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Le réveil politique de la communauté canadomaghrébine a-t-il sonné? Page 7
Entreprises
Nouvelles menaces sur l'industrie du Taxi Page 31
Forum des compétences marocaines résidant au Canada
Municipales 2013
La dernière ligne droite Autour du projet de Charte des valeurs Québécoises
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Jeux de mots et dérives en tous genres
Appel à idées citoyens Page 33
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Atlas.Mtl
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Éditorial
Directeur Général Rachid Najahi. Rédaction : Hassan Boutabssil, Narjisse El-Bakkali, Zahira Ellahgui, Wahid Megherbi, Mona Doutabaa, Said Chayane, Reda Benkoula Publicité : Agence Odyssée Hassan Boulal Conception et Réalisation Graphique : Atlas Média Atlas.Mtl est un produit du. GROUPE ATLAS MEDIA Editeur de. * La Voix des Marocains à Montréal et du site web: www.atlasmedias.com
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Que parlent les urnes!
Éditorial
Editeur : Abdelghani Dades.
On a beau résister de toutes ses forces à l'envie - voire au besoin - taraudante, de commenter les (faux) débats engagés autour du projet de Charte piloté par Bernard Drainville, rien n'y fait. On fini toujours par retomber dedans. Car, hélas!, les effets inattendus du texte à prétention légale qui pourrait être déposé à la fin de l'automne, surpassent tous les effets qui, dans le discours de ses promoteurs du moins, pourraient justifier la démarche. Ainsi, loin de renforcer la cohésion sociale, l'initiative du gouvernement n'a fait que diviser un peu plus le Québec. Pire encore : elle a libéré la parole de tous ceux qui, sensibles au retour en force de la pensée de droite conservatrice n'osait pour autant pas se lever pour défendre leurs convictions rétrogrades et largement xénophobes.
Et voilà comment on en est arrivé à traiter la différence comme un symptôme de maladie mentale; à agresser des femmes, dans l'espace public, devant des témoins systématiquement indifférents, au seul motif qu'elles n'étaient pas vêtues «comme tout le monde»! De tout cela, ceux qui nous gouvernent ne semblent avoir cure. Ils continuent comme si de rien n'était, à défendre leur lubie du moment; allant jusqu'à se livrer à des exercices de rhétorique répudiant toute logique, faisant passer une sorte de «courrier des lecteurs» pour une consultation nationale pour pouvoir se prévaloir d'un chimérique «appui populaire massif», comme si l'opinion public était un supermarché aux rayon duquel on pouvait prendre ce que l'on considère comme une «bonne marchandise» et ignorer tout le reste de l'étalage. Heureusement que dans la démocratie électorale le résultat des urnes ne peut faire l'objet de telles manipulations et vivement des élections provinciales anticipées! Voilà; C'est dit. Ouf!, passons aux choses sérieuses. Passons aux choses sérieuses! Est d'importance. Les choses sérieuses, c'est l'échéance du 3 novembre 2013, l'élection municipale. La campagne entre dans sa dernière ligne droite. Bientôt nous devrons aller dans les isoloirs pour choisir celles et ceux qui vont gérer notre vie quotidienne pendant quatre années.
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L'événement est d'importance; car la fonction d'édile a été bien mise à mal au cours de ces dernières années. Par la faute de quelques brebis galeuses, élus ou chefs d'entreprises malintentionnés, mais surtout par la faute de tous ces électeurs qui n'ont pas pris leur responsabilité citoyenne au sérieux.
Ce triste épisode devrait rappeler chacun à ses devoirs. De sorte que les taux de participation au scrutin dépassent de manière conséquente ceux enregistrés en 2005 et en 2009. C'est de cette manière seulement que nous pourrons nous donner la garantie que nous aurons les élus municipaux que nous méritons et que méritent nos villes et arrondissements. Les choses semblent prendre ce cours. Et, satisfaction additionnelle, même des communautés culturelles dont la marque principale semblait être la léthargie civique, démontrent depuis quelques semaines une volonté de participation quasiment inédite. Dans la course Premier signe de cet engouement inédit : le nombre de candidats issus de la communauté, la diversité de leurs ambitions municipales et la répartition de ces candidatures à travers la Province. À la clôture de la période des candidatures en effet, on comptait plus de vingt candidats - chiffre au demeurant non exhaustif - à la fonction d'édile, dont 18 en sont à leur première participation à ce niveau. Ce nombre multiplie par plus de 2,5 le score enregistré lors de la consultation municipale de 2009 à l'occasion de laquelle, la communauté ne comptait que 7 candidats parmi les siens. Nouveauté également : tous les segments de la communauté (sépharades, algériens, tunisiens et marocains; hommes et femmes) sont représentés. Troisième caractéristique inédite : ces candidatures sont réparties à travers tout le territoire québécois. À Montréal essentiellement, ce qui est normal compte tenu de la forte concentration maghrébine dans la Métropole, mais aussi à Longueuil, Chateauguay, L'Assomption, Lorraine, Laval et aussi loin qu'à Roberval. Quatrième caractéristique inédite : la variété des ambitions des candidats, qui
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vont de l'aspirant conseiller d'arrondissement à la fonction de maire, en passant par la conquête de la fonction de conseiller de ville. Partie au débat La montée des candidatures n'est pas un phénomène isolé. Elle s'accompagne de la manifestation d'un réel intérêt pour la chose publique à deux niveaux : les participations de bénévoles aux campagnes de candidats de bon nombre des partis en présence et l'organisation, par plusieurs associations communautaires, de véritables campagnes de sensibilisation des électeurs à la participation au vote. Pour n'en juger qu'à travers ce qui se fait à Montréal, un nombre sans précédent de bénévoles dans les équipes de différents candidats, appartenant aux principales équipes en lice, a été observé. Ces bénévoles sont dans les bureaux électoraux ou ils contribuent aux travaux d'organisation ou passent des appels téléphoniques aux électeurs pour faire sortir les votes; ils sont aussi sur le terrain, avec des candidats n'appartenant pas forcément à leur groupe ethnique, pour le porte-à-porte. À ces actes individuels, il faut joindre les démarches collectives, initiées par le tissu associatif maghrébo-montréalais - y compris les associations à référent religieux - qui organise, sans relâche depuis près d'un mois, rencontres avec les chefs de partis et les candidats et rencontres de sensibilisation du public à l'importance de la participation politique. Un réveil bienvenu Ce réveil civique est plus que bienvenu. On aura ainsi sans doute trouvé à travers lui le «chaînon manquant» dans la ligne vers l'intégration effective de cette communauté, riche d'un potentiel jusque là largement sous exploité, souffrant plus que toute autre - de manière fort injuste de chômage et de sous emploi, confinée dans la précarité et cible de tous les préjugés. En participant au vote du 3 novembre, elle démontrera qu'elle a compris que tous les bons changements passent obligatoirement par la participation et par les urnes et elle aura démontré que désormais, elle compte prendre la place qui lui revient dans sa société de vie et qu'il faudra dorénavant la prendre en ligne de compte.
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Abdelghani Dades
Municipales 2013
Candidatures
Un net regain d'intérêt pour la chose publique à travers le Québec Les élections municipales du 3 novembre 2013 se dérouleront dans 1103 circonscriptions territoriales. D'une manière générale, dans ce scrutin, à travers un «portrait» réalisé par le Directeur général des élections du Québec (DGE) au terme de la période de mise en candidatures, le 4 octobre dernier , il apparait que plus de candidats mais moins de partis politiques qu'en 2009 cherchent à obtenir le vote des électeurs. De ce bilan, traitant particulièrement des municipalités où résident plus de 5 000 personnes (soit 184 municipalité, représentant 88% de la population du Québec), il ressort que les candidatures féminines représentent moins de 30 % de l'ensemble des candidatures. On note également qu'une majorité de candidates et de candidats ont plus de 50 ans. Les partis politiques En date du 11 octobre dernier, 180 partis politiques municipaux détenaient une autorisa-
tion du Directeur général des élections, la première condition nécessaire à leur existence. 194 partis étaient autorisés lors des élections générales municipales de 2009. Il y a donc moins de partis autorisés en 2013 qu'il y a quatre ans et ce, malgré que la présente année ait vu doubler le nombre de demandes d'autorisations, si l'on compare à celles reçues durant l'année 2009. Le nombre de partis politiques a donc baissé significativement durant les trois années précédant la présente année électorale et se situait à 119 à la fin de 2012. En ce moment, il y a des partis politiques dans 85 des 184 municipalités de 5 000 habitants et plus où il y aura des élections le 3 novembre. La durée de vie moyenne d'un parti politique au niveau municipal est de six ans et la plus ancienne autorisation accordée par le DGE l'a été à l'Équipe Robitaille, à Terrebonne, qui est autorisée depuis 1985. Les candidatures
Les partis politiques autorisés présentent un total de 1 728 candidates et candidats en vue des élections générales. 1 767 candidats de parti étaient en lice en 2009, ce qui veut dire que l'on en dénombre environ 2 % de moins cette année. Toutefois, pour l'ensemble des municipalités où résident plus de 5 000 personnes, on note une augmentation de 13 % du nombre total de candidats, si l'on compare aux élections de 2009. 4089 électrices et électeurs ont déposé une déclaration de candidature cette année, comparativement à 3 616 il y a quatre ans. Le nombre de candidat(e)s indépendant(e)s autorisé(e)s a pour sa part augmenté de 30 % par rapport aux dernières élections générales municipales. Les hommes et les femmes Pour l'ensemble des 184 municipalités, on compte 1 163 candidatures féminines, ce qui représente 28 % de l'ensemble des candidatures pour ces municipalités. On dénombre
dans les faits 91 candidates à la mairie et 1 072 candidates à un poste de conseiller. Par comparaison, en 2009, 75 femmes avaient sollicité le poste de mairesse et 865 se sont présentées comme conseillère de leur municipalité, soit une proportion de 26 % du total des candidatures. En 2013, 35 % des candidatures de partis sont féminines, alors que les femmes représentent 24 % des candidat(e)s indépendant(e)s autorisé(e)s.
didats Dans les municipalités où résident plus de 5 000 personnes, plus de la moitié (55 %) des candidates et candidats sont âgés entre 50 et 70 ans. Les 35-50 ans représentent 30 % des candidatures, alors que 10 % seulement des candidates et candidats ont moins de 35 ans. Six candidates et candidats qui sollicitent le vote des électeurs le 3 novembre ont moins de 20 ans.
L'âge des candidates et can-
Ceux et celles qui n'auront pas à attendre le verdict des urnes
Des dizaines d'élections par acclamation Dans des dizaines de municipalités, l'échéance de la date de mise en candidature se traduit par l'élection par acclamation de candidats qui se présentaient sans opposition.
C'est notamment le cas à Dollard-des-Ormeaux, sur l'île de Montréal, où le maire Edward Janiszewski, en poste depuis 1984, sera être réélu sans opposition. Plusieurs maires des villes défusionnées de Montréal devraient aussi voir leur mandat renouvelé, faute d'adversaire. Il en va ainsi à Westmount, dans Côte-
Saint-Luc et Mont-Royal.
Dans la catégorie des villes de 10 000 habitants et plus, le maire de Sainte-Anne-des-Plaines, en banlieue nord de Montréal, n'a aucune opposition. Sur la Rive-Sud, les villes de Delson et Candiac sont aussi dans cette situation, tout comme La Prairie, SainteJulie et Sainte-Catherine, où les maires et mairesses reprendront leur siège sans opposition. Mais il n'en va pas de même partout. À Longueuil, où la mairesse sortante, Caroline Saint-Hilaire, se
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dirigeait vers une victoire sans opposition, la candidature du candidat indépendant Prado Chiocchio, en toute dernière minute, obligera la ville à tenir des élections. Si dans plusieurs villes l'opposition se fait rare, dans d'autres municipalités, les candidats à la mairie se bousculent littéralement, comme c'est le cas notamment à Saint-Jean-sur-Richelieu, où pas moins de neuf candidats briguent la mairie.
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Municipales 2013
Montréal
Participation
485 candidats pour 103 postes à pourvoir
182 femmes et 105 membres de minorités visibles parmi les candidats
Pour leur part, les Montréalais auront l'embarras du choix le 3 novembre. Selon les données finales du bureau des élections, 485 candidats se présentent à l'un des 103 postes d'élus, que ce soit au conseil municipal ou dans l'un des 19 conseils d'arrondissement. Ils étaient 398 en 2009, soit une hausse de 22%. Du nombre, 183 bulletins de candidature ont été déposés avant vendredi 4 octobre 2013 à 16 h 30 par des femmes, soit 37,7% de toutes les candidatures. En 2009, elles n'en représentaient que 33%. En ce qui concerne l'âge des candidats, 19% ont moins de 35 ans - ils étaient 17% il y a quatre ans. Le candidat le plus jeune a 21 ans : il s'agit d'Artur Adam Urbanowicz, qui se présente pour le Groupe Mélanie Joly comme conseiller d'arrondissement dans le district de Cecil- P. Newman, à LaSalle. Le plus âgé, Maurice Cohen, a 78 ans. Recruté par l'équipe de Denis Coderre, il est le conseiller d'arrondissement sortant dans le district Côte-deLiesse à Saint-Laurent Par ailleurs, 330 des 485 candidats ont accepté de donner plus de précision sur leur appartenance à un groupe particulier. Ainsi, trois candidats (0,9%) sont
considérés comme «personne handicapée», 54 (16,45%) font partie d'une minorité visible et 61 (18,5%) d'une minorité ethnique
En ce qui concerne le niveau de scolarité, le contingent le plus important, soit 130 candidats (41,3%) ont obtenu un diplôme universitaire de premier cycle. Cent autres candidats, soit 31,7%, ont fait des études universitaires de deuxième cycle. Il s'agit d'une proportion nettement plus élevée que dans le reste de la population. Selon les données de Montréal en statistiques, 30% des habitants de l'île de Montréal ont fait des études universitaires. En ce qui concerne les partis, seul Projet Montréal, de Richard Bergeron, présente des candidats aux 103 postes. Denis Coderre en a recruté 101 - il lui manque un candidat maire d'arrondissement et un conseiller d'arrondissement. La Coalition Montréal de Marcel Côté présente 97 candidats et Mélanie Joly, 58. Michel Brûlé, quant à lui, a attiré 24 candidats au sein de son parti, Intégrité Montréal. Les indépendants, enfin, sont au nombre de 55.
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54 % des Montréalais comptent voter Selon un sondage CROP/Radio-Canada dont les résultats ont été rendus publics le 15 octobre 2013, 54 % des Montréalais ont l'intention de voter aux élections municipales du 3 novembre. Mais 62 % d'entre eux estiment que leur ville se dirige dans la mauvaise direction. À deux semaines des élections, Radio-Canada a demandé à 1001 internautes montréalais âgés de 18 ans et plus de se prononcer sur différentes questions touchant leur municipalité. Alors que le taux de participation aux élections municipales de 2009 avait été de 39 %, 54 % des Montréalais disent avoir certainement l'intention de se rendre aux urnes cette année. Quelque 21 % d'entre eux ont répondu «probablement»,13 % sont indécis et 11 % ne comptent pas aller voter. Irez-vous voter? Reste à voir si cette majorité ira voter, mais selon le vice-président de la maison de sondage CROP, Youri Rivest, ce résultat de 54 % «est faible», car généralement «la moitié des personnes qui répondent "certainement" vont vraiment» se rendre aux urnes. Montréal va-t-elle dans la bonne direction? Confrontée au cours de la dernière année aux révélations de la commission Charbonneau, qui a mis au jour un système de collusion et de corruption dans le processus d'attribution des contrats de travaux publics, Montréal va-t-elle bien à l'heure actuelle? D'après le sondage, 62 % des répondants affirment que les choses vont dans la mauvaise direction, contre 38 % qui estiment le contraire.
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Municipales 2013
Priorités Montréalaises
La lutte contre la corruption arrive en tête Les candidats à la mairie de Montréal ont raison de tenter de séduire l'électorat en promettant un grand ménage, car la lutte contre la corruption arrive en tête des priorités des Montréalais, selon le sondage CROP commandé par RadioCanada. Ce sondage révèle que pour 29 % des répondants, il s'agit de l'enjeu le plus important auquel la nouvelle administration municipale devrait s'attaquer. Suivent la croissance économique et la création d'emplois à Montréal (17 %), le réseau routier (9 %), le niveau de service que les citoyens reçoivent compte tenu des taxes qu'ils paient (9 %), les finances publiques (8 %) et le transport en commun (8 %). Lutte contre la corruption Les allégations de corruption et de collusion dans le monde municipal inciteront d'ailleurs 42 % des Montréalais à aller voter le 3 novembre prochain. Près d'un tiers de répondants affirment toutefois être découragés de la politique municipale et disent avoir «beaucoup moins l'intention d'y participer ». De plus, 28 % des gens interrogés soutiennent quant à eux que toutes les histoires de collusion et de corruption n'ont rien changé à leur intérêt envers les politiciens municipaux. Peu importe quelles sont leurs priorités, deux tiers des Montréalais disent avoir « beaucoup » ou « assez » d'intérêt à l'égard de la campagne électorale, alors qu'un tiers affirment suivre « un peu » ou carrément « pas du tout » la campagne. Conseillers municipaux et arrondissements Une très forte majorité de Montréalais est favorable à l'idée de réduire le nombre d'arrondissements et de conseillers municipaux à l'hôtel de ville, selon le dernier volet du sondage CROP réalisé pour Radio-Canada. Neuf répondants sur 10 se disent « très en faveur » ou « plutôt en faveur » de la réduction du nombre de conseillers municipaux, et 73 % d'entre eux ont la même opinion à l'égard de la diminution du nombre d'arrondissements dans la métropole. Les résultats de ce sondage mené auprès de 1001 internautes montréalais du 11 au 15 octobre vont à l'encontre de la position du meneur dans la course à la mairie, Denis Coderre. Ce dernier a déjà indiqué qu'il n'était pas question de toucher aux 103 postes de maires et de con-
seillers à Montréal, ni de réduire la taille de ses 19 arrondissements. Marcel Côté a lui aussi promis de ne rien changer pour le moment, tandis que Richard Bergeron se penche sur la possibilité de revoir la gouvernance des arrondissements. Finances publiques Alors que la dette nette de la Ville de Montréal s'élève à près de 5 milliards de dollars, comment peut-on améliorer la situation des finances publiques? Un peu plus de la moitié des Montréalais estime qu'il faut maintenir le statu quo et qu'il ne faut ni augmenter les taxes ni diminuer les dépenses. Un répondant sur 10 affirme qu'il faut hausser les taxes pour investir dans les infrastructures et améliorer les services, alors qu'à l'inverse 36 % des Montréalais jugent qu'il faut diminuer les dépenses en coupant dans les services et les investissements. Transport en commun Prolongement du métro, tramway, système rapide par bus... Le transport est l'un des principaux enjeux pour lequel les candidats ne semblent pas s'entendre, et chacun y va de son propre projet. Mais qu'en pensent les Montréalais? Selon 59 % des répondants, le prochain maire de Montréal devrait privilégier le prolongement du métro. Les autobus à voie réservée récoltent 29 % des voix, tandis que le tramway ne récolte que 12 % de la faveur populaire. Peu importe le moyen choisi, 54 % des Montréalais estiment que le prochain maire devrait investir davantage pour améliorer le système de transport en commun, contre 46 % qui affirment qu'on devrait plutôt financer le réseau routier existant. Financement du transport en commun Mais de quelle façon devrait-on financer le transport collectif? 57 % des répondants jugent qu'on ne devrait pas augmenter les taxes et les tarifs pour financer
davantage le transport en commun, tandis que 43 % croient que le péage (29 %), la taxe sur l'essence (9 %) ou la hausse de l'impôt foncier (5 %) devraient servir à ce financement. Cyclistes et automobilistes Montréal est considérée comme la meilleure ville cycliste en Amérique du Nord, avec plus de 900 000 adeptes du deuxroues. Le nombre de vélos dans les voies cyclables de l'île a fait un bond spectaculaire de 58 % depuis 2008, selon les chiffres de la Ville. Près des trois quarts des Montréalais se disent favorables au développement du réseau de pistes cyclables, contre 28 % qui y sont opposés. Quant à la réduction du nombre d'automobiles au centre-ville, les opinions sont plus partagées : 55 % sont en faveur, contre 45 %.
Baromètre À la hausse
Entre deux sondage, Denis Coderre est passé de 36 à 41 % d'intentions de vote ; soit une progression de 5 points ; 16 points de plus que son challenger surprise, 20 points devant le vétéran Richard Bergeron et 30 points de mieux que Marcel Côté. Cote de popularité : 70% des montréalais disent connaître Denis Coderre
Mélanie Joly 24% (+7)
C'est Mélanie Joly qui semble avoir fait la meilleure affaire de la première quinzaine de campagne. Créditée de 17% d'intentions de vote lors du premier sondage, elle créée une surprise en grimpant à 24% ; soit un bond de 7 points. Cote de popularité : 36 % des montréalais disent connaître Mélanie Joly
À la Baisse Richard Bergeron 21% (- 3)
Depuis 2008, la Ville a ajouté 186 km de voies cyclables au réseau, qui totalisait 602 km en 2012. Elle crée une trentaine de kilomètres de voies cyclables par année, au coût de 10 millions de dollars. De 2006 à 2011, la population de la région métropolitaine a connu une croissance de 5,7 %. Or, durant la même période, la Société de l'assurance automobile du Québec a enregistré une hausse de 10,9 % du nombre de véhicules. Méthodologie Ce sondage a été effectué auprès de 1001 internautes montréalais âgés de 18 ans et plus, du 11 au 15 octobre 2013, par l'entremise d'un panel web. Les données ont été pondérées afin de refléter la distribution de la population de la ville de Montréal selon la répartition au sein des arrondissements, le sexe, l'âge et la langue maternelle des répondants. Étant donné le caractère non probabiliste de l'échantillon, la marge d'erreur ne s'applique pas. Puisqu'on choisit arbitrairement des unités, et non aléatoirement, il n'existe donc aucune façon d'estimer ou de mesurer la fiabilité de l'échantillonnage.
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Denis Coderre 41% (+5)
Le vétéran Richard Bergeron glisse au troisième rang à 21 % ; soit 3 points de moins que son précédent score. Un recul qu'il attribue au contre effet des appels téléphoniques hostiles dont lui et son parti ont été la cible. Cote de popularité : 59 % des montréalais disent connaître Richard Bergeron
Marcel Côté 11% (- 5) Aux prises avec l'affaire des appels automatisés au moment où le sondage a été réalisé, Marcel Côté dégringole de 5 points et arrive loin derrière à 11 %. Cote de popularité : 40 % des montréalais disent connaître Marcel Côté
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Municipales 2013
Les canado-maghrébins face à la consultation du 3 novembre
Des candidats partout à travers le Québec
Une consultation électorale se juge essentiellement à travers deux critères : le nombre des candidats et le nombre des électeurs qui participent effectivement. Au-delà de ces éléments quantifiables, des aspects qualitatifs peuvent entrer en ligne de compte; notamment l'intérêt manifesté à la campagne dans les préoccupations quotidiennes des citoyens et la participation aux débats auxquels elle donne lieu.
Partant de ces hypothèses, que dire de la présence de la communauté canadienne des originaires du Maghreb dans ces Municipales 2013? De prime abord, contrairement à ce qui semblait être une tradition bien ancrée de paresse civique, on notera un regain de ferveur pour la chose publique chez cette communauté. Un nombre inédit de candidatures Premier signe de cet engouement inédit : le nombre de candidats issus de la communauté, la diversité de leurs ambitions municipales et la répartition de ces candidatures à travers la Province. À la clôture de la période des candidatures en effet, on comptait plus de vingt candidats - chiffre au demeurant non exhaustif - à la fonction d'édile, dont 18 en sont à leur première participation à ce niveau. Ce nombre multiplie par plus de 2,5 le score enregistré lors de la consultation municipale de 2009 à l'occasion de laquelle, la communauté ne comptait que 7 candidats parmi les siens. Nouveauté également : tous les segments de la communauté (sépharades, algériens, tunisiens et marocains; hommes et femmes) sont représentés.
Troisième caractéristique inédite : ces candidatures sont réparties à travers tout le territoire québécois. À Montréal essentiellement, ce qui est normal compte tenu de la forte concentration maghrébine dans la Métropole, mais aussi à Chateauguay, L'Assomption, Lorraine, Laval et aussi loin qu'à Roberval. Quatrième caractéristique inédite : la variété des ambitions des candidats, qui vont de l'aspirant conseiller d'arrondissement à la fonction de maire, en passant par la conquête de la fonction de conseiller de ville. Une réelle présence dans le débat La montée des candidatures n'est pas un phénomène isolé. Elle s'accompagne en effet de la manifestation d'un réel intérêt pour la chose publique à deux niveaux : les participations de bénévoles aux campagnes de candidats de bon nombre des partis en présence et l'organisation, par plusieurs associations communautaires, de véritables campagnes de sensibilisation des électeurs à la participation au vote. Pour n'en juger qu'à travers ce qui se fait à Montréal, un nombre sans précédent de bénévoles dans les équipes de différents candidats, appartenant aux principales équipes en lice, a été observé. Ces bénévoles sont dans les bureaux électoraux ou ils contribuent aux travaux d'organisation ou passent des appels téléphoniques aux électeurs pour faire sortir les votes; ils sont aussi sur le terrain, avec des candidats n'appartenant pas forcément à leur groupe ethnique, pour le porte-à-porte. À ces actes individuels, il faut joindre
Débat sur la participation politique organisé par l'Association Badr, le 5 octobre 2013 à la bibliothèque municipale de Saint Léonard. les démarches collectives, initiées par le tissu associatif maghrébo-montréalais y compris les associations à référent religieux - qui organise, sans relâche depuis près d'un mois, rencontres avec les chefs de partis et les candidats et rencontres de sensibilisation du public à l'importance de la participation politique. Des personnes relais Autre élément inédit : la présence maghrébine dans la campagne n'est pas le fait de membres de la communauté seuls. Les préoccupations de ce segment de la population semblent prises en compte par les partis (ou équipes) en course, comme par bon nombre de candidats. Peut-être même que cet intérêt, qui est dicté par des raisons plus nobles que la seule volonté de «grappiller des voix», est en partie à l'origine du regain de ferveur pour les municipales de la communauté elle-même… C'est, pensons-nous, notamment le cas
Le vote maghrébin
pour l'Équipe Denis Coderre pour Montréal, dont le programme spécifique pour les Communautés d'origines diverses, a fait grand effet. Et les électeurs? Tous ces faits laissent présager une participation conséquente de la communauté à la consultation du 3 novembre 2013. Pour pousser à la roue de cette dynamique, assurément de progrès, comme en guise de reconnaissance de leurs mérites à ceux d'entre nous qui ont eu le courage de faire acte de candidature, nous vous proposons de découvrir les candidates et candidats qui nous ressemble. Mais aussi, d'autres traces maghrébines dans cette campagne, notamment le projet Petit Maghreb, situé dans Saint Michel - Villeray - Parc Extension, second arrondissement le plus peuplé et plus forte concentration de population maghrébine au Québec et la promotrice du projet, la mairesse Anie Sanson.
Un moyen d'affirmation d'une communauté dynamique Par Hassan Karzazi*, P.H.D.
Parmi les défis de la présente campagne électorale, celui de la participation massive des montréalais et des montréalaise est peut-être le plus grand indicateur du sens civique de tous et de toutes. Les raisons de se rendre aux urnes le 3 novembre prochain sont si nombreuses qu'aucune excuse ne peut être invoquée sérieusement. La communauté maghrébine est souvent décrite à tort comme désintéressée des
affaires politiques de la société d'accueil à cause notamment de son manque de participation aux divers processus électoraux . En vérité, la communauté maghrébine comme l'ensemble de la communauté arabe compte parmi les plus politisées et les plus éprises de justice et de démocratie. D'aucuns reconnaissent cependant que cette connaissance ne se traduit pas en poids politique conséquent à cause du manque de participation électorale. L'argument statistique est de
taille. Les listes électorales établies après chaque scrutin montrent un fait incontestable. La communauté arabe ne compte pas pour la politique québécoise et canadienne parce que ses membres ne prennent pas le temps de se rendre aux bureaux de scrutin. Les maghrébins s'offusquent certes de la corruption et de la collusion mais quand vient le temps de le dire haut et fort par les urnes et peser de tout leur poids démographique sur l'élaboration des politiques publiques, ils se déclarent
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inexistants.
Cette situation est intolérable. Ce pays comme cette Ville sont aussi à nous, à nos enfants et petits enfants. La politique ici se fera avec nous et doit tenir compte de nos besoins comme citoyens payeurs de taxes. Aujourd'hui plus que jamais, la participation de tous les membres de la communauté est recommandée au plus haut point. Les résultats du scrutin du 3 novembre seront scrutés à la loupe. Les listes des participants selon leur
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communauté d'appartenance seront mises en évidence suivant les présences. Elles montreront les forces de chacune et le degré de leur citoyenneté. Au nom de nos enfants et petits enfants à qui nous voulons léguer cette ville et ce pays et qui ne peuvent voter à cause de leur âge, nous devons répondre présents. *Hassan Karzazi, P.H.D.
Municipales 2013
Belgacem Rahmani
Candidat conseiller d'arrondissement; Outremont; district Joseph-Beaubien
«On ne peut pas rester passifs!» Belgacem Rahmani, originaire d'Algérie, habite le Québec depuis trente-six ans. Il est responsable du profil B.A.A. au sein du service de l'enseignement des affaires internationales de HEC Montréal et enseigne au sein de ce même service, le commerce et Marketing international, la Gestion et l'environnement international des affaires. Il enseigne également à l'Université du Québec en AbitibiTémiscamingue (UQAT) à des étudiants de 1er et 2e cycle au module international et a enseigné et encadrer des étudiants de la M.Sc, de 2003 à 2008, du programme d'études internationales du département de science politique de l'Université de Montréal. Belgacem Rahmani a aussi été, de 1996 à 2006, chargé d'enseignement à l'École Nationale d'Administration publique (ENAP) et enseigné à des étudiants du module international de la maîtrise et du diplôme de 2e cycle destiné, essentiellement, aux fonctionnaires des deux paliers gouvernementaux. M. Rahmani a œuvré durant plus de vingt ans dans le secteur des services et occupé plusieurs postes de responsabilité et de direction avant de s'orienter vers le secteur de l'enseignement, au milieu des années 1990. Militant associatif de toujours, il a été, entre autres, membre fondateur du Regroupement des Algériens universitaires et chercheurs au Canada (RAUC) et président durant deux mandats, soit après le premier mandat de feu le professeur Si Azzedine Amara membre fondateur de l'Association des compétences algériennes à l'étranger (ACA). Il a été également de 2000 à 2004 et de 2008 à 2011, membre du Conseil d'administration du Réseau des diplômés HEC Montréal, un réseau de plus de 60 000 membres et président du
Comité international de ce même Réseau. Il est depuis 2009, Secrétaire générale de la Fondation Club Avenir. un organisme, philanthropique sans but lucratif, dont la mission est d'encourager l'excellence au sein de la communauté maghrébine et algérienne en particulier, en reconnaissant l'innovation et la réussite des ses membres. Lors de la séance extraordinaire du Comité exécutif de la Ville de Montréal du 22 novembre 2010, il a été désigné membre du Conseil d'administration du Conseil interculturel de Montréal et nommé, 11 mai 2011, à la vice-présidence de ce même Conseil. Le Conseil interculturel de Montréal est un organisme indépendant dont le mandat est, entre autres, de conseiller et de donner son avis au conseil de la Ville et au comité exécutif sur les politiques municipales à mettre en œuvre pour favoriser l'intégration et la participation des membres des communautés culturelles à la vie politique, économique, sociale et culturelle de la Ville. Belgacem Rahmani est également membre d'honneur du Réseau des Algériens diplômés des grandes écoles et universités françaises (REAGE); il est candidat à Outremont aux élections municipales avec l'équipe Denis Coderre. Dans l'entretien qui suit, il nous parle de ses motivations et objectifs dans la course à l'édilité Atlas.Mtl : Vous êtes candidat à la fonction municipale. Qu'est-ce qui vous motive dans cette démarche, sachant le peu d'estime que les électeurs semblent accorder à leurs édiles? Belgacem Rahmani : Je dois confesser que je fais partie de ces citoyens dont la confiance envers les élus s'est effritée
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un peu après tous ces scandales de ces dernières années. Nous ne pouvons toutefois afficher du mécontentement et rester passifs. Le dernier scandale qui se déroule encore sous nos yeux, m'a poussé à m'impliquer en qualité de candidat au poste de conseiller d'arrondissement dans le district JosephBeaubien à Outremont. C'est ma façon à moi d'apporter des Belgacem Rahmani, candidat au poste de conseiller changements. Je peux vous d'arrondissement pour le district Joseph-Beaubien, confirmer que dans Arrondissement d'Outremont l'arrondissement d'Outremont, 80% des candidats de l'Équipe nons. Ceci étant dit, comme on dit chez Denis Coderre plongent pour la toute nous une seule main ne peut à elle seule première fois en politique. applaudir. Il faut nous impliquer et jouer notre rôle de citoyen, c'est non Vous êtes originaire d'une commuseulement notre pays d'adoption, mais nauté culturelle qui n'a pas toujours c'est également le pays de nos enfants. bonne presse. Êtes-vous satisfait de la place faite par votre parti, dans son Plus largement, quel programme proprogramme, à la diversité ? posez-vous aux électeurs? À date je dois répondre par l'affirmative et donne pour preuve que dès l'annonce du projet de la charte des valeurs en septembre dernier, j'étais aux côtés de Denis Coderre, Anie Samson et Lionel Perez pour réagir, le jour même, contre cette charte qui, à mon avis, brime tout citoyen pratiquant et le pénalise économiquement en lui interdisant l'accès aux emplois de l'État.
En qualité de candidat dans le district de Joseph-Beaubien, ce sont quelques dossiers tels que le campus d'Outremont de l'Université de Montréal, le 1420, la sécurité et la recherche de bon voisinage avec la communauté hassidique qui préoccupent les citoyens de ce district. Je compte travailler sans relâche pour trouver les solutions.
Personnellement, quelle action comptez-vous mener pour combler le déficit d'image de la communauté montréalaise des originaires du Maghreb?
Comment défendrez-vous ces idées à l'intérieur de votre parti comme au sein du prochain conseil municipal?
La seule manière à mon avis de réduire le déficit, voire l'éliminer tient à des choses simples, mais qui doivent être pérennes : sérieux, probité et engagement dans ce que nous entrepre-
Atlas.Mtl
Les préoccupations sont locales et les dirigeants de l'Équipe Denis Coderre sont non seulement conscient, ils insistent et encouragent pour que les conseillers s'y intéressent, face un travail de proximité et trouvent les solutions qui s'imposent.
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Lionel Perez
Candidat Conseiller de ville, district Darlington, CDN-NDG
«Pour que la démocratie de proximité puisse fonctionner» En 2009, Lionel Perez a été élu comme conseiller de ville du district de Darlington dans l'arrondissement Côtedes-Neiges--Notre-Dame-de-Grâce avec plus de 1 200 voix de majorité sur son principal adversaire. Il a été élu, par acclamation, maire de l'arrondissement le 23 novembre 2012. M. Perez siège au conseil d'agglomération et préside la Commission sur l'examen des contrats. M. Perez s'est notamment illustré en intervenant contre le langage abusif utilisé sur Twitter durant les sessions du conseil municipal, ce qui a entraîné des changements au niveau des politiques du conseil. Entretien
d'inspections préventives en juin dernier. Être responsable c'est dire ce que l'on fait et faire ce que l'on dit, mais c'est également assumer une responsabilité budgétaire afin de renforcer l'attractivité de notre arrondissement tout en assurant une capacité d'investissement future nécessaire à son dynamisme. C'est porter une attention particulière à des d'infrastructures de qualités, modernes et adaptées aux besoins (investissement de 2,3 M$). Être responsable c'est aussi agir en faveur des plus fragiles d'entre-nous. C'est pourquoi, 2,7M$ ont été distribués aux organismes partenaires qui luttent contre la pauvreté et l'exclusion sociale.
Atlas.Mtl : M. Perez, Vous êtes candidat au renouvellement de votre mandat dans l'arrondissement de Côte des Neiges - Notre Dame de Grâce. Qu'estce qui vous motive dans cette démarche, sachant le peu d'estime que les électeurs semblent accorder à leurs édiles?
Vous êtes originaire d'une communauté culturelle qui n'a pas toujours bonne presse. Êtes-vous satisfait de la place faite par votre parti, dans son programme, à la diversité?
Lionel Perez : Je crois fondamentalement à l'engagement politique et civique. C'est la seule manière pour qu'une démocratie de proximité puisse fonctionner. Il y a des raisons d'être cyniques, j'en conviens, mais, excusez-moi, il est facile de rester dans son coin à regarder notre ville sombrer tout en laissant certains agir et prendre les coups. La bataille contre la corruption et la collusion sera gagnée par l'ensemble de la société. C'est pourquoi, j'en appelle à la responsabilité de tous les Montréalais afin d'aller voter le 3 novembre prochain. Depuis 2009, je m'engage contre la résignation et contre les amalgames qui sont faits pour diminuer l'action des hommes et des femmes engagés sincèrement dans la vie politique montréalaise. Tous les jours, je lis des nouvelles sur des incivilités de certains de nos citoyens. Notre collectivité en est-elle responsable ? Non. Eh bien c'est la même chose en ce qui concerne les quelques moutons noirs qui sévissent en politique. Par ailleurs, je suis persuadé que la participation tous les 4 ans au choix des décideurs politiques locaux ne peut être suffisante mais doit reposer sur la concertation sans cesse renouveler et la démocratie de proximité afin de maintenir le lien entre la population et ses représentants. C'est ce que je fais en me concentrant, tel que je m'étais engagé en novembre dernier, sur les enjeux qui préoccupent les citoyens de mon district. Je crois que la volonté et l'action politique peuvent améliorer la vie de concitoyens. C'est ce que j'ai fait en soutenant toutes les formes de pratiques sportives et culturelles - par un investissement de 3,5 M$ - avec la nouvelle patinoire Bleu Blanc Bouge ou le futur centre culturel Benny, en facilitant l'accès aux espaces verts et aux quartiers verts, avec le lancement du programmes des ruelles vertes, développant de nouvelles mesures d'apaisement de la circulation et, bien entendu, en travaillant avec l'ensemble des acteurs de l'arrondissement sur le « scandale » des appartements insalubres. J'ai d'ailleurs présenté un plan
Votre question est révélatrice, hélas, de l'état de notre société. A cet égard, comme je l'ai exprimé à plusieurs reprises, le projet de charte des valeurs de certains Québécois va dans la mauvaise direction. Rare sont les autres démocraties où l'on s'étonnerait qu'en 2013 un acteur politique puisse avoir des identités multiples. Il ne s'agit pas faire le procès des uns ou des autres, mais nous devons constater qu'en matière d'accès aux fonctions électives ou d'engagement politique il reste du chemin à parcourir pour faire reconnaître un fait : une identité est d'abord la somme des identités, c'est une construction permanente. Une évidence doit finir par s'imposer : dans le Québec d'aujourd'hui, il y a des Québécois catholiques, musulmans, protestants, juifs, bouddhistes, pratiquants ou agnostiques. A cet égard, et à la suite de certaines polémiques déplaisantes, j'aimerai simplement rappeler ceci : être canadien, québécois et montréalais n'est pas une affaire de parti, mais de cœur. Et puisque vous faites référence à mes origines, elles sont une source de fierté parce qu'elles sont québécoises - je suis né à Montréal de parents juifs marocains qui m'ont transmis le goût du dialogue des cultures. De mon point de vue elles sont à l'image de notre arrondissement, de Montréal et du Québec. Elles sont le démenti à ceux qui tiennent pour inexorable le choc des civilisations. Elles sont les meilleures des antidotes à l'ignorance et à la frustration des fanatismes. De ce point de vue, Denis Coderre a une vision parfaitement claire de ce que la diversité des Québécois apporte au renouveau de Montréal et de la réalité démographique et historique de notre ville. Personnellement, quelle action comptez-vous mener pour combler le déficit d'image de la communauté montréalaise des originaires du Maghreb? Je crois qu'il faut s'inspirer de l'exemple de l'association Mémoire & Dialogue qui, au-delà d'ouvrir des perspectives différentes dans les relations judéo-arabe, démontre par ses membres et ses activités que l'on peut être parfaitement intégré et vivre les différentes facettes d'une identité. Je continuerai ainsi de participer
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aux activités de participer aux événements de Mémoires & Dialogue tout comme je continuerai de me rendre régulièrement dans les mosquées pour porter les messages des communautés maghrébines mais aussi pour les encourager dans leur démarche profession- Lionel Perez, candidat au poste de conseiller de la ville pour le district Darlington, arrondissement Côte-des-Neiges nelle. Récemment, grâce au soutien d'un organisme - Notre-Dame-de-Grâce financé par notre arrondissement, la CDEC 4) Une plus grande transparence Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce, j'ai visité un commerce spécialisé dans la démocratique à travers la diffusion des séances des conseils d'arrondissement sur vente en gros d'olives marocaines en le web en direct, l'amélioration de l'accès plein essor. Voilà un exemple remarquade à l'information pour tous les citoyens ble de réussite et d'intégration. C'est ce avec la publication des sommaires de type de démarche que je souhaite toutes les décisions sur le web, une plus encourager. grande accessibilité aux séances des Comité consultatif d'urbanisme pubAu niveau politique, vous l'avez vu, j'ai liques… pris une position très ferme sur la charte des valeurs de certains Québécois. C'est 5) Assurer une meilleure qualité de vie un sujet qui me tient à cœur et que je continuerai à défendre, au nom de toutes en encourageant des pratiques sportives et culturelles par l'aménagement et rénoles communautés, la laïcité inclusive. vation d'infrastructures culturelles et sportives. Enfin, dans le cadre des compétences municipales, je travaillerai pour faciliter 6) Représenter et défendre l'ensemble l'intégration des professionnels maghrébins dans le marché du travail, en des communautés par le renforcement des inspections préventives de lutte conparticulier ceux qui évoluent dans le tre la salubrité de logements (2000 vismilieu de la santé, pour faire en sorte ites annuelles et plus de 500 inspections qu'ils restent chez nous au Québec, je additionnelles annuelles; une centaine de continuerai de promouvoir la diversité dans les services publics québécois, ainsi logements sociaux sont sortis de terre et plusieurs dizaines d'autres sont en chantique dans l'ensemble du réseau d'entreprises parapubliques. Enfin, il fau- er ou encore la présentation d'une motion pour une laïcité inclusive qui respecte les dra bien lancer un débat la reconnaisconvictions de tous et adoptée à sance des diplômes et des compétences l'unanimité au conseil municipal. par des partenariats entre les différents ordres professionnels comme cela a été Il faut poursuivre ce qui a été entrepris avec la France. depuis un an. Et je compte favoriser un arrondissement à échelle humaine, défenPlus largement, quel programme prodre la réduction des congestions pour les posez-vous aux électeurs? résidents affectés par les travaux du CUSM ou encore l'accélération du dévelComme je vous l'ai dit, plusieurs initiaoppement du chemin de la Côte-destives ont été prises ces derniers mois malgré les difficultés rencontrées. J'avais Neiges de mettre en valeur le patrimoine d'un arrondissement vieux de 315 ans. axé mon action autour de six grands thèmes. Comment défendrez-vous ces idées à l'intérieur de votre parti comme au 1) Assurer un leadership en matière de sein du prochain conseil municipal? sécurité avec l'augmentation et l'amélioration des mesures d'apaisement de la circulation pour rendre les rues plus Denis Coderre est d'abord une personne qui est à l'écoute de ceux et celles qui sécuritaires ainsi que l'amélioration des ont des idées et qui souhaitent faire infrastructures : réfection des voiries et bouger les choses. La notion de ligne de des puisards; reconstruction de plusieurs partie est absente de sa conception de dizaines de tronçon de rues et de trotl'engagement politique. Notre équipe est toirs. par ailleurs soudée et a parfaitement conscience que l'urgence commande des ini2) Assurer une gouvernance éthique et responsable : président de la Commission tiatives rapides. De mon côté, j'aime convaincre et trouver des solutions. Cela des examens des contrats : rapport de 24 tombe bien. Il n'y a jamais rien recommandations pour améliorer le prod'insurmontable lorsqu'on est de bonne cessus d'octroi de contrats et combattre foi et prêt à accepter les différentes opincollusion et corruption. ions. Je crois que c'est une qualité qui m'a été reconnue par mes paires au sein 3) Un environnement de qualité avec la des autres partis, comme le montre le mise en place du Programme de dévelvote à l'unanimité de ma motion en oppement durable et politique arborifaveur d'une laïcité inclusive ainsi que coles; la création du Programme des ma capacité à avoir assurer la cohésion ruelles vertes; la mise en place d'un projet pilote de service véhicule en libre ser- du travail des élus dans l'arrondissement. Bref, la cohérence dans la différence. vice…
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Mourad Bendjennet Candidat Maire à Verdun
«Apporter quelque chose de plus !»
Le futur maire de l'arrondissement de Verdun*, à Montréal, pourrait être le Tunisien, Mourad Bendjennet, qui se présente aux élections municipales sous la bannière du nouveau parti, Le Vrai Changement pour Montréal. Né à Val-d'Or dans l'ouest du Québec dans les années 1970, ce fils de professeur de mathématique quitte cette province à l'âge de deux ans pour la Tunisie. Il ne s'imaginait pas qu'un jour il se présenterait pour le poste de maire de Verdun, une localité de plus de 66.000 habitants. «Dans la famille, on s'intéresse depuis toujours à la politique, mais aucun de nous n'a été vraiment actif dans ce domaine», précise l'architecte. Il y a 12 ans, Mourad revient au Québec avec en poche une maîtrise en architecture obtenue à l'Université de Carthage en Tunisie. Il poursuit ses études à l'Université de Montréal, où il obtient une maîtrise en gestion de projet d'aménagement. Quelques années plus tard, il travaillera auprès de grandes firmes d'architectures dans la métropole canadienne. Implications associatives En parallèle de son travail, Mourad servira dans plusieurs associations. «J'œuvre auprès de divers organismes pour assurer
un meilleur avenir aux générations futures. J'étais impliqué au sein l'Association des familles de mon quartier. Je me suis intéressé, par la suite, à l'échange intercommunautaire, essentiellement entre la communauté musulmane à L'Île-des-Sœurs** et la collectivité locale. Je dirige également un groupe d'architectes bénévoles pour le développement social à Montréal», raconte Mourad Bendjennet. L'architecte est également bénévole au sein du Collectif Tunisien au Canada depuis sa fondation. «J'ai cumulé une expérience grâce à mon activité au sein du collectif, où j'ai appris beaucoup de choses. Ma candidature à cette élection est donc une suite naturelle», explique-til. Des batailles à mener Les différentes polémiques qui ont défrayé la chronique politique à Montréal ces derniers mois, sur la corruption ou sur la communauté musulmane au Québec, ont donné le goût, voire la rage, à cette architecte de 38 ans de s'impliquer dans la politique de proximité. «Je suis tellement dégoûté par la corruption et la collusion au niveau municipal. J'ai donc le devoir de participer à un mouvement de changement qui amène de nouveaux visages et de nouvelles idées», explique le candidat de Verdun.
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Mis à part les projets d'urbanisation et d'économie sociale qu'il souhaite mettre en place, Mourad veut également ouvrir le dialogue entre musulmans et nonmusulmans. Pour démontrer sa bonne volonté, il a rencontré la semaine dernière le curé de Verdun avec lequel il a eu un échange sur la question de la communauté musulmane. «Il a été très content de ces discussions et en a même parlé durant la messe de dimanche», relate Mourad. C'est donc en tant que «trait d'union» entre les deux communautés qu'il souhaite représenter l'arrondissement de Verdun. Un représentant pour la communauté musulmane Marié et père de deux enfants, l'architecte a le soutien, dans cette nouvelle aventure, de son épouse, Dora Douik. «Je n'ai pas été surprise lorsqu'il m'a annoncé sa décision. Mourad est engagé depuis longtemps dans plusieurs causes en tant que bénévole. Souvent ce sont les autres qui viennent le chercher pour lui demander de l'aide dans un projet, et au final il s'en retrouve à le leader», explique Dora. En tant que Tunisien d'origine, musulman de religion et Canadien de naissance, Mourad souhaite, à travers sa candidature, contribuer à l'amélioration de l'image de la communauté musulmane au Canada. Et son épouse est aussi fière de voir en
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Mourad Bendjennet, candidat à la Mairie de Verdun
Mourad Bendjennet le représentant d'une minorité qui n'a pas toujours voix au chapitre. «En tant qu'Arabes, Maghrébins et musulmans nous avons besoin de nous impliquer dans la scène politique canadienne. Beaucoup d'immigrants arrivent ici et ne réagissent pas aux décisions importantes qui sont prises et qui les touchent de près. Je ne dis pas que Mourad sera juste un candidat pour notre communauté, non ! Je veux juste dire que si une personne de notre communauté nous représente, cela nous apportera quelque chose de plus», souligne Dora Douik.
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Source : kapitalis.com - Sarra Guerchani
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Anie Samson Candidate à la mairie de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension
«Remettre Montréal sur la route de la prospérité»
Élue maire de l'arrondissement VilleraySaint-Michel-Parc-Extension depuis 2005, à la Ville de Montréal depuis 1994, Anie Samson était conseillère du district Villeray. Membre de l'exécutif de la Ville en 2007, Anie Samson est détentrice d'une maîtrise en communication et d'un baccalauréat en science politique. Au cours de mandats qu'elle a réalisés, Anie Samson a occupé plusieurs fonctions : conseillère associée au bureau du maire, responsable de l'implantation du programme Écoquartier et de la mobilisation des citoyens; présidente fondatrice du comité consultatif d'urbanisme dans l'arrondissement; membre fondatrice de la Fondation du maire de Montréal pour la jeunesse; et leader de l'Opposition officielle. Elle figure dans ce dossier consacré aux candidatures maghrébines du fait qu'elle est l'initiatrice et l'animatrice principale du Projet Petit Maghreb, un projet visant à l'intégration pleine et entière, non seulement dans l'arrondissement, mais à la dimension de la grande Métropole montréalaise. Dans cet arrondissement, le second plus populeux et celui qui présente la plus forte concentration de canadomaghrébin au Québec, sa popularité n'est plus à démontrer. Dans l'entretien qui suit, rendu bref par la force des choses, Anie Samson menant à la fois sa campagne et celle de son équipe, elle nous présente ses ambitions pour l'arrondissement où elle brigue un troisième mandat consécutif. Entretien. Atlas.Mtl : Vous êtes candidate au
renouvellement de votre mandat à la tête de la mairie de Villeray-SaintMichel-Parc-Extension. Qu'est-ce qui vous motive dans cette démarche, sachant le peu d'estime que les électeurs semblent accorder à leurs édiles?
Anie Samson : Faire de la politique pour moi est une passion. De plus, j'aime la proximité que l'on a au niveau municipal. C'est sûr que nous subissons les conséquences de la Commission Charbonneau, mais si je me suis jointe à l'Équipe Denis Coderre pour Montréal c'est parce que nous voulons changer les choses. Notre formation politique n'a qu'une ambition : celle de remettre Montréal sur la route de la prospérité. Quel programme proposez-vous aux électeurs? Notre programme local touche quatre axes bien précis qui sont : 1- Les Infrastructures - Pour poursuivre suivre la mise aux normes de nos parcs ainsi que l'ajout de jeux d'eaux. - Pour augmenter nos investissements dans la réfection de nos rues et de nos trottoirs par nos cols bleus. 2- L'Habitation - Pour soutenir les projets de logements abordables en favorisant les unités de 3
chambres et plus pour nos familles. - Pour intensifier nos actions en matière de propreté et de salubrité. 3 - L'Environnement :
Anie Samson, candidate pour un troisième mandat au poste de maire de l'arrondissement. VilleraySaint-Michel-Parc-Extension
- Trois « Quartiers verts » pour un arrondissement vert afin de lutter contre les îlots de chaleurs, en suscitant la participation citoyenne dans la mise en place de ruelle verte tout en favorisant la plantation d'arbre.
- Augmenter les pistes et liens cyclables notamment en favorisant les déplacements par des liens Est-Ouest. 4 - La Sécurité :
- Notamment la mise en place des mesures d'apaisement de la circulation aux abords des parcs et des rues dangereuses par: - La mise en place d'afficheur de vitesse et l'ajout de plusieurs signalisations; - La mise en place de dos d'âne et autres mesures.
Les priorités du troisième mandat * Augmenter l'investissement dans la réfection de nos infrastructures et des aires de jeux de nos parcs * Soutenir les projets de logements abordables et intensifier nos actions sur la propreté et la salubrité * Prolonger le réseau de pistes cyclables en favorisant les liens est-ouest * Favoriser l'apaisement de la circulation aux abords des parcs et des intersections dangereuses * Faire de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension un arrondissement Vert dans les 3 districts
Maurice Cohen
Candidat Conseiller d'arrondissement à Côte de liesse, Saint Laurent
31 ans d'expérience au service des citoyens
Doyen des candidats au Québec : Maurice Cohen a été élu, pour la première fois à Saint-Laurent en 1982 et il est au service des résidants de Saint-Laurent depuis huit mandats consécutifs. Il représente la Ville de Montréal à la Fédération canadienne des municipalités depuis 2001. Impliqué dans sa communauté, il a été membre fondateur de l'école Maïmonide de Montréal.
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Maurice Cohen est candidat au poste de conseiller d'arrondissement pour le district Côte-de-Liesse
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Raphael Assor Conseiller de la ville, Côte-des-Neiges
«Donner une suite à l'engagement communautaire de toute une vie» Marié et père de trois enfants, cet originaire du Maroc résidant au Canada depuis 1968, soit 45 ans entièrement passés dans l'arrondissement de Côte des Neiges. Raphael Assor est diplômé en Sciences commerciales de l'école des Hautes Etudes Commerciales de Montréal. Il a aussi obtenu un diplôme de l'École supérieure de commerce et d'administration des entreprises de Toulouse. Depuis 2008, il est responsable des relations gouvernementales et du développement du Festival Sefarad de Montréal pour la Communauté sépharade unifiée du Québec. Il est aussi vice-président des Relations gouvernementales et responsable de l'organisation des campagnes de différentes levées de fonds pour Corégraph Communications Inc. Il participe activement à plusieurs conseils d'administration. Il est, entre autres, viceprésident de la Régie régionale de la Santé et des Services sociaux de Montréal, président du comité de vérification de l'Hôpital Sainte-Justine. Atlas.Mtl : Qu'est-ce qui vous motive dans cette démarche sachant le peu d'estime que les électeurs accordent à leurs édiles ? Raphael Assor : J'ai toujours résisté, et cela pendant 45 ans aux appels des partis politiques provinciaux et fédéraux à me présenter en politique. Mais aujourd'hui, je crois que c'est un devoir de relever le défi de sauter dans l'arène municipale après tous les scandales dont nous avons
été témoins. Je ne vois pas ma démarche comme une nouvelle carrière, mais plutôt comme une étape logique à l'engagement communautaire de toute ma vie. Mon travail vient baliser le chemin pour la jeunesse qui doit prendre la relève après moi. Vous êtes membre d'une communauté culturelle qui n'a pas toujours bonne presse. Êtes-vous satisfait de la place faite par votre parti dans son programme, à la diversité ? Le parti de Mélanie Joly est jeune et ouvert. J'y ai trouvé la fraicheur et la tolérance qui caractérisent la jeunesse. Les acteurs principaux du parti viennent de tous les horizons et reflètent bien la diversité de Montréal. J'adore vivre à Côte Des Neiges où Je suis arrivé, il y a 45 ans et où j'ai habité dans presque toutes les rues. J'ai retrouvé à Montréal l'ambiance de Casablanca où juifs, arabes et chrétiens ont grandi avec un certain bonheur. J'ai en moi cette enfance merveilleuse qu'Albert Camus a si bien décrit. Je suis heureux de mon passé au Maroc et de mon vécu à Montréal. J'ai aimé toute l'équipe de Mélanie Joly qui fait honneur à la tradition d'accueil du Québec qui me permet de m'épanouir à Montréal. Quelle action comptez-vous mener pour combler le déficit d'image de la communauté montréalaise des originaires du Maghreb ?
Je crois que les Montréalais apprécient les gens originaires du Maghreb à quelques exceptions près. Cependant, nous devons faire des efforts pour aider nos compatriotes maghrébins à mieux s'intégrer sur le marché du travail où ils éprouvent actuRaphael Assor, ellement des difficultés. Conseiller de la ville, Côte-des-Neiges Cependant, ils ont toutes les compétences requises. Il y a là transiter dans C.D.N. sans qu'on exploite un cap à dépasser. Je voudrais en cette manne. faire une priorité et lancer un programme avec des incitatifs pour débloquer cette Je souhaite créer un vrai office du toursituation où je crois qu'il y a plus isme qui s'appuierait sur la créativité des d'ignorance que de mauvaise volonté. organismes culturels déjà installés et aussi sur le dynamisme des jeunes provenant Plus largement, quel programme prodes universités de notre quartier. posez-vous aux électeurs ? Pour le quartier C.D.N., j'ai des grandes ambitions et j'ai raison d'en avoir. Nous avons sur ce territoire exceptionnellement nanti, les meilleures universités, les meilleurs hôpitaux et le miracle de la jeunesse. a) Je rêve d'un grand développement de l'axe économique « Queen-Mary/ C.D.N. et de ramener les meilleurs restaurants et boutiques qui ont déserté le quartier ces dernières années. Il existe seulement un petit hôtel dans le quartier, est-ce normal ? b) Je rêve de développer le tourisme qui voit chaque année plus de cinq millions de visiteurs (dont seulement deux millions viennent à l'Oratoire St-Joseph),
Comment défendrez-vous ces idées à l'intérieur de votre parti, comme au sein du prochain conseil municipal ? Au sein du parti de Mélanie Joly, je ne vois pas d'obstacles majeurs à défendre mes idées et mes convictions. Au sein du conseil municipal, je crois que mes idées sur Côte Des Neiges, peuvent enrichir la ville et élever le niveau des débats. Je pars de l'idée que grâce à mes diverses identités québécoises, canadienne d'origine marocaine, cette ville m'appartient pleinement. La diversité que je représente est un bonheur pour cette société fraternelle que je veux aider à construire.
Yassir Madih
Candidat Conseiller d'arrondissement District électoral de Saint-Léonard-Est
Indépendant, déterminé et dévoué Me Yassir Madih, candidat Conseiller d'arrondissement District électoral de Saint-LéonardEst, se présente comme indépendant. Avocat de profession, exerce notamment dans le domaine du droit immobilier et commercial. Sa pratique en droit immobilier touche principalement aux litiges concernant le droit du courtage immobilier, le droit de la construction, les vices cachés, les transactions et le droit hypothécaire.
férentes structures corporatives. Il conseil à ce titre au quotidien les dirigeants de PME et PMI qui sont le moteur essentiel de notre économie. Sa disponibilité, son expérience en tant qu'entrepreneur et sa capacité d'écoute font de lui un partenaire efficace pour cette clientèle.
Clermont Ferrand en plus de compléter celui du Maroc, où il a exercé la profession d'avocat d'affaires pendant deux ans, avant de décider de s'installer à Montréal. D'ailleurs Me Madih, agit toujours à titre d'avocat conseil auprès de plusieurs Étude d'avocats à Casablanca.
Doté d'un esprit juridique hors pair, il est reconnu dans le barreau pour son habileté stratégique, sa détermination et son dévouement.
Me Madih agit aussi dans des litiges touchant le droit commercial, le droit corporatif, le droit de l'assurance, le droit municipal et le droit des autochtones.
Formation
En 2007, il obtient un baccalauréat en droit auprès de l'université de Montréal et obtiendra par la suite sont titre d'avocat auprès du Barreau de Montréal.
En plus du litige, il agit également à titre d'avocat conseil auprès de sa clientèle pour l'élaboration de plans d'investissements, achats-vente de sociétés et la réorganisation des dif-
Me Madih possède un Diplôme d'Études Approfondies (DEA) de l'Université de Perpignan (France), ainsi qu'un Diplôme d'Études Supérieures Spécialisées (DESS) de l'Université de Clermont Ferrand (France). Il a par la suite réussit le Certificat d'aptitudes à la profession d'avocat (CAPA) du Barreau de
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Parmi ses distinctions académiques, on peut citer un Certificat d'excellence pour la meilleure prestation en demande dans le cadre du Concours international d'arbitrage en ligne, où il a pu démontrer sa capacité à répondre à des problématiques juridiques complexes axées sur le droit international des affaires et la fiscalité internationale. Atlas.Mtl
Yassir Madih, candidat Conseiller d'arrondissement Saint-Léonard-Est
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Noureddine Razik Candidat à Châteauguay
«Rigueur et mœurs politiques irréprochables» Commissaire aux Libérations conditionnelles, nommé pour un deuxième mandat, par le gouvernement du Québec, Nour Eddine Razik, originaire du Maroc, criminologue de formation, se lance en politique municipale a Châteauguay. Résident de cette ville depuis une trentaine d'années, M. Razik était un candidat officiel aux élections fédérales de 1988. Consacrant sa vie depuis, à sa carrière professionnelle, ce natif de Casablanca, ne fait pas que prêcher l'implication, il est membre actif de la communauté marocaine, donnant des conférences sur la prévention de la délinquance, il offre aide et assistance en médiation interculturelle. Auteur de plusieurs articles, N. Razik a participé en 2007 sur invitation du
CCDH, au processus d'élaboration du projet de Conseil de la Communauté Marocaine à l'étranger CCME, lequel a été institué par Dahir en décembre 2007, et constitutionalisé à l'occasion de la réforme constitutionnelle approuvée par le référendum du 1er juillet 2011. Questionné au sujet de la charte des valeurs, que le parti Québécois veut mettre de l'avant Nour Eddine Razik répond : Ma position se traduit tout simplement, par mon implication, et mon engagement communautaire, la charte des valeurs existe déjà à l'échelle universelle. Concernant son programme au Conseil de la ville de Chateauguay, il explique : Les citoyens et citoyennes , ont besoin d'entendre parler de développement
économique pour la ville, de gestion saine des fonds publics, de transparence, de reddition de compte… La commission Charbonneau a mis à nu la collusion et la corruption qui sévissent dans le monde municipal , maintenant, il faut tout rebâtir y compris la confiance des citoyennes et citoyens . Il ajoute : Une saine gestion de l'administration municipale, a besoin de rigueur, et de mœurs politiques irréprochables. Concernant son district, M Razik parle de : revitalisation du parc industriel, en attirant des investisseurs, pour alléger le fardeau fiscale des résidents, et amélioration des infrastructures, pour offrir une certaine qualité de vie …
Déjà un long parcours… Résident à Châteauguay depuis une trentaine d'années, Nour RAZIK est un Criminologue, détenant une Maitrise en sciences humaines de l'Université de Montréal. Œuvrant depuis 25 années au sein du réseau des services sociaux, notamment en protection et réadaptation juvénile, il occupe un poste de cadre en tant que coordonnateur des services de réadaptations. Commissaire aux Libérations
Conditionnelles, il est membre de la Commission Québécoise des libérations conditionnelles depuis 2008.
Noureddine Razik, Candidat à Châteaugauy
Il conclut que : La communauté maghrébine de Châteauguay qui a connu une augmentation significative au cours des dix dernières années, constitue une force démographique, et économique pour la ville, sans parler de son potentiel d'intégration grâce au fait francophone.
tionnement et des activités physiques.
des activités de la maison des jeunes.
Auteur de plusieurs articles et conférencier invité, il est impliqué sur le plan communautaire à titre de conseiller social, et un vulgarisateur des lois canadiennes et québécoises
Orientant sa carrière professionnelle vers la Criminologie, il fut chargé en 1995 par le maire Jean Bosco Bourcier, afin de procéder à une enquête criminologique, suite à un incident à caractère racial survenu à proximité de la maison des jeunes.
À la veille de sa préretraite, M. RAZIK dit vouloir offrir son temps, et son expérience par son implication dans l'administration municipale de la ville de Châteauguay.
Sur le plan local, M RAZIK a occupé le poste de coordonnateur à Polydium dès son ouverture, durant ces deux années, il s'est distingué par la promotion du condi-
Dans ses recommandations M. RAZIK proposait la création d'une police jeunesse à Châteauguay, et une orientation interculturelle Dans la programmation
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Écoute, rigueur et éthique sont les qualités, qu'il offre à ses concitoyens qu'il invite à le rejoindre à son local électoral sis au 276 Avenue Brahms (à côte de l'école Harmony) à Châteauguay, tél 514 730 5615 razik@videotron.ca
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Max Mahi Candidat à la Mairie de Lorraine
«Ramener l'intégrité et réinstaurer l'imputabilité» Il avait été défait par l'équipe de Boniface Dalle‑Vedove, en 2005, mais Max Mahi sera de retour à l'élection du 3 novembre afin, dit‑il, de ramener l'intégrité à Lorraine et réinstaurer l'imputabilité envers les firmes fautives. Sans équipe, le politicologue de formation, qui est aussi directeur de SCMM Canada International, revient à la charge pour briguer la mairie, en prenant la regrettée mairesse Boucher pour exemple alors qu'il entend «rétablir un leadership rassembleur à Lorraine».
1997.
de campagne.
Il exultait par ailleurs à entendre le témoin Roger Desbois, de la firme de génie-conseil Tecsult, venir déclarer avoir remis la somme de 22 000 $ à Boniface Dalle‑Vedove, en 2005 et 2009, une pratique que lui‑même avait décriée bien avant la commission Charbonneau et qui lui avait valu des poursuites judiciaires sans lendemain.
Et il entend questionner le maire Ramez Ayoub, qui fut autrefois de l'équipe Dalle‑Vedove, sur le mur antibruit qui stagne en cours et surtout les surplus budgétaires qu'il voit plutôt comme des déficits.
«C'est fini l'absence d'imputabilité; ce sera la loi du retour», proclame celui qui revient en politique active avec la même énergie, après avoir été écarté de l'arène par le Directeur général des élections, un détail technique pour avoir lui‑même signé un chèque afin de payer ses gens, mais sans l'avoir fait passer par son agent
Sollicité par les citoyens de sa ville, Max Mahi projette notamment de combattre la collusion, tout en établissant un fonds d'indemnisation avec un pourcentage sur les contrats de firmes fautives depuis
Et notre homme propose même une fusion entre Lorraine et Rosemère qui partagent les mêmes services de police, d'incendie et d'eau potable. Alors, pourquoi ne pas y ajouter les loisirs et les sports qui se recoupent souvent à travers les associations?
Max Mahi, Candidat à la Mairie de Lorraine
Son intention n'est pas encore officialisée, mais Max Mahi évalue à 50/50 les probabilités qu'il revienne avec une équipe
Le changement selon Max Le candidat à la mairie de Lorraine, Max Mahi, propose des mesures afin de rétablir la confiance du public envers les élus municipaux, en demandant l'appui du gouvernement et de l'Union des municipalités du Québec.
(réduction des coûts et de la pollution environnementale), l'interdiction de partis politiques au niveau municipal afin de mieux assurer la représentation de la population plutôt que la ligne du parti, la diffusion obligatoire des séances publiques et des caucus des élus sur le web, la limitation à deux mandats pour les maires et les conseillers, et des mécanismes de destitution des élus pour des manquements et des condamnations graves.
Il propose sept changements en politique municipale, dont le financement public à 100 % pour éviter les systèmes dénoncés devant la Commission Charbonneau, en rappelant que déjà 50 % des dépenses sont remboursées, l'instauration d'un plafond de dépenses électorales et des limites de la publicité en campagne électorale
Sur des sujets plus locaux, le candidat indépendant approuve le projet de réamé-
Yosef Azzouni
nagement de la Place Lorraine. «C'est un investissement dont la Ville a besoin, aux endroits où de tels projets ont été faits, les retombées ont été positives pour la collectivité. Lorraine n'a pas de sources de revenus supplémentaires et le développement de ce site commercial, dans le respect de l'environnement, sera bénéfique», a commenté Max Mahi. Dans cette perspective économique, Max Mahi souhaite la fusion des villes de Lorraine et de Rosemère. «Nous avons déjà beaucoup de services en commun, la police, la sécurité incendie, l'eau potable,
complète pour briguer les six sièges de conseillers, en plus de celui de maire de Lorraine qu'il convoite à nouveau. «Et ce ne sera pas une campagne reposante», termine‑t‑il.
etc. On ne peut plus vivre tout seul, si les gens de Rosemère refusent, j'irai voir d'autres villes voisines, Bois-des-Filion, etc. », a déclaré le candidat. Max Mahi veut également imposer un gel des taxes pour la durée de son mandat, et installer des caméras de surveillance sur le territoire. «La limite de vitesse serait à 40 km, et être respectée à cause de la présence caméras de surveillance», propose-t-il.
Abdallah Aber
Candidat, Conseiller de ville, Arrondissement Lasalle
Candidat conseiller municipal, Roberval (Saguenay - Lac Saint Jean)
«Une meilleure qualité Vaincre les préjugés de vie pour les LaSallois» et vivre sa citoyenneté Yosef Azzouni a vécu la majorité de À Roberval, au Saguenaysa vie à LaSalle. Il a fait ses études secondaires au Catholic Comprehensive High School à LaSalle pour ensuite obtenir son diplôme en sciences politiques à l'Université Concordia.
L'implication communautaire a toujours été une priorité pour M. Azzouni. Il a commencé comme entraîneur de l'équipe locale de soccer des garçons alors qu'il avait 15 ans et a continué pendant cinq ans, réussissant à mener l'équipe vers deux victoires de championnat. Être entraîneur lui a permis d'aider les jeunes joueurs tant sur qu'à l'extérieur du terrain. Il travaille présentement à la Banque de Montréal, mais sa passion pour l'apprentissage et l'esprit communautaire est toujours aussi forte. D'ailleurs, grâce à son héritage et sa soif pour diversifier ses connaissances culturelles, M. Azzouni parle cinq langues et cherche toujours à élargir ses horizons et ses connaissances du
Lac Saint-Jean, un candidat au poste de conseiller municipal se dit victime d'une campagne de dénigrement à cause de sa religion. Moulay Abdellah Aber est marocain d'origine et musulman. Il est le premier candidat immigrant dans la petite municipalité. Selon lui, plusieurs Robervalois lui ont indiqué qu'un de ses opposants, Marcel Lachance, les incite à ne pas voter pour lui en raison de ses croyances religieuses.
Yosef Azzouni, Candidat, Conseiller de ville, LaSalle monde. En tant que candidat de Projet Montréal, M. Azzouni souhaite faire partie d'une administration ayant un dialogue honnête et transparent avec ses citoyens. Il croit que cette ouverture mènera à une meilleure qualité de vie pour les résidents de LaSalle.
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Abdellah Aber, Candidat conseiller municipal, Roberval ( Saguenay)
Un résident, qui souhaite garder l'anonymat, par peur de représailles, affirme avoir reçu la visite de Marcel Lachance. Selon lui, il s'en serait directement pris à M. Aber. « Il a nommé M. Aber en spécifiant qu'il est musulman. Je lui ai dit : “qu'est-ce que ça me fait? Ça ne me dérange pas”. Il a dit : ”ils veulent rentrer partout, même au parlement.” »
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Radio-Canada a parlé à Marcel Lachance. Il a démenti toutes les allégations, mais n'a pas voulu accorder d'entrevue. Moulay Abdellah Aber demeure positif et espère que ces événements malheureux ne nuiront pas à sa campagne.
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Source : Radio-Canada
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Barek Kaddouri Candidat dans le district Renaud (Laval)
«Favoriser l'intégration par l'emploi et la promotion du bien vivre ensemble»
Barek est établi au Québec depuis 30 ans et habite Laval depuis 23 ans. Il est originaire du Maroc et il a 3 enfants nés à Laval. Barek enseigne les mathématiques de niveau secondaire à la Commission scolaire de Montréal depuis 1992. Il a également participé au projet Allo Prof entre 1995 et 1996. Entre 2002 et 2003, au sein de la commission scolaire de Montréal, il a aussi contribué à la formation des enseignants pour l'accueil de stagiaires. Barek est titulaire d'un Baccalauréat en Mathématiques appliquées de l'Université de Montréal et d'un certificat en Science de l'éducation de l'Université du Québec à Montréal. Barek a toujours été actif et engagé dans son milieu. Barek souhaite maintenant s'impliquer en politique municipale pour défendre les intérêts des citoyennes et citoyens de Laval. Parmi les défis qu'il compte bien relever, on retrouve en premier lieu : rebâtir la confiance des citoyennes et citoyens envers les élus municipaux. Pour cela, son intégrité, son dynamisme et sa vision de la participation politique citoyenne seront des atouts certains. Comme il le dit souvent, la vraie démocratie est celle qui implique l'ensemble des citoyens.
motive dans cette démarche, sachant le peu d'estime que les électeurs semblent accorder à leurs édiles?
Barek Kaddouri : C'est justement là où réside le défi. Il faut montrer aux électeurs qu'un vent de renouveau va souffler sur l'Hôtel de ville. Il faut montrer aux électeurs, par notre intégrité et notre honnêteté, par notre travail, notre transparence et par notre respect des principes démocratiques, qu'ils peuvent reprendre confiance envers les élus du monde municipal. La tâche sera difficile. Nous avons le fardeau de la preuve si je puis dire et c'est justement cela qui me motive avec bien sur le désir profond de servir les citoyens. «Dans les épreuves décisives on ne franchit correctement les obstacles que de face» disait François Mitterrand Vous êtes originaire d'une communauté culturelle qui n'a pas toujours bonne presse. Êtes-vous satisfait de la place faite, jusque-là, à la diversité culturelle dans les politiques de votre arrondissement?
Barek s'engage à mettre toute son énergie et ses compétences pour servir les Citoyennes et Citoyens du district de Renaud. Entretien.
Je ne suis pas prêt à dire que ma communauté culturelle d'origine n'a pas bonne presse. C'est vous qui le dites. À Laval, il y a plusieurs communautés culturelles qui se côtoient et qui vivent en bonne harmonie avec l'ensemble des citoyens.
Atlas.Mtl : Vous êtes candidat à la fonction municipale. Qu'est-ce qui vous
Si je suis élu, je serai le représentant inclusif de tous les citoyens peu importe
leur origine et communauté culturelle et le promoteur du bien vivre ensemble. Personnellement, quelle Barek Kaddouri action comptez-vous Candidat dans le district Renaud (Laval) mener pour combler le déficit d'image de la communicant, interactif et imputable. communauté montréalaise des originaires du Maghreb? Comment défendrez-vous ces idées, sachant que vous vous présentez Mon but est de représenter tous les citoycomme indépendant? ens et de travailler pour ma ville. S'il y a déficit d'image comme vous dites et bien Les données ont changé, Laval ne retrouc'est par l'exemple - l'intégration-le travera la place qui lui revient que par le vail, l'intégrité, l'ouverture aux autres passage d'un conseil formé par des que je vais le combler. indépendants, au moins pour un mandat. Les partis votent régulièrement contre les Plus largement, quel programme proidées des autres partis, tandis que les posez-vous aux électeurs? indépendants voteront pour les bonnes idées des autres. Ils ne sont soumis colJe vous répondrais par mes engagements lectivement à aucune ligne de partis ni à comme conseiller. Mon point de départ : un groupe de pression La citoyenne et le citoyen, par l'écoute et l'action. Le renouveau passe peut-être par un nombre plus élevé d'indépendants. Il faut Au service de ces objectifs, je mettrais peut-être changer cette tradition politique toutes mes connaissances du foncclassique des partis et des lignes à suivre tionnement du conseil municipal et des parce qu'imposé par le parti. Cela peut organismes paramunicipaux, en gestion et mener à des dérapages. Au niveau d'analyse financière, des indicateurs municipale il n y a aucune idéologie policomptables d'une municipalité. tique donc voter indépendant n'est pas incompatible avec les valeurs des autres Le tout dans la transparence et intégrité partis. Ai-je besoin de vous donner des des élus et des employés, la reconnaisexemples ? Est-ce vraiment ça la sance, la considération et la valorisation démocratie ? des employés et un service à la clientèle
Abdelilah Essabbar Candidat dans le District 6, l'Assomption La tête et les muscles au service de la communauté Abdelilah Essebar, connu pour son palmarès sportif exceptionnel (il est ceinture noire 7eme dan en Tae Kwon do) et son engagement au service des jeunes des quartiers défavorisés de Montréal, est également un «fort en thème». Directeur du développement des affaires dans un cabinet d'avocat de la Métropole, il est titulaire d'une Maîtrise en administration publique (ENAP, 2003) et d'un Baccalauréat en marketing, il a frayé avec la chose municipale de 2003 à 2006 en qualité de Conseiller administratif à la Direction de la culture, des sports, des loisirs et du développement social. Depuis, Abdelilah Essebar, en marge de ses fonctions de Directeur exécutif de la Fédération Québécoise de Taekwondo ( depuis 2011) met sa spécialité en prévention d'agression, taxation et intimidation à contribution pour l'amélioration de la qualité de vie de très nombreux jeunes et de très nombreuses femmes. Résident de l'Assomption où sont nés ses deux enfants, il souhaite contribuer au développement de la municipalité qui l'a
accueilli depuis son arrivée au Québec et s'engage à ce titre dans la course locale à l'édilité. Engagement
Il compte contribuer, lorsque les électeurs lui auront exprimé leur confiance, à la réalisation des 9 objectifs que s'assigne l'équipe municipale dans les rangs de laquelle il s'est engagé, à savoir : 1. Emploi : moderniser et agrandir le parc industriel 2. Construire la caserne 3. Diversifier l'offre culturelle 4. Emploi : faciliter la construction d'une école et d'une garderie 5. Emploi : maintenir et bonifier la recherche en Agriculture (relocalisation de C.I.E.L.) 6. Construire le garage municipal à coût nul 7. Améliorer la fluidité sur la route 341 et la route 343 (phases 1 et 2) 8. Conserver un équilibre sain entre l'agriculture et le développement
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9. Gel de la taxe foncière
À titre personnel, il s'engage à œuvrer sans relâche à la réalisation de 6 projets : En Sports * Travailler afin qu'un terrain de pratique de ballon-panier soit installé sur le territoire du district 6; * Travailler afin qu'un terrain de tennis soit installé sur le territoire du district 6; Au profit des jeunes * Favoriser l'organisation de cours d'autodéfense afin de minimiser l'intimidation et le taxage;
Abdelilah Essabbar, candidat dans le District 6, l'Assomption
En matière de sécurité routière * Voir à l'installation de signalisations supplémentaires en zone résidentielle;
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* Voir à l'installation de signalisations adéquates en zone agricole afin que les cultivateurs puissent circuler plus sécuritairement.
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LE DIMANCHE 3 NOVEMBRE 2013,
JE VOTE ...
Comment voter utile Par Hassan Karzazi *
Tout naturellement, notre choix pour cette élection s'appelle Équipe Denis Coderre pour Montréal. Et les raisons de ce choix sont nombreuses. Monsieur Coderre a été le premier à dénoncer l'Islamophobie lors du débat sur la charte de la division. Il faut rappeler aussi qu'en septembre 2001, au lendemain de l'attaque contre New-York il avait fait de même. En effet, comme Ministre de l'immigration à l'époque au gouvernement fédéral, Denis Coderre en avait fait une déclaration publique contre les pourfendeurs de l`Islam. Dans le contexte actuel, les montréalais et les montréalaises ont besoin en urgence d'un tel homme et ce pour: Son leadership fort et son intégrité
BESOINS DE LA VILLE ET DE SON DÉVELOPPEMENT
Redresser la situation en réaffirmant la place qui revient à Montréal comme la métropole du Québec et son moteur économique, culturel et technologique exige de confier la tâche de premier décideur de la Ville à une personne connue et reconnue pour son engagement fort auprès de la communauté, un visionnaire du 21 è siècle, qui dit d'emblée qu'il se reconnaîtra responsable ultime de tous les actes posés par l'équipe politique et administrative de la Ville. Denis Coderre s'engage auprès de tous les montréalais et les montréalaises à ne jamais dire «excusez-moi, je n'étais pas au courant».
…POUR UN LEADERSHIP MENANT AU VÉRITABLE CHANGEMENT Le constat posé par le Chef Denis Coderre sur les maux qui affligent Montréal durant les onze années du règne désastreux de G. Tremblay et F. Zampino ne diffère guère de celui de tous les montréalais et des montréalaises sinon du Québec tout entier. L'absence de leadership et des principes élémentaires d'intégrité ont eu des effets catastrophiques sur la gestion des deniers publics, et sur la réputation de Montréal et de la grande majorité de ses arrondissements. Mais, plus encore que les institutions, les montréalais et les montréalaises se sont sentis trahis et honteux de voir la réputation de leur Ville salie au pays comme à l'étranger par la corruption endémique et la collusion de l'ère Tremblay. Il serait fastidieux d'énumérer ici tous les effets désastreux sur les plans économique, financier et fiscal, auxquels il faut ajouter l'affaiblissement du poids politique de Montréal auprès du gouvernement du Québec notamment. À elle seule, la marginalisation de notre ville comme institution à cause de la perte de toute crédibilité de l'ex maire, a eu pour effet de mettre un frein à de nombreux programmes dits nationaux et d'autres à frais partagés ce qui a privé ainsi nos concitoyens de services auxquels ils ont droit. Des villes de moindre importance ont pu bénéficier de revenus sans commun rapport avec leur propre contribution économique et fiscale aux finances de la province.
… POUR UNE VISION RÉPONDANT EFFICACEMENT AUX
Veiller en bon père de famille sur les affaires de sa Ville et de ses citoyens est la qualité première d'un maire, et Denis Coderre en fait un engagement personnel. Une qualité qui, malheureusement a fait trop longtemps défaut à l'ex maire G.Tremblay. De plus, le future maire de Montréal s'engage à créer un poste nouveau d'inspecteur général de la Ville qui aura droit de regard sur l'octroi de tout contrat de travaux publics, du début à la fin. Denis Coderre invite, par ailleurs, les montréalais et les montréalaises au rééquilibrage du rapport de force politique avec le gouvernement Marois. Il affirme haut et fort la spécificité multiculturelle de Montréal et la politique inclusive de la Ville de toutes les minorités. Dans le contexte actuel des propositions contenues dans la charte des valeurs cela sonne comme une première salve contre la marginalisation de Montréal qui a eu cours durant les derniers onze ans.
Sur le plan du partage de la richesse, `Montréal Is back' est le mot d'ordre lancé par le chef. Car si les montréalais et les montréalaises, par leur nombre et leur économie, sont les principaux contributeurs aux finances de la M Denis Coderre, province, le retour sur investisseCandidat à la mairie de Montréal ment est complètement en leur défaveur actuellement. Le proconcitoyens est la motivation première, gramme des projets en partenariat avec un engagement fondamental vis-à-vis le gouvernement québécois doit tenir du citoyen. compte de la réalité de notre apport propre aux finances publiques. ce prin- En veillant sur les finances de son cipe pourtant si simple a été mis sous arrondissement en bonne mère de le tapis à cause notamment de famille, Anie Samson veillait ellel'affaiblissement du poids politique de même à ce que tous les travaux publics Montréal sous le couple Tremblaylocaux soient libres de toute influence Zampino. Négocier un nouveau pacte du milieu des affaires. C'est en veillant de partenariat avec Québec en tenant soit même sur une saine gestion des compte du poids dominant de Montréal finances publiques que l'on évite tous ne doit pas être vu comme simplement
une occasion d'affirmation du nouveau leadership à Montréal, mais aussi comme une nécessité de nature économique et financière. De la même façon, À Villeray-StMichel-Parc-Extension., la mairesse Anie Samson est connue de ses concitoyens de l'arrondissement comme à l'échelle de la Ville par ses qualités humaines et sa bonne gestion des ressources de l'arrondissement. Elle a mené tout au long du règne du couple Tremblay-Zampino une lutte acharnée pour l'obtention des ressources proportionnelles au nombre d'habitants dans V.S.M.P.E.. Lors de chaque discussion du budget de la Ville, son crédo est que la même règle d'octroi appliquée pour Outremont et les autres arrondissements identifiés au parti de l'ex maire devait être appliquée pour combler les besoins de ses concitoyens. Comme porte-parole de l'opposition, elle était reconnue comme la bête noire du pouvoir corrompu de l'ancienne administration. Défendre les intérêts de ses
les vautours vous dira-t-elle. En parfaite harmonie avec cette vision de l'efficacité, madame Samson est la première mairesse à avoir mis fin au règne des messieurs trottoirs de ce monde en mettant ses propres ressources et ses cols bleus à l'ouvrage. Dans V.S.M.P.E., la réfection se fait localement à même les ressources existantes de l'arrondissement. Pour toutes ces bonnes raisons et d'autres relatives au développement social et communautaire audacieux, de même que pour le repositionnement de Montréal à l'échelle internationale comme une ville du savoir et de créativité où il fait bon vivre, le 3 novembre, nous voterons pour l'équipe Denis Coderre. Une équipe digne de confiance qui s'engage à l'inclusion de tous et à la défense de la diversité culturelle de notre ville. *Hassan Karzazi, PH.D.
Autorisé et payé par Normand Bergeron , Agent officiel de l’équipe Denis Coderre
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LE DIMANCHE 3 NOVEMBRE 2013,
JE VOTE ...
POUR UN PROJET DE VILLE RÉELLEMENT INCLUSIF « Montréal compte plus de 120 communautés culturelles différentes, a déclaré, le 28 septembre 2013, Denis Coderre, candidat à la mairie de Montréal. Ces communautés culturelles sont confrontées à divers problèmes, qu'il s'agisse de discrimination, d'accès à certains niveaux d'emploi, d'accès au logement ou de profilage racial. Ce sont plus de 600 000 ayant élu domicile sur l'île de Montréal qui sont concernées; ce sont des citoyens à part entière. Il est temps que quelqu'un se met à leur écoute.»
visibles et faire en sorte que les effectifs de la Ville reflètent la diversité ethnoculturelle du Québec; valider les tests d'évaluation en conséquence;
* Créer un comité consultatif afin de faciliter leur intégration.
ENGAGEMENT
* Mettre en place un groupe de réflexion multidisciplinaire et multisectoriel sur le profilage racial, au sein duquel seront représentés la Commission scolaire de Montréal, l'Office municipal d'habitation
Faciliter l'intégration des personnes issues des COD et des minorités visibles
Sur la base de ce constat, dans son programme, l'Équipe Denis Coderre pour Montréal mettra en place un volet spécifique, prenant en compte les besoins, souvent pressants, des communautés d'origines diverses (COD).
M Denis Coderre, Candidat à la mairie de Montréal * Investir dans le logement social afin d'aider les familles à faibles revenus, qui comptent une forte proportion de nouveaux arrivants, à avoir un logement décent et une qualité de vie minimale; lutter contre toute forme d'exclusion dans la gestion des listes d'attente et dans l'attribution des logements sociaux.
ENGAGEMENT Soutenir les initiatives et programmes qui s'adressent plus particulièrement aux COD
Voici les grandes lignes de ce projet.
* Optimiser, avec des partenaires, l'offre de services pour encourager l'entreprenariat et accompagner les nouveaux arrivants dans leur projet d'entreprise;
ENGAGEMENT Assurer une représentation des communautés d'origines diverses (COD) à la mairie et dans les arrondissements * Nommer un conseiller à la diversité au sein du cabinet politique du maire; son rôle consistera à conseiller le maire pour les questions liées aux communautés d'origines diverses et aux politiques portant sur la diversité;
Mme Anie Samson, Mairesse de Saint-Michel-Villeray-Parc Extension, M Frantz Benjamin, conseiller de Saint-Michel, M Denis Coderre, Candidat à la mairie de Montréal et M Claude Bricault candidat dans le district François-Perrault de l’arrondissement de Villeray– Saint-Michel–Parc-Extension. (Photo: Atlas Media)
* Dans chaque arrondissement, désigner un conseiller municipal responsable des COD et du programme d'accessibilité universelle,
* Respecter les objectifs du programme d'accès à l'égalité en emploi de la Ville de Montréal en embauchant les personnes issues des COD et des minorités
de Montréal et la Commission des droits de la personne;
* Faire reconnaître la contribution des associations et des organismes communautaires de Montréal qui offrent des services d'accueil, de soutien et d'intégration aux personnes issues des COD et des minorités visibles et les appuyer dans leurs demandes de fonds; * Améliorer le programme d'attribution des terrains de sport de la Ville aux diverses associations sportives afin d'encourager les jeunes à demeurer actifs, ce qui est garant d'une bonne santé.
Du programme aux actes
Contre l'islamophobie et pour le respect Avant de participer à la prière du vendredi, le27 septembre 2013 à la Mosquée Assalam de Saint Michel, Denis Coderre a tenu une conférence de presse sur le parvis de la mosquée. Objet : dénoncer les actes islamophobes en recrudescence ces derniers temps, tant à Montréal que dans le reste du Québec. Cette dénonciation a été précédée par un acte : une demande d'enquête adressée conjointement par Frantz Benjamin, conseiller de Ville et Anie Samson, mairesse de Saint Michel-Villeray- Parc Extension, au Président de la Commission des droits de la personne et de la jeunesse du Québec. Inquiets devant l'apparition de gestes xénophobes dans un arrondissement qui jusque là en était exempté
malgré la très grande diversité de sa population, les deux élus rappellent, à l'appui de leur demande que «les valeurs d'égalité des droits, de respect de la dignité humaine, et du respect des libertés religieuses sont importantes pour nous et nos concitoyens». Voici le texte de cette lettre : «Montréal, le 17 septembre 2013.
À Monsieur Jacques Frémont, Président Commission des droits de la personne et de la jeunesse du Québec OBJET : Demande d'enquête en matière d'islamophobie Monsieur Frémont,
Par la présente, à titre de maire de l'arrondissement VilleraySaint-Michel-Parc Extension et conseiller municipal du district de SaintMichel, nous demandons à la Commission des droits de la personne et de la jeunesse d'ouvrir une enquête sur les atteintes aux droits de la personne dont ont été victimes plusieurs citoyennes et citoyens de confession musulmane. Au cours des derniers jours, seulement dans le quartier SaintMichel, trois citoyens se sont adressés à notre bureau après avoir été victimes de propos injurieux ou de menaces à cause de leur confession. Comme élus dans un des arrondissements les plus diversifiés de la ville de Montréal et de la société québécoise et où se côtoient
plus de 130 communautés ethnoculturelles, vous comprendrez que les valeurs d'égalité des droits, de respect de la dignité humaine, et du respect des libertés religieuses sont importantes pour nous et nos concitoyens. Ces valeurs ne sont pas que micheloises. Elles sont montréalaises et québécoises. Et c'est en ce sens que nous invitons les membres de la Commission et vous à agir. Recevez monsieur Frémont, nos salutations toutes montréalaises. Anie Samson, Maire d'arrondisseme nt Frantz Benjamin, Conseiller de Saint-Michel »
Autorisé et payé par Normand Bergeron , Agent officiel de l’équipe Denis Coderre
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Débats Charte des Valeurs Québécoise
Un projet inutile, injustifiable et liberticide estime la Commission Québécoise des droits de la personne et des droits de la jeunesse
Dans un document rendu public le 17 octobre 2013, la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse est d'avis que plusieurs propositions contenues dans le document Orientations gouvernementales en matière d'encadrement des demandes d'accommodement religieux, d'affirmation des valeurs de la société québécoise ainsi que du caractère laïque des institutions de l'État, sont contraires à la Charte des droits et libertés de la personne du Québec et portent atteinte aux libertés et droits fondamentaux. La Commission estime notamment que l'interdiction du port de signes religieux « ostentatoires » par les employés de l'État ne passe pas le test de la Charte québécoise et que la proposition de formaliser les accommodements dits « religieux » risque de restreindre la portée des accommodements accordés en vertu des autres motifs de discrimination, entre autres pour les personnes en situation de handicap. Dans ses commentaires sur le document, rendus publics aujourd'hui, la Commission constate que les orientations gouvernementales vont à l'encontre de l'esprit et de la lettre de la Charte, qui a pour objet la protection des droits de tous et toutes. Vives inquiétudes « Les orientations gouvernementales soulèvent de vives inquiétudes. Elles sont en nette rupture avec la Charte, cette loi quasi constitutionnelle adoptée par l'Assemblée nationale en 1975. Il s'agit de la proposition de modification de la Charte
la plus radicale depuis son adoption », a précisé aujourd'hui le président de la Commission, Jacques Frémont.
Ainsi, les propositions relatives à l'interdiction du port de signes religieux « ostentatoires » par les employés des organismes publics, si elles étaient adoptées, seraient manifestement en violation des dispositions de la Charte et ne résisteraient pas à l'examen des tribunaux dans l'état actuel de la jurisprudence. Elles ne pourraient être valides sans le recours à une clause dérogatoire, un recours qui ne peut se faire sans respecter d'importantes exigences de fond et de forme. La Commission rappelle que le droit de manifester ses croyances religieuses est protégé par la Charte, qui garantit la liberté de religion et la liberté de conscience. Cette interdiction aurait donc pour effet d'exclure des personnes d'un nombre important d'emplois, en fonction de leurs signes religieux et des perceptions qu'on leur infère, portant ainsi atteinte aux droits à la liberté d'expression et à l'égalité en emploi. La proposition d'interdiction de signes religieux témoigne d'une mauvaise conception de la liberté de religion telle que protégée par la Charte ainsi que par le droit international. Elle traduit également de manière erronée l'obligation de neutralité de l'État. En effet, cette obligation s'applique aux institutions de l'État, mais non à ses agents, sinon par un devoir de réserve et d'impartialité. « Il n'est pas raisonnable de présumer de la
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partialité d'un employé de l'État du simple fait qu'il porte un signe religieux », explique la Commission dans ses commentaires. Le fait de lier le port de signes religieux « ostentatoires » à la définition du prosélytisme (tenter de convaincre l'autre d'adhérer à sa religion) sans tenir compte du comportement de la personne, fausse de manière importante l'approche développée en matière de protection de la liberté de religion et ouvre la porte à une restriction qui serait contraire à la Charte québécoise. Égalité femme-homme
De plus, la Commission s'interroge sur la volonté annoncée dans les orientations gouvernementales de modifier les balises qui encadrent actuellement les demandes d'accommodement raisonnable en définissant la notion de la contrainte excessive. L'une des modifications proposées viserait à « renforcer l'égalité entre les femmes et les hommes » et à faire de ce principe la première condition d'acceptation des demandes d'accommodement. La Charte québécoise offre déjà une protection contre la discrimination fondée sur le sexe et garantit le droit à l'égalité entre les hommes et les femmes depuis 1975. Qui plus est, la disposition interprétative de l'article 50.1, ajoutée à la Charte en 2008, réitère que les droits sont garantis également aux hommes et aux femmes. La Commission rappelle qu'il existe déjà
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des balises à l'accommodement et qu'un accommodement qui porte atteinte au droit à l'égalité, y compris à l'égalité des femmes et des hommes, ne doit pas être accordé. Les orientations gouvernementales proposent d'encadrer les accommodements en ayant aussi recours aux notions de « valeurs communes » et de « valeurs collectives fondamentales », des notions imprécises, selon la Commission. De plus, la volonté gouvernementale de formaliser les accommodements raisonnables uniquement en matière religieuse comporte plusieurs difficultés d'ordre juridique et pratique. Ces éléments sont susceptibles d'entraîner des effets négatifs sur l'exercice concret des droits et libertés, dont ceux des personnes en situation de handicap, des femmes enceintes et des personnes âgées. Source : Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse Informations complémentaires : www. cdpdj.qc.ca/droits-pour-tous www.cdpdj. qc.ca/Publications/Commentaires_orientations_valeurs.pdf
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Débats
Charte des Valeurs Québécoise
La «Consultation Drainville» donnerait 68% d'appuis au projet Méthode Coué ou manipulation d'information ?
Sur la base de 26 305 «réflexions» reçues par son département au sujet du très controversé projet de Charte des Valeurs Québécoises, Bernard Drainville, affirmant que «68 % des commentaires sont favorables», conclue au «franc succès« de la «consultation populaire ainsi menée.
« La balle est maintenant dans notre camp », a déclaré M. Drainville, à la suite de sa présentation. Il n'a pas voulu entrer dans le détail des modifications prévues, mais il a réitéré que les enjeux qui revenaient le plus souvent étaient la clause de retrait et la question du crucifix à l'Assemblée nationale.
Le ministre responsable des Institutions démocratiques précisait dans un point de presse organisé le 22 octobre 2013, admettait toutefois que seulement «47 % sont d'accord en général avec le projet » et que «21 % (5606 commentaires) ont proposé des modifications».
Quelque 18 % des commentaires ont été classés par le gouvernement comme défavorables, 7 % portaient sur des points particuliers et ne pouvaient être classés comme en faveur ou en défaveur, et 7 % étaient hors sujet.
Le plus grand nombre de modifications proposées (2974) vise le retrait du crucifix à l'Assemblée nationale. L'opposition au droit de retrait (1425) est également une des questions qui reviennent le plus souvent dans les commentaires affirme-til. Même si c'est le sujet qui a soulevé le plus de controverse depuis le dévoilement du projet, le port de signes religieux visibles ne vient qu'au troisième rang des préoccupations des personnes ayant pris part à la consultation (1127). «Le projet de loi sera modifié» Bernard Drainville a souligné qu'il prendrait en compte les commentaires et que des changements seraient apportés lors de la rédaction du projet de loi.
26 305 commentaires peuvent-ils représenter tout le Québec ?… Au lendemain de la présentation du projet, le ministre Drainville avait mis en ligne le site nosvaleurs.gouv.qc.ca afin d'expliquer le projet et recueillir des commentaires. Quelque 26 305 commentaires, par courriel et au téléphone, ont été reçus entre le 10 septembre et le 1er octobre. Toutefois, Québec refuse de les rendre publics. En réponse à la demande d'accès à l'information formulée par RadioCanada, le ministre a répondu qu'il dévoilerait « un résumé », mais qu'il ne voulait pas rendre publics des courriels « envoyés en toute confidentialité ». Le débat sur la Charte des valeurs continue de susciter les débats et les manifestations, alors que les Québécois sont
fortement divisés sur la question. C'est l'interdiction du port de signes religieux visibles qui soulève le plus la controverse. M. Drainville a admis qu'il s'agissait d'un des sujets les plus abordés par les internautes, tout comme la présence du crucifix au Salon bleu de l'Assemblée nationale et la prière lors de certains conseils municipaux. Méthode Coué ou manipulation d'information ? De la part de M. Bernard Drainville que nous avons connu plus circonspect, de telles affirmations sont décevantes.
D'abord, parce que 26 305 avis spontanés, pour une population de 7,5 millions de Québécois, cela ne représente même pas cet «échantillon aléatoire, non probabiliste» qui permet aux statisticiens et aux spécialistes des sondages de justifier par avance leurs erreurs d'appréciation dans leurs exercices de mesure d'opinion. Ensuite, parce que M. Drainville ne tient aucun compte de tous les avis qui se sont exprimés, dans les média ou durant des manifestations publiques mais qui n'ont pas été formalisées dans des écrits formels, adressés au ministère en charge des Institutions démocratiques. Puis parce que sa lecture des chiffres résultants de cette «consultation» manque pour le moins d'objectivité puisqu'il considère vraisemblablement que tous les
Bernard Drainville, ministre responsable des institutions démocratiques commentaires qui ne sont pas explicitement «contre» sont automatiquement «pour» le projet. Enfin, parce que, quel que soit le contenu réel des «commentaires» reçus, ils ne seront pas rendus public ; ce qui oblige tous les citoyens à le croire sur parole. De ces quatre éléments que peut-il résulter sinon de la méfiance et de la suspicion ? En pareille situation, comment e pas accorder crédit à ceux, et ils sont nombreux, qui considère la sortie de M. Drainville soit comme «un parfait exemple de méthode Coué», soit comme «une tentative de maquillage de la réalité, de manipulation de l'information et de l'opinion publique».
Contre - projet
La Charte de la laïcité de Québec Solidaire pour « Raffermir un vivre ensemble cohérent et convivial»,
Par Réda Benkoula
« Raffermir un vivre ensemble cohérent et convivial», c'est sous ce thème que Québec Solidaire a organisé une assemblée publique qui était animée par Madame Françoise David, Madame Asmaa Ibnouzahir et Monsieur Michel Seymour dans le but de favoriser l'échange autour du débat sur la laïcité. En effet, alors que le débat autour des valeurs québécoises continue à susciter moult critiques de la part des opposants au projet, le parti de Madame Françoise David préfère centrer le débat sur les points de concordances entre son projet de la « Charte de la laïcité » versus « le projet de Charte des valeurs Québécoises ». Selon la députée de Gouin, le port de signes religieux par des employés de l'Etat est le point qui pose problème dans le Projet de Charte des valeurs en ce sens où « Á Québec Solidaire, nous ne reculerons pas, et nous ne permettrons pas que l'ensemble des employés de l'Etat soient interdits de signes religieux, pour toutes sortes de raisons y compris celles que la commission des droits de la personne a
expliqué cette semaine » dixit Madame David.
Á la question de connaître le sentiment de la député de Gouin par rapport au climat de tension que vit la communauté musulmane dans le contexte actuel, Madame David a répondu que : « Je présume que pour beaucoup de gens dans la communauté maghrébine, les temps doivent être dur. Il y a des gens dans la communauté maghrébine qui sont d'accord avec la Charte présentée par le gouvernement ; des femmes en particulier qui disent qu'on a tant souffert de l'islamisme militant chez nous ; qu'on ne veut pas le retrouver ici et puis il y a plein d'autres gens dans vos communautés et entre autre d'autres femmes qui disent laisseznous un peu tranquille, laissez-nous vivre ; ce que nous demandons, c'est de nous intégrer, c'est de travailler et si on nous ferme les portes du secteur public, c'est six cent mille emplois qui nous échappent et la crainte aussi que le privé emboîte le pas un moment donnée. Donc j'imagine que ce doit être déchirant y compris au sein de la communauté ». Madame David a aussi voulu transmettre un message que ce soit à la communauté
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musulmane ainsi qu'aux québécois de souche en disant que « ce qui menace les institutions démocratiques dans des états comme le nôtre, oui, c'est la montée des fondamentalistes religieux ; des fondamentalistes parce qu'il y en a plusieurs ; chez les évangélistes c'est pas mal non plus ; et le danger ce n'est pas la femme qui porte le voile ; ça c'est vraiment de bien mal comprendre la situation complexe de ce voile. Je voudrai encourager les gens à se dire que c'est un débat difficile et que l'on va en sortir. Il faut que le Québec inclus tout le monde !! » Était aussi présent lors de la conférence, le Professeur Michel Seymour qui a apporté son soutien au projet de loi de la laïcité de Québec Solidaire et invité le gouvernement actuel à retirer son projet de Charte des valeurs Québécoises, car c'est une « Charte qui ferme les portes ». De son coté, Mme Asmaa Ibnouzahir, membre de la Collective des féministes musulmanes du Québec a précisé dans sa communication que les clivages actuels
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autour de la question du port du voile dans la société québécoise est instrumentalisé par la classe politique sans tenir compte de la réalité des femmes musulmanes. Une chose est sur ; l'initiative de Québec Solidaire en présentant sa vision de la société avec son projet de loi de la laïcité, vise selon Monsieur Amir Khadir à « ne pas dramatiser et d'essayer de trouver des terrain de compromis pour que plus de gens s'agrippent et se coalisent à ces espaces de compromis que dans la polarisation qui bénéficierait seulement à ceux qui veulent pécher le poisson en eaux troubles », une allusion aux compagnes de clivages créatrices de polarisation à l'égard de la communauté musulmane.
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Débats
Charte des Valeurs Québécoise
Dérives en tous genres
Une mauvaise pièce Jean-François Lisée, Super-maire de Montréal, de théâtre aux candidats à l'Hôtel de Ville :
La Folie
De Denise Filatrault
Dans son intervention à l'émission « Puisqu'il faut se lever », de Paul Arcand, ce mardi 15 octobre 2013 Denise Filiatrault a fourni sa pire performance des cinquante dernières années. À la question «Qu'est-ce que vous dites aux femmes qui disent avoir choisi de porter le voile?», elle répond : «Fuck off, c'est pas vrai, ça. C'est des histoires de bonhommes. Quand elles ne le portent pas, elles se font réprimander quand ce n'est pas pire, et au bout, quand ça ne marche plus, on les sacre dans le lac. C'est notre choix ? Voyons donc, ce sont des folles.» «Elles portent le voile et se maquillent outrageusement. Ça sert à quoi de se cacher les cheveux pour se peinturer la figure comme un clown ? Voyons ! ». Et celles qui disent que le port du voile est de leurs seuls fait et décision ? Pour Mme Filiatrault «Ça, ce sont des folles!».
«Fermez vos G…!» Lors du débat télévisé présenté à Radio-Canada, mercredi 9 octobre, les candidats Richard Bergeron et Marcel Côté ont tous deux déclaré qu'ils étaient opposés à la charte. Mélanie Joly et Denis Coderre sont allés plus loin en s'engageant à contester le projet de charte québécoise des valeurs devant les tribunaux si elle est adoptée sans changements majeurs et s'ils sont élus le 3 novembre.
compte de l'électorat.
« On voit que les quatre candidats à la mairie sont unanimes dans leur opposition à la charte. Mais les électeurs de l'île de Montréal ne sont pas unanimes. Le quart des anglophones, le tiers des allophones, les deux tiers des francophones de l'île de Montréal sont favorables à Jean-François Lisée, ministre responsable plusieurs des dispositions de la région de Montréal. proposées dans ce qui sera la charte. Ce qui fait que le Montréalais, puisque, comme ils sont maire qui sera élu le 3 novembre ne tous sur la même position, il n'y aura pourra pas dire qu'il a un mandat des pas de choix », dit-il.
Le ministre responsable de la région de Montréal, Jean-François Lisée, s'interroge sur la légitimité de cette promesse électorale et croit que les candidats devraient davantage tenir
Gabegie?
Deux millions d'argent public pour financer une controverse
Une si piètre prestation ne pouvait que déclencher un tollé de protestations. Elle a fini par se rendre compte du caractère outrancier, injurieux et diffamatoire de ses jugements de valeur. Aussi, dans un message figurant sur le site Facebook « Les Janette », elle affirme que certains mots qu'elle a utilisés pour décrire les femmes voilées étaient «clairement inappropriés et dépassaient sa pensée» et elle s'en est excusée «auprès de ceux et celles qu'elle aurait pu offenser»; c'est-à-dire tout le monde. Mme Filiatrault a eu beau expliquer «qu'elle a toujours été très colorée dans sa façon de s'exprimer et avoue que le débat sur la laïcité de l'État nécessite un choix de mots plus mesurés», cela venait trop tard. Le mal était fait et va générer des effets durables compte tenu de sa célébrité et de son influence dans nos inconscients collectifs. Une mauvaise pièce de théâtre s'oublie en effet bien plus difficilement que n'importe quel succès de scène…
Campagne publicitaire du gouvernement autour de la «Charte des valeurs québécoises»: du nouveau dans les détails relatifs au budget! Si plus d'un savait qu'un montant avoisinant les 2 millions de dollars a été décaissé pour promouvoir le document controversé, on se fait désormais une petite idée de la répartition de cette somme.
En effet, grâce aux documents sollicités par MAT Communication en vertu de la Loi sur l'accès à l'information auprès du ministère piloté par Bernard Drainville, le mystère est enfin révélé sur la stratégie communicationnelle du gouvernement péquiste et le profil des groupes médiatiques bénéficiaires. Québécor, principal bénéficiaire La part du lion est allée à Postes Canada qui a empoché plus d'un tiers du pactocle. Quebecor est le deux-
ième plus grand bénéficiaire avec environ 6%, un montant qui n'inclut pas nécessairement la portion allouée aux différents supports dudit empire médiatique, selon les chiffres communiqués par MAT Communication. Bouazza Mache de MAT Communication dit ne pas comprendre cette logique qui prétend vouloir sensibiliser les minorités à adhérer aux «valeurs québécoises» alors qu'aucun média ou entreprise les rejoignant au quotidien (voire issu de ces milieux) n'a été engagé par le gouvernement. «Vu la grosse part accordée aux hebdos régionaux, y a-t-il lieu de parler de stratégie électoraliste, ciblant essentiellement les régions au détriment de Montréal où est concentrée la diversité?», s'interroge l'organisme dont la firme associée MarkEthnik a
réalisé récemment un sondage sur les pro et anti-Charte dans les Communautés. Selon M. Mache, qui remet en question l'efficacité des canaux choisis par les péquistes pour publiciser ladite Charte, le publipostage était inutile, en particulier, pour les régions, étant donné que ce supporta consommé plus de 33% du budget. À noter que, plus de 20% du montant décaissé est allé à Lg2 la firme contractée par le gouvernement pour concevoir ladite campagne promo autour de la «Charte des valeurs québécoises». Voir en haut et en bas les tableaux illustratifs fournis par MAT Communication. Source : Agence Médiamosaïque
Dégâts collatéraux?
La violence faite aux femmes voilées… D'après un reportage de Akli AïtAdballah
Plusieurs incidents visant des femmes voilées ont été rapportés dans les médias ces dernières semaines. Une situation qui pose aussi la question du rôle de chacun face à cette situation. Au centre des femmes de Verdun à Montréal, Carole, Annie et Danielle, trois travailleuses sociales, sont en première ligne face à la détresse des femmes du quartier. Elles s'inquiètent de la situation des dernières semaines. Danielle se remémore un incident survenu sur la rue Wellington. Une dame qui en insulte une autre, voilée. De cet incident, il lui reste le doute. « On fait quoi dans ces situations? », s'interroget-elle. L'R des centres de femmes du Québec, regroupement de ces organismes, sonne
l'alarme. « Les impacts du débat autour de la proposition de la Charte sont indéniables. Déjà plusieurs dizaines d'incidents ont été rapportés, bien que la Charte soit encore au stade de projet. » Invectivée dans le bus Majda, elle, a été la cible d'invectives. Un matin, dans le bus, quelqu'un lui a dit qu'elle ne pourrait bientôt plus utiliser ce moyen de transport avec son voile. Arrivée au Québec il y a trois ans, cette professeure d'anglais au secondaire n'a pas su quoi faire sur le coup. « Ça me fait mal, je trouve que c'est une agression. »
Dans le café où nous rencontrons Majda, un dame nommée Ghislaine vient spontanément la voir en l'entendant raconter cela pour lui témoigner son soutien. « Ça brasse les idées, c'est correct. Mais les gens du peuple entendent plein de choses et ne font pas la différence. »
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À la table de droite, Raymonde et Huguette ont aussi entendu Majda raconter sa mésaventure. Elles ne cachent pas leur sentiment de rejet vis-à-vis du voile. « Le foulard, je suis allergique à ça », lance la première. « Quand j'en vois une voilée, ça m'agresse », abonde la seconde. Mais aucune n'irait jusqu'à invectiver quelqu'un qui le porte, affirment-elles. Québec appelle au respect, mais… Le ministre péquiste Jean-François Lisée s'est ému de la situation sur le plateau de Tout le monde en parle dimanche dernier. « Je demande à tous les Québécois d'être extrêmement respectueux en particulier de nos concitoyens qui portent des signes religieux parce qu'évidemment, ils sont au centre de ce débat ».
chaque jour au Canada. Non sans préciser qu'il s'agit d'« un crime de trop ». Sur le même plateau, l'ancien porte-parole de la CLASSE, Gabriel Nadeau-Dubois, relatait un incident dont il a été témoin. Une femme a pris une autre à parti après un discours. D'autres incidents ont été rapportés dans les médias. Par exemple, une femme d'origine musulmane, qui vit à Québec depuis 14 ans, a été invectivée le 31 août dernier devant un centre commercial. Ou encore une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux qui montre un homme se disputer avec une femme voilée dans un bus de Montréal. Les passagers regardent en l'air, l'homme finit par sortir. *Source : Radio-Canada
Il soutient toutefois qu'il faut « faire la part des choses » et avance qu'un crime haineux fondé sur des motifs religieux se produit
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Politique fédérale
Discours du Trône 2013
Une saveur électorale certaine…
C'est un discours du Trône axé sur les thèmes traditionnels du gouvernement Harper qu'a prononcé le gouverneur général David Johnston ce 16 octobre 2013.
En plus de l'emploi, de la croissance économique et de la lutte contre la criminalité, il y a tout de même des ajouts: la protection des consommateurs et l'annonce d'une entente imminente de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne. Le discours d'une heure a présenté une série de mesures que le gouvernement Harper veut déposer d'ici les prochaines élections. Par exemple, afin d'assurer la « protection des intérêts des consommateurs canadiens », les conservateurs entendent prendre des mesures pour éliminer ou réduire l'écart des prix des produits au Canada par rapport aux ÉtatsUnis. Ils veulent aussi ordonner l'abolition des frais exigés par plusieurs entreprises pour envoyer des relevés papier. Le gouvernement a aussi dans sa mire la réduction des frais d'itinérance de téléphonie cellulaire au Canada. L'économie au centre des priorités Les questions économiques occupent une
place de choix dans le plan de match du gouvernement. Celui-ci fait miroiter un accord économique global avec l'Union européenne, qui pourrait selon le discours du trône créer 80 000 emplois au pays.
En fin de journée, le Bureau du premier ministre a annoncé que Stephen Harper se rendra à Bruxelles dès jeudi pour sceller la conclusion d'une entente. Il pourrait toutefois s'agir d'un accord de principe et certaines questions pourraient demeurer en suspens. Une nouveauté, par ailleurs: le gouvernement Harper entend déposer un projet de loi qui exigera des budgets équilibrés après l'atteinte du déficit zéro en 2015. Il répète aussi son intention de supprimer les obstacles commerciaux entre les provinces. Parmi les autres mesures annoncées, on note une déclaration des droits des victimes et des politiques pour contrer la cyberintimidation. En matière d'environnement, le gouvernement entend enchâsser dans la loi le principe du pollueur-payeur. Avant la présentation du discours, les parlementaires et les dignitaires ont observé une minute de silence à la mémoire des victimes de la tragédie de Lac-Mégantic. La feuille de route que présente le gouvernement offre toutefois
peu de détails sur ce qui sera fait en ce qui concerne le transport de marchandises par train, sinon des mesures ciblées pour le rendre plus sécuritaire. Le fédéral entend néanmoins exiger que les compagnies ferroviaires contractent une assurance additionnelle afin de pouvoir répondre de leurs actes en cas d'accident. Les compteurs à zéro
Le gouvernement conservateur, qui est à mi-mandat, espère avec de telles mesures, remettre les compteurs à zéro après les controverses des derniers mois comme le scandale des dépenses au Sénat. Une question qui n'a d'ailleurs été traitée que brièvement, à la toute fin du discours du Trône. Selon le gouvernement, la Chambre haute devra soit subir une réforme, soit être abolie. Les conservateurs attendront toutefois que la Cour suprême se soit prononcée sur les pouvoirs d'Ottawa en la matière avant d'agir. L'opposition «déçue»
crédit, ni pour limiter les frais de transaction exigés par les banques et les institutions financières. Selon lui, « les conservateurs veulent corriger beaucoup des choses, mais plusieurs problèmes qu'ils ont eux-mêmes créés vont demeurer ». Le chef libéral Justin Trudeau est quant à lui sceptique face aux négociations économiques avec l'Europe: « Je suis en faveur de plus de libre-échange, mais le bilan du gouvernement en matière de commerce international n'est pas très fort ».
Sans surprise, les partis d'oppositions se disent déçus. Le chef néo-démocrate Thomas Mulcair note que le gouvernement n'annonce aucune mesure pour plafonner les taux d'intérêt des cartes de
La table est donc mise en vue des débats des prochains mois et éventuellement du prochain scrutin: Il doit se tenir dans deux ans, presque jour pour jour, soit le 19 octobre 2015
La Loi 99 Québécoise soumise à la Cour supérieure du Québec pour invalidation
Souverainisme contre fédéralisme : le débat ressurgit Le gouvernement Harper vient de demander à la Cour supérieure du Québec d'invalider la loi provinciale qui accorde aux Québécois le droit de décider seuls s'ils veulent se séparer du Canada.
La requête a été déposée en toute discrétion, alors que tous les yeux étaient tournés vers Ottawa pour le discours du Trône. Elle n'a été rendue publique que par voie de presse. Ottawa a décidé d'intervenir dans ce dossier dans le cadre d'une cause pilotée par Keith Henderson, qui a dirigé le Parti égalité de 1993 à 2003. Elle sera entendue quelque part en 2014. Le procureur général du Canada conteste plusieurs aspects de la loi 99, adoptée par le gouvernement péquiste de Lucien Bouchard en 2000 en réaction à la « loi sur la clarté » du gouvernement libéral de Jean Chrétien. La requête demande notamment au tribunal d'écarter le passage affirmant qu'un résultat de 50 % plus une voix serait suffisant pour déclarer l'indépendance du Québec. C'est la première fois que le gouvernement de Stephen Harper s'engage sur le front constitutionnel depuis 2006. Cette année-là, le premier ministre avait fait adopter une motion reconnaissant que les « Québécois forment une nation au sein d'un Canada uni ». Divergences Le ministre québécois délégué aux Affaires intergouvernementales, Alexandre Cloutier, a
affirmé sur Twitter qu'il était « désolant » que « le fédéral tente à nouveau de nier aux Québécois le droit de disposer seul de son avenir politique ». « Nous nous défendrons avec les meilleurs juristes », a-t-il ajouté. Le ministre a annoncé qu'il tiendra un point de presse à ce sujet, dimanche, à l'Assemblée nationale. C'est à la nation québécoise de décider de son avenir politique. Nous nous défendrons avec les meilleurs juristes. De son côté, le Bloc québécois dénonce le geste d'Ottawa qui veut « nier encore une fois le droit à l'autodétermination de la nation québécoise ». En entrevue à RDI, le député et ancien ministre libéral Stéphane Dion, à qui le gouvernement de Jean Chrétien avait confié le soin de gérer le dossier de la loi sur la clarté, a maintenu sa position. « Sur le fond, je suis sûr que si ça avait été un gouvernement d'une autre couleur politique, libéral, on serait aussi intervenus, comme on l'a fait en 2002 », a-t-il affirmé. Il a déclaré que l'indépendance ne peut pas être décidée unilatéralement par le gouvernement québécois et que s'il se donnait un tel droit par une loi, cette loi serait anticonstitutionnelle. « Le gouvernement du Québec n'a pas le droit de nous enlever le Canada, à nous les Québécois, à moins qu'on l'ait voulu clairement et que cela ait été négocié dans le cadre constitutionnel canadien », a fait savoir M. Dion
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Économie
Coopération
Un projet canado-marocain en matière céréalière
Le Canada vient d'annoncer un soutien financier de 6,6 millions de dollars qui sera accordé au Maroc dans le cadre d'un programme de formation qui permettra aux bénéficiaires de bénéficier d'une formation professionnelle spécialisée sur le renforcement de la capacité de la mouture de cultures de blé dur et de légumineuses à grains.
Ce montant sera versé sur cinq ans à l'Institut international du Canada pour le grain (Canadian International Grains Institute/CIGI) pour la mise en œuvre de ce programme qui sera initié en collaboration avec le ministère marocain de l'Agriculture et facilitera l'application du Plan Maroc Vert, en ce qui concerne la formation professionnelle, indique un communiqué du ministère canadien des affaires étrangères, du commerce et du développement, dont la MAP a obtenu copie. Le CIGI travaillera ainsi en collaboration avec la Fédération nationale marocaine des meuniers et le Mécanisme de formation de l'industrie de la mouture au Maroc pour mettre en œuvre ledit programme qui contribuera à la modernisation et à l'amélioration des méthodes de mouture grâce à une
formation professionnelle qui générera des possibilités d'emploi pour les Marocains.
Dans le cadre de ce programme, les bénéficiaires recevront une formation professionnelle spécialisée sur la mouture et l'utilisation finale du blé dur et des légumineuses, et enrichiront leurs connaissances relatives à la qualité du blé dur canadien et à l'emploi novateur des légumineuses, ajoute la même source. Cette initiative permettra entre autres une productivité accrue dans le secteur de la mouture du blé dur (sept millions de tonnes additionnelles de blé dur seront moulues chaque année au Maroc alors que la production s'établit actuellement à 50 millions de tonnes), une utilisation accrue des légumineuses moulues dans les préparations commerciales (trois nouveaux produits intégrant des légumineuses moulues seront mis au point) et une augmentation du nombre de femmes embauchées dans le secteur de la mouture du blé dur (cinquante femmes obtiendront des emplois techniques et de gestion dans l'industrie de la mouture). Source : Maghreb Arabe Presse
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Une nouvelle politique industrielle Québécoise ÉcoPerformance 1 milliard d'investissements sur 4 ans La ministre Élaine Zakaïb vient de lancer la politique industrielle du gouvernement du Québec, qui complète le programme économique annoncé quelques jours auparavant.
Ce projet de développement de l'industrie manufacturière est doté de 1 milliard de dollars d'investissements sur 4 ans et se développera en trois axes. Québec instaurera des crédits d'impôt pour la modernisation, l'innovation et la numérisation des entreprises. Cela se traduira notamment par un crédit d'impôt de 25 % sur les dépenses d'intégration des technologies de l'information dans les PME manufacturières. Un nouveau programme, ÉcoPerformance, sera mis en place et géré par le ministère des Ressources naturelles dans le but d'aider les entreprises à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Le projet «Nouveaux fleurons» Le deuxième axe consiste à créer des grappes pour voir émerger « de nouveaux fleurons », c'est-à-dire un programme qui prévoit pour chaque région du Québec un plan d'action de développement des entreprises. Québec identifiera ainsi 300 « petites entreprises » pour en faire des moyennes.
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Mme Élaine Zakaib, Le troisième axe mise sur l'innovation. Il prévoit des regroupements sectoriels pour que la recherche se fasse en fonction des entreprises, notamment dans le monde de la mode, du design industriel et de l'électrification des transports.
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Entreprises
Mohamed Sbaihi, franchisé Provigo
À la force du poignet… Marié et père de deux enfants Mohamed Sbaihi tente l'aventure de l'émigration en 2002. À cette date en effet, il s'installe à Montréal. Mais il n'arrive pas les mains vides. Titulaire alors depuis neuf années d'une licence en sciences économiques (obtenue en1993), il est également armé d'une volonté de fer et d'une feuille de route professionnelle riche de huit années d'une expérience pratique. Car, contrairement à bon nombre de ses camarades d'université, il a considéré ses études en droit non comme un chemin obligatoire vers les professions juridiques ou l'enseignement, mais plus comme l'acquisition d'une compétence faite de rigueur et de capacité d'organisation, devant lui permettre d'acquérir une expertise concrète, pratique et rémunératrice. De ce fait, son premier emploi le plongera dans les activités commerciales et la grande distribution. En 1994 en effet, il intègre les rangs de
la grande chaîne de distribution Métro Maroc, tout près du bas de l'échelle, en qualité de chef de rayon Épicerie. Beaucoup d'efforts plus tard, on le retrouvera, en 1998, chef de département produits frais et, consécration, en 2000, pour l'ouverture de l'un des fleurons de la chaîne, Métro Agadir, c'est lui qui est chargé de lancer cette unité prestigieuse. À la force du travail Deux ans plus tard, on le retrouve à Montréal. Dans une université, celle de Sherbrooke, où il entame la préparation d'un MBA et, parce qu'il faut bien vivre, dans un emploi qui n'est pas sans lui rappeler ses débuts au Maroc : assistant gérant au département fruits et légumes chez Provigo. Pas pour longtemps. Car sa compétence est vite remarquée par ses supérieurs. Très rapidement, il est promu gérant du département. Avec un égal succès puisque 4 ans plus tard, en 2008, il est promu directeur adjoint ; deux ans plus tard co-directeur et en 2011, directeur.
M. Mohamed Sbaihi. (Photo: Atlas Media)
Une telle carrière aurait comblé n'importe qui. Pas Mohamed Sbaïhi. Qui veut aller encore plus loin et qui, dès que l'occasion se présente, fin 2012, décide de passer du salariat à l'entreprenariat et devient ainsi propriétaire de franchise. Dorer l'enseigne Cet accomplissement, il ne le considère cependant pas comme une fin en soi. Pour M. Sbaihi en effet, gérer sa propre entreprise est un nouveau défi. Son objectif, même s'il ne le dit pas, c'est de relever chaque jour un nouveau défi. Le défi du moment consiste à améliorer encore la qualité du service offert à la clientèle, de gagner de nouveau client, de dorer un peu plus l'enseigne sous laquelle il évolue. Sa première démarche de propriétaire ? Faire reluire l'outil. Pour ce faire, il lance un plan de rénovation de son acquisition. Il procède à ce titre au renouvellement de l'ensemble des équipements des départements frais. Nouvelles tables fruits et légumes,
M. Mohamed Sbaihi. (Photo: Atlas Media)
nouveaux réchauds pour les repas préparés, nouvelles tables pour la boulangerie, nouveau four, (re)mise au point de tous les systèmes de réfrigération et installations pour produits congelés ; tout y passe. Le magasin sent le neuf et la qualité totale. Et il reste encore du travail, en cours, avec des études sur l'offre, les attentes et demandes de la clientèle, le service aux clients etc. La voie du succès Il est certes difficile de se distinguer lorsque l'on travail sous enseigne, avec des normes précises. Mais gageons que l'ensemble des démarches entreprises par M. Sbaihi fera, dès le lever de rideau de son Provigo «Nouvelle gestion», un lieu ou faire les courses devient un plaisir et un commerce autant de proximité que de destination. Au-delà de cette réalisation, il aura aussi contribué à relever le niveau des métiers de la distribution et assuré une intégration et une réussite professionnelle pouvant servir d'exemple à bien des aspirants entrepreneurs.
Nouvelles menaces sur l'industrie du Taxi
Car2Go, autos libre-service et deux «intermédiaires virtuels» prennent leurs quartiers à Montréal alors que la Ville n'a pas fini d'en débattre Car2Go va offrir à compter du 2 novembre une flotte de 250 voitures de marque Smart sur le même principe que la location de Bixis. Il y aura des Smart en libre-service dans au moins trois arrondissements et au centre-ville. Les arrondissements PlateauMont-Royal, Rosemont-La-Petite-Patrie et Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Gâce viennent d'autoriser la compagnie Car2Go, une société allemande, à opérer sur leur territoire. Pour y accéder, il faut acheter une carte de membre au coût de 35 dollars. La location coûte 38 cents la minute ou 14 dollars l'heure, tout compris.
Par ailleurs, la compagnie Hailo, dont l'application d'appel aux taxis est déjà utilisée dans une quinzaine de villes dans le monde, a récemment ouvert un bureau sur le boulevard Saint-Laurent à Montréal, afin de recruter des chauffeurs de taxi. L'application permet aux chauffeurs d'entrer directement en contact avec des clients. Une fois la course terminée, le client utilise sa carte de crédit pour régler la note, par l'intermédiaire de l'application.
Le directeur général de Hailo Montréal, Jeff Desruisseaux, explique que sa compagnie a déposé une demande au Bureau du taxi et de remorquage de Montréal (BTRM) afin d'obtenir un « permis d'intermédiaire en services de transport par taxi ». Hailo recrute des chauffeurs indépendants qui utilisent notamment les services d'intermédiaires pour trouver leurs clients. La compagnie Uber est aussi à pied d'œuvre afin de recruter des chauffeurs de taxi à Montréal. La porte-parole d'Uber n'a pas été en mesure de dire si la compagnie avait déposé une demande d'autorisation auprès du BTRM. Toutefois, Uber est déjà en phase d'essai à Montréal, et certains peuvent utiliser le service. L'application montre qu'une demi-douzaine de chauffeurs sont disponibles présentement pour répondre à la demande. Uber a récemment engagé des lobbyistes à Washington afin d'assouplir notamment la réglementation entourant les taxis, rapportait le site Politico, en septembre. Plus tôt ce mois-ci, la branche d'investissement du géant de
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l'Internet Google, et la firme TPG ont injecté 258 millions de dollars dans Uber, afin d'aider cette entreprise à se développer. Inquiétudes dans la profession Dory Saliba, le président du Comité provincial de taxi, une organisation qui représente les compagnies de taxi au Québec, estime que l'arrivée de ces applications va faire baisser la qualité du service. Contrairement aux compagnies traditionnelles, Uber et Hailo n'ont pas de « comité de discipline » pour sanctionner les chauffeurs qui auraient commis des fautes, dit M. Saliba. Il estime aussi que le travail des chauffeurs recrutés par ces deux compagnies ne fera pas l'objet d'une surveillance semblable à ceux des entreprises de taxi traditionnelles. Des décisions intempestives Toutes ces «nouveautés», intervenant à un moment où l'industrie du taxi souffre énormément des effets d'une conjoncture économique défavorable, pourrait compli-
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quer d'avantage l'exercice de la profession et en réduire la qualité. De surcroit elles interviennent alors que la Ville de Montréal est en pleine réflexion sur la question du transport urbain. Dans le cas des autos libre service par exemple, la question était à l'étude depuis environ deux ans, avec entre autres démarches, une large consultation publique, menée durant l'été 2012. Le dossier avait été mis en veille pour cause d'élections municipale. Les candidats à la mairie et aux mairies d'arrondissement, en majorité, considèrent que «de telles démarches ne peuvent être entreprises que dans le cadre, et si elles se justifient alors, d'un programme global de développement des transports». C'est dire que même si «ça roule» pour l'instant, le dossier est loin d'être clos et le débat pas épuisé.
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Actes
Forum des compétences marocaines résidant au Canada
Une équipe renouvelée
tions du plan d'action 2014 ainsi que sur les amendements à apporter à la Charte du Forum.
d'encourager l'investissement et le transfert de savoir-faire économique et scientifique, réaliser des projets culturels et sociaux ciblés au Maroc et au Canada et renforcer le dialogue entre les cultures et les peuples des deux pays.
Les participants à cette assemblée ont aussi suivi le rapport financier présenté par le trésorier du FCMRC, qui a fourni des chiffres sur les finances de cet organisme, le soutien dont il a bénéSource : Maghreb Arabe Presse ficié ainsi que ses diverses charges. Ces rapports et documents ont été discutés et entérinés par l'assemblée générale. Le nouveau comité exécutif Hachem Ben Essalah , Président Une mission et des perSoumya Tamouro, Président adjoint sonnes ressource
Le Forum des compétences marocaines résidant au Canada (FCMRC) a tenu, samedi 19 octobre 20013 à Dar Al Maghrib à Montréal, sa 2ème Assemblée générale ordinaire, sanctionnée par l'élection de son nouveau conseil d'administration pour les deux prochaines années. Au début des travaux de cette assemblée, un comité d'éthique a été désigné pour veiller au bon déroulement de l'assemblée générale, superviser le scrutin et proclamer les résultats. Un comité d'éthique composé de
Messieurs Bendahmane,El Alaoui et Lahlou, a été désigné pour veiller au bon déroulement de l'assemblée et pour superviser le scrutin et proclamer les résultats. L'assemblée générale a par ailleurs décidé de nommer les trois membres du comité d'éthique comme membres du conseil de sages du Forum. Par la suite, le président du conseil d'administration sortant, Mohammed Boukkouri, a présenté le rapport moral portant sur les réalisations au cours du précédent mandat, les grandes orienta-
Appel à idées
Certes, le Conseil D'Administration du Forum a bien été élu, ce samedi 19 Octobre ! Une élection somme toute sereine, de laquelle est sorti un CA équilibré, avec 4 administratrices au milieu de leurs 9 pairs. De bons gabarits aussi, une concentration de compétences au sens stricto-sensu variée et des tranches d'âges représentant toutes les générations de notre électorat.
Je note aussi et en même temps, une continuité de l'ancien conseil, ce qui est normal, compte tenu qu'il a réussi sa mission de mettre notre Forum en orbite, et souhaitable pour l'expérience et la clarté de perception des enjeux ; et un renouvellement avec l'apport de sang nouveau. Au fait, avezvous remarqué que l'essentiel des nouveaux élus avaient déjà contribué à des actions du Forum ? Une manière sans doute de leur dire combien leurs contributions ont été appréciées et les inviter à poursuivre leur effort. Ainsi, sur papier en tous cas, la main des électeurs n'a pas tremblé et nous devrions avoir les soldats à même d'exécuter l'essentiel de nos ambitions, même si cellesci, maintenant que la machine est rôdée, augmentent en nombre et que leur niveau
d'exigence ne laisse aucun espace au tâtonnement. Autre facteur favorable, même si le Forum n'est pas riche et qu'il doit gérer avec parcimonie ses finances, il n'en demeure pas moins que les caisses ne sont pas vides, et on a appris à faire affaire avec le sponsoring, malgré des résultats décevants, jusqu'à présent. Mais bébé a grandi et les commanditaires ont de plus en plus en face une cible intéressante quantitativement et qualitativement, et nous prochains événements ne devraient pas avoir trop de difficulté à drainer des sponsors….Pourvu que!!! Pourvu que, de manière aussi insistante que l'ennui, maintenant que les droits d'entrée au Forum ont été réduits à une valeur symbolique, nous harcelions les sympathisants pour les transformer en membres, et que nous nous échinions à dénicher d'autres candidats et les persuadions à nous rejoindre. Au-delà de leur cotisation ils contribueront à renforcer notre crédibilité, et aussi à augmenter notre force de négociation. Je ne m'érigerais pas en donneur de leçons, mais au sein du CA, un poste permanent devrait être créé pour cette cause, et les moyens les plus larges alloués. C'est LA
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Après démission du conseil d'administration sortant et déroulement de l'opération de vote, le comité d'éthique a annoncé les noms des 13 membres élus (sur 18 candidats) du nouveau conseil d'administration, qui ont tenu une réunion pour élire, parmi eux, les membres du comité exécutif qui vont gérer les affaires du Forum.
Noufissa Abarbach, secrétaire général
Créé en mars 2011, le Forum des Compétences Marocaines Résidant au Canada s'assigne pour mission de consolider et de créer des liens entre les individus, les entreprises et les institutions canadiennes et marocaines, en vue
Fatiha Chandad, administrateur
Reda Bensouda, secrétaire général adjoint Said Chayane, Responsable des communications Hafid El Idrissi, Trésorier Abdeladim El Hanchi, Trésorier adjoint Farram Mustapha, administrateur Bachir Boukherouaa, administrateur
Malika Ech-chadli, administrateur Mohammed Boukkouri administrateur Mohammed Saadi , administrateur
priorité.
et de survie!
Mais maintenant que notre « dream team » prend ses fonctions, avez-vous remarqué que son plan d'action 2014 n'a pas été validé par l'AG ? Loin de moi l'idée qu'ils ne voulaient pas le soumettre à l'AG ! Il avait d'ailleurs été mis en ligne et tout le monde pouvait en prendre connaissance. Il manquait samedi dernier du temps pour le discuter, mais était-ce seulement le temps?
Nous sommes dans une configuration de conquête, de développement, et nos armes sont disponibles, affutées, prêtes à entrer en action !
Je crois surtout que le plan soumis reprend un certain nombre d'opérations, comme la maintenance du site web, ou des actions sur lesquelles le CA a pris des engagements qui ont permis la collecte des subventions, ou encore des activités comme la défense de notre cause nationale pour laquelle le financement est possible et n'interfère nullement avec notre mission, au contraire elles la complètent. Mais ce plan, quand bien même il s'inscrit dans cette mission, il ne la magnifie pas, il était le produit d'un CA réduit en nombre, pauvre en ressources (les budgets n'ont été débloqués que récemment), et dont les priorités étaient autres, plus organisationnelles
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De plus, pourquoi faire endosser au CA seul la responsabilité de nos actions. Il est certes notre émanation, notre exécutif, mais il est tributaire de la volonté des membres ! Que veulent ces membres, quelles sont leurs priorités? Sont-elles en phase avec le plan précédent ou avec celui que ne manquera pas d'élaborer l'actuel ? J'invite donc l'ensemble des membres du forum à émettre leurs idées pour orienter, suggérer, et débattre de leurs idées, d'abord dans un forum que je demande aux honorables membres du CA de nous créer sur le site web, puis lors d'une rencontre que je laisse à la discrétion de la nouvelle équipe, mais que je suis convaincu qu'elle organisera pour confirmer que ces idées correspondent bien aux vœux des membres , force restant à la démocratie.
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Actes
Gala marocain d'exellence à Québec
L'agréable et l'utile
nationale et l'utile, à travers une levée de fonds au bénéfice de l'association Maroc Générations pour son projet « Dar Sadaka ». L'association Maroc Générations est un acteur associatif actif développant un concept, « Dar Sadaka », du genre Restos du cœur à Marrakech. L'AMMUL soutient Maroc Générations qui, depuis 2009, est très active dans le développement durable à travers des actions sociales, culturelles et autres dans la région de Marrakech. Brassage interculturel
Poursuivant son riche programme d'activités, l'association des Marocaines et des Marocains de l'Université Laval (AMMUL), entité à but non lucratif ayant pour vocation de promouvoir l'intégration et le soutien des étudiant(e)s marocain(e)s de l'université Laval, a mis à profit la célébration de Aïd al Adha pour mettre sur pied son gala d'excellence 2013. Dans cette activité de promotion de la culture festive marocaine, l'association a réussi à joindre l'utile à l'agréable. L'agréable en apportant une expérience marocaine dans toute sa splendeur et en faisant découvrir une culture millénaire aux étudiants de la Capitale
Le Gala Marocain d'Excellence de l'AMMUL a eu lieu le vendredi 18 octobre 2013. Il faisait suite à une série d'activités entamées les 4 et 5 Septembre 2013 avec des Journées d'Accueil , consacrées à répondre aux interrogations de nouveaux étudiants marocains et maghrébins sur leur cursus universitaire, l'ambiance à Québec. « Ze BBQ Intégration », le 21 Septembre 2013, a été la seconde activité de l'association, à l'invitation de laquelle plus de 50 personnes, tunisiennes, algériennes, canadiennes, françaises et marocaines, ont répondu présent, «Un Ftour comme chez soi» et un «BBQ Aïd El Fitr», le 8 Août 2013, ont suivi. Et le programme est loin d'être épuisé.
L'association des Marocaines et des Marocains de l'Université Laval
L'AMMUL est une entité à but non lucratif ayant pour vocation de promouvoir l'intégration et le soutien des étudiant(e)s marocain(e)s de l'université Laval et ce, depuis leur arrivée jusqu'à la fin de leur cursus à travers des activités parascolaires. De même, notre objectif est de faire connaître la culture marocaine, ses traditions et coutumes, ses potentialités et ce, à travers plusieurs événements tels que des conférences, des 5@7, des soirées traditionnelles, des tournois sportifs et des activités de réseautages. Bureau 2013-2014 Pésidente: Nada Diouri Secrétaire général: Idriss Zerghouni Trèsorier: Mohammed Bentahar VP Communication: Larbi Gharib VP Relations externes: Bennis Omar VP activités culturelles: Bennis Zineb VP activités sportives: Abdellatif Amani Si Mellah Mohamed Nizar Bouslama
Aïd al adha à l'AMMN
1000 personnes en fête Dimanche 20 octobre, à l'occasion de la fête Aïd Al-Adha, Le Centre Communautaire Annour a organisé une grande fête à l'École Gerald McShane à Montréal-Nord et qui a rassemblé plus de 1000 personnes dont plus de 600 enfants. Cette fête inscrivait à son pro-
gramme un spectacle de magie, du chant, des jeux gonflables, du maquillage du Henné pour les filles en plus d'un atelier de calligraphie. L'invité d'honneur de la fête, Gilles Deguire, maire de Montréal Nord, venu en compagnie de son équipe, a tenu a sensibiliser les
adultes présents à l'importance de la participation aux consultations politiques dans la société d'accueil. "Je vous propose un échange: donner mois 30 minutes de votre temps le 3 novembre en votant pour moi et je travaillerai pour vous pendant les 4 années à venir" M. Deguire
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Cultures
Prix Nobel de littérature 2013
Alice Munro, nouvelliste et canadienne Le prix Nobel de littérature a été décerné jeudi 10 octobre 2013, pour la première fois, à une Canadienne. Originaire de l'Ontario, l'écrivaine Alice Munro, 82 ans, a ainsi ajouté cette distinction internationale à une carrière déjà célébrée dans sa terre natale.
La « maîtresse de la nouvelle contemporaine », telle qu'on la décrit, est aussi la 13e femme à recevoir le Nobel de littérature, assorti d'une bourse d'environ 1,3 million de dollars. Le premier ministre Stephen Harper a envoyé ses félicitations sur Twitter à l'écrivaine : «Au nom de tous les Cananadiens, félicitations à Alice Munro, « maîtresse de la nouvelle contemporaine », pour son prix Nobel de littérature.» La nouvelle a été reçue avec euphorie
par nombre de ses pairs. Entre autres, l'écrivaine Margaret Atwood a crié « Hourra! » sur Twitter, et elle a affectueusement dit à Alice Munro de répondre à ses appels. D'ailleurs, même l'académie suédoise n'a pas réussi à la joindre pour lui annoncer qu'elle avait gagné le prix : « La Tchekhov canadienne »
« Certains critiques la considèrent comme la Tchekhov canadienne », écrit l'académie suédoise sur son site web. « Munro est appréciée pour son art subtil de la nouvelle, empreint d'un style clair et de réalisme psychologique », indiquet-elle. « Ses textes offrent souvent des descriptions d'événements de tous les jours, mais décisifs, sortes d'épiphanies, qui
illuminent l'ensemble de l'histoire et laissent surgir en un éclair des questions existentielles », ajoute-t-elle. « Ses histoires se déroulent généralement dans de petites villes, où le combat des gens pour une existence décente aboutit souvent à des problèmes relationnels et des conflits moraux - question qui est ancrée dans des différences de génération ou des projets de vie contradictoires », poursuit-elle. Auteure notamment des recueils La danse des ombres heureuses, Les lunes de Jupiter et Du côté de Castle Rock, Mme Munro a reçu trois prix du gouverneur général du Canada et deux prix Giller. Elle a commencé à écrire des histoires dès l'adolescence, mais ce n'est qu'en 1968 qu'elle a publié son premier recueil de nouvelles. Sa dernière oeuvre,
Dear Life, a été publiée en 2012.
La poésie à l'honneur à Dar Al Maghrib à Montréal
Georges Amsellem présente “Nomad's Land” La poésie a été récemment mise à l'honneur, à Dar Al-Maghrib à Montréal, avec un récital du poète d'origine marocaine, Georges Amsellem, à l'occasion de la présentation de son nouveau recueil intitulé “Nomad's Land”.
Lors de cet événement auquel a assisté un public avide de l'art littéraire en général et de la poésie en particulier, Georges Amsellem a fredonné, dans une ambiance conviviale, un florilège de poèmes extraits de son nouveau recueil où les mots, habilement utilisés de manière à servir le sens et la poétique du texte, se sont mêlés aux notes et performances musicales du compositeur et pianiste Anthony Rozankovic et de la violoniste Eve Renquinha, gratifiant ainsi l'auditoire passionné d'une prestation
inédite.
De “Secrets murmurés” à “Québec à la croisée des chemins”, en passant par “Ballade ethnique”, “Funambule”, “Nomad's land”, “Jardin de nuit”, “Une nuit vaut bien une vie”, “Québec vu de…”, “Les singes de Gibraltar”, “Nomade à la terrasse”, “De Babel à Varsovie”, “La guerre”, “Le temps ne s'arrête pour personne”, “Les nomades immobiles” et “Le départ des nomades”, le poète a réussi avec brio l'exercice délicat de l'écriture poétique et démontré à l'auditoire sa parfaite maîtrise tant du fond que de la forme de ce genre littéraire dont les difficultés inhérentes ne sont méconnaissables par personne. Georges Amsellem
Driss Chraïbi au Salon de la Culture du FMA à l'initiative du RACMA
Le RACMA (Regroupement des auteurs CanadoMarocains) organise en collaboration avec le Festival du Monde Arabe, Salon de la culture 2013, une rencontre littéraire sous le thème : «Driss Chraibi, le sage révolté» suivi d'un débat. Cette rencontre littéraire, dédiée à Driss Chraïbi, met les lumières sur une figure de proue de la littérature marocaine d'expression française, auteur du Passé simple qui défraya la chronique dans les années 50, cet écrivain, ayant déjà vécu au Canada, auteur entre autres de (Mort au Canada), qualifié de « sage révolté » n'a jamais cessé de poser cette question dans ces oeuvres « Aurons-nous un jour un autre avenir que notre passé ? », et de ce fait, il est toujours judicieux de se demander à quel point peut-on transposer cette question dans le contexte actuel de notre monde contemporain. Cette rencontre, ponctuée en alternance par les airs de la musique andalouse marocaine du regroupement JAM, verra la participation de Majid Blal, Mostafa Benfares, Gypsy Fayrouz Fawzi, Kamal Benkirane, et Taoufik Chraibi, le neveu de Driss Chraibi Cette rencontre est prévue au Centre Culturel du Royaume du Maroc-Dar Al Maghrib à Montréal le 29 octobre 2013 à 18h
Né à Midelt en 1947, Georges Amsellem immigra à Montréal en 1968 en passant par Israël et la France. Il s'occupa d'écriture et de production de films. Son propre itinéraire le sensibilisa à la condition des immigrants et au déracinement des minorités écartelées entre l'exil et l'espoir.
Il poétisa sans nostalgie ni complaisance sur l'espace, le temps et les sables du désert qu'il fait éclater pour ensuite nous en restituer la quintessence.
de poèmes, “le cœur en voyage” paru en 1999 et “l'amour en face” paru en 2004.
Il compte à son actif deux autres recueils
Arts plastiques
Un marocain à l'expo concours Babill'Arts 2013
Suite à un appel de dossier lancé internationalement pour l'expo concours Babill'Arts 2013, dont le vernissage aura lieu le 9 nov prochain à la sympatique galerie de quartier L'ARTiste située au 1121 de Bellechasse à Montréal, nous aurons le plaisir d'accueillir et de présenter deux des oeuvres du peintre marocain Ali Hakkouni. L'art n'a pas de frontières et pour souligner la participation de M. Hakkouni, qui ne pourra être présent sur place mais qui s'est quand même donné la peine de participer à l'évènement, nous souhaitons lancer l'invitation aux marocains de Montréal et aux journalistes d'origines marocaines qui souhaiteraient couvrir la participation de M. Hakkouni à venir nous rencontrer le soir du vernissage. Les artistes ont définitivement besoin de support, il me semble que c'est encore plus vrai à l'étranger. Michèle Parent
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Maghreb Arabe Presse
Projets Recherche 4 jeunes blogueurs issus de l'immigration et des communautés culturelles
Tu as moins de 30 ans? Tu es issu de l'immigration et des communautés culturelles? Tu aimerais profiter d'un blogue pour témoigner de ton regard sur la vie de la métropole? Tu te passionnes pour la vie urbaine, les activités culturelles, les actions citoyennes, et plus encore? Tu aimes écrire? Un nouveau blogue regroupant 4 jeunes sera mis en ligne en novembre prochain et sera diffusé par le Voir. Le projet se déroulera entre novembre 2013 et mars 2015. En plus de bénéficier d'une expérience des plus enrichissantes, 3 à 5 de tes textes seront publiés chaque mois, contre rémunération! Soumets-nous ta candidature et profites de cette opportunité incroyable! Pour ce faire, nous attendons ton curriculum vitae, une lettre de motivation et un texte de 500 mots qui nous en dira plus sur un enjeu montréalais qui t'anime. Un comité de sélection se penchera sur les candidatures reçues pour choisir les quatre blogueurs qui deviendront les têtes d'affiche de cette nouvelle initiative. Fais-nous parvenir ton dossier de candidature avant le 29 octobre 2013 ou contacte-nous à l'adresse: info@fjim.org Ce projet est réalisé par le Forum jeunesse de l'île de Montréal, en collaboration avec la Conférence régionale des élus (CRÉ) de Montréal, dans le cadre du Plan d'action de la région de Montréal en matière d'immigration, d'intégration et de relations interculturelles (PARMI). Il bénéficie également du soutien financier du ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles. Le Voir est partenaire de diffusion du projet.
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Sports
Ski : Deux maroco-canadiens en route pour Sotchi
Les voies de l'Olympe
Les frères Adam et Sami (Samuel) Lamhamedi, des skieurs de Québec membres de l'équipe nationale marocaine, pourraient bien représenter, tous les deux, leur pays d'origine aux Jeux olympiques (JO) de Sotchi dans quelques mois.
Adam, 18 ans, a obtenu son laissezpasser pour les JO l'hiver dernier. Ses résultats des derniers mois sont même au-delà des attentes. Le jeune athlète est effectivement parvenu à se classer parmi les 500 meilleurs skieurs au monde. Si Adam conserve ce classement jusqu'au 19 janvier, le Maroc permettra à un autre
athlète de s'envoler pour Sotchi, et cet athlète pourrait bien être son jeune frère, Samuel.
« C'est vraiment incroyable! C'est surtout que mon frère, il s'améliore aussi, puis un jour on pourra peut-être skier à un autre niveau et faire des meilleurs résultats », lance Adam. Samuel, 16 ans, doit toutefois faire ses preuves et compléter cinq courses de la Fédération internationale de ski (FIS) sous les 140,6 points. Il en a déjà deux en poche. « Ce n'est pas nécessairement un objectif qui est difficile à atteindre.
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Par contre, ce qui peut être un défi, c'est que, étant donné qu'il commence sa carrière FIS, il part dans les derniers », note le frère cadet de Samuel. Même s'il ignore si Samuel parviendra à gagner les trois courses nécessaires pour participer aux Les fréres Lamhamedi JO de Sotchi, Adam est déjà enthousiaste à l'idée bat, tant mieux. C'est toujours une de dévaler les pentes avec son frère. compétition qui est vraiment saine », philosophe-t-il. « Je suis loin de me dire : “Je cours contre mon frère, je suis stressé”. Je Source; Radio-Canada suis plus vraiment excité. Puis s'il me
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