nº 205 du 9 au 22 mai 2013
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Sports - Football
Une 2ème décennie La compétitivité sportive d'engagement, de solidarité au service de l’excellence et de partage Page 25 Page 27
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Éditorial
Directeur Général Rachid Najahi. Rédaction : Hassan Boutabssil, Narjisse El-Bakkali, Zahira Ellahgui, Wahid Megherbi, Mona Doutabaa, Said Chayane Publicité : Agence Odyssée Ahmed Mendili Wahid Megherbi Conception et Réalisation Graphique : Atlas Média Atlas.Mtl est un produit du. GROUPE ATLAS MEDIA Editeur de. * La Voix des Marocains à Montréal et du site web: www.atlasmedias.com
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Depuis 2002
Commission Charbonneau
Éditorial
Editeur : Abdelghani Dades.
Les faiseurs de rois…
Chacune des séances de la Commission Charbonneau, m’a sans cesse ramené un nom en tête : Charles Maurice de Talleyrand-Périgord, noble en rupture de banc, ecclésiastique défroqué et homme politique français des XVII et XVIII ème siècles. Talleyrand, que Napoléon Bonaparte appelait, selon ses humeurs du moment, soit le «diable boiteux», soit le «paquet de m… dans un bas de soie», avait eu assez d’habileté pour traverser, dans des positions de pouvoir, la révolution française, l’empire et la restauration de la monarchie.
peut-être d’avoir usé jusqu’au mésusage des libertés que la loi accorde à tout citoyen; d’avoir fait sienne cette déclaration d’un ancien Premier ministre du Québec voulant que «toutes nos libertés ne sont pas belles à voir; mais ce sont nos libertés»; de n’éprouver aucun remord apparent et de justifier, a posteriori, toutes ses actions en les mettant sur les mœurs de son époque.
Mais c’est le témoignage de Gilles Cloutier qui m’a donné la clé de cette réminiscence.
Certes, le subpoena qui lui a été adressé avait-il force contraignante, mais rien ne l’obligeait à vider son sac avec autant de bonne volonté et surtout de clarté et de précisions dans les propos.
Gilles Cloutier en effet a assis son pouvoir et son influence sur une science de la vie et des hommes et de leurs motivations qui lui ont permis de gagner 55 des 60 élections organisées par ses soins, aux différents paliers politiques. Comme Talleyrand, pendant un bon demi siècle, Cloutier, a joué au faiseur de rois, ayant toujours quelques grands décideurs dans sa manche et suscitant suffisamment de peur-respect pour que jamais quiconque, parmi gens d’argent ou de pouvoir, puisse se déclarer son ennemi ou manquer de le courtiser. Et pendant un demi siècle aussi, sans jamais le moindre mandat officiel, contournant toutes les règles du jeu politique avec art et parfois avec génie, il a fait la politique, notre politique.
Loin de nous l’idée de le juger; mais n’empêche, une question se pose : pourquoi a-t-il été si loquace devant la Commission?
À notre sens, pour Gilles Cloutier, aujourd’hui au crépuscule de sa carrière, il importe autant que d’avoir fait sa politique, il continue de faire la politique en fournissant à qui veut bien l’entendre, des outils sans lesquels la chose publique ne saurait évoluer. Ses déclarations devant la Commission Charbonneau seraient ainsi, non pas des aveux, mais un legs, un héritage, que nous devront lire, y compris entre les lignes, afin de contribuer à l’avènement d’une meilleure administration, d’une meilleure gouvernance.
Démocratiquement au demeurant, puisque si ses actes ont rarement été moraux, ils n’ont jamais ou presque, frayé avec l’illégalité.
Essayons dès lors de tirer de son témoignage la substantifique moelle. En ce sens, il serait par trop léger de croire que les seuls biais et travers qui ont rendues possibles les «Cloutieries» résident dans un mode de financement de l’activité politique.
Au-delà de l’immunité qui lui est accordée sur ces propos, il n’y a en effet – en matière pénale-judiciaire – quasiment rien à lui reprocher. Sauf
Toutes sortes d’expériences en la matière ont été menées de par le monde, des dizaines de modes et modèles différents ont été testés et,
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toujours, il se trouve un Cloutier pour les tourner à son avantage et à l’avantage de ceux qui font appel à ses services. Bien sûr, ce volet n’est pas négliger. Mais il est un autre aspect que la Commission Charbonneau – ce n’est pas son mandat – n’examinera pas : celui de l’expression individuelle de la responsabilité collective, celui de la citoyenneté et de l’accomplissement des devoirs qu’elle impose. Ne trouvez-vous pas en effet, à tout le moins préjudiciable, qu’un conseiller d’arrondissement, un conseiller de ville ou un maire, puisse être élu avec 1200, 2500 ou 2800 vote, y compris dans une agglomération aussi densément peuplée que Montréal, dans des circonscriptions ou le nombre de personnes ayant qualité d’électeur est cinq ou dix fois plus important ? Si vous trouvez que ces chiffres sont incongrus, vous êtes sans doute prêt à considérer qu’il est plus aisé de circonvenir 1200 électeurs que 6000 ou dix mille. Et si tel est le cas, vous aurez compris que ce que peut faire un Cloutier ne pet être défait que par des dizaines ou des centaines de Cloutier, nous tous, par un acte simple : ne pas laisser faire, rester attentif à ce qui se fait autour de nous, qu’on dit faire pour nous, mais qu’on ne peut laisser faire sans nous. Comment? Le plus simplement du monde, en allant voter. Ce n’est que de cette manière qu’on pourra mettre fin au règne des «faiseurs de rois», qu’on redonnera à la démocratie non pas son lustre, mais son utilité.
Abdelghani Dades
Politique
Comment Gilles Cloutier a assis son pouvoir….
Gilles Cloutier doit sa carrière dans le milieu des firmes de génie-conseil à ses seuls contacts politiques. L'exorganisateur politique a expliqué à la commission Charbonneau avoir été approché en 1995 par la firme Roche, qui avait particulièrement apprécié le travail qu'il avait fait pour faire élire Pierre Bourque à la tête de Montréal fin 1994. L'entente est scellée lors d'un lunch au Hilton de Laval en présence du directeur général de Roche, Gaston Turcotte, et de l'ex-ministre libéral Marc-Yvan Côté, luimême employé de la firme. Roche s'intéresse à ses contacts à Montréal, mais aussi dans de nombreuses municipalités où il a fait des élections, parfois des clés en main, tant sur la RiveNord que la Rive-Sud.
Son mandat : grâce à ses contacts, obtenir l'information nécessaire pour décrocher des mandats pour Roche dans les municipalités. Et ses contacts sont nombreux : maires, conseillers municipaux, directeurs généraux de villes, députés, ministres... « J'étais un spécialiste pour trouver les informations, pour aller chercher un mandat », fait-il valoir. Il explique que, dans ce domaine, dans 50 % des cas Roche suivait les règles, dans 50 % c'était illégal. De 1998 à 2004, Gilles Cloutier a organisé chaque année pour Roche une soirée qui mettait en présence des maires et des conseillers avec des élus provinciaux et
fédéraux. Des vedettes, notamment d'anciennes étoiles du Canadien, étaient mobilisées pour animer la soirée, comme Jean Béliveau, Pierre Bouchard et Henri Richard. « La soirée de Roche était tellement populaire que les maires réservaient un an d'avance », soutient-il. M. Cloutier s'arrangeait pour que les élus municipaux, ses clients, soient placés près des ministres dans l'espoir de faire avancer leurs dossiers. De nombreux dirigeants de Roche étaient présents. M. Cloutier explique que s'y retrouvaient chaque fois quelques 75 ou 80 maires, conseillers et directeurs généraux de Villes, 5 ou 6 ministres ayant des portefeuilles liés aux questions municipales, qui pouvaient donc accorder des subventions, et des élus fédéraux. M. Cloutier précise que la soirée était organisée et payée par Roche, et a eu lieu au stade olympique jusqu'au départ des Expos en 2004. La liste des gens ayant participé au dernier événement de 2004 est impressionnante et la commission en a d'ailleurs montré des extraits filmés à l'époque. Outre de nombreux dirigeants de Roche comme France Michaud, Marc-Yvan Côté et Mario Martel, étaient présents le maire Gérald Tremblay, son bras droit Frank Zampino, les libéraux Michel Bissonnet, Jacques Dupuis, Jean-Marc Fournier, Tony Tomassi, même le cardinal Turcotte et l'humoriste Yvon Deschamps. De nom-
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breux maires étaient aussi présents, dont le maire de Mascouche Richard Marcotte.
Les confessions de Cloutier La mémoire de Gilles Cloutier est vive, et son témoignage dévastateur. Après seulement une seule journée à la barre de la commission Charbonneau, l'organisateur politique chevronné a expliqué dans le détail la pratique des élections clés en main au municipal, ramené Frank Zampino sur le devant de la scène, ébranlé une ex-ministre libérale et ravivé les souvenirs du référendum de 1995. Gilles Cloutier a dévoilé dans le détail le fonctionnement des élections clés en main dans Couronne Nord de Montréal, une pratique dans laquelle il était passé maître. L'homme septuagénaire revendique ainsi près de 60 victoires dans les urnes, toutes au profit de son employeur de l'époque, la firme de génie-conseil Roche, qui l'a employé de 1995 à 2005. Le système est simple à comprendre : payé par Roche, Gilles Cloutier organise de A à Z l'élection de candidats à la mairie en échange de contrats publics pour sa firme en cas de victoire. M. Cloutier a aussi soutenu avoir importé cette pratique du clés-en-main au provincial, afin de faire élire le libéral Guy Ouellette en 2007 dans la circonscription de Chomedey, à Laval. Il soutient que la demande est venue de l'ex-ministre libérale Michelle Courchesne, qui a reconnu hier son erreur tout en livrant une
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Gilles Cloutier autre version des faits. M. Cloutier, au demeurant, ne finira pas cette campagne : il sera mis à la porte par M. Ouellette, expolicier de métier. Il soutient aussi avoir eu une rencontre avec Frank Zampino en 2001 lors de laquelle ce dernier lui a demandé que sa firme Roche donne 100 000 $ comptant pour la caisse électorale d'Union Montréal. La demande sera répétée par M. Zampino devant le patron de M. Cloutier chez Roche, l'ex-ministre libéral MarcYvan Côté, et l'argent sera versé. Gilles Cloutier a enfin expliqué avoir coordonné les activités du camp du non pour la région Laurentides-Lanaudière lors du référendum de 1995, ce qui correspond, explique-t-il, à 35 circonscriptions. Il soutient avoir alors dépensé des milliers de dollars, illégalement, pour installer dans chaque circonscription des panneaux de publicité du camp du non.
Participation
Les Maghrébo-Canadiens de Montréal Nord au Parlement fédéral
Une visite à forte signification Dans le cadre d’une série de visites organisées par le député fédéral de Bourassa, M. Denis Coderre, une délégation d’une cinquantaine d’originaires du Maghreb, essentiellement des membres de l’Association Musulmane de Montréal Nord, a effectué une visite guidée au Parlement à Ottawa le 25 avril 2013. Cette activité entre dans le cadre d’un
programme mis sur pied par M. Denis Coderre au profit des différentes communautés culturelles vivant dans l’arrondissement de Bourassa qui inclut notamment Montréal Nord. La visite de la délégation des originaires du Maghreb fait suite à des activités similaires auxquelles avaient participé d'autres communatés de Montréal.
La délégation Maghrébine à commencé la journée à Ottawa par une visite du siège du Parlement, qui est également le siège du gouvernement fédérale, avant d’un déjeuner sur le site, au cours duquel, tour à tour, le député Denis Coderre et le président de l’Association Musulmane de Montréal Nord m. Abdelaziz Rzik, ont prononcé des discours mettant en avant la citoyenneté et les droits et devoirs qu’elle concède et
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impose. Dans l’après. -midi, la délégation a pu suivre la séance des questions-réponses au Parlement. La journée s’est achevée par une visite guidée d’Ottawa. Zahira Ellahgui
Participation
Exposition à l’Hôtel de Ville
Les visages de la participation citoyenne à Montréal Une nouvelle exposition portant sur la participation citoyenne à la démocratie municipale, est présentée jusqu'au 15 mai dans le Hall d'honneur de l'hôtel de ville. Jetant un regard nouveau sur l'évolution de la démocratie montréalaise, cette première exposition du genre relate les avancées en matière de participation citoyenne et dresse un portrait des outils qui ont été mis sur pied au fil des ans afin de promouvoir la contribution et l'implication des citoyens. « L'histoire de la démocratie montréalaise est fascinante et depuis les premières élections municipales, il y a de cela 180 ans, la participation citoyenne ne cesse de jouer un rôle grandissant. Notre ville suscite un grand intérêt aux quatre coins de la planète en ce qui a trait à la participation citoyenne et sur
la façon dont les gens de tous horizons influent sur les processus décisionnels de leur ville. J'invite donc les Montréalais à venir dans la maison du citoyen afin de découvrir les nombreux jalons qui ont été franchis en matière de démocratie et se familiariser avec les diverses façons de participer à la vie démocratique de la métropole », de déclarer le maire. « Cette exposition souligne de façon remarquable le travail de milliers de citoyens qui, chaque année, participent activement aux affaires de leur ville pour en faire un milieu de vie qui répond à leurs attentes », d'ajouter le président du Chantier sur la démocratie, M. Dimitri Roussopoulos. L'exposition en bref
Coup d'œil unique sur la participation citoyenne montréalaise, l'exposition est une invitation à découvrir les grandes étapes de l'évolution de la démocratie montréalaise. De l'élection, en 1833, de Jacques Viger comme premier maire de la ville, à la première question posée de vive voix au conseil municipal en 1986, à la création de l'Office de consultation publique de Montréal ou à la Webdiffusion en direct des séances du conseil municipal et du comité exécutif, les visiteurs pourront parcourir les différents jalons qui ont été franchis en matière de démocratie municipale. Réalisée par la Ville de Montréal et le
Chantier sur la démocratie, en collaboration avec les Archives de Montréal et le Centre d'histoire de Montréal, l'exposition Les visages de la participation citoyenne à Montréal est présentée jusqu'au 15 mai dans le Hall d'honneur de l'hôtel de ville.
Prix du maire de Montréal
Une initiative de La Chambre
en démocratie
de commerce du Montréal métropolitain
L'engagement citoyen OFFRE D’EMPLOI : MAIRE récompensé DE MONTRÉAL Le maire de Montréal, M. Michael Applebaum, accompagné de Mme Jocelyne Bernier, présidente du jury, a remis le 2 mai 2013 - le prix du maire de Montréal en démocratie 2013 à l'organisme Culture Montréal, pour sa contribution exceptionnelle, en tant que mouvement citoyen, au soutien et à la promotion de la participation et de l'accès à la culture pour tous dans la métropole.
Au cours des dix dernières années, Culture Montréal a fait de l'exercice démocratique et de la participation une de ses grandes priorités.
Pour une deuxième année, cette distinction vient souligner le travail remarquable d'une personne, d'un groupe de citoyens ou d'une organisation qui s'est distingué par ses actions et a contribué à renforcer la démocratie et la citoyenneté à Montréal. Notons que cette année, une mention d'honneur a été attribuée à deux finalistes pour leur engagement remarquable, L'Écomusée du fier monde et l'ATSA.
L'Écomusée du fier monde, qui célèbre cette année ses 30 ans, est à la fois un musée d'histoire industrielle et ouvrière de Montréal et un musée citoyen. Il met en valeur l'histoire et le patrimoine du quartier Centre-Sud dans l'arrondissement de Ville-Marie et s'implique dans le développement de sa communauté.
Lauréat et mentions d’honneur Fondé en 2002 par des Montréalais engagés, Culture Montréal est un mouvement citoyen indépendant, non partisan et sans but lucratif, rassemblant toute personne intéressée à promouvoir la culture comme élément essentiel du développement de Montréal. Cette organisation, qui participe à la définition et à la reconnaissance de la culture montréalaise dans sa richesse et sa pluralité, est un lieu de réflexion, de concertation et d'intervention dont l'action est orientée vers le milieu culturel, les instances décisionnelles et politiques, les organismes de la société civile et les citoyens.
La Chambre de commerce du Montréal métropolitain n’est pas indifférente à l’élection municipale prévue en novembre prochain pour donner un successeur à Gérald Tremblay, «démissionné» des suites des travaux de la Commission Charbonneau.
Le jury a tenu également à souligner l'apport important de deux autres acteurs montréalais qui, de par leurs actions citoyennes, contribuent à renforcer la démocratie dans la métropole.
Dans ce cadre la Chambre à lancé ce qu’elle appelle « L’initiative Un nouveau maire pour Montréal » dans l’entrée en matière est «L’offre d’emploi» suivante : POSTE : Maire LIEU : Montréal DOMAINE PRINCIPAL : Politique municipale DATE D’ENTRÉE EN POSTE : Novembre 2013 DESCRIPTION : La communauté d’affaires de la région de Montréal, représentée par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, est à la recherche d’un maire pour Montréal.
Organisme artistique montréalais à but non lucratif fondé en 1998 par les artistes Pierre Allard et Annie Roy, l'ATSA est un collectif qui crée et réalise des œuvres et événements artistiques sous formes de mises en scène réalistes, motivés par le désir d'interpeller la population envers des causes sociales, environnementales et patrimoniales préoccupantes.
Le poste à pourvoir comporte un contexte de redressement particulièrement exigeant. La personne qui l’obtiendra se démarquera par sa détermination à toute épreuve, son intégrité, son leadership, et sa capacité de gestion. Il ou elle devra comprendre les enjeux de la région métropolitaine et saura démontrer son savoir-faire à travers des actions concrètes orientées vers le développement socioéconomique et le rayonnement de la métropole.
Le Prix Le Prix du maire de Montréal en démocratie est le fruit des travaux menés dans le cadre du chantier sur la démocratie, un groupe de travail formé en 2002 qui est sous la responsabilité du maire et qui regroupe des représentants de la société civile. Information : ville.montreal.qc.ca/ prixdemocratie.
PROFIL RECHERCHÉ - Intègre - Leader - Homme ou femme d’action - Bon(ne) gestionnaire - Orienté(e) développement économique - Atout : excellente maîtrise du français et de l’anglais, oral et écrit. DÉFIS À RELEVER
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- Rebâtir le lien de confiance entre les citoyens et la mairie. - Établir un leadership fort, qui se traduira par un véritable rapport de force avec les autres paliers de gouvernement. - Mettre la table pour reconstruire l’image de la métropole au Québec, dans le reste du Canada et à l’étranger. RESPONSABILITÉS - Établit des processus de gestion exemplaires. - Se porte garant de son intégrité et de celle de son équipe. - S’entoure de très bons gestionnaires et d’experts en complément de ses forces. - Prend position publiquement et énergiquement sur les projets provinciaux et fédéraux touchant la métropole. - Incarne une stratégie de transformation : « dorénavant ». - Met en œuvre rapidement les initiatives prioritaires qui relèvent de la mairie. - Réagit rapidement aux situations. - Priorise les projets d’investissement en transport et infrastructures. - Réduit la surgouvernance de la ville. - Sait déléguer pour une gestion efficace des dossiers complexes. - Établit un dialogue constant et direct avec la communauté d’affaires. - Implique la communauté dans les projets phares structurants pour la métropole. Si vous vous reconnaissez dans ce profil et souhaitez mettre votre expertise au profit de notre métropole et de sa communauté, nous vous invitons à nous démontrer comment vous ferez la différence à la tête de la mairie de Montréal! Pour consultez l’initiative Un nouveau maire pour Montréal de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain à l’adresse suivante : www.nouveaumaire.ca.
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Engagements
Pour garder l’OACI à Montréal
Un front commun pancanadien « Nous souhaitons vivement que l'OACI demeure sur son territoire. Ici, l'OACI est chez elle », a déclaré le maire de Montréal, Michael Applebaum, lors d'une conférence de presse des trois paliers de gouvernement visant à conserver le siège de l'Organisation de l'aviation civile internationale à Montréal.
Le maire Applebaum est apparu en compagnie du ministre des Relations internationales, de la Francophonie et du Commerce extérieur et ministre responsable de la région de Montréal, Jean-François Lisée, et du ministre des Affaires étrangères du Canada, John Baird, pour présenter un front uni et affirmer leur volonté de conserver le siège social de l'OACI à Montréal. « Nous pouvons tous les trois mettre de côté la politique pour appuyer fermement la candidature de Montréal pour l'OACI », a déclaré M. Baird. « Nous avons la conviction que nous convaincrons le monde que Montréal mérite de conserver le siège de l'OACI. »
Le ministre Baird soutient avoir déjà fait une vingtaine d'appels pour s'assurer du soutien du monde de l'aviation. Il dit avoir obtenu l'appui de plusieurs pays, sans toutefois en préciser l'identité. « Ce n'est pas le début de notre action, parce que nous sommes en actions depuis la semaine dernière », poursuit M. Lisée, qui précise que les ambassades et les délégations générales sont déjà à pied d'oeuvre pour s'assurer de conserver le siège de l'OACI. Une organisation enracinée à Montréal « L'OACI est installée à Montréal depuis plus de 60 ans et elle a désormais des racines profondes, et Montréal
Montréal en raison de la présence du siège de l'OACI. Le siège social de l'OACI rapporte également quelque 120 millions de dollars en retombées économiques pour la région. Les atouts de Montréal Le Canada devrait faire valoir les avantages suivants de conserver le siège social à Montréal : - L'expertise acquise au cours des 65 dernières années;- Montréal est située dans une région politiquement stable ;- Montréal a reçu l'appui de plusieurs pays membres, dont la France, la Belgique et les États-Unis. Montréal est en campagne pour conserver le siège de l'OACI, en prévision
«Rien a voir avec la politique» Le ministre Baird a d'ailleurs réfuté la rumeur voulant que la position du Canada au Moyen-Orient constitue un irritant pour les pays arabes, qui auraient poussé le Qatar à présenter une offre à l'ONU pour ravir le siège de l'OACI à Montréal. « J'ai fait plusieurs voyages dans la région au cours des derniers mois et jamais il n'est question de ça », a précisé M. Baird. « C'est seulement une position [canadienne], elle ne définit pas notre relation. J'ai toujours reçu un accueil chaleureux dans ces pays. » De passage à Québec, le premier ministre canadien Stephen Harper a abondé dans le même sens que son ministre. Même M. Lisée estime que la position canadienne n'a rien à voir avec la proposition du Qatar. « Dans les contacts que nous avons faits, nous n'avons pas senti cette réaction », a précisé M. Lisée. Les trois politiciens ont insisté sur le caractère international et cosmopolite de Montréal, de même que sur la qualité de vie des employés de l'OACI. Les trois hommes ont insisté, parfois sur un ton badin, sur le climat de Montréal, où la neige constitue un atout. Ils ont fait ces allusions en raison de l'utilisation par le Qatar, de l'argument du temps froid montréalais pour militer en faveur d'un déménagement à Doha.
faut que le Canada fasse des démarches auprès des pays membres de l'OACI. » Le professeur d'histoire à l'Université de Montréal Samir Saul ne croit pas que le Qatar dispose de tous les moyens pour obtenir le déménagement du siège social de l'OACI. « La demande est sérieuse, convient-il, maintenant est-ce que les chances de succès sont bonnes? Personnellement, je dirais non. Le Qatar n'a peut-être pas tout ce qu'il faut pour attirer une organisation mondiale. » Le gouvernement du Canada a négocié une entente afin de conserver le siège de l'OACI à Montréal pour les 20 prochaines années, mais elle n'a pas encore été ratifiée. Le ministre Baird s'est dit prêt à la signer sur-le-champ. Les trois paliers de gouvernement ont colligé une liste d'irritants pour les employés étrangers avec l'intention de les corriger. Il est notamment question de tracas de visas pour certains pays africains et de frais de scolarité qui ne sont plus remboursés aux étrangers pour les enfants de plus de 25 ans.
est fière de cette présence qui fait d'elle l'une des huit villes-sièges d'institutions spécialisées des Nations unies », a ajouté le maire Applebaum. M. Lisée a également abondé en ce sens en soulignant l'importance du domaine de l'aviation et de l'aérospatial dans l'économie montréalaise. Le ministre québécois a précisé que l'OACI représentait 700 emplois directs, mais que 40 000 salariés travaillaient dans ce secteur à Montréal. De plus, de nombreuses associations internationales du secteur de l'aviation - notamment celle des pilotes de ligne et des contrôleurs aériens - ont élu domicile à
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du vote prévu à l'automne à l'ONU. Le Qatar doit récolter plus de 60 % des votes des 191 pays membres de l'ONU pour obtenir le déménagement de l'OACI à Doha. Une proportion qui a provoqué quelques échanges humoristiques entre MM. Baird et Lisée en référence au litige qui existe au Canada sur le seuil à atteindre lors d'un référendum pour obtenir la souveraineté du Québec. L'ancien président du conseil de l'OACI Assad Kotaite estime qu'il ne faut pas prendre l'offre du Qatar à la légère. « C'est une offre généreuse et ce qu'ils disent, ils le font, avance M. Kotaite. Il
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Le Qatar a formulé une demande le 11 avril dernier aux Nations unies pour que l'OACI, chargée d'établir des règles internationales pour l'aviation, déménage à Doha. D'autres pays arabes seraient derrière cette candidature et chercheraient à récolter l'appui de plus de nations. Le Qatar a soumis son offre le 11 avril dernier. Il doit recueillir 115 voix, soit 60 % des 191 membres de l'organisation. Le vote doit avoir lieu lors de l'assemblée triennale qui aura lieu du 24 septembre au 4 octobre prochain à Montréal. Actuellement, 534 personnes travaillent au siège de l'OACI à Montréal et 167 sont employés aux six sièges régionaux de l'organisation.
Tendances
150e anniversaire de la Confédération Canadienne
Une conversation citoyenne à l’échelle nationale Organisée par Radio-Canada L’année 2017 marquera le 150e anniversaire de la Confédération Canadienne. On imagine que cet anniversaire sera célébré avec faste. Preuve en est que déjà, la signification de cette date fait l’objet de programmes, de rencontres et de débats. C’est ainsi que, en partenariat avec VIA Rail Canada et les Fondations communautaires canadiennes et en collaboration avec d’autres organisations nationales, CBC/Radio-Canada a lancé une conversation à l’échelle nationale sur le sujet avec la série de conférences CANADA 150/2017 DÉBUTE MAINTENANT. Les conférences régionales de la série CANADA 150/2017 DÉBUTE MAINTENANT se déroulent partout au pays depuis le début du mois d’avril et
Insolite:
jusque fin juin 2013. Elles se tiennent dans les deux langues officielles et rassemblent des citoyens et des leaders de communautés de toutes les régions du pays qui représenteront toutes les facettes de notre société diverse. Le but de ces conférences? Informer les Canadiens, les inspirer et servir d’incubateur à des discussions locales, régionales et nationales sur le thème de 2017. Le volet montréalais de ces conférences a eu lieu mercredi 8 mai, de 9 h à 16 h, à la Société des arts technologiques située au 1201, boul. Saint-Laurent, à Montréal. Dans la matinée, des conférenciers invités (dont Simon Brault, Président de Culture
Montréal; Michel Leblanc, Président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain; Ghislain Picard, Chef de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador et Gilbert Rozon, Président et Fondateur du Groupe Juste pour rire) ont fait des présentations; après déjeuner une série de discussions en tables rondes se sont tenues. Les rencontres prendront bientôt une forme permettant de les élargir au-delà du pays; Une plateforme numérique interac-
tive est en effet en développement afin de permettre à tous les Canadiens, peu importe où ils vivent, de se joindre à la conversation CANADA 150/2017 DÉBUTE MAINTENANT.
Les diplomates canadiens manifestent
Le spectacle de diplomates canadiens bien vêtus tenant des pancartes devant l'ambassade du Canada à Washington a attiré certains regards, vendredi 3 mai, de la part de touristes et d'autres passants. Une trentaine d'employés du Service extérieur ont défilé devant le bâtiment situé sur la colline du Capitole afin d'attirer l'attention sur le conflit qui les
oppose au gouvernement fédéral. L'Association professionnelle des agents du Service extérieur s'est prévalue de son droit de grève après l'échec des négociations avec le Conseil du Trésor, il y a un mois. Les employés disent être sous-payés comparativement à d'autres fonctionnaires aux tâches et à l'expérience simi-
laires. Les 1350 syndiqués ont déjà mis en place d'autres moyens de pression, comme le refus d'effectuer des heures supplémentaires ou de répondre à des courriels de nature professionnelle après les heures de travail. Une semaine auparavant, à Ottawa, des employés du Service extérieur ont organ-
Colloque les 15 et 16 mai 2013
Québec, nationalisme et ethnoculturalisme
La chaire canadienne de recherche en immigration, ethnicité et citoyenneté (CRIEC) en collaboration avec l’Institut d’études de Montréal (IEIM), organise les 15 et 16 mai 2013 un colloque sur « les nationalismes québécois face à la diversité ethnoculturelle ».
l’immigration contemporaine suscite aujourd’hui de nouvelles interrogations concernant les modalités de son incorporation économique, politique et culturelle à la nation québécoise, ces enjeux concernant d’ailleurs l’ensemble du peuple québécois.
Ce colloque « se veut un moment de réflexion sur les nationalismes québécois face à la diversité ethnoculturelle, par le biais de ce qui fait la spécificité de la Chaire : l’étude et la prise en compte de l’ethnicité et de la citoyenneté » annoncent les initiateurs de cette rencontre dont l’immigration est une des questions centrales.
Les organisateurs ajoutent dans le communiqué que « dans ce nouveau contexte et à l’instar de ce qui se passe dans plusieurs démocraties occidentales, le thème de l’identité nationale est redevenu un sujet délicat et un objet de controverse. Et c’est la façon même dont les nationalismes se pensent et définissent l’identité nationale ainsi que leurs frontières avec l’altérité qui est en pleine transformation ».
Car, selon les organisateurs du colloque «
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isé des manifestations similaires devant le siège du ministère des Affaires étrangères. Le président du syndicat, Tim Edwards, a déclaré que d'autres manifestations pourraient avoir lieu devant d'autres ambassades au cours des prochaines semaines si les négociations restent au point mort
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Argent
Rémunérations
Le salaire minimum franchit la barre des 10 $ Le salaire minimum est passé à 10,15 $ / l’heure, mercredi 1er mai au Québec. Il s’agit d’une augmentation de 25 cents par rapport à l’an dernier. Pour les salariés au pourboire, la hausse est de 20 cents. Le taux passera ainsi à 8,75 $ l’heure. C’est la première fois que le salaire minimum franchit le cap de 10 $ / l’heure au Québec. L’Alberta est la province canadienne où le salaire minimum est le plus bas au pays, à 9,75 $. Partout ailleurs, le taux varie de 10 $ à 11 $ l’heure, comme c’est le cas au Nunavut. Selon le Conseil du patronat du
Québec (CPQ), les secteurs de la restauration et du commerce de détail risquent d’être les plus touchés.
Évolution du salaire minimum Année Taux général ; Taux pour les employés au pourboire 2013 : 10,15 $ 8,75 $ 2012 : 9,90 $ 8,55 $ 2011 : 9,65 $ 8,35 $ 2010 : 9,50 $ 8,25 $ 2009 : 9,00 $ 8,00 $ 2008 : 8,50 $ 7,75 $ 2007 : 8,00 $ 7,25 $ 2006 : 7,75 $ 7,00 $ 2005 : 7,60 $ 6,85 $
«On assiste à des augmentations qui constituent, pour plusieurs entreprises, des problèmes, mais de façon générale, l’augmentation est plus modeste et elle correspond aux besoins des travailleurs de voir leur pouvoir d’achat maintenu», a déclaré Yves-Thomas Dorval, président du CPQ. L’écart entre le taux général et le taux pour les employés au pourboire est tout à fait justifié, selon l’Association des restaurateurs du Québec, considérant qu’un serveur reçoit une rémunération d’environ 20 $ l’heure. «Ils sont avantagés par rapport à d’autres catégories de travailleurs dans les mêmes entreprises, qui ont
des rémunérations inférieures. Chaque fois qu’on augmente le salaire minimum du même niveau, on réduit la marge de manœuvre pour assurer une rémunération adéquate aux employés de cuisine, qui ne bénéficient pas des avantages associés aux pourboires», a expliqué François Meunier, vice-président aux affaires publiques et gouvernementales. Les hausses des coûts de main-d’œuvre, d’énergie et de nourriture ont eu pour effet de fragiliser l’industrie au cours des dernières années. En 2009, le profit net avant impôt s’élevait à 3,8 %, alors qu’il est de 2,6 % aujourd’hui. Source: Commission des normes du travail
Les 5 $ et 10 $ nouveaux sont arrivés ! Après les 100 $, 50 $ et 20 $, la Banque du Canada a dévoilé mardi 30 avril 2013 de nouveaux billets de 5 $ et 10 $ en polymère, qui seront en circulation en novembre. Le gouverneur de la banque centrale, Mark Carney, et le ministre canadien des Finances, Jim Flaherty, participaient à la présentation du design graphique de ces nouvelles coupures à Ottawa. Les Canadiens « peuvent maintenant voir non seulement l’histoire unique que raconte chacune des cinq coupures, mais aussi le fil conducteur qui les relie : le courage, la détermination et l’ingéniosité hors du commun de notre nation et de
ses habitants », a déclaré le ministre Flaherty. Des représentants de l’Agence spatiale canadienne et de Via Rail y étaient aussi puisque figurent sur le 5 $ le bras canadien, Canadarm2, et son robot, Dextre, tandis que le nouveau 10 $ présente le train Le Canadien, reliant l’Est à l’Ouest du pays. De premiers billets en polymères, des 100 $, ont été mis en circulation en novembre 2011. Plus cher à produire, 19 ¢ contrairement à 10 ¢, ce billet à la texture cireuse est au moins deux fois plus résistant que l’ancienne coupure, difficile à froisser et impossible à déchirer.
La Banque du Canada souhaite également lutter contre la contrefaçon avec ces billets qu’elle décrit comme les plus sûrs jamais émis au pays. Ils comportent deux parties transparentes, l’une traversant le billet de haut en bas avec des images holographiques, et l’autre avec la forme d’une feuille d’érable. « La série de billets en polymère repousse les frontières de la technologie des billets de Banque », a indiqué le gouverneur de la Banque du Canada, Mark Carney.
Les billets de 50 $ en polymère sont en circulation depuis un peu plus d’un an et ceux de 20 $ depuis l’automne dernier.
Panorama
Que faire avec de l'argent trouvé dans la rue ? Un jour ou l’autre, chacun d’entre nous a pu trouver de l’argent dans la rue. Pas les pièces de un sous, le sous noir qui troue les poches, mais un billet de 5, 10 ou, pour les plus chanceux, de 20$.
Tous les témoins, jeunes et moins jeunes, se sont rués dans la rue pour profiter de la manne. Une femme a même été aperçue utilisant un balai pour ramasser le plus d'argent possible.
L’argent étant anonyme, on met ça dans sa poche et on n’en parle plus. Mais que faire quand c’est de dizaines, de centaines, de milliers de dollars qu’il s’agit ? Les habitants de la petite ville de Zedelgem, en Belgique, se posent la question et, il faut le dire, ils sont fortement divisés quant à savoir s'ils doivent ou non garder les centaines d'euros que certains ont ramassé dans les rues il y a deux semaines. L'affaire a débuté un samedi soir, quand des malfaiteurs pris en chasse par la police ont lancé par la fenêtre un coffre-fort qu'ils venaient de dérober. Réveillés par le bruit de la poursuite, les résidants de la ville ont rapidement constaté que le coffre s'était éventré, éparpillant au moins un million d'euros aux quatre vents.
Les policiers demandent maintenant aux citoyens de leur rendre l'argent, ce qui place les habitants de la ville face un dilemme difficile, puisque ceux qui décident de garder les euros risquent tout autant d'écoper de quelques années de prison que de s'enrichir.L'événement a rendu les gens méfiants. Les voisins s'épient entre eux, pendant que les policiers vont de maison en maison pour demander aux résidants ce qu'ils ont fait — et ce qu'ils ont vu d'autres faire.
«C'était une véritable tempête d'argent», s'est souvenu le maire de la ville, Patrick Arnou.
«Les gens ne parlent de rien d'autre en ville, a dit le maire Arnou. Même dans la rue, on ressent une certaine amertume.» Les policiers qui avaient pris les malfaiteurs en chasse ont décidé de faire demitour pour venir récupérer l'argent. Dans certains cas, ils ont arraché les billets de banque des mains de ceux qui étaient encore dans la rue. M. Arnou indique
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qu'environ la moitié du butin a maintenant été retrouvée, mais le reste est toujours entre les mains de ceux qui ont pu s'en emparer. Le maire se désole un peu de l'attitude de ses concitoyens. Après tout, a-t-il dit, l'argent appartient à des gens innocents à qui on a volé un million d'euros. «Ce que nous avons vu est indécent», a-t-il dit.
Une fois l'euphorie du moment passée, certains en sont venus à la même conclusion et ont remis ce qu'ils avaient ramassé. En fin de journée mercredi, un couple est même parti d'Anvers, à 100 kilomètres de là, pour rapporter une somme de 16 200 euros. M. Arnou a indiqué que ceux qui désiraient demeurer anonymes pouvaient déposer l'argent dans la boîte aux lettres devant l'hôtel de ville. Il n'en fallait pas plus pour attirer de nouveaux malfaiteurs, qui ont tenté de l'éventrer pour s'emparer de son contenu. Jeudi, M. Arnou était sur place pendant que des ouvriers s'affairaient à réparer les dommages. L'affaire donne lieu à des discussions
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enflammées à Zedegem. «Il y a des discussions musclées entre ceux qui croient que l'argent doit être rendu et ceux qui disent 'gardez ce que vous avez', a dit M. Arnou. Et on parle de discussions très vives, d'opinions très tranchées.» Mais le procureur régional, Jean-Marie Berkvens, est clair: «Le crime de dissimulation frauduleuse est passible d'une peine de deux ans de prison», a-t-il prévenu. Quoi qu'il en soit, les policiers font maintenant circuler une lettre réclamant le retour de l'argent et demandant aux citoyens de leur transmettre toute information concernant ceux qui auraient ramassé des euros. Il n'y a pas de caméras de surveillance sur la rue en question et on ne sait pas si quelqu'un a capté des images à l'aide d'une caméra ou d'un téléphone intelligent. Tout cela ajoute au suspens pour le maire Arnou, mais les répercussions pourraient être graves. «Pour l'instant, la police utilise la méthode douce, a-t-il dit. Mais une fois que tout le monde aura eu la chance de remettre l'argent, alors là les poursuites en justice vont commencer.»
Emploi
Recrutement de travailleurs étrangers
Tour de vis fédéral Le gouvernement canadien a présenté lundi 30 avril 2013 de nouvelles règles encadrant davantage le recrutement de travailleurs étrangers temporaires, dans la foulée d’une polémique née au début du mois avec le licenciement d’employés d’une banque qui voulait les remplacer par des Indiens. “Nous sommes inquiets des exemples qui ont vu le programme (de recrutement de travailleurs étrangers temporaires) être utilisé de manière inadéquate”, a déclaré lors d’une conférence de presse le ministre de l’Immigration Jason Kenney. “Les Canadiens doivent toujours être les
premiers à pouvoir profiter des offres d’emplois”, a-t-il martelé, rappelant que le programme en question “vise à combler des pénuries” dans des domaines précis, de manière ponctuelle, et non “à remplacer des employés canadiens”. Or des changements introduits l’année dernière ont fait exploser la popularité de ces visas, notamment en réduisant le délai durant lequel l’employeur devait s’assurer qu’aucun Canadien ne convenait à l’emploi visé avant de recruter à l’étranger. Ces modifications réduisaient également le salaire de base des employés étrangers temporaires.
Le nombre de visas délivrés pour ce programme a ainsi plus que doublé durant cette période, pour atteindre 330.000, alors que le Canada compte quelque 1,4 million de chômeurs. Les dérives du programme ont été mises en lumière début avril lorsque la télévision publique CBC a révélé que des techniciens du service informatique de la Banque Royale du Canada –première institution financière du pays– devaient être remplacés par d’autres employés recrutés en Inde. Face à la vive controverse, la banque s’était excusée et avait fait machine arri-
ère. Mais rapidement, il est apparu que de tels cas de figure existaient également dans la restauration, l’industrie minière ou les transports. Avec le resserrement introduit lundi par Ottawa, les entreprises souhaitant passer par ce programme devront payer davantage de frais de dossier et ne pourront pas imposer d’autres langues que le français et l’anglais dans leurs exigences de recrutement. Surtout, les salaires ne pourront pas être inférieurs de 15% par rapport au taux pratiqué pour un Canadien. Source : Agence France Presse
Shelley Glover : «Priorité aux Canadiens sur les postes à pourvoir» Le programme des travailleurs étrangers temporaires sera révisé afin de faciliter l’accès aux emplois disponibles pour les Canadiens. Ainsi en a décidé le gouvernement du Premier ministre Stephen Harper. Madame Shelly Glover, Attachée parlementaire du Ministre fédéral des Finances a révélé que : « des lacunes et manquements ont été constatés ; ce qui nous a poussé à modifier la Loi sur les travailleurs étrangers temporaires
pour que les contribuables canadiens ne payent pas les erreurs commises par des personnes peu scrupuleuses et non respectueuses des lois canadiennes. » Mme Glover a ajouté que : « les permis seront retirés immédiatement aux compagnies accusées de fraudes à la législation. Les permis d'embauche pour travailleurs non canadiens ne seront accordés qu'une fois que tous les efforts soient déployés pour offrir aux Canadiens la priorité sur les postes à
pourvoir. »
A la question de savoir comment un citoyen canadien ou un nouvel immigrant puisse apporter sa contribution à la promulgation des Lois Mme Glover a conseillé vivement de se rapprocher du député de chaque circonscription car il est le meilleur trait d’union entre le citoyen et autorités gouvernementales. Wahid Megherbi
Colloque «Contrer la discrimination à l’embauche»
Propositions pour mettre fin à une situation injuste Le C.O.R. et AMAL ont récemment organisé un colloque sur le thème Le colloque «Contrer la discrimination à l’embauche» sous l’égide de Frantz Voltaire, président de la Semaine d’actions contre le racisme. Ce fut un franc succès, car au moins150 personnes, la majorité oeuvrant dans le domaine de l’intégration des nouveaux arrivants, y ont participé. Le point de départ était la recherche de Paul Eid, «Mesurer la discrimination à l’embauche subie par les minorités racisées» qui avait révélé qu’à profil et qualifications égales, un «Bélanger» a 60 % plus de chances d’obtenir un entretien d’embauche qu’un ««Traoré», un «Ben Said» ou un «Sanchez» dans les secteurs privé et communautaire. Comme le nom de famille se transmet, cette discrimination s’étend aux générations suivantes, et affecte donc des Québécois nés au Québec. Parmi les pistes de solutions proposées, retenons : - Faire une campagne publicitaire de sensibilisation de la population québécoise aux avantages d’une maind’oeuvre diversifiée. Faire parallèlement une sensibilisation ciblée des
employeurs, en soulignant le cas des grandes entreprises qui réussissent une embauche sans discrimination. - Exiger que les compagnies qui font affaire avec les gouvernements, grands donneurs d’ouvrage, appliquent elles aussi la Loi sur l’accès à l’égalité en emploi dans des organismes publics. - Offrir des incitatifs monétaires aux employeurs, comme c’est le cas dans le programme «Priime» (Programme d’aide à l’intégration des immigrants et des minorités visibles en emploi). - Soutenir les organismes communautaires qui ont fait leurs preuves dans l’intégration à l’emploi, avec exigence de reddition de comptes (emplois en lien avec la qualification professionnelle des candidats). - Cerner les emplois où il est approprié que l’anglais soit exigé. L’exigence de bilinguisme serait parfois un moyen «légal» de refuser des candidats dont la «tête» ne plaît pas à l’employeur. - Améliorer la reconnaissance des diplômes et de l’expérience acquise. - Faire connaître aux chercheurs d’emploi de Montréal les pénuries de main-d’oeuvre qui existent hors de la métropole.
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Shelley Glover
Emploi
Emploi Nexus phase II
Une adresse pour les entreprises à la recherche de talents issus de l’immigration
Mme Diane De Courcy, ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles et ministre responsable de la Charte de la langue française, et M. Alain Tassé, membre du comité exécutif de la Ville de Montréal et responsable du développement économique et de l’urbanisme, ont procédé au lancement officiel de la phase II d’Emploi Nexus, un programme de sensibilisation des entreprises au potentiel des travailleuses et des travailleurs issus de l’immigration. Cette annonce s’est déroulée durant le Salon de l’immigration et de l’intégration au Québec qui se tient présentement au Palais des congrès de Montréal. Ce projet s’inscrit dans le cadre de Défi Montréal, une initiative du ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles. Le programme Emploi Nexus est un guichet unique d’information et d’outils pratiques à l’intention des entreprises montréalaises de secteurs innovants aux prises avec des défis de recrutement, tels que les sciences de la vie et les technologies de la santé, les technologies de l’information et des communications et l’aérospatiale.
Fort des excellents résultats obtenus lors de la première phase du projet, Emploi Nexus sera désormais entièrement pris en charge par la Ville de Montréal avec l’appui du Ministère et le soutien financier du Secrétariat à la région métropolitaine, à hauteur de 165 000 $ par année. Cet appui financier s’inscrit dans le protocole d’entente sur l’aide financière de 175 M$ instauré pour soutenir la stratégie ImaginerRéaliser Montréal 2025. « L’intégration socioéconomique des personnes immigrantes passe indubitablement par l’accès à des emplois de qualité correspondant à leur niveau de compétence. Je me réjouis de voir un projet de Défi Montréal se poursuivre grâce au soutien du milieu, et plus particulièrement de la Ville de Montréal.
C’est précisément l’objectif de Défi Montréal, une stratégie créée en partenariat pour mobiliser les acteurs montréalais en faveur de l’emploi des personnes immigrantes. Je suis heureuse de poursuivre la collaboration avec la Ville. Nous pourrons ainsi nous assurer que le développement de la métropole bénéficie à ses citoyens et aux entre-
prises », a déclaré la ministre Diane De Courcy.
« Pour assurer son développement économique, Montréal, à l’instar des grandes villes du monde, doit conjuguer avec les défis de recrutement au sein des entreprises, notamment dans les secteurs innovants, et de l’accès à des emplois de qualité pour les travailleurs issus de l’immigration. La métropole étant la porte d’entrée de plus de 75 % des immigrants québécois, Une action concrète Emploi Nexus est un exemple concret du leadership qu’exerce la Ville en matière de développement économique et social sur son territoire en mettant en valeur le recrutement des talents issus de l’immigration », a déclaré M. Alain Tassé. Entre mai 2011 et avril 2013, durant la première phase, le programme Emploi Nexus a permis de visiter, sensibiliser et accompagner 70 entreprises montréalaises. Les mesures mises en place comportaient notamment un guide d’entreprise, des formations en gestion
Coup de pouce
aux entreprises d’économie sociale Le maire de Montréal, M. Michael Applebaum, annonce l'adhésion de la Ville de Montréal à la Déclaration d'engagement à l'achat public auprès des entreprises collectives. La métropole se joint ainsi à la démarche lancée par le Ministère des affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire (MAMROT) visant à développer l'achat public auprès des entreprises issues du secteur de l'économie sociale.
(dans un contexte hors soumissions);
« En participant à cette initiative, nous voulons agir en tant que leader du mouvement en faveur de l'achat public auprès des entreprises collectives.
Mentionnons que ces achats se feront dans le respect des normes et des règles en matière d'octroi de contrats publics et municipaux.
Nous allons donc soutenir concrètement les entreprises d'économie sociale qui désirent nous offrir leurs services ou participer aux appels d'offres de la Ville de Montréal. C'est un moyen efficace pour favoriser l'essor des populations locales et soutenir la création d'emploi, tout en élargissant le bassin des fournisseurs de la Ville », a déclaré M. Applebaum. Diverses mesures seront implantées afin de favoriser une plus grande participation des entreprises d'économie sociale aux achats de biens et de services effectués par la Ville de Montréal. Ainsi, la Direction de l'approvisionnement : - offrira une formation sur les appels d'offres et leur préparation
- participera aux activités de maillage avec le milieu de l'économie sociale, dont celles de Commerce solidaire soutenu par le Chantier de l'économie sociale; - encouragera une offre de service regroupé des entreprises d'économie sociale par le biais de la plateforme électronique de Commerce solidaire ;
Rappelons qu'en 2009, la Ville de Montréal s'est engagée dans une démarche d'appui à l'entrepreneuriat collectif via son Partenariat en économie sociale pour un développement solidaire et durable. De plus, la Politique d'approvisionnement de la Ville favorise l'acquisition de biens et de services auprès des entreprises d'économie sociale afin d'accroître leur participation aux marchés publics montréalais. À ce jour, 175 entreprises sont identifiées comme des entreprises d'économie sociale (EÉS) au fichier des fournisseurs de la Ville. Entre 2009 et 2012, la Ville de Montréal a attribué des commandes d'une valeur de 17, 1 M $ à 135 entreprises d'économie sociale.
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Diane Courcy de la diversité, des activités de réseautage professionnel, la publication de près de 150 articles à l’intention des entreprises et la création d’un blogue qui connaît une popularité croissante (35 000 visites depuis sa mise ligne en novembre 2011). Emploi Nexus n’est pas un service de placement, mais un guichet qui permet de diffuser auprès de ses partenaires les offres d’emploi des entreprises qui souhaitent vivre une véritable expérience de recrutement en faisant appel aux travailleuses et travailleurs issus de d’immigration. Informations : emploinexus.com. Sources : Ville de Montréal
Coopération & partenariat
Maroc-Canada
Les opportunités à saisir
Les opportunités à saisir et les moyens à mettre en œuvre pour une meilleure coopération ont été au centre d'une rencontre à Ottawa entre le ministre de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, Abdelkader Amara et le Secrétaire parlementaire du ministre canadien du Commerce international, Gerald Keddy.
d'investissement dans le Royaume. Un pays «best cost» et une porte d’entrée
"Nous avons besoin d'une collaboration intelligente gagnant-gagnant entre nos entreprises respectives pour mieux se positionner sur d'autres marchés, notamment africain", a déclaré M. Amara, soulignant que le Maroc se présente comme un relai de croissance et une porte d'accès vers les marchés de l'Afrique subsaharienne et le Maghreb, où le Maroc s'est installé à travers ses trois premières banques et ses assurances.
De son côté, le secrétaire parlementaire du ministre du Commerce international, pour l'Agence de promotion économique du Canada atlantique et pour la porte d'entrée de l'Atlantique, M. Gerald Keddy, a déclaré que le Canada considère le Maroc comme "porte d'entrée pour l'Afrique", s'accordant avec M. Amara sur l'importance pour les PME canadiennes de profiter des atouts et avantages offerts par le Royaume.
Le Maroc y est également présent par son savoir-faire, notamment en ingénierie de l'eau et de l'électricité, et plus récemment en logement, ouvrages d'art, et en industrie cimentière, poursuit le ministre. "Nous travaillons sur l'intégration régionale par conviction de sa pertinence et de son importance", a-t-il affirmé, appelant les entreprises canadiennes à saisir les opportunités
Et de citer pour exemple la confiance que témoignent les industriels canadiens au Maroc, dont le Groupe Bombardier spécialisé en aéronautique, un secteur dans lequel les PME canadiennes montrent une dynamique particulière puisqu'elles fournissent environ 75 pc des pièces aux intégrateurs et avionneurs.
"Le Maroc n'est pas un pays low cost, mais best cost", a-t-il encore souligné, invitant le ministre canadien du Commerce international, Edward Fast, à visiter le Maroc.
Lors de cette rencontre les deux parties se sont, par ailleurs, accordées sur l'importance de la reprise des négociations en vue d'un Accord de libre-échange entre les deux pays. "Le Maroc est le premier pays dans sa région en termes d'ouverture économique, notamment à travers les 55 pays avec lesquels nous avons signé des ALE", a indiqué M. Amara, rappelant que le Maroc et l'UE viennent de démarrer les négociations pour un Accord de libre-échange approfondi et global (ALEAG). Au-delà du principe de libre-échange, le gouvernement marocain, a insisté M. Amara, reste convaincu de son choix pour une économie ouverte. "Le réflexe protectionniste de certains pays est un retour injustifié sur des choix stratégiques de la communauté internationale sur le libre commerce. Le Maroc ne s'inscrit pas dans ces réflexes. Nous honorons nos engagements dans le cadre des accords commerciaux signés par notre pays et prônons plutôt la recherche d'un équilibre gagnant-gagnant afin d'améliorer notre balance
Sur le terrain
17 entreprises Canadiennes au Maroc à l’invitation de l’ambassade du Canada à Rabat Le service commercial de l’Ambassade du Canada au Maroc a mené une mission de gens d’affaires canadiens, au Maroc du 24 au 28 mars. L’objectif de cette visite était de permettre un échange entre les compagnies canadiennes participantes et les organismes publics et privés marocains autour des occasions d’affaires, de partenariats et des relations stratégiques susceptibles d’être établies pour renforcer les relations économiques entre le Maroc et le Canada. Constituée de 17 sociétés, la délégation canadienne comptait parmi ses participants « Exportation et développement Canada » et la « Corporation commerciale canadienne ». Dans le cadre de cette mission, le service commercial de l’Ambassade du Canada au Maroc a planifié et organisé des rencontres et des visites des compagnies et organismes publics et privés marocains sans l’implication d’aucune chambre de commerce canadienne. Il a également ouvert une réception de réseautage à toute entité intéressée. Les 150 personnes qui ont assisté à cette activité représentaient tous les
secteurs et toutes les activités. Lors de cette réception, l’Ambassadeur a prononcé un mot de bienvenue et la représentante d’Exportation et Développement Canada (EDC) a présenté l’offre et l’expertise d’EDC. Cette mission a permis à la délégation canadienne de constater le développement soutenu de l’économie marocaine et de s’informer sur les projets futurs et plans d’investissement. Elle a également permis d’identifier les différentes possibilités de partenariat et de collaboration dans la réalisation des grands projets et programmes d’infrastructures. La mission infrastructures, services et grands projets a été couronnée par la signature d’un protocole d’entente financière de 500 millions d'Euros entre Exportation et Développement Canada (EDC) et le Ministre marocain de l’Économie et des Finances pour favoriser les échanges commerciaux. Source : Ambassade du Canada - Rabat
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commerciale", a-t-il expliqué. Par ailleurs, les deux parties ont également exprimé leur volonté d'organiser un forum permettant aux entreprises des deux pays d'échanger leurs idées et de tracer des perspectives d'affaires, notamment par la création de joint-ventures. Pour mettre en exergue les opportunités d'investissement, promouvoir l'export et l'industrie principalement aéronautique et agroalimentaire, M. Abdelkader Amara s'est rendu au Canada pour inaugurer les pavillons du Maroc au sein des deux manifestations de renommée mondiale : Aéromart Montréal (23-25 avril) et SIAL Canada 2013 (30 avril-2 mai), à Toronto. Source : Maghreb Arabe Presse
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Mouvements
Deuxième édition du Salon de l’immigration et de l’intégration au Québec
9 000 visiteurs et une popularité confirmée Pas moins de 9 000 visiteurs se sont rendus au Salon de l’immigration et de l’intégration au Québec (SIIQ) 2013. La popularité de la deuxième édition du SIIQ, qui s'est tenue les 3 et 4 mai derniers, confirme la pertinence de cet événement rassembleur, tant le besoin d’information des nouveaux arrivants est grand. Fort de ce succès, les organisateurs annoncent le retour du Salon les vendredi 9 et samedi 10 mai 2014, au Palais des congrès de Montréal.
Organisé par Immigrant Québec, cet événement regroupait sous un même toit 169 exposants, qui ont présenté leurs services et opportunités pour les nouveaux arrivants au fil des 7 zones du Salon, reprenant les différents stades de la démarche d’immigration et d’intégration. Les 24 conférences et les 24 ateliers portant sur l'emploi, la formation, l'entrepreneuriat et la vie quotidienne ont été suivis par des centaines de visiteurs. « Nous avons eu de très bons commentaires, et tant les visiteurs que les exposants ont dit avoir été comblés. Nous sommes fiers de cet événement, qui s’annonce devenir un rendez-vous annuel incontournable pour les années à venir », de dire Jonathan Chodjaï, président et co-fondateur d’Immigrant Québec. À propos d’Immigrant Québec
Organisme à but non lucratif créé en 2006, Immigrant Québec s'est donné pour mission d'informer toutes les personnes désireuses de s’installer au Québec – que ce soit de façon permanente ou temporaire – sur l'immigration et la vie dans la Belle Province. Au moyen de son site Web, il met à la dis-
position des usagers de l'information très documentée ainsi qu’un accès à un ensemble de références, de ressources et de services destinés aux personnes immigrantes. Information : www.immigrantquebec.com
États-Unis
La fin de la loterie de cartes vertes américaines? Environ 100.000 personnes devaient être sélectionnées mercredi par les États-Unis, sur plusieurs millions de candidats pour recevoir une carte verte à la loterie annuelle. Mais ce célèbre tirage au sort pourrait bien disparaître l’an prochain si un projet de réforme aboutissait. Chaque année, 50.000 permis de séjour permanents sont attribués à des ressortissants de pays dont peu de citoyens émigrent aux États-Unis, surtout en Afrique, en Europe et en Asie.
Unis en 2012. La moitié de la loterie leur est réservée. Les pays exclus de la loterie étaient cette année: Bangladesh, Brésil, Canada, Chine, Colombie, République dominicaine, Equateur, Salvador, Haïti, Inde, Jamaïque, Mexique, Pakistan, Pérou, Philippines, Corée du Sud, Royaume-Uni (sauf Irlande du Nord), Vietnam.
Les gagnants 2014 seront convoqués à partir d’octobre pour des entretiens préalables à l’obtention de la carte verte. Ils devront justifier d’un niveau d’études équivalent au bac ou de deux années dans un emploi pour lequel au moins deux ans de formation ou d’expérience sont nécessaires.
Une loterie impopulaire chez les républicains En place depuis 1995, le programme visait à diversifier les sources d’immigration. Mais son aspect aléatoire et la faible barre à l’entrée le rendait impopulaire chez les républicains, qui ont réussi à obtenir sa suppression dans le projet de réforme actuellement négocié au Congrès avec les démocrates.
Plus de 18.000 Africains, plus que pour n’importe quel autre continent, ont ainsi pu immigrer aux Etats-
Le vote final ne devrait pas intervenir avant l’été. Source : RTL
L’ÉCOLE MAROCAINE D’ÉTÉ En collaboration avec le centre culturel marocain Dar Al Maghrib, l’École Marocaine d’été donnera des cours d’été et organisera des activités éducatives et des sorties divertissantes au profit de 48 enfants marocains âgés de 8 à 13 ans et issus de familles à faible revenu. Les cours et les activités débuteront le 9 juillet 2013 et finiront le 9 aout 2013 (5 semaines) et ils auront lieu du lundi au vendredi de 8h00 à 17h00 au centre culturel marocain. Les frais des cours et des activités sont de 500$ par
enfant. La période des préinscriptions commencera le vendredi 26 avril et finira le 17 mai 2013. Pour inscrire votre enfant, veuillez s’il vous plait nous contacter au 514-996-5575. Après les préinscriptions, les parents devront se présenter au centre culturel le 18 ou le 19 mai 2013 de 10h00 à 16h00 afin d’officialiser
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les inscriptions de leurs enfants. Pour plus de renseignements, contactez-nous au 514-996-5575.
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Cultures
Jamel Debbouze Khaled à Montréal en Algérie ens ne sont pas suffisamment soutenus par les sponsors».
L’humoriste maroco-français Jamel Debbouze s’est produit les 25 et 26 avril, à Oran et à Alger, en Algérie. Les deux spectacles avaient été déclarés annulés en raison de problèmes administratifs par le quotidien Echorouk; Debbouze a tenu à démentir tout problème administratif. «J’assure que je n’ai eu aucun problème à venir en Algérie, jamais ! J’ai obtenu le titre de séjour en un temps record, 17 minutes je crois», a lancé Jamel Debbouze lors d’une conférence de presse à Alger. Il ajoute: «Je n’ai pas entendu parler de cette polémique, mais est-ce que je suis là aujourd’hui ou pas ?» avant de soulever le problème des spectacles an Algérie: «Les producteurs algéri-
!».
Debbouze déplore, en effet, le manque de salles et de sponsors en Algérie: «Il y a les coûts de production que je ne connais pas et surtout la petitesse de la salle, on joue dans un chapiteau quand même
Concernant ses spectacles en Algérie, l’humoriste a dit éprouver «beaucoup de plaisir» à se produire en Algérie. «Je suis très fier et très heureux. C’est comme une libération de venir jouer ici dans ces conditions professionnelles et artistiques», a-t-il dit, avant d’ajouter: «J’ai le sentiment d’avoir gagné une bataille, celle de la liberté d’expression.». Jamel Debbouze a conclu en assurant que, pour lui, se produire en Algérie est «un peu plus symbolique qu’ailleurs», et d’ajouter: «On sait ce que vous avez traversé, ce que vit le peuple et la jeunesse algérienne en particulier».
NCP Spectacles présente le retour de KHALED à Montréal. Ce grand maître du rai viendra nous présenter son plus récent album ‘’C’es la Vie’’ le samedi 11 mai prochain à l’Amphithéâtre de l’Université de Montréal. Seul et unique concert au Québec. C’est la vie, son nouvel opus, qui augure d’un nouveau virage musical pour le chanteur, un virage beaucoup plus électro-poprai. Sous l’étiquette d’Universal et Produit par Red One, célèbre producteur de Lady Gaga, Nicki Minai et de Jennifer Lopez. Cet album marquera le grand retour de Khaled sur le devant de la scène. Avec ses plus de 10 millions de disques vendus, KHALED est un des piliers du rai depuis son succès Didi, mais également avec des chansons comme Aicha ou N’ssi N’ssi. Il y a tout juste 20 ans KHALED chante « Didi », énorme succès international qui arrive en tête des classements dans toute l’Europe et dans le monde arabe (et même 1er en Israel, une première pour une chanson en arabe). Ce titre est le tout premier grand succès du rai et popularise a grande échelle l’album « KHALED » qui rentre dans la liste des 50 albums les plus vendus en France ! Sans suivent les hits « Aicha » et « c est la nuit » écrits par Jean Jacques Goldman, « la poupée qui fait non » en duo avec Mylène Farmer, « Même pas fatigué » en duo avec Magic System… Quelques récompenses 1994 : César de la BO meilleur film
1995 : Victoire de la musique « artiste de l’année » 1997 : World Music Awards « songs of the year » pour “Sahara” 1997 : Victoire de la musique « chanson de l’année » pour « Aicha » 1999 : World Music Award pour 1,2,3 Soleil partagé avec Rachid Taha et Faudel 2005 : BBC Awards « musique du monde » 2009 : BIG APPEL MUSIC AWARD « best Arab artist selling in US » 2009 : NME Award “meilleur duo” avec Magic System 2013 est l’année qui marque le retour de KHALED !
Panorama
Amazigh, jusque dans l’État civil ! Depuis la fin du mois d’avril 2013, le Maroc autorise les parents à donner des prénoms amazighs à leurs enfants, rapporte le journal arabophone Assabah dans son édition du 26 avril. Le ministre de l’Intérieur, Mohand Laenser a fait passer la circulaire 32.20 qui a été envoyée à tous les bureaux d’état civil au Maroc mais également aux consulats marocains à l’étranger, leur ordonnant d’accepter dorénavant les prénoms berbères. Pour Mounir Kejji, militant amazigh, cette circulaire est une excellente nouvelle. « Il était temps ! C’est une victoire et une revanche pour tous les parents qui n’ont pas été autorisés à donner un nom amazigh à leur enfant ! », lance-t-il . « Cette circulaire représente la fin d’une loi raciste contre tous les Amazighs, car le fait d’interdire à des parents de donner le pré-
nom qu’il souhaite à leur enfant est totalement discriminatoire », poursuit-il.
décidé de contre-attaquer en portant plainte contre cette circulaire, donc contre l’État.
Pour en arriver à cette autorisation, Mounir Kejji rappelle que le combat a été, néanmoins dur et long. Il a commencé en 1996 lorsqu’une première circulaire – signée notamment par Driss Basri, le ministre de l’Intérieur de l’époque et Abdelouahab Ben Mansour président de la Haute commission de l’état civil et historiographe du royaume – avait été envoyée aux bureaux marocains de l’état civil pour interdire les noms amazighs.
Cependant, cette contre-attaque avait un prix. Non seulement financier puisque ces familles avaient dû prendre des avocats mais aussi, pendant de longues années leur enfant n’avait pas de prénom officiel. Ce qui veut dire que cet enfant n’existait pas aux yeux de l’état civil marocain. « Heureusement, ces parents ont fini par gagner leur procès ! », rappelle Mounir Kejji avec enthousiasme.
Suite à cette interdiction, plusieurs familles s’étaient vues refuser de donner un prénom amazigh à leur enfant.
Depuis 1996, des dizaines et des dizaines de familles se sont vues refuser, chaque année, de donner un prénom amazigh à leur enfant, que ce soit au Maroc ou à l’étranger.
Au lieu de se soumettre, certaines ont au contraire,
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Source : Yabiladi
Cultures
Première édition du Gala des Lys de la Diversité
La diversité à son meilleur Le Gala des Lys de la Diversité a effectué une entrée spectaculaire dans le paysage médiatique canadien en levant officiellement le voile, le 25 avril dernier, sur sa première cuvée de lauréats en présence de plus de 300 personnes au Théâtre Outremont à Montréal, sous le haut-patronage du ministre de la Culture et des Communications du Québec, M. Maka Kotto. Visiblement fiers d’avoir convaincu le Jury, les huit (8) gagnants, Rima Elkouri (Lys de la Presse écrite), Charles Plourde (Lys de la Radio), Diana González (Lys de la Télévision), Oussayma Canbarieh (Lys du Web), Marie-Lyssa Dormeus (Lys de la Photographie), Joseph Elfassi ( Lys de la Relève), Boucar Diouf (Grand Prix Hommage), Christian Martin ( Grand Prix Bâtisseur), ont eu du mal à cacher leurs émotions. Les tout premiers récipiendaires du Gala des Lys de la Diversité ont été chaudement ovationnés par les spectateurs, ravis, eux, de leur côté, d’avoir été les témoins privilégiés de cet événement qui, en l’espace d’environ trois heures d’horloge, a fait découvrir toute la mosaïque de talents qui façonnent l’identité plurielle de la société québécoise. «La diversité de la société québécoise doit être valorisée, et c’est avec un
immense plaisir que je m’associe à cette formidable initiative citoyenne. Je félicite les lauréats et lauréats de ce premier gala et remercie chaleureusement celles et ceux qui en ont permis la tenue», a complimenté le ministre de la Culture et des Communications. Soulignons que, bien avant la remise des trophées aux Lauréats des Lys 2013, l’assistance s’était régalée d’un défilé de toute beauté des nominés du TOP 20 des «Plus grandes personnalités de la Diversité de l’Année 2012» qui ont reçu chacun une plaque «Honneur et Mérite» des mains du PDG de l’Agence de presse Médiamosaïque et instigateur des Lys de la Diversité, M.Donald Jean. Ce dernier en a profité pour féliciter son staff, son comité, ses partenaires, ses commanditaires, dont Radio-Canada (le présentateur en titre), ses confrères des médias traditionnels et des médias de la diversité. Un déroulement sans pépin, qui rappelle celui des grands galas retransmis en direct à la télévision, a été exécuté d’une main de maître par les co-animateurs de l’événement, en l’occurrence, Caroline Codsi et Félix Zogning, qui ont contribué à faire de cette soirée l’une des plus mémorables de la Diversité, comme l’ont d’ailleurs témoigné nos nombreux convives. À noter que ce Gala des Lys de la
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Diversité n’aurait pas eu une saveur aussi pétillante sans la participation d’une demi- douzaine d’artistes triés sur le volet et soucieux de voir une tribune aussi prestigieuse s’installer dans la durée. Junior Sandaire, Mamselle Ruiz, Lynda Thalie, Ekinoxx, Pierre-Michel Ménard, Franco Perrotta, précédés des Mariachis Guanajuato et de Simon le
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saxophoniste, ont été, à la grande surprise du public, au sommet de leur art. Info : https://galadiversite.questionpro. com/ Source : MÉDIAMOSAÏQUE
Cultures
Appel à candidatures
Édition 2013 de la Vitrine des Expressions Métissées Les deux premières éditions de la Vitrine des musiques métissées ont permis en 2011 et 2012 à 45 groupes locaux, dont les candidatures avaient été retenues par le jury de sélection, de se présenter en vitrine tant à la Place des Arts en journée qu’à L’Astral en soirée. Les groupes ont offert un survol de leurs créations aussi bien au grand public qu’aux diffuseurs et spécialistes de l’industrie de la musique présents en nombre à l’évènement. Les prix Coup de cœur des partenaires ont permis : * Aux groupes DEYA en 2011 puis à MYSK en 2012, de profiter du Studio 12 de Radio-Canada et de son équipe professionnelle pour l’enregistrement de leurs albums ; * Au GOTTA LAGO PROJECT de présenter leur spectacle le 15 juin 2012 aux Francofolies de Montréal et à MYSK d’occuper la scène aux Francofolies 2013. * À MAMSELLE d’être en résidence en octobre 2012 au Studio-théâtre de la Place des Arts puis d’être choisie successivement par Mundial Montréal pour partager son édition 2012 et par le Partenariat du Quartier des spectacles pour un spectacle en 2013. * Au duo Diely Mori Tounkara et Estelle Lavoie de se voir offrir par le Conseil des arts de Montreal des heures de répétition dans ses magnifiques stu-
dios puis des prestations dans deux maison de la Culture à Montréal. * A JEAN GARDY de présenter son spectacle dans le cadre des Week-Ends de la chanson Québecor en mars 2013. * Au duo d’Anit Ghosh et Michael Cotnoir et au groupe SARAVA de faire partie de la programmation 2012-2013 de Rendez-vous des Rythmes du monde à l’Espace culturel Georges-Émile Lapalme de la Place des Arts. * Au groupe DJU de profiter d’une importante campagne médiatique sur les ondes de CIBL. Chacun des 45 groupes se considérait toutefois grand gagnant de cette expérience présentée par Vision Diversité et ont mis l’accent sur « l’aspect unique des rencontres entre artistes de musiques de tous univers » sur « l’importance de cette présentation à l’Astral et dans des conditions techniques remarquables » et sur « la présence permanente, au cours des 3 jours, des représentants des partenaires de l’industrie de la musique et des salles de diffusion et de l’importances de leurs commentaires et suivis ». Des expériences gagnantes que Vision Diversité offre aux artistes de revivre les 13, 14 et 15 octobre 2013 sous la thématique « LE DIRE AUSSI EN FRANÇAIS ». L’édition 2013
Les artistes qui poseront leur candidature à la Vitrine 2013 doivent pouvoir offrir, au cours des 20 minutes de leur prestation, une chanson en français ou la musique d’une grande chanson québécoise reprise sur les rythmes de leur univers musical.
aux groupes choisis au cours de la soirée de clôture.
Ces candidatures peuvent être déposées dans l’une des 3 catégories suivantes : 1. Auteur-compositeur-interprète offrant 4 ou 5 chansons de son répertoire dont deux nécessairement en français. 2. Artiste interprète qui a choisi de revisiter de grands moments de la chanson québécoise ou francophone plus largement pour en offrir une version aux rythmes métissées de sa propre composition. 3. Slameurs proposant une offre, en français, liant slam et univers musical. 4. Groupe de musiques du monde devant revisiter une grande chanson québécoise sur les rythmes de leur univers musical.
· La résidence au Québec de l’artiste et de ses musiciens · Le contenu artistique de la proposition musicale est essentiellement de rythmes du monde, de musique locale métissée. Deux moments d’expression en français sont nécessaires pour la chanson et une grande chanson québécoise revisitée sur des rythmes du monde pour les groupes musicaux. · Un spectacle monté et rodé à présenter. · Une disponibilité complète les 13, 14 et 15 octobre 2013 et une présence au Québec de l’artiste, au cours des 12 prochains mois, afin de répondre à d’éventuelles demandes de diffuseurs.
Tous les groupes sélectionnés seront en prestation, à L’Astral dès 19h à l’une des trois soirées des 13, 14 ou 15 octobre 2013. Par ailleurs, deux 5@7 thématiques seront présentés à l’Espace culturel de la Place des Arts les 14 et 15 octobre. Des Prix Coup de cœur de chacun des partenaires de la Vitrine seront décernés
Critères d’admissibilité Pour pouvoir présenter cette candidature, les critères d’admissibilité à cette Vitrine sont :
Date et adresse de dépôt La sélection des artistes à cette Vitrine se fera par dépôt de candidatures du 1er mai au 3 juin 2013. Le dossier peut être posté ou déposé à l’adresse suivante : 6600, rue St-Urbain, bureau 305 (entre les rues Beaubien et St-Zotique). Pour le déposer, une boîte à cet effet se trouve devant la porte du bureau, au 3e étage et les heures d’ouverture sont de 9h à 17h, du lundi au vendredi.
16eme saison du Camp des Arts pour les jeunes talents de 5 à 16 ans Le Camp des Arts Créations etc… débute sa 16e saison estivale le 24 juin 2013. Chaque année depuis sa création en 1998, le Camp des Arts Créations etc… offre aux jeunes âgés de 5 à 16 ans des camps orientés sur le théâtre, le chant, la danse hip-hop, la conception de décors et de costumes, et ce, à un coût accessible. Séjours d’été Les séjours d’été pour les enfants âgés 5 à 16 ans offrent des ateliers en arts de la scène où les jeunes, par le biais du chant, du théâtre et de la danse, pourront apprendre les techniques de scène.
L'atelier en scénographie propose aux participants de développer leur créativité par la conception de décors, costumes et accessoires. Par la danse Hiphop, les jeunes 8 à 12 ans apprendront les techniques du popping, locking, et du breakdance. Stages intensifs en théâtre et en danse urbaine Pour une deuxième année consécutive, le Camp des Arts Créations Etc… propose aux adolescents de 13 à 16 ans des stages intensifs en théâtre et en danse urbaine. De 3 ou 4 semaines, les stages en théâtre permettront, d’une
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part, aux jeunes d’approfondir leurs connaissances et leurs habiletés en improvisation, jeu scénique et en création. D’autre part, le stage en danse explorera certaines formes de la danse hip-hop, funk et break-dance, waacking et b-boying. Les cours sont donnés par des professionnels passionnés par leur métier et par les jeunes. Spectacle de fin de camp À la fin de chaque séjour les jeunes présenteront un spectacle d’envergure qu’ils auront eux-mêmes monté à l’aide des formateurs.
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Le Camp des Arts Créations etc…, c’est une équipe diversifiée de professionnels des arts de la scène, tout aussi passionnés que pédagogues, qui contribuent à faire vivre aux jeunes une expérience artistique inoubliable ! Date limite d’inscription : 20 juin 2013 pour le 1er camp et le 18 juillet 2013 pour le 2e camp. Aide financière disponible. Informations – inscriptions : www.creations-etc.org
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Société
ASCM Une 2ème décennie d'engagement, de solidarité et de partage Sous le thème «Une 2ème décennie d'engagement, de solidarité et de partage», l’Association de Solidarité Canada-Maroc a célébré son 11ème anniversaire au cours d’une soirée bénéfice, le samedi 27avril 2013. à l'hôtel Sheraton Laval.
deur du Royaume du Maroc à Ottawa, et présidente d’honneur de l’ASCM, retenue par ses obligations diplomatique a néanmoins tenu à souligner, dans un message dont lecture à été donnée à l’assistance, qu’ « en quelques années, cette association a su se positionner comme une institution importante dans le domaine social et comme partenaire engagé pour le soutien aux personnes aux besoins spécifiques, et ce grâce à la détermination et au dévouement des membres de l’Association ».
Dans son allocution pour l’occasion, la présidente de l’ASCM, Mme Khadija Lamrani a indiqué que «les membres de l’association peuvent être fiers des réalisations accomplis en faveur des personnes handicapées au Maroc, des Près de 150 personnes ont participé à enfants défavorisés dans le monde rural, cet événement parmi lesquelles prede l’accompagnement des personnes naient place Mme Lizabel Nitoi, attaché nouvellement installées au Québec, politique de la Ministre de ainsi que du soutien des jeunes de la l'Immigration et des Communautés culdiaspora marocaine au Québec ; et ce turelles et ministre responsable de la malgré des ressources limitées». Charte de la langue française, Mme Mme Lamrani à également tenu à Diane de Courcy; M. José Nunezremercier tous les bénévoles et les Melo, député fédéral de la circonpartenaires qui ont contribué à la réalscription de Laval; MM. Guy isation de cette soirée festive; MABI, • 10 ans de solidarité et de partage Ouellette, député de Chomedey, son partenaire principal, Mme Diane • 35 000 heures de bénévolat Gilles Ouimet, député de Fabre; • 90 000 $ de frais de fonctionnement assumés de Courcy, les élus de la région de Mmes Micheline Barbare et Désirée par les membres Laval et le Groupe Atlas Média. Zaitouni, représentantes du député • 800 membres et 3000 sympathisants de Laval-les Îles, M. François Pilon; • 10 conteneurs de matériels et équipements Côté animation, la soirée peut égaleMme Émilie Thuillier, conseillère à offerts aux personnes handicapées et défavoriment être considérée comme une noula ville de Ahuntsic et représentante sées au Maroc velle réalisation grâce aux apports du du comité exécutif de la ville de • 3000 sacs d’école avec fourniture pour aider à grand comédien Hassan El Fad, parMontréal; M. Hamid Ben Elafdil, rain de l'ASCM Maroc et des artistes la scolarisation en milieu rural et défavorisé • Un centre de soutien à l’intégration des immi- Mme Leila Gouchi, interprète directeur du Centre régional grants au Québec d’investissement du Grand d’origine marocaine, Leila • Un projet (en cours de réalisation) pour la Casablanca ainsi que M. Hakam Kesserwani, interprète libanaise, Saad fabrication de chaises roulantes et de transfert Hmiddouch, président de MABI, El Filali, Moustapha Boulal et son d’expertise dans le domaine de la déficience et partenaire principal de l’ASCM, et orchestre. de la réadaptation son épouse. Mme Nouzha Chekrouni, ambassaÀ noter qu’au cours des derniers exer-
ASCM Digest
Santé
PQDCS et montréalaises immigrantes C’est quoi le PQDCS ou Programme québécois de dépistage du cancer du sein ? Au Québec, le dépistage du cancer du sein fait partie des priorités nationales de santé publique. En effet, le cancer du sein demeure la principale forme de cancer chez les femmes. Les causes ne sont pas encore découvertes, par contre certains des facteurs de risque sont connus (tels l’âge, les antécédents familiaux). Au Québec, le Programme de dépistage du cancer du sein (PQDCS) offre une mammographie gratuite, tous les deux ans, aux femmes âgées de 50 à 69 ans, sans antécédents de cancer du sein. Cet examen de dépistage est le seul reconnu efficace pour diminuer le risque de décès par cancer du sein. Le PQDCS à Montréal s’est donné comme objectif d’augmenter la participation des femmes issues de l'immigration pour réduire le taux de mortalité causée par le cancer du sein, mais aussi pour réduire les inégalités sociales en santé liées à l'immigration. En effet, selon les statistiques de 2011, les femmes des communautés culturelles ont le plus faible taux de participation à Montréal, voire au Québec! Alors, avez-vous participé au PQDCS ? Sinon, vous le pouvez, en tout temps, si vous êtes âgée entre 50 et 69 ans et sans
antécédents de cancer du sein. Comment ? Tout simplement, en utilisant la lettre d’invitation envoyée par le PQDCS. Si vous avez perdu cette lettre, nous pouvons la réimprimer ! Juste appelez au 514-528-2424. Cette lettre est une prescription (Lettre = Prescription). Elle est envoyée automatiquement à chaque femme au Québec, qui atteint l’âge de 50 ans et qui a une carte soleil valide (carte RAMQ). Vous devez alors prendre un rendez-vous dans un centre de diagnostic désigné[i] (CDD) pour faire GRATUITEMENT votre mammographie de dépistage. Ces centres ont été choisi parce qu’ils répondent aux critères de qualité définis par le programme. Vous devez aussi remplir et signer un formulaire d’autorisation de transmission de renseignements lors de votre rendez-vous au CDD, ce qui vous permet de recevoir vos résultats chez vous à la maison, mais aussi de recevoir à nouveau une lettre d’invitation. Et voilà, vous êtes inscrite au Programme québécois de dépistage du cancer du sein ! [i] Centre de radiologie privé Mouna Bahtit Agente de planification de programmation et de recherche Courriel: mbahtit@santepub-mtl.qc.ca
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cices d’activité, L’ASCM, en plus du soutien aux personnes handicapées du Maroc, a élargi sa mission à l’aide aux personnes vulnérable notamment les personnes vivant avec une déficience, les femmes en situation précaire, les jeunes en difficulté ainsi que les personnes vieillissantes en perte d'autonomie, au soutien aux nouveaux immigrants dans leurs intégration au sein de la société d'accueil québécoise et canadienne et en développant des liens d'entraide, de transfert de connaissances et d'échanges interculturels entre pays d'accueil et pays d'origine. À cette fin, l’ASCM à mis en place le programme «Enraciner sans déraciner», un programme développé grâce au soutien financier du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, dont l’objectif est de permettre a nos jeunes de vivre harmonieusement leur double identité culturelle. Zahira Ellahgui
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Sports
Football
La compétitivité sportive au service de l’excellence Le déficit de compétitivité économique du football marocain par rapport aux autres nations de football africain rejaillit considérablement sur les résultats sportifs. La compétition intense entre les grands clubs marocains peut-elle générer des effets de synergie sur le Football national? À quelques semaines de la fin des championnats nationaux de football, les amateurs du ballon rond restent sur leur soif face au déficit d’image que présente le produit football marocain. Les déceptions cumulées ces dernières années au niveau des coupes des nations africaines jumelées aux piètres prestations des clubs marocains engagés dans les compétitions en Afrique, nous obligent plus que jamais à faire les bons diagnostics. Sortir de la spirale de l’Échec Les orientations stratégiques prises par le Maroc pour l’émancipation du sport à travers l’injection de fonds importants ne semblent pas être suffisantes pour sortir le football de la spirale de l’échec. Côté pratique, les financements directs apportés annuellement par la caisse de dépôt et de gestion, la banque du Maroc et l’office chérifien des phosphates profitent en majorité à l’équipe nationale et aux clubs appelés « d’élite » Les clubs amateurs et les centres de formations des jeunes, qui constituent la base de la pyramide du Football végètent toujours dans les méandres de l’amateurisme. L’appui indirect de la société nationale de radio et télévision qui a accepté généreusement d’acquérir tout les droits TV, malgré la qualité moyenne du championnat pro ne favorise pas l’émergence de la culture de l’excellence. En effet, cette pratique d’assistanat aux clubs de football ne les pousse point à améliorer la qualité du spectacle et du produit pour séduire les chaines TV étrangères. La SNRT fournit plus un programme de subvention indirecte aux clubs qu’une contrepartie financière pour l’achat d’un produit.
Mais en fait, notre football souffrait-il vraiment du manque de moyens financiers? Les prouesses de l’équipe nationale en 1986 et 1998, les glorieuses victoires des FAR (années 80), du Wac et du Raja (années 90 et 2000) prouvent le contraire. Certes, les moyens financiers doivent être apportés comme levier à une politique sportive globale et intégrée tenant compte de la réalité de la pratique du football au niveau national et au niveau de nos concurrents directs africains. De façon étroitement corrélée, les clubs de football marocains souffrent d’un déficit de compétitivité important par rapport aux modèles économiques des clubs africains issus des nations qui dominent le football africain. Des clubs fragiles Bien que moins endettés et dotés de structures moins capitalistiques avec des situations financières relativement saines, les clubs marocains sont fragilisés par le manque d’actifs immobiliers (les stades appartiennent aux villes et communes) et par la quasi absence de capitaux risques des entreprises. De plus, les revenus globaux des clubs marocains sont tributaires des droits télévisuels nationaux, des recettes de la billetterie et des revenus de la publicité et du sponsoring. Les valeurs ajoutées sur transferts de joueurs sont occasionnelles et restent phagocytées par le marché des pays du golf (Qatar et Émirats rabes unis),un marché très stigmatisé par les clubs marocains. La mise en place cette année du professionnalisme du football a pourtant le mérite d’avoir protégé les intérêts des joueurs et des salariés des clubs et à astreindre les managements de clubs à respecter scrupuleusement les cahiers de charge imposés, à ce niveau de la compétition. Les objectifs du professionnalisme Toutefois, l’objectif du professionnalisme et son apport positif dans l’amélioration du niveau des équipes et du championnat, et la transformation des clubs sportifs en sociétés est loin d’être atteint.
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Ipso facto, de nouveaux modes de management sportifs ont vu le jour cette année telle que le modèle préconisé par le Raja de Casablanca. On se rappelle que le printemps rajaoui de l’année dernière a eu raison du Président Hanat qui, évincé par les supporters, a cédé la place au plus jeune Président de l’histoire du club et du football marocain, Mohammed Boudrika (30 ans). Ce jeune entrepreneur, fort d’un staff formé de jeunes managers, a posé les jalons d’une organisation digne des grands clubs, tant au niveau de l’école de formation, au niveau technique qu’au niveau managérial. Loin des résultats sportifs du Raja cette saison, qui sont de notoriété publique (leader à 4 matchs du sacre final et détenteur de la coupe du trône), le plan d’action du Raja est empreint d’une stratégie marketing solide dont la finalité est de rechercher de nouveaux capitaux en s’adossant à la notoriété du club et à son large bassin de supporters. Parmi ces chantiers majeurs : l’assainissement financier du club, le recrutement d’une brochette des meilleurs joueurs nationaux, la signature de nouveaux contrats de sponsoring, le lancement d’une émission radio hebdomadaire dédiée à l’information sur le Raja et qui a drainé beaucoup de mécènes et , enfin, le dépôt auprès de la haute autorité de la communication audiovisuelle d’un projet de la lancement d’une chaine TV satellitaire du Raja, une première du genre au Maroc. Dans la foulée, le jeune Président glane le poste de Président du comité Directeur du club omnisport du Raja et lance le projet de Fondation Raja pour les œuvres caritatives. L’autre grand club de casablanca, suite à une saison blanche, est entrain de vivre son printemps arabe : des vagues de supporters de Wac manifestent chaque jour pour le départ de leur Président. Ce prestigieux club endure
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une crise interne qui a eu raison de ses résultats sportifs. Cette compétition et rivalité entre ces deux clubs de Casablanca ne peut être que bénéfique pour le football. Or la rivalité, l'émulation ou la concurrence sont toujours présentes dans l’histoire de ces deux clubs. On peut facilement en déceler les manifestations même lorsqu'elles sont délicatement voilées. Que l'expérience subjective de la compétition prenne des formes évidentes ou indirectes, elle demeure bien réelle, toujours chargée d'émotions pour les supporters rajawis ou wydadis. Pour bien des gens, le fait de se mesurer aux autres ou de tenter de les surpasser constitue un tabou. Même le fait de chercher à exceller demeure à leurs yeux une attitude narcissique qui ne peut s'exprimer que de façon dissimulée ou indirecte. Il n’en demeure pas moins qu’à travers le football la compétition directe est acceptée que ce soit au niveau des résultats sportifs qu’au niveau du mode de gestion du club. On retiendra que quand la compétition est farouche entre ces deux clubs rivaux, le gagnant est celui qui a le plus grand contrôle de ses émotions et le grand gagnant c’était toujours le Football national. Avec une équipe des Forces armées royale au top niveau, la bonne santé du Raja et un probable retour en force du Wydad, l’année prochaine nous laisse présager un regain de confiance en notre football et en notre équipe nationale. Par Saïd Chayane
Sports
Soccer - Championnat canadien Coupe du Monde de football
L’impact a frappé fort
Le Maroc candidat à l’organisation de l’édition 2026?
Les joueurs de l’Impact ont présenté une performance pour le moins inspirée devant leurs partisans, lors de leur dernière sortie dans le cadre du Championnat canadien. Ils ont écrasé le Toronto FC 6-0 en offrant du jeu enlevant dès le début du match.
Trois buts de l’Impact en première demie, trois buts en deuxième demie rien de moins! De quoi célébrer et chanter allègrement à l’ouest de la rue Viau par une température estivale. Justin Mapp, Daniele Paponi, Marco Di Vaio (2), Andrés Romero et Andrew Wenger ont marqué pour Montréal. L’Impact a ainsi surmonté un retard de 2 à 0 et l’emporte finalement par la marque de 6 à 2 au total des buts dans cette série aller-retour contre ses rivaux torontois. La finale du tournoi, qui sera également une série aller-retour au total des
Le royaume parie sur 2026, une édition pour laquelle le continent africain serait favori.
Le site arabophone Kooora.com, avance que la FRMF dirigé par Ali Fassi-Fihri est sur le point de présenter, en ce sens, une demande à la FIFA présidée par l’inamovible Joseph Blatter.
buts, sera disputée les 15 et 29 mai. Lors des cinq premières années du tournoi, l’Impact a été couronné champion en 2008 tandis que le Toronto FC a gagné les quatre éditions suivantes, de 2009 à 2012. Montréal sera de retour sur la route samedi prochain dans le cadre d’un match du calendrier de la MLS. L’équipe visitera les Earthquakes de San José. La direction du club a appris une mauvaise nouvelle: l’attaquant Daniele Paponi qui a quitté la rencontre et manquera de quatre à six semaines à cause d’une blessure à une cuisse.
Cela serait, alors, la cinquième tentative après les revers subis en 1994, 1998, 2006 et 2010. Un record au niveau mondial. Une demande qui sera au cœur de la réunion, maintes fois reportée et prévue mi-mai, du bureau fédéral. Kooora.com estime qu’il s’agit là d’une carte entre les mains du président de la Fédération royale marocaine de football en vue de rallier le maximum de membres à sa réélection. Un objectif qui semble difficile à réaliser, sachant que durant la présidence de Fassi-Fihri, le football marocain a enregistré ses pires performances, surtout avec le sombre passage d’Eric Gerets à la tête du Onze national et ses clauses de confidentialités. Sauf qu’au Maroc, spécificité oblige, d’autres
École des Champions Olympiques de Tae kwon do Choayeb Bouaabid: (Argent), Andrey Martinez (Argent) et Abdesslam Bouwekria (argent). Tous les athlétes ont pu faire 2 à 3 combats minimum pour se qualifier aux demifinales et finales. L’étape suivante pour les jeunes champions a été le Canada Open qui a eu lieu du 2 au 5 Mai à Toronto. 5 athlètes de l’école des champions étaient présents à Toronto pour participer à ce Canada open qui regroupait plus de 600 athlètes.
13 athlètes de l’école des champions ont participé au tournoi interrégional qui a été organisé au collège de l’assomption. Ils ont pu avoir 5 médailles d’argent et 4 médailles de bronze. Il s’agit de Rayan Chen (bronze), Ilyass Zerrouk (argent), Lyna Zemardani (argent), Myriam Bouhaceine (Bronze), Islam Bouzekria (Bronze), Ahmed Zerrouk (Bronze),
Fadi Ferchichi avait 10 autres rivaux dans sa catégorie venant du Canada et des États-Unis. Nizar EsSabbar avait 3 rivaux canadiens. Ahmed Zerrouk devait combattre contre 5 autres et Ilyass Zerrouk faire face à un seul adversaire. Enfin, Fatima-Zahra Fraj présentait le poomsae toute seule face aux arbitres. Source : école des champions olympiques www.ecotaekwondo.com
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paramètres entrent en jeu dans le choix du président de la FRMF. Outre l’enjeu personnel pour Ali FassiFihri, qui mise sur un second mandat et pourquoi pas un troisième à la tête de la FRMF, le Maroc, est depuis quelques semaines, la destination de délégations de la FIFA, venues inspecter les stades devant abriter les deux éditions du mondial des clubs de 2013 et 2014. Sur ce point le royaume a quelques atouts en sa faveur.
Une organisation réussie de ces événements sera sûrement un avantage dans le dossier de la candidature marocaine pour le mondial 2026. Si sur le continent africain aucun prétendant ne s’est encore manifesté, le Mexique a déjà exprimé son intention d’accueillir pour la troisième fois la prestigieuse compétition, après les éditions de 1970 et 1986. Les États-Unis pourraient succomber à la même tentation que leur voisin du sud. La Chine, au compteur encore vierge, serait également dans les starting-blocks.
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Sciences & techniques
Une première Rencontre sur les changements climatiques au Maroc
L’Association Forum Béni Amir organise une première rencontre sur le climat et l’environnement sur le thème « Impacts des changements climatiques sur la région de Tadla-Azilal » Des études scientifiques crédibles montrent que la température globale de la terre ne cesse d’augmenter depuis le début du siècle dernier. En effet, le XXe siècle fut le siècle le plus chaud des 1000 dernières années et la décennie la plus chaude fut celle des années 1990 ! D’ici la fin du siècle présent, il est prévu que la température moyenne au sol augmente de 1,5°C à 6°C globalement. Le niveau des mers devrait, quant à lui, s’élever de 15 à 95 centimètres. Cette hausse actuelle de la température du globe, dont les causes sont majoritairement anthropiques, aura comme conséquences principales : 1) Des changements au niveau des circulations océanique et atmosphérique : Ce qui perturbera les précipitations, augmentera la sécheresse et exacerbera la désertification; 2) La hausse du niveau moyen de la mer due à l’expansion thermique et à la fonte des glaciers et des calottes glaciales. Face à une telle situation, le Maroc, étant donné sa géographie diversifiée (le Littoral Atlantique à l’ouest, la méditerranée au Nord, les montagnes de l’Atlas au centre et le Sahara au sud…) se trouverait pris entre « le marteau » de la sécheresse et « l’enclume » de la hausse du niveau moyen de la mer. Pour mener un profond débat scientifique qui mettra en exergue la spécificité de la région de Tadla-Azilal face aux impacts des changements climatiques, et proposera des solutions pour y faire face, l’Association Forum Béni Amir organise une série de rencontres scientifiques dédiées à l’étude et l’analyse des impacts des changements climatiques sur notre pays. OBJECTIFS DES RENCONTRES À travers cette série de rencontres, l’association vise à : - Permettre aux intervenants marocains en matière des changements climatiques et de l’environnement de tisser des liens de coopération avec
leurs homologues internationaux, incluant des compétences marocaines installées à l’étranger ; - Initier des programmes de coopération inter-universitaires dans le domaine de l’environnement et de l’adaptation aux changements climatiques ; - Créer des forums réguliers d’échange d’expertise et de savoir-faire dans le domaine des changements climatiques et de l’environnement ; - Explorer les avenues d’une coopération triangulaire (Maroc, organismes spécialisés de l’ONU, Afrique de l’Ouest) en ce qui concerne le marché du carbone; - Souligner le rôle du Maroc en tant que Hub de coopération et de transferts de technologies, climatiques et environnementales vers les pays de l’Afrique de l’ouest; - Montrer l’importance de l’implantation, au Maroc, d’observatoires régionaux du climat et de l’environnement quant à la promotion de la coopération triangulaire (Maroc, organismes spécialisés de l’ONU, Afrique de l’Ouest) en matière d’adaptation aux changements climatiques, de développement des énergies renouvelables, d’échange de données et d’élaboration de programmes communs de recherche. LA PREMIÈRE RENCONTRE La première rencontre de cette série est prévue pour les 12 et 13 juin 2013 à Béni Mellal. Elle sera consacrée aux études des impacts des changements climatiques sur la région de TadlaAzilal; région qui se caractérise par l’interaction géomorphologique, économique et sociale de la montagne et de la plaine. Nous ferons appel à des experts et des spécialistes nationaux et internationaux en vue de se pencher sur les trois problématiques suivantes : 1. Impacts des changements climatiques sur les zones montagneuses. Ce volet concernera l’étude de l’évolution de la faune, de la flore, de la morphologie du bilan hydrique des bassins versants; évolution qui affecte aussi bien le tissu économique et social montagneux que les réservoirs hydriques en montagne ainsi que l’alimentation en eau de la nappe phréatique et l’agriculture de la plaine.
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2. Impacts des changements climatiques sur la plaine. Ce volet sera consacré aux conséquences des perturbations atmosphériques futures (température, vitesse des vents, précipitations, etc) sur les différentes ressources de la plaine. 3. Politiques d’adaptation. Ce volet sera réservé à la synthèse des résultats de deux volets précédents pour : - Proposer des politiques d’adaptation face aux changements climatiques, et ce, eu égard à la spécificité
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géographique, économique et sociale de la région; Réfléchir sur la faisabilité, le fonctionnement et le mode de financement pour la mise en place d’un ‘’Observatoire régional du climat et de l’environnement’’. Pour participer à cette rencontre internationale, la première de son genre au Maroc, vous pouvez aussi contacter : Abderrahman El Fouladi, http://www.maghreb-canada.ca Tel.: 514-576-9067 elfouladi@videotron.ca
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