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720 prédicateurs et exégètes marocains pour prêcher la bonne parole Page 16

Québec veut mettre de l'ordre dans son réseau informatique Page 18

Montréal veut plus de pouvoirs en matière d’intégration

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Groupe Atlas Media 13ème anniversaire et 11ème Iftar du Dialogue

L’hymne au Vivre Ensemble

Des immigrants illégaux détenus «indéfiniment» au pays Page 27 La sixième grande extinction animale est commencée… Page 32

Le mieux-vivre ensemble au menu

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Enjeux

Iftar du Dialogue 2015

Éditorial

Editeur : Abdelghani Dades. Directeur Général Rachid Najahi. Rédaction : Abdelghani Dades, Narjisse El-Bakkali, Zahira Ellahgui, Mona Doutabaa, Said Chayane, Reda Benkoula Publicité : Agence Odyssée

La Fête du Vivre ensemble

Conception et Réalisation Graphique : Atlas Média Atlas.Mtl est un produit du. GROUPE ATLAS MEDIA Inc Editeur de. * La Voix des Marocains à Montréal et du site web: www.atlasmedias.com

(514) 962-8527 (514) 994-9582 Courriel: admin@atlasmedias. com Site web: www.atlasmedias.com https://www.facebook.com/Nachid. Najahi?ref=hl

Depuis 2002 Groupe Atlas Media Treize ans, c’est… • 257 numéros du bimensuel Atlas.Mtl, soit plus de 6260 articles exprimant la sensibilité maghrébine et valorisant la dimension maghrébine de la société dans laquelle nous vivons; • Une cinquantaine d'événements identitaires, artistiques, culturels et politiques; • De nombreux débats, colloques, séminaires et conférences, • 116 reportages sur la communauté pour les chaînes de télévision 2M, AlMaghribia, Ai Aoula, Arrayadia; • 365 émissions radio (de 2002 a 2009); • Un site web ayant accueilli plus de 8.3 millions de visiteurs depuis 2003 et qui dans sa nouvelle version (mise en ligne début 2012) et qui reçoit en moyenne 2500 visiteurs par jour.

Qu’on le veuille ou non, partout, nous sommes condamnés à vivre ensemble; à agir pour faire de nos différences un atout, de notre diversité une richesse. Mais cette évidence ne s’impose, hélas!, pas à tous. Et il ne se passe plus un jour sans qu’une triste nouvelle, pleine de violence, de sang et de peine, vienne torturer nos consciences.

et une coopération internationale visant à en assurer la concrétisation sont incontournables ; ce pourquoi, Montréal a pris l’initiative de créer un Sommet des Maires du monde pour le Vivre Ensemble, dont la réunion inaugurale a eue lieu le 10 juin 2015 et dont la seconde édition – c’est tout un symbole – aura lieu dans deux ans à Casablanca, au Maroc.

Dans ce contexte disons et répétons que nous avons bien de la chance de vivre à Montréal, au Québec et au Canada, où fort heureusement, les extrémismes trouvent rarement à s’exprimer et où le bon sens et la sagesse imprègnent encore les politiques publiques et imposent leur loi à la majorité des citoyens.

L’enjeu et les défis Dans cette voie cependant, le travail est encore à faire, les obstacles à dépasser et les défis à relever restent nombreux. Le premier est de faire en sorte qu’une telle affaire ne peut être menée par les seules institutions publiques, sans l’adhésion pleine et entière des populations, sans que les petits gestes quotidiens de chaque citoyen ne viennent donner corps aux orientations publiques en la matière. Or, montréalais, québécois et canadiens, sommes-nous tous au diapason ?

On n’en voudra pour preuve que l’actualité de ces dernières semaines, durant lesquelles le Vivre ensemble à été à la Une de toutes les préoccupations, tant il est évident pour tous et pour chacun qu’il n’y a pas d’avenir sans Vivre ensemble. En ce sens, il n’est sans doute pas inutile de souligner les propos d’un grand champion de cette noble cause, Denis Coderre. Le maire de Montréal ne rate en effet aucune occasion de rappeler que nul d’entre nous – et il donne d’ailleurs l’exemple lui-même – ne doit se dérober devant la nécessité d’agir pour La lutte contre les préjugés, la discrimination et le racisme et en particulier, par les temps qui courent, la lutte contre les amalgames qui tournent injustement les projecteurs sur la communauté musulmane; Le renforcement du sentiment d’appartenance et la participation à la société montréalaise et québécoise des personnes immigrantes et des minorités ethnoculturelles; L’intégration des immigrants, à travers des politiques efficaces en matière, entre autres, d'habitation et d'emploi. Il est heureux également de constater que ces vues concordent parfaitement avec celles du Gouvernement du Québec qui vient de lancer un véritable projet de société contenu dans le Plan d'action 2015-2018 pour la prévention de la radicalisation menant à la violence et le renforcement du vivre-ensemble. Et surtout, marque additionnelle de sérieux du processus engagé : on est certains, tant à Montréal qu’a Québec, que cette œuvre ne peut se réaliser sans que soit également tenu compte de la nécessité d’une universelle prise de conscience – d’une action pour une telle prise de conscience aussi – que le vivre ensemble

Depuis plus d’une décennie maintenant, deux fois par mois dans ce journal et une fois l’an dans un événement que nous organisons un fois l’an – l’Iftar du dialogue – nous répétons ce message et nous nous plaisons à croire que le message a été quelques fois entendu, que nos vues trouvent écho et appui, au moins parmi nos lecteurs, dans les segments de la population montréalaise issus de la diversité. Au-delà de l’information et de la sensibilisation, Atlas media souhaite en effet, à travers les activités qu’il organise, dont cette fête œcuménique de l’Iftar du dialogue célébrée dans un moment de fortes piété et spiritualité est l’un des outils, se veut outil d’engagement civique et social. Et nous ne manquerons pas de le dire cette fois encore : essayons de nous inscrire, membres des communautés culturelles de toutes origines et confessions, parmi les premiers citoyens à agir pour que ce réalise ce grand projet de faire de Montréal et du Québec un lieu universellement reconnue de sa qualité de vie et dont le Vivre ensemble serait l’une des signatures. Faisons en sorte que ces idées que nous célébrons une fois l’an, dans toute notre diversité mais en communion autour d’une même table, imprègnent nos actes et nos pensées toute l’année et faisons ainsi avancer une cause qui, répétons-le, est l’une des clés de l’avenir chantant que nous voulons laisser à nos descendances.

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Abdelghani Dades


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11ème Iftar du Dialogue

L’hymne au Vivre Ensemble

de M. Denis Coderre, maire de Montréal

Denis Coderre, maire de Montréal a présidé vendredi 26 juin 2015, le 11ème Iftar du Dialogue du Groupe Atlas media. Il exprimait de la sorte une conviction qui est sienne depuis toujours : celle qu’il n’y a pas d’avenir sans Vivre ensemble. Il a également saisi l’occasion pour préciser les contours d’un chantier ouvert depuis son élection et auquel une dimension internationale à été donnée quelques jours auparavant : faire de Montréal une capitale universellement reconnue de la qualité de vie et dont le Vivre ensemble serait l’une des signatures. Dans son mot aux participants de l’Iftar du Dialogue 2015, il écrit ainsi : «Nous sommes réunis dans le cadre de ce 11ème Iftar du Dialogue parce que nous avons un objectif commun : faire de Montréal une grande Métropole Culturelle, une Ville Intelligente et, par ces moyens, une capitale reconnue du Vivre Ensemble.

Dans cette voie, les obstacles à dépasser et les défis à relever sont nombreux. Je les résumerais en disant que les solutions que nous préconisons et auxquelles nous œuvrons, résident dans

La lutte contre les préjugés, la discrimination et le racisme et en particulier la lutte contre les amalgames qui tournent injustement les projecteurs sur la communauté musulmane; Le renforcement du sentiment d’appartenance et la participation à la société montréalaise et québécoise des personnes immigrantes et des minorités ethnoculturelles; L’intégration des immigrants, à travers des politiques efficaces en matière, entre autres, d'habitation et d'emploi.

À ces fins, nous sommes engagés dans une collaboration étroite avec les différents autres paliers de gouvernement et je soulignerais la place centrale occupée par Montréal dans ce projet de société que constitue le Plan d'action 20152018 pour la prévention de la radicalisation menant à la violence et le renforcement du vivre-ensemble qui vient d’être adopté par le gouvernement du Québec; la conviction que nos objectifs et leur réalisation gagneront beaucoup en s’inspirant de ce qui se fait ailleurs dans le monde; conviction au nom de laquelle nous avons tenu à créer, le 10 juin dernier, le Sommet des Maires du monde pour le Vivre

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Ensemble, dont la seconde édition – c’est tout un symbole – aura lieu dans deux ans à Casablanca, au Maroc. Mais ce qui me réjouit le plus, c’est de voir que nos projets trouvent écho et appui dans les segments de la population montréalaise issus de la diversité. Et pour cela, il me fait plaisir de souligner le rôle que joue, depuis maintenant largement plus d’une décennie, le Groupe Atlas media et son journal Atlas.Mtl. Au-delà de l’information et de la sensibilisation, Atlas media, à travers les activités qu’il organise, dont cette fête œcuménique M célébrée dans un moment de fortes piété et spiritualité n’est qu’un exemple, est un outil d’engagement civique et social qui s’inscrit désormais dans la mémoire collective et dans les mœurs de Montréal. C’est d’autant plus méritoire que tout cela se fait avec de tout petits moyens et avec une toute petite équipe, mais pour des résultats que nous regardons avec sympathie et admiration. Pour conclure, je tiens à vous remer-

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Denis Coderre, maire de Montréal

cier de vous être joins à moi et à la Ville de Montréal à l’occasion de ce 11ème Iftar. Vous manifestez ainsi votre détermination à rendre possible un avenir montréalais ou nous et nos enfants pourrons Vivre bien, Ensemble. Ramadan Moubarak Karim à vous toutes et à vous tous.»


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11ème Iftar du Dialogue

Le mieux-vivre ensemble au menu

Par Réda Benkoula

C’est autour du souper annuel, organisé durant le mois sacré du Ramadan par le Groupe Atlas Média, que près de 300 convives étaient réunis pour célébrer la 11ème édition de l'Iftar du Dialogue; un événement visant à rapprocher les musulmans et les non-musulmans dans une ambiance festive et ramadanienne. Présidé par le maire de Montréal, Monsieur Denis Coderre, cet iftar était aussi l’occasion d’honorer des organismes et des institutions qui se sont distingués par leur engagement social et communautaire, dans un contexte économique et social où l’austérité et les questions de sécurité font les manchettes au quotidien. Après la prière et la rupture du jeûne, le Maire Denis Coderre invitait l’assistance à observer une minute de silence en hommage aux victimes des attentats qui ont eu lieu au Koweït, en France et en Tunisie. Hasard du calendrier, les attentats atroces survenaient à peine quelques jours après que le gouvernement du Québec et la Ville de Montréal aient proposé un projet de loi visant la prévention de la radicalisation, notamment chez les jeunes. De l'avis du Maire de Montréal, qui apprécie se faire appeler Kader, le projet ne vise pas une communauté précise, car « il y a peut-être des gens qui sont des fomenteurs de trouble de part et d’autre…Plus on va comprendre l’autre, plus on va combattre les amalgames, plus on va gagner…Je ne veux associer aucune communauté en particulier parce que c’est un service que l’on donne. En tant qu’ancien ministre de l’immigration, j’ai été nommé après les événements du 11 septembre et mon rôle n’était pas de bâtir un mur autour du Canada, mais de contrôler la porte et de conserver nos valeurs d’ouverture… C’est pour cela que lorsque l’on parle du vivre ensemble on parle de l’équilibre qui est important entre l’ouverture et la vigilance, parce qu’il y aura toujours des pommes pourries… Lorsque j’étais ministre de l’immigration, j’étais allé en Algérie où j’ai dit que le terrorisme n’a ni religion, ni race, ni nationalité et que c’est l’œuvre de sombres individus. Pour moi, le fait d’avoir un centre de prévention contre la radicalisation, cela veut dire que l’on créé cette communion de communautés pour qu’ensemble nous puissions combattre l’intolérance sous quelque forme que ce soit et empêcher qu’elle soit banalisée. Plus on va travailler ensemble, plus on va avoir ce

dialogue, plus on va combattre en commun l’intolérance. Pour moi, c’est un service qui répond et un outil de prévention. Il faut qu’il y ait aussi des mesures d’ouverture et qu’il y ait un dialogue continu…Il faut qu’il y ait un travail d’intégration par rapport à l’emploi…C’est avec toute cette vision d’ensemble que l’on va être en mesure de combattre les amalgames, la radicalisation et l’intolérance ».

La sécurité était d’ailleurs au cœur des discussions qui ont lieu à Montréal qui a accueilli le 10 et 11 juin le Sommet du vivre ensemble avec les Maires de nombreuses villes tels que le Maire de l'arrondissement de Villeray–SaintMichel–Parc-Extension, Madame Anie Samson. Cette dernière a insisté lors de la soirée de l’Iftar sur la participation de l’ensemble des acteurs sociaux pour assurer le vivre ensemble et prévenir la radicalisation : « Le centre de prévention contre la radicalisation qui vient d’être mis en place à Montréal est une première. L’objectif c’est de travailler sur la prévention. Pour cela, nous avons besoin de la communauté…nous avons fait des conférences partout à travers le monde et surtout en France pour échanger, car en dépit des distances, il y a quand même des éléments qui se ressemblent. C’est un dossier qui nous touche partout à travers le monde. Peu importe où on est, on le vit. Ce qui est important c’est de ne pas cibler une communauté et trouver pourquoi les jeunes trouvent un refuge à travers ce chemin…C’est là où on doit casser tout ce système et pour cela nous avons besoin de la présence de tout le monde. Nous souhaitons la participation des parents, des milieux scolaire, social et communautaire afin d'être en mesure de déceler, très tôt, un changement de comportement pour que l’on puisse vraiment agir en amont. C’est un dossier qui nous touche » de conclure Madame Samson.

Florilège

M. Reda Khoula, du Journal l'initiative, (premier à gauche) posant fièrement devant sa publication ture de l’autre et apprendre à se connaitre davantage. Quand je parle du vivre ensemble, il faut que les deux posent un geste pour démontrer l’ouverture…mais il faut aussi que de part et d’autre l’on puisse faire le pas nécessaire pour qu’on puisse faire cette marche ensemble. L’Iftar est un moment important de la vie des musulmans et le fait de partager cela, pour moi ça devient un privilège. Donc ça veut dire que je fais partie de la famille également…je vis cette culture. À la lumière de cela, c’est comme ça que l’on commence à se comprendre l’un et l’autre et faire preuve d’ouverture…On voit que l’on va partager des valeurs universelles et qu’au bout de la ligne que si on fait de plus en plus de gestes, il y aura moins d’amalgames ».

«Partage culturel et spirituel» « C’est la onzième fois que je viens au Iftar du dialogue…Pour moi, le Iftar c’est une solidarité…c’est un partage culturel et spirituel…c’est une façon de se retrouver et de s’imbiber de la cul-

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«Mieux se connaitre»

« Je suis vraiment ravie d’être présente ce soir parce que c’est vraiment une soirée où on sent énormément de solidarité et beaucoup d’émotion en mémoire des différentes victimes qui sont décédés aujourd’hui suite aux différents attentats dans différents lieux…une pensée toute particulière pour les victimes, leurs familles et leurs proches. Et c’est des moments comme cette soirée…des moments de convivialité pour mieux se connaître…Ces initiatives sont importantes pour justement faire en sorte de faire vivre ce mieux-vivre ensemble. C’est essentiel. Merci à toute l’équipe et à tous les organisateurs d’Atlas Media de nous avoir convié à partager le ftour ».

Anie Samson, Maire de l'arrondissement de Andrés Fontecilla, porteVilleray–Saint-Michel–Parc- parole et président de Extension et Vice-présidente Québec : du comité exécutif de la «Solidarité Ville de Montréal

«Comprendre les valeurs»

Denis Coderre, Maire de Montréal

Sadia Groguhé, Députée NPD de Saint-Lambert

« C’est une soirée magnifique où le partage est là…il n’y a pas juste des maghrébins dans la soirée, il y a des gens comme moi qui se sentent maghrébins et qui partagent un repas comme celui-là. Je trouve que cela est extrêmement important de comprendre les valeurs ; on voit les gens ici sourire et là on échange. Il y a des gens de plusieurs horizons. C’est mon onzième iftar avec Atlas Media et je tiens à les remercier pour l’organisation ».

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et partage»

« C’est une soirée où sont mises en valeur la solidarité, le partage et la justice…je trouve que c’est extrêmement important d’accompagner la communauté maghrébine dans cette fête et ça témoigne l’importance de ma présence et celle de mon collègue Monsieur Amir Khadir à l’égard de la communauté maghrébine à Montréal et au Québec en général. Pour nous, c’est un très grand honneur de partager avec vous cette soirée ». Propos recueillis par Réda Benkoula


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11ème Iftar du Dialogue

Prix Atlas media 2015

Sept petits pas vers le Vivre ensemble Issus de la diversité, elles et ils ont décidé de s’engager, chacun dans son domaine, selon ses compétences ou ses centres d’intérêt, afin d’aider qui a soulager une souffrance, qui a soutenir un effort méritoire et qui à combler une lacune. Chacun et chacune fait ainsi un petit pas et tout ces petits pas mis ensemble, nous font avancer tous vers une société plus juste et plus équitable. C’est cela aussi le vivre ensemble et c’est pourquoi, sur une liste de douze propositions, le jury 2015 à choisi les associations et organismes suivants pour le Prix Atlas media de cette année.

Soleil Des Orphelins

Solidarité et partage

Des membres du conseil de la fondation Club Avenir niveau de la communauté elle-même. Mission Encourager l’Excellence pour ouvrir la voie d’une pleine intégration et d’un avenir meilleur devant les Maghrébins établis au Canada. Objectifs

1-Consolider les liens qui unissent les Communautés montréalaises juives, arabes et berbères d’origine marocaine; 2-Renforcer les liens entre le Royaume du Maroc et ses Diasporas; 3-Servir de traits d’union entre les Communautés juives et les Communautés musulmanes du Canada; 4-Lutter vigoureusement contre toutes les formes de racisme, d’antisémitisme et d’islamophobie; 5-Contribuer, dans la mesure de ses moyens au rapprochement israélo-palestinien. Créée en 2009, elle compte aujourd’hui à son actif plus de 30 activités empruntant généralement le vecteur culturel comme outil de rapprochement et de dialogue.

Caisse Desjardins Cité-du-Nord de Montréal

- Stimuler la recherche et encourager les initiatives et actions pouvant contribuer à sa mission; - Créer une dynamique incitant les compétences algériennes et amies de l’Algérie à œuvrer pour améliorer le sort des Algériens. Des membres du conseil de l'association Soleil des Orphelins

Peu importe sous quelle latitude et dans quel type de société il vit, un orphelin est une personne en situation de besoin que chacun a le devoir d’aider. Cette phrase est el credo de l’association Soleil des Orphelins, née de la prise de conscience d’un groupe de canadiens issus de la diversité et qui ont décidé de répondre à l’appel de détresse des enfants démunis au Canada et dans un certain nombre de pays africains, dont le Maroc, pays d’origine d’une partie des membres de l’association. À la faveur de partenariats conclus avec des associations locales, SDO intervient auprès des orphelins dans le but de leur apporter l’aide matérielle et le soutien moral qui contribuera à améliorer leurs conditions de vie, facilitera leur intégration sociale et professionnelle. SDO vise ainsi à promouvoir un esprit de solidarité et de partage. Objectifs : • Venir en aide aux orphelins dans le besoin • Accroître continuellement le nombre des orphelins soutenus • Élargir la base des parrains et marraines • Sensibiliser davantage les canadiens à la cause de l'orphelin • Encourager toute initiative de solidarité envers les orphelins qu'elle soit matérielle ou morale

Douze ans d'Excellence Pendant les premières années, Club Avenir a fonctionné avec les fonds propres de ses fondateurs. La remise des prix avait lieu, modestement, dans des endroits comme le sous-sol d’une maison et des salles de cours de HEC. Après quelques années, la Fondation a pris de l’ampleur, avec notamment : - Sa reconnaissance par le gouvernement fédéral, en tant qu’organisme de bienfaisance - L’augmentation de sa notoriété, avec la diffusion d’informations dans - L’arrivée de donateurs importants permettant à la Fondation de fonctionner avec ses fonds propres.

Mémoires & Dialogue

La mémoire commune contre le racisme, l’antisémitisme

La Fondation Club Avenir, organisme philanthropique sans but lucratif, a été créée le 2 novembre 2002 dans le sous-sol d'une maison par six membres de la communauté Algérienne établie à Montréal: Bachir Halimi, Ahmed Aïna, Taieb Hafsi, Lachemi Siagh, Lakhdar Moussi et Cheikh Hafsi. L’idée de base était la mise en avant des apports de la communauté originaire du Maghreb, pour rehausser son image au niveau de la société d’accueil et au

Au delà de l’argent Par son action, la Caisse Desjardins Cité-du-Nord de Montréal contribue puissamment au développement économique et social de sa collectivité, démontrant la force des valeurs coopératives. Mission La Caisse Desjardins Cité-du-Nord de Montréal est une coopérative de services qui offre des services financiers adaptés à l'ensemble des besoins des individus, des entreprises et des personnes morales. Engagement •Offrir des services avec une approche humaine en servant d'abord l'intérêt de nos membres. •Poursuivre les plus hauts standards d'éthique et de déontologie. •Favoriser, à titre d'employeur, le développement personnel et professionnel des employés, dans un milieu de travail créatif et mobilisant. •Agir dans le milieu en tant qu'acteur socioéconomique important et dynamique.

Fondation Club Avenir

Soutenir l’intégration

Des membres de la Caisse Desjardins Cité-du-Nord de Montréal avec M Denis Coderre, maire de Montréal et Mme Anie Samson, maire de Villeray - Parc-Extention - Saint-Michel

Distinction Des membres du conseil de l'association Mémoires & Dialogue

et l’islamophobie Un groupe de Juifs et Musulmans marocains montréalais, issus de divers milieux sociaux et professionnels, composent à parité égale le Conseil d’Administration de Mémoires & Dialogue. Cette Association judéo-musulmane s’est fixé cinq grands objectifs:

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La Caisse Desjardins Cité-du-Nord de Montréal fait la promotion de valeurs comme l'égalité des personnes et la solidarité tout en donnant à la communauté et aux personnes les moyens de prendre leurs affaires en main et de devenir de plus en plus autonomes. Dans cette dynamique, la Caisse Desjardins Cité-du-Nord de Montréal considère que «La rentabilité n'a de sens que dans la mesure où elle permet de protéger les intérêts des membres et leur offrir de meilleurs services».

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11ème Iftar du Dialogue

Prix Atlas media 2015

Sept petits pas vers le Vivre ensemble

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MABI Group

Se faire entendre…

Des membres de MABI Canada avec M Gaétan Barrette ministre de la santé et des services sociaux

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Le Forum des Compétences Marocaines du Canada (FCMRC) est un organisme à but non lucratif crée par des Canadiens d’origine marocaine. Sa mission consiste à : * consolider et à créer des liens entre les individus, les entreprises et les institutions canadiennes et marocaines en vue d'encourager la collaboration dans les domaines économiques, sociaux et culturels; * faciliter l’intégration des compétences d’origine marocaine au sein de la société canadienne. C’est dans cette perspective que le Forum a organisé, au cours des deux dernières années, plusieurs activités visant à améliorer l’employabilité des compétences d’origine marocaine dans l’économie canadienne. Le FCMRC a organisé les principales activités suivantes : * Une conférence-débat sur les négociations de libre-

Œuvrant à travers le monde depuis 40 ans, MABI est une entreprise de services qui exerce ses activités au Canada depuis maintenant 8 ans. « Confiance, Sécurité, Excellence » c’est la devise que s’est donné l’entreprise afin d’offrir à ses clients des services d’affaires dans divers domaines d’activités. De la tenue de livres et services comptables à la consultation marketing, en passant par les services financiers et fiscaux, les services de coaching/mentorat, les technologies de l’information, l’aide aux entreprises ou encore le service d’import/ export, et enfin le service de recyclage de déchets, MABI Canada se présente comme «le meilleur allié» de sa clientèle dans la recherche de la réussite. MABI Canada vient d’ajouter une corde à son arc : la création de MABI TV, qui élargit le paysage médiatique québécois et montréalais en ajoutant au médias écrits et numériques une dimension audiovisuelle bien de nature à faire porter loin la voie de communautés jusque là à peu près muettes et inaudibles.

Forum des compétences marocaines du Canada

L'art de renforcer la pleine participation citoy-

Clinique bio esthétique

Au nom des femmes Réussir commence par se sentir bien dans sa peau. Et c’est pour cela que la clinique bio esthétique figure parmi les lauréats 2015.

Mme Mounia Abbadi recevant le tropheé Atlas Media 2015 des mains de Mme Maria Mourani et Mme Djaoudi Sellah députées du NPD

La propriétaire, Mounia Abbadi a en effet identifié des besoins qui au-delà des traitements conventionnels, nécessitent des services uniques et spécialisés pour les femmes, mais aussi pour les hommes. Des membres du Forum des compétences marocaines du Canada avec Mme Anie Samson, maire de Villeray - Parc-Extention - Saint-Michel, M Gilles Déguire, maire de Montréal Nord et M Rachid Najahi, DG du Groupe Atlas Media échange entre le Maroc et le Canada et les perspectives d’investissement des deux côtés de l’Atlantique, et ce, avec la participation de représentants des gouvernements marocain et canadien. * Une conférence sur l’intégration des immigrants sous le thème : l’emploi, principal vecteur d’intégration, avec la participation de la Conférence régionale de Montréal (CRÉ). * Un startup qui a abouti à la création de quatre nouvelles entreprises à Montréal. * Un événement pour célébrer l’apport de la femme d’origine marocaine à la société canadienne et québécoise. En plus de ces activités phare, le Forum a organisé plusieurs séminaires et ateliers allant des technologies émergentes à la gestion du stress.

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La clinique bio esthétique est une clinique médicoesthétique qui offre des traitements pour le visage et le corps en utilisant des technologies de dernier cri dans une atmosphère chaleureuse et personnalisée. La clinique bio esthétique est reconnue pour son épilation permanente utilisant une technologie haut de gamme qui est moins douloureuse, plus rapide et plus efficace que le laser. Durant ses sept ans de service en soins médico-esthétiques, la clinique bio esthétique a fait preuve pour la qualité de services offerts et son professionnalisme et été gagnante de prix de lauréats par choix du consommateur en 2015 La première clinique a ouvert ses portes à Montréal, au Québec, en 2008 ; une filiale sera lancée au New Jersey (USA) en 2016

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Le 11ème Iftar du Dialogue vu du Maroc

«Les nobles valeurs du vivre-ensemble harmonieux et du partage» Maghreb Arabe Presse Dans une ambiance fraternelle et conviviale, quelque 400 personnalités représentant les différents groupes religieux, ethniques et culturels constituant la mosaïque de la société montréalaise, ont pris part, vendredi soir, au traditionnel «Iftar du Dialogue», organisé par le groupe Atlas Médias, à l'occasion de l’avènement du mois sacré du Ramadan, avec pour devise la promotion des nobles valeurs du vivre-ensemble harmonieux, de solidarité et du partage. Réunis le temps d'une soirée autour de la même table pour la rupture du jeûne, les convives présents à ce rendez-vous annuel ont tenu par leur participation à prôner la culture de solidarité et d'entraide sociale qui caractérise la société musulmane en ce mois béni, propice à la ferveur religieuse et au recueillement. Ils ont aussi voulu plaider pour la consolidation du dialogue des religions et des cultures, qui se situe dans le droit fil de l'interculturalité et du multiculturalisme qui distingue la métropole québécoise et mettre en exergue l'importance du vivre-ensemble dans un cadre harmonieux auquel aspirent toutes les composantes de la société canadienne et québécoise. A travers cette initiative, qui se veut aussi un espace d'échange et d'interaction entre des membres de la communauté marocaine, maghrébine et arabe et des représentants des diverses communautés ethnoculturelles établies à Montréal, les organisateurs veulent concrétiser cet appel à la cohabitation, à la coexistence et au rapprochement durant ce mois de bienfaits. Cette soirée, rehaussée notamment par la présence du Maire de la ville de Montréal, Denis Coderre, de plusieurs dignitaires, de députés à l'Assemblée nationale du Québec, de membres du gouvernement québécois et de représentants d’associations marocaines, a été également l'occasion de souligner l'hospitalité légendaire du Maroc, devenu au fil des années un artisan incontournable du dialogue des cultures et des civilisations.

Dans des allocutions de circonstance, plusieurs intervenants ont été unanimes à saluer cette activité qui célèbre chaque année un fort moment privilégié de piété et de spiritualité pour les musulmans, tout en mettant en relief la dimension profonde des valeurs véhiculées par ce mois de bénédiction et de bienfaisance. Communion Selon eux, cet Iftar représente un moment important de communion et de rencontre entre les représentants des différentes communautés religieuses, l’objectif ultime étant de faire connaître l'Islam, une religion de partage, de tolérance et d'amour du proche. Cette soirée ramadanienne, qui a permis aux invités de déguster plusieurs mets concoctés dans la pure tradition gastronomique marocaine, a été agrémentée par une programmation artistique variée qui a suscité l'admiration de l'assistance.

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L'assistance a également observé une minute de silence à la mémoire des victimes innocentes des attentats terroristes odieux perpétrés en Tunisie, au Koweït et en France, des actes qui n'ont rien à voir avec l'Islam qui prône la paix, la tolérance et la fraternité. Par ailleurs, un vibrant hommage a été rendu à plusieurs associations et entreprises, qui se sont vues décerner des trophées en reconnaissance pour leur engagement citoyen, leurs efforts inlassables et leurs contributions pour favoriser l'intégration réussie des membres de la diaspora issus de la diversité dans la société d'accueil, à travers l’amélioration de l’accès à l’emploi, contribuant ainsi à alléger un problème récurrent entravant leur intégration socio-économique pleine et entière.

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Le 11ème Iftar du Dialogue par l’image Vous avez manqué cette onzième édition de l'Iftar du dialogue? Vous voulez quand même avoir une idée de l'ambiance festive de cette belle soirée où la célébration du vivre ensemble était à l'honneur? Nos chers photographes, Abdelhaq Boussayri et Wahid Mgherbi ont immortalisé ces beaux moments de rencontres, d'échange et de connaissance mutuelle.

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Monsieur Gaétan Barrette, entouré de gauche à droite de M.Hoang Mai , député NPD Brossard - La Prairie, Mme Sadia Groguhé députée du NPD dans Saint-Lambert ,Mohamed Jaouad Directeur général Groupe de Taxi Hochelaga /Beaubien Inc, et de droite à gauche de Madame Djaouida Sellah, députée NPD à St-Bruno-St-Hubert, et de M. Alain Giguère, député Marc- Aurèle- Fortin

Monsieur Gilles Deguire, maire de Montréal Nord et Monsieur Monsieur Hadj Abdelaziz Rzik, président de l'association musulmane de Montréal Nord suivant avec enthousiasme le déroulement des activités de l'Iftar

La talentueuse actrice Najat Wafi entourée de Leila Gouchi, actrice et présidente de l'agence Gouchi.com et de Nezha Solgui.

Monsieur Abdelhaq Sari, président de l'association Soleil des Orphelins recevant le prix des mains de Madame Marie Montpetit , députée du parti libéral du Québec dans Crémazie

Madame Anie Samson, maire de Villeray, Saint-Michel, ParcExtension et sa fille, entourées de plusieurs invités dont Nawal Bekhechi et sa fille, Notre confrére Wahid Mgherbi, M Merouane Bensalem , M Toufik Merazi et ...

Monsieur Rachid Kharouji, directeur de la Banque marocaine du commerce extérieur (BMCE) au Canada, en habit traditionnel posant à côté de sa famille et de Monsieur Reda Khoula, du journal L'initiative

Abdellah El Mzem et Maria Jaouad, maîtres de cérémonie de l'Iftar

Dr Emyle EL Fassi, M Daniel Amar, de mémoires et dialogues, fidèle ami et partenaire du Groupe Atlas Média et de la communauté marocaine

Même les petits garçons étaient de la fête du Vivre ensemble et du dialogue. Sur la photo, le petit Shadi et son père Redouane Najahi

Monsieur Abdelghani Dades, cofondateur du Groupe Atlas Média et éditeur du journal Atlas Montréal, exposant les raisons et la portée d'un événement comme l'Iftar

La troupe des Issaouas se préparant avant d'entrer dans la salle

Le magicien SAM présentant un de ses numéros de magie

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Le 11ème Iftar du Dialogue par l’image Vous avez manqué cette onzième édition de l'Iftar du dialogue? Vous voulez quand même avoir une idée de l'ambiance festive de cette belle soirée où la célébration du vivre ensemble était à l'honneur? Nos chers photographes, Abdelhaq Boussayri et Wahid Mgherbi ont immortalisé ces beaux moments de rencontres, d'échange et de connaissance mutuelle.

Le maire Denis Coderre remettant un trophée reconnaissance à Monsieur Hakam Hmidouch de MABI Canada

M. Hachem Ben Saleh accompagné de Mme Nafisa Abarbach du Forum des compétences Marocaines au Canada recevant le prix des mains de Madame Anie Samson, maire de l'arrondissement Villeray, Saint-Michel, Parc-Extension et de Monsieur Gilles Deguire, maire de l'arrondissement Montréal Nord

Mohamed Jaouad en compagnie de M Faouzi Metouali préident de l'association marocaine de Toronto et M Mohamed venu de Toronto

Denis Coderre le maire de montréal prend un selfi avec Yassine et Bouchra Avakiane de Tarabkom Production

Monsieur Ahmed Aina, recevant le prix au nom de la Fondation Club Avenir des mains de Messiers Amir Khadir, député du Québec solidaire dans Mercier, et Andrés Fontecilla, co-porte-parole et président de Québec solidaire

M Abderrahmane El Fouladi, éditeur du journal Maghreb Canada Express en plein échange avec le maire de Montréal, Monsieur Denis Coderre

Monsieur Adil Archtal de la Caisse populaire Desjardins cité du nord de Montréal prononçant un mot de remerciement après avoir reçu le prix de reconnaissance des mains du ministre de la Santé et des Services Sociaux, Monsieur Gaétan Barrette, et de messieurs Mohamad Jawad et Dory Saliba, copropriétaires de Taxi Hochelaga

Madame Mounia Abadi, fondatrice de la Clinique BioEsthétique recevant un prix de reconnaissance des mains de Madame Djaouida Sellah, députée du Nouveau parti démocratique (NPD) à St-Bruno-St-Hubert, et de Madame Maria Mourani, députée fédérale dans Ahuntsic (à gauche sur la photo)

Monsieur Mahdi Ziani et Madame Katia Dahan de Mémoires et Dialogue photographiés avec le maire de Montréal, Monsieur Denis Coderre, et M. Rachid Kharouji du BMCE au Canada

Le maire de Montréal, Monsieur Denis Coderre, entouré de MM. Abdelghani Dades et Rachid Najahi cofondateurs du Groupe Atlas Média

Mme Zineb B. Un grand merci pour son aide précieuse dans l'organisation

le dynamique chanteur Rachid EL Gendouz en symbiose avec plusieurs de ses fans

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Échanges

Ramadan1436

720 prédicateurs et exégètes marocains pour prêcher la bonne parole en Europe et en Amérique

Comme chaque année, le Maroc a dépêché plusieurs centaines d’imams, conférenciers et conseillers sociaux et religieux en Europe pour prêcher la bonne parole en Europe et en Amérique en ce mois de ramadan 1436. En tout, ils sont 720 imams, prédicateurs, conférenciers et conseillers sociaux et religieux, cette année. Les 500 premiers ont été mandés par le ministère des Habous et des Affaires islamiques en France (156), Italie (43), Espagne (39), Belgique (39), Pays-Bas (24) et Canada (11). Les 220 autres, mobilisés par la Fondation Hassan II, compléteront l’offre de services religieux proposées par les missions du ministère des Habous notamment en déclamation et en exégèse du Coran. Selon la Fondation, les 720 missionnaires sélectionnés bénéficient de toute la formation nécessaire et sont parfaitement compétents en matière religieuse notamment sur « le rite malékite, les vertus de tolérance et de paix dans la religion musulmane et les recommandations d’usage sur l’importance de l’adaptation des communautés musulmanes dans les pays d’émigration ».

Échanges avec les non-musulmans Cette opération poursuit deux objectifs.

Le premier est celui de l’encadrement et l’accompagnement des musulmans qu’ils soient ou non d’origine marocaine, dans le but avoué de prévenir de possibles, dérives notamment celles des «chapelles extrémistes» qui dénaturent l’islam et ses nobles messages pour répandre des idées extrémistes et semer la violence. Le second objectif assigné à la mission consiste en l’établissement d’un dialogue avec non-musulmans – institutions religieuses, universités etc.- sur les valeurs de tolérance et de convivialité de l’islam d’ouverture qui est la foi du Maroc. Des traducteurs pour les échanges avec les non-arabophones À cette fin, la sélection des 720 missionnaire a été particulièrement soigneuse cette année. De source proche du dossier, on déclare ainsi que Maroc « accorde une attention grandissante au compétence des personnes choisies ». Outre ces aspects aptitudes et expériences, les choix s’effectuent en fonction des besoins et demandes des communautés d’accueil.

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A noter que lors de la conférence sur «L’Islam en contexte européen» à Marrakech fin mai2015, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) annonçait déjà une certaine exigence dans le choix des imams affectés en Europe. En arabe et en amazigh d’abord Pour cette opération 2015 cependant, il semble que les 720 missionnaires soient

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«essentiellement arabophones et accessoirement imazighophones» et que «les autres langues vivantes - notamment le français, l’anglais et l’espagnol - sont «inégalement pratiquées». Cependant, dans les communautés ou la demande de communication en langue du pays d’accueil s’exprime, des services de traduction simultanée ont été mis en place.


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Administration

Québec veut mettre de l'ordre dans son réseau informatique

Le gouvernement de Philippe Couillard entend mettre de l'ordre dans le développement chaotique des technologies de l'information (TI). Le président du Conseil du Trésor du gouvernement du Québec, Martin Coiteux, a dévoilé sa nouvelle politique informatique qui doit faire économiser le gouvernement tout en le rendant plus efficace.

Comment «Rénover l'État par les TI» Intitulée « Rénover l'État par les TI », la politique du gouvernement vise à mettre à profit les technologies de l'information (TI) pour améliorer l'efficience de l'État. Tout en affirmant que d'importantes économies seront réalisées, M. Coiteux a refusé de chiffrer des objectifs. M. Coiteux a indiqué avoir hérité du dossier des technologies de l'information en même temps que le Conseil du Trésor, mais qu'il a dû s'approprier le dossier. Il a mis un an à étudier la question et il est parvenu au constat qu'il fallait y mettre de l'ordre. C'est ainsi qu'il a élaboré la nouvelle politique du gouvernement en matière de TI. « Les TI font partie de la solution et ne peuvent être ignorées! Avec cette stratégie, le gouvernement donne le coup de barre nécessaire dans la gestion des TI. Celles-ci doivent être gérées dans le souci de prioriser les bons investissements, de contribuer à réduire les coûts

au sein de l'appareil public et de faciliter toujours davantage l'amélioration des services à la clientèle », a déclaré M. Coiteux.

36 mesures pour mettre fin au «b… informatique» La stratégie, qui comporte 36 mesures, se décline en quatre axes : •Revoir et renforcer la gouvernance; •Gérer plus efficacement les talents; •Adopter les meilleures pratiques; •Rapprocher l'État des citoyens. Québec entend simplifier l'organigramme des TI en réduisant le nombre de dirigeants et en renforçant la gestion. Le gouvernement entend ainsi centraliser la coordination des projets pour améliorer la cohérence de la politique québécoise en cette matière. M. Coiteux estime que les TI sont trop décentralisées et que chaque département fait les choses à sa façon. M. Coiteux croit que les différents ministères, bien qu'ils aient besoin de leurs propres outils et systèmes, peuvent mettre en commun certaines infrastructures. « Personne ne perdra son emploi au sein du gouvernement, bien au contraire, nous voulons accroître notre personnel », a précisé M. Coiteux. Rehausser l’expertise interne Le gouvernement entend également « rehausser l'expertise interne » afin de libérer le gouvernement de sa dépendance à l'expertise externe. « Au fil du temps, le recours aux ressources

externes est devenu un choix trop systématique et parfois trop coûteux, a indiqué M. Coiteux. Il faut redresser cette situation. » Le gouvernement prévoit réaliser des économies en regroupant les services d'infrastructures, en mettant à profit la technologie de « l'infonuagique » et l'utilisation des logiciels libres.

Refusant de blâmer la politique gouver nementale antérieure, M. Coiteux a précisé qu'il n'aurait pas pu élaborer sa stratégie des TI sans compter sur l'expérience passée. M. Coiteux précise que des change ments réglementaires et législatifs, qui seront présentés à l'automne, seront nécessaires pour mettre en place cette nouvelle politique.

«Allo? Revenu Canada ne répond pas!...» Près de sept personnes sur 10 qui téléphonent à l'Agence du revenu du Canada (ARC) se butent à une ligne occupée en raison du trop grand nombre d'appels, démontrent des documents tout juste dévoilés.

Les chiffres déposés au Parlement cette semaine démontrent qu'au cours de l'exercice financier 2014-2015, environ un tiers des 60,1 millions d'appels logés à l'agence ont reçu une réponse au premier essai. Les deux autres tiers des personnes ayant appelé, soit 40,9 millions, ont dû raccrocher et réessayer.

Le système téléphonique de l'ARC ne permet pas à tous les appels d'être mis en attente. Lorsqu'il atteint sa pleine capacité, les gens entendent la tonalité indiquant que la ligne est occupée. Les choses ne se sont pas améliorées depuis le début de la présente année financière. Sur les 12,8 millions d'appels logés entre le 30 mars et le 1er mai 2015 — les plus récents chiffres disponibles —, quatre appels sur cinq

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ont été accueillis par une ligne occupée. À ce rythme, d'ici la fin de cet exercice financier, 59,6 millions d'appels à l'ARC n'obtiendront pas de réponse immédiate et ne seront pas mis en attente. Le temps d'attente est censé être de deux minutes. L'ARC respecte ce délai 81 pour cent du temps, indiquent les chiffres déposés en réponse à une question du député libéral Ralph Goodale.

Selon lui, ces chiffres démontrent que les coupes budgétaires à l'ARC, qui

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ont notamment entraîné une baisse du personnel de première ligne pour répondre aux questions des contribuables, ont amputé sa capacité à respecter les exigences du service à la clientèle. Le député Goodale croit que le gouvernement doit revisiter ses coupes budgétaires à l'ARC et réviser la technologie utilisée pour répondre aux questions des citoyens. Source : Presse Canadienne


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Voyages & transports

Des billets d’avion moins cher à partir de 2016?..

D’un océan à l’autre : plus facile à dire qu’à faire en avion. Ainsi va la complainte du voyageur canadien, qui a tout lieu de se sentir lésé s’il se compare à son voisin américain.

Rejoindre Vancouver depuis Montréal, par exemple, a un coût sensiblement plus élevé que faire le trajet New York –-Los Angeles, même si les deux voyages sont comparables au niveau de la distance : 3 680 km entre les deux villes canadiennes, 3 935 km entre les deux métropoles américaines. Une recherche non exhaustive l’atteste : un vol sans escale à bord d’Air Canada entre l’aéroport PierreElliott-Trudeau et l’aéroport international de Vancouver, avec un aller le 1er août et un retour le 8 août, vaut 805 $ ; aux mêmes dates, le prix du billet sans escale New York – Los Angeles est de 545 $. La tendance va même en augmentant si l’on cherche à voyager durant la première semaine des mois de septembre, octobre, novembre et décembre. Le trajet Montréal-Vancouver est systématiquement plus élevé – de

1,68 à 1,84 fois plus cher que son équivalent américain.

«Les tarifs aériens au Canada ont généralement baissé au cours des dernières années», relativise Greg Keenan, expert de l’industrie aérienne au Globe and Mail. Mais deux données font la différence au sud de la frontière : la concurrence et la demande. «Le marché américain fait environ 10 fois la taille de celui du Canada, avec une demande très élevée sur chaque trajet. Les consommateurs profitent de la concurrence féroce entre les quatre grandes compagnies aériennes nationales et plusieurs transporteurs bon marché («low cost»)», explique Keenan. La donne pourrait changer dès l’année 2016, avec l’arrivée sur le marché canadien de Jetlines, une compagnie aérienne très bon marché («ultra lowcost»). Sur le même modèle que l’européenne Ryanair et l’américaine Spirit Airlines, elle devrait attirer les clients avec ses tarifs défiant toute concurrence, ces derniers étant compensés par des options payantes – 20$

pour enregistrer une valise et 25$ pour embarquer avec un bagage à main.

peine 2 $ de plus qu’un billet pour un voyage équivalent entre New York et Washington.

Qui plus est, dans une industrie où de nombreux transporteurs se sont cassé les dents, deux autres compagnies envisagent de se positionner sur le même créneau dans un futur proche, Jet Naked et NewLeaf.

Un point positif pour les voyageurs canadiens, sachant que sur ce genre de trajet, Air Canada ne fait pas face à la même demande ni à la même concurrence que ses homologues américains. En effet, les transporteurs étatsuniens se partagent 19 vols quotidiens entre Washington et les aéroports new-yorkais, alors qu’à elle seule, Air Canada effectue 16 vols par jour entre Toronto et Ottawa. Une mainmise qui ne se répercute donc pas sur les prix.

Il convient de noter que la différence entre les prix des billets au Canada et aux États-Unis est moins notable sur des vols courte distance. Un aller simple entre Toronto et Ottawa le 1er juillet prochain revient à 122 $, à

Saint-Laurent : Attention aux pneus qui tombent du ciel!... Des résidents de l'arrondissement de Saint-Laurent ont eu la frousse tôt en cette journée de la mi-juin, lorsqu'un pneu qui s'était détaché d'un avion en vol a traversé le toit d'une maison, rapporte CBC. Le maire de l'arrondissement, Alan DeSousa, a confirmé que le pneu est passé à travers le toit d'une demeure. Il affirme que personne n'a été blessé mais que la compagnie aérienne devra s'expliquer.

Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a fait savoir par son porte-parole John Cottreau que l'appareil en cause était un Falcon 10, un petit jet d'affaires de la compagnie Club Jet. Selon le BST, l'avion a atterri cette nuit à l'aéroport Montréal-Trudeau sans incident, mais avec un pneu manquant.

com, il a quitté l'aéroport de Cuyahoga County, près de Cleveland, dans l'Ohio, à 0 h 43 et est arrivé à Montréal-Trudeau à 1 h 50.

passagers étaient à bord. Il n'y a pas eu de blessé. Les pompiers et équipes d'urgence étaient prêts à intervenir.

L'avion parait n'avoir été impliqué dans aucun autre incident sur les bases de données du BST ou de son équivalent américain, le NSBT.

Vers 4 h du matin, l'avion a été remorqué vers les hangars. Le pilote a dit qu'il avait une crevaison, toujours selon Aéroports de Montréal.

Le BST, qui a ouvert une enquête, précise que l'avion est immatriculé N715JC et est donc enregistré aux États-Unis. Selon le site flightaware.

De son côté, Aéroports de Montréal confirme qu'un jet privé a atterri cette nuit vers 2 h à Montréal-Trudeau avec beaucoup de difficulté. Deux

Un représentant de Club Jet affirme que le transporteur va se pencher sur cet incident.

Transports terrestres

Faux chauffeurs et vraies fraudes bancaires… Les policiers de Montréal ont mis un terme aux activités de deux faux exploitants de taxis qui dissimulaient un système de fraude de carte de débit. Ils ont arrêté les deux individus qui auraient fait plus de 150 victimes. La fraude leur a rapporté quelque 400 000 $, selon la police.

carte de débit de leurs clients en la remplaçant par une fausse carte au moment de la rendre à leur propriétaire. Le faux terminal que tendait le faux chauffeur de taxi à son client servait à enregistrer et à dérober le numéro d'identification personnel de la victime.

Les suspects se faisaient passer pour des chauffeurs de taxi et volaient la

Les suspects utilisaient ensuite la carte bancaire de leurs clients pour vider leur

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compte.

Les deux suspects arrêtés sont âgés de 30 et 33 ans et ils opéraient leur stratagème depuis près d'un an. Ils louaient de véritables voitures de taxi à des chauffeurs qui pourraient avoir ignoré le système de fraude auquel servait leur véhicule. En variant le type de voiture taxi, les

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suspects ont réussi à échapper à l'attention des policiers pendant tout ce temps. Les suspects comparaîtront en cour aujourd'hui pour y être accusés de fraude, de conspiration et de vol. Ils feront face à une vingtaine de chefs d'accusation chacun, mais d'autres accusations pourraient s'ajouter, puisque les policiers ont reçu des dizaines de plaintes.


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Migrations

Montréal veut plus de pouvoirs en matière d’intégration Alors que Québec songe à ouvrir davantage les portes de la province à l'immigration, Montréal, qui accueille la majorité des nouveaux arrivants, demande des pouvoirs supplémentaires afin d'assurer une meilleure intégration. Dimanche, le premier ministre Philippe Couillard a jugé «nécessaire» que le Québec accueille davantage d'immigrants pour faire face à la baisse de la population active et ainsi prévenir la pénurie de main-d'oeuvre qui guette la province. «Je ne suis pas contre, mais il faut qu'on s'assure d'avoir les outils. Ce n'est pas juste de dire qu'il faut les faire venir», a réagi le maire de Montréal Denis Coderre. Les deux tiers des immigrants s'étant établis au Québec vivent dans l'île de Montréal, selon Statistique Canada. Cette proportion grimpe à 88% lorsqu'on inclut la périphérie. Le Grand Montréal ne représente pourtant que la moitié de la population de la province. Statut de métropole Dans le cadre des négociations présentement en cours sur le statut de métropole, Denis Coderre affirme vouloir obtenir davantage de pouvoirs en matière d'intégration des immigrants, comme en francisation et politiques d'habitation et d'emploi. Le maire

compte d'ailleurs «s'asseoir avec [le premier ministre Philippe] Couillard et [la ministre de l'Immigration Kathleen] Weil pour savoir ce que ça veut dire comme tel» quand le gouvernement évoque d'ouvrir davantage les portes de la province à l'immigration. La Belle Province accueille environ 50 000 immigrants par an, soit 20% de gens décidant de refaire leur vie au Canada. Denis Coderre a raison de réclamer davantage de pouvoirs, estime l'opposition montréalaise. «Comme dans bien des sujets, les pouvoirs sont à Québec, mais les réalités sont montréalaises. Or à l'heure actuelle, l'intégration, particulièrement économique, laisse à désirer», dit Érika Duchesne, conseillère de Projet Montréal. Selon l'Institut de la statistique du Québec, les immigrants du Québec ont un taux de chômage près de deux fois plus élevé que chez les personnes nées au Canada. La situation est particulièrement difficile chez les nouveaux arrivants, chez qui le taux de chômage atteint 14,6%. Emplois mal rémunérés Et même lorsqu'ils trouvent du travail, les immigrants doivent souvent se contenter d'emplois mal rémunérés. Une récente étude de

Un montréalais sur trois!... Le tiers de la population de la Ville de Montréal (33,2%) est né à l'étranger. Mais trois arrondissements se distinguent particulièrement par leur diversité. Il s’agit de : - Saint-Laurent dont 52,4% de la population est d’origine immigrante; - CDN-NDG avec 47,7% - Et enfin Saint-Léonard avec 46,3%.

l'Institut de la statistique démontre en effet que 11,2% des travailleurs issus de l'immigration étaient à faible revenu, contre 4,3% pour chez les travailleurs nés au Canada. Le Québec est d'ailleurs la province canadienne où la part des immigrants à faible revenu est la plus élevée. Montréal fait bien de vouloir s'occuper de l'intégration des immigrants puisque

Québec a eu tendance à se désengager ces dernières années, dit Stephan Reichhold, de la Table de concertation des organismes au service de personnes réfugiées et immigrantes. «Il y a eu beaucoup de coupures dans les services aux immigrants, autant pour la francisation que les services d'aide et d'accompagnement. Il va falloir plus de ressources pour s'assurer de leur intégration.»

Montréal : en moyenne 33 000 nouveaux arrivants par année!

Ce sont entre 30 000 et 37 500 nouveaux arrivants qui se sont installés chaque année à Montréal et ce depuis l’année 2003. Les chiffres communiqués sur ce point par Statistique Canada s’établissent comme suit : - 2003-2004 : 32 185 - 2004-2005 : 31 453 - 2005-2006 : 30 342 - 2006-2007 : 31 800 - 2007-2008 : 32 725

- - - - - -

2008-2009 : 2009-2010 : 2010-2011 : 2011-2012 : 2012-2013 : 2013-2014 :

33 185 36 593 37 656 36 387 37 500 34 542

Source: Institut de la statistique du Québec

Intégration des immigrants

Et si on commençait le processus avant le départ ? Les 29, 30 mai et 1er juin 2015 les professionnels canadiens de l'installation et l'immigration se sont déplacés au Maroc pour mieux préparer immigrants et étudiants dans leur projet québécois.

IRIS Immigration, une entreprise de relocalisation et d'aide à l'installation des immigrants à Montréal, en partenariat avec le cabinet Nadia Barrou, Avocate, la banque Scotia et Immigrant Québec ont partagé leur expertise auprès de 120 participants lors de 4 conférences organisées à l'hôtel Idou Anfa à Casablanca.

Ces conférences ont un rôle primordial:

moins de trois mois, ce qui est un record.

* Préparer les futurs immigrants en amont afin de favoriser leur intégration une fois au Québec. Nous conseillons aux immigrants de s'y prendre bien à l'avance et de ne pas attendre d'être à Montréal avant d'entamer leur recherche d'emploi, de prendre des cours de langues ou de mettre en ordre leurs finances. Cette préparation s'est avérée un accélérateur important. Tous les immigrants que nous avons accompagnés dans leur projet de relocalisation ont réussi à trouver un travail et à s'intégrer en

* Pour les étudiants, la préparation est également très importante: cela rassure les parents de savoir que leur enfant sera pris en charge non seulement dans la paperasse administrative mais aussi une fois au Québec. Un nombre important d'étudiants ratent leur première session car ils n'ont personne sur qui compter une fois à Montréal. IRIS Immigration est là pour servir d'intermédiaire entre le parent et l'étudiant et leur éviter des échecs scolaires ou la perte de visa étudiant ainsi que la perte financière

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qui en découle. Suite au grand succès de ces conférences auprès des futurs immigrants et étudiants marocains, IRIS Immigration prévoit organiser d'autres missions au Maroc plus tard en 2015 et en 2016. Un seul but motivant ces conférences: favoriser l'intégration des Marocains au Québec et la réussite de leur projet d'immigration. Informations : info@irisimmigration.com


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Migrations

«Sans papiers» et sans droits…

Des immigrants illégaux détenus «indéfiniment» au pays Le gouvernement Harper s'arrange pour garder indéfiniment en détention des migrants sans papiers au pays, selon un rapport accablant publié par le Réseau End Immigration Detention. D'après le document, le Canada a libéré seulement 10% des étrangers emprisonnés au pays en 2013, contre 25% en 2008.

arbitraires, voire racistes. « Le Canada est un État voyou dans lequel les commissaires à l'immigration ne sont redevables de leurs décisions » estime ainsi Syed Hussan, auteur de l'étude

80 000 arrestations depuis 2006 Depuis 2006, le gouvernement Harper a arrêté 80 000 migrants, dont des enfants, et beaucoup d'entre eux sont toujours dans l'un des centres de détention au pays.

Le rapport montre par ailleurs de grandes disparités géographiques au pays. Un détenu a plus de chance d'être libéré dans l'ouest ou l'est du pays qu'en Ontario ou au Québec.

Tous les migrants mentionnés dans le rapport sont détenus sans qu'aucune accusation n'ait été déposée contre eux. Ils sont pour la plupart issus d'Afrique sub-saharienne et sans papiers. À les entendre, les autorités canadiennes les détiennent parce qu'ils représentent un danger pour le public ou parce qu'elles craignent qu'ils ne disparaissent au pays. Une majorité de subsahariens Pour le Réseau End Immigration Detention, ces détentions sont

Disparités géographiques et discrimination par le sexe

Nombre moyen de jours passés en détention par région (2013) •Atlantique: 28 •Québec: 21 •Ontario: 38 •Prairies: 32 •Pacifique: 10 •Moyenne nationale: 25

naux offrent la libération sous caution et des procès-verbaux sont accessibles au public, selon l'avocate en immigration, Barbara Jackman. Qui conclue que « Nos tribunaux sont plus justes et plus transparents que les commissaires. »

Les conditions de détention pour femmes sont pires que celles des hommes : on les force à remettre leurs enfants aux sociétés d'aide à l'enfance et leur accès à des traitements médicaux n'est pas adéquat.

Ramener la période de détention à 3 mois? Le rapport propose notamment au gouvernement de ramener à 90 jours la période maximale de détention, en leur accordant la présomption d'innocence comme le font les États-Unis et les pays de l'Union européenne.

L'asile ou la résidence permanente sont enfin bien plus difficiles à obtenir que le permis de travail temporaire. Contrairement aux commissaires, les tribu-

Il rappelle qu'il en coûte 3 185 $ pour détenir un migrant par année au pays et que les centres sont déjà pleins à craquer.

Le Réseau dit qu'il a déjà essayé de contester devant les tribunaux ces détentions arbitraires mais en vain. Dans le cas de Mahmoud Jaballah, qui a été arrêté en 2001 en vertu d'un certificat de sécurité, la Cour fédérale a statué que ces détentions étaient constitutionnelles. Le seul espoir maintenant repose sur une cause que le Réseau défend devant un comité des Nations Unies, mais la décision n'aura aucune force de loi au Canada. L'Agence canadienne des services frontaliers n'a pas rappelé Radio-Canada pour un commentaire.

7300 arrestation rien qu’en 2013 Le Canada a arrêté plus de 7300 migrants en 2013. Leurs conditions de détention laissent à désirer selon un nouveau rapport La détention par le Canada d’étrangers non criminels dans des établissements à sécurité maximale est cruelle, inhumaine et arbitraire. C’est ce qu’affirme un rapport du programme des droits internationaux de la personne de la faculté de droit de l’Université de Toronto. Le rapport intitulé We Have No Rights constate notamment que l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) est de plus en plus sévère à l’endroit des migrants, tout en étant peu ou pas imputable. D’après la directrice du pro-

gramme, Renu Mandhane, avocate en droit criminel, un agent de l’ASFC peut déterminer, de façon discrétionnaire, si une personne doit être détenue dans un établissement à sécurité maximale. Aucune règle n’encadre une telle décision. Incarcérés depuis 8 ans! La rapport révèle que certains détenus, incarcérés depuis huit ans, n’ont pas accès aux services de soutien et sont confinés dans des cellules froides et sans fenêtres. « Ils nous traitent comme des déchets, a dit un prisonnier aux chercheurs. Nous n’avons aucun droit» Selon Reg Williams, ancien directeur de l’application des lois de l’immigration de l’ASFC de 2004 à 2012, l’agence devient de plus en plus `paramilitaire’ et

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privilégie la force au détriment de la coopération. Il assimile ces détentions à de « l’entreposage». Reg Williams estime que « La chute dramatique des renvois, accompagnée d’une hausse disproportionnée des détentions depuis 2012, sont des drapeaux rouges levés sur un programme de détention qui est hors de contrôle ». Santé : des situations préoccupantes Le rapport We Have No Rights attire également l’attention sur la détention de migrants souffrant de problèmes de santé mentale. Même en cas de courte détention, leurs problèmes de santé sont exacerbés ou de nouveaux sont créés. Le document de l’Université de

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Toronto formule quelques recommandations, comme la création d’un groupe indépendant ou d’un ombudsman qui superviserait et enquêterait sur l’ASFC. Les migrants détenus pourraient se plaindre auprès de cet ombudsman. Il demande aussi des solutions de rechange à la détention. L’Agence des services frontaliers du Canada a refusé de commenter le rapport rédigé par Hanna Gros et Paloma van Groll. Le Canada a arrêté plus de 7300 migrants en 2013, au coût de plus de 50 millions $. Le tiers des personnes étaient incarcérées dans des prisons, bien que peu d’entre elles étaient considérées comme des criminels.


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Migrations

Un «Masque de fer» à la canadienne

Qui est cet homme détenu depuis plus de dix ans sans procès? Cet homme est-il Mbuyisa Makhubu, un héros de la lutte contre l'apartheid? Son incarcération depuis 2004 à Lindsay, au nord-est de Toronto, a coûté près de 1 million de dollars. Quant à la véritable identité de l'homme, qui doit subir une autre audience sur sa détention, elle demeure un mystère. Une audience tenue vendredi 5 juin a été ajournée au lundi suivant, parce que le principal intéressé a refusé de s'y présenter. De leur côté, les membres de la famille de Mbuyisa Makhubu, un héros sud-africain, pensent qu'il s'agit de leur proche, disparu après les émeutes sanglantes à Soweto, en 1976. La photo de M. Makhubu transportant dans ses bras le petit Hector Pieterson, abattu par la police, avait fait le tour du monde à l'époque, devenant un symbole de l'oppression du régime d'apartheid. Pour sa part, le gouvernement sud-africain ne peut « confirmer ou infirmer » l'identité de l'homme mystérieux, expliquant que son enquête se poursuit. Un test d'ADN a pourtant été mené en 2013, mais ses résultats n'ont pas été concluants.

Un membre de la famille Makhubu a aussi mentionné en 2014 que l'homme détenu en Ontario avait une tache de naissance semblable à celle de son proche. Toutefois, les autorités n'ont pas voulu le confirmer à CBC/Radio-Canada. Arrivé en 1988… L'homme en détention en Ontario est arrivé à Toronto en 1988 sous la fausse identité de Victor Vinnetou. Il a échoué ensuite à obtenir le statut de réfugié au Canada et a été emprisonné subséquemment, parce qu'il n'avait pas de papiers. De leur côté, les membres de la famille de Mbuyisa Makhubu racontent que leur proche avait pris la fuite parce que les forces de l'ordre sud-africaines le pourchassaient, après que sa photo eut fait le tour du monde. Plusieurs le croyaient possiblement mort au Botswana ou au Nigeria, jusqu'à ce qu'un enquêteur de l'Agence des services frontaliers du Canada ne les contacte, il y a quelques années. « Je pense qu'il a toujours peur [de la police sud-africaine] », croit la cousine de Mbuyisa Makhubu, Thoko Makhubu Diamini. Les autorités croient que l'homme en détention souffre de troubles mentaux. Pourquoi continuer à le détenir?

Selon le consultant en immigration Macdonald Scott, la détention prolongée de l'homme mystérieux est incompréhensible. Il affirme que le Canada est « l'un des rares pays » à ne pas avoir une période de détention maximale. « Si on ne peut pas expulser quelqu'un après un certain laps de temps, on devrait le libérer. » — Macdonald Scott, consultant en immigration

papiers. Le détenu, lui, semble avoir refusé de collaborer avec les autorités, possiblement à cause de troubles mentaux, selon des documents au dossier.

Pour le moment, le Canada ne peut l'expulser en Afrique du Sud, étant donné que Pretoria ne lui a toujours pas fourni de

L'Agence des services frontaliers a refusé de commenter l'affaire, tout comme l'homme mystérieux lui-même.

La commissaire à l'immigration qui présidait l'audience de vendredi, Ama Beechman, a dit s'inquiéter de la durée de sa détention et doit revenir sur la question lundi prochain.

Politiques migratoires publiques

Comment on «fabrique» des apatrides… Habillée d’un t-shirt trop serré pour ses sept mois de grossesse, Mileyda Benacio, née en République dominicaine, est désormais contrainte de vivre en Haïti : elle a été expulsée par l’armée de son pays faute d’avoir des papiers d’identité. À 19 ans, c’est contre son gré qu’elle découvre la partie occidentale de l’île d’Hispaniola, en Haïti, le pays d’origine de ses parents, décédés il y a plusieurs années. « Mon père et ma mère vivaient illégalement en République dominicaine et ils n’ont pas fait ce qu’il faut pour obtenir mes papiers », raconte la jeune femme. Régularisation En octobre 2013, un arrêté de la plus haute juridiction dominicaine a décidé que « les enfants nés dans le pays de parents étrangers en transit n’ont pas la nationalité dominicaine », une décision rétroactive à 1929 qui a, de facto, rendu apatrides plus de 250 000 personnes, principalement nées de parents haïtiens.  Devant les contestations internationales, le gouvernement dominicain a lancé le plan national de régularisation des étrangers (PNRE), pour fournir les papiers d’identité afin de régulariser les immigrés haïtiens installés depuis des années sur son sol. Mais Mileyda témoigne du fiasco du PNRE qui a pris fin le 17 juin. « Quand le programme d’enregistrement a commencé, on m’a donné une quantité de

rendez-vous dans les administrations, sans que rien ne soit fait à mon dossier. » Après des mois de procédure, la jeune femme, née à Barahona, n’a pas obtenu de pièces attestant de sa nationalité dominicaine et a été expulsée par l’armée. Les religieux jésuites de la petite ville haïtienne de Fonds-Parisien l’ont recueillie à la frontière et hébergée dans une école : une quarantaine de personnes y squattent chaque nuit les trois salles de classe dans le dénuement le plus total, sans eau ni nourriture. Bureaucratie Son nourrisson posé sur une simple couverture à terre, Souverain Saint-Soi est désespéré. « Je suis arrivé en République dominicaine avec une de mes tantes, à l’âge de 7 ans. Elle a fini par partir habiter de son côté et je me suis mis à travailler comme petit commerçant », explique l’homme de 35 ans, assis sur le petit banc d’école qui lui sert désormais de lit. Comme Mileyda, il s’est retrouvé en Haïti, car il n’a pas pu terminer la procédure d’enregistrement auprès des autorités dominicaines. « Au premier rendezvous, on m’a remis une petite carte en papier. Mais à mon deuxième rendezvous, le chef m’a dit que cette carte n’était plus bonne. Il l’a déchirée et me l’a jetée au visage », raconte-t-il. « J’ai abandonné tout ça, car ils cherchaient seulement à me voler à chaque

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fois plus l’argent », conclut M. SaintSoi. Avec sa femme et ses quatre enfants, il ne sait pas où aller en Haïti, son pays de naissance où il n’a plus aucune famille. Brévil Méristil, citoyen haïtien, a lui été expulsé samedi de République dominicaine. « J’étais venu car il n’y avait pas d’emploi en Haïti. J’ai travaillé la terre pendant 15 ans » explique le vieil homme quelques minutes à peine après avoir franchi le poste-frontière de Jimani-Malpasse, gardé par des agents de l’immigration dominicaine et des soldats lourdement armés. Dans la poussière soulevée par le flot continu des camions de marchandises, des véhicules approchent du poste-frontière, remplis de meubles et d’effets personnels. Certaines familles d’immigrés haïtiens préfèrent ne pas attendre l’expulsion et quittent volontairement la République dominicaine. Trois matelas et sommiers sur le toit, une machine à laver, une télévision, toute une batterie de casserole et même des aliments secs : la femme âgée transporte tout ce qu’elle possède. Elle raconte brièvement que les Dominicains veulent vider leur pays des gens à la peau noire, avant que son fils ne vienne l’interrompre. Lui explique que sa mère va passer trois mois de vacances en Haïti. Brévil Méristil n’a pas eu la chance de

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revenir avec de quoi survivre. Il a tout perdu. Ses mulets et sa marchandise ont été confisqués lors de son arrestation. « Je n’ai pas de famille ici : c’est l’État haïtien ma famille maintenant », se désole-t-il. Manque de structures Les autorités haïtiennes assurent se mobiliser pour gérer l’afflux d’apatrides et de migrants que la République dominicaine voisine va continuer à expulser. Mais la réalité sur le terrain est tout autre. Le centre d’accueil des rapatriés que le gouvernement de Port-au-Prince se targue d’avoir mis en place dans la ville frontalière n’existe pas. Seule la pancarte au nom du ministère de la Défense est plantée sur le terrain viabilisé ; un garde armé campe seul au pied des engins de chantier inutilisés. Dominicains devenus apatrides, migrants haïtiens sans ressources, les personnes expulsées quotidiennement vers Haïti sont livrées à elles-mêmes. Dans la cour de la petite école communautaire de Fonds-Parisien, Mileyda broie du noir : « Je n’ai rien, pas même de vêtements pour me changer. » « Je suis enceinte de sept mois. Je ne sais pas où je vais aller pour accoucher et je n’aurai rien pour habiller mon bébé. »


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Technologies

La tragique histoire du premier ordinateur Entre les canons, mortiers et autres obus exposés au Fort Still Field Artiellery Museum, en Oklahoma, se trouve depuis peu une pièce unique qui confère à l’endroit le statut de lieu saint technologique : le Electronic Numerical Integrator and Computer. Ou, dit plus simplement, ENIAC, le premier ordinateur de l’histoire. L’appareil de 30 tonnes, construit par l’armée américaine au cours des années 1940 afin de calculer la trajectoire des tirs d’artillerie, est un véritable monstre. Ses 42 panneaux de neuf pieds de haut comptent un total de 19 000 lampes, qui lui confèrent une puissance de calcul astronomique — pour l’époque — de 5 000 opérations par secondes. L’histoire de cet artéfact inestimable, l’ancêtre du téléphone intelligent qui se trouve dans votre poche, est tragique. Il s’en est même fallu de peu pour que l’appareil soit perdu à jamais. L’assemblage d’ENIAC a débuté au cours de la Deuxième Guerre mondiale, mais l’Allemagne et le Japon avaient déjà capitulé lorsque ses lumières ont clignoté pour la première fois, en novembre 1945. Heureusement pour lui, la guerre froide qui a suivi lui a fourni amplement de travail : ses circuits ont notamment contribué à la mise au point de la première bombe à hydrogène. Malgré de nombreuses modifications et améliorations au fil des ans, ENIAC a rapidement été dépassé. Le 2 octobre 1955, après 80 223 heures de loyaux services, on a débranché puis démantelé l’ordinateur. Les 42 panneaux de l’appareil, pesant 900 livres chacun, ont été séparés. Quelques-uns ont abouti entre les mains de gardiens consciencieux, dont l’Université du

Michigan et l’Université de Pennsylvanie, mais la plupart ont été dispersés dans des entrepôts de l’armée américaine, puis oubliés. En 2006, l’homme d’affaires et milliardaire américain Ross Perot a eu la lubie de décorer le siège social de son entreprise avec des vestiges de l’ère informatique. Son équipe, estimant que des composantes du premier ordinateur de l’histoire satisferaient la démesure de leur patron, s’est mise sur les traces d’ENIAC. Or, celles-ci étaient pratiquement effacées. Libby Craft, la personne responsable de la traque, a été découragée par la désorganisation des entrepôts de l’armée américaine, où les soldats ont tenu les registres avec peu de rigueur. «Lorsqu’ils manquaient d’espace, ils regardaient cette masse de métal dont ils ne savaient rien, puis s’en débarrassaient», a-t-elle raconté à Wired. Un indice a conduit la femme au Fort Still Field Artiellery Museum, où le conservateur de l’époque fut surpris de découvrir huit immenses panneaux métalliques rongés par la rouille dans des caisses de bois : les vestiges d’ENIAC. Cette collection — la plus importante connue à ce jour — a été prêtée à Ross Perot, sous condition que celui-ci lui redonne son lustre d’antan. Hélas ! l’un des panneaux était trop endommagé par l’eau pour être restauré, et les sept restants ne suffisaient pas à faire renaître ENIAC. Pour que celui-ci fonctionne à nouveau, il aurait besoin de ses 42 panneaux. N’empêche. On a retiré la rouille, ajouté une nouvelle

couche de peinture et soudé quelque 600 nouvelles lampes. Un détecteur de mouvement a même été installé afin que les lumières d’ENIAC clignotent aléatoirement à l’approche d’une personne. ENIAC a trôné pendant sept ans dans les bureaux du milliardaire, pour le plaisir exclusif de ses prestigieux visiteurs. Heureusement, à l’automne dernier, on a retourné l’ordinateur au Fort Still Artillery Museum, où il est depuis exposé au grand public. «Nous avons eu la visite de personnes qui ont parcouru une distance considérable pour le voir», raconte par courriel le conservateur actuel du musée, Gordon Blaker. Vous aussi souhaitez observer ENIAC ? Dépêchezvous, car il semble à nouveau menacé. Ses lumières ont cessé de clignoter quelques mois après son arrivée au musée, et le conservateur envisage désormais de le «déplacer» pour faire place à une nouvelle exposition.

Centre Communautaire Al Bayane 5865 Boulevard Saint-Michel H1Y 2E3 QC Montréal

Nous offrons plusieurs services au sein de la communauté musulmane et maghrébine : - Plusieurs activités pour les adultes et ainsi que pour les jeunes. - Aide spécial fournis aux jeunes, femmes, ainés, spécialistes, psychologues, médiateurs et etc... - Résoudre des problèmes sociaux de type familiale et de couples. - Aide aux nouveaux immigrés pour s'intégrer dans la société canadienne (québécoise). - Dépannage Alimentaires. - Aide aux devoirs pour les jeunes enfants. - Cours d'apprentissage de base et de niveau expert de la langue arabe pour tous ages . - Cours d'apprentissage de langue française - espagnole - anglaise. Nous sommes aussi a la recherche de bénévoles. Pour tous informations veuillez communiquez avec Mr Naim au (438) 877-8389 ou par couriel au suivante cci.al.bayane07@gmail.com

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Nature

La sixième grande extinction animale est commencée… La Terre a commencé à subir sa sixième grande extinction de masse et celle-ci est causée, de toute évidence, par l'activité humaine, selon une étude récemment publiée. Si la tendance se poursuit, les humains seront eux aussi victimes de cette extinction, préviennent les scientifiques.

actuel de disparition des espèces aux « rythmes naturels de disparition des espèces avant que l'activité humaine ne domine ». Ces calculs sont difficiles à faire parce qu'on ne sait pas exactement ce qu'il s'est produit tout au long des 4,5 milliards d'années d'existence de la Terre.

Le plus grand périls depuis la disparition des dinosaures… Selon les chercheurs, les vertébrés disparaissent à un rythme jusqu'à 114 fois plus élevé que la normale. Jamais depuis la dernière extinction de masse il y a 66 millions d'années - celle des dinosaures - la planète n'a perdu ses espèces animales à un rythme aussi effréné, rapportent les experts des universités américaines Stanford, Princeton et Berkeley, notamment. « Si on permet que cela continue, la vie pourrait mettre plusieurs millions d'années à s'en remettre, et notre espèce elle-même disparaîtrait probablement assez tôt. » estime Gerardo Ceballos, professeur à l'université autonome de Mexico et auteur principal de l'étude Cette analyse, publiée dans la revue Science Advances, s'appuie sur les observations documentées d'extinctions de vertébrés - des animaux avec squelettes internes comme les mammifères, les reptiles et les batraciens - à partir de fossiles et d'autres bases de données.

477 espèces disparues depuis l’an 1900 Néanmoins, les chercheurs parviennent à estimer qu'à un taux normal, neuf espèces de vertébrés auraient disparu depuis 1900. Or, les scientifiques recensent 477 espèces disparues pendant cette période, qui coïncide avec l'intensification de l'activité industrielle et l'accroissement rapide de la population humaine.

Les chercheurs ont comparé le rythme

Normalement, une telle perte de biodiversité s'observerait sur une période de 10 000 ans. L'activité humaine montrée du doigt Les chercheurs attribuent la disparition accélérée des espèces au changement climatique, à la pollution et à la déforestation. Les répercussions de cette extinction sur les écosystèmes sont telles que les chercheurs estiment que les bénéfices tels que la pollinisation par les abeilles pourraient disparaître d'ici 100 ans. « Il y a des exemples d'espèces sur toute la planète qui sont littéralement des morts-vivants », a souligné Paul

Ehrlich, professeur de biologie à Stanford et coauteur des travaux. « Afin d'éviter une véritable sixième extinction de masse, il faudra mettre en œuvre des moyens rapides et intensifs de conservation des espèces en danger et éliminer les facteurs qui menacent les populations, tels que la perte d'habitat, la surexploitation à des fins économiques et le changement climatique », affirment les chercheurs. « Tous ces facteurs sont liés à l'accroissement de la population humaine, qui va de pair avec la hausse de la consommation - particulièrement

chez les riches - et les inégalités économiques. Toutefois, la fenêtre qu'il nous reste pour intervenir s'amenuise rapidement. » affirment les auteurs de l'étude parue dans « Science Advances » Selon l'Union mondiale pour la nature (UICN), plus de 11 000 espèces d'animaux sont actuellement menacées sur la planète, soit une espèce sur cinq. L'étude parue dans la revue « Science Advances » (en anglais) Source : Agence France Presse

Les abeilles en périls…

… un danger qui nous menace tous Le déclin des abeilles préoccupe les apiculteurs, qui voient leurs colonies diminuer depuis des années. C’est également un problème de taille pour l’agriculture, puisqu’on estime qu’un tiers de ce que nous consommons dépend de la pollinisation. Or, les abeilles à miel sont les plus grands pollinisateurs. Du côté des pollinisateurs sauvages, les études sont rares, mais leur disparition est tout aussi alarmante. Les abeilles à miel en danger La disparition des abeilles est un phénomène mondial. Des pertes importantes sont recensées depuis une quinzaine d’années. L’Amérique du Nord est particulièrement affectée, et au Canada, les apiculteurs perdent en moyenne 25 % de leurs abeilles. L’Ontario est la province la plus touchée : en 2014, les pertes s’élèvent à 58 %, un record! Et le Québec n’est pas épargné; la mortalité est deux à trois fois plus élevée qu’auparavant. Pour les apiculteurs, c’est dramatique. Les ruches se vident, et les colonies produisent moins de miel. « Aujourd’hui, on est content quand

on a 3 kg de miel par ruche. Avant, on pouvait avoir des entrées jusqu’à 7 kg par jour quand même! » affirme Yves Gauvin, apiculteur à Saint-Hyacinthe L’abeille à miel, dite domestique, n’est pas seulement une excellente productrice de miel, elle joue aussi un rôle essentiel dans la pollinisation des plantes à fleurs. Si les abeilles déclinent, c’est donc aussi l’agriculture qui en pâtit. Sans l’abeille à miel, notre alimentation serait fortement modifiée. Les productions de pommes et de citrouilles chuteraient de 90 %. Pour les bleuets, on parle d’une diminution de 80 %. Les pratiques agricoles mises en cause Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette disparition. Le premier : les néonicotinoïdes. C’est la classe d’insecticides la plus utilisée dans le monde aujourd’hui. Ils sont particulièrement toxiques pour les insectes, car ils s’attaquent au système nerveux. Les abeilles sont aussi affectées, et ce, dès le printemps. L’équipe de l’Université Laval a démontré

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l’importance de la contamination de l’air autour des champs de maïs au moment des semis. « Les abeilles s’intoxiquent au printemps, moment où on met en terre les grains de maïs. Les poussières du sol chargées de néonicotinoïdes se déposent sur les pissenlits. » déclare Valérie Fournier, chercheuse au Centre de recherche en horticulture à l’Université Laval L’insecticide se retrouve donc sur les fleurs et dans le sol. Mais ce n’est pas tout. L’équipe explique que les flaques d’eau sont également contaminées. L’abeille s'empoisonnerait à petites doses. « Des doses sous-létales de néo-nicotinoïdes peuvent causer des problèmes importants au niveau de l’apprentissage, de l’orientation, du niveau de ponte de la reine », précise Valérie Fournier. C’est la survie de la colonie tout entière qui est alors menacée. Santé Canada reconnaît aujourd’hui l’implication des néo-nicotinoïdes sur

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le déclin des abeilles. L’Ontario vient de lancer un plan d’action pour réduire son usage de 80 %. Le Québec, quant à lui, révise les conditions d’utilisation. Si les effets des néo-nicotinoïdes sont de plus en plus documentés, les autres facteurs sont nettement plus difficiles à étudier. Et les hypothèses avancées sont nombreuses. Pour Yves Gauvin, apiculteur de Saint-Hyacinthe, le déclin de ses abeilles est aussi dû à la monoculture. « J’ai vu disparaître presque la totalité des prairies à fleurs au profit du maïs. La monoculture affame mes abeilles. Elles souffrent de malnutrition », souligne Yves Gauvin. La même source de nectar et de pollen sur des kilomètres à la ronde prive les abeilles de diversifier leur alimentation. Nicolas Derome, chercheur à l’Université Laval, explique que les abeilles affaiblies deviennent plus vulnérables aux maladies et aux parasites. « Les abeilles souffrent de mal-

Suite à la page 33


Coût de la vie

Les abeilles en périls…

… un danger qui nous menace tous Suite de la page 32 nutrition en raison de la montée des monocultures. Quand vous baissez leurs défenses immunitaires avec les néonicotinoïdes, vous avez tout ce qu’il faut pour décimer des colonies entières. » Ce serait donc une accumulation de facteurs qui affaiblirait les abeilles, au risque de les tuer. Mais où sont passés les bourdons? Avec le déclin des abeilles domestiques, comment assurer la pollinisation? Certains disent qu’on n’a qu’à se tourner vers les abeilles sauvages. Le problème, c’est que même elles sont menacées! Une étude européenne affirme que parmi les cinq pollinisateurs les plus efficaces, trois sont des bourdons. Les bourdons sont des abeilles sociales sauvages. Ils sont plus gros, plus colorés, plus velus que les abeilles domestiques. Il en existe 250 espèces dans le monde, alors qu’au Canada, on en dénombre une quarantaine. En Californie, Robbin Thorp a passé sa vie à étudier les abeilles sauvages. « Les premières années, la plupart des espèces se comportaient très bien et, soudainement, deux d’entre elles se sont mises à décliner devant mes yeux », dit-il. Il s’intéresse plus particulièrement au bourdon de Franklin, qui n’a pas été vu depuis août 2006. Et Robbin Thorp n’est pas le seul à s’inquiéter du sort des bourdons. En Ontario, Sheila Colla s’intéresse

depuis une dizaine d’années au bourdon à tache rousse, une espèce pourtant commune dans les années 1970. Sheila Colla a trouvé trois spécimens au cours des 10 dernières années. Et le phénomène est mondial. Au Canada, le tiers des bourdons a connu un déclin au cours de cette période. En Amérique du Nord, au moins quatre espèces sont en danger d’extinction, et leur nombre pourrait grimper à sept. En Europe, 46 % des espèces de bourdons sont en déclin, et plusieurs sont en danger d’extinction. Les scientifiques ont du mal à expliquer la situation. Les pesticides comme les néonicotinoïdes se retrouvent au banc des accusés. L’intensification de l’agriculture qui détruirait leur habitat ne serait pas non plus étrangère à la baisse de la population. Les changements climatiques aussi. Les chercheurs connaissent peu de choses sur les bourdons, et ils font face à un problème de taille pour les étudier : les trouver. Ils se tournent donc vers la population par l’entremise des sites Internet (par exemple, ici »). Ils demandent aux citoyens d’envoyer des photographies de bourdons aperçus. Cela les aide à définir leur aire de distribution. Comment assurer la survie des abeilles? Anicet Desrochers élève des reinesabeilles, c’est-à-dire qu’il produit des reines qui sont introduites dans les ruches. Le rôle de la reine est crucial. Sans elle, il n’y a pas de colonie.

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M. Desrochers tente de développer une abeille plus productive et plus résistante aux maladies et aux parasites. Chaque année, il part en Californie pour y inséminer artificiellement et multiplier ses meilleures reproductrices destinées au marché canadien. L’insémination artificielle permet de croiser un mâle présélectionné avec une reine prédéterminée pour renforcer certains traits génétiques. À l’état naturel, « les reines vont se féconder avec une vingtaine, une trentaine de mâles. Avec l’insémination, on est capable de rétrécir la chose. Le but, c’est d’avoir une reine de qualité supérieure », explique Anicet Desrochers. Mais l’insémination artificielle de l’abeille pour produire une superabeille ne peut assurer à elle seule la survie de l’espèce. Selon Anicet

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Desrochers, cela doit passer par un changement des pratiques agricoles. « Je ne pense pas qu’on ne soit jamais capable de développer une abeille qui est capable de tolérer des molécules de synthèse. Je ne pense pas qu’on soit capable de vivre dans des milieux de culture intensifs sur six mois dans une année, par exemple. Donc pourquoi ne pas plutôt penser à un moyen de modifier nos habitudes alimentaires, nos méthodes de production. » — Anicet Desrochers, éleveur de reines-abeilles Une chose est sûre. En modifiant nos façons de faire, c’est non seulement les abeilles domestiques qui en profitent, mais aussi les abeilles sauvages. Selon l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA), les différentes espèces d’abeilles « contribuent à la survie et à l’évolution de plus de 80 % des espèces végétales ».


Nature

C’est la faute à El Nino…

Quelle est la cause des phénomènes El Niño, La Niña et La Nada? Nous avons tous déjà entendu dire qu'un événement météorologique local était dû à El Niño, mais savezvous exactement ce que cela signifie? El Niño est le nom populaire donné à un intéressant phénomène climatique qui met en cause la température à la surface de la mer et la pression atmosphérique de surface dans l'océan Pacifique. Lorsque vous entendez parler d'El Niño, il s'agit généralement d'une phase particulière d'un phénomène climatique plus étendu dont le nom complet est « El Niñooscillation australe » (aussi appelé ENSO). La phase « ENSO » comporte des effets très prévisibles sur certains climats régionaux. Il s'agit donc d'un phénomène atmosphérique que les scientifiques surveillent de très près. Mais quelle est la nature exacte de ce phénomène? Le nom donné à cette « oscillation » est directement lié à l'un des signaux avant-coureurs de sa phase chaude, soit des températures élevées de la surface de l'océan le long de la côte Pacifique de l'Amérique du Sud. Ce réchauffement est généralement perceptible pendant la période d'été de l'hémisphère Sud. Le N majuscule d'El Niño fait référence à l'enfant Jésus dans de nombreuses cultures chrétiennes d'Amérique latine. Il marque donc la

concordance entre l'apparition du réchauffement et les célébrations religieuses entourant la fête de Noël, le 25 décembre.

Lorsque la phase El Niño – la phase chaude – survient, les températures plus chaudes de la surface de l'océan le long des côtes d'Amérique du Sud sont jumelées à une pression atmosphérique élevée au-dessus du Pacifique occidental. Une relâche des alizés, des vents qui soufflent habituellement d'est en ouest, survient en outre au même moment. Ce calme relatif des vents réchauffe d'autant plus les eaux stagnantes de l'océan Pacifique équatorial. Les eaux chaudes qui se trouvent normalement dans le Pacifique occidental s'étirent alors vers l'est, amenant avec elles les zones de précipitations. Certaines régions de l'Australie en ont subi les conséquences alors que les précipitations ont diminué. Lorsque le réchauffement persiste pendant plus de neuf mois, il est défini comme un événement El Niño. La durée moyenne d'un tel événement est d'environ cinq ans. Pour sa part, La Niña est souvent décrite comme la phase ENSO « fraîche ». Toutefois, elle ne correspond pas forcément à un refroidissement, mais plutôt à une version amplifiée des conditions normales du Pacifique. À ce moment, la masse d'eau froide du Pacifique oriental reste froide ou est renforcée. Les

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alizés demeurent en outre constants, ce qui permet une remontée normale des eaux profondes plus froides de l'océan le long de la côte ouest de l'Amérique du Sud. En surface, la pression atmosphérique demeure alors relativement élevée sur cette zone fraîche. Par ailleurs, les basses pressions et les précipitations convectives tropicales restent au-dessus des eaux chaudes du Pacifique occidental, soit leur zone habituelle. L'ENSO a des effets reconnus sur certains climats régionaux de l'Amérique du Sud, de l'Amérique du Nord et sur l'activité cyclonique tropicale. Les événements El Niño amènent un climat plus chaud et plus humide le long

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de la côte ouest de l'Amérique du Sud. Ils apportent en outre des hivers plus humides dans le sud-ouest des États-Unis et sur le sud de la côte Ouest des États-Unis. La phase chaude entraîne également des hivers plus cléments dans certaines régions du Canada. La phase ENSO décale la zone où se forment de nombreux cyclones tropicaux et modifie leur trajectoire. Les conditions générées par El Niño diminuent le nombre d'ouragans dans l'Atlantique et augmentent la fréquence des cyclones dans le Pacifique. Ces conditions sont inversées lors de la phase fraîche.


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Sports

L’année Carey Price

Quatre distinctions individuelles pour le gardien du Canadien Carey Price a connu une saison historique en 2014-2015, et sa razzia d'honneurs individuels lors du gala de remise des trophées de la Ligue nationale de hockey, mercredi soir à Las Vegas, aura permis de le démontrer sans le moindre doute. Le pilier du Canadien de Montréal est devenu le premier gardien dans l'histoire de la LNH à mettre la main sur quatre trophées individuels lors d'une même saison. «Pour une raison ou une autre, tout est tombé en place au bon moment, a noté Price mercredi soir au MGM Grand. L'équipe a très bien joué. Les choses vont vraiment bien à la maison. Ma famille va bien. Je suis tellement reconnaissant.» Déjà assuré de faire graver son nom sur le William-Jennings dès la saison régulière terminée, Price a ajouté les trophées Vézina, remis au meilleur gardien, Hart, à titre de joueur le plus utile selon les journalistes, et Ted Lindsay, en tant que joueur par excellence selon ses pairs. «Ça me touche vraiment, a dit le no 31 du Tricolore. Je n'oublierai jamais ce moment, c'est certain.» Le deuxième gardien triple-couronné de l’histoire du hockey! Price est seulement le deuxième gardien dans l'histoire de la LNH à réaliser le triplé Vézina-Hart-Lindsay. Dominik Hasek est le seul autre cerbère à avoir réussi pareil tour de force, en 1997 et 1998 avec les Sabres de Buffalo. Lors de son troisième discours sur scène, Price a souri et déclaré qu'il n'avait plus rien à dire. «Cet honneur est remis à un joueur, mais ça prend une équipe pour appuyer ce joueur», a dit Price, qui a permis au CH de terminer au premier rang de la section atlantique en dépit du fait que l'équipe occupait le 20e rang au chapitre des buts marqués. Ses statistiques laissaient peu de doute quant à l'issue de la soirée pour Price. Il a mené la ligue avec 44 victoires, une moyenne de buts alloués de 1,96 et un taux d'efficacité de ,933. Ses 44 vic-

toires constituent également un record de concession, surpassant le total du légendaire gardien Jacques Plante. Il est aussi le premier porte-couleurs du Canadien à être élu joueur le plus utile à son équipe depuis José Théodore en 2002. Cette année-là, Théodore avait également gagné le Vézina. Du coup, Price a coupé court aux ambitions d'Alexander Ovechkin, qui tentait de devenir l'un des rares hockeyeurs dans l'histoire de la ligue à remporter les trophées Hart et Lindsay pour la quatrième fois en carrière. P.K. Subban, seul autre joueur du Canadien en nomination pour un titre individuel, n'a pas eu la même veine que son coéquipier et ami. Le trophée Norris est plutôt allé à Erik Karlsson, son rival des Sénateurs d'Ottawa. Le Suédois y avait fait graver son nom en 2012, tandis que Drew Doughty, deuxième au scrutin, espérait recevoir le titre pour la première fois. «Je crois que ça représente bien ce que nous avons accompli en tant qu'équipe», a mentionné Karlsson à propos de la remontée historique des Sénateurs en deuxième moitié de saison.

(Jaromir Jagr) a amassé tellement de points, mais je lui ai parlé aujourd'hui et il m'a dit qu'il avait toujours été un battant, a commenté Hudler. Puis, il m'a dit qu'il accrochait beaucoup, et donc qu'il écopait de plusieurs pénalités. Mais je suis heureux, très heureux.» Bob Hartley, des Flames, a devancé Alain Vigneault et Peter Laviolette dans la course pour l'obtention du trophée Jack-Adams, tandis que Steve Yzerman, du Lightning, a été nommé le directeur général par excellence.

Patrice Bergeron est par ailleurs devenu le quatrième hockeyeur à remporter une troisième fois le trophée Frank J. Selke, à titre de meilleur attaquant défensif, après ses sélections l'an dernier et en 2012. Bergeron a devancé Anze Kopitar, des Kings de Los Angeles, et Jonathan Toews, des Blackhawks de Chicago. Ce dernier a tout de même quitté Las Vegas avec le trophée Mark Messier, récompensant le joueur affichant leadership sur la glace et à l'extérieur. Quant à Kopitar, il était aussi en nomination pour le trophée Lady Byng à titre de joueur le plus gentilhomme, mais l'honneur est plutôt allé à Jiri Hudler, des Flames de Calgary. Pavel Datsyuk, l'autre finaliste, espérait remporter le trophée pour la cinquième fois de sa carrière. Datsyuk avait monopolisé le trophée entre 2006 et 2009. «Je ne pouvais y croire parce que

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«À titre d'entraîneur, tu dois te contenter d'envoyer les joueurs dans la mêlée, d'ébaucher un plan de match et de bâtir là-dessus», a résumé le FrancoOntarien. Comme l'avaient anticipé les experts, le défenseur Aaron Ekblad a reçu le trophée Calder, remis à la recrue de l'année, devant Johnny Gaudreau, des Flames, et Mark Stone, des Sénateurs. Le trophée Bill-Masterton a été décerné au gardien Devan Dubnyk, du Wild du Minnesota.


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Cultures

Pour une saine compréhension des enseignements de la religion

Une série d'ateliers pour les jeunes dans les mosquées mosquées du Grand Montréal Une série d'ateliers pour les jeunes est organisée dans diverses mosquées du Grand Montréal.

L'objectif de chaque atelier est de stimuler la fierté et l'appartenance des jeunes à l'Islam. Chaque atelier, construit sur plusieurs séances, permettra de donner aux jeunes des guides et des références pour être des acteurs du rayonnement de la beauté du message du juste milieu de l'Islam, loin de l’extrémisme et du laxisme sectaires. Chaque atelier est agrémenté par de nombreux exemples de projets types afin d'accompagner les jeunes dans la réflexion de leur propre projet, qu'ils devront soumettre après avoir évalué les besoins en ressources humaines, matérielles et financières si applicable. Encourageons nos jeunes à participer à ces ateliers Lieux de déroulement des ateliers:

Œuvre de la relève à Montréal Appel de candidatures pour le Prix du CALQ 2015

Le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ), en association avec Culture Montréal, lance un appel de candidatures pour le Prix du CALQ – Œuvre de la relève à Montréal 2015. Ce prix, assorti d’un montant de 5 000 $, s’adresse spécifiquement à un artiste ou un écrivain de la relève résident à Montréal. Il primera une œuvre originale présentée publiquement entre le 31 août 2014 et le 30 août 2015. La date limite d’inscription est le 30 septembre 2015.

En décernant ce prix, le CALQ vise à souligner l’excellence de la

création artistique à Montréal, favoriser la reconnaissance d’artistes et d’écrivains professionnels de la relève, offrir un soutien tangible à leur carrière et sensibiliser le public à l’œuvre primée.

Les candidats admissibles à ce prix sont les artistes et les écrivains professionnels de la relève ainsi que les collectifs d’artistes et d’écrivains professionnels de la relève œuvrant dans les domaines suivants : arts du cirque, arts numériques, arts visuels, arts multidisciplinaires, chanson, cinémavidéo, danse, littérature, conte,

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métiers d’art, musique, théâtre et recherche architecturale. Les candidats doivent résider sur l’Ile de Montréal depuis au moins un an. Les détails relatifs au prix et le formulaire de mise en candidature sont disponibles sur le site Web du CALQ à l'adresse suivante : www. calq.gouv.qc.ca/prix/montreal.htm Le CALQ et Culture Montréal Le CALQ soutient dans toutes les régions du Québec la création, l’expérimentation et la production dans les domaines des arts et des lettres et en favorise le rayonnement au Québec, au Canada

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et à l’étranger (www.calq.gouv. qc.ca). Fondé en 2002, Culture Montréal est un mouvement citoyen et non partisan dont le mandat est d'’affirmer le rôle central des arts et de la culture dans toutes les sphères du développement de Montréal. Grâce à ses activités d'’analyse, de communication, de recherche et de concertation, Culture Montréal contribue à édifier l’'avenir de Montréal, métropole culturelle (www.culturemontreal.ca).


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