nº 204 du 25 avril au 8 mai 2013
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Quinze jours gratuits au Maroc
au profit des enfants de la communauté
Les taxis contestent
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un projet d’autos électriques en libre service Page 22
Programme fédéral Travailleurs qualifiés
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450 Canadiens dans le collimateur
Les 24 professions admissibles
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Éditorial
Directeur Général Rachid Najahi. Rédaction : Hassan Boutabssil, Narjisse El-Bakkali, Zahira EL, Wahid Megherbi, Mona Doutabaa Publicité : Mohamed Ezzemouri Ahmed Mendili Wahid Megherbi Conception et Réalisation Graphique : Rachid Najahi. Atlas.Mtl est un produit du. GROUPE ATLAS MEDIA Editeur de. * La Voix des Marocains à Montréal et du site web: www.atlasmedias.com
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Mots et malheurs du monde
Éditorial
Editeur : Abdelghani Dades.
Les faits n’ont rien de réjouissants : attentats à Boston et Tripoli, tueries en Iraq et en Syrie, explosion d’une usine américaine et tremblement de terre en Chine. Et cortèges de morts violentes, injustes et injustifiées; sang et larmes au quotidien. Et dans ce triste scénario, face auquel – démission ou lâcheté – on se console en disant, qu’après tout, ça n’arrive qu’aux autres, se glissent des choses telles que l’avortement d’une tentative d’action violente sous nos fenêtres, ici, au Canada. Depuis plus d’une semaine, il ne se passe plus une minute sans que nous soyons agressés par quelque triste, dramatique et violente nouvelle qui, à elle seule suffirait à gâcher nos journées, mais qui, de surcroît est annoncée de telle sorte et dans de tels choix de mots, d’effets de manche, de mines et de ton, que l’on ne peut s’empêcher de penser que tout fout le camp, que rien ne va plus, que la vie n’est plus à apprécier mais seulement à endurer. Ainsi, plus que le temps qu’il fait et ses sautes d’humeur, plus que l’actualité et ses drames, les médias contribuent au climat de morosité qui est notre lot quotidien.
On n’est en effet plus que jamais dans la philosophie du «poids des mots, choc des images» et «sang à la Une» qui a perverti le champ des média et transformé sa mission première – informer et éduquer – pour en faire la scène première du roman et du film d’horreur. Dérive La dérive est telle que l’on en vient désormais à s’étonner lorsqu’un confrère, l’agence américaine Associated Press, s’inscrit à contre-courant de la tendance catastrophiste et grandiloquente de mesdames et Messieurs les chevaliers de la Plume, du Micro et des Caméras. Associated Press a par exemple choisi de ne plus parler dans ses dépêches de «illegal migrant» (immigrants illégaux),
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ni de «sans papiers». Ce choix se justifie par le fait que si une immigration peut être illégale, une personne ne peut l’être et que les personnes qui sont en situation d’immigration illégale ont généralement beaucoup de papiers (pièces d’identité, documents de voyage, diplômes etc.) leur problème est qu’elles n’ont pas toujours les bons papiers (titre d’immigration ou de résidence). AP ne parle plus, avec raison et à juste titre, que de «personnes en situation irrégulière»
chez nous, que de «maquiller les faits» ce qui ne manqueras pas d’aboutir, au mieux à des «aberrations», au pire à «nous endormir» et à laisser champs libre à tout les terroristes du monde. On a été plus loin encore en prétendant que la recherche du mot juste n’avait pour objet que «de ne heurter aucun client médiatique dans le monde», transformant le souci éthique et déontologique de AP en préoccupation bassement commerciale et c’est tout juste si le mot censure n’a pas été écrit.
Que pensent nos confrères de ce souci, louable, d’utiliser des mots justes et rien que des mots justes? Le plus grand mal évidemment. «Langue de bois» est le qualificatif le plus charitable utilisé pour évoquer l’initiative de l’agence.
À tous les adversaires du mot juste qui empêche les amalgames et les injustices, peut-être ferions nous œuvre utile d’abord en rappelant cette vérité que bien qualifier un problème est le moyen le plus sûr d’en éclairer les pistes de solution et ensuite en citant, de mémoire, un propos d’Albert Camus qui, sur le même problème, dans les années 60 déjà, avait affirmé que «C’est en nommant mal les choses que l’on fait le malheur du monde».
Levée de boucliers Mais le summum est atteint ailleurs : AP a également demandé à ses journalistes de ne plus utiliser le vocable «islamiste» pour parler de terroriste. Prudence lexicale logique d’ailleurs. Car parmi une immense majorité de musulmans, on recense un certain nombre d’islamistes. Ceux-ci se distinguent essentiellement par leur rigorisme et leur dogmatisme; mais ils n’ont certes pas systématiquement recours à la violence pour imposer leurs visions du monde. Utiliser «islamisme» comme synonyme de terrorisme est faux, de plus, «islamiste» et musulmans étant synonymes, appliquer «terroriste» à l’un ou l’autre va de soit et crée, par raccourci sémantique, un amalgame collectivement préjudiciable. Mais ce n’est pas ainsi que cela à été entendu puisque, si «unauthorized person» (personne en situation irrégulière) est plus ou moins bien passé, l’oxymoron islamiste-terroriste à été accueilli par une levée de bouclier : la «purification terminologique» (j’allais écrire ethnique. Pardonnez le lapsus, avec purification, depuis le début du siècle dernier, ces deux vocables allaient toujours ensemble; certaines formes de racismes continuent de les associer, pour d’autres raisons même avec, reconnaissons-le, quelques nuances…); la «purification terminologique» n’a d’objet donc, chez AP, selon les commentateurs de
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PS : Il encore une chose à dire, une justice à rendre à AP pour son souci du mot juste. L’agence américaine avait nommé un correspondant au Maroc dès l’indépendance du pays en 1956. M. Stephen «Steve» Smith est resté en poste jusqu’à la fin des années 80. Autrement dit, il a traversé les temps les moins propices à la liberté d’informer dans ce pays, y compris ce que l’on appelle les «années de plomb». Alors que bon nombre de ses confrères d’autres agences ou journaux étrangers se faisaient expulser, Steve, qui n’étaient pas franchement aimé ou apprécié par les autorités du moment, sans jamais faire dans l’autocensure ou la complaisance, a souvent été pris à parti mais jamais sanctionné. Son secret? Toujours choisir le mot juste, même pour dire les choses qui désagréent. Lui-même nous avait confié qu’il ne faisait ainsi qu’appliquer la politique de l’agence qui l’employait. Stephen «Steve» Smith, devenu depuis une référence au Maroc en matière de déontologie et de pratiques journalistiques saines et utiles.
Abdelghani Dades
Entreprises
Canada-Maroc : Le partenariat économique décolle… Du 24 au 28 mars 2013, alors que la signature d’un protocole d’accord pour la mise en place d’une ligne de crédit dédiée au développement des relations économiques maroco-canadienne occupait l’attention des médias le travail pour la concrétisation de cet accord battait son plein.
«majors» des principaux secteurs d’activités marocains, dans le but avoué, de découvrir les filières les plus prometteuses, menant vers une coopération qui mettrait enfin les relations économiques bilatérales à la hauteur des relations diplomatiques depuis toujours décrites comme excellentes.
Une mission de gens d’affaires canadiens, initiée et organisée par l’Ambassade du Canada au Maroc, menait en effet, dans ce contexte, d’intenses contacts avec les
Parallèlement, un autre groupe d’entrepreneurs canadiens, achevaient un séjour au Maroc, tous membres de la Chambre de commerce et d’industrie
Canadienne au Maroc finissait d’explorer les possibilités de partenariats offertes en matière d’infrastructure, un secteur ou le Maroc mérite assurément son surnom de «grand chantier».
circulé. L’ambassade du Canada à Rabat n’a émis aucun communiqué et ses attachés commerciaux n’ont répondu à aucune de nos sollicitations et demandes.
Mais la dynamique engagée continue de battre son plein. Cette semaine encore, à Toronto où 54 entreprises marocaines – un record – participent au SIAL, dont le Maroc est l’invité d’honneur. Sur les résultats de ces initiatives, disonsle tout de suite, peu d’informations ont
La CCICM a été un peu plus loquace. Son président, Mohamed Max Mahi a même bien voulu répondre à nos questions.
M. Mahi (CCICM) : «Beaucoup de travail reste à faire» Atlas.Mtl: Monsieur Mahi, après de longues années de calme plat, les relations économiques maroco-canadiennes semblent s’animer depuis quelques semaines, voire quelques mois. Qu’en pensez-vous? Mohamed «Max» Mahi : Pour le passé, je préfère utiliser une formule convenue et dire que depuis l’établissement des relations diplomatiques bilatérales en 1962, les relations économiques ont toujours été loin de se hisser au niveau d’excellence atteint par les relations politiques. Les statistiques relatives aux flux commerciaux, comme aux flux financiers, malgré une légère progression au cours des deuxtrois dernières années, indiquent d’ailleurs que nous ne sommes pas encore vraiment sortis de cette tendance. On peut même parler à ce plan de «relations en dents de scie» puisque les volumes d’échanges ont souvent connus des fluctuations d’assez grande ampleur. Ces fluctuations sont également la marque des discussions de nature économiques et commerciales entre responsables des deux pays. Il y a eu des années durant lesquelles les échanges de visites ministérielles et de missions commerciales ont été denses et des années durant lesquelles, rien n’était à signaler sur ce front. Il est également à constater que, même les bonnes années, les perspectives de développement de la coopération, matérialisées par des protocoles d’accords signés devant les médias, n’étaient pas toujours suivis d’effets. À quoi attribuez-vous ces faits? À beaucoup de méconnaissance de part et d’autre. Par exemple, bon nombre d’opérateurs canadiens ont longtemps considérés que le Maroc était «trop loin» ou qu’ils ne pouvaient pas concurrencer leurs homologues français au Maroc. Au Canada on a de même souvent considéré le Maroc comme un client et non pas comme un partenaire. Par ailleurs, le potentiel d’affaires au Maroc était plus que méconnu puisque – et ce n’est pas seulement la faute des opérateurs – on ne savait même pas quels étaient les secteurs d’activités les plus porteurs. Par ailleurs, au Maroc, on a eu tendance à considérer le Canada comme un pays monolithique alors qu’en fait pour réussir en affaires avec le Canada, il faut connaitre les spécificités et les points forts de chaque Province.
Est-ce que cette méconnaissance est chose du passé maintenant? Disons qu’on se connait un peu mieux. Au Canada on sait maintenant que le Maroc n’est la chasse gardée de personne, qu’il se situe à moins de huit heurs d’avion de Montréal, qu’il dispose de l’infrastructure communication nécessaire et suffisante, qu’il a des besoins qui peuvent être satisfaits par les entreprises canadiennes et, qu’en plus, de il est une porte d’entrée stratégique en Afrique, au Moyen Orient et même en Europe avec laquelle il est lié par des accords de libre échange très intéressants. Ceci dit, beaucoup de travail reste à faire… Mais la scène économique bilatérale s’anime quand même… Oui la scène s’anime depuis une couple d’années et une nette volonté politique se dessine en ce sens notamment à la faveur de la mise en chantier d’un projet d’accord de libre échange et plus récemment, la mise en place d’une ligne de crédit de quelques 750 millions de dollars, dédiée à l’encouragement au développement des échanges économiques et commerciaux et aux partenariats économiques. À côté de la volonté politique, il faut signaler l’installation de Bombardier Aéronautiques, la présence renforcée de SNC-Lavallin et d’autres encore. Les interventions de ces «Majors» va sans doute susciter l’attention de nombreuses PME canadiennes et concourir à la densification des partenariats maroco-canadiens. Comment vous situez-vous par rapport à ces évolutions? Je dois vous dire que je suis extrêmement chanceux. Je suis en séjour d’affaires au Maroc et j’ais eu la chance : mon séjour a coïncidé avec deux gros événements. Le premier est la signature de l’accord sur la mise en place de la ligne de crédit dont je viens de vous parler. Le second est une mission commerciale canadienne, organisée par l’ambassade du Canada à Rabat, du 24 au 28 mars 2013. Cette mission à été l’occasion d’intenses contacts entre décideurs et grands entrepreneurs marocains et chefs d’entreprises québécoises et ontariennes pour identifier les filières les plus prometteuses, menant
CCICM digest Si elle a officiellement été créée en janvier 2013, à l’initiative notamment du blainvillois Mohamed Max Mahi et de ses homologues hommes d’affaires Étienne Bouchard et Luc Préfontaine, la Chambre de commerce et d’industrie Canadienne au Maroc fonctionnait déjà, y compris sur le terrain, comme un réseau.
De ce fait, dès sa naissance juridique, elle comptait dans ses rangs 250 membres, dont une majorité d’entreprises, petites et moyennes, mais aussi grandes et très grandes. La chambre présente juridiquement une particularité : elle est sujette de double droit, droit marocain et droit canadien.
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vers une coopération qui rehaussera certainement le volume et le niveau des relations économiques entre les deux pays. Pour cette initiative, je tiens à féliciter chaleureusement et particulièrement l’ambassadrice Sandra McCardell et ses collaborateurs dont André Potvin et Asmae Amrouche. Nous encourageons évidemment ce genre d’initiatives et serons toujours heureux de les soutenir et de les saluer. Mais vous n’étiez pas là par hasard… À ces deux événements, oui; mais c’est que le hasard fait quelquefois bien les choses. En fait je suis au Maroc avec une autre délégation, celle-ci était organisée par La Chambre de commerce et industrie Canadienne au Maroc. Elle était composée d’entrepreneurs qui avaient déjà pris langue avec des partenaires potentiels au Maroc et qui sont venus pour conclure des contrats ou démarrer des projets. Qui sont ces entrepreneurs et quels sont ces projets? Permettez-moi de ne pas répondre à cette question. Nous n’avons rien à cacher, mais au sein de la CCICM nous avons décidé de ne jamais faire d’effet d’annonce, mais d’annoncer des effets. Je peux toutefois vous dire que, au moins trois projets importants vont très prochainement être mis en chantier. On en parlera dès qu’ils seront lancés. Dites-nous au moins dans quels secteurs d’activité ils se situent… Les membres de la CCICM se recrutent dans 31 secteurs d’activité économiques porteurs dont l’aéronautique et l’aérospatiale, l’aménagement forestier, la chimie-parachimie, le pétrole-raffinage, le bâtiment-génie civil, la construction, les mines, les pêches-conserveries, les biotechnologies, les technologies de l’information et de la communication. Je n’omettrais pas de citer aussi deux domaines dont on semble sous-estimer l’importance : l’économie du savoir et les industries culturelles. Nos trois premiers projets concrets se situent dans ce champ. Les projets en cours de finalisation également. Mais tant que ce n’est pas fait, ce n’est pas fait; alors pourquoi en parler?
Elle est également membre du Forum Québec-Monde. Dans son action, elle s’intéresse essentiellement à 31 secteurs d’activité économiques porteurs dont l’aéronautique et l’aérospatiale, l’aménagement forestier, la chimieparachimie, le pétrole-raffinage, le bâtiment-génie civil, la construction, les mines, les pêches-conserveries, les bio-
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Mohamed Max Mahi Parlons quand même de vos projets immédiats Pour l’année en cours, outre le séjour d’entrepreneurs dont nous avons parlé, nous prévoyons une mission au Canada d’entreprises marocaines et une mission au Maroc d’entreprises Québécoises et du Nouveau Brunswick, qui pourraient concerner des domaines tels que la pêche, les biotechs, les TIC etc. Cela fait beaucoup d’animation. Mais, après le calme plat antérieur, ne croyezvous pas que cette explosion d’initiatives peut avoir des effets contraires aux buts recherchés, ne pensezvous pas qu’il y a un nécessaire effort de concertation à mener? Vous avez, il y a un tel retard à rattraper qu’aucune initiative n’est de trop. Bien sûr, il y a un effort de concertation à mener. Pour notre part, à la CCICM, nous travaillons déjà avec le Forum Québec Monde, nous nous rapprochons d’EDC et du MAECI, nous avons déjà pris langue avec l’ambassade du Canada au Maroc et avec l’ambassade du Maroc au Canada. Mais il y a un temps pour chaque chose. Notre chambre n’existe légalement que depuis le mois de janvier dernier. Mais nous l’avons bâtie sur du solide puisque ses membres travaillaient déjà en réseau depuis quelques années. Nous agirons de même pour nouer nos partenariats, mais soyez surs que nous saisirons toute opportunité d’action commune avec des institutions partageants les mêmes objectifs que nous et avec tout organisme similaire au notre.
technologies et les technologies de l’information et de la communication. Pour l’année en cours, sont prévues une mission au Canada d’entreprises marocaines et une mission au Maroc d’entreprises Québécoises et du Nouveau Brunswick, qui pourraient concerner des domaines tels que la pêche, les biotechs, les TIC etc.
Entreprises
Le Maroc, Invité À l’initiative du Forum des Compétences Marocaines Résidant au Canada d’Honneur du Formation à la réglementation du SIAL Canada commerce extérieur et des pratiques 2013
Toute la richesse et la diversité de l’offre marocaine dans le secteur de l’agroalimentaire sera représentée du 30 Avril au 02 Mai 2013, au Salon International de l’Alimentation « SIAL CANADA 2013 » qui aura lieu à Toronto. Cette 10ème édition du SIAL accueille le Royaume du Maroc en tant que Pays à l’Honneur. Une importante délégation de plus de cinquante entreprises marocaines, présidée par M. Abdelkader Amara, Ministre l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies, accompagné de Mme Zahra Maafiri, Directrice Générale de Maroc Export, y prendra ainsi part. Ce salon mettra en exergue le Savoir-faire des entreprises agroalimentaires marocaines, permettra de mieux faire connaître la diversité de l’offre ainsi que la qualité des produits du terroir. Cet événement sera également l’occasion pour les producteurs nationaux de se familiariser avec le marché nord-américain et d’en prendre la mesure en discutant avec les acheteurs et professionnels canadiens du secteur. Par ailleurs, cet événement verra des rencontres B2B, qui auront lieu au sein du Salon. Pour toute information complémentaire, visiter le site web: www.sialcanada.com Source: Communiqué Ambassade du Maroc au Canada
douanières Dans le cadre de son partenariat
avec Dar Al-Maghrib, le Forum des Compétences Marocaines Résidant au Canada (FCMRC) annonce l’organisation d’une série d’ateliers de formation et d’échange de connaissances, sous le thème: « Capitaliser et partager les connaissances pour une réussite collégiale des compétences marocaines au Canada ». Le FCMRC dévoile ainsi le programme des ateliers de formation qui seront organisés à Dar AL-Maghrib durant l’année 2013. Ces ateliers de travail d’une demijournée chacun, seront offerts gracieusement par le FCMRC au siège de Dar Al-Maghrib et seront animés par d’éminents conférenciers canadiens et marocains. Les thèmes ont été choisis pour permettre aux participants, dans chaque atelier, de disposer des outils et des ressources nécessaires pour réaliser leurs projets et les gérer dans les meilleures conditions. Le premier de cette série d’atelier,
sera organisé dans l’après midi du samedi 27 avril 2013 de 13h :00 à 16h :00 à Dar Al Maghrib au 515, avenu Viger à Montréal. Cet atelier sera sous le thème : Réglementation du commerce extérieur et douanes (Import-Export). Cet atelier sera animé par Monsieur Larbi El Alaoui , consultant en développement des capacités, expert en commerce international et législation douanière. Il est basé à Ottawa où il agit également en qualité d’enseignant dans le cadre de contrats privés. Les nombreuses années passées au Maroc, où il dispose d’un excellent réseau, lui ont permis d’acquérir une connaissance approfondie des rouages de l’administration et du processus de prise de décision. Il a participé notamment à la mise en place du programme d’ajustement structurel, en collaboration avec le FMI et la Banque Mondiale; à la réalisation du projet de réformes structurelles visant la libéralisation du commerce extérieur du Maroc, en préparation et suite à son adhésion au GATT/OMC et aux négociations de l’accord d’association avec l’U.E. Il a également représenté le Maroc
Le Maroc à Aéromart Montréal 2013
Aéro Montréal, la grappe aérospatiale du Québec, accueille du 23 au 25 avril, pour une troisième fois, la communauté aérospatiale internationale à “AEROMART MONTREAL 2013″, l’une des plus importantes conventions d’affaires en Amérique du Nord pour le secteur aérospatial qui verra la participation de représentants de plusieurs pays, dont le Maroc.
Véritable plate-forme d’échanges et de rencontres, AEROMART a su s’imposer
comme le plus grand événement de réseautage entre les constructeurs, les équipementiers et l’ensemble des grappes de sous-traitance ou fournisseurs de services aéronautiques au niveau International.
Selon l’ordre du jour de cette rencontre internationale, l’Offre attractive du Maroc pour le secteur aérospatial sera mis en exergue par des responsables du ministère de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, du
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Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales (GIMAS) et de l’Agence marocaine de développement de l’investissement (AMDI). Aéromart n’est pas un simple salon aéronautique, mais plutôt une véritable Convention d’affaires internationale des industries aéronautique et spatiale: L’accent est mis essentiellement sur les rencontres entre entrepreneurs et des rendez-vous d’affaires, outre des conférences dédiées à l’innovation et à la
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dans de nombreuses conférences internationales et régionales au sein de la CNUCED, de l’Organisation Mondiale des douanes, de l’OMC et de l’UMA. Larbi El Alaoui est titulaire d’un doctorat en droit international et d’une Maîtrise en gestion de projet. La participation à l’atelier est gratuite. Pour plus d’information : site web : www.fcmrc.net
politique d’achats des grands donneurs d’ordres. Les représentants de plus de 500 entreprises provenant d’une trentaine de pays sont attendus à cet événement, qui accueillera aussi des donneurs d’ordre internationaux, comme Bombardier et Boeing, et de grands équipementiers comme le Groupe Safran. Source : Maghreb Arabe Presse
Terrorisme
Complot déjoué à Montréal et Toronto La police canadienne et les services de renseignements ont arrêté lundi 22 avril 2013, deux présumés terroristes, l'un à Montréal et l'autre à Toronto, qui seraient liés à Al-Qaïda.
la direction d'un groupe terroriste, M. Esseghaier, 30 ans, et Raed Jaser, 35 ans, devraient comparaître en cour à Toronto, mardi. Ils risquent tous deux la prison à perpétuité.
Les présumés terroristes prévoyaient faire dérailler un train de passagers VIA dans la grande région de Toronto en direction de New York. La ville de Montréal n'était pas visée, même si le principal suspect, Chiheb Esseghaier, y vivait et y travaillait depuis plusieurs années.
Les suspects, qui ne sont pas des citoyens canadiens, recevaient par ailleurs des « directions et des informations » de certains éléments d'Al-Qaïda en Iran, a précisé la GRC. Cependant, rien ne suggère qu'ils aient été commandités par l'Iran, a-t-elle ajouté.
« Si le plan avait été mis à exécution, plusieurs innocents auraient été blessés ou tués », a déclaré lundi James Malizia, commissaire adjoint à la GRC, lors d'une conférence de presse à Toronto sur l'attentat déjoué. Accusés de complot en vue de commettre un attentat terroriste et de complot pour attenter à la vie d'autrui sous
C'est la première fois que les forces de l'ordre canadiennes confirment des liens entre des terroristes au Canada et Al-Qaïda à l'étranger.
Une force spéciale internationale a permis de suivre les suspects pendant plus d'un an et de procéder à leur arrestation lundi. La force spéciale internationale comprend la Gendarmerie royale du Canada (GRC), des unités antiterroristes américaines, le FBI, le département de la Sécurité nationale américaine de même que des corps de police provinciaux et municipaux du Québec et de l'Ontario.
En point de presse, la GRC a également indiqué que l'attentat était à l'étape de planification, mais qu'il n'était pas imminent.
La GRC affirme que le complot ourdi était plus important que le groupe des 18 personnes - appelé Toronto 18 - qui avaient été arrêtées en 2006. Les présumés terroristes arrêtés n'auraient aucun lien avec l'attentat de Boston ou avec les actes terroristes commis par deux Canadiens en Algérie.
Plus important que Toronto 18
Pour le ministre de la Sécurité publique,
Les précédents au Canada Projet Samosa : Misbahuddin Ahmed, Hiva Alizadeh et Sher Khurram ont été accusés en août 2010 d'avoir pris part à un complot terroriste à Ottawa.
plaidé coupables, et quatre ont été condamnées. Les accusations portées contre les sept autres ont été suspendues ou abandonnées.
Complot terroriste à Toronto : Parmi les 18 personnes arrêtées en 2006, sept ont
Saïd Namouh : L'homme d'origine marocaine arrêté à Maskinongé en 2007
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et reconnu coupable d'une série d'accusations liées au terrorisme a été condamné à la prison à vie en 2010. Momin Khawaja : Arrêté en 2004, il a été la première personne accusée en vertu de la Loi antiterroriste. Condamné
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Vic Toews, cet attentat déjoué démontre que le terrorisme demeure une menace pour le Canada. « Nous ne tolérerons pas les activités terroristes au Canada et nous ne nous laisserons pas utiliser comme refuge par ceux qui soutiennent les activités terroristes. », a-t-il affirmé lors d'un bref point de presse lundi. La société VIA déclare pour sa part qu'elle a collaboré avec les autorités et que la sécurité du public canadien « n'a pas été compromise ». Source : Presse Canadienne
à 10 ans et demi de prison, l'Ontarien a été reconnu coupable d'avoir financé et facilité le terrorisme ainsi que d'avoir fabriqué un détonateur en vue de déclencher une explosion.
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Panorama
Pleins feux sur la planète Évasion fiscale 122 000 sociétés «offshore» concernées Le Consortium International des Journalistes d’Investigation, celui-là même qui serait derrière les révélations qui ont dernièrement mis le gouvernement français dans l’embarras avec les comptes suisse et singapourien de l’un de ses membres, a mis la main sur un disque dur qui «fourmille de renseignements précis, souvent codés, sur l’identité des administrateurs et les actionnaires de ces sociétés établies dans les îles Vierges britanniques, aux Caïmans, aux îles Cook, aux Samoa, à Singapour», écrit une journaliste du journal Le Monde.
C’est une lumière drue sur un monde préférant l’ombre - celui de l’évasion fiscale - qu’a jetée l’International Consortium of Investigative Journalists (ICIJ) jeudi. Une quarantaine de médias internationaux affiliés à l’ICIJ ont commencé à dévoiler le contenu de quelque 2,5 millions de courriels et d’informations sur 122 000 sociétés « offshore », provoquant des remous qui ne font que commencer. L’ICIJ a mis la main il y a plusieurs mois sur un disque dur contenant une importante quantité d’informations inédites. Celles-ci promettent de nombreuses révélations dans les prochaines semaines. Les informations auraient filtré depuis deux sociétés offrant des services offshore à Singapour et aux îles Vierges. La somme de mémos internes, copies de passeports, pièces comptables et autres documents officiels représente environ 162 fois ce que WikiLeaks a pu divulguer dans le passé (notamment les câbles diplomatiques secrets). Au total, quelque 100 000 personnes de tous horizons, dont près de 450 Canadiens (une cinquantaine au Québec), sont mentionnées dans les documents. La liste fait saliver le gouvernement canadien. La ministre du Revenu, Gail Shea, a demandé à l’ICIJ de lui « remettre [les documents] afin de permettre au gouvernement de sévir contre les fraudeurs de l’impôt ». L’Agence de revenu a quant à elle indiqué qu’elle « consulte d’autres administrations et s’efforce d’obtenir les renseignements dont il est question ». Efforts concertés Au nombre des médias appelés à collaborer avec l’ICIJ - un réseau indépendant dédié au journalisme d’enquête -, on
trouve CBC/Radio-Canada, Le Monde, The Guardian, la BBC et The Washington Post. Tous ont contribué à décortiquer, décoder, comparer et classer les informations. Selon l’ICIJ, il s’agit de la « plus grande collaboration journalistique internationale de l’histoire ».
Dans un blogue récemment publié, une journaliste du Monde racontait la grande valeur des documents et l’ampleur du défi de traitement. Le disque dur « fourmille de renseignements précis, souvent codés, sur l’identité des administrateurs et les actionnaires de ces sociétés établies dans les îles Vierges britanniques, aux Caïmans, aux îles Cook, aux Samoa, à Singapour », écrit Anne Michel. Des sociétés dont « l’existence à l’abri de ces juridictions opaques aurait dû rester secrète, loin des yeux des régulateurs et des autorités fiscales ». Les médias ont commencé à diffuser l’information reçue. Avec prudence, toutefois : les documents révèlent certes les noms de détenteurs d’intérêts dans des paradis fiscaux, mais les opérations identifiées ne sont pas nécessairement illégales. On note pour le moment dans la liste des noms celui du président azerbaïdjanais Ilham Aliyev, qui aurait quatre sociétés offshore aux îles Vierges à son nom ou à celui de son épouse et de ses filles. Y figurent aussi la célèbre collectionneuse d’art espagnole Carmen ThyssenBornemisza, la fille aînée de l’ancien dictateur philippin Ferdinand Marcos, Maria, et Olga Chouvalova, la femme d’Igor Chouvalov, un homme d’affaires proche du président russe Vladimir Poutine et titulaire du poste de vice-premier ministre. Aux États-Unis, 4000 Américains sont mentionnés dans les fichiers. Une collectrice de fonds pour le Parti démocrate, Denise Rich, est du nombre. Son exmari, le magnat du pétrole Marc Rich, avait été gracié en 2001 par Bill Clinton après avoir été condamné pour fraude fiscale. Pour Alain Deneault, auteur d’Offshore, paradis fiscaux et souveraineté criminelle, l’exercice a déjà prouvé sa valeur. « L’opération met à mal le secret bancaire, dit-il en entretien. Jusqu’ici, il était difficile de parler de sociétés sur lesquelles on avait peu d’informations.
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Alors, on faisait comme si elles n’existaient pas. Ce n’est plus le cas. On veut savoir, la population est curieuse, les journalistes aussi, et on ébranle le secret » de l’évasion fiscale. Alain Deneault espère que les « offshore leaks » permettront à la population « de prendre conscience du caractère légal » de plusieurs manoeuvres d’évasion fiscale, de manière à en faire un « enjeu politique »… et amener des changements. Des gouvernements touchés Même au compte-gouttes, les premières révélations de l’ICIJ ont provoqué de nombreuses réactions. En France, le président François Hollande a été embarrassé par la divulgation des activités de son trésorier de campagne, Jean-Jacques Augier. Selon Le Monde, M. Augier est actionnaire de deux sociétés offshore dans les îles Caïmans, par le biais d’un holding financier. Il a reconnu les faits, mais soutenu qu’il n’y avait rien là d’illégal. La nouvelle tombe mal pour le président, déjà affecté par la démission récente de son ministre du Budget, Jérôme Cahuzac. Ce dernier a nié pendant des mois avoir possédé un compte à la banque suisse UBS, avant de reconnaître les faits. Ce compte n’avait jamais été déclaré au fisc. En Grèce, le gouvernement a décidé de lancer une enquête sur les comptes d’une
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centaine de sociétés grecques offshore inconnues de ses services fiscaux et dont l’existence a été révélée par les documents de l’ICIJ. Ces dispositifs offshore ont constitué pendant des années un des vecteurs clés de l’évasion fiscale endémique dans ce pays. La Commission européenne a profité de l’occasion pour exhorter les États membres de l’Union européenne à « se saisir de la question » de l’évasion fiscale qui coûte « plus de 1000 milliards d’euros par an à l’Europe ». L’organisation de lutte contre la corruption Global Witness a pour sa part estimé que les pays du G8 n’avaient désormais « plus d’excuse pour ne pas agir » contre la fraude. Selon elle, les pays du G8 devraient « exiger la publication des noms des propriétaires bénéficiaires ultimes de toutes ces sociétés » offshore enregistrées dans des paradis fiscaux. Ils donneraient ainsi « un énorme coup de fouet aux efforts pour réduire la corruption et le crime financier dans le monde », croit Global Witness. Au Canada, le dossier a permis au gouvernement de réitérer son intention de lutter plus activement contre le problème. Le dernier budget Flaherty fait de la lutte contre l’évasion fiscale un élément important du retour à l’équilibre budgétaire.
Panorama
Ottawa part en guerre contre les paradis fiscaux 450 Canadiens dans le collimateur L’Agence du revenu du Canada a un «plan» et des «outils supplémentaires» pour aller chercher les millions mis à l’abri de l’impôt, a plaidé le ministre Tony Clement, de passage à Montréal. Critiqué pour les centaines de millions de dollars placés par des Canadiens dans des paradis fiscaux, le gouvernement Harper affirme prendre les grands moyens pour récupérer l’impôt sur ces fortunes secrètes.
à huis clos avec des membres de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, vendredi.
Ottawa a demandé à l’International Consortium of Investigative Journalists (ICIJ) de lui fournir la liste des 450 Canadiens qui ont caché des millions de dollars à l’abri de l’impôt dans des comptes « offshore ». Dans un scoop aux dimensions internationales, l’ICIJ a mis la main sur un disque dur contenant des informations confidentielles sur 122 000 sociétés créées dans des paradis fiscaux.
De la « poudre aux yeux » ? Cette offensive du gouvernement Harper contre les paradis fiscaux a été décrite comme de la « poudre aux yeux » par les partis de l’opposition et par des experts en fiscalité. « Il y a de bons mots dans le budget, mais pas d’action », a réagi Murray Rankin, critique du Nouveau Parti démocratique (NPD) en matière de revenu.
C’est dans cette liste que se trouvent les noms de 450 Canadiens, dont 45 sont dans la grande région de Montréal, selon CBC/Radio-Canada, qui fait partie de l’ICIJ. Le nom d’un seul de ces Canadiens a été rendu public par le réseau CBC : celui de Tony Merchant, avocat de Regina, en Saskatchewan, et conjoint de la sénatrice libérale Pana Merchant. La CBC a dit mener d’autres vérifications avant de révéler l’identité d’autres Canadiens figurant sur cette liste des champions de l’évasion fiscale.
Il soutient qu’Ottawa devrait s’inspirer des lois américaines obligeant les banques et les autres institutions financières à révéler aux autorités tous les transferts internationaux de fonds. Selon lui, les ententes bilatérales visant l’échange d’informations financières entre le Canada et des paradis fiscaux comme la Barbade, par exemple, ne visent qu’à sauver les apparences. Dans les faits, le gouvernement renonce volontairement à des milliards de dollars en revenus fiscaux pour éviter une collision frontale avec les Canadiens les plus riches, selon le député néodémocrate.
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a un « plan » et des « outils supplémentaires » pour aller chercher ces millions mis à l’abri de l’impôt, a plaidé le ministre Tony Clement, de passage à Montréal, vendredi. Le budget fédéral, déposé le mois dernier, prévoit améliorer la formation des vérificateurs de l’ARC pour cibler les domaines les plus à risque d’évasion fiscale. Pour contrer l’évasion fiscale internationale, le gouvernement Harper ira même jusqu’à encourager la délation en remettant à des informateurs une portion de l’argent récupéré auprès des fraudeurs. Ottawa compte ainsi récupérer 4,4 milliards de dollars en cinq ans, dont 316 millions dès cette année. « Nous avons un plan pour récupérer ces fonds. L’Agence du revenu a de nouveaux outils et il y a d’autres annonces à venir », a dit le ministre Clement, responsable du Conseil du trésor, après une rencontre
« Nous reconnaissons que c’est un défi pour notre pays. Les reportages dans les médias internationaux montrent que ce n’est pas seulement pour nous, c’est un défi mondial », a dit Tony Clement, considéré comme un des hommes de confiance du premier ministre Stephen Harper.
plan fiscal, on ne se fie pas là-dessus, mais si ça fonctionne, ça rapportera à tout le monde au pays », a-t-il dit aux journalistes, vendredi. Le gouvernement mise aussi sur les compressions récurrentes de 5 milliards, annoncées dans le budget de 2012, pour éliminer le déficit de 26 milliards juste à temps pour les élections d’octobre 2015. Le ministre Clement a répété vendredi qu’Ottawa ne touchera pas aux transferts aux provinces pour la santé et les services sociaux et que « les services de première ligne aux citoyens ne seront pas touchés » par les coupes fédérales.
Alain Deneault, chargé de cours à l’UQAM, auteur d’Offshore, paradis fiscaux et souveraineté criminelle et chercheur au Réseau pour la justice fiscale/ Québec, est du même avis. « En réalité, ces ententes favorisent le système offshore. En effet, une de leurs clauses stipule que les Canadiens qui inscrivent leurs actifs dans les paradis fiscaux signataires de ces pactes peuvent les transférer à nouveau au Canada sans y payer d’impôts », a-t-il écrit dans une lettre récente au Devoir. Équilibre budgétaire Imperméable aux critiques, le ministre Tony Clement fait valoir que la chasse aux échappatoires fiscales rapportera des millions qui seront mis à profit pour atteindre l’équilibre budgétaire dès 2015, tel que promis par les conservateurs. « C’est de l’argent supplémentaire qu’on ira chercher. Ça ne fait pas partie de notre
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L’Agence canadienne d’inspection des aliments, forcée de réduire ses dépenses comme tous les organismes fédéraux, indique que les compressions entraînent une part d’incertitude : « Il y a un risque que l’Agence n’ait pas l’efficacité nécessaire, en matière d’inspection, pour prévenir et détecter rapidement les menaces relatives à la salubrité des aliments et aux ressources végétales et animales et pour intervenir promptement », indique l’organisation dans son rapport sur les plans et priorités de 2013-2014. Source : Presse Canadienne
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Immigration
Programme fédéral Travailleurs qualifiés
Les 24 professions admissibles La liste des 24 professions qui seront admissibles dans le cadre du Programme des travailleurs qualifiés (fédéral) [PTQF], quand il sera rétabli le 4 mai 2013, vient d’être publiée. De plus, quatre organisations ont été désignées pour effectuer, en tant que tiers indépendants, l’évaluation désormais obligatoire des titres de compétences étrangers pour les demandeurs ayant étudié à l’extérieur du Canada. Cette évaluation, qui doit être effectuée avant la présentation de la demande, vise à placer dans une meilleure situation les nouveaux arrivants qui immigrent au titre du PTQF et à les intégrer au marché du travail canadien plus rapidement, dès leur arrivée.
admissibles; - Le plafond global de 5 000 nouvelles demandes pour l’ensemble des professions admissibles, y compris un sous‑plafond de 300 nouvelles demandes pour chacune de ces professions; - La désignation de quatre organisations pour effectuer l’évaluation des diplômes d’études (obligatoire pour les demandeurs titulaires d’un diplôme étranger); - La nécessité pour les demandeurs de prouver qu’ils satisfont au seuil mini mal du niveau de compétence linguistique canadien 7 dans les quatre aptitudes évaluées : compréhension orale et écrite, et expression orale et écrite.
« Le gouvernement continue de concentrer ses efforts sur l’emploi, la croissance économique et la prospérité à long terme », a affirmé le ministre de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme, Jason Kenney. « Grâce au nouveau Programme des travailleurs qualifiés (fédéral), le Canada sera en mesure d’attirer les immigrants qualifiés dont notre économie a besoin et qui ont le plus de chances de réussir et de faire bénéficier l’économie canadienne de l’ensemble de leurs compétences. »
« Grâce aux mesures prises par le gouvernement pour réduire les imposants arriérés et les délais d’attente inacceptables, les demandes présentées au titre du PTQF pourront être traitées en environ un an », a ajouté le ministre Kenney. « Nous ne pouvons pas être compétitifs et attirer les travailleurs qualifiés immigrants dont nous avons besoin si nous laissons les arriérés et les délais augmenter de nouveau. C’est pourquoi nous imposons un plafond au nombre de demandes reçues et mettons l’accent sur des professions en pénurie au Canada. Cela nous aidera également à bien effectuer la transition vers le système d’immigration “juste à temps” de l’avenir. »
À l’approche de la date de rétablissement du Programme, les futurs demandeurs doivent être informés de plusieurs éléments clés qui auront une incidence sur le processus de demande : - La nouvelle liste de 24 professions
Les demandes présentées au titre du nouveau PTQF seront acceptées à partir
du 4 mai 2013. D’ici là, le processus de présentation des demandes demeurera le même : les seules demandes qui pourront être traitées seront les demandes présentées par des personnes ayant une offre d’emploi admissible ou par des personnes qui satisfont aux conditions du volet pour les étudiants inscrits à un programme doctoral. Les demandeurs qui envisagent de présenter une demande le 4 mai ou à une date ultérieure doivent consulter le document d’information. Ils y trouveront des mesures pouvant être prises dès maintenant pour se préparer ainsi que la liste des professions admissibles et les organisations désignées pour effectuer l’évaluation des diplômes d’études. Les professions admissibles Le volet des professions admissibles sera assujetti à un plafond global de 5 000 nouvelles demandes et à des sous‑plafonds de 300 demandes dans chacune des 24 professions sur la liste. - Directeurs/directrices des services de génie - Analystes financiers/analystes financières et analystes en placements - Géoscientifiques et océanographes - Ingénieurs civils/ingénieures civiles - Ingénieurs mécaniciens/ingénieures mécaniciennes - Ingénieurs chimistes/ingénieures chimistes - Ingénieurs miniers/ingénieures minières - Ingénieurs géologues/ingénieures géologues
Le Salon de l'immigration et de l’intégration 2013
Coup d’envoi
Immigrant Québec lance l’édition 2013 du Salon de l'Immigration et de l'Intégration au Québec. Cet événement aura lieu le Vendredi 3 mai à 9h15 à l’Espace des conférences (plateau 1)du palais des Congrès de Montréal, présence de Madame Diane De Courcy, ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles et ministre responsable de la Charte de la langue française, qui effectuera ensuite une visite du Salon. Un Cocktail professionnel aura lieu à 18h, sur la terrasse du Palais des congrès, en présence des exposants et partenaires. L’admission est gratuite, sous réserve de réservation à l’adresse: rsvp@immigrantquebec.com Informations : www.salonimmigration.com.
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- Ingénieurs/ingénieures de l’extraction et du raffinage du pétrole - Ingénieurs/ingénieures en aérospatiale - Ingénieurs informaticiens/ingénieures informaticiennes (sauf ingénieurs/ ingénieures et concepteurs/conceptrices en logiciel) - Arpenteurs-géomètres/arpenteusesgéomètres - Programmeurs/programmeuses et développeurs/développeuses en médias interactifs - Techniciens/techniciennes et mécaniciens/mécaniciennes d’instruments industriels - Inspecteurs/inspectrices de la santé publique, de l’environnement et de l’hygiène et de la sécurité au travail - Audiologistes et orthophonistes - Physiothérapeutes - Ergothérapeutes - Technologues de laboratoires médicaux - Techniciens/techniciennes de laboratoire médical et assistants/assistantes en pathologie - Inhalothérapeutes, perfusionnistes cardiovasculaires et technologues cardiopulmonaires - Technologues en radiation médicale - Technologues en échographie - Technologues en cardiologie et technologues en électrophysiologie diagnostique, n.c.a. (non classé ailleurs) Source: Citoyenneté et Immigration Canada
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Perspectives
Liberté de conscience
Algérie-Maroc
Les frontières ouvertes «dans un futur proche »
Autorisée par l’Islam
affirme un imam marocain
Un pas vient d’être franchi et non des moindres, sur la voie de la réforme du champ religieux. Devant le Roi du Maroc, qui assistait dernièrement à une prière solennelle du vendredi, L’imam officiant à dédié son prêche à la liberté de conscience. Il n’était pas question de tuer l’apostat puisqu’il s’agit d’une liberté consacrée par l’islam.
Le prêche de la prière de ce vendredi 19 avril restera ainsidans les annales. Il marquera sûrement un avant et un après. En présence du roi Mohammed VI, l’imam de la mosquée Ohoud de Safi a consacré presque la totalité de son « sermon » à la liberté de conscience en Islam. Balayant d’un revers de main nombre d’avis sur cette épineuse question, au point de souligner qu’ « elle est la base de toutes les libertés dans la religion musulmane ». Pour appuyer sa thèse, le religieux n’a pas hésité à se référer à des versets du Coran, tel « Nulle contrainte en religion ! Car le bon chemin s’est distingué de l’égarement » (sourate 2, verset 256), ou « Et si ton Seigneur l’avait voulu, tous ceux qui sont sur la terre auraient cru. Est-ce à toi de contraindre les gens jusqu’à ce qu’ils deviennent croyants ? », ( sourate 10, verset 99). Bien évidemment, l’imam a tenu à préciser que l’institution de la Commanderie des croyants, c’est-à-dire le roi Mohammed
VI, est la seule autorité habilitée à réguler cette liberté de conscience afin d’éviter toute « dérive » porteuse d’ « instabilité à la Oumma ».
selon un ministre algérien… La frontière terrestre séparant le Maroc et l’Algérie, fermée depuis 1994 par l’Algérie suite à un attentat perpétré la même année à Marrakech et attribué par le Maroc aux services secrets algériens, devrait bientôt être rouverte. La question pourrait même « être résolue dans un avenir proche », a assuré, à Rabat, le ministre algérien de l’Intérieur Dahou Ould Kablia, cité par l’AFP. Le responsable algérien, qui prenait part à une réunion du Conseil des ministres de l'Intérieur de l'Union du Maghreb Arabe (UMA), a également souligné qu’il s’agissait d’une « question primordiale ».
Nouvelle approche En présence du roi et du ministre des Affaires islamiques, ce prêche qui a bousculé bien des idées reçues est tout sauf une initiative individuelle émanant de l’imam de la mosquée d’Ohoud de Safi, mais il traduit bel et bien une nouvelle approche marocaine en cours d’élaboration sur le thème de libertés de conscience. Le prêche de l’imam de Safi n’est cependant, disent les spécialistes de la question que « le prélude à une série de révision de certains principes qui ont longtemps résisté aux assauts de la modernisation». A cet égard, le conseil supérieur des oulémas s’apprête dans les prochains jours à émettre des Fatwas sur l’héritage, le divorce de la femme et la polygamie. Sur le premier point, les oulémas, sauf coup de théâtre, s’achemineront vers la parité entre l’homme et la femme. L’instance chargée des Fatwas a terminé une série de réunions qui ont duré trois jours à Rabat. Ces révisions sont dictées par le souci de se conformer à la Convention de l'ONU sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes de 1979.
« Si nous accélérons le processus des négociations (...) elle pourrait être résolue dans un avenir proche », a-t-il affirmé. « Nous espérons qu'il y aura un environnement propice », a-t-il déclaré, estimant que ses récentes rencontres avec son homologue marocain Mohand Laenser, le 8 avril dernier à Alger, constituaient déjà « un signal fort ». « Besoin d’être préparée » Toutefois, selon le ministre algérien de l’Intérieur, la réouverture des frontières terrestres séparant les deux pays voisins
devrait avant tout, être bien préparée. « L’ouverture des frontières répond aux aspirations des peuples des deux pays, mais elle a besoin d'être préparée », a-til fait savoir. « Des questions qui ne sont pas d'ordre politique sont en suspens et ont besoin d'être discutées » avant de prendre la décision d'ouvrir les frontières, a affirmé Dahou Ould Kablia, indiquant que les deux gouvernements ont aussi besoin de se concerter sur « les mécanismes » relatifs à cette ouverture. « Il n'y a pas de conditions préalables, mais il faut un environnement propice », a-t-il expliqué, soulignant que « des réunions sectorielles sont en cours et des décisions sont en train d'être prises pour régler les questions conflictuelles ».
Mémoires : Juifs et musulmans du Maghreb
Du temps de la cohabitation et de l’entraide…
70 musulmans désormais sur la liste des Justes de Yad Vashem La communauté juive britannique célèbre le rôle joué par les musulmans pour sauver les juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Une exposition est organisée dans ce sens à Londres, pour détruire les clichés et rétablir « l’empathie » entre les deux communautés. L’exposition « Les Musulmans Justes » a été lancée, mercredi 17 avril, dans les locaux du Conseil des députés des juifs britanniques à Londres en guise de célébration du rôle joué par les musulmans pour sauver les juifs lors de la seconde guerre mondiale, rapporte BBC. 70 musulmans honorés Yad Vashem, le mémorial officiel israélien aux victimes juives de la Shoah perpétrée pendant la Seconde Guerre mondiale, honorent près de 25 000 personnes dites « Justes » pour avoir risqué leurs vies en protégeant la communauté juive sous l’Allemagne nazie.
Quelques 70 musulmans ont été récemment ajoutés à la liste. Et l'exposition londonienne explore leurs différentes histoires.
créer de l’empathie vis-à-vis des communautés juives. « C'est inacceptable, parce qu'en fait c'est faux ! », juge M. Mughal.
Détruire les clichés Pour le Rabin Nathan Levy, coordinateur de l’exposition, c’est une occasion pour les deux communautés de « célébrer ensemble et se souvenir ensemble » de leur histoire. Le directeur de l’ONG Faith Matters et co-auteur du livret d'accompagnement intitulé « Le Rôle des Musulmans Justes », Fiyaz Mughal, va plus loin. D'après lui, l’un des principaux objectifs de l’évènement est de rétablir les liens entre musulmans et juifs. « Quelques petites sections dans les communautés juives essayent de réécrire l'histoire et dire que les musulmans ont en grande majorité aidé les Nazis », explique M. Mughal. Pendant ce temps, poursuit-il, une petite partie de la communauté Musulmane évite de parler de l’Holocauste parce qu’elle ne veut pas
Avec 2,7 millions de musulmans et 263.000 juifs en Angleterre (chiffres officiels de 2011), les organisateurs espèrent que l’évènement inspirera de nouvelles recherches concernant les cas de collaboration entre musulmans et juifs, de sorte à « contrebalancer les récits émergents qui mettent les deux religions en désaccord ». « Ces communautés ont été dispersées après la Seconde Guerre mondiale et quand la vieille génération ne sera plus, ces histoires seront perdues », explique M. Mughal pour qui, la poursuite des recherches est la « meilleure chose qui soit, pour qu’il y ait davantage d’« empathie et [de] cohésion » entre les deux communautés.
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Ce spécialiste des questions de foi se souvient qu’en Albanie, un code
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d’honneur national conduisant les musulmans à offrir un refuge pendant l'occupation nazie avait permis l’augmentation des juifs dans le pays pendant l'Holocauste. Pour les organisateurs de l’exposition londonienne, celle-ci a toute sa raison d’être, car, « quiconque sauve une vie sauve l'univers tout entier ». Une confirmation Ce n’est pas la première fois que le secours historique des musulmans aux juifs lors de la Seconde Guerre mondiale est évoqué. L’on se souvient encore du très controversé film du réalisateur franco-marocain Ismael Ferroukhi, « Les Hommes libres ». Sorti en 2011, ce long métrage révélait que les musulmans de la Mosquée de Paris avaient sauvé des juifs, persécutés durant la Guerre. En France, l’œuvre a fait l’objet d’une polémique entre historiens. Après Paris, Londres. Les choses semblent se confirmer.
Voyages
Transports Aériens
La RAM tend la main aux Marocains du Monde Sous l'égide du ministère des Transports, Royal Air Maroc vient de signer avec le ministère en charge des MRE une convention offrant 40 000 sièges aux Marocains du monde, ainsi que plusieurs autres avantages aux artistes et retraités MRE. Un appui particulier est également prévu pour les MRE en difficulté.
de MRE. Aussi, une carte de fidélité famille offrant une réduction de prix et des facilités de traitement d’excédent de bagages sera mise en place. Les seniors retraités quant à eux, disposeront d’une carte privilèges.
Une convention de partenariat pour l’octroi de facilités de transport au profit de la communauté marocaine établie à l’étranger portant sur une offre totale de 40 000 sièges vient d’être signée, indique un communiqué conjoint du Ministère des MRE, du ministère des Transports et Royal Air Maroc. Présidée par le ministre, Abdellatif Maâzouz, et le DG de la RAM, Abderrafia Zouitene, en présence de l’ambassadeur du Maroc en France, Chakib Benmoussa, et du Directeur général de l’aviation civile au ministère de des Transports, Abdellah Bouhouch, la cérémonie de signature s’est déroulée devant une forte délégation de représentants d’associations de Marocains résidant dans l’Hexagone. Les facilités annoncées
Outre cela, Les MRE en difficulté bénéficieront d’un appui leur permettant de voyager au Maroc. Il s’agit notamment de ceux qui n’ont pas pu se rendre dans leur pays d’origine depuis plusieurs années.
La convention prévoit également des réductions tarifaires pour l’achat de billets effectué à l’avance, ainsi que des prix préférentiels pour l’achat de billets de groupes réalisé par des associations
Les avantages ne s'arrêtent pas là. Dans son volet culturel, la convention prévoit des facilités de transport au profit des artistes pour leurs activités et programmes initiés par le ministère des MRE, ainsi que des enfants et jeunes MRE participant aux séjours culturels et linguistiques organisés au Maroc. Selon les signataires, tous ces efforts visent « à renforcer le lien des MRE avec leur mère patrie et à les appuyer dans cette période de crise que traversent actuellement les pays
d’accueil ». Les différents intervenants, notamment Abdelatif Maâzouz, ont venté « l’attachement » et « la proximité » de la RAM vis-à-vis des MRE. Et le DG de la RAM de dire qu’en dépit de la « concurrence très féroce » à laquelle est confrontée la compagnie nationale en
raison de l'accord Open Sky, qui contraint la compagnie à regarder ses équilibres économique et financier, « chaque fois que nous pouvons faire un geste pour les MRE, notamment les familles, nous le ferons avec un très grand intérêt ». Les MRE ne sont cependant pas toujours de cet avis.
À compter du 1er juillet prochain
Le passeport canadien passe à l’électronique À compter du 1er juillet 2013, tous les nouveaux passeports canadiens délivrés seront des passeports électroniques de 36 pages. À ce moment-là, les requérants âgés de 16 ans et plus auront la possibilité de se procurer un passeport d’une durée de validité de 5 ou 10 ans, et ce, qu’il s’agisse d’une nouvelle demande ou d’un renouvellement. Les passeports électroniques pour enfants auront une durée de validité maximale de 5 ans.
Sécurité accrue Le passeport électronique canadien ressemble au passeport ordinaire, sauf qu’il possède de nouvelles caractéristiques numériques de sécurité qui rendent le passeport plus difficile à falsifier : - La couverture arrière renferme une puce électronique qui contient les mêmes renseignements personnels que la page 2 du passeport (à l’exception de la signature du titulaire), la photo du titulaire ainsi qu’une caractéristique de sécurité qui prouve que le passeport a été délivré par le gouvernement du Canada. - Des nouvelles images à l’intérieur du passeport mettent en valeur le Canada et rendent le passeport plus sûr. Lorsque des renseignements sont stockés sur la puce du passeport électronique du passeport, la puce est verrouillée de
sorte que son contenu ne puisse être modifié. Aucun autre renseignement à votre sujet ou au sujet de vos voyages ne sera stocké sur la puce électronique.
Les renseignements stockés sur la puce électronique ne peuvent être lus que si le passeport est à moins de dix centimètres d’un lecteur de passeport électronique, qu’il est ouvert à la page 2 et que la zone de lecture automatique a d’abord été lue. Par conséquent, il est tout à fait improbable que les données personnelles stockées sur la puce de votre passeport électronique puissent être lues à votre insu. Les autorités frontalières équipées de lecteurs de passeports électroniques inséreront le passeport électronique dans un scanneur qui lira la zone de lecture automatique d’abord, et ensuite la puce. La machine vérifie également d’autres caractéristiques de sécurité, comme la signature du pays. Les autorités frontalières qui ne sont pas équipées de lecteurs de passeports électroniques continueront d’examiner les passeports des voyageur comme ils le font actuellement, c’est-à-dire en regardant les autres caractéristiques de sécurité telles que les images holographiques. Une technologie éprouvée Plus d’une centaine de pays, dont les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, utilisent des passeports électro-
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niques depuis plusieurs années déjà et n’ont signalé aucune défaillance de la puce électronique. Dans le cadre d’un projet pilote qui a vu le jour en janvier 2009, Passeport Canada a déjà délivré plus de 60 000 passeports diplomatiques et spéciaux contenant une puce électronique, et aucun problème n’a été signalé. Dans le cas peu probable où la puce ne pourrait être lue, le passeport sera quand même valide.
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Un processus transparent Les Canadiens qui souhaitent voir les renseignements stockés sur leur puce afin de s’assurer qu’ils sont exacts, peuvent visiter un de l’un des 34 bureaux de Passeport Canada. Source: http://www.ppt.gc.ca
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Voyages
Quinze jours gratuits au Maroc au profit des enfants de la communauté Le Consul Général du Royaume du Maroc à Montréal porte à la connaissance de la Communauté marocaine résidant au Canada, que la Fondation Hassan II pour les Marocains Résidant à l’Étranger organise en Août une colonie de vacances au profit des enfants de la communauté. Le séjour estival aura lieu du 11 au 24 Août 2013) le départ de Montréal est programmé pour le 10 Août et le retour de Casablanca, le 24 Août 2013). Cette activité culturelle et éducative qui se déroulera au Complexe Moulay Rachid de Bouznika, vise à renforcer les liens de la communauté marocaine avec la Mère-Patrie et à préserver l’identité culturelle des enfants en leur permettant d’apprécier la richesse du patrimoine culturel de leur pays d’origine. Le quota alloué pour cette année à la communauté marocaine au Canada est de 15 places La date limite de réception des dossiers de candidatures au Consulat Général du Royaume du Maroc à Montréal est le 20 mai 2013 à 14 heures Dossier de candidature et conditions
de participation Conditions 1. Être âgé de 9 ans à 13 ans 2. Être en bonne santé et ne pas présenter une maladie contagieuse ou chronique 3. Avoir obtenu de bons résultats scolaires (présenter les copies des 2 derniers bulletins scolaires de l’année en cours) 4. Être participant pour la première fois à cette colonie 5. L’un des parents au moins, doit être immatriculé au Consulat Général du Royaume du Maroc à Montréal 6. Posséder un passeport canadien ou un passeport Marocains (valide d’au moins trois mois à compter de la date d’entrée au Maroc)
les marocains Résidant à l’Étranger, les parents seront tenus de payer uniquement les droits de timbres afférents à la légalisation des autorisations nécessaires.
Les frais de séjour et de transport des enfants aller-retour, Montréal – Casablanca – Montréal, sont pris en charge par la fondation Hassan II pour
Les dossiers de candidature sont à déposer ou adresser par voie postale, avec accusé de réception, directement au Consulat du Royaume du Maroc à
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En Ville
Nominations
Robert Lamontagne directeur général de la Ville de Montréal
Le maire de Montréal, M. Michael Applebaum, vient d'annoncer la nomination de M. Robert Lamontagne à titre de directeur général de la Ville de Montréal. Le candidat a été choisi par un comité de sélection composé de M. Laurent Blanchard, M. Benoît Dorais, Mme Émilie Thuillier, M. Richard Deschamps et M. Michael Applebaum. Cette décision a été entérinée par le conseil municipal lors d'une assemblée extraordinaire. « Depuis ses débuts à la Ville il y a 10 ans, Robert Lamontagne a fait ses preuves de façon exemplaire à titre de trésorier et de responsable des finances. Il connait l'appareil municipal et est au courant des enjeux auxquels la Ville fait face actuellement. J'ai eu le plaisir de travailler avec lui pendant plus de trois ans, d'abord comme président du comité exécutif et maintenant comme maire de Montréal. Il a toute ma confiance », a déclaré M. Applebaum. La nomination de Robert Lamontagne est effective depuis le 5 avril écoulé et ce, jusqu'à la nomination
d'un prochain directeur général, qui pourrait être désigné par un nouveau conseil municipal.
« Je tiens de plus à souligner son travail en faveur de la saine gestion administrative et financière de la Ville, particulièrement en ce qui a trait à la fiscalité municipale et au maintien d'une très bonne cote de crédit par la Ville de Montréal. Je me réjouis de pouvoir compter sur sa pleine collaboration, et je suis convaincu que Montréal bénéficiera de son expérience qui lui permettra d'accomplir avec brio ses nouvelles responsabilités », a conclu le maire de Montréal. Source : Cabinet du maire et du comité exécutif
120e anniversaire du Conseil des Femmes de Montréal
Un mouvement pionnier et des décennies d’efforts Le maire de Montréal, M. Michael Applebaum, accompagné de Mme Émilie Thuillier, vice-présidente du comité exécutif et responsable de la condition féminine, a pris part au cocktail de lancement des célébrations visant à souligner le 120e anniversaire du Conseil des Femmes de Montréal (CFM).
« L'engagement de celles qui, au cours des décennies, se sont impliquées au sein du Conseil des Femmes de Montréal est une source d'inspiration et démontre bien la conviction des Montréalaises à faire de notre ville un endroit où l'égalité est une réalité qui se vit au quotidien. Souvent citée comme une ville phare en matière d'égalité entre les femmes et les hommes, la Ville de Montréal a la chance d'avoir comme alliées des organisations comme le CFM pour faire avancer ses réflexions et se positionner comme leader », a déclaré le maire Applebaum. Depuis 1893, le CFM se penche sur divers enjeux afin d'améliorer la qualité de vie des femmes d'ici, de leur famille et, de façon plus globale, de la collectivité montréalaise. Représentant plus de 30 000 femmes de toutes origines de la région métropolitaine, le CFM est composé de cinq comités principaux qui abordent divers enjeux tels que l'éducation, la santé, le logement, la culture et l'environnement. « Depuis maintenant 120 ans, le Conseil des Femmes de Montréal représente des dizaines de milliers de femmes montréalaises qui travaillent à l'amélioration des conditions de vie de notre collectivité. Que ce soit en matière de justice, d'égalité des chances ou de développement social, l'engagement de ces femmes doit être
Montréal en selle Création d’un comité consultatif sur le vélo
souligné. Il nous fait grand plaisir de célébrer avec vous toutes celles qui ont contribué à leur manière à façonner notre histoire au cours des 120 dernières années », a déclaré Mme Thuillier. « L'année 2013 marque un jalon significatif pour le Conseil des Femmes de Montréal et nous offre une belle occasion de souligner l'histoire de notre organisme. Ce 120e anniversaire permet de mettre en lumière le travail remarquable qui a été accompli au cours des décennies et nous offre une belle occasion de célébrer l'implication des quelque 80 membres actifs et des 70 organismes qui, de façon non partisane, travaillent au mieux-être et à l'amélioration de la qualité de la vie des femmes, des familles et de la collectivité montréalaise », de conclure Mme Sandra Cohen-Rose, présidente du Conseil des Femmes de Montréal. Au cours des années, de nombreux gestes ont été posés par la Ville de Montréal afin de reconnaître et de valoriser la participation des femmes au développement social, culturel, économique et politique de la métropole. Adoptée en 2008 par les membres du comité exécutif, la politique intitulée Pour une participation égalitaire des femmes et des hommes à la vie de Montréal a été rendue publique. En outre, rappelons qu'en 2004, la Ville a créé le Conseil des Montréalaises et qu'elle a adopté, en 2005, la Charte montréalaise des droits et responsabilités, visant entre autres à soutenir l'égalité entre les femmes et les hommes. Source : Cabinet du maire et du comité exécutif
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M. Réal Ménard, responsable du transport au comité exécutif de la Ville de Montréal, annonce la création d'un comité consultatif sur le vélo dans la métropole. M. Ménard présidera ce comité qui rassemblera aussi des représentants de la division des transports actifs et collectifs de la Ville, de Vélo Québec, de Vélo urbain, du ministère des Transports du Québec (MTQ), de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), de la Société de transport de Montréal (STM) et de la Société de vélo en libreservice (BIXI). Soulignons que cette mesure donne suite à la recommandation de la Commission sur le transport et les travaux publics de Montréal sur le partage des voies cyclables. « Il s'agit d'une bonne nouvelle pour la communauté cycliste de Montréal qui aura une nouvelle tribune pour échanger des idées sur le vélo et les pistes cyclables à Montréal. Je suis très fier de contribuer au développement de ce comité et j'espère que les Montréalais s'impliqueront en grand nombre dans cette nouvelle démarche citoyenne participative », d'affirmer M. Réal Ménard. Les membres du comité auront pour mandat : • De se prononcer sur la planification et la programmation en regard des besoins exprimés
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par les différents intervenants du réseau cyclable montréalais; De travailler à la meilleure concertation possible de tous les intervenants dans la mise en œuvre du réseau cyclable montréalais; De proposer les mesures appropriées susceptibles de renforcer la sécurité du réseau cyclable montréalais; De faire la promotion du vélo à Montréal dans une perspective du développement durable et des transports actifs; De faire rapport au comité exécutif, en mars de chaque année, quant à l'état du réseau cyclable, son utilisation, les améliorations à y apporter et l'atteinte des objectifs fixés dans le Plan de transport de 2008.
Les membres du comité se réuniront deux fois par année, soit une première fois après la période estivale afin de dresser le bilan de la saison par les utilisateurs cyclistes et une seconde fois au début du printemps afin de planifier la programmation prévue par la Direction des transports, plus particulièrement la Division des transports actifs et collectifs. Source : Cabinet du maire et du comité exécutif
Transports urbains
Les taxis contestent
un projet d’autos électriques en libre service Âpres le BIXI , L’autobus 747 pour l’aéroport , le communaut, maintenant la ville veut passer le projet de 350 petites voitures électrique qui sillonnent 24h/24h dans la ville de Montréal. L’industrie de Taxi n’est pas contente Monsieur Dory Saliba président de comité de concertation et de développement de l »industrie de Taxi de Québec réplique Le projet d'un système de véhicules en libre-service sur le territoire de Montréal, annoncé mardi par le responsable du transport au comité exécutif de la Ville de Montréal, Réal Ménard, soulève la colère de l'industrie du taxi. «Si un projet comme ça passe, on met une balle dans la tête de l'industrie du taxi à Montréal», a assuré Dory Saliba, président du Comité provincial de concertation et de développement de l'industrie du taxi. Selon M. Saliba, la Ville se préoccupe peu de la situation des taxis à Montréal. «La Ville sait que c'est une problématique, a-t-il dit. Pourquoi avancent-ils avec un tel projet s'ils savent que c'est mauvais pour l'industrie?» Réal Ménard admet effectivement que le déploiement de voitures en libre-service aura un impact sur les taxis de
Montréal. «Je ne minimise pas qu'il peut y avoir des parts de marché qui échappent à l'industrie, a-t-il reconnu. Ce sera le jeu de la Ville de Montréal et des différents opérateurs de voir quelle compensation on peut donner, mais je prends leurs inquiétudes très au sérieux.» Communauto exploite déjà un service semblable à celui désiré par M. Ménard. Ce dernier soutient cependant que le système de voitures en libre-service aura des modalités différentes. «Un système de véhicule en libre-service, à Montréal, ça n'existe pas, a-t-il affirmé. Communauto, c'est une formule d'auto-partage. Présentement, c'est un système où vous réservez à l'avance. Un système de véhicule en libre-service, ça se fait sans réservation. C'est généralement de courte distance et vous n'êtes pas obligé de laisser la voiture là où vous l'avez prise.» Les entreprises Communauto et Car2go ont déjà fait part de leur intérêt pour le projet. Selon le directeur développement et relations publiques de Communauto, Marco Viviani, le nouveau service ressemblerait à ce qui se fait déjà. «Une grande différence est que
présentement, ce sont des véhicules qu'on retourne à la même station et qu'on peut réserver à l'avance. Nous sommes capables d'adapter notre formule à ce nouveau service», a-t-il assuré. M. Ménard souhaite que les consultations publiques qu'il prévoit soient ter-
minées d'ici au mois de juin. Il souhaite rencontrer les maires des arrondissements, les différents partenaires liés à la mobilité, tels que Stationnement Montréal, la Société de transport de Montréal, le réseau BIXI, l'industrie du taxi et, finalement, les Montréalais. Source : Agence QMI
Opportunités d’affaires À vendre
A.5 Est de Montréal Permis et véhicule - Chevrolet Uplander 2007 – 400 000 km - Coop de l’Est - 187 000 $ Contact : Ali, 514 501-3621 A.5 Est de Montréal - Permis et véhicule - Toyota Camry 2011 - 80 000 km - Coop de l'Est 205 000 $ à discuter - M. Mohamed : 514 812-31 A.11 Montréal - 2 permis et véhicules - Toyota Camry 2009 - 160 000 km 210 000 $ à discuter Hyundai Sonata 2010 - 130 000 km - 210 000 $ à discuter- M. Essy : 514 573-9128 A.11 Montréal - Permis - 200 000 $ à discuter – Mario : 514 531-9624 A.11 Montréal - Permis - 195 000 $ à discuter - M. Mortel : 514 814-3574 A.11 Montréal - Permis et véhicule -
Hyundai Sonata 2006 - 210 000 km 195 000 $ Mario Hébert : 450 6997133 (après 12 h)
A.11 Montréal - Permis et véhicule Chevrolet Impala 2009 - 160 000 km 205 000 $ à discuter Madame Ansari : 514 969-6863 A.11 Montréal - Permis et véhicule Toyota Camry 2009 - 207 000 km 200 000 $ - Ahmed : 514 574-8820 A.11 Montréal - Permis et véhicule Pontiac G5 À vendre avec ou sans véhicule 200 000 $ à discuter - M. Faustin : 514 648-0003 ou cel. 514 562-7766 A.11 Montréal - Permis et véhicule Hyundai Sonata 2009 Taxi Diamond 200 000 $ à discuter Hamed Nowrouzi 438 872-2263 ou Amir Nowrouzi 514 677-4889 ou Hamed Nowrouzi 514 659-7576
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A.11 Montréal - Permis et véhicule Toyota Camry 2010 - 210 000 $ à discuter - M. Decoste 450 655-8154
A.2 Longueuil - Permis et véhicule Toyota Camry 2003 140 000 $ - Yolain Cayer : 514 865-7479
A.11 Montréal - Permis et véhicule Toyota Camry LE 2010 205 000 $ à discuter - Raphaël Desrosiers : 514 881-8992 ou cel. 514 442-7763
A.2 Longueuil - Permis et véhicule Toyota Sienna 2004 160 000 $ sans véhicule à discuter 165 000 $ avec véhicule à discuter - Nicole Boulianne : 450 460-5224
A.11 Montréal - Permis et véhicule Nissan Altima 2009 - 180 000 km 202 000 à discuter M. Othelo : 514 265-5050 A.11 Montréal - Permis et véhicule VENDU - Toyota Camry 2011 - 127 000 km 210 000 $ à discuter – Mourad : 514 557-0198 A.2 Longueuil - 2 permis et véhicules - Uplander 2008 – 130 000 km et Impala 2003 – 300 000 km 160 000 $ chacun - à discuter - Jean-Charles Guillaume : 514 497-5524
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A.2 Longueuil - Permis et véhicule Chevrolet HHR 2007 - 200 000 km Possibilité de contrat autobus collectif RTL 167 000 $ ferme - M. Sabri : 514 963-0080 A.2 Longueuil - Permis et véhicule Chevrolet Malibu 2008 - 95 000 km 155 000 $ sans véhicule à discuter 165 000 $ avec véhicule à discuter Jacques : 514 647-5184
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Droits
Louer un logement au Canada
Droits et les responsabilités des locataires
Lorsqu’on s’apprête à louer un logement, il est important de connaître ses droits et responsabilités en tant que locataire, que l’on soit novice ou expérimenté.
La Société canadienne d’hypothèques et de logement vous propose de vous guider tout au long du processus de location, grâce aux conseils suivants, qui vous aideront à trouver le logis qui vous convient, et à savoir tout ce qu’il faut avant d’emménager : - La première étape dans la recherche d’un logement locatif consiste à déterminer vos besoins en tant que locataire. Quel est votre budget? Dans quel quartier aimeriez-vous habiter? Combien de chambres vous faut-il? Quels aménagements recherchez-vous? Si vous n’avez pas déjà créé une liste de vos besoins et préférences, servez-vous de la Fiche d’aide à la recherche d’un logement de la SCHL. - Maintenant que vous avez déterminé ce que vous voulez, il est temps de commencer à chercher votre nouveau chez soi. Il existe un certain nombre de ressources à votre disposition pour vous aider dans votre recherche. Elles vont des journaux aux sites Web, qui affichent des listes d’appartements à louer, en passant par les panneaux d’affichage dans les bibliothèques de quartier ou les centres communautaires. On peut également demander conseil à ses amis ou, tout simplement, se rendre dans les quartiers qui nous intéressent pour repérer les affiches “A louer”. - Préparez une liste de questions à poser au propriétaire-bailleur en vue des visites éventuelles d’appartement. Voici quelques exemples de questions : le loyer comprend-il le stationnement et les services publics? Quel type de bail doit-on s’attendre à signer? Peut-on aménager le logement à son goût? Est-il permis de fumer ou d’avoir des animaux? - Lorsque vous rencontrerez le propriétaire-bailleur, essayez de faire bonne
impression. Habillez-vous proprement et arrivez à l’heure. Respectez l’intimité du locataire actuel. Et, pour faciliter le travail du propriétaire, apportez vos antécédents de location et vos références, une lettre de votre employeur actuel, ainsi qu’un chèque pour laisser un acompte si le logement vous intéresse. - Si les visites d’appartements se poursuivent, prévoyez de prendre en note les principales caractéristiques de chaque endroit, afin de pouvoir faire des comparaisons ultérieurement. La Fiche d’évaluation du logement locatif de la SCHL vous aidera à évaluer les options qui s’offrent à vous et à prendre une décision éclairée. - Lorsqu’on loue un logement, le propriétaire-bailleur demande généralement au locataire de signer un contrat de location, communément appelé “bail”. Les contrats de location varient d’une province ou d’un territoire à l’autre, mais ils comprennent généralement les noms du propriétaire et du locataire, l’adresse de la propriété, le montant du loyer et ce qu’il comprend, la date de paiement du loyer mensuel, le montant des dépôts de garantie, la période de location, ainsi que d’autres composantes, comme les coordonnées du responsable de l’entretien de la propriété, les restrictions qui concernent le locataire ou les conditions d’accès au logement par le propriétaire-bailleur. - Après avoir signé le bail, il est temps d’emménager! La période du déménagement peut être mouvementée. Une liste de planification, comme celle de la SCHL sur trois semaines avant le déménagement pourra vous aider à garder une trace de tout ce qu’il y a à faire et vous permettra de faire en sorte que votre déménagement se déroule tout en douceur. - Avant d’emménager, vous devriez procéder à une inspection des lieux en présence du propriétaire-bailleur. Servezvous d’une Fiche d’inspection initiale du logement pour signaler tout ce que vous
constatez d’anormal, afin de ne pas être tenu responsable des dommages préexistants lorsque vous quitterez l’appartement.
- Une fois installé dans votre nouvelle demeure, assurez-vous que vous et votre propriétaire vous êtes entendus sur le partage des responsabilités, surtout en ce qui concerne les réparations, en temps normal et en cas d’urgence, et les augmentations de loyer. Il est également important de savoir quoi faire si vous devez vous plaindre de quelque chose. Dans l’éventualité d’une urgence (tels qu’une fuite sur le toit ou un bris de chaudière pendant l’hiver), essayez de communiquer avec votre propriétaire ou la personne-ressource, à deux reprises au moins, et donnez-lui un laps de temps raisonnable pour pouvoir vous répondre. Si, malgré cela, vous n’arrivez pas à joindre votre propriétaire et que vous êtes obligé d’autoriser les réparations d’urgence vous-même, assurez-vous de tout prendre en note et de garder les documents relatifs aux réparations afin de vous faire rembourser plus tard. - Si vous n’arrivez pas à résoudre un conflit directement avec le propriétaire, adressez-vous à l’autorité compétente de votre province ou territoire pour savoir s’il existe un groupe de défense des locataires dans votre collectivité. Il est déconseillé de retenir son loyer pour payer des réparations, car cela pourrait servir de motif d’expulsion. - Lorsque le bail arrive à échéance, vous avez le choix de le renouveler pour la même période ou de signer un bail mensuel. Le propriétaire, quant à lui, pourrait décider de vous prévenir d’une augmentation de loyer, selon les lois en vigueur où vous habitez. Pour en savoir davantage sur le renouvellement des baux et les augmentations de loyer, consulter les Fiches de renseignements spécifiques à chaque province et territoire de la SCHL. - Et finalement, le temps viendra où vous
serez prêt à mettre fin à votre bail et à déménager. A ce moment-là, vous procéderez à nouveau à une inspection de la propriété en présence du propriétaire-bailleur, afin de constater des réparations éventuelles à effectuer en cas d’usure anormale. Le propriétaire devra également vous remettre tout dépôt de garantie fait au moment d’emménager, ainsi que les intérêts accumulés. - N’oubliez pas que votre propriétairebailleur pourrait vous servir de référence à l’avenir. Donc, faites en sorte de vous quitter en bons termes. Donnez-lui votre préavis par écrit suffisamment longtemps en avance. Faites les réparations nécessaires. Permettez au propriétaire de faire visiter l’appartement à d’éventuels locataires. Et laissez le logement dans l’état où vous l’avez trouvé en arrivant, afin que les prochains locataires puissent en profiter autant que vous. Pour en savoir davantage sur la location d’un logement au Canada, consultez le Guide pour la location d’un logement en ligne de la SCHL, ou composez le 1-800668-2642. Depuis plus de 65 ans, la Société canadienne d’hypothèques et de logement est l’organisme national responsable de l’habitation au Canada et une source d’expertise fiable et objective dans ce domaine. Source: Bureau national de la SCHL; media@cmhc-schl.gc.ca
Conférence sur les liber- Prix Droits et Libertés 2013 Ouverture de la période des mises en tés civiles au Québec
Vous avez le droit ! candidature L’association Les Droits canadiens au Québec (CRITIQ) organise, en collaboration avec l'Institut des affaires publiques à Montréal (IAPM) , une conférence sur les libertés civiles au Québec. Cette conférence sera animée par - L’avocat en libertés civils Julius Grey - Le Professeur Germain Belzile (HEC) - L’écrivain Eric Duhaime - Et le fondateur & Président de l'Institut des affaires publiques Beryl Wajsman
Cette rencontre aura lieu le dimanche 28 avril 2013 à partir de 14h00 à l’hôtel Delta centre-ville, 777 rue Université, Montréal. Admission Gratuite L’Association Les Droits canadiens au Québec (CRITIQ) est une organisation québécoise dédiée à la protection de ces droits et libertés investis dans tous les citoyens canadiens par la constitution de notre pays, ainsi que par des conventions internationales par lesquels le Canada et le Québec sont liés. Information : www.critiq. ca
La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse annonce le début de la période de mise en candidature pour le Prix Droits et Libertés — Édition 2013. « J'invite toute personne ou organisation à faire reconnaître l'engagement d'une personne ou d'un groupe qui milite activement pour l'avancement des droits de la personne au Québec », a déclaré le président de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, monsieur Gaétan Cousineau. Créé en 1988, le Prix Droits et Libertés vise à souligner le travail exceptionnel de personnes et d'organismes dont les réalisations ont contribué, de manière importante, à la défense et à la promotion des droits de la personne au Québec. Les mises en candidature doivent mettre l'accent sur des activités réalisées au Québec après le 1er janvier 2012. La remise du prix aura lieu le 10 décembre 2013, en marge des célébrations entourant l'anniversaire de l'adoption de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Cette année, le jury du Prix Droits et Libertés est composé du président de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, Gaétan Cousineau, de la première employée de la Commission, Monique Rochon, ainsi que du lauréat du Prix Droits et Libertés 2012, Raymond Viger du Journal de la Rue. Comment poser une candidature
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Toute personne ou organisation qui souhaite présenter une candidature doit faire parvenir un dossier comprenant un formulaire de mise en candidature et une lettre de deux pages maximum décrivant le candidat ou la candidate et ses réalisations. Le formulaire de mise en candidature est disponible en ligne au http://www.cdpdj. qc.ca/Publications/depliant_PDL_2013_Fr. Dans une démarche de développement durable, la Commission encourage l'envoi de mises en candidature par courriel, sur CD-ROM ou sur clé USB. La Commission continuera toutefois à accepter les dossiers en format papier. Les dossiers complets de mise en candidature doivent être expédiés ou déposés au siège social de la Commission avant le vendredi 21 juin 2013, 16 h à l'adresse suivante : Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse À l'attention de Meissoon Azzaria 360, rue Saint-Jacques 2e étage Montréal (Québec) H2Y 1P5 Courriel : prixdroitsetlibertes@cdpdj.qc.ca Pour de plus amples renseignements, communiquez avec la chargée de projet, Meissoon Azzaria, au 514 873-5146 ou sans frais au1 800 361-6477 poste 210. Source : Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse
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Engagements
Mission médicale au Maroc
Semaine de l’action bénévole 2013
Partout pour tous !
naturelle au service d’une cause ou d’un organisme qui les rejoint dans leurs valeurs. Tous ces gestes se répercutent sur l’ensemble de la collectivité.
La fédération des centres d’action bénévoles du Québec (FCABQ) tient à souligner l’importance de tous les acteurs du bénévolat à l’occasion de la Semaine de l’Action Bénévole (SAB). Du 21 au 27 avril, un grand nombre d’activités sont organisées partout au Québec par les centres d’action bénévole et par plusieurs organismes communautaires. Sous le thème « Partout pour tous », la SAB 2013 vient rappeler aux personnes qui font du bénévolat ou qui souhaitent s’engager, qu’il y a d’innombrables possibilités. Même si la route à suivre pour chacun est différente, elle permettra au bénévole de s’épanouir, peu importe le temps et la fréquence de son engagement. Chacun son parcours, telle est la force de l’action bénévole et de ses acteurs. La SAB 2013 souligne également la multitude de visages que peuvent arborer les bénévoles et la diversité de lieux où ils peuvent s’accomplir. De plus, elle permet de reconnaître l’effort de chacun dans ce mouvement collectif réunissant tous les secteurs de la vie sociale et humaine. Chaque année, plusieurs milliers de personnes donnent de leur temps et mettent gratuitement leur expertise de travail ou leur créativité
Pour l’association montréalaise OMSCEF
2 422 500 bénévoles au Québec Au Québec, 36,7% de la population a fait du bénévolat en 2010 selon Statistiques Canada, ce qui représente 2 422 500 bénévoles. En termes d’heures, les Québécois donnent en moyenne 310 millions d’heures. Les milliers d’organismes ayant recours aux bénévoles pour réaliser leur mission seront certainement heureux d’apprendre qu’il y a une relève, puisqu’au Canada, environ 54,4 % des jeunes âgées entre 15 et 24 ans s’engagent dans l’action bénévole. Depuis 1974, la Semaine de l’action bénévole est portée par la Fédération des centres d’action bénévole du Québec (FCABQ) et ses membres. Les 112 centres d’action bénévole jouent un rôle prépondérant en matière de promotion de l’action bénévole partout sur leur territoire. Plusieurs municipalités, institutions publiques, partenaires économiques et élus régionaux joignent aussi leurs efforts à la tenue d’activités de reconnaissance. Pour en savoir plus sur les festivités entourant la Semaine de l’action bénévole 2013, visitez le site internet de la FCABQ au www. fcabq.org Source : Fédération des centres d’action bénévole du Québec
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Khalid Talbi, Asmae Boutaleb et Meriem Glia Les docteurs Asmae Boutaleb et Meriem Glia et le clinicien gestionnaire Khalid Talbi, de l'organisation maroco-canadienne pour la santé de l'enfant et de la femme (OMSCEF), participent du 22 au 26 avril à une mission médicale au sud du Maroc. Cette mission tripartite, en collaboration avec les associations françaises Une Goutte d'eau et Sourire d'Houda, a pour objectif le dépistage du cancer du col de l'utérus et du sein au profit des
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femmes démunies de la région de Merzouga. Cette 3ème mission en 2 ans, s'inscrit dans les plans de l'organisation montréalaise de déployer un partenariat international avec le ministère de la santé publique marocain. Partenariat qui permettra de diversifier l'offre de services médicaux et d'équipements paramédicaux destinés au Maroc.
Al Machreq & Al Maghreb
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Perspectives
Un jeune maroco-torontois part
Lutte contre la pauvreté
Avec son association Anwar seed of hope
lance un appel à projet
En guerre contre le diabète infantile Voici une lettre qui nous parvient de M. Abdel Wahed Boutahar de Toronto. Nous vous la livrons telle que nous l’avons reçue, tant son contenu nous a émus : « Mesdames, Messieurs, Mon fils âgé de sept ans a été diagnostiqué d’un diabète de type 1 il ya quatre ans. Grâce à Dieu et aux excellents soins médicaux auxquels il a accès au Canada, il a été en mesure de bien gérer son état de santé. Quand il a appris que de nombreux enfants du Maroc et dans d’autres pays d'Afrique ont peu ou pas d’accès au moyens suffisants pour contrôler leur glycémie et aux soins cliniques adéquate, il a exprimé son espoir que quelque
chose soit faite à ce sujet. En collaboration avec une association au Maroc, l’association Badil et la Fédération Internationale du Diabète nous avons alors fondé « Anwar Seed of Hope». Notre première campagne a permis d'aider 65 enfants diabètiques au Maroc. Si une initiative de cette nature vous interpelle et vous intéresse, si vous désirer soutenir cette démarche, contactez-nous. Pour les contacts et pour toute information complémentaire, visitez le site web au www.anwarseedofhope.org Merci .»
Argana Assemblée générale annuelle ARGANA, association des femmes marococanadiennes a le plaisir de vous inviter à sa première assemblée générale annuelle qui se tiendra le samedi 27 avril, 2013 a 13:00 au
North York Centre. Pour plus d’information veuillez visiter notre site web http://arganafmc.wordpress.com/ news/
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ActionS pour le mieux-être de l’enfance Durant les trois dernières années, plus de 7 000 personnes, majoritairement des enfants vivant en situation de pauvreté dans la grande région de Montréal, ont bénéficié d’une amélioration de leur niveau de vie de. Des milliers d’autres jeunes attendent qu’une pareille chance s’offre à eux. L’Association ActionS pour le mieux-être de l’enfance, qui s’est donnés comme mission de combattre la pauvreté infantile à travers toute la grande région de Montréal, en offrant du soutien financier ou matériel aux organismes qui œuvrent auprès de ces enfants, lance à cet effet l’appel suivant : AVIS À tout organisme à la recherche de financement pour une activi-
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té ou un projet qui aura lieu en 2014 visant à améliorer le niveau de vie des enfants défavorisés résidant dans la grande région de Montréal, ActionS pour le mieux-être de l’enfance pourrait vous aider. Rendez-vous sur www. actions2009.org pour connaitre la procédure. Date limite pour recevoir votre demande: 14 juin 2013 « Tous en ActionS contre la pauvreté infantile »
Culture & Éducation
ActionS pour “Mawchouma” Plus de 90 000 livres à Toronto Une «Chorégraphie scénarià 50¢, 1$ ou 2$ Solde de livres 2013 des Amis de la Bibliothèque de Montréal
sée» du corps, objet d’art
Les Amis de la Bibliothèque de Montréal invitent le public à son grand Solde annuel de livres qui aura lieu du 27 avril au 5 mai à l’aréna Étienne-Desmarteau (3430 Bellechasse), de 13h à 19h.
A travers son film “Mawchouma” (Femme écrite), le réalisateur Lahcen Zinoun a offert aux cinéphiles torontois une oeuvre forte, empreinte de poésie, de symbolisme et de délires sensés sur le corps comme lieu d’expression de liberté et d’amour.
Plus de 90 000 livres à 50¢, 1$ ou 2$ en provenances de 30 bibliothèques publiques de Montréal seront disponibles:romans, livres jeunesse, bandes dessinées, documentaires (voyages, santé, cuisine, psychologie, bricolage, sciences, histoire), dictionnaires, magazines, etc.
Programmée dans le cadre de la 16ème édition du Festival international du film francophone de Toronto (5-14 avril), la projection de ce long-métrage a été l’occasion pour le public présent de rencontrer le réalisateur Zinoun qui a réussi à montrer comment parler du corps à travers l’art du tatouage, comment le filmer et en faire un objet d’art ou en montrer la dimension artistique.
Les livres, en français et anglais et aussi en d’autres langues, proviennent des bibliothèques publiques de Montréal. En bref Prix de vente : 2 $ : dictionnaires et bandes dessinées, 1 $ : livres pour adultes, CD, DVD, 50 ¢ : livres jeunesse et revues Date : du 27 avril au 5 mai, de 13h à 19h Lieu : Aréna Étienne-Desmarteau, 3430, rue Bellechasse (à l’est du blvd Saint-Michel) Information : 514 872-9228 ou bibliomontreal.com Source : Les Amis de la Bibliothèque de Montréal; abm@ville.montreal.qc.ca
En présence de Lahcen Zinoun, plusieurs personnalités marocaines et canadiennes du monde de la culture et du cinéma ont pu admirer cette ouvre, présentée en chapitres comme des tableaux d’une chorégraphie scénarisée, un monde auquel appartient le réalis-
La 9e édition de «La fierté d’apprendre »
Des apprenantes maghrébines honorées Madame Sanae El Bouchikhi, du Maroc, Madame Rossana Khosravy et Madame Fereshteh Kia, de l’Iran, ainsi que Madame Nadjet Salmi, de l’Algérie, étaient des 52 personnes honorées à l’hôtel de ville de Montréal. Elles ont réalisé, au cours de l’année, une formation dans des centres d’éducation aux adultes, situés à Montréal. Lors de la cérémonie, elles ont été félicitées pour leur courage, leur détermination et leurs efforts constants. « Je considère que l’acquisition de connaissances, tout au long de la vie, est une nécessité incontournable aujourd’hui plus que jamais. Je vous admire, car vous avez eu le courage et la ténacité d’entreprendre une formation, malgré les nombreuses obligations du quotidien. Vous nous inspirez tous! Merci de continuer à propager le goût d’apprendre partout autour de vous », a déclaré madame Manon Barbe, présidente de la Conférence régionale des élus (CRÉ) de Montréal et marraine d’honneur de La fierté d’apprendre à Montréal.
La 9e édition de La fierté d’apprendre à Montréal s’est déroulée à l’occasion de la Semaine québécoise des adultes en formation, qui a eu lieu du 6 au 14 avril 2013. Cet événement unique a pour objectif de souligner la détermination, la persévérance et les efforts d’adultes ayant choisi d’entreprendre une formation, formelle ou non formelle, et ce, peu importe leur âge. Ces vaillants étudiants ont le plaisir de voir leur travail récompensé après avoir été référés et inscrits à La fierté d’apprendre à Montréal par le responsable de la formation qu’ils ont suivie au cours de l’année. L’apprentissage doit être réalisé et encadré par une entreprise, un organisme ou un établissement scolaire situé sur l’île de Montréal.
Par la même occasion, une rencontre-débat entre le réalisateur Lahcen Zinoun et des membres de la communauté marocaine établis à Toronto a eu lieu après la projection du film, axée notamment sur la question du tatouage. En 16 ans, Cinéfranco est devenu le plus grand festival international de film francophone de la ville de Toronto, au Canada. Source : Maghreb Arabe Presse
Lecture publique d’œuvres d’auteurs interculturels Dans le cadre de sa première activité officielle depuis sa récente création, le Regroupement des Auteurs Canado-Marocains ( RACMA) organise une activité de lecture publique d’œuvres d’auteurs interculturels sous le thème : « L’arène de l’interculturel ». L’événement aura lieu le 26 avril 2013, au Centre Culturel
La fierté d’apprendre à Montréal est une initiative de la Table régionale de coordination de Montréal de la Semaine québécoise des adultes en formation, en collaboration avec la CRÉ de Montréal, l’Institut de coopération pour l’éducation des adultes (ICEA) et le Regroupement des collèges du Montréal métropolitain (RCMM). La CRÉ de Montréal Interlocuteur privilégié du gouvernement en matière de développement régional, la Conférence régionale des élus de Montréal regroupe les leaders politiques et socioéconomiques de l’île de Montréal. Elle a pour mandat de favoriser le développement de son territoire par une approche concertée. Information : www.credemontreal.qc.ca.
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Le film raconte l’histoire de Naim, un anthropologue renommé de retour d’un voyage, fasciné par la belle Mririda, poétesse et courtisane berbère. Il est ainsi envoûté par la beauté, la sensualité et les tatouages de la jeune Adjou. Le meurtre brutal de cette dernière amorce une enquête policière. Dans sa poursuite désespérée de la vérité, Naïm vacille entre fantasme et réalité.
L’arène de l’interculturel
Éducation pour adultes
La fierté d’apprendre à Montréal a permis de souligner la détermination de 52 adultes apprenants, le 17 avril dernier. Ils ont eu l’honneur de signer le Livre d’or de la Ville de Montréal en plus de recevoir une bourse de 150 $. Ces boursiers, tirés au hasard parmi plus de 2 800 adultes inscrits par leur formateur, se sont investis, cette année, dans une démarche d’apprentissage et de formation tout à fait inspirante!
ateur.
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du Royaume du Maroc-Dar el Maghrib, sis au 515 rue Viger est, et ce de 17h à 19h, et verra la participation d’une palette d’écrivains, de poètes et de slameurs de la diversité qui viendront lire les textes de l’interculturalité. L’invité d’honneur de cet événement est l’auteure : Rachida M’Faddel Source: Communiqué de presse
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Arts & spectacles
Cheb Khaled à Montréal le 11 mai
L’organisateur Mouloud Kacher se confie… rain favorable et un environnement adéquat pour cela. Notre communauté s’accroit de plus en plus au Canada ce qui implique un besoin multi dimensionnel en matière artistique. Comment se fait le choix des artistes que vous produisez? Le choix se fait, principalement, en se basant sur des sondages qui révèlent la popularité de tel ou tel artiste. De ce fait, nous nous investissons pour faire produire un artiste dont la popularité est en vogue dans notre communauté installée au Canada.
Mouloud Kacher
Propos recueillis par Wahid Megherbi M. Mouloud Kacher est le président de NCP Productions. Sa compagnie a produit à Montréal presque tous les Ténors de la musique Algérienne tels Takfarinas ou Allaoua . m. Kacher et NCP Productions récidivent en faisant venir, le 11 mai 2013, la star incontestée du Rai, Chab Khaled. Qu’est-ce qui fait courir Mouloud Kacher. Wahid Megherbi lui a posé la question. Wahid Megherbi : Qu’est- ce qui vous pousse à investir le monde du spectacle et de l’événementiel ? Mouloud Kacher : Dans les années fin 80 et au début des années 90, j’étais déjà gérant d’un studio d’enregistrement (Médias Music). J’ais toujours voulu étendre mes activités vers le monde du spectacle. Arrivé au Canada, j’ai trouvé un ter-
Quel est le secret pour réussir de tels événements, sachant qu’ils nécessitent une lourde machine d’organisation ? Le vrai secret c’est avant tout la motivation, ensuite viennent l’expérience et la capacité de s’ouvrir vers le monde qui nous entoure. Spectacle après spectacle, on acquiert une expertise qui devient vite le seul véritable gage de réussite. Le public est-il réceptif à vos événements ? Le public est notre plus grand allié; ce qui ne nous empêche pas de rester à l’écoute de ses besoins et d’accepter, de fait, d’apporter les corrections nécessaires pour pallier aux manquements que le public nous signale. Le public est, ainsi, notre accompagnateur fidèle qui nous montre la bonne voie à suivre. Quelles difficultés entravent votre parcours? Un parcours sans difficultés relève de l’utopie. La gestion du risque est le
plus grand défi que nous ayons à relever. Comme vous le savez la plupart de nos invités viennent de l’extérieur et pouvoir coordonner un set up avec un groupe de 12 à 13 personnes ce n’est pas évident. Sans oublier les imprévus et les changements de la dernière minute.
Au plan technique aussi c’est com plexe. Les besoins en Europe sont différents de ceux qui s’expriment en Amérique du Nord. Il faut toujours prévoir un «plan B» ou se donner la latitude d’adopter un système équivalent.
23 eme Festival Musique Multi-Montréal Toutes les Musiques du Monde…
Dédié à la promotion de toutes les Musiques du Monde, le Festival MMM est un moteur de la création québécoise. La 23e édition réunit plus de quatre-vingt dix artistes locaux, nationaux et internationaux, pour quatre séries de concerts. En ouverture de sa 23e édition, le Festival MMM présente Chaca-Zam Gotàn, une collaboration inédite entre l’exceptionnel harmoniciste argentin, Franco Luciani, et Irem Bekter, sublime artiste montréalaise.
Invités pour la première fois au Québec, Franco Luciani et le pianiste Daniel Godfrid transportent avec eux le son de Buenos Aires. Irem Bekter & son Quintet, et Franco Luciani, offrent
un superbe voyage musical à travers les Amériques. Ils sont rejoints par le quatuor d’harmonicistes montréalais, D’Harmo. Un spectacle unique où les racines argentines et québécoises s'entremêlent et où les rythmes Chacarera, Zamba et Milonga sont parfois teintés de jazz.
teuse péruvienne Eva Ayllon aux ÉtatsUnis. Depuis le décès de Hugo Diaz, il est le premier harmoniciste de cette magnitude, et capable d’une improvisation hors-norme dans tous les genres musicaux. Daniel Godfrid a fait partie de l’Orchestre École de Tango dirigé par le maestro Emilio Balcarce.
Franco Luciani Duo (Argentine) Franco Luciani est considéré par la presse comme l'un des ambassadeurs les plus éclatants de la nouvelle génération de la musique populaire argentine. Auteur-compositeur et harmoniciste, il a déjà huit albums personnels à son actif. Il s'est produit de nombreuses fois aux États-Unis, en Europe et en Asie. Il a également accompagné Mercedes Sosa en Europe et la chan-
Irem Bekter & son Quintet Chanteuse, danseuse et comédienne née en Turquie, artiste polymorphe tant par la multiplicité de son expression artistique que par le foisonnement de ses origines culturelles, Irem Bekter forme son quintet en 2006. À l'image de Primero, premier album du Irem Bekter Quintet (2011), le groupe innove avec une grande richesse, en fusionnant au genre traditionnel argen-
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tin des influences contemporaines, classiques et jazz. irembekter.com D’Harmo Délicieusement original et musicalement sophistiqué, D'Harmo réunit quatre harmonicistes virtuoses de la scène québécoise. Avec une énergie débordante, D'Harmo explore tous les types d’harmonicas, en interprétant un répertoire inspiré des musiques traditionnelles juives et québécoises, du jazz, du classique et de l’avant-garde. www. dharmo.ca Information : www.festivalmmm.ca / info@musiquemmm.com
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