journaliste Nadia Zouaoui qui travaille, entre autres, pour la radio et la télévision de Radio Canada s’est fait connaître à travers un documentaire autobiographique, Le voyage de Nadia, où elle aborde la situation des femmes en Algérie. Plus récemment, elle s’est attaquée à la montée de l’islamophobie aux États-Unis après les attentats du 11 septembre avec son film Fear, anger and politics produit pour Aljazeera. Notre collaborateur Wahid Megherbi l’a rencontrée. Entretien.

Entretien réalisé par Wahid Megherbi Wahid Megherbi : Quelles sont les raisons qui vous ont mené à vous intéresser à un sujet aussi brûlant que le racisme islamophobe qui sévit en Occident et plus particulièrement aux États-Unis ? Nadia Zouaoui : Je suis journaliste Canadienne et donc je m'intéresse beaucoup à ce qui arrive aux États Unis. J'ai suivi de prêt toute la polémique autour de la question du Ground 0 Mosque mais quand j'ai vue les chiffres d'une étude faite par le Washington Post et ABC News de 2010 qui disait que l'Islamophobie est pire en Amérique aujourd'hui qu'après le 11 septembre 2001

et que la majorité des Américains croient que l'islam est une religion de violence et l'analyse blâmais les couvertures médiatique et les politiciens pour cette montée de l'intolérance envers les Musulmans. J'ai commencé à analyser ces chiffres et à interviewer des gens et j'ai trouvé que le problème est beaucoup plus grave qu'on le pense et donc je l'ai proposé le sujet au réseau documentaire d'Aljazeera. Mon film se passe seulement aux États Unis et je n'ai pas la prétention de faire une analyse de ce qui se passe en occident. Avez-vous rencontré des difficultés lors du tournage ? Aucune difficulté. Ce qui nous montre aussi que l'Amérique est un pays de liberté d'expression. Quand je suis arrivé avec ma caméra aux frontières Américaines la veille du 10e anniversaire du 11 septembre 2001, les douaniers m'ont demandé quel est le sujet de mon film: J'ai dit Islamophobia in América. Ils m'ont demandé pour quel chaine je filmais, j'ai dit Aljazeera Documentary Channel et ils m'ont demandé ou je suis née et j'ai dit Algérie ... Franchement, je me suis rendue compte que j'avais toute les chances de me faire coffrer avant même de commencer à filmer! Et malgré ça, je n'ai pas eu de difficultés. Je me suis dit que ce n'est pas le cas dans la plupart de nos pays d'origine! Croyez-vous que le 11 septembre 2001 a provoqué ou exacerbé le racisme anti-musulman ?

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Oui, c'est la plus grande attaque terroriste jamais subie en Amérique. Cependant, c'est la manipulation de quelques groupes que je dénonce dans mon film qui ont joué avec la fibre de la peur des musulmans en faisant l'amalgame entre terroristes et musulmans. Le Musulman est devenu le nouveau noir des États Unis. Avant aux États Unis il y'a une expression qui dit: Driving While black (conduire quand on est noir on se fait automatiquement arrêter par la police). Maintenant il y'a une nouvelle expression qui dit: Flying while brown (Voler quand on est brun est devenu plus problématique à cause du «délit de faciès» dans les aéroports Américains) Que font les Musulmans, à votre avis, pour contrer ce racisme ? Je dirais que c'est beaucoup plus les organisations des droits de l'homme qui aident ces communautés musulmanes à se défendre, à s'organiser pour dénoncer cette injustice. J'ai rencontré beaucoup d'avocats, souvent juifs, qui aident gratuitement les gens. Avec mon film, des familles Algériennes surtout m'ont contacté pour me raconter leurs histoires et je les ai mis en contact avec ces hommes et ces femmes qui se sont donné la mission de se battre contre cette injustice. C'est très touchant et je dois dire que l'Amérique profonde n'est pas Islamophobe; oui il y'a beaucoup d'ignorance et de peur mais les vrais islamophobes sont très conscients de leur mission de propager la peur et la haine car ils ont un agenda politique et pécunier

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Nadia Zouaoui bien spécifique. Il faut aussi ajouter que tout cela se passe sur un fond de crise économique qui n'aide en rien les musulmans. Pourrait-on affirmer que ce racisme existe au Canada et plus particulièrement au Québec ? Je n'ai pas fait de recherche ici au Québec donc je ne peux pas répondre Votre documentaire n'est pas diffusé au Québec ; y a-t-il une raison ? J'attends des réponses mais en effet, il y'a un certain dédain pour ce genre de sujet. Montrer des musulmans comme des victimes ce n’est pas très vendeur et ça ne répond pas à un certain discours qu'on aime entendre ici mais mon film a été le top 5 film le plus vue sur Aljazeera English, il va passer dans plusieurs festivals, écoles et universités et à chaque fois il y a des débats autour de la question de la discrimination. C'est un sujet qui s'impose par lui même; que certaines personnes qui ne veulent pas de ce débat le veuillent ou pas!


Sports

Soccer – Coupe d’Afrique des Nations 2013

Les26 joueurs qui doivent relancer les Lions de l’Atlas Rachid Taoussi a convoqué 26 Lions de l’Atlas pour le match qui opposera le Maroc au Mozambique le 13 octobre prochain à Marrakech, au titre du troisième et dernier tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2013. Le nouvel entraîneur, dont l’objectif premier est de qualifier les Lions de l’Atlas pour la CAN-2013, doit mener ses poulains vers la victoire contre le Mozambique avec au moins trois buts à zéro. Des 26 joueurs convoqués, 14 évoluent en championnat national Pro-Elite 1 (Botola), notamment au Wydad et au Raja de Casablanca, mais aussi à l’AS FAR, au Moghreb Fès et au Moghreb Tétouan. Parmi les 12 Lions évoluant à l’étranger eux, on note la présence d’Oussama Assaidi, milieu offensif de Liverpool, et Ahmed Kantari défenseur central du Stade Brestois. Les joueurs Issam Adoua (Victoria Guimaraes/Portugal) Youssef El Arabi (Granada FC/Espagne) Noureddine Amrabat (Galatasaray SK/Turquie) Salaheddine Aqal (AS FAR/Maroc) Abdelaziz Barrada (Getafe CF/Espagne) Youness Belakhdar (AS FAR/Maroc) Younes Belhanda (Montpellier HSC/France) Zakaria Bergdich (RC Lens/France) Abderrahim Chakir (AS FAR/Maroc) Karim El Ahmadi (Aston Villa/Angleterre)

Aziz El Kinani (Moghreb Tétouan/Maroc) Mehdi Benatia (Udinese/Italie) Oussama Assaidi (Liverpool/Angleterre) Said Fatah (Wydad Casablanca/Maroc) Abderazzaq Hamdallah (Olympic Safi/Maroc) Younes Hammal (AS FAR/Maroc) Adil Hermach (Al Hilal/Arabie Saoudite) Youssef Kadioui (AS FAR/Maroc)

Ahmed Kantari (Stade Brestois /France) Adil Karouchi (Raja Casablanca/Maroc) Houcine Kharja (Al Arabi/Qatar) Nadir Lamyaghri (Wydad Casablanca/Maroc) Mouhcine Moutouali (Raja Casablanca/Maroc) Abdellatif Noussir (Moghreb Fès/Maroc) Mouhcine Yajour (Raja Casablanca/Maroc) Anass Zniti (Moghreb Fès/Maroc)

Le meilleur joueur africain 2012

34 candidats au trophée la Confédération africaine de football a dévoilé sa liste de joueurs nommés pour le trophée du joueur africain de l’année 2012. Ils sont 34 candidats en lice, dont l’international ivoirien Yaya Touré, qui rêve de remporté le prix pour la 2e année consécutive. L’instance qui régit le ballon rond sur le continent a révélé les noms des 34 candidats qui tenteront de remporter la récompense individuelle la plus prisée et succéder au palmarès au milieu de terrain de Manchester City, Yaya Touré, qui rêve de garder son titre acquis en 2011. L’international ivoirien aura une forte opposition cette année et devra surtout se méfier de son compatriote, Didier Drogba. Même s’il fait désormais les beaux jours du Shanghai Shenhua, l’ancien attaquant de l’Olympique de Marseille a marqué tout le monde du football la saison dernière pendant l’épopée européenne de Chelsea pour décrocher la Ligue des Champions. Réponse le 20 décembre prochain, lors de la cérémonie qui se tiendra à Accra, Ghana. La liste des candidats Abdelaziz Barrada (Maroc, Getafe) Adel Taarabt (Maroc, Queens Park Rangers) Alain Traoré (Burkina Faso, FC Lorient) Alexandre Song (Cameroun, FC Barcelone) André Ayew (Ghana, Marseille) Arouna Koné (Côte d’Ivoire, Wigan) Aymen Abdennour (Tunisie, Toulouse)

Bakaye Traoré (Mali, Milan AC) Cheikh Tioté (Côte d’Ivoire, Newcastle) Christopher Katongo (Zambie, Henan Construction) Demba Ba (Sénégal, Newcastle) Didier Drogba (Côte d’Ivoire, Shanghai Shenhua) Emmanuel Agyemang Badu (Ghana, Udinese) Emmanuel Mayuka (Zambie, Southampton) Foxi Kethevoama (Centrafrique, FC Astana) Gervinho (Côte d’Ivoire, Arsenal) Hilaire Momi (Centrafrique, Le Mans) John Obi Mikel (Nigeria, Chelsea) John Utaka (Nigeria, Montpellier) Kwadwo Asamoah (Ghana, Juventus) Moussa Sow (Sénégal, Fenerbahçe) Nicolas Nkoulou (Cameroun, Marseille) Pape Moussa Konaté (Sénégal, FC Krasnodar) Papiss Demba Cissé (Sénégal, Newcastle) Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon, Saint-Etienne) Rainford Kalaba (Zambie, TP Mazembe) Seydou Doumbia (Côte d’Ivoire, CSKA Moscou) Seydou Keita (Mali, Dalian Aerbin) Sofiane Feghouli (Algérie, FC Valence) Stoppila Sunzu (Zambie, TP Mazembe) Victor Moses (Nigeria, Chelsea) Yaya Touré (Côte d’Ivoire, Manchester City) Younes Belhanda (Maroc, Montpellier) Youssef Msakni (Tunisie, Espérance de Tunis)

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