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Montréal Nord et le développement durable
Un forum à l’usage des PME Page 17
Un Forum du Développement Économique Saint-Michel
Mobiliser les
potentialités et ressources du quartier
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Parce que cela peut aider à donner un avenir à vos enfants…
Quelques candidats à suivre…
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Famille
Plus de 3,7 milliards en pensions alimentaires impayées Page 27
La force tranquille du segment maghrébin de la communauté québécoise
Risque d'Ebola
Les autorités se veulent rassurantes Page 27
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Enjeux
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Commissions scolaires : Des élections déterminantes…
Éditorial
Editeur : Abdelghani Dades. Directeur Général Rachid Najahi. Rédaction : Hassan Boutabssil, Narjisse El-Bakkali, Zahira Ellahgui, Wahid Megherbi, Mona Doutabaa, Said Chayane, Reda Benkoula Publicité : Agence Odyssée
Les commissions scolaires devront susciter un taux de participation supérieur au 8 % enregistré lors dernières élections du genre, tenues en 2007; leur avenir en dépend. C’est ce que le ministre de l’Éducation, Yves Bolduc, a laissé entendre cette semaine lors d’une conférence de presse sur les élections scolaires du 2 novembre 2014. « À la lumière de la participation populaire, nous pourrons tirer des constats qui viendront alimenter la réflexion entreprise sur la gouvernance, le rôle et le mandat des commissaires scolaires », a-t-il déclaré.
ministre, lui rappelant que la légitimité et l’avenir des commissions scolaires ne doivent pas uniquement reposer sur un fort taux de participation. «
nationale. Le gouvernement libéral réfléchit à l’heure actuelle au « mandat » des commissions scolaires. Toutes les options sont sur la table, a-t-il rappelé.
De ce que je comprends de notre ministre, c’est qu’il dit : “ Écoutez, vous n’irez pas en prison si vous ne triplez pas. On ne vous abolira pas juste là-dessus. ” La légitimité ne se calcule pas juste là-dessus.
Confusion ou paradoxe
Il a clairement indiqué que ce taux de participation allait « devenir un critère pour le futur des commissions scolaires », mais a refusé de se prononcer sur le taux qu’il considérait comme acceptable. « On s’attend à des résultats supérieurs à 8 %.
Elle s’est toutefois désolée de la quasi-absence d’aide, à la fois du gouvernement et du Directeur général des élections, pour faire la promotion de la campagne électorale. « On n’a pas de soutien significatif », compte tenu des compressions, a-t-elle souligné. « Le budget qu’on a est de 35 000 $ alors qu’il était d’un demi-million pour les municipales. »
Si pour les gens l’éducation est importante, ils l’exprimeront en allant voter », a dit le ministre, ajoutant qu’il attendra les résultats avant de prendre des décisions. La présidente de la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ), Josée Bouchard, a tenté de calmer les attentes en précisant qu’il ne s’agissait pas de « tripler » le taux de participation, d’autant qu’au niveau municipal, les résultats décroissent d’année en année, a-t-elle fait valoir. « On est réalistes. » Se disant « habituée » à la pression sur son réseau, elle n’a toutefois pas manqué l’occasion de passer un message plus ou moins subtil au
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Le gouvernement comprend ça comme ça aussi », a-t-elle dit. «Pas de soutien significatif»
À sa manière, le premier ministre, Philippe Couillard, a lui aussi laissé entendre que l’avenir des commissions scolaires était lié à certaines conditions, soit celle d’atteindre les objectifs budgétaires fixés par son gouvernement. « Évidemment, si la conclusion des commissions scolaires est que, dans le cadre financier actuel, il leur est impossible d’accomplir leur mandat, la solution, ce n’est pas d’éloigner l’équilibre budgétaire, c’est de revoir profondément le rôle des commissions scolaires. Alors, pour moi, c’est la prochaine étape logique », a-t-il averti lors d’une conférence de presse à l’Assemblée
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La tension est toujours palpable entre le ministre Bolduc et les commissions scolaires. Celles-ci n’ont pas encore digéré qu’on les blâme publiquement pour avoir effectué les compressions demandées par le gouvernement en coupant, au passage, dans certains services aux élèves. La présidente de la FCSQ parle d’un « paradoxe ». « Ce que nos élus ne comprennent pas, c’est le discours gouvernemental qui dit : “ Vous devez appliquer des compressions ” et en même temps, il nous dit : “ Vous n’auriez pas dû le faire à tel ou tel endroit ” au fur et à mesure de l’actualité. Car c’est vraiment ça qui se passe », a déclaré Josée Bouchard, visiblement agacée. Le ministre Bolduc s’est défendu d’avoir envoyé des messages contradictoires. « Je ne pense pas qu’il y a de la confusion », a-t-il dit. « Il faut être sourd ou ne pas écouter les nouvelles » pour ne pas avoir compris le message, a-t-il ajouté. Le ministre se défend aussi d’avoir puni certaines commissions scolaires en leur envoyant un vérificateur, notamment la Commission scolaire des Patriotes parce qu’elle a coupé dans l’aide aux devoirs. « [C’est] dans la façon qu’ils ont fait cela. Dans leur attitude. On a senti qu’il n’y avait aucune collaboration. » Abdelghani Dades
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Citoyenneté
Élections scolaires du 2 novembre 2014
Parce que cela peut aider à donner un avenir à vos enfants… En vertu de la Loi sur les élections scolaires, il y aura élection générale, le dimanche 2 novembre 2014, dans 60 commissions scolaires francophones et 9 commissions scolaires anglophones du Québec. Le scrutin permettra de combler les postes de 712 conseillères et conseillers scolaires (617 francophones et 95 anglophones). De plus, pour la première fois, les 69 présidentes et présidents des commissions scolaires seront élus à l’occasion du même scrutin. Environ 5,9 millions d’électeurs seront appelés à voter cette année à cette élection. Soyez du nombre, car ce vote à pour effet de contribuer à donner un avenir à vos enfants. Dans cet article, vous trouverez toutes les informations qui vous permettrons d’être aussi nombreux à participer que cela à été le cas lors des deux dernières grandes consultations québécoises, les élections municipales de décembre 2013 et les législatives d’avril 2014, une participation dont nous tous, membres d’une communauté culturelle un peu laisséspour-compte, de gagner en visibilité et en influence dans l’espace collectif. Les conditions de participation Pour avoir la qualité d’électeur dans une commission scolaire, une personne doit, le jour du scrutin :
- avoir 18 ans; - être de citoyenneté canadienne; - être domiciliée au Québec depuis au moins six mois; - être domiciliée sur le territoire de la commission scolaire; - ne pas être sous curatelle; - ne pas être privée de ses droits électoraux.
La liste électorale scolaire est établie par le président d’élection de la commission scolaire à partir de la liste des électeurs domiciliés fournie par le Directeur général des élections. L’agenda de la consultation Voici quelques dates importantes de la période électorale : - Début de la période électorale : 19 septembre 2014 - Déclaration de candidature : du 23 au 28 septembre 2014, à 17 h - Période potentielle pour demander une modification à la liste électorale : du 4 au 14 octobre 2014 (dates à confirmer avec le président d’élection) - Vote par anticipation : 26 octobre 2014 - Jour du scrutin : 2 novembre 2014 Facilités de vote Les personnes incapables de se déplacer
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et qui sont domiciliées dans un centre d’hébergement et de soins de longue durée ou une résidence privée pour ainés identifiée au registre constitué en vertu de la Loi sur les services de santé et les services sociaux peuvent s’inscrire sur la liste électorale, y apporter des corrections et voter sans se déplacer. Il suffit d’en faire la demande auprès du président d’élection de la commission scolaire au plus tard le 14 octobre2014. Plus d’information… Parce qu’il veut soutenir l’exercice démocratique qu’est l’élection scolaire, le Directeur général des élections
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diffuse également de l’information aux électeurs et aux électrices, en plus de dispenser de la formation aux candidates et aux candidats en matière de financement. Les représentants des médias peuvent par ailleurs obtenir de l’information relative à la tenue de la présente élection générale scolaire en consultant la section spéciale que le DGE a mise en ligne sur son site Web, à l’adresse www.electionsquebec.qc.ca. Les électrices et les électeurs peuvent quant à eux adresser des questions au Centre de renseignements du Directeur général des élections en utilisant les coordonnées mentionnées ci-après.
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Citoyenneté
Élections scolaires du 2 novembre 2014
S’inscrire et voter La directrice générale des élections du Québec, Me Lucie Fiset, invite les électeurs qui désirent exercer leur droit de vote lors des élections scolaires du 2 novembre prochain à s’assurer que leur nom est bien inscrit sur la liste électorale de leur commission scolaire.
À cette fin, le président d’élection de la commission scolaire a fait paraître, le 4 octobre, un avis public indiquant l’endroit, les jours et les heures où la liste pourra être consultée et où il sera possible de présenter une demande d’inscription, de correction ou de radiation. Par ailleurs, chaque commission scolaire a expédié, au plus tard le 4 octobre, un avis à chaque adresse où des électeurs sont inscrits. Cet avis reproduit les mentions qui figurent sur la liste électorale, ce qui permettra notamment de vérifier leur exactitude. Pour sa part, le Directeur général des élections a expédié environ 715 000 avis à des adresses où aucun électeur
n’est inscrit sur la liste électorale permanente. Les personnes domiciliées à ces adresses sont invitées à s’informer auprès du président d’élection, afin de savoir si elles ont le droit d’être inscrites sur la liste électorale scolaire. Inscription sur les listes électorales La période potentielle durant laquelle il sera possible de demander une modification à la liste électorale va du 4 au 14 octobre. La commission doit recevoir obligatoirement les électrices et les électeurs le 14 octobre, de 19 h à 22 h. Les autres journées lors desquelles siégera la commission de révision doivent être confirmées avec le président d’élection. Une demande d’inscription, de correction ou de radiation peut être faite par la personne elle-même, son conjoint, un parent ou une personne cohabitant avec elle. Dans le cas d’une demande d’inscription, il est nécessaire de présenter deux pièces justificatives : l’une mentionnant le nom et la date de naissance de la personne visée et l’autre, le nom et l’adresse de son domicile actuel. Une demande de radiation peut également
être faite par un électeur inscrit sur la liste électorale de la même circonscription. Un électeur ayant un enfant qui reçoit des services éducatifs dans une commission scolaire francophone sera inscrit sur la liste électorale de cette commission scolaire. De même, il sera inscrit sur la liste électorale d’une commission scolaire anglophone si son enfant fréquente une école de cette commission
scolaire. Un électeur qui n’a pas d’enfant admis aux services éducatifs d’une commission scolaire francophone ou anglophone sera inscrit par défaut à la commission scolaire francophone. Il peut toutefois adresser une demande, au plus tard le 14 octobre, pour être inscrit sur la liste électorale de la commission scolaire anglophone qui dessert le territoire où il est domicilié.
Quelques chiffres Nombre de postes à pourvoir Nombre de candidatures Nombre d'élus sans opposition Nombre de postes sans candidat Nombre de candidats autorisés Nombre d'équipes reconnues
Présidence 69 123 31 119 33
Commissaire 712 1360 308 6 1238 -
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Total 781 1483 339 6 1357 33
% 43% 1% 92% -
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Citoyenneté
Élections scolaires du 2 novembre 2014
Quelques candidats à suivre…
Fondateur du Phare de l’espoir Mohamed Maazami, père de 6 enfants qui suivent – c’est à relever – un excellent parcours scolaire et éducatif, habite le quartier Saint-Michel depuis maintenant 25 ans. Il a pratiquement toujours été impliqué dans les structures scolaires du quartier. Il était, depuis septembre 2013, entre autres, président du Conseil d’établissement de la polyvalente Louis-Joseph-Papineau. Antérieurement, il a été élu président des Conseils d’établissements de l’école Montcalm et de l’Académie Roberval du quartier Villeray.
tout connu pour avoir fondé le Phare de l’espoir, avec le soutien de la Joujouthèque de Saint-Michel. Le Phare de l’espoir est un projet voué au soutien scolaire des jeunes de 7 à 16 ans habitant autour de la Joujouthèque (secteur nordouest de Saint-Michel, principalement entre les rues Charland et Champdoré).
M. Maazami est toutefois sur-
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Commissaire, Najat Boughaba est mère de 4 enfants qui fréquentent les écoles de la CSPI et léonardoise depuis 14 ans. Elle est fortement impliquée dans les dossiers relatifs à l'éducation et au travail communautaire. «Ma volonté de servir nos enfants en particulier et mes concitoyens léonardois en général m'a amené à faire partie de différentes associations, Comités et Conseils d'établissement. Ma formation académique (Doctorat en littérature française) m'a aidé à assurer un bon suivi des différents enjeux de l'enseignement du Français dans nos écoles en assistant aux ateliers de la Chaire de Recherche du Canada sur l'éducation» dit-elle, lorsqu’on l’interroge sur le pourquoi de
sa candidature.
-Participante au projet Ensemble pour un SaintLéonard en Forme.
équipe, sous le leadership de Carole Lavallée. La Circonscription électorale numéro 4 (20 709 électeurs) dans laquelle il se présente comprend une partie de la Ville de Longueuil délimitée comme suit : en partant d’un point situé à la rencontre du boulevard Taschereau et du boulevard Curé-Poirier Ouest, ce boulevard, le chemin de Chambly, le boulevard JulienLord et son prolongement, la voie ferrée et le boulevard Taschereau jusqu’au point de départ.
M. Farid Salem, dont l’engagement n’est pas de récente date, est connu pour son implication bénévole auprès des organismes suivants :
saire scolaire dans Ahuntsic Est – Saint Michel sous la bannière de l’équipe Mémo dirigée par Catherine Harel Bourdon, Mohamed Maazami n’est pas un inconnu dans les sphères scolaires.
Mohamed Maazami; un quart de siècle d’expérience Candidat au poste de commis-
Najat Boughaba; l’engagement et la volonté Candidate au poste de
Farid Salem, bénévole au long cours Farid Salem se présente comme candidat au poste de conseiller à la commission scolaire de Marie Victorin de la Rive Sud pour l'équipe du changement Une nouvelle
Le Michelois d’origine marocaine, a en effet été désigné le mercredi 26 mars 2014, commissaire scolaire représentant les citoyennes et citoyens du quartier 4 (Saint Sulpice - Saint-Michel Nord) au conseil des commissaires de la Commission scolaire de Montréal (CSDM). Cette nomination temporaire a été annoncée lors de la dernière séance des commissaires, tenue.
Parcours Résident de Longueuil depuis 2003. Marié et père de deux filles qui ont fréquenté l’école publique de Longueuil, au plan professionnel Conseiller en commerce international,
Un brillant bilan personnel L’engagement de Mme Boughaba s’est traduit par une présence sans discontinuité dans l’espace public, où on l’a connue et reconnue en qualité de - Membre du Conseil d'établissement de l'école primaire Pie XII -Présidente du Conseil d'établissement de l'école secondaire Saint-Exupéry -Membre du Comité Relations interculturelles/Nouveaux arrivants (Saint-Léonard) -Membre du Regroupement Art et Culture Saint-Léonard.
- Président du festival international TUMBUKTU des arts Afro-caribéens de SaintHubert, - Co-fondateur de Mouvement Montréal Français, - Co-fondateur et président de l’association de Solidarité Québec Algérie, - Bénévole au primaire et organisateur des jeux sportifs à l’école. Engagements
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25 ans au service de la communauté micheloise Dans le cadre des engagements de l’équipe MéMO (voir info@memo.qc.ca), Mohamed Maazami poursuivra particulièrement trois objectifs qu’il présente ainsi : «Entourer, encadrer,
-Membre de la Concertation Saint-Léonard. -Membre de RUI (Revitalisation urbaine intégrée) au carré Viau-Robert (Saint-Léonard) -Conférencière notamment en matière de rapprochement interculturel et l'Implication citoyenne. Le scolaire d’abord! Au cours des trois dernières années, Mme Boughaba s’est cependant plus particulièrement investie dans le domaine de l'éducation. «Je suis dans différents comités au sein des
Dans la consultation du 2 novembre, il fait siennes les priorités de L’Équipe Lavallée pour le changement dont il porte les couleurs; ces priorités se présentent comme suit :¸ - Rehausser le niveau de réussite des élèves car la Commission scolaire MarieVictorin a un taux de diplomation très inférieur à la moyenne nationale, - Promouvoir une saine gestion et assurer le redressement des finances de la commission scolaire (L’Équipe Lavallée pour le changement vise à geler le taux de taxe scolaire et à faire le ménage dans les dépenses tout en maintenant les services directs aux élèves), déficit de 5 millions $ cette année.
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nouer des liens» à travers une intensification de l’accompagnement personnalisé des élèves et le rétablissement des liens entre l’école et les adolescents en situation de rupture scolaire, «Des livres et de - l’aide aux devoirs» par le maintien du soutien aux élèves et l’enrichissement des rayonnages des bibliothèques scolaires, «Des milieux de vie - agréables et sécuritaires», c’est-à-dire le renforcement de la sécurité aux abords des écoles pour que les enfants se sentent toujours entourés par des adultes bienveillants.
écoles de mon arrondissement et au sein de l'arrondissement de Saint-Léonard. Je préside le Conseil d'établissement de l'école secondaire SaintExupéry depuis 4 ans et j'essaie d'amener notre voix dans les lieux de décisions pour des affaires éducatives touchant directement nos enfants» déclare-t-elle à cet effet. Les liens tissés à travers son parcours citoyen ont fait que Mme Boughaba a été contactée par le président de la Commission scolaire de la Pointe-de-L’Ile en vue d’intégrer l’équipe MivilleBoudreault pour la Réussite comme candidate commissaire scolaire à Saint Léonard.
- Valoriser la profession enseignante : les enseignants/ enseignantes sont des professionnels à qui nous confions nos enfants : il faut encourager le respect à leur égard et écouter ce qu’ils ont à dire. Ils constituent un élément-clé de la lutte contre le décrochage scolaire. - Entreprendre un vrai débat public sur l’avenir du système scolaire à la grandeur du Québec, Pour que, suite aux réformes à entreprendre, les Québécois soient enfin fiers de leur système scolaire. Informations : site web: http://www.equipelavallee. org/
Idées
Débat du 27 septembre sur les perspectives et orientations des nouvelles politiques migratoires du Québec
La force tranquille du segment maghrébin de la communauté québécoise
Par Abdelghani Dades Bien avant le succès électoral du 7 avril 2014, qui a permis son avènement à la tête du gouvernement du Québec, M. Philippe Couillard a fait sienne cette conviction que l’un des principaux défis que notre siècle aura à relever, sera celui de la diversité et de son inclusion. Un tel constat ne fait pas référence uniquement à ce qu’il est convenu désormais d’appeler «la crise de la charte»; il démontre bien plus une conscience de la question migratoire dans ses dimensions universelle, canadienne et québécoise, qui tranche nettement avec les exploitations politiciennes pour ne pas dire bassement électoralistes - qui ont été faite, ici certes, mais tout autant ailleurs en particulier dans un certain nombre de pays européens. Une tâche transversale Il apparait de surcroît que la gestion de la diversité n’est plus considérée comme la tâche d’un département ministériel qui, malgré toute la volonté politique que l’on pourra mettre dans l’exercice, ne sera jamais en mesure de porter seul la lourde responsabilité de faire l’inclusion. On n’en voudra pour preuve que cette déclaration de Mme Kathleen Weil, ministre de l’immigration de la diversité et de l’inclusion, affirmant que « C’est tout le gouvernement, toute la société civile, qui doit mettre l’épaule à la roue pour éliminer les barrières de toutes sortes qui empêchent la pleine intégration et la réalisation du potentiel de chaque Québécois.» Le défi est en effet de taille. Il est certes vrai que les migrations ne sont pas un fait nouveau dans l’histoire de l’humanité. Il et cependant tout aussi vrai que les réalités migratoires sont mouvantes selon le temps et l’espace et que dans un siècle qui facilite et accélère les mobilités, les mutations présentes et à venir (notamment, si l’on en croit les climatologues, avec d’imminentes «migrations climatiques» d’une ampleur sans précédent) laissent
entrevoir des problématiques inédites qu’on ne peut ni ignorer, ni face auxquelles on pourrait se permettre l’économie d’une réflexion prospective. La force de la diversité La question est d’autant plus importante au Canada (et au Québec qui doit en même temps gérer sa situation d’ilot francophone dans un océan anglophone et son identité d’inspiration latine dans un environnement anglo-saxon). « Ce Pays, grandi à travers le temps de l’immigration s’est, bien avant les débuts de la fédération et malgré les soubresauts de l’histoire, doté d’une politique de l’immigration qui fait de la diversité l’une de ses forces. Il s’agit d’une politique d’État, donc s’inscrivant dans la durée, dont l’objectif est d’assurer à tous ceux qui y vivent, y fussent-ils nés d’une lignée de dix-sept générations ou eussent-ils choisi de s’y installer de plus récente date, la possibilité de bénéficier des bienfaits de l’état de droit et des conditions d’épanouissement de leurs talents et potentiels. Cette politique d’État, qui peut connaitre des variations conjoncturelles, ne dépend ainsi ni d’un gouvernement, ni d’un courant de pensée, ni d’un parti politique fut-il majoritaire. C’est une constante; ses formes peuvent ne pas toujours résulter d’un large consensus, mais à tout le moins émaner d’un désensus géré de manière à ce que les intérêts à long terme de l’État et de la société n’aient jamais à en souffrir.» avons-nous écrit dans une autre chronique. Et c’est dans cette considération que nous avons puisé la satisfaction d’entendre Mme Kathleen Weil affirmer que son mandat est «de travailler à promouvoir une société ouverte et inclusive dans laquelle on vise rien de moins que
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la participation pleine et entière des Québécois de toutes les origines dans toutes les sphères de la société». Et c’est à partir de là que nous avons été convaincu d’adhérer (comme l’ont fait d’autres organismes à référent maghrébin) et à l’initiative de notre confrère Maghreb Canada Express, d’organiser une rencontre sur les orientations et perspectives en matière de gestion de la diversité et de faire de ce débat une contribution à cette démarche annoncée par la ministre : «À l’hiver 2015 se tiendra une consultation publique sur les niveaux et la composition de l’immigration que nous souhaitons collectivement pour les prochaines années. J’ai décidé d’élargir cette consultation afin d’y traiter les nouvelles dimensions de mon mandat soient les enjeux reliés la diversité et l’inclusion.» La maison du Citoyen La rencontre s’est effectivement tenue le 27 septembre 2014, dans un espace qui en l’occurrence portait bien son nom : La Maison du Citoyen, sise dans un arrondissement montréalais qui est incontestablement le plus multiculturel du pays puisqu’y coexistent 117 communautés d’origines, de cultures et de confessions différentes. Notre premier sujet d’étonnement à été l’intérêt soulevé par la rencontre. Comme tout cénacle de ce genre, nous nous attendions à une affluence semblable à celles qu’attirent les rencontres académiques, c’est-à-dire un public d’universitaires et de chercheurs. Il en a été autrement, puisque les quelques 150 participants représentaient bien sur l’université, mais aussi la société civile à travers un certains nombre
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d’associations dédiées à la lutte contre les exclusions, la classe politique dans ses dimensions fédérales, provinciales et municipales avec un bon nombre d’élus et, non la moindre des surprises, un fort contingent d’élus scolaires et de représentants du monde de l’éducation et de l’enseignement. Présence remarquée aussi, celle de cadres d’institutions marocaines, le ministère en charge des affaires des Marocains du monde et le Conseil de la Communauté marocaine à l’Étranger. Loin des discours convenus Demi-surprise aussi, avec la teneur et le contenu des présentations des orateurs invités. Loin des discours convenus, les onze conférenciers ont établis des constats, diagnostiqués des situations et identifiés des pistes de solutions durables aux véritables questions, aux tendances lourdes de l’évolution des réalités migratoires, y compris dans la dimension canadienne et québécoise. Et franche satisfaction enfin, de voir se confirmer une dynamique de participation à vie québécoise (qui avait commencé à se manifester lors des dernières consultations électorales) se manifester d’aussi éclatante manière et le considérable potentiel d’une communauté encore trop largement méconnu s’exprimer avec tant de force et de sérénité. Nul doute que l’objectif des organisateurs, contribuer à la réflexion annoncée par Mme Kathleen Weil est déjà ainsi atteint. Mais il est certain aussi, dans la mesure où tout les aspects de la question de l’inclusion ne sauraient être traités en une seule journée, que le débat du 27 septembre aura une suite…
Idées
Débat du 27 septembre sur les perspectives et orientations des nouvelles politiques migratoires du Québec
En finir avec la dérive des continents
Par Abderrahman El Fouladi* Cette 2ème édition des Journées Culturelles Marocaines du Canada (JCMC) fut une ‘’Première’’ en soi car, de mémoire d’immigrant marocain au Québec, jamais une rencontre, du genre, n’aurait rassemblé, autour de la même table, autant d’intervenants en matière d’intégration et d’inclusion de part et d’autre des deux rives de l’Atlantique ! (Voir l’article de notre confrère Abdelghani Dades en page 10) En finir avec la dérive ‘’humanitaire’’… Nous avons choisi comme thème pour ces journées : «Migrations et Sociétés, En finir avec la Dérive des Continents» Et pour cause : Si la Providence a voulu que la dérive géophysique des continents s’accomplisse pour créer une Diversité embellissant le jardin de l’Humanité avec tant d’ethnies et tant de cultures, une autre Dérive, humaine celle-là, est en train de menacer de nos jours cette diversité naturelle en drainant dans son sillage le ‘’rejet de l’Autre’’, moult phobies, voir le racisme et la haine ! Et le Québec n’est pas du reste; eu égard à ce malheureux débat qui n’en est pas un et qui eut lieu autour de la fameuse charte des valeurs québécoises. Panser les blessures et aller de l’avant… Et c’est à titre de citoyens responsables que nous sommes concernés par ces menaces qui risqueraient de peser sur notre pays d’accueil autant que sur celui d’origine, en ces temps où les préjugés et les amalgames seraient en train de gagner du terrain à travers le Monde! Une lueur d’espoir cependant pour nous néo-québécois et néo-canadiens : Le gouvernement du Québec, et en particulier le Ministère de l’Immigration, de la diversité et de l’Inclusion (MIDI), envisage de mettre en place une nouvelle stratégie et de nouvelles politiques
qui permettront, nous en sommes sûrs, de donner un contenu concret à cette déclaration du Premier ministre, M. Philippe Couillard lors de l’investiture du gouvernement , et que Mme Kathleen Weil , Ministre de l’Immigration, de la diversité et de l’Inclusion, a rappelé lors du lancement de ces journées culturelles, le 27 septembre dernier à la Maison du Citoyen de Saint-Michel : « Notre gouvernement croit résolument que la diversité n’est pas une menace mais une richesse. Le Québec grandit chaque fois qu’il accueille les rêves et les espoirs d’une personne venue d’ailleurs. Nous allons continuer de grandir ensemble en affirmant des valeurs communes.»
dernier, merci pour votre écoute, pour ce que vous faites ! Votre message fut reçu ; en témoigne le contenu des interventions de nos 11 conférenciers invités ainsi que la qualité des débats qui s’en suivirent et dont nous rendrons compte dans les Actes de cette rencontre qui seront prochainement publiés comme promis.
vision marocaine en matière de gestion des migrations.
Mes vifs remerciements et ma gratitude vont également à :
Merci à nos conférenciers, aux membres de la société civile et à tous les participants qui ont scellé le succès de cette rencontre par leurs interventions ainsi que par leur forte présence..
Nous y croyons personnellement d’autant plus que Mme Kathleen Weil nous a rassurés sur la volonté politique effective de faire aboutir cet objectif en déclarant tout récemment : «L’atteinte de nos objectifs dépasse l’action seule de mon ministère. C’est tout le gouvernement, toute la société civile qui doit mettre l’épaule à la roue pour éliminer les barrières de toutes sortes qui empêchent la pleine intégration et la réalisation du potentiel de chaque Québécois.»
•Mme Anie Sanson, vice présidente du Comité Exécutif de la Ville de Montréal et Mairesse de Villeray-St Michel – Parc extension pour son précieux soutien logistique;
Et la voilà qui confirmait cette volonté politique en acceptant, le 27 septembre dernier, la présidence effective de ces journées culturelles dont le premier volet vise à mettre fin aux dérives par le dialogue et la réflexion (à travers les conférences) et dont le second volet vise à promouvoir la diversité et l’inclusion à travers le sport.
Le succès de cette édition des JCMC n’aurait pas été complet sans la participation en force des officiels marocains. Aussi je profite de cette occasion pour exprimer mes vifs remerciements à Monsieur Anis Birou, ministre chargé des Marocains résidant à l’étranger et des affaires de la migration, qui a eu l’obligeance de nous accorder un long entretien, ici à Montréal, et qui a délégué son conseiller M. Jaafar Debbagh pour venir enrichir le débat avec la
Merci Madame la ministre, pour votre présence parmi nous le 27 septembre
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•Mme Djaouida Sellah, Députée pour Saint-Bruno-Saint-Hubert, Membre du Comité permanent de la condition féminine, pour sa brillante participation au nom de son parti, le NPD;
•M. Gilles Deguire, Maire de MontréalNord qui a présidé, en compagnie de M. Hakam Hmidouch, la cérémonie de remise du Trophée de la Diversité de soccer. Participation marocaine en force
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Toute ma gratitude et ma reconnaissance à M. Driss Ajbali, membre du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) qui est venu spécialement du Maroc pour enrichir notre rencontre de ses réflexions.
Toute ma reconnaissance et mon grand estime à notre sponsor, MABI Groupe ainsi qu’à nos proches partenaires : Le Groupe Atlas Media et le journal Atlas. Mtl, M-Télé, Le Forum des compétences marocaines résident au Canada et l’Association de solidarité CanadaMaroc qui se sont partagés le gros du fardeau de l’organisation de cette journée . Cette nouvelle dynamique, entre médias marocains et société civile d’ici, combinée à l’écoute et l’ouverture des officiels marocains et québécois, nous encouragent à continuer sur la même lancée. Et c’est avec un grand plaisir que j’annonce, dores et déjà, le thème de notre prochaine activité : Les migrations climatiques : Quels impacts pour des pays comme le Maroc ? Et quels appuis de la part de pays comme le Canada ? Au plaisir de vous voir y participer nombreux. *Ph.D, Éditeur Maghreb Canada Express
Idées
Débat du 27 septembre sur les perspectives et orientations des nouvelles politiques migratoires du Québec
Le grand apport des Marocains du Canada au développement de la société québécoise mis en avant lors d’une rencontre-débat à Montréal La ministre québécoise de l’immigration, de la diversité et de l’inclusion, Mme Kathleen Weil, a mis en avant le grand apport et la contribution de la communauté marocaine établie au Canada au développement de la société québécoise, soulignant que son département accorde un intérêt tout particulier aux préoccupations de cette communauté, dont celles liées à leur intégration dans le pays d’accueil. Intervenant lors d’une rencontre débat, organisée récemment à la Maison du Citoyen de Saint Michel à Montréal, sous le thème «Migrations et sociétés : En finir avec la dérive des Continents», en présence de responsables du ministère chargé des Marocains résidant à l’étranger et des affaires de la migration et du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Étranger (CCME), Mme Weil a également mis en relief l’excellence des relations entre le Québec et le Maroc en matière d’échanges sur les nouvelles réalités migratoires mondiales, relevant une large convergence de vues sur les nouvelles approches à développer en matière de politiques migratoires, de gestion et d’inclusion de la diversité lors de ses entretiens avec les responsables marocains. Pour sa part, Jaafar Debbagh, du ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger et des affaires de la migration, a mis l’accent, dans son intervention, sur ces convergences, précisant notamment que «dans ses nouvelles politiques, le Maroc a trouvé une source d’inspiration plus qu’utile, dans l’expérience québécoise
d’interculturalisme». «Canadiens de tous les jours ; Marocains de toujours» Abondant dans le même sens, M. Driss Ajbali, du CCME, a évoqué les différents articles traitant des Marocains du monde dans la Constitution de 2011 et souligné l’importance que le Royaume du Maroc attache aussi bien à la préservation des liens des Marocains avec leur pays d’origine qu’à leur épanouissement et leur réussite dans les pays d’accueil. «Vous êtes, ici, des canadiens de tous les jours ; mais vous êtes aussi des Marocains de toujours», a déclaré M. Ajbali. Organisée par le journal «Maghreb
Canada Express» en étroite collaboration avec le Groupe Atlas Média, MTélé et Raison2+ et en partenariat avec différentes associations de Marocains établis au Canada, dont le Forum des compétences marocaines résidant au Canada (FCMRC) et l’Association de Solidarité CanadaMaroc, cette rencontre a été également l’occasion pour de nombreux participants de traiter de la «Gestion de la diversité au Québec et au Maroc : Orientations et perspectives». Lors de cette rencontre à laquelle ont pris part des universitaires, des chercheurs, des députés fédéraux et provinciaux, des élus municipaux et des représentants de commissions scolaires concernés par les questions migratoires, les conférenciers ont saisi cette occa-
sion pour procéder à l’analyse de différents aspects pouvant entraver la réussite des projets migratoires des originaires du Maroc résidant au Canada et présenté différents projets et propositions pouvant contribuer à le recherche de solutions à cette problématique. Selon les organisateurs de cette rencontre, l’ensemble de ces réflexions constitueront une contribution de la communauté maroco-canadienne à la consultation publique que le ministère québécois de l’immigration compte mener durant l’année 2015, en préalable à l’adoption de nouvelles stratégies et politiques sur l’immigration et l’inclusion de la diversité. Maghreb Arabe Presse
Les Marocains et leur intégration au Québec; État des lieux et Perspectives Agence de presse Médiamosaïque
La présence de plus en plus significative de la communauté marocaine au Québec et les défis relatifs à son intégration pleine et entière ont été au menu des "Journées culturelles Marocaines au Canada". Cette initiative, signée Maghreb Canada Express, a réuni des experts de la communauté et des politiques québécois le 27 septembre dernier à Montréal.
À la Maison du Citoyen, dans le quartier St-Michel, port d'attache du Petit Maghreb, ces échanges se sont déroulés, en effet, sous la présidence de Kathleen Weil, la ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion, en présence d'Anie Samson, vice présidente du Comité exécutif de la Ville de Montréal; mairesse de Villeray-Saint Michel-Parc Extension et de la députée fédérale de Saint-Bruno-Saint-Hubert, Djaouida Sellah.
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Les enjeux économiques, plus précisément, la problématique des affaires a été abordée par le président de MABI International. Hakam Hmiddouch a défendu le droit des migrants d'avoir accès à l'emploi et a insisté sur la nécessité pour le Québec de dédramatiser la question relative à la reconnaissance des acquis et compétences obtenus à l'étranger. Plusieurs autres sujets ont été abordés
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lors de cette assemblée qui avait réuni près d'une centaine de personnes. La thématique «Citoyennetés, engagements associatifs et participation politique» a été débattue par Abdelghani Dades, l'éditorialiste d'Atlas Média, tandis que Mustapha Belabdi traitait du thème «Perceptions : Les communautés migrantes entre l’inclusion dans la société de vie et le "mythe du retour"», rapporte l'Agence de presse Médiamosaïque.
Idées
Débat du 27 septembre sur les perspectives et orientations des nouvelles politiques migratoires du Québec
En finir avec la dérive des continents
Par Hakam Hmiddouch* Il m’est particulièrement agréable, à l’occasion de ces journées culturelles marocaines au Canada, de contribuer à la réflexion engagée et de partager avec vous quelques idées, très générales, mais que nous pourrons affiner lors du débat, sur les relations entre les immigrants et le pays d’accueil Dans ce sens, j’évoquerais tout particulièrement les questions relatives à l’emploi et à l’entrepreneuriat. Vous savez comme moi que l’immigration originaire du Maroc vers le Canada, exception faite de nos compatriotes juifs, n’a atteint un volume démographique important que durant les 35 dernières années. Cette immigration a commencé par une quête de savoir, puisque, essentiellement, elle était constituée d’étudiants venus poursuivre ici leurs études supérieures. Elle s’est ensuite renforcée avec l’arrivée de cadres hautement formés. Puis avec l’adaptation aux réalités locales des grilles de sélection des candidats à l’immigration, on a assisté à des arrivées en grand nombre, de techniciens et de professionnels. La langue française, qui avec l’anglais est langue officielle du Canada, a été un autre facteur favorisant le choix d’immigrer ici; et parce que c’est la langue officielle du Québec, c’est la Belle Province, notamment la Ville de Montréal, qui constituent la destination principale de nos concitoyens. Des espoirs déçus… Quelle que soit la date de leur arrivée ou leur statut socioprofessionnels, tous avaient un point en commun : ils étaient attirés par l’organisation sociale et professionnelle d’inspiration anglo-saxonne, qui leur semblait plus propice à une intégration sociale, un épanouissement personnel et une réussite professionnelle plus rapide et plus facile que dans les modèles européens - français en particulier - qui en avaient déçu plus d’un. Malheureusement, dans de nom-
breux cas, l’espoir ne s’est pas réalisé, entre autre parce que les nouveaux arrivants, laissés à eux-mêmes, n’ont pas toujours pu disposer des outils qui leurs auraient permis de surmonter les chocs culturel, social et climatique. Sans encadrement, sans accompagnement et sans soutien, il leur a souvent fallu beaucoup de temps pour comprendre les règles et s’adapter à leur nouvelle vie. Ceci est particulièrement vrai dans le domaine de l’emploi; avec ces règles complexes en matière de reconnaissance des compétences et des acquis, face aux ordres professionnels ou dans ce qu’on appelle les «métiers protégés». Très souvent ainsi, au terme d’un véritable parcours du combattant, des gens ont régressé dans leur situation professionnelle par rapport à leur statut dans les pays de départ et aujourd’hui encore, les immigrants qui doivent renoncer à leurs rêves, mettre leur véritable potentiel sous l’éteignoir et se contenter d’emplois pour lesquels ils sont surqualifiés, sont bien trop nombreux. Briser la solitude des néo-québécois En évoquant la solitude des nouveaux arrivants face à leur nouvelle vie, le manque d’encadrement et le manque d’accompagnement, je ne pense pas seulement aux structures de la société d’accueil. Je pense aussi aux structures communautaires et aux regroupements associatifs. Or là, si des initiatives ont été prises dès le milieu des années 80, ce n’est que depuis le début des années 2000, c’est-à-dire en gros depuis une quinzaine d’années, que notre mouvement associatif a commencé à se développer vraiment, en nombre et en qualité. Pas encore assez cependant pour donner à notre communauté la place qui doit être la sienne, à l’instar d’autres communautés culturelles avec lesquelles nous cohabitons, et qui se distinguent plus nettement , dans le mondes affaires, de la culture ou de la politique, aux paliers municipal, provincial comme fédéral.
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Entendons-nous bien : Ce n’est pas un constat d’échec. C’est en fait un diagnostic, sur lequel nous sommes très nombreux à être d’accord. Il nous réveille et nous éclaire sur les voies et moyens de mieux nous organiser comme sur le cheminement adéquat pour bâtir une représentation solide reflétant plus fidèlement notre culture millénaire, notre savoir-faire, nos formations et nos compétences, autant de potentialités dont nous devons être fiers et grâce auxquelles nous pourrons gagner notre place dans les rangs de l’élite de notre pays d’accueil. Rien ne nous manque en effet, pour participer efficacement à l’essor économique et social du Québec et du Canada. Et parce que notre marocanité est sans appel, la réussite que – grâce à notre culture et à nos modes de fonctionnement enrichis par nos expériences d’ici – nous réaliserons pourra aussi être mise à profit pour contribuer au développement de notre pays d’origine. Et cette démarche n’est d’ailleurs rien d’autre que la voie tracée par SM le Roi Mohammed VI, à travers ses actions comme à travers ses discours adressés aux aux ressortissants marocains à l’étranger. Lutter contre les préjugés Mais nous devons agir rapidement. Les soubresauts qui agitent ce 21ème siècle fragilisent en effet et de plus en plus vite, les minorités ethniques qui ne savent pas se prendre en charge. Notre première démarche devrait, à mon sens être constituée par la construction d’une communauté marocaine solidaire et soudée autour d’objectifs communs, par exemple la lutte contre les préjugés qui nous handicapent socialement ou encore le développement de notre capacité de réseautage. De cette manière, je suis certain que la moitié des obstacles qui se dressent entre nous et le monde du travail disparaitront d’eux-mêmes et que le taux de chômage scandaleux qui nous affecte se réduira en peau de chagrin.
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Nous gagnerons sans doute également beaucoup en développant une culture de l’auto - emploi et de l’entreprenariat. Puisque nous sommes dans Saint Michel, je citerais l’exemple du Petit Maghreb. Une courte promenade dans ce quartier suffit à prouver l’existence d’un potentiel énorme et de très nombreuses opportunités d’affaires qui ne demandent qu’à être saisies. Je suis certain que de nombreuses autres municipalités du Québec offrent autant de possibilités que le Petit Maghreb. D’autres possibilités vont apparaitre en matière de commerce entre le Canada et le Québec d’une part et le Maroc d’autre part dans les toutes prochaines années. Elles feront la réussite de ceux qui sauront se positionner et j’ais la certitude que celui qui osera créer sa PME au moment opportun, n’aura pas beaucoup d’effort à fournir pour développer très rapidement sont entreprise. Sortons des routines et des sentiers battus N’oublions cependant pas que la réussite économique, sans une réelle participation à la vie associative et politique, est une forme de ghettoïsation qui, comme tout cantonnement, attire les soupçons, dévastateurs par les temps qui courent. N’hésitons plus à adhérer nous engager dans le mouvement associatif, adhérons aux partis politiques municipaux, provinciaux et fédéraux, militons, faisons entendre notre voix, pour la défense de nos intérêts comme pour la réalisation des intérêts collectifs de notre société. En une phrase comme en cent phrases je lance un appel : Osons sortir des routines et des sentiers battus; car c’est de cette manière seulement que nous pourrons engranger les bénéfices que notre double culture et notre double appartenance nous autorisent à espérer. *Président et CEO de MABI GROUPE
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Entreprises
Remise sur rails du Plan Nord
Un outil stratégique de relance économique
Mis de côté lors de l'arrivée du Parti québécois au pouvoir en 2012, le Plan Nord est revenu cette semaine au devant de la scène politico-économique québécoise.
Lors d’une rencontre tenue au Palais des Congrès de Montréal, le Premier Ministre, M. Philippe Couillard à annoncé, alors même que nous sommes en contexte de rigueur budgétaire et de compressions majeures dans les dépenses de l’État, que le gouvernement entend injecter des millions de dollars de fonds publics dans la relance du Plan Nord, surtout pour attirer des investisseurs étrangers qui souhaiteraient tirer profit des ressources minières du Québec. « Il faut envoyer le signal aux Québécois qu’il y a des efforts de redressement de nos finances publiques à faire. Il faut aborder nos dépenses publiques de façon ferme et courageuse, avec comme objectif de préserver nos programmes sociaux pour les prochaines générations. Mais en même temps, il faut absolument lancer un signal de relance économique », a affirmé à cet effet M. Couillard devant un parterre de gens d’affaires réunis pour l’événement Objectif Nord. Le Plan Nord est justement une « priorité » dans le cadre de cette tentative de relance mise de l’avant par les libéraux. Et le premier ministre est prêt à y consacrer des dizaines de millions de dollars de fonds publics, malgré le contexte difficile des finances publiques. « Certaines personnes me disent que le cours des métaux est bas, qu’on devrait peut-être laisser faire le Plan Nord, ou alors le retarder. Mais s’il y a une chose propre aux cycles miniers, c’est que lorsque ça baisse, un jour, ça remonte. » «Open for business» Il est donc essentiel selon lui que le gouvernement mette dès maintenant la table pour le retour des investisseurs. Et la première étape consisterait à les rassurer, après le court passage au gouvernement du Parti québécois. « Nous voulons donner le message au monde entier : Québec is open for business. Nous sommes ouverts à l’investissement. L’action reprend. Venez investir chez nous », a plaidé le chef libéral.
Ces mêmes investisseurs seraient d’ailleurs favorables à l’austérité budgétaire que compte imposer le gouvernement. Ils recherchent, selon M. Couillard, « une ambiance d’assainissement des finances publiques. Ils veulent intervenir dans un milieu où les finances publiques sont bien gérées, où la dette est contrôlée, de façon à ce que le terreau soit favorable au développement économique ». La façon de faire libérale porterait déjà ses fruits, a-t-il ajouté. « La bonne nouvelle se propage. Les gens sentent bien que le Québec est de retour sur la carte de l’investissement et de l’activité économique mondiale. » L’ancien premier ministre Jean Charest, présent mardi au forum des gens d’affaires, était du même avis. « La carte d’affaires du Québec à l’étranger, actuellement, c’est le Plan Nord », a-t-il insisté.
Les investissements stratégiques envisagés Mais avant de venir, les investisseurs du secteur minier veulent savoir si les importantes infrastructures nécessaires pour accéder aux régions les plus éloignées seront au rendez-vous. Québec compte d’ailleurs donner des réponses de nature à les satisfaire. Le tout à grand renfort de fonds publics. Déjà, le gouvernement Couillard a engagé 20 millions de dollars dans une étude de préfaisabilité pour un nouveau lien ferroviaire qui permettrait de relier la fosse du Labrador au port de SeptÎles. Un tel projet, déjà évalué à plus de 2,5 milliards de dollars, faciliterait l’exportation à l’état brut du minerai de fer. Est-ce risqué de s’engager en vue de la construction d’une infrastructure ferroviaire, alors que les prix du fer sont au plus bas ? Ce serait « une grave erreur stratégique » de ne pas le faire, a répliqué le premier ministre, d’autant plus que les investisseurs le demandent. « Il y a toujours un risque dans n’importe quel projet industriel, a-t-il ajouté, mais il y a une certitude : les gens auront toujours besoin de minerai. » M. Couillard a du même souffle insisté sur la nécessité de travailler en « partenariat » avec les minières pour le développement d’infrastructures qui permettront de « désenclaver » les ressources naturelles. En guise d’exemple,
le chef libéral a cité l’entente entre Québec et la minière Stornoway Diamond dans le cadre du prolongement de la route 167, qui permet de rejoindre la mine de diamants de l’entreprise. Dans le cadre de la construction de cette route, c’est l’État québécois qui a payé la majorité de la facture, soit près de 300 millions de dollars. Infrastructures et aménagements Le gouvernement libéral garde en outre le cap sur son intention d’offrir des tarifs préférentiels d’électricité aux minières. Même chose pour son projet de prolongement de la route 138, sur la Côte-Nord, ainsi que sur la réfection de la route 389, qui relie Fermont au reste du Québec. Mais Québec n’a pas indiqué les montants qui seront nécessaires pour mener ces chantiers. En revanche, les libéraux ont précisé leur volonté de consacrer 63 millions de dollars à un fonds destiné au Plan Nord. L’enveloppe totale pourrait atteindre 2 milliards de dollars d’ici 2035, a dit le ministre responsable du dossier, Pierre Arcand. Ce dernier a aussi déposé un projet de loi devant mener à la création de la Société du Plan Nord. Celle-ci doit coordonner le développement nordique et elle devrait être financée par les redevances minières, a dit le ministre. Québec doit aussi, avec le fonds Capital Mines Hydrocarbures, injecter pas
Plan Nord : L’état des lieux Où en sommes-nous avec le Plan Nord? Lors de l'annonce du Plan Nord, en mai 2011, Jean Charest prévoyait des investissements de 80 milliards de dollars en 25 ans. Trois ans plus tard, où en sommes-nous?
faite : 8 des 11 projets sont déjà production, ou leur construction avance. Trois autres, par contre, battent de l'aile.
Dans le projet annoncé par le premier ministre de l'époque, on comptait 11 projets miniers d'envergure, totalisant des investissements privés de 8 milliards de dollars.
Deux projets de mines, celle d'uranium Matoush, au nord de Chibougamau, et celle d'apatite Arnaud, sur la CôteNord, font face à de l'opposition et sont soumis à un processus de consultations publiques du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE).
Qu'en est-il aujourd'hui? Vérification
Pour sa part, ArcelorMittal a réduit de
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500 000 000 $ son investissement prévu de 2 milliards de dollars en abandonnant son projet d'usine de boulettes de fer à Port-Cartier en raison de la faiblesse des prix du minerai. Les experts s'entendent toutefois pour dire que ces prix devraient se redresser, grâce à la demande en Chine et en Inde. C'est ce que souhaite le premier ministre actuel Philippe Couillard. La présence d'investisseurs institutionnels, dont la Caisse de dépôt et place-
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moins de 500 millions de dollars dans des prises de participation dans des projets miniers nordiques. Et mardi, on a appris qu’un autre montant de 50 millions de dollars provenant d’Investissement Québec est investi dans une filiale de Gaz Métro dans le but de produire du gaz naturel liquéfié, notamment pour fournir des minières. « Il s’agit d’un investissement à long terme, a souligné M. Couillard. Nous ne sommes pas dans les dépenses de fonctionnement du gouvernement. » Le secteur minier représente, les meilleures années, environ 2,5 % du PIB du Québec. Il se situe actuellement autour de 1 % du PIB. À titre de comparaison, l’industrie touristique se maintient bon an mal an autour de 2,5 % du PIB. Pour la période 2014-2016, les prévisions de Québec indiquent que les minières doivent verser un total de 405 millions de dollars en redevances. La valeur brute des ressources non renouvelables extraites devrait dépasser les 24 milliards de dollars au cours de la même période. L’État québécois a par ailleurs hérité au fil des ans de 698 sites miniers abandonnés. La facture, estimée à 1,2 milliard de dollars, sera entièrement payée par les contribuables québécois. Québec n’a toujours pas de plan pour venir à bout de cet héritage toxique. Source : Presse canadienne
ment du Québec et le Fonds de solidarité FTQ, aident les entreprises à tenir le coup. Presque 7 milliards de dollars sur les 8 milliards annoncés sont donc déjà engagés dans les projets miniers du Plan Nord. Ces projets devraient créer 11 000 emplois pendant la construction et 4000 par année pendant l'exploitation. Source : Radio-Canada
Entreprises
Montréal Nord et le développement durable
Un forum à l’usage des PME La directrice générale du S.E.R.I.C., Muryel Paquin, a annonceé cette semaine que le ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, David Heurtel, participera et prendra la parole au premier Forum sur le développement durable qui se tiendra le 14 octobre prochain, au CÉGEP Marie-Victorin. Mme Paquin croit que le ministre profitera de cette occasion pour livrer sa vision du développement durable. Lors de cet événement majeur ÉCORESPONSABLE, se tiendront des ateliers dans le cadre desquels les participants obtiendront des informations concrètes pour que les PME puissent agir proactivement afin de relever les défis actuels et de demain. Le RenDDvous de l’Est Le RenDDvous de l’Est réunira des invités de marque et plusieurs élus de l’Est de Montréal, des conférenciers et
spécialistes qui traiteront des différents aspects du développement durable. On citera à cet effet l’Association québécoise pour la maîtrise de l’énergie (AQME), l’Association pour le développement de la recherche et de l’innovation du Québec (ADRIQ), la Société de récupération et de recyclage du Québec (RECYC Québec) qui fourniront des conseils pratiques et adaptés aux PME, et plusieurs autres. « Ce sera un rendez-vous unique et propice pour les chefs d’entreprise et leurs dirigeants alors que les enjeux et les défis mondiaux en matière de développement durable sont plus importants que jamais », déclare Muryel Paquin, directrice générale du S.E.R.I.C, qui organise cet événement. Mme Paquin précise que : « Cette journée d’information et de réseautage est organisée afin de répondre aux attentes des dirigeants de PME. L’aspect économique adapté à ce type d’entreprise sera privilégié. »
M David Heurtel, Ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques
La toute première édition de cet événement est rendue possible grâce à la contribution financière de la Ville de Montréal, via une aide du gouvernement du Québec accordée dans le cadre de l’Entente Montréal 2025 administrée par le Secrétariat à la région métropolitaine et la participation de partenaires
Un Forum du Développement Économique Saint-Michel
Mobiliser les potentialités et ressources du quartier
Un comité de réflexion Le but de cette journée sera de mettre en place un comité de réflexion chargé de consulter la population ainsi que les divers acteurs socioéconomiques du milieu sur les orientations de développement économique énoncées lors de cet événement. Depuis les 10 dernières années, le quartier Saint-Michel est en pleine effervescence et des investissements importants ont été réalisés. De plus, Saint-Michel peut compter sur des citoyens et citoyennes très impliquées dans leur milieu ainsi qu’une concertation ancrée dans sa communauté. Il s’agit d’un quartier jeune, multi ethnique ou le niveau de qualification de ses résidents est supérieur à celui observé dans plusieurs autres quartiers de l’île de Montréal.
Mme Anie Samson, Maire d'arrondissement Vice-présidente du comité exécutif
M Frantz Benjamin, Conseiller de la Ville Président du conseil de la Ville
Nous nous retrouvons donc dans un quartier plein de potentiel. Malgré cela, les chiffres continuent de démontrer qu’il est parmi les plus défavorisé. «La réalisation d’un tel projet ne peut se faire sans la participation et l’implication des citoyens de Saint Michel» écrivent dans leur lettre d’invitation David Heurtel, Député de Viau, Ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques ; Anie Samson, Viceprésidente du comité exécutif Responsable de la sécurité publique et des services aux citoyens, Maire d’arrondissement Villeray-Saint-MichelParc-Extension et Frantz benjamin, Président du conseil municipal, Conseiller de la ville pour le District de Saint-Michel.
Marrakech 2014 Sommet global de l’entrepreneuriat
La tenue de ce Sommet au Maroc fait suite à la rencontre qui a eu lieu entre Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le président des ÉtatsUnis M. Barak Obama le 22 novembre 2013 à Washington. L’annonce de cette manifestation qui s’est faite lors du « US-Africa Business Forum » est une reconnaissance de la dynamique que connait le Maroc sous le leadership de Sa Majesté le Roi et de la réussite de l’expérience du Royaume en matière d’entreprenariat et de promotion du rôle du secteur privé Ce Forum qui se déroulera
Tout citoyen désireux de participer à cette rencontre devra s’inscrire par courriel auprès de Mme Nadine Pierre à l’adresse nadine.pierre@ mddelcc.gouv.qc.ca ou en communiquant au514-728-2474 et ce avant le 8 octobre prochain.
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Inscription en ligne : www.renddvous. ca
Le Royaume du Maroc organise la 5ème édition du « Sommet Global de l’Entrepreneuriat », à Marrakech du 19 au 21 novembre 2014.
Sur initiative du député et ministre David Heurtel, en partenariat avec le maire Anie Samson, le conseiller Frantz Benjamin, un Premier Forum du Développement Économique Saint-Michel (FDESM), organisé par l’association Vivre Saint-Michel en Santé (VSMS) aura lieu le vendredi 24 octobre 2014 de 9h00 à 17h00 à La Maison du Citoyen situé au 7501, rue François-Perrault. Deux chantiers Pour sa première édition, le Forum du Développement Économique Saint-Michel aura comme objectif de rassembler toutes les forces vives du quartier afin de promouvoir son développement économique en identifiant des projets porteurs et des orientations communes. Ce forum entend se diviser, après les présentations d’ouvertures, en deux chantiers poursuivant pour chacun d’eux des objectifs précis et réalistes. La première rubrique portera sur la vision du quartier et la deuxième abordera les ressources d’appui à l’entrepreneuriat disponibles dans l’arrondissement.
majeurs, tels que RECYC-Québec. Quant au comité stratégique de développement économique de MontréalNord, il participe à cet événement en tant que collaborateur principal.
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pour la première fois en Afrique, a été initié en 2009 par le Président Obama et a pour but de stimuler l'esprit d'entreprise, encourager l'innovation et promouvoir une croissance durable pour la création de l'emploi. Cet évènement constituera pour le Royaume une occasion de réitérer son engagement en faveur du développement de l'entreprenariat surtout auprès des femmes et des jeunes afin de les intégrer dans le tissu économique, et sera également l'occasion de réaffirmer la vision africaine du Maroc, qui consiste en une intégration économique régionale et un développement humain et économique durables des pays du Continent. Informations : site Web www.gesmarrakech2014.org
Entreprises
Si vous voulez créer votre PME
Tordez le cou à 4 mythes sur l’entrepreneuriat
Les petites entreprises ne sont pas les principaux créateurs d’emplois ; les nouveaux entrepreneurs sont plus âgés qu’on le pense ; il faut arrêter de croire qu’on pourra créer une nouvelle Silicon Valley dans sa région ; puis, malgré tout ce qu’on en dit, les incubateurs ne sont pas très efficaces pour démarrer de nouvelles entreprises.
Voilà en rafale quatre mythes sur l’entrepreneuriat qui sont détruits par une série de recherches effectuées par la Fondation Kauffman, aux États-Unis. Cette fondation, établie à Kansas City, est peut-être le plus grand producteur de recherches sur le phénomène de l’entrepreneuriat - et son plus grand propagandiste - aux États-Unis et dans le monde.
de 21 ans. On en trouve beaucoup, de jeunes entrepreneurs au début de la vingtaine, mais il y en a beaucoup plus qui vont créer leur entreprise entre 35 et 45 ans. Ces gens-là ont une expérience de l’entreprise et du marché du travail et ont un plus grand accès aux capitaux. Ils sont mieux armés pour réaliser leur rêve. La population vieillit ; les nouveaux entrepreneurs aussi.
Par ailleurs, je note que l’indice entrepreneurial de la Fondation, qui est l’ultime référence sur l’état de l’entrepreneuriat aux États-Unis, est en baisse depuis 2010.
Premier mythe On croit à tort que ce sont les petites entreprises qui créent les nouveaux emplois. C’est faux. Ce sont les nouvelles entreprises qui embauchent. C’est l’âge des entreprises qui est le facteur déterminant, pas leur taille.
Troisième mythe On ne créera pas de nouvelles Silicon Valley. La Silicon Valley est unique, et il est impossible de la cloner. On y trouve un écosystème complet (technologie, entrepreneurs à succès, énormes capitaux et main-d’œuvre ultraqualifiée) et riche d’une extraordinaire expérience en démarrage d’entreprises technologiques. En revanche, je constate que les entreprises technologiques québécoises qui ont le vent dans les voiles, comme LightSpeed ou Frank & Oak, ont toutes des liens étroits avec «la vallée». Les entreprises canadiennes associées au programme C-100, qui leur donne accès aux Canadiens en position de leadership en Californie, ont levé presque un milliard de dollars en financement depuis la création de ce regroupement, en 2010.
Deuxième mythe On a tous en tête cette image d’un Mark Zuckerberg qui crée Facebook à partir du campus universitaire d’Harvard, ou du jeune Steve Jobs qui fonde Apple à l’âge
Quatrième mythe Rien ne permet de croire que les entreprises qui ont loué des espaces dans un incubateur réussissent mieux que les autres. Les incubateurs traditionnels, qui
Dans une courte publication publiée cette semaine, son directeur de la recherche passe en revue quatre lieux communs qui alimentent les discussions autour de l’entrepreneuriat. C’est une recherche américaine, mais il y a fort à parier que les conclusions seraient semblables au Québec et au Canada.
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se contentent de louer des espaces, ne seraient pas des lieux propices à l’expérimentation et à la collaboration qui caractérisent l’entrepreneuriat. La démarche entrepreneuriale est une démarche intime et personnelle, mais elle se nourrit de l’apport de mentors, de conseillers, de réseaux et du soutien émotif provenant d’entrepreneurs qui ont subi
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les mêmes angoisses et les mêmes difficultés. On ne crée pas un produit à huis clos et on ne devient pas entrepreneur en cachette. Source : blog Pierre Duhamel
Journaliste depuis plus de 30 ans, Pierre Duhamel observe de près et commente l’actualité économique depuis 1986. Il a été rédacteur en chef et/ou éditeur de plusieurs publications, dont des magazines (Commerce, Affaires Plus, Montréal Centre-Ville) et des journaux spécialisés (Finance & Investissement, Investment Executive). Conférencier recherché, Pierre Duhamel a aussi commenté l’actualité économique sur les ondes du canal Argent, de LCN et de TVA. On peut le trouver sur Facebook et Twitter :@ duhamelp.
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Environnement
Grande marche pour le climat
''Assez de paroles, place à l’action"
Par Amal Zniber
Le 21 septembre 2014, partout dans le monde la population était présente pour la plus grande mobilisation pour le climat de l'Histoire, afin d'envoyer aux dirigeants du monde entier un message : ''Assez de paroles, place à l’action". Ici à Montréal, quelques 5000 personnes se sont réunies pour La Grande Marche pour le Climat, au parc Lafontaine. Une œuvre collective au lieu d’un discours L'artiste Victoria Bond a présenté une immense toile et mis à la disposition des participants tout le matériel nécessaire à la réalisation de cette œuvre collective-commémorative. Environ 300 personnes, de 4 à 99 ans, se sont exprimées sur la toile, le pinceau à la main, et ont communiqué leurs émotions, leurs espoirs, leur amour pour la nature, ainsi que leurs craintes pour le futur. Tous ont voulu partager leur respect pour la Terre, en écrivant des messages, en peignant dans l'espoir de changements positifs...
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Météo & loisirs
Deux saisons en une…
C'est sur une bonne note que s’est terminé le mois de septembre, qui nous aura offert deux saisons en une. En effet, après une vague de fraîcheur et un été des Indiens historique, le mois se termine sur l'espoir d'un deuxième été indien dans le sud du Québec. On peut mesurer la qualité du mois de septembre à son nombre de journées de 20 degrés et plus. La moyenne de 5 à 13 journées au-dessus de 20 selon les différentes régions a été éclipsée par les
12 à 18 de ces belles journées au cours du mois. Montréal a même eu droit à une journée de 30 degrés, le 5 septembre.
Septembre a été marquant pour son été des Indiens relativement hâtif, qui a duré 5 jours consécutifs. Une situation plutôt exceptionnelle qui nous a fait oublier les week-ends couci-couça du mois. La première fin de semaine de l'automne s'est effectivement avérée magnifique.
Et voilà que la province se retrouve à plus de 1 degré au-dessus de la moyenne pour le mois. Ce qui est d'autant plus remarquable sachant qu'au milieu du mois, le mercure a chuté 5 degrés sous les normales saisonnières et qu'un gel hâtif est survenu le 19. Les précipitations ont été timides en septembre. Nous n'avons enregistré que 10 à 15 jours de pluie assez bien répartis. Les orages et les vents se sont aussi
faits rares. Il en a été de même en ce qui a trait aux tempêtes tropicales. Avec une promesse d'un deuxième été indien, octobre s'annonce doux, malgré quelques rechutes. Ce sera malgré tout le retour des gels et l'arrivée des flocons. Les températures terminent au-dessus des normales. Source : Météomedia
Paysages de saison
Ballades à la poursuite des couleurs de l’automne L’automne est officiellement entamé, le pointillisme végétal a bel et bien commencé, et l’été des Indiens est à nos portes: c’est le moment ou jamais de prendre la clé des champs et des boisés pour admirer la livrée de la saison des couleurs. Voici plein de suggestions pour en profiter à fond.
D’abord, pour suivre l’avancée des couleurs, le site BonjourQuébec.com dispose d’une intéressante section dédiée à l’automne, où une carte détaille la coloration du feuillage dans toute la province (comme on le fait aussi à Parcs Ontario), que celle-ci débute à peine (à Montréal) ou qu’elle soit déjà à son apogée (dans Mégantic). Ensuite, on peut consulter les sites des parcs régionaux ou des parcs nationaux québécois, ou encore celui de Parcs Canada, pour planifier ses sorties, à moins de jeter son dévolu sur celui de la Route verte, pour des idées d’itinéraires cyclables dans les forêts peinturlurées. Certaines régions se sont aussi dotées d’outils pour organiser ses randonnées, comme c’est le cas de Lanaudière. Ce week-end et les suivants, plusieurs sommets et centres de ski du Québec proposent par ailleurs de nombreuses activités: randonnées guidées ou non, balades en télésiège, animation pour enfants, etc. Du mont Avalanche (à SaintAdolph-d’Howard, dans les Laurentides) aux monts Sainte-Anne (Québec) et Gleason (Centre-du-Québec), en passant par les monts Orford, Sutton et Owl’s Head (Cantons-de-l’Est) et Sainte-Marie (Outaouais), les flambées de couleur se suivent et ne se ressemblent pas. De leur côté, les magazines Géo Plein Air et Espaces y vont de plusieurs suggestions, tout comme c’est le cas de Coups de coeur pour le Québec. Rappelons également que le magazine National Geographic vient de classer la Gaspésie parmi les 10 meilleurs endroits où voir les couleurs automnales, sur la planète. Au-delà de la belle province, on suggère du reste des sites et itinéraires pour découvrir les flambées automnales au Nouveau-Brunswick, un peu partout au Canada et aux États-Unis, en consultant ces recensions de Géo, Travel & Leisure, CNN et USA Today. Pour sa part, The Foliage Network est régulièrement alimenté par de véritables chasseurs de
feuillage, actifs en Amérique du Nord, alors que ce site propose un outil de repérage des couleurs, toujours chez nos voisins du Sud. Enfin, Lonely Planet y va de ses suggestions des meilleurs endroits où prendre un bain de couleurs automnales, un peu partout dans le monde. Source : Blog Gary Lawrence
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À propos de Gary Lawrence Journaliste indépendant, Gary Lawrence a foulé le sol des sept continents de la planète et de plus de 80 pays. Ex-rédacteur en chef d’un magazine spécialisé en tourisme, il a aussi été rédacteur en chef francophone d’un service de presse touristique et a signé à ce jour des centaines d’articles portant sur les voyages, dont plusieurs dans L’actualité. On peut le suivre sur Facebook et sur Twitter : @LawrenceGary.
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Société & santé
Famille
Plus de 3,7 milliards en pensions alimentaires impayées
… et des centaines de milliers d’enfants dans le besoin!
Plus de 3,7 milliards en pensions alimentaires impayées au Canada Le montant des pensions alimentaires impayées augmente de plus de 100 millions de dollars par année au Canada, malgré les mesures qui ont été mises en place par les gouvernements. Résultat : des centaines de milliers de mères monoparentales et leurs enfants en souffrent. Selon les calculs de CBC et de RadioCanada, les parents qui refusent de soutenir leur famille doivent plus de 3,7 milliards de dollars à leurs anciens ou anciennes conjointes au pays. Et 97 % des mauvais payeurs sont des hommes. Ces enfants qui souffrent… Une mère monoparentale de Montréal se bat depuis deux ans pour avoir accès à la pension alimentaire que lui a consentie la cour. « Les pensions alimentaires ne sont pas pour les parents, c'est pour les enfants. Je ne veux pas une pension pour payer mon auto ou mes dépenses personnelles. C'est pour aider mon enfant », dit-elle.
L'ex-conjoint de cette femme lui doit aujourd'hui plus de 10 000 $. « J'ai un ex-conjoint qui est capable de déjouer le système pour ne pas payer ou payer moins de pensions alimentaires », indique-t-elle.
« Ça fait en sorte qu'il y a des enfants qui n'ont pas ce qu'il faut pour manger, ils n'ont pas ce qu'il faut pour se vêtir. Et le parent, qui est majoritairement des mères, se retrouve dans une situation de pauvreté, de précarité, de difficultés », dénonce Sylvie Lévesque, de la Fédération des associations de familles monoparentales et recomposées du Québec. Des parents parviennent donc à déjouer les systèmes des perceptions automatiques des pensions alimentaires des gouvernements provinciaux. Des chiffres qui donnent le tournis Un parent de Saskatchewan doit plus de 580 000 $ en arrérages. Un mauvais payeur de l'Île-du-Prince Édouard doit 240 000 $. Les mesures mises en place
par les gouvernements depuis 20 ans pour obliger les parents à payer leur pension alimentaire n'ont donc pas permis d'enrayer le problème.
Parmi les mauvais payeurs, certains semblent prêts à tout pour ne pas verser d'argent à leurs enfants. Certains choisissent de quitter le pays, de travailler au noir ou de refuser d'occuper un emploi. Ce père de famille n'a rien versé à la mère de ses enfants depuis 10 ans. « Je n'ai pas le chiffre exact, mais c'est audessus de 100 000 $, probablement 200 aujourd'hui que je devrais en pension alimentaire pour deux enfants », dit-il. L'Ontario est la province où le montant des pensions alimentaires impayées est le plus important. Les arrérages se chiffrent à 2,1 milliards de dollars. À l'heure actuelle, on compte 180 000 dossiers de parents qui refusent de soutenir financièrement leur famille, malgré l'ordre des tribunaux.
Les autorités se veulent rassurantes
Relativement au cas diagnostiqué aux ÉtatsUnis, le Dr Taylor a expliqué que ce patient n'avait pas transité par le Canada. Cet homme, hospitalisé au Texas (il est décédé depuis), transité par Bruxelles, et il venait d'effectuer un voyage au Liberia.
La ministre Ambrose a pour sa part précisé que jusqu'ici, le Canada a déployé plus de 35 millions de dollars dans la lutte au virus Ebola. Le Canada est «Bien préparé»… Le Dr Taylor a expliqué que le Canada était bien préparé pour déceler des maladies infectieuses graves telle que celle entraînée par le virus Ebola et en prévenir la propagation. Le Canada a désigné cinq centres hospitaliers qui seront en mesure d'identifier d'éventuels cas d'infection par le virus Ebola; en ce moment, un seul de ces centres est opérationnel et c'est celui situé au Québec, a précisé la ministre de la Santé, Rona Ambrose.
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140 000 cas au Québec Le Québec ne fait pas exception. Le montant des pensions alimentaires impayées se chiffre à 188 millions de dollars, et 140 000 dossiers de parents qui ne s'acquittent de leurs obligations sont entre les mains du centre de perception fiscale. Le Protecteur du citoyen, lui, est d'avis que les fonctionnaires du ministère du Revenu doivent en faire davantage pour que les pensions alimentaires soient versées. Selon Revenu Québec, dans 80 % des cas, les créanciers reçoivent à temps et en entier la pension alimentaire. Source : Radio-Canada
Solidarité Donnez du sang! le vendredi 14 novembre
Risque d'Ebola
Les autorités sanitaires canadiennes ont tenu à rassurer la population du pays, c, autte semaine lendemain de la confirmation du premier cas diagnostiqué d'infection à virus Ebola aux États-Unis, vraisemblablement le seul enregistré hors d'Afrique. Rona Ambrose, ministre fédérale de la Santé, et le Dr Gregory Taylor, administrateur en chef de la santé publique ont tenu une conférence de presse à cet effet à Banff, en Alberta.
Selon un avocat ontarien, ces importants arriérés s'expliqueraient par le fait qu'il n'y aurait pas suffisamment de fonctionnaires pour traquer les mauvais payeurs en Ontario.
L’Association Musulmane de Montréal-Nord invite tous les citoyens soucieux de solidarité et de charité à participer à l’opération de collecte de sang qui aura lieu le vendredi 14 novembre, entre 13 h 30 et 20 h.
N’hésitez plus; cet automne, mettez de la couleur dans la vie de quelqu’un : prenez le temps de donner du sang. En moins d’une heure, vous contribuerez à sauver des vies!
Elle aura lieu dans l’unité mobile stationnée au Centre communautaire Annour situé au 10395, avenue Pelletier (coin Forest), à Montréal-Nord. Les organisateurs espèrent accueillir 60 donneurs.
Qui peut donner? Toute personne en santé, âgée de 18 ans et plus et répondant aux critères d’admissibilité, peut donner du sang tous les 56 jours, soit six fois par année.
Sauvez des vies! Toutes les 80 secondes, une personne a besoin de sang au Québec. Le maintien de la réserve collective de sang repose entièrement sur la générosité de personnes soucieuses de partager la très grande richesse qu’est la santé. Votre don peut faire la différence.
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Pour vérifier votre admissibilité au don de sang, consultez la page des Critères de qualification sur le site Web d’HémaQuébec ou téléphonez au Service à la clientèle-donneurs au 1 800 847-2525. Renseignements : HémaQuébec
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Dialogues
Semaine québécoise des rencontres interculturelles 2014
«Accueillir… pour grandir»
À l'occasion du lancement de la Semaine québécoise des rencontres interculturelles (SQRI), la ministre de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion, Mme Kathleen Weil, et le porte-parole de la Semaine, l'humoriste et chroniqueur Rabii Rammal, ont invité les Québécoises et les Québécois de toutes origines à «Accueillir… pour grandir et s'ouvrir».
Le lancement était animé par M. Éric M'Boua. La SQRI se déroule cette année du 29 septembre au 5 octobre. « La Semaine québécoise des rencontres interculturelles est un événement rassembleur, un moment privilégié pour célébrer l'apport de la diversité au développement du Québec. Des rencontres et des activités très variées sont organisées dans toutes les régions. Ce sont de magnifiques occasions pour favoriser l'ouverture à la diversité et à l'inclusion », a déclaré la ministre Kathleen Weil. Pour cette 12e édition de la SQRI, le ministère de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion s'est associé à l'humoriste et chroniqueur Rabii Rammal, qui agit à titre de porte-parole. Bien connu aussi pour ses histoires animées, l'humoriste a réalisé des capsules vidéo dans lesquelles il met en valeur, à sa façon, les relations interculturelles, en combinant humour et dessin. On peut déjà visionner en ligne la première capsule où il se présente et la deuxième sur le thème Accueillir. Deux autres capsules seront dévoilées au courant de la semaine. À ne pas manquer! « Le thème Accueillir… pour grandir et s'ouvrir me touche personnellement et j'ai eu un immense plaisir à l'explorer à travers la production des capsules. Je trouve important de souligner l'apport des Québécois issus de diverses com-
munautés culturelles; mes parents étant eux-mêmes immigrants, je suis plus qu'honoré d'être le porte-parole de la Semaine québécoise des rencontres interculturelles », a déclaré Rabii Rammal.
Rappelons que Rabii Rammal est diplômé de l'École nationale de l'humour (2012) et qu'il s'est déjà produit en spectacle à plusieurs reprises, notamment au Zoofest et au Grand Rire de Québec. Il réalise une chronique hebdomadaire sur le blogue de la revue Urbania et collabore à l'émission « Entrée principale » sur les ondes de ICI Radio-Canada Télé. Il signe depuis peu une chronique dans la section « Pause pour lui » de l'édition du dimanche de La Presse +. Mme Kim Thúy a pris part au lancement de la SQRI à titre de lauréate du prix Charles-Biddle 2014. L'événement a en effet été l'occasion de lui remettre ce prix, décerné par le Ministère pour souligner l'apport exceptionnel d'une personne immigrante au développement culturel et artistique du Québec sur la scène nationale ou internationale. La ministre Kathleen Weil a remis le prix à Mme Thúy en présence de M. Charles Biddle junior. Tout savoir sur la SQRI Organisée par le ministère de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion depuis 2003, la Semaine québécoise des rencontres interculturelles vise à souligner l'apport de la diversité ethnoculturelle à l'épanouissement social, économique et culturel du Québec, à favoriser le dialogue et le rapprochement interculturels et à faire tomber les préjugés et la discrimination afin que chaque Québécoise et chaque Québécois participe pleinement à l'essor
de notre société. Plusieurs organismes communautaires et institutions québécoises célèbrent chaque année la SQRI en organisant, notamment, des journées portes ouvertes, des expositions, des événements artistiques et des repas communautaires. Les objectifs de la 12ème semaine Cette semaine constitue une invitation à participer à l’édification d'une société ouverte et inclusive et à partager avec fierté une identité basée sur notre langue et nos valeurs communes. L'ouverture au dialogue permet d’avoir accès à toute la richesse de la diversité de notre société. La Semaine québécoise des rencontres interculturelles est donc l'occasion idéale de partager vos expériences et votre vision qui font de vos milieux de vie des lieux accueillants et inclusifs, des lieux où toutes et
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tous se reconnaissent et participent à la réalisation d’un projet de société commun. La 12e Semaine québécoise des rencontres interculturelles se tiendra sous le signe de ce qui définit notre vivreensemble pour grandir et nous ouvrir à la diversité. Une action pour le rapprochement La Semaine québécoise des rencontres interculturelles est l’occasion de mettre en valeur la contribution importante des Québécoises et des Québécois de toutes origines au développement social, économique et culturel du Québec. Elle permet d’encourager le dialogue et le rapprochement interculturel. Elle rappelle également la nécessité de lutter contre les préjugés et la discrimination afin de favoriser la pleine participation de toutes et de tous à la vitalité du Québec.
Rabii Rammal : «On se ressemble pas mal plus qu’on pense ! » « J’ai accepté de m’associer à la Semaine québécoise des rencontres interculturelles car je trouve important de souligner la contribution des personnes immigrantes à l’enrichissement de notre société. J’y vois aussi une belle occasion de parler de différences, culturelles ou autres, pour qu’on se rende compte qu’au final, on se ressemble pas mal plus qu’on pense ! » -a déclaré Rabii Rammal, porte-parole de la Semaine québécoise des rencontres interculturelles 2014.
Rabii Rammal est surtout connu pour ses populaires chroniques hebdomadaires dans le blogue Urbania et pour sa collaboration à l’émission Entrée Principale sur les ondes de ICI Radio-Canada Télé. Il signe également une toute nouvelle chronique dans la section Pause pour lui de l'édition du dimanche de La Presse +.
Dans le cadre de la SQRI, il illustre de son talent, son style unique et sa personnalité colorée une série de capsules vidéo dans lesquelles il nous présente, à sa façon, les avantages des relations interculturelles. Ces capsules seront dévoilées progressivement sur la page Facebook de la Semaine. Une façon originale d’inviter les Québécoises et les Québécois à célébrer la diversité ethnoculturelle. Pour ne rien manquer des activités de la SQRI : •Internet : quebecinterculturel.gouv.qc.ca/sqri •Facebook : facebook.com/sqrique bec •Twitter : #sqri2014
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Arts & Cultures
Festival du Monde Arabe Sous le signe de 15 Folies Métèques belle puisque nous retrouverons des artistes algériens, marocains et tunisiens.
Par Réda Benkoula Du 24 octobre au 8 novembre, le Festival du Monde Arabe célébrera sa 15ème année qui se singularise par une programmation qui trouve ses racines dans les rythmes de l’Orient. Comme chaque année, de nombreux spectacles musicaux sont proposés aux montréalais qui peuvent découvrir des artistes du Québec et d’ailleurs dans le monde. Le Maghreb aura la part belle… Comme toujours, le Maghreb a la part
De l’Algérie, le groupe Freeklane nous fera découvrir les extraits de son premier album « Lala Mira » en partenariat avec l’Agence Algérienne pour le Rayonnement Culturel (AARC). Lila Borsali et Abbas Righi nous permettront d’apprécier les chansons du patrimoine Hawzi et Maalouf. La rockeuse du désert Hasna El Becharia nous transportera au désert algérien et Kader Japonais offrira aux amoureux du la chanson Raï un aperçut de son répertoire. Du Maroc, la chanteuse Aïcha Redouane insufflera le parfum d’Orient sur les rythmes des chants lyriques arabes, berbères, jazz et blues. Abdelkader Amlil reviendra à Montréal avec les sonorités de la musique Gnawa. Rachid Zeroual nous fera apprécier le son de la flûte et du Ney sur des rythmes de Jazz oriental. Rythmes Imazighen Le groupe Ayrad que nous avons remarqué lors de la troisième édition du Festival d’Orientalys fera aussi parti de la programmation. Ayrad qui signifie
Lion en langue amazigh avait d’ailleurs enchanté le public avec des reprises de plusieurs chansons maghrébines telles que : « Abdelkader Ya Bouelam, Sidi Hbibi, Wahran, Koumou Koumou ». Les Jeunesses Andalouses Montréal (JAM) revisiteront quant à eux les noubas de la musique andalouse marocaine. Alia Sellami et l’ensemble Vocal Aloès viendront de la Tunisie pour nous immerger dans des univers mystiques où s’entremêle le souffle (Nafass) de la musique orientale.
Cet univers musical sera complété par des spectacles orientaux venus du Québec à l’image de la chanteuse d’origine égyptienne Lamia Yared que l’on a pu voir au café Passerelles en juillet dernier. Maniant d’une main de maître le Oud, Lamia chante les mouachahates et les pièces du répertoire arabo-andalous. Cinéma et rencontres On ne peut imaginer le FMA sans son volet cinématographique pour découvrir des films du Moyen-Orient tels que : «
It’s About to Rain », « Ladder To Damascus », Stable Unstable », « When I Saw You ». Enfin, au niveau des salons de la culture, des activités gratuites seront proposées au public qui pourra assister à des conférences et des tables rondes autour de thèmes vastes et variés tels que le Monde Arabe, l’identité, les autochtones et l’intégration, un thème qui est d’actualité au Québec.
PMM: 5ème édition du Gala bénéfice de l’association Pour un Maroc meilleur L’association Pour un Maroc meilleur communique : « Nous sommes heureux de vous convier à la 5ème édition du Gala bénéfice annuel organisé par notre association, «Pour un Maroc Meilleur». Cet événement aura lieu samedi le 1er novembre 2014 à partir de 18h30 à la salle de réception le Carlton (8860, boulevard Langelier, Montréal, Québec).
Réalisations et projets Comme chaque année, le Gala sera pour nous l’occasion de vous retrouver, chers sympathisants, dans une ambiance festive traditionnelle, et par la même occasion, vous mettre à jour sur les différents projets de promotion de la scolarisation de nos enfants au Maroc mais également au Québec. Cette année, en particulier, nous aurons le grand plaisir de vous présenter un projet de mise à niveau d’infrastructure dans une région défavorisée Marocaine en cours de réalisation avec l’aide d’une équipe de P.M.M. nouvellement formée au Maroc, ainsi que d’autres projets innovants que nous avons l’ambition de mettre à jour. Au menu de la 5ème édition, un repas typiquement Marocain concocté par une des meilleures « Chefs » cuisinières Marocaines de Montréal, Chez Assia, Service traiteur. L'ambiance musicale sera assurée par Bouchaib et son Orchestre dont le professionnalisme n’a d’égal que le talent ainsi que par notre incontournable DJ Marwane K. Par ailleurs, comme le veut maintenant la tradition, de nombreuses surprises seront réservées à nos chers invités. Avec ces ingrédients de base, notre désir de vous épater et surtout votre présence, l’ambiance sera spectaculaire! Préparez donc vos belles tenues Marocaines et venez exprimer votre solidarité à notre cause. Vous serez choyés, parole de P.M.M.! En achetant votre billet, vous contribuez aussi à la récolte de fonds pour financer les projets mentionnés ci-haut qui viennent en aide aux enfants démunis.» Billetterie •http://galapmm2014.eventbrite.ca •Autres points de vente : Restaurant Chez Ali, 1908 Boulevard Thimins, Ville Saint Laurent. •Par téléphone: 514-638-0039/514-559-1034
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Cultures
Le projet «Lire vous transporte» revient en force
65 abribus transformés en bibliothèque numérique
Profitant de la Saison de la lecture de Montréal qui bat son plein, l’Association des libraires du Québec (ALQ), les Bibliothèques de Montréal et la Société de transport de Montréal (STM) s’unissent à nouveau pour la seconde édition du projet Lire vous transporte. D’octobre 2014 à mars 2015, avec de nombreux ajouts et des surprises qui viendront s’y greffer momentanément pendant la saison hivernale, une bibliothèque numérique gratuite composée d’une quarantaine de livres québécois sera disponible un peu partout dans la métropole: dans 65 abribus et au métro Laurier, sur la ligne orange, sous la forme d’un déploiement à l’extérieur de la station.
Culture et connaissances « À l'image de notre vision de transformer Montréal en une ville intelligente et novatrice, «Lire vous transporte» est une campagne qui s’inscrit au cœur des priorités de la Ville de Montréal en favorisant à la fois l’utilisation du transport actif et l’accessibilité de la culture et des connaissances. C'est une occasion unique pour les Montréalaises et Montréalais de tout âge de découvrir notamment les collections numériques des Bibliothèques de Montréal, lesquelles prennent actuellement un virage technologique important. Nous sommes fiers de nous associer à la STM et l'ALQ, deux partenaires soucieux de rendre accessible la culture pour tous », a déclaré Mme Manon Gauthier, membre du comité exécutif de la Ville de Montréal, responsable de la culture, du
patrimoine et du design, d’Espace pour la vie et du statut de la femme.
« Quand on observe la clientèle qui utilise notre réseau, on se rend vite compte que lecture et transport collectif vont souvent de pair. Il est alors tout naturel pour la STM de faire partie de ce mouvement culturel et d’encourager nos bibliothèques de quartier et les librairies d’ici », a expliqué Philippe Schnobb, président du conseil d’administration de la STM. « Ce partenariat permet de rappeler aux lecteurs que les librairies indépendantes québécoises sont présentes dans la sphère numérique. Il est donc possible de lire numériquement, tout en encourageant des plateformes d’ici et notre librairie de quartier! Les libraires ont des cartes dans leur jeu : représentant 48 % des ventes en librairies au Québec, les librairies indépendantes s’appuient sur le lien de confiance avec leurs clients pour être présents en ligne. Je félicite la STM pour leur engagement envers la lecture, je remercie les Bibliothèques de Montréal pour leur implication renouvelée et souhaite que ce projet créatif et novateur continue de faire des petits », a ajouté Katherine Fafard, directrice générale de l’ALQ. Grâce à ce projet, il sera possible de télécharger sur un téléphone intelligent, une tablette ou une liseuse, par l’entremise d’URL, le premier chapitre de chacun des livres proposés dans cinq catégories : histoire, humour, suspense,
Les ventes de livres ont légèrement augmenté au Québec l’an dernier Les ventes de livres ont augmenté de 1,5 % au Québec l’an dernier, pour atteindre 688 millions de dollars. C’est ce qu’a révélé l’Observatoire de la culture et des communications du Québec (OCCQ) en rappelant que les ventes avaient baissé de 4,1 % en 2012. Les librairies à succursales et les librairies en milieu scolaire ont affiché des hausses respectives de 3,4 % et de 6,4 % en 2013. Les librairies indépendantes voyaient cependant leurs ventes chuter de
7,0 %. Les maisons de distribution du Québec ont perdu du terrain par rapport aux fournisseurs étrangers. Ces fournisseurs approvisionnent principalement le marché de livres en anglais. Les ventes de livres par habitant de l’ensemble des librairies du Québec en 2013 s’établissaient à 54 $. Elles atteignaient 57 $ en 2009.
idées et voyage. Le lecteur se verra, par la suite, offrir la possibilité d’emprunter le livre en version papier ou numérique dans l’une des 45 bibliothèques de la ville de Montréal ou de l’acheter, également en version papier ou numérique, sur le site leslibraires.ca. Une fonction permettra également de géolocaliser la bibliothèque ou la librairie la plus proche. «Lire vous transporte» se transporte ailleurs… Notons que suite au succès montréalais
de la première édition du projet, la ville de Québec se joint à l’initiative cette année, créant ainsi un partenariat avec l’ALQ. L’opération Lire vous transporte se déroulera donc dans les autobus et des abribus de la vieille capitale, en partenariat avec le Réseau de transport de la Capitale (RTC), de même que sur le traversier entre Québec et Lévis, à compter du début du mois d’octobre et ce, jusqu’en janvier 2015. Sources : Association des libraires du Québec
Salon du livre ancien de Montréal
Le livre et les sciences naturelles Le Salon du livre ancien promet son lot d’éditions originales, d’autographes, de reliures somptueuses, de gravures, de cartes anciennes et autres. Une trentaine de libraires du Québec et de l’Ontario, tous spécialisés en livres rares et anciens, se réunissaient en fin de dernière semaine du mois de septembre à Montréal. Soue le thème « Le livre et les sciences naturelles », le Salon mettait à l’honneur les ouvrages rares consacrés à l’anatomie, l’astronomie, la biochimie, la botanique, la chimie, la mycologie, l’océanographie, l’ornithologie… Des trésors et des perles Comme toujours, ces libraires qui amassent des curiosités, des perles et parfois des trésors feront une large part aux ouvrages de littérature, de
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collection, d’histoire, de sciences humaines. Le salon promet comme toujours son lot d’éditions originales, d’autographes, de reliures somptueuses, de gravures, de cartes anciennes et autres. Un exemple ? La librairie «Le chercheur de trésors» mettait en vente à l’occasion de ce salon une importante collection de textes originaux de Gilles Vigneault. Des poèmes manuscrits, des tapuscrits, de la correspondance, des lettres, des photographies, plusieurs de la fin des années 1950 et du début des années 1960. On y trouvait notamment un texte de 1961 « sur la défense de tous les Jos Monferrand du monde et à la mémoire de nos pères qui dans leur santé de parlure savaient dire cul-de-sac ». Le 31e Salon du livre ancien s’est déroulé au pavillon McConnell de l’Université Concordia.
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Échanges
Le Maroc s’affiche en Ontario à l’initiative de l’AMDT
A l’occasion de la commémoration de la fête de l’indépendance, L’Association marocaine de Toronto organise le 15 Novembre 2014, un «Voyage à travers le Maroc» pour la découverte des aspects culturel, économique, culinaire et touristique du pays. La mise en œuvre de ce projet permettra aux citoyens d’origine marocaine et aux Canadiens du Canada anglais et plus particulièrement de l’Ontario, de voyager à travers le Maroc et à en découvrir ou mieux en connaitre les atouts économiques, culturels, touristiques et culinaires. Le but est que s’assigne l’AMDT à travers cette activité est «de créer un environnement d’échanges et de partage entre les Marocains du Canada et entre les Marocain et les Canadiens» lit-on dans un communiqué de l’association. L’AMDT énumère un certain nombre de finalité à son événement, dont : - Renforcer l’attachement et la contribution des Marocains du Canada à leur pays d’origine sur la base de leur intégration dans le pays d’accueil ; - Faire découvrir l’histoire du Maroc aux jeunes marocains qui sont nés à canada
- Faire découvrir les richesses du Maroc pour les Canadiens, jeunes d’origine marocaine et les membres des autres communautés pour renforcer les échanges et la coopération entre les deux pays dans les domaines ciblés. Un long voyage en une journée Le projet consiste en un voyage à travers le Maroc en deux temps : - Dans la matinée : A l’occasion de la commémoration de la fête d’indépendance du Royaume, il y aura un lever du drapeau marocain à la mairie de Toronto en présence de Mme Nouzha Chekrouni, ambassadeur du Royaume du Maroc à Ottawa, de la Consule générale du Maroc à Montréal, du Maire de Toronto et de plusieurs personnalités politiques et culturelles torontoises. - Dans l’après-midi : L’après-midi sera consacrée à un débat sur l’intégration et l’inclusion des jeunes dans le pays d’accueil en présence des invités, chercheurs, des jeunes du Canada et d’ailleurs ; - Dans la soirée : Un Cocktail dinatoire sera organisé avec la participation d’un artiste de renom ainsi que d’un chanteur vedette.
Information : Association Marocaine de Toronto
Jusqu’au 4 novembre 2014
Candidatures à la troisième édition du Prix du maire de Montréal en démocratie La Ville de Montréal procédera, du 30 septembre au 4 novembre 2014, à l’appel de candidatures pour annonce la troisième édition du Prix du maire de Montréal en démocratie. Ce prix vise à récompenser annuellement un citoyen, un groupe de citoyens résidant à Montréal ou une organisation établie à Montréal qui se serait distingué par ses actions et par son engagement à renforcer la démocratie dans la métropole. Ce prix s'inscrit dans la lignée des nombreux gestes déjà posés par Montréal en faveur de la participation des citoyennes et des
citoyens aux affaires de leur ville et d’une plus grande transparence. Il est le fruit de l’étroite collaboration entre la Ville de Montréal et le Chantier sur la démocratie. Le dépliant de mise en candidature pour ce prix est disponible dans les différents points de service aux citoyens (bureaux d’arrondissement, bureaux Accès Montréal, bibliothèques et lieux de diffusion culturelle) et à l’adresse Internet suivante : ville. montreal.qc.ca/prixdemocratie. Informations : slalonde@ville. montreal.qc.ca.
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Gouvernance
Les entrepreneurs en construction se dotent d’une charte des valeurs
En s’inspirant d’un modèle en vigueur en Bavière, l'Association de la construction du Québec (ACQ) a reconnu la pertinence de se doter d’un programme d’intégrité et vient d’adopter une charte des valeurs ayant pour principales pierres d’assise l’intégrité, le professionnalisme, la collaboration et le respect. Son conseil d’administration a approuvé le document, samedi, à Québec.
L’idée était en gestation depuis un bon moment déjà. La présidente de l’ACQ, Manon Bertrand, se rappelle que, dès 2011-2012, « la tourmente se manifestait déjà fortement dans l’industrie ». À l’époque, les membres de l’Association de la construction du Québec ont été nombreux à lancer le même cri du coeur, car ils étaient exaspérés de constater que quelques moutons noirs ternissaient la réputation de l’ensemble des entrepreneurs. Ils ont exigé, selon Mme Bertrand, que l’ACQ « fasse quelque chose pour démontrer que la plupart d’entre euxs ont des gens honnêtes, qui ont de bonnes pratiques » et qu’ils n’ont la plupart du temps rien à voir avec les systèmes bien huilés de collusion et de corruption.
Engagement En s’inspirant d’un modèle en vigueur en Bavière, l’organisation a reconnu la pertinence de se doter d’un programme d’intégrité dont la charte des valeurs allait devenir un « outil central » pour reprendre les propos de Manon Bertrand. Cette dernière souligne qu’avec cette démarche, son organisation souhaitait afficher clairement son engagement en faveur de la bonne gouvernance en encourageant « l’essor de bonnes pratiques d’affaires et de saine concurrence ». Dans la charte qui doit s’appliquer à l’ensemble des administrateurs, des dirigeants et des employés de l’Association de la construction du Québec, la mission de l’organisation est brièvement décrite. Il est entre autres possible d’y lire qu’elle veut « promouvoir les nouvelles façons de faire en matière de construction, de santé, de sécurité [et] d’innovation technologique » ainsi que les intérêts des entrepreneurs auprès des acteurs gouvernementaux et socioéconomiques.
Pour s’assurer que cette intention dépasse le stade du voeu pieux, l’ACQ s’est dotée d’une série d’objectifs. Elle entend notamment « adopter un processus clair de traitement des plaintes en matière d’intégrité » en plus de « développer […] des formations relatives à l’éthique ». L’Association de la construction du Québec s’autodéfinit comme une organisation représentant environ 17 000 entreprises des secteurs institutionnel, commercial et industriel employant plus de 89 000 travailleurs.
L'Assemblée nationale va revoir ses dépenses L'Assemblée nationale, une entité indépendante du gouvernement, n'échappera pas au grand ménage en cours dans les finances publiques. Le budget de dépenses de l'Assemblée sera réexaminé et le généreux régime de retraite des députés pourrait bientôt n'être qu'un souvenir. Le whip du gouvernement, Stéphane Billette, a dit avoir écrit au Bureau de l'Assemblée nationale (BAN) pour lui demander d'appliquer à cette institution la même médecine que celle servie à l'ensemble des ministères et organismes de l'État. Étant souveraine, l'Assemblée nationale n'est pas visée par la Commission de révision permanente des programmes, dirigée par Lucienne Robillard et qui doit remettre un rapport d'étape dès la fin du mois quant aux services gouver-
nementaux à repenser. Le travail de remise en question des dépenses de l'Assemblée nationale et du régime de retraite des députés sera donc mené en parallèle. À l'heure actuelle, le niveau de cotisation des députés à leur régime de retraite est fixé à 21 pour cent, tandis que le gouvernement cherche avec son projet de loi 3 à imposer aux employés municipaux un partage à parts égales 50-50 avec leur employeur. Un tel processus de révision budgétaire de l'Assemblée pourrait sonner le glas du projet d'agrandissement du parlement présentement sur la table, qui inclut la mise à niveau des mesures de sécurité et la construction d'un édifice de trois étages dans la cour intérieure. Le projet est évalué à 50 millions $.
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Certification Mme Bertrand espère que les membres de l’ACQ prendront sans tarder la balle au bond. Elle souhaite, en effet, que, dès le début de l’an prochain, ils commencent à adopter des programmes d’intégrité et des chartes des valeurs qui, si tout se déroule comme prévu, seront à terme certifiés par une firme indépendante. Manon Bertrand précise que ces documents pourraient être adaptés à la réalité de chacun puisque l’ACQ compte dans ses rangs « des entrepreneurs qui ont 3 ou 4 employés et d’autres qui en ont 400 ».
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Panorama
Gisements d’emploi
Les ressources de l’économie sociale et du modèle coopératif Secrétaire général de l’Organisation internationale des coopératives de production industrielles, d’artisanat et de services (CICOPA), Bruno Roelants dresse un constat positif de l’emploi dans le monde coopératif. Non seulement les coopératives offrent une base d’emploi de plus en plus vaste et importante à l’échelle mondiale, mais elles font aussi preuve d’une résilience plus forte que d’autres modèles d’entreprise en temps de crise.
Le monde coopératif continue d’employer un nombre croissant de travailleurs : c’est ce qui se dégage du Rapport sur les coopératives et l’emploi qui sera présenté le 7 octobre prochain, lors du Sommet international sur les coopératives. « Nous sommes en mesure au moins de maintenir notre proportion par rapport à la population active occupée [la population active moins les chômeurs]. La tendance est à la hausse », résume Bruno Roelants. Dans ce tableau, les secteurs les plus dynamiques sont logiquement les secteurs nouveaux, car ils répondent à des besoins nouveaux. « Tout ce qui touche à l’industrie, aux services et surtout aux services à la collectivité, comme la santé, l’éducation, les services sociaux et les services écologiques, a tendance à être en forte augmentation », précise-t-il.
comme des fourmis : elles ont tendance à accumuler du capital. Ainsi, leur ratio capital-dette est généralement plus sain que celui d’autres types d’entreprise ».
Grâce à cette autodiscipline, elles peuvent se retourner plus facilement et prendre des décisions drastiques quand c’est nécessaire. « Dans nos coopératives de travail, il y a eu des assemblées générales faites une semaine après la chute de Lehman Brothers. Les travailleurs membres des coopératives ont décidé de diminuer leur salaire de 10 % pendant quelques mois, le temps que la crise passe. » Une décision « immédiate, rapide et légitime » qui est difficile à imaginer dans une entreprise classique, où elle aurait fait l’objet de débats entre syndicats et patrons. « Le fait que les travailleurs sont aussi patrons permet de prendre des décisions très rapidement. »
Quant à savoir s’il faut opposer le monde coopératif et la productivité, Bruno Roelants répond par la négative. « Il existe un rapport entre l’emploi coopératif tel qu’il est vécu par les gens et l’efficacité entrepreneuriale », soutient-il. Il évoque même un « cercle vertueux » et un « renforcement potentiel » entre ces deux éléments.
Autre facteur de résilience : le pouvoir de se regrouper. En effet, à l’exemple du Mouvement Desjardins, qui rassemble 400 banques, ou du groupe Mondragon en Espagne, la capacité de se regrouper permet de gagner en force et de pouvoir lutter contre le chômage dans des moments difficiles. « Le groupe Mondragon arrive à redistribuer les travailleurs dans d’autres coopératives lorsqu’une coopérative a un excès de main-d’oeuvre au moment d’une crise. Ce groupe coopératif n’a jamais mis quelqu’un à la porte, du moins parmi les travailleurs membres. Ce sont plusieurs dizaines de milliers de personnes qui n’ont jamais connu le chômage. »
Un modèle résistant aux crises Les coopératives disposent également d’une force de résistance face aux crises. Une étude faite en 2012 et intitulée La résilience du modèle coopératif montre que les coopératives ont tendance à maintenir l’emploi plus de temps et de façon plus résiliente que les autres types d’entreprise, car « elles ont un peu plus d’oxygène devant une crise ». Elles sont «
Par ailleurs, on note que les coopératives contribuent largement à formaliser l’emploi et qu’elles ont joué depuis le XIXe siècle un rôle fondamental de ce côté. « Aujourd’hui, on s’aperçoit que, dans des secteurs très portés par le secteur informel, comme la construction, où beaucoup de choses ne sont pas très claires sur le plan de la formalité de l’emploi, les coopératives ont tendance à
Au Québec, le modèle coopératif contribue à le distinguer de façon importante du reste du Canada. Avec ses 40 000 employés, le Mouvement Desjardins est un groupe entrepreneurial de type coopératif qui fait référence. être le plus réglementaires possible, à cause du statut de leurs travailleurs. C’est une tendance forte, qui est extrêmement importante sur le plan de l’évolution de l’emploi dans le monde. » Le cas du Québec Au Québec, le modèle coopératif contribue à le distinguer de façon importante du reste du Canada. En effet, avec ses 40 000 employés, le Mouvement Desjardins est un « groupe entrepreneurial de type coopératif où il y a des assemblées générales entre les caisses », obéissant à une « gouvernance complexe entre entreprises qui est tout à fait originale ». Bruno Roelants parle d’une « expérience québécoise absolument fondamentale », qui permet au groupe Desjardins d’être « beaucoup plus fort que les credit unions dans le Canada anglophone et aux ÉtatsUnis ». Le deuxième grand avantage du Québec par rapport au reste du Canada, selon Bruno Roelants, est le fait que, en cas de dissolution, personne ne peut mettre la main sur les réserves accumulées par les coopératives et les redistribuer entre les membres. « Elles doivent forcément être utilisées pour développer le mouvement coopératif. Les membres
des coopératives ne peuvent donc pas tirer avantage de ces réserves en liquidant la coopérative et en essayant d’avoir chacun une part du gâteau, ce qui est possible dans beaucoup de pays du monde et dans le reste du Canada. » Selon lui, cela expliquerait en partie le fait que le bassin d’emploi coopératif est plus grand au Québec que dans le reste du Canada, notamment dans le secteur de l’industrie et des services. « C’est quelque chose de fondamental que le Québec a réussi à mettre en place, qui contraste avec les autres provinces. Il y a beaucoup plus de densité de coopératives de travail et nous considérons qu’il y a un rapport. » Le Rapport mondial sur les coopératives et l’emploi présentera l’état des connaissances sur l’emploi dans les coopératives dans le monde à travers une approche à la fois quantitative et qualitative. Il a été rédigé à la suite d’une étude menée dans dix régions : en Argentine, au Brésil, au Québec, aux États-Unis, en Afrique du Sud, au Japon, en Corée, en Inde, en Italie et en Espagne.
Réseaux publics
Le gouvernement veut se donner un droit de regard sur l'embauche
En plus de recenser le nombre d'employés à son emploi, le gouvernement Couillard veut se donner la capacité de décider du nombre d'effectifs embauchés dans les réseaux de la Santé et de l'Éducation. On espère ainsi éviter que les fonctionnaires procèdent à des embauches après des compressions imposées par le gouvernement. Le projet de loi que prépare le président de Conseil du trésor, Martin Coiteux,
pour connaître le nombre de personnes qui travaillent dans la fonction publique et parapublique comprendra un volet sur le «droit de gérance», annonce Le Huffington Post Québec.
Contrairement à la fonction publique, le gouvernement ne peut pas dicter le nombre d'employés dans les organismes publics, principalement dans les réseaux de la Santé et de l'Éducation. Ce nouveau pouvoir servira de droit de veto afin de
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geler les embauches au besoin.
À son arrivée au pouvoir, le premier ministre Philippe Couillard a annoncé un gel d'embauche dans les secteurs public et parapublic. La nouvelle loi viendra l'aider à réaliser effectivement ce gel. Sans confirmer l'information, l'attachéepresse de Martin Coiteux explique le projet de loi concernera la gestion des effectifs dans les secteurs public et para-
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public. «Il va y avoir deux volets, dit Marie-Ève Labranche, d'une part, avoir une gestion plus rigoureuse des effectifs, pour mieux planifier et suivre l'évolution des effectifs, et le deuxième volet vise à mettre en place un gel temporaire des effectifs dans les secteurs public et parapublic.» Le projet de loi sera déposé au cours de l'automne.
Panorama
Quand la retraite devient un privilège… Une personne sur deux atteint l’âge de la retraite sans avoir les moyens de la prendre Près de la moitié des personnes ayant dépassé l’âge de la retraite dans le monde ne touchent aucune pension et, pour une bonne part des 52 % qui en perçoivent une, la protection est insuffisante, indique un nouveau rapport de l’Organisation internationale du travail (OIT). De ce fait, la majorité des personnes âgées n’ont aucune sécurité de revenu, ni possibilité de prendre leur retraite et doivent continuer à travailler souvent dans des conditions de précarité, avec de faibles rémunérations, note cette étude réalisée sur 178 pays dans le monde. Ceux qui sombrent dans la pauvreté… Plus de 45 pays ont atteint un taux de couverture de 90 % et plus de 20 pays en développement sont parvenus à des régimes de retraite universels ou presque. « De nombreux pays en développement étendent fortement leurs régimes de retraite — une ten-
dance très positive », a constaté Isabel Ortiz, directrice du Département de la protection sociale de l’OIT. « Mais la garantie de prestations de retraite suffisantes est aussi importante que l’élargissement de la couverture. Les hommes et femmes âgés ont le droit de partir à la retraite dans la dignité, sans sombrer dans la pauvreté. C’est un problème qui concerne le monde entier », souligne-t-elle. La régression européenne En Europe, la réduction des prestations sociales dans le cadre des politiques de restrictions budgétaires « a contribué à la hausse de la pauvreté et de l’exclusion sociale », affirme ce rapport. Il note que désormais 123 millions de personnes au sein de l’Union européenne sont touchées par cette situation, soit 24 % de la population. «
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Les progrès atteints par le modèle social européen […] ont été minés par les réformes d’ajustement à court terme », estime ce rapport. À l’opposé, il souligne les progrès accomplis par la Chine où la couverture retraite est passée de 25 % de la population à plus de 70 % entre 2000
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et 2012. La part des dépenses publiques consacrée aux retraites représente de 0 à 2 % du PIB des pays à faible revenu, contre 11 % dans les pays d’Europe occidentale.
Panorama
Transports
Montréal va tester le système «taxi collectif»
Des résidents de l'est de l'île de Montréal pourront bientôt voyager vers deux gares du nouveau train de l'Est en taxi collectif et ce, au même coût qu'un transport en autobus.
La Société de transport de Montréal (STM) a lancé un appel d'offres afin d'identifier un fournisseur qui pourra offrir des services de taxi vers des gares du train Mascouche «à une clientèle n'ayant pas un accès direct au réseau régulier d'autobus de la STM». Ces véhicules desserviront des arrêts précis dans deux secteurs. Le premier offrira une ligne qui relie les résidents du faubourg Pointe-aux-Prairies à la gare Rivière-des-Prairies en heure de pointe du matin et de l'après-midi. Le deuxième secteur comportera deux lignes de taxi qui mèneront à la gare de train Anjou. La première ligne comportera 10 arrêts dans Rivière-desPrairies, tandis que la deuxième fera 11 arrêts autour du parc industriel Anjou. Lorsqu'il sera mis en place, le service devrait ressembler aux lignes de transport collectif par taxi déjà offertes à
l'extrémité ouest de l'île. Les utilisateurs devront réserver leur place au moins 40 minutes à l'avance, en spécifiant l'arrêt où ils désirent monter. Plusieurs clients différents pourront embarquer dans un même taxi. Un voyage par taxi collectif coûte le même prix qu'un parcours en autobus. 400 voyages/mois Selon le document d'appel d'offres consulté, la STM estime qu'elle devra offrir près de 2000 voyages sur l'ensemble des trois lignes au cours des cinq premiers mois de service.
C'est la ligne Rivière-des-Prairies-gare Anjou qui devrait être la plus achalandée, alors que la société de transport estime qu'elle devra offrir 910 courses en cinq mois. Les lignes Faubourg Pointe-aux-Prairies et Parc industriel Anjou devront être utilisées environ 546 fois et 455 fois, respectivement. La STM a indiqué toutefois que ces chiffres sont des estimations et seront
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ajustés en fonction de la demande sur
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chaque parcours.
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