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nº 281 du 30 juin au 27 juillet 2016

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(514) 962-8527 Courriel: admin@atlasmedias.com Site Web: www.atlasmedias.com

Démographie

Le Québec se dépeuple et vieillit!

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Nouvelle allocation pour enfants

Premiers versements le 20 juillet 2016 Page 9

Travail & salaires

Des emplois mieux rémunérés et de meilleure qualité… … en région

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Diplomatie & coopération

Un nouvel ambassadeur du Maroc à OttawaPage 23 Honneurs

Rakia Laroui et Mohamed Benhaddadi chevaliers de l’Ordre national du Québec Page 25

6 août 2016 au parc Jarry

Une fête pour nous entendre et nous faire entendre

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Editeur : Abdelghani Dades. Directeur Général Rachid Najahi. Rédaction : Abdelghani Dades, Narjisse El-Bakkali, Zahira Ellahgui, Mona Doutabaa, Said Chayane, Reda Benkoula Publicité : Agence Odyssée Conception et Réalisation Graphique : Atlas Média Atlas.Mtl est un produit du. GROUPE ATLAS MEDIA Inc Editeur de. * La Voix des Marocains à Montréal et du site web: www.atlasmedias.com

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Depuis 2002 Groupe Atlas Media Quatorze ans, c’est… • 280 numéros du bimensuel Atlas.Mtl, soit plusieurs milliers d'articles exprimant la sensibilité maghrébine et valorisant la dimension maghrébine de la société dans laquelle nous vivons; • Une cinquantaine d'événements identitaires, artistiques, culturels et politiques; • De nombreux débats, colloques, séminaires et conférences, • 116 reportages sur la communauté pour les chaînes de télévision 2M, AlMaghribia, Ai Aoula, Arrayadia; • 365 émissions radio (de 2002 a 2009); • Un site web ayant accueilli plus de 10 millions de visiteurs depuis 2003 et qui dans sa nouvelle version (mise en ligne début 2012) et qui reçoit en moyenne 2500 visiteurs par jour.

Éditorial

Édito

6 août 2016

Une fête pour nous entendre et nous faire entendre Nous le constations il y a quelques temps déjà dans cette rubrique : une nouvelle génération d’associations à référentiel marocain et plus généralement maghrébin, investit désormais la scène associative à Montréal, au Québec et à travers le Canada.

Aujourd’hui ce n’est pas un effet d’annonce qui souligne cette constatation, mais une annonce d’effets. Car, depuis plusieurs éditions déjà, Atlas.Mtl s’est notablement rapproché de la mission qu’il s’était assigné à sa création il y a de cela quatorze années : Se spécialiser dans ce créneau de l’information de proximité rapportant tous ces faits sur lesquels les couvertures des media - tant du pays d’origine que de la société de vie – restaient lacunaires mais qui pour nous, sont parfois ce qu’il y a de plus important et de plus intéressant. Ce rapprochement du contenu-objectif prend forme à travers justement le dynamisme associatif ci-dessus évoqué et il prend corps à travers le contenu du journal. Ainsi, plusieurs années durant, les nouvelles de cette nature occupaient-t-elles entre 10 et 15 % en moyenne de nos colonnes. Depuis le début de l’année en cours, cette proportion atteint - ou dépasse parfois - 25-30%.

sent. Et il est fort heureux de constater que tous les domaines de la vie sont abordés, du caritatifs au religieux en passant par la solidarité, le soutien aux familles, les jeunes et le sport ou les compétences, l’emploi et l’entrepreneuriat…, le tout souvent en concertation ou en partenariat entre structures assurément complémentaires. D’autre part, en complément à cette précision des buts et objectifs, gage d’efficience, on relève également certains standards de bonne gouvernance dont l’alternance aux postes clés et la transparence ne sont pas les moindres. Ce qui n’est pas sans effet sur la confiance qui manquait antan dans nos relations à nos associations.

De même, au-delà des objectifs spécifiques, un point commun à ces associations: elles œuvrent toutes à l’intégration des originaires de leur espace géographique de départ dans le tissu social national et elles ont compris que pour ce faire, seuls l’échange, l’ouverture et le bannissement de l’exclusive peuvent permettre d’atteindre un tel but. Dès les activités organisées ne ressemblent en rien à des cénacles fermés et encore moins à des ghettos, mais plutôt des espaces de diversité et de dialogue.

Ce jour en effet, dans le cadre de la Fête du Trône, fête nationale du Maroc, un grand rassemblement festif sera organisé par un collectif d’associations telles que celles décrites plus haut qui entendent ainsi célébrer tant la citoyenneté que l’attachement aux valeurs de son pays d’origine de cette communauté. Au cours des trois précédentes éditions, l’événement avait réuni respectivement 20 000, 25 000, puis près de 35 000 participants. Pour cette IVème édition, les organisateurs visent à réunir environ 40 000 participants, originaires et amis du Maroc. Cet objectif sera certainement atteint du fait que l’organisation de l’activité réunit, dans un même effort, une quinzaine d’associations à référentiel marocain et maghrébin de Montréal, Québec et Toronto. Fait inédit : plus de deux mois avant la date, de nombreuses personnalités politiques montréalaises, québécoises et canadiennes de haut rang, les

Atlas.Mtl profitera de la période de Aïd al Fitr pour prendre sa quinzaine de vacances estivales. De ce fait, le prochain numéro du jounal ne paraîtra pas le 14 juillet, mais le 28 juillet 2016. Soyez au rendez-vous

Dans l’espace public… De fait, il ne se passe pas une semaine sans qu’une activité marocaine ou maghrébine ne soit annoncée avec, fait nouveau également, une grande affluence et de larges échos. Plusieurs facteurs expliquent ce dynamisme. D’une part, une maturité évidente dans les choix d’intervention. Ainsi est-on passé d’association «généralistes» à large spectre qui a force de trop étreindre finissaient par mal embrasser et de ce fait se délitaient et disparaissaient; désormais – et c’est pour cela qu’on parle d’une «nouvelle génération» d’associations – ce sont des structures qui se spécialisent dans un objet social et qui donc le traitent au mieux des talents et compétences qu’ils réunis-

… et sur la place publique Cette dynamique, on devrait la voir dans tout son éclat le 6 août 2016 au Parc Jarry de Montréal.

Enfin, un élément qui n’est certainement pas à négliger : l’effet Dar al Maghrib. L’ouverture d’un Centre Culturel Marocain à Montréal donne ainsi, incontestablement, un repère - et souvent un espace - à toutes les bonnes volontés qui veulent s’exprimer, dire leur attachement à leurs valeurs natives et clamer leur souci de citoyenneté agissante dans leur société de vie.

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milieux d’affaires et de nombreuses figures du monde de la culture et des médias ont manifesté leur intérêt, exprimé leur soutien et donné un accord de principe à leur soutien et à leur présence le 6 août prochain. Soyez-y; pour confirmer notre visibilité, souligner nos apports collectifs et notre citoyenneté; pour dire aussi notre volonté de prendre notre place ici, pour faire entendre notre voix.

Abdelghani Dades

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Vœux

Aïd al Fitr 1437

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Démographie

Le Québec se dépeuple et vieillit! 600 000 de ses habitants se sont installés dans d’autres provinces De 1971 à 2015, les personnes ayant quitté le Québec pour s’installer dans d’autres provinces du Canada ont été plus nombreuses que celles qui y ont déménagé, provoquant une perte nette de 582 470 habitants. 1,06 millions de nouveaux arrivants, 1,65 millions de partants La compilation de données démographiques publiée mardi 28 juin 2016 par l'Institut Fraser précise qu'en 45 ans, près de 1,652 million de Québécois ont emménagé ailleurs alors qu'un peu plus de 1,069 million d'autres ont déménagé au Québec. En moyenne, de 1971-1972 à 20142015, le nombre annuel de Québécois ayant déménagé a dépassé de 13 238 le nombre de personnes provenant d'autres provinces. Le Québec a été la seule province ayant connu une migration sortante nette chaque année au cours de cette période. Yanick Labrie, co-auteur de l'étude, déplore que souvent, ce sont les jeunes en début de carrière qui ont choisi de quitter le Québec. À son avis, ce phénomène a contribué au vieillissement de la population québécoise et ses conséquences pourraient encore se faire sen-

tir au cours des prochaines années. À peine mieux que Terre-Neuve et le Manitoba…

population de 2015, devant la Saskatchewan, le Manitoba et le Québec.

C'est la province de Terre-Neuve-etLabrador qui a enregistré la perte de résidents cumulative la plus élevée avec une migration nette de 23,1 % de sa

Par contre, depuis l'année 2003-2004, le déficit net de population a été plus élevé en Ontario qu'au Québec, soit de 142 514 personnes comparativement à 101

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497. La plupart des gens qui ont quitté ces deux provinces ont décidé d'aller vivre en Alberta et en ColombieBritannique. Source : Radio Canada

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Filets sociaux

Retraites

Le Québec s’oppose à la réforme Morneau

Celle-ci «augmenterait les cotisations des employeurs et des plus démunis» affirme Philippe Couillard L’entente présentée par le gouvernement fédéral conclue le lundi 21 juin 2016 prévoit que les Canadiens cotiseront désormais au Régime de pensions sur leurs revenus se situant entre 3500 $ et 82 700 $ en 2024 alors que la fourchette s'établit actuellement entre 3500 $ et 54 900 $. Le Québec, rappelons-le, à refusé de signer cette entente. Pourquoi? Le premier ministre Philippe Couillard a donné une conférence de presse dès le mardi 22 juin pour expliquer pourquoi le gouvernement provincial à choisi cette option. Parmi les raisons invoquées : le poids des contributions supplémentaires sur les employeurs, la charge qu'entraîneraient des cotisations additionnelles pour les plus démunis et l'importance des coûts pour les employés et employeurs du Québec, soit 3,5 milliards de dollars de plus au titre de contributions en 2024. Ce sont des raisons valables, qui ne sont toutefois retenues que par le Québec. Cela dit, le Québec aurait voulu que le fédéral augmente le Supplément de revenu garanti pour aider les plus démunis et concentre ses hausses de cotisations et de rentes pour la classe moyenne. Il faut oublier la bonification pour les plus pauvres, mais le gouvernement prépare une réforme pour les personnes dont la rémunération se situe entre 27 500 $ et 82 700 $. 85% des Québécois «bien préparés»? Philippe Couillard a ajouté une notion dans son point de presse, qui mérite d'être décortiquée. Il a dit : « On estime

que 85 % des Québécois et des Canadiens sont très bien préparés pour leur retraite, de façon correcte. Donc, il y a un 15 % de la population, parmi les plus vulnérables qui sont particulièrement visés (...) dont il faut s'occuper. » Il est surprenant que le premier ministre affirme que 85 % des gens sont « très bien préparés pour leur retraite.». Les indicateurs économiques et financiers se révèlent en fait beaucoup plus nuancés. Le premier ministre cite, croit-on, une étude sur laquelle la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante appuie son argumentaire dans son opposition à la bonification du Régime des rentes du Québec. Cette étude a été publiée en 2014 par McKinsey & Company. Il est écrit que « 85 % des ménages québécois sont en bonne voie de maintenir ou d'augmenter leur niveau de vie à la retraite. » Première nuance : il y a une distinction entre « très bien préparés » et « en bonne voie de ». Deuxième nuance : cette statistique ne dit rien du niveau de vie au moment de la retraite et tient compte d'une réduction notable de ce niveau de vie dans le calcul, de 25 à 40 % selon les niveaux de revenus entre la consommation enregistrée à 53 ans et celle prévue à 65 ans.* L'Institut de la statistique rapporte que « la prévalence du faible revenu est plus élevée lorsque la population atteint 60 à 64 ans. » Troisièmement, plusieurs faits et enquêtes révèlent que la situation finan-

cière des Québécois est bien plus précaire que ne le laisse entendre le premier ministre : Le Canada largement sous la moyenne OCDE Il faut ajouter également que, fondamentalement, un bon taux de remplacement des revenus de travail à la retraite se situe entre 50 et 70 %. Selon les professeurs Michel Lizée et Ruth Rose, le taux de remplacement actuel au Canada est autour de 40 % en incluant la sécurité de la vieillesse, le Supplément de revenu garanti et les rentes. Avec la réforme annoncée à Vancouver, on passera à environ 44 % pour le Régime de pension du Canada, loin encore de la moyenne de l'OCDE à 52,9 %. « On doit constater, selon Michel Lizée et Ruth Rose, qu'il a fallu 50 années pour accoucher d'une réforme dont les principaux bénéficiaires vont être le

gouvernement fédéral qui économisera sur le SRG versé à la classe moyenne et les institutions financières qui continueront à profiter des frais élevés pour la gestion des REER et des CÉLI. Cette réforme n'améliorera pas du tout le revenu des prochaines cohortes à prendre leur retraite et très peu celui des générations futures, surtout dans un contexte où les régimes à prestations déterminées, dans le secteur privé en particulier, sont appelés à disparaître avec la prolifération des clauses de disparité de traitement. » Alors, s'il est légitime pour le Québec de ne pas vouloir augmenter les cotisations des moins nantis de la société, il n'est certainement pas bien avisé de sous-estimer le défi des finances personnelles à la retraite pour un grand nombre de Québécois. Source : Presse Canadienne

Nouvelle allocation pour enfants Premiers versements le 20 juillet 2016 La nouvelle allocation pour enfants versée dès le 20 juillet Les familles canadiennes recevront leur premier chèque du nouveau programme d'allocation pour enfant à partir du 20 juillet prochain. Les ministres Marc Garneau et Mélanie Joly en ont fait l'annonce lundi. Selon Ottawa, ce chèque sera plus généreux que les programmes antérieurs pour 90 % des familles du pays, soit pour toutes les familles qui ont un revenu familial de moins de 150 000 $ par année. Le nouveau programme mis de l'avant par le gouvernement libéral du premier ministre Justin Trudeau remplace trois anciens pro-

grammes, dont la Prestation fiscale canadienne pour enfants et la Prestation universelle pour la garde d'enfants. La contribution du gouvernement fédéral pour les familles a ainsi été augmentée et simplifiée. Les sommes ainsi perçues par les familles, qui sont exemptes d'impôt, coûteront quelque 20 milliards de dollars, selon le ministre des Transports, Marc Garneau. « Notre programme d'allocation pour enfant [...] est axé non seulement sur les familles, mais les familles qui en ont le plus de besoin », a déclaré le ministre Garneau au cours d'une conférence de presse. « C'est pour nous assurer que nos

enfants puissent bien vivre et puissent avoir accès à davantage d'opportunités à travers le pays. », a indiqué la ministre du Patrimoine canadien, Mélanie Joly.

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Mme Joly a avancé que le programme permettra de sortir 60 000 enfants québécois de la pauvreté et quelque 300 000 à travers le pays. Source : Radio-Canada

Gouvernance

Comment les milliards des Générations sont-ils utilisés?

Les milliards de dollars du Fonds des générations vont-ils au bon endroit? Sur papier, le Fonds des générations est une idée formidable. Voilà un outil, aujourd'hui âgé de 10 ans, qui permettra de ne pas laisser à long terme une dette trop lourde aux prochaines générations. C'était l'objectif du ministre des Finances en 2006, Michel Audet. Cet objectif demeure inchangé en 2016.

10 milliards de dollars La valeur du Fonds des générations atteindra les 10 milliards de dollars en 2017. Québec a prévu, dans son dernier budget, investir 2 milliards de dollars dans le Fonds en 2016-17 et 2,5 milliards de dollars en 2017-18. Dans cinq ans, le Fonds doit atteindre une valeur de 23 milliards de dollars et dans 10 ans, la dette brute sera passée de 55 à 45 % du PIB. Si on peut dire que le Fonds a pour mission de favoriser l'équilibre intergénérationnel, on peut se demander si cet objectif n'est pas en train de se faire au détriment des citoyens actuels, ceux qui vivent, travaillent, vont à l'école et retirent leurs rentes aujourd'hui même. À quoi bon créer un Fonds qui atteint 10 milliards de dollars s'il faut réduire les

dépenses dans des secteurs névralgiques comme la santé et l'éducation? Quel héritage allons-nous laisser aux prochaines générations si, aujourd'hui, on n'investit pas davantage dans la santé, les services sociaux et surtout l'éducation?

Sources et usages Quel est l'avantage pour une société de ne pas utiliser les milliards du Fonds pour stimuler l'économie alors que la croissance du Québec est faible et décevante? En 2014 et 2015, la croissance du Québec s'est limitée à 1,5 % et 1,1 %, contre 2,7 % et 2,5 % en Ontario. Depuis un an, le Québec n'a pratiquement pas créé d'emplois. Et les compressions budgétaires en cours depuis deux ans ralentissent la croissance du PIB, selon les économistes. « D'abord, c'est l'engagement que nous avons pris avec la population quand on a créé ce fonds-là, nous a dit le ministre des Finances Carlos Leitao en entrevue à RDI économie. Nous avons établi des sources de revenus qui lui sont propres, que ce soit les redevances hydrauliques, les redevances minières, même la taxe sur les boissons alcooliques. [...] Si maintenant on décidait de faire quelque

chose d'autre, il faudrait revoir ce contrat-là qu'on a signé avec la population. » Justement, ne devrait-on pas le revoir ce contrat? Le Fonds des générations est un outil structurel important. Mais, à quel prix? Le ministre fédéral des Finances, Bill Morneau, nous disait, lui, en début de semaine, à RDI Économie, que l'enjeu démographique - beaucoup de retraités pour de moins en moins de travailleurs - l'obligeait à investir dans l'économie, quitte à alourdir la dette. Pourquoi à Québec, sans faire de déficit, le gouvernement n'investit pas davantage dans son économie?

Faire face à une dette élevée Réponse de Carlos Leitao : « je vous dirais que si on était dans une situation comme celle de nos voisins, en Alberta ou ailleurs, où il n'y a pas une dette qui est élevée, cette question-là serait très pertinente. Il faut tenir en considération que notre point de départ, c'est un niveau d'endettement qui est très élevé, à 55 % du PIB, ce qui veut dire concrètement que le contribuable québécois supporte une dette publique - provinciale plus la partie de notre dette fédérale aux alentours de 90-95 % du PIB, ce qui

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est lourd. C'est gérable, mais c'est lourd. Alors, pour pouvoir continuer à avoir un accès privilégié aux marchés financiers, il nous faut un outil comme le Fonds des générations, qui nous permet de baisser ce ratio quand même relativement rapidement, à 45 % du PIB en 2026. » Québec va conserver le Fonds des générations. Mais c'est important de comprendre que le contrat dont parle le ministre représente aussi un choix politique, qui est celui de réduire la dette du Québec d'abord et avant tout, qu'on soit d'accord ou non.

Travail & salaires

Des emplois mieux rémunérés et de meilleure qualité… en région Montréal, Côte-Nord et Nord-duQuébec renferment des industries à très haut niveau de PIB par emploi, telles que le secteur minier, les institutions financières, l’immobilier et la transformation métallique, note KPMG dans une étude sur le Fonds de solidarité FTQ. Étude à l’appui

Un nouveau volet de l’étude KPMG sur les retombées économiques du Fonds de solidarité FTQ s’attarde sur la portée régionale de l’institution. La présence du fonds de travailleurs se traduit par des emplois de meilleure qualité, mieux rémunérés, avec des entreprises partenaires proportionnellement plus présentes dans les régions moins favorisées. Commandée par le Fonds de solidarité FTQ, l’étude de KPMG apporte cette année un volet régional à la version plus générale sur les retombées économiques de l’institution publiée en 2013. L’observation du cabinet de services-conseils a été faite en date du 31 mai 2015 à partir des données d’emplois disponibles auprès de 1748 entreprises financées directement ou indirectement par le Fonds, présentes dans les 17 régions administratives du Québec. Avec l’emploi privé servant de comparatif, la part des entreprises partenaires du Fonds oscille entre 1,3 et 10,2

% selon les régions, pour une moyenne québécoise de 4,6 % des emplois privés totaux.

Une ventilation selon l’écart de taux d’emploi et de rémunération par rapport à la moyenne permet de conclure, d’entrée de jeu, que les entreprises partenaires du Fonds de solidarité « sont proportionnellement plus présentes dans les régions moins favorisées sur le plan économique », retient KPMG. Elles contribuent à hausser le taux d’emploi et à réduire les écarts de revenus dans ces régions. Qualité de l’emploi Après le nombre, la qualité des emplois. KPMG retient trois indicateurs : le niveau de rémunération, le PIB par emploi direct et la concentration des emplois manufacturiers. « On remarque que le salaire moyen versé par ces entreprises est dans tous les cas sauf un supérieur à celui de leur territoire de référence. » Sur une base régionale, l’écart se situe à 20 %, en moyenne, à 18 % selon la moyenne nationale. La seule région d’exception est la CôteNord, là où le secteur minier est dominant. Sur la contribution à l’enrichissement et au développement de la région, KPMG calcule que le PIB par emploi des entre-

Colombie Britannique

« Le salaire minimum n'est plus seulement réservé aux jeunes qui occupent leur premier emploi; les étudiants, les parents, les aînés et les nouveaux arrivants sont aussi concernés dans toutes les branches de l'économie et partout au Canada », dit-il. L'annonce du NPD réjouit la fédération des travailleurs de la

Une quatrième région, la Gaspésie,

affiche un PIB par emploi direct supérieur à celui des entreprises partenaires, mais KPMG ne commente pas. Une autre distorsion soulevée par le cabinet vient de la surreprésentation du secteur manufacturier dans les investissements du Fonds. La part de ces emplois manufacturiers dans le total des entreprises partenaires est de 37 % selon le total québécois, contre une moyenne de 16 % par rapport au total des emplois privés en région. « Cet indicateur comporte un biais de départ, souligne KPMG. Néanmoins, toutes les régions et le Québec dans son ensemble cherchent à consolider et à renforcer leur secteur manufacturier […] d’où l’intérêt de cette mesure. »

Perspectives

Le NPD promet un salaire minimum à 15$ l'heure Le chef du NPD, John Horgan, a annoncé dimanche à Kamloops, où 500 membres du parti étaient réunis pour évoquer la stratégie à adopter pour les prochaines élections dans la province, le 9 mai prochain.

prises partenaires est supérieur dans 13 des 17 régions, l’écart variant de 5 % à 200 %. L’écart avec la moyenne québécoise tombe cependant à 1 %, reflétant ainsi la répartition sectorielle des investissements du Fonds et la taille des entreprises ciblées. Montréal, CôteNord et Nord-du-Québec renferment des industries à très haut niveau de PIB par emploi, telles que le secteur minier, les institutions financières, l’immobilier et la transformation métallique, note le cabinet. Au demeurant, ces industries renferment des entreprises de grande taille, souvent étrangères, alors que le Fonds se concentre sur les PME québécoises.

Colombie-Britannique. Sur les médias sociaux, l'organisme affirme qu'en offrant un salaire minimum correct, on aide les familles, les communautés et l'économie. Le salaire minimum actuel en ColombieBritannique est de 10,45 $ l'heure, le plus bas au Canada. Le 15 septembre prochain, il passera à 10,85 $ l'heure. Cette revalorisation est basée sur l'index des prix à la consommation. Le gouvernement provincial s'est également engagé à augmenter le salaire minimum à 11,25 $ l'heure le 15 septembre 2017

Moins d’heures de travail, meilleure productivité ? Une enquête menée par Securex révèle que la productivité des employés à temps partiel diffère peu, voire pas du tout, de celle des employés à plein temps. En Suède, plusieurs expériences ont été menées au cours desquelles les employés ont été invités à travailler six heures par jour au lieu de huit pour le même salaire. Il a été observé que fournir moins d’heures de travail serait favorable à la productivité et à la santé des employés. Cette étude à été menée en Belgique où un quart des employés travaillent à temps partiel. Une enquête menée par Securex auprès de 1.700 employés en Belgique révèle qu’en matière de productivité, les employés à temps partiel n’ont rien à envier à leurs collègues travaillant à temps plein. Au contraire, déclare Hermina Van Coillie, HR Research Expert chez Securex : «Les employés à temps partiel indiquent qu’ils font correctement leur travail, atteignent leurs objectifs et exécutent de bonnes prestations. C’est assez étonnant en raison des préjugés liés au travail à temps partiel. Les employeurs ont en effet tendance à penser que ces employés à temps partiel sont moins motivés, moins impliqués, accordent moins d’importance à leur travail, etc. Or, il apparaît que cela ne correspond pas aux résultats

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de l’enquête.» Les cadres L’enquête montre également que les cadres à temps partiel sont plus satisfaits de leur emploi que les cadres à temps plein (93 % contre 81 %). Ils se sentent également plus à l’aise dans leur organisation (82 % contre 71 %). Et si on leur en donnait le choix, ils seraient plus nombreux à opter pour le même emploi (80 % contre 73 %). Hermina Van Coillie : « Nos résultats confirment les expériences suédoises qui encouragent à travailler moins. Je crois fermement que les employés sont plus efficaces quand ils prestent moins d’heures car ils perdent alors moins de temps. Nous sommes en effet incapables de travailler huit heures par jour. Notre cerveau n’en est pas capable. Les personnes qui prestent autant d’heures sont à un moment ou à un autre moins productives.» Les résultats de l’enquête concernent seulement ceux qui travaillent au moins à mitemps. Les personnes travaillant à moins de 50 % enregistrent en effet de moins bonnes prestations. Ces employés indiquent qu’ils sont moins impliqués dans leur travail et dans leurs objectifs. Ils précisent également qu’ils maîtrisent moins bien leur travail.

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Brexit

L'Union Européenne en danger de mort ?

Le désaveu infligé à l'UE par les Britanniques aura-t-il raison du projet d'intégration européenne né sur les ruines de la Seconde Guerre mondiale?

Car, même si tout ne sera pas bouleversé du jour au lendemain, le départ du Royaume-Uni va forcer des changements fondamentaux dans une Union à la merci d'une vague de fond europhobe et en proie à des crises multiples (migrants, léthargie économique, terrorisme...). Le résultat a été reçu comme un coup de massue par les europhiles, mais il est aussi un "coup de semonce" même s'il ne signifie "pas la mort" de l'UE, comme l'a répété Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne. "Le Royaume-Uni a toujours été à part, très périphérique. C'est une amputation, d'un membre important, comme un bras. Mais quand on est amputé d'un bras on peut survivre", note Yves Bertoncini, directeur de l'institut Delors, le think tank fondé par l'ex-président de l'exécutif européen Jacques Delors. «Terres inconnues» "Je ne pense pas que l'Union va disparaître soudainement. Mais à plus long terme, on pourrait assister à son lent déclin et à l'émergence de quelque chose de différent", prédit de son côté Chris Bickerton, spécialiste de l'UE à l'Université de Cambridge, qui entrevoit une Union "plus flexible". "Nous entrons vraiment dans des eaux inconnues. Je ne crois pas que les dirigeants européens aient vraiment cru que le «Brexit» était possible", observe l'universitaire. Aujourd'hui, c'est d'un long divorce douloureux, peut-être acrimonieux, qu'il s'agit. Et il est très probable que les autres États membres voudront, malgré tout, aller de l'avant. Mais le couple franco-allemand,

moteur historique et nouvelle locomotive de l'UE, s'est récemment distingué par ses divergences sur l'intégration de la zone euro, et tout projet "refondateur" pourrait se révéler modeste. "Le moment est venu de poser la question (...) sur ce que nous attendons de la vie commune. Quels sont ceux qui se satisfont de l'Europe réduite à un grand marché? Quels sont ceux qui sont désireux d'engager enfin une vraie Europe politique, dans les domaines où elle est nécessaire, et seulement dans ceux-là?", énumère de son côté le député européen du Parti populaire européen (PPE, droite), Alain Lamassoure. Un Choc salutaire? La sortie du Royaume-Uni de l'UE pourrait encourager les appels à une Europe "à deux vitesses", celle d'un noyau central pour une intégration "toujours plus grande" autour duquel gravitent les autres membres. Ces derniers pourraient bénéficier d'arrangements similaires à ceux décrochés par Londres et Copenhague qui bénéficient de clauses d'exemption en matière de justice et d'affaires intérieures. L'appartenance à la monnaie unique

lent. Mais ce que les dirigeants européens craignent par dessus tout, c'est un "effet domino". Le référendum britannique a déjà donné des idées aux europhobes. "Les forces centrifuges à l'oeuvre actuellement sont trop dangereuses. Avant tout aux Pays-Bas et au Danemark", estime Lüder Gerken,

Le Royaume Uni également en péril

Écosse: Un deuxième référendum d'indépendance en marche ? La possibilité d'un second référendum d'indépendance de l'Écosse est "sur la table", a rapidement annoncé Nicola Sturgeon, Première ministre de la région septentrionale du Royaume-Uni, constatant que ses habitants avaient voté majoritairement contre le Brexit. "La possibilité d'un second référendum doit être sur la table et elle est sur la table", a déclaré devant la presse Mme Sturgeon, également chef du Parti national écossais (SNP). Organisé en septembre 2014, le référendum sur l'indépendance de l'Ecosse avait été remporté par le camp du non à 55% des voix.

pourrait ainsi faire l'objet d'exemptions pour ceux qui le veu-

président du Centre pour la politique européenne basé à Fribourg.

Pour Nicole Fontaine, ancienne présidente du Parlement européen, il y a un "risque", mais le Brexit "peut constituer un choc salutaire". "Quand on va constater les conséquences économiques qui vont frapper la Grande-Bretagne en premier, ça peut calmer les pays tentés par cette contagion", espère Mme Fontaine, anticipant de grandes difficultés outre-Manche à la suite de cette rupture. Pour Yves Bertoncini, il reste deux conditions pour que les prédictions les plus pessimistes se réalisent: la volonté des autorités nationales d'organiser de telles consultations publiques, et la volonté des peuples, ce qui ne lui semble pas forcément acquis - "sauf peut-être au Danemark". "Les institutions meurent rarement", nuance de son côté Vivien Pertusot, de l'Institut français des relations internationales (Ifri). "Il n'y aura peut-être pas une dislocation, une désintégration, mais plutôt une perte de pertinence

Premiers effets : les actes racistes se multiplient au Royaume (dés)Uni Depuis le référendum du vendredi 24 juin actant le départ du Royaume-Uni de l'Union européenne, de nombreux témoignages font état d'une multiplication d'actes racistes et xénophobes à travers le pays.

polonais dans des boites aux lettres sur lesquelles sont écrits « la vermine polonaise dehors », des enfants qui rentrent de l’école en larme parce qu’ils pensent qu’ils vont être déportés, la communauté polonaise s’inquiète.

Des graffitis racistes sur la façade du centre culturel polonais de Hammersmith dans l’ouest de Londres, des cartes en anglais et

Plus d’une centaine d’incidents ont déjà été référencés sur les réseaux sociaux. « Cela doit être pris en compte. Il doit y avoir une déclara-

tion forte du gouvernement pour dire que ce n’est pas un comportement acceptable », affirme le père d’un enfant victime d’intimidation. Des femmes voilées ont été agressées verbalement : un climat oppressant pour cette jeune femme devant la Muslim world league sur Charlotte street. « Les gens ont voté en sachant quelles seront les conséquences. Je crois qu’il y aura

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beaucoup de changement. C’est inquiétant, cela peut vraiment déraper », craint-elle. La police enquête sur les incidents les plus graves, mais les dirigeants conservateurs et travaillistes en pleine déroute n’ont toujours pas réagi.

Réfugiés & déplacés

2015 : Soixante et cinq millions de personnes déracinées Les guerres et les abus ont forcé un nombre record de personnes à fuir leur foyer ou leur pays. Ainsi le nombre de réfugiés - personnes ayant quitté leur pays - s’est élevé à 21,3 millions, et celui des personnes déplacées - ayant quitté leur foyer sans quitter le pays - à 40,8 millions. On comptait également l’an dernier 3,2 millions de demandeurs d’asile dans les pays industrialisés. C’est un nouveau record qui a donc été battu dans le monde en 2015 avec pas moins de 65,3 millions de personnes déracinées par les guerres et les persécutions, vient d’annoncer le Haut-commissariat de l’Organisation des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Année après année, depuis le début du conflit syrien, en 2011, ce chiffre ne cesse d’augmenter. Entre 2014 et 2015, le nombre de personnes déracinées a connu une hausse de 9,7 %, révèle le rapport annuel du HCR, publié dans le cadre de la Journée mondiale des réfugiés. En vies humaines, ce sont 65,3 millions de personnes qui ont été arrachées à leurs foyers ou à leurs pays, un nombre qui représente près de deux fois la population canadienne. En 2015 seulement, plus de la moitié des nouveaux réfugiés, soit un million de personnes, sont venus de Syrie. « Tourner le dos aux réfugiés pour regarder ailleurs n’est pas une option », a prévenu lundi le haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Filippo Grandi. Ses propos ont trouvé écho chez Jacqueline Lopour, analyste du think tank ontarien Centre for International Governance Innovation et ex-analyste de la Central Intelligence Agency américaine, la CIA. Au Sommet mondial sur l’action humanitaire, tenu à Istanbul en mai, les discussions informelles ont porté sur la perte de crédibilité de l’Europe en matière d’accueil des

réfugiés et sur le rôle de leader que pourrait prendre le Canada, a-t-elle rapporté dans un entretien au Devoir. « Que le Canada accepte 25 000 réfugiés, qu’il ait un modèle de parrainage par le secteur privé, qui est unique au monde, ça a attiré l’attention du monde », a déclaré Mme Lopour. « Nous aimerions que le Canada accueille 50 000 réfugiés par année. Le pays a le potentiel pour le faire. Il faut seulement de la volonté politique. » Débloquer la situation À la présentation du rapport du HCR, le secrétaire général du Conseil norvégien pour les réfugiés, Jan Egeland, a déclaré que les réfugiés étaient « victimes d’une paralysie générale » de la part des gouvernements dans le monde, qui « renoncent à prendre leurs responsabilités ». À eux seuls, les États-Unis, l’Australie et le Canada accueillent 83 % des réfugiés qui sont « réinstallés », et donc munis de statuts légaux leur permettant de travailler et de vivre dans leur pays d’adoption. À l’inverse, 60 % des réfugiés temporaires se trouvent dans les pays les plus pauvres de la planète, a fait valoir l’analyste. « Peut-être que le Canada pourrait alléger leur fardeau, en partageant des technologues, en exportant de l’expertise, en donnant du finance-

Les principaux refuges

pour exprimer, haut et fort, que l’éducation est un droit fondamental dont l’ensemble des enfants du monde devraient bénéficier, qu’ils soient réfugiés ou non. « Le monde se cherche un nouveau leader [sur la question des réfugiés], et le Canada a le respect de la communauté international pour prendre cette place », croit la chercheuse. La Syrie en tête de ce triste palmarès Le rapport du HCR a par ailleurs levé le voile sur une tendance lourde : la plupart des crises qui poussent les déracinés sur le chemin de l’exil

Afrique (excluant l’Afrique du Nord) : 4,41 millions de réfugiés (en hausse de 20 %), essentiellement de la Somalie, du Soudan du Sud, de la République démocratique du Congo et de la Centrafrique Europe : 4,39 millions de réfugiés (en hausse de 43 %) Asie-Pacifique : 3,8 millions de réfugiés (en baisse de 2 %) Amériques : 746 800 réfugiés (en baisse de 3 %) Moyen-Orient et Afrique du Nord : 2,7 millions de réfugiés (en baisse de 8 %) Source : Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés ment, en construisant des infrastructures », a proposé Mme Lapour. À son avis, le Canada doit aussi profiter des tribunes internationales

sont les mêmes d’une année sur l’autre, a souligné Filippo Grandi, en rappelant que la Syrie arrive en première position de ce triste palmarès.

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L’année 2015 a cependant vu l’émergence de nouvelles situations d’urgence, au « Burundi, au Soudan du Sud et en Afghanistan », a-t-il rappelé. Les Afghans, a indiqué M. Grandi, forment aujourd’hui le deuxième groupe de réfugiés dans le monde, derrière les Syriens, qui sont près de 5 millions. « Même des Afghans, qui sont réfugiés depuis plusieurs années en Iran, se rendent à présent en Europe » pour demander l’asile, a ajouté M. Grandi. Parmi les 65,3 millions de déracinés dans le monde, 21,3 millions sont des réfugiés ayant quitté leur pays et 40,8 millions — un chiffre record — sont des « déplacés internes » : des gens qui sont partis de leurs maisons sans quitter leur pays. Les 3,2 millions restants sont des demandeurs d’asile dans les pays industrialisés. Selon le HCR, « un être humain sur 113 est aujourd’hui déraciné ; il est demandeur d’asile, déplacé interne ou réfugié ». La Turquie est le pays qui accueille le plus de réfugiés au monde, avec 2,5 millions de personnes. Elle est suivie par le Pakistan (1,6 million) et le Liban (1,1 million). Source : Agence France-Presse

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Recherche

Le terrorisme sous l'œil de la science Des recherches poussées sont menées sur l’utilisation terroriste des réseaux informatiques et sur les répercussions de leurs actes violents Les guerres et les abus ont forcé un nombre record de personnes à fuir leur foyer ou leur pays.

Ainsi le nombre de réfugiés - personnes ayant quitté leur pays - s’est élevé à 21,3 millions, et celui des personnes déplacées - ayant quitté leur foyer sans quitter le pays - à 40,8 millions. On comptait également l’an dernier 3,2 millions de demandeurs d’asile dans les pays industrialisés. C’est un nouveau record qui a donc été battu dans le monde en 2015 avec pas moins de 65,3 millions de personnes déracinées par les guerres et les persécutions, vient d’annoncer le Haut-commissariat de l’Organisation des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Année après année, depuis le début du conflit syrien, en 2011, ce chiffre ne cesse d’augmenter. Entre 2014 et 2015, le nombre de personnes déracinées a connu une hausse de 9,7 %, révèle le rapport annuel du HCR, publié dans le cadre de la Journée mondiale des réfugiés. En vies humaines, ce sont 65,3 millions de personnes qui ont été arrachées à leurs foyers ou à leurs pays, un nombre qui représente près de deux fois la population canadienne. En 2015 seulement, plus de la moitié des nouveaux réfugiés, soit un million de personnes, sont venus de Syrie. « Tourner le dos aux réfugiés pour regarder ailleurs n’est pas une option », a prévenu lundi le haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Filippo Grandi. Ses propos ont trouvé écho chez Jacqueline Lopour, analyste du think tank ontarien Centre for International Governance Innovation

et ex-analyste de la Central Intelligence Agency américaine, la CIA. Au Sommet mondial sur l’action humanitaire, tenu à Istanbul en mai, les discussions informelles ont porté sur la perte de crédibilité de l’Europe en matière d’accueil des réfugiés et sur le rôle de leader que pourrait prendre le Canada, a-t-elle rapporté dans un entretien au Devoir. « Que le Canada accepte 25 000 réfugiés, qu’il ait un modèle de parrainage par le secteur privé, qui est unique au monde, ça a attiré l’attention du monde », a déclaré Mme Lopour. « Nous aimerions que le Canada accueille 50 000 réfugiés par année. Le pays a le potentiel pour le faire. Il faut seulement de la volonté politique. » Débloquer la situation À la présentation du rapport du HCR, le secrétaire général du Conseil norvégien pour les réfugiés, Jan Egeland, a déclaré que les réfugiés étaient « victimes d’une paralysie générale » de la part des gouvernements dans le monde, qui « renoncent à prendre leurs responsabilités ». À eux seuls, les États-Unis, l’Australie et le Canada accueillent 83 % des réfugiés qui sont « réinstallés », et donc munis de statuts légaux leur permettant de travailler et de vivre dans leur pays d’adoption. À l’inverse, 60 % des réfugiés temporaires se trouvent dans les pays les plus pauvres de la planète, a fait valoir l’analyste. « Peut-être que le Canada pourrait alléger leur fardeau, en partageant des technologues, en exportant de l’expertise, en donnant du financement, en construisant des infrastructures », a proposé Mme Lapour. À son avis, le Canada doit aussi profiter des tribunes internationales pour exprimer, haut et fort, que

l’éducation est un droit fondamental dont l’ensemble des enfants du monde devraient bénéficier, qu’ils soient réfugiés ou non. « Le monde se cherche un nouveau leader [sur la question des réfugiés], et le Canada a le respect de la communauté international pour prendre cette place », croit la chercheuse. La Syrie en tête de ce triste palmarès Le rapport du HCR a par ailleurs levé le voile sur une tendance lourde : la plupart des crises qui poussent les déracinés sur le chemin de l’exil sont les mêmes d’une année sur l’autre, a souligné Filippo Grandi, en rappelant que la Syrie arrive en première position de ce triste palmarès. L’année 2015 a cependant vu l’émergence de nouvelles situations d’urgence, au « Burundi, au Soudan du Sud et en Afghanistan », a-t-il rappelé. Les Afghans, a indiqué M. Grandi, forment aujourd’hui le deuxième groupe de réfugiés dans le

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monde, derrière les Syriens, qui sont près de 5 millions. « Même des Afghans, qui sont réfugiés depuis plusieurs années en Iran, se rendent à présent en Europe » pour demander l’asile, a ajouté M. Grandi. Parmi les 65,3 millions de déracinés dans le monde, 21,3 millions sont des réfugiés ayant quitté leur pays et 40,8 millions — un chiffre record — sont des « déplacés internes » : des gens qui sont partis de leurs maisons sans quitter leur pays. Les 3,2 millions restants sont des demandeurs d’asile dans les pays industrialisés. Selon le HCR, « un être humain sur 113 est aujourd’hui déraciné ; il est demandeur d’asile, déplacé interne ou réfugié ». La Turquie est le pays qui accueille le plus de réfugiés au monde, avec 2,5 millions de personnes. Elle est suivie par le Pakistan (1,6 million) et le Liban (1,1 million). Source : Agence France-Presse

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Tendances

Les jeunes renouent avec la politique… … du moins à en croire leur participation aux votes de l’année 2015 Élections Canada fait état d’une augmentation record de la participation des jeunes à la dernière élection fédérale, et selon une experte, cela n’est pas étranger à la candidature de Justin Trudeau et aux propositions de son parti. Entre 2011 et 2015, le taux de participation des jeunes de 18 à 24 ans a grimpé de 18,3 points de pourcentage, passant de 38,8 pour cent à 57,1 %. Ce chiffre a également augmenté chez les 25 à 34 ans, alors que 57,4 % d’entre eux se sont rendus aux urnes en 2015 par rapport à 45,1 % en 2011. En général, le taux de participation au Canada était estimé à 66,1 % en ce qui concerne les électeurs admissibles. Valérie Anne Mahéo, chercheuse postdoctorale au département de science politique de l’Université de Montréal, constate qu’il s’agit d’une augmentation « énorme et sans précédent ». Élections Canada publie des informations démographiques sur les électeurs depuis 2004, alors c’est un phénomène qui n’a pas été observé depuis au moins 12 ans, souligne-t-elle. « Depuis des décennies, on voit le taux de participation électorale chez les jeunes continuellement décliner. […] Dans l’ordre général des choses, c’est assez impressionnant de voir qu’une catégorie de la population voie une augmentation de sa participation de pratiquement 20 points de pourcentage », a-t-elle expliqué. Selon la chercheuse, l’apparition de

Justin Trudeau dans le paysage politique canadien pourrait expliquer l’intérêt accru des jeunes pour le processus électoral. « Les jeunes ont pu plus facilement s’identifier à lui. On a vu qu’il a une personnalité très jeune aussi : il fait de la boxe, il fait des » selfies «. Peut-être que ce côté-là, jeune et très proche de la population a particulièrement plu aux jeunes », a-t-elle précisé. Elle croit également que les politiques mises de l’avant par le Parti libéral du Canada peuvent avoir joué en sa faveur auprès des jeunes, qui ont tendance à pencher plus à gauche. « On a vu que le Parti libéral s’est positionné plus à gauche que d’habitude et aurait même à un certain moment doublé le Nouveau Parti démocratique sur la gauche. Il y a eu plus d’intérêts politiques à gauche de l’échiquier politique, ce qui aurait pu justement intéresser plus les jeunes et les appeler à voter pour des programmes qui les intéressent plus, qui leur ressemblent plus », a-t-elle soutenu. Un sondage mené par la firme Abacus au mois de février semble d’ailleurs renforcer ces hypothèses. Selon un coup de sonde commandé par l’Alliance canadienne des associations étudiantes, 45 % des électeurs âgés de 18 à 25 ans avaient voté pour le Parti libéral du Canada à la dernière élection, contre 25 % pour le Nouveau Parti démocratique. Traditionnellement, on remarque un

taux de participation plus bas chez les jeunes en raison d’un « effet de cycle de vie ». Ces citoyens sont préoccupés par d’autres sujets que la politique — leurs études, leur emploi — et ils sont moins ancrés dans une communauté. Éventuellement, quand ils vieillissent, ils se stabilisent dans un milieu et ils commencent à développer un intérêt pour les affaires publiques. Mais les chercheurs notent aussi un « changement de valeurs » chez les générations plus jeunes. « Ces générations sont moins portées à être attachées à un parti politique, sont plus portées à être critiques vis-à-vis des institutions politiques. […] Ces nouvelles générations estiment qu’elles n’ont pas nécessairement besoin de voter ou pas juste de voter ; elles désirent s’impliquer d’autres

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manières », a indiqué Mme Mahéo. Les circonstances particulières de l’élection fédérale de 2015 aurontelles un effet durable ? Difficile à dire, mais c’est une possibilité, selon la chercheuse. « La participation électorale, c’est une habitude qui se développe. Généralement, quand les citoyens commencent à voter jeunes, dès la première élection qu’ils sont [admissibles] au vote, on voit qu’ils continuent à voter. Ce qui était problématique avant, c’est que beaucoup de jeunes ne votaient pas à la première élection, et avaient du mal à développer une habitude par la suite », a-t-elle expliqué. Source : Presse canadienne

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Diplomatie & coopération

Un nouvel ambassadeur du Maroc à Ottawa Mohamed Lotfi Aoued remplace Nouzha Chekrouni

Les électeurs islandais ont élu un nouveau président lors des élections en fin de semaine, permettant du même coup à une Canadienne de devenir première dame de ce petit pays nordique.

Le Conseil des ministres du Maroc, réuni le jeudi 23 juin 2016 à Casablanca sous la présidence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI a nommé trois nouveaux ambassadeurs.

Gudni Johannesson a été déclaré vainqueur de l'élection présidentielle en Islande, une fonction essentiellement protocolaire. Sa femme, Eliza Reid, deviendra donc une personnalité publique.

Au Canada, Mohamed Lotfi Aoued va remplacer Nouzha Chekrouni. L’ancienne ministre des MRE était en poste depuis janvier 2009. Abdellatif Errouja est nommé au Tchad. Et enfin, Abdelkader El Ansari a été nommé en Afrique du Sud, poste vacant depuis le mois de février 2015. Le Conseil des ministres a également nommé Mohamed Ali Lazrak nouveau secrétaire général au ministère des

Affaires étrangères. Le poste était vacant depuis la désignation, le 6 février à Laâyoune, de Nasser Bourita ministre délégué. Mohamed Methqal, quant à lui, se chargera de la direction de l’Agence marocaine de la coopération internationale.

Lors de ce rassemblement unique, plusieurs activités sont ouvertes au public. Parmi les conférences à ne pas manquer, celle du lundi 4 juillet sur « Les jeunes dans la francophonie » donnée par Clément Duhaime, la table ronde « Sur le chemin de la parité » du 6 juillet et le

M. Johannesson et Mme Reid se sont rencontrés alors qu'ils étudiaient tous deux l'histoire en Angleterre. Ils se sont installés en Islande en 2003, où ils se sont mariés et ont eu quatre enfants. Eliza Reid, âgée de 40 ans, a grandi dans la vallée de l'Outaouais. Elle est auteure et éditrice.

Mme Reid a récemment déclaré qu'elle croyait que ses origines canadiennes avaient aidé la campagne de son mari parce qu'elle ne prétend pas être quelqu'un qu'elle n'est pas, ce qui, selon elle, est important pour les Islandais. Gudni Johannesson, un professeur d'histoire qui n'a jamais occupé de fonction publique, s'est lancé dans la course à la présidence en avril en promettant de rétablir la confiance envers le système politique, après les manifestations ayant mené à la démission du premier ministre Sigmundur David Gunnlaugsson, éclaboussé dans le scandale des Panama Papers. Eliza Reid se sent bien accueillie par la société islandaise et affirme que ce sera un grand honneur de devenir première dame.

Un bâtiment hydro-océanographique canadien pour le Maroc

5e Forum des jeunes ambassadeurs de la francophonie des Amériques Québec, le 27 juin 2016 – Le Centre de la francophonie des Amériques et l’Université de Montréal organisent la 5e édition du Forum des jeunes ambassadeurs de la francophonie des Amériques qui se tiendra du 3 au 11 juillet à l’Université de Montréal. Une soixantaine de jeunes et leaders francophones provenant des quatre coins des Amériques, sélectionnés parmi 550 candidats âgés de 18 à 35 ans, seront réunis pour participer à cette rencontre internationale afin de discuter, d’échanger et de débattre des enjeux liés à la francophonie.

Une Canadienne devient Première dame d'Islande

6 juillet « Mémoire, valorisation et identité ». Invitée de marque, Christine Taubira, ancienne ministre française de la justice sera en chaire le jeudi 7 juillet pour parler de « Jeunesse et société ». Ne pas manquer non plus les « Défis des médias francophones » avec Brian Myles du journal Le Devoir le 8 juillet. Le dimanche 10 juillet, moment phare avec la conférence de clôture sur « Le nouvel espace culturel du XXIe siècle » avec Jean-Louis Roy. Information : info@francophoniedesa meriques.com Source : Centre de la francophonie des Amériques

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La marine marocaine va se doter d’un bâtiment hydro-océanographique multi-missions auprès d’une entreprise française. Ce sera la troisième acquisition du Maroc auprès de cette société.

La livraison de ce bâtiment est prévue pour la mi-2018, rapporte le site spécialisé « Mer et Marine » qui donne certains détails sur le futur navire de la marine marocaine. Long de 72 mètres pour 15 mètres de large, il sera doté d’une propulsion diesel-électrique avec quatre groupes de 1200 kW et pourra atteindre une vitesse de 14 noeuds. L’autonomie sera de 5000 milles à 10 noeuds, soit 30 jours d’opération, précise la même source. L’entreprise Piriou qui produira ce nouveau navire prévoit de fournir l’ensemble des équipements scientifiques pour étudier les fonds marins et l’environnement. « Mer et Marine

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» rappelle qu’en plus de trouver des sondeurs multi et mono-faisceaux, le navire sera également pourvu de « sonar latéral et un magnétomètre remorqués, une sonde de profil de célérité, une bathysonde, des sondes perdables, un célérimètre et un thermo-salinomètre de coque, une station météorologique, un courantomètre » et bien d’autres équipements encore. Il sera capable de travailler à une vitesse élevée dans une mer agitée et pourra accueillir une cinquantaine de personnes à bord. Outre des opérations scientifiques, la futur BHO2M marocain pourra également réaliser des missions de surveillance maritime par les « forces spéciales ou de plongeurs, de sauvetage en mer ou encore de protection de l’environnement », de quoi sans doute inquiéter encore plus le voisin espagnol.

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Honneur

Rakia Laroui et Mohamed Benhaddadi chevaliers de l’Ordre national du Québec

Les 34 récipiendaires de l’un des trois grades de l'Ordre national du Québec (grand officier ou officière, officier ou officière, chevalier ou chevalière) au titre de l'année 2016, ont été décorés à l’Assemblée Nationale par le Premier ministre Philippe Couillard lors d’une cérémonie, organisée à la salle du Conseil législatif de l’hôtel du Parlement, en présence notamment de l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni. Fondé en 1984, l’Ordre national du Québec est la plus prestigieuse reconnaissance décernée par l’État québécois; cette distinction qui honore le parcours et les réalisations de personnalités québécoises d'exception. Parmi les 34 récipiendaires figure deux originaires du Maroc, Rakia Laroui et Mohamed Benhaddadi. Rakia Laroui Née à Casablanca, Rakia Laroui, professeure à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), s’emploie depuis plusieurs années à améliorer la condition des femmes et leur statut social. En 2012, le Conseil des ministres l’avait elle nommée vice-présidente du Conseil du statut de la femme au Québec, un organisme gouvernemental de consultation et d’études qui veille à promouvoir et à défendre les droits et les intérêts des femmes québécoises.

Enseignante à l’UQA Rimouski, la professeure Laroui a dirigé le Groupe institutionnel de recherche en éducation sur l’apprentissage et la socialisation (APPSO) de 2012 à 2016. Comme chercheuse universitaire, elle s’intéresse à l’enseignement et à l’apprentissage des langues, à la communication interculturelle ainsi qu’à l’éducation au vivre ensemble. Pour cette professeure en sciences de l’éducation, l'égalité des chances, l’éducation égalitaire et le dialogue des cultures sont des objectifs continus. Ces engagements Mme Laroui les défend

également à travers un engagement associatif constant, notamment en qualité de membre du Forum des Compétences Canado-Marocaines. Détentrice d'un Doctorat en sciences de l'éducation de

l'université Laval, d'une maîtrise en sciences de l'éducation de l'université de Sherbrooke, d'un DEA en linguistique de l'Université Mohammed V de Rabat, Rakia Laroui a notamment publié plusieurs écrits dans des ouvrages et des revues scientifiques. Mme Laroui a enseigné en tant que professeure invitée dans plus de cinq universités : Université de Bordeaux (France), Université de Paris XIII (France), Université d'Alexandrie (Égypte), Université de Pittsburg (USA), Université Charles de Gaulle, Lille 3 (France), Université

Catholique de l'ouest à Angers (France), elle est reconnue professeure internationale. Dans un communiqué publié à cette occasion, le recteur de l’UQAR, Jean-Pierre Ouellet, a affirmé que "cette distinction

35ème anniversaire de la disparition de Terry Fox

témoigne de l’apport considérable de la professeure Rakia Laroui pour une meilleure égalité entre les femmes et les hommes". "Cet engagement s’est d’ailleurs reflété autant dans ses implications sociales que professionnelles", a-t-il indiqué. Mohamed Benhaddadi Mohamed Benhaddadi est professeur au cégep du Vieux Montréal et chercheur-associé au CIRODD (Centre interdisciplinaire de recherche en opérationnalisation du développement durable). Il est l’auteur de plus d’une centaine de publications et communications dans le domaine de l’énergie et des entraînements électriques. Ses travaux de recherche portent sur l’efficacité énergétique des entraînements électriques, la qualité de l’onde dans les moteurs et drives ainsi que l’économie d’énergie électrique. Son domaine d’intérêt

couvre également l’environnement. Il a publié Dilemmes énergétiques (PUQ, 2008) et il est l’auteur du chapitre «Premium Efficiency Motors» du livre collectif Electric Motors and Drives (InTech, 2011). La publication de deux nouveaux livres, Moteurs, drives et efficacité énergétique ainsi que Dilemmes énergétiques et couple infernal, est prévue pour cette année. Mohamed Benhaddadi est également un expert reconnu en énergie, il est intervenu à ce titre dans des dossiers de la Régie de l’énergie du Québec et a participé aux travaux de la Commission parlementaire sur l’énergie. Il est régulièrement sollicité à titre de conférencierinvité sur les enjeux énergétiques par les collèges et universités du pays et à l’étranger.

Avis de décès

Le Marathon de l’espoir continue

Bismi Allah Arahman Arrahim

Le 28 juin 1981, Terry Fox nous quittait. En 1980, ce jeune homme de 21 ans avait décidé de traverser le Canada pour récolter des fonds pour la lutte contre l'ostéosarcome, le cancer qui lui avait déjà coûté une jambe. Quand il a commencé sa course, Terry Fox n'était pas connu. L'engouement médiatique arrivera plus tard et son Marathon de l'espoir marquera l'histoire canadienne. Il aura également un retentissement mondial. Depuis en effet, au bénéfice de la lutte contre le cancer, des dizaines de marathon Terry Fox sont organisés à travers la planète, dont un au Maroc à l’initiative de l’exchampionne du monde du 400 mètres haies Nezha Bidouane.

Monsieur Noureddine Amir, ainsi que l’ensemble des familles Amir et Benslama ses filles Waffa, Imane, Lubna et Sanaa, ses petis enfants ainsi que ses frères Kamal, Toufik, Zoher, Sofiane, Toufik, Mustapha, Rachid, et ses soeurs Nadia, Lila, Fadéla, Chafia avons la profonde douleur de vous faire part du décès survenu le 26 juin 2016 de notre épouse, mère, grand mère et sœur,

Madame Sakina Amir née Benslama

Le dévouement avec lequel Sakina s’est consacrée toute sa vie durant à la famille jusqu’à ce que Dieu aujourd’hui la rappelle auprès de lui est un exemple absolu d’abnégation de soi. L’ensemble de la famille, tous les proches et alliés, vous demandons de prier pour Sakina afin que Dieu l’accepte dans son paradis. Inna lillah wa inna ileihi rajji3oun; De Dieu nous venons et vers lui nous retournons

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Partage

300 personnes en soutien… … à l’association Soleil des Orphelins Se consacrant entièrement à venir en aide aux orphelins au Canada et au Maroc, l’association Soleil des Orphelins organisait le 17 juin écoulé son Iftar 2016.

a depuis, assuré aide et soutien à plus de 400 orphelins auxquels elle assure, en plus d’une vie digne, une scolarité suivie et un accès aux soins.

Plus de 300 personnes ont répondu à l’appel de l’association et sont venus lui manifester leur soutien.

Plusieurs dizaines de demande de parrainage ont été d’ailleurs été formulées, lors de l’iftar même ou dans les jours qui ont suivis. Ce qui permet de croire que l’association ne manquera pas d’atteindre les objectifs qu’elle s’est assignée pour

Il est vrai que l’association mérite absolument la confiance qui lui a ainsi été manifestée. Fondée en 2005, elle

l’année 2016 : augmenter de 50 % le nombre de ses interventions. SDO a également lancé à cette occasion son opération Zakat al Fitr 2016 destinée à alimenter la campagne Panier de l’Aïd et le programme du parrainage des orphelins. Pour en savoir plus sur Soleil des Orphelins et ses actions : www.soleildesorphelins.org

Iftars à Port au Prince La gastronomie, la France nous aura au moins appris cela, est un instrument de diplomatie. Au Maroc, elle est selon un jeu de mot francarabe de feu le dramaturge Taïeb Saddiki, mêlant «Coul» («mange») et culture, une «Coulture», une culture de l’hospitalité, de la convivialité et du partage. De convivialité et de partage… Convivialité et partage étaient les maitres mots dans une initiative montréalaise; celle de notre confrère Abderrahmane El Fouladi. Quelques semaines avant le début du mois de Ramadan, il envisageait d’organiser une opération "apportez votre soupe", par laquelle, des montréalo-musulmans partageraient, une ou plusieurs fois chacun, le menu emblématique du mois de jeûne, la harira, avec qui des amis, qui des voisins, qui avec des voisins et des amis. Montréal. Pour des raisons professionnelles, il s’est retrouvé en Haïti

pendant une partie du mois de Ramadan. Et dès lors, son opération «Partagez votre harira» a eu lieu à … Port au Prince. Ainsi, au terme de chaque journée, Abderrahman El Fouladi partageait le repas de rupture du jeûne concocté par ses soins avec ses collègues, collaborateurs, voisins et relations, Haïtiens en général, mais d’autres origines aussi». «Au cours de ces repas, relate-til, j’ais du répondre à bien des questions, sur l’émigration, le Canada, le Maroc et l’Islam. Je n’ais prononcé ni prêche, ni sermon; mais je crois bien que j’ais fait voler en éclats quelques préjugés. En tout cas, chaque Iftar m’a semblé avoir un peu plus amélioré mes relations avec mes invités». L’an prochain à Montréal «L’an prochain, je ne manquerais pas de revenir à mon idée première : ouvrir ma porte et ma table à mes voisins; pour partager un bon repas, mais surtout pour briser le cercle de

l’indifférence et de la méfiance souvent entretenu avec des voisins non musulmans», ajoute-til. »et je ferais tout pour que d’autres personnes, le plus grand nombre possible, fassent de même». Objectifs de l'opération Objectifs de ce projet? Aller vers l’autre, donner, sans rien attendre en retour De part la symbolique du geste, cette action sociale si simple, rapprochant les musulmans de leurs voisins des autres confessions, peut s’avérer très utile pour lutter contre la« xénophobie rampante et pour promouvoir le vivre-ensemble auquel aspire tout un chacun loin des clichés, des préjugés et des stéréotypes préétablis par l’un ou l’autre des deux côtés de la table de la rupture du jeûne». Il s’agira en fait d’une série d’iftars collectifs où les musulmans de tous les pays seront appelés à apporter leur nourriture et leurs bols ou soupières dans des lieux aménagés à cette occasion; gymnases, salles com-

Table ouverte à Dar al Maghrib

Le Centre Culturel Marocain à Montréal Dar al Maghrib et l’Institut Musulman de Montréal organisent la Première édition de l’Iftar de Dar Al Maghrib, sous le thème « Ensemble pour la promotion de la diversité et le dialogue interculturel et interreligieux », Le Samedi 02 Juillet 2016 de 20H30 à 23H30, au locaux du Centre Culturel Marocain.

munautaires ou sous-sols d’églises; pour les partager avec leurs concitoyens non musulmans, parler et communiquer avec eux, s’amuser, rire et mieux se connaître les uns les autres dans une ambiance conviviale et chaleureuse marquée d’un air de spiritualité qui nous manque affreusement en ces temps-ci. «Et c’est ainsi que nous soulignerons l’esprit du Ramadan : des esprits ouverts et des oreilles attentives à l’autre.

C’est ainsi que nous contribuerons à rendre plus belle cette mosaïque de cultures et de religions dans laquelle nous vivons. C’est ainsi que pourra s’instaurer le respect des us et coutumes de chacun» soulignet-il avant de conclure : «C’est un appel que je lance. Dans un an, pour le Ramadan 1438, préparez-vous à prendre l’initiative dans votre rue et votre quartier; parlez-en à votre famille, à votre voisin, à votre collègue de travail».

13ème Iftar Atlas media

Signature du livre d'or de la Ville de Montréal

Le 14ème anniversaire de la création du Groupe Atlas media et le 13ème Iftar du dialogue et de l’Intégration du 10 juin 2016 ont été consacré à un hommage aux media à référentiel marocain et maghrébin de Montréal. La Ville de Montréal, sur proposition du Groupe Atlas Media, a souhaité souligner cet hommage sous la forme d’une cérémonie de signature, par les leaders des media distingués le 10 juin dernier, du Livre d’or de la Ville de Montréal. Cette cérémonie devait avoir lieu jeudi 30 juin à 16h à l'hôtel de ville de Montréal.

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Actes

1er Printemps Méditerranéen de Laval

Samedis Internationaux du Village au pied du courant

Bravo, deux fois bravo…

Destination Tanger

Fin mai 2016, le 28 mai plus précisément, la Ville de Laval renouait avec son fond culturel latin grâce au Printemps Méditerranéen organisé par l’Association Aime Québec. L’activité a incontestablement été un succès puisque les stands dressés pour l’occasion et le concert de musique donné en soirée ont drainé pas moins de 400 participants, dont un grand nombre de personnalités politiques locales et nationales.

Dans le cadre des Samedis internationaux du Village au pied du courant, un événement marocain sera organisé le 16 juillet 2016. Cette activité aura pour thème Tanger, ville symbole de vivre ensemble. Elle consiste à donner, à travers plusieurs stands, un aperçu de la diversité et de la richesse culturelle, artistique et folklorique du Maroc, de ses traditions vestimentaires et gastronomiques et de son artisanat.

Il est vrai que le programme artistique était des plus attrayants, avec musique andalouse, chants du Maghreb et de Grèce, danses du Liban et des invités spéciaux représentant l’Association Oud de Nantes.

La journée s’adresse autant à ceux qui souhaitent découvrir le Maroc que ceux qui veulent se replonger, l’espace d’une journée, dans l’ambiance du pays. Soyez-y nombreux, la fête n’en sera que plus belle.

Le succès est d’autant plus remarquable que l’organisation de l’événement a entièrement été assumée par l’Association AIME Québec, un groupe de bénévoles ne bénéficiant d'aucune subvention. AIME Québec n’en ambitionne pas moins de rééditer son exploit l’an pro-

Le « Village au Pied Courant » est situé au 2100 rue Notre Dame Est, Montréal.

Les rencontres du FCCM

CCIR

Le dépassement de soi

Une conférence de M. Hassan Baraka

Le Forum des Compétences CanadoMarocaines et le Centre Culturel Marocain Dar Al Maghrib à Montréal organisent, en partenariat, une conférence sur le dépassement de soi, donnée par Mr Hassan Baraka. Athlète marocain, coach motivationnel et conférencier, Hassan croit fermement que repousser ses limites est accessible à tous et que ce n’est qu’une question de volonté. C’est d’ailleurs ce message qu’il transmet lors de ses conférences. Après son tour du monde à la nage, sous la présidence d’honneur de SAR la

chain et de lui donner encore d’avantage d’ampleur et d’éclat. Une initiative à soutenir, assurément…

Princesse Lalla Hasnaa, Hassan a reçu de nombreuses distinctions. En mai 2015, il a été sacré espoir aux Tizi Awards parmi une vingtaine de jeunes Marocains au potentiel de leader. Mais la consécration dont il est le plus fier est indéniablement sa décoration, le 21 août 2015 à l’occasion de la Fête de la Jeunesse, du Wissam Alaouite grade officier par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. La conférence aura lieu le samedi 2 juillet 2016 de 16h à 18h à Dar Al Maghrib (515 Viger Est, Montréal).

Un Ramadan à Roussillon

Depuis six années maintenant, le Centre Culturel Islamique de Roussillon (CCIR) offre, chaque mois de Ramadan, un programme varié destiné à répondre aux besoins spirituels des musulmans résidant dans les villes de la région (Saint-Constant, SainteCatherine, Delson, Candiac, La Prairie, Saint-Mathieu, Saint-Philippe, SaintIsidore et Saint-Rémi). Ces programmes, ouverts également aux non musulmans, offre une occasion privilégiée de consolider le vivre ensemble caractéristique de la région. Au titre du mois de Ramadan 1437 (2016), les bénévoles du centre ont ainsi organisé une série de conférences («dourouss») avec pour objectif de

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mieux connaitre et comprendre les fondements de la religion musulmane. Une conférence marquante Dans le cadre de ce programme, le Dr. Zine Al Abidine Balafrej, Chef du département des études islamiques à l’Université Hassan II (Maroc), spécialement convié pour l’occasion, a ainsi donné, une conférence marquante, suivie par un public exceptionnellement nombreux. Le CCIR gère la mosquée Attawassoul, sise 253, rue Sainte-Catherine, Suite 120 à saint constant, qui abrite l’ensemble de ses activités. Information: ccir@hotmail.com

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Actes

Prix 2016 de la fondation Club Avenir

Rendez-vous le 26 septembre La Fondation Club Avenir annonce l’ouverture de la période de candidature pour ses Prix d'Excellence 2016, destiné à reconnaître et rendre hommage aux membres de la communauté algérienne qui se sont illustrés par des réalisations hors du commun dans leurs domaines d'activités. Le concours est ouvert à tous. Des prix et des distinctions seront octroyés pour les caté-

gories suivantes :

Prix Excellence 1. La Palme d’Or du Club Avenir 2. Le Grand Prix Jeune Potentiel 3. Entreprenariat au Féminin Prix Distinction 1. Reconnaissance d’une réussite exceptionnelle 2. Reconnaissance d’une contribution communautaire

(organisme ou personne physique)

candidatures est fixée au 23 septembre 2016.

Le choix des récipiendaires est confié à un Comité de nomination indépendant mis en place par Club Avenir. Les prix sont décernés aux personnes originaires d'Algérie qui auront excellé dans leurs domaines par leur esprit innovateur ou leurs résultats.

Les lauréats seront connus et honorés lors d’une cérémonie de remise des prix suivie d’un spectacle le Samedi 5 Novembre 2016 à 18h00 à la salle du Gesù de Montréal.

La date limite de dépôt des

Candidatures Voici comment soumettre une candidature: 1. En remplissant un des deux

formulaires de candidature en ligne 2. En téléchargeant le formulaire et en le faisant parvenir par fax au 514-765-8475 3. En téléchargeant le formulaire et en le faisant parvenir par la poste à: Fondation Club Avenir, 5194 Rue Paré, Montréal (QC) H4P 1P3 Information : prix@clubavenir. com

Le ‘‘Gala Talents et Innovations, la soif de la réussite’

de la Jeune Chambre de Commerce Camerounaise du Canada La Jeune Chambre de Commerce Camerounaise du Canada a présenté 18 juin 2016 à l’hôtel de Ville de Mont-Royal, la 1ère édition du ‘‘Gala Talents et Innovations, la soif de la réussite’’, ayant pour but d’honorer des entreprises, des professionnels, des organismes et des travailleurs autonomes qui sont établis au Canada et qui se démarquent dans leurs domaines d’activités respectifs, pour le développement socioéconomique, politique et culturel du Canada et le rayonnement du Cameroun.

D’après le comité d’organisation, ce prestigieux gala, auquel étaient attendus plus de 350 participants dont des membres de gouvernements, des entreprises, des travailleurs autonomes, des gens d’affaires et des PME avait pour objectif de: - de présenter les lauréats et success stories comme modèles, sources d'inspiration et d’émulation à la relève - d’encourager la relève entrepreneuriale et d’"Inculquer le gène de la création d'entreprise dans notre ADN"

- de faciliter des rencontres et échanges B2B avec des partenaires, gens d'affaires et politiques présentes Le programme a débuté par la remise prix distinctifs dans les catégories suivantes : • Entrepreneur talentueux / Entreprise de l'année • Entrepreneur innovateur / Entreprise innovante de l'année • Leader politique émergent • Artiste ou Designer talentueux • Professionnels de l'année

Le Projet Communiqu’Art de RePère

L'art de communiquer autrement L’association RePère met sur pieds le projet Communiqu’Art. Débutant le 2 juillet 2016 pour une durée de neuf semaines, ce projet est destiné à initier les participants à différentes techniques liées à l’art visuel. Il vise à établir un échange et un dialogue entre les pères et leurs enfants, et ce, à travers les arts. Durant le projet, l’intervenant de RePère va privilégier la communication entre le père et son ou ses enfants afin que ces derniers puissent produire une œuvre et tisser des liens. Celleci sera exposée lors d’un vernissage. Inscriptions : info@ repere.org ou par téléphone au 514-381-3511.

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(Financier, Ingénierie, Juriste, Éducation & Santé) • Organisme social qui s’est démarqué • Entreprise/organisme/firme qui renforce le plus la coopération Canada-Cameroun La remise des distinctions à été suivie des rencontres B2B, d’un buffet dinatoire et s’est terminé par un Bal de clôture. Informations : www.jcccam.org

Cultures & Sciences

Édition 2016 du Festival Eurêka!

Apprendre en plein air Le Festival Eurêka! Édition 2016 a fermé ses portes après avoir battu son record d’achalandage lors de la première journée d’ouverture en accueillant près de 20 000 personnes. À cette occasion, des milliers de festivaliers dont plus 4 000 élèves du primaire et du secondaire, ont pu parcourir la promenade du Vieux-Port et participer à de nombreuses activités interactives dédiées à la science et aux technologies.

Le Cabaret scientifique Au cœur d’une nouvelle scénographie, avec l’ajout de trois nouvelles scènes de spectacle, le Festival Eurêka! a offert à ses visiteurs une programmation diversifiée avec une multitude de nouvelles activités, avec entre autres, le cabaret scientifique animé par Korine Côté, la fabrication de son propre fromage, un vélo volant et la démonstration d’une planche volante ! Ce sont pas moins de 100 activités interactives que les festivaliers ont pu découvrir gratuitement en la présence de vedettes telles qu’Hélène Laurendeau, RoseMarie Charest, Ève Christian, Stéphane Bellavance et Martin Carli, pour ne nommer que ceux-là. La science comme un plaisir

En imaginant le Festival Eurêka!, il y a dix ans, les organisateurs ont fait le pari de créer un événement rassembleur autour des sciences et de la technologie, pour les petits et grands curieux. Aujourd’hui, plus de 80 organisations sont au cœur du Festival pour développer les connaissances et le savoir, et permettre de découvrir la science dans le plaisir ! Le Festival Eurêka! est devenu un incontournable pour les acteurs en science.

« Tout au long de la fin de semaine, jeunes et moins jeunes ont participé au plus grand festival de sciences extérieur au pays et ont profité des nombreuses activités, conférences, démonstrations et ateliers scientifiques offerts gratuitement sur le site du Vieux-Port de Montréal. Depuis ses débuts, le Festival Eurêka! continue d’inspirer les futurs scientifiques et il s’inscrit maintenant comme un événement incontournable autant au Québec qu’au Canada » a indiqué Julie Payette, directrice du Centre

des sciences de Montréal. Des enjeux fondamentaux L’ambition du Festival n’est rien de moins que de devenir le plus grand festival de sciences au monde! « Cet événement nous permet de travailler sur des enjeux fondamentaux : l’appropriation de la science par la population, la relève dans les carrières scientifiques et le rayonnement de notre savoirfaire », précise monsieur Richard Deschamps, vice-président de CMTL et président

du comité Montréal, ville apprenante, de savoir et d’innovation un comité de CMTL, coréalisateur du Festival Eurêka! Coréalisé par Concertation Montréal et le Centre des Sciences de Montréal, en collaboration avec Télé-Québec, le Festival Eurêka! est rendu possible grâce à la participation financière de la Ville de Montréal, du gouvernement du Québec, par le biais du secrétariat à la Région métropolitaine et de Tourisme

Québec. Les organisateurs remercient également le Fonds de recherche du Québec ainsi que les commanditaires associés, à savoir, l’École de technologie supérieure, Merck et Polytechnique Montréal. Information : www.festivaleureka.ca. Source : Concertation Montréal (CMTL)

Programme Des ponts culturels, d’une rive à l’autre Appel à projets Lancé en juin 2015 par le Conseil des arts de Montréal et Culture Montréal, avec la collaboration du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des arts de Longueuil, de la Place des Arts ainsi que des villes de Longueuil, Terrebonne et Sainte-Julie, le programme «Des ponts culturels, d’une rive à l’autre» a connu un franc succès à sa première édition. La richesse du projet réside non seulement dans le maillage entre les villes et arrondissements, mais

également dans la co-création citoyenne.

2016 pour présenter leurs projets.

Le programme, anciennement appelé Tisser des liens, est reconduit cette année avec pour objectif de favoriser les échanges entre les artistes, les citoyens, les villes et arrondissements participants pour réaliser des œuvres qui encouragent le rapprochement avec les collectivités. Les artistes, organismes artistiques et collectifs d’artistes qui souhaitent participer à la deuxième édition ont jusqu’au 29 août

Ces projets devront encourager la participation des citoyens et l’engagement individuel dans le processus créatif. Cette année, la Ville de Laval se joint au programme. Des ponts culturels, d’une rive à l’autre est donc ouvert, pour sa deuxième édition, aux artistes et organismes professionnels du territoire de l’île de Montréal, des villes de Longueuil, de Laval, de SainteJulie et de Terrebonne.

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Les projets de la présente édition sont en pleine phase de création depuis le début du mois. Les critères et normes du programme, ainsi que le formulaire de dépôt d’un projet sont disponibles en ligne à http://www.artsmontreal. org/fr/programmes/ponts. La date limite pour le dépôt des candidatures pour la deuxième édition du programme est le 29 août 2016.

Sports

Soccer – Coupe du Monde 2018

Maroc et Algérie vont devoir se forcer...

Le tirage au sort pour les qualifications de la Coupe du monde 2018 en Russie n’a pas été tendre avec les équipes maghrébines; notamment le Maroc et l’Algére.

Le Maroc qui se trouve dans le groupe C va rencontrer les équipes du Mali, la Côte d’Ivoire et le Gabon et pour pourvoir assurer sa qualification, il n’y a qu’une seule solution : arriver premier de son groupe et ce ne sera pas une mince affaire puisqu’il faudra se défaire, entre autres, de la très dangereuse équipe ivoirienne.

L’Algérie évoluera dans ce que l’on appelle déjà le groupe de la mort, le Groupe B, avec pour adversaires rien de moins que la Zambie, le Cameroun et le Nigéria. Les qualifications vont s’étaler sur quasiment un an, d’octobre 2016 à novembre 2017 en deux phases allers et retours.

Guinée • Groupe B : Zambie, Cameroun, Algérie, Nigeria • Groupe C : Gabon, Mali, Côte d’Ivoire, Maroc • Groupe D : Sénégal, Afrique du Sud, Burkina Faso, Cap Vert • Groupe E : Ghana, Égypte, Congo, Ouganda

Voici tous les groupes : • Groupe A : Tunisie, Libye, République démocratique du Congo,

Tournoi Dar al Maghrib

Chronique d’un succès annoncé Tout au long du mois de ramadan, environ 120 joueurs - soit à peu près la moitié du nombre de licenciés de la Fédération islandaise de football quart de finaliste de l’Euro 2016 – ont transcendé le jeûne et ont livré 12 matches d’une excellente facture. La phase de qualification a débouché sur les classements suivants Dans le Groupe 1 Place Équipe J G N P Bp 1 ATLAS 3 3 0 0 19 2 REPENTIGNY 3 2 0 1 20 3 FC HIDAYAT 3 1 0 2 7 4 LAVAL2 3 0 0 3 9

Bc Ga

Pts

8 9 16 22

9 6 3 0

11 11 -9 -13

Dans le Groupe 2 Place Équipe J G N P Bp Bc 1 VILLERAY 3 3 0 0 23 7 2 ST-CONSTANT 3 2 0 1 22 13 3 WYDAD DE LAVAL 3 1 0 2 10 14 4 ST-LEONARD 3 0 0 3 5 26

Pts

16 9 -4 -21

9 6 3 0

De ce fait, sont qualifiés pour la ronde demi-finale Atlas, meilleur défense et second attaque et Repentigny, seconde défense et meilleure attaque pour ce qui est du Groupe 1. Pour le Groupe 2, Villeray, meilleure attaque et meilleure défense et Saint Constant, deuxième attaque et deuxième défense font de même. Les demi finales, samedi 2 juillet, se dérouleront comme suit, à partir de 17 heures 30 : Villeray – FC Inter Repentigny Atlas – Saint Constant Le match pour la troisième place et la finale débuteront à 18 heures 30. Mais rien n’est acquis pour ces rencontres ce qui donne une assurance : le spectacle sera au rendez-vous. Ne manquez surtout pas les phases ultimes de ce tournoi qui se déroule au stade de soccer de l’avenue Papineau.

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Sports

Soccer – Ligue Concordia

Atlas Soccer Club relève son défi fou

On gardait un souvenir nostalgique de cette équipe du Raja de Montréal qui avait réussi à ce hisser en Ligue Élite du Québec et à placer la communauté marocaine et maghrébine sur la carte du soccer-football Québécois. Hé bien sachez que ces beaux jours sont de retour. Reprenant le flambeau posé par le RSM, Atlas Soccer Club de Montréal, est entré dans la compétition en mai dernier, quelques jours seulement après avoir tenu son AG constitutive. Meilleure attaque, meilleure défense, seule équipe invaincue… Pour cette équipe - dont la présidence est assurée par Bouchaïb Malah, la direction technique par Mohamed Hilen et la fonction d’entraîneur-chef par Aziz Sirbane – on pouvait craindre qu’une entrés en lice tardive, même en D2 de la Ligue Concordia, ne débouche sur une petite participation. Il n’en est rien. C’est tambour battant qu’elle a entamé le championnat et qu’elle poursuit ses prestations. Que l’on en juge d’après les résultats : ASC après 8 rencontres est la meilleure attaque (21 buts marqués) et la meilleure défense (8 buts encaissés) de l’épreuve; elle est la seule équipe invaincue (5 victoires et 3 nuls), elle est la seule à avoir battu le leader courant et elle ne devrait pas tarder à s’emparer du premier rang. Play off Compte tenu de l’écart creusé avec ses poursuivants immédiats, Atlas est d’ores et déjà qualifiée pour les «play off» ouvrant l’accès à la D1 de la Ligue.

Elle devrait également disputer la Coupe du Québec 2016. Mais pour ce faire, l’équipe aura besoin d’appui. L’appui d’un public qui devra venir la soutenir dans le reste de la compétition; et jouir en contrepartie d’un spectacle de qualité l’appui de sponsors qui l’aideront à aller au bout de ses ambitions à moyens et long termes : passer d’équipe à Club, réunir, encadrer et éduquer les jeunes de la communauté. Les résultats des premières rencontres Atlas Soccer Club de Montréal - ASPAT Jets Senior 2-1 Atlas Soccer Club de Montréal AS Espigoule 3-3 ASRPP Ducs - Atlas Soccer Club de Montréal 1-1

Montréal City FC - Atlas Soccer Club de Montréal 0-3 Atlas Soccer Club de Montréal - ASUF Sen 3-1 Atlas Soccer Club de Montréal - PSG Club Montréal 5-0 FS Salaberry Sen. - Atlas Soccer Club de Montréal 2-2 CS Montréal Nord - Atlas Soccer Club de Montréal 0-2 Les matches restant à jouer Atlas Soccer Club de Montréal - FC Sabbah Atlas Soccer Club de Montréal - Casalciprano Patriotes CS Montréal - Atlas Soccer Club de Montréal Panellinios SC - Atlas Soccer Club de Montréal NDG Panthers - Atlas Soccer Club de Montréal

Le classement après 8 journées Classement Pts J 1- ASUF 19 8 2- Atlas Soccer 18 8 3- ASRPP Ducs 10 7 4- FS Salaberry 5 7 5- ASPAT Jets 4 6 6- Panellinos 3 7 7- FC Sabbah 3 6

Karaté koshiki Budo Cardio de Jean-Talon brille au championnat Pan Am 2016 15 athlètes affilié au club Budo Cardio de la rue Jean-Talon ont pris part au championnat Pan Américain qui c’est déroulé à Sherbrooke le 29 mai 2016, avec la participation de plusieurs dizaines d’athlètes de plusieurs nations dont les USA, le Japon, l’Allemagne, l’Australie, la Russie etc. Le team Budo Cardio comptait dans ses rangs plusieurs sportifs d’élite : Redouane Malek, entraineur chef et Champion du monde dans la discipline karaté koshiki, les deux frères Bachir et Zakaria Benaouda, champion panaméricain et Anoure Ahmane champion panaméricain. Budo Cardio a participé dans différentes catégories (cadets,

juniors, seniors) et a récolté 14 médailles dont 8 médailles d’or, 3 en argent et 3 en bronze. (Redouane Malek, entraineur chef et Champion du monde dans la discipline karaté koshiki, ainsi que les deux frères Bachir et Zakaria Benaouda champion panaméricain et anoure ahmane champion panaméricain Budo Cardio est également derrière une participation remarquable au sein de Team Canada auquel il a «prêté» 2 athlètes pour son match contre les USA, permettant ainsi une belle victoire (médaille d’or) et une première place assurant à Team Canada une participation aux prochains championnats mondiaux qui se tiendront au Japon et en Malaisie.

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G 6 5 3 1 1 1 1

N P Bp Bc Ga 1 1 19 9 +9 3 0 21 8 +13 1 3 8 7 +1 2 4 16 21 -5 1 4 5 9 -4 1 5 9 16 -7 0 5 6 25 -19

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Votre argent

Assurances auto et habitation

Soyez prêt à profiter pleinement de l’été!

La belle saison est arrivée! Mais pour que l’été se déroule sans anicroche, il est important d’être bien assuré.

Assurance auto Que vous conduisiez une auto ou une moto, les dommages corporels subis dans un accident sont indemnisés par la SAAQ. Quant aux dommages matériels, ils doivent faire l’objet d’une assurance privée. La Loi sur l’assurance automobile du Québec exige de contracter une assurance responsabilité d’au moins 50 000 $ (c’est ce qu’on appelle « être assuré d’un bord »). Cette assurance permet de couvrir les dommages matériels et corporels causés à autrui en cas d’accident. Règle générale, une couverture d’un million $ est recommandée, qui vous

permet d’être bien protégé pour seulement quelques dollars de plus.

En plus de la protection « responsabilité civile », vous pouvez opter pour une assurance couvrant les dommages à votre véhicule (vous permettant ainsi d’ « être assuré des deux bords ») et même ajouter des garanties additionnelles en fonction de vos besoins. Assurance habitation Saviez-vous qu’il n’est pas obligatoire de détenir une assurance habitation au Québec? Il est pourtant très judicieux de s’en procurer une! Que vous soyez propriétaire, copropriétaire ou locataire, l’assurance habitation vous permet d’être protégé notamment contre le feu, le vol, le vandalisme et les dégâts des eaux.

Votre assurance habitation devrait protéger adéquatement les biens que vous possédez, ainsi que les dommages que vous pourriez causer à autrui. Les assureurs offrent généralement deux types de contrat : « risques spécifiés » et « tous risques », cette dernière étant la plus populaire et la plus complète. Dans les deux cas, des garanties à la carte sont offertes, vous permettant de choisir les protections et montants de couverture souhaités, et ainsi de personnaliser votre assurance habitation et de payer le juste prix. Prenez le temps de bien vous informer en m’appelant!

Je serai heureux de répondre à vos questions et de vous proposer une soumission sans obligation de votre part.

Déménagements le 1er juillet

Hydro-Québec vous offre 20 $ À quelques jours du traditionnel pic des déménagements dans l'ensemble du Québec, Hydro-Québec fait savoir que les changements d'adresse seront gratuits s'ils sont effectués par Internet. Une mesure qui sera en vigueur jusqu'au 30 septembre.

Depuis le 11 avril dernier, un changement d'adresse ou le fait de devenir client d'HydroQuébec suppose des frais de gestion et d'ouverture de dossier de 20 $ et 50 $ respectivement, fait savoir la société d'État dans un communiqué. Pour inciter les consommateurs à procéder par Internet,

elle fait valoir que cela permet aussi d'éviter l'attente au téléphone. De même, Hydro-Québec fait savoir que, le 1er juillet, même s'il s'agit d'un jour férié, ses centres d'appels seront ouverts de 9 h à 17 h.

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Hydro-Québec précise que les changements d'adresse signifient pour elle 850 000 transactions par année, dont 430 000 durant la période estivale. Hydro indique également que la grande majorité des clients qui disposent d'un compteur de nouvelle génération n'ont

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plus besoin de transmettre le relevé des compteurs à leur ancienne et à leur nouvelle adresse. Ceux qui ont encore des compteurs traditionnels doivent cependant le faire. Source : Presse Canadienne

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Drame

Un meurtre inexplicable Zine Elabidine HajoujiIdrissi, membre éminent de la communauté, informaticien retraité de 71 ans, a été arrêté et accusé de meurtre prémédité parce qu’il aurait poignardé à mort sa belle-mère de 88 ans devant le regard effrayé de sa femme, avec qui il partage sa vie depuis une cinquantaine d’années. La nouvelle a fait l’effet d’une bombe, tant M. Hajouji était estimé, tant pour sa disponibilité, pour sa générosité que sa sagesse et sa mesure en toutes choses. Beaucoup ont pensé, lorsque les faits se sont avérés, au crime du juge Delisle. Pour des raisons qui demeurent nébuleuses, le ton aurait rapidement monté entre M. Hajouji et sa belle-mère de 88 ans, Zahra Allalou, en fin d’après-midi, mardi 21 juin. Au milieu de

l’altercation, l’homme serait allé chercher un objet piquant. Il se serait ensuite rué sur la mère de sa conjointe et l’aurait poignardée. La fille de la victime, Fatima Saoud, 67 ans, se trouvait également dans la résidence lors du meurtre allégué. Mais elle n’a pas été blessée gravement. À l’arrivée des services d’urgence, Mme Allalou se trouvait dans un piètre état. Elle a été conduite vers un centre hospitalier, où son décès a été constaté quelques heures plus tard. Le présumé coupable a été arrêté sur les lieux du drame. Il a comparu mercredi après-midi au palais de justice de Montréal pour répondre à des accusations de meurtre au premier degré, soit le chef le plus grave du Code criminel. Des accusations de voies de fait ont également été déposées relativement à

son altercation avec sa femme. Il n’a aucun antécédent judiciaire. Candidat aux élections scolaires D’origine marocaine, l’accusé est très impliqué dans sa communauté depuis son arrivée au Canada en 1983. En plus d’avoir été vice-président de la section canadienne de

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l’Alliance mondiale des Marocains à l’étranger le père de famille est l’un des membres fondateurs de la Congrès Marocain du Québec (CMQ).

Afin de convaincre les électeurs, le meurtrier allégué avait indiqué connaître «les enjeux des familles d’aujourd’hui». Il n’avait toutefois pas été élu.

En octobre 2014, il s’était présenté comme candidat dans Mercier aux élections scolaires pour la Coalition du renouveau des écoles montréalaise (CREM).

L’accusé et sa femme se sont mariés en 1970 au Maroc. Ils ont deux enfants qui vivent eux aussi à Montréal.

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