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Éditorial
Éditorial
509 manifestations à Montréal en 2012
Editeur : Abdelghani Dades.
Le pouvoir est-il désormais sous les pavés ?
Directeur Général Rachid Najahi. Rédaction : Hassan Boutabssil, Narjisse El-Bakkali, Radouane BnouNouçair, Zahira EL, Wahid Megherbi, Mona Doutabaa Publicité : Mohamed Ezzemouri Ahmed Mendili Wahid Megherbi Conception et Réalisation Graphique : Rachid Najahi. Atlas.Mtl est un produit du. GROUPE ATLAS MEDIA Editeur de. * La Voix des Marocains à Montréal et du site web: www.atlasmedias.com
(514) 962-8527 (514) 994-9582 Courriel: admin@atlasmedias.com Site web: www.atlasmedias.com Facebook: https://www.facebook.com/groups/ atlasmediagroupe/
Dressant récemment le bilan de l’année 2012, le patron de la Sécurité du Québec relève un chiffre : Rien qu’à Montréal, au cours des douze mois considérés, on a dénombré 509 manifestations de protestation populaire.
De prime abord, on pourrait penser que les protestations étudiantes - qui se sont régulièrement poursuivies du printemps jusqu’aux élections législatives de l’automne - sont à l’origine de ce chiffre assurément conséquent. Mais c’est faux; la colère des étudiants face à la perspective d’une hausse des frais de scolarité s’est exprimée à 84 reprises seulement, soit donc seulement 16% des mouvements d’humeur populaire enregistrés durant l’année. Autrement, alors qu’on n’y prenait garde, pour chaque manifestation estudiantines, cinq autres avaient lieu, souvent dans l’indifférence médiatique et par conséquent à l’insu (ou presque) du grand public. Quand aux motivations du mécontentement ainsi traduit, on trouve de tout : des revendications insatisfaites de nature syndicales, des raisons politiques, des dénonciations de la corruption, des causes sociales ou environnementales, etc.
appelle manifestations représentent des coûts d’une part et, surtout, ils ont une signification que l’on oublie souvent d’explorer. Les coûts de la colère populaire Un coût financier tout d’abord.
Pierre Duchesne, ministre de l'enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie, estimait tout récemment que le bilan matériel des manifestations contre la hausse des coûts de scolarité s’était établis à 90 millions de dollars. En simplifiant le calcul, on peut donc dire que chaque événement aura «consommé» environ 100.000$. Particulièrement spectaculaires, parfois violentes, les sorties des étudiants auront sans doute été plus onéreuses que n’importe quelle autre; mais la différence, tout coûts confondus (journées de travail perdues, manques à gagner pour les entreprises et les administrations, sécurité, nettoyage des lieux etc.) n’est sans doute pas bien grande. Toujours pour simplifier le calcul, considérons que chaque manifestation occasionne une dépense de l’ordre de 50.000 $.
On a beau être originaire d’un pays où, avec l’ouverture démocratique, protester publiquement est devenu, - avec notamment une manifestation des diplômés chômeurs qui se poursuit sans discontinuer depuis plus de vingt ans avec une occupation du parvis du parlement un style de vie plus qu’une liberté irrépressible et un droit constitutionnel; le nombre n’en reste pas moins impressionnant.
En tout dès lors, l’année 2012 aura engendré à ce chapitre, des dépenses de l’ordre de 250 à 300 millions de dollars. En ces temps de restriction budgétaire, c’est beaucoup; c’est énorme. Obligé de rogner y compris sur les programmes sociaux constituant la marque de fabrique du Québec, n’importe quel gouvernement, passé, présent ou à venir, aurait sans doute trouvé meilleur usage à faire des cette manne.
Et qui ne laisse pas d’inquiéter…
Péril en la demeure Le moindre des coûts reste cependant le coût financier.
Car les accrocs à la paix social que l’on
Car, dans la vie d’une Nation, il pire que de perdre de l’argent. Voir se déliter les relations de confiance entre une population et sa classe politique, regarder s’éroder le respect des institutions et de leur fonction est en effet autrement plus grave et chargé de périls. Car on entre ainsi dans une spirale pernicieuse dont le fait que la manifestation publique, d’ultime recours de citoyens lésés, devienne, avant même la grève, la première - voire l’unique - expression d’insatisfaction, n’est que la première marche. Mais qui est responsable d’une évolution, si dangereuse, des mœurs civiques? Les politiciens qui, peut-être, ne savent plus écouter et entendre les insatisfactions populaires; ou les citoyens qui, avec le sens de la responsabilité collective, perdent aussi l’usage des voies et moyens plus premiers de la démocratie participative : l’engagement politique et l’exercice du droit de vote? Question délicate; réponse improbable dans tous les cas. Sauf à appeler, encore une fois, à un nouvel esprit civique ou à un esprit civique renouvelé, par lequel nous serions plus nombreux que jamais par le passé, participer effectivement au choix de ceux qui, en novembre prochain, seront désignés par nous tous, à gérer notre degré premier de citoyenneté, la fonction municipale; et auxquels, avant même le vote, par notre participations aux débats et rencontres pré-électoraux, nous aurons fixé les priorités et les actions que nous les chargerons de mener, en notre nom et pour notre compte.
Notre Cahier Immobilier 2013 Date de parution : 28 février 2013 Date de tombée : 22 février 2013 Comme chaque année, le journal Atlas Montréal s’apprête à vous offrir un outil de choix dans vos décisions d’achat ou de vente de maisons, immeubles ou condos, et un guide des services liés à ces choix. Le guide réunit toutes informations pratiques et types de conseils pouvant permettre la concrétisation, dans les meilleures conditions, de vos projets d’acquisition foncière et la réalisation d’opportunités d’affaires intéressantes. Principaux thèmes développés dans cette édition du 28 février 2013 : - L’actualité immobilière au Québec ; Louer ; - Vendre ou acheter ; - Personnes ressources et opportunités ; - En annexe guide de références utiles.
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Interactions
À nos lecteurs de faire la différence… Ensemble pour mettre en valeur l'apport de la communauté des originaires du Marocau déveoppement du Québec La communauté marocaine au Québec constitue une composante importante de la société québécoise. Ses membres contribuent, chacun à sa manière, au développement, à l'essor et à l'épanouissement du Québec, à la promotion et à la préservation de ses valeurs qui sont nos valeurs communes. Or, cette contribution n'est pas foncièrement connue par nos élus, l'opinion publique, nos voisins, nos collègues et, fait surprenant, même par plusieurs d'entre-nous. Pour être connue, une chose doit être communiquée. Effectivement, ce qui n'est pas communiqué n'existe tout simplement pas. Notre communauté dispose de plusieurs canaux pour faire valoir sa richesse, l'apport et les compétences de ses hommes et de ses femmes. Il ne tient qu'à nous de capitaliser sur ces canaux. Atlas.Mtl consacrera, à partir du mois de mars, une chronique pour publier dans chacun de ses
numéros, le portrait d'une femme ou d'un homme qui se distingue par ses compétences, par son savoir-faire, sa fierté de vivre au Québec, son attachement à ses valeurs, etc.
Pour assurer le succès de cette chronique, nous avons besoin de vous. Pour faire connaître le capital humain de la communauté marocaine établie au Québec, nous vous invitons à nous communiquer les coordonnées d'une personne qui se démarque dans son milieu, qui a raflé des trophées, qui s'est méritée des distinctions dans un domaine culturel, politique, économique, sportif, communautaire, qui a réalisé des recherches ayant mérité des prix ou fait l'objet d'une publication, etc. En nous communiquant les coordonnées de cette personne, nous vous prions de nous expliquer en deux ou trois paragraphes les raisons qui justifient votre choix. Autrement dit, pourquoi Atlas
Médias devra-t-il publier le portrait de la personne que vous recommanderez.
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Politique
Immigration : Non francophones, s’abstenir! Des milliers de candidatures à l’installation au Québec seront rejetées dès 2014 en raison de la méconnaissance du français Dès l'an prochain, «plusieurs milliers» d'immigrants non francophones désirant vivre au Québec seront refoulés pour faire plus de place à ceux qui ont une maîtrise «intermédiaire ou avancée du français». «Dans le cadre de sélection des personnes immigrantes, nous accorderons une valeur accrue à la maîtrise du français», a déclaré lundi 11 février 2013, la ministre de l'Immigration, Diane De Courcy. «Concrètement, cela fera en sorte que, parmi les quelque 50 000 personnes par année qui immigrent au Québec, plusieurs milliers d'entre elles auront une meilleure maîtrise de notre langue commune», a-telle ajouté lors de l'étude des crédits budgétaires de son ministère. Par ailleurs, Mme De Courcy, qui doit gérer la décroissance du budget de son ministère, croit que cette politique va permettre des économies. À ceux qui deman-
dent une augmentation des ressources humaines et financières allouées à la francisation, elle rétorque que cette politique de sélection va réduire la demande. «Le contexte budgétaire ne nous permet pas de répondre positivement à cette demande», a dit la ministre, qui ajoute que le «changement dans la sélection» se reflétera sur le budget «dans les prochaines années, avec un plus grand nombre de francophones admis». «Nous allons pouvoir concentrer nos efforts sur ceux qui parlent peu ou pas le français». Recul du français La ministre Diane De Courcy, qui énumérait ses priorités pour 2013, a aussi mentionné l'importance de «favoriser l'établissement dans les régions du Québec».
«Techniquement, il y a le plein emploi à Québec, dans Chaudière-Appalaches et en Abitibi. C'est une information qui doit être accessible aux immigrants afin d'influencer leur choix d'établissement», a expliqué la ministre. Elle dit constater «aujourd'hui» que le statut du français «souffre d'un recul», en particulier à Montréal et dans l'Outaouais. Diane De Courcy «Cette situation rend plus difficile le parconcernant la grille de sélection, c'est la cours d'intégration des personnes immiperspective de se priver d'une maingrantes», a-t-elle affirmé. d'œuvre hautement qualifiée», a déploré la libérale Filomena Rotiroti. Le budget du ministère de l'Immigration, Contrairement aux péquistes, qui perçoides Communautés culturelles et de la vent l'anglais «comme une langue Charte de la langue française est de 288 étrangère», les libéraux le voient comme millions de dollars. Il était de 299 mil«une richesse supplémentaire», a-t-elle lions l'an dernier. ajouté. Inquiétudes Source : Agence QMI «Ce qui est inquiétant de constater à travers les mesures que la ministre entreprend
Rentrée parlementaire à Québec
Les grands débats attendus
Le Sommet sur l'enseignement supérieur pourrait monopoliser l'attention des parlementaires au cours des premières semaines des travaux, qui ont débutés le 12 février. Les 125 députés de l'Assemblée nationale réintègrent le Salon bleu après une pause de plus de deux mois, les travaux ayant été levés le 7 décembre dernier.
Tous les yeux seront rivés sur le sommet
du ministre de l'Enseignement supérieur Pierre Duchesne. Le gouvernement tente ainsi de résoudre le conflit étudiant, qui est l'un des éléments qui ont mené à la chute du gouvernement de Jean Charest l'été dernier.
scolarité - alors que les recteurs sont furieux des compressions budgétaires que leur a imposées le gouvernement. Entre les deux, le gouvernement tente de décrocher un compromis sur l'indexation des frais de scolarité.
Les divisions sont palpables à tous les niveaux. Les associations étudiantes sont elles-mêmes divisées sur les revendications - entre gratuité et gel des droits de
Le dossier des ressources naturelles sera également sur la table de travail des députés. Le gouvernement tiendra un forum sur les redevances minières au
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mois de mars. La première ministre Pauline Marois entend clore le dossier au plus tard au mois de juin prochain en déposant un nouveau pacte sur les redevances minières au Québec. La laïcité, les modifications à la Charte de la langue française, l’immigration, l’intégration et la lutte contre la corruption constitueront également des dossiers chauds au cours des prochains mois.
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À la Une
Garderies : 15.000 nouvelles places à 7$ 2000 places réservées aux milieux défavorisés La ministre de la Famille, Nicole Léger, a présenté jeudi 7 février 2013, la façon dont seront réparties les 15 000 places à 7 $ annoncées en novembre, qui s'ajoutent aux 13 000 places déjà annoncées par le gouvernement libéral précédent. Le gouvernement péquiste a ciblé les régions qui connaissent les plus fortes croissances démographiques, mais il a aussi décidé de miser sur des clientèles spécifiques. En plus des 2000 places prévues dans les communautés plus démunies, 300 places sont destinées aux communautés autochtones et 300 autres seront consacrées à des « projets exceptionnels », comme des projets d'associations avec le milieu de la recherche ou de l'enseignement.
Un appel de projets pour la création des places dans les communautés autochtones doit être lancé séparément, ultérieurement. Les régions qui remportent la part du lion sont la Montérégie avec 3122 places de plus, Montréal avec 2241 places, la Capitale nationale, avec 1433 places, Lanaudière avec 1425 places et les Laurentides, où l'on comptera 1291 places de plus. 2250 places en garderies subventionnées Autre précision de la ministre : 12 750 places seront créées dans les Centres de la petite enfance (CPE), tandis que les 2250 autres seront réservées aux garderies subventionnées afin de « respecter les préférences de parents du Québec ».
Les critères en fonction desquels les projets seront sélectionnés ont aussi été présentés par la ministre jeudi. Les 22 comités qui analyseront les projets devront avoir en tête la faisabilité, la pertinence et la qualité des projets. Les projets devront être déposés au ministère de la Famille d'ici le 14 juin 2013. Les personnes qui désirent soumettre un projet pourront télécharger le formulaire et le guide approprié ainsi que les documents pertinents à partir du site web du ministère de la Famille à partir du 14 février.
Les garderies privées pas contentes Grèves et pétition accueil l’annonce ministérielle
Environ 300 des 700 garderies privées non subventionnées du Québec étaient en grève mardi 12 février. Leurs propriétaires se plaignent d'être exclus de l'appel d'offres du gouvernement Marois, qui vise à créer 15 000 nouvelles places à sept dollars dans la province.
La mobilisation aura lieu à Montréal, devant les bureaux de la première ministre Pauline Marois, sur la rue Sherbrooke et sur la colline du parlement à Québec simultanément, de 12 h à 15 h 00.
Une pétition sera aussi déposée devant l'Assemblée nationale. L’annonce de Mme Léger avait d’ailleurs provoqué des réactions dès le 7 février. La Fédération des chambres de commerce du Québec avait ainsi rappelé qu'elle trouve incohérent le fait de créer de nouvelles places en CPE « à l'heure où les finances publiques doivent être gérées avec grande mesure ». La Fédération estime que le secteur privé est déjà équipé
pour accueillir 35 000 nouvelles places. Il serait préférable que le gouvernement transforme les permis des garderies privées en permis à contribution réduite à 7 $, selon elle.
Le président de l'Association des garderies privées du Québec, Sylvain Lévesque, se réjouissait pour sa part que 15 % des places soient attribuées au réseau des garderies privées. « Par contre, 15 % des places, c'est largement insuffisant », déplorait-il.
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Les nouvelles places seront créées à partir de 2014 et jusqu'à la fin de 2016. Source : Cabinet de la ministre de la Famille
Réforme de l’Assurance-emploi
Colère et manifestations De nouvelles manifestations contre la réforme de l'assurance-emploi se sont tenues mardi 12 février au Québec et au Nouveau-Brunswick. Les opposants à la réforme se sont notamment donné rendez-vous à Montréal, Lévis, Shawinigan et Dolbeau-Mistassini. Au Nouveau-Brunswick, ils ont récidivé à Tracadie-Sheila. Il s'agit de la quatrième manifestation en six jours dans cette ville de la Péninsule acadienne. Des centaines d'opposants à la réforme ont bloqué l'accès à la rue Principale et certains ont fait brûler des pneus pour attirer l'attention. Ils ont voulu ainsi empêcher le libre accès aux commerçants pour leur donner un avant-goût d'un éventuel manque à gagner si jamais les travailleurs saisonniers sont privés de leurs prestations d'assuranceemploi. Des manifestants ont incendié des pneus et il y a eu des bousculades. Les policiers ont dispersé les manifestants.
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Emploi
1,4 millions d’emploi disponibles d’ici 2014 Les assistés sociaux et les immigrants auront leur chance, avec l’aide de Québec Québec entend mettre à contribution les assistés sociaux, les travailleurs préretraités et les immigrants pour combler les pénuries de main-d’œuvre qui s'annoncent avec le vieillissement de la population. Les données démographiques démontrent que le nombre de personnes en âge de travailler atteindra son niveau le plus élevé cette année et commencera à décroître de manière constante à compter de 2014 avec les retraites massives des babyboomers. Selon les projections d'Emploi Québec, il y aura 1,4 million d'emplois disponibles au Québec d'ici 2021. La ministre de l'Emploi et du Travail, Agnès Maltais, a annoncé vendredi 8 février, en compagnie de la première ministre Pauline Marois, une stratégie visant à augmenter la participation au marché du travail des groupes cibles dont les taux d'emploi sont en deçà de la moyenne afin de contrer la rareté de la main-d’œuvre.
« Déjà, certains secteurs d'activité sont aux prises avec une rareté de la maind’œuvre, a rappelé Mme Marois. Pourtant, trop de personnes peinent encore à trouver du travail faute de répondre aux exigences des employeurs. Des travailleurs sans emplois et des emplois sans travailleurs : un de nos plus importants défis consiste à jumeler les deux. » Investissements et mesures d’accompagnement
La stratégie implique des investissements de 463 millions de dollars, dont 175 millions proviendront du fonds où s'accumule la contribution de 1 % des entreprises pour la formation. Le reste proviendra de l'enveloppe actuelle d'Emploi Québec. Parmi les mesures qui seront mises de l'avant, on prévoit suivre de beaucoup plus près les jeunes prestataires d'aide sociale en les accompagnant dans des démarches de formation et d'intégration à
l'emploi. La ministre Maltais promet cependant qu'on ne mettra aucune pression indue sur les jeunes assistés sociaux. « Nous n'avons pas besoin de mesures coercitives ou punitives. Les jeunes veulent travailler », a affirmé Mme Maltais, qui ajoute que les expériences tentées auprès de cette clientèle lui donnent raison. « Au lieu d'être assis dans le Centre local d'emploi et d'attendre les jeunes, on va s'organiser pour faire le contact. Des expériences récentes prouvent que les jeunes n'attendent que ça pour se mettre en marche. Ils ont besoin de modèles, ils ont besoin d'une mise en mouvement et ça marche. [...] Quand on les rencontre systématiquement et qu'on leur offre des choses, ils embarquent », a dit la ministre. Les préretraités, renommés « travailleurs expérimentés » pour les besoins du programme, recevront également une aide
CCA : Séance d’information sur les opportunités d'emploi dans le milieu de la santé
Les "Professionnels du Maghreb et du Machreq des Organisations de la Santé" ont organisé dimanche 10 février, en collaboration avec le Centre Culturel Algérien (CCA) et Mont-Algérie, un 5@7 d’information sur les opportunités d’emploi dans le milieu de la santé.
Cette activité avait pour but d’informer le nombre important de membres des communautés culturelles, formés aux métiers de santé et demeurant au chômage ou exerçant dans des secteurs sans rapport avec leurs qualifications, sur les opportunités d’emploi et les voies et moyens d’y accéder.
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Une centaine de participants; infirmièr(e) s, médecins, dentistes, hygiéniste dentaires ou gestionnaire administratif, informaticien, financier; ont ainsi pu s’informer des possibilités offertes par un secteur qui emploie déjà plus de 87 000 personnes œuvrent au sein de ce réseau,
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qui pourra notamment prendre la forme d'une allocation salariale pour combler la différence dans le cas d'un retour au travail dans un emploi moins bien rémunéré que celui qui était auparavant occupé. Pour les travailleurs immigrants, le gouvernement entend entre autres se concentrer sur des efforts de francisation plus intenses. La stratégie prévoit également l'instauration de stages rémunérés.
dont plus de 17 300 infirmières, 13 500 préposés aux bénéficiaires ainsi que 16 900 techniciens et professionnels de la santé et des services sociaux mais dont les besoins en personnel restent considérables. Informations : ccapro @ ccacanada.qc.ca
Tendances
Emploi :Portrait d’une exclusion
Les femmes et les minorités ethniques restent peu présentes chez les décideurs Un récent rapport de recherche dévoile des chiffres importants sur la représentation des femmes et des individus provenant des minorités visibles au sein de la haute direction des organisations de la région métropolitaine de Montréal.
Les résultats de l’étude, réalisée par DiversitéEnTête de l’Institut de la diversité de l’Université Ryerson, ont été dévoilés au cours d’un déjeuner le jeudi 7 février 2013. Premier rapport du genre, La représentation des femmes et des minorités visibles occupant des postes de leadership : Profil du Montréal métropolitain présente un portrait illustrant la représentation par secteurs et précisant les moyens et facteurs menant à l’occupation d’un poste de haut dirigeant par cette population. Une entreprise sur trois ! Les femmes ont certes gagné du terrain en matière de leadership, celles-ci occupant 31,2 % des postes de haute direction à Montréal, mais les individus provenant de minorités visibles sont moins représentés à cet égard. Bien qu'ils constituent 22,5 % de la population, seulement 5.9 % postes de haut dirigeants sont occupés par des minorités visibles. C'est ce que dévoile une étude menée par des chercheurs de la Faculté de gestion Desautels de l'Université McGill et de l'Institut de la diversité de l'Université Ryerson. Cette étude a analysé 3 025 postes de haut dirigeant rattachés aux plus grands organismes de la région métropolitaine de Montréal dans six secteurs : élus, secteurs public, privé, éducation, le secteur sans but lucratif (charité), et les nominations aux organismes, commissions et conseils. Les organisations étudiées sont situées dans des régions du Montréal métropolitain comptant plus de 10 % d'individus provenant de minorités visibles.
Les femmes et les minorités visibles occupant des postes de leadership : Profil du Montréal métropolitain est le second rapport de l'initiative DiversitéEnTête. Ce projet du programme Alliances de recherche universités-communautés échelonné sur cinq ans, et soutenu par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, générera de nouvelles connaissances qui serviront à promouvoir la diversité dans les postes de direction grâce à des approches fondées sur la base d'éléments concrets. « Des recherches antérieures ont établi un lien évident entre la diversité en matière de leadership et certains avantages sur les plan social et économique. Celles-ci améliorent la performance financière des organismes et stimule l'innovation, ainsi que plusieurs autres avantages bien documentés », précise Suzanne Gagnon, cosignataire du rapport et professeure à la Faculté de gestion Desautels de l'Université McGill. « L'importance de cette recherche est appuyée par les propres études qu'a mené RBC» déclare Martin Thibodeau, président de la Direction du Québec chez RBC Banque Royale du Canada. Notre approche à l'égard de la diversité nous permet d'attirer des candidats talentueux et de continuer à croître. Disposer d'un effectif représentatif de la diversité de la population et des communautés que l'on dessert tout en offrant un environnement de travail inclusif où tous ont la possibilité d'atteindre leur plein potentiel, c'est tout simplement ce qu'il convient de faire. En fait, favoriser la diversité constitue une excellente stratégie d'affaires. » L'étude révèle des variations significatives entre les secteurs du Montréal métropolitain de même qu'au sein de ces secteurs. Les femmes occupent 47,2 % des postes de direction dans les organismes, les conseils et les commissions
mais leur proportion chute à seulement 15,1 % dans les grandes entreprises privées analysées. Dans le tiers des entreprises du secteur privé, aucune femme n'occupe un poste de direction. Dans une proportion de 5,6 %, elles comptent 40 % de femmes occupant un poste de direction. 2,6% de décideurs sont issus des minorités Les individus provenant des minorités visibles composent 11,4 % des dirigeants du secteur sans buts lucratif. Ce taux s'établit à 2,6 % dans les organismes des secteurs public et privé. Bien que les femmes provenant de minorités visibles composent 11,5 % de la population du Montréal métropolitaine, elles occupent à peine 1,9 % des postes de direction dans l'ensemble des secteurs. « Notre étude sur les pratiques en matière de leadership révèle que la diversité ne vise pas que les ressources humaines,» juge Wendy Cukier, cosignataire du rapport et vice-présidente à la recherche et à l'innovation à l'Université Ryerson, et
fondatrice de l'Institut de la diversité. Les organismes qui se démarquent conçoivent la diversité et l'inclusion comme des exigences stratégiques qui façonnent toutes leurs activités, de l'approvision-nement au développement de produits et services et du marketing aux communications. Nous devons non seulement repenser nos pratiques de recrutement, d'embauche et de promotion mais aussi examiner comment nous pouvons créer un bassin de dirigeants potentiels ». « Cette étude souligne l'importance de la diversité dans les organismes. En affaires, comme en politique, la diversité est essentielle à la croissance. Ceux qui l'accueillent favorablement sont aussi les plus performants », ajoute l'honorable Marlene Jennings, députée de la circonscription fédérale de Notre-Dame-deGrâce/Lachine de 1997 à 2011 et actuellement conseillère en recherche et directrice générale des centres communautaires juifs YM-YWHA de Montréal. Source : DiversitéEnTête
Les auteurs de l’étude
Faculté de gestion Desautels de l'Université McGill (http://www.mcgill.ca/desautels) Fondée en 1906, la Faculté de gestion Desautels de l'Université McGill figure parmi les plus prestigieuses écoles commerciales selon les magazines BusinessWeek, Canadian Business, Forbes, The Economist et Financial Times. La Faculté abrite plusieurs centres de recherche et mène des programmes en milieu universitaire à l'intention des étudiants des premier, deuxième et troisième cycles.
Institut de la diversité de l'Université Ryerson (www.ryerson.ca/diversity) L'Institut de la diversité, logé dans les bureaux de la Faculté de gestion Ted Rogers de l'Université Ryerson, mène des recherches sur la diversité en milieu de travail et met au point des applications visant à y améliorer les pratiques.
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L'Institut travaille de concert avec des partenaires pour mettre au point de nouvelles connaissances et pratiques interdisciplinaires en matière de diversité en ce qui concerne la représentation des sexes, l'appartenance raciale ou ethnique, l'orientation sexuelle, les capacités ou l'appartenance aux communautés autochtones. Il collabore avec des entreprises, des administrations publiques, des organismes sans but lucratif et le milieu uni-
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versitaire pour étudier les pratiques actuelles et évaluer des programmes, explorer les barrières à la participation de tous dans les milieux de travail, mettre au point des politiques et des programmes fondés sur des données probantes pour aider les milieux de travail à attirer, motiver et mobiliser des populations sous-représentées, livrer des formations personnalisées soutenant la création de stratégies favorisant la diversité.
Tendances
Société : Une charte de la laïcité au Québec; pour quoi faire? Par Radouane Bnou-Nouçair
La laïcité permet de concrétiser la neutralité de l’État envers toutes les institutions religieuses ou confessionnelles. Elle exprime également le respect de toutes les convictions et croyances religieuses. À ce titre, elle constitue un moyen important d’adaptation et de régulation pour les régions à forte immigration comme le Québec. Elle permet d’assurer une ligne de conduite homogène applicable à toutes et à tous, indépendamment des origines culturelles ou cultuelles. Fidèle à la ligne de conduite qu’il s’est fixé depuis sa révolution tranquille (1960-1970) et préoccupé par l’indépendance de ses institutions publiques, le Québec a engagé une réflexion pour la mise en place d’une charte de la laïcité. Mais en se lançant dans cet exercice périlleux, le Québec ne risque-t-il pas d’entrer en contradiction avec l’approche juridique qui fixe les droits et obligations des individus? En concevant une nouvelle charte, le Québec ne risque-t-il pas d’affaiblir l’impact de la charte des droits et libertés de la personne? Une nouvelle charte, expression d’une islamophobie latente? Pour ne pas s’y méprendre et par souci d’une information sans langue de bois, il est clair pour ceux qui connaissent bien le Québec que la réactivation de ce projet vise le voile islamique. Et, à ce titre, elle exprime un réflexe pavlovien de self-défense contre l’accroissement des immigrants de confession musulmane. C’est pourquoi, dans ce contexte, ce projet est l’expression d’une islamophobie potentielle et latente qui n’a malheureusement pas épargné le Québec. Car, bien que les chrétiens, les sikhs ou les juifs, par exemples, se soient installés antérieurement aux musulmans, c’est l’arrivée massive de ces derniers qui est à l’origine de la relance du débat sur la laïcité. Un projet qui risque de diviser Après avoir rejeté le multiculturalisme qui constitue une des fiertés du Canada, le Québec prend le risque d’installer un sentiment de rejet chez ses citoyens de confession musulmane.
En cherchant à se protéger, à tout prix, d’une chimérique menace islamique, le Québec risque de diviser sa propre population. Ce qui constituerait une grosse brèche dans une société fière de ses qualités d’ouverture universelle et de son histoire marquée par une immigration diversifiée. Ceux qui militent pour cette charte cherchent à fermer des portes ouvertes par la charte des droits et liberté de la personne qui stipule dans ses articles 3 et 10. Article 3. Toute personne est titulaire des libertés fondamentales telles la liberté de conscience, la liberté de religion, la liberté d'opinion, la liberté d'expression, la liberté de réunion pacifique et la liberté d'association. Article 10. Toute personne a droit à la reconnaissance et à l'exercice, en pleine égalité, des droits et libertés de la personne, sans distinction, exclusion ou préférence fondée sur la race, la couleur, le sexe, la grossesse, l'orientation sexuelle, l'état civil, l'âge sauf dans la mesure prévue par la loi, la religion, les convictions politiques, la langue, l'origine ethnique ou nationale, la condition sociale, le handicap ou l'utilisation d'un moyen pour pallier ce handicap. Il y a discrimination lorsqu'une telle distinction, exclusion ou préférence a pour effet de détruire ou de compromettre ce droit. La laïcité dans le monde Même si, en théorie, la notion de laïcité semble simple, sa mise en œuvre est complexe et, pratiquement, chaque pays du monde a sa propre application de la laïcité. Cependant, trois tendances semblent s’imposer de plus en plus dans le monde: la conception française, la conception des États Unis et celle de la Turquie. La conception française : La conception française de la laïcité est radicale : la religion relève de l’intimité de l’individu. Le principe de la laïcité, en France, est le résultat d’un processus historique où l’Église a cherché à protéger ses privilèges, son patrimoine et ses réseaux et où l’État a du composer avec de nombreux hommes politiques issus des milieux catholiques protestants.
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Énoncé en 1905, le principe de la laïcité s’est appliqué aux citoyens et à la France métropolitaine mais pas en AlsaceMoselle (territoire récupéré par la France en 1918). Ce principe est intimement lié à celui de la liberté d’expression et d’opinion. Il est permis à chacun de pratiquer la religion de son choix tant que cette pratique ne va pas à l’encontre des droits d’autrui. Cette liberté est limitée dans certains cas comme celui des fonctionnaires en service qui n’ont pas le droit de porter des signes religieux. Dans le système éducatif français, la formation religieuse ne fait pas partie du cursus des élèves ; Néanmoins, une demi-journée par semaine est libre pour que cet enseignement puisse éventuellement être assuré. L’exercice du culte est libre mais même à l’intérieur des établissements publics, à condition de ne pas en perturber le fonctionnement (interrompre la classe pour prier ou exiger un menu spécifique à la cantine, par exemples). Le port de signes «ostentatoires » est interdit dans les écoles publiques. La conception des États-Unis : Aux États Unis, officiellement, la religion est séparée de l’État par le premier amendement du 12 décembre 1791 à la constitution de 1787. Pourtant, les références à Dieu sont omniprésentes dans la pratique politique (comme le serment sur la bible ou le «In God we trust» sur les billets de banque. Mais, contrairement à la France, l’État fédéral ne subventionne aucune école religieuse.
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La définition du Dieu auquel se réfère l’État américain est perçu et vécu comme le point commun à toutes les religions; Contrairement à la France où l’État rassemble par son indifférence aux cultes, l’État américain rassemble en créant un point commun constitué par le fait de croire en Dieu. C’est une laïcité tolérante qui a attiré aux États Unis de nombreux immigrants très religieux (Mennonites, quakers, juifs, baptistes, …). La forte religiosité américaine n’est pas le vœu des fondateurs du pays mais plutôt la conséquence des conditions dans lesquelles le pays s’est construit. La conception turque : La constitution du 10 décembre 1937 précise que « l’État turc est républicain, nationaliste, populiste, étatiste, laïque et réformateur ». La Turquie fait partie des rares pays majoritairement musulmans à être laïque. Mais contrairement à la France, par exemple, la laïcité, en Turquie, n’est pas réciproque : L’État finance et forme les prêtres, les imams et les écoles religieuses pour mettre sous tutelle la religion. Préserver le Québec des divisions Les vrais amoureux du Québec savent que cette région a toujours été une terre d’immigration quelque indépendamment des confessions religieuse et ils feront tout pour maintenir cette tendance. Tandis que les empêcheurs de tourner en rond, ils continueront d’aiguiser leurs couteaux contre un ennemi issu de leur imagination débordante.
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Faits & actes
Sécurité
Le terrorisme, motif de déchéance de citoyenneté Le gouvernement d’Ottawa s’est dit favorable mercredi 6 février, à une proposition de loi d’un député qui veut retirer la citoyenneté canadienne aux personnes naturalisées coupables de “terrorisme”.
“Nous devrions envisager la possibilité de révoquer la citoyenneté aux Canadiens binationaux (coupables) d’actes de terrorisme”, a déclaré lors d’une conférence de presse le ministre de l’Immigration Jason Kenney. Il commentait la participation d’un Canadien à l’attentat anti-israélien perpétré à Bourgas, en Bulgarie, qui avait
fait six morts et une trentaine de blessés en juillet dernier. Cette affaire est survenue quelques jours après que l’Algérie eut affirmé que deux Canadiens avaient pris part à la prise d’otage sanglante d’In Amenas. “Je ne vois pas quelle raison serait plus évidente pour priver quelqu’un (de sa citoyenneté) que la participation à des actes de terrorisme”, a fait valoir le ministre conservateur.
Rappelant que la loi canadienne ne permettait pas en l’état de destituer un Canadien de sa citoyenneté, M. Kenney a dit regarder avec beaucoup d’intérêt le
projet de loi en ce sens présenté par un député -et non le gouvernement- et qui doit être étudié par la Chambre des Communes. En outre, il a donné des détails sur le parcours de l’auteur présumé de l’attentat de Bourgas. Arrivé au Canada à l’âge de 8 ans, celui-ci avait été naturalisé “trois ou quatre plus tard” et avait quitté le pays pour retourner avec sa famille dans son pays d’origine, le Liban.
“Nous croyons que c’est probablement un Canado-Libanais qui n’a pas vécu ici de manière permanente depuis
Santé
542 médecins supplémentaires au Québec en 2012 Le Québec regarnit ses effectifs médicaux si on en croit de récentes données compilées par le Collège des médecins du Québec qui rapporte une nette augmentation du nombre de médecins dans la province. En 2012, l'ordre professionnel des médecins a recensé 542 médecins de plus dans ses rangs qu'en 2011. Cela porte à 21 511 le nombre de médecins inscrits au tableau du Collège des médecins du Québec, un record, précise le Collège. En tout, 830 nouveaux médecins ont été inscrits au tableau du Collège en 2012. Si on tient compte des 288 médecins qui ont été retirés du tableau au cours de l'année pour cause de décès, d'expiration de permis ou de radiation, le Québec a fait un gain net de 542 médecins l'an dernier. Il est à noter que sur les 21 511 médecins du Collège, 19 400 sont actifs.
D'un point de vue global, le Québec compte toujours un nombre plus élevé de spécialistes que de médecins de famille. Actuellement, 51,6 % des médecins inscrits sont des spécialistes contre 46,5 % de médecins famille. En 2012, 228 médecins de famille se sont joints aux effectifs médicaux québécois tandis que 280 médecins ont grossi les rangs des spécialistes. Selon les données du Collège des médecins, les quatre facultés de médecine des Universités Laval à Québec, de Montréal, de Sherbrooke et McGill à Montréal regroupent actuellement 3689 étudiants et 3636 résidents. Fait à noter, un nombre croissant de femmes décrochent leur diplôme en médecine au Québec. Sur les 542 médecins qui ont joint la pratique cette année au Québec, 452 sont des femmes. Dans les facultés de médecine de la province, la proportion de femmes est actuellement de 62,3 %.
Technologies
Piratage informatique : 250 000 comptes Twitter compromis Les dirigeants de Twitter ont avoué qu'il y a quelques jours, le service avait été attaqué par un groupe de pirates anonymes qui se sont emparés des informations de plus de 250 000 comptes d'usagers. Suivant l'attaque, les gens de Twitter ont avisé par courriel, ceux qui ont été visés en demandant de changer leur mot de passe. Voici ce qu'on pouvait lire sur le blogue officiel de la compagnie concernant les attaques. : "Cette semaine,
nous avons détecté des modèles d'accès inhabituels qui nous ont conduits à identifier des tentatives d'accès non autorisés aux données d'utilisateur de Twitter. Nous avons découvert l'attaque pendant qu'elle se déroulait avons été en mesure de l'arrêter" précise un représentant de Twitter. "Notre enquête a toutefois confirmé que les assaillants ont pu avoir accès aux informations d'accès de près de 250 000 utilisateurs."
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l’âge de 12 ans”, a insisté M. Kenney. Source : AFP
Votre argent
ImpôtNet Québec
Entreprises
Bombardier Maroc entre en action
pour vous faciliter la vie Revenu Québec informe les citoyens et les préparateurs professionnels que le service ImpôtNet Québec est officiellement en ligne. Les personnes qui produisent leur déclaration de revenus à l'aide d'un logiciel autorisé peuvent donc la transmettre dès aujourd'hui et ainsi profiter des nombreux avantages découlant de l'utilisation de ce service en ligne. En effet, en utilisant le service ImpôtNet Québec, les citoyens profitent notamment d'un traitement plus rapide de leur déclaration de revenus. L'objectif de Revenu Québec est de délivrer un avis de cotisation ou de transmettre un remboursement dans un délai de 14 jours lorsqu'une déclaration de revenus est transmise par voie électronique comparativement à un délai de 28 jours lorsqu'une déclaration de revenus est envoyée par la poste. ImpôtNet Québec Chaque année, les Québécois sont de plus en plus nombreux à utiliser le service ImpôtNet Québec pour transmettre leur déclaration de revenus. En 2012, près de 3,75 millions de citoyens ont utilisé ce service par eux-mêmes ou par
l'intermédiaire d'un préparateur professionnel. C'est donc dire que 60 % des déclarations reçues à Revenu Québec ont été transmises par Internet. Les citoyens ont jusqu'au 30 avril 2013 pour transmettre leur déclaration de revenus pour l'année d'imposition 2012. Toutefois, ceux qui déclarent des revenus d'entreprise, ainsi que leur conjoint, ont exceptionnellement cette année jusqu'au 17 juin 2013 pour le faire. Cependant, tous les citoyens doivent payer leur solde d'impôt au plus tard le 30 avril. Espace «Mon dossier» Revenu Québec souhaite égale-
ment rappeler aux citoyens qu'ils peuvent s'inscrire à Mon dossier, à l'adresse www.revenuquebec.ca/ mondossier. Il s'agit d'un espace personnalisé qui leur donne accès à de l'information concernant leur dossier fiscal et la possibilité d'utiliser plusieurs services en ligne pratiques. Par exemple, ils peuvent y consulter leurs avis de cotisation, leurs confirmations de remboursements anticipés ou leurs déclarations de revenus. Ils peuvent également s'inscrire au dépôt direct ou télécharger certaines de leurs données fiscales afin de produire plus facilement leur déclaration de revenus. Source : Revenu Québec
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Le géant canadien de l’aéronautique Bombardier vient de démarrer ses activités de production au Maroc. Dans un communiqué rendu public jeudi, le groupe annonce, en effet, avoir entrepris la production de composantes d'avion dans son usine de transition implantée au royaume. Une annonce qui intervient tout juste après la cérémonie de remise de diplômes de 18 ajusteurs-monteurs, tenue le 1e février à l’Institut des Métiers de l’Aéronautique (IMA) de Casablanca. « C’est un jalon excitant pour nous, car nous voyons nos activités au Maroc prendre forme », a indiqué Hugo Brouillard, directeur général de Bombardier Aéronautique Maroc. Et de poursuivre : « Avec 18 nouveaux employés locaux engagés et ayant reçu une formation sur les procédés et principes manufacturiers de Bombardier, nous vivons la première étape d’un long futur de production de composants de qualité dans une autre usine de Bombardier de calibre mondial ». Bombardier prévoit d’employer 100 ajusteurs-monteurs dans son usine marocaine d’ici la fin d'année, ajoute le communiqué.
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Insolite
Les zombies vont attaquer Montréal! Une présentation pour le moins insolite sera faite au colloque 2013 sécurité civile et incendie. En trois ateliers et un défi à relever : survivre à une invasion de zombies et contrer l’épidémie provoquée délibérément par ces ennemis. En trois jours, il faudra réagir à un événement qui pourrait s’échelonner en temps réel sur plus de 12 mois!
L’objectif de cet exercice est de faire ressortir l’importance de la planification du rétablissement ainsi que les répercussions des décisions prises sur l’avenir des communautés touchées par les sinistres. Farfelue à première vue, l’utilisation du thème des zombies rejoint les préoccupations liées à des situations de sinistres réels, tels la santé, l’environnement et la sécurité publique. L’improbabilité (ou l’invraisemblance) d’un tel événement favorisera l’émergence de solutions, les réflexions des participants n’étant pas influencées par la perception qu’un sinistre majeur ne peut survenir au Québec. Mise en situation Divisée en trois ateliers, cette simulation mettra en évidence les phases du rétablissement : - phase d’urgence (début de la planification); - phase de consolidation; - phase de reconstruction. En équipe, les participants décideront des démarches pour faire face à la situation d’urgence. À la fin de l’atelier, un
vote déterminera la solution gagnante pour la suite des événements. Tous les participants devront alors composer avec la décision et les conséquences qui en découlent. Le déroulement des ateliers se fera en trois étapes : - instructions sur le déroulement de l’activité; - mise en contexte suivie d’une simulation; - interaction entre les participants.
Phase d’urgence Les zombies attaquent. Ils font plusieurs victimes sur leur passage, leur morsure étant mortelle. Ils sabotent certaines infrastructures essentielles, en coupant par exemple le réseau électrique, et utilisent des cadavres pour contaminer l’eau potable. Doit-on demander à la population de se confiner dans la zone contaminée ou d’évacuer? Comment gérer le transport des dépouilles pour qu’elles ne servent pas d’agents de contamination? Comment communiquer l’information à la population? Selon les concepts de base du rétablissement transmis en début d’atelier, les intervenants d’urgence, le personnel de gestion de crise et le personnel médical doivent réévaluer la situation régulièrement. Après 10 jours de gestion de crise, quelle sera la suite des événements? Phase de consolidation La phase d’urgence est terminée.
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L’éradication des zombies est en cours. Il faudra 10 semaines pour rétablir les services de base à la population à la suite du sabotage des infrastructures essentielles. Il est crucial de poursuivre la campagne de sensibilisation de la population sur les mesures d’hygiène à adopter si on veut faire reculer le taux de contamination et éviter une deuxième vague. Selon les décisions prises lors du premier atelier, les participants devront décider du sort de la population. Est-ce la fin du confinement ou encore le début de la réintégration des zones infectées? Phase de reconstruction Les répercussions de l’attaque des zombies se feront sentir pendant encore au moins 10 mois. Les participants devront prendre des décisions importantes et
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considérer leurs conséquences économiques et psychosociales à long terme. Ils établiront les mesures à mettre en place pour combattre de nouvelles souches du virus, pour décider de l’avenir des zombies emprisonnés ou encore pour éviter une deuxième invasion. L’utilisation du mot zombie n’est qu’un prétexte pour illustrer une grande catastrophe et ses répercussions sur les comportements humains. C’est une métaphore pratique pour illustrer une situation où la structure des sociétés et des gouvernements peut se retrouver rapidement dépassée, et elle permet d'attirer l'attention du public sans sombrer dans le catastrophisme. Information : http://www.securitepublique.gouv.qc.ca
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Monde
Où va la Tunisie?
net de technocrates qui assureraient le fonctionnement de l'État jusqu'à l'organisation d'élections législatives anticipées. Une idée approuvée et réclamée par le président du pays, Moncef Marzouki, et par l'opposition. La division s'installe La proposition n'est cependant pas bien reçue au sein du parti islamiste Ennahda, dont est lui-même issu Hamadi Jebali.
Alors que les membres du parti Ennahda se déchiraient sur la proposition de leur chef de mettre en place un gouvernement de technocrates, la rue s'était de nouveau enflammée jeudi au lendemain de l'assassinat d'un des leaders laïcs de l'opposition, Chokri Belaïd. Tôt, jeudi, des heurts ont éclaté entre manifestants et policiers dans la ville de Gafsa ainsi que dans la capitale, Tunis, où les forces de l'ordre ont eu recours aux gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. Des milliers de Tunisiens en colère accusaient le parti Ennahda au pouvoir d'être responsable du meurtre de Chokri Belaïd. D'importantes manifestations secouent la Tunisie depuis. Selon le ministère de l'Intérieur, un policier a été tué lors des heurts. Mercredi, le premier ministre du pays, Hamadi Jebali, a tenté de calmer le jeu en proposant de dissoudre l'actuel gouvernement pour le remplacer par un cabi-
Jeudi matin, le vice-président du parti Ennahda, Abdelhamid Jelassi, a déclaré que « le premier ministre n'avait pas demandé l'opinion des membres de son parti avant d'annoncer la dissolution. Nous, au sein du parti, pensons que la Tunisie doit avoir un gouvernement de politiciens tout de suite. Nous allons continuer les discussions avec les autres partis pour former un gouvernement de coalition. » Le parti Ennahda, qui nie toute implication dans l'assassinat de son adversaire politique, gouverne avec deux formations laïques au sein d'une coalition menacée d'éclatement depuis de longues semaines. De son côté, l'opposition ne décolère pas. Le principal syndicat du pays appelle par ailleurs à une journée de grève générale vendredi, jour des funérailles de Chokri Belaïd. Le parti islamiste Ennahda, qui est au pouvoir en Tunisie depuis le renversement du président Zine el-Abidine Ben Ali, à l'automne 2011, n'arrive pas à stabiliser le pays deux ans après la révolution qui a déclenché le printemps arabe.
Le parti du président quitte le gouvernement
Le parti laïque du président tunisien Moncef Marzouki a sèchement claqué la porte du gouvernement de coalition, furieux de la façon dont le parti islamiste au pouvoir gère la crise politique et sociale qui secoue le pays. Ce départ risque d'attiser les tensions et d'aggraver la crise provoquée par l'assassinat d'un leader de l'opposition Chokri Belaïd, perpétré la semaine dernière. Moncef Marzouki est un ardent défenseur des droits humains dont l'ascension à la présidence a été perçue comme un symbole de l'évolution de la
Tunisie vers une plus grande démocratie après le renversement du régime de Zine El Abidine Ben Ali, en janvier 2011. Cette démission survient alors que le calme semblait être revenu dans les rues de la capitale tunisienne, dimanche. Après trois journées de violences, les rues de Tunis étaient relativement calmes. Les policiers antiémeute demeuraient cependant aux aguets. En réaction aux soulèvements des derniers jours, le premier ministre Hamadi Jebali souhaite nommer un nouveau gouvernement de technocrates. Il se frotte toutefois à des résistances au sein
Depuis son accession au pouvoir, Ennahda a été confronté à une série de crises politiques et sociales ainsi qu'à des violences orchestrées par des extrémistes salafistes. Bras de fer entre laïcs et islamistes Chokri Belaïd, un responsable de l'opposition laïque en Tunisie et farouche opposant aux islamistes, a été abattu devant son domicile mercredi, à Tunis. Selon le Front populaire, la coalition de gauche dont il était l'un des dirigeants, il est décédé à l'hôpital après avoir été atteint par quatre balles à la tête et la poitrine. « Les autorités savaient que Chokri Belaid était menacé, et n'ont rien fait », a déclaré le chef du Parti républicain Ahmed Néjib Chebbi, à l'Agence FrancePresse. M. Chebbi a ajouté figurer luimême sur une liste de personnalités politiques menacées de mort par les
Selon l'Agence France-Presse, M. Chebbi s'inquiète du « risque de voir la transition démocratique compromise », d'autant qu'aucun compromis n'est en vue sur la Constitution, ce qui empêche la tenue d'élections. Plusieurs partis de l'opposition laïque se sont alliés pour dénoncer et réclamer la dissolution des milices armées proEnnahda appelées « Ligues de protection de la révolution » (LPR). Mais le gouvernement au pouvoir fait la sourde oreille aux appels de dissolution de ce groupe responsable d'une attaque spectaculaire en décembre 2012 contre le siège de la centrale syndicale de l'Union générale tunisienne du travail et du meurtre, en octobre dernier, de Lotfi Naguedh, un membre de l'opposition battu à mort dans le sud du pays.
de son propre parti, Ennahda, qui rejette cette idée. Une réunion du comité de direction de la formation politique est prévue pour dimanche afin de discuter de cette option. Les factions modérées et radicales risquent de s'affronter lors de cette rencontre. Les Tunisiens ont renversé leur ancien président Zine El Abidine Ben Ali en janvier 2011, donnant le coup d'envoi aux soulèvements du printemps arabe. Depuis, l'Ennahda, un parti islamiste modéré, a remporté les élections et gouvernait le pays en coalition avec deux
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islamistes.
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formations politiques laïques.
Religions
Benoît XVI renonce à sa charge pontificale
Le Pape démissionne!
Le pape Benoît XVI a annoncé lundi 10 février 2013, sa démission du Vatican, une première dans l'histoire de l'Eglise moderne, affirmant ne plus avoir « les forces » de la diriger en raison de son « âge avancé », 85 ans.
« Le pape a annoncé qu'il renoncera à son ministère à 20H00 (19H00 GMT), le 28 février. Commencera alors la période de «sede vacante (siège vacant) »,a indiqué à l'AFP, le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi.
vie de la foi, pour gouverner la barque de saint Pierre et annoncer l'Évangile, la vigueur du corps et de l'esprit est aussi nécessaire », a expliqué le pape. Durant son pontificat de huit ans, Benoît XVI a été confronté à un grave scandale d'abus pédophiles dans le clergé, la crise la plus profonde de l'Église contemporaine.
Un nouveau pape sera désigné « pour Pâques », a-t-il précisé ensuite lors d'une conférence de presse convoquée à la hâte au Vatican. Benoît XVI se retirera ensuite dans un monastère dans l'enceinte du Vatican, a-t-il ajouté.
L'an dernier, il a aussi du faire face à l'intérieur du Vatican à un scandale de fuites de documents confidentiels, qui a conduit à la condamnation de son propre majordome, Paolo Gabriele: un symptôme des mécontentements et des divisions dans la Curie, et une trahison personnelle qui avait beaucoup affecté Joseph Ratzinger.
Dans son annonce en latin traduite ensuite par le Vatican, Benoît XVI, a dit être « parvenu à la certitude que (ses) forces, en raison de l'avancement de son âge (ingravescentem aetatem, en latin), ne sont plus aptes à exercer de façon adéquate le ministère » de pape et évêque de Rome. Il a fait cette annonce dans une salle du Palais Apostolique lors d'un consistoire au Vatican pour la canonisation de martyrs d'Otrante.
« Incapacité à bien administrer » Le pape a ajouté que sa vigueur s'était « amoindrie ces derniers mois ». « D'une telle manière que je dois reconnaître mon incapacité à bien administrer le ministère qui m'a été confié », a ajouté le pape. Dans un livre interview intitulé Lumières du monde sorti en 2010, le pape avait évoqué la possibilité d'une démission au cas où il ne se serait plus senti en état de continuer.
« Dans le monde d'aujourd'hui, sujet à de rapides changements et agité par des questions de grande importance pour la
Répondant au journaliste allemand Peter Seewald, Benoît XVI avait affirmé qu'un pape « a le droit et, selon les circonstanc-
es, le devoir de se retirer » s'il sent ses forces « physiques, psychologiques et spirituelles » lui échapper. Dans une conférence de presse, le père Lombardi a admis que « le pape nous a pris un peu par surprise, en outre un jour férié pour le Vatican. Selon lui, le pape a « saisi l'occasion qu'un grand nombre de cardinaux étaient réunis à Rome pour le consistoire. « La plupart n'en avaient pas été informés à l'avance », a assuré le père Lombardi. Ce dernier a souligné que le pape « dans
Histoire : Les deux précédentes renonciations papales Unique précédent de démission volontaire dans l'histoire de l'Église : Célestin V avait abdiqué de sa fonction peu après avoir été sacré en 1294. Il avait vécu en ermite jusqu'à sa désignation comme pape, et ne se sentait pas prêt à assumer ce rôle dans l'Eglise. Un autre pape avait quitté ses fonctions, mais dans un tout autre contexte. Grégoire XII (Angelo Correr), né à Venise en 1325 et mort en 1417,pape de 1406 à sa démission en 1415. Né vers 1325 à Venise en Italie, patriarche de Constantinople à partir de 1390, il est élu pape, avec pour mission de réunir la papauté de Rome et celle d'Avignon, le 30 novembre 1406 puis le 4 juillet 1415 il renonça à la tiare pontifi-
cale afin de permettre la fin du Grand Schisme d'Occident. Il sera cependant dans l’impossibilité de résoudre la bicéphalie. Un concile se réunit alors au printemps 1409. Les 500 représentants de deux obédiences se réunissent à Pise, du 25 mars au 7 août. Ils décident de déposer les deux papes et d'en élire un nouveau. Le 5 juin, la condamnation des deux pontifes rivaux est prononcée et les cardinaux pisans élisent Alexandre V (1409–1410) le 26 juin. Mais les cardinaux sont excommuniés par les deux papes rivaux et la situation empire : il y a alors trois papes (dont deux antipapes). En fin de compte, lassé de cette situation, Grégoire XII décidera de renoncer à sa charge en 14 15.
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sa clarté et son honnêteté, a constaté luimême son état. « Nous aussi avions noté cette fatigue ces derniers temps, il y avait un déséquilibre entre ses forces et les efforts requis », a ajouté le père Lombardi. Né le 16 avril 1927 dans une famille modeste de la très catholique Bavière à Marktl-am-Inn, Joseph Ratzinger, avait succédé au très charismatique Jean-Paul II le 19 avril 2005 à l'âge de 78 ans après avoir régné près d'un quart de siècle sur la Congrégation pour la doctrine de la Foi.
Religions
Un projet de Mosquée à Chateauguay Le Centre Culturel Musulman de Châteauguay (CCMC) et le Centre Culturel Islamique de la Rive-Sud (CCIRS) se sont livrés à un match amical de soccer le samedi 9 février à Chateauguay pour souligner le début de leur partenariat (dans le cadre de solidarité , collaboration et concentration des énergies des deux associations pour l’achat d’un grand centre culturel musulman pour la région sud ouest).
Parmi les projets en cours et les évènements sur lesquels les deux associations travaillent en partenariat figurent l’organisation d’un ensemble d’activités de loisir et d’ apprentissage lors de la semaine de relâche, ainsi que l’invitation de quelques chouyoukh pour organiser un souper de bienfaisance le mois de mai prochain inchaallah. Le Centre Culturel Musulman de Châteauguay (CCMC) Le CCMC est une association à but non lucratif. Ses ressources reposent sur les dons et contributions de la communauté en particulier les habitants de Chateauguay et ses environs et sa mission est de perpétuer les traditions culturelles ou religieuses et de transmettre ce legs aux nouvelles générations. Inaugurée en 2007 par des membres bénévoles, la Mosquée ARRAHMAN devenue par la suite CCMC , est a la fois un centre culturel et une école coranique . La Mosquée assure plusieurs fonctions essentielles: - Lieu de prière, - Espace d’éducation, de dialogue, arbitrage en cas de conflits, - Lieu de rencontre interculturel, social et humanitaire.
Le CCIRS a été crée en octobre 2009 C’est une association à but non lucratif qui a pour but : - Offrir les services sociaux-culturels, éducatifs, et sportifs à la communauté musulmane en particulier et à la communauté de Roussillon de façon générale - Assister les nouveaux immigrants et faciliter leur intégration dans la société québécoise et canadienne - Offrir un cadre à la communauté musulmane lui permettant une présence participative au sein de Roussillon - Apporter de l’aide morale et financier aux groupes et aux personnes dans le besoin - Promouvoir la région de Roussillon et participer dans son développement social et économique Le CCIRS a loué le local sur la rue Sainte-Catherine dans le but d’organiser ses activités. Ainsi la mosquée ATTAWASSOUL a été créée pour permettre à la communauté musulmane de pratiquer sa religion de façon collective Grace à des donateurs le local de la mosquée a été rénové et a été équipé de : tapis, système de son, climatiseur, salles d’ablutions, une petite bibliothèque, cuisine, un bureau pour le Imam, et une douche. Les objectifs: 1- Établir une coexistence pacifique entre les membres de la communauté musulmane et le reste de la commu-
nauté qui repose sur la compréhension mutuelle, aide et le respect. 2- Résoudre des problèmes familiaux avant qu’ils aient des effets négatifs. 3- Organiser des réunions scientifiques, religieuses et éducatives en général. 4- Éviter la privation de la jeunesse, et les protéger contre l’usage du tabac, les drogues et la corruption morale: (Ateliers de gestion de la colère. Exercices à parler en public.) 5- Encourager l’égalité sociale. 6- Faire revivre l’esprit positif ,les initiatives visant à faire de bonnes actions et faire revivre l’esprit de civisme. 7- Assistance à des personnes pour aider à construire la morale et la bonne conduite. 8- Renforcer les relations productives
Elle dispense Services: Également un certain nombre de services à la communauté dont : - Célébrations de mariages et établissement des actes, Actes de mariage - Cours de la langue Arabe, - Cours de Mathématiques, Mosquée ArRahman et Centre Culturel Musulman de Chateauguay Tel : 514-9002580; Email: Info@mosqueearahman.org; http://mosqueearrahman.org/fr/
Le Centre Culturel Islamique de la Rive-Sud Le CCIRS répond aux besoins spirituels, religieux et communautaire des musulmans par la défense de leurs valeurs dans la société Canadienne , et de favoriser le bien-être de la communauté qui l’entoure à travers l’adoration, la charité, l’éducation, la sensibilisation et l’engagement civique.
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avec les voisins. 9- Travailler à corriger l’image de l’Islam parmi les non-musulmans et enlevez les soupçons que certains peuvent contenir environ musulmans. 10- Une communauté islamique qui joue un rôle primordial dans la croissance du Québec. Centre Culturel Islamique de la Rive-Sud (CCIRS), 253, rue Sainte-Catherine, Suite 120, Saint-Constant, Québec, Canada, J5A 2J6 Email: ccir.info@gmail.com http://mosqueeomar.ca
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Croyances
Calendrier Chinois : Sous le signe du Serpent
Une« année venimeuse» L'année du Serpent sera venimeuse: placée sous le signe de l'instabilité et des turbulences, elle apportera guerres et éclatement de la zone euro, prédisent les astrologues chinois. Mais le chanteur Psy continuera de surfer sur son succès de 2012, rassurent-ils. L'année du Serpent démarre ce 10 février dans le calendrier chinois et est associé à l'Eau : elle pourrait amener son lot de catastrophes, mettent en garde les astrologues, très écoutés en Asie. Les précédentes années du Serpent ont été marquées par les attaques du 11 septembre (2001), le mouvement démocratique de Tiananmen écrasé dans le sang (1989) et l'attaque japonaise sur Pearl Harbour (1941), égrènent-ils. "C'est une année de catastrophes... Beaucoup de choses ne vont pas bien se passer", prévient Tan Khoon Yong, du cabinet de géomancie Way OnNet Group. "L'Union européenne risque d'éclater, l'euro sera en difficulté", ajoute l'astrologue de 59 ans. Mai sera le mois de tous les dangers.
L'Eau représente la peur. Elle est juste au-dessus du feu, qui lui représente la joie et l'optimisme. L'opposition entre les deux s'exprimera en mai, expliquent les oracles. Pour Chow Hon-ming, astrologue à Hong Kong, Chine et Japon s'affronteront en mai, lors d'un --bref-conflit, tels deux "serpents" dressés l'un contre l'autre. Les relations entre les deux pays se sont détériorées en 2012, en raison d'un archipel inhabité en mer de Chine orientale, revendiqué par Tokyo et Pékin. "Les tensions vont atteindre un pic et (la Chine et le Japon) risquent fort d'aller jusqu'à la guerre", prévoit l'homme. Les Bourses mondiales connaîtront une trajectoire semblable à celle du reptile, prédit Mak Ling-ling, maître de feng shui à Hong Kong. Calme et souple en première partie d'année, et bien plus saccadée ensuite. "Ce sera comme le mouvement du serpent: rapide, agressif,
rusé", déclare-t-elle à l'AFP. Pour Mariana Kou, analyste dans une maison de courtage, CLSA, qui s'amuse chaque année à créer "un indice feng shui", l'année boursière "se terminera de manière plutôt positive". Mais les années du serpent sont marquées par "des transformations, des changements, et parfois de réels bouleversements, à l'image de ces reptiles qui changent de peau régulièrement". Lors de la précédente année du serpent, en 2001, l'indice de la Bourse de Hong Kong avait perdu... plus de 33%. Tout n'ira pas mal pour tout le monde. Le nouveau dirigeant chinois, Xi Jinping, revêtira en douceur les habits de président de la deuxième puissance économique mondiale, en mars. "Il devra toutefois faire attention à sa santé. Il risque de chuter en novembre s'il voyage", note Chow Hon-ming, qui suggère au dirigeant d'éviter "la Russie et l'Europe" à l'automne.
Et que les fans du chanteur sud-coréen Psy se rassurent. Son tube planétaire Gangnam Style sera suivi d'autres succès, ajoute Chow. Le calendrier chinois est découpé en cycle de 60 années. Dans ce calendrier, le serpent est en sixième position dans un cycle de 12 animaux. L'année du serpent démarre le 10 février 2013 et s'achève le 30 janvier 2014.
Inde : L’un des plus grands pèlerinages du monde
Des millions de dévots hindous ont plongé dans les eaux froides du Gange, fleuve sacré de l'Inde où se déroule un rituel religieux censé laver les péchés de ceux qui s'y baignent. La journée de dimanche 10 janvier était la troisième des six journées cruciales de baignade du Kumbh Mela, l'un des plus imposants pèlerinages sur la planète. Les célébrations de cette fête religieuse sont d'une durée de 55 jours au total. D'ici la fin de la journée de dimanche, environ 30 millions d'hindous devraient avoir effectué le rituel de purification à Allahabad, au confluent du Gange et des rivières Yamuna et Saraswati. Les six journées de baignade sont fixées en fonction de l'alignement des
astres.
Les dévots hindous croient qu'un bain dans les eaux du fleuve sacré lors d'une de ces journées efface leurs péchés en plus de les libérer du cycle des réincarnations. Selon la mythologie hindoue, le Kumbh Mela rappelle la victoire des dieux sur les démons, qui se livraient à une féroce bataille afin de mettre la main sur un précieux nectar permettant d'accéder à la vie éternelle. Lorsque l'un de ces dieux a saisi la cruche remplie du précieux nectar, il a arrosé quatre villes indiennes : Allahabad, Nasik, Ujjain et Haridwar. Le Kumbh Mela a lieu quatre fois tous les douze ans dans ces villes.
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Solidarité
Fondation Canado-Marocaine au Québec
«Agir en se rapprochant de la pauvreté noble et en s’écartant de la richesse provocatrice» Une action de solidarité discrète, mais non moins efficace, est menée depuis plusieurs années au pays par la Fondation Canado-Marocaine au Québec en étroite coordination avec la fondation M’jid au Québec. Les deux partenaires ont en effet soutenu de nombreuses œuvres et contribué à de nombreuses actions caritatives, notamment au Maroc, pour des dons totalisant aujourd’hui plus de 4 millions de dollars. La fondation canado marocaine au Québec qu’est le partenaire est le représentant de la fondation M’JID au Québec et au Canada, ou elle poursuit des objectifs et une vocation sociétale et caritatives, dont l’aide aux nécessiteux et aux démunis, et ainsi redonner de l’espoir aux jeunes originaires du Maroc. Les actions des deux fondations s’inspirent du principe que M. Mohamed M’JID, a défini en ces termes : « agir en se rapprochant de la pauvreté noble et en s’écartant de la richesse provocatrice ». Elles sont animée avec dynamisme et militantisme par Mr Mustapha Alaoui, un enseignant universitaire et étudiant au Doctorat, fondateur, président de la fondation canado-marocaine au Québec et représentant de la fondation M’JID filiale Québec. M. Alaoui est également vice-président exécutif du conseil d’administration du (HCI) Human Concern International, organisme international de charité qui agit dans 44 pays à travers le monde. Visites de terrains et synergies Les résultats obtenus doivent beaucoup au dynamisme de M. Alaoui qui n’a jamais rechigné à aucun effort pour que se créent des synergies entre les trois organismes au sein desquels il œuvre. Il a notamment mis sur pied des visites in situ qui ont permis de développer les actions menées au Maroc mais également en Tunisie, au Liban, en Égypte et, aussi, de programmer des actions de solidarité en Libye. Des visites du staff exécutif de HCI ont notamment été organisées pour faire le suivre des projets, et pro-
grammes financés par le HCI et de voir la situation sur le terrain pour des projets à l’avenir. Résultats probants Les opérations caritatives menées jusqu’à présent se traduisent en chiffres probants : 11 conteneurs, pour une valeur dépassant 4 millions de dollars ont été expédiés vers les différents pays, incluant médicaments (pour différentes pathologies dont cancers, tension artérielle, antibiotiques, anti inflammatoires et autres) et autres matériels et fournitures médicales. L’avant-dernière opération, en date du 18 juillet 2012, a consisté en l’envoi au Maroc d’un conteneur de médicaments de cancer et autres pathologies ainsi que de matériel et fournitures médicaux d’une valeur de 1.7 million de dollars. La dernière action de la fondation canado Marocaine au Québec et la Fondation M’JID filiale Québec, en collaboration avec le HCI, a été l’envoi d’un conteneur médical à la fondation M’JID au Maroc. D’une valeur de 650.000$, il sera expédié le 13 février 2013. La Fondation parraine 75 orphelins dans différentes régions du Maroc (Errachidia, Mohammedia, Casablanca, Ain Harouda etc.) et contribue aux programmes d’aide de la fondation aux nécessiteux et démunis menées à travers le pays tels (Iftar Ramadan, Dabiha Aïd Al Adha et autres). Interrogé sur le bilan de la fondation, M. Alaoui tient tout particulièrement dans sa réponse, à remercier «tous les partenaires sans lesquels nous ne saurions travailler et entre autres Human Concern International, son directeur exécutif M. Kaleem Akhtar et son président exécutif M. Tallim Bacchus. Je tiens à remercie chaleureusement tous les membres de notre conseil d’administration, entres autres M. Yazine Nassredine notre vise président, Mme Amkirichi Malika, Mr Omar Hadad, Mr Alaoui Sidi Mohamed ainsi que tous les bénévoles et tous les donateurs qui nous soutiennent sans relâche».
Projets 2013 La douzième action prévue par la Fondation consistera en l’envoi d’un conteneur de matériel et fournitures médicales, constitué en partenariat avec le HCI et avec la collaboration d’autres organismes gouvernementaux et non gouvernementaux; elle sera
réalisée au mois d’avril 2013. La treizième action de la fondation Canado-Canado marocaine au Québec et la fondation M’JID consistera en l’organisation d’une course sur route au nom de HCI contre la pauvreté et les plus démunis de notre société à Laval dans le mois de Juin 2013.
La fondation M’jid Dans le cadre des œuvres caritatives de la fondation M’JID, et conformément à ses statuts, elle a pour vocation principale de contribuer au développement national par la conduite de toutes sortes d’actions mobilisatrices à caractère économique, social culturel et sportif.
La Fondation M.J.I.D, déploie son énergie dans les domaines de la jeunesse, de l’insertion professionnelle, du sport, de la santé publique et du monde rural, se distingue ainsi par la mise en avant de solutions de progrès innovantes, pragmatiques et efficaces.
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La fondation canado-marocaine au Québec (FCMQ) partage la même vocation de la fondation M.J.I.D au Maroc celle d’organisme de bienfaisances et de charité œuvrant dans les domaines de développement social, culturels et sportifs auprès de la communauté marocaine, maghrébine et Québécoise en besoins au canada. Et
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que ce dite partenariat comporte les volets d’activités suivantes : 1) développement socioéconomiques, culturels et sportifs, 2) aide humanitaires dans le domaine sanitaire, et environnemental entre autres.
Solidarité
Rotary Club de la Rive-Sud
Opération Berrechid Les membres du Rotary Club de la Rive-Sud viennent d’effectuer un séjour de travail au Maroc au cours duquel ils ont notamment procédé à la signature d’une entente de partenariat avec leur homologue le Club Rotary Casablanca Mers Sultan. Parrallèlement, la délégation a visité l’hôpital de psychiatrie infantile de Berrechid auquel l’association a offert une salle de cinéma, la restauration de salle de classe et du matériel de musique. Ces dons constituent la première tranche du projet de réhabilitation de l’Hôpital entamé par l’association. Le Rotary en bref Le Rotary International est une association de bénévoles issus des milieux d’affaires, civiques et des professions libérales qui se consacrent à l’action humanitaire et encouragent la paix dans le monde. Le Rotary c’est 1 215 000 membres dans plus de 34154 clubs dans plus de 208 pays et régions. Depuis plus de cent ans le Rotary à distribué plus de 1,9 milliard de dollars sous forme de subventions humanitaires et éducatives gérées au niveau local par les clubs Rotary. Le Rotary International
est la seule organisation indépendante à avoir un siège à l’ONU. En bref, soutenir le Rotary Rive-Sud de Montréal c’est : soutenir la jeunesse d’ici, en offrant du support autant monétaire que bénévole, aux jeunes âgés de 12 à 17 ans, participer au développement international et à l’amélioration de la qualité de vie de personnes dans le besoin, permettre aux jeunes âgés de 15 à 18 ans de vivre une expérience enrichissante par le bais des échanges jeunesse à l’étranger. Quelques réalisations - Soutien autant monétaire que bénévole aux jeunes de 12 à 17 ans fréquentant la Maison Sac-Ado située à Longueuil ; Collecte de fourniture scolaire pour familles défavorisées ; Soutien et participation à la collecte des jouets et paniers de Noel ; Soutien et participation des membres à la campagne des marmites de l’Armée du Salut
Ghana * paiement des frais de scolarité de dix jeunes orphelins en Ouganda * participation conjointe avec les Clubs Rotary canadiens pour la construction d’une école pour fille en Afghanistan
Quelques projets à l’international :
* soutien monétaire pour la mise à jour de l’hôpital psychiatrique pour enfants de Berrechid au Maroc
* équipement médical et informatique pour un hôpital au
Soirée de levée de fonds
Trophée Femmes Arabes 2013
Vous pouvez voter!
Le vote pour les Trophées Femmes arabes est maintenant officiellement commencé; on pourra y participer à travers ce lien : http://www. efemmarabes.com/laureates-femmes-arabes.php Une présélection des candidates a été faite et le jury déterminera une femme par catégorie pour les Trophées. Cette année nous vous invitons à voter (un vote par catégorie) pour VOTRE femme de l’année! La candidate qui remportera le plus de votes sera désignée Femme de l’année cuvée 2013!
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Pour soutenir ses actions, le Club Rotary Rive-Sud de Montréal organise très prochainement sa soirée annuelle de levée de fonds pour aider ses œuvres humanitaires. La soirée sera animée avec chants et musique. Le repas comprendra 4 services et plusieurs surprises sont au programme. Informations : rotaryrivesudmontreal.org
Cultures
L’artiste-peintre Hamid Bouhioui expose ses toiles à Dar Al-Maghrib à Montréal
«Méta Maroc» ou l’au-delà de la peinture
Le vernissage d’une exposition de l’artiste peintre maroco-canadien Hamid Bouhioui a eu lieu, jeudi soir à Dar Al-Maghrib à Montréal, en présence d’une brochette d’invités et de journalistes.
L’artiste marocain, qui a intitulé cette exposition «Méta Maroc», refuse de laisser quoi que ce soit enrayer le désir de liberté qui guide sa quête ardue et profonde de ce qu’est la peinture et ses fabuleux pouvoirs. Figuration, abstraction et poésie se tutoient sur les toiles de Bouhioui qui resteront exposées à Dar Al-Maghrib jusqu’au 14 février prochain. “Dans «Métapeinture» j’utilise le préfixe “méta” pour évoquer l’au-delà de la peinture. Ce qui dépasse le simple fait de peindre”, a expliqué M. Bouhioui à la MAP, estimant que “l’oeuvre dépasse le simple espace de la toile et crée une deuxième dimension, celle du spectateur qui baigne dans les reflets créés par les milliers de sillons noirs, puis une troisième dimension qui est celle des couleurs
enfouies, suggérées, parfois à peine visibles, dans les profondeurs des multiples couches noires, et enfin une quatrième dimension, celle de la parole telle que me vient à l’esprit, et que je griffonne en notes éparses ou en avalanche, selon mon humeur durant l’acte de peindre”.
L’artiste-peintre permettra ainsi au public, deux semaines durant, de prendre connaissance, mais aussi d’apprécier ses toiles, qui ne laissent, bien évidemment, jamais l’observateur indifférent. Natif de Casablanca, Bouhioui, qui vit et travaille entre le Maroc et le Canada, explique que sa démarche artistique “porte la trace d’une recherche incessante afin de me défaire des rigidités intellectuelles, formuler un énoncé artistique personnel, et parvenir à ouvrir mon propre chemin”. Peindre, pourquoi pas, sous un angle inédit, saisissant, a-t-il dit. “Fort de mon héritage autodidacte, rien ne vient perturber ma quête artistique”, a-t-il soutenu, soulignant que
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l’amour ardent qu’il éprouve pour la peinture “a fini par me détourner de ces petites choses de la vie, qu’on appelle carrière et sécurité, pour m’envoyer à la poursuite de l’extase,
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sans le moindre regret”. Source : Maghreb Arabe Presse
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Sports
CAN 2013
Le Maghreb du Foot dans le doute
"Fiasco", "drame national"... Les mots ne manquaient pas pour qualifier l'échec des équipes maghrébines à la Coupe d'Afrique des Nations, qui se déroule en Afrique du Sud. Mercredi, la Tunisie peut sauver l'honneur, mais devra battre le Togo lors d'un dernier match décisif dans le groupe D. Dimanche 27 janvier, le Maroc a été éliminé, sans perdre mais sans jamais gagner (trois matchs nuls). La veille, l'Algérie avait pris la porte après deux défaites. Des Fennecs qui se voyaient pourtant aller loin, très loin, la presse algérienne évoquant même les demi-finales. L'entraîneur Vahid Halilhodzic l'a d'ailleurs accusée d'avoir apporté de "l'euphorie" dans son groupe amenant une "pression" inutile. "Est-ce que les joueurs ont le niveau pour jouer à ce degré de pression ?", s'est-il interrogé. "Les journaux parlaient de demi-finale, et j'ai vu certains gars dans cette démarche. J'ai vu un manque de confiance dans le dernier pas." Mais même s'il confie avoir une "honte profonde" après cette élimination, coach Vahid reconnaît s'être "vu trop beau. On a créé une équipe venue là pour gagner. J'avais dit que cette équipe avait un avenir, et on s'est cassé la gueule." Manque de leaders L'euphorie est très vite retombée du côté de la presse algérienne venue – comme souvent lors d'une compétition – en masse en Afrique du Sud. "Je me demande si je vais dire à mes journalistes d'aller à Rustenburg couvrir le dernier match des Fennecs face à la Côte d'Ivoire (prévu le 30 janvier), souffle Mohamed Zoubiri, le directeur de la publication du quotidien Adjwaa.
Ce n'est pas un match important." "L'Algérie est une grande équipe mais il n'y a pas de leader technique et mental sur le terrain", remarque Hubert Velud, l'entraîneur du club de l'ES Sétif, premier au classement du championnat algérien et qui a été, en 2010, à la tête des Eperviers. Le Togo est une petite équipe mais ils ont Emmanuel Adebayor, un vrai leader. Voilà la différence." "Il manque à Algérie un attaquant de classe internationale", souligne Hubert Velud. "L'équipe a un gros potentiel mais il n'y a pas assez d'animation offensive, c'est dommage. Mais c'est une équipe en pleine reconstruction." Après son élimination de la CAN, les critiques n'ont pas tardé. Choix des joueurs retenus ou ceux qui ont été mis de côté... "Le préparateur physique a trop chargé les joueurs, estime le journaliste Mohamed Zoubir. Certains ne jouent plus dans leurs clubs, ils ont eu des crampes tout le long des matches."
Transition Une sélection algérienne qui est en période transitoire, comme celle de son voisin marocain. Des joueurs emblématiques comme Madjid Bougherra ou Rafik Djebbour n'ont pas été rappelés, d'autres encore ont pris leur retraite internationale. Il fait de la place aux joueurs locaux et pas forcément à ceux qui évoluent à l'étranger. "Ces joueurs sont en train de s'améliorer mais ça montre que le championnat n'est pas assez compétitif : il est en transition", explique un proche de Mohamed Raouraoua, président de la Fédération algérienne de football. C'est le cas d'Islam Slimani – l'attaquant de
Belouizdad – qui a quitté en pleurs le terrain face au Togo après avoir manqué deux duels face au gardien. "Je pense que nous avons un groupe qui manque d'expérience mais qui aura un bel avenir", a assuré le jeune joueur de 24 ans. "Il y a des similitudes entre le Maroc et l'Algérie", note Pape Diouf, ancien président de l'Olympique de Marseille et fin connaisseur du footballeur africain. L'an dernier, lors de la CAN au Gabon, le Maroc, alors mené par le Belge Eric Gerets, a été éliminé dès le premier tour. Cette fois-ci, les Lions de l'Atlas ont pris un entraîneur trois mois avant la compétition pour remplacer Gerets. Après son élimination contre le Togo, le sélectionneur Rachid Taoussi, a rappelé en sanglotant : "J'ai été nommé il y a trois mois, je n'ai travaillé qu'un mois sur le terrain et vous pouvez voir ce que
l'équipe est devenue. Le bilan est positif, on n'a perdu aucun match officiel et l'équipe nationale va continuer." Il ajoute en faisant une promesse : "La Coupe d'Afrique était une étape, on va se préparer maintenant pour les qualifications de la Coupe du monde. L'objectif à long terme est la Coupe d'Afrique au Maroc en 2015." Pape Diouf tempère : "Si le Maroc, la Tunisie ou l'Algérie ne passent pas, ça ne date pas d'hier, on ne peut plus parler d'accident." Pour lui, le football arabe africain - il y inclut la Lybie et l'Égypte - manque de plus en plus à l'appel. "Certes, il y a eu le printemps arabe, mais le foot de ces pays-là a été longtemps la figure de proue du foot africain, souligne-t-il. Mais il n'y a plus de talent par rapport à avant."
Tableaux de déshonneur Groupe A
Groupe D
Équipe, Joué, Gagné, Nul, Perdus, Buts pour, Buts contre, Points Équipe, 1 Afrique du Sud 3 1 2 0 4 2 5 1 Côte d'Ivoire 2 Cap-Vert 3 1 2 0 3 2 5 2 Togo 3 Maroc 3 0 3 0 3 3 3 3 Tunisie 4 Angola 3 0 1 2 1 4 1 4 Algérie
Joué, Gagné, Nul, Perdus, Buts pour, Buts contre, Points 3 2 1 0 7 3 7 3 1 1 1 4 3 4 3 1 1 1 2 4 4 3 0 1 2 2 5 1
Le Nigéria Champion Le Burkina Faso surprenant deuxième Et de trois ! Le Nigeria de Stephen Keshi a décroché son troisième titre de champion d'Afrique et retrouvé son rang du début des années 1990 en battant en finale de la CAN 2013 le Burkina Faso, équipe surprise du tournoi, dimanche à Johannesburg. Les Nigérians, qui succèdent à la Zambie et disputeront leur première Coupe des confédérations (15-30 juin au Brésil), renouent avec une histoire
glorieuse, celle des titres de 1980 et surtout 1994, lorsque les Eagles étaient devenus les Super Eagles à la faveur du titre continental et d'une première participation à une Coupe du monde. C'était alors la génération en or des Okocha, Amokachi, Yekini, et... Stephen Keshi, actuel sélectionneur et qui a donc remporté la CAN comme joueur et entraîneur, le seul dans ce cas avec l'Égyptien Mahmoud El Gohary. Un beau
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come-back pour le "Big Boss" à l'aura écornée par des expériences mitigées au Togo et au Mali, et d'autant plus savoureux qu'en dépit de son pedigree et de son record de population en Afrique (162 millions d'habitants), le Nigeria avait abordé cette CAN 2013, pour une fois, en outsider, après avoir été absent de l'édition précédente.
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Sports
CAN 2013: Gros plan
Maroc : un échec de plus qui révèle les profondeurs du mal L’équipe nationale du Maroc a été éliminée de la CAN dès le premier tour, pour la deuxième fois consécutive. Chacun va expliquer cet échec à sa façon sans jamais trouver les vrais raisons de cette Nième contre-performance. Le bilan du foot national est depuis quelques années dramatiques. En effet, depuis 2004, l’équipe A va de mal en pis, n’en déplaise à l’optimisme béat d’un Taoussi qui s’est accaparé la sélection, sans aucune modestie. Les olympiques ont échoué à Londres. Les équipes de jeunes disparaissent les unes à la suite des autres. Même l’équipe féminine, faite de bric et de broc, nous a ridiculisés. Est-ce la faute aux joueurs? Toutes les combinaisons de joueurs ont été testées par Taoussi et son prédécesseur Gerets. N’en déplaise à ceux qui ont la mémoire courte, TOUS les joueurs ont eu leur chance et ceux qui n’ont pas participé en 2013, avaient joué celle de 2012. Comment expliquer les échecs au moment ou l’on dispose d’un des plus riches effectifs de l’histoire? Est-ce la faute à l’entraîneur? Il est toujours très facile de blâmer l’entraîneur car il est amené à faire des choix et ces choix, quelque soit leur qualité, seront critiqués en cas d’échec. Depuis 2009, le Maroc a essayé plusieurs combinaisons : l’entraîneurformateur(Lemerre), le quatuor national, l’expert étranger(Gerets) et le cadre local(Taoussi). Tous ont échoué avec
des explications différentes.
tion :
Pour illustration, prenons l’exemple du plus récent, Taoussi et analysons ses explications. Pour lui, l’EN s’est bien comporté, elle a fait un grand troisième match…laissez moi travailler car je ne suis là que depuis trois mois…je suis bon… je construit une équipe d’avenir (regardez le 3 ème match; la moyenne d’âge, c’est 24 ans; celui qui a marqué le 2ème but a 20 ans…mon prédécesseur a laissé l’équipe dans un état lamentable, etc.
La communication, la vraie, dans la transparence; il ne faut pas faire semblant de communiquer; il faut informer le public pour éviter toutes les rumeurs nuisibles qui finissent par atteindre les joueurs;
Comme on peut le constater, aucun méa culpa, aucune explication, aucune analyse et on reste sur notre faim. Ce que le public aimerait savoir, c’est ce qui n’a pas marché? Et ça, ni Taoussi, ni son staff ne le diront… Personnellement, en tant que supporters du Maroc depuis les années 70, je ne crois pas que Taoussi soit l’homme de la situation car il est trop limité techniquement et tactiquement, il parle beaucoup, souvent pour ne rien dire et surtout, il manque d’humilité, qualité indispensable pour analyser une situation donnée. De plus, il confond beaucoup parler avec être transparent et avec communiquer. Alors, où est le mal? C’est incontestablement, l’absence d’une fédération qui évite de prendre ses responsabilités à cause des clous de la table (Msamère al mida) qui tirent les ficelles d’un président dépassé qui prend des décisions à partir des échos de la rue mais qui oublie les tâches importantes qui incombent à la fédéra-
- Précisez les rôles de chacun : à quoi sert Naybat, mis à part semer la zizanie au sein du groupe? Que vient faire Kamal Lahlou, président du CNOM grâce à une fédération bidon (musculation) et le président du Wac? S’ils voulaient faire du tourisme, ils devraient supporter les frais de voyage et de séjour comme tous les supporters. Où est Pim Verbeek, quel est son rôle? - Exiger de l’entraîneur et son staff un rapport détaillé sur le déroulement de la campagne africaine 2013, avec des explications de l’échec, des propositions d’actions pour le futur et en informer le public et les médias; - Analyser et encadrer les équipes de jeunes, notamment les U20 qui constituent la relève; - S’occuper sérieusement de la formation et, surtout de la détection; - Contrôler et suivre les centres de formation, s’ils existent, dans les clubs comme l’exige le cahier des charges;
- Veiller à un choix plus démocratique des responsables siégeant dans la fédération (sur quels critères Naybat fait-il partie de la Fédé? Il y a d’autres joueurs tout aussi méritants!); Etc. Comme on peut le constater, si on veut que le football avance, il faut commencer par rebâtir une fédération Radouane Bnou-nouçair (maroc-quebec.com – Atlas Media)
Ski : Sami Lamhamedi récidive Le jeune skieur maroco-canadien Sami Lamhamedi a remporté une médaille d’or en slalom et une autre d’argent en slalom géant, lors de la compétition CanAm de ski alpin, la plus relevée en Amérique du nord, qui s’est déroulée du 26 au 29 janvier dans deux stations de ski (Alpine et Osler Bluff ski club) situées près de Collingwood (Ontario, Canada). La Can-Am est un évènement international dont l’objectif est de mesurer le niveau des skieurs élites de la catégorie U16 (âgés de 15 à 16 ans), de l’Est du Canada et des Etats-Unis d’Amérique (Can-Am Est U16). Les 108 skieurs élites masculins ayant participé à cette compétition ont eu leur qualification selon un processus de sélection basé sur les résultats obtenus lors de plusieurs compétitions relevées en ski alpin. Ces jeunes athlètes ont disputé quatre principales épreuves de ski alpin, notamment deux slaloms et deux slaloms géants. Il s’agit de la première phase de la 2e édition de la Can Am Est. Les deux autres prochaines phases de la Can Am Est 2013 auront lieu à Québec (Canada) et à Sugarloaf (Etats-Unis) respectivement en février et mars 2013. Lors de cette compétition, le jeune athlète marococanadien Sami Lamhamedi (15 ans) a montré encore
une fois son talent exceptionnel dans les deux disciplines de ski alpin, et ce en présence des meilleurs skieurs de sa catégorie en Amérique du nord. Sami s’est distingué par sa touche raffinée sur la neige, sa force et ses prouesses techniques exceptionnelles. En ce qui concerne la 2ème compétition de slalom, le jeune skieur marocain a perdu un ski lors de la 1ère manche de ce 2è slalom, ce qui l’a forcé à abandonner la course. Pour le slalom géant, les précipitations intenses de la première journée ont forcé le jeune athlète à ralentir sa course mais ceci ne lui a pas empêché de remporter une médaille d’argent. En 2011 et 2012, Sami a accumulé des performances exceptionnelles en étant sacré champion de la région de Québec, champion de la province de Québec et champion de la Can-Am Est K2 en slalom géant. L’enchaînement de ces victoires exceptionnelles est le fruit d’une passion, une détermination, une confiance en soi, une discipline de rigueur lors des entraînements physiques en été et en hiver, de sacrifices de la part de l’athlète, ainsi que du goût de se dépasser pour vaincre.
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Agenda
Compétences marocaines du monde
Rendez-vous sur “MAGHRIBCOM” Le ministère chargé des Marocains résidant à l’étranger a lancé, jeudi 7 février 2013 à Casablanca, une plateforme virtuelle dédiée aux compétences marocaines du monde baptisée “MAGHRIBCOM” (www. maghribcom.gov.ma). Cette plateforme, lancée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, se veut une passerelle interactive qui met en relation les acteurs institutionnels, économiques et sociaux du Maroc avec l’expertise, le savoir et le savoir-faire des citoyens marocains ayant choisi l’émigration comme projet de vie ou de carrière, a souligné le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l’étranger, Abdellatif Maazouz. “MAGHRIBCOM” a l’ambition de servir de cadre formel de mise en circulation de l’information en termes d’opportunités d’affaires, de collaboration ponctuelle, d’investissement ou d’emploi, a-t-il indiqué, notant que son objectif est de servir de tremplin pour établir des partenariats gagnant-gagnant entre les opérateurs économiques, les universités et les institutions de recherche au Maroc et les compétences marocaines résidant, de manière temporaire ou permanente, à l’étranger.
Ouverte à différents secteurs d’activités (techniques, scientifiques, industrielles, agricoles, commerciales, sociales, culturelles, artistiques, sportives…), cette plateforme se donne comme objectif prioritaire de canaliser des compétences marocaines là où elles se trouvent, et de mettre à leur disposition les moyens de contribuer directement au développement intégré et durable du Maroc, tout en confortant leur insertion dans les pays d’accueil. La mise en place de “MAGHRIBCOM” répond aussi au besoin d’un Maroc en grande mutation, a-t-il dit, soulignant qu’elle intervient dans un contexte national et international caractérisé par une compétition internationale sur le marché des compétences dans lequel la mobilité des talents tend à devenir une règle de son fonctionnement. “MAGHRIBCOM”, qui devrait assurer un cadre de collaboration et de partenariat interactif entre les Marocains du monde et les acteurs publics et privés marocains, fonctionne comme un réseau social où se rencontrent virtuellement (à travers la toile) les acteurs nationaux (Etat, entreprises publiques et privées et associations) établis au Maroc et les compétences marocaines vivant en terre d’émigration.
L’approche ayant présidé à la mise en place de cette plateforme s’articule autour de quatre axes, à savoir identifier et segmenter la demande marocaine en compétences pour chacun des secteurs répertoriés, accompagner et encadrer les réseaux thématiques ou géographiques de compétences, inscrire les projets (actuels ou futurs) et mobiliser les moyens humains et logistiques pour la mise en Âœuvre de la politique globale d’intégration des compétences. Les Marocains résidant à l’étranger constituent une communauté d’environ 5 millions de personnes, a indiqué le ministre, ajoutant que dif-
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férents horizons professionnels caractérisent l’expertise et l’expérience acquises par cette communauté, qui peuvent être mises au service du développement global du Maroc moderne. Et de préconiser que “MAGHRIBCOM” permettra aussi aux pouvoirs publics de mieux connaître le potentiel de ses citoyens de l’étranger, à l’entreprise marocaine de mieux identifier et utiliser les compétences émigrées, aux Marocains de l’étranger de cerner le marché de l’offre et de la demande dans leur pays en termes de profils et de projets. Source : Maghreb Arabe Presse
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