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Projet de loi 59 : Que faire face aux discours haineux? Page 11
Climat
Montréal est prête à affronter l’hiver
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Gouvernance de proximité Débat sur les modèles canadien et marocain de régionalisation
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Administration
Mme Habiba Zemmouri, nouvelle Consule générale du Maroc à Montréal Page 31
Solidarité : Premières arrivées de réfugiés syriens le 10 décembre à Montréal-Trudeau
Le Québec se prépare à accueillir 7300 personnes
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Colloque international sur le Vivre ensemble; La place de la religion dans la cité
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Editeur : Abdelghani Dades. Directeur Général Rachid Najahi. Rédaction : Abdelghani Dades, Narjisse El-Bakkali, Zahira Ellahgui, Mona Doutabaa, Said Chayane, Reda Benkoula Publicité : Agence Odyssée Conception et Réalisation Graphique : Atlas Média Atlas.Mtl est un produit du. GROUPE ATLAS MEDIA Inc Editeur de. * La Voix des Marocains à Montréal et du site web: www.atlasmedias.com
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Depuis 2002 Groupe Atlas Media Treize ans, c’est… • 267 numéros du bimensuel Atlas.Mtl, soit plus de 6420 articles exprimant la sensibilité maghrébine et valorisant la dimension maghrébine de la société dans laquelle nous vivons; • Une cinquantaine d'événements identitaires, artistiques, culturels et politiques; • De nombreux débats, colloques, séminaires et conférences, • 116 reportages sur la communauté pour les chaînes de télévision 2M, AlMaghribia, Ai Aoula, Arrayadia; • 365 émissions radio (de 2002 a 2009); • Un site web ayant accueilli plus de 8.9 millions de visiteurs depuis 2003 et qui dans sa nouvelle version (mise en ligne début 2012) et qui reçoit en moyenne 2500 visiteurs par jour.
Éditorial
Édito
Vivre ensemble
Un colloque pour sortir de la zone grise des non-dits Les 21 et 22 novembre 2015, les locaux de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), ont abrité une importante rencontre tenue sous le thème «Vivre ensemble; La place de la religion dans la Cité». Fruit d’une réflexion de plus de deux ans et d’un travail d’organisation de plusieurs mois, cette initiative du jeune Institut Musulman de Montréal (IMM), soutenu par le Conseil de la Communauté Marocaine à l’Étranger (CCME), ce débat n’a pas été des plus faciles à mettre sur rails. Il s’agissait en effet, en quelques sortes, de revisiter ce concept de vivre ensemble, qui ressemble de plus en plus à un fourre-tout dans lequel chacun place ce qu’il veut et, en retour, va puiser selon la conjoncture et les besoins, ce qu’il veut. La première question posée par le colloque était dès lors : l’exercice même de cette liberté des choix et des interprétations du concept, ne vident-il pas l’idée de vivre ensemble de son véritable contenu? On serait tenté de répondre que oui; ne serait-ce que parce que, tout au long de la phase de préparation, chaque fois qu’était évoqué l’un des axes principaux du vivre ensemble, à savoir La place de la religion et éventuellement, le cadre normatif dont on devra un jour ou l’autre doter les pratiques religieuses, un grande fri-
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losité – sinon une certaine nervosité – semblait s’installer et des réticences s’installer.
moyens mis en œuvre pour en prévenir les effets, notamment violents.
Les organisateurs ont cependant persisté dans leur intention. En fin de compte, ils ont eu raison de ce faire, puisque bien des choses ont ainsi pu sortir de la zone grise des non-dits et dissiper quelques souffles délétères qui empoissonnent notre climat social.
Ainsi a pu être initiée un travail, qui devra être poursuivi est affiné cet effort collectif constant d’introspection, de réflexion mais également d’action, qui permettra, à terme, de finir de malmener – à la faveur de ces remous provoqués autour de cette nuance infime séparant la différence qui inquiète et la diversité qui enrichit - le vivre ensemble, un concept dont, personne n’en doute, nos société et tout particulièrement le Québec, ont un grand besoin.
Cet exercice aura en outre permis aux messages de tous ceux qui agissent, au quotidien, pour prévenir les dérives et les radicalisations - religieuses ou autres sans que cela devienne stigmatisant pour une partie de la population. De la sorte, le colloque, à travers les présentations et réflexions de philosophes, juristes, chercheurs, praticiens et conférenciers reconnus – mais également d’institutions qui ont pour mission d’assurer notre sécurité et qui pour cela se heurtent parfois à bien des incompréhensions – a permis de - Dresser un état des lieux en matière de cadre normatif en vigueur, pratiques religieuses et perceptions du fait religieux dans notre société, - Apporter un certain nombre d’éclairages sur les différentes formes de radicalisation qui obscurcissent nos horizons et diffuser une information utile sur les
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Autre élément à relever : Organisé par des membres du segment musulman de la population du pays, ce colloque a apporté, accessoirement, une réponse de cette communauté aux nombreuses interpellations qui lui sont adressées et face auxquelles elle est restée jusque là trop silencieuse. En brisant ce silence préjudiciable, les organisateurs comptent mettre fin au mythe de l’inaptitude d’une partie de la population du Québec au vivre ensemble recherché et, surtout, apporter une contribution utile et efficace à la réalisation et à la réussite du plan d’action 20152018. Et pour tout cela, ils méritent d’être salués et remerciés.
Abdelghani Dades
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Rencontres & débats
Colloque international sur le Vivre ensemble; La place de la religion dans la cité
Vivre ensemble, agir ensemble, construire en commun…
Par Mohamed Khallad*
Nous sommes arrivés au terme de deux journées de réflexions riches et importantes pour l'avenir des communautés musulmanes au Québec. Nous voudrions, au nom de l’Institut Musulman de
tional remercier tout d’abord le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Étranger (CCME) et son Secrétaire Général, le Dr Abdallah Boussouf, pour le soutien apporté à la réalisation de cette activité.
Notre souhait est de donner des suites à cette rencontre et de travailler à réaliser d’autres projets concrets, rassembleurs afin d’inspirer notre intégration et notre appartenance harmonieuses au Québec dans l’enrichissement de nos héritages culturels et identitaires réciproques.
Atelier 1 du Colloque «le cadre normatif du vivre ensemble. Les conférenciers Kadiatoullah Fall, Denise Hélly, Abdelghani Dades et le modérateur Driss M'birkou. Montréal (IMM), au nom de tous les organisateurs de ce colloque interna-
venus de l’étranger. La collaboration, les propositions, les encouragements de chacune, de chacun ont été fort appréciés. Nous souhaitons cultiver davantage les échanges pour réaliser d’autres activités communes.
Nous remercions nos conférenciers du Québec, du Canada et ceux qui sont
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Ce premier colloque organisé par l’Institut Musulman de Montréal (IMM) veut être un premier appel de mobilisation pour promouvoir LE VIVRE ENSEMBLE ET L’AGIR ENSEMBLE. Notre volonté est de construire des espaces pour ENSEMBLE CONSTRUIRE DU COMMUN et assurer des ponts entre nous et les autres communautés du Québec, quelles que soient les origines nationales, culturelles et religieuses. Notre ambition est de poser des actions communes pour le présent et l’avenir, surtout pour l’avenir de nos jeunes qui construiront aussi le futur du Québec, sans totale-
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ment oublier les identités qui les relient aux pays de leurs parents. Il s’agit de nous assurer un enracinement au Québec, au Canada mais également une ouverture sur ce qui se passe ailleurs dans le monde et qui aide à bâtir une société d’inclusion et de respect réciproque. Des questions concrètes Les conférenciers et les participants ont soulevé des questions concrètes au sujet de l’installation de l’islam au Canada, principalement au Québec. Nos échanges ont porté sur le pluralisme et la question québécoise des accommodements raisonnables. Nous avons interrogé le sens de l’expression « vivre ensemble » qui s’impose de plus en plus dans les discours sur la cohésion sociale. Nous avions discuté des normativités religieuses et des cadres juridiques en contexte d'islam minoritaire. La violence terroriste et la radicalisation ont fait l’objet d’échanges de même que les actions à prendre pour les prévenir et pour sensibiliser les communautés musulmanes.
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Vivre ensemble, agir ensemble, construire en commun…
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L’interrogation sur le rôle des médias dans la construction des perceptions positives ou négatives de l’islam et des communautés a été un point marquant des échanges. Les difficultés d'intégration socio professionnelle des membres des communautés musulmanes, surtout des jeunes ont été évoquées. Il a été fortement affirmé que le vivre ensemble, c'est également l'intégration par l'emploi, l'équité et la justice sociale. Enfin des exposés ont permis des comparaisons entre la situation et les pratiques de l’islam au Québec, au Canada et ailleurs en Occident. Ainsi des universitaires, des leaders des associations et communautés, des représentants des services fédéral, provincial et municipal ont apporté des réflexions basées sur la recherche, le travail de terrain et sur les politiques publiques, sociales et culturelles. Nous avons ainsi vécu deux journées d’échanges riches sur les contenus et les stratégies. Des objectifs clairs
Après l’organisation de ce colloque l’IMM souhaite davantage mobiliser pour aller plus loin afin de contribuer à répondre aux demandes exprimées : - participer à l’élaboration d’un contre discours et d’actions crédibles qui montrent que l’ISLAM vécu ici, par la forte majorité des communautés musulmanes, est une religion ancrée dans la démocratie et dans le pluralisme des valeurs, une religion pacifique qui accepte l’égalité de tous les êtres humains. - Montrer que les communautés musulmanes tendent la main à tous les groupes religieux et non religieux pour favoriser un dialogue franc pour construire une société d égalité et de respect mutuel. - Savoir écouter les inquiétudes des Occidentaux devant la violence terroriste et la radicalisation et chercher à trouver ensemble des solutions. - Susciter la concertation entre les communautés musulmanes du Québec afin de dépasser les rivalités de positionnements politique, d’intérêt, d’idéologie ou de pays d’origine pour se retrouver autour de causes communes comme la promotion d’un islam de paix au service de l’égalité et de démocratie, la lutte contre
M Mohamed Khallad, président de l'institut musulman de Montréal. l’islamophobie, la prévention de la radicalisation, la lutte contre le chômage des membres des communautés musulmanes et la discrimination dans le marché de l’emploi.
Québec et au Canada, au service de l'affirmation de nos identités musulmanes dans le pays démocratique du Québec, au service des jeunes musulmans et au service d'un avenir commun. * Président de l'Institut Musulman de Montréal
Ces idées et bien d'autres doivent nous donner une existence pragmatique au service de notre appartenance au
…«Des questions d'importance pour l'avenir du Québec»
Par Kathleen Weil*
À l’ouverture des travaux du colloque, les organisateurs ont donné lecture d’un message adressé aux participants par Mme Kathleen Weil, Ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion. Dans ce message, Mme Weil souligne notamment l’importance du fait de «favoriser le dialogue interculturel, agir pour contrer la discrimination et encourager par des actions concrètes la pleine participation des Québécoises et Québécois de toutes origines à (la) société». Voici le texte intégral du mot de la Ministre. «Il m'était impossible de me déplacer pour participer à ce colloque mais je tenais à saluer les organisateurs pour cette initiative et à vous adresser quelques mots.
Dans le climat actuel, un colloque sur le sujet du vivre-ensemble s'avère fort utile pour réfléchir en profondeur sur l'importance de l'inclusion et de l'ouverture à l'autre.
Le Québec est une société francophone, ouverte sur le monde, inclusive et fière de son caractère distinct et de sa diversité. Nous devons favoriser le dialogue interculturel, agir pour contrer la discrimination et encourager par des actions concrètes la pleine participation des Québécoises et Québécois de toutes origines à cette société. Comme plusieurs autres sociétés, nous sommes aujourd'hui confrontés au phénomène de la radicalisation menant à la violence, un phénomène qui incite le gouvernement à agir avec détermination.
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C'est pourquoi notre premier ministre, M. Philippe Couillard, avait annoncé dès l'automne 2014 la création d'un comité interministériel pour s'attaquer à ce phénomène. Les travaux de ce comité ont abouti au lancement du Plan d'action gouvernemental 2015-2018 La radicalisation au Québec : agir, prévenir, détecter et vivre ensemble.
L'importance du travail en amont de même que d'actions visant l'inclusion et le sentiment d'appartenance à la société se manifeste dans ce plan d'action gouvernemental, par de nombreuses mesures visant à favoriser le vivre ensemble. Parce que c'est justement ensemble, toutes générations et origines confondues, que nous pouvons bâtir une société ouverte sur le monde, respectueuse de la diversité et soudée
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Kathleen Weil par une langue et des valeurs démocratiques communes. Sur ce, je vous souhaite un colloque fructueux sur ces questions d'importance pour l'avenir du Québec.» *Ministre de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion
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Rencontres & débats
Colloque international sur le Vivre ensemble; La place de la religion dans la cité
L’institut Musulman de Montréal : Une institution pour le Vivre ensemble
Organisateur du Colloque, l’Institut Musulman de Montréal est une corporation à référentiel religieux et à but non lucratif, fondée en 2014 et essentiellement animé par des acteurs du tissu associatif, dont M. Mohammed Khallad. Objectifs… L’Institut se fixe pour objectif de promouvoir les véritables desseins et finalités de l’islam généreux et tolérant, en diffusant un discours religieux cohérent et en harmonie avec les réalités socia-
les, culturelles et légale du pays de vie. Il vise ainsi à contribuer à la prévention des dérives et extrémismes qui entachent l’image des musulmans au Canada, hypothèquent leur contribution à l’effort commun de développement et entravent leur épanouissement social et économique. Dans la recherche de ces objectifs, l’ensemble des activités de l’Institut s'inscrivent dans des programmes annuels établis par un Conseil d’Administration sur recommandation
d’un Comité Scientifique (comité aviseur) de composition multiconfessionnelle, multidisciplinaire et multiculturelle. … et actions Ces objectifs seront développés à partir des actions suivantes : a- Information sur l’Islam, à l’usage des musulmans et des nonmusulmans; b- Centre de référence à l’usage des médias et des décideurs;
c- Formation des personnels des associations à référent religieux et des lieux de culte; d- Création d’un espace de rencontre et de dialogue sociétal; e- Activités de décloisonnement de la communauté musulmane; f- Activités d’animation communautaire et activités éducatives.
En rappel : Ce dont il a été question durant les débats Programme
Samedi 10 Octobre 2015 9h30: Acceuil 10h45: Atelier 1 «le cadre normatif du Vivre ensemble» - «Du débat sur les accommodements religieux au plan d’action pour la prévention de la radicalisation menant à violence; qu’est-ce qui a changé?»;
- Le cadre juridique des pratiques religieuses au Québec et au Canada - «Le plan d’action pour la prévention de la radicalisation menant à la violence»; - Les projets de Lois 59 et 62 - Débat et discussion 12h30 : Déjeuner 14h30 : Atelier 2 «Des outils pour le vivre ensemble»
- «Le centre de prévention de la radicalisation de la violence; mission, objectifs et action»; - Radicalisation ou radicalisations? - «L’observatoire international des maires sur le vivre-ensemble, un outil de coopération»; - «La coopération internationale, levier de prévention de la radicalisation religieuse»;
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Débat et discussion
19h30 : Souper officiel Dimanche 11 Octobre 2015 10h00 : Atelier 3 «Pratiques religieuses, perceptions et vivre ensemble» - «La religion au Québec et au Canada :
Pratiques et perceptions»; - «La religion au Maroc et en France : Pratiques et perceptions»; - «Femmes et religion en contexte d’immigration»; - «Jeunes et religions en contexte d’immigration»; - Débat et Discussion 12h30 : Synthèse de la rencontre et discours de clôture
Colloque international sur le Vivre ensemble La place de la religion dans la cité Montréal; Samedi 21 et dimanche 22 novembre 2015
Remerciements
À l’issue des travaux du colloque international sur «Le vivre ensemble; la place de la religion dans la cité», tenu à Montréal les 21 et 22 novembre 2015, l’Institut Musulman de Montréal (IMM) tient à remercier toutes celles et tous ceux qui l’ont soutenu, aidé et assisté dans l’organisation de cette activité, dont l’importance en matière de promotion du vivre ensemble ne sont plus à démontrer. Ces remerciements vont d’abord au Conseil de la Communauté Marocaine à l’Étranger (CCME) et en tête son Secrétaire Général, M. Abdallah Boussof, qui a suivi pas à pas, depuis un an et demi, les préparatifs de cette rencontre. On n’oubliera pas de citer M. Mustafa El Mourabit qui s’est dépensé sans compter pour donner corps au soutien du CCME. Nos remerciements vont également à la Ville de Montréal qui a spontanément adhéré au projet et puissamment contribué à sa réalisation. Des mentions spéciales vont à cet effet à Mme Anie Samson, Mairesse de Villeray-Saint Michel-Parc Extension et 1ère Vice-présidente du Comité Exécutif, ainsi qu’a M. Frantz Benjamin, conseiller de Ville et président du Conseil de Ville. Mesdames Marisa Celli, Arcelle Appolon et Marie-Ève Bonneau et tous les agents et cadres de la Ville dont les noms ne sont pas parvenus à notre connaissance mais qui était là, doivent être associés à ces mentions. Merci aux modérateurs des différents ateliers. Merci à l’Université du Québec à Montréal et à l’Association des Étudiants Musulmans de l’UQAM qui ont acceptés d’accueillir notre rencontre et d’en
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faciliter l’organisation et le déroulement. Des remerciements tout spéciaux sont dus à nos conférenciers pour tout ce qu’ils vont nous apporter de connaissances et d’analyses, pour les perturbations dans leurs agendas chargés que la participation aux travaux a pu occasionner, pour les milliers de kilomètres parcourus et les fatigues encourues pour être parmi nous. Merci à toutes les associations qui se sont tenues à nos côtés; notamment le Forum des Compétences Canado-Marocaines, Mémoires & dialogue, l’Association Musulmane de Montréal Nord, le Conseil des Imams du Québec et le Centre Culturel Islamique de Roussillon; nous ne trouverons jamais les mots pour dire aussi toute la reconnaissance des organisateurs aux bénévoles sans lesquels ce projet n’aurait pu se réaliser. Merci aussi à nos partenaires media – Le Groupe Atlas media et le bimensuel Atlas.Mtl, Le Groupe Maghreb Canada Express, le journal L’Initiative, MABI Télé, M Télé, l’agence Maghreb Arabe Presse – dont l’intérêt et l’accompagnement ont été d’un grand secours. Et enfin, mais non le moindre, merci à tous ceux qui ont accepté de participer aux travaux du colloque, de les enrichir par leurs contributions aux débats et de la sorte, de faire avancer la cause du vivre ensemble.
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Vivre ensemble
Projet de loi 59 : Que faire face aux discours haineux?
La ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, a dévoilé des dizaines d’amendements - tenant sur plus de 40 pages - à son projet de loi anti-discours de haine afin de l’inscrire formellement dans la « lutte contre la radicalisation ».
« Le discours haineux, c’est un discours qui peut s’inscrire dans un processus de radicalisation, malheureusement », a-t-elle souligné dans un bref entretien avec Le Devoir près d’une semaine après les attentats de Paris. D’ailleurs, le libellé de la version amendée du projet de loi, soumise aux élus de la Commission des institutions jeudi, a été inchangé depuis les attaques dans la Ville Lumière, a-t-on assuré au Devoir. Le projet de loi 59 prohibera les discours haineux et les discours incitant à la violence tenus ou diffusés publiquement, mais également les « enseignements » du même registre, visant un groupe de personnes identifié à l’article 10 de la Charte des droits et libertés de la personne femmes, homosexuels, minorités visibles, groupes religieux, etc. - a annoncé Mme Vallée jeudi. Pas de définition du «discours haineux»!
Suivant les recommandations des juristes de l’État, l’élue libérale s’était abstenue de définir le concept de « discours haineux » dans la version originale du projet de loi, ce qui lui avait valu de nombreuses critiques. Elle a remédié à cette lacune. « Aux yeux d’une personne raisonnable, [le discours haineux] est d’une virulence ou d’un extrême tel qu’il est susceptible d’exposer ce groupe à la marginalisation ou au rejet, à la détestation, au dénigrement ou à l’aversion, notamment pour que ce groupe soit perçu comme étant illégitime, dangereux ou ignoble », peut-on lire dans la nouvelle mouture du document.
D’autre part, Mme Vallée a ajouté une disposition au projet de loi permettant aux cégeps de résilier un contrat d’utilisation d’un local si le locataire a un « comportement qui peut raisonnablement faire craindre pour la sécurité physique ou psychologique des étudiants ainsi que celle des personnes qui sont présentes dans le collège ». « C’est une mesure [dictée par le] gros bons sens », a-t-elle fait valoir. Par ailleurs, Mme Vallée a retiré l’obligation faite à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) de tenir à jour une « liste noire » ou « liste de la
honte » recensant les personnes épinglées pour discours haineux ou incitant à la violence dans le projet de loi.
Elle a également enlevé la peine minimale de 1000 dollars à laquelle celles-ci s’exposaient. La ministre laissera le loisir au Tribunal d’« imposer une ou plu- Stéphanie vallée sieurs mesures de redressement » mieux « cibler la racine du mal » dans comme une « lettre d’excuses ». le projet de loi 59 en prohibant sans « Il peut arriver qu’un discours détour les « discours haineux soit tenu par une personne d’endoctrinement » des « intégristes dans une situation de vulnérabilité extrême [ou] un jeune, un mineur », a religieux » menant à la « radicalisation ». « Il n’y a pas que l’intégrisme précisé Mme Vallée au Devoir. religieux qui peut causer bien du tort », a répondu Mme Vallée, pointant l’« De surcroît, la CDPDJ pourra mettre intégrisme idéologique ». « Pour moi, fin à une enquête ou renoncer à saisir l’utilisation de l’intégrisme “relile Tribunal des droits de la personne lorsque la preuve recueillie sera jugée gieux”, c’est beaucoup trop limitatif. » insuffisante, ou quand « la personne dénoncée [devra] être référée à une En revanche, la députée solidaire ressource plus appropriée à sa situaFrançoise David s’est réjouie de voir tion, notamment au curateur public, au directeur de la protection de la jeu- le projet de loi 59 avoir une portée « plus large que de s’occuper des jeunes nesse ou au directeur de qui ont été happés par le djihadisme l’établissement d’enseignement ». « Tant mieux », a-t-elle dit. qu’elle fréquente », prévoit la nouvelle version du projet de loi. De son côté, la députée péquiste Agnès Maltais a exprimé sa « décep« La racine du mal » tion » de ne pas avoir en main un proLa députée caquiste Nathalie Roy a jet de loi ayant fait l’objet d’une « pressé la ministre libérale d’encore révision en profondeur ».
Les belles histoires de vivre ensemble Une synagogue s'ouvre aux Musulmans après l'incendie de leur mosquée Une synagogue canadienne a ouvert ses portes à la communauté musulmane locale ces derniers jours après l'incendie criminel d'une mosquée voisine lié aux attentats de Paris, rapporte dimanche le site Ynet. Les responsables de la synagogue Beth Israel de Petersborough (Ontario) ont invité les fidèles musulmans à venir prier dans le lieu de prières juif après le jet de cocktails Molotov dans la mosquée Masjid al-Salaam (la Mosquée de la Paix). Les dégâts de l'unique lieu de prière musulman de la ville sont estimés à 80.000 dollars
(+ de 75.000 euros).
Le président de la synagogue Larry Gillman a indiqué que lorsqu'il a appris la nouvelle de l'incendie criminel, il a immédiatement contacté le conseil d'administration de la synagogue pour demander à ses membres s'ils étaient prêts à partager le lieu de prière juif avec les membres de la communauté musulmane. La réaction a été unanime et instantanée, tous les membres se sont prononcés en faveur de cette initiative. "En tant que Canadiens, nous devons être solidaires, ce n'est
pas une question de religion ou de race. C'est ainsi que les Canadiens agissent", a confié Gillman. "Même lorsque cela a pour origine une tragédie, nous oeuvrons ensemble. Nous avons bien davantage de points communs que de différences. En fin de compte, c'est la maison de Dieu", a déclaré quant à lui Kenzu Abdella, le président de l'association islamique Kawartha. Les fidèles musulmans sont déjà venus à la synagogue à deux reprises la semaine dernière pour prier, et les deux
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communautés ont organisé un repas festif. La communauté juive locale a réussi à rassembler 110.000
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dollars pour la reconstruction de la mosquée, soit 30.000 dollars de plus que ce qui est nécessaire.
Solidarité
Premières arrivées de réfugiés syriens le 10 décembre à l’aéroport Trudeau
Le Québec se prépare à accueillir 7300 personnes Des données mises à jour dans le plan de 2016 indiquent que ce seront entre 6800 et 7400 réfugiés qui, au total, seront accueillis au Québec cette année. Le gouvernement du Québec a l’intention d’accueillir 7300 réfugiés syriens en 2015-2016, un chiffre qui pourrait grimper à 9400 avec un plan attendu du gouvernement fédéral, a déclaré lundi un porte-parole. En septembre dernier, la ministre de l’Immigration, Kathleen Weil, avait annoncé une augmentation du nombre de réfugiés en réponse à la crise syrienne. Mme Weil avait ainsi déclaré que le Québec recevrait 3650 réfugiés de la Syrie dans le cadre de ses prévisions d’accueil pour 2015. Un attaché politique de la ministre, Pierre-Olivier Herbert, vient de confirmer que ce nombre serait répété également dans le cadre du plan d’immigration 2016, qui a été présen-
té en octobre dernier.
Selon M. Herbert, cet objectif pour l’an prochain était déjà prévu au moment de l’annonce de septembre, mais n’avait pas été dévoilé pour des raisons de logistique. Lors d’une entrevue, M. Herbert a affirmé que le nombre de 3650 réfugiés syriens supplémentaires, pour 2016, est inclus dans la fourchette qui prévoit au total l’accueil de 6000 à 6600 réfugiés l’an prochain au Québec. Inclus dans le Plan d’immigration « Dans le plan d’immigration, c’est très clair, a-t-il dit. Ce n’est pas dit textuellement, mais en regardant dans les fourchettes de 2016, on garde sensiblement les mêmes fourchettes pour l’accueil de réfugiés. » M. Herbert n’a pas été en mesure de dire pourquoi Mme Weil s’était limitée à annoncer l’arrivée de 3650 Syriens en 2015, lors de son annonce
de septembre, sans parler de ses intentions pour 2016. « Je pense que c’était au niveau logistique que ça s’est décidé, a-t-il dit. On ne l’a pas inclus, mais on ne s’en est jamais caché. » Le premier ministre fédéral Justin Trudeau a l’intention d’accueillir 25 000 réfugiés syriens au Canada d’ici
la fin de décembre, ce qui fera passer le total prévu au Québec de 3650 à environ 5700, pour 2015. Lundi, M. Herbert a indiqué que les près de 2100 réfugiés qui s’ajouteraient, après la décision d’Ottawa, ne diminueront pas les prévisions esquissées par Québec avec son plan d’accueil pour l’année 2016.
La facture de la générosité : le Premier ministre Couillard «rassuré» Le premier ministre Philippe Couillard voulait obtenir la garantie que l’accueil de quelque 2100 réfugiés syriens supplémentaires au Québec s’accompagnerait d’une envel-
oppe du fédéral. Il a dit lundi soir l’avoir obtenue. Après s’être montré préoccupé par les implications financières liées à l’arrivée d’un plus
grand nombre de déplacés que ce qui était prévu initialement, M. Couillard a affirmé qu’il avait été « rassuré » par les propos du premier ministre Trudeau.
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Le dirigeant québécois a tenu ces commentaires lors de la conférence de presse ayant suivi la première rencontre entre le nouveau premier min-
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istre canadien et ses homologues provinciaux et territoriaux.
Solidarité
Où en est l'aide aux réfugiés? Depuis que Québec a annoncé que la province a décidé d’accueillir 3650 réfugiés syriens d'ici la fin de 2015, les dons affluent vers les organismes qui leur viennent en aide. Les collectes de vêtements d'hiver lancées au cours des derniers jours ont été très efficaces. Les organismes ont reçu des montagnes de manteaux, de bottes, de foulards et de gants. Paul Clarke, directeur général d'Action réfugiés Montréal, qui aide les gens voulant parrainer des réfugiés, dit que les besoins en vêtements sont comblés. Ils en sont maintenant à faire le tri et à trouver des lieux pour entreposer les nombreux dons. Des dons et des bénévoles Un grand nombre de personnes ont également proposé leurs services en tant que bénévoles. Lida Aghasi, directrice générale du Centre social d'aide aux immigrants (CSAI), à Montréal, dit avoir reçu quelque 150 candidatures répondant aux critères. En plus des interprètes, l'organisme cherche des personnes retraitées avec une expérience en psychologie, en éducation et en santé mentale pour aider des réfugiés qui risquent de souffrir de stress post-traumatique et qui auront besoin d'accompagnement.
« On essaie de trouver des gens qui ont une expertise à nous prêter. » a déclaré à cet effet Mme Lida Aghasi. Le CSAI aura également besoin de camions et camionnettes pour l'installation des nouveaux arrivants. Toutes les offres en ce sens sont donc les bienvenues, tout comme celles de propriétaires voulant mettre leur logement à la disposition des réfugiés. L'organisme doit aider 275 réfugiés pris en charge par le gouvernement à s'installer à Montréal d'ici le 31 décembre. Quelque 375 autres arriveront avant la fin février. Pour ce qui est des dons matériels, les organismes demandent aux gens de s'adresser à Centraide, qui saura les rediriger vers des points de chute. À Montréal, on peut également contacter la toute nouvelle Canadian Alliance for Syrian Aid (CASA), qui tente de coordonner les nombreux dons. Les organisateurs disent avoir besoin de fournitures scolaires, de livres, d'articles de toilette et de denrées non périssables. La Croix-Rouge, pour sa part, a créé un nouveau fonds pour venir en aide aux réfugiés syriens au Canada.
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Le monde des arts s’engage
Afin de faciliter l’intégration dans leur milieu de travail, Culture Montréal, en partenariat avec Diversité artistique Montréal (DAM) et le ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion (MIDI), se prépare à offrir aux artistes et travailleurs culturels issus de la diversité la possibilité de s’inscrire à une session gratuite de cours de français. Pour la session d’hiver, les participants devront avoir une connaissance préalable du français de niveau intermédiaire-avancé. Nous désirons ainsi répondre aux besoins plus spécifiques d’artistes souhaitant mieux intégrer leur milieu de travail, que ce soit, par exemple, des comédiens, des artistes en arts visuels ou des musiciens. Quand? : Tous les mercredis, de 15h à 18h, du 6 janvier au 16 mars 2016, pour un total de 11 semaines. Où? : Montréal, arts interculturels (MAI) au 3680, rue Jeanne-Mance, studio 428. Inscription : compléter le formulaire ci-dessous et l’envoyer à Culture Montréal par courriel à nathalie.roy@culturemontreal.ca. Les formulaires doivent être reçus au plus tard le 14 décembre à 17h. Conditions d’admission du ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion (MIDI) : – Résider au Québec; – Ne pas avoir une connaissance suffisante du français pour le travail; – Avoir 16 ans ou plus; – Ne pas avoir atteint le maximum de 1 800 heures de cours de français du MIDI; – Avoir un statut d’immigration qui vous rend admissible à ces cours.
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Environnement
Changements climatiques
Les menaces qui planent sur nos têtes…
On n’en est pas toujours conscients, mais les changements climatiques annoncent des bouleversements importants à l’échelle de la planète et nul n’est à l’abri de ces bouleversements, parce qu’ils toucheront tout ce qui fait aujourd’hui le mode d’organisation de nos sociétés. Plus concrètement, voyons ce que les changements attendus, qui sont au centre des travaux de la COP 21 de Paris, impliquent en matière de paysage rural, de faune et de flore et de production agricole, donc d’alimentation et de sécurité alimentaire. Pour être plus près de ces changements, sur les pas de nos confrères de la Presse canadienne, voyons ce qu’il en sera du Québec à ce chapitre. Hausse de températures Actuellement, le climat du Bas-SaintLaurent est idéal pour la production de foin, qui est à la base de la ration alimentaire des vaches laitières. Le foin est composé de graminées et de légumineuses comme la luzerne. Cette plante fourragère représente plus de la moitié de la ration alimentaire de la vache. Les températures fraîches assurent une bonne qualité des fourrages. Et une bonne couverture de neige procure à la luzerne une protection contre les gels. Or, avec les changements à venir, le climat de la région va se rapprocher de celui du sud du Québec, où le gel mortel des luzernières est déjà fréquent. La luzerne qui subit un gel mortel ne repousse pas au printemps, ce qui représente d'importantes pertes pour eux. Cela a pour effet une année de rotation de cultures de perdue pour les agriculteurs, qui doivent semer une céréale à la place, mais aussi ajouter des engrais supplémentaires.
et de soya comparables à ce qui se récolte aujourd'hui dans le sud du Québec.
En 2015, un hectare de fourrage rapporte en moyenne 830 $ en Montérégie, alors qu'un hectare de maïs-grain pas moins de 1700 $. Soit plus du double. Cette possibilité de réaliser des récoltes plus rentables pourrait avoir des conséquences sur le prix payé pour une terre en culture. En 2014, un hectare de terre agricole se vendait : •3100 $ dans le Bas-Saint-Laurent •7800 $ dans le Centre-du-Québec •22 600 $ en Montérégie-Est Les cultures plus payantes comme le maïs-grain et le soya risquent donc de faire monter le prix des terres. Pression sur les grandes cultures Les changements climatiques pourraient du coup accentuer la pression des grandes cultures vers le Centre-duQuébec et déloger les fermes laitières. Déjà, dans les basses-terres de la Montérégie, 80 % des pâturages ont disparu. L'hypothèse selon laquelle les fermes laitières s'éloignent lentement du centre vers les régions périphériques est posée. Globalement, les régions de l'est du pays se situent au nord de la capacité de la production agricole. En 2050, pour le Québec et l'Ontario, les impacts des changements climatiques sur la culture du maïs-grain seront positifs en ce qui a trait aux coûts de production, aux superficies et aux rendements. Cependant, les États américains de l'Iowa et de l'Illinois deviendront moins concurrentiels.
Toutefois, ces pertes pourraient être compensées par la vente hors ferme de nouvelles cultures plus payantes comme le maïs-grain et le soya.
Trois petits degrés supplémentaires pourraient suffire à modifier la ration alimentaire des vaches, transformer les paysages cultivés et faire monter le prix des terres agricoles.
En 2050, une saison plus longue permettra aux agriculteurs du Bas-SaintLaurent des rendements de maïs-grain
Une multitude d'insectes, d'acariens et d'araignées vivent dans les champs agricoles. Ils fécondent les fleurs, décom-
posent la matière organique ou se nourrissent des plantes cultivées. Le climat qui se réchauffe n'est pas une menace pour les insectes, car ils ont la capacité formidable de s'adapter : la température de leur corps varie avec la température extérieure. Les ravageurs des cultures sont les plus inquiétants. Ils sévissent aux États-Unis et, peu à peu, traversent au Canada. Ils étaient confinés au sud du pays, ils s'étendent au nord. Plus d'insectes ravageurs est synonyme de plus de dégâts en agriculture. « J'espère que le changement qu'on observe actuellement au niveau du réchauffement climatique n'entraînera pas des bouleversements qui vont faire en sorte qu'on va devoir modifier nos approches phytosanitaires et utiliser de plus en plus de pesticides de synthèse. Ce serait le scénario catastrophe. » — Jacques Brodeur, Université de Montréal Sous un climat plus chaud, les générations d'insectes ravageurs se renouvel-
lent plus souvent et émergent plus tôt au printemps. La pression de ces insectes sur les cultures sera certainement plus forte, mais tant les agriculteurs que les chercheurs sont impuissants à décrire avec précision l'évolution des cultures sous un climat plus chaud. S'adapter pour faire face à l'avenir Le Canada sera certainement moins frappé que d'autres régions du monde par les changements climatiques. Chose certaine, des provinces comme l'Ontario et le Québec profiteront d'une saison de production plus longue de certaines cultures. D'autres, par contre, bien adaptées aux conditions plus fraîches, devront s'adapter, sans quoi elles perdront du terrain. En outre, les augmentations de rendements de plusieurs cultures importantes et le développement d'autres dans plusieurs régions du Québec constituent en soi un défi, puisque la valeur des terres augmentera, ce qui posera un obstacle en raison de la spéculation que cette nouvelle réalité créera.
Faune : Des ravageurs encore plus ravageurs Pour l'heure, des indices signalent un lien entre le réchauffement du climat et au moins cinq insectes ravageurs en terres agricoles cultivées : 1. Scarabée japonais •Ravageur des feuilles de plus de 250 espèces d'arbres, d'arbres à fruits, et de plantes maraîchères et ornementales. •Espèce introduite au Canada en Nouvelle-Écosse en 1939. Longtemps isolée dans le sud-ouest du Québec. •Elle est maintenant apparue dans les régions plus nordiques comme TroisRivières. 2. Carpocapse de la pomme •S'attaque principalement aux pommes.
La larve creuse des galeries dans le fruit. Elle peut détruire 60 % de la récolte. •La population augmente si les gels extrêmes diminuent. •Complétait jusqu'ici une seule génération, mais au cours des dernières années, l'espèce a tendance à en faire une de plus. •Plus au sud, elle peut se reproduire jusqu'à quatre fois.
3. Le charançon de la carotte •Ravageur de la carotte, du panais et du céleri. •L'adulte perfore, déchire et grignote les feuilles du plant. Les larves se nourrissent des racines.
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•Véritable fléau dans les champs de carottes. La deuxième génération est de plus en plus présente dans les fermes maraîchères, la deuxième génération est la plus difficile à contrôler. 4. La mouche du chou •Ravageurs des choux, choux chinois, rapini, gaï-choi. •Ses larves se nourrissent des racines, parfois mêmes des tiges et du feuillage. •Les régions du sud du Québec sont actuellement à haut risque de propagation. •On note une augmentation du nombre de générations de cette mouche. 5. La pyrale du maïs
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•Ravageur très important du maïs-grain et du maïs sucré. •Les larves se nourrissent des parties aériennes du plant. Elle sont parfois même présentes sur les grains de l'épi, ce qui en fait un cauchemar pour les producteurs de maïs sucré. •La pyrale de race bivoltine, celle qui peut se reproduire deux fois, s'étend du sud-ouest du Québec vers Québec. Elle est maintenant présente à Montmagny. En 2040, le climat de Saint-Hyacinthe sera l'équivalent des États américains de l'Indiana, de l'Ohio et de la Pennsylvanie. Là-bas, la pyrale réalise trois générations par année.
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Environnement
Montréal se prépare à faire face aux changements climatiques
Un Premier Plan d’adaptation Le maire de Montréal, M. Denis Coderre, accompagné de M. Réal Ménard, membre du comité exécutif de la Ville de Montréal et responsable du développement durable, de l’environnement, des grands parcs et des espaces verts, ont dévoilé le premier Plan d’adaptation aux changements climatiques de l’agglomération de Montréal.
La préparation de ce plan a été menée au terme d’un important exercice de mobilisation auquel les services, arrondissements et villes de l’agglomération de Montréal ont pris part. Ce plan concerté comprend un ensemble de mesures importantes d’adaptation aux changements climatiques qui seront déployées au cours des cinq prochaines années.
« Avec l’adoption du Plan d’adaptation aux changements climatiques 20152020 de l’agglomération de Montréal et la récente mise en œuvre du Plan de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), la Ville de Montréal honore tous ses engagements dans le cadre du programme Climat municipalités du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC). Rappelons que nous avons notamment ciblé comme objectif celui de réduire, d’ici 2020, nos émissions de GES de 30 % par rapport à leur niveau d’il y a 30 ans, soit en 1990. Mais notre stratégie ne doit pas se limiter à la réduction des GES, car des changements climatiques sont déjà observés et leurs impacts sur notre métropole sont inévitables. Il est essentiel de se préparer à y faire face et de renforcer notre résilience», a déclaré le maire de Montréal.
« Des événements climatiques marquants, tels que des épisodes de chaleur accablante, des pluies abondantes, des tempêtes hivernales et des orages violents, se sont multipliés au cours des dernières années. Ces événements bouleversent notre quotidien et sont une source de soucis pour notre métropole tels que la réparation de dégâts, la mobilisation des services d’urgence, la hausse des primes d’assurance, et les problèmes de santé publique. Le Plan traite des projections climatiques, anticipe les impacts et propose des mesures pour faire face à ces impacts », a ajouté M. Ménard.
Grande mobilisation
Un plan en deux volets Le Plan d’adaptation aux changements climatiques 2015-2020 de l’agglomération de Montréal comporte deux volets : · Un diagnostic des défis d’adaptation auxquels l’agglomération de Montréal est confrontée, présentant six aléas climatiques susceptibles
d’avoir des impacts pour la population, les activités et les milieux : augmentation des températures moyennes, pluies abondantes, vagues de chaleur, tempêtes destructrices, sécheresses et crues. · Les mesures d’adaptation proposées, comprenant les actions à consolider ou à développer, ainsi que les engagements pris par les différentes entités qui composent l’agglomération montréalaise. L’adoption de ce plan contribue à positionner Montréal comme chef de file en matière de lutte et d’adaptation aux changements climatiques, tant au Québec qu’à l’étranger. Rappelons que Montréal est membre du Compact of Mayors et aussi la seule ville cana-
dienne membre du réseau des 100 villes résilientes. De plus, monsieur Coderre a été nommé ambassadeur officiel de Metropolis pour les changements climatiques. À ce titre, il présentera la position des grandes métropoles à la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques qui se tiendra à Paris dès la semaine prochaine. Pour consulter le Plan d’adaptation aux changements climatiques 2015-2020 de l’agglomération de Montréal, rendezsur à l’adresse : ville.montreal.qc.ca/ environnement. Source : Cabinet du maire et du comité exécutif
Canada : 2,65 milliards pour lutter contre les changements climatiques Le Canada consacrera 2,65 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années pour aider les pays en développement à lutter contre les changements climatiques, a annoncé le premier ministre Justin Trudeau. Le premier ministre, qui participait à la réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth à Malte, a fait cette annonce deux jours avant
l'ouverture de la conférence sur les changements climatiques à Paris. Il double ainsi le montant des engagements pris par ses prédécesseurs conservateurs.
« Le Canada est de retour, prêt à faire sa part pour lutter contre les changements climatiques, y compris en aidant les pays les plus pauvres et les plus vulnérables de la planète à s'y adapter », affirme M. Trudeau
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par voie de communiqué.
Cet argent servira à la réduction des émissions de carbone par le financement de sources d'énergie durables. Cette somme permettra également aux pays en voie de développement, souvent les plus touchés par les changements climatiques, de se munir d'infrastructures utiles pour se protéger des effets de ces changements.
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Cette aide s'inscrit dans l'esprit de l'accord de Copenhague élaboré en 2009. Cet accord, non contraignant, prévoit la création d'un Fonds vert destiné aux pays vulnérables et censé s'élever à 100 milliards de dollars américains par année à compter de 2020.
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Climat
Montréal est prête à affronter l’hiver
« Peu importe quand la première tempête de neige frappera Montréal, la ville est fin prête à affronter l’hiver ! », a assuré Mme Anie Samson, vice-présidente du comité exécutif et responsable de la sécurité publique et des services aux citoyens. Cette dernière, accompagnée de M. Harout Chitilian, vice-président du comité exécutif et responsable de la réforme administrative, de la Ville intelligente et des technologies de l’information, et de M. Marc-André Gadoury, responsable des dossiers vélo au sein de l’Administration Coderre, a rappelé les principes de la nouvelle Politique de déneigement et a présenté les outils qui faciliteront le suivi des opérations de déneigement dans tous les arrondissements.
« L’hiver dernier, notre Administration a pris l’engagement, devant les Montréalais, de livrer une Politique de déneigement cohérente, efficace et harmonisée, qui s’applique à l’ensemble du territoire de la Ville. La nouvelle Politique de déneigement définit, pour chaque catégorie de rue, et en fonction de l’opération, le niveau de service minimum devant être offert aux citoyens de Montréal, et ce, peu importe leur arrondissement. Par ailleurs, le budget alloué au déneigement s’établit à 159,4 M$, soit une hausse de 3,7M$ par rapport à 2015 », a affirmé Anie Samson. Trois niveaux de priorité sont établis par la Politique de déneigement. Le chargement sera décrété pour l’ensemble des arrondissements lorsque
les précipitations atteindront entre 10 et 15 cm de neige. Les arrondissements débuteront le chargement dans les 12 h suivant le décret, de façon continue et sur l'ensemble du territoire. Info-Neige MTL 2.0 Testée l’hiver dernier dans cinq arrondissements, l’application INFONeige MTL peut maintenant être utilisée dans pratiquement l’ensemble de la Ville de Montréal.
« Son fonctionnement est simple ! », a lancé Harout Chitilian. « Sur une tablette ou un téléphone intelligent, une carte dynamique des rues de Montréal indique la progression des opérations de chargement de la neige. Les rues en vert sont déneigées, les rues en mauve sont en cours de chargement et les rues en bleu sont encore enneigées », a précisé le responsable de la Ville intelligente. Au chapitre des nouveautés, plusieurs fonctionnalités viendront bonifier l’expérience de l’utilisateur, soit : L’ajout d’un nouvel outil de recherche par nom de rue ou adresse; La mise à jour automatique de l’état des tronçons de rue lorsque l’utilisateur se déplace (il n’est plus nécessaire d’appuyer sur le bouton « Recherche » pour faire la mise à jour de l’état); L’amélioration de la gestion des favoris et ajout de l’état du chargement en avant-plan; - L’ajout du nouvel état “Chargement en cours” (couleur violet) lorsque le chargement a commencé sur un tronçon
de rue spécifique.
Par ailleurs, la carte Web permet de représenter les opérations de chargement de la neige qui sont planifiées pour chaque côté de la rue (de jour et de nuit), les rues déneigées, ainsi que les espaces de stationnement de nuit gratuits. Cette carte, conçue et développée par la Ville de Montréal, est disponible pour les citoyens sur le site ville.montreal.qc.ca/deneigement. Finalement, un autre outil pourra venir en aide aux automobilistes, le Système INFO-Remorquage (www.ville.montreal.qc.ca/inforemorquage), qui facilite l’accès à l’information concernant un véhicule remorqué. Soulignons que la signalisation en vigueur dans les rues pour le stationnement en période de chargement de la neige prévaudra toujours sur les informations transmises par l’application et sur la carte. La carte vélo 4 saisons Afin de soutenir les citadins désireux de faire du vélo à longueur d’année, Montréal a mis à jour la carte vélo 4 saisons. Cet hiver, les cyclistes pourront utiliser leur monture sur 395 km de voies cyclables. « Notre souhaitons offrir des conditions routières optimales à tous les usagers de la route, y compris les cyclistes. Dans cette optique, la nouvelle Politique du déneigement prévoit que les voies
Mme Anie Samson cyclables bénéficieront du même niveau de service que la chaussée sur laquelle elles se situent. Concrètement, le déneigement des pistes cyclables sera effectué par les arrondissements en même temps que le déneigement de la rue sur laquelle elle se trouve. Je salue par ailleurs la collaboration de tous les arrondissements, qui ont identifié les nouveaux corridors cyclables qui seront déneigés cette année », a conclu Marc-André Gadoury. Source: Cabinet du maire et du comité exécutif
Loisirs
17 activités pour combattre le «blues» de l’hiver Tout le monde vous le dira : l’hiver c’est dur pour le moral. Parce qu’il fait froid, qu’il neige ou qu’il y a du verglas, on a tendance à se cloîtrer et ce faisant à déprimer un peu. Mais si l’on osait braver les frimas, sans doute se rendrait-on compte que cette saison n’est finalement pas si antipathique que cela. Voilà donc quelques recettes pour éviter de tomber dans le Syndrome de l’hiver, une ordonnance faite d’activités éminemment sympathiques qui vous ferons plaisir et feront plaisir à vos enfants. 1. Participer à un atelier de cuisine et apprends à faire un pain dessert à la mode de la Nouvelle-France. 2. Faire un bonhomme de neige. 3. Participer à la marche de Noël aux flambeaux, au Mont-Royal, le 5 décembre et assister aux feux d’artifices qui auront lieu après.
4. Aller glisser le MontRoyal ou faire du toboggan. 5. Aller voir les belles lumières de Noël qui s’étalent sur 2.5km sur le boulevard SaintLaurent. 6. Aller voir l‘exposition des figurines de Pères Noël confectionnées à la main, au Musée Stewart. 7. aller faire un tour au Marché Casse-Noisette 8. Cuisiner; C’est le temps parfaits pour ça. 9. Aller faire un tour à la Luminothérapie, au quartier des Spectacles! 10. Assister aux concerts des fêtes du Musée des Beaux Arts. 11. Découvrir de nouveaux artisans locaux au Salon des Métiers d’Arts de Montréal 12. Aller à l’une de ces 11 patinoires pour (apprendre à)
patiner gratuitement 13. Aller faire un tour au village de Noël sur la rue Prince-Arthur et au complexe Desjardins,
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14. Aller au marché de Noël du Vieux-Montréal à la Place Jacques Cartier. 15. Faire du bénévolat 16. Assister à un événement
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de snowboarding en pleine rue St-Denis 17. Aller admirer la superbe vitrine du magasin Ogilvy, sur Ste-Catherine.
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Économie & finances
Conjoncture : Le Canada sort de la récession
Le Canada est sorti de récession au troisième trimestre 2015 grâce ses exportations, à une légère hausse de la consommation ainsi qu'à la faiblesse de son dollar face à la devise américaine. Après six mois de récession, conséquence de la chute des prix du brut dont le pays est le cinquième producteur au monde, le pays a enregistré une croissance annualisée de 2,3 % de son Produit intérieur brut (PIB) pour le trimestre achevé en septembre, a indiqué l'institut Statistique Canada.
Prévisions de croissance à la baisse La croissance risque cependant de se révéler anémique. La faible valeur du baril de brut sur les marchés depuis des mois, la contraction des dépenses des administrations publiques, la faiblesse des investissements des entreprises dans leurs équipements, expliquent entre autres cette perspective en tons de gris. La croissance s'est d'ailleurs contractée de 0,5 % - en excluant l'annualisation des résultats - au cours du mois de septembre.
Le pays avait connu une légère récession en début d'année, avec une contraction de 0,3 % du PIB en rythme annualisé au deuxième trimestre et de 0,7 % au premier trimestre.
Les données des mois de juillet et août, toujours en excluant l'extrapolation des données sur un an, sont similaires à celles enregistrées en septembre avec des contractions respectives de 0,3 et 0,1 %.
Mise à jour économique du Ministre Budget 2016 de la Ville Montréal des finances Ce qui se profile
Québec : «L’effort collectif a porté ses fruits» En dévoilant sa mise à jour économique, le ministre des Finances, Carlos Leitão, a notamment annoncé un réinvestissement in extremis de 80 millions en éducation sur une base annuelle, tout en refusant d’admettre qu’il y a eu des coupes dans le réseau scolaire.
Vers l’atteinte du déficit zéro Carlos Leitão a présenté une mise à jour économique qui montre que le gouvernement est en voie d’atteindre son objectif du déficit zéro en 20152016 malgré une croissance économique plus anémique que prévu. « Grâce à cet effort collectif, nous avons remis le Québec en ordre de marche et nous sommes prêts à faire face aux défis de demain. Notre situation financière est plus solide et la croissance économique se poursuit. Nous avons véritablement repris le contrôle des finances publiques », a déclaré le ministre. Les résultats pour l’année 2014-2015 sont meilleurs que prévu. Ainsi, le déficit de 2,35 milliards envisagé lors du dernier budget a été réduit à 1,1 milliard. En fait, il s’agit d’un léger surplus puisque cette même année, l’État a versé 1,28 milliard au Fonds des générations. Ce déficit moindre s’explique par des dépenses de programmes moindres de 362 millions, dont une somme de 140
millions qui n’a pas été dépensée pour répondre à la tragédie de Lac-Mégantic. Une somme de 884 millions a été retranchée des autres dépenses du gouvernement : des projets d’infrastructures ont été reportés — une économie de 170 millions —, le Fonds vert a déboursé 100 millions de moins que prévu, tout comme la Régie d’assurance maladie du Québec — quelque 300 millions de moins — ainsi que l’assurance médicaments. Les revenus du gouvernement ont légèrement fléchi. Mais Carlos Leitão a refusé de s’engager à ne pas augmenter la taxe sur l’essence. « Ce que je n’aimerais pas faire, c’est de fermer tout de suite la porte à une éventuelle réforme fiscale, à une éventuelle écofiscalité, surtout dans le contexte de la réunion de Paris [la COP21] », a-t-il dit. Réactions Tant le Parti québécois que la CAQ ont accusé le gouvernement de boucler son budget en imposant un fardeau supplémentaire de 1500 $ à la famille moyenne. Selon le porte-parole péquiste en matière de finances, Nicolas Marceau, les finances publiques ne sont pas en santé. « Il s’agit d’une illusion. » Ainsi, à 55 %, le ratio dette-Produit intérieur brut (PIB) dépasse la prévision du ministre. « Les politiques d’austérité […] sont autodestructrices », accuse l’économiste.
derrière les chiffres La présentation du de la Ville de Montréal coïncide avec une véritable avalanche de chiffres. Voici quelques clés pour une meilleure compréhension.
Hausse des taxes En 2016, les taxes augmenteront de 1,9%. Chaque année ou presque depuis au moins une décennie, le maire en place prétend que la hausse des taxes suivra l’inflation et la capacité de payer des Montréalais. Dans les faits, c’est rarement le cas, car les prévisions d’inflation du Conference Board ne se réalisent souvent pas. Entre 2006 et 2015, le compte de taxes moyen a ainsi augmenté de 25%, alors que l’inflation n’a été que de 16,3% dans la métropole. Si les taxes avaient réellement suivi l’inflation depuis 2006, le compte de taxe moyen pour un condo aurait été en 2015 de 2436$ et non pas de 2618$, une différence non négligeable de 182$. Déneigement : 159M$ À Montréal, le déblaiement par kilomètre est qu’à Toronto. Dans la Ville Reine, le déblaiement débute à partir 5cm d’accumulation pour les artères et 8cm pour les rues locales. À Montréal, c’est à partir de 2,5cm quel que soit le type de rue. Ce coût plus élevé que la moyenne des grandes villes canadiennes peut aussi s’expliquer par la collusion entre les entrepreneurs, comme le révélait cette
semaine une du Bureau de l’Inspecteur général de Montréal. Sécurité : Les policiers font grimper la note Même si la criminalité ne cesse de baisser à Montréal, la part dévolue aux policiers ne cesse d’augmenter. En 2006, 9,2% du budget de la ville était dévolu aux 4195 policiers montréalais. En 2016, ce sera 13,4%, qui seront dévolus aux 5499 policiers. Alors que la Ville a réduit de 3,5% le nombre de fonctionnaires depuis 2006, les effectifs policiers ont eux augmenté de 13% sur la même période. C’est aussi dû aux heures supplémentaires payées aux policiers. Ces derniers sont payés en temps et demi pour assurer la surveillance aux abords des chantiers (soit environ 60$ de l’heure pour notamment actionner des feux de circulation). Administration : Pas facile de «dégraisser le mammouth» Il y a bientôt deux ans, le maire Coderre avait indiqué vouloir réduire la fonction publique municipale de l’ordre de 2200 postes sur 5 ans sur un total d’environ 22 000 fonctionnaires, soit une moyenne de 440 postes en moins par an. En 2016, le Plan quinquennal de main d’œuvre (PQMO) prévoit une réduction d’effectif de l’ordre de 214 annéespersonnes en 2016, soit deux fois moins que ne l’exigent les objectifs du maire.
Ce que coûtent les services Sachant qu’il y avait 866 474 logements et commerces à Montréal en 2014 - Les coûts liés au déneigement représentent 189$ par porte. - La collecte, le transport et élimination des déchets revient à 112$ par porte - La collecte et le traitement du recyclage représentent un coût de 69$ par porte Sources: Budgets de la Ville de Montréal
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Échanges
Gouvernance de proximité Débat sur les modèles canadien et marocain de régionalisation Lundi 30 novembre 2015, un intéressant débat avait lieu sous la coupole de l’université de Montréal. Dans ce cadre, quatre conférenciers débattaient, sous le thème "Maroc-Canada et régionalisation: regards croisés", des modèles comparés canadiens et marocains de gouvernance de proximité, de gestion participative des affaires locales et de participation des citoyens à la vie collective. Ouvrant la rencontre, Mme Nouzha Chekrouni, ambassadeur du Royaume du Maroc à Ottawa, plaçait le cadre du débat en affirmant dans son intervention que «Le (modèle) de régionalisation avancée (mis en place au Maroc) est un choix démocratique irréversible» «Un choix démocratique irréversible» «Ce nouveau modèle de régionalisation répond à la volonté Royale exprimée dans le discours du 9 mars 2011, dans lequel le Souverain a affirmé que "Nous ne voulons pas de régionalisation à deux vitesses : des régions privilégiées dotées de ressources amplement suffisantes pour leur essor, et des régions démunies sans atouts pour réaliser leur propre développement", a déclaré Mme Chekrouni. Ce choix consacré par la Constitution de 2011 ambitionne de conférer à la région la place qui lui échoit, parmi les collectivités territoriales, dans le cadre de l’unité de l’État, de la nation et du territoire et conformément aux exigences d’équilibre et de solidarité entre et avec les régions, a-t-elle précisé. Il s’agit, selon Mme l'ambassadeur, d'un processus de démocratisation ininterrompu de la vie politique et sociale, tourné vers le développement économique et socio-culturel, la réduction des disparités inter-régions et l’autonomie décisionnelle et financière comme leviers essentiels de la région. Mme Chekrouni a soutenu que 40 années après le retour des provinces du Sud à la Mère-patrie, la région du Sahara marocain a connu un saut qualitatif grâce aux projets structurants d'investissements et de développement socio-économiques dans tous les secteurs qui ont transformé les villes du Sahara en des centres urbains et économiques pionniers. Le nouveau modèle de développement de la région du Sahara aspire à faire de cette région un «hub» de développement socioéconomique et humain durable, appelée à avoir une position centrale dans le futur hub économique africain qui sera dédié au service de la paix et de la stabilité
dans la région subsaharienne, a-t-elle expliqué. Une expression du génie du Maroc Lui succédant au micro, M. Lionel Perez, membre du Comité Exécutif de la Ville de Montréal responsable des infrastructures, de la Commission des Services électriques, de la gouvernance, de la démocratie et des relations à la Ville de Montréal – qui est également le premier originaire du Maroc à occuper d’aussi hautes fonctions dans la hiérarchie montréalaise - a mis en exergue les liens forts et profonds liant le Maroc et le Canada en général et le Québec en particulier, soulignant la valeur inestimable que représente la Marche Verte pour l'ensemble du peuple marocain, un mouvement pacifique unique en son genre, qui représente une page très riche en leçons dans l'histoire séculaire du Royaume. Cette Marche Verte incarne aussi la volonté de tout un peuple de défendre son intégrité et souveraineté nationale et traduit sans ambages le génie du Maroc pour le rattachement pacifique de ses provinces sahariennes, a-t-il dit. Des principes inscrits dans les Lois fondamentales M. Jean-Louis Roy, professeur et Président du «Partenariat International», a ensuite mis en relief les efforts considérables réalisés par le Maroc pour la promotion et la protection des droits humains dans le Royaume et son interaction continue avec le système onusien des droits de l'Homme et le mécanisme des procédures spéciales du Conseil des droits de l'Homme. Mettant en avant les efforts déployés par le Maroc pour le règlement du dossier du Sahara, M. Roy a martelé que ce dossier a assez duré, tout en saluant l'initiative d'autonomie proposée par le Royaume pour résoudre cette question. Il a indiqué que le Maroc a mis sur la table une proposition sérieuse et réaliste pour mettre un terme au statu quo contrairement aux autres parties restées figées et statiques en campant toujours sur leurs positions sans apporter de solution crédible à ce conflit qui a engendré un véritable drame humanitaire. Le conférencier a, par ailleurs, noté que le Maroc et le Canada partagent des points communs concernant la question de la régionalisation afin de consacrer la gouvernance de proximité et la gestion des affaires locales, notamment celui d'avoir choisi d'arrêter le statut de leurs
régions dans leurs Constitutions respectives. Le Maroc et le Canada, a-t-il ajouté, ont notamment tenu à ce que les responsabilités confiées aux régions et les prérogatives dont elles sont dotées soient clairement définies dans leurs Lois fondamentales. Évoquant les ressources financières propres aux régions et celles allouées par l’État pour qu'elles puissent s'acquitter de leur mission et réaliser le développement régional intégré escompté aussi bien au Canada qu'au Maroc, M. Roy a indiqué que les deux pays jouissent d'une diversité et d'une pluralité qui font leur force et celles de leurs régions dont chacune a ses propres spécificités. Des prérogatives et des objectifs clairs De son côté, M. Noureddine Omary, chargé de mission au Cabinet Royal et membre de la Commission Consultative de la Régionalisation (CCR) a mis l'accent sur les efforts déployés par le Maroc pour la consolidation du principe de décentralisation depuis l'indépendance jusqu'à l'installation de la CCR en 2010, soulignant que ce long processus ayant abouti à la régionalisation avancée vise à consolider les fondements de l’État de droit, à consacrer le principe de la gestion des affaires locales par les citoyens et leurs élus eux-mêmes et à réaliser le développement intégré des régions au service des populations locales. Le modèle d'organisation institutionnelle mis en place, a souligné l’orateur, est issu des spécificités du Royaume vise aussi à faire émerger des régions stables et viables, dotées de larges prérogatives, d'atouts et des ressources nécessaires, et capables d'assurer la participation des populations concernées à la gestion de
Conférence-débat
«Algérie de demain, enjeux et perspectives»
Une conférence-débat sera organisée le 5 décembre 2015 à partir de 18 h 30, conjointement par les comités de coordination «Talaie el Houriate» du Canada et des États-Unis en présence de Mme Atika Boutaleb, secrétaire nationale chargée de l'immigration pour le parti.
Les conférenciers et participants aborderons le thème «Algérie de demain, enjeux et perspectives » dans un débat que l’on n’a aucune peine à prévoir plus qu’intéressant. La rencontre aura lieu au Café Bistro Mio, 3565 rue Jarry est, Montréal Informations : (438) 939-1931
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leurs affaires et de contribuer au développement humain durable et intégré, a-til poursuivi. M. Omary a, par ailleurs, fait remarquer que cette régionalisation a été consacrée dans la Constitution de 2011 à travers le Titre IX composé d'articles qui ont établi une définition très claire et détaillée des régions et des collectivités territoriales, de leurs rôles, compétences et attributions, ainsi que de leurs ressources financières propres et celles affectées par l’État pour mener à bien leurs multiples missions. Il a aussi relevé que le modèle de régionalisation ambitionne d'insuffler une nouvelle dynamique régionale et de faire de la région un levier du développement socio-économique capable de contribuer au progrès tous azimuts de la nation et d'ouvrir de nouvelles perspectives prometteuses et durables. Et de conclure que la régionalisation avancée, qui bénéficiera en premier lieu aux provinces du sud, permettra aussi aux entités territoriales de consacrer la politique de proximité érigée en choix stratégique, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à même de renforcer l'efficacité de l'administration territoriale dans le Royaume. Cette conférence a s'est déroulée en présence de la Consule générale du Maroc à Montréal, Mme Habiba Zemmouri, de plusieurs membres de la communauté marocaine établie au Canada, d'universitaires, d'intellectuels et d'acteurs associatifs marocains et canadiens. Source : Maghreb Arabe Presse
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Échanges
Un documentaire qu’il fallait voir absolument
"Polisario : L'identité d'un front" projeté à l'Université de Montréal
"Polisario : L'identité d'un front", un film documentaire du réalisateur Hassan El Bouharrouti, qui retrace l'histoire du conflit factice autour du Sahara marocain et met à nu l'implication avérée de l'Algérie dans l'enlisement de ce différend régional monté de toutes pièces, a été projeté dimanche soir à la prestigieuse Université de Montréal devant de nombreux membres de la communauté marocaine, d'étudiants, d'intellectuels et d'acteurs associatifs marocains et canadiens.
Cette projection, organisée à l'initiative de l'Ambassade du Maroc au Canada à l'occasion de la célébration du 40ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte, a pour objectif d'éclairer l'opinion publique sur les tenants et aboutissants de ce conflit artificiel autour de la marocanité du Sahara et de mettre en évidence la légitimité et la justesse de la cause nationale, tout en donnant l'occasion aux jeunes générations d'avoir des informations solides et précises sur ce litige qui n'a que trop duré, à cause des manœuvres pernicieuses des adversaires du Royaume. Les enjeux d’un conflit Projeté en présence de l'ambassadeur du Maroc à Ottawa, Mme Nouzha Chekrouni et de la Consule générale du Royaume à Montréal, Mme Habiba Zemmouri, ce film retrace les enjeux idéologiques et géopolitiques de l'époque ayant favorisé la création du front "polisario", et le soutien politique de certains acteurs régionaux dans l'apparition de cette entité fantoche qui hypothèque aujourd'hui l'avenir de la région toute entière et porte atteinte à l'intégration économique et sécuritaire régionale. Revue de l’Histoire
D'une durée de 90 minutes, cette œuvre cinématographique passe en revue les principales étapes historiques du conflit autour du Sahara marocain et jette la lumière sur la genèse du front "polisario", créé au départ par des étudiants sahraouis dans le cadre de la lutte contre l'occupation espagnole, avant qu'il ne soit instrumentalisé par le régime algérien, obnubilé par la poursuite d'une chimérique hégémonie régionale, en vue de déstabiliser le Maroc et porter atteinte à ses intérêts suprêmes.
Elle démontre aussi l'absence de toute légitimité du polisario à défendre une quelconque population ou cause, et bat en brèche les allégations fallacieuses des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume, non négociable et indivisible, et qui s'obstinent dans leur stratégie anti-marocaine pour perpétuer ce différend au grand dam des populations du Maghreb qui aspirent à davantage d'intégration, de progrès et de prospérité. Ce film, riche en informations et en documentations, met en exergue également les témoignages à la fois précieux et accablants de membres fondateurs de ce mouvement séparatiste ayant regagné la Mère-Patrie, de personnalités marocaines et de militants des partis politiques d'extrême gauche, ponctués d'images et d'archives historiques qui démontrent l'implication flagrante de l'Algérie dans ce différend régional et le soutien inconditionnel apporté par le régime algérien à ces mercenaires qui n'hésitent pas à utiliser les souffrances des populations des camps de Tindouf comme fonds de commerce illégitime au vu et au su de la communauté internationale. Des hommes et des souffrances A cet égard, le film lève le voile sur le
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De gauche à droite : Mme Nazha Bencherif, Mme Ilham Bouzid, Mr Hassan Kamali, Anne Marie Azoulay Marrache, Mme Nouzha Chekrouni, Mr Omar Gammaoui, Mme Habiba Zemmouri, M Youssef Fichtali et Mme Leila Gouchi calvaire et la situation intenable que vivent les populations séquestrées dans les camps de Lahmada, véritable mouroir à ciel ouvert, dans le sud-ouest algérien, ainsi que sur toutes les atrocités et formes d'oppression subies par ces Sahraouis, dont les droits les plus élémentaires sont bafoués par ces milices qui obéissent à leurs donneurs d'ordres à Alger, afin de les empêcher de regagner le Royaume où ils pourront jouir de leurs libertés et droits et mener ainsi une vie digne auprès de leurs familles et proches. Le documentaire met aussi en lumière les souffrances, notamment psychologiques des femmes sahraouies sous le joug du polisario, les déchirements de leurs familles et l'endoctrinement de leurs enfants et leur déportation vers des pays éloignés,
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comme Cuba et en Amérique Latine, où ils sont élevés dans l'idéologie de la haine viscérale véhiculée contre le Maroc par les séparatistes et leur mentor algérien. Images et peintures Au terme d'une cérémonie tenue en marge de cette projection, des prix ont été, par ailleurs, remis à cinq peintres (hommes et femmes) marocains établis au Canada en signe de récompense pour les toiles qu'ils ont réalisées pour symboliser des moments forts de la glorieuse Marche Verte. Ces tableaux ont été sélectionnés suite à un concours artistique organisé par l'ambassade du Maroc à Ottawa sous le thème "La Marche Verte et l'Art". Source : Maghreb Arabe Presse
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Cultures
Enfin…
Le Centre Culturel Marocain «Dar Al Maghrib» rouvre ses portes … il sera opérationnel au printemps prochains Le Centre Culturel Marocain «Dar Al Maghrib» à Montréal a rouvert ses portes depuis septembre dernier. Cependant, il est à signaler que Dar Al Maghrib à Montréal ne peut organiser ni parrainer aucune activité avant l'achèvement des travaux d’aménagement et de réfection qui dureront entre deux et trois mois. Ces travaux seront entrepris à partir du début du mois de décembre, après finalisation des procédures administratives d’appels d’offres, d’ouverture des plis et d’examen des offres techniques par une commission et un bureau d’études spécialisé. Parallèlement à ces travaux, la direction de Dar Al Maghrib prendra une série de mesures et lancera un certain nombre d'initiatives devant asseoir les bases et établir les mécanismes permettant un nouveau départ du Centre, en réponse aux aspirations légitimes des Marocains du Canada et à leurs attentes. Pour rappel, les programmes et activités du Centre visent la préservation de l’identité d’origine des Marocains du
Canada dans ses diverses expressions et la consolidation de leurs liens avec la mère patrie. Ils ambitionnent également la promotion de l’esprit du vivre ensemble, de l’inter-culturalité et des valeurs de tolérance et de diversité, tout en contribuant au rayonnement culturel et civilisationnel du Royaume du Maroc au Canada. Le programme d’action Parmi les actions et initiatives pilotes prévues à court terme : - Le lancement d’un appel à candidatures pour le recrutement de quatre agents locaux ; - Le lancement d’un appel à manifestation d’intérêt à l'attention des Marocains du Canada, particuliers et associations, acteurs dans les domaines culturels, artistiques, créatifs et littéraires, pour la prospection d’idées et la concertation autour du programme d’action 2016 du Centre. - Le lancement d’un appel au partenariat adressé aux différentes organismes et entités de la société civile et aux différents acteurs culturels, en
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vue du parrainage d’activités ou de leur organisation conjointe avec la Direction du Centre, et ce en conformité avec les règles et procédures spécifiques qui seront annoncées ultérieurement.
les informations sur le demandeur (personne ou association). Le contact avec la Direction du Centre est également possible via sa nouvelle page Facebook : Facebook/ccm.daralmaghribcanada
Les demandes de rendez-vous avec la Direction du Centre doivent être adressées par courriel à l’adresse : centreculturelmarocain.canada@gmail.com en indiquant l’objet de la demande et
Les horaires d'ouverture de l’administration du Centre s’étale du lundi au vendredi, de 10h00 à 16h00
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Carnets
Administration
Mme Habiba Zemmouri, nouvelle Consule générale du Maroc à Montréal Récemment nommée Consule générale du Royaume du Maroc à Montréal, Mme Habiba Zemmouri est en poste de puis le 23 novembre 2015. À ce titre, Mme Zemmouri aura la lourde tâche de concrétiser les instructions contenues dans le discours de Sa Majesté le Roi du Maroc concernant l’accomplissement des tâches dévolues aux représentants de l’administration du pays d’origine et les réponses aux attentes et besoins – notamment en matière administrative et consulaire – des membres de la communauté. Un cadre d’expérience Diplômée de l’enseignement supérieur en 1986, Mme Zemmouri a entamé cette même année sa carrière au ministère marocain des Affaires étrangères et de la coopération en qualité de cadre aux ressources humaines en charge de l’informatisation. Elle retournera au ministère en 2001 pour y occuper des fonctions importantes au département des communications et reviendra une autre fois aux services centraux en 2007, cette fois au département des affaires africaines. Ces missions à Rabat ont alterné avec
une charge de Vice consule à Montpellier (1994 – 2000); de Consule Générale adjoint à Francfort (2004 – 2007); puis de Consule Générale adjoint à Londres de 2010 à 2014. Sa mission dans la capitale de la Grande Bretagne venait d’être reconduite pour quatre ans lorsqu’elle a été nommée à Montréal le 7 novembre 2015. Une mission plus qu’une affectation La nomination de Mme Zemmouri est en soit un indicateur du souci du Maroc de donner le meilleur service possible à ceux de ses citoyens vivant en dehors du pays. Jusqu’à cette année 2015 en effet, les candidats à un poste consulaire faisaient acte de candidature pour pouvoir, éventuellement, être nommés à un poste consulaire rendu disponible du fait de la rotation quadriennale des effectifs de la direction des affaires consulaires dans les représentations à l’étranger. Depuis le mois de novembre dernier, la méthode à changé : ce sont désormais les services compétents qui établissent des adéquations postes-profils et qui désignent les nouveaux titulaires des postes clés des représentations du Maroc en fonction de leurs expériences, compétences et savoir
Mme Habiba Zemmouri, Consule Générale du Maroc à Montréal
faire. Ce mode de désignation, a-t-on appris, s’accompagne dorénavant d’une grille d’évaluation des actes et prestations des cadres. C’est donc une garantie de qualité de services à la communauté que la
Abdelaziz Rzik récipiendaire de la Médaille de l’Assemblée Nationale du Québec M. Abdelaziz Rzik vient d’être distingué par le parlement du Québec qui lui a décerné la médaille de l’Assemblée Nationale du Québec.
Sa décoration lui a été remise par Mme Rita Desantis, députée de xxx lors du Dîner musical annuel de l’Association Libérale du comté. Cette médaille, à déclaré Mme de Santis, vient récompenser et reconnaitre les efforts de M. Rzik «pour bâtir des ponts et tisser des liens entre les diverses communautés culturelles de Montréal-Nord.»
De Gauche à droite, M Emanuel Dubourgm Mme Rita Sesantis, M Abdelaziz Rzik et M Gilles Deguire
Effectivement engagé dans la vie associative et politique de Montréal Nord, aux paliers municipal, provincial et fédéral depuis 1988, M. Rzik est président de l’Association Musulmane de Montréal Nord et de la Fédération des Marocains Musulmans des Canada; il siège au sein du Conseil des leaders religieux de Montréal
Nord et du comité de vigile arabe du SPVM. Il y a quelques mois, M. Rzik avait été récipiendaire de la Médaille du Jubilé de la Reine. Félicitations Si Abdelaziz.
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désignation de Mme Habiba Zemmouri, complétant, il faut le souligner, l’excellente réputation qu’elle s’est forgée aussi bien à Francfort qu’à Londres et dont les Échos sont parvenus jusqu’à nous.
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Carnets
Mustapha Alaoui, Vice-présiden de l’organisme International de charité Humain Concern International M. Alaoui Président de la Fondation Canado-Marocaine au Québec plus connue sous la raison fondation Canadienne pour le développement solidaire a été nommé, le 27 septembre dernier Vice président au siège de
l’organisme Human Concern International. M. Alaoui cumulera ses nouvelles responsabilités avec celles de représentant et coordonnateur pour le Québec et de viceprésident exécutif du conseil d’administration du (HCI)
Mona Bahtit, ambassadrice de la Société Canadienne du Cancer Plus engagée que jamais auprès des communautés ethnoculturelles, cette montréalaise marocaine, cofondatrice et présidente de l’Institut International pour la Santé des Femmes, s’implique encore et toujours à la prévention des cancers et particulièrement à sensibiliser les femmes de 50 à 69 ans au dépistage du cancer du sein. Impliquée dans la promotion du dépistage du cancer du sein auprès des communautés arabophones et d’Asie méridionale de Montréal, Mona Bahtit œuvre aujourd’hui, à titre d’ambassadrice de la campagne Mémo-mamo de la Société Canadienne du Cancer, et multiplie ses rencontres et ses conférences avec les femmes ciblées. Info; www.memomamo.ca; Iisf.iiwh@gmail.com www.facebook.com/SantedesFemmes.WomenHealth
Human Concern International intervient dans 44 pays à travers le monde. À l’initiative de son nouveau Vice président international, l’organisme a établi depuis plusieurs années des relations de coopération et de partenariats avec des organismes maghrébins et arabes
à objectifs similaires, entres autres, en Tunisie et le Maroc à travers la Fondation M’jid, le Liban et l’ Égypte. HCI se prépare aujourd’hui à intervenir également en Libye.
In mémoriam
Décès de la sociologue marocaine Fatema Mernissi La sociologue et écrivaine marocaine Fatema Mernissi est décédée le 30 novembre 2015 à Rabat à l’âge de 75 ans. Écrivaine, sociologue mondialement reconnue pour ses oeuvres, Fatema Mernissi a dénoncé le patriarcat dans la culture musulmane. Elle a également mené de longs combats pour la cause féminine avec la création d’abord des « Caravanes civiques » puis ensuite le collectif « Femmes, familles, enfants ». Parmi ses livres, on peut citer « Sexe, Idéologie, Islam » publié en 1985, Le monde n’est pas un harem, Sultanes oubliées : femmes chefs d’État en Islam, ou encore Le harem politique : le Prophète et les femmes. Fatema Mernissi a reçu en mai 2003 le prix Princesse des Asturies en littérature.
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Mme Fatema Mernissi En 2013, elle était la seule Marocaine à figurer dans le classement des 100 femmes les plus influentes du monde arabe, réalisé par le magazine Arabian Business.
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Transport
Montréal en autobus ou à vélo
Le responsable du transport au comité exécutif, M. Aref Salem et M. MarcAndré Gadoury, responsable des dossiers vélo au sein de l’administration Coderre ont annoncé la création d’un bureau de projet dédié à la réalisation des mesures préférentielles pour les autobus (MPB) et les vélos (MPV), un outil supplémentaire pour favoriser le transport actif et collectif à Montréal. « Notre Administration s’est engagée à faire de Montréal une métropole du transport actif et collectif; la création du bureau de projet, qui permettra la mise en commun de l’expertise de plusieurs spécialistes vient confirmer cette volonté. Cette équipe pluridisciplinaire sera entièrement dédiée à la réalisation des projets de mesures préférentielles pour autobus et vélo. Nous visons une meilleure efficacité dans la gestion et le contrôle des projets. Par ce bureau de projet, nous entendons réaliser cinquante kilomètres par année et l’atteinte de 375 kilomètres de MPB pour le 375e anniversaire de Montréal. », a affirmé M. Salem. « Investir dans les projets de mesures préférentielles pour bus et vélo, c’est reconnaître l’importance des déplacements actifs à Montréal, une ville où le vélo est un mode de transport à part entière. Pour répondre à cette réalité, c’est 150 kilomètres d’aménagements cyclables que nous aménagerons d’ici 2018, en plus des mesures préférentielles, comme les SAS vélo, les entrecroisements, les contresens et la synchronisation des feux pour vélos.
Nous avons de grands projets, comme l'aménagement d'une passerelle dans l'axe de l'autoroute Bonaventure et le développement de véloroute métropolitaine dans l'axe Nord-Sud de Montréal », a ajouté M. Gadoury. Le bureau de projet en bref La Ville de Montréal investit dans le développement des transports collectifs en misant entre autres sur l'implantation de mesures préférentielles pour autobus à raison de 50 kilomètres par année.
Les mesures préférentielles bus (MPB) comprennent entre autres les voies réservées, différentes interventions aux feux de circulation et des modifications à la géométrie de la chaussée. Elles permettent également d'améliorer la qualité, la fiabilité et la ponctualité du service offert. En favorisant une diminution du nombre de véhicules sur les routes et une diminution de la congestion, les MPB permettent une réduction de la consommation d'énergie et de l'émission de gaz à effet de serre (GES). Les mesures préférentielles vélo (MPV) comprennent l'aménagement de sas vélos, d'entrecroisements, de contresens vélos et de synchronisation des feux pour vélos. Des projets pilotes permettant la cohabitation sécuritaire bus/vélo dans les voies réservées seront aussi élaborés. La réalisation des projets d'implantation de mesures préférenti-
elles pour autobus (MPB) et d'aménagements cyclables (MPV) nécessite le recours à plusieurs champs d'expertise (en circulation, en conception géométrique et signalisation routière, en feux de circulation, en aménagement urbain, en éclairage de rue ou en drainage). Pour améliorer les interactions et la performance liée à la réalisation des projets de MPV et MPB, les différents spécialistes tra-
vailleront au sein d'une même équipe, entièrement dédiée à la réalisation de ces projets. Pout tout connaître sur le vélo à Montréal, visitez le ville.montreal.qc. ca/velo. Source : Cabinet du maire et du comité exécutif
STM : Gel des tarifs
... pour les six premiers mois de 2016 La société de transport dit vouloir entreprendre un «virage stratégique» en 2016 avec une amélioration du service de métro et d’autobus. Pour la première fois depuis plus d’une décennie, les tarifs de la Société de transport de Montréal (STM) demeureront les mêmes au 1er janvier prochain, mais ce gel n’est prévu que pour les six premiers mois de 2016. La STM a fait cette annonce lors de la présentation de son budget pour l’année 2016 jeudi. La société de transport n’écarte pas la possibilité de hausser ses tarifs pour le 1er juillet. L’adoption éventuelle de la loi sur la
gouvernance des transports à Montréal pourrait changer le paysage financier de la société de transport et une décision sera prise en mai ou en juin, a indiqué le directeur général de la STM, Luc Tremblay. Ainsi, le coût de la carte mensuelle à tarif ordinaire demeurera à 82 $, et celui de la carte à tarif réduit à 49,25 $. Augmentation de service La STM a présenté un budget de 1,532 milliard de dollars, en hausse de 1 % par rapport à l’année précédente. De son côté, la Ville de Montréal fera passer sa contribution financière à la STM de 409,1 millions à 429,8 mil-
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lions, soit une hausse de 5,1 %. La société de transport dit vouloir entreprendre un « virage stratégique » en 2016 et promet une amélioration du service de métro et d’autobus après deux années difficiles en raison des nombreux autobus en réparation et d’une hausse importante du taux d’absentéisme chez ses employés. La STM ajoutera quelque 45 000 heures de service sur son réseau d’autobus avec, notamment, l’embauche de 425 chauffeurs et l’ajout de 27 autobus hybrides dont 20 seront climatisés. « On va ajouter entre 150 et 200 voyages par jour là où c’est vraiment nécessaire », a précisé le président du conseil
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d’administration de la STM, Philippe Schnobb. Côté métro, la STM entend augmenter le service l’an prochain, et l’entrée en service progressive des nouvelles voitures Azur, qui accueilleront 8 % de passagers de plus, devrait rendre plus agréable l’« expérience client », comme l’ont souligné les dirigeants de la STM. Au cours de la prochaine année, la STM compte également aménager 50 kilomètres supplémentaires de voies réservées pour autobus. Elle mettra aussi en place un projet-pilote qui permettra aux passagers de grimper dans les autobus par les portes arrière.
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Panorama
Assainissement
Les 60 propositions de la Commission Charbonneau pour débarrasser le Québec de la corruption corruption au Québec, un mal profond auquel tout le Québec devra s’attaquer. Mais les travaux de la Commission s’achèvent aussi sur une dissidence éclatante autour de la question du financement politique.
« Cette implication du politique dans l’octroi de contrats et de subventions lui servait en quelque sorte de “levier” pour solliciter des contributions auprès de représentants d’entreprises », indique-t-on.
« La société tout entière doit prendre sa destinée en main afin d’éradiquer ces pratiques répréhensibles qui coûtent cher à l’ensemble des citoyens », a lancé la présidente de la Commission d’enquête sur l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction (CEIC) en présentant son rapport final. Celui-ci évite les blâmes directs pour plutôt s’attarder à « comprendre les stratagèmes » qui gangrènent le Québec depuis une décennie.
Sauf que cette question du financement politique — l’un des trois grands thèmes du mandat de la CEIC — a divisé la présidente et le commissaire Renaud Lachance, qui signe une dissidence au milieu du rapport. Selon le fiscaliste, la preuve n’a jamais été faite durant les audiences que « le versement d’une contribution à un parti politique au niveau provincial a permis à une entreprise d’obtenir un contrat ». Il soutient notamment que les « contributions politiques sont versées par conviction ».
Un problème profondément enraciné… Si certains doutaient de l’ampleur du problème de la corruption au Québec, Mme Charbonneau a dissipé les ambiguïtés. Le phénomène est « beaucoup plus étendu et enraciné qu’on pouvait le penser », a-t-elle dit en qualifiant les constats établis par la CEIC de « graves » et « lourds de sens ». Le rapport que Mme Charbonneau a présenté après quatre ans de travaux établit en long et en large que l’industrie de la construction a été infiltrée par la mafia ; que des cartels se sont formés pour monopoliser les contrats publics ; que des municipalités ont été victimes d’élections clés en main ; que des fonctionnaires du ministère des Transports du Québec (MTQ) ont été corrompus (et parfois embauchés) par des firmes de génie et des entrepreneurs ; etc. Le document dit aussi que l’esprit de la Loi électorale a été « contourné à grande échelle à la fois par les principaux partis politiques et par les entreprises qu’ils sollicitaient ». La CEIC estime que de 1996 à 2011 — période couverte par le mandat de la Commission —, « un lien [indirect] unissait le versement de contributions à des partis politiques provinciaux et le processus d’octroi de contrats publics ». Sur le plan municipal, ce lien était direct.
À Québec, cette dissension sur une question fondamentale a laissé les partis d’opposition sur leur faim, alors que les libéraux l’ont soulignée à grands traits. Selon plusieurs sources consultées par Le Devoir, la juge Charbonneau était furieuse de la position exprimée par celui qui fut l’autre visage de la Commission durant les audiences. Il semblerait aussi que les relations entre les deux étaient difficiles depuis un certain temps. Traiter le mal Mais au-delà des constats établis, le rapport de la Commission propose surtout 60 recommandations pour assainir et dépolitiser les processus d’octroi de contrats. Dans son allocution de présentation — il n’y a pas eu de période de questions ou de huis clos médiatique pour expliquer le rapport (le ministère de la Justice a refusé la demande de la CEIC en ce sens) —, la juge Charbonneau a plaidé que les conclusions du rapport ne doivent « pas décourager la société ». « La création même de la Commission, et la collaboration des très nombreuses personnes, prouvent que le Québec est prêt à faire ce qu’il faut pour protéger ses valeurs d’intégrité et d’intérêt public, estime Mme Charbonneau. Afin de se doter d’un Québec plus éthique et intègre, il appartient aux Québécois de
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s’impliquer activement, notamment en dénonçant toute tentative de corruption et de collusion. » Les recommandations touchent en ce sens l’ensemble de la société : le gouvernement, les municipalités, les citoyens lanceurs d’alerte, les ordres professionnels, etc. La principale vise la création d’une Autorité des marchés publics (AMP) qui aurait pour mandat de « soutenir les donneurs d’ouvrage publics [DOP] et de veiller à ce que les travaux d’envergure soient menés en toute légalité ». C’est là la « réponse appropriée pour assurer l’intégrité des processus », croit la Commission. L’AMP centraliserait en un seul endroit les ressources gouvernementales déjà mobilisées en matière d’analyse et de contrôle. Elle serait dotée de certains pouvoirs d’intervention, notamment auprès de petits DOP qui n’ont pas l’expertise interne suffisante pour évaluer les travaux et les soumissions. Dans le même esprit, la Commission recommande d’accroître l’expertise interne du MTQ (où la planification des travaux devrait être approuvée par un comité indépendant, dit le rapport). La CEIC présente l’AMP comme un complément à l’Unité permanente anti-
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corruption (UPAC) — et une manière d’assurer la « pérennité des activités d’enquête et d’analyse voulues par la création » de la Commission. Lanceurs d’alerte Consciente de l’impossibilité pour l’État de détecter seul tous les cas de corruption, la Commission soutient qu’il faut mieux soutenir et protéger les lanceurs d’alerte — essentiels dans le processus. Certaines mesures existent déjà, mais elles ont de grosses limites, écrit-on. La participation citoyenne à la lutte contre la corruption pourrait aussi s’exprimer si le Québec adopte une loi comme le False Claims Act (FCA), qui existe à New York. C’est une arme d’une « redoutable efficacité », pour combattre la fraude et permettre à l’État de récupérer gratuitement des sommes volées, dit la CEIC. Le FCA permet à une personne privée qui détient de l’information de poursuivre au nom de l’État et par ses ressources une personne qui a commis une fraude envers l’État. En contrepartie de son implication, elle reçoit un pourcentage de la somme d’argent obtenue par l’État.
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Sports
Laurent Ciman
Meilleur défenseur de la MLS Suite de la page 36 Des recommandations visent par ailleurs à favoriser la concurrence ; resserrer les règles d’obtention et de maintien d’une licence par la Régie du bâtiment du Québec ; diminuer l’influence possible du crime organisé sur les entrepreneurs (notamment en réduisant les délais de paiement) ; améliorer l’encadrement offert par le système professionnel québécois (« le travail de surveillance et de contrôle effectué par l’Office des professions du Québec est nettement insuffisant ») ; rendre plus indépendant le commissaire de l’UPAC ; etc. La CEIC suggère aussi de rendre plus transparent tout le processus d’octroi de contrats par le municipal — les malversations ayant touché Montréal sont longuement détaillées dans le rapport. À cet égard, la règle du plus bas soumissionnaire devrait être revue, de même que les obligations con-
tractuelles des sociétés paramunicipales et des OBNL subventionnés par un organisme public ou une municipalité. Politique D’autres recommandations touchent plus précisément le monde politique, parce qu’il importe de « renouveler la confiance envers les élus et les serviteurs de l’État ». La CEIC suggère entre autres de créer un poste de commissaire à l’éthique et au lobbyisme nommé par les deux tiers des voix de l’Assemblée nationale pour un mandat fixe de sept ans. Aussi : un titulaire de charge publique ne devrait jamais accepter un cadeau de la part de fournisseurs, peu importe la valeur de ce cadeau. L’acceptation de présents était une pratique répandue qui a induit une « culture d’impunité », a lancé Mme Charbonneau. Une recommandation rappelle par ailleurs une évidence qui ne l’était plus : le travail
bénévole fait pour un parti politique ne peut pas être rémunéré… Selon la présidence de la CEIC, c’est la conjugaison de toutes les recommandations qui permettra d’assainir les
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marchés publics — et pas seulement ceux inhérents à l’industrie de la construction. Mais le rapport ne forme que « le premier pas d’un travail qui ne sera jamais achevé une fois pour toutes », prévient-elle. Ainsi la clé du succès sera-t-
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elle surtout la « vigilance, nourrie par le regard critique des citoyens, par l’éducation, la sensibilisation et l’engagement de toute une société à préserver l’intégrité de ses institutions publiques ».
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